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Introduction :

La biodiversité désigne la diversité en êtres vivants présents dans un lieu précis et à un moment précis. À
l’heure actuelle, on pense que 5 à 20 millions d’espèces coexistent sur Terre.
Ces espèces sont en interaction, c’est pour cette raison que l’on parle de dynamique.
En écologie, la grande unité de base qu'on étudie est l'écosystème.
Les écosystèmes sont partout autour de nous. L’être humain est en interaction avec les écosystèmes qui
l’entourent. Il en tire profit, parfois au risque de les fragiliser. Comprendre l’organisation de ces écosystèmes
et les relations qui y règnent est fondamental. Cela permet de mieux appréhender leur gestion pour
maintenir leur équilibre.
Nous essayerons tout d'abord de comprendre de quoi il s'agit ; puis nous parlerons d’un écosystème en
particulier pour mieux illustrer et approfondir l’explication.

Tout d’abord, un écosystème est défini par une zone/un milieu particuliers, ainsi que par l'ensemble des
êtres vivants qui le peuplent.
Par exemple : une forêt est un écosystème ; un désert, un lac en sont d'autres.

L'ensemble des êtres vivants, plantes, animaux, mais aussi champignons et microbes, qui vivent dans un
écosystème constituent ce qu'on appelle sa biocénose. Cette biocénose se compose systématiquement de
trois groupes écologiques fondamentaux d'organismes, quel que soit l’écosystème :
 les producteurs (végétaux) : Les plantes, les algues et certaines bactéries sont des producteurs. Ils
produisent leur propre nourriture par le processus de photosynthèse en utilisant la lumière solaire, le
dioxyde de carbone et l’eau pour fabriquer des glucides (sucres). On dit qu’ils sont autotrophes.
 les consommateurs (animaux) : ce sont des organismes qui se nourrissent d’autres organismes. On
distingue les herbivores (qui se nourrissent de plantes), les carnivores (qui se nourrissent d’animaux), et
les omnivores (qui se nourrissent à la fois de plantes et d’animaux).
 et les décomposeurs et détritivores : Les décomposeurs, tels que les champignons et les bactéries,
décomposent les matières organiques mortes en éléments nutritifs. Les détritivores, come les vers de
terre et les insectes, se nourrissent de matières organiques en décomposition.

À cela s'ajoute le biotope qui est l'ensemble des conditions physico-chimiques régnant dans l'écosystème.
Par exemple, la température ou l’humidité sont des paramètres physiques qui caractérisent un écosystème.
Au sein de l’écosystème, on observe des variations de ces paramètres.
La composition du sol ou la teneur en dioxyde de carbone (pour les végétaux notamment) sont des
exemples de caractéristiques chimiques du biotope.
Un biotope, c’est une zone biologique, un milieu, avec des conditions environnementales particulières, qui
offre un espace de vie défini, dans lequel peut vivre une biocénose (les êtres-vivants).
Il faut réussir à comprendre que le biotope englobe les éléments abiotiques, c'est-à-dire les éléments non
vivants, comme le sol, le climat, la lumière, l'eau, et d'autres caractéristiques environnementales.
Le biotope et la biocénose forment donc à eux deux un écosystème.
Ces deux paramètres sont en interaction.
Les êtres vivants ne sont pas répartis au hasard dans l’écosystème : cela dépend des paramètres du
biotope.
Un écosystème n'est généralement pas homogène dans l'espace. Ainsi, si on prend l'exemple d'une forêt,
celle-ci possède par exemple une organisation verticale. En effet, il est évident qu'on ne trouve pas les
mêmes conditions de vie tout en haut des arbres de la forêt, à mi-hauteur, au sol, voire sous le sol : la
quantité de lumière disponible, l'humidité, la température ou l'exposition au vent sont différentes. On
n'aura donc évidemment pas uniformément les mêmes êtres vivants partout dans l'écosystème.
Exemple : (mettre le schéma au tableau)
Toutes les espèces observables dans ce schéma constituent la biocénose. Elle est particulièrement riche
dans cet écosystème.
De plus, dans cette forêt tempérée, toutes les espèces vivantes ne sont pas situées au mêmes endroits en
fonction du biotope.
Certaines préfèrent l’obscurité (les lombrics sous la terre) alors que d’autres ont besoin d’être exposées au
soleil (les feuilles du chêne).
La luminosité et l’humidité peuvent varier fortement au sein de cet écosystème, et la variation de ces
paramètres pendant la journée influence l’activité de la biocénose.
Par exemple, l’escargot, la fourmi et le hérisson, trois espèces de la biocénose de cet écosystème, ne
peuvent pas être aperçus au même moment dans le milieu. Ils n’ont pas les mêmes exigences vis-à-vis du
biotope. L’escargot aime l’humidité et la pluie, la fourmi préfère le soleil, tandis que le hérisson sort la nuit.
De plus, l'écosystème peut aussi être hétérogène horizontalement. Un facteur majeur pour expliquer cela
est la nature du sol. Certaines plantes poussent bien mieux sur certains sols et, si on reprend l'exemple de
notre forêt, et qu'une zone de celle-ci pousse sur une nature rocheuse différente du reste de la forêt, on y
trouvera alors des êtres vivants qui seront particuliers à cette zone, et donc différents dans les autres zones.
Nous pouvons nous demander quelle est l’importance des écosystèmes. Les écosystèmes ont de
nombreuses fonctions utiles : ils servent d’habitat à des plantes et à des animaux, abritent des poissons et
d’autres sources de nourriture, préviennent l’érosion et protègent des inondations et d’autres phénomènes
météorologiques.
Il existe plusieurs types d’écosystèmes :
On trouve les écosystèmes terrestres (tout ce qui est forêt, prés, déserts…), les écosystèmes aquatiques
(mers, océans, rivières, lacs…), les écosystèmes mixtes où l’on peut trouver plusieurs types de paysages en
même temps, et enfin les écosystèmes artificiels, qui sont les paysages créés par l’homme, en tout cas les
paysages où l’on voit le présence de l’homme : les villes bien sûr, mais également les champs cultivés, ou les
chemins et routes.

