Les Effets de La Musculation Integrée, Son Optimisation Et Sa Planification Dans L'Entraînement Des Jeunes Footballeurs U-18
Les Effets de La Musculation Integrée, Son Optimisation Et Sa Planification Dans L'Entraînement Des Jeunes Footballeurs U-18
Les Effets de La Musculation Integrée, Son Optimisation Et Sa Planification Dans L'Entraînement Des Jeunes Footballeurs U-18
Intitulée
A ma mère.
A ma mère.
A ma mère.
A mon père.
Ghoual Adda.
REMERCIEMENTS
Dédicaces.
Remerciements.
Liste des tableaux
Liste des schémas et figures
Liste des abréviations
PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1. Introduction…………………………………………………......……………………………................................. 1
2. La problématique………………………………………………………………………........................................ 3
3. Les hypothèses de la recherche ………………………………………….......……..................................... 4
4. Les objectifs de la recherche ……………………....……………………………...................................... 5
5. Les mots clés de la recherche…………………………………………………………................................... 6
6. Les études similaires…………………………………………………………………......................................... 7
7. Commentaire des études similaires………………………………………................................................ 12
Conclusion……………………………………………………………………………………................................................. 12
N° INTITULE PAGES
01 Tableau récapitulatif des capacités fondamentales requises en football 36
(Rohz, 1992).
02 Distances des efforts de haute et de faible intensité suivant différents 37
auteurs d’après Dufour 1990
03 Tableau ( ) méthodes d’entrainement de force, indication, répétitions et 59
charges
04 Tableau récapitulatif qui représente les bases scientifiques des tests utilisés 87
05 Tableau représentant les résultats des pré-tests des deux groupes (G.e et G.t). 96
06 Tableau représentant les résultats des post-tests des deux groupes (G.e et G.t). 97
N° INTITULE PAGES
01 Structure macroscopique du muscle 15
02 Schéma de La contraction musculaire 16
03 L’évolution de la croissance du jeune athlète de 0 a 20 ans 19
04 Les effets de l’entrainement régulier sur le système musculaire 21
05 Schéma d'un myocyte et des réactions du métabolisme énergétique à 24
l'intérieur de celui – ci
06 Les unités motrices et contraction musculaire 26
07 Les myocytes ou fibres musculaires 29
et les mécanismes cellulaires et moléculaires de leur contraction
08 Schéma de La régénération de l’ATP 31
09 L’Adénosine Triphosphate 32
10 Les besoins en ATP lors de l’exercice 33
11 La relation Force-puissance-vitesse 52
12 Types de force 56
13 Forme de contraction 56
14 Type d’entrainement de force 57
15 Méthodes d’entrainement de force 57
16 Les finalités de l’entrainement de la force chez les jeunes footballeurs 67
17 Images du gainage 73
18 Figure du test de 20 m Vitesse 79
19 Figure du test de Sargent 81
20 Figure du test de La Chaise 81
21 Figure du test de navette 5+10+15 en (30 sc) 82
22 Figure du test de Vitesse (20m) sans ballon et avec changement de 83
direction
23 Figure du test de Vitesse (20m) avec ballon et avec changement de 84
direction
24 Figure du test du gainage 84
25 Figure du test demi-Cooper (6 mn) 85
Tableau des abréviations
P page
F.B football
1-INTODUCTION
Le football est un sport de contact qui nécessite un développement musculaire équilibré pour
résister aux différentes agressions liées essentiellement à la grande répétitivité des actions
ainsi qu'aux différents chocs. C'est un sport où la qualité de puissance explosive et l'aptitude à
la conserver pendant toute la durée du match est primordial. Un renforcement musculaire
général et spécifique est indispensable pour la pratique au plus haut niveau.
La musculation a une place de plus en plus importante pour tous les footballeurs sérieux. Elle
est indispensable pour travailler la résistance physique, aussi bien sur les impacts que pour
travailler l'endurance.
Le football, étant un sport avec quelques contacts physiques, il est impératif pour un joueur de
haut niveau d’avoir un physique capable d’encaisser les charges multiples des adversaires.
En effet, au cours d’un seul match de football, un joueur, surtout s’il joue au poste de milieu
de terrain ou attaquant, peut subir plus de vingt tacles. Que le joueur joue attaquant, milieu de
terrain, défenseur ou bien gardien de but, une bonne musculation lui donnera la confiance face
aux différentes charges de ses adversaires. (LEGEARD, 2005)
Mieux même, sa bonne musculature peut même susciter la crainte chez les adversaires et peut
leurs faire douter au cours des duels. Certains défenseurs et milieux défensifs usent souvent de
leurs conditions physiques et musculaires irréprochables pour faire peur aux attaquants
adverses beaucoup plus petits.
Mais la bonne musculature du joueur ne sert pas uniquement à faire peur aux adversaires,
c’est aussi un atout majeur pour les joueurs à vocation offensive. Une bonne musculature
donne au joueur une qualité de puissance explosive, c'est-à-dire, que le joueur peut se
mobiliser très rapidement sur le terrain.
1
présentation de la recherche
Les milieux de terrain expérimentés les plus doués utilisent beaucoup cette technique pour
marquer des buts. En plus de cela, un footballeur ayant une bonne musculature peut sauter
plus haut que les autres. Cette faculté est tout à fait indispensable surtout lors des coups de
pieds arrêtés et dans les duels aériens. On peut dire que la musculation a une place importante
au football.
Mais les atouts qu’apportent une bonne musculation au footballeur ne s’arrêtent pas là. En
effet, elle permet au joueur de garder un niveau de puissance élevé pendant toute la durée du
match.
Un joueur mal préparé musculairement ne peut tenir un rythme élevé assez longtemps et peut
même pénaliser toute l’équipe au cas où les changements de joueurs permis ont déjà été
effectués par l’entraîneur. Dans ce cas-là, le joueur fatigué devient le maillon faible de
l’équipe et peut être facilement exploité par l’adversaire. (HASSMAN & KENTTA, 1999)
Par contre, le footballeur ayant bien suivi le programme de musculation en résistance peut à la
fin du match courir aussi vite que lorsque le match venait de commencer. Ces joueurs
considérés comme « infatigables » soulagent beaucoup leur équipe, car ils peuvent être
dangereux à tout moment pour l’adversaire.
Après n’importe quel entraînement, un entraîneur souhaite toujours que son footballeur ait
acquis le maximum de choses possibles que ce soit sur le plan technique ou physique.
2
présentation de la recherche
Mais avant d’arriver à cela, l’entraîneur doit d’abord tout faire pour que le joueur ait un bon
niveau d’endurance. C’est la première étape que le joueur doit franchir. Aucun entraîneur au
monde ne voudrait d’un joueur qui fatiguerait un quart d’heure après le début du match.
L’entraîneur s’attend, donc, à ce que son joueur puisse finir un match. Lorsque le footballeur
peut tenir tout un match sans faiblir, c’est à ce moment-là que l’entraîneur peut lui présenter
un programme d’entraînement plus spécifique.
Il peut pour cela soit accélérer le jeu pour porter rapidement le danger vers le but adverse, soit
accélérer pour charger un adversaire qui vient de prendre possession du ballon.
L’entraîneur comptera aussi sur son joueur pour qu’il gagne les duels aériens face aux
défenseurs adverses. Un coup de pied arrêté est toujours une occasion de but si l’on possède
des bons joueurs de tête dans son équipe. Et les entraîneurs comptent beaucoup sur leurs
joueurs dans ce genre de circonstances.
2- La problématique :
La logique de la préparation physique préconisée dans le football consiste à axer le travail sur
l'endurance, puisque cette aptitude correspond à 95% du temps de jeu. Mais cette conception
recèle d'évidentes limites, car les phases vraiment déterminantes (conquête de la balle, duels,
tir, tête, etc...) font appel à des efforts du type explosif, l’idée c’est de procéder à une
approche totalement différente et tout à fait nouvelle par rapport à la préparation classique.
Elle consiste à inverser les tendances et à préconiser es paramètres de la force et l'explosivité
comme base de la préparation physique en football. (LAMBERTIN, 2000)
La musculation intégrée est un élément de préparation parmi d'autres. Elle nécessite donc une
approche individualisée et une coordination avec tous les acteurs de la discipline. Elle doit
être permanente (plan de carrière, plan annuel, cycle…) car elle est prioritaire dans
3
présentation de la recherche
Contrairement à certaines idées reçues, nous affirmons que ce n'est pas la musculation qui
blesse le joueur de football, mais une musculation mal faite, ou pas de musculation du tout,
l‘idée développée par ceux qui pensent que le football pratiqué à haute dose génère sa propre
préparation physique, générale et spécifique, et se suffit à lui-même. La musculation fait
parfois mal, car en réveillant la douleur, elle révèle les problèmes existants ; en musculation
on ne triche pas, on ne s'économise pas, Ainsi le travail en flexion fait mal au genou d'un
joueur, mais faut-il pour autant abandonner la musculation de sa cuisse et le laisser de plus en
plus courir.
Contrairement aux footballeurs algériens qui manquent terriblement de puissance dans le jeu,
en estimant que c’est un travail inutile et en vain.
La question principale qui nous vient à l’esprit c’est ; est-ce que l’optimisation de la
musculation intégrée et sa planification dans l’entrainement des jeunes footballeurs de
moins de 18 ans peut être bénéfique et contribue à acquérir un potentiel physique
important à la pratique du football de haut niveau, et est-ce que la musculation
spécifique au football peut amener une modification significative du potentiel
physique et technique du jeune footballeur sans perturber son développement
harmonieux sur le plan footballistique et physique ?
Pour illustrer les approches de notre recherche nous allons proposer les hypothèses suivantes :
4
présentation de la recherche
4-Objectifs de la recherche :
L’objectif principal de cette étude est de vérifier, au sein d’une équipe de jeunes footballeurs
U-18 s’entrainant quatre séances de football hebdomadaire dont deux en intégrant des
exercices de musculation spécifique en début de séances suivi d’un travail technico-tactique.
En d'autres termes, amener la salle de musculation avec un matériel facile a installer et peu
encombrant accessible a tous de part sa valeur marchande et sa disponibilité, aux abords d’un
terrain de football et étudier l’impact de cette approche sur les qualités musculaires du jeune
joueur, et si l’introduction de cette partie musculation en début de séance présente une
influence positive sur les qualités de force, d’explosivité ,de force-vitesse,de puissance et de
force-endurance chez les jeunes footballeurs algériens de moins de 18 ans.
Deuxièmement, d’observer et d’analyser un processus d'entraînement du footballeur à partir
des séances et/ou des exercices types d'entraînement, cette analyse aura pour finalité de
quantifier et de qualifier l’activité du footballeur lors d’un cycle annuel d’entrainement en
intégrant la musculation dans la planification en comparaison avec un programme ou cette
dernière, c’est-à-dire, la musculation n’est pas prise en considération dans la planification de
l’entrainement des jeunes footballeurs U-18.
L’ambition escomptée dans cette recherche est de connaître les effets de la musculation
intégrée à l’entrainement des jeunes footballeurs :
a-Du point de vue scientifique, essayer de prouver à travers notre expérimentation l’efficacité
de cette approche dans le développement des paramètres de la (force) chez les jeunes
footballeurs U-18.
b-Cependant sur le plan pratique, on va essayer d’orienter les entraineurs et les éducateurs de
cette catégorie ainsi que les étudiants en S.T.A.P.S et les inciter à intégrer la musculation
dans leur programmation afin de réaliser leurs objectifs dans la formation des jeunes
footballeurs algériens.
5
présentation de la recherche
Il y a nombreuses réponses à cette question qu’il parait nécessaire de les sérier en plusieurs
catégories spécifiques centres sur :
Dans une étude récente Pr. N. MIMOUNI, a réalisé une étude approfondie des caractéristiques
morphologiques des footballeurs algériens, en vue d’améliorer les processus de détection et de
6
présentation de la recherche
La difficulté majeure que peut rencontrer un chercheur dans son domaine est celle du manque
de références et d’ouvrages qui sont susceptibles de le guider dans sa quête scientifique, c’est
pour cette raison qu’on va aborder non pas les travaux antérieurs ou précédents, mais les
études similaires à notre modeste étude.
Population et méthode : Pour mener cette étude a terme le chercheur a proposé un programme
baser sur le travail de musculation avec charges pour un groupe expérimental composé de 10
joueurs, et un groupe témoin qui ne s’est pas entrainer avec des charges, pour une finalité de
comparaison entre les groupes de cette étude.
Résultats : il ressort selon les résultats obtenus a l’issu de cette étude ce qui suit ;
7
présentation de la recherche
Objectif de l’étude : Le but de notre étude est donc de mettre en évidence les adaptations en
termes de force, de détente, de sprint et de vitesse de frappe de balle chez des footballeurs
amateurs.
Résultats : Aucune différence significative n’a été observée pour le GC. Une augmentation
significative de la CMV quel que soit le mode de contraction (i.e. excentrique, isométrique et
concentrique) a été observée à l’issue des 5 semaines d’entraînement par électrostimulation (p
< 0.001)). De plus, la vitesse de balle a été également améliorées significativement post
entraînement (p < 0.01).
Objectif de l’étude: l’intérêt de ce type de travail chez les jeunes, à un moment où les qualités
techniques et tactiques apparaissent primordiales.
8
présentation de la recherche
Population et méthode : Trois équipes jeunes de basket-ball (âge = 16±1 ans) ont été suivies
pendant une saison. L’équipe contrôle (Contrôle) réalisait en moyenne trois entraînements
technico-tactiques par semaine et un match. Les deux autres équipes (PP) ont bénéficié,
durant toute l’année, d’une séance supplémentaire de préparation physique axée
principalement sur l’éducation athlétique et le travail de l’explosivité. Une batterie de 8 tests
standardisés (Sprint, lancer medicine-ball, détente verticale, souplesse ischios et adducteurs,
abdominaux, vélocité, endurance) a été mise au point afin d’apprécier l’évolution des
principales qualités physiques
Résultats : L’analyse des résultats reprend les joueurs ayant participé à toutes les évaluations.
La préparation physique a amélioré efficacement les qualités de vitesse-explosivité [tests de
sprint (+4,4%), de vélocité (+11,4%) et de DV (+5,6%)]. L’endurance a surtout été améliorée
en début d’année (+8,8%). La performance en lancer, très aléatoire, ne change pas
significativement. La souplesse des ischio-jambiers varie peu alors que celle des adducteurs
est significativement améliorée lors des tests réalisés en février (+8,5%). On observe une
amélioration importante pour les deux groupes lors du test d’abdominaux (+21,5%).
Objectif de l’étude: Notre travail vient s'inscrire dans le cadre d'une appréciation de l'impact
du travail de la force maximale par la méthode de musculation dynamique sur la puissance
des membres inférieurs.
9
présentation de la recherche
L'entraînement en musculation, et nous pouvons le noter avec certitude, n'a été et ne peut être
que bénéfique pour les joueurs de rugby en ce qui concerne l'amélioration de la variable
puissance.
Population et méthode. : Dix-huit joueuses de handball du meilleur niveau beige ont été
suivies au cours d'une saison entière. Dix de ces filles (groupe «Muscu») ont bénéficié, en
plus de leur entraînement normal, de deux séances de musculation hebdomadaire d'une durée
de 30 minutes. Les autres (groupe «Contrôle») ont suivi le même entraînement, sans les
séances de musculation. Une batterie de tests (puissance des jambes, puissance des bras,
10
présentation de la recherche
détente verticale, sprint, lancé, souplesse) a été mise en place, à quatre reprises au cours de la
saison, afin d'examiner l’évolution des performances musculaires.
6-6-L’étude de ; M. Hilpron :
Objectif de l’étude : l’auteur s’interroge sur la place que tient la préparation physique dans
cette activité sachant que la force ainsi développée n’est réinvestie que partiellement dans la
pratique in situ (Blais et Trilles, 2006), et qu’il s’agit de ne pas trop augmenter la masse
musculaire du compétiteur.
Population et méthode : Pour mener cette étude comparative, il a travaillé par observation
participante et par entretiens, C’est en pratiquant avec les judokas qu’il a pu appréhender «
par corps » les similitudes et différences qui existent entre le judo pratiqué en France, quatre à
cinq fois par semaine tout en menant des entretiens de type informel. Au Japon, de septembre
2004 à aout 2005, il a participé aux six séances hebdomadaires d'entrainement (2 heures
chacune). Les notes qu’i prenait régulièrement dans ses carnets ethnographiques furent un
moyen de prendre de la distance.
Résultats : par la préparation physique, on cherche à développer sa force pour l’utiliser dans le
judo, avoir des bras, mettre les brancards ou les vérins, avoir du bœuf en France. A Terme, on
s’entraîne pour être fort en judo. L’activité est beaucoup moins « disséquée » : quand on
travaille le geste, on développe aussi la force, la vitesse, etc. Ce n’est pas la musculation qui
rend fort mais la résistance à l’adversité, si bien que les exercices de renforcement musculaire
sont intégrés a l’entrainement du judo.
La notion de force est conçue, pratiquée et appropriée différemment. Elle est entraînée de
façon spécifique en France (musculation) tandis qu’elle est intégrée à la pratique du judo au
11
présentation de la recherche
Japon, ce sont des mots, des gestes, un rapport au groupe (hiérarchie) ainsi qu’une conception
particulière de l’efficacité.
Ce que nous constatons, à travers ces études, c’est qu’un bon nombre de chercheurs ont
abordé le sujet de la préparation physique en générale et en football et la musculation en
particulier. Sauf que cette approche était orientée vers un entrainement généralisé ou toutes
les disciplines se rejoignes. C’est-à-dire, un travail dissocié des autres paramètres de la
préparation en sport( aspect technique, aspect tactique et aspect mentale) en salle de
musculation alors que l’approche la plus récente consiste dans l’intégration du travail
athéistique dans les spécificités de la discipline football selon les auteurs de ces études, à
l’unanimité, ils sont d’accord pour dire que l’utilisation de la musculation est un paramètre
primordiale comme procéder d’entrainement dans le football donne des résultats
satisfaisantes, laisse a démontrer que le concept de la musculation intégrée est transposable
chez les jeunes joueurs. Chose qu’on va mettre en évidence dans cette étude.
8-conclusion :
En guise de conclusion a cette présentation, nous pouvons dire que cette étude nous enrichira
scientifiquement et pratiquement, espérons-le, car le concept de la musculation intégrée est
récent et nécessite plusieurs travaux afin de pouvoir cerner toute ses facettes.
Notre analyse s’appuie sur une lecture approfondie de ces études similaires afin de
rationnaliser quelques éléments permettant de comprendre et de comparer notre étude a celles
déjà abordées par d’autres chercheurs, dans la perspective d’une analyse thématique.
12
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Préambule :
Quelle que soit notre spécialité, si avec la fatigue nous sommes obligés de réduire l'allure,
c'est - pour une raison ou pour une autre- que nous n'arrivons plus à déployer suffisamment de
force. Voilà le constat qui peut conduire un athlète à se dire que finalement le travail de force
n'est peut-être pas réservé aux seuls haltérophiles. L'idée pour la course est qu'un muscle plus
fort résistera plus longtemps.
La controverse est pourtant marquée entre les partisans et les détracteurs de l'entraînement à la
force. C'est que l'entraînement à la force peut, s'il est mal réalisé, induire des adaptations
néfastes au coureur. Nous devons garder à l'esprit que les qualités de force sont relatives au
poids du coureur et à la vitesse d'exécution du mouvement. Elles ne doivent pas induire un
gain de poids, ni nuire à la vitesse de réalisation.
Concernant le poids, l'entraîneur de l'équipe d'Angleterre déclarait que le premier devoir d'un
coureur à pied était de ne pas transporter de masse inutile.
Plus généralement, force, vitesse, puissance forment un ensemble qui doit tendre à se
rapprocher des conditions rencontrées en course. Ce que nous disons, c'est que l'entraînement
de la force doit être adapté à la course. Pour l'athlète de demi-fond et de fond, il doit viser à
l'amélioration de la puissance et de la durée de la contraction musculaire sans engendrer de
prise de poids. L'objectif ultime est d'améliorer le rendement de la foulée en conditions
habituelles ainsi qu'en état de fatigue.
1-La force :
Présentation les types de force : Les hommes de laboratoire et de terrain distinguent plusieurs
sortes de forces selon le mouvement des muscles qui la génère. Comme nous allons le voir,
ces forces sont mises en œuvre à des moments successifs de la foulée.
15
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Ce type de contraction se retrouve en course lorsque le membre inférieur doit soutenir le corps
au moment de l'appui.
Le travail en contraction isométrique a l'avantage de ne pas développer la masse musculaire.
Il sollicite, en effet, de manière prépondérante la commande nerveuse qui demande au muscle
de se contracter. Il est souvent utilisé en début de série pour induire une pré-fatigue.
16
les bases physiologiques de la contraction musculaire
concentrique - se suivent à une rapidité telle qu'il devient impossible de les différencier. On
parle alors de contraction pliométrique. Ce type de travail du muscle est particulièrement
intéressant car un peu à l'image de l'élastique que l'on étend et qui retrouve de lui-même sa
forme initiale (secteur biomécanique), il permet de récupérer l'énergie emmagasinée pendant
la phase d'étirement (excentrique) pour l'utiliser dans la phase de contraction (concentrique).
La conséquence est qu'en pliométrie, le muscle peut développer une force 1,5 à 2 fois
supérieure à la force isométrique maximale.
C'est ce type de contraction qui est recherché pour obtenir une course efficace c'est à dire
bénéficiant au maximum de l'énergie gratuite du mouvement (secteur biomécanique).
Visuellement, elle se traduit par un appui au sol très rapide ; le pied donnant l'impression
d'effleurer le terrain sans jamais s'y enfoncer.
17
les bases physiologiques de la contraction musculaire
puissance va d’avantage solliciter des muscles penniformes comme les muscles penniformes
comme les muscles jumeaux.
3-2-Etapes de la contraction musculaire :
1. l’influx nerveux entraine la libération d’acétylcholine à la jonction neuromusculaire.
2. L’acétylcholine se lie à ses récepteurs sur la plaque motrice, ce qu’il va permettre à
l’influx nerveux de se propager sur le sarcolemme puis à l’intérieur des tubules
transverses au sein de la fibre musculaire.
3. Lorsque l’influx nerveux atteint le réticulum sarcoplasmique, les ions calcium (Ca++)
sont libérés de leur saccule sarcoplasmique. Les ions Ca++ se lient à la troponine et
causent ainsi un changement de position du trop myosine qui va alors découvrir les
sites actifs de l’actine prêts à recevoir les têtes de la myosine porteuse de L’ATP et de
son enzyme, L’ATPase.
4. Les têtes de myosine s’attachant à la troponine forment alors un pont d’union qui v
permette le glissement réciproque des filaments fins et épais, les têtes de la myosine
(filaments épais) tirant sur l’actine (filaments fins).
5. La fixation d’une nouvelle molécule d’ATP sur la tété de la myosine permet aux ponts
d’union de se détaché et au calcium de retourner dans le réticulum sarcoplasmique.
L’ATP est donc dégradée selon la réaction suivante.
ATP ADP +PJ+ énergie.
6. Le cycle de la contraction est répété aussi longtemps que le calcium sort du
sarcoplasme sous l’effet de l’influx nerveux qui arrive par le tubule transverse et qui
rend la membrane du réticulum sarcoplasmique perméable aux ions calcium. (BILAT,
2003)
La contraction musculaire
18
les bases physiologiques de la contraction musculaire
19
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Dans un muscle, les réserves d’ATP sont faibles : » 5 mmol / kg de muscle. A ces réserves
peut correspondre une contraction de quelques secondes (2 à 3). La régénération (resynthèse)
de l’ATP est donc obligatoire. Il existe deux voies de la régénération de l'ATP.
La voie Rapide
Elle permet une restauration immédiate de l'ATP. En effet, lors de contraction très brèves, de
l'ordre de quelques secondes, le taux d'ATP dans le muscle reste constant. Il existe donc un
processus immédiat de restauration de l'ATP. Il ne nécessite pas d'oxygène et se réalise sans
formation d'acide lactique, d'où son nom de voie anaérobie alactique. Les réserves de créatine
phosphate (CP) sont de 20 mmol / kg. Ce n’est pas suffisant: ça correspond à une contraction
de 10 secondes.
