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RÉSUMÉ
SUMÉ
L’article vient combler le déficit d’informations fiables pour la constitution d’une base de données
sur la perception que les différents acteurs ont des aires protégées du complexe des Parcs
Nationaux du W, de Arly et de la Pendjari (WAP). Cet état de chose présente un handicap à la mise
en œuvre d’une gestion durable des aires protégées. Afin de pallier cette lacune, le projet régional
WAP a réalisé une étude pour avoir une base de données référentielle. La méthodologie utilisée a
été la méthode directe des interviews et la méthode indirecte des enquêtes. Les résultats ont montré
que les aires protégées sont dans l’ensemble peu connues du grand public, par contre les acteurs qui
vivent dans les villes autour du complexe WAP en ont une bonne connaissance. La position
géographique des acteurs a été un facteur très déterminant dans la perception que les différents
groupes cibles enquêtés ont des aires protégées du complexe WAP. La viande de gibier avec 26 % et
le miel avec 25 % venaient en tête des biens et services que les utilisateurs (communautés locales ou
acteurs directs) tiraient des aires protégées. La place occupée par la viande de gibier interpelle les
gestionnaires à une meilleure sécurisation des ressources fauniques et à une recherche de
développement d’autres sources de protéines animales.
Mots clés : Perception, biens, services, complexe du W-Arly-Pendjari, Bénin
ABSTRACT
This paper fills the deficit of relevant information of the perception that the various actors have on
protected areas complex parks of W, Arly and Pendjari (WAP). This situation constitutes a handicap
to the implementation of sustainable management of protected areas. Then, to solve this issue, the
regional project WAP conducted a survey to have a referential database. The methodology used was
a direct interview method and an indirect method of investigation. The results showed that
protected areas were generally little known by the public. However actors who lived in the towns
around complex WAP had a good knowledge. The actors’ geographical position was a very
significant factor in the perception that the different target groups had on protected areas complex
WAP. Bush meat (26 %) and honey (25 %) topped the list of the goods and services that users (local
communities or direct actors) were shooting protected areas. Bush meat position on the list
challenges for wildlife managers to look for alternative sources of meat supply local community
needs for animal protein.
Key words : Perception, goods, services, complex W-Arly-Pendjari, Benin
Téhou et al.
INTRODUCTION
La notion de conservation par l’établissement des zones protégées remonte à
une histoire presqu'aussi longue que la civilisation (Colchester, 2003). Ces
espaces protégés sont devenus une préoccupation mondiale pour la
conservation de la biodiversité depuis la conférence de Rio de Janeiro (1992).
Les zones protégées représentent des territoires privilégiés pour les Etats
d’exercer activement leur contribution à la conservation de la biodiversité
mondiale (Doumengue et al., 2001 ; Drouet-Hoguet, 2007). Les peuples
reconnaissent de plus en plus les biens et services fournis par les écosystèmes
protégés (Wu et al., 2010). Ces services sont non seulement bénéfiques pour
les communautés mais aussi pour les Etats (Halilou Malam Garba, 2009 ;
Fandohan et al., 2010 ; Vodouhê et al., 2009 ; MEPN, 2009).
Les réponses obtenues de la question « Quelles Aires Protégées pour l’Afrique
de l’Ouest ? », le thème du Séminaire International sur l’Aménagement et la
Gestion des Aires Protégées en Afrique Centrale et de l’Ouest organisé en
2003 au Bénin (Fournier et al., 2007) avaient déjà montré que nombreux sont
les études et projets axés sur la problématique des Aires Protégées. Les Etats
et leurs acteurs partenaires (organisations internationales et nationales,
collectivités locales, populations riveraines, gestionnaires des Aires Protégées,
chercheurs et divers scientifiques, etc.) accordent de plus en plus une attention
et un véritable intérêt à cette question et à la conservation et la gestion
durable de la biodiversité au profit des générations futures. Les nombreux
objectifs fixés aux Aires Protégées sont récapitulés dans une typologie
effectuée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN,
1994). Cependant, l'atteinte de ces objectifs est confrontée voire menacée par
les agressions anthropiques dont l’agriculture, l’élevage, le braconnage, etc. le
Complexe du W-Arly-Pendjari (WAP) n’y échappe guère car sa biodiversité
d’importance mondiale est menacée par divers facteurs dont les empiètements
agricoles, la transhumance non contrôlée, le braconnage, les feux de
végétation non contrôlés, l’envasement et la pollution des eaux de surface, le
changement et la variabilité du climat et la récolte non durable des Produits
Forestiers Non Ligneux (PFNL), du bois et du poisson. La menace voire
l’extinction de la biodiversité présente dans le complexe WAP mine le
développement socio économique des populations riveraines et des pays qui y
tirent des ressources économiques non négligeables. Face à cette menace, des
actions de conservation mobilisant d’importantes ressources financières ont
été entreprises afin de les limiter et de les réduire au maximum.
