MODULE 14: Etablir Un Bilan Énergétique
MODULE 14: Etablir Un Bilan Énergétique
MODULE 14: Etablir Un Bilan Énergétique
B. Traiter
Interpréter
et analyser
les besoins
les mesures
dans le contexte
et les donnés
des applications
de relevés envisagées
a. Inventaire :
Un inventaire est une démarche consistant à identifier, compter et évaluer les biens d’une entreprise (en termes des
stocks ou bien des équipements tels que le parc machine, véhicule…). Il s’agit d’une opération matérielle permettant de
contrôler l’existence des éléments d’actif que constituent les stocks ou les équipements.
b. Objectif :
Il est important de faire un inventaire physique de tous les équipements existant dans l'entreprise. Cette démarche doit
être faite par le personnel dédier car il faut bien connaître les équipements et leur fonctionnement pour ne pas
omettre des composantes importantes dans l'inventaire (exemple : moteurs, pompes génératrices, etc.). Chacun des
équipements inventoriés sera par la suite codifié pour permettre la gestion des dossiers d'entretien (fiche technique,
fiche historique, fiche de maintenance préventive).
1. Etablir l’inventaire des équipements
Inventaire permanent : Décompte des quantités disponibles en stock immédiatement après chaque entrée de
marchandise et chaque sortie de marchandise. C’est une méthode d’inventaire adaptée particulièrement pour
les stocks dont les quantités par référence sont petite et les unités stockées faciles à dénombrer.
Inventaire annuel : Comptage de toutes les quantités en stock et dans tous les magasins à la fin de chaque
exercice comptable
a. Enregistrement :
Enregistrement consiste à construire une base de données de l’ensemble des équipements inventoriés, cette dernière
contient les différents éléments nécessaires à l’identification des objets enregistrés tels que : désignation, marque, type,
date de mise en service, puissance… et à la fin un code d’identification unique.
b. Codification :
La codification sert à affecter un code unique a un objet (machine, équipement, composant …), cette codification
devient en quelque sorte l'identification principale de l’équipement aussi longtemps qu'il sera dans l'usine et ce code
restera le dénominateur commun pour tous les services de l'entreprise pour lui faire référence (comptabilité,
production, entretien, ...). Il n'est pas recommandé de baser un système de codification sur la localisation d'un
équipement. Cependant, il est toujours possible de diviser le code en deux parties :
❖ La partie permanente soit l'identification de la machine : code à 3 caractères (digits).
❖ La partie temporaire ou flottante, invisible pour le personnel de plancher mais utile pour répondre aux besoins de
gestion (localisation de la machine ou d'une composante).
1. Etablir l’inventaire des équipements
La codification F 302-04
Le numéro F302 04 identifie le moteur # 04 de la presse
# 302 dans le département de Fabrication F. Ce type de
codification est souvent utilisé mais n'est pas des plus
flexibles.
1. Etablir l’inventaire des équipements
a. Vecteurs d’énergies :
Un vecteur énergétique est un véhicule ou une méthode permettant de transporter de l'énergie d'un endroit à un autre ;
Les principaux vecteurs énergétiques utilisés dans l’industrie sont :
✓ La chaleur, le plus largement utilisé comme énergie utile, dans l'effet de la combustion, et dans le cas plus large encore
de l'ensoleillement dans l'habitat ;
✓ L'électricité, le plus utilisé techniquement comme énergie principale ;
✓ L’air comprimé, utilisé dans l'industrie sur faible distance ;
✓ L’huile minérale incompressible, utilisé dans les machines ;
✓ Les combustibles tels que gaz, gasoil, essence…
1. Etablir l’inventaire des équipements
b. Classification :
Classification consiste à affecter l’ensemble des équipement inventoriés a une catégorie d’énergie dédiée à son fonctionnement.
Exemple :
Type
Localisation Energie Consommation Catégorie d’énergie
d’équipement
Chauffe-eau Toit principale du
Solaire 4 kWh Ensoleillement
solaire bâtiment A
C. Caractéristiques techniques :
Chaque équipement doit être menu d’une fiche, cette dernière doit contenir l’ensemble des données relatives à
l’équipement suivant le modèle ci-dessous :
Exemple :
MATERIEL
Désignation :
Code d’identification :
Marque :
Type / modèle : Fournisseur :
N° de série :
Date de réception : Contact technique :
Date de mise en service : Nom :
Garantie jusqu’au : Tél :
Localisation : Fax :
Adresse :
Contrat d’entretien : oui
non
Société :
N° du contrat :
Période d’effet :
Conditions du contrat :
OBSERVATIONS
1. Etablir l’inventaire des équipements
2.1.2Les caractéristiques techniques des équipements utilisés dans l’industrie
✓ Force motrice ;
✓ Auxiliaires de commande.
a. Force motrice :
La force motrice dans l’industrie et les infrastructures industrielles est largement utilisée. Les types de moteurs et
d’entraînement sont variés et les puissances des machines tournantes s’échelonnent de quelques kW à plusieurs milliers
de KW.
Exemple :
➢ Palan électrique ;
➢ Ventilateur ;
➢ Pompe…
1. Etablir l’inventaire des équipements
2.1.2Les caractéristiques techniques des équipements utilisés dans l’industrie
a. Auxiliaires de commande :
signalisation des différentes parties d’une usine de l’atelier jusqu’à bâtiment administratif.
La plaque signalétique est équivalent à la carte d’identité de votre équipement ; outre le manuel d’instruction délivré par le constructeur, la plaque
signalétique regroupe les informations les plus importantes concernant votre équipement tel que :
✓ Le couplage du moteur.
