PFE Chaudiere
PFE Chaudiere
PFE Chaudiere
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SAMIR
1) HISTORIQUE .page 7
2) FICHE SIGNALETIQUEpage 9
3) LES ACTIVITES ET LES PRODUITS A LA SAMIR..page 10
4) ORGANIGRAMME DE LA SAMIR.page 12
5) LES DIFFERENTES UNITES DE LA SAMIR.page 13
6) SECURITE A LA SAMIR..page 13
CHAPITRE II : DESCRIPTION DE LA CENTRALE THERMIQUE I DE LA
SAMIR
I - TRAITEMENT DES EAUX.page 16
1)
2)
3)
II - DESCRIPTION DE LA CHAUDIERE.page 23
1)
2)
2005/2006
IV LA DISTRIBUTION DE LA VAPEUR.page 32
Vapeur Haute pression (45 bar)page 32
Vapeur moyenne pression (15 bar)...page 34
Vapeur basse pression (3,5 bar)page 35
Vapeur trs basse pression (0,8)...page 35
CHAPITRE III : CALCUL DU RENDEMENT DE LA CHAUDIERE 41H4
La partie thorique page 37
la premire mthode.page 37
La deuxime mthode..page 44
II.
2005/2006
REMERCIEMENT
Ce travail a t effectu la Socit Anonyme Marocaine dIndustrie de
Raffinage SAMIR , sous la direction de Mr D.ESSAFI de la SAMIR et
Messieurs B. HARTITI et H. CHAFFOUI mes encadrants la Facult des Sciences
et Technique de Mohammedia.
2005/2006
DEDICACE
Je ddie ce travail :
2005/2006
INTRODUCTION
Notre formation la Facult des Sciences et Techniques de Mohammedia FSTM
est clture par un stage de fin dtude pour lobtention du diplme de Matrise.
Pour cette raison, jai eu loccasion deffectuer mon stage la socit anonyme
marocaine de lindustrie de raffinage SAMIR au sein de la direction de production service
utilits .
Lobjectif principal de ce service est la production de la vapeur, pour des diffrentes
utilisations, quon va voir dans ce travail.
La vapeur d'eau est une source dnergie. Elle est utilise notamment dans les
machines vapeur titre dexemple les turbines, les turbopompes, les turbocompresseurs
Ce rapport prsente une tude de la central thermolectrique I da la SAMIR. Il se
compose de trois chapitres .Le premier chapitre est la prsentation de la socit SAMIR ,
le deuxime est la description de la centrale thermolectrique en
commenant
par le
traitement des eaux, puis le fonctionnement de la chaudire qui est un gnrateur de vapeur et
finalement la distribution de cette vapeur au sein de la socit. Le dernier chapitre porte sur
la dtermination du rendement de la chaudire 41H4 par la mthode indirecte.
2005/2006
2005/2006
1. Historique :
Le Maroc a dcid dassurer la matrise de ses besoins en nergie et de crer une
indpendance nergtique, par la signature dune convention entre lEtat reprsent par le
Bureau des Etudes et des Participants Industrielles et par lOffice Italiennes des
Hydrocarbures reprsent par sa filiale ANIC ; cette convention est dans le but de
construire une raffinerie proche du port de Mohammedia dnomme Socit Anonyme
Marocaine Italienne de Raffinage .
La SAMIR a connu depuis sa cration un grand dveloppement concernant la
cration de nouvelles units.
nouvelle
raffinerie.
1973 : Le choc ptrolier induit une flambe des prix au niveau international et
lEtat marocain dcide de racheter les parts de lANIC.
2005/2006
1998 : Le groupe CORRAL rachte la part encore dtenue par lEtat, soit 6,77%.
2000 : lEtat a procd la privatisation de la SAMIR. Cest le groupe SuedoSaoudien CORRAL qui dtient la direction et 67,3% du capital, les 32,7%
restants sont dtenus par divers actionnaires la bourse de Casablanca. Ce groupe
qui dtient aussi la raffinerie de Sidi Kacem, a procd la fusion des deux
raffineries sous une seule raison sociale celle de la SAMIR.
