Memoire de Magister: Universite Saad Dahlab de Blida
Memoire de Magister: Universite Saad Dahlab de Blida
Memoire de Magister: Universite Saad Dahlab de Blida
MEMOIRE DE MAGISTER
Par
RÉSUMÉ
La première partie consiste à collecter et à classer une base de données géotechnique qui
déformation mesurés lors des essais in-situ et au laboratoire, sur des sols de types
Mots clés: base de données géotechniques, étude statistique, essais in-situ, essais de
ABSTRACT
The first part consists of building a geotechnical database containing a representative size
In the second part, one proposes to study some usual correlations between various
parameters, in-situ as well as of laboratory, using a statistical analysis, and represent them
by adjusted values.
The third and fourth parts contain a contribution of these correlations to the analysis of the
Key words: geotechnical database, statistical study, in-situ tests, laboratory tests,
ﻣﻠﺨﺺ
اﻟﻤﻘﺎدﻳﺮاﻟﺠﻴﻮﺗﻘﻨﻴ ﺔ اﻟﻤ ﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﻓ ﻲ ﺗﻌﺮﻳ ﻒ اﻟﺘﺮﺑ ﺔ و دراﺳ ﺔ ﻣﻘﺎوﻣﺘﻬ ﺎ و ﺗ ﺸﻮهﻬﺎ ﻣ ﻦ ﺧ ﻼل اﻟﻔﺤ ﻮص
ﻓ ﻲ اﻟﺠ ﺰء اﻟﺜ ﺎﻧﻲ ﻧﻘ ﻮم ﺑﺪراﺳ ﺔ اﻟﻌﻼﻗ ﺎت ﺑ ﻴﻦ ﻣﺨﺘﻠ ﻒ اﻟﻤﻘ ﺎدﻳﺮ اﻟﺠﻴﻮﺗﻘﻨﻴ ﺔ اﻟﺘﺠﺮﻳﺒﻴ ﺔ‘ وذﻟ ﻚ ﺑﻮاﺳ ﻄﺔ
ﻓﻲ اﻟﺠﺰأﻳﻦ اﻟﺜﺎﻟﺚ واﻟﺮاﺑﻊ ﻧﻘﻮم ﺑﺎﺳﺘﻐﻼل هﺪﻩ اﻟﻌﻼﻗﺎت ﻟﺪراﺳﺔ ﻗﺪرة ﺣﻤﻞ و ﻣﻘﺪار هﺒﻮط اﻷﺳﺎﺳﺎت
اﻟﺴﻄﺤﻴﺔ.
ﻣﻔﺘﺎح اﻟﻜﻠﻤﺔ :ﺑﻨﻚ ﻣﻌﻠﻮﻣﺎت‘ ﻓﺤﺺ ﻣﺨﺒﺮي‘ دراﺳﺔ إﺣﺼﺎﺋﻴﺔ‘ اﻟﻌﻼﻗﺎت‘ ﻗﺪرة اﻟﺤﻤﻞ‘ هﺒﻮط
اﻷﺳﺎﺳﺎت اﻟﺴﻄﺤﻴﺔ.
REMERCIEMENTS
Mes vifs remerciements sont adressés à monsieur le président de jury ainsi que messieurs les
honorables membres du jury qui vont m’honorer de leurs critiques et jugements,
Je tient aussi à remercier les directeurs ainsi que les personnels des organismes qui m’ont
soutenu durant la période de collecte des données, en particulier: L.N.H.C centre d’Alger, la
C.E.T.A.M de Médèa, C.T.C Médèa et le C.T.C Blida Centre.
Mes sincères remerciements sont adressés à tous les enseignants de l’institut Génie Civil.
Je ne pourrai oublier Mrs. Radouhan, Smail, Mohamed, Soufian et Sid-Ali, pour leurs
patiences et leurs encouragements.
Enfin ma profonde gratitude est exprimée à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à
l’élaboration de ce travail.
LISTE DES ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES ET TABLEAUX
superficielles et profondes 39
Figure 1.12: Relation entre l'indice de compressibilité Cc et Nm 45
Figure 1.13: Valeurs du facteur d'influence de déformation vertical Iz 46
Figure 1.14: Tassement d'un sol monocouche sous une semelle rectangulaire 48
Figure 1.15: Application de la méthode de Steinbrenner dans un massif multicouches 48
Figure 1.16: Relation entre la teneur en eau w et le coefficient de compressibilité
Cc /(1+e0) pour les tourbes de Normandie 58
Figure 1.17: Relation entre le taux de variation de la pérmiabilité et l’indice des vides
initial e0 des argiles du Canada 59
Figure 1.18: Relations entre la limite de liquidité wl et l'indice de compression 60
Figure 1.19: Relation entre la pression limite nette pressiométrique (pl – p0) et la
résistance de cône statique qc pour les sables de Dunkerque 61
Figure 1.20: Relation entre la pression limite nette pressiométrique (pl – p0) et la
résistance de cône statique qc pour des argiles de provenances diverses 61
Figure 1.21: Relation entre les résistances de cône statique qc et dynamique qd pour
des sables argileux 62
Figure 1.22: Limitations des corrélations: variabilité à l’intérieur d’un site (données
du site expérimental des Laboratoires des Ponts et Chaussées à Cubzac-
les-Ponts) 63
Figure 1.23: Distributions unimodales 65
Figure 1.24: Distributions bimodales 65
Figure 1.25: Distributions plurimodales 66
Figure 1.26: Forme d'une loi normale 67
Figure 1.27: Forme d'une loi normale standard 67
Figure 1.28: Zone d'acception de H0 / zone de rejet de H0 70
Figure 2.1: Localisation des projets 73
Figure 2.2: Méthode de Butterfield 80
Figure 2.3: Enveloppe des minima d'un pénétrogramme 80
Figure 3.1: Dimensions de la fondation et de la couche du sol 121
Figure 3.2: Dimension de la fondation et de la couche du sol 123
Figure 4.1: Dimension de la fondation et de la couche du sol 130
Figure 4.2: Dimensions de la fondation et de la couche du sol 133
Tableau 1.9: Valeurs du facteur d'influence I ρk dans le cas des fondations rigides 50
Tableau 2.4: Résumées des tests d'ajustements pour les diffférents types de sol 88
Tableau 2.5: Résumé des calculs des moyennes m et des écarts types σ 89
Tableau 2.6: Résumés des tests d'ajustements pour les différents types de sol 97
Tableau 2.7: Résumé des calcules des moyennes m et des écarts types σ 98
AVERTISSEMENT 1
RESUME 2
REMERCIEMENTS 5
TABLE DES MATIERES 6
LISTE DES ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES, ET TABLEAUX 9
INTRODUCTION 14
1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction 15
1.1. Revue des essais de laboratoire 16
1.1.1. Essais de laboratoire 16
1.2. Revue des essais in-situ 18
1.2.1. Le pénétromètre statique 18
1.2.2. Le pénétromètre dynamique 21
1.2.3. L’essai préssiométrique 24
1.3. Introduction au calcul des fondations superficielles 28
1.3.1. Types de fondations superficielles 28
1.3.2. Capacité portante et tassement 28
1.4. Revue des corrélations entre les essais 51
1.4.1. Origines des relations et corrélation dans les sols 51
1.4.2. Domaines d'utilisation des corrélations 53
1.4.3. Principales techniques d’étude des corrélations 53
1.4.4. Exemples de corrélations 57
1.4.5. Domaines de validité des corrélations 62
1.5. Introduction à l'interprétation statistique des données 64
1.5.1. Etude de statistique et corrélations 64
Conclusion 71
2. ANALYSE DES CORRELATIONS LOCALES
Introduction 72
2.1. Présentation de la base de données 73
2.1.1. Collecte des données 73
2.1.2. Etude statistique de la base des donnés 73
2.1.3. Essais rencontrés dans les projets 75
2.1.4. Méthodes d’interprétation 79
2.2. Etude de la corrélation pressiométre / pénétromètre statique 81
2.2.1. Corrélations pénétromètre statique/ pressiométre (CPT / PMT) 81
2.2.2. Test d'ajustement de khi-carré dans le cas des corrélations (CPT / PMT) 87
2.2.3. Calcul de la moyenne et de l'écart type de l'échantillon 88
2.2.4. Comparaison avec les corrélations dans la littérature 89
2.3. Etude de la corrélation pressiométre/pénétromètre dynamique 90
2.3.1. Corrélations pénétromètre dynamique/ pressiométre (DPT / PMT) 90
2.3.2. Test d'ajustement de khi-carré dans le cas des corrélations (DPT / PMT) 96
2.3.3. Calcul de la moyenne et de l'écart type de l'échantillon 97
2.3.4. Comparaison avec la corrélation de la littérature 98
2.4. Etude de la corrélation PMT / essai de laboratoire 99
2.4.1. Corrélation entre la cohésion non drainée cu et la pression limite pl 99
2.5. Etude de la corrélation CPT / essai de laboratoire 100
2.5.1. Corrélation entre la résistance en pointe statique qc, la cohésion
non drainée cu et la contrainte totale σv0 100
2.5.2. Test d'ajustement de khi-carré pour la corrélation (qc- σv0)/ cu) 101
2.5.3. Valeurs de Nk dans la littérature 102
2.6. Etude de la corrélation DPT / essai de laboratoire 103
2.6.1.Corrélation entre la résistance en pointe dynamique qd, la cohésion
non drainée cu et la contrainte totale σv0 103
2.6.2. Test d'ajustement de khi-carré pour la corrélation ((qd- σv0)/ cu) 103
2.6.3. Valeurs de Nkd dans la littérature 104
2.7. Etude de la corrélation entre les essais de laboratoire 105
2.7.1. Corrélation entre la cohésion apparente cu et la contrainte consolidation σc 105
2.7.2. Corrélation entre la cohésion apparente cu et la contrainte totale pour les
sol fin σv0 106
Conclusion 108
3. ETUDE DE LA CAPACITE PORTANTE DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Introduction 109
3.1. Proposition d’une méthode pénétro-statique locale 110
3.1.1. Calcul de la capacité portante à partir de l'essai au pressiométre Ménard 110
3.1.2. Calcul de la capacité portante à partir de l'essai CPT 110
3.1.3. Calcul du facteur de portance pénétrométrique 111
3.2. Proposition d'une méthode pénétro-dynamique locale 114
3.2.1. Calcul de la capacité portante à partir de l'essai DPT 114
3.2.2. Calcul du facteur de portance pénétrométrique 115
3.3. Etude comparative avec les méthodes courantes 119
3.3.1. Comparaison entre la méthode préssiométrique et la méthode
pénétro-statique locale 119
3.3.2. Comparaison entre la méthode préssiométrique et la méthode
pénétro-dynamique 122
Conclusion 125
4. ETUDE DU TASSEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Introduction 126
4.1. Estimation du tassement à partir du pénétromètre statique 127
4.1.1. Rappel du calcul des tassements par les résultats de l'essai au pressiométre
de Ménard 127
4.1.2. Estimation du tassement à partir des résultats du pénétromètre statique 127
4.1.3. Exemple de calcul 128
4.2. Etude comparative avec des méthodes courantes 131
4.2.1. Présentation de l'exemple de calcul 132
4.2.2. Méthode préssiométrique 133
4.2.3. Méthode pénétrométrique (utilisation des corrélations) 134
4.2.4. Calcul du tassement par la méthode de Steinbrenner sur la base de CPT 135
Conclusion 136
CONCLUSION 137
LISTE DES SYMBOLES 139
REFERENCES 143
14
INTRODUCTION GENERALE
L'étude des corrélations entre les essais in-situ et de laboratoire est basée d'une part, sur
une bonne connaissance des essais eux mêmes, c'est-à-dire de leurs principes ainsi que de
leurs objectifs et des caractéristiques mesurées, et d'autre part sur une connaissance de
quelques notions de statistique descriptive. On a devisé notre étude en quatre chapitres:
Dans le premier chapitre, nous avons mené une étude bibliographique comprenant une
revue générale des essais in-situ et des essais de laboratoire. Nous avons fait un rappel du
principe, du but et des caractéristiques mesurées par quelques essais rencontrés lors de la
collecte de la base de données. Ensuite, nous avons procédé à une revue des méthodes de
calcul de la capacité portante et du tassement des fondations superficielles d’une part, et
des corrélations rencontrées dans la littérature d’autre part. Enfin nous avons présenté une
introduction à l'interprétation statistique des données.