1. Etablir l’inventaire des équipements
2.1.2Les caractéristiques techniques des équipements utilisés dans l’industrie
Exemple
1. Etablir l’inventaire des équipements
2.1.2Les caractéristiques techniques des équipements utilisés dans l’industrie
1. Etablir l’inventaire des équipements
a. Les catalogues des équipements :
Un manuel d'utilisation, ou encore mode d'emploi, notice, est un ouvrage devant permettre l'utilisation d'un équipement (machine,
outil, équipement de protection, …).
Bien entendu, le manuel sera très différent selon le public visé (grand public, spécialistes, opérateurs…) et la complexité du produit.
Cela va d'une simple affiche expliquant comment installer une imprimante, un petit livret de quelques pages indiquant les réglages
d’un four, jusqu'à plusieurs wagons de papier dans le cas d'une machine complexe.
Le manuel peut être sur papier et/ou au format électronique : il peut s'agir alors simplement d’un :
• Fichier PDF
• Aide en ligne
• Site Web.
1. Etablir l’inventaire des équipements
Le transport est le déplacement d'objets, de marchandises, ou d'individus d'un endroit à un autre. Les modes de
transport incluent l'aviation, le chemin de fer, le transport routier, le transport maritime, le transport par câble et
l'acheminement par pipeline. Le mode dépend également du type de véhicule ou d'infrastructure utilisé. Les moyens de
transport peuvent inclure les véhicules à propulsion (Camions, Chariot élévateur à combustible…), équipements
électriques (ascenseur, chariot élévateur, convoyeur, pompe de transfert…) et des équipements manuels (transpalette,
chariot…).
• Consommation énergétique ;
• Capacité de charge.
1. Etablir l’inventaire des équipements
Le principe de fonctionnement des équipements et des moyens de transports est basé en général sur un
moteur thermique ou électrique (selon son alimentation en énergie) pour pouvoir accomplir la fonction
déplacement, élévation et transfert de charge.
Prenant l’exemple d’un chariot élévateur électrique, ce dernier est équipé d’un moteur électrique permet la
transmission du mouvement au trains roulants pour assurer la fonction déplacement, aussi assure la
commande de la pompe hydraulique pour assurer la fonction élévation de la charge via les vérins hydrauliques.
Aussi les systèmes de transfert de masse (convoyeur) ou hydraulique (pompe de transfert) font appel à des
machines électriques pour accomplir leur fonction.
1. Etablir l’inventaire des équipements
Afin d’optimiser la consommation d’énergie de ces équipements il est recommandé de les faire fonctionner en
charge pour avoir un rendement optimal ;
Exemple :
Pompe de transfert du fluide du port à l’usine sur une distance de 1Km nécessite que le produit doit être
disponible sur l’aspiration, le circuit de passage du fluide soit libre pour avoir un fonctionnement optimal ;
Chariot élévateur d’une capacité de 2000 Kg doit être chargé par sa capacité maximale aussi pour éviter l’excès de
consommation à cause du va et vient à charge minime.
1. Etablir l’inventaire des équipements
▪ Le cout de l’inventaire
- La mesure des consommations électriques, pour identifier les postes de surconsommation et comprendre les
usages.
- Le contrôle par thermographie infrarouge qui permet mieux que l’œil de « voir » les défauts d’isolation ou le
- La mesure de la résistance thermique des matériaux pour quantifier l’isolation des bâtiments
- Les mesures dimensionnelles, longueurs, hauteurs, surfaces, volume à la base de tous les calculs de pertes pour
les bâtiments.
Effectuer des compagnes de mesures
- Le contrôle de l’étanchéité à l’air du bâtiment ou des réseaux de ventilation, pour estimer les pertes dues aux
le compteur
Ce sont les plus utilisés car ils permettent à la fois de mesurer des
Thermographie infrarouge
La caméra thermique est un outil extraordinaire qui, bien maitrisé, permet de
mesurer la température de surface d'un objet, par exemple d'une paroi, et d’en
déduire de nombreuses pathologies ou défauts.
Tous les matériaux émettent des ondes infrarouges en fonction de leur
température. La caméra thermique reçoit ce flux sur un capteur matriciel qui le
convertit en température et crée une image thermique de l’objet visualisé. Grâce
à une caméra thermique, on peut par exemple détecter les défauts d'isolation en
voyant les parties plus froides d'un mur. Elle peut aussi être très utile pour la
détection de dysfonctionnements des équipements, des échauffements de pièces
en rotation etc.
Effectuer des compagnes de mesures
Température
Pourtant perçue par le grand public comme très simple, la mesure de température de l’air, d’un fluide ou de
Il existe plusieurs technologies de mesure de la température ainsi que des centaines de sondes.
Effectuer des compagnes de mesures
• Il y a d’abord la technologie infrarouge. Elle mesure la longueur d’onde dans l’infrarouge émise par la surface visée,
éventuellement corrigée par le facteur d’émissivité du matériau considéré. Ainsi sa température peut être déduite. Sans
contact, cette mesure est très facile à réaliser, très rapide, mais est limitée aux surfaces et n’est pas très précise.
• La technologie PT100 est basée sur la résistance variable du platine qui évolue en fonction de la température. C’est une
• La technique du thermocouple repose sur l'effet Seebeck. Deux métaux sont joints en deux points distincts, une
différence de potentiel est induite par une différence de température. Les thermocouples mesurent des différences de
température, une des jonctions est maintenue à température constante et connue. Les différents types de
thermocouples (E, J, K, etc.) sont dus aux différents métaux utilisés et ont une plage d’utilisation différente, typiquement
La résistance thermique est la capacité d’un matériau à laisser passer (ou empêcher) plus ou moins rapidement un
flux de chaleur. Paramètre fondamental de la thermique, tous les acteurs du bâtiment sont généralement familiers
Composants importants de l’enveloppe des bâtiments, les vitrages doivent être connus de façon sûre pour calculer les
pertes thermiques mais aussi les apports solaires. La caractérisation des parois vitrées, c’est d’abord mesurer l’épaisseur
des verres et de la ou des lames d’air en double . C’est aussi reconnaître l’existence d’un revêtement basse émissivité ou
d’un verre renforcé. Des appareils de mesure laser permettent de mesurer précisément les épaisseurs, mais aussi
• La rapidité de mesure
Outil de base de beaucoup de professionnels, l’appareil de mesure de longueur, le bon vieux mètre ruban, est
Luminosité
La mesure de la luminosité est réalisée avec un luxmètre pour caractériser la puissance lumineuse émise ou reçue.