La voie Lente : Lorsque la demande en ATP dépasse les possibilités de la voie précédente
(durée supérieure), l'organisme utilise la voie anaérobie lactique. Lors de cette réaction, la
cellule musculaire utilise les molécules organiques mise en réserve dans son cytoplasme
(utilisation de la molécule de glycogène)
20
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Pour que l'effort soit maintenu, il faut absolument qu'il y est hydrolyse aérobie du glucose.
Lors des contractions lentes ou au repos, la plus grande partie de l'approvisionnement en ATP
est assurée par la respiration cellulaire aérobie. La respiration cellulaire aérobie se déroule
dans les mitochondries, elle nécessite la présence d'oxygène et fait intervenir une suite de
réactions complexes (cycle de Krebs - chaîne respiratoire de transport d'électrons) appelée
phosphorylation oxydative. La glycolyse aérobie présente un rendement énergétique très
élevé: 38 molécules d'ATP
4-La maturation :
On entend par maturation le processus permettant d’atteindre une potentialité optimale pour
un organe ou une fonction (maturité). Chaque enfant traversera les mêmes stades de
maturation, mais, le temps de chaque étape différera. (Malina RM, 1991).
Les caractéristiques de l’enfant ; immaturité osseuse, immaturité nerveuse, immaturité
articulaire, immaturité musculaire, immaturité sensorielle, immaturité comportementale et
psycho-affective.
21
les bases physiologiques de la contraction musculaire
D’après les travaux de Sempe et al. En 1979 ce pic apparaîtrait vers 14 ans pour les garçons et
12 ans pour les filles (Fig.1). Mais il existe une réelle différence dans le quotidien des enfants
avec des maturations « précoces » ou « tardives ». Par exemple, une collecte de données de 10
ans à l’Institut National du Football (INF) à Clairefontaine (Le Gall et al. 2006) montre 12%
d’enfants à maturité tardive, 63,5% à maturité normale et 24,5% à maturité précoce sur leur
effectif en pré formation. Les stades psychomoteurs.
Dans l’évolution de l’enfant il est essentiel de s’intéresser aux différents stades
psychomoteurs (mise en relation corps et psyché) et aux différents courants de pensées
(Piaget, Wallon etc…).
Le modèle DLTA (Balyi et al, 2005) présente sept stades de développement de l’athlète à
long terme :
- Stade 1 : enfant actif (0 à 6 ans)
- Stade 2 : s’amuser grâce au sport (filles de 6 à 8 ans, garçon de 6 à 9 ans)
- Stade 3 : apprendre à s’entraîner (filles de 8 à 11 ans, garçons de 9 à 12 ans)
- Stade 4 : s’entraîner à s’entraîner (filles de 11 à 15 ans, garçons de 12 à 16 ans)
- Stade 5 : s’entraîner à la compétition (filles de 15 à 21 ans, garçons de 16 à 23 ans)
- Stade 6 : s’entraîner à gagner (filles de 18 ans et plus, garçons 19 ans et plus)
- Stade 7 : vie active (tout âge)
Ces stades vont nous permettre d’adapter les objectifs de développement physique de l’enfant
au moment opportun de son évolution.
Au regard du stade 2, il apparaît essentiel que, dans les petites catégories, le football et le
développement des qualités physiques soit réalisé à travers des jeux scolaires et situations
22
les bases physiologiques de la contraction musculaire
ludiques. Ensuite, le stade 3 fait référence au cadre de travail que l’on se doit de donner à
l’enfant : s’entraîner en s’amusant, mais dans un cadre structuré - l’approche compétitive («
s’entraîner à gagner ») n’intervenant que plus tard, en fin d’adolescence.
23
les bases physiologiques de la contraction musculaire
les journées des enfants sont porteuses de stress et tracas, plus ils risquent de se blesser. Et
moins les jeunes ont d’éléments de satisfaction, de bonheur quotidiens, plus ils se blessent
également. Ces deux résultats nous confirment l’importance du suivi du bien-être de l’enfant
et des situations anxiogènes (école, maison, relations sociales etc…).
« La période (U17-U18) » : symbolisée par une chute de la vitesse de croissance et le début
du stade « s’entrainer à la compétition ». L’accent devra être mis sur la vitesse, l’explosivité
et la puissance (tous les paramètres décisifs de la performance). La planification devra laisser
une part importante à la préparation physique dissociée pour optimiser les progrès. La
pliométrie verticale devra avoir une place centrale dans la préparation physique.
- Développer la vitesse par des situations plus exigeantes et dissociées
- Utiliser les mouvements généraux de musculation (poids de corps, Médecine Ball, charges
légères)
- Utilisation du travail intermittent
- Planification d’exercices de pliométrie.
24
les bases physiologiques de la contraction musculaire
La sensibilité du squelette aux stimuli mécaniques est plus élevée pendant la croissance, en
particulier durant la prépuberté et en début de puberté. Cependant, la spécialisation précoce du
jeune sportif doit faire l'objet d'une attention particulière, notamment dans les sports qui
combinent un volume d'entraînement élevé (> 20 h par semaine) et une restriction énergétique
excessive. Une pratique sportive multi-activités doit être encouragée dès l'enfance, et
poursuivie tout au long de la vie afin de maximaliser le pic de masse osseuse puis de
maintenir ce capital osseux pour prévenir l'apparition de l'ostéoporose.
25
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Le régime ventilatoire à l’exercice est modifié avec la croissance et passe d’une ventilation
rapide et superficielle à une ventilation plus lente et plus profonde.
- Pour un même niveau de demande métabolique les enfants atteignent des niveaux de
ventilation plus élevés que les adultes reflétant ainsi une moindre efficience
ventilatoire.
5-1-Suivi de l’d’entraînement :
Pour répondre aux problématiques posées par le jeune et son développement, il est
indispensable de mettre en place un suivi des charges d’entraînements. La première idée
est de définir un « temps » d’entraînement en adéquation avec la catégorie d’âge
entraînée. Pas de séances trop longues pour les petits (concentration). Veillez également
au temps effectif de pratique du joueur sur l’exercice. Ensuite, à l’approche de la puberté,
un suivi plus précis doit être mis en place afin de ne pas proposer des charges
d’entraînement trop importantes sur des jeunes en état de fatigue (physique et/ou mentale).
Bien que moins efficace chez des jeunes (Groslambert et al. trouve une moins bonne
corrélation entre RPE/FC chez l’adolescent que chez l’adulte), la méthode RPE (Rating of
Perception Exercice, nombre donné par l’athlète pour exprimer sa perception de l’effort
après l’exercice ou la séance) pourrait être un moyen de suivi utile à l’entraîneur pour
évaluer simplement la charge d’entraînement « ressentie ».
Les questionnaires d’état de forme réalisés toutes les semaines peuvent également
permettre de déceler un état de fatigue passager.
26
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Ces données « cognitives » seront à mettre en relation avec les données objectives de suivi
de croissance et de nombre de blessures.
Tous les progrès que l’on peut envisager dans les techniques d’entraînement, aussi
bien en termes d’optimisation des résultats sportifs que de meilleure tolérance des
programmes appliqués (et de prévention des effets adverses liés à l’intolérance de
l’entraînement), passent par une meilleure connaissance es mécanismes moléculaires de
réponse du muscle aux variations de l’activité contractile. (Daniel Le gallais, 2007).
Tous les types d’entraînement physique se traduisent par des réponses adaptatives des
muscles squelettiques sollicités. Ces adaptations, qui peuvent être vues sur le plan
physiologique ou biomécanique, reposent sur des modifications cellulaires qui font du muscle
un tissu éminemment plastique et malléable. Ce sont les propriétés contractiles et les
propriétés élastiques du muscle qui évoluent avec l’entraînement (Goubel et Lensel- Corbeil,
2003). L’entraînement de traduit par une amélioration des performances musculaires, en
particulier en termes de force développée ; on observe une modification de la relation force-
longueur, et les gains de force enregistrés le sont préférentiellement pour des angles
articulaires correspondant à ceux appliquées pendant l’entraînement. La relation force-vitesse
27
les bases physiologiques de la contraction musculaire
est elle aussi affectée par l’entraînement, avec le même type de spécificité dans les gains de
performances par l’entraînement ; en effet, les entraînements à faible vitesse de contraction
induisent une amélioration des couple développés à faible vitesse angulaire, et inversement
l’entraînement affecte aussi le contrôle neuronal ; il est classique d’observer, dans les
premiers temps de la mise en œuvre d’un entraînement, une dissociation entre l’amélioration
des performances et l’évolution de la masse musculaire, qui reste toujours plus modeste, Il est
donc très probable que les effets de l’entraînement sur les performances passent aussi, au
moins au début, par une meilleure synchronisation des unités motrices recrutées. Le
recrutement des muscles agonistes-antagonistes est aussi finalisé par l’entraînement, ce qui se
traduit par une amélioration du rendement énergétique (diminution) de l’activité sportive
(rapport entre l’énergie utilisée pour le travail musculaire et la dépense totale en énergie).
Cette observation est particulièrement nette pour des exercices complexes comme la natation,
marche en terrain accidenté, l’escalade, etc.
28
les bases physiologiques de la contraction musculaire
L’objectif de ce chapitre est de présenter, de manière synthétique, les avancées les plus
récentes dans le domaine de la connaissance des mécanismes moléculaires qui sous-tendent
les réponses adaptatives du muscle squelettique à l’entraînement, en endurance ou en force.
Nous ne rapporterons pas ici les caractéristiques fonctionnelles et biomécaniques du muscle
squelettique entraîné.
L’ensemble des muscles squelettiques représente chez l’homme une masse importante,
équivalente approximativement à 40% de son poids corporel. Les muscles du squelette sont
responsables des mouvements des os autour os articulations. A chacune de leurs deux
extrémités, ils mobilisent les os auxquels ils sont liés autour de jointures articulaires. Le
muscle est constitué d’éléments cellulaires unitaires, les fibres (figure 8.1 A) Ce sont des
cellules allongées, parallèles et cylindriques, multi-nucléées (figure 8.1 B), qui chez l’homme
atteignent plusieurs dizaines de centimètres de longueur. Elles forment es faisceaux, qui
constituent eux-mêmes des faisceaux de faisceaux, séparés les uns des autres par des
enveloppes de tissu conjonctif qui assurent un renfort mécanique.
Chaque tête se fixe sur site spécifique de la molécule d’actine, puis le libère (après
hydrolyse d’une molécule d’adénosine triphosphate [ATP] ) pour se fixer sur le suivant,
faisant ainsi glisser l’actine entre les filaments de myosine ; c’est ainsi que les myofibrilles se
raccourcissent à la façon d’une longue-vue. Les molécules de myosine sont elles-mêmes
constituées de structures protéiques complexes, les chaînes lourdes (MHC pour myosin heavy
chain) et les chaînes légères (MLC pour myosin light chain). Dans l’organisme, ces protéines
existent sous différentes formes (nommées isoformes), qui remplissent la même fonction,
29
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Chaque fibre est innervée par un seul filet neuronal. Un même neurone moteur (se
terminant par plusieurs filets neuronaux) commande plusieurs fibres musculaires qui ont
toutes les mêmes propriétés physiologiques, biochimiques et contractiles. Ces fibres
musculaires, activées en même temps, constituent une entité anatomique, physiologique et
fonctionnelle nommée unité motrice.
30
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Les unités motrices, et les fibres musculaires qui les composent, sont caractérisées selon deux
critères principaux. Le premier est la vitesse maximale e contraction, c’est-à-dire la vitesse à
laquelle les têtes de myosine se détachent de l’actine : elle dépend de la nature d’une enzyme
portée par les têtes des chaînes lourdes de la myosine, la myosine-ATPase. C’est ainsi que les
fibres musculaire sont lentes ou rapides, suivant qu’elles contiennent des isoformes lentes ou
rapides de la myosine. Le second critère est le type de métabolisme principalement utilisé par
les fibres. La densité e mitochondries (les organites intracellulaires où s’effectue la respiration
des cellules), de capillaires sanguins (qui transportent l’oxygène) et la nature des enzymes qui
interviennent dans le métabolisme énergétique de la fibre déterminent la nature du substrat qui
sera utilisé pour assurer la resynthèse d’ATP, le potentiel oxydatif musculaire et la résistance
à la simple consiste à utiliser des techniques de coloration histochimique
Le muscle s’adapte aux variations de son activation, et donc à une activité physique
répétée (entraînement physique) ou à l’absence d’activité physique. C’est la deuxième grande
particularité du muscle, qui repose sur son caractère adaptable aux variations de la demande
fonctionnelle, et que l’on nomme souvent plasticité. L’état d’entraînement se caractérise, sur
le plan musculaire, par une amélioration du potentiel à délivrer de la force (entraînement en
force), une augmentation de la vitesse de contraction (entraînement en sprint), ou une
augmentation de la résistance du muscle à la fatigue pour les exercices prolongés
(entraînement en endurance). L’entraînement de type endurant va se traduire principalement
par une augmentation du potentiel oxydatif musculaire et de sa capillarisation ; et parfois par
une transition dans son équipement en protéines contractiles. A l’opposé, l’entraînement en
force va se traduire par une ranche augmentation de la masse musculaire qui résulte d’un bilan
synthèses/ dégradations protéiques largement positif.
MRF : Les MRF, qui sont au nombre de quatre (myogénine, MyoD, myf5 et MRF4), se
fixent sur des séquences régulatrices de l’ADN dans la région promotrice de nombreux gènes.
A l’état adulte, o, retrouve une forte concentration de myogénine dans les fibres lentes de type
I, et à l’inverse, une forte concentration de MyoD dans les fibres rapides de type IIb. Malgré
cette répartition très spécifique de type de fibre, le rôle joué par ces facteurs dans le contrôle
de l’expression de gènes à l’entrainement reste une voie de recherche intéressante pour
l’avenir.
31
les bases physiologiques de la contraction musculaire
6-3-1-Signalisation calcique :
Elle constitue un autre mécanisme de contrôle de l’expression des gènes par la voie de
signalisation calcineurine-NF-AT (Chin et al.1998).
L’examen de ces coupes montre qu’on comparaison avec un muscle normal (coupes A et B),
le traitement par la cyclosporine (C et C) se traduit par une diminution du nombre de fibres de
type l (coupe C versus A), et par une augmentation du nombre des fibres rapides de typer lla
(coupe D versus B).
32
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Les flèches marquent des fibres musculaires exprimant à la fois la forme lente et la forme
rapide de type lla myosine. (D’après Bigard et al. 2000).
Autres kinases :D’autres kinases ont été impliquées dans l’hypertrophie cellulaire et peuvent
potentiellement intervenir à l’entraînement en force. Parmi ces kinases, il semblerait que la
kinase ribosomale S6 de 70kDA (p70s6k) puisse jouer un rôle important dans la signalisation
intracellulaire qui explique l’hypertrophie musculaire d’exercice. Il a en effet été montré que
l’activation de p70s6k était augmentée de près d’une facture 4 à l’issue d’un modèle d’exercice
de force (Nader et Eser, 2001).
L’exposé rapide de ces données récentes montre que des progrès importants ont été
réalisés ces dernières années, qui permettent d’envisager les mécanismes moléculaires de
transduction des signaux mécaniques induits par les exercices de force. Les travaux futurs
devront s’attacher à définir l’articulation de toutes ces voies de transcription entre elles ainsi
que leurs gènes ciblent.
Dans le milieu des années 1970, la mise au point des premières techniques de typage
des fibres a permis d’observer que les muscle des athlètes pratiquant des sports d’endurance
33
les bases physiologiques de la contraction musculaire
étaient caractérisée par un fort pourcentage de fibres lentes de type I, alors que les muscles
des athlètes des sports de vitesse ou de force étaient riches en fibres rapides de type II (Costill
et al., 1976). Démontrer que l’entraînement était principalement à l’origine de cette
différentiation musculaire a été l’objectif de très nombreuses études expérimentales qui ont
suivi ; l’analyse attentive de la littérature scientifique ne permet pas de montrer, de manière
claire, que l’entraînement en endurance se traduit bien par une diminution de l’expression des
formes les plus rapides de la myosine (MHC-IIb et/ou MHC-IIx) au profit de la forme lente
(MHC-I) ou de la forme rapide associée à un métabolisme énergétique oxydatif (MHC-IIa).
Ce qui est le plus communément observé, aussi bien chez l’homme que sur modèle animal, à
l’issue de programme d’entraînement limités dans le temps, c’est une transition entre les
formes rapides de MHC (de MHC-IIb et/ou MHC-IIx vers MHC-IIa) (Booth et Thomason,
1991).
Cette démarche très descriptive a duré de nombreuses années, et ce n’est que très
récemment qu’une étape plus « mécanistique » a été engagée, afin de déterminer les liens
moléculaires existant entre l’activité des neurones moteurs et l’expression de gènes codant
pour des protéines spécifiques. Cette question n’est pas résolue à ce jour, même si ces
dernières années de gros progrès ont été réalisés pour la compréhension des mécanismes de
contrôle de l’expression des gènes codant pour les différentes isoformes de MHC.
Les intégrines : La voie des intégrines est une voie de signalisation intracellulaire qui
participe à la transduction du signal mécanique. Les intégrines représentent une large famille
de glycoprotéines. Ce sont des hétérodimères transmembranaires composés de deux chaînes ∝
et β. Elles sont le support des liaisons intercellulaires et/ou des liaisons des cellules à la
matrice extracellulaire de la membrane basale ; elles représentent à ce titre le support
moléculaire des interactions cellulaires. Etant enchâssées dans les membranes cellulaires, ces
34
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Bien que cela reste controversé, l’entraînement en force semble aussi se traduire par
une augmentation de la capillarisation musculaire (Green et al. 1998). Les réponses à ce type
d’exercice mettent en exergue les relations complexes qui existent entre le réseau capillaire et
la taille des fibres musculaires adjacentes. Comme nous venons de l’évoquer, l’entraînement
en force et à l’origine d’un développement de la masse musculaire qui résulte essentiellement
35
les bases physiologiques de la contraction musculaire
d’une augmentation de la taille de chaque élément cellulaire. Dans cette situation, il est
probable que de petits foyers d’hypoxie se développent au sein des fibres musculaires.
L’augmentation du rapport du nombre de capillaires au nombre de fibres (C/F), ou du nombre
de capillaires au contact de chaque fibre (CC) représente alors une réponse adaptative à
l’hypoxie cellulaire (Green et al. 1998). Le développement du réseau capillaire dans le muscle
entraîné en force résulte donc d’une compensation simple de l’hypertrophie cellulaire,
destinée à maintenir un apport correct en oxygène et en substrats.
Les muscles squelettiques assurent des actions motrices très diverses. Avant d’évoquer leur
fonctionnement, il est important de connaitre quelques notions de bioénergétique. Cela est
nécessaire pour comprendre d’où provient l’énergie de la contraction musculaire.
7-3-Réactions chimiques :
En observant fonctionner une machine, on se rend compte aisément que la chaleur et le travail
constituent deux types d’énergie. Le corps humain présente une certaine ressemblance avec
une machine : lorsqu’il se met en mouvement, il fournit un travail musculaire et dégage de la
chaleur. Cette activité ne peut se réaliser que grâce à l’apport d’une énergie qu’il va convertir
chaleur. Le corps humain produit lui-même cette énergie nécessaire à la vie cellulaire, via la
dégradation des substances organiques issues de l’alimentation (glucides, lipides et
protides).Chaque cellule de l’organisme utilise de l’énergie pour des transports de substances,
des mouvements et des synthèses, en particulier la synthèse des protéines.
Les organismes vivants sont caractérisés par leur capacité à extraire de l’énergie de
l’environnement et a l’utiliser pour satisfaire les processus vitaux (ex : le cerveau).A un
niveau microscopique, le fonctionnement d’une cellule dépond de son aptitude à extraire et a
utiliser l’énergie chimique potentielle empoisonnée dans les molécules organiques. L’étude du
transfert d’énergie au sein de systèmes biologiques vivants correspond a une discipline
appelée la bioénergétique. Dans un système biologique, les réactions chimiques sont des
moyens de transfert d’énergie d’une partir du système à une autre. Ce qui suit explique ce
qu’est une réaction chimique, discute les différents types de réactions et présente les
36
les bases physiologiques de la contraction musculaire
La régénération de l’ATP
Les réactions chimiques qui impliquent un transfert d’énergie peuvent être divisées en deux
catégories :
-Les réactions qui assurent une libération d’énergie sous une forme quelconque(le plus
souvent sous forme de chaleur).ces réactions peuvent se déclencher spontanément et sont
qualifiées de réactions exothermiques (ou exergoniques)
-les réactions qui ne peuvent débuter que dans la mesure où de l’énergie est apportée au
système sous une forme quelconque. Ces réactions sont qualifiées de réactions
endothermiques (ou endergoniques).
D’une façon générale, la rupture d’une liaison entre deux atomes est exothermique, tandis que
la formation de liaisons (synthèse) est endothermique. L’énergie libérée lors d’un processus
exothermique A----B peut être utilisée pour assurer la réalisation d’un processus
endothermique B----C.
A + B → B + C (+ chaleur)
37
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Le dispositif de couplage entre deux processus ou deux réactions peut aussi être constitue par
un intermédiaire (I) commun à d’autres réactions : A + B → I→ B + C (+ chaleur)
Une réaction biologique exothermique importante est l’association de l’ATP et de l’eau pour
former de l’adénosine diphosphate (ADP), un phosphate inorganique (Pi) et un proton
(H+).L’énergie est libérée pendant cette réaction lors de la rupture du lien du phosphate riche
en énergie (~ P) de la molécule d’ATP : ATP + H 2 O → ADP + Pi + H+ +énergie (29,3 kj.
Mol-1)
Une qualité d’énergie libérée lors de cette réaction peut être utilisée par d’autres molécules
pour produire un travail (musculaire) et une autre quantité d’énergie est perdue sous forme de
chaleur.
Cette réaction chimique est dite réversible car elle peut être réalisée dans les deux directions.
8-1-L’Energie :
L’énergie produite dans un organite spécialisé comme la mitochondrie doit être transportée à
travers le liquide intracellulaire pour parvenir là ou l’énergie est nécessaire ; par exemple,
pour une cellule musculaire, il peut s’agir du site de la contraction musculaire. Comment le
transport d’énergie est-il possible au sein de la cellule ? C’est une molécule spécialisée
l’adénosine triphosphate qui assure cette fonction. Son rôle essentiel dans la contraction
musculaire est de fournir de l’énergie. Le mécanisme de transport met en jeu un groupement
appelé phosphate (P). Le groupement se compose d’atomes qui ont entre eux affinité
particulière (liaison riche en énergie ~), si bien qu’ils entrent groupés dans une molécule 1ou la
quittent groupés. L’ATP s’obtient par addition d’un groupement phosphate à l’ADP
(adénosine di phosphate) qui en comprend deux.
Adénosine Ribose
~ P ~ P +~ P
L’Adénosine Triphosphate
38
les bases physiologiques de la contraction musculaire
L’ATP est un ester triphosphate. On trouve dans cette molécule trois liaisons phosphates
différentes. La première liaison a une énergie de – 12,5 kj.mol-1 alors que les deuxièmes et
troisièmes liaisons ont une énergie de 29 kj.mol-1 . (PERREY, 2007).
ATP = nucléotide triphosphate = 1 base azotée (ici adénine) + sucre (ici ribose) + 3phosphate
(PO 4 2)
Cette combinaison se fait au niveau des sites de production de l’énergie (le plus souvent dans
les mitochondries, voir page 87). Par la suite, l’ATP se déplace vers le lieu d’utilisation (par
exemple, les têtes de myosine, voir page 34) et restitue l’énergie en perdant le groupement
phosphate (déphosphorylation). L’énergie produite par le métabolisme cellulaire se divise en
deux parties :
- De la chaleur qui, diffusant à travers le corps, n’est pas utilisable directement dans le
mouvement, mais qui malgré tout sert à maintenir la température corporelle ;
- Une production de molécules d’ATP régénérées à partir de l’ADP pour couvrir les
besoins d’énergie qui se manifestent dans toutes les cellules et spécialement celles du
tissu musculaire (contraction et relaxation musculaire). Ce processus d’ensemble est
résumé à la figure.