2005/2006
2. Fiche signaltique :
Raison sociale
Forme juridique
Socit anonyme
Date de constitution
1959
Capital social
1.189.966.500 dhs
Actionnariat
CORRAL (66.72%)
PUBLIC travers la bourse (33.28%)
Effectif
Registre de commerce
Numro de patente
36.404.860
Identification fiscale
03100228
Affiliation la CNSS
1417395
Tlphone
03-32-42-01/42 ; 03-32-74-80/87
Fax
03-31-69-56 ; 03-31-71-88
Adresse
Superficie
190 Hectares
Capacit de production
7.750.000 Tonnes/an..
activits
Raffinage / lExploration production / Trading
2005/2006
10
2005/2006
11
2005/2006
4. Organigramme de la SAMIR :
12
2005/2006
6. SECURITE A LA SAMIR
Dans les raffineries, le ptrole est soumis des tempratures pouvant atteindre 800C
et des pressions pouvant aller jusqu'aux 200 bar dans certains hydrocraqueurs, et ainsi toutes
ces choses le rendent spontanment explosif en cas de fuite. Les incendies ptroliers sont trs
difficiles teindre. Ils exigent des techniques dtouffement spciales, leau ntant pas un
Lemploi universel des produits ptroliers accrot le risque daccidents. Cest pour ces
raisons que la Samir dispose dun service de scurit, qui se compose de 32 sapeurs pompiers
professionnels rpartis en quatre quipes et sous la responsabilit dun chef oprateur assurant
ainsi la scurit 24h /24 pour mener bien ses tches.
Ce service remplie les deux activits principales suivantes :
Lintervention : Le service de scurit dispose :
Dun rseau maill qui mne leau sous pression pour la lutte contre le feu en chaque
intervention par le personnel dexploitation tous les 200 m, un point dalarme assure la
rapidit daction des brigades dintervention.
La prvention : elle sexprime par :
Le contrle des conditions de travail pour viter les accidents qui sy rapportent.
Leau contient de la silice qui peut tre entrane par la vapeur. Si leau contient peu
de silice, sa conductivit lectrique, mesure en microsimens est faible. Inversement, sa
rsistance mesure en megaohms, est forte.
Calcium Ca ++
Magnsium Mg++
Sodium Na+
Potassium K+
Ammonium NH4+
Les anions :
Pour liminer ces lments, on utilise les proprits de certaines rsines changer ses
ions.
Les rsines sont des solides insolubles granuls, divises on deux types :
La rsine cationique lorsquelle est avide de cations.
La rsine anionique, lorsquelle est a vide danions.
On trouve, dans la centrale thermolectrique N1 de la SAMIR, deux installations de
traitements des eaux qui fonctionnent dune manire alternative.
Chaque installation contient quatre colonnes, deux cationiques et deux anioniques.
Chaque colonne est constitue par un rcipient cylindrique ferm axe vertical,
contenant la rsine (voir figure1). Cette dernire peut tre place directement au contact du
dispositif collecteur de liquide trait, et elle est supporte par une couche de matriaux
granulaires inertes : silex, anthracite ou grains plastiques.
La figure1 : La colonne
Pour obtenir une eau pure, dminralise, il faut quelle suive les tapes suivantes :
1re tape :
Dans un premier temps, les pompes aspirent leau de ville existant dans les bacs de
stockage, et la refoule avec une pression variant entre 3 et 4 bars, dans la premire colonne
cationique (cation faible).
La rsine de cette colonne dcompose tous les carbonates et les bicarbonates de leau
de ville.
Exemple:
2RH+ + CaCO3
4RH+ + CaCO3
2me tape :
Leau traverse la deuxime colonne cationique (cation fort), dans ce cas les rsines
dcomposent tous les sels dacides forts ;
Exemple :
2RH+ + CaCl2
RCa+ + 2HCl
Lorsque la rsine est totalement sature, on retrouve dans leau de sortie des cations
non fixs. Pour cette raison on doit faire une rgnration ces cations ; la rsine cationique
riche en anions mobiles H+ les a chang contre les cations de leau.
Lorsqu la rsine a puis ses rserves dions H+, il faut lui envoyer lacide sulfurique
H2SO4, pour la rapprovisionner en ions H+.
Exemple:
RMg + H2SO4
RH+ + Mg SO4
3me tape :
La rsine de la troisime colonne est compose de groupement basique (OH -), elle
retiendra les acides fort librs par la dernire colonne de cation.