Dans le cadre des bilans énergétiques, une mesure ponctuelle permettra de s’assurer du dimensionnement de
l’éclairage.
Effectuer des compagnes de mesures
Etanchéité à l’air
Masque solaire
Elément important pour le calcul des apports solaires, le masque solaire peut être calculé :
• en mesurant hauteur et distance (ou inclinaison) de chaque masque, à l’aide d’un lasermètre avec
inclinomètre
Effectuer des compagnes de mesures
Enregistrement de données consiste à acquérir l’ensemble des mesures relevées par intervalle de temps et par type
d’énergie via des systèmes d’acquisition dédié tels que : centrale de mesure, enregistreur, station d’acquisition… ;
L’ensemble des données enregistrées doivent être classés par type d’énergie (électrique, thermique…), aussi la
Archivage est le regroupement de données sur une base de données contenant l’ensemble des mesures relevées, la
localisation, la nature d’énergie pour pouvoir les exploiter pour extraire les indicateurs et les ratios nécessaire pour
Le classement des informations acquises nécessite la mise en place d’une structure de type tableau contenant l’ensemble
des données relatives a la consommation d’un équipement, d’un atelier ou d’un local.
Le classement digital
Le classement digital est similaire au classement sur papier sauf c’est qu’il faut mettre en œuvre les outils nécessaires tels
que : Machine Pc, outils tableur de genre Excel, outils de stockage numériques…
Equipement :
N° de série :
N° d’inventaire :
Localisation :
Type d’énergie :
Instrument de mesure :
Type d’opération Date Heur Consommation Responsable Remarques
01.01.2021
02.01.2021
03.01.2021
Relevé de la consommation
04.01.2021
électrique
05.01.2021
06.01.2021
07.01.2021
Traiter et analyser les mesures et les donnés de relevés
Recueillir les données relatives au suivi des consommations énergétiques
a. Le niveau de productions
Le système de production décrit l’ensemble du processus grâce auquel l’entreprise produit un bien ou un service apte à
satisfaire une demande à l’aide de facteurs de production acquis sur le marché.
Dans le cadre d’une entreprise, le système de production, outre sa finalité première qui est de produire un bien
économique, cherche à satisfaire d’autres objectifs secondaires :
La fonction de production doit permettre à l’entreprise de satisfaire la demande qui lui est adressée ce qui suppose que
l’entreprise adapte sa capacité de production au volume des ventes.
Ceci passe par des actions visant à maintenir en l’état les capacités productives ou par la mise au point de plans
d’investissements en capacité.
Traiter et analyser les mesures et les donnés de relevés
Étape 1 :
− Analyse de données sur les installations pour pouvoir évaluer les caractéristiques des systèmes énergétiques et les profils de
consommation d’énergie (relever de données à partir des plans mécaniques/ électriques, exploitants (opérateur machine,
responsable de maintenance…)), factures énergétiques… ;
− Déterminer le type de combustible ayant une influence prépondérante sur la consommation d’énergie ;
Etape 2 :
− Déterminer les conditions de fonctionnement des principaux postes consommateurs d’énergie (l’éclairage, le système de ventilation
chauffage et climatisation, les moteurs, etc.).
Etape 3 :
− Préparer une liste complète des équipements pertinent en termes de consommations d’énergie (en utilisant les informations
obtenues par l’enquête sur site) ;
− Préparer une liste des énergies à suivre (Electricité, eau, hydrocarbures…) par équipement ;
Un recueil d’informations ne peut être réduit à la seule phase de collecte des données par l’application d’un outil de
recueil.
En effet, sans un travail préalable de préparation basé sur l’écoute des attentes, sans une définition précise des objectifs
et du champ, le travail d’enquête serait dépourvu de sens.
De même, la présentation des analyses au commanditaire termine le projet par une mise en perspective des résultats
avec la problématique initiale. Cette dernière phase est, elle aussi, fondamentale, car l’évaluation de la qualité de
l’ensemble du projet de recueil sera effectuée à l’aune de celle de la restitution finale. Le processus de recueil, dans les
phases de cadrage et de conclusion, ne présente que peu de différences. Il n’en est pas de même pour la phase de
conduite dont l’ordonnancement est fortement tributaire des choix en matière d’outil.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Un bâtiment performant : C’est un bâtiment qui dispose d’un niveau d’isolation qui répond au normes de
construction :
➢ Bonne orientation
➢ Bonne étanchéité
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Le Maroc est un pays de la zone subtropicale du Nord-Ouest africain, le climat est très différent selon les régions.
De manière générale, le climat marocain comporte beaucoup de nuances : méditerranéen au nord, océanique à l’ouest,
continental à l’intérieur des terres et saharien au sud. Le climat varie aussi en fonction des saisons.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Ainsi, en définitive, la carte du zonage final comprend six zones climatiques, circonscrites en respectant les limites
administratives, pour une application facile et efficace du nouveau règlement. Ces zones sont représentées
Zone 1 Agadir
Zone 2 Tanger
Zone 3 Fès
Zone 4 Ifrane
Zone 5 Marrakech
Zone 6 Errachidia
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
la consommation globale.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
(Errachida).