Dans le troisième et le quatrième chapitre, nous exposerons les apports des corrélations
dans le calcul géotechnique des fondations superficielles, notamment la capacité portante
et le tassement, où nous traiterons quelques exemples sélectionnés à partir de la base de
données.
15
CHAPITRE 1
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Introduction:
Ce chapitre se propose de présenter une étude bibliographique des différents essais
géotechniques qui seront analysés dans cette thèse, ainsi que les différentes corrélations
existant entre ces essais selon la littérature.
Ce chapitre se compose de cinq paragraphes. Le premier contient une revue générale
des essais de laboratoire mentionnés dans les rapports de sol.
Le deuxième paragraphe contient une présentation des essais en place ( in-situ ) les
plus rencontrés dans les rapports du sol.
Dans le troisième paragraphe, on trouve un aperçu non exhaustif des méthodes de calcul de
la capacité portante ainsi que le tassement des fondations superficielles à partir les résultats
des essais in-situ et des essais laboratoires.
Le quatrième paragraphe se propose de présenter la théorie de corrélation ainsi que
l'origine des différents types de corrélation entre les essais avec des exemples de la
littérature.
Et enfin, le cinquième paragraphe se propose de présenter une introduction générale à
l'analyse statistique des données.
16
a) Teneur en eau w:
Le but de l'essai est de mesuré le pourcentage d'eau qui contient un échantillon
de sol a l’aide de la formule suivante :
W − Wd
w= (1.1)
Wd
Avec :
W : la teneur en eau ;
W : poids initial de l’échantillon ;
Wd : poids de l’échantillon après passage a l'étuve.
1.1.2.2.1.Essai de Compressibilité:
L'essai de compressibilité (où essai oedométrique) sur un échantillon intact du sol
permet d'une part d'étudier le tassement oedométrique et d'autre part de déterminer la
contrainte et le coefficient de preconsolidation σc et Cs ainsi que le coefficient de
compression Cc.
N T
σ= et τ = (1.2)
A A
Avec A : la surface de la boîte
En répétant plusieurs fois l'expérience on peut ainsi tracer point par point la droite de
Coulomb.
τ
┼
┼
φ
┼
c
σ
Figure 1.l: Droite de Mohr-Coulomb
Donc l'identification des sols consiste à caractériser les matériaux d'une façon
suffisamment nette pour qu'on puisse comparer les comportements des différents
matériaux sous les ouvrages.
En dehors de l'identification immédiate (couleur, odeur,…..), il existe, comme on a déjà
vue, une série des essais de laboratoire qui permet une connaissance relativement précise
des sols.
18
En outre, les essais de laboratoire, surtout ceux d'identification, donnent un outil efficace
pour la majorité des classifications des sols connue en mécanique de sol par exemple les
classifications L.C.P.C, U.S.C.S, d'Atterberg, M.I.T, etc.…..
1.2.1.3. Appareillage:
On distingue en général deux catégories d’appareils :
19
Avec:
ν: coefficient de poisson pris égal à 0.33;
V: le volume de la sonde vide + le volume moyen injecté dans la phase pseudo-
élastique;
ΔP et ΔV: sont les variations de la pression et du volume dans la phase pseudo – élastique
de l'essai.
1.2.3.4.2. Inconvénients:
- Essai relativement sophistiqué d'où nécessité d’une main d'œuvre spécialisée,
- Interprétation théorique et pratique beaucoup plus délicate que celle des
diagrammes de pénétration,
- Donnent pour les couches traversées des renseignements ponctuels donc discontinus,
- Problème de transposition de résultats obtenus à partir de mesures effectuées
horizontalement alors que les réactions des fondations sont généralement verticales.
27
VOLUMERE MNOMETRES
Donc la reconnaissance des sols doit d'abord permettre de localiser les différentes
couches de terrain et de préciser la configuration générale de la zone à étudier. Elle doit
ensuite donner des informations sur les caractéristiques du sol pour chaque couche.
En dehors des essais de laboratoires, les essais in-situ permettent de solliciter la matière
dans sont milieux naturel. Mais leur avantage principal est qu'ils sont moins coûteux [15]
et on peut ainsi les multiplier pour obtenir une meilleure connaissance du sol. Par ailleurs,
ils sont parfois les seuls moyens possibles lorsqu'on ne peut pas prélever d'échantillons
intacts.
Enfin, ils donnent souvent des résultats globaux alors que les essais de laboratoires donnent
des résultats discontinus aux points particuliers.
28
La largeur de la fondation est notée B et la profondeur où est située sa base est notée D.
Appliquons une charge monotone croissante, d'une manière quasi statique, à une
fondation posée à une profondeur D donnée et relevons les tassements s obtenus en
fonction de la charge appliquée Q.
La charge ql est la capacité portante de la fondation (on parle aussi souvent de charge
limite, de charge de rupture ou encore de charge ultime).
Les méthodes à partir des résultats des essais in situ, c’est-à-dire à partir de la pression
limite pl du préssiométre de Ménard ou à partir de la résistance de pointe qc du
pénétromètre statique CPT, ou à partir de la résistance de pointe qd du pénétromètre
dynamique DPT.
Dans l'application pratique de cette méthode, on doit distinguer, selon la mécanique des
sols classique, le calcul à court terme en conditions non drainées (en contraintes totales) et
le calcul à long terme en conditions drainées (en contraintes effectives).
Lorsque le sol porteur est un sol fin cohérent saturé, on doit faire un calcul à court terme,
en contraintes totales. Le sol est caractérisé par sa cohésion non drainée cu.
On prend: c=cu et φ=0 donc pour une semelle filante :
ql = cu .N c .(0) + q + γ 2 .D (1.7)
Avec: Nc(0) = π + 2 pour les fondations lisses,
Nc(0) = 5,71 pour les fondations rugueuses [1]
Le calcul à long terme pour les sols cohérents et le calcul dans les sols pulvérulents sont
des calculs en conditions drainées donc en contraintes effectives. Les paramètres de
résistance drainés sont:
c = c’ et φ = φ’
Dans ce cas, et toujours pour une semelle filante :
1 '
ql = γ 1 .B.N γ (ϕ ' ) + c ' .N c .(ϕ ' ) + (q + γ 2' .D).N q (ϕ ' ) (1.8)
2
Avec γ’1 et γ’2 poids volumiques effectifs.
Il y a lieu de déjauger les poids volumiques si les sols correspondants sont immergés (et on
tient compte de la poussée d'Archimède sur la fondation dans Fw c'est-à-dire que l'on
déjauge également le poids de la fondation) :
γ’=γh - γw (1.9)
Ces valeurs sont données sur la figure 1.7 et dans le tableau 1.1.
Il existe diverses recommandations concernant les valeurs du facteur de portance Nγ (φ’),
pour lequel on ne dispose pas d'une solution exacte. Le projet d'Eurocode 7-1 préconise
l’expression suivante [1]:
Les méthodes de calcul adoptées, basées sur les essais in-situ, qui suivent, sont
issues des résultats de nombreux essais de chargement réalisés par les laboratoires des
Ponts et Chaussées de France, ainsi que de l'exploitation de données expérimentales
trouvées dans la littérature internationale.