Le problème de recherche posé dans le présent article est « l’insuffisance
d’informations fiables pour la constitution d’une base de données sur la
perception de différents acteurs des Aires Protégées du complexe des Parcs
Nationaux du W, de Arly et de la Pendjari au Bénin ».
182
Importance des aires protégées du WAP
L’unique hypothèse d’étude est la suivante : Le grand public perçoit les Parcs
Nationaux du W, de Arly et de la Pendjari (WAP) comme un patrimoine
mondial à gérer par tout le monde. Ainsi, cette hypothèse unique, montre que
la seule préoccupation est de percevoir et d’avoir le niveau d’importance que
les groupes ciblent autre que les gestionnaires des Aires Protégées accordent
au complexe WAP. Ainsi, le niveau de connaissance a été un préalable pour
évaluer l’importance des parcs du complexe WAP pour les personnes autres
que les gestionnaires des Aires Protégées, pour le simple fait que les
gestionnaires des Aires Protégées ont souvent remarqué qu’autour des parcs
nationaux que même des personnes nées autour de ces parcs ne l’ont jamais
visités et ont très peu de connaissances sur la diversité biologique des parcs et
ne connaissent que les ressources naturelles de leurs terroirs villageois
(Gaoué, 2000).
Plusieurs études de végétation conduites dans les aires protégées et d’autres
écosystèmes forestiers ont permis de connaître leur potentiel forestier et
botanique au niveau national (Adjanohoun, 1989 ; Natta, 2003 ; Akoegninou,
2004 ; Adomou, 2005). Les études sur les produits forestiers non ligneux
(PFNL) ont permis d’améliorer les connaissances sur les ressources
alimentaires et médicinaux que regorgent les écosystèmes naturel au Bénin
(Sokpon & Lejoly, 1996 ; Hladik et al., 1996a et 1996b ; Assogbadjo, 2000 ;
Hanotte & Mensah, 2002 ; Vihotogbé, 2002 ; Codjia et al., 2003 ; Assogbadjo et
al., 2005 ; Ekue et al., 2008 ; Vodouhê et al., 2009 ; Fandohan, 2011 ; Masuch
et al., 2011). De même, de nombreux travaux ont été conduits pour améliorer
la connaissance de la diversité fauniques et du statut de certaines espèces
animales menacées ou non sur le territoire national (Sinsin et al., 2002 ; Di
Sylvestre et al., 2003 ; MEPN, 2009). Bien que les ressources des Aires
Protégées aient constitué une source de vie pour de nombreuses communautés
aux Bénin, elles subissent de fortes pressions de la part des populations.
Malgré cette place qu’occupent les Aires Protégées au sein des sociétés
humaines, très peu d’informations existent sur la perception que les
communautés humaines ont sur ces aires. L’implication des communautés est
devenue une habitude dans les stratégies de gestion durable des ressources
naturelles (Torri, 2005). La meilleure connaissance des perceptions des
utilisateurs des ressources naturelles des Aires Protégées et du grand public
peut favoriser une gestion durable de ces ressources naturelles dans la
dynamique des actions fondamentales de la stratégie de conservation des
Aires Protégées.
La présente étude vise à fournir des données de référence et des informations
de base pouvant aider les gestionnaires des Aires Protégées pour une
meilleure gestion des avantages que les acteurs tirent des ressources
183
Téhou et al.
MILIEU D’ÉTUDE
Le Complexe du W-Arly-Pendjari (WAP) objet de la présente étude, est le plus
grand et le plus important ensemble d’écosystèmes terrestre, semi-aquatique
et aquatique s’étirant le long de la ceinture de savane d’Afrique de l’ouest. Ce
complexe représente une superficie de 31.000 km2 ou de 50.000 km2 en
incluant les aires riveraines. Le Complexe du WAP se partage entre le Bénin
avec 43%, le Burkina Faso avec 36 % et le Niger avec 21 %.
La zone d'étude couvre l’ensemble du territoire de la République du Bénin en
Afrique de l’ouest, entre les parallèles 6°30’ et 12°30’ de latitude Nord et les
méridiens 1° et 3°40’ de longitude Est (FAO, 1998). L’étude couvre Matéri,
Tanguiéta, Natitingou, Banikoara, Malanville, Karimama, Parakou et Kandi,
des villes riveraines au complexe WAP au Nord, puis Cotonou, Lokossa, Porto
Novo et Abomey, d’autres grandes villes du Centre et du Sud du Bénin (Figure
1).