Les zones climatiques ne sont pas égales du Répartition du parc de logements selon les zones climatiques
point de vue des températures qu’elles
affrontent.
Le fait est que le soleil est plus bas dans le ciel en hiver qu'en été nous permet de planifier et de construire
des bâtiments qui captent cette chaleur gratuite en hiver et rejettent la chaleur en été. L'orientation du bâtiment dans son
Les fenêtres donnant sur le sud assurent le meilleur éclairage des pièces. L'orientation sud des fenêtres a des avantages
notamment en hiver : la lumière naturelle assure un chauffage supplémentaire des pièces, améliorant ainsi le bilan
énergétique du bâtiment.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Aggloméré de béton
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Briques thermique
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
La Conductivité thermique 𝝀
λ es exprimée en W/m.°C
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
La résistance thermique R
Cela indique la valeur d'isolation d'une pièce déterminée du bâtiment, comme le toit, les planchers ou les murs
extérieurs. La valeur U interprète combien de chaleur se perd par m² et par unité de temps à une différence de
température de 1° C entre l'intérieur et l'extérieur.
C'est pourquoi la valeur U est exprimée par W/m²K et doit être la plus basse possible. C'est qu'une valeur U basse signifie que peu
de chaleur se perd. La RTBM pose des exigences suivantes concernant les valeurs U maximums des différentes parties d'un
bâtiment :
• Toitures et plafonds: 0.27 W/m²K
• Murs extérieurs: 0.32 W/m²K
• Portes et portes de garage: 2.2 W/m²K
Estimation de quelques valeurs de U: • Les planchers en contact avec l'extérieur: 0.35 W/m²K
• Tous les autres planchers: 0.35 W/m²K
• Briques de verre: 2.2 W/m²K
• Toitures et plafonds: 0.27 W/m²K
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Cela indique le niveau d'isolation global d'une maison. Bien que cela paraît un peu
contradictoire, la valeur K doit être la plus basse possible : c'est qu'une valeur K basse
signifie que la maison a un niveau d'isolation élevé, qui aide à empêcher des pertes de
chaleur.
La valeur K est calculée sur la base des valeurs U des différentes pièces et la compacité
du bâtiment.
Ceci est logique, parce qu'un bâtiment compact a moins de surface des façades par
laquelle la chaleur peut s'échapper. La RTCM exige une valeur K d'au maximum K45
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
L’enveloppe du bâtiment :
P.th : Les ponts thermiques
Les ponts thermiques sont les points faible de l’enveloppe du bâtiment, par lesquels s’écoule
localement plus de chaleur que par les éléments adjacents. Ils sont souvent dus à un changement
de matériaux, à une modification de la géométrie, à une pénétration ou au raccord de deux
éléments de construction.
L’enveloppe du bâtiment :
L’inertie thermique
L’inertie thermique c’est la capacité d’un matériau à emmagasiner et à restituer de la chaleur ou de la fraicheur et la
restituer petit à petit.
Cette caractéristique est très importante pour garantir un bon confort notamment en été, c’est-à-dire pour éviter les
surchauffes.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
L’enveloppe du bâtiment :
L’inertie thermique
L’inertie thermique d’un matériau est évaluée à l’aide des deux paramètres suivants :
• La diffusivité : α = λ / (ρ * c) [m²/s]
• L’effusivité : E = √ (λ * ρ * c) [ J.K-1.m-2.s-1/2]
Avec :
- ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]
- c la capacité thermique massique du matériau en [J.kg-1.K-1]
Physiquement, la diffusivité thermique détermine la vitesse avec laquelle la température d’un matériau va évoluer
en fonction des sollicitations thermiques extérieures.
L’effusivité d’un matériau est sa capacité à échanger de l’énergie thermique avec son environnement. Lorsqu’on
marche sur du sable chaud, on ressent une sensation de brûlure. Le sable impose sa température à notre corps, de
manière plus importante que notre corps impose sa température au sable, car il possède une plus grande effusivité
que le pied.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
L’enveloppe du bâtiment :
La conductivité thermique des matériaux de construction
Brique en terre cuite
Masse volumique λUi λUe
ρ (kg.m³) W/(m.K) W/(m.K)
ρ ≤ 700 0.22 0.43
Les enduits
Masse volumique λUi λUe
Enduits
ρ (kg.m³) W/(m.K) W/(m.K)
Mortier de ciment 1 900 0.93 1.50
Les plâtres
Masse volumique λUi λUe
ρ (kg.m³) W/(m.K) W/(m.K)
ρ ≤ 800 0.22 (1)
λ
Matériau d’isolation
W/(m.K)
Liège 0.050
Laine minérale 0.045
Polystyrène expansé 0.045
Polyéthylène extrudé 0.045
Polystyrène expansé 0.048
Polyuréthane – revêtu 0.035
Polystyrène extrudé 0.035
Polyuréthane 0,035
Verre cellulaire 0.055
Laine de verre 0.035
Vermiculite 0.065
Vermiculite expansée (panneaux) 0.090
Laine du mouton 0,035 à 0,039
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
L’enveloppe du bâtiment : Matériaux de construction
Estimation de quelques valeurs de U des parois
Coefficient de transmission
Type de paroi thermique (U) (en
W/m²xK)
Le Règlement Thermique de Construction fixe les niveaux de performance énergétique de l’enveloppe du bâtiment pour
objectif de fixer les caractéristiques thermiques que les bâtiments doivent respecter par zone climatique. Cette
réglementation fixe ces exigences en matière de performances énergétiques selon deux approche :
✓ Approche Prescriptive : Fixe les exigences réglementaires des caractéristiques thermiques de l’enveloppe des bâtiments
Ledit règlement s’appliquera aux bâtiments résidentiels et tertiaires, à l’exception de l’habitat individuel rural, et
permettra de produire une nouvelle génération de constructions plus respectueuses de l’environnement, avec une
L’approche performancielle : est basé sur les besoins énergétiques annuels du bâtiment liés au confort thermique
- BECh: Besoins énergétiques annuels pour le chauffage exprimés en kWh/an et c calculés sur la période d’hiver pour
- BERef: Besoins énergétiques annuels pour le refroidissement exprimés en kWh/an et calculés sur la période d’été
- STC : Surface Totale Conditionnée exprimée en m² et égale à la somme des surfaces des planchers des espaces
Agadir Z1 40 44 45 72 48
Tanger Z2 46 50 49 73 52
Fès Z3 48 61 49 68 66
Ifrane Z4 64 80 35 47 34
Marrakech Z5 61 65 56 92 88
Errachidia Z6 65 67 58 93 88
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
L’approche prescriptive consiste à fixer les spécifications techniques limites acceptables en terme de caractéristiques
thermiques des parois de l’enveloppe du bâtiment et ce, en fonction du type de bâtiment, de la zone climatique et du
taux global des baies vitrées TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis.