- Energie thermique
(Chaleur)
Substrats issus de l’alimentation + O 2 CO2 + H2O + énergie
Energie
Chimique
ATP
Adénosine ADP + Pi + Energie Cellule
Energie destinée a la
triphosphate
cellule musculaire
Adénosine Phosphate Contraction
Di phosphate Inorganique
39
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Ce système fonctionne un peu comme une toute petite batterie qui contiendrait une quantité
d’énergie limitée : son fonctionnement permanant nécessite des recharges régulières. Les
mêmes nécessités se manifestent pour l’ATP qui n’est pas une réserve importante d’énergie
(d quoi tenir 2 à 3 secondes lors d’un geste explosif). Les recharges évoquées ici sont les
filières de resynthèse de l’ATP
8-1-1-Transformation d’énergie
Souvenons- nous que la définition globale de l’énergie est la capacité à réaliser un travail. Le
travail implique toujours un mouvement, et par conséquent implique de l’énergie cinétique
(de kineticos, mouvement). De l’énergie potentielle (l’énergie stockée dans les substrats) peut
être utilisée pour réaliser un travail mais elle devra être convertie en énergie cinétique.
Or, la conversion n’est jamais à 100 % efficace 2. Beaucoup de processus physiologique dans
le corps humain ne sont pas très efficaces. Ainsi 75 % de l’énergie utilisée lors d’une activité
physique est perdue sous forme de chaleur plutôt que d’être transformée en travail pour
assurer la contraction musculaire. Ce qui signifie que le rendement de la contraction
musculaire est de 25 %. Voyons comment on obtient cette valeur moyenne.
8-1-2-L’énergie et le travail
L’énergie peut être définie comme la capacité d’un système à réaliser un travail. Par exemple,
l’énergie nécessaire à la contraction des muscles striés squelettiques produit un travail
musculaire. Ce travail musculaire n’est pas le seul existant puisque le travail peut aussi être
chimique ou dévolu au transport des ions et des molécules dans les cellules :
40
les bases physiologiques de la contraction musculaire
Considéré donc comme un « système ouvert », le corps humain échange des nutriments et de
l’énergie avec l’environnement. Notre corps ne peut pas créer de l’énergie, mais doit
l’importer de l’extérieur via l’alimentation. En outre, il perd considérablement d’énergie sous
forme de chaleur. Seule l’énergie qui reste peut être changée d’une forme à une autre et être
utilisée pour réaliser un travail (musculaire).
La 2ème loi de la thermodynamique, connue aussi sous le nom d’entropie, énonce qu’un
processus naturel spontané se transforme d’un état d’ordre (non- aléatoire) à une condition de
désordre (aléatoire). Pour un système ouvert comme le corps humain qui créé et maintient un
ordre l’entrée d’énergie dans le système est donc nécessaire. Les désordres se produisent
quand les synthèses ouverts perdent de l’énergie.
41
les bases physiologiques de la contraction musculaire
L’analogie à une ville désertée illustre cette seconde loi. Lorsque les gens mettent toute leur
énergie dans des activités à l’extérieur de la ville, elle se désorganise. Sans entrée constante
d’énergie, une cellule est incapable de maintenir son environnement interne organisé.
Conclusion :
42
analyse de l’activité football
Préambule :
44
analyse de l’activité football
Nous savons depuis longtemps que les exigences athlétiques pour atteindre le haut niveau
sont grandes. Le joueur d’aujourd’hui parcourt des distances importantes, de 9 à 15 Km selon
les postes et profil de jeu (Dellal, 2008.). Ces distances sont parcourues à haute intensité,
Stolen et al, relevaient entre dix et vingt sprints par match. (Thomas Reilly, 2008 ) (Entre 80
et 90% Fcmax, Stolen et al. 2005) avec des alternances d’allures (marche, courses et efforts
intenses) réparties de manière aléatoire durant le match. On dénombre entre 1000 et 1200
actions différentes qui incorporent des changements rapides et fréquents de l’allure et de la
direction des mouvements (Reilly et Thomas, 1976 ; Bangsbo et al, 1991). Enfin, les actions
intenses (physiques et techniques), évaluées entre 100 et 120 par match (Cazorla, Fahri, 1998
; Lacroix, Cometti 2001-2002) (Leroux, 2006) semblent déterminantes et sont d’une durée
très courte entre 1 et 4sec. On peut donc conclure que le joueur de football de haut niveau doit
avoir un potentiel aérobie élevé lui permettant de solliciter un haut pourcentage de fréquence
cardiaque et d’alterner des efforts et des récupérations variées. Les qualités d’explosivité et de
force sont essentielles, lui permettant d’être performant sur les nombreuses actions brèves et
intenses qui seront déterminantes dans le jeu. Enfin, une coordination générale et spécifique
est nécessaire pour s’adapter aux multiples changements de motricité et de déplacements, en
plus de la maîtrise du jeu et du ballon.
Le processus d'entraînement est une construction méthodique qui s'appuie sur l'analyse
précise de la performance et de la discipline concernée. Les différents secteurs d'intervention
ainsi que leurs interactions devront être gérés par l'entraîneur; celui-ci devra donc posséder
une solide connaissance théorique des différents facteurs de la performance, de la
méthodologie d'entraînement et des caractéristiques de l'activité.
Mais ce bagage théorique initial ne peut pas suffire : son expérience acquise, sa capacité à se
remettre en question, son désir de progression au contact même des athlètes qu'il écoute et
qu'il observe, les rencontres et discussions avec d'autres entraîneurs, ses perpétuelles
recherches vont permettre à l'entraîneur de ne pas être immobile et de progresser sans cesse.
Il en va de même pour l'athlète : plus sa connaissance de lui-même, des méthodes
d'entraînement et des exigences de la performance seront élevées, plus l’entraînement n’aura
des effets performants.
45
analyse de l’activité football
Nombreuses sont les études qui ont analysé les types d'efforts des footballeurs sur le terrain
lors d’un match et les ont repartis comme suit :
Sur 90 mn de jeu on compte environ 60 mn de jeu effectif, sur ces 60 mn les joueurs, selon les
postes, courent seulement 20 à 40 % (soit 12 à 24 mn) (fig. l). Sur ce temps de course on
compte en moyenne 3 km de marche, et 7 km de course. Ces 7 km de course se décomposent
en 64 % de course lente aérobie, 24 % de course à allure moyenne anaérobie (environ 80 % de
V02 max., soit 10 à 17 km/h) et 14 % de course de haute intensité (18 à 27 km/h). Toujours
selon Dufour (1990), le nombre de sprints courts (10-15 m, 2 à 3 s.) a augmenté au cours de
l'histoire du football pour passer de 70 en 1947 à 145 en 1970 et enfin 195 en 1989. La figure
2 représente la fréquence des différentes distances de course au cours d'un match. (Dellal,
2008.)
La planification physique et spécifique sera soit basée sur une progressivité destinée à amener
le sportif vers un état de forme optimum pour la période de compétition (sports individuels),
46
analyse de l’activité football
soit réalisée de façon à s'adapter aux moments primordiaux et à ceux moins importants d'une
saison (sports collectifs), sachant que l'état de forme optimum ne pourra être maintenu les 9
mois que dure une saison.
La planification consiste à gérer l’interaction qui détermine la stratégie d’un projet (le
footballeur, l’équipe, le club) afin d’atteindre, dans un contexte donne, les objectifs fixes.
A l'époque tout le secteur relatif à l'explosivité n'avait pas fait l'objet de l'attention qu'il
méritait mais ce n'était pas encore dans l'air du temps. Sous l'impulsion d'Egger, Cometti,
Letzelter, Platonov, Weineck, une meilleure sensibilisation des entraîneurs au
développement de différentes expressions de la force et leur importance dans la réalisation de
gestes techniques et la performance globale s'est affirmée. Aujourd'hui le développement de
qualités athlétiques (prises isolément) est relativement maîtrisé, mais restent posés les
problèmes de l'étendue et la nature de la surcharge physique d'entraînement par rapport à la
charge de compétition et la conciliation du volume des charges d'entraînement de type
football avec celles qui sont purement athlétiques.
-l'intégration de ces nouvelles qualités athlétiques dans des activités de jeu qui sont complexes
(encore appelé transfert de qualité), des interférences possibles entre le volume
d'entraînement spécifique (fait à des intensités élevées mais nettement moindres à celles
envisageables sous des formes non spécifiques).
47
analyse de l’activité football
-de la mobilisation de qualités étant antinomiques lors d'un match, par exemple pour gagner
des rebonds, il est préférable de sauter haut, mais il faut aussi être capable d'enchaîner
plusieurs sauts consécutifs ou encore de sauter très haut une trentaine de fois par match.les
gains athlétiques dans plusieurs registres athlétiques peuvent-ils s'acquérir simultanément ?
-les gains souhaités pris isolément ne demandent-ils pas de consacrer beaucoup de temps et
donc aux détriments de l'entraînement spécifique, des particularités de l'entraînement
athlétique chez les jeunes joueurs.
- Disciplines ayant des périodes de compétitions très courtes et espacées dans le temps
(sports de combats par exemple).
- Disciplines ayant une saison s'étalant sur quelques mois (cyclisme, athlétisme etc.).
- Disciplines dont la période peut durer jusqu'à 9 mois avec un match toutes les
semaines.
L’entraînement est dépendant de contraintes externes qui vont avoir une influence
conséquente sur son résultat :
Structure environnante :Un sportif pris en charge par un centre d'entraînement structuré va
disposer d'atouts non négligeables : entraîneur disponible, lieux réservés et appropriés, salle
de musculation, créneaux d'entraînement modulables, accessoires et matériels nombreux et
pratiques (spécifiques à la discipline, électro-stimulateur, cardiofréquencemètre etc...),
structure médicale (prévention et soins des blessures, alimentation etc...) ainsi que tout ce qui
permettra d'améliorer la récupération (massage, sauna, plages réservées à la sieste etc.).
Choix et mise en place de tests et évaluations : Le but des tests et des évaluations est de
mettre en évidence le niveau individuel des sportifs dans les domaines physiques et
spécifiques, de comparer ces niveaux de performance à divers moments clés de la saison, et
d'élaborer à partir des résultats un programme d'entraînement individuel.
48
analyse de l’activité football
La programmation est l’étape où l’on agence les charges d’entraînement les unes par rapport
aux autres. Le principe d’alternance permet d’éviter le surentraînement et permet d’atteindre
de la haute performance avec un enchaînement des séquences fortes-faibles doit être bien
adapté. Il faut alterner périodiquement les charges d’entraînement avec les phases de repos ou
de récupération.
Il est préférable d’augmenter les fréquences (nombre) des unités de travail plutôt que la durée
des unités (il vaut mieux s’entraîner 2 fois 1h30mn avec une pause de 3h que 1 fois 3h dans
une journée).
Les cycles pluriannuels d’entraînement (long terme), l’entraînement doit être élaboré sur
plusieurs années (cycles pluriannuels) en fonction de plusieurs facteurs :
Nombre d’années moyennes pour parvenir aux résultats optimaux tranches d’âges optimales
qualité individuelle de l’athlète l’âge du commencement
Il faut savoir que la charge globale d’entraînement ne doit pas être augmentée de plus de 10-
15% d’une année à l’autre pour que les processus d’adaptation soient optimaux.
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analyse de l’activité football
Le rajeunissement du sport n’a pas d’autres fondements qu’une mauvaise compréhension des
lois qui régissent la programmation à long terme d’un entraînement (pas de prédisposition
réelle à obtenir plus jeunes de bons résultats).
La tâche de l’entraîneur est de chercher à obtenir le meilleur résultat d’un sportif à l’âge
optimal. Les performances maximales interviennent plus tôt chez les femmes que chez les
hommes. Pour atteindre des performances maximales, les bases doivent être acquises dés
l’enfance et l’adolescence.
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analyse de l’activité football
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analyse de l’activité football
- Au travail.
- Ses partenaires.
- Dans la vie extra sportive.
La notion de valeur et de respect des règles prenant beaucoup d’importance dans ces
catégories, le non-respect devra être sanctionné avec fermeté au même titre que le respect
devra être valorisé.
L’ensemble des acteurs de la catégorie devra être irréprochable sur les notions suivantes :
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analyse de l’activité football
Cette notion de complémentarité nous amenant à aborder la notion de groupe, celui-ci ayant
pour objectif de réunir des individus différents partageant les mêmes valeurs, le dépassement
de soi de chaque individu pour respecter son partenaire les conduisant à devenir des
compétiteurs. Cette étape dans le développement du joueur devant également se baser sur les
valeurs athlétique, technique, tactique et psychologique.
Afin de compléter l’efficacité de ces actions intenses qui permettent de faire la différence lors
des matchs, il est aussi important de développer chez les joueurs la qualité de force.
L’association de la force avec la vitesse va donner des joueurs puissants. Cette force va donc
intervenir sur les démarrages de sprint, les sauts pour le jeu de tête (gain en détente),
puissance de frappe, action de gardien de but. (COMETTI, 1993)
Pour améliorer cette qualité, le meilleur moyen est d’utiliser la musculation avec charge
additionnelle et notamment avec des charges lourdes. En football on va axer le travail sur les
muscles des membres inférieurs comme les quadriceps, les ischio – jambiers, les triceps
suraux (mollets) sans oublier un gros travail des abdominaux et des dorsaux afin de faire le
lien entre le haut et le bas du corps. Néanmoins, si aucune salle de musculation n’est à
disposition, il est possible de commencer le développement de la force grâce au travail de
pliométrie. Cette méthode va être constituée de bondissements : tout d’abord des
bondissements horizontaux (corde à sauter, des foulées bondissantes, appuis décalés avec
cerceaux…) ou réaliser de la pliométrie plus lourde avec des bondissements verticaux (travail
avec les haies, bancs ou sauts…). Comme cité précédemment, il ne faudra pas oublier de
réaliser des abdominaux et des dorsaux soit sous forme isométrique (gainage du grand droit
et des obliques) soit en concentrique sous forme d’abdominaux « Crunch » qui permet de
garder les lombaires bien à plat sur le sol (Baptiste, 2OO7).
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analyse de l’activité football
a-Immédiat : qui se traduit par des courbatures, une fatigue musculaire locale et générale.
Cela s'estompe en quelques jours, avec un délai différent selon le régime de contraction
utilisé, et l'habitude de travail selon ce régime. Par exemple : on constate un effet immédiat
spectaculaire avec le travail en excentrique.
La succession idéale des régimes utilisés au long de l'année serait en théorie la suivante afin
que les effets positifs viennent se cumuler au moment de la compétition :
concentrique.
excentrique.
isométrique.
Pliométrique.
stato-dynamique.
Cependant, au football comme dans tous les sports collectifs, il faut être performant chaque
week-end pour le match. Cela complique donc un peu les choses...
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analyse de l’activité football
1. Les délais de régénération des différentes substances puisées voir épuisées par l'effort
physique sont relativement mal connus jusqu'à ce jour et certaines différences importantes
peuvent intervenir selon les sujets testés.
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analyse de l’activité football
Conclusion :
Dans la littérature concernant le sport de complétion, de plus en plus, on voit apparaître les
notions de la commande de l’entraînement et l’optimalisation de l’entraînement. Dans le cas
du processus d’entraînement, l’essentiel de la commande de l’entraînement consiste avant tout
à vérifier son adaptation aux conditions toujours variables, en vue de réaliser des taches
fondamentales d’entraînement. Dans la planification et la gestion du processus
d’entraînement, il est très utile de prévoir d’une façon logique le développement futur du
processus d’entraînement et de ses effets.les théoriciens du sport admettent que lors de
l’organisation de l’instruction des joueurs des équipes de haut niveau, il faut assurer le
fonctionnement de quelques éléments :
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Préambule :
Le football, sport total et complet, met en jeu un grand nombre de masses musculaires avec la
participation plus ou moins importante de la quasi-totalité des segments corporels. La
préparation physique doit être généralisée en tenant compte des facteurs de performance du
footballeur de haut-niveau qui sont ; la vitesse, l’endurance, la coordination, la force,
technique individuelle et collective, tactique individuelle et collective, l’hygiène de vie,
l’aspect cognitif, tant de facteurs rendant compliquée la planification de l’entrainement à
moyen et long terme.
Les méthodes impliquant des levers de charges ont traditionnellement servi de base pour la
conception des programmes d’entraînement de la force dynamique. Ces méthodes ont
également été utilisées pour mettre en évidence les gains de force. Bien que les poussées de
charges aient été considérées par le passé comme une forme de mouvement isotonique, on sait
aujourd’hui que les résistances extérieures se manifestant lors des poussées ne sont pas
constantes tout au long du mouvement, en raison de phénomènes d’accélération ou de
décélération et de modifications angulaires: c’est pourquoi on utilise le terme d’‟isoinertielle”
(nicolas DYON, 2005)
En physique la force notée ‟F” est le produit de la masse (m) d’un corps déplacé, par
l’accélération (a) du déplacement : F (Newton) = m (en kg). A (m/sec)
En mécanique humaine, on définit la force comme la faculté de vaincre ou de supporter une
résistance extérieure grâce à des tensions musculaires, Celle-ci s’exprime suivant trois (3)
régimes différents qui correspondent à trois (3) types de contractions musculaires :
a. Régime statique ou isométrique : sans modification de la longueur du muscle.
b. Régime dynamique concentrique : avec raccourcissement de la longueur du muscle.
c. Régime dynamique excentrique : avec allongement de la longueur du muscle.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Le régime dynamique concentrique peut être précédé d’un étirement actif des muscles
agonistes pour utiliser une facilitation neuro-musculaire proprioceptive et une restitution de
l’énergie élastique emmagasinée : on parle alors de force pliométrique.
En football on parle de force musculaire qui a la faculté de développer de la tension dans une
contraction musculaire. Elle peut être développée par un muscle ou par un groupe musculaire.
1-Définition générale du renforcement musculaire :
Le concept de « renforcement musculaire » est un concept large qui englobe celui de la
musculation.
La musculation renvoie plus volontiers aux pratiques concrètes réalisées dans la salle : « on
fait la musculation ». C’est le plan de la mise en œuvre, de la réalisation effective des actions.
Le renforcement musculaire englobe les pratiques et concerne également les processus en
amont et en aval de ces pratiques. Il est défini par :
L’analyse préalable des éléments qui légitiment les :
- Elément de spécificités des sports,
- Niveau des capacités musculaires des sportifs.
L’étude des effets de la musculation sur l’organisme :
- Mécanismes d’adaptation.
Plus précisément, la musculation consiste à réaliser de façon organisée des mouvements
contre résistances afin d’engager une transformation du système neuromusculaire :
transformation au niveau des « moteurs musculaire », mais aussi transformation des
mécanismes nerveux de commande et de contrôle du mouvement. (JACQUES, 1997)
Cependant différentes modalités de réalisation sont identifiables en fonction des catégories de
pratiquant qui ont des finalités différentes.
Il ya quatre types de population qui pratiquent la musculation aujourd’hui :
-Les bodybuilders, dont la finalité est l’obtention d’un effet morphologique, voire esthétique,
en privilégiant les procédés favorables à l’hypertrophie musculaire.
-Les personnes intéressées par un effet sur leur santé, sur leur santé, sur leur condition
physique, au travers de pratiques très diversifiées de musculation ou prend place « l’aérobic »,
le « stretching », etc.
-Les personnes, en phase de réadaptation, préoccupées par le recouvrement de leurs capacités
fonctionnelles usuelles, qui pratique une musculation de récupération s’inscrivant la plupart
du temps dans un cadre médical.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
-Les sportifs dont le but est l’accroissement. La musculation des sportifs est uniquement
destinée à générer du mouvement. La musculation des sportifs est uniquement destinée à
développer les capacités musculaires fonctionnelles, bases nécessaires à l’expression d’une
motricité de haute performance. Car pour eux, le développement de leurs capacités de force
représente directement leur niveau de performance sportive.
2-Modèle d’analyse du renforcement musculaire adapte aux pratiques sportives :
Le modèle, proposé ici montre de façon synoptique les paramètres essentiels qui définissent le
cadre du renforcement musculaire. Au cœur du système, il ya la réponse musculaire
génératrice de performance, et donc objet de transformation. Cette notion est large et dépasse
la simple notion de force musculaire.
L’objectif général du renforcement musculaire est de transformer la réponse musculaire
qualitativement (meilleur contrôle de la réalisation des gestes, amélioration des synergies, du
dialogue posture-mouvement, etc.) et quantitativement (accroissement des quantités
d’énergies mécaniques fournies, associées à des niveaux de puissance les plus élevés
possible). Cette transformation fonctionnelle, dépendante des mécaniques physiologiques
d’adaptation, est souvent à base d’une amélioration des performances qui exigent une
production d’énergie optimale. (Modèle d’analyse du renforcement musculaire adapté aux
pratiques sportives).
Ce modèle propose une logique d’élaboration des contenus de musculation (mise en œuvre)
qui s’appuie sur deux points préliminaire indispensable :
-L’analyse des caractéristiques musculaires des pratiques sportives,
-L’évaluation des capacités musculaires fonctionnelles des sportifs. La confrontation entre ces
deux sources d’information va permettre de définir les objectifs de la musculation. Ils
apparaissent à la croisée des chemins, entre les besoins personnels de l’athlète et les
exigences du sport pratiqué, tout en prenant en compte la réalité des transformations des
capacités musculaires de l’athlète.
-Dés lors, le choix et la mise en œuvre des moyens s’en trouvent facilités. Les décisions à
prendre concernant les règles de la programmation et le choix des exercices et des procédés
sont éclairées par ces données initiales dont on ne peut se passer pour engager un travail de
renforcement musculaire adapté.
2-1-Analyse des caractéristiques de l’engagement musculaire :
Dans le cadre de l’entrainement sportif, les procédés et exercices de musculation visent à
améliorer la capacité du système neuromusculaire à générer du mouvement. La mise en place
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
d’un programme efficace se fait en plusieurs étapes. La première étape consiste à identifier les
objectifs (ce que l’on veut obtenir comme transformation des capacités musculaire). Cette
étape repose sur une double démarche :
-Analyser les contraintes de l’activité sportive préparée, du point de vue de l’activité
musculaire engagée.
-Evaluer les capacités du système neuromusculaire : c’est-à-dire identifier les caractéristiques
mécaniques de l composante contractile et de la composante élastique du muscle.
-La deuxième étape consiste à mettre en œuvre les procédés de renforcement musculaire
adaptés aux objectifs poursuivis, dans le cadre de la planification de l’entrainement De la
discipline.
Généralités
Le mouvement produit par la contraction musculaire implique une succession de réaction
physico-chimique au cours de laquelle de l’énergie stockée sous forme chimique, au sein du
muscle, est transformée en énergie mécanique, c'est-à-dire en mouvement. Le terme ultime de
ces processus biochimiques s’exprime par la force musculaire. Elle s’exerce au sein d’une
interaction entre le système ostéo-musculaire-tendineux et le système externe. La mesure de la
force générée par le système neuromusculaire au cours de l’interaction peut se faire soit en
fonction du déplacement (c’est le travail mécanique qui sera alors mesuré), soit en fonction du
temps (c’est la valeur de l’impulsion qui sera alors quantifiée). Cette dernière notion semble
être la mieux adaptée pour rendre compte de l’expression mécanique de l’activité musculaire.
L’impulsion mesure en effet la variation de la quantité de mouvement provoquée par une
force agissant sur un système mécanique externe. Du point de vue de la mécanique,
l’impulsion correspond à la surface incluse sous la courbe de la relation force-temps (fig1 :
zone rayée). Elle présente une phase de montée de force (1) un pic de force maximale atteint
pendant le mouvement (2), et un maintien de cette force au cours de mouvement (3).
