Mémoire Version Final
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Version Finale
LICENCE PROFESSIONNELLE
INTITULE DU PCAS :
ENCADREUR :
Engelbert AGBO
(Ingnieur informaticien)
JURY DE SOUTENANCE
CA : Chiffre dAffaire
DG : Directeur Gnral
SA : Socit Anonyme
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Le calendrier de commercialisation
Tableau 2 : Importance de la filire anacarde au Bnin
Tableau 3 : Exportation des noix de cajou par pays
Tableau 4: La matrice SWOT
Tableau 5: Charge de personnel
Tableau 6: Investissement initial
Tableau 7: Besoin en fonds de roulement (mensuel)
Tableau 8: Cot du projet
Tableau 9: Chiffre d'affaires prvisionnelles
Tableau 10: Evaluation des charges annuelles
Tableau 11: Amortissement de l'emprunt un taux de
10% sur 5 ans
Tableau 12: Amortissement des immobilisations
Tableau 13: Le compte rsultat
Tableau 14: Plan de trsorerie
Tableau 15: Rentabilit financire
Tableau 16: Synthse indicateurs prvisionnels de
dcision
iii
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................... 1
PREMIER CHAPITRE .................................................................................................................... 4
PRESENTATION GENERALE DU PROJET ................................................................................... 4
SECTION 1 : Contexte, vision, mission et objectifs ................................................................... 5
Paragraphe 1 : Contexte et identification du projet............................................................... 5
Paragraphe 2 : Vision, mission et objectifs. ............................................................................ 7
SECTION 2 : Intrt du projet et revue spcialise ................................................................... 8
Paragraphe 1 : Intrt du projet et justification du projet. .................................................. 8
Paragraphe 2 : Revue spcialise ............................................................................................. 8
DEUXIEME CHAPITRE ............................................................................................................... 15
ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET ....................................................................................... 15
SECTION 1 : Analyse stratgique du march et stratgie commerciale ............................... 16
Paragraphe 1 : Analyse de loffre, de la demande et de lenvironnement. ............................ 16
Paragraphe 2 : La Stratgie commerciale ............................................................................. 25
SECTION 2 : Etudes organisationnelles juridiques et financires. ........................................ 28
Paragraphe 1 : Etudes organisationnelle et juridique ......................................................... 28
TROISIEME CHAPITRE .............................................................................................................. 41
SUIVI-EVALUATION ET LIMITE DU PROJET........................................................................... 41
SECTION1 : Cadre logique et Processus de planification ...................................................... 42
Paragraphe 1 : Cadre logique du projet ............................................................................... 42
Paragraphe 2 : Ordonnancement des activits et laboration du calendrier du projet .... 44
SECTION 2 : Identification des limites et risques majeurs de projet .................................... 44
Paragraphe 1 : Les limites du projet ..................................................................................... 44
Paragraphe 2 : Plan de gestion des risques et facteurs dchec du projet ......................... 45
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 48
iv
COMMERCIALISATION DES NOIX DE CAJOU ET DERIVES DANS LA COMMUNE DABOMEY-CALAVI
INTRODUCTION
Dans le but d'amliorer l'coulement des noix de cajou au Bnin et den faire aussi
une filire phare au mme titre que le coton, notre projet porte sur le thme:
Ainsi, la prsentation de notre tude sarticule autour de trois chapitres. Le premier est
relatif au projet communautaire daction sociale. Ensuite on abordera dans le deuxime
chapitre les tudes financire et juridique du march qui nous permettrons
dapprhender la faisabilit de ce projet. Enfin, le dernier sur le suivi-valuation et les
limites du projet.
PREMIER CHAPITRE
Est une association affilie lUnion des Producteurs dAnacarde du Zou (UPAZ).
