02/11/2021

Architecture des Ordinateurs

OBJECTIFS DU COURS :

 Comprendre la structure interne d’un ordinateur ;

 Comprendre les principes de fonctionnement des ordinateurs

 Décrire le rôle des composants de l’ordinateur ;

 Décrire le fonctionnement d’un processeur et les interactions

entre le processeur et son environnement.

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MODULE I :
REPRESENTATION DES DONNEES
 Codage / binaire
 Changements de base - Applications
 Représentation des caractères
MODULE II :
CIRCUITS LOGIQUES : ALGEBRE DE BOOLE
 Analogie ensembles et Propositions logiques
 Propriétés de l’Algèbre de Boole
 Fonctions logiques : Tables de vérité
 Tableaux de KARNAUGH - Applications 3

MODULE III :

ARCHITECTURE DE BASE D’UN ORDINATEUR

 Modèle de Von Neumann
 Architecture du Microprocesseur
 Structure de la Mémoire Principale
 Les Interfaces d’Entrée / Sortie
 Concept de Langage machine

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MODULE I : REPRESENTATION DES DONNEES

INTRODUCTION:

L'informatique est la science du traitement de l'information.

Apparue au milieu du 20ème siècle, elle a connu une évolution
extrêmement rapide.
A la motivation initiale qui était de faciliter et d'accélérer le
calcul, se sont ajoutées de nombreuses fonctionnalités, comme
l'automatisation, le contrôle et la commande de processus, la
communication ou le partage de l'information.

L'architecture d’un système représente l’organisation de ses

différentes unités et de leurs interconnexions.
L’architecture d’un ordinateur signifie comment est fait un
ordinateur, quels sont les éléments qui le constituent, quel est
son mode de fonctionnement et comment l’information circule et
est traitée par les différents constituants de l’ordinateur.
Cette étude abordera le processeur et son langage machine, les
fonctions de base de son système (BIOS), et ses mécanismes de
communication avec l’extérieur (entrées/sorties).

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I - REPRÉSENTATION DES DONNÉES :

Pour traiter l’information, il faut la représenter sous une

forme manipulable par le système de traitement.
Le codage d’une information consiste à établir une
correspondance entre la représentation externe de
l’information (exemple le caractère A ou le nombre 36), et
sa représentation interne dans la machine.

1 – Codage et Opérations Binaires

Les informations traitées par un microprocesseur sont de

différents types (nombres, instructions, images, vidéo, etc...)
mais elles sont toujours représentées sous un format binaire.

On utilise la représentation binaire car elle est simple, facile

à réaliser techniquement à l’aide de bistables (système à
deux états réalisés à l’aide de transistors).

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En binaire, une information élémentaire est appelé bit et ne

peut prendre que deux valeurs différentes : 0 ou 1.
Une information plus complexe sera codée sur plusieurs
bits. On appelle cet ensemble un mot.
Un mot de 8 bits est appelé un octet.

a) Représentation d’un nombre entier en binaire :

Les nombres sont exprimés par des chiffres pouvant prendre

deux valeurs 0 ou 1. A chaque chiffre est affecté un poids
exprimé en puissance de 2.
Ex : (101)2 = 1x 2² + 0x21 + 1x20 = (5)10
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b) Représentation d’un nombre entier en hexadécimal

Lorsqu’une donnée est représentée sur plus de 4 bits, on

préfère souvent l’exprimer en hexadécimal.
Les nombres sont exprimés par des chiffres et des lettres
pouvant prendre 16 valeurs : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
A chaque chiffre est affecté un poids exprimé en puissance
de 16.

Ex : (9A) 16 = 9x161+ Ax160 = 9x16 + 10x1 = (154)10

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c) Utilisation d'une base quelconque - changement de base

Un nombre N en base B s'écrit :

NB = anan-1an-2 … a1a0 avec 0 ≤ ai ≤ B-1
Exemples :
base 2 (binaire) : 011011100102 0 ≤ ai ≤ 1
base 8 (octal) : 12456764706208 0 ≤ ai ≤ 7
base 10 (décimal) : 97468205610 0 ≤ ai ≤ 9
base 16 (hexadécimal) : 3A5E8F16 0 ≤ ai ≤ F

chiffres hexadécimaux : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F

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Pour passer d'une base à une autre il est toujours

possible de passer par la base 10
Pour passer du binaire à une base de type 2n, il suffit
de regrouper les bits par n de la droite vers la gauche
afin de retrouver chaque chiffre en base 2n.