Dans le cas où le TGBV est inférieur à 45% de la surface des murs extérieurs, les deux approches performancielle et
perspective sont applicables. L’approche prescriptive ne s’applique pas dans le cas où le TGBV est supérieur à 45% de la
Les caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe d’un bâtiment correspondent aux coefficients de transmission
thermique (U) des toitures, des murs extérieurs, des planchers sur pilotis et des baie vitrées ainsi qu’au facteur solaire
équivalent (FS*) des baies vitrées, à la résistance thermique (R) des planchers sur sol plein et au facteur de correction
du flux d’énergie solaire incidente.
▪ Calcul du taux global des baies vitrées TGBV
Le TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis d’un bâtiment est défini par le rapport entre la surface totale de leurs baies
vitrées et la surface totale brute de l’ensemble de leurs murs extérieurs.
(∑surfaces des baies vitrées des murs extérieurs des espaces chauffés et/ou refroidis)
TGBV=
(∑surfaces brutes des murs extérieurs des espaces chauffés et/ou refroidis)
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
RTCM: Approche prescriptive
▪ Calcul du coefficient de transmission thermique U
1
U=
(1/hi+1/he+∑e/λ)
D’une façon générale coefficient de transmission thermique U est l'inverse de la résistance : U= 1/R, est R = e/ λ
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
RTCM: Approche prescriptive
▪ Calcul du facteur solaire
FS : Le facteur solaire (encore appelé Solar Heat Gain Coefficient, SHGC) est la quantité d’énergie solaire, exprimée en
pourcentage (%), que l’on retrouve derrière les baies vitrées exposées au rayonnement solaire (sans protections
solaires extérieures et intérieures). Ce pourcentage de chaleur que l’on retrouve derrière la baie vitrée, est la
résultante des phénomènes très complexes de Transmission, d’absorption et de réflexion qui ont lieu dans le système
considéré.
Le coefficient FS est donné par le fabricant des vitrages.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
RTCM : Approche prescriptive
▪ Calcul du facteur solaire
Il est à noter que le choix du type de vitrage devrait favoriser un coefficient de transmission du rayonnement solaire visible le
plus élevé possible pour un même coefficient « FS » et ce, pour assurer au mieux l’éclairage naturel des locaux.
Chaque type de vitrage caractérisé par un facteur solaire bien déterminé, le tableau suivant présente les différentes valeurs :
Inclinaison [°]
Orientation 0 15 25 30 50 70 90
Eté 26 C° 60%
Hiver 20 C° 55%
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Ces conditions on peut les définir comme les paramètres nécessaires pour le calcul des besoins ou des charges
thermique de chauffage ou de climatisation.
➢ conditions standards d’hiver sans exigence de confort particulière: la température sèche extérieure de base d’hiver
définie comme la température sèche dépassée vers le bas au maximum quatre fois par an par les températures
minimales journalières (moyenne sur 30 ans).
➢ conditions standards d’été sans exigence de confort particulière: la température sèche extérieure de base d’été
définie comme la température sèche dépassée vers le haut au maximum quatre fois par an par les températures
maximales journalières (moyenne sur 30 ans).
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
RTCM: Conditions extérieures de calcul de la charge frigorifique (climatisation)
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
RTCM: Conditions extérieures de calcul de la charge de chauffage
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Principe
Les nouvelles préoccupations énergétiques et environnementales relatives au confort thermique dans les bâtiments et à la
qualité de l’air, nécessitent la connaissance précise des températures et des mouvements d’air à l’intérieur des bâtiments.
Dans ce contexte que notre souhait est de déterminer les besoins énergétiques pour le chauffage en hiver et la
climatisation en été d’un bâtiment dans lequel le maintien d’une température intérieure ambitieuse et acceptable qui peut
être par exemple : 20°C en hiver et 26°C en été.
Chaque local reçoit des apports (internes ou externes) et a besoin de chaleur ou de froid pour maintenir le confort à
l’intérieur.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Principe
Le calcul du bilan thermique de climatisation et de chauffage permet de déterminer la puissance de l’installation qui
pourra répondre aux critères demandés. Ce calcul s’effectuera à partir des gains réels, c’est à dire au moment où les
On distinguera les apports internes qui se présentent sous forme de dégagements de chaleur sensibles et / ou latents
ayant leurs sources à l’intérieur du local (occupants, éclairage et autres équipements) ainsi que les apports externes qui
sont les apports de chaleur sensible dus à l’ensoleillement et à la conduction à travers les parois extérieures et les toits.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Composition du bilan
Chaque local reçoit des apports (internes ou externes) et a besoin de chaleur ou de froid pour maintenir le confort intérieur.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Composition du bilan
• des déperditions :
- Déperditions surfaciques (flux surfaciques)
- Déperditions aérauliques (positifs ou négatifs selon l’air pénétrant dans le
local est plus chaud ou plus froid que l’ambiance
a. Déperditions surfaciques
Déperditions surfaciques = Σ (Uparoi × Sparoi × ∆T) [W]
Avec :
Uparoi = coefficient de transmission thermique de la paroi en W/m².K
Sparoi = surface de la paroi en m²
∆T = l’écart de température entre le volume chauffé/climatisé et l’extérieur
Les déperditions surfaciques en Watt correspondent à la somme des déperditions de l’ensemble des surfaces de l’enceinte
chauffée/climatisée.