Tableau 1.2: Définition des catégories conventionnelles des sols en fonction de pl [1]
A - Lâches <0.5
Sables, graves B- Moyennement compacts 1.0 à 2.0
C - Compacts >2.5
A - Molles <0.7
Craies B - Altérées 1.0 à 25
C - Compactes >3.0
En ce qui concerne les argiles, limons, sables et graves, des critères de classification ont été
établis. On pourra se reporter à la classification LCPC. Le tableau ci-dessus définit les
34
Dans le cas d'une fondation superficielle sur couche porteuse homogène, d'épaisseur
au moins égale à 1.5 B au-dessous de la base de la fondation (c'est-à-dire que le sol est de
nature unique et les pressions limites pl sont dans un rapport de 1 à 2, au plus, dans la
couche), on établit un profil linéaire de la pression limite nette p*l = pl – p0 et l'on prend
pour pression limite nette équivalente p*le la valeur à la profondeur D + 2/3B, comme
l'indique la figure 1.10:
p*le=p*l(D+2/3B) (1.15)
Avec:
B : la largeur de la semelle.
Dans le cas d'une fondation superficielle sur des couches de sols non homogènes, ayant
toutefois des valeurs de pression limites du même ordre de grandeur jusqu'à au moins 1,5B
au-dessous de la base de la fondation, on retient la moyenne géométrique:
p*l1 , p*l2 ,……… p*ln étant les valeurs de la pression limite nette équivalente dans les
couches situées de D à (D+ 1,5 B), après avoir écarté des valeurs singulières.
36
Il faut noter que la méthode pressiométrique, comme d'autres méthodes à partir des
résultats d'essais en place, ne distingue pas les notions de court terme et de long terme pour
les sols cohérents, comme c'est le cas pour la méthode à partir des essais de laboratoire qui
s'appuie sur des caractéristiques du comportement élémentaire ou intrinsèque des sols.
L'approche pressiométrique est de type empirique ou directe, en ce sens qu'elle lie
directement le paramètre cherché (la portance) à la grandeur mesurée (la pression limite),
en se basant sur les résultats d'essais de chargement ou d'observations de fondations en
vraie grandeur. Elle tient donc compte implicitement des conditions de saturation et de
drainage du sol. Ceci implique naturellement que l'essai pressiométrique soit exécuté sur le
sol dans l'état où il sera sous l'ouvrage. Plusieurs facteurs influent sur la formulation de
cette méthode, on cite par exemple:
-influence de l’inclinaison de la charge et de la proximité d’un talus,
-influence de l’excentrement de la charge.
Tableau 1.3: Définition des catégories conventionnelles des sols en fonction de qc [1]
A - Lâches <5
Sables, graves B- Moyennement compacts 8.0 à 15,0
C - Compacts >20.0
A - Molles <5
Craies B - Altérées >5
C - Compactes
En ce qui concerne les argiles, limons, sables et graves, des critères de classification ont été
établis. On pourra se reporter à la classification LCPC. Le tableau ci-dessus définit les
catégories conventionnelles de sols données en fonction de la résistance de pointe qc
mesurée par le pénétromètre statique.
Pour les fondations superficielles et pour les fondations semi-profondes dont les méthodes
d'exécution sont similaires à celles des fondations superficielles, les valeurs du facteur de
portance kc sont données par le tableau 1.4 :
38
a=B/2 si B > 1m
a=0.5m si B< 1m
- soit, dans le cas des sols fins, l'indice de compression Cc (respectivement l’indice de
gonflement Cs), lorsqu'on linéarise la variation de l'indice des vides en fonction du
logarithme décimal de la contrainte effective ( diagramme semi-logarithmique ), dans
le domaine normalement consolidé (respectivement surconsolidé).
A partir de la distribution avec la profondeur de l'un ou l'autre de ces paramètres, ainsi
que de celle de la contrainte verticale sous la fondation (généralement estimée sur la
base de l'élasticité linéaire isotrope), on calcule le tassement de consolidation
unidimensionnelle bien connu, soed . Dans le cas de l'utilisation de l'indice de
compression Cc, soed est calculé de la manière suivante pour chaque couche
homogène [1]:
H .C c
s oed = (1.20)
Δσ z
(1 + e0 ). log(σ '
+ )
v0
σc
Avec: H épaisseur de la couche de sol compressible;
e0 indice des vides initial (avant consolidation);
σ'v0 contrainte verticale effective initiale au milieu de la couche,
∆σz accroissement de contrainte apporté par la fondation au milieu de la couche,
σc pression de preconsolidation.
s = sc + sd (1.21)
- E mc est pris égal au module E1 mesuré dans la tranche d’épaisseur B/2 située sous la
fondation :
E mc = E1 (1.24)
4
E md = (1.25)
1 1 1 1 1
+ + + +
E1 0.85.E 2 E3 / 5 2.5.E 6 / 8 2.5 E9 / 16
Ou Ei,j est la moyenne harmonique des modules mesurés dans les couches situées de la
profondeur iB/2 à la profondeur jB/2.
- si les valeurs de 9B/2 à 8B ne sont pas connues, mais sont supposées supérieures aux
valeurs susajdacentes, on calcule E md de la manière suivante:
3.6
E md = (1.26)
1 1 1 1
+ + +
E1 0.85.E 2 E 3 / 5 2.5.E 6 / 8
1.3.2.2.2.2. Calcul des tassements par les résultats de l'essai de pénétration SPT:
L'essai de pénétration au carottier (Standard Penetration Test: SPT) reste, malgré son
caractère pour le moins rudimentaire, l'essai de reconnaissance et de détermination des
caractéristiques géotechniques des sols pulvérulents le plus répandu dans le monde [11].
44
Tout comme l'essai de pénétration statique (CPT), cet essai ne fournit qu'un paramètre de
rupture du sol, le nombre N de coups nécessaires pour enfoncer le carottier, difficile donc à
relier, à priori, à un paramètre de déformation utilisable pour le calcul du tassement.
Dans le domaine des méthodes directes, la principale méthode pratique de calcul des
tassements sur sable et gravier à partir du SPT est la méthode proposée par Burland et
Burbidge.
Cette méthode s'appuie sur l'examen statistique de plus de 200 cas de tassement de
fondations, réservoirs et remblais sur des sables et des graviers. Les auteurs proposent de
calculer le tassement s par l'approche suivante [11]:
[ ]
s = f s f l f t q − (2σ v' / 3) .B 0.7 C c (1.28)
Avec:
Cc=1.7/ N m1.4 : indice de compressibilité,
q (en kPa ) : pression moyenne effective totale appliquée à la fondation,
σ v' : Pression effective maximale régnant au préalable (cette relation revient à di-
viser par 3 l'indice de compressibilité pour la partie surconsolidée éventuelle
du tassement),
Nm : moyenne arithmétique de N sur une profondeur d'influence zI,
B (en mm) : largeur de la fondation,
fs, fl et ft : les facteurs de correction de forme de la fondation, d'épaisseur de la couche et
de tassement de fluage, respectivement. Leur expression est la suivante:
fs =
[1.25.( L / B)]2 (1.29)
[( L / B) + 0.25]2
où L est la longueur de la fondation;
(H s / z I )
fl = (1.30)
(2 − H s / z I )
où Hs est l'épaisseur de la couche de sable ou de gravier (pour les cas où Hs <zI);
f t = 1 + R3 + R. log(t / 3) (1.31)
où t> 3 est le temps (en années) pour lequel on évalue le tassement,
R3 =0.3 pour les charges statiques et 0,7 pour les charges répétées,
R=0.2 pour les charges statiques et 0,8 pour les charges répétées.
La figure 1.12 est le diagramme bilogarithmique de Cc, en fonction de Nm comportant les
quelques 200 cas de l'étude statistique de BURLAND et BURBIDGE [11].
45
Cc
zI
Iz
s = C1C 2 (q − σ ) ∫ (
'
v )dz (1.33)
0
E
Avec:
C1 : facteur de correction pour l'encastrement de la fondation ou σ v' est la contrainte
verticale effective initiale au niveau de sa base:
C1= 1 - 0.5[ σ v' /(q- σ v' )] (1.34)
C2 : facteur de correction pour le fluage, avec t en années: C2=1.2 + 0.2logt (1.35)
Iz : facteur d'influence de la déformation verticale.
La figure 1.13 donne la distribution du facteur d'influence de la déformation verticale Iz,
pour les fondations axisymétriques (semelle circulaires et carrées), ainsi que pour les
fondations à déformation plane (semelles filantes). On remarque que la profondeur
d'influence des déformations est relativement réduite: on suppose que les déformations
sont nulles à zI =2B et à zI =4B de profondeur, respectivement pour les fondations carrées
et filantes.
La corrélation à utiliser est: E =2.5qc pour la symétrie de révolution,
E =3.5qc pour les déformations plane.