L’augmentation de l’impulsion motrice sera obtenue par l’amélioration de l’un et/ ou l’autre
de ces trois paramètre toutefois, l’impulsion motrice maximale (ou groupe musculaire) peut
communiquer à une masse dépend à la fois de la vitesse de la masse sur laquelle il agit et de la
fatigue.
En nous appuyant sur la modélisation proposée par EDGERTON (1976), établissant une
relation entre la vitesse d’exécution d’un mouvement, la force exprimée et la durée maximale
d’effort, nous avons envisagé une évaluation des capacités impulsives des muscles à différents
nivaux de vitesse. Si la vitesse est faible, les forces d’interaction entre le milieu externe et les
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
(avec ballon) à base de jeux réduits permettrait d’approcher l’intensité de travail au cours de
certains exercices intermittents de courte durée par exemple.
Ils permettent de travailler simultanément toutes les filières énergétiques. Durant un jeu
réduit, les joueurs vont travailler à la fois techniquement, tactiquement mais également
physiquement. Une des difficultés réside dans l’appréciation de l’intensité inhérente à ces jeux
réduits. Ces jeux réduits sont très intéressants car ils forment le caractère des joueurs. Par
exemple, lors d’un 3 contre 3 ou d’un 4 contre 4 un joueur ne peut pas se cacher car s’il se
cache, s’il ne joue pas le jeu, son équipe prend immédiatement l’eau ! Tous les joueurs sont
concernés. Par contre, à partir de 5 contre 5, les joueurs peuvent noyer le poisson. Leurs
activités seront moins contrôlables. (Dellal, 2008)
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
charge, et ou l’emboîtement du travail spécifique dans une même séance, peut suffire. Quant à
la préparation physique intégrée, elle participe de l’affûtage terminal, lorsque le
développement des potentialités n’est plus une préoccupation, au contraire de l’efficience
dans l’engagement technico-tactique à cette période
Les séances spécifiques sont à prendre en compte toute la saison durant, comme autant de
charges de préparation physique intégrée s’ajoutant a celles de la préparation en place, et
susceptibles de la moduler.
Enfin, le niveau de pratique et le moment dans le cursus du sportif peuvent décider d’une
articulation inversée de ces trois approches de la préparation physique :
→Intégrée : dans la formation des jeunes joueurs.
→Associée : lorsque les contenus athlétiques participent de l’augmentation de la charge d’une
séance spécifique.
→Dissociée : lors de la l’accession au plus haut niveau et l’augmentation du nombre de
séances d’entraînement.
4-Bases anatomiques et physiologiques de la force :
La force est directement proportionnelle au nombre de ponts d’actine-myosines. Son niveau
dépend de la façon dont les unités motrices (UM) sont mises en jeu.
Quelques modalités règlent cette mise en jeu :
- Le principe de la taille où les fibres lentes innervées par des axones de faibles calibres
sont recrutées avant les fibres rapides (type II) au diamètre axonique plus importante
et qui produisent une force plus grande.
- Le principe de recrutement où le nombre d’unités motrices (UM) mises en jeu dépend
de l’intensité de la charge.
En effet, la charge est une sorte de stimulation avec une certaine intensité et détermine une
sollicitation spécifique des différents types de fibres.
4-1-Les mécanismes de la force:
La possibilité pour un athlète de développer une force importante dépend de différents
facteurs qui sont schématisés sur la figure 1. Ils sont de trois ordres:
- structuraux : touchant à la composition même du muscle.
- nerveux : concernant l'utilisation des unités motrices.
- en rapport avec l'étirement : lequel potentialise la contraction.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
La Force n’est pas une fin en soit, mais c’est un facteur déterminant de la performance. Son
développement optimal repose sur un travail à la fois énergétique, mécanique et surtout
sensoriel A nous, par ailleurs, de lui donner un sens, une place importante dans l’entrainement
du jeune footballeur. La force est une nécessité, son développement doit être accompagné,
encadré par des tâches plus ou moins complexes de coordination afin d’optimiser les
transferts. Il s’agit avant tout de travailler sur les facteurs qui permettent d’optimiser
l’expression de la force et de la puissance en toute circonstance.
Conséquence: les articulations, les muscles, l’oreille interne envoie des informations qui
peuvent perturber la programmation et l’expression de la force…la qualité des appuis…
Moins de 18 ans : 1 à 2 séances de 30’ à 45’ par semaine. Travail généralisé à l’ensemble du
corps. 8 à 12 rép. 5 à 6 ateliers. 3 séries. En parallèle, apprentissage des mouvements
D’haltérophilie (Arraché, épaulé-jeté).
a) – Equilibre
b) – Kinesthésie
c) – Locomotion
d) – Contrôle gestuel
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
e) – Suppléances sensorielles
f) – Réflexes, automatismes
g) – Qualités physiques
Tout ce qui supporte le mouvement et qu’il faut stabiliser. C’est un facteur de prévention des
accidents de l’appareil locomoteur (Kelm et al. 2001).
On prépare la force du joueur en milieu stable et adapté (en salle), alors que les exercices en
match se déroulent toujours en situation de déséquilibre et d’incertitude…
Il y a un fossé trop grand entre les contenus de préparation musculaire et la réalité du jeu.
6-2-Planification de l’entrainement :
L’entrainement de force est une forme d’entrainement qui peut être associée à d’autres
formes. Il est parfaitement judicieux de combiner entrainement technique et entrainement de
66
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
6-3-Mécanique musculaire :
Chaque déplacement demande une force. Cette force doit être produite par la musculature.
Pour pouvoir se déplacer sportivement, il faut que la musculature entre en jeu de manière
adéquate. La force musculaire est également appelée force interne. Elle n’est jamais appliquée
au centre d’une articulation, mais toujours à une certaine distance du centre de rotation de
l’articulation (bras de levier). La résultante d’une contraction musculaire est un moment de
rotation et, donc, une rotation. Dans ce cas, elle est appelée moment de rotationinterne.
L’importance de ce moment de rotation est déterminée par la force donnée par la musculature
et la distance perpendiculaire au centre de rotation intra-articulaire. Du fait que le bras de
levier peut varier au cours d’un mouvement et en fonction de l’anatomie de l’articulation, et
que le muscle est en outre capable de produire sa force maximale à une longueur
physiologique moyenne, il est en résulte pour chaque articulation une courbe typique de
l’évolution du moment de rotation. Des mesures statiques chez plusieurs sujets ont donnée
l’évolution du moment de rotation pour l’articulation du genou (H.R.KUNZ, 1991).
Les moments de rotations internes les plus importants au niveau des genoux sont obtenus le
genou fléchi à 100-120°. A ces angles, les bras de leviers ont les rapports les plus favorables.
Si le genou est fléchi davantage, et surtout si la jambe est pratiquement tendue, les moments
de rotations sont nettement plus faibles.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
En général, plusieurs muscles travaillent en harmonie lors des mouvements sportifs. Les
muscles qui interviennent en même temps au niveau d’une même articulation sont appelés
agonistes. La flexion du genou par exemple s’effectue par activité synergique des trois
muscles ischio-fémoraux (demi-tendineux, demi-membraneux et biceps fémoral). Les muscles
responsables du contre mouvement sur une articulation sont appelés antagonistes. Un
mouvement sportif est donc une intervention harmonieuse des agonistes et des antagonistes.
Mais ceci ne veut pas dire que ces muscles en opposition ne puissent pas être actifs en même
temps. Très souvent lors d’un mouvement, le muscle antagoniste a pour tache de stabiliser
l’articulation et de limiter le risque de lésion.
Dans les mouvements d’ensemble, le travail des muscles se fait en chaine. Pour pouvoir
exercer une poussée sur le sol par exemple, la musculature postérieure de la cuisse, la
musculature antérieure et les muscles postérieurs de la hanche doivent entrer en jeu pour que
le pied, le genou et la hanche puissent être en extension. Lors de l’avance de la jambe de
battement en course, les antagonistes respectifs mobilisent chacune des articulations. Le
résultat de cette action commune est un mouvement cyclique coordonné.
Le dessin de l’activité musculaire en course rapide montre bien que les muscles péroniers,
antérieurs de la cuisse, fessiers et dorsaux sont actifs simultanément, en échange de quoi ces
muscles ne reçoivent aucune impulsion nerveuse lors de la flexion du genou.
6-4-Puissance d’accélération :
Les athlètes qui pratiquent le sprint, la natation, le cyclisme, l’aviron te la plus part des sport
d’équipe, doivent être capables d’accélérer rapidement pour accélérer leurs performances. La
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
puissance est qualité indispensable dans tous les sports qui requièrent une grande
accélération. Sans cette capacité, l’athlète ne pourra pas fournir la puissante poussée contre le
sol que nécessite la phase de propulsion dans la course à pied, ou surmonter la résistance de
l’eau dans les sports d’eau.
Par exemple, la force exercée par le sprinter contre le sol équivaut à deux à trois fois celle de
son corps. En aviron, le rameur applique une pression de 40 à 60 kg sur la pale à chaque coup
d’aviron pour maintenir une accélération élevée. Dans tous les sports ou la puissance
d’accélération joue un rôle capital, les actions énergiques qu’ils impliquent sont répétitives et
très rapides. Plus la différence est importante entre la Fcmax et, dans les exemples ci-dessus,
la résistance de l’eau ou la puissance exercée contre le sol, plus l’accélération sera grande
(T.O.BOMPA, 2007 ).
Ces méthodes peuvent être effectué soit avec un faible de nombre de répétitions (6 à 10),
exécutées de manière explosive et à intervalles très rapprochés, soit individuellement (une
répétition à chaque fois). Dans le premier cas, le but est de répéter les démonstrations de
puissance. Dans le deuxième cas, l’objectif consiste à exercer le maximum de puissance en
une seule fois. Dans les sports qui requièrent une puissance d’accélération, utilisez les deux
méthodes, car les athlètes doivent être capables d’accomplir des actions puissantes à une
fréquence élevée.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Dans plusieurs sports, surtout le tennis et les sports d’équipe, la décélération joue un rôle
aussi important que l’accélération. Pour dépasser un adversaire ou disposer à recevoir une
passe, un joueur d’équipe doit accélérer et courir le plus vite possible. Dans des sport comme
le football, les joueurs doivent aussi réduire leur vitesse au maximum pour s’arrêter et changer
rapidement de direction ou sauter pour attraper un rebond. Un athlète capable de ralentir vite
peut souvent créer un avantage tactique .l’exécution décélération rapide requière une
puissance des jambes équivalant parfois jusqu’à deux fois le pois du corps. L’emplacement
des pieds devant le centre de gravité et de maintien de la moitié supérieure du corps en arrière,
facilite la décélération qui s’effectue par contraction excentrique des muscles des jambes. La
puissance des jambes et la biomécanique sont des facteurs importants. Les muscles sollicités
dans la décélération d’un mouvement très rapide utilisent leurs propriétés élastiques pour
amortir et réduire les forces d’impacte. La capacité à amortir ses forces demande de la
puissance des degrés de réflexion des jambes similaires à ce qui permet d’amortir les chocs
lors d’une réception. (T.O.BOMPA, 2007 )
Pour entrainer les muscles à ralentir rapidement, les athlètes doivent employer plusieurs
méthodes pour la contraction excentrique et la pliométrie. Appliquez la méthode excentrique
(Fmax) en commençant par des charges moyennes avant de passer aux charges super-
maximales. En ce qui concerne la pliométrie, après plusieurs années de progression normales
pendant lesquelles vous serez passé graduellement des exercices à impacte faible à ceux à
impacte élevé, introduisez des sauts en contrebas et réactifs. Si vous suivez les principes
décrits précédemment, les athlètes réussiront à développer une puissance de décélération
suffisante.
Toute contraction musculaire est productrice de force. Cette force peut être employée pour
maitriser ou compenser des résistances. On distingue trois types de force selon l’importance et
la durée de l’intervention :
70
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Types de force
La force maximale est la force la plus grande possible qui puisse s’exercer volontairement
contre une résistance, sous forme dynamique aussi bien que sous formestatique. Elle est
fonction de la section musculaire et de la coordination intramusculaire. La section musculaire
est déterminée par le nombre et l’épaisseur des fibres musculaires. La coordination
intramusculaire est l’activité synchrone de chacune des fibres musculaires à l’intérieur d’un
même muscle.
La force vitesse est la force nécessaire à déplacer le corps, des parties du corps ou des objets à
la vitesse la plus grande possible. Elle est surtout fonction de la coordination intramusculaire.
Forme de contraction
Lors d’une contraction musculaire isotonique, la tension de la musculature reste identique sur
toute l’amplitude du mouvement seule varie du muscle.
La contraction musculaire est isométrique lorsque ce n’est pas la longueur du muscle qui
varie, mais la tension musculaire.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Dynamiques Statiques
- Entrainement dynamique rapide : chacune des répétitions se fait avec mise en jeu
d’une force grande à maximale, à vitesse élevée à explosive (travail musculaire
concentrique).
- Entrainement dynamique lent : le mouvement est lent et régulier (dosage de la force).
Cet entrainement est également désigner par entrainement de force isocinétique)
(isocinétique sans accélération ni décélération).
- Entrainement dynamique de freinage : une charge importante est freinée par une force
maximale (méthode négative, travail musculaire excentrique).
Les types de charge habituels de l’entrainement de force sont :
73
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
L’entrainement de force spécifique d’un type de sport signifie que les fonctions musculaires
déterminantes pour les performances dans telle ou telle discipline sont concernés plus
précisément :
74
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Seul un petit nombre de répétition est possible de cette manière, et il faut en outre des pauses
prolongées et des séries peu nombreuses.
Dans ce cas, la musculature est active peu de temps, ce qui signifie que la section musculaire
n’augmente que très faiblement, la forte mise en jeu lors de chaque contraction entraine
surtout l’innervation.
L’amplitude d’une part, et d’autre part la fréquence des impulsions sont ainsi augmentées. Par
conséquent, d’avantage de fibre musculaires se contractent par unité de temps, et surtout les
unités motrices sont activée avec une onde de stimulation importante (fibres rapides). Un tel
entrainement permet de faire augmenter nettement la force par cm2 de section musculaire. On
75
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
comprend ainsi que la vitesse puisse également être améliorée efficacement de cette manière.
(g.pasquet, 2004)
Pour pouvoir développer au mieux la section musculaire, il faut que le muscle soit soumis à
des efforts importants pendant un temps relativement long, ce qui est le cas avec un
entrainement de force à 70 – 85% de la charge maximale et 6 – 12 répétitions par série. Cet
entrainement active moins de fibre musculaire que lors de l’entrainement de la coordination
intramusculaire, mais l’effort dure nettement plus longtemps. Les fibres musculaires à faible
onde de dépolarisation sont d’abord stimulées (fibres lentes), ce qui a pour conséquence que
ces fibres prennent du volume surtout par stockage de molécules de protéines (actine et
myosine). La force maximale augmente sous l’effet d’une augmentation de la section, mais
sans que la force par cm2 de section n’augmente considérablement.
Comme certaines fibres musculaires avec ondes de dépolarisation très importantes ne sont pas
activées par ce type d’entrainement, ce dernier n’améliore également pas sensiblement la
force vitesse.
Une variante de l’entrainement de force dynamique rapide visant à augmenter la section
musculaire est l’entrainement selon le principe de la pré-fatigue. La musculature est dans ce
cas pré-fatiguée par un exercice poly-articulaire, et finalement hyperstimulée par un exercice
mono-articulaire (comme 10 flexions suivies de 10 répétitions à la machine pour extension
des jambes). Le processus inverse est également possible.
7-3-1-Développement de la force vitesse :
La force vitesse peut être développée par un entrainement de la force maximale avec des
charges très élevées, mais également par un véritable entrainement de force vitesse. On
travaille avec une très forte participation et des charges faibles à modérées, à raison de 10-15
répétitions par séries. Les effets sur la musculature sont les mêmes que dans l’entrainement
de force maximale (augmentation de la coordination intramusculaire et de la vitesse de
mouvement).
La musculature n’est activée que brièvement, ce qui rend impossible une augmentation
significative de la section musculaire. Les efforts musculaires sont en partie inférieurs à ceux
de l’entrainement de force maximale, car la résistance est très rapidement vaincue lors de
chaque répétition, ce qui empêche de développer une activité musculaire maximale.
L’entrainement de force vitesse trouve sa justification surtout dans les sports ou il s’agit de
vaincre des résistances très faibles (lancer du javelot, handball, boxe, etc.)
76
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Par entrainement de la force vitesse avec la méthode négative, on entend le freinage puis
l’accélération du corps ou d’un accessoire (haltère). L’entrainement à la chute (entrainement
plymétrique) en fait partie. Dans les sauts à partir d’une certaine hauteur, le poids du corps est
freiné par intervention de la musculature avant d’être accéléré vers le haut. Au cours de cette
phase de freinage se produit une activité musculaire résultant du réflexe d’extension,
impossible par contraction volontaire. Dans de nombreux sports, disciplines sportives et
exercices d’entrainement, on tente de mettre à profit les effets positifs du réflexe d’extension,
impossible par contraction volontaire. Dans de nombreux sports, disciplines sportives et
exercices d’entrainement, on tente de mettre à profit les effets positifs du réflexe d’extension,
dans le but d’atteindre ainsi des performances meilleure (comme le mouvement
d’allongement, les exercices avec élan, etc..). L’entrainement de force vitesse selon la
méthode négative est plus efficace que l’entrainement selon la méthode dynamique rapide, du
fait de la plus importante activité musculaire (arracher l’haltère sans la reposer est plus
efficace qu’avec pose). Mais les contraintes imposées à l’appareil locomoteur sont nettement
plus importantes, ce dont il s’agit de tenir compte dans la planification à court et à long terme
(pas de sauts de trop haut chez les adolescents, pas tous les entrainements selon la méthode
négative).
Il est évident que des douleurs musculaires ou des crampes apparaissent bien rapidement
après un entrainement de force maximale ou de force vitesse selon la méthode négative
qu’après un entrainement de force isocinétique par exemple. Les raisons sont à rechercher
dans le fait que lors d’un tel entrainement, les fibres musculaires rapides sont également
activées, elles qui n’interviennent normalement pas, et que lors de l’étirement rapide, les
structures passives des fibres musculaires sont également fortement mises à contribution.
7-3-2-Entrainement de la force endurance :
La force endurance, importante dans de nombreux sports et disciplines sportives, peut être
développée par un entrainement comportant des exercices d’une durée de 30- 120s avec des
charges faibles à modérées. L’élément limitatif dans cet entrainement est tolérance à
l’acidification (lactate). Comme la musculature travaille pendant longtemps mais avec une
activité pas très élevées, un tel entrainement donne une augmentation de la section
musculaire. La coordination intramusculaire ne doit être qu’à peine améliorée. Plus les
exercices sont effectués à vitesse élevée, plus l’activité de chaque groupe musculaire est
importante et plus les fibres musculaires rapidement épuisées sont excitées. La fatigue
apparait ainsi rapidement lors de l’exécution de l’exercice de force à vitesse élevée, avec une
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Pour l’entrainement de force statique, il est important de savoir que la puissance n’est
travaillée efficacement qu’à la flexion de l’articulation entrainée ± 10.
7-3-8-Entrainement de force avec le poids du corps
L’entrainement de force avec le poids du corps est très spécifique de l’activité sportive et peut
être utilisé surtout pour améliorer la force vitesse et la force endurance. Plusieurs de ces
exercices peuvent également contribuer à améliorer la force maximale chez les débutants
(comme les sauts de grenouille, les tractions à la barre, etc.).
Cet entrainement est surtout indiqué pour adolescents et les amateurs de fitness. D’un point de
vue biomécanique, l’entrainement de force avec haltères.
7-3-9-Entrainement de force avec haltères et machines :
L’entrainement aux haltères permet d’améliorer tous les types de force. Le recours à ce type
d’entrainement doit cependant être planifié très précisément.
Les mouvements de l’entrainement aux haltères sont en général une dynamique spécifique à
un sport. Plusieurs positions articulatoires sont normalement modifiées en même temps. Le
mouvement est donc la résultante de plusieurs mouvements de rotation. Au niveau de
l’articulation en jeu, le poids du corps et de l’haltère réalise un moment de rotation externe
dépendant de la position du corps
Tous les types de machines sont justifiés, pour autant qu’ils soient utilisés à bon escient. Le
recours à ces dépend des objectifs fixés.
8-Planification a long terme
Le travail avec des poids importants et la maitrise d’efforts considérables ne peut se faire
qu’une fois la croissance terminée. La conséquence en est la suivante : pour les adolescents,
l’entrainement de force. Cette variante est également correcte pour des sportifs plus âgés, pour
commencer un entrainement de force, comme l’entrainement de la force maximale avec
haltères ou les sauts d’une certaine hauteur, exigent une préparation physique de longue date.
Les charges et le nombre de séries ne doivent être augmentés que très progressivement. Il faut
alors augmenter d’abord les charges et ensuite l’intensité, progressivement.
Des exercices de coordination difficiles doivent d’abord s’apprendre avec de petites charges.
8-1-Les adaptations à long terme aux exercices de force :
Nous avons vu que la plupart des programme d’entrainement de la force induisaient une
augmentation de la surface de section transversal du muscle, principalement par
l’accroissement du volume des fibres musculaires et du tissu conjonctif les enveloppant.
Cependant, à l’issue d’un programme d’entrainement de musculation à court terme, il est
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
son importance assez souvent une faiblesse posturale, due à une musculature insuffisamment
développée au niveau du tronc, des épaules et des hanches.
L’entrainement de la force est possible dans toutes les classes d’âge. Jusqu’à la puberté, il n’y
a pratiquement aucune différence entre garçons et filles quant à la masse musculaire et à la
force musculaire.
La proportion de la musculature par rapport au poids corporel total est de 27%. La
transformation hormonale pubertaire fait que la masse musculaire augmente jusqu’à 42%
environ chez le garçon, et 36% chez la fille. La musculature ne subit pratiquement pas de
lésion, même lors d’un entrainement de force excessif, protégée qu’elle est par la fatigue qui
se manifeste ; mais l’appareil locomoteur passif en subit les répercussions. La résistance
osseuse, moins bonne au cours de la croissance qu’à l’âge adulte, de même que celle du
cartilage, des ligaments et des tendons, fixe les limites de l’intensité et de la durée d’un
entrainement de force. L’adaptation à des efforts plus importants de l’appareil locomoteur
passif prend des semaines, alors que la musculature est capable de réagir en très peu de temps
à des stimuli d’entrainement par des modifications fonctionnelles et morphologiques. De
même, le temps de récupération de l’appareil locomoteur passif est nettement plus long que
celui e la musculature. Pour prévenir les lésions de l’appareil locomoteur sous l’effet de
l’entrainement trop spécifique. La musculature doit être renforcée le plus globalement
possible dans cette classe d’âge. L’entrainement doit surtout avoir le caractère de la force
vitesse.
A l’âge préscolaire, un entrainement de force en soi n’a pas de sens. Si les enfants peuvent
dépenser toute leur énergie, la musculature et l’appareil locomoteur passif sont soumis à
suffisamment de stimuli pour se développer.
A l’âge scolaire, il faut diriger cette dépense d’énergie de manière à renforcer l’ensemble de
la musculature, et tout spécialement la musculature posturale, par un entrainement
dynamique. En fin de scolarité, il est possible de passer aux exercices systématiques avec
poids du corps et petits lests.
Au cours de la puberté, la sécrétion de testostérone provoque une poussée à la croissance et
l’effet anabolisant de cette hormone réalise des conditions propices au développement de la
force. La croissance rapide en longueur abaisse passagèrement la résistance de l’appareil
locomoteur passif, la colonne vertébrale surtout. Il faut justement tenir compte de ce fait,
malgré l’amélioration des possibilités d’entrainement de la musculature. On préfère pour cette
83
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
phase de développement les exercices de force avec poids du corps et efforts minimes au
niveau de la colonne vertébrale.
Pendant l’adolescence, l’entrainement est semblable à celui de l’adulte. L’augmentation de
l’effort se fait en continu sur toute l’étendue de l’entrainement et, seulement plus tard, par une
augmentation de l’intensité.