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Terminologie et rappel sur les fondamentaux de l’enveloppe de bâtiment
Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des déperditions (flux)
a. Déperditions surfaciques
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Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des déperditions (flux)
b. Déperditions aérauliques
Les pertes aérauliques en Watt correspondent à l’ensemble des déperditions dues au renouvellement d’air (ventilation
et défauts d’étanchéité à l’air).
Avec :
Les apports solaires représentent l’énergie entrante par l’ensoleillement direct via les vitrages, par transmission surfacique
des parois chaudes en contact avec l’extérieur. Les apports solaires servent de base de calcul pour établir un bilan
thermique et calculer une puissance de machine frigorifique ou de climatiseur.
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Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des apports
b. Apports solaires
Ces apports on peut les calculer par la formule suivante
𝐼𝑟𝑟 𝑥 𝐹𝑠 𝑥 𝐹𝑐 𝑥 𝑆
𝐴𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 = [kW]
24
Avec :
Irr = Irradiation solaire en kWh/m2/j
Fs = Facteur solaire dépend du type de vitre
Fc = Facteur de correction dépend l’orientation et l’inclinaison des vitres
S = Surface vitrée
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Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des apports
c. Apports internes
Les apports internes de chaleur se sont des sources de chaleur qui viennent de l’interne du local occupé, ces sources de
chaleur on peut les divisé en 3 catégories :
Avec :
𝑄𝑠: Gain par chaleur sensible en W,
𝑸𝒍: Gain par chaleur latente en W,
𝑵𝒑: Nombre des occupants,
𝑴𝒔: Gain par chaleur sensible en W par personne,
𝑴𝒍: Gain par chaleur latente en W par personne.
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Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des apports
c. Apports internes : L’apport des équipements
Si la consommation des nouveaux appareils d'éclairage a été fortement réduite ces dernières années, par contre, celle des
équipements informatiques de bureau a augmentée de manière spectaculaire.
La quantité totale de chaleur libérée par l'équipement est déterminée par l'utilisation/allumage de l'équipement. Les charges
moyennes réelles dépendent de la configuration et de l'occupation des locaux.
Les apports des équipements pour un local donné est la somme des puissances
unitaires des équipements.
Écrans
Écran noir et blanc - 14 pouces 30 - 40 W
Imprimantes
Imprimante à jet d'encre 20 - 60 W (puissance en attente : 10 W)
Photocopieurs
Photocopieuse 20 pages / minute 1 000 W (en attente 150 W)
Éclairage général 12 - 14
Les apports de chaleur par l’éclairage est égale à la puissance par unité de surface selon le système d’éclairage multiplier par la
surface éclairée.
Apports Ecla.= Puni. X S Ecla. [W]
Etablissement du bilan énergétique du bâtiment
Besoins Chauffage= Déperditions – les apports Thermiques [W] Avec : Déperditions = Σ (Uparoi × Sparoi × ∆T) + Déperditions aérauliques [W]
Ce cumul des degrés d’écarts de température par rapport à la température souhaitée sur une année : ce sont les degrés-
jours (DJ).
Deux types de zonage ont été établis par la direction de météo nationale (DMN) :
o Un zonage sur la base des degrés jours de chauffage à base 18 °C
o Un zonage sur la base des degrés jours de climatisation à base 21°C
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Le bilan énergétique d’un bâtiment climatisé : Calcul des besoins
Degrés-jours de chauffage
Degrés-jours de climatisation : Identique au degré-jour de chauffage sauf qu’il mesure les besoins en climatisation
domestique au cours des mois chauds d’été par rapport à une température de référence. La température de référence
utilisée est 21 °C. Lorsque la température extérieure est 21 °C les gains internes (apports internes +les apports solaires)
peuvent augmenter la température intérieure au-dessus de 26 °C et impliquent des besoins de climatisation.
Donc les besoins énergétiques annuels (kWh/an) du bâtiment lié au confort thermique sont évalués comme suit :
BECTh= BECh+BERef
Avec
BECh = Déperditions x DJCH X 24
Avec : DJCH= nombre de jours chauffage x (T int. moyenne – T ext. moyenne)
BERef = Aperditions x DJCL X 24
Les déperditions et les aperditions doivent être en kW/°C et les degrés jours sont données en °C.J.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Les chambres froides sont utilisées pour conserver les produits alimentaires dans un bon état de qualité en vue d'une
consommation ultérieure. Les chambres froides évitent :
• Les pertes de couleurs du produit.
• Les pertes de qualité du produit.
• Les pertes de valeur.
• Les pertes de poids des produits entreposés.
Les calculs d'une chambre froide doivent satisfaire à trois conditions
suivant le produit à traiter
• La température
• L'hygrométrie
• La ventilation
La grandeur physique fondamentale est La température. Ainsi existe-t-il deux types de chambres froides selon La
température à l'intérieur du milieu à refroidir : les chambres froides positives et les chambres froides négatives.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Chambre froide positive : Est tout simplement une chambre froide dont la température est supérieure à 0 °C. La
température de référence est généralement de +3 °C, mais elle peut varier selon les aliments à conserver. Cette chambre
Chambre froide négative : Est un lieu de stockage où la température se situe en dessous de 0°C. on prend en général une
température de -18°C (et jusqu’à –50°C). Cette chambre est utilisée principalement pour la congélation de viande de
poisson...