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Collecte de données
L’enquête a été faite dans 8 villages riverains choisis en fonction de leur
influence et des pressions sur les ressources des Parcs Nationaux Pendjari et
W au Bénin.. Dans chacun des villages des focus groups de 8 à 12 personnes
ont été réalisés, soit un total de 12 focus groupes réunissant 150 personnes.
Un questionnaire d’enquête individuel a été adressé à 153 personnes du grand
public dans les villes de Banikoara, Tanguiéta, Matéri, Kandi, Malanville,
Karimama, Parakou, Natitingou, Cotonou, Porto Novo, Lokossa et Abomey.
Ainsi, cet échantillon a permis de faire une appréciation de la perception que
les autres groupes cibles ont de la présence des parcs par rapport aux 8
villages riverains des parcs du Complexe WAP Bénin.
Le guide d’entretien administré aux utilisateurs des ressources naturelles via
les focus group contenait des informations générales sur la connaissance des
Aires Protégées du W, de la Pendjari et du complexe W-Arly-Pendjari, les
organisations communautaires de gestion des ressources naturelles, les
relations entre les communautés et les ressources naturelles, les biens et
services rendus par les ressources naturelles des Aires Protégées, la
perception sur l’approche de gestion régionale des Aires Protégées et leur
adhésion. Les enquêtés ont été choisis au niveau de plusieurs couches
socioprofessionnelles, afin d’avoir une vue générale sur la perception qu’ont les
différents groupes sur l’importance des réserves de faunes. Le grand public
était constitué des universitaires, des agents des administrations publiques,
des agences de voyage, des promoteurs touristiques, des agents des
collectivités locales, des partenaires au développement, des gestionnaires des
réserves de faune et des organisations non gouvernementales. Alors que les
rubriques du questionnaire d’enquête individuel à l’endroit du grand public
ont porté sur les informations générales, la connaissance des Aires Protégées
du complexe W-Arly-Pendjari, la valeur des Aires Protégées, les bénéfices tirés
des Aires Protégées, l’adhésion du grand public à la vision de gestion concertée
et régionale avec les autres pays des Aires Protégées, la disponibilité du grand
public à accompagner la gestion concertée des Aires Protégées du complexe.
Analyse des données
L’analyse des données a été faite par groupe cible tels que les utilisateurs
directs des ressources naturelles et le grand public. Les enquêtés ont été
subdivisés en les deux régions suivantes : les enquêtés du Nord-Bénin
sélectionnés dans les Communes de Tanguiéta, Banikoara, Matéri, Kandi,
Malanville, Karimama, Natitingou et Parakou ; les enquêtés du Sud-Bénin
sélectionnés dans les Communes de Cotonou, Porto Novo, Lokossa, Abomey-
Calavi et Abomey.
185
Téhou et al.
RÉSULTATS
Les résultats obtenus étaient relatifs à la perception du grand public et à la
perception sur les aires protégées du complexe WAP. La perception du grand
public a été appréciée à travers la connaissance des Aires Protégées du
complexe WAP. Ainsi, les fréquences calculées ont révélé que seulement 35,64
% des enquêtés connaissaient le parc W, 27,45 % le parc Arly, 56,86 % le parc
Pendjari (Figure 2a) et 34,64 % le complexe régional WAP (Figure 2b). De
même 54,90 % connaissaient les trois pays qui partagent le complexe régional
WAP (Figure 2c).
186
Importance des aires protégées du WAP
Fréquence
Fréquence
Fréquence
40
40 34,64 40 27,45
20
20 20
0 0 0
Non Oui Non Oui Non
Réponse Réponse Réponse
Figure 2a. Connaissance des Parcs du complexe W-A-P par le grand public
80 60
65,35
45,09
60 Fréquence
Fréquence
40
40 34,64
20
20
0 0
Non Oui Non
Réponse Réponse
Figure 2b. Connaissance du complexe W-A-P Figure 2c. Connaissance des pays du
complexe W-A-P
Par contre la perception sur les aires protégées du complexe WAP a été
appréciée à partir des variables suivantes :
Valeur : 73,85 % des enquêtés pensaient que le complexe WAP représentait
une valeur pour le Bénin, contre 4,57 % qui pensaient que le complexe WAP
ne représentait pas une valeur pour le Bénin. Tandis que 21,56 % des
enquêtés ont été indifférents sur la valeur que représentait le complexe pour
le Bénin (Figure 3).
Bénéfice : 67,97 % des enquêtés pensaient que le complexe apportaient des
bénéfices pour le Bénin, contre 4,57 % qui pensaient le contraire. Alors que
27,45 % des enquêtés restaient indifférents pour le bénéfice que le WAP
pouvait apporter au Bénin (Figure 4).