10-1-Les finalités de l’entrainement de la force chez les jeunes footballeurs :
FORCE (Hypertrophie,
endurance, puissance,
explosivité)
Musculation intégrée ou
Musculation en salle Athlétisation
TRANSFERT
Pratique du football
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
l’accroissement de la taille des fibres musculaires, apparaissait sous l’effet d’un entrainement
de force (MacDougall al., 1979 ; McDonagh et Davis, 1984 ; Tesch, 1987).
Bien que nous sachions que l’augmentation du nombre de fibres musculaires est la principale
responsable du développement musculaire jusqu’a la première enfance (3ans) (Golspink,
1974), la possibilité que ce processus pourrait également intervenir lors d’un entrainement de
force sur les tissus conjonctifs séparant chaque fibre musculaire. Mais ces tissus ne
représentant qu’une petite proportion du volume musculaire total, leur contribution à
l’augmentation de celui-ci ne peut être que modeste. Plusieurs protocoles expérimentaux ont
été utilisés pour stimuler une hypertrophie musculaire, notamment sur des modèles animaux
auxquels ont a fait subir des ablations, ténotomie (section d’un tendon) et autre dénervation
des muscles (Gollnick, 1981).
Des étirements passifs ont répétitifs ont été également appliqués à des fibres musculaires
isolées ou à des muscles entiers (Alway, 1989). L’entrainement de force à base d’exercice dit
« de musculation » (de 3 à 30RD) a également été utilisé pour provoquer l’hypertrophie
musculaire. Nous allons donc considérer ce qui concerne plus particulièrement l’entraineur, le
sportif et l’éducateur physique, à savoir les effets d’un entrainement de la force.
12-La pliométrie :
Le mouvement pliométrique est basé sur la contraction reflexe les fibres musculaire qui
provient de la tension exercée sur ces même fibres , l’ors quelles risquent de subir une
extension excessive ou une déchirure les récepteur réflexes transmettent des impulsion
nerveuses proprioceptives à moelle épinière. Pour terminer l’arc réflexe, la moelle épinière
renvoi des impulsions à ces récepteurs, ce qui entraine une contraction puissante, sans que les
fibres musculaire s’étirent au de la de leur seuil de tolérance.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Le saut demande une grande force pour projeter toute masse corporelle vers le haut. Pour
quitter le sol, les athlètes doivent être capables de fléchir et d’étirer les membres très
rapidement. Cette action rapide fournit la puissance très nécessaire à l’exécution d’exercices
pliométriques.
Du point de vue de la mécanique quand le pied d’appel frappe le sol, il faut abaisser le
centre de gravité pour créer une vitesse descendante. Pendant cette (phase d’amortissement)
« appelée aussi phase freinage », qui représente une composante importante de toutes les
activités de saut, les athlètes se préparent à changer de direction. Une longue phase
d’amortissement est à l’origine d‘une perte de puissance. Par exemple si un sauteur en
loguer ne frappe pas le sol correctement avec son pied d’appel, il en résultera une
diminution de la vitesse verticale et horizontale nécessaire à la propulsion du corps en avant.
Les athlètes qui travaillent le saut doivent s’efforcer de réduire et d’accélérer la phase
d’amortissement .Plus est courte , plus la contraction concentrique sera puissante si le
muscle a été préalablement étiré pendant la phase excentrique ou d’amortissement ( Bosco
et Komi 1980). Cette action est possible grâce à la récupération et à l’emploi de toute
l’énergie accumulée dans les éléments élastiques du muscle pendant
l’étirement.(T.O.BOMPA, 2007 )
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Tout d’abord, les sauteurs doivent abaisser leur centre de gravité pour engendrer une vitesse
vers le bas, Ensuite, il leur faut générer des forces pour s’opposer au mouvement descendant
(phase d’amortissement) et se préparer à la phase de poussé vers le haut. N’oubliez pas que la
force est le produit de la masse et de l’accélération (F = m x a).
Temps d’amortissement
Cette équation montre que la réduction du temps d’amortissement exige la production d’une
plus grande force. Dans le cas contraire, la phase d’amortissement, moins efficace,
s’accompagnera d’une perte de vitesse horizontale du à une diminution de la puissance la
contraction excentrique.
L’ensemble du corps doit être utilisé efficacement pour maximiser la capacité de saut.
L’accélération vers le haut des membres libres (le bras) après la phase d’amortissement
permet d’augmenter les forces verticales placées sur la jambe d’appel. Par exemple, le triple
saut exige l’exercice d’une force maximale équivalente à quatre à six fois le pois du corps
pour compenser l’incapacité abaissée le centre de gravité pendant la phase qui demande plus
de hauteur, c’est à dire le saut a à cloche pied sur la planche d’appel. Au saut en longueur, le
mouvement du corps juste avant l’appel es t plus facile. L’appel ne pourra être efficace qu’à
condition d’appliquer de grande force au moment de l’impacte et de réduire et d’accélérer la
phase d’amortissement
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
On peu classer les exercices pliométrique en deux groupes principaux qui réduisent leur
degrés d’impacte sur le système neuromusculaire. Les exercices à l’impacte faible
comprennent les sautillements ; les sauts à la corde, les petits sauts à cloche pied et foulées
bondissantes, les sauts par-dessus une corde ou de petit ban (25 à 35 cm), les lancés de
médecine balle (2 à 4 kilo), le travail avec les tubes et les lancés d’instruments légers, (comme
une balle de base-ball). Les exercices à l’impacte élevé incluent le saut en longueur et le triple
saut sans élan, les foulées bondissantes et les sauts à cloche pied avec d’avantage de hauteur
et de longueur, les sauts par-dessus une corde ou de grand bancs (35 cm ou plus), les lancers
de médecine balle (5 à 6 kilo), les lancers d’instruments lourds, les sauts en contre bas, les
sauts réactive te la tension musculaire (choc provoquée par des machines).
D’un point de vu plus pratique, les exercices pliométrique peuvent être classés en 5 niveaux
d’intensité (voir tableau 10.6).Utilisez cette classification pour planifier une meilleure
alternance de l’effort d’entrainement pendant toute la semaine. Les nombre de répétitions et
les séries proposées dans le tableau 10.6 sont destinés aux athlètes avancés. Résistez à la
tentation de les utiliser pour les débutants ou les athlètes qui manquent d’expérience de
l’entrainement sportif et ou /de la force.
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
La puissance n’est plus une quantité unique qui satisfait aux demandes de tous les sports ou
épreuves. Il faut la développer de façon ç ce réponde aux exigences particulière du sport, de
l’épreuve ou de la position dans une équipe. Pour mieux illustrer le besoin d’appliquer la
puissance aux spécificités sportives, cette partie présente des exemples qui font autorité en la
matière. Il est également possible d’utiliser de nombreux éléments des méthodes
d’entrainement de la puissance décrites précédemment. Les points suivants expliquent
d’avantage les raisons pour lesquelles il est nécessaire d’améliorer la puissance en fonction
des facteurs de la performance dans chaque sport, épreuve ou technique.
12-2-Puissance de départ
La puissance de départ est une qualité indispensable et souvent déterminante dans les sports
ou le résultat final dépend de la vitesse initiale de l’action (boxe, karaté, escrime, départ au
sprint ou début d’une accélération offensive d’une position debout dans les sports d’équipe)
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analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
L’exécution d’un mouvement initial explosif implique le recrutement du plus grand nombre
possible de fibres FT, caractéristique physiologique fondamentale de la réussite des
performances.
Au sprint, le départ s’effectue avec les muscles dans une position de pré-étirement (les deux
genoux fléchis), à partir de laquelle ils peuvent générer davantage de puissance que lors qu’ils
sont relâchés ou raccourcis. Dans cette position, les éléments élastiques des muscles
accumulent de l’énergie cinétique qui agit comme un ressort au son du pistolet. La puissance
utilisée par les athlètes de niveau national est très élevée au départ : 132 kg pour la jambe
avant et 102 kg pour la jambe arrière. Plus la puissance initiale est importante, plus le départ
est explosif et rapide.
En boxe et dans les arts martiaux, la rapidité et la puissance de départ d’une technique
offensive empêchent l’adversaire d’effectuer une action défensive efficace. La composante
réactive et élastique du muscle joue un rôle capital dans l’accomplissement de mouvement de
mouvements rapides et de départs puissants. Pendant la phase de conversion, la spécificité de
l’entrainement de la puissance permet d’améliorer le réflexe extensif du muscle et
d’augmenter la puissance des fibres FT.
Dans ces conditions, il peut mobiliser un grand nombre de fibres FT, et donc exécuter
l’action avec le maximum de puissance.
13-Le gainage :
Cette notion est un point fondamental dans tous les sports et notamment en musculation. Par
l’action de gainage, la transmission des forces est optimisée et votre corps est protégé. En
effet, la force est issue des zones centrales à forte puissance, les hanches (bassin) étant la plus
puissante. La ceinture scapulaire (épaules), les cuisses et le tronc sont également mis en jeu.
Une fois produite, cette force est transmise vers les extrémités. Il est alors indispensable pour
91
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
aboutir à un mouvement puissant que la transmission de la force vers les autres segments soit
efficace. Ainsi, avec le gainage, cette dernière peut aller du centre de production aux
extrémités, là ou elle va s’exprimer.(Michel Gaillaud, 2010)
13-1-L’exécution du gainage :
Le gainage est composé de l’action commune de divers groupes musculaires. Toutefois, il est
important de savoir ce qu’il faut gainer car vous pouvez parfaitement gainer vos épaules et
pas votre tronc, ou inversement. Cela dépendra donc des mouvements.
La stabilisation du centre du corps étant fondamentale, nous aborderons ici le gainage du
bassin (hanches) et du buste (tronc), indispensables lors des mouvements complets tels que le
squat, le soulevé de terre, les fentes, mouvements haltérophiles mais aussi tous ceux qui
mobiliseront vos bras/épaules (tirages, développés, poussés).
Étant relié à la colonne vertébrale par le plateau sacré, le bassin est un élément important de la
stabilisation de votre colonne. Ainsi, dans vos placements, il vous faudra toujours veiller à
conserver la position naturelle de la colonne par rapport à votre bassin mais aussi de votre tête
par rapport à votre colonne.
Images du gainage
1. Contracter les muscles spinaux de bas en haut de la colonne par une extension contrôlée de
celle-ci.
92
analyse de l’exercice de musculation en football et sa planification
Conclusion :
Le but de ce chapitre n’est pas d’apporter des éléments sur la méthodologie de l’entrainement,
mais de présenter des données sur les effets biologiques d’un programme d’entrainement,
c’est-à-dire d’un type d’exercice réalisé de façon chronique sur plusieurs jours ou plusieurs
semaines. Par souci de clarté, nous différencierons un entrainement en force (musculation), en
résistance (type coureur de 400 m) ou en endurance.
Donc par nécessité schématique car un programme de préparation physique est le plus
souvent un mélange de tous ces exercices… et de bien d’autres.
De plus, il existe pour chaque entrainement une multitude de combinaisons possibles. On peut
d’ailleurs définir quelques éléments pour caractériser un entrainement :
- Type d’exercice : quelle masse musculaire est impliquée ? les contractions sont-elles
isométriques ou dynamiques, etc. ;
- Intensité, exprimé selon les cas en pourcentage de la vitesse ou de la charge maximale
ou bien en pourcentage de VO 2max ;
- Durée : nombre de séries, de répétitions ou bien combien d’heures, minutes,
secondes ;
- Continu ou intermittent ? et s’il s’agit de travail intermittent, durée et nature de la
récupération entre les séries et les répétitions.
La grande diversité de combinaisons possibles qui en résulte explique pour quoi on trouve
parfois des contradictions dans les études scientifiques portant sur les effets de l’entrainement
sur tel ou tel paramètres biologique. La taille du muscle n’explique pas à elle seule force mais
elle y contribue très largement
93
Méthodologie de la recherche
1-Introduction :
L’importance de toute recherche ou étude consiste dans son cadre pratique, sans négliger le
cadre et l’approche théorique de cette recherche, qui contribue sans aucun doute à comprendre
les orientations et les fondements scientifiques de la recherche, et a quoi espère le chercheur.
Car l’aspect pratique de notre étude nous mènera a confirmer ou a infirmer les hypothèses
misent en place, cependant, il faut respecter certaines démarches méthodologiques et
scientifiques dans l’élaboration de cette étude a savoir les outils qui nous guiderons tout au
long de notre étude ,en commençant par le choix de la méthode appropriée a cette recherche
ainsi que les tests qui nous permettrons d’évaluer le dégrée de progression de notre travail sur
le terrain.les outils de récolte des informations nécessaires, sans omettre les moyens
statistiques approprier pour arriver enfin a des résultats significatifs et précises susceptibles
de répondre a notre problématique.
Dans ce chapitre nous allons essayer de développer plus amplement l’expérimentation que
nous avons mené sur le terrain ainsi que la méthode et les outils qui nous on permit de
consolider notre approche et les difficultés rencontrer durant cette étude, dans cette partie
nous allons procéder a l’élaboration de l’expérimentation qui nous permettra de vérifier la
validité des hypothèses émises précédemment dans un premier chapitre.
96
Méthodologie de la recherche
Pour la réalisation de notre étude, il était préférable de mettre en place un protocole concret et
réalisable sur le terrain, car dans le domaine de l’entrainement sportif les études théoriques
on prouver leurs limites, c’est pour cette raison qu’on a vu nécessaire d’utiliser la méthode
expérimentale afin de répondre aux interrogations liées à notre recherche.
3-Tâches de la recherche :
Conformément aux buts de la recherche, on s'est imposé d’accomplir les tâches suivantes :
1) analyse de particularités de l'entraînement dynamique au sein du groupe expérimental.
2) Déterminer l'efficacité de cette méthode sur l'amélioration des paramètres de la force ou
qualités musculaires.les types musculaires (references)
4-Population de la recherche :
Douze jeunes footballeurs ont étaient suivis pendant 8 semaines (groupe expérimentale), on
bénéficiés en plus de leur entrainements hebdomadaire de deux séances de musculation
intégrée d’une durée de 45 minutes, l’autre groupe (groupe témoin ou groupe contrôle) on
suivi un programme sans séances de musculation intégrée c'est-à-dire un entrainement
ordinaire.
Pour réaliser cette étude, j’ai pris contacts avec les entraineurs et les dirigeants du club, c’est
un choix prémédité, ou il s’est porter sur une population de joueurs issu de la catégorie de
moins de 18 ans, dont le nombre est de 24 joueurs repartit comme suit :
97
Méthodologie de la recherche
1-Le facteur temps : notre étude s’est étalée sur la période du 29/08/2014 au 05/09/2014 pour
l’étude préliminaire, et du 23/09/2014 au 25/11/2014 pour l’étude principale.
3- Le facteur humain : le chercheur s’est basé dans cette étude sur une population de joueurs
âges de moins de 18 ans (groupe témoin et groupe expérimental) qui évoluent respectivement
au W.A.M. ainsi que mes collaborateurs qui mon aider dans l’exécution des tests, en
particulier Mr .TOUATI A.E.K, entraineur de cette catégorie, ainsi que Mr. Le président de
jeunes du WAM et Mr. Ammeur Mustapha.
Dans la perspective de réaliser une étude scientifique digne de ce nom, le chercheur est amené
à identifier les différentes variantes qui constituent cette thèse.
C’est la variable dont ont veut étudier l’influence de variation.il s’agit de ‟la musculation
intégrée ” a travers une planification de l’entrainement dans la période d’avant saison.
On peut l’identifier comme suit ; les paramètres de la force (force –vitesse, hypertrophie,
puissance, explosivité, force-endurance..etc) sollicités a travers un programme d’entrainement
planifier baser sur la musculation intégrée .et en parallèle les paramètres technico-tactiques
nécessaire a pratique de football.
98
Méthodologie de la recherche
Elles sont multiples, et en cas de négligences quelconque peut influencer les résultats obtenus
lors des pré-tests et des post-tests ;
Pour mesurer l’efficacité de notre programme proposer dans l’élaboration de notre étude, il était
nécessaire de choisir des outils de mesures adaptés a ce genre de recherche, ainsi les tests bien définit
il sera plus facile d’analyser les résultats après.
Définition du test : ″Epreuve définie impliquant une tache à remplir, identique pour tous les
sujets examinés avec une technique précise pour l’appréciation du succès ou de l’échec ou
pour la notation numérique de la réussite.″ (MEDELLI, 2002).
99
Méthodologie de la recherche
Les innombrables dispositifs rencontrés un peu partout reposent sur des principes souvent très
différents. Chacun de ces systèmes possède ses avantages et ses inconvénients en termes de
fiabilité (précision des mesures), de validité (signification des valeurs mesurées) et de champs
d’application. Il n’existe pas une seule méthode de mesure qui soit supérieure à toutes les
autres sur ces trois plans à la fois, selon la question posée ou le but du test, il faudra choisir un
type de test adapté. D’autre part, les facteurs extérieurs qui peuvent influencer la précision des
mesures doivent être standardisés.
La première partie est destinée à donner un aperçu des techniques de diagnostic de la force et
des différents tests de mesure proposés (tenant compte des spécificités du football). La
seconde partie décrit en détails les procédures et interprétations des tests.
Dans une premières étape, on a exposé une multitubes de tests de mesure aux experts,
composer de docteurs et d’enseignants au niveau de l’institut, ainsi qu’a plusieurs entraineurs
et éducateurs.
Dans une seconde étape, on a choisi les tests les plus adaptés aux exigences du terrain, dans le
souci d’une efficacité optimale, ou la réalisation de ces tests permettra la récolte de données
fiables et faciles à interpréter.
1-vitesse (20 m) sans ballon (sc) : 20m départ fixe est un test intéressant, car la distance se
rapproche fortement de la distance moyenne d'un sprint en match.
Description du test : d’une position debout, et au signal courir la distance de 20 mètres en un
minimum de temps.
100
Méthodologie de la recherche
Objectif : évaluer la capacité à courir vite sur une distance courte .explosivité et vélocité.
Matériel et terrain :
1 chronomètre. .
Un couloir de 20m minimum : 20m pour la course et environ 10m pour la décélération, balisé
aux extrémités (départ et arrivée).
Déroulement du test :
Départ : libre. Le chronomètre démarre lorsque le pied arrière du participant décolle du sol.
Courir le plus vite possible sur 20m.
Résultat :
2-test de Sargent (cm): L’épreuve consiste à atteindre en sautant a pieds joints le pont le plus
élevé possible d’une échelle tracée sur le mur (moyenne de trois essais).on note la différence
de hauteur entre ce point et celui atteint au repos bras tendu.
Ce test nous donne une idée assez précise de la puissance des membres inferieurs et fournis
une précieuse indication a l’entraineur. (TURPIN, 1998, p. 218.).
Objectif : Évaluer la détente verticale d’un sportif, et établir un indice de puissance des
membres inférieurs dans la verticalité
101
Méthodologie de la recherche
2. En se tenant droit, l’épaule à environ 15 cm du mur, les pieds bien à plat sur le sol, le
sportif élève son bras dominant (celui qu’il utilisera lors du test) le plus haut possible et
effectue une première marque de craie sur le mur.
4. La détente sèche en centimètres est alors l’écart (arrondi au cm prêt) entre les deux
marques.
Résultat :
Ce test mesure la résistance de vos cuisses. Tête et dos adossés contre un mur, les bras
tombants, cuisses et jambes à angle droit, vous devez tenir cette position le plus longtemps
possible. La position finale est similaire à la forme d'une chaise. Les tremblements sont
autorisés.
102
Méthodologie de la recherche
Objectif du test :
Déroulement du test :
Matériel nécessaire :
Figure N°05: test de Vitesse (20m) sans ballon et avec changement de direction
Déroulement du test :
Idem que le test suivant, sauf qu’il faut l’exécuter sans ballon
Le test de Cazorla: Le joueur sprinte sur 20 m avec quatre changements de directions Le test
de vitesse de Cazorla est spécifique à l’activité football. Il s’agit d’un test avec quatre
changements de directions sur une distance de 20 m. Comme nous l’avons vu précédemment
dans l’introduction, plus de 80% des sprints en football se font sur des distances inférieures à
20 mètres, ce qui est le cas pour ce test. Pour ce test, la course du joueur est représentée en
pointillés sur le schéma. Ce test de Cazorla est également réalisé avec ballon. L’objectif étant
toujours de réaliser la meilleure performance en termes de temps
104
Méthodologie de la recherche
Résultat : Le chronomètre est déclenché lorsque le sujet touche la ligne de départ et arrêté le
sujet passe la ligne de l’arrivée. Le résultat est enregistré en secondes et dixièmes de
secondes. Le sujet a droit à deux essais et on tient compte du meilleur.
7-Vitesse (20 m) avec ballon et avec changement de direction : L’épreuve de slalom avec
ballon en huit, compte tenu de la vérité des taches motrices qu’elle manifeste, à savoir, la
conduite de ballon, le contrôle de sa trajectoire et de sa vitesse de déplacement rapide du
joueur et cinq changement de direction, fait d’elle une épreuve complexe rendant de la billeté
motrice spécifique, sollicitant plusieurs capacités coordinatrices spécifiques. Pour Akramov
(1990), le test du huit avec ballon est corrélé avec les actions motrices en jeu, de telle sorte
que R=0,57 pour p <0 ,01. Malina et al(2005) et Malina et al. (2007) utilise un test similaire
(slalom sur une trajectoire sous forme de la lettre M, moitié de la trajectoire en huit mais
seulement avec trois changement de direction, pour évaluer l’habileté spécifique du jeune
footballeur. Ce test est un élément de base pour la sélection des jeunes footballeurs. Portugais
(M%ALINA et al. 205, MALINA et AL 2007°. (ABDELMALEK, 2006/2007.)
Figure N°06 : test de Vitesse (20m) avec ballon et avec changement de direction
Objectif de l’épreuve :
- Évaluation de l’habileté motrice spécifique en football : la capacité de dribble avec
précision et rapidité.
Matériel
- Ballons
- 5cones
- Chronomètre
- Sifflet
Description et déroulement de l’épreuve :
Quatre caunes sont placées sur les sommets des angles d’un carré de 10 mètres de coté. Le
cinquième est placé au centre de carré, distant de 7,07 m de chaque cône.
105
Méthodologie de la recherche
Suite au signal, le sujet démarre avec le ballon du cône 4, le sujet effectue le chemin
symétrique du premier, en contournant le cône 2, puis le cône 5 et revient au point de départ
au cône 1
Résultat : Le chronomètre est déclenché lorsque le sujet touche le ballon posé sur la ligne de
départ et arrêté le sujet passe la ligne de l’arrivée avec ballon. Le résultat est enregistré en
secondes et dixièmes de secondes. Le sujet a droit à deux essais et on tient compte du
meilleur.
8-test du gainage :
Objectif de l’épreuve : Test de tonicité musculaire du tronc
Déroulement de l’épreuve :
Il faut être en appui sur les avant-bras et la pointe des orteils, le tronc horizontal. Tenue
isométrique en appui facial et avant bras au sol.
9-le demi-Cooper (6 mn) : Consiste à parcourir la plus grande distance (alternance course-
marche permise), pendant une durée déterminée (6 mn), VO2 max apprécie a partir de la
distance totale parcourue.
Demi-
Cooper
106
Méthodologie de la recherche
- une piste
- un chronomètre ou une montre.
- Un sifflet
Déroulement de l’épreuve :
Résultat :La consigne est donc simple, parcourir la plus grande distance en 6 minutes
8-l’étude préliminaire :
Pendant les premières investigations, nous avons pris contacts avec des entraineurs de cette
catégorie (U-18), et à travers les entretiens et les informations que j’ai pu récolter, ainsi que
les observations des matchs que j’ai disputés autant qu’entraineur contre ces mêmes
éducateurs, il y avait un consensus total autour des problèmes qu’ils rencontrent dans
l’accomplissement de leurs taches dans la planification de séances de renforcement
musculaire en salle avec le cout exorbitant des abonnements et l’indisponibilité des salle de
musculation au sein même des stade de football, et sur le plan méthodologique et
pédagogique, et sur le plan organisationnel.