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Principe de fonctionnement
Le fonctionnement est en globalité le même fonctionnement qu'un réfrigérateur avec une plus grande puissance et
La chambre froide est composée de deux parties bien distinctes : le circuit frigorifique (compresseur,
condenseur, détendeur, évaporateur) et les panneaux d’isolation.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Le condenseur : Le condenseur est un échangeur de chaleur, le gaz ou fluide frigorigène pénètre dans le condenseur en
état vapeur et il doit en ressortir en état liquide. Le fluide à l'entrée du condenseur est à une température de 70°C et à sa
Lors de son passage dans le condenseur le gaz change d'état (gaz-liquide) grâce son refroidissement.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Le détendeur : Un détendeur dans un circuit frigorifique est un organe qui assure le bon fonctionnement de la
chambre froide.
Le fluide passe dans une buse qui diminue sa pression ainsi que sa température une relation pression
température (une chute de pression = une chute de température).
L’évaporateur : L'évaporateur est un échangeur de chaleur qui absorbe l'énergie provenant de l’intérieur de la
chambre à refroidir par le biais d'un liquide ( fluide frigorigène) s'évaporant après avoir été détendu.
Le fluide frigorigène pénètre dans l'évaporateur en état liquide et se transforme en vapeur avec une température
d'évaporation de -15°C à -40°C.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Les panneaux d’isolation : L'isolation thermique est le moyen le plus efficace de maintenir une température idéale.
D’un point de vue technique, l'isolation consiste à minimiser la transmission de l'énergie frigorifique de la chambre
Définition
Le bilan frigorifique d’une chambre froide permet de quantifier la somme des apports de chaleur qu’il faudra combattre
pour maintenir une enceinte réfrigérée et ce qu’elle contient à température.
Les charges thermiques autour d'un container se résument en deux composantes: les charges externes et les charges
internes.
• les charges dues aux apports de chaleur par transmission à travers l'enveloppe de La chambre froide (parois verticales,
On distingue ainsi deux types de chaudière à combustible en fonction de la circulation de l’eau à chauffer par rapport à la
chaleur de combustion :
Fonctionnement :
Le tube foyer, qui se trouve dans le ballon même de la chaudière, sous le plan d’eau, collecte les gaz chauds en sortie de
brûleur. Les gaz chauds, accumulés dans un premier caisson à l’arrière de la chaudière, sont véhiculés par un groupe de
tubes immergés dans l’eau du ballon vers un second caisson à l’avant de la chaudière.
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à l’arrière de la chaudière, ce troisième
caisson débouche sur la cheminée pour évacuation des fumées vers l’extérieur. Il y a donc circulation des gaz de
combustion dans des tubes assurant, par conduction vers l’eau de la cuve, la vaporisation par apport de calories.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Les chaudières à tube de fumée 2 passes Les chaudières à tube de fumée 3 passes
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Précautions :
Il est impératif de traiter l’eau de chaudière afin
d’éviter le dépôt de tartre à l’extérieur du tube
foyer et des tubes de fumée. En effet, le tartre
provoquerait un mauvais échange thermique,
un temps de mise en pression-température plus
long, un risque de surchauffe au niveau de tube
foyer, une surconsommation de combustible,...
Ce type de chaudière fournit un débit de vapeur saturée supérieur à 20 tonnes/heure, en moyenne et haute pression.
Le combustible utilisé est soit du gaz, du fioul, du charbon ou déchets.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Fonctionnement
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie inférieure) et ballon collecteur (ou
encore ballon de vaporisation, en partie supérieure), reliés par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble
circule l’eau qui se transforme en vapeur.
Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact avec les
tubes vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La
vapeur ainsi générée est collectée dans le ballon supérieur, l’eau
excédentaire est ramenée vers le ballon inférieur par des tubes de chute
non soumis à la chaleur. Dans le domaine des hautes pressions, une pompe
peut être installée pour faciliter cette circulation du haut vers le bas. Il y a
donc circulation de l’eau dans des tubes placés à l’intérieur d’une enceinte
contenant les gaz chauds.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Le rendement utile ηutile d’une chaudière est son rendement instantané lorsque le brûleur fonctionne. C’est le rapport
entre la puissance contenue dans le combustible et la puissance thermique transmise à l’eau de chauffage
ηutile = Pu / Pa
•Pa = puissance contenue dans le combustible = débit de combustible x son pouvoir calorifique PCI (ou PCS)
•Pu = puissance utile de la chaudière ou puissance fournie à l’eau de chauffage
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Il s’agit d’un rendement instantané qui peut varier en fonction des conditions d’exploitation de la chaudière (température
de l’eau, puissance du brûleur par rapport à la puissance de la chaudière). Le fabricant de chaudières doit pouvoir fournir
sa valeur à charge nominale et dans des conditions de combustion idéales (rendement nominal) dans leur documentation
technique.
La différence entre la puissance utile fournie à l’eau (Pu) et la puissance contenue dans le combustible est constituée de
pertes :
•Vers la cheminée. Les fumées de combustion sont évacuées encore chaudes. Cette chaleur est perdue.
•Vers la chaufferie. La chaudière est comme un gros radiateur qui émet de la chaleur vers l’ambiance de la chaufferie.
Bilan énergétique des systèmes d’un procédé
Les moteurs thermiques diffèrent les uns des autres par les
propriétés des fluides moteurs qu’ils emploient, par la façon dont
on produit l'énergie mécanique et par les transformations
thermodynamiques qui constituent le cycle.
Définition
On appelle moteur à combustion interne, les moteurs où la
combustion se produit à l'intérieur du corps de celui-ci. La
chaleur dégagée est ainsi transformée en travail mécanique.