Exemples : 101101112 à représenter

en octal (8 = 23) : 10 110 111 2 = 2678

en hexadécimal (16 = 24) : 1011 0111 2 = B716

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Exercices :

1) On donne le nombre 32745 en base 8.

Comment s’écrit-il en base 16 ?
a) passer par l’intermédiaire de la base 2
b) passer par l’intermédiaire de la base 10

2) Un nombre s’écrit 753 en base 8. Comment

s’écrit-il en base 16 ?

3) Effectuer : 11101012 + 110000112

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n bits permettent de représenter 2n valeurs différentes,

donc les nombres entiers positifs de 0 à 2n-1.
Exemple : sur 8 bits on peut représenter 28 = 256 valeurs
différentes donc les entiers de 0 à 255
(0000 0000 à 1111 1111).
EXEMPLES :
4 bits
6 bits
8 bits
Généralement :
Avec n bits on représente les nombres entiers de - 2n-1
à +2n-1 - 1.
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EXERCICES : APPLICATION AU RESEAU

Une adresse IP est codée sur 32 bits (soit 4 octets).
Afin de simplifier la lecture et l'écriture d'adresses IP pour les
humains, on a choisi d'écrire les adresses avec la notation en
décimal pointée. Cette dernière sépare les 4 octets sous forme
de 4 chiffres décimaux allant de 0 à 255.
Cela donne par exemple : 192.168.0.1
EXERCICE 1 : Convertir les adresses IP suivantes en binaires :
192.168.5.1
84.22.161.192
213.41.120.195 15

NOTION DE CLASSES D’ADRESSES IP :

En septembre 1981, est publié le RFC790 qui entérine la
création de trois classes d’adresses A, B et C.
La création des classes D et E n’est intervenue que plus tard.
Ce système de classes a perduré jusqu’à la fin des années 1990.
Pourquoi étudier un système obsolète aujourd’hui ?
Parce que son importance fut telle sur les développements
d’Internet qu’inévitablement, on rencontre de façon régulière
des références aux classes. Les nouvelles versions du cursus
CCNA nomment l’adressage avec classes, « adressage hérité ».

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LES CLASSES D’ADRESSES IP

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EXERCICE 2 :
Déterminer les plages d’adresses IP correspondant aux classes A,
B et C.
MASQUE DE SOUS-RÉSEAU :
Pour définir les parties réseau et hôte d'une adresse, on utilise
une configuration de 32 bits appelée « masque de sous-réseau ».
Le masque de sous-réseau s'exprime dans le même format
décimal pointé que celui de l'adresse IPv4. Le masque de sous-
réseau est créé en plaçant le nombre binaire 1 dans chaque
position de bit qui représente la partie réseau et en plaçant le
nombre binaire 0 dans chaque position de bit qui représente la
partie hôte. 18

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EXERCICE 3 :

Pour chaque adresse IP, trouver :

 La classe d’adresse standard
 Le masque de sous-réseau

Adresse IP 192.168.4.27 172.16.1.32 10.10.32.14 83.206.12.14 167.23.45.12

Classe
Masque

NB : masque pour réseau IP non découpé

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d) Représentation des nombres binaires signés

La solution la plus simple consiste à réserver un bit pour ce
signe. Les autres bits représentant une valeur absolue du
nombre. La convention retenue impose de mettre le premier
bit (qu’on appelle aussi bit de poids fort) à 0 pour repérer un
nombre positif et à 1 pour un nombre négatif.

On parle alors de donnée signée quand on utilise cette

convention.

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Toutefois, une telle représentation des nombres signés

entraînerait un traitement spécial du signe et des circuits
électroniques.
Cet inconvénient est résolu par une autre forme de
représentation des nombres négatifs dite représentation en
complément à 2 (C2) ou encore représentation sous forme
complémentée.
 Pour un nombre entier positif, sa représentation
en complément à 2, c’est sa représentation en base 2.

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 Pour un nombre entier négatif, on obtient sa

représentation en complément à 2 en 3 étapes :
1- calculer la représentation binaire de sa valeur absolue
2- complémenter tous les bits (0→1, 1→0)
3- ajouter 1 (additionner 1 au nombre obtenu)

Exercices : -23 sur 8 bits

-100 sur 8 bits

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NB :

La représentation C2 n ’a de sens que si on précise qu’on

l ’utilise pour ce nombre. [-23 en C2 vaut 233 en binaire ].
Lorsque des opérations sont effectuées sur des nombres
codés en complément à 2, ceux-ci doivent impérativement
être codés sur le même nombre de bits.
Le bit de poids fort d'un nombre négatif est à 1, le bit de
poids fort d'un nombre positif est à 0.