1 ⎡ (1 + m 2 + 1). m 2 + n 2 ⎤ 1 ⎡ (m + m 2 + 1). 1 + n 2 ⎤
F1 = .m. ln ⎢ ⎥ + . ln ⎢ ⎥ (1.38)
π ⎢⎣ m.(1 + 1 + m 2 + n 2 ) ⎥⎦ π ⎢⎣ 1 + 1 + m 2 + n 2 ⎥⎦
n ⎡ m ⎤
F2 = .arctg ⎢ ⎥ (1.39)
2.π ⎣ n. 1 + m + n ⎦
2 2
z=0 L
B
LLLo
I k +1 − I k
Le terme : q.B.( ) représente le tassement de la tranche k épaisse de zk+1 - zk ;
Ek
q.B.I ρN
Le terme : est le tassement de la dernière tranche reposant sur le substratum, ceci
EN
par comparaison avec la formule du tassement dans un sol monocouche sur substratum.
q.B.I ρ
s ib = avec Iρ = f( h/B, L/B)
E
La méthode repose sur le principe de superposition valable en élasticité :
N N −1
s ib = ∑ s k = ∑ ( s kpied − s ktoit ) + s N (1.42)
k =1 k =1
N
n −1
I kρ+1 − I kρ I ρ
Pour évaluer le tassement au centre, on doit écrire: s cb = 2.q.B.(∑ + ) (1.43)
k =1 Ek EN
ce qui résulte de la sommation des tassements des 4 rectangles dans les coins coïncidant
avec le centre de la fondation.
La méthode ne traite pas le cas des fondations rigides, néanmoins il est recommandé de
considérer un tassement de la fondation rigide égal approximativement à 0.8 fois le
tassement au centre de la même fondation considérée souple.
a) Fondation souple:
Dans le cas des fondations souples, Vesic propose de calculer le tassement à l'aide de la
formule suivante:
( I kρ − I kρ−1 )(1 − ν k2 )
n =1
s = 2.R.q.∑
c
i (1.44)
k =1 Ek
Les valeurs du facteur d'influence I ρk dans le cas des fondations souples sont résumées dans
le tableau ci après:
50
Tableau 1.8: Valeurs du facteur d'influence I ρk dans le cas des fondations souples
z/R 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 15
ν=0.33 0.40 0.60 0.72 0.80 0.83 0.86 0.87 0.89 0.91 0.92 0.94
ν=0.50 0.30 0.55 0.67 0.74 0.80 0.83 0.86 0.87 0.88 0.90 0.93
b) Fondation rigide:
Dans le cas des fondations rigides, Vesic propose la même formule du calcul du tassement
que pour les fondations souples, c'est-à-dire:
( I kρ − I kρ−1 )(1 − ν k2 )
n =1
s = 2.R.q.∑
c
i
k =1 Ek
La différence est dans les valeurs du facteur d'influence I ρk qui sont résumées dans le
tableau ci dessous:
Tableau 1.9: Valeurs du facteur d'influence I ρk dans le cas des fondations rigides
z/R 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 15
ν=0.33 0.20 0.40 0.51 0.58 0.62 0.65 0.66 0.68 0.70 0.71 0.73
ν=0.50 0.15 0.35 0.47 0.55 0.59 0.62 0.65 0.66 0.67 0.68 0.72
Et si les paramètres de résistance dépendent des mêmes propriétés physiques que les
paramètres de déformabilités, il doit également exister des relations entre ces deux
catégories de paramètres. Cette réflexion purement qualitative est confirmée par
l'expérience: il existe effectivement, dans chaque dépôt de sols, des relations entre les
paramètres géotechniques ainsi que des relations plus générales, valables pour un type
de sol ou même pour plusieurs types de sols.
Si l'on poursuit l'analyse des relations qui peuvent exister entre les propriétés
géotechniques d'un sol, on est conduit à distinguer trois types de relations:
● Les relations mathématiques exactes, qui existent par exemple entre les paramètres qui
décrivent l'état du sol.
On peut illustrer ce type de relations par toutes les formules mathématiques reliant par
exemple:
-l'indice des vides e et la porosité n:
e=n/(1-n) (1.45)
-la teneur en eau w, le poids volumique du sol γh et le poids volumique du sol sec γd :
γh =γd (1+w) (1.46)
-la teneur en eau w, l'indice des vides e, le degré de saturation Sr et les poids
volumiques de l'eau et des grains γs
w=e γw Sr / γs (1.47)
-les poids volumiques γ , γd , γs et γw d'un sol saturé :
γ = (γs.γw+γs.γd - γd.γw)/ γs (1.48)
-etc.….
● Les lois d'évolution en fonction de la profondeur, dues à l'effet de la pesanteur et dont
l'origine est liée à l'augmentation des contraintes quand on s'enfonce dans le sol. Par
exemple, dans les dépôts homogènes des sols fins dont l'état s'est stabilisé, on a donc les
contraintes effectives, pressions de préconsolidation, modules de déformation et
résistances augmente avec la profondeur.
● Les relations empiriques (ou corrélations), entre propriétés d'un même volume
élémentaire de sol, par exemple:
-la porosité et le coefficient de perméabilité, l'indice de densité d'un sable et son angle de
frottement interne, la pression de préconsolidation et la cohésion non drainée d'une argile,
etc...Ces relations, qu'il n'est possible de caractériser que de façon statistique,
s'expliquent par la raison déjà citée que toutes les propriétés d'un même empilement de
53
particules évoluent d'une façon bien coordonnée et traduisent l'existence d'une loi de
comportement générale pour chaque grande classe de sol [2].
propriétés du sol n’est pas parfaitement déterminée. Elle représente seulement l'ignorance
de l'ingénieur vis-à-vis des valeurs exactes de chaque propriété en chaque point.
Toute variable aléatoire X peut être caractérisée par une densité de probabilité g(x), qui
représente la probabilité de chaque valeur possible x de la variable ou, de façon
parfaitement équivalente, par une fonction de répartition G(x), variant de 0 à 1 et égale à la
probabilité que X soit inférieur à x.
Connaissant la fonction g(x) ou G(x), on peut calculer les moments de variable aléatoire,
qui sont, d’une part, les moments d’ordre r [2]:
+∞
mr= ∫ xrg(x)dx (1.49)
−∞
ρXY=σXY/σXσY (1.52)
En notant σX et σY, respectivement, les écarts types de X et Y. Dans le cas de deux variables
aléatoires X et Y, la procédure de recherche de la meilleure relation linéaire entre ces
variables commence par le choix de la variable explicative, qui sera notée X,et de la
variable expliquée, qui sera notée Y :
Y=aX+b (1.53)
Ce choix préliminaire inévitable introduit une dissymétrie entre X et Y et l'on n'obtient pas
le même résultat en écrivant Y=aX+b et X=cY+d, bien que le coefficient de corrélation
soit le même dans les deux cas. Cette différence vient de la procédure utilisée pour estimer
les valeurs des coefficients a et b (respectivement c et d).
Si l'on dispose d’un ensemble ( échantillon ) de n couples de valeurs (xi , yi)i=1,n de X
et Y pour déterminer la relation entre ces deux variables, on recherche ensuite les valeurs
estimées de a et b, notée ici a et b, qui minimisent l'écart quadratique moyen entre yi et
les expressions calculées (axi+b) (méthode des moindres carrés), c’est-à-dire:
n
δ2= ∑(yi-(axi+b))2 (1.54)
1
∑ x .y i i − n.mx .m y
σ XY
b= 1
= (1.56)
n
σ x2
∑x
1
2
i − n.m 2
x
56
Le coefficient de corrélation peut varier entre -1 et 1. Les valeurs proches de zéro indiquent
une forte dispersion des valeurs de Y par rapport à la relation linéaire estimée, donc
une mauvaise représentativité de l’équation :
n
Y=a0+ ∑ajXj (1.57)
1
Néanmoins, cela n’exclut pas l’existence d’une meilleur relation non linéaire entre les
variables, (on cite souvent l’exemple de points (xi,yi) répartis sur un cercle et dont le
coefficient de corrélation (par rapport à une relation linéaire) est nul. Il est, pour cette
raison, toujours recommandé de représenter, dans la mesure du possible, les données à
analyser.
Dans le cas de deux variables X et Y, le coefficient de corrélation est représenté, comme
indiqué précédemment, par l’expression :
ρXY=σXY/σXσY (1.58)
Les applications de l'analyse factorielle en géotechnique sont encore assez rares mais elles
offrent des possibilités intéressantes pour guider les études sur le comportement des sols et
des roches.
c) Tous sites confondus (régression linéaire) d) Tous sites confondus (régression exponentielle
et logarithmique)
En pratique, l'utilisation de corrélations est donc très recommandable au niveau d'un site,
mais l'est moins si l’on passe d'un site à un autre (voir aussi [20], [22] et [16]).
Δe=CkΔ(logk) (1.59)
Le coefficient Ck, de cette relation est lui même lié à l'indice des vides initial du sol e0,
comme on le voit sur les figures 1.17a à 1.17c. On observe, dans ce cas, que les différences
entre les droites de régression linéaire sont peu importantes, avec des coefficients de
corrélation élevés dans chaque cas. Une telle corrélation peut donc, à la différence des
précédentes, être utilisée sur des sites autres que ceux où elle a été établie.
La droite d'équation Cc = 0,009 (wl-10) est celle donnée par TERZAGHI pour représenter
le comportement moyen des argiles. Cette fois aussi le coefficient de corrélation est élevé
et la relation obtenue peut être considérée comme assez fiable (voir aussi [14]).
Figure 1.20: Relation entre la pression limite nette pressiométrique (pl – p0)
et la résistance de cône statique qc pour des argiles
de Provenances diverses [2]
a) sables argileux au dessus du niveau de la nappe b) sables argileux dans la nappe (sols saturés)
b) Relation entre la cohésion non drainée cu c) Relation entre la cohésion non drainée cu
(scissomètre) et l'indice de consistance Ic (scissomètre) et la teneur en eau w
Finalement on peut dire que sous réserve d'une certaine prudence quant à la
généralisation des corrélations établies sur un site, au reste du site ou à d'autres sites,
l'utilisation de corrélations constitue une technique très utile pour le progrès des études
géotechniques de terrain et son usage peut être recommandé, tant pour compléter des
données que pour contrôler la vraisemblance des résultats des essais réalisés en place
comme en laboratoire: les données conformes aux corrélations, tant générales qu'établies
sur le site, sont en effet plus possibles que celles qui en sont trop éloignées et pour
lesquelles des vérification complémentaires sont toujours souhaitables.