Exemple :
ROH- + HCl
RCl- + H2O
4me tape :
Une tour de ruissellement place prs de la troisime colonne, permettra dliminer
latmosphre la presque totalit du gaz carbonique contenu dans leau grce un contre
courant dair arrivant au bas de la tour.
5me tape :
Dans la 2me colonne anionique, la rsine retiendra les dernires traces de gaz
carbonique ainsi que la silice.
Au bout dun certain temps, ces rsines demande elles aussi, tre rgnre. Cest la
soude NaOH qui lui apporte ses ions OH-.
Exemple :
RHSiO3 + NaOH
ROH- + NaHSiO3
6me tape:
Cest la dernire tape, il existe une colonne appel Mix bed , qui est charg
dliminer les ions quels quils soient se trouvant encore dans leau dminralise la sortie
de lappareil prcdent.
On peut schmatiser ces tapes dans la figure 2 :
s
435
0.2
PH
Duret totale
Silice SiO2
7.4
7.4
ppm
25
0.1
ppm
2.7
<0.005
1) Dfinition de la chaudire :
Une chaudire est une enceinte ferme qui sert transformer leau traite en vapeur
sous laction de la chaleur fournie par la combustion.
F : Ventilateur de soufflage
B : Brleurs
C : Surchauffeur
D : Vaporisateur
E : Economiseur
Dans notre cas, on possde deux chaudires 41H4 et 41H5 deux brleurs.
1.1- Chambre de combustion :
Cest dans cette chambre que lon brle le mlange air combustible en librant une
certaine quantit de chaleur. Les murs latraux et le plafond de cette chambre sont tapisss.
Lchange thermique se fait par rayonnement, dans les tubes en acier appels tubes crans .
La sortie du gaz chaud (fumes) se fait gnralement travers une partie de la paroi
latrale.
1.2- Brleurs :
Figure 4 : Un brleur
Les brleurs sont des mcanismes, dans lesquels l'nergie chimiquement lie dans les
carburants est libre lorsqu'on les brle. Ils sont intgrs essentiellement dans des chaudires
pour le chauffage de l'eau et la gnration de vapeur.
Les brleurs doivent engendrer la meilleure combustion possible cest pour cela quil
faut assurer un mlange homogne entre le carburant et le comburant au niveau du foyer.
1-3- Economiseur :
Lconomiseur joue le rle dun changeur de chaleur dont lobjectif est daugmenter la
temprature de leau dalimentation qui provient du degazeur laide de la rcupration
dune partie des calories restantes dans les gaz de combustion. Lconomiseur est donc un
changeur de chaleur.
1-4- Rservoir (Ballon suprieur) :
La figure 5 reprsente le ballon suprieur, qui joue le rle dun rservoir dans lequel est
stocke leau dalimentation. Il stablit dans le rservoir un plan deau dont le niveau est
maintenu une valeur constante (50%). Au dessus de ce plan, ce trouve la vapeur sature ou
humide qui se dgage vers lchangeur de surchauffe.
1-5- Surchauffeurs :
Les surchauffeurs reoivent extrieurement les gaz venants directement de la chambre
de combustion. Ce sont les faisceaux tubulaires du gnrateur de vapeur qui sont soumis aux
tempratures les plus leves. La vapeur sature venant de la partie haute de rservoir, passe
dans les tubes des surchauffeurs, o sa temprature est leve pression constante.
Bien que la vapeur surchauffe ne dpasse pas la temprature maximale autorise par
le matriel, un systme de dsurchauffe est parfois install. Il sagit dun refroidissement
de la vapeur.
1-Circuit Eau/Vapeur :
1-1-Larrive de leau dalimentation :
Leau dalimentation est stocke dans une bche, provient en partie des condensas de
vapeur en retour aprs utilisation, et leau dminralise. Cette eau est aspire par une pompe
et refouler dans le degazeur pour lminer loxygne O2 qui existe dans leau. Ce dgazage se
fait par deux mthodes en mme temps:
a)
La premire mthode :
Consiste a faire un dgazage par la vapeur trs basse pression (VBB = 0.8), on injecte la
vapeur dans le dgazage, et grce un barbotage le O2 dgage vers latmosphre.
b)
La deuxime mthode :
On utilise dans cette mthode un produit chimique, le plus utilisable est le hydrate
dhydrazine (N2H4), dont la raction chimique, scrit comme suit:
N2H4 + O2
2H2O + N2
2-Circuit Air/GAZ :
Dans le circuit air/gaz, comburant (air) aspir par le ventilateur de soufflage
latmosphre est
combustion. Loxygne de lair se combine alors avec le combustible Fioul Oil (FO) en
introduisant de la chaleur et les fumes.