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Exercices : sur 4 bits

4 0100 4 0100
6 0110 -2 1110

Comment détecter un débordement ?

si les nombres sont de signes différents, pas de
Problème ;
S’ils sont de même signe, le signe du résultat doit
être le même, sinon il y a débordement.

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Exercice :
On considère ces opérations écrites en base 10 :
a) – 61 – 44
b) – 61 – 72
c) 99 – 35
d) 99 + 35
On dispose d’une machine travaillant sur des nombres
binaires de longueur 8 (8 bits).
Faire manuellement ce que l’additionneur de la machine
ferait automatiquement, et donner les résultats obtenus
en binaire. En cas d’erreur, indiquer pourquoi 25

NB :
1 - Complément à deux : addition, signes opposés
Le résultat est toujours représentable
S’il n’ y a pas de retenue, on lit le résultat
directement. S’il y a une retenue, on la néglige

2 - Addition de deux nombres de même signe

L’addition de deux nombres de même signe peut
donner lieu à un dépassement de capacité !

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a) Cas de deux entiers de signe positif :

On a un dépassement de capacité quand la retenue
est distincte du dernier bit de report (i.e. celui sur le
bit de signe).

b) Cas de deux entiers de signe négatif :

On a toujours une retenue, que l’on oublie.
On a un dépassement de capacité quand la retenue
est distincte du dernier bit de report (i.e. celui sur le
bit de signe).
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e) Représentation des nombres réels

Soit par exemple le nombre fractionnaire 12,346
En décimal il s’écrit :
12,346 = 1x101 + 2x100 + 3 x10-1 + 4 x10-2 + 6 x10-3
Pour la partie entière, on procède par divisions
comme pour un entier.
On multiplie la partie fractionnaire par la base en conservant la
partie entière chaque fois et on répète l’opération sur la partie
fractionnaire du produit jusqu’a ce qu’elle soit nulle (ou que la
précision voulue soit atteinte)
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Exemple : conversion de (54,25)10 en base 2

 Partie entière : (54)10 = (110110)2 par divisions.
 Partie fractionnaire :
0,25 x 2 = 0,50 =) a-1 = 0
0,50 x 2 = 1,00 =) a-2 = 1
0,00 x 2 = 0,00 =) a-3 = 0
(54,25)10 = (110110,010)2
Exercices d’application :
(73,55)10 = ( )2
(312,3)4 = ( )8
Additionner 7,25 et 2,5 en binaire 29

Convertir les nombres suivants de leur base vers les 3

autres :

10 2 8 16
362,3125 101101010.01 552.24 16A.5

189.625 10111101,101 275.5 80.A

214.625 011010110.101 326,5 06.A

62407.625 00101010010 0101 F3C7,A

1000
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CODAGE EN VIRGULE FIXE ET VIRGULE FLOTTANTE :

Soit le nombre décimal 3,25
CODAGE EN VIRGULE FIXE :
Etant donné une base b, un nombre x est représenté
en format virgule fixe, par :
X = an-1an-2…a1a0,a-1a-2…a-p (b)
an-1 est le chiffre de poids fort (MSB)
a-p est le chiffre de poids faible (LSB)
n est le nombre de chiffre avant la virgule
p est le nombre de chiffre après la virgule
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CODAGE EN VIRGULE FLOTTANTE :

On a adopté une notation scientifique appelée

format à virgule flottante : x = ± M . 2 E
La notation flottante comprend trois (3)
composantes :
 le signe
 le significande (appelé aussi mantisse)
 l’exposant de la puissance

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Exemple :
(3,25)10 = 11,01(2) ( en virgule fixe)
= 1,101 . 21
= 110,1 . 2-1
La notation est dite flottante car elle consiste à faire
glisser les nombres significatifs à droite ou à gauche
Pb : différentes manières de représenter E et M
d’où la nécessité de Normalisation
Standard IEEE 754 (1985 / 2008)
33