64
a) Caractères quantitatifs:
Un caractère est quantitatif si l'ensemble de ces valeurs possibles sont numériques
et comparables entre elles par leur grandeur.
Un tel caractère est dit quantitatif discret si les valeurs possibles sont isolées les unes des
autres. Par contre, si celles-ci constituent des intervalles de nombres réels, on dira que le
quantitatif est continu.
b) Caractères qualitatifs:
Lorsque les valeurs possibles d'un caractère ne correspondent pas à celle d'un
caractère quantitatif c'est-à-dire lorsqu'elle sont plutôt descriptives, nominatives, le
caractère est alors qualitatif.
65
1.5.1.3. Différents types de distributions des données (selon le mode du variable) [5]:
On peut rencontrer plusieurs types de distributions des données selon, bien sûr, les
modes des variables.
b) Représentation graphique:
Voici la représentation graphique d'une fonction de densité de probabilité N (μ, σ2):
67
f(x)
1
σ 2.π
μ-σ μ μ+σ
Xi Xi Xi …………..Xi
P(xi) p1 p2…………….pi
Xi Xi Xi …………..Xi
fi f1 f2…………….fi
χ k2−1
α
n
N i2
b ∑1 np − n
i
- Si Cette valeur est ≤ b, on conservera H0, par contre si elle est > b, on rejettera H0 pour
considérer que cet échantillon provient en réalité d'une population distribuée différemment
que le modèle proposé par cette hypothèse.
Donc l'étude des corrélations est basée principalement sur la statistique descriptive, c'est
pour cette raison qu'il faut avoir des connaissances sur les outils utilisé dans ce domaine.
L'utilisation des tests d'ajustement statistique, notamment le test de khi-carré, est un moyen
pour juger la qualité et la représentativité d'un échantillon statistique donné.
71
Conclusion:
L'étude des corrélations entre les essais nécessite des connaissances sur les
caractéristiques mesurées ainsi que leurs natures.
En plus des connaissances sur les essais, il faut avoir aussi des connaissances sur les
différents outils statistiques utilisés pour l'interprétation des données.
La connaissance des méthodes du calcul de la capacité portante et du tassement des
fondations superficielles nous aide à exploiter les résultats des corrélations pour
développer des approches de calcul à l'aide des données locales.
72
CHAPITRE2
ANALYSE DES CORRELATIONS LOCALES
Introduction:
Ce chapitre se propose de présenter une analyse des corrélations pouvant exister
entre les données géotechniques local.
Ce chapitre se compose de sept paragraphes, dont le premier présente la base de donnée
construite pour l'analyse des corrélations.
Dans les paragraphes qui viennent c'est-à-dire du deuxième jusqu'au septième, on va
présenter des études de corrélations entre différents types d'essais, notamment:
- pressiomètre / pénétromètre statique;
- pressiomètre / pénétromètre dynamique;
- pressiomètre / essais de laboratoires;
- pénétromètre statique / essais de laboratoires;
- pénétromètre dynamique / essais de laboratoires;
- entre les essais de laboratoires.
Ce chapitre finit par une conclusion générale sur les résultats obtenus de l'analyse des
corrélations.
73
Blida 36.0
Alger 35.4
Médèa 22.3
S.E.T.A.M 19.8%
L.T.P 4.4%
Autres… 4.4%
2.1.3.1.1. Sondages:
On rencontre deux types de sondages: - Sondage carotté
- Sondage à la tarière ;
dont les profondeurs sont variables d'un sondage à l'autre.
Les histogrammes ci-après illustrent la variation des profondeurs pour les sondages
carottés et les sondages à la tarière respectivement:
log(1+e)
logσc log σ
Figure 2.2: Méthode de Butterfield [12]
Donc il est clair que cette base de données contient des essais in situ ou de laboratoire
d'un nombre relativement suffisant et de différents types parfois dans le même projet, ceci
nous permettra de faire des corrélations de plusieurs types.
ORIGINE). Ces groupes sont classés en fonction de la nature du sol (argile graveleuse,
sable, argile carbonaté….).
D’après le graphique 2.15 que la moyenne du logarithme décimal du rapport ( qc/pl ) pour
les sables est de µ= 0.47 avec un écart type sd = 0.12.
2.2.2. Test d'ajustement de khi-carré dans le cas des corrélations (CPT / PMT):
Ce test d'ajustement se fait, comme il a été mentionné dans le chapitre 5 de la
première partie, en suivant le processus d'utilisation suivant:
- on fixera d'abord un risque d'erreur α (de l'ordre de 10%, 5% ou 1% etc…).
- comme α = P[rejeter H0 / H0 est vraie], on situera tout ce risque d'erreur à l'extrême
droite de la surface située sous la courbe de χ k2−1 et on déterminera ainsi une borne b sur
l'axe des valeurs possibles de la variable.
88
- si Cette valeur est ≤ b, on conservera H0, par contre si elle est > b, on rejettera H0 pour
considérer que cet échantillon provient en réalité d'une population distribuée différemment
que le modèle proposé par cette hypothèse.
Le tableau ci-dessous récapitule les résultats des tests d'ajustement qui on été faits pour
tous les types de sols et ceci pour les corrélations ( Em / qc ) et ( qc / pl ).
Tableau 2.4 : Résumées des tests d'ajustements pour les différents types de sol
Type de Type de Risque Valeur Borne
rapport µ sd obs
correl sol d'erreur α echantillonnale D'acception b
Argile
CPT/PMT Em/qc 0.49 0.19 0.005 37.58 40.00 ok
carb
Argile
CPT/PMT qc/pl 0.56 0.14 0.005 30.51 31.3 ok
carb
Argile
CPT/PMT Em/qc 0.61 0.27 0.05 4.02 7.815 ok
graveleuse
Ne
Argile
CPT/PMT qc/pl 0.41 0.19 0.05 12.83 5.991 passe
graveleuse
pas
D'après le tableau 2.4, on remarque que les tests d'ajustement de khi-carré sont positifs
pour tous les types de sol disponibles dans notre base de données, et ce pour la corrélation
(Em/qc) et la corrélation (qc/pl), sauf dans le cas de l'argile graveleuse, le test d'ajustement
n'étant positif que pour la corrélation (Em/qc).
sd2=log(1+σ2/m2) (2.2)
2
σ =m. (10 sd − 1) (2.4)
Donc d'après les formules (2.3) et (2.4), on peut calculer la moyenne m et l'écart type σ de
la population, tous les calculs sont résumés dans le tableau ci-dessous:
Tableau 2.5: Résumé des calculs des moyennes m et des écarts types σ
Type de
Type de sol rapport µ sd m σ
correl
CPT/PMT Argile Em/qc 0.52 0.20 3.46 0.33
Argile
CPT/PMT Em/qc 0.49 0.19 3.22 0.27
carb
Argile
CPT/PMT qc/pl 0.56 0.14 3.71 0.79
carb
trouvé que ce rapport varie entre 1.5 et 2.5 pour les argiles et entre 2.5 et 5 pour les sables
limoneux ou argileux limoneux [10].
Dans le cas du rapport (Em/qc), VAN WENBECKE (1969) a trouvé dans les argiles
normalement consolidées une valeur égale à 4.5 et pour les argiles surconsolidées [9].
Dans d'autres livres on a constaté que CASSAN a pu analyser 165 essais sur le site de
Chalon-sur-Saône et en déduire que ce rapport est en moyenne de 2.6 [3].
Pour conclure, on peut dire que dans le cas de la corrélation (qc/pl) les valeurs trouvées
sont proches de celles de la littérature notamment dans le cas des argiles où on a trouvé que
ce rapport varie entre 3.55 et 3.71.
Pour les sables, les valeurs de ce rapport sont inférieures à celles de la littérature.
Pour la corrélation (Em/qc) les valeurs trouvées sont légèrement inférieures à celles de la
littérature.
utilise un logiciel destiné au calcul statistique. Ces groupes sont classés en fonction de la
nature du sol.
D’après le graphique 2.21 la moyenne est de µ = 0.78 avec un écart type sd = 0.33 pour les
argiles carbonatées.
2.3.2. Test d'ajustement de khi-carré dans le cas des corrélations (DPT / PMT):
De la même que dans le cas du (PMT/CPT), on fait ce test. Le tableau ci-après récapitule
les résultats pour tous les types de sols et ceci pour les corrélations (Em/qd ) et (qd/pl).
97
Tableau 2.6: Résumées des tests d'ajustements pour les différents types de sol
Borne
Type de Risque Valeur
correl rapport m Sd D'acception obs
sol d'erreur α echantillonnale
b
Ne
DPT/PMT Argile Em/qd 0.24 0.37 0.005 5032.2 53.7 passe
pas
Ne
Argile
DPT/PMT Em/qd 0.36 0.37 0.005 1771.32 37.2 passe
carb
pas
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.78 0.33 0.005 27.93 31.30 ok
carb
Ne
Argile
DPT/PMT Em/qd 0.24 0.32 0.005 1102.08 41.4 passe
graveleuse
pas
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.78 0.14 0.005 15.76 19.7 ok
graveleuse
Ne
Argile
DPT/PMT Em/qd 0.38 0.31 0.005 6762.16 23.6 passe
Sableuse
pas
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.78 0.25 0.005 26.53 32.8 ok
sableuse
Remarque:
On remarque que pour la corrélation (Em, qd), les tests d'ajustements de khi-carré, sont
négatifs, on peut conclure qu'il n'existe aucune relation évidente entre ces deux paramètres
car ce sont deux paramètres de nature différentes (résistance et déformabilité).