Ces fumes passent ensuite par les tubes de lconomiseur pour lchauffement de leau
dalimentation avant dtre vacues vers latmosphre. La figure 7 schmatise ce circuit :
IV DISTRIBUTION DE LA VAPEUR
Le rle de la chaudire est la production de la vapeur. Les chaudires 41H4 et 41H5
produit 36T/h de vapeur la pression 45 bars.
Il existe quatre rseaux de vapeur :
1)
Turboalternateur :
Figure8: la turbine
Lnergie thermique est convertie en nergie cintique et ensuite nergie mcanique.
La conversion de lnergie mcanique en nergie lectrique, est ralise par le moyen
dun alternateur. (Voir annexe 2)
Rductrices :
Le rle de la rductrice est de rduire la vapeur haute pression (45 bars) 15 bars
pour des utilisations (voir la vapeur moyenne pression). Dans la zone I, il existe deux
rductrices de pression.
La vapeur haute pression est utilise dans des compresseurs de la Plat I et Plat II, ainsi
que pour des utilisations au niveau de la CTEII. Les plats utilisent aussi la vapeur moyenne
pression (15 bars).
2)
Echangeur de FO :
combustion.
Cette opration a pour but de garder une temprature prcise dans le ballon
suprieur pour avoir une bonne combustion.
Cest la vapeur utilise dans la pulvrisation du Fuel Oil (FO). Elle est introduite
dans les brleurs en mlange avec lair et le FO.
TP 501 et TP 401 :
La vapeur produite par la zone I, est envoye vers les autres units, les Toppings
I et II. Cette vapeur de 15 bars, est utilise aussi pour les turbopompes comme 45TP1 et
45TP2.
3)
4)
1)
I LA PARTIE THEORIQUE
La chaleur apporte par un combustible qui brle nest pas totalement rcupre par le
fluide que lon veut chauffer. On en perd toujours une partie par diffrents mcanismes.
Une partie de la chaleur totale apporte par la combustion qui sert effectivement
chauffer le fluide est appele nergie ou chaleur utile , la partie perdue qui gale la
diffrence entre lnergie totale et lnergie utile, est appele perte .
Les pertes sont de diffrentes natures, et ont un grand effet sur le rendement de
linstallation.
Le rendement dune installation est exprim par le rapport entre lnergie utile et
lnergie totale apporte par la combustion.
Dans ce rapport, le calcul du rendement de la chaudire est effectu en utilisant la
mthode indirecte (pour des raisons de prcision). On a essay de calculer le rendement par
deux mthodes ; la premire mthode est donne par la socit SAMIR la deuxime est la
mthode acquises durant ma formation la FSTM.
La premire mthode :
En gnral, le rendement de la chaudire est dtermin par le calcul du rapport de
lnergie utile lnergie totale apporte par le combustible.
Tel que :
Qvapeur est le dbit de vapeur
Hvap est lenthalpie de vapeur
Heau est lenthalpie de leau
Qcomb est le dbit de combustible
PCI est le pouvoir calorifique infrieur
Pour calculer le rendement de la chaudire, on va utiliser la mthode indirecte qui
consiste la relation suivante :
3(CO + CO2)
Avec :
Tfumes: Temperature des fumes
Tamb
Temperature ambiante
Avec :
H (vapeur P et T fumes) : lenthalpie vapeur pression et temprature des fumes.
H (vapeur P et T FO) : Lenthalpie vapeur pression et temprature du FO.
1.4- Pertes par purges (P4) :
Ces pertes proviennent de la chaleur sensible des purges. Elles peuvent tre rduites
par un traitement adquat de leau dalimentation et un bon systme de retour de condensas.
Ces pertes dpendent de la temprature et du taux de purge.
On calcul le taux de purge par la relation suivante :
Avec :
Pnominale : la charge nominale de la chaudire dans notre cas cette charge gale 36 T/h
Pactuelle : La charge avec laquelle fonctionne la chaudire.