NOTATION :
Les nombres réels sont normalisés sous la forme
1,… x 2n puis codés sur 32bits.
 le 1er bit code le signe (0 pour + et 1 pour -)
 les 8 bits suivants codent l’exposant auquel
on ajoute 127 (permet de coder des
exposants négatifs sans C2)
 les 23 derniers bits codent la partie
fractionnaire du nombre (après la virgule)
mais si le 24ième bit est 1 alors on arrondit à la
valeur supérieure (mantisse + 1)
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Simple précision sur 32 bits :

1 bit de signe de la mantisse
8 bits pour l’exposant
23 bits pour la mantisse
SM E 23
1 bit 8 bits 23 bits
Double précision sur 64 bits :
1 bit de signe de la mantisse
11 bits pour l’exposant
52
SMbits pourEla mantisse 52 bits
35

Exemple :
5,3 101,010011001100110011001100110011001…
Normalisation :
1,01010011001100110011001100110011001.. * 22
signe : 0
Exposant : 2 + 127 = 129 soit sur 8 bits 1000 0001
mantisse sur 23 bits : 01010011001100110011001
mais le 24ième bit est 1 donc la mantisse est
01010011001100110011010
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codage final :
0100 0000 1010 1001 1001 1001 1001 1010
de manière plus lisible en hexadécimal :
40 A9 99 9A
Remarques :
l’exposant 0000 0000 signifie que le nombre
est dénormalisé
l’exposant 1111 1111 signifie que ce n’est pas
un nombre (NaN)
En simple précision, les exposants sont donc
compris entre -126 et 127
37

Exercice :
Convertir le nombre décimal 8,625 en virgule
flottante suivant la norme IEEE 754 :
8 = 1000
0,625 x2 =1,25 a-1 = 1
0,25 x2 = 0,50 a-2 = 0
0,50 x2 = 1,00 a-3 = 1
8,625 = 1000,101 = 1000,101 x 20
= 0,1000101x24 (Normalisation)
= 1,000101x23 (Pseudo-normalisation IEEE
754)

Signe Exposant biaisé Pseudo-mantisse 38

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e) Décimal Codé Binaire et Code de Gray

Le Décimal Codé Binaire ou Binary Coded Decimal (BCD),

permet de coder des nombres entiers positifs.
En BCD, on code chaque chiffre du nombre décimal sur 4 bits
et on concatène ces demi-octets.
Exemple : 4236 devient 0100 0010 0011 0110 en BCD

Le code de Gray, ou code Gray ou code binaire réfléchi est un

codage binaire permettant de ne modifier qu'un seul bit à la
fois quand un nombre est augmenté d'une unité. Cette
propriété est importante pour plusieurs applications.

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Codage décimal Codage binaire Codage Gray

0 0000 0000
1 0001 0001
2 0010 0011
3 0011 0010
4 0100 0110
5 0101 0111
6 0110 0101
7 0111 0100
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Une méthode consiste à calculer le OU EXCLUSIF

entre le binaire de départ et ce même binaire
décalé d'un rang à droite

Exercice :
( 5 7 6)10 = ( )BCD
( 9 9 )10 = ( )BCD
( 1000 0011 0110)BCD = ( )10
Exercice :
Représenter 10 ; 15 et 34 en code Gray
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2 - REPRÉSENTATION DES CARACTÈRES

Les caractères sont des données non numériques :
il n’y a pas de sens à additionner ou multiplier
deux caractères. Par contre, il est souvent utile de
comparer deux caractères, par exemple pour les
trier dans l’ordre alphabétique.
Le codage des caractères est fait par une table
de correspondance indiquant la configuration
binaire représentant chaque caractère (ASCII).

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DEUX STANDARDS :
 Table ASCII Etendu
8 bits pour représenter 256 caractères ( 0 à 255)
Code les caractères accentués : à, é,…etc.
Compatible avec ASCII
 Code Unicode (mis au point en 1991)
16 bits pour représenter 65 536 caractères
Compatible avec ASCII
Code la plupart des alphabets : Arabe, Chinois, …
On a défini environ 50 000 caractères à ce jour
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CODE ISO-8859 -1 (Iso-latin-1)

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Exercices :

1. En utilisant le code ASCII, écrire votre nom et

votre prénom sans oublier de mettre les initiales
en majuscule.

2. En utilisant le code ASCII, décoder la phrase

suivante : 76 101 32 98 105 110 97 105 114 101 32 99
96 101 115 116 32 102 97 99 105 108 101 46

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