Les Unions Sous-prfectorales des Producteurs (USPP) et lAssociation des
Producteurs dAnacarde de Kilibo (APAK) sont galement des composantes de
lUNAPAB. Dune manire gnrale ces organisations ont pour objectif duvrer
mieux commercialiser les produits de leurs membres en dfendant les intrts des
producteurs auprs des acheteurs et au niveau des instances dpartementales
ANAPAT-Bnin
FENAPAB
2. Mission
3. Objectifs
L'objectif global du prsent projet est dlargir le secteur de distribution des noix
dacajou et drivs au Bnin. De faon spcifique, il s'agira de :
- rduire la pauvret ;
1. Historique
L'anacardier est originaire des ctes du Brsil. Il a t dcouvert par les Portugais qui
l'ont introduit dans leurs colonies d'Afrique et d'Asie, et c'est l'Inde qui est maintenant,
et de loin, le plus gros producteur de noix de cajou. L'anacardier (Anacardium
occidentale, Anacardiaces) est un arbre originaire des rgions tropicales, rsistant aux
fortes chaleurs mais trs sensible aux basses tempratures. On le trouve donc
gnralement des altitudes assez basses. (Daprs le Rapport de Eric J. LACROIX
sur les anacardiers Bassila et au Bnin anne 2003).
2. Caractristiques du Produit
Il faut noter ici que les pourcentages indiqus varient beaucoup selon la zone de
production, le climat et la varit de lanacardier.
grasse. Elle est galement riche en protines et a une teneur leve en vitamine C (200
300mg / 100 g). Les amandes de cajou entires sont consommes principalement
sous forme de amande de table , fraches ou sales et grilles. Elles accompagnent
souvent les boissons alcoolises ou les cocktails. Dans une faible proportion, elles sont
utilises en confiserie et en ptisserie. Dans ce dernier cas, on utilise plutt des
amandes fondues et des brisures. Dans certains pays, on fabrique aussi du beurre de
cajou avec lamande.
10
11
Vitamine B2 : La noix de cajou est une source de vitamine B2, tandis que le
beurre de noix de cajou est une source pour la femme seulement (les besoins en
vitamine B2 de lhomme tant suprieurs ceux de la femme). La vitamine B2
est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle
joue un rle dans le mtabolisme de lnergie de toutes les cellules. De plus,
elle contribue la croissance et la rparation des tissus, la production
dhormones et la formation des globules rouges.
Acide pantothnique : La noix de cajou et le beurre de noix de cajou sont des
sources dacide pantothnique. Aussi appel vitamine B5, lacide
pantothnique fait partie dun coenzyme cl nous permettant dutiliser de faon
adquate lnergie prsente dans les aliments que nous consommons. Il
participe aussi plusieurs tapes de la synthse (fabrication) des hormones
strodiennes, des neurotransmetteurs et de lhmoglobine.
Vitamine B6 : La noix de cajou et le beurre de noix de cajou sont des sources
de vitamine B6. La vitamine B6, aussi appele pyridoxine, fait partie de
coenzymes qui participent au mtabolisme des protines et des acides gras
ainsi qu la fabrication des neurotransmetteurs. Elle collabore galement la
production des globules rouges et leur permet de transporter davantage
doxygne. La pyridoxine est aussi ncessaire la transformation du glycogne
en glucose et elle aide au bon fonctionnement du systme immunitaire. Enfin,
cette vitamine joue un rle dans la formation de certaines composantes des
cellules nerveuses.
Folate : La noix de cajou et le beurre de noix de cajou sont des sources de
folate. Le folate (vitamine B9) participe la fabrication de toutes les cellules
du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rle essentiel dans la
production du matriel gntique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du
systme nerveux et du systme immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des
blessures et des plaies. Comme le folate est ncessaire la production des
nouvelles cellules, une consommation adquate est primordiale durant les
priodes de croissance et pour le dveloppement du ftus.
12
4. Usages culinaires
Telles quelles, rties ou non, elles constituent une excellente collation dans les
mlanges de type granola ou musli avec dautres olagineux et des fruits secs. On les
utilise en cuisine :
- dans le riz pilaf : faire rtir les noix dans de lhuile et les ajouter au riz cuit.