On peut calculer ces pertes par la somme des pertes par convection et les pertes par
rayonnement.
de la nature
Tp: La temprature des parois, elle est mesure par un appareil de mesure appel pyromtre.
h = k*Nu/L
Avec :
k : est la conductivit thermique en w/(m.k).
L : la longueur de la plaque en m.
Nu : le Nuselt sans unit.
Pour le calcul de Nuselt, on utilise la formule suivante :
Un cylindre horizontal :
Par la mme mthode on calcul le coefficient de convection, sauf que lexpression de h
change ;
h = k*Nu/D
Avec :
D : le diamtre du cylindre
On suit les mmes dmarches pour le calcul de Nuselt.
Tp : Temprature de la paroi.
2)
P6 = 0,75% PCI
La deuxime mthode :
On schmatise la chaudire dans la figure suivant :
Pertes
Combustible
Air atmosphrique
Vapeur de pulvrisation
CHAUDIERE
Eau
Pertes
Le rendement de la chaudire est dfini comme suit :
Vapeur
Un mauvais rglage ;
Des problmes dentretien tels que des entres dair parasite, une
Q = Qi
Avec :
Qi = Di*Cp*T
Avec :
Di : le dbit de llment i, en m3/h
Cp : La chaleur spcifique en J/(K.mol)
Di = Vi*Df
Vi : le volume de llment i en m3/kg de combustible
Df : Le dbit de combustible en Kg/h
Lors de linjection du FO et lair atmosphrique dans la chambre de combustion, une
raction chimique stablit. Les produits de combustion quon obtient sont :
Leau H2O
Lazote N2
Loxygne O2
e = 100 w/(21-w)
Avec :
W : La teneur de loxygne dans les produits de combustion
Va : le pouvoir comburivore est la quantit d'air sec ncessaire la combustion
neutre d'un kg de combustible solide ou liquide ou d'un (m3 normal) de combustible gazeux.
Il sexprime en poids (Pa) ou en volume (Va):
Pa kg d'air/kg de combustible ou Pa kg d'air/m3N de combustible gazeux
Va m3N d'air/kg de combustible ou Va m3N d'air/m3N de combustible gazeux
Il est calcul par cette relation :
Va = O2)stechiometrique * 100/21%
Alors les pertes par fumes sont la somme de toutes les pertes :
Q fumes = Pertes
Q fumes = P1 + P2 + P3 + P4 + P5
2-2- Pertes par imbrl :
Ces pertes proviennent des imbrls, solides (carbone) ou gazeux (CO, CH4), prsents
dans les fumes ou les cendres. Ces imbrls sont dus un manque dair ou un mauvais
mlange air combustible. Avec un bon rglage, ces pertes doivent tre rduites moins de
0,5%. Dans notre cas on a comme imbrl le CO.
Avec :
Vf
x=
C (%)
x
N 2
+ 0,535 .Va.
2
C (%)
N 2 79
=
= 3,76
O 2 21
: Le pouvoir fumigne.
N 2
).
Df
La premire mthode :
1.1-
O2)stchiomtrique
CO2
H2O
SO2
N2
(m3)
159,227
49,84
2,31
211,377
(m3)
159,227
159,227
(m3)
99,68
99,68
(m3)
2,31
2,31
(m3)
794,777
794,777
1.2-
P2 = 0,01*[669,68 116,38]
P2 = 5,533 Kcal/Kg
P2 = 0,057 % PCI
1.3-
P3 = 9*0,089*[669,68 116,38]
P3 = 443, 193Kcal/Kg
P3 = 4,594 % PCI
1.4-
1.5-
2.2.1-
Le tableau suivant englobe les pertes par convection pour chaque surface :
Surfaces
Surface 1
Surface 2
Surface 3
Surface 4
Surface 5
Surface 6
Surface 7
Qconvection (W)
2958,02001
4344,52858
2774,50027
660,771871
1528,06226
590,616263
187,539829
Les surfaces 1, 2, 3, 4 sont des rectangles, par contre la surface 5 est divise
en 3 parois :
2 rectangulaires (5 et 7).
un demi cylindre ( 6) .