107
Méthodologie de la recherche
L’expérience préliminaire :
Dans la première étape, nous avons pris un échantillon composé de 08 joueurs qui on le
même profil que l’échantillon expérimentale, c’est à dire des U-18, qui évoluent dans la
même division et qui s’entrainent dans des conditions identiques a toutes les équipes
algériennes a savoir avec un entraineur algérien avec un manque flagrant de terrains et de
matériel pédagogique de renforcement musculaire nécessaire a un entrainement adéquat pour
une formation efficace et durable.
On a réalisé les pré-tests programmés le 29-08-2014 et les post-tests, tels que on va les
réalisera ultérieurement, dans les même conditions (terrain, matériels, horaire, équipe de
collaborateurs), et après une semaine d’entrainement on effectuer les pos-tests le 05-09-2014.
108
Méthodologie de la recherche
Les valeurs
statistiques
″R″ de Degrés Seuil ″R″ de
Pearson de signification Pearson
Signification La fidélité
calculée liberté du
Les tests DDL tableau statistique
n-2
10 0.49
Test navette 0,62 0,05 significative �𝟎𝟎, 𝟔𝟔𝟔𝟔 = 𝟎𝟎, 𝟕𝟕𝟕𝟕
(5+10+15…30 sc)
Tableau N°(4) récapitulatif qui représente les bases scientifiques des tests utilisés
1- Validité : ce principe exprime le fait qu’un test doit avoir été expérimenté et validé pour
être utilisé comme référence (par exemple le test de Cooper pour la VO2max); toutefois le
chercheur peut choisir le test qui correspond au mieux a l’échantillons tester et peut mettre en
place des tests spécifiques à sa discipline.
2- Fidélité : les conditions de tests doivent être identiques pour que les résultats soient
comparables; dans le cas ou le test serait reproduit le lendemain par exemple, les résultats (à
la marge d’erreur près) devraient être identiques.
109
Méthodologie de la recherche
3- Objectivité : les résultats doivent être indépendants du “testeur” pour exprimer avec
exactitude la réalité.
Dans cette étude, le chercheur a essayé d’être objectif dans toutes les étapes de l’étude, et
pendant toute la durée de l’expérimentation, en commençant par le choix des échantillons
ainsi que les résultats obtenus lors des tests.
D’après ce tableau nous constatant que les valeurs obtenus durant ces tests, pour les
paramètres physiques et les paramètres techniques étudiés, au seuil statistique 0.05 et d.d.l 07,
avec un « R »calculer entre 0.96 et 0.97 est supérieur a « R » tableau= 0.66,on constate qu’il y
a une différence significative ,ce qui nous laisse dire que le degré de fiabilité des tests choisis
pour
Cette étude nous permettra de les réaliser en toute sécurité dans la perspective d’obtenir des
résultats valides.
Concernant ce tableau nous constatant que les valeurs obtenus durant ces tests, pour les
paramètres physiques et les paramètres techniques étudiés, au seuil statistique 0.05 et d.d.l 07,
avec un « R »calculer entre 0.94 et 0.98 est supérieur a « R » tableau= 0.66,on constate qu’il y
a une différence significative ,ce qui nous laisse dire que le degré de fidélité des tests choisis
pour cette étude nous permettra de les réaliser en toute sécurité dans la perspective d’obtenir
des résultats fideles et les tests doivent être identiques pour que les résultats soient
comparables.
Le travail du terrain qu’on a effectué dans le cadre de cette étude à débuter en mois d’Août
2014 au sein de l’association ; W.A.Mostaganem, et qui a durer jusqu’au mois de Novembre
de la même année, soit presque 4 mois en incluant les deux études c’est-a-dire l’étude
110
Méthodologie de la recherche
préliminaire et l’étude principale de 8 semaines de travail avec une moyenne de deux (2)
séances en intégrant la musculation spécifique au football en plus des séances dites
« ordinaires » par semaine.
Le microcycle d’entrainement:
samedi dimanche lundi Mardi mercredi jeudi vendredi
8-
10
10-
12
15- Musculation Musculation
17 intégrée intégrée
17- Entraineme Entrainement Entraineme Entraineme
19 nt ordinaire ordinaire nt ordinaire nt ordinaire
Mai tout travail de terrain n’est chose aisée et peut avoir des paramètres incontrôlables et
difficiles a maitriser sur le plan technique et pédagogique, ce qui ma motiver a intervenir
chaque fois qu’il m’était permet pour amener les corrections nécessaire.
intensité
jeudi
merc…
mardi
lundi
dima…
samedi
0 50 100
111
Méthodologie de la recherche
Nos meilleures consignes seront toujours les plus brèves, simples, compréhensibles et les
mois nombreux.(MARSEILLOU, 2003).La présentation d’un exercice comprend des
consignes sur le but à atteindre et sur l’organisation de l’exercice (manière de démarrer et de
terminer l’exercice).
En cas d’échec, valoriser l’adaptation et le soutien dans nos types d’intervention (et supprimer
l’inhibition).et améliorez la qualité de tous les types d’intervention (explication,
démonstration, questionnement, adaptation, soutien).
Pendant le bilan de séance, encourager nos joueurs a s’exprimés tout en conservant le fil
directeur de notre bilan et valorisez les réussites.
Il s’agit de préparer les pratiquants à une activité de plus en plus spécifique au thème de la
séance.
112
Méthodologie de la recherche
Au début, il doit être constitué de minimum d’exercices généraux, puis d’exercices de plus en
plus spécifiques.
Elle ne comprend essentiellement que des exercices qui ont un rapport avec le ou les thèmes
de la séance (des exercices de renforcement musculaire « les qualités de force », travail
intégrant des combinaisons technico-tactiques au football).
Le choix des exercices et des consignes n’a de sens que par rapport aux objectifs visés. Ceux-
ci doivent être définis en fonction du niveau de condition physique des pratiquants : donc
adapter au maximum le volume et l’intensité du travail au niveau des jeunes joueurs.
Le choix des exercices doit se faire en gardant en mire l’objectif le plus important de notre
expérimentation, c’est-a-dire la musculation intégrée et tout ce qui converge vers ce concept.
L’écoute des remarques des pratiquants au sujet de leurs sensations est essentielle pour
adapter les exercices et éviter les blessures.
Le retour au calme :
Il s’agit d’abaisser le niveau de stimulation et de sollicitation. Cette partie doit comprendre :
des exercices de récupération, un bilan de séance, le rangement du matériel et la douche qui
devrait être prise le plus tôt possible après l'entraînement.
Evaluation des joueurs : savoir évaluer est un passage oblige de notre intervention.
113
Méthodologie de la recherche
Il faut d’abord savoir reconnaître la réussite à un exercice pour mieux savoir identifier les
échecs et leurs causes.
Un repère de réussite ou d’échec est une information précise, observable par l’entraineur et
perceptible par le joueur permettant de contrôler un mouvement.
Consignes pratiques :
L’accueil des joueurs : L’accueil, c’est d’abord un état d’esprit ; prendre plaisir à accueillir les
joueurs. Pour bien accueillir, il faut d’abord soigner sa présentation.
Communication avec les joueurs ; suscitez l’intérêt et l’attention de nos joueurs avant toute
prise de parole.
Elle représente le point milieu ou le point d'équilibre des valeurs d'une variable. Elle est
probablement la mesure de tendance centrale la plus employée pour les variables ordinales et
continues. Elle consiste tout simplement à additionner les valeurs d’une distribution et à
diviser le tout par le nombre de cas. Voici la formule de la moyenne.
114
Méthodologie de la recherche
Est définie comme le rapport entre la somme des données de l’échantillon et l’effectif de
l’échantillon.
2-L’écart –type : l’écart-type mesure la dispersion d'une série de valeurs autour de leur
moyenne. Il se trouve tout simplement en calculant la racine de la variance.
3-La variance : est une mesure arbitraire servant à caractériser la dispersion d'un échantillon.
C'est la moyenne des carrées des écarts à la moyenne. Pour la calculer on utilise la formule:
4-Test de Student :
statistique calculée suit une loi de Student lorsque l’hypothèse nulle est vraie. Un test de
Student peut être utilisé notamment pour tester statistiquement l’hypothèse d’égalité de
l'espérance de deux variables aléatoires suivant une loi normale et de variance inconnue. Il est
aussi très souvent utilisé pour tester la nullité d'un coefficient dans le cadre d'une régression
linéaire.
Est la plus forte probabilité jugée acceptable, généralement, ce seuil est fixé à 0.05, c’est-à-
dire le chercheur a moins de 5%de chances de se tromper.
Dans l’analyse des données récoltées, on a fait appel au logiciel de traitement statistique
″XSTAT 2010″ qui nous a permit de traiter les premières données pour les convertirent en
résultats chiffrés pour que par la suite l’interprétation soit plus simple a effectuée.
Durant notre étude, nous avons fait face a de multiples difficultés pour ne cites que :
Conclusion :
116
présentation et discussion des résultats
Introduction :
Dans toute recherche scientifique, la récolte des données brutes ne suffisent pas a elles seules
d’avoir des interprétations rationnelles pour expliquer le sujet a étudié, à travers ce chapitre
nous allons essayer d’organiser, analyser et interpréter du mieux qu’on peut les résultats des
pré-tests et des post-tests des groupes témoin et expérimentale, ainsi qu’a l’analyse de ces
résultats, pour arriver enfin a des discussions et des conclusions tangibles.
Apres avoir exposé la méthodologie de notre étude, voila les résultats des tests réaliser sur les
deux échantillons (groupe témoin et groupe expérimentale).Dans ce chapitre nous allons
décortiquer les résultats obtenus dans les Pré-tests et les Post-tests, pour essayer de valider les
hypothèses émises dans cette étude
La batterie de tests mise au point pour cette étude a permis de suivre l'évolution des qualités
musculaires de chaque joueur, tout au long de l’expérimentation, indépendamment du groupe
auquel ils appartiennent G.E ou G.T
Dans un premier temps nous allons exposer les résultats obtenus lors des pré-tests des deux
groupes (G.T et G.E), L’analyse statistique est réalisée en utilisant le logiciel XTSTAT 2010
pour calculer la moyenne des sommes ainsi que l’écart type, et le ″t″de Student pour les deux
groupes qui constituent l’échantillon de notre étude.
Apres avoir exposé la méthodologie de notre étude, voila les résultats des tests réaliser sur les
deux échantillons (groupe témoin et groupe expérimentale).Dans ce chapitre nous allons
décortiquer les résultats obtenus dans les Pré-tests et les Post-tests, pour essayer de valider les
hypothèses émises dans cette étude.
118
présentation et discussion des résultats
X S X S
Vitesse 20 m 3,75 0 ,19 3,73 0,17 2,09
sans ballon
Test de Sargent 41,83 6,12 37,58 6,33 1,60
Test ″La 2,00 1,05 2,41 1,39 0,67
chaise ”
Vitesse 20 m 4,14 0,03 4,26 0,0006 1,65
avec ballon
Test navette
(5+10+15 en 30 117,5 3,99 115 3,69 1,53
sc)
20 m sans 1,71 22 0,05
ballon et avec 7,39 0,32 7,55 0,40 1,05
changement de
direction
20 m avec
ballon et avec 9,75 0,70 10,04 0,58 1,05
changement de
direction
Test du 2,48 0,67 2,66 0,81 0,59
”Gainage”
Le demi-Cooper 1564,17 155,94 1509,17 152,28 0,84
Tableau N° (5) : représentant les résultats des pré-tests des deux groupes (G.e et G.t).
L’analyse statistique des résultats des pré-tests (tableau n°5) nous représente les données des
tests des paramètres de la force ou qualités musculaires (force-vitesse, puissance ,explosivité,
force-endurance) et techniques mesurer avant l’intervention expérimentale, c’est-à-dire avant
l’application du programme d’entrainement, avec un seuil statistique de 0.05, un dégrée de
liberté 22, et « t » de Student = 1.71.
119
présentation et discussion des résultats
On constate que les résultats des tests sont presque identiques pour les deux groupes, et les
valeurs obtenues montrent qu’il n’y a pas une différence significative entres les deux groupes
de l’étude, et l’expérimentation va nous confirmer ou nous infirmer les hypothèses émises
précédemment.
X S X S
Vitesse 20 m 3 ,37 0,22 3,75 0,20 4,37
sans ballon
Test de Sargent 47,83 5,83 40,17 4,80 3,37
Test ″La 3,47 1,23 2,61 1,06 1,75
chaise ”
Vitesse 20 m 3,56 0,25 4,09 0,28 4,68
avec ballon
Test navette 126,25 4,33 114,58 6,56 4,92
5+10+15 en 30
sc
20 m sans 1,71 22 0,05
ballon et avec 6,64 0,23 7,42 0,31 6,75
changement de
direction
20 m avec
ballon et avec 8,66 0,66 9,98 0,47 5,40
changement de
direction
Test du 3,43 0,79 2,05 0,65 4,47
”Gainage”
Le demi-Cooper 1647 140,94 1605,50 140 ,72 0,62
Tableau N° (6) : représentant les résultats des post-tests des deux groupes (G.e et G.t).
L’évolution des paramètres de la force ou qualités musculaires (tableau n°6) au terme de cette
expérimentation semble significative, car dans le G.E, l’entrainement conduit montre une
amélioration significative des paramètres de la force en comparaison avec le G T. Comme
l’évoque (BODINEAU, 2007) ‟intégrée la pratique globale, la préparation physique peut
donner une dominante de travail (vitesse, endurance, renforcement musculaire...) au travers
des formes spécifiques (jeux, duels, échanges..). Cette approche est tacite dans la formation
120
présentation et discussion des résultats
des jeune sportifs : ils se préparent en répétant les séquences tactiques ou les progressions de
geste techniques .Néanmoins, il est impossible de paramètre avec précision les efforts et d’en
définir la nature. Comment véritablement développer la puissance aérobie dans le jeu, la
vitesse ou la force dans des situations d’opposition aléatoires dépendantes de réponses
technico-tactique”
L'analyse comparative des deux groupes montre qu'en pré-tests, ils présentent des
performances similaires, sauf pour presque tous les tests. En revanche, en post-tests, le groupe
expérimental se distingue du groupe témoin avec des performances statistiquement
supérieures pour les tests (Vitesse 20 m sans Ballon, Vitesse 20 m avec ballon, Test navette
5+10+15 en 30 sc, 20 m sans ballon et avec changement de direction).
Les observations établies entre les pré-tests et des post-tests sont confirmées par nôtre étude
avec une amélioration significative pour la pluparts des tests effectués, en comparant les
résultats obtenus par les deux groupes, nous pouvons affirmer que l’intégration des exercices
de renforcement musculaire spécifique dans l’entrainement de football ont été bénéfiques
pour le groupe expérimental. En effet, nous constatons dans ce dernier des améliorations
significatives pour la majorité des tests (T calculé, T tableau 1,79, p < 0,005). L'amélioration
des paramètres de la force ou qualités musculaires. Ces résultats confortent certaines études
longitudinales en sports collectifs qui ont également constaté des améliorations musculaires à
la suite d'un entraînement spécifique (Cometti.G, 2002) . En 2006, Gorostiaga et all, on étudie
l'effet de la préparation physique sur les performances d'une équipe masculine. La même
équipe de recherche a constaté des performances à une équipe féminine en 2008.
121
présentation et discussion des résultats
Tableau N° (7) : représentant les résultats des pré-tests et des post-tests du groupe expérimental.
Si on remarque bien les résultats des pré-tests et des post-tests (Tableau N° 7) obtenus par le
G E nous observant des améliorations significatives des paramètres de la force. Ce qui nous
confortes dans notre démanche expérimentale, dans le sens ou un entraiment de la
musculation intégrée a l’entrainement du football est susceptible d’amener des améliorations
considérables aux qualités physique nécessaire a une bonne performance comme le démontre
(LAMBERTIN, 2000,)″C’est l’amélioration des potentiels physiologiques du joueur en étroite
relation avec la motricité de l’activité du football″,et Bell & coll. (1988) montrent qu’un
entrainement en force suivi d’un entrainement en endurance permet un meilleur
développement de la force que dans l’ordre inverse. Il s’agit donc de planifier l’entrainement
de la force en premier, puis l’entrainement pour développer la capacité aérobie.
122
présentation et discussion des résultats
Alors que (TAELMAN, 2003) suggere d’intégrer aussi les paramètres physiologiques,
techniques et tactiques de l’activité FOOTBALL. De fait le joueur, par le biais du phénomène
de transferts, profitera du développement d’une qualité particulière pour améliorer d’autres
qualités indispensables dans la pratique du football.
1-Vitesse (20 m) sans Ballon(Sc.):Les résultats du test de vitesse 20 mètres sans ballon,
avant et après l’intervention de l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux
groupes (G.E et G.T).
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 3,75 0,19 3,37 0,22 5,06 Significatif
expérimentale 1,79 11
12 3,73 0,17 3,75 0,20 0,38 non
Groupe Significatif
témoin
Tableau n° (8) représentant la comparaison des résultats du test Vitesse (20 m) sans Ballon
Dans le tableau n° 8: sont présentés les données du test de Vitesse (20 m) sans
Ballon(Sc.):pour les groupes expérimental et témoin. Nous constatons une nette amélioration
pour le groupe expérimental par rapport au groupe témoin (indice de progression: G1= 3.37,
G2 = 3.75).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de vitesse 20 mètres sans
ballon et avec un « t » calculer = 5.06 < 0,38 ce qui nous amène à dire qu’il y a une différence
significative entre les deux groupe concernant ce test en faveur du groupe expérimental.
D’après (c. Miller 1995) l'effet spécifique de l'entraînement de type (efforts dynamiques) sur
la relation force vitesse reste incertain, mais il incite à penser que l'effet dominant des
procédés de puissances pourrait se situer dans la zone d'expression de la puissance maximale.
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 3,75 et t2=3,37) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
123
présentation et discussion des résultats
témoin de (t1= 3,73 et t2=3,75). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
Comme l’évoque G.COMETTI dans ses recherches, ces deux qualités sont étroitement liées,
il affirme qu’un travail de force n’est pas nuisible à l’amélioration des paramètres physiques
et physiologique de la vitesse :
4,5
4
3,5
3
2,5
2 G,E
1,5 G,T
1
0,5
0
Pré-test
Post-Test
On remarque bien la grande différence de cette progression, ce qui indique que ce test est par
excellence un exercice de puissance et d'explosivité et là, on voit bien que l'entraînement de
musculation intégré pendant les 8 semaines à laisser ses effets positifs sur les joueurs.
La comparaison entre les deux groupes de l’étude, nous montre qu’il y avait une différence
concernant le paramètre de la Force entre le G.E et le G.T au cours de l’intervention
organiser et régulier, et s’est confirmer après l’expérimentation, en faveur du groupe
expérimentale.
2-Le test de Sargent : les résultats du test de Sargent, avant et après l’intervention de
l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux groupes (G.E et G.T) :
124
présentation et discussion des résultats
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 41,83 6,12 47,83 5,83 7,71 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 37,58 6,33 40,17 4,80 3,36 Significatif
témoin
Dans le tableau n°9: sont présentées les données du test de Sargent pour les groupes
expérimental et témoin. Nous constatons une nette amélioration pour les deux groupes (indice
de progression G1= 5.83, G2 = 4.80).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de Sargent et avec un « t »
calculer = 7.71 < 3.36 ce qui nous amène à dire qu’il y a une différence significative entre les
deux groupe concernant ce test en faveur du groupe expérimental. Plusieurs auteurs ont traité
ce sujet tell que T.O.Bompa ; Les muscles sollicités dans la décélération d’un mouvement très
rapide utilisent leurs propriétés élastiques pour amortir et réduire les forces d’impacte. La
capacité à amortir ses forces demande de la puissance t des degrés de réflexion des jambes
similaires à ce qui permet d’amortir les chocs lors d’une réception. (T.O.BOMPA, 2007 )
On remarque bien la grande différence de cette progression, ce qui indique que ce test est par
excellence un exercice de puissance et d'explosivité et là, on voit bien que l'entraînement de
musculation intégré pendant les 8 semaines à donnée des résultats positifs sur les joueurs.
La comparaison entre les deux groupes de l’étude, nous montre qu’il y avait une différence
de concernant les paramètres de la Force entre le G.E et le G.T avant l’intervention
pédagogique et s’est confirmer après l’expérimentation, en faveur du groupe expérimentale.
125
présentation et discussion des résultats
50
45
40
35
30
G,E
25
G,T
20
15
10
5
0
Pré-test Post-Test
Plusieurs autres auteurs suggèrent que le renforcement musculaire avec les différentes
méthodes (isotonique, pliométrique et puissance de résistance) aideront les athlètes à
appliquer la série d’impulsions musculaires qui active un grand nombre de fibres FT. Une fois
qu’ils parviendront, leur puissance d’accélération atteindra les niveaux souhaités.
(T.O.BOMPA, 2007 ).
3-Test ‟La chaise ” : Les résultats du test de vitesse 20 mètres sans ballon, avant et après
l’intervention de l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux groupes (G.E et
G.T).
126
présentation et discussion des résultats
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 2,00 1,05 3,47 1,23 6,08 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 2,41 1,39 2,61 1,06 6,39 Significatif
témoin
Dans le tableau n°10: sont présentés les données du test de La chaise ” pour les groupes
expérimentaux et témoin. Nous constatons une amélioration pour les deux groupes (indice de
progression: G1= 1.23, G2 = 1.06).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de ‟la chaise″, et avec un
« t » calculer = 6.08 < 6.39 ce qui nous amène à dire qu’il y a une différence significative
entre les deux groupe concernant ce test en faveur du groupe expérimental. L’effet de
l'entraînement de type musculation intégrée sur la force des membres inferieurs est
considérable.
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 2.00 et t2=3.47) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 2.41 et t2=2.61). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
En se référant aux données du tableau ,la différence significative pour les deux groupes mais
on pourra donner une explication pour le fait que le groupe expérimental, ayant suivi un
entraînement de musculation intégrée pour les membres inférieurs, a connu une amélioration
moins soutenue que le groupe témoin en supposant que les joueurs du groupe 1 par le biais de
la musculation ont acquis une certaine masse musculaire additive qui n'a pas eu encore le
temps de s'intégrer dans l'exécution des mouvements spécifiques, ce qui, à notre propre avis,
ne manquera pas de se produire dans les semaines à suivre.
127
présentation et discussion des résultats
3,5
2,5
2 G,E
1,5 G,T
0,5
0
pré-test post-test
4-test de vitesse 20 m avec ballon :Les résultats du test de vitesse 20 mètres avec ballon,
avant et après l’intervention de l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux
groupes (G.E et G.T).
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 4,14 0,03 3,56 0,25 9,62 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 4,26 0,0006 4,09 0,28 1,23 non
témoin Significatif
Tableau n° (11) représentant la comparaison des résultats du Vitesse (20 m) avec ballon.
128
présentation et discussion des résultats
Dans le tableau n°11: sont présentées les données du test de Vitesse (20 m) avec Ballon (Sc.),
pour les groupes expérimental et témoin. Nous constatons une nette amélioration pour le
groupe expérimental par rapport au groupe témoin (indice de progression: G1= 0.25, G2 =
0.28).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de vitesse 20 mètres avec
ballon et avec un « t » calculer = 9.62 < 1.23 ce qui nous amène à dire qu’il y a une différence
significative entre les deux groupe concernant ce test en faveur du groupe expérimental.la
force- vitesse avec conduite et maitrise du ballon démontre que l'effet des procédés utilisés
pendant l’entrainement de la musculation intégrée a l(entrainement du football est susceptible
d’amenée des modification et des améliorations positifs pour une bonne de puissances
pourrait se situer expression technique de haut niveau .