- dans le biryani indien : ce pilaf complexe, qui se cuit au four, alterne les
couches de riz basmati, viande (gnralement de lagneau), noix de cajou,
amandes, pistaches, raisins secs, et oignons frits. On le mouille de yogourt et de
crme frache et on lassaisonne de nombreuses pices (cannelle, cumin,
gingembre frais, ail, macis, muscade, cardamome, piment fort, safran et grains
de poivre).
- dans les plats sauts, avec des lgumes, du gingembre et de lail. En Thalande,
les noix de cajou entrent dans la prparation dun plat de poulet saut
comprenant, en plus de la volaille, champignons shiitakes, chou chinois,
oignons, oignons verts et piment. Le plat est assaisonn de sauce soya, sauce au
poisson, vinaigre de riz, citronnelle, miel ou sucre et bouillon de poulet ou de
lgumes.
- dans les chutneys et les currys.
13
- du lait de cajou : Mettre tasse de noix de cajou et deux tasses deau dans le
mlangeur et faire tourner lappareil haute vitesse. Si dsir, dulcorer avec
un peu de miel ou de sirop drable.
- du beurre de cajou. Comme la noix de cajou est relativement sche, il est
prfrable de la moudre et de la mlanger avec de lhuile (carthame ou
tournesol) pour obtenir un beurre qui se tartine bien. Le servir sur du pain ou
des biscottes, en sauce sur une viande grille ou des pommes de terre au four,
etc. Il pourra remplacer le tahini dans le hoummos ou dans les sauces salade.
- des noix de cajou moulues. Les ajouter de la crme glace ou du yogourt, les
intgrer dans les prparations de pain ou de ptisserie, en saupoudrer les
salades, etc.
- du poulet ou poisson en crote de noix de cajou : Hacher grossirement les noix
et y rouler la viande ou le poisson avant de les mettre au four.
CONSERVATION :
14
DEUXIEME CHAPITRE
15
1. Analyse de loffre
Le principe qui prvaut actuellement est que le prix dachat des noix de cajou est fix
librement par les commerants locaux. La seule intervention de lEtat est la fixation
dun prix planch qui est le prix minimum au-dessous duquel on ne peut pas
descendre. En ralit le prix dachat est fix partir des lments suivants :
On constate que le prix planch fix par lEtat exerce peu dinfluence sur le prix au
producteur. Tout au long de la chane de commercialisation des noix de cajou, le prix
est gnralement fix par lacheteur et varie en fonction de la priode. Les
commerants ont signal quils subissent les prix fixs par les Indo-pakistanais qui
16
17
2. Analyse de la demande
Les prix moyens des noix de cajou sur les marchs ouest-africains sont semblables
celles en Europe et aux Etats- unis, ce qui indique quelles sont relativement couteux
en Afrique de louest. Elles sont largement distribues dans les supermarchs (ciblant
les ressortissants de classe suprieure et les expatris) et dans une moindre mesure
dans le march informel (emballage simple souvent sans marque, de qualit
infrieure, des prix infrieurs ceux des supermarchs, des htels et restaurants
touristiques et non touristiques).
Le march de noix de cajou brutes dans les zones de production est rest relativement
actif au cours de la premire moiti du mois dAvril 2015 et trs peu actif dans la
deuxime moiti. Loffre sur les marchs primaires (bord champ) a gard une tendance
baissire pendant que la demande est constamment la hausse. Toutefois, il est
constat une offre plus importante dans certaines localits o la rcolte a t tardive.