On a :
S(m2)
Q ray(w)
Parois 1
24,498
0,95
5,67.10-8
5414,039
Parois 2
48,897
0,95
5,67.10-8
8212,692
Parois 3
24,498
0,95
5,67.10-8
5098,874
Parois 4
48,897
0,95
5,67.10-8
1743,269
Parois 5
19,306
0,95
5,67.10-8
2927,260
Parois 6
16,462
0,95
5,67.10-8
2381,131
Qrayonnement = 26 159,265 W
Donc les pertes par parois gale :
1.6-
Parois 7
3,488
0,95
5,67.10-8
382
2)
= 89,7%
La deuxime mthode :
2-1- Pertes par fumes :
Pour le calcul de ces pertes, on a pris les analyses faites par le laboratoire de la
SAMIR (voir annexe 1).
= 1,59227 m3 de C O2 /kg de FO
Cp C O2 = 44,16967 J/K.mol.
Df
= 1416,66667 Kg/h
= 190 K
Q C O2 = 845,11172 MJ/h
= 1416,66667 Kg/h
= 190 K
Q H2 O = 420,33480MJ/h
2-1-3 : Pertes par S O2 :
V SO 2 = 0,0231 m3 de SO 2 /kg de FO
Cp SO 2 = 46,06577 J/K.mol.
Df
= 1416,66667 Kg/h
= 190 K
Q S O2 = 12,78685 MJ/h
2-1-4 : Pertes par N2 :
V N 2 = 7,94777 m3 de N 2 /kg de FO
Cp N 2
= 29,52654 J/K.mol.
Df
= 1416,66667 Kg/h
= 190 K
= 1416,66667 Kg/h
= 190 K
Vf
Va
= 14,57%
Q O2 = 109,52104 MJ/h
= 1,12%
Vf
Df
On remarque que les pertes par fumes sont les plus importantes. On a trouv une
valeur de 7,36 % du PCI.
Cette valeur peut provenir dun excs dair excessif qui peut tre d :
Cette valeur peut galement provenir dun accroissement de la temprature des sorties
de la fume.
Les analyses des fumes montrent que la temprature des fumes est trs leve .Elle
est de lordre de 213C, ce qui provoque une diminution du rendement. Cette augmentation de
la temprature est due laccumulation des suies
dchanges.
La couche forme est isolante et limite le transfert de chaleur .la rsistance de cette
couche la transmission de la chaleur augmente avec son paisseur. Il en rsulte une
augmentation de la temprature des fumes.
Il est donc ncessaire de nettoyer ces surfaces, par lopration du ramonage qui doit
tre effectue rgulirement.
On a trouv une valeur de 0,2% du PCI. Cette valeur est due au calorifugeage de la
chaudire.
CONCLUSION
Dans ce travail, on a fait une description du fonctionnement de la chaudire qui
constitue un lment essentiel dans la centrale thermolectrique, puisquelle produit de la
vapeur dont on a besoin pour des diffrentes utilisations quon a dj vues.
On a pu calculer le rendement actuel de la chaudire 41H4 par la mthode indirecte
en utilisant deux procdures de calcul. Et on a trouv une valeur qui est infrieur de la valeur
du constructeur. Cette diffrence de la valeur du rendement est due essentiellement aux pertes.
Puis on a essay damliorer ce rendement en proposant des solutions qui nous mnent
laugmenter.
Alors pour obtenir un bon rendement, il est ncessaire de :
Faire le ramonage pour diminuer la temprature des fumes.
Diminuer lexcs dair.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXE 1
Samir
Date audit
T fumes
Desin Rel
13/03/2006 200
200
18/04/2006 200
200
10/04/2006 200
24/04/2006 200
Ecart
522
322
331
131
213
250
13
50
%O2
Desin
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
2,5
CO
Rel
Ecart
5,55
3,05
467
11,62
2,86
0,36
10
13,65
2,67
5,79
0,17
3,29
266
6
13,79
11,44
mg/m3 CO2
Sigle des
chaudires
98H1A
98H1B
98H1C
98H1D
41H4
41H5
Date audit
Rendement
Desin Rel
13/03/2006 90,5
90,5
18/04/2006 90,5
90,5
10/04/2006 90,5
24/04/2006 90,5
ANNEXE 2
Ecart
72
-18,5
84,2
-6,3
89,7
85,9
-0,8
-4,6
ANNEXE 3