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D�finition de l'�cologie
Ces derni�res ann�es ont vu appara�tre des mouvements et des partis �cologistes,
notamment les partis Verts, ayant pour objectif la protection de la nature et de
l'environnement.
L'utilisation m�diatique du mot "�cologie" g�n�re un flou par rapport au travail de
l'�cologue.
Il aurait �t� plus appropri� de parler d'"�cologisme".
L'�cologie politique est parfois d�finie comme l'analyse des interactions entre
l'environnement et le fonctionnement �conomique, social, �thique et politique des
soci�t�s
humaines.
La n�cessit� de respecter la nature est de plus en plus admise dans l'opinion
g�n�rale, ce
qui permet � l'�cologie moderne de proposer des mesures concr�tes pour la
protection de
l'environnement (cr�ation de r�serves et de parcs naturels, de banques de semences,
lois
internationales de protection de la faune, de la flore et des milieux naturels...)
Ecosyst�me
D�finition d'�cosyst�me
Etymologie : Terme forg� par le botaniste anglais George Tansley en 1935, du grec
Oikos,
maison et systema, r�union en un corps de plusieurs choses ou parties, ensemble.
Un �cosyst�me est un ensemble dynamique constitu� d'un milieu naturel ou
biotope (eau, sol, climat, lumi�re�), caract�ris� par des conditions �cologiques
particuli�res
et des �tres vivants ou bioc�nose (animaux, plantes, microorganismes) qui
l'occupent.
Il existe entre les diff�rents �l�ments d'un �cosyst�me des relations
d'interd�pendance sous forme d'�changes de mati�re et d'�nergie. Le biotope et la
bioc�nose forment alors un syst�me indissociable en �quilibre instable, mais qui
est
capable d'�voluer et de s'adapter au contexte �cologique. Une modification rapide
d�un ou
plusieurs param�tres d'un �cosyst�me conduit � une rupture dans l��quilibre
�cologique.
Exemples d'�cosyst�mes : une mer, un �tang, une for�t, une montagne�
L'ensemble des �cosyst�mes de la Terre forme la biosph�re.
Biodiversit�
D�finition de la biodiversit�
nombreux organismes qui montent la nuit pour se nourrir et qui descendent la-
journ�e. Le relais est pris par d'autres esp�ces et des cha�nes s'�tablissent
jusqu'�
6 000 m environ.
Le milieu p�lagique est peupl� aussi par les repr�sentants du necton qui sont
surtout des poissons. Certaines esp�ces (beaucoup de Clup�id�s comme la sardine
ou l'anchois) vivent directement aux d�pens du plancton et elles forment des
cha�nes alimentaires courtes.
Les C�tac�s � fanons sont aussi des mangeurs de plancton. D'autres poissons
p�lagiques comme les thons sont des pr�dateurs ainsi que les Pinnip�des et les
C�tac�s � dents. Deux grands ensembles peuvent �tre distingu�s parmi les poissons
p�lagiques.
Les poissons des eaux superficielles (zone �pip�lagique et zone m�sop�lagique)
ont un corps en forme de fuseau qui permet une nage rapide. Ils r�alisent souvent
des d�placements migratoires importants. On les qualifie de poissons bleus � cause
de la coloration bleue de leur face dorsale qui contraste avec celle, plus claire,
de
la face ventrale. Beaucoup de ces poissons sont gr�gaires et vivent en bancs. Les
poissons des eaux profondes se d�placent peu et ils ont des formes vari�es souvent
peu hydrodynamiques. Leur bouche tr�s grande et fortement dent�e est une
adaptation � la recherche d'une nourriture peu abondante. L'existence fr�quente
d'organes lumineux est consid�r�e comme une adaptation � la vie dans un milieu o�
r�gne l'obscurit�. Le nombre d'esp�ces de poissons diminue rapidement avec la
profondeur. Au-dessous de 3 500 m on n'en conna�t gu�re plus d'une centaine.
1.2. LE MILIEU BENTHIQUE
Les subdivisions du milieu benthique en fonction de la profondeur sont parall�les �
celles qui sont adopt�es pour le milieu p�lagique. On distingue les �tages suivant
��tage supralittoral. C'est la partie la plus �lev�e de la zone intertidale qui est
situ�e entre le niveau des pleines mers de vive-eau et le niveau des plus hautes
mers. Sur les c�tes rocheuses cet �tage est recouvert par une v�g�tation dont les
�l�ments les plus caract�ristiques sont des Lichens noir�tres du genre Verrucana.
La faune comprend des esp�ces capables de r�sister � des �mersions prolong�es
comme des Gast�ropodes (Littorines) et des Isopodes (Lygia.). Sur les plages des
c�tes sableuses les Crustac�s Amphipodes (Talitrus, Orchestia) sont abondants et
cohabitent avec de nombreux insectes, en particulier des Col�opt�res Carabid�s et
T�n�brionides et des Dipt�res.
��tage m�diolittoral. Dans les mers � mar�es importantes et sur les substrats
rocheux cet �tage est recouvert par des bandes horizontales et superpos�es
d'Algues brunes qui constituent des ceintures bien visibles en mode calme lorsque
l'agitation de l'eau n'est pas trop grande. En mode battu l'importance des algues
est
moindre. Quatre ceintures d'algues se rencontrent sur les c�tes de la Manche. La
ceinture � Pelvetia canaliculata marque la limite sup�rieure de l'�tage; sa faune
est pauvre. La ceinture � Fucus spiralis poss�de une faune un peu plus riche avec
en particulier les Gast�ropodes Littorina saxatilis et Liuorina obtusata (ou
bigorneaux) qui broutent les algues.