Des transactions de petites quantits, le march a volu rapidement vers
les grands stocks caractristiques des marchs de gros. Ces marchs ont connu
une grande activit durant tout le mois dAvril. Le phnomne d'une deuxime
rcolte annonc a t effectif car dans certaines plantations la fructification a t
possible. Cependant, la rcolte dans ces plantations a t de moindre importance par
rapport la premire rcolte. Egalement, il est observ que la qualit des noix de la
deuxime rcolte est relativement infrieure celle de la premire. Les mesures prises
pour le soutien aux usines de transformation locales de cajou sont en cours de mise en
uvre normalement et les rsultats obtenus seront disponibles la fin de la
campagne de commercialisation. Cependant, il faut souligner que la quantit de noix
brute de cajou mobiliser travers cette initiative serait trs faible par rapport aux
besoins rels des usines de transformation dont les capacits oprationnelles
atteignent 10.000 tonnes environ. Globalement, les usines de transformation
connaissent de grandes difficults pour leur approvisionnement du fait de la hausse
constante des prix et du grand retard dans la mise en place de leurs crdits. La dure
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Cette forme de transformation occupe essentiellement les femmes dans certains centres
urbains (Cotonou, Abomey-calavi, Parakou) ainsi que dans des ateliers dans les
dpartements du Zou colline, Borgou Donga. Les femmes se regroupent en association
pour raliser la transformation artisanale qui se droule comme suit :
les noix brutes sont grilles dans une casserole par le feu
le dcorticage des noix aprs brisure pour rcuprer lamande
le d pelliculage et le triage
le nettoyage des amandes
le conditionnement de toutes les amandes rcupres
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Quant la pomme, elle est souvent transforme par lINRAB et des religieuses bases
TOFFO et Parakou. Ces structures produisent du jus, de lalcool, confiture, geles,
compotes et vinaigre.
Elle est pratique par deux groupes qui collaborent avec les femmes transformatrices
lartisanal, agissant dans les dpartements producteurs de cajou, il existe deux (2)
entreprises artisanales lexportation sous forme damande torrfies. Il sagit de :
- KAKE 5 Savalou
la transformation industrielle.
20
o Environnement socio-conomique
Sur une superficie agraire de plus de 620.000 ha, lanacarde occupe environ 60.500
mnages agricoles cultivant essentiellement l'igname, le coton, le mas, et autres
crales. Les statistiques sur le nombre de producteur exact qui sadonnent aux
activits de la filire anacarde sont divergentes. Les tudes rcentes valuent 70.000
producteurs mais les chiffres rcents disponibles sur lAtacora Donga seul font tat
denviron 50.000 producteurs. Des sources proches de lADEX une tude aurait rvl
67.000 ha de superficie thoriquement cultive pour 7 millions d'arbres. On peut
estimer au regard de ces inventaires rcents dans la seule zone dAtacora Donga
effectus par PROCGRN que le nombre de producteur danacarde avoisine les
150.000 180.000 personnes au Bnin. Les autres acteurs vivant de la filire ne sont
pas moins nombreux et on peut raisonnablement conclure que lanacarde occupe
dautres milliers de personnes impliques dans les activits de collecte, de ngoce, de
commercialisation et de transport des noix. La transformation artisanale reste encore le
domaine de prdilection des groupements fminins et on peut estimer 250 le nombre
de personnes actuellement utilis dans les usines de transformation de la place.
22
Conformment aux rsultats de lEMICoV (2006), une grande partie des communes
ci-dessus cites et o se cultive lanacardier sont frappes soit de la pauvret montaire
et /ou de la pauvret non montaire critique. La filire anacarde pourrait donc
constituer un potentiel de financement du dveloppement local et de redressement du
revenu des 47% de mnages de ces localits qui vivent en dessous du seuil de
pauvret. Actuellement la filire de noix danacarde finance hauteur de 1% de son
revenu, le dveloppement local dans certaines localits.