187
Téhou et al.
80 73,85
80
60
60
Fréquence
Fréquence
40 40
27,45
21,56
20 20
4,57 4,57
0 0
NA Non Oui NA Non
Réponse Réponse
188
Importance des aires protégées du WAP
100 100
80 76,47
80
Fréquence
Fréquence
60 60
40 40
20,26 20,26
20 20
3,26
0 0
NA Non Oui Non
Réponse
Réponse
Dispersion des paramètres pour la famille binomiale prise pour être 1 ; Déviation nulle: 179,83 sur 152 degrés
de liberté ; Déviation résiduelle: 154,44 sur 149 degrés de liberté ; AIC: 162,44 ; Nombre de Fisher pour les
itérations de pondération/marquage : 5
189
Téhou et al.
190
Importance des aires protégées du WAP
Tableau 6. Priorité des biens et services tirés dans aires protégées selon les participants aux focus
group
Viandbr : Viande de brousse ; resshalieu : ressources halieutique ; boisoeuvr : bois d’œuvre ; cultritu : culte rituel ; resfour : ressources
fourragères ; ligneuali : ligneux alimentaire ; medmedic: médicinal & médico-magique ; resatis : ressources artisanales ; Rang : rang moyen du
bien ou service tiré de l’aire protégée
Priorité des biens et services tirés des aires protégées : Le test de Kendall a
permis d’hiérarchiser les priorités des biens et des services tirés des aires
protégées et de ses zones d’influence pour les groupements enquêtés et pour
chaque aire protégée. Ainsi, la viande de brousse venait en tête pour les
groupements de Atabénou (2,18), Batia (2,8), Founougo (2) et Kandérou (3,25),
tandis que la paille était prioritaire pour les communautés de Dokossouan
(2,37) et Batran(3,65), alors que les ligneux alimentaires occupaient le premier
rang à Soudou (1,71). Le miel et les produits apicoles étaient des biens
prioritaires pour la communauté de Tanougou (2,65) (Tableau 6). Pour tous les
groupements les résultats étaient hautement significatifs (p < 0,001) dans le
cadre de la statistique de kendall (Tableau 7). Le test de kendall révélait que
la viande de brousse venait en tête des biens et services prioritaires que
tiraient les communautés vivant autour des aires protégées du W (2,8) et de la
Pendjari (3,71). Le Tableau 8 a présenté la priorité des biens et services à
l’échelle des aires protégées du W et de la Pendjari selon les participants au
focus group autour de chacune des aires protégées. Le Tableau 9 a présenté la
statistique de Kendall pour chacune des aires protégées W et de la Pendjari.
Les résultats étaient hautement significatifs pour chacune des aires protégées
du WAP-Bénin (p < 0,001).
191
Téhou et al.
DISCUSSION
Analyse de la perception du grand public sur la gestion des aires protégées
L’ensemble du complexe WAP comme un bloc et les aires protégées par pays
comme des entités séparées sont très peu connus par le grand public en
République du Bénin. Cependant, le parc Pendjari est mieux connu par
l’ensemble du public. Ceci témoigne de l’effet de la stratégie de communication
mise en place par l’administration du parc Pendjari avec l’appui de la
coopération Allemande (Tiomoko et al., 2005). L’exploitation du tourisme basé
sur les ressources fauniques est plus pratiquée par les expatriés et très peu
par le public béninois. Ces constats ont été faits par Kpadonou & Kunert
192
Importance des aires protégées du WAP
CONCLUSION
La présente étude permet d’accroître la compréhension des gestionnaires des
aires protégées sur la perception du grand public, les biens et services
prioritaires que les communautés tirent des parcs nationaux du complexe W,
Arly et Pendjari (WAP). Le constat de l’étude est que les aires protégées sont
en général très peu connues par le public. Cependant, le grand public a bien
conscience des biens et des bénéfices que tirent l’Etat béninois de l’existence
des parcs du Nord-Bénin et sont disponibles à accompagner les efforts de
conservation concertées en cours entre les trois pays le Bénin, le Burkina Faso
et le Niger, voire le Togo. L’appui au développement de l’apiculture est une
piste porteuse pour l’accroissement des revenus au niveau des communautés
riveraines et aussi une activité respectueuse de la biodiversité qui nécessite
l’appui des partenaires techniques et financiers. En somme, les résultats de
l’étude servent de base d’informations utiles pour tous les décideurs qui ont en
charge de la gestion des aires protégées du complexe W, Arly et Pendjari
(WAP) et le monde scientifique.
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