2
σ =m. (10 sd − 1) (2.4)
D’après les formules (2.3) et (2.4), on peut calculer la moyenne m et l'écart type σ de la
population, tous les résultats des calculs sont résumés dans le tableau ci-dessous:
98
Tableau 2.7 : Résumé des calcules des moyennes m et des écarts types σ
Type de Type de
rapport m sd m σ
correl sol
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.86 0.28 7.92 3.52
en gene
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.78 0.33 6.83 3.64
carb
Argile
DPT/PMT q /p 0.78 0.14 6.16 1.32
graveleuse d l
Argile
DPT/PMT qd/pl 0.78 0.25 6.47 2.54
sableuse
Donc on remarque d'après notre étude de la base de données locale, que les valeurs
ajustées des rapports (qd/pl) pour les argiles varient entre 6 et 8 ce qui est supérieur aux
valeurs de la littérature.
Dans le cas du rapport (Em/qd), nous n'avons pas trouvé une relation évidente ce qui est dû
probablement à la nature différente des deux paramètres (résistance et déformabilité).
99
cu/pl
Graphique 2.24: Variation du rapport (cu/pl) pour les argiles
peu plastiques à très plastiques
100
D'après le tableau 2.8, on remarque que le test d'ajustement est positif pour cette
corrélation, donc on peut conclure que cette échantillon représente bien la population.
Dans les ouvrages disponibles, on constate que quelques auteurs ont étudié le rapport
(pl/cu) et ils ont trouvé une valeur ajustée égale à 5.5 pour les argiles, donc pour le cas de
(cu/pl) on obtient une valeur de 1/5.5=0.18 [3].
Donc l'ordre de grandeur de la valeur ajustée du rapport (cu/pl) pour notre étude est proche
de celui constaté dans la littérature.
2.5.1. Corrélation entre la résistance en pointe statique qc, la cohésion non drainée cu et la
contrainte totale σv0:
Dans ce qui suit, on va étudier la variation du facteur de cône Nk défini dans la
littérature par la formule suivante:
qc − σ v 0
Nk = (2.7)
cu
L'étude est menée sur une base de données de 18 projets. Dans ces projets, on collecte tous
les points où les paramètres qc, cu et σv0 sont connus simultanément pour un échantillon
101
donné. La cohésion non drainée cu dans la majorité des rapports est déterminée à l'aide des
formules (2.5) et (2.6). Les sols étudiés sont des argiles peu plastiques à très plastiques.
Théoriquement, la résistance en pointe qc est donnée par la relation suivante [13]:
qc= cu. Nk+ σv0 (2.8)
Où σv0 est la pression (contrainte) totale verticale des terres au repos (soit γ.z ) et Nk est le
facteur de cône, il s'agit d'un coefficient sans dimension dont la connaissance permet
déduire la cohésion non drainée cu pour les argiles.
Le graphique 2.25 illustre l'histogramme de Nk pour les argiles peu plastiques à très
plastiques.
Le tableau ci-dessous récapitule les résultats du test d'ajustement pour les résultats
de la corrélation entre qc, cu et σv0 pour les argiles peu plastiques à très plastiques:
(qc- σv0)/ cu
Graphique 2.25: Variation du facteur de cône Nk pour les
argiles peu plastiques à très plastiques
102
On peut constater que le facteur de cône est un paramètre très connu, la valeur de ce
facteur trouvée dans notre étude est proche de celle contenue dans la littérature.
103
2.6.1. Corrélation entre la résistance en pointe dynamique qd, la cohésion non drainée cu et
la contrainte totale σv0:
Le facteur de cône N kd est défini dans la littérature par la formule suivante:
qd − σ v0
N kd = (2.9)
cu
C’est une corrélation entre les paramètres qd, cu et σv0. Cette étude est menée sur une base
de données sélectionnée de (89) projets. On collecte les points (c'est-à-dire les paramètres
qd, cu et σv0) où les degré de saturation Sr ≤ 90%, parce qu'il est déconseillé d'utiliser les
valeurs de qd dans le cas des argiles saturées car le pénétromètre dynamique nous donne
des valeurs supérieures aux valeurs réelles, à cause de l'absorbation de l'énergie du battage
par l'eau interstitielle.
Les sols étudiés sont des argiles peu plastiques à très plastiques, selon la classification du
L.C.P.C.
Le graphique 2.26 illustre l'histogramme de N kd pour ces types de sol:
DPT/Essai Argile p.plas à (qd- σv0)/ 29.26 16.33 0.05 7.67 9.49 ok
de labo T.plas cu
104
(qd- σv0)/ cu
Graphique 2.26:Variation du facteur N kd pour les argiles
peu plastiques à très plastiques
Comme conclusion on peut dire que le facteur N kd est moins connu que le facteur de
cône N k dans le cas du pénétromètre statique, et on remarque bien que sa valeur est
nettement supérieure. Ce facteur nous permet d'estimer la cohésion non drainée cu en
utilisant les résultats de l'essai de pénétration dynamique, ce qui est utile dans un calcul
préliminaire de la capacité portante.
105
cu/σc
Graphique 2.27:Variation du rapport cu/σc pour les argiles
peu plastiques à très plastiques
cu/σv0
Ne
Essai de Argile p.plas à
laboratoire T.plas cu/σv0 1.22 0.86 0.005 25.47 24.587 passe
pas
Dans la littérature, plusieurs auteurs ont observé une relation entre le rapport cu/σv0 et le
rapport de surconsolidation OCR [3], [17] et [14](voir aussi [23]).
108
MAYNE (1985) à observé, lors d'une étude menée sur des argiles de 42 sites, que [3]:
0.25OCR0.7 ≤ cu/σv0 ≤ 0.55OCR0.7 (2.11)
JAMIOLKOWSKI et AL ont recommandé l'expression suivante [3]:
cu/σv0 = (0.23 ± 0.04)OCR0.8 (2.12)
Donc comme conclusion on peut dire que pour le rapport cu/σc, on remarque que les
valeurs que nous avons trouvées sont proches de celles trouvées dans la littérature.
On a constaté aussi qu'il existe une relation entre la cohésion non drainée cu et la contrainte
totale pour les sol fin σv0.
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons vu des différents types de corrélations. Pour la corrélation
PMT/CPT étudier dans le deuxième paragraphe, nous avons constaté qu'il existe une
relation entre la résistance en pointe statique qc et la pression limite pl et le module
pressiométrique Em respectivement pour les argiles et les sables sauf pour le cas d'argile
graveleuse pour la corrélation Em/qc.
Dans le troisième paragraphe, nous avons trouvé une relation entre la résistance en pointe
statique qd et la pression limite pl dans le cadre de la corrélation PMT/DPT, mais pour le
cas du rapport Em/qd nous avons constaté que les écarts type été très élevé parfois même
supérieur à la moyenne pour tout les types de sol étudier.
Pour le reste des paragraphes étudiés dans ce chapitre où nous avons corrélé entre des
paramètres obtenue à partir des essais in-situ notamment le PMT, CPT et le DPT avec
quelque paramètres obtenus à partir des essais de laboratoire, nous avons obtenu des
résultats intéressants surtout dans le cinquième paragraphe ou nous avons étudié le facteur
de cône défini dans la littérature.
109
CHAPITRE 3
ETUDE DE LA CAPACITE PORTANTE
DES
FONDATIONS SUPERFICIELLES
Introduction :
Comme il a été mentionné dans le chapitre 1, il existe deux types de méthodes de
calcul de la capacité portante :
Les méthodes à partir des résultats des essais de laboratoire, c’est-à-dire à partir de la
cohésion et de l'angle de frottement (méthodes classiques, dites méthodes c-φ).
Les méthodes à partir des résultats des essais in situ, c’est-à-dire à partir de la pression
limite pl du pressiomètre de Ménard, où à partir de la résistance en pointe dynamique où
statique ( qd où qc ).
q ce
ql = q 0 + k p (3.1)
λ
kc = kp / λ (3.2)
Ce qui permet de définir les valeurs de kc pour tous les types de sol où les valeurs des
corrélations locales sont disponibles, et ceci pour les semelles carrées et les semelles
filantes.
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kc 0.225 0.231 0.236 0.242 0.247 0.253 0.256 0.259 0.262 0.264 0.267 0.270 0.273 0.276 0.278 0.281
112
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kc 0.215 0.221 0.226 0.231 0.237 0.242 0.245 0.248 0.250 0.253 0.256 0.258 0.261 0.264 0.266 0.269
kp 0.8 0.84 0.88 0.92 0.96 1.0 1.02 1.045 1.065 1.08 1.095 1.115 1.13 1.145 1.146 1.147
kc 0.158 0.166 0.174 0.181 0.189 0.197 0.201 0.206 0.210 0.213 0.216 0.220 0.223 0.226 0.226 0.226
Il faut noter que les valeurs du facteur de portance pressiométrique présentées dans les
tableaux, sont celles préconisées par le DTU 13-12 [4]
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kc 0.225 0.231 0.236 0.242 0.247 0.253 0.256 0.259 0.262 0.264 0.267 0.270 0.273 0.276 0.278 0.281
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kc 0.215 0.221 0.226 0.231 0.237 0.242 0.245 0.248 0.250 0.253 0.256 0.258 0.261 0.264 0.266 0.269
kp 0.8 0.86 0.92 0.98 1.03 1.07 1.09 1.12 1.15 1.17 1.20 1.22 1.25 1.27 1.29 1.31
kc 0.158 0.167 0.181 0.193 0.203 0.211 0.215 0.221 0.227 0.231 0.237 0.241 0.247 0.251 0.255 0.258
On remarque qu'il y a une légère différence entre les valeurs du facteur de portance
pénétrométrique des argiles en général et les argiles carbonatées (voir le graphique 3.1).