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OPPORTUNITES MENACES
- Situation gographique favorable ; - Mauvaise foi des courtiers qui
- Environnement socio-conomique du truandent ;
Bnin favorable pour les affaires ; - Dpendance financire des exportateurs
- Disponibilit de support de qui injectent des fonds chaque rcolte ;
vulgarisation ; - Nombre lev des intermdiaires
- Croissance de la demande mondiale ; commerciaux ;
- Priorit accord la filire par le - Chane de commercialisation trop
gouvernement bninois dans les plans longue et peu favorable aux petits
stratgiques de dveloppement ; planteurs ;
- Forte demande de la noix du Bnin. - Faible incitation la transformation ;
- Bonne disposition des banques et - Monopole du march par les
tablissements financiers accompagner exportateurs ;
les oprateurs commerciaux ; - Tracasseries routires ;
- Demande du produit sur le march - Mode de fixation du prix ;
international. - Concurrence dloyale des indo-
pakistanais ;
- Manque de mcanismes de
sensibilisation et dinformation au niveau
des producteurs et ngociants ;
- Cot lev de la main duvre ;
- Commerce de noix brutes plus lucratif
que la transformation ;
-Les taxes payer sont levs ;
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Pour atteindre ce but, nous allons mettre en place une politique commerciale
approprie.
1. Stratgie Marketing
Ici il sera question dabord les marchs cibls. Il sagit de la classe moyenne, de la
classe bourgeoise, des expatris.
2. Marketing mix
Le marketing mix encore appel les 4P, concerne quatre domaines principaux.
2.1 Le service
25
lhuile damande ;
la pomme nature ;
26
2.2 Le prix
Aussi proposerons-nous :
450 FCFA le kilo pour la noix de cajou brut (pour le mois dAvril).
3500 FCFA voir 4000 FCFA par emballage de 750g pour les amandes grilles
et 1000 FCFA voir 1500 FCFA par emballage de 500g pour les amandes
brises.
250 FCFA voir 350 FCFA par kilo pour la pomme nature.
2.3 La distribution
2.4 La communication
27
des revues et magasines et des sites internet ddis lanacarde. Une exploitation
judicieuse de linformation diffuse par ces sources permettra dtre parfaitement
inform et en temps rel de toutes les volutions dans la filire de lanacarde, dici et
dailleurs.
1. Etude organisationnelle
Directeur gnral : profil (BAC + 4 en gestion des entreprises) dont le rle est
de veiller au bon fonctionnement de la structure toute entire. Il est le premier
responsable de lentreprise. Ses tches sont trs diverses. Il sera charg de la
coordination des activits et de la bonne gestion de l'entreprise.
Directeur comptable et financier : profil (BAC + 3 en audit interne et contrle
de gestion) charg de la bonne gestion de la structure sur le plan comptable que
financier et de sassurer que les ressources financires disponibles sont utilises
de faon efficace et efficiente pour atteindre les objectifs de la socit.
Directeur commerciale et marketing : profil (BAC + 3 en marketing et
actions commerciales) charg de vendre limage de la structure par le biais
dune publicit agressive afin dattirer la clientle nationale et surtout
internationale prfrer nos produits.
Directeur des ressources humaines : profil (BAC + 3 en management des
ressources humaines)
Secrtaire Administratif : profil (BAC + 2 en secrtariat bureautique ou BAC
G1) charge de rceptionner les courriers et de sauvegarder les informations
fiables allant dans le cadre du dveloppement de la structure.
Les assistants de direction : profil (BAC + 2 soit en comptabilit gestion soit
en banque et finance soit en marketing et actions commerciales ou en
management des ressources humaines) : ils auront pour rle daccomplir les
28
Direction
Gnral
Secrtariat
Courtiers
Gardiens
Chauffeurs
Magasinier
Ouvriers
Organigramme du projet
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2. Etude juridique
Il existe plusieurs types de socit mais le choix portera sur la socit anonyme(SA).
Le fonctionnement dune SA est sous la responsabilit de diffrents organes et acteurs.
La manire dont les responsabilits sont rparties entre ces derniers, la capacit dont
ils disposent pour accomplir leurs tches auront un effet dterminant sur le
fonctionnement de la socit. Le fonctionnement de la SA fait intervenir trois types
dorganes : les organes de direction et dadministration et les organes de contrle.