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 4.14 et t2=3.56) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 4.26 et t2=4.09). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
Comme l’évoque H.R.KUNZ ; Par conséquent, d’avantage de fibre musculaires se contractent
par unité de temps, et surtout les unités motrices sont activée avec une onde de stimulation
importante (fibres rapides). Un tel entrainement permet de faire augmenter nettement la force
par cm2 de section musculaire. On comprend ainsi que la vitesse puisse également être
amélioré efficacement de cette manière.(H.R.KUNZ, 1991)
4,4
4,2
4
Titre de l'axe
G,E
3,8
G,T
3,6
3,4
3,2
pré-test post-test
129
présentation et discussion des résultats
On remarque bien la grande différence de cette progression, ce qui indique que ce test est un
exercice qui prouve que la musculation intégrée a l’entrainement spécifique du football des
jeunes donne des résultats significatives sur le plan technique de la maitrise de conduite de
balle en associant la vitesse d’exécution qui constitue actuellement une qualité primordiale
dans le football moderne, car plusieurs spécialistes évoquent que les qualités musculaires et
l’importance de la vélocité set l’explosivité dans le jeu tell que Gille Cometti et d’autres ;les
qualités de force semblent déterminantes et sont d’une durée très courte entre 1 et 4sec. On
peut donc conclure que le joueur de football de haut niveau doit avoir un potentiel physique
élevé lui permettant de solliciter un haut pourcentage de fréquence cardiaque et d’alterner des
efforts et des récupérations variées. Les qualités d’explosivité et de force sont essentielles, lui
permettant d’être performant sur les nombreuses actions brèves et intenses qui seront
déterminantes dans le jeu. Enfin, une coordination générale et spécifique est nécessaire pour
s’adapter aux multiples changements de motricité et de déplacements, en plus de la maîtrise
du jeu et du ballon. (Leroux, 2006).On peut constater que l'entraînement de musculation
intégrée pendant 8 semaines à laisser ses effets positifs sur les joueurs. La comparaison
entre les deux groupes de l’étude, nous montre qu’il y avait une différence de concernant le
paramètre de la Force entre le G.E et le G.T avant l’intervention pédagogique et s’est
confirmer après l’expérimentation, en faveur du groupe expérimentale.
5-Test navette 5+10+15 en 30 sc : Les résultats du test navette 5+10+15 en 30 sc, avant et
après l’intervention de l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux groupes
(G.E et G.T).
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 117,5 3,99 126,25 4,33 8,04 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 115 3,69 114,58 6,56 0,23 non
témoin Significatif
Tableau n° (12) représentant la comparaison des résultats du Navette 5+10+15... (30 Sc)
130
présentation et discussion des résultats
Dans le tableau n°12: sont présentées les données du test de Navette 5+10+15... (30 Sc) pour les
groupes expérimental et témoin. Nous constatons une nette amélioration pour les deux
groupes (indice de progression: G1= 4.33, G2 = 6.56).
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 117.5 et t2=126.25) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 115 et t2=114.58). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin, qui a enregistré une légère
diminution, on peut expliquer ca par un entrainement pauvre en exercices de type
musculation. Tell que préconise plusieurs chercheurs et auteur, Lacroix, Cometti 2001-2002)
(Leroux, 2006);une coordination générale et spécifique est nécessaire pour s’adapter aux
multiples changements de motricité et de déplacements, en plus de la maîtrise du jeu.
128
126
124
122
120
G,E
118
116 G,T
114
112
110
108
pré-test post-test
L’étude de Rami Chaibi ainsi que d’autres études réconforte l’idée que le travail de force est
susceptible d’amélioré la puissance des athlètes dans la discipline entrainée.
6-20 m sans ballon et avec changement de direction : Les résultats du test de20 m sans
ballon et avec changement de direction, avant et après l’intervention de l’expérience mise
en place pour cette étude, entre les deux groupes (G.E et G.T).
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 7,39 0,32 6,64 0,23 8,05 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 7,55 0,40 7,42 0,31 0,82 non
témoin Significatif
Tableau n° (13) représentant la comparaison des résultats du Vitesse (20m) sans Ballon et avec
changement de direction
Dans le tableau n°13: sont présentées les données du test de Vitesse (20 m) sans Ballon et
avec changement de direction pour les groupes expérimental et témoin. Nous constatons une
nette amélioration pour les deux groupes (indice de progression: G1= 0.23, G2 = 0.31).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de Vitesse (20 m) sans
Ballon et avec changement de direction et avec un « t » calculer = 8.05 < 0.82 ce qui nous
amène à dire qu’il y a une différence significative entre les deux groupe concernant ce test en
faveur du groupe expérimental. L’effet spécifique de l'entraînement de type musculation
intégrée sur la relation force-vitesse, puissance et vélocité le plus rapidement possible avec un
changement de direction rapide qui nécessite une puissance musculaire élevée de tous les
groupes musculaires et surtout celle des membres inferieures.
132
présentation et discussion des résultats
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 7.39 et t2=6.64) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 7.55 et t2=7.42). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
7,6
7,4
7,2
7
Titre de l'axe
G,E
6,8
G,T
6,6
6,4
6,2
6
pré-test post-test
On remarque bien la grande différence de cette progression, on voit bien que l'entraînement
de musculation intégré pendant les 8 semaines à laisser ses effets positifs sur les joueurs, ce
qui indique que ce test est un exercice de puissance et de coordination musculaire qui sollicite
tous les groupes musculaires du corps purs une bonne course rapide avec un changement
subite de direction qui rejoint les exigences du de la pratique du football qui nécessite des
variation de direction en permanence.
La comparaison entre les deux groupes de l’étude, nous montre qu’il y avait une différence
de concernant le paramètre de la Force entre le G.E et le G.T avant l’intervention
pédagogique et s’est confirmer après l’expérimentation, en faveur du groupe expérimentale.
133
présentation et discussion des résultats
exercices d’une série sont accomplis un par un, afin que l’athlète ait le temps de se concentrer
suffisamment pour réussir l’action la plus explosive possible. (Daniel Le gallais, 2007).
7-test vitesse 20 m avec ballon et avec changement de direction :Les résultats du test de
vitesse 20 m avec ballon et avec changement de direction , avant et après l’intervention de
l’expérience mise en place pour cette étude, entre les deux groupes (G.E et G.T).
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 9,75 0,70 8,66 0,66 9,66 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 10,04 0,58 9,98 0,47 2,05 Significatif
témoin
Tableau n° (14) représentant la comparaison des résultats du Vitesse (20 m) avec Ballon et avec
changement de direction
Dans le tableau n°14: sont présentées les données du test de Vitesse (20 m) avec Ballon et
avec changement de direction pour les groupes expérimental et témoin. Nous constatons une
nette amélioration pour les deux groupes (indice de progression: (G1= 0.66, G2 = 0.47).
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tableau =1.79, on remarque que
la comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de Vitesse (20 m) avec
Ballon et avec changement de direction et avec un « t » calculer = 9.66 < 2.05 ce qui nous
amène à dire qu’il y a une différence significative entre les deux groupe concernant ce test en
faveur du groupe expérimental. L’effet spécifique de l'entraînement de type musculation
intégrée sur la relation force-vitesse et qualités techniques, en conduisant le ballon le plus
rapidement possible avec une maitrise technique parfaite et un changement de direction rapide
qui nécessite une puissance musculaire élevée de tous les groupes musculaires et surtout celle
des membres inferieures.
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 9.75 et t2=8.66) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 10.04 et t2=9.98). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
134
présentation et discussion des résultats
10,5
10
9,5
G,E
9 G,T
Colonne1
8,5
7,5
pré-test post-test
Pré-test Post-Test T T
M.S calculé Tableau D.D.L Signification
n-1
N statistique
Groupes x s x s
Groupe 12 2,48 0,67 3,43 0,79 13,51 Significatif
expérimentale 1,79 11
Groupe 12 2,66 0,81 2,05 0,65 3,36 Significatif
témoin
Dans le tableau n°15 : sont présentées les données du test du Gainage pour les groupes
expérimental et témoin. Nous constatons que la progression est beaucoup plus nette pour le
groupe expérimental qui s'est entraîné à la musculation intégrée avec un indice de
progression: (G1= 3,43 et G2 =2,05).
135
présentation et discussion des résultats
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tabulé =1.79, on remarque que la
comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de gainage et avec un « t »
calculer = 13.51 < 3.36, ce qui nous amène à dire qu’il y a une différence significative entre
les deux groupe concernant ce test en faveur du groupe expérimental. D’après Michel
Guillaud ; la ceinture scapulaire (épaules), les cuisses et le tronc sont également mis en jeu.
Une fois produite, cette force est transmise vers les extrémités. Il est alors indispensable pour
aboutir à un mouvement puissant que la transmission de la force vers les autres segments soit
efficace. Ainsi, avec le gainage, cette dernière peut aller du centre de production aux
extrémités, là ou elle va s’exprimer.(Michel Gaillaud, 2010).
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 2.48 et t2=3043) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 2.66 et t2=2.05). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin. Preuve que le G.E a bénéficié
d’un entrainement adéquat pour le renforcement musculaire des groupes musculaires du tronc
3,5
2,5
2
Pré-tests
1,5
post-test
1
0,5
0
G,E
G,T
On remarque bien la grande différence de cette progression, ce qui indique que ce test a mis
en évidence la nécessité d’un renforcement musculaire du tronc, et on voit bien que
l'entraînement de musculation intégré pendant les 8 semaines à laisser ses effets positifs sur
les joueurs.
136
présentation et discussion des résultats
Pré-test Post-Test T T
M.S calcul Tablea D.D. Significatio
L n
N é u
Groupes x s x s n-1 statistique
Dans le tableau n° 16: sont présentés les données du test Le demi-Cooper des groupes
expérimental et témoin.
Au seuil statistique α = 0,05 et D.D.L 11, et le T de student tabulé =1.79, on remarque que la
comparaison entre les deux groupes (G.T et G.E) durant le test de demi-Cooper et avec un
« t » calculer = 5.084 < 6.68 ce qui nous amène à dire qu’il y a pas une différence
significative entre les deux groupe concernant ce test. Mais il incite à penser que l'effet
dominant des procédés de puissances pourrait se situer dans la zone d'expression. Nous
constatons une nette amélioration pour les deux groupes (indice de progression: G1= 140,94
G2 = 140 ,72).
En ce qui concerne ce test, il présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1=1564,17 et t2=1647) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1=1509,17 et t2=1605,50). L'indice de progression est nettement significatif pour
les deux groupes expérimental témoin. Comme le démontre Alexander Dellal ; Ils permettent
de travailler simultanément toutes les filières énergétiques. Durant un jeu réduit, les joueurs
vont travailler à la fois techniquement, tactiquement mais également physiquement. Une des
difficultés réside dans l’appréciation de l’intensité inhérente à ces jeux réduits. Ces jeux
réduits sont très intéressants car ils forment le caractère des joueurs. Par exemple, lors d’un 3
contre 3 ou d’un 4 contre 4 un joueur ne peut pas se cacher car s’il se cache, s’il ne joue pas le
jeu, son équipe prend immédiatement l’eau ! Tous les joueurs sont concernés. Par contre, à
137
présentation et discussion des résultats
partir de 5 contre 5, les joueurs peuvent noyer le poisson. Leurs activités seront moins
contrôlables. (Dellal, 2008)
1650
1600
1550
pré-test
1500
post-test
1450
1400
G.E
G.T
On remarque bien la grande différence de cette progression, ce qui indique que ce test est un
test de maitrise technique associé aux qualités musculaires de puissance et de force vitesse et
là, on voit bien que l'entraînement de musculation intégré pendant les 8 semaines à laisser ses
effets positifs sur les joueurs.
L’étude de J.M. Crielaard confirme que le paramétré de l’endurance a surtout été améliorée
après un travail de renforcement musculaire suivit d’un travail technico-tactique dans la
discipline, On observe une amélioration importante pour les abdominaux.
A titre de comparaison entre les deux groupes de l’étude, nous montre qu’il y avait une
différence de concernant le paramètre de la Force entre le G.E et le G.T avant l’intervention
pédagogique et s’est confirmer après l’expérimentation, en faveur du groupe expérimentale.
Conclusion :
D’une autre manière la musculation intégrée à l’entrainement des jeunes footballeurs donne
des résultats significatifs et améliore considérablement les qualités musculaires et par
conséquent les qualités physiques nécessaires dans la pratique du football et contribue à
préparer le jeune joueur pour aborder la catégorie supérieur en toute sérénité et confiance.
139
Discussion des hypothèses
Préambule :
La réalité de l’entrainement des jeunes catégories en Algérie, n’échappe a personne, car les
conditions consacrés a cette formation son loin d’être satisfaisantes pour de multiples raisons,
et dans ce chapitre nous allons comparer les résultats obtenus aux hypothèses émissent
précédemment dans cette étude ;
Hypothèse N°1 :
Pour comparer ces hypothèses aux résultats obtenus a travers cette étude, nous verrons chaque
hypothèse séparément pour être objectif dans notre analyse ;
1-1-Discussion de l’hypothèse 1 :
a) pour le test de Vitesse (20 m) sans Ballon, il présente une certaine amélioration des
résultats (les moyennes sont de l'ordre de t1= 3,75 et t2=3,37) pour le groupe expérimental
par rapport au groupe témoin de (t1= 3,73 et t2=3,75). L'indice de progression est
nettement significatif pour le groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
concernant ce paramètre le groupe expérimental on constate qu’il y a une nette
amélioration, après l’intervention expérimentale, et on en observant de plus prés les
résultats du test obtenu lors des pré-tests et des post-tests, on peut voir qu’il y a une
différence significative, cependant, chez le groupe témoin on constate qu’il y a une
progression non significative concernant ce paramètre. Le paramètre de la vitesse pour le
groupe expérimental on constate qu’il y a une amélioration relative de la qualité vitesse,
après l’intervention pédagogique, et on en observant de plus prés les résultats du test de
141
Discussion des hypothèses
20m obtenu lors des pré-tests et des post-tests, on peut voir qu’il y a une différence
significative
b) concernant le test de Sargent, il présente une amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 41.83 et t2=47.83) pour le groupe expérimental par rapport au
groupe témoin de (t1= 37.58 et t2=40.17). L'indice de progression est nettement
significatif pour le groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
c) Concernant le test ‟La chaise”, il présente une amélioration des résultats (les moyennes
sont de l'ordre de t1= 2.00 et t2=3.47) pour le groupe expérimental par rapport au groupe
témoin de (t1= 2.41 et t2=2.61). L'indice de progression est nettement significatif pour le
groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
d) Le test de vitesse 20 m avec ballon ce test, il présente une amélioration des résultats (les
moyennes sont de l'ordre de t1= 4.14 et t2=3.56) pour le groupe expérimental par rapport
au groupe témoin de (t1= 4.26 et t2=4.09). L'indice de progression est nettement
significatif pour le groupe expérimental en comparaison avec le groupe témoin.
e) En ce qui concerne Test navette 5+10+15 en 30 sc. e test, il présente une certaine
amélioration des résultats (les moyennes sont de l'ordre de t1= 117.5 et t2=126.25) pour le
groupe expérimental par rapport au groupe témoin de (t1= 115 et t2=114.58). L'indice de
progression est nettement significatif pour le groupe expérimental en comparaison avec le
groupe témoin, qui a enregistré une légère diminution, on peut expliquer ca par un
entrainement pauvre en exercices de type musculation.
f) Quant au test de 20 m sans ballon et avec changement de direction, ce test, il présente
une certaine amélioration des résultats (les moyennes sont de l'ordre de t1= 7.39 et
t2=6.64) pour le groupe expérimental par rapport au groupe témoin de (t1= 7.55 et
t2=7.42). L'indice de progression est nettement significatif pour le groupe expérimental
en comparaison avec le groupe témoin.
g) S’agissant du test vitesse 20 m avec ballon et avec changement de direction ce test, il
présente une certaine amélioration des résultats (les moyennes sont de l'ordre de t1= 9.75
et t2=8.66) pour le groupe expérimental par rapport au groupe témoin de (t1= 10.04 et
t2=9.98). L'indice de progression est nettement significatif pour le groupe expérimental
en comparaison avec le groupe témoin.
h) Alors que pour le Test du ‟Gainage” ce test, il présente une certaine amélioration des
résultats (les moyennes sont de l'ordre de t1= 2.48 et t2=3043) pour le groupe
expérimental par rapport au groupe témoin de (t1= 2.66 et t2=2.05). L'indice de
142
Discussion des hypothèses
Après ces constatations, on peut confirmer la première hypothèse, qui stipule que le concept
de la musculation intégrée, a un impact positif sur l’entrainement des jeunes footballeurs, et il
est susceptible d’améliorer les qualités physiques(les qualités musculaires )chez les jeunes
joueurs de moins de 18 ans. Comme le suggère plusieurs auteurs tel que (T.O.BOMPA, 2007
) ; ‟le renforcement musculaire avec les différentes méthodes (isotonique, pliométrique et
puissance de résistance) aideront les athlètes à appliquer la série d’impulsions musculaires qui
active un grand nombre de fibres FT. Une fois qu’ils parviendront, leur puissance
d’accélération atteindra les niveaux souhaités”, (SEGUIN, 2001)‟L'efficacité de la
préparation physique se mesure à travers l'amélioration des qualités physiques, mais
également à travers la part des progrès qui est utilisée dans le geste sportif de compétition”,
(H.R.KUNZ, 1991) ‟Un tel entrainement permet de faire augmenter nettement la force par
cm2 de section musculaire. On comprend ainsi que la vitesse puisse également être amélioré
efficacement de cette manière” et Lacroix, Cometti 2001-2002 ‟une coordination générale et
spécifique est nécessaire pour s’adapter aux multiples changements de motricité et de
déplacements, en plus de la maîtrise du jeu.” (Daniel Le gallais, 2007) Évoquent que ‟La
composante élastique et réactive du muscle, élément décisif de la rapidité et de la puissance
d’une action initiale, est entrainable avec les exercices isotoniques, balistiques, et
pliométriques, que l’on peut effectuer dans une série de mouvements répétitifs ou
143
Discussion des hypothèses
séparément”.(Michel Gaillaud, 2010) ‟Préconise qu’il est alors indispensable pour aboutir à
un mouvement puissant que la transmission de la force vers les autres segments soit efficace.
Ainsi, avec le gainage, cette dernière peut aller du centre de production aux extrémités, là ou
elle va s’exprimer.”
Pour terminer on peut dire que cette hypothèse s’est confirmée suite à l’expérimentation
qu’on réaliser.
Hypothèse N°2 :
Pour analyser et discuter la véracité de cette hypothèse, nous allons suivre la même démarche
que pour l’hypothèse précédente, c'est-à-dire ; voir point par point la conformité de cette
hypothèse avec les résultats obtenus lors des pré-tests et des post-tests.
Comme le démontre les résultatss des tests concernant ces paramètres (qualités musculaires),
on peut infirmer cette hypothèse, qui stipule que le concept de la musculation intégrée est
néfaste sur le rendement et la performance du jeune joueur et c’est un frein à son
épanouissement footballistique. L’étude et les résultats des tests pratiqués durant
l’expérimentation ont infirmé cette hypothèse, et si on remarque la marge de progression et
les indices d’amélioration obtenus par ces jeunes joueurs a l’issu de l’entrainement (G.E) de la
musculation intégrée a l’entrainement du football, on ne peut que déduire que ce concept ne
représente pas un frein a l’épanouissement du jeune footballeur ni sur le plans physique ni sur
le plan technique.au contraire, toutes les études et recherches dans ce domaine vont a
l’encontre de cette vision, et confirment que la musculation et le renforcement musculaire
bien appliquer et intelligemment planifier et programmer dans la formation des jeunes
footballeurs ne peut être que bénéfique.
Pour conclure on peut dire que cette hypothèse s’est infirmée a travers l’étude expérimentale
qu’on a menée, avec pour procéder ; l’utilisation méthodique et judicieux des procédés
techniques qui ont permet d’atteindre les objectifs prédéfinis au préalable.
144
Discussion des hypothèses
On peut déduire que cette hypothèse s’est infirmée à travers cette étude, car le choix judicieux
de la méthode ou du concept approprier dans l’approche ou la manière d’appréhender la
préparation physique chez les jeunes footballeurs est déterminant dans la qualité de formation,
et du modèle de joueur qu’on espère former sur de bonnes bases , sur le modèle qui se fait
actuellement dans les centres de formation des pays leaders dans ce domaine.
145
conclusion générale et recommandations
CONCLUSSION GENERALE :
Dans une première étape il était important de déterminer le problème et expliquer son
importance et les objectifs fixés pour notre étude, et l'élaboration de la démarche scientifique
de la recherche, et enfin définir le lexique utilisé et la signification des termes utilisés dans
cette recherche.
l’adolescence est l'une des périodes les plus graves et les plus importantes de la vie d’un
sportif, et ce qui se produit comme troubles et modifications dus a la croissance et la
maturation est difficile à évaluer. On a préférer dans un premier temps de faire la lumière sur
les caractéristiques de la croissance et les bases physiologiques de l’exercice de musculation
et dans une seconde étape, de donner une définition de la préparation physique intégrée et en
particulier la musculation intégrée, son importance dans le processus d’entrainement
moderne, ainsi que les études similaires dans ce sens, l’optimisation et la périodisation de
l’entrainement pour pouvoir inclure ce modèle de préparation dans le plan annuel. Dans une
autre étape on essayer d’attirer l’attention du lecteur sur les dangers que peuvent comporter un
entrainement erroné sur la sante jeune joueur.
A l’analyse des résultats obtenus lors de notre étude et en comparaison avec des études
similaires déjà réaliser dans ce sens, a savoir l’impact de la musculation intégrée, et la place
qu’elle occupe dans la sollicitation et l’amélioration des paramètres physiques et des jeunes
footballeurs, ces études on montrés qu’en se basant sur l’utilisation comme procédé
d’entrainement certains exercices et procédés de renforcement musculaire permettraient
146
conclusion générale et recommandations
d’atteindre un niveau équivalent à celui obtenu au cours d’exercices des musculation en salle
si non meilleures ,parce que ces derniers se rapprochent de réalité de la discipline football et
les exigences de cette activité comme l’évoque Alexandre Dellal ‟les exigences athlétiques
pour atteindre le haut niveau sont grandes. Le joueur d’aujourd’hui parcourt des distances
importantes, de 9 à 15 Km selon les postes et profil de jeu” et (Röhm, 1992) ‟Les qualités
d’explosivité et de force sont essentielles, lui permettant d’être performant sur les nombreuses
actions brèves et intenses qui seront déterminantes dans le jeu. Enfin, une coordination
générale et spécifique est nécessaire pour s’adapter aux multiples changements de motricité et
de déplacements, en plus de la maîtrise du jeu et du ballon.”.
Sur 90 mn de jeu on compte environ 60 mn de jeu effectif, sur ces 60 mn les joueurs, selon les
postes, courent seulement 20 à 40 % (soit 12 à 24 mn) (fig. l). Sur ce temps de course on
compte en moyenne 3 km de marche, et 7 km de course. Ces 7 km de course se décomposent
en 64 % de course lente aérobie, 24 % de course à allure moyenne anaérobie (environ 80 % de
V02 max., soit 10 à 17 km/h) et 14 % de course de haute intensité (18 à 27 km/h). Toujours
selon Dufour (1990), le nombre de sprints courts (10-15 m, 2 à 3 s.) a augmenté au cours de
l'histoire du football pour passer de 70 en 1947 à 145 en 1970 et enfin 195 en 1989. La figure
2 représente la fréquence des différentes distances de course au cours d'un match. (Dellal,
2008.)
Un des principaux atouts de cette méthode d’entraînement est la présence de la balle lors de
l’entrainement et l’obligation de se déplacer par rapport aux adversaires et coéquipiers dans
des conditions similaires a celles du jeu. La mise en place d'une musculation intégrée et
adaptée au sportif, nécessite la parfaite connaissance du niveau de maturation de l'athlète, et
des périodes les plus favorables pour le travail et le développement des paramètres des
qualités physiques. Il est nécessaire de toujours avoir comme objectif, l'adéquation des
ressources des individus avec les contraintes imposées par la discipline (football).