Par contre, la différence dans les valeurs du facteur de portance pénétrométrique des
argiles et des sables est non négligeable.
0.19
KC
(I)
0.18
(II)
0.17
(III)
0.16 (IV)
0.15
0.14
0.13
0.12
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 D/B
(I) : Argile en général: Semelle Carrée (II): Argile carbonatée: Semelle Carrée
(III): Argile en général: Semelle Filante (IV): Argile carbonatée: Semelle Filante
0.28
KC
0.26 (I)
0.24
(II)
0.22
0.20
(III)
0.18
(IV)
0.16
0.14
0.12
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 B/D
Donc on a montré qu'on peut exploiter les corrélations entre l'essai pressiométrique et
pénétrométrique statique pour le calcul de la capacité portante.
Ce domaine nous donne des perspectives intéressantes pour l'étude de la capacité portante
des fondations superficielles.
La résistance de pointe dynamique équivalente qde est calculée sur une zone épaisse de
3.B/2 par rapport à la base de la fondation.
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kd 0.101 0.103 0.107 0.111 0.114 0.118 0.122 0.125 0.128 0.13 0.131 0.133 0.136 0.137 0.138 0.14
Pour les autres types d'argiles, on peut déterminer le facteur de portance kd, de la même
façon.
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kd 0.117 0.12 0.124 0.128 0.133 0.137 0.142 0.145 0.148 0.15 0.152 0.155 0.158 0.159 0.161 0.162
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kd 0.129 0.133 0.138 0.142 0.147 0.152 0.157 0.16 0.164 0.167 0.168 0.172 0.175 0.177 0.178 0.18
kp 0.8 0.82 0.85 0.88 0.91 0.94 0.97 0.99 1.015 1.03 1.04 1.06 1.08 1.09 1.1 1.11
kd 0.123 0.126 0.131 0.136 0.14 0.145 0.15 0.153 0.157 0.159 0.16 0.164 0.167 0.168 0.17 0.171
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kd 0.101 0.103 0.106 0.108 0.111 0.113 0.114 0.116 0.117 0.118 0.12 0.121 0.122 0.124 0.125 0.126
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kd 0.117 0.12 0.123 0.126 0.129 0.132 0.133 0.135 0.136 0.138 0.139 0.14 0.142 0.143 0.145 0.146
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kd 0.129 0.133 0.136 0.140 0.143 0.146 0.148 0.149 0.151 0.153 0.154 0.156 0.157 0.159 0.160 0.162
kp 0.8 0.82 0.84 0.86 0.88 0.90 0.91 0.92 0.93 0.94 0.95 0.96 0.97 0.98 0.99 1.0
kd 0.123 0.126 0.130 0.133 0.136 0.139 0.141 0.142 0.144 0.145 0.147 0.148 0.15 0.151 0.153 0.154
0.15
(IV)
0.13
0.11
0.09
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 D/B
(I): Argile graveleuse (II): Argile sableuse (III): Argile carbonatée (IV): Argile en général
Graphique 3.3: Facteur de portance pénétrométrique dynamique kd
pour différents types d'argiles: Semelle carrée
118
0.17
kd (I)
0.16
(II
0.15
(III)
0.14
0.13 (IV)
0.12
0.11
0.10
0.09
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 D/B
(I): Argile graveleuse (II): Argile sableuse (III): Argile carbonatée (IV): Argile en général
0.21
kd
(I)
0.19
(II)
0.17
0.15
(III)
0.13 (IV)
0.11
0.09
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 D/B
On remarque qu'il y a une différence importante dans les valeurs du facteur de portance
pénétrométrique entre les argiles en général et les argiles carbonatées (voir les Graphiques
3.3 et 3.4).
La différence entre les valeurs du facteur de portance pénétrométrique pour l'argile
carbonatée et l'argile graveleuse ou sableuse est non négligeable.
On remarque qu'il y à une différence entre les valeurs du facteur kd du DTU 13-12 et le
facteur kd proposé (voir le Graphique 3.5).
Comme conclusion on peut dire qu’il est possible de proposer des méthodes de calcul de
la capacité portante pour les fondations superficielles sur la base de l'étude de corrélation
du pressiomètre avec le pénétromètre dynamique.
La différence importante entre le facteur kd du DTU 13-12 et le facteur kd proposé est due
probablement à la qualité des données collectées dans notre base de données.
Pl (MPa) 0.77 1.73 1.91 1.56 1.08 2.32 1.51 1.49 1.45 1.45
qc(MPa) 3.6 3.4 3.2 2.8 2.8 3.4 3.4 2.8 6.0 9.0
121
3m
On peut calculer la capacité portante de cette fondation par la formule suivante (voir le
chapitre (1)): ql = q0+kp p*le
La pression limite nette équivalente p*le peut être calculée par la formule 1.16, donc on
peut écrire (voir le chapitre (1)): p*le =(p*l1 p*l2 ……… p*ln)1/n
p*l1 , p*l2 ,……… p*ln étant les valeurs de la pression limite nette équivalente dans les
couches situées de D à (D+ 1,5 B), c'est-à-dire de 2m à 5m.
Dans le cas des argiles et pour une semelle carrée avec D/B=1, kp= 1.04, q0=0.02*2 = 0.04
MPa, donc:
ql = 0.04+1.59 = 1.63 MPa
Pour notre cas, qcm =3.05 MPa ⇒ 1.3.qcm =3.97 MPa d'ou: qce= 3.4 MPa, q0=0.04
MPa, d'autre part kc= 0.256 d'après le tableau 3.5 donc:
ql = 0.04 + 0.78 = 0.82 MPa.
On peut constater que la valeur de la capacité portante donnée par la méthode
pressiométrique est supérieure à celle donnée par la méthode pénétro-statique locale avec
un rapport qui varie du simple au double.
2m
2m
argile sableuse.
3m
Dans le cas des argiles et pour une semelle carrée avec D/B=1 on a kp= 1.20, donc:
ql = 0.04+1.128 = 1.132 MPa
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons étudié la capacité portante des fondations superficielles en
utilisant les corrélations.
Dans le premier et deuxième paragraphes, on a vu qu'on pouvait exploiter l’apport des
corrélations PMT/CPT et PMT/DPT dans le calcul de la capacité portante des fondations
superficielles.
Dans le dernier paragraphe de cette partie, on a fait, à travers des exemples de calcul, une
étude comparative entre les méthodes proposées avec des méthodes courantes notamment
la méthode pressiométrique où on a remarqué que la valeur de la capacité portante donnée
par cette dernière est supérieure à celle donnée par les méthodes locales proposées ce qui
va dans le sens de la sécurité, seulement, cette conclusion est à confirmer en traitant un
nombre de projets représentatif de la base de données étudiée.
126
CHAPITRE 4
ETUDE DU TASSEMENT DES FONDATIONS
SUPERFICIELLES
Introduction :
Lorsqu'un sol est soumis à des charges (fondations, remblais, digues, barrages,….),
un tassement se manifeste au sein du sol. Comme ces charges sont le plus souvent
verticales, ces tassements sont particulièrement marqués dans la direction même des forces
appliquées qui s'ajoutent à la pesanteur.
Ce chapitre se propose d'étudier le tassement des fondations superficielles en utilisant les
corrélations établies précédemment. Ils se devise on deux paragraphes. Dans le premier on
va proposer une méthode d'estimation du tassement à partir des résultats du pénétromètre
statique; alors que dans le deuxième, on va comparer cette méthode d'estimation avec les
méthodes courantes.
127
4.1.1. Rappel du calcul du tassement par les résultats de l'essai au pressiomètre de Ménard:
Il a été mentionné dans le chapitre 1 que la méthode préssiométrique formule le tassement
comme suit:
d
s=2(q-σv0).B0(λd.B/B0)α/9 E m + (q-σv0).λc .B.α/9 Emc (4.1)
Avec:
q contrainte verticale appliquée à la fondation;
σv0 contrainte verticale totale avant travaux au niveau de la base de la fondation;
λc et λd coefficient de forme donné par des tableaux;
α coefficient de structure de sol donné par MENARD dans un tableau en fonction
de la nature de sol et du rapport Em/pl ;
B largeur (où diamètre) de la fondation;
B0 une dimension de référence égale à 0.6m;
On a déjà montré que qc/pl =λ, où λ est un rapport qui varie en fonction de la nature du sol.
D'après le tableau 1.7 (voir le chapitre 3), α = f [Em/pl = βxqc /( qc /λ )], d'où α =f ( λxβ ),
Le tableau 4.1 résume les valeurs facteurs ci-dessus en fonction de la nature du sol.
Le tableau 4.1 montre que les sols étudiés dans cette base de données peuvent être
caractérisés par le facteur α de 2/3 pour les sols fins et 1/2 pour les sables. Alors que dans
la méthode pressiométrique, le facteur α prend des valeurs variables selon la nature du sol
et le rapport Em/pl.
Les valeurs du facteur α du tableau 4.1 sont en réalité des moyennes issues d'une analyse
statistique globale de la base de données.
c
En posant Emd =β. q cd et Em =β. q cc , la formule (4.1) devient:
2m
8m
Puisqu’il s'agit d'un sol fin, d'après le tableaux 4.1: α=2/3 et β=3.22 (argile carbonatée).
