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République Démocratique du Congo

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITE OFFICIELLE DE BUKAVU

BP 570/Bukavu
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

TRAVAIL DE FIN DE CYCLE

La résilience des institutions bancaires de la ville de


Bukavu en période de COVID-19

Par  KILUNDU LONGANGI Célestin

 Promotion : G3 ECONOMIE

Dirigé par : Ass. CHRISTIAN MATEGA

ANNEE ACADEMIQUE 2021 – 2022


L’année 2020 va rester marquée dans les esprits comme une année d’une crise mondiale majeure, mais pas
seulement comme une année de crise bancaire. La pandémie à Covid-19 a forcé les entreprises à procéder à une
transformation de la structure sans pour autant être bien préparée, le secteur bancaire en est particulièrement le
plus touché par ce phénomène, l’obligeant à s’adapter dans une extrême urgence sans aucune réflexion préalable.
Face à ce changement, la banque est dans l’obligation d’adopter une stratégie de résilience digitale à travers le
développement de ses capacités de préparation et d’anticipation dans le but de faire face plus efficacement aux
chocs à venir, de tirer profit de ses expériences et de ses difficultés rencontrées dans le passé.

Cependant, il importe d’étudier l’impact de la crise sanitaire de la covid-19 face à des entreprises et institutions
financières afin de palier à des contraintes opérationnelles et financières causées par celle-ci.

La résilience étant l’aptitude à surmonter ou à faire face aux aléas de la vie, les institutions bancaires étant des
organisations fonctionnant avec de l’argent en dépôt sur un compte courant et jouant un rôle d’intermédiaire entre
les services offerts par le marché financier et les clients ont rencontrées des difficultés à continuer leurs activités
quotidiennes suite aux conditions sanitaires imposées par la pandémie à COVID-19 qui est une maladie infectieuse
et très contagieuse dû au virus SARS-CoV-2

Dès le début de la crise sanitaire Covid 19, une culture de résilience s’est installée au cœur de la stratégie des
entreprises et plus particulièrement celle du secteur bancaire, celui-ci vit actuellement dans un contexte
environnemental à la fois incertain et très complexe le poussant à revoir son organisation et son business model
afin de faire face à cette crise et de garantir la continuité et la pérennité de son activité. En effet, la sphère bancaire
a pour le moment surmonté avec ferveur la crise engendrée par la pandémie. Le système bancaire a pu garantir la
continuité de ses activités durant la crise, et plus précisément à assurer un approvisionnement suffisant de
l’économie en crédits. La banque a ainsi contribué à réduire le choc induit par la pandémie, plutôt que de le
développer. En parallèle, la banque a déjà entamé sa transformation digitale, une transformation qui se traduit par
une course effrénée à l’introduction de nouvelles pratiques numériques et managériales dans tous les corps de ses
métiers ainsi qu’à l’obligation de modifier son comportement en adoptant ses métiers aux nouvelles exigences
digitales de ses clients … cette dernière est devenue vitale, considérée maintenant comme un vrai gage d’efficacité.

Dans certains pays comme au MAROC, les institutions bancaires ont entrepris une stratégie de résilience bancaire
appelée « transformation digitale » qui adapte les services bancaires à la technologie et au télétravail.

Le ralentissement de l’activité économique a affaiblit la situation financière des institutions bancaires dans le
monde entier en général et dans la ville de Bukavu en particulier. Le marché interbancaire, qui est déjà segmenté,
l’est devenu plus encore à cause de la pandémie à COVID-19. Néanmoins les institutions bancaires de la ville de
Bukavu ont pris quelques précautions afin de surmonter la crise sanitaire et continuer à fonctionner malgré le
changement imposé par la pandémie.

Cependant, la crise causée par la pandémie à covid-19 est en passe d’avoir un impact majeur sur l’ensemble des
activités dans tous les domaines surtout sur l’environnement bancaire.

Bien que trouvant son origine dans le domaine sanitaire, son impact économique pourrait se faire ressentir encore
des années durant car la pandémie a affectée le secteur bancaire à tous les niveaux tant international que régional.

Au niveau international, en provoquant une crise humaine et sanitaire, la covid-19 a menacée la stabilité financière
et en causant un ralentissement économique de plus de 8% plongeant ainsi l’économie mondiale dans une grande
récession.
Selon la banque mondiale, le PIB mondial a diminué de 5,2%, celui représente la plus forte récession planétaire
depuis la seconde guerre mondiale.

En Afrique, la pandémie a entrainé une nette dégradation des perspectives économiques de l’Afrique, la croissance
tombée à -1,6% et le taux réel par habitant baissé de 3,9% faisant de 2020 la pire année depuis 1970, année où on
a commencé à enregistrer la croissance économique sur le continent.

La pauvreté devrait également augmenter de 2% dans la région, avec 26 millions des personnes tombant sous le
seuil de pauvreté, effaçant ainsi les progrès réalisés dans la réduction de la pauvreté les cinq années précédant la
pandémie dans cinq pays seulement notamment la RDC, le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud.

Pendant cette période, la stabilité du secteur bancaire en Afrique est menacée par le risque d’une forte
augmentation des prêts non productifs. Les emprunteurs de tous les secteurs et niveaux d'activités ont été touché
car la baisse des revenus et des recettes leurs empêchaient de faire face à leurs obligations.

De même, les portefeuilles des institutions de micro finance ont été soumis à des tensions en raison des prêts
accordés aux ménages dont le revenu sont volitifs et qui ne disposant pas d’actifs, et certains pourraient ne pas
être en mesure de conserver leur solvabilité. Ces problèmes pourraient entrainer un recensement du crédit avec
une forte réduction des nouveaux prêts et une accumulation des liquidités et des capitaux.