Le but de la combustion est la récupération la plus parfaite
possible de l’énergie chimique contenue dans le carburant.
La figure présente un descriptif d'un exemple moteur à
combustion interne (moteur essence)
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Classification des moteurs thermiques
▪ L’accroissement de la pression qui s’exerce sur le piston engendre un effort sur la bielle et donc un moment
4. Temps : Echappement :
Les moteurs diesel est un moteur à combustion interne dont l’allumage n’est pas assuré par une bougie mais par une
compression élevée, ce que l’on réalise sans risque d’inflammation en comprimant l’air seul et en injectant le carburant
Pour un moteur Diesel ,les 4 temps se déroule de la même façon à deux différence prés :
1. 1ere différence : c’est l’air qui est admis et comprimé lors des temps 1 et 2 puis le carburant est introduit directement
2. 2eme différence : le mélange s’enflamme spontanément sans étincelle ,du fait de l’élevation de la température de l’air
liée à sa compression
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Le moteur thermique utilise l’énergie chimique contenue dans le carburant pour produire de l’énergie thermique
(chaleur) notée Qcomb.
Si l’on raisonne avec les puissances (l’énergie par unité de temps), on obtient Fcomb :
Qcal th : Quantité de chaleur dégagée en J/cycle Pcal th : flux thermique en J.s-1 ou watt
mess : masse d’essence brûlée par cycle en kg / cycle. qmess : débit masse de carburant en kg.s-1
pci : pouvoir calorifique inférieur du carburant en J.kg-1
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Le pouvoir calorifique inférieur pci représente la quantité de chaleur que peut fournir 1 kg de carburant lors de sa
combustion complète (en prenant le pci : on considère que l’eau produite par la combustion se trouve sous forme de
vapeur dans les gaz d’échappement).
La présence de polluant dans les gaz d’échappement montre que la combustion n’est jamais complète, ainsi une partie
du carburant n’a pas brûlé et l’on fait apparaitre la notion de rendement de combustion : hcomb.
Les meilleurs rendements de combustion observés dans les moteurs thermiques sont de l’ordre de 98%. Ainsi si l’on tient
compte du rendement de combustion, les relations deviennent :
Lors du cycle moteur, Les gaz vont agir sur le piston et ainsi une énergie mécanique va être échangée entre les gaz et le
piston. Cependant, la chaleur fournie par la combustion ne peut pas être intégralement transformée en travail
mécanique. Ainsi dans le moteur thermique, une partie de la chaleur fournie par la combustion (source chaude) est
transférée dans l’atmosphère (source froide) pour fournir de l’énergie mécanique.
C’est une « perte » qui n’est pas due aux imperfections du moteur mais qui est intrinsèque au principe de fonctionnement
du moteur thermique. Le rendement s’exprime alors :
Qcomb − |Qéch|
hth = Qcomb
|Wm|
hth = Qcomb
L’étude théorique s’appuie sur la description du fonctionnement à l’aide du cycle de Beau de Rochas . Pour faire
l’étude du cycle, il faut faire les hypothèses suivantes :
- Les pertes thermiques par frottements sont négligées donc les transformations sont réversibles.
- L’admission et l’échappement se font sans pertes de charge.
- L’ouverture et la fermeture des soupapes, et la combustion sont instantanées.
- Le fluide présent dans le cylindre est assimilé à un gaz parfait.
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
PUISSANCE THEORIQUE / RENDEMENT THEORIQUE (OU THERMODYNAMIQUE) Ƞ th
100
v PMH
V
Volume (cm3) PMB 1 à 0 : échappement à pression
constante : Isobare : p = constante
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
RENDEMENT DE FORME Ƞ F
Lors du cycle moteur, Les gaz vont agir sur le piston et ainsi une énergie mécanique va être échangée
Le rendement de forme représente la différence entre le cycle théorique et le cycle réel. Les deux cycles n’ont pas la
même allure car :
- Il y a des échanges de chaleur entre les gaz et les parois du moteur (les transformations ne sont pas
isentropiques). Le circuit de refroidissement évacue 15% de la chaleur fournie par la combustion.
- La combustion n’est pas instantanée.
- Il y a des fuites au niveau de la segmentation.
- une partie du travail mécanique est utilisée pour aspirer le mélange et évacuer les gaz d’échappement : pertes
par pompage.
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Comparaison entre les cycles théorique et réel :
180
160
100
80
60
40
20
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500
Volume (cm3)
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Le rendement de forme est donc le rapport entre le travail du cycle réel et le travail du cycle théorique, ou bien le rapport
entre la puissance du cycle réel et la puissance du cycle théorique. On appelle le travail du cycle réel : le travail indiqué,
ainsi on appelle la puissance du cycle réel la puissance indiquée.
Windiqué Pindiquée
hf = hf =
W théorique P théorique
Exemple : Un moteur délivre une puissance théorique de 175KW, la puissance indiquée est de 69.5KW, le rendement
de forme est de :
1. RENDEMENT MÉCANIQUE h M
- l’entrainement de la distribution,
Ainsi le rendement mécanique est le rapport entre la puissance effective (celle qui sort sur le vilebrequin) et la
puissance indiquée (celle du cycle réel). Ou bien le rapport entre le travail effectif et le travail indiqué.
Weffectif Peffective
hm = hm =
W indiqué Pindiquée
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
BILAN DES RENDEMENTS
Bilan énergétique dans le transport les moteurs thermiques
Le rendement global ou effectif est donc le rapport entre la puissance chimique contenue dans le carburant et la
puissance effective :
Weffectif
heff = heff =
Peffective
Qcal th Pcal th
ou bien
hi = hcomb * hth * hf
Pi
hi =
Wi
hi =
Qcal th Pcal th