L/2R=L/B=1, donc d'après le tableau I.6: λd =1.12, λc =1.1, B=0.6 m, B=2 m (voir le
chapitre 1). On peut déterminer qcc et q cd comme suit:
4
D’après la formule (1.25) (chapitre1): E md =
1 1 1 1 1
+ + + +
E1 0.85.E 2 E3 / 5 2.5.E 6 / 8 2.5 E9 / 16
3.6
E md =
1 1 1 1
+ + +
E1 0.85.E 2 E3 / 5 2.5.E 6 / 8
131
3.6
β .q cd = (4.3)
1 1 1 1 1
.( 1 + + 3/5 + )
β qc 0.85.q c q c
2
2.5.q c6 / 8
c c
Et d'après la formule (1.24): Em =E1, puisque on a posé Em =β. q cc et E1=β. q 1c , cette formule
1 1 1 1
2
= ( + ) → q c2 =2.98 MPa
q c 2 3.2 2.8
1 1 1 1 1 1
3/5
=
( + + + ) → q c3 / 5 =3.07 MPa
q c 4 2.8 2.8 3.4 3.4
1 1 1 1 1 1
6/8
= ( + + + ) → q c6 / 8 = 4.30 MPa
qc 4 3.4 2.8 6.0 9.0
Donc d'après les formules (4.3) et (4.4): q cd =3.23 MPa et q cc =3.3 MPa, remplaçons q cd et
Dans ce qui suit, on va calculer le tassement d'une semelle carrée de dimension 2 x 2m2,
ancrée à une profondeur de 2m pour éviter la couche d'argile (voir la figure 4.2). Ces
calculs seront effectués avec les différentes méthodes, et, à la fin, on compare leurs
résultats de calcul atteints.
2m
8m
Puisque les E9/16 ne sont pas connus mais elles sont supposées supérieures à celles des
d
couches susajdacentes, on peut calculer E m par la formule (1.27) (voir le chapitre 1):
3.2
E md =
1 1 1
+ +
E1 0.85.E 2 E3 / 5
1 1 1 1
= ( + ) → E2 = 15.62 MPa
E 2 2 12.4 21.1
1 1 1 1 1 1
= ( + + + ) → E3/5 = 15.01 MPa
E3 / 5 4 21.1 19.4 11.3 12.65
d d
D’où, E m =13.71MPa, Emc = E1=10.94 Mpa, remplaçons E m et Emc par leur valeurs dans
la formule (4.1) on obtient:
s = 0.0188. (q-σv) + 0.0112. (q - σv) → s = 0.03. (q-σv) (m)
3.2
β .q cd = (4.5)
1 1 1 1
.( 1 + + 3/ 5 )
β q c 0.85.qc q c
2
135
1 1 1 1
2
= ( + ) → q c2 =2.54 MPa
q c 2 2.2 3.0
1 1 1 1 1 1
3/ 5
= ( + + + ) → q c3 / 5 =2.82 MPa
q c 4 3.0 5.0 2.0 2.6
Donc d'après les formules (4.4) et (4.5): q cd = 2.51 MPa et q cc = 2.2 MPa, remplaçons q cd et
1 ⎡ (1 + m 2 + 1). m 2 + n 2 ⎤ 1 ⎡ (m + m 2 + 1). 1 + n 2 ⎤
F1 = .m. ln ⎢ ⎥ + . ln ⎢ ⎥
π ⎢⎣ m.(1 + 1 + m 2 + n 2 ) ⎥⎦ π ⎢⎣ 1 + 1 + m 2 + n 2 ⎥⎦
n ⎡ m ⎤
F2 = .arctg ⎢ ⎥ après calcul, on trouve : F1=0.408 et F2 =0.0377.
2.π ⎣ n. 1 + m + n ⎦
2 2
Donc on peut dire que nous avons montré qu'il est possible d’utiliser des méthodes
d'estimation du tassement des fondations superficielles basées sur les résultats de l'essai de
pénétration statique en utilisant les corrélations PMT/CPT.
Nous avons constaté, à travers l'exemple de calcul traité, que les résultats du calcul du
tassement donnés par les trois méthodes sont proches les uns des autres, ce qui est
encourageant. Seulement cette conclusion est à confirmer en traitant dans l’étude
comparative un nombre de projets représentatif.
Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons proposé une approche pour calculer le tassement des
fondations superficielles en exploitant les résultats des corrélations. Dans le premier
paragraphe et à l'aide d'un exemple de calcul nous avons constaté qu’on peut estimer le
tassement des fondations superficielles à partir des résultats du pénétromètre statique, en
utilisant les corrélations (PMT/CPT).
Les résultats de calcul donnés par cette méthode sont proches de ceux données par d'autres
méthodes courantes, seulement il faut traiter un nombre suffisant de projets pour confirmer
cette conclusion.
137
CONCLUSION
Plusieurs chercheurs, en mécanique des sols s'intéressent à l'étude des corrélations entre les
essais ce qui donne une idée sur l'importance de ce domaine.
Dans notre étude, nous avons constaté qu'il est possible de corréler les différents
paramètres mesurés à partir des essais in-situ où de laboratoire, par exemple, dans le cas de
la corrélation PMT/CPT, étudiée dans le deuxième chapitre, nous avons remarqué qu'il
existe des relations linéaires entre qc et pl ainsi que Em et qc avec des valeurs moyennes des
rapports (qc / pl) et (Em/qc) proches de celles trouvées dans la littérature. En outre, dans le
cas de la corrélation PMT/DPT, nous avons constaté qu'il existe une relation entre qd et pl.
En revanche, nous n'avons trouvé aucune relation entre Em et qd.
Dans le cas des corrélations entre les essais in-situ et ceux de laboratoire, nous avons
constaté qu'il existe des relations entre pl, cu et entre qd, cu et σv0. Nous avions aussi
calculé le facteur de cône Nk défini dans la littérature en corrélant qc avec cu et σv0 et enfin
nous avons effectué des corrélations entre quelques essais de laboratoire.
C'est à partir de la troisième partie que nous avons vu les apports des corrélations dans le
calcul géotechnique des fondations. Là nous avons abordés l'apport des corrélations (qc/pl)
et (qd/pl), dans le calcul de la capacité portante des fondations superficielles : on a trouvé
des résultats encourageante, mais qui restent à confirmer en traitant un nombre suffisant et
représentatif de projets de la base de données.
Dans la quatrième partie, nous avons exploité les corrélations (Em/qc), pour proposer une
méthode pénétro-statique d'estimation du tassement des fondations superficielles, où à
l'aide des exemples de calcul, nous avons fait une étude comparative entre les résultats
donnés par des méthodes courantes de calcul du tassement, notamment la méthode
pressiométrique et la méthode de Steinbrenner, et ceux donnés par la méthode proposée.
Nous avons trouvé de bons résultats. Seulement il faudrait les confirmer par un nombre
suffisant de projets traités.
138
Enfin, il reste à dire que les conditions d'utilisation de corrélations dans les études
géotechniques dépendent de plusieurs facteurs qui influent sur la fiabilité des corrélations
utilisées.
Si l'on l'analyse simultanément des données provenant de deux sites, par exemple, pour des
sols de même nature, on trouve en général que les valeurs des paramètres sont plus
dispersées, et cette dispersion augmente quand le nombre de sites s'accroît.
Les erreurs expérimentales, lors de détermination des paramètres qui servent à établir les
corrélations, exercent également une influence défavorable sur la qualité des corrélations
obtenues.
L'étude des corrélations doit se faire sur un matériau bien identifié, c'est-à-dire classé
objectivement selon un système de classification. Ce critère impose la présence des
sondages carottés les plus proches possibles des sondages préssiométriques (PMT) et
pénétrométriques statiques ou dynamiques (CPT) et (DPT). Pour réduire l'erreur due à
l'hétérogénéité horizontale du sol, il est très important, même indispensable que les
sondages (PMT) et (CPT) ou (PMT) et (DPT) par exemple, soient les plus proches
possibles.
Il est, pour cette raison, indispensable de connaître l’origine des corrélations que l'on
envisage d'utiliser dans le cadre d’une étude géotechnique, et d'être conscient de la
variabilité possible des paramètres autour de leur valeur moyenne adoptée.
139
Steinbrenner
Iz : facteur d'influence de la déformation verticale pour le calcul du
tassement par la méthode de Schmertmann
L : longueur d'une fondation
140
σ où sd : écart type
σ2 : variance
σc : contrainte de preconsolidation
σv : contrainte verticale totale avant travaux au niveau de la base de la fondation
φ’ : angle de frottement dans le cas de l'essai de cisaillement drainé
φu : angle de frottement dans le cas de l'essai de cisaillement non drainé
χ k2−1 : loi de khi-carrée avec un degré de liberté égale à (k-1)
143
REFERENCES
2. Jean - Pierre Magnan, "Corrélations entre les propriétés des sols ", Techniques de
Dunod, (1981)
8. Poulos/Davies, "Elastic solutions for soil and rock mecanics", Edition John Wiley and
Sons
12. Ali Bouafia, " Mécanique des sols appliqué (problèmes résolus) ", Office des
Publications Universitaires, (1996).
14. Shigeyoshi Hirata, Shintaro Yao and Kazuhiko Nishida, "Multiple regression analysis
between the mechanical and phisical properties of cohesive sols", soils and foundations,
The Japanese Society of Soil Mechanics and Foundation Engineering, (1990).
15. Jean-Pierre Magnan, "Réflexion sur la place des essais de laboratoire dans la pratique de la
géotechnique", Bulletin des laboratoires des Ponts et Chaussées. 229.
17. Paul W.Mayne, "Determining OCR in clays from laboratory strength", Journal of
Geotechnical engineering, American Society of Civil Engineers, (1988).
21. A. Van Wambeke and J.D'hemricourt " Correlation between the results of static
or dynamic probings and pressuremeter tests ", Proceedings of Second European on
Pénétration testing, Amsterdam, (1982)
23. Paul W.Mayen, "K0-cu/ σ v' 0 Trends for overconsolidated clays", Journal of Geotechnical
engineering, , (1984) Vol 110, N0.10