147
conclusion générale et recommandations
Dans cette optique, la musculation intégrée doit être gérée avec le maximum de sécurité, en
respectant l'intégrité du jeune footballeur. Ainsi on ne cherchera pas à développer la force
maximale et à utiliser des exercices non appropriés chez les jeunes footballeurs (adolescents)
ou, chez des individus non spécifiquement préparés.
Après avoir analysé différentes qualités physiques que requière la discipline, succèdera
l'évaluation des qualités physiques du footballeur, afin de déterminer son profil général et
mettre en place une action visant le développement des points faibles et l'entretien des points
forts. Tout en respectant les objectifs fixes, et le profil du poste occupé par le joueur, la
musculation intégrée tend à mettre en place un ensemble de moyens et de méthodes visant
l'augmentation du potentiel physique du joueur en intégrant les spécificités de la discipline.
En conclusion, n’interprétez pas dans ma démarche que je dis que l’entrainement de la force
et le renforcement musculaire sont les seules composants de la performance à optimiser lors
de l’entrainement du football, par contre je dis bien qu'il ne doivent pas êtres un maillon faible
mais l'un des maillons clé de la performance au même titre que la technique et la tactique et
les autres paramètres physiques (l’endurance, la vitesse, la souplesse, la coordination…etc,et
sans oublier les entraînements avec ballons.
La formation des joueurs africains s’oriente non seulement sur le plan technique mais
également sur le développement des qualités physiques nécessaires à la pratique du football et
spécialement les qualités musculaires (force, explosivité, puissance).
La leçon qu’on peut en tirer, c’est que ce sont des joueurs ¨précoces¨ qui peuvent intégrés les
équipes séniores prématurément et évoluer dans les plus grands clubs europeens.et sont
capables de rivaliser avec les plus prestigieux centres de formation dans le monde, alors qu’ils
ne possèdent pas des infrastructures énormes et des moyens pédagogiques colossaux.
148
conclusion générale et recommandations
Mais le paradoxe c’est qu’ils utilisent des moyens pédagogique de base et peu couteuses, avec
une optimisation maximale pour bénéficier d’un entrainement efficace et accompagne le jeune
joueur pour acquérir un potentiel physique important pour la suite de sa carrière
footballistique.
Le but de cette étude était d’observer et d’analyser un processus d'entraînement des jeunes
footballeurs algériens U-18 à partir des séances et/ou des exercices types d'entraînement
(musculation, renforcement musculaire et pliométrie).
Cette analyse avait pour finalité de quantifier et de qualifier l’activité du footballeur lors d’un
cycle de préparation ,notre étude a permis de déterminer l’entraînement spécifique du
footballeur et les différences qui la caractérise, Certains entraîneurs préconisent un
entraînement de force d’avant saison exclusivement dans la salle. Ces entraînements sont
constitués d’exercices de musculation généraux et standards où toutes les disciplines se
rejoignent, car ils permettraient une sollicitation physique presque identique à celle
d’exercices physiques spécifiques au football. Néanmoins, ces exercices de musculation
intégrée présentent une variabilité plus importante que celle des exercices en salle. Cette
forme de travail ne permet pas un contrôle rigoureux de l’activité des jeunes joueurs. Ainsi, en
accord avec les objectifs de l’entraînement, l’entraineur devra choisir entre un entraînement
physique contrôlé classique (exercices en salle) et un entraînement physique intégré
(musculation intégrée) plus difficilement contrôlable (exercices de musculation intégrée à
l’entrainement spécifiques du football). Il a été démontré, que même dans une activité à forte
composante technique, la préparation physique peut être utile, soit pour diminuer l'intensité
relative à l'exécution d'un exercice donné, soit pour donner une capacité supplémentaire, qui
permet au sportif de haut niveau de réaliser une meilleure performance aussi bien au niveau
physique, énergétique, technique que tactique.
La préparation physique doit prendre en compte le fait que souvent, le sportif doit mener de
front pratique sportive et activité professionnelle ou scolaire. Ces disponibilités personnelles,
doivent être agencées aux disponibilités matérielles, et aux moyens de récupération.
149
conclusion générale et recommandations
Dans le domaine de la musculation, Gille Cometti préconise d'enchaîner dans la même séance
et même d'alterner entre chaque série les exercices généraux et spécifiques, afin de transférer
les acquis physiques sur le plan technique.
L’intégration de ces nouvelles qualités athlétiques dans des activités de jeu qui sont
complexes (encore appelé transfert de qualité) et prioritairement sur l'intégration des qualités
physiques acquises dans les habiletés spécifiques pour atténuer le problème évoqué
précédemment mais dans ce cas le temps consacré à la recherche du gain athlétique sera
moindre et le gain athlétique sera beaucoup plus long à obtenir mais par contre le gain de
performance spécifique sera plus rapide.
Dans les pratiques d'entraînement, cette catégorie d'exercices est souvent un chaînon
manquant préjudiciable aux progrès des jeunes joueurs. Est-il possible, sinon souhaitable de
vouloir développer simultanément des qualités physiques non spécifiques et spécifiques.
150
conclusion générale et recommandations
RECOMMANDATIONS:
Suite aux résultats de cette recherche, nous recommandons ce qui suit:
- L'importance de la musculation intégrée dans la préparation physique des jeunes
footballeurs.
-l’attention particulière à la musculation intégrée et la formation des entraineurs des
catégories jeunes, le cas échéant et de la nature spécifiques de ces catégories.
- impliquer les responsables des clubs de mettre à la disposition des entraineurs les moyens en
termes d’installations, d’outils et de matériels pédagogiques pour réaliser les objectifs tracés.
Les joueurs s’entrainant à base d’des exercices de renforcement musculaire suivi d’un travail
technico-tactique, s’améliorèrent sur les sprints et en agilité.
Pour l’acquisition du niveau physique optimum, il est bon d’inclure dans le cycle physique les
exercices de musculation intégrée suivi d’exercices avec ballon. Ceux-ci, sans que le joueur
ne s’en rende compte, lui fera travailler les différentes composantes souhaitées en fonction de
l’exercice choisi.
Pensez donc bien qu’un banal exercice de renforcement musculaire suivi d’un travail de
conservation de balles ait plus d’impact physique sur vos joueurs que vous ne le pensez.
Aux entraineurs donc de ne pas trop charger les joueurs en exercices physiques en ajoutant
trop d’exercices sans ballon.
La préparation physique doit être au service du jeu. Il faut donc savoir changer la planification
du travail physique de la phase de préparation générale en travail spécifique avec ballon et jeu
et ce en conservant l’intensité et la durée des séances avec ballon.
151
conclusion générale et recommandations
et à de hautes intensités : je pense forcément aux exercices de motricités types parcours avec
ballon (circuits techniques).
Je préconise aussi d’associer les exercices de renforcement musculaire autour d’un terrain de
football aux exercices suivants ;
Par conséquent, des exercices de possession sans gardien permettent d’effectuer un travail
avec plus de joueurs en maintenant une intensité importante. De plus, en donnant des
consignes comme par exemple la réduction du nombre de touches de balle, le rythme de jeu
s’accélère augmentant encore l’intensité.
152
bibliographie
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jeunes ; AMPHORA 2001.
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progresser ; ACTIO 2006.
D.D.L
0.30 0.20 0.10 0.05 0.025 0.01 0.005 0.001 0.0005
1 0.727 1.376 3.078 6.314 12.706 31.821 ……. 318.31 636.62
2 0.617 1.061 1.886 2.920 4.303 6.965 9.925 22.327 31.598
3 0.584 0.978 1.638 2.353 3.182 4.541 5.841 10.215 12.924
4 0.569 0.941 1.533 2.132 2.776 3.747 4.604 7.173 8.610
5 0.559 0.920 1.476 2.015 2.571 3.365 4.032 5.893 6.869
6 0.553 0.906 1.440 1.943 2.447 3.143 3.707 5.208 5.959
7 0.549 0.896 1.415 1.895 2.363 2.998 4.490 4.785 5.408
8 0.546 0.889 1.397 1.860 2.306 2.896 3.355 4.501 5.041
9 0.543 0.883 1.383 1.833 2.62 2.821 3.250 4.297 4.781
10 0.542 0.879 1.372 1.812 2.228 2.764 3.169 4.144 4.587
11 0.540 0.876 1.363 1.796 2.201 2.718 3.106 4.025 4.437
12 0.539 0.873 1.356 1.782 2.179 2.681 3.055 3.930 4.318
13 0.538 0.870 1.350 1.771 2.160 2.650 3.012 3.852 4.221
14 0.537 0.868 1.345 1.761 2.145 2.624 2.977 3.787 4.140
15 0.536 0.866 1.341 1.753 2.131 2.602 2.947 3.733 4.073
16 0.535 0.865 1.337 1.746 2.120 2.583 2.921 3.686 4.015
17 0.534 0.863 1.333 1.740 2.110 2.567 2.989 3.646 3.965
18 0.534 0.534 0.862 1.330 1.734 2.101 2.552 2.878 2.611
19 0.533 0.861 1.328 1.729 2.093 2.539 2.861 3.878 2.611
20 0.533 0.860 1.325 1.725 2.086 2.528 2.845 3.552 3.850
21 0.532 0.532 0.859 1.323 1.721 2.080 2.518 2.831 2.527
22 0.532 0.859 1.321 1.717 2.074 2.508 2…… 3.505 3.792
23 0.532 0.858 1.319 1.714 2.069 2.500 2.807 3….. 3…..
24 0.531 0.857 1.318 1.711 2.064 2.492 2.797 3.467 3.745
25 0.531 0.856 1.316 1.708 2.060 2.485 2.787 3.450 3.725
26 0.531 0.856 1.315 1.706 2.056 2.479 2.779 3.435 3.707
27 0.531 0.855 1.314 1.703 2.052 2.473 2.771 3.421 3.690
28 0.530 0.855 1.313 1.701 2.048 2.467 2.763 3.408 3.674
29 0.530 0.854 1.311 1.699 2.045 2.462 2.756 3.396 3.695
30 0.530 0.854 1.310 1.697 2.042 2.457 2.750 3.385 3.646
40 0.529 0.851 1.303 1.684 2.021 2.423 2.704 3.397 3.551
60 0.527 0.848 1.296 1.671 2.000 2.390 2.660 3.232 3.460
100 0.526 0.845 1.290 1.660 1.984 2.364 2.625 3.174 3.391
∞ 0.524 0.842 1.282 1.645 1.960 2.326 2.576 3.090 3.291
W.A.M
LISTE DES JOUEURS (U-18) SAISON 2014/2015
N° Test Navette
Vitesse (20 m)
LA CHAISE (Mn) 5+10+15+20+2
NOMS PRENOMS avec ballon (Sc)
5+30 m...(30 Sc)
01
CHEMOUMA YOUCEF 1.15 4.22 125 m
02
BELOUMI BELKACEM 5.55 4.27 115 m
03
HAMDOUNE HOUSSEM 1.50 4.18 115 m
04
CHERIF YACINE 2.30 4.23 120 m
05
LASFER BENAISSA 0.45 4.01 115 m
06
OUAICHIA OUSSAMA 0.58 4.08 115 m
07
HAMADOUCHE MUSTAPHA 2.20 4.06 120 m
08
MOURAD LAID 4.25 4.07 115 m
09
BOUAZA BELKACEM 1.10 3.87 120 m
10
HALOUI FAYCAL 2.10 4.60. 110 m
11
DJABELLAH SAHRAOUI 1.46 3.99 120 m
12
DAHMENE HAMZA 1.34 4.14 120 m
Vitesse (20m) Vitesse (20 m)
sans Ballon et avec Ballon et Test du
N° NOMS PRENOMS avec changement avec GAINAGE(Mn)
changement de
de direction (Sc)
direction (Sc)
01
CHEMOUMA YOUCEF 7.26 10.95 3.25 mn
02
BELOUMI BELKACEM 7.41 9.50 2.20 mn
03
HAMDOUNE HOUSSEM 7.62 9.51 2.50 mn
04
CHERIF YACINE 7.61 10.34 2.40 mn
05
LASFER BENAISSA 7.37 10.91 4.00 mn
06
OUAICHIA OUSSAMA 7.52 9.76 1.40 mn
07
HAMADOUCHE MUSTAPHA 7.33 9.51 2.40 mn
08
MOURAD LAID 8.07 9.15 2.20 mn
09
BOUAZA BELKACEM 6.79 9.04 2.20 mn
10
HALOUI FAYCAL 7.07 10.00 2.00 mn
11
DJABELLAH SAHRAOUI 7.11 8.71 3.00 mn
12
DAHMENE HAMZA 7.52 9.58 2.15 mn
GROUPE EXPERIMENTALE :
DATE : le 25/11/2014
GROUPE TEMOIN:
DATE : le 25/11/2014
N° Vitesse (20m) Vitesse (20 m) Test du
sans Ballon et avec Ballon et GAINEGE
NOMS PRENOMS avec changement avec (Mn)
de direction (Sc) changement de
direction (Sc)
01
BELHASKA ABDENNOUR 7.26 9.73 3.50 mn
02
BENSLIMANE SALAH 7.02 9.67 2.50 mn
03
BELHASKA ABDELHAK 7.85 10.19 1.35 mn
04
MAHFOUD DJOUHER 7.15 10.57 2.20 mn
05
CHENOUNE AMINE 7.60 9.35 2.55 mn
06
AHMED FOUATIH HAKIM 8.03 10.94 2.05 mn
07
MEHAL EL HADJ 7.40 9.55 1.50 mn
08
GOUAICHE RACHID 7.50 9.66 2.25 mn
09
BOUTLIDJA MOHAMED 7.64 9.99 1.40 mn
10
BENKADDOUR KARIM 7.16 9.72 2.45 mn
11
BELALIA ABDERRAHMEN 7.30 9.98 1.40 mn
12
KATBI RACHID 7.15 10.38 1.50 mn
N° NOMS PRENOMS Demi-Cooper Vitesse (20 m) Test de Sargent
(6 mn) sans Ballon(Sc) (Cm)
01
BELHASKA ABDENNOUR 1670 m 3.37 37 Cm
02
BENSLIMANE SALAH 1660 m 3.84 33 Cm
03
BELHASKA ABDELHAK 1470 m 3.70 45 Cm
04
MAHFOUD DJOUHER 1660 m 3.72 42 Cm
05
CHENOUNE AMINE 1800 m 3.45 50 Cm
06
AHMED FOUATIH HAKIM 1750 m 3.82 37 Cm
07
MEHAL EL HADJ 1750 m 4.01 42 Cm
08
GOUAICHE RACHID 1600 m 3.73 43 Cm
09
BOUTLIDJA MOHAMED 1560 m 4.03 36 Cm
10
BENKADDOUR KARIM 1620 m 3.95 42 Cm
11
BELALIA ABDERRAHMEN 1350 m 3.72 35 Cm
12
KATBI RACHID 1400 m 3.70 40 Cm
ﻣﻦ ﺧﻼل ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﺣﺎوﻟﻨﺎ ﺗﺤﺪﯾﺪ أﺛﺮ اﻟﺘﺪرﯾﺐ اﻟﻌﻀﻠﻲ اﻟﻤﺪﻣﺞ ﻋﻤﻮﻣﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﺤﺴﯿﻦ ﻋﺎم وﻣﺘﻜﺎﻣﻞ
ﻟﻠﺼﻔﺎت اﻟﻌﻀﻠﯿﺔ و اﻟﻔﻨﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺘﻄﻠﺒﮭﺎ رﯾﺎﺿﺔ ﻛﺮة اﻟﻘﺪم ،ﺳﯿﻤﺎ إذا ﻛﺎن ھﺬا اﻟﻤﻔﮭﻮم ﻓﻲ اﻟﺘﺪرﯾﺐ اﻟﺤﺪﯾﺚ
ﺑﺎﻹﻣﻜﺎن ﺗﻄﺒﯿﻘﮫ ﻋﻨﺪ اﻟﻔﺌﺎت اﻟﺸﺒﺎﺑﯿﺔ ﻟﻸﻗﻞ ﻣﻦ 18ﺳﻨﺔ .ﻟﮭﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ھﺪﻓﯿﻦ ،أوﻟﮭﻤﺎ ﻋﻠﻤﻲ و ھﻮ ﻣﻌﺮﻓﺔ
ﺗﺄﺛﯿﺮ ھﺬه اﻟﻄﺮﯾﻘﺔ ﻓﻲ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﺒﺪﻧﻲ ﻟﻼﻋﺒﯿﻦ ّاﻟﺸﺒﺎب ،وﺛﺎﻧﯿﮭﻤﺎ ﻋﻤﻠﻲ و ھﻮ ﺗﻘﺪﯾﻢ وﺳﯿﻠﺔ
ﺑﯿﺪاﻏﻮﺟﯿﺔ ﻟﻠﻤﺪرﺑﯿﻦ و اﻟﻄﻠﺒﺔ ﻻﺳﺘﯿﻌﺎب ھﺬه اﻟﻄﺮﯾﻘﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺪرﯾﺐ.
ﻛﺎن اﻟﻔﺮض ﻣﻦ اﻟﺪراﺳﺔ ھﻮ :ﻧﻌﻢ إن ﻟﮭﺬه اﻟﻄﺮﯾﻘﺔ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﯾﺠﺎﺑﻲ و واﺿﺢ اﻟﻤﻌﺎﻟﻢ ﻓﻲ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ ﻣﺴﺘﻮى
اﻟﺒﺪﻧﻲ ﻋﻨﺪ اﻟﻼﻋﺒﯿﻦ اﻟﻨﺎﺷﺌﯿﻦ.و ﻻﻧﺠﺎز ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ اﻧﺘﮭﺠﻨﺎ اﻟﻤﻨﮭﺞ اﻟﺘﺠﺮﯾﺒﻲ ﺣﯿﺚ ﺗﻤﺖ اﻻﺳﺘﻌﺎﻧﺔ ﺑﻌﯿﻨﺔ
اﺧﺘﺒﺎرﯾﮫ ﻣﺆﻟﻔﺔ ﻣﻦ 24ﻻﻋﺒﺎ ﺑﯿﻦ ﻋﯿﻨﺔ ﺗﺠﺮﯾﺒﯿﺔ ﻋﯿﻨﺔ ﺿﺎﺑﻄﺔ و وﺿﻊ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﺗﺪرﯾﺒﻲ ﻟﻤﺪة 8أﺳﺎﺑﯿﻊ.
ﺑﻌﺪ ﺣﺼﺎد ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﻘﺒﻠﯿﺔ و اﻟﺒﻌﺪﯾﺔ ،أظﮭﺮ اﻟﺘﺤﻠﯿﻞ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﺎﻟﯿﺔ :
-واﻗﻊ ﺗﺪرﯾﺐ اﻟﻔﺌﺎت اﻟﺸﺎﺑﺔ ﻻ ﯾﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﺮﻓﻊ ﻣﻦ اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﺒﺪﻧﻲ و اﻟﻔﻨﻲ و ﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ اﻟﺘﺄﺛﯿﺮ ﺳﻠﺒﯿﺎ ﻋﻠﻰ
اﻟﻤﺴﺘﻮى اﻟﻌﺎم ﻟﻸداء ﻋﻨﺪ اﻟﻨﺎﺷﺌﯿﻦ.
-وﺟﻮد ﻓﺮوق ذات دﻻﻟﺔ إﺣﺼﺎﺋﯿﺔ ﻓﻲ ﻣﺴﺘﻮى ﻧﻤﻮ اﻟﺼﻔﺎت اﻟﻌﻀﻠﯿﺔ ﻗﯿﺪ اﻟﺪراﺳﺔ ﺑﯿﻦ ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﻌﯿﻨﺔ
اﻟﻀﺎﺑﻄﺔ و اﻟﻌﯿﻨﺔ اﻟﺘﺠﺮﯾﺒﯿﺔ ) اﻟﺬﯾﻦ طﺒﻖ ﻋﻠﯿﮭﻢ اﻟﺒﺮﻧﺎﻣﺞ اﻟﻤﻘﺘﺮح ( ﻟﺼﺎﻟﺢ ھﺬه اﻷﺧﯿﺮة ﻓﻲ اﻟﻘﯿﺎس اﻟﺒﻌﺪي.
ﻧﺴﺘﻨﺘﺞ ﻣﻦ ﺧﻼل ھ�ﺬه اﻟﻨﺘ�ﺎﺋﺞ أن اﺳ�ﺘﺨﺪام ھ�ﺬه طﺮﯾﻘ�ﺔ ا اﻟﻌﻤ�ﻞ اﻟﻌﻀ�ﻠﻲ اﻟﻤ�ﺪﻣﺞ ﻓ�ﻲ اﻟﺘ�ﺪرﯾﺐ ﯾﻌﻄ�ﻲ ﻧﺘ�ﺎﺋﺞ
اﯾﺠﺎﺑﯿ������ﺔ ﻋﻨ������ﺪ اﻟﻔﺌ������ﺎت اﻟﺸ������ﺒﺎﺑﯿﺔ ﻣ������ﻦ دون 18ﺳ������ﻨﺔ .و ﻋﻠﯿ������ﮫ ﯾﻤﻜ������ﻦ أن ﻧﻮﺻ������ﻲ ﺑﻤ������ﺎ ﯾﻠ������ﻲ:
إﻋﻄ��ﺎء أھﻤﯿ��ﺔ ﺑﺎﻟﻐ��ﺔ ﻟﻜﯿﻔﯿ��ﺔ اﻟﺘﻜﻔ��ﻞ ﺑﺘ��ﺪرﯾﺐ اﻟﻔﺌ��ﺎت اﻟﺸ��ﺎﺑﺔ ،و ذﻟ��ﻚ ﺑﺎﺳ��ﺘﻌﻤﺎل أﻧﺠ��ﻊ اﻟﻄ��ﺮق اﻟﺤﺪﯾﺜ��ﺔ ﻓ��ﻲ
اﻟﺘﺪرﯾﺐ ﻓﻲ ﻛﺮة اﻟﻘﺪم.
ﺗﻠﻘﯿﻦ اﻟﻤﺪرﺑﯿﻦ ﻣﻔﮭﻮم اﻟﺘﺪرﯾﺐ اﻟﺒﺪﻧﻲ اﻟﻤﺪﻣﺞ وﺧﺎﺻﺔ اﻟﻌﻤﻞ اﻟﻌﻀﻠﻲ اﻟﻤﺪﻣﺞ اﻟﻤﺘﻜﺎﻣﻞ ﻟﻜﻲ
ﯾﺴﺘﻄﯿﻌﻮا اﻟﻌﻤﻞ ﺑﮫ ﻣﺴﺘﻘﺒﻼ.
اﻟﺤﺎﺟﺔ إﻟﻰ ﺗﻮﻓﯿﺮ اﻟﻮﺳﺎﺋﻞ ﻣﻦ ﺣﯿﺚ اﻷدوات واﻟﻤﺮاﻓﻖ اﻟﺮﯾﺎﺿﯿﺔ و اﻻھﺘﻤﺎم ﺧﺎص ﺑﺈﻋﺪاد وﺗﻜﻮﯾﻦ
اﻟﻤﺪرﺑﯿﻦ و اﻟﻤﺆطﺮﯾﻦ ﻟﻠﻔﺌﺎت اﻟﺸﺒﺎب ﻧﻈﺮا ﻟﻠﻄﺒﯿﻌﺔ اﻟﺨﺎﺻﺔ ﻟﮭﺬه اﻟﻔﺌﺎت.
إﻋﻄﺎء أھﻤﯿﺔ ﺑﺎﻟﻐﺔ ﻟﻠﺘﻜﻔﻞ ﺑﮭﺬه اﻟﻔﺌﺎت اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻜﻞ ﻣﺴﺘﻘﺒﻞ اﻟﻜﺮة ﻓﻲ ﺑﻼدﻧﺎ.
اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :أﺛﺮ -اﻟﺘﺪرﯾﺐ اﻟﻌﻀﻠﻲ اﻟﻤﺪﻣﺞ -اﻟﺼﻔﺎت اﻟﻌﻀﻠﯿﺔ -اﻟﻨﺎﺷﺌﯿﻦ اﻷﻗﻞ ﻣﻦ 18ﺳﻨﺔ.