30
b) Le conseil de surveillance
LAssemble gnrale lit un conseil de surveillance qui aura pour rle de vrifier
lopportunit des mesures prises par le directeur. Ce dernier assume les fonctions de
direction et de gestion qui sont rparties traditionnellement entre le Conseil
dadministration et le Directeur.
Les statuts fixent les rgles de fonctionnement de la SA. Ils doivent renfermer :
La rdaction des statuts requiert une attention particulire car ils dfinissent les
rapports quentretiennent les membres avec leur structure, leurs droits et leurs
obligations.
Notre projet prend en compte lvaluation du cot du projet, les besoins en fond de
roulement, les produits et charges dexploitation, le compte prvisionnel de rsultat, le
plan de trsorerie et les ratios de rentabilit.
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Notre projet prend en compte lestimation des charges fixes et des charges variables,
le budget des ventes, les charges de personnel et ltude de la rentabilit du projet.
32
33
34
Annes 1
2 3 4 5
Total des achats de
60 000 000 70 000 000 80 000 000 90 000 000 100 000 000
marchandises
Achat de noix de
60 000 000 70 000 000 80 000 000 90 000 000 100 000 000
cajou
Total fournitures et
4 560 000 4 560 000 4 560 000 4 560 000 4 560 000
Services Externes
Loyer 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Transport 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Charges dlectricit 840 000 840 000 840 000 840 000 840 000
Charges deau 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000
Besoin en Carburant 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Fournitures de
240 000 240 000 240 000 240 000 240 000
Bureau
Total charge de
11 460 000 11 460 000 11 460 000 11 460 000 11 460 000
personnel
TOTAL 76 020 000 86 020 000 96 020 000 106 020 000 116 020 000
Source : Les auteurs, novembre 2015
35
36
37
Annes
Ressources
1 2 3 4 5
A-
Trsorerie 838 000 12 918 000 14 758 000 16 758 000 23 418 000
Initiale
Apport 6 000 000
Emprunt 10 000 000
Cash-flow 4 480 000 4 480 000 4 480 000 8 980 000 5 980 000
B-Total
21 318 000 17 398 000 19 238 000 25 738 000 29 398 000
Ressources
38
Calcul de la VAN
VAN= Cash flow actualis Investissement
39
Nous avons choisi comme taux d'actualisation le taux d'emprunt qui est de 10%
40
TROISIEME CHAPITRE
41
MOYENS DE
INDICATEURS
VERIFICATION
OBJECTIF GLOBAL Elargir le secteur de distribution Entre de devises trangres
des noix de cajou et drivs au
Bnin
OBJECTIFS -Crer une socit de distribution -Documents administratifs de
SPECIFIQUES des noix de cajou et drivs cration dentreprise
-Accrotre la production des noix -Laboratoire de contrle de la
de cajou et en faire une filire qualit ;
phare de lconomie nationale -Manuel de procdure et
-Assurer lacheminement des technique de conservation
produits des lieux de production -Rapport denqute
jusquau lieu de distribution dans
des dlais courts et sans dfauts
-Grer adquatement les comptes
de la socit
-Assurer la gestion efficace du
personnel travaillant pour le
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compte de la socit
RESULTATS Rapport denqute Rapport daudit interne
ACTIVITES Location des locaux Rapport daudit interne
Rdaction des textes
Amnagement des locaux
Acquisition des matriels
Recrutement du personnel
Incitation des producteurs
accroitre leur production
Mise disposition des intrants de
qualit aux producteurs
Financement de campagne
Mise en place dun systme de
communication
Etablissement des tats financiers ;
compte rsultat
Formation du personnel
43
44
si nous ne parvenons pas lancer ce nouveau produit dans les temps impartis, cela ne
nous aura servi rien d'avoir travaill pour tre comptitif.