Dans le pire des cas, la récession économique dans la région aurait pu être plus profonde ou exceptionnellement
systématique de nombreux plus longues que prévue et pourrait entrainer l’effondrement systématique de
nombreux systèmes bancaires nationaux.

En RDC, le secteur bancaire, comme les autres secteurs économiques a été négativement impacté par la pandémie
à covid-19.

La pandémie a affectée le système bancaire congolais à quatre niveaux notamment sur le plan de revenus et couts,
sur le plan de crédit, sur le plan de solvabilité et sur le plan de liquidité.

Les institutions bancaires congolaises ont d’abord cherchées à se protéger et essayer d’absorber le choc que
pourrait constituer une dégradation de leurs portefeuilles crédits.

Dans la province du Sud-Kivu, précisément à Bukavu la crise de la pandémie a eu des graves impacts.
Les prestations des services financiers offerts par les institutions bancaires à cause du confinement affectant ainsi le
bien-être des ménages.

Selon une étude menée par ELAN RDC en aout 2020 sur les ménages a révélé que 2/3 de 20 200 ménages
interrogés avaient connu une baisse de leur revenus mensuel par rapport à la période précédant la pandémie, cette
situation qui a causé une baisse des revenus et une augmentation des coûts avec comme conséquence le mal
remboursement des prêts et une réduction des dépôts entraînant ainsi une situation délicate aux institutions
bancaires préteurs des crédits dans laquelle elle a eu du mal à faire face à ces nouvelles pressions becques.

Dans une enquête de « The Économiste et Intelligence Unit » menée auprès des dirigeants des prestations des
services financiers, chaque institution a déclaré que la pandémie avait eu un impact négatif sur ses performances.

L’un des défis les plus importants soulevés par les institutions bancaire bancaires de la ville de Bukavu en période
de COVD-19 est l’augmentation des prêts non performant (lorsqu’une entreprise ou une personne physique a
cessée de rembourser une dette) car près de la moite de ces institutions ont déclarés que les entreprises et les
ménages ont eu du mal à rembourser les prêts.

Cette crise a présenté un défi historique ; lorsque l’épidémie s’est transformée en pandémie mondiale, le cours des
actions a fortement baissé par rapport au niveau excessif qu’ils avaient atteint. Sur les marchés de crédit, les écarts
de taux se sont envolés en particulier dans le segment à risque tel que les obligations à haut rendement, prêt à
effet de levier et la dette privée. Les prix du pétrole se sont effondrés du fait de l’affaiblissement de la demande
mondiale.

L’expansion de la covid-19 a été un véritable facteur négatif à l’économie mondiale en générale et à celles
Congolaise en particulier avec des conséquences tels que :

 Les restrictions sur les Operations commerciales


 Les perturbations aux frontières internationales et la baisse de la demande pour les exportations clés au
cours de l’année 2020 qui ont toutes eu un impact négatif sur la croissance économique, l’emploi et les
niveaux d’endettement
 Près de 60% des entreprises y compris les institutions financières ont dû engager des dépenses
supplémentaires pour le télétravail et le travail en rotation

En effet, dans le cadre de notre étude, nous nous focaliserons plus particulièrement à l’étude de l’impact de la
covid-19 sur le fonctionnement des institutions Financières de la ville de Bukavu partant de la période de l’apogée
de la crise sanitaire de la covid-19 à son déclin (2020 à 2021)

À l’échelle mondiale, afin de préserver la stabilité du système financier et de soutenir l’économie, les banques
centrales ont été la première ligne de défense. Tout d’abord, elles ont sensiblement assoupli leur politique
monétaire en abaissant leurs taux directeurs (dans le cas des pays avancés, à un niveau historiquement bas). Dans
la moitié des pays émergents et des pays à faible revenu, les banques centrales ont fait de même. 

Ce sujet déjà fait l'objet de plusieurs théories, nous allons les détailler et apporter notre apport sur cette
théorie sué complexe.

Dans le cadre de notre recherche, nous chercherons à savoir comment les institutions financières se sont
remises de la crise sanitaire de la pandémie à CORONA VIRUS (COVID-19)

A cette question principale vient s’ajouter d’autres interrogations non moins importantes :

 Les institutions financières ont-elles arrêtées les activités suites aux menaces de la
pandémie ?
 Comment ces institutions ont-elles procédées aux activités compte tenu de leurs fonctions
dans le quotidien de la population ?
 Quel a été la solution de ces institutions financières suite aux bouleversements des
structures internes
 Comment les répercussions de la pandémie à COVID-19 a-t-elle affectée les politiques
d’entreprise des institutions bancaires de la ville de Bukavu ?
 Quelle stratégie de résilience était appliquée pour le personnel des institutions financières ?
Dans notre étude afin de parvenir à dégager une conclusion nous utiliserons une méthodologie plus ou
moins adéquats à savoir :
- La recherche transversale
- La recherche expérimentale
- La recherche test
- La recherche exploratoire
- La recherche documentaire
- La méthode d’enquête

Le présent travail s’articule sur trois chapitres à part l’introduction générale et la conclusion.
Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature comprenant essentiellement trois points dont
la conceptualisation des concepts d’étude ou la définition des concepts clés, la revue théorique et la
revue empirique l’état de la question.

Le deuxième est consacré à la méthodologie grâce à laquelle nous allons dégager une conclusion
adéquate.

Le troisième sera dédié à la présentation, la discussion et l’interprétation des résultats.

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