La ceinture � Fucus vesiculosus a une extension verticale plus grande que les
pr�c�dentes. Sa faune est plus diversifi�e et elle comprend un autre bigorneau,
Littorina littorea, et beaucoup de d�tritivores dont des Crustac�s.
La ceinture � Fucus serratus est la plus basse. On y rencontre d�j� des algues
rouges qui annoncent l'�tage infralittoral. La faune y est tr�s riche avec des
Gast�ropodes, Hydraires, Polych�tes. Bryozoaires, Ascidies. La base de l'�tage
m�diolittoral est souvent occup�e par des peuplements de moules (qui sont
exploitables lorsque la densit� des algues n'est pas trop �lev�e) et d'hu�tres dont
la
biomasse peut atteindre 80 kg/m2 et qui sont la proie d'�toiles de mer et de
Gast�ropodes carnivores comme les pourpres et les Murex.
Sur les substrats meubles il existe d'une part des grandes esp�ces qui vivent � la
surface du sable et qui s'y enfoncent rarement (�chinodermes, Crustac�s, Poissons)
et d'autre part des esp�ces psammiques (qui vivent dans le sable en permanence).
Les esp�ces de grande taille fouissent dans le sable et y creusent des galeries et
les
esp�ces de petite taille (moins de 1 mm) vivent dans les interstices (tr�s petits
espaces) des grains de sable. Elles constituent la faune interstitielle marine dont
les repr�sentants ont une forme allong�e ce qui leur permet de s'insinuer entre les
grains de sable. Les repr�sentants de la faune interstitielle sont des Cili�s, des
Gastrotriches, des Ann�lides, des N�matodes et des Crustac�s.
Dans les mers sans mar�es l'�tage m�diolittoral sup�rieur est peupl� par des
Cirrip�des (Balanus Chthamalus) et l'�tage m�diolittoral inf�rieur par des Algues
rouges du groupe des M�lob�si�es. Ces derni�res forment souvent une v�ritable
corniche ou � trottoir � qui, sur la c�te m�diterran�enne, est constitu�e par
l'Algue
LithophyUum tortuosum qui h�berge dans ses anfractuosit�s (petits trous) � la fois
des Invert�br�s marins (crabes par exemple) et des Invert�br�s d'origine terrestre
(comme l'araign�e Desidiopsis ainsi que des Collemboles).
� �tage infralittoral. Dans cet �tage se localisent des organismes qui exigent une
immersion continue et un �clairement intense. Sur substrat rocheux on rencontre
des Algues brunes comme les Laminaires qui remplacent les Fucus disparus. La
limite inf�rieure de cet �tage correspond � la disparition des herbiers de
Phan�rogames telles que les Zost�res. Dans les r�gions tropicales les Madr�poraires
� �tage hadal. Cet �tage est caract�ris� par des Holothuries, des Actinies, des
Polych�tes, des Mollusques et quelques Crustac�s Isopodes et Amphipodes.
Les Pogonophores ont leur maximum de fr�quence dans l'�tage hadal et les
B�ct�ries � barophiles � qui exigent des fortes pressions pour se multiplier en
sont
des cara�t�ristiques.
Le benthos des grandes profondeurs pr�sente un certain nombre de caract�res
communs. La r�duction des formations calcaires de soutien est remarquable. Les
carnivores sont rares car les sources de nourriture essentielles sont les bact�ries
et
les d�bris organiques qui tombent des zones sup�rieures. La biomasse du benthos
profond est tr�s faible. Elle n'est que de 0,1 g/m2 vers 5 000 m. Mais il existe
cependant des zones privil�gi�es qui ont une faune plus riche, en particulier au
voisinage des continents.
Beaucoup d'esp�ces du benthos profond ont une taille sup�rieure � celle des
esp�ces voisines des faibles profondeurs. Les basses temp�ratures qui r�gnent dans
le milieu abyssal semblent responsables de l'augmentation de la dur�e de vie et de
la taille.
Les Radiolaires de la famille des Challengerid�s mesurent
de 0,11 � 0,16 mm pour les esp�ces qui vivent entre 50 et 400 m,
de 0,215 � 0,28 mm pour les esp�ces qui vivent entre 400 et 1 500 m
et de 0,33 � 0,58 mm pour les esp�ces qui vivent entre 1 500 et 5 000 m.
Le Crustac� Storthyngura fragilis mesure 12 mm quand il est r�colt� dans une eau
� 1,8 oC et 30 mm quand il est r�colt� dans une eau � 0,3 oC.
Le benthos abyssal renferme de v�ritables fossiles vivants comme le Mollusque
Neopilina, des �ponges � squelette siliceux, des Crustac�s et des Crino�des. Cette
persistance est attribu�e � la stabilit� du milieu et � la faible abondance de la
faune ce qui r�duit l'importance de la s�lection naturelle. Dans les eaux
superficielles o� la s�lection est forte ces organismes primitifs n'ont pas pu
survivre.