La plupart des entreprises travaillent sur la base de ressources et des budgets limits.
Les projets sont soumis des contraintes similaires. Etant donn que notre projet est
nouveau, cela engendre une utilisation importante des ressources. Nous devons donc
nous assurer que celles-ci soient vraiment disponibles. Toutefois, si le succs de notre
projet dpend d'un niveau de ressources irraliste, nous devons le repenser et revoir
ces objectifs afin de pouvoir l'adapter aux ressources qui lui seront affectes.
Le changement n'est pas une fin en soi. Mme si nous identifions un domaine
susceptible d'tre amlior, il peut tre plus opportun de repousser la dcision, plutt
que de chercher apporter l'amlioration tout de suite. Des changements trop
importants risqueraient de fragiliser notre projet, dans la mesure o ils imposeraient
aux collaborateurs de s'adapter un environnement trop fluctuant. De plus, en
entreprenant trop de changements successifs, nous risquerions de ne plus parvenir
identifier ceux qui ont permis le succs ou caus l'chec du projet.
La gestion des risques consiste mettre en uvre une procdure qui tend
neutraliser les risques : Il sagit de la rduction des risques.
Nanmoins, rien ne sera dfinitif, il conviendra de surveiller ltat des risques issus de
lanalyse des risques mais aussi de surveiller lapparition de risques nouveaux tout au
long de la vie du projet: Il sagit de la surveillance des risques (par exemple chaque
changement de phase du projet).
45
Les consquences habituelles dune absence de gestion des risques se rsument par des
efforts excessifs investis par les gestionnaires afin de traiter les difficults imprvues
(ce qui rsulte en un manque de temps pour traiter les questions plus importantes), une
dtrioration de limage de marque, une perte de clients, une diminution de croissance
et de rentabilit, labandon de projets stratgiques suite une inaptitude grer les
situations susceptibles de se traduire en pertes potentielles, sans oublier la frustration
du personnel qui travaille dans une atmosphre de dsastre imminent.
46
47
CONCLUSION
Au Bnin, la filire de lanacarde prsente des potentialits conomiques normes pour
lconomie nationale et mondiale. La varit des gammes des produits drivs des
noix de cajou et leur forte demande justifient la place de choix qui devrait lui tre
accorde. Mais certains goulots dtranglement empchent son dveloppement. Parmi
ceux-ci nous avons le monopole des indo-pakistanais, la pnibilit du transport, la
fluctuation des prix (consquence d'une fluctuation des cours du dollar amricain), le
manque de confiance aux courtiers, le mode de fixation du prix, la diminution du poids
des noix, la concurrence de prix d'achat entre commerants, les tracasseries routires,
le non-respect des engagements par les courtiers, les tracasseries lies aux ngociations
avec les exportateurs au port, le retard dans le ramassage des produits, l'insuffisance de
dbouch, les taxes communales et celles du conditionnement. Cette situation explique
la variation des prix au cours dune mme campagne et dune campagne une autre.
Lorsque les rcoltes sont prometteuses dans les pays ayant une capacit de
transformation des noix, les exportateurs (au Bnin comme en Afrique) proposent
leurs fournisseurs des prix relativement bas. Ils parviennent matriser les flux des
noix en raison de leur petit nombre et de leur dploiement dans toute la sous-rgion.
Cest dans cette optique que notre socit sera cre en vue de rpondre la forte
demande de la clientle par laccroissement de la production et par labsorption des
socits qui agissent dans linformel.
Enfin, la rorganisation des circuits commerciaux et des acteurs, lamlioration des
conditions de transport et lorganisation des acteurs constituent les lments cls pour
un meilleur systme dapprovisionnement et de commercialisation des noix de cajou
au Bnin. Le systme de commercialisation bien que primaire, constitue un excellent
moyen de lutte contre la pauvret et demande lintervention des pouvoirs publics pour
assurer le dveloppement durable de lactivit.
48
MEMOIRE