Filiere Anacarde 2
Filiere Anacarde 2
Filiere Anacarde 2
I-DESCRIPTION
L’anacardier a été introduit en Côte d’Ivoire par la SATMACI et la SODEFOR
entre 1959 et 1960, dans le cadre de la politique de reboisement initié par l’Etat,
pour lutter contre les menaces de désertification. Depuis 2005, la noix de cajou
engrange d’importants revenus pour l’Etat ainsi que les acteurs de la filière. EN
2008, la Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur africain. Cette filière
génère d’importantes ressources financières à l’Etat. En 2006, les recettes
d’exportation de la filière sont estimées à 5,2 milliards F CFA et à 77 milliards en
2008.
1- Zones de production
L’anacardier est produit dans 11 régions de la Côte d’Ivoire situées au centre et
nord à savoir : Zanzan, Vallée du Bandama, Savanes, Denguelé, Worodougou,
N’zi Comé, Lacs, Haut Sassandra, Marahoué, Bafing, Moyen Comoé.
2- Organisation de la filière
La filière Anacarde ivoirien est organisée autour des principaux acteurs que sont :
II-PERFORMANCES
Le CNRA a identifié huit (8) individus d’anacardier sur la station de Lataha ayant
un potentiel de production en noix de 1,1 à 2 kg/arbre, soit 1,1 à 2 tonnes de
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noix/ha pour une densité de 100 pieds/ha et de taux d’amande intéressants (outturn
de 44 à 49).
2- Evolution de la production
Elle se caractérise par une expansion prodigieuse de la production avec le
franchissement, pour la première fois, du seuil des 100 000 tonnes de noix en
2002.
Hormis la contraction de 2003 à 85 000 tonnes, l’envolée de la production va
s’accélérer en 2009 avec plus de 346 000 tonnes.
400 000
350 000
300 000
250 000
100 000
50 000
-
2005 2006 2007 2008 2009
Source : ARECA
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3- Typologie des exploitations
Les exploitations d’anacardier sont de type familial. Les vergers individuels ont
une superficie entre 0,5 et 3 ha en moyenne selon RONGEAD-INADES (2010)
et entre 13 ha (Korhogo) et 23 ha (Dianra) selon l’enquête de l’AFD (2010).
III-TRANSFRMATION / CONSERVATION
Deux grandes catégories de transformateurs à savoir :
Les usines industrielles sont celles qui atteignent la capacité minimale pour
accéder au marché international (1 000 tonnes de noix brutes transformées
par an). Seulement 4 sont fonctionnelles (OLAM, Agrimaxi, CKFCI,
COPAB) et transforment 8% de la production nationale.
Les unités artisanales produisent moins d’un container par mois et accèdent
difficilement au marché international. Seulement trois coopératives ont une
capacité de plus de 100 tonnes/an chacune.
IV-SYSTEME DE COMMERCIALISATION
La démarche suivie pour l’élaboration du prix de la campagne part du prix du
marché mondial assimilé au prix de cotation de l’amande à la bourse de Cochin.
Pour transposer ce prix de l’amande en prix de la noix, il faut intégrer dans le
calcul le rendement à la transformation et les coûts de transformation de la noix
en Inde.
Le groupage des produits et la collecte des produits dans les grandes villes sont
généralement assurés respectivement par les pisteurs et les grossistes. La marge
des pisteurs est le plus souvent comprise entre 5 et 20 F CFA/kg (source :
Diagnostic 2012).
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V-ANALYSE PROSPECTIVE
1- Forces
3- Opportunités / enjeux
Les possibilités d’implantation d’usines et la création d’emplois dans les zones de
production ivoiriennes.
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VI-PERSPECTIVES
1- Actions déjà menées par le Gouvernement
Certaines études ont été lancées par le Ministère de l’Agriculture, avec le concours
de la Banque Mondiale et d’autres bailleurs de fonds.
Il s’agit de :
- Analyse des risques et traçabilité dans la filière Anacarde ;
- Stratégie de développement de la transformation ;
- Stratégie opérationnelle pour le développement du secteur anacarde en
Côte d’Ivoire.
2- Interventions spécifiques envisagées dans le PNIA
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