Pour appliquer l’explication et pour qu’elle soit peut-être plus compréhensible, nous allons parler d’un
écosystème en particulier : l’écosystème marin.
On appelle « écosystème marin » un ensemble écologique formé d’une biocénose, composée d’organismes
marins, et d’un biotope, constitué par l’eau salée et les rivages des mers et des océans. Les organismes
marins interagissent constamment entre eux (reproduction, chaîne alimentaire...) et avec le biotope. Au
sein des écosystèmes marins se retrouvent différents « sous-écosystèmes », comme les océans, les mers,
les marais, les récifs, les eaux côtières peu profondes, les estuaires, les lagunes côtières d'eau salée, les
rivages rocheux et les zones côtières.
Comme vous vous en doutez, cette grande variété d'écosystèmes marins accueille, dans sa totalité, une
incroyable diversité animale et végétale.
Je pense que vous savez qu’en fonction de la profondeur en mer, on ne trouve pas les mêmes animaux. Il
s’agit de l’hétérogénéité verticale. Ou encore, on ne trouve pas les mêmes animaux au large, en pleine mer,
qu’au bord de l’eau, sur la plage ou sur les rochers. Il s’agit ici de l’hétérogénéité horizontale.

L’étude approfondie des écosystèmes permet de mieux comprendre la richesse de la biodiversité et son rôle
dans le maintien de l’équilibre écologique. En analysant les interactions complexes entre les espèces, les
chercheurs peuvent mieux appréhender les liens entre la diversité biologique et la stabilité des
écosystèmes.
Par ailleurs, les écosystèmes sont confrontés à des défis majeurs, notamment les changements
environnementaux dus à l’activité humaine. La déforestation, la pollution, le changement climatique et la
perte d’habitat menacent la stabilité des écosystèmes et leur capacité à fournir des services essentiels à
l’homme, tels que la purification de l’air et de l’eau, la régulation du climat, et la fourniture de ressources
naturelles.
En comprenant les mécanismes qui régissent les écosystèmes, nous pouvons mieux prévoir les
conséquences de ces changements et développer des stratégies de préservation et de restauration des
écosystèmes.
Ainsi, pour conclure, l’étude des écosystèmes est cruciale pour appréhender la complexité de la nature et la
manière dont les êtres vivants et leur environnement interagissent harmonieusement. Cette connaissance
est indispensable pour protéger la biodiversité des écosystèmes et faire face aux défis environnementaux
auxquels notre planète est confrontée aujourd’hui.

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