Zerrouki Samira
Zerrouki Samira
Zerrouki Samira
Thème :
Je veux exprimer par ces quelques lignes de remerciements ma gratitude envers tous
ceux qui par leur présence, leur soutien, leur disponibilité et leur conseil, m’ont donné le
courage d’accomplir ce modeste travail.
Boualem, pour son encadrement durant la réalisation de ce mémoire et pour ses qualités
scientifiques et pédagogiques qui m’ont été pour très importantes.
Enfin, je ne peux pas achever ce mémoire sans exprimer ma gratitude à tous les
enseignants du Département des Science de la Terre et de l’Univers, particulièrement M.
AMROUCHE Farid, M. KARDACHE Ramdane, M. ACHOUI M’hand, M. BOUKHEDIMI
Amine, Mlle OUIKENE Karima et M. HAMIS Ahmed grâce à leurs enseignements
théoriques et pratiques qui m’ont permis d’acquérir le savoir-faire nécessaire pour réaliser
mon projet de fin d’étude, et sans oublier l’équipe administrative.
Dédicace
Je dédie ce simple travail tous d’abords a mes très chers parents,
Maman : l’être le plus doux, le plus joyeux, le plus aimant, le plus loyal, le plus solidaire, la source de ma
force, de ma joie, de mon bienêtre. Je te dédie ce travail, et je te dis que sans toi je ne serai jamais arrivée la où
je suis maintenant, je t’aime tellement. Merci pour tous tes sacrifices, ton soutien et ton amour.
Papa : l’homme le plus honorable, le plus intelligent, le plus solidaire et mon symbole de force. Je te dédie ce
modeste travail pour t’exprimer mes plus profondes gratitudes de m’avoir élevé sur les bons principes, et de
m’avoir appris tout ce qu’ un père doit apprendre à ses enfants et encore plus. Je t’aime et je ne pourrai pour
rien au monde te remercier suffisamment pour tes sacrifices, pour ton honnêteté et pour ton amour
inconditionnel.
Une dédicace pour mes frères ; Yacine et sa femme, Kamel et sa fiancée et Abdellah.
Mes sœurs ; Razika et son mari, Anissa et son mari et Malika et son mari.
Ma nièce Meriem et mes cousines Lylia et Rania qui me font tout oublier dans ce monde, je vous aime.
Une spéciale dédicace pour Mr. M Mustapha qui grâce a lui ce travail a été réalisé et terminé. Merci
infiniment.
À toute la famille Zerrouki, et à l’âme de mes grands-parents, que Dieu vous accueille dans son vaste
paradis et gloire à nos martyrs.
Une dédicace à mes amis, Sonia, Zack, Ouali et Ti qui m’ont soutenu durant la période de réalisation de ce
travail.
Yamina, Wissam, Karima et Djimy merci d’avoir rendus mes jours à la cité si inoubliables, je vous adore
toutes.
À ma très chère Ferial, thank you for your help and encouragement.
SOMMAIRE
Abréviations ………………………………………………………………… vi
PARTIE A : GÉNÉRALITES
I.3.1. Le Paléozoïque…………………………………………………………………….. 7
I.3.2. Le Mésozoïque…………………………………………………………………….. 9
II.1. INTRODUCTION…………………………………………………………………… 17
II.6.3. Matrice…………………………………………………………………………….. 22
II.8. CONCLUSION……………………………………………………………………… 24
SOMMAIRE
CHAPITRE III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET FRACTURATION
HYDRAULIQUE.
III.1. INTRODUCTION…………………………………………………………………... 25
GÉOMÉCANIQUE
FRACTURATION HYDRAULIQUE
III.5.1.Définition ……………………………………………………………………….. 28
Cimentation du puits A
I.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………. 40
CONCLUSION GÉNÉRALE…………………………………………………………….. 68
GLOSSAIRE………………………………………………………………………………. 72
BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………………………... 74
LISTE DES FIGURES
PARTIE A
Figure. I.5 : Phases tectoniques majeures ayant affecté le Sahara central ………………. 12
Figure. II.8 : Schéma de l’outil Gamma Ray et exemple du log enregistré avec en face
i
LISTE DES FIGURES
d’un réservoir……………………………………………………………………………... 23
Géomécanique
Figure. III.1 : Principaux plans correspondant aux trois principales contraintes, σ1, σ2 et
σ3....................................................................................................................................... 25
Fracturation Hydraulique
ii
LISTE DES FIGURES
PARTIE B
Présentation du puits A
Figure. I.2 : log gamma ray_ saturation en eau et perméabilité du puits A………………. 39
Cimentation du puits A
iii
LISTE DES FIGURES
Figure. II.12 : Tests de pression des Lignes de haute pression et des annulaires………… 61
iv
LISTE DES TABLEAUX
PARTIE A
PARTIE B
Tableau. II.2 : les quantités et volumes des produits chimiques utilisés dans le fluide de
traitement………………………………………………………………………………….. 59
v
LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES
API: American Petroleum Institute. SASS : Système Aquifère du Sahara
Bbls: Barils. Septentrional.
BHP: bottom hole pressure Sw : Saturation en Eau.
Bpm: Baril par minute. TVD: Truth Vertical Depth.
CBL-VDL: Cement Bond Log-Variable Wf : Epaisseur de la Fracture.
CI: Continental Intercalaire. WHFP : wellhead flowing pressure
CT: Complexe Terminal. WHP : Wellhead pressure
DST: Drilling Stem Test. Xf : Longueur de la Fracture.
E : Module de Young. ε: Déformation.
F : Force. ν: Coefficient de Poisson.
FG : Frac Gradient. σ1 : Contrainte Maximale.
Frac : Fracturation Hydraulique. σ2 : Contrainte Intermédiaire.
G : Module de cisaillement. σ3 : Contrainte Minimale.
Gal : Gallon. σH : Contrainte Maximale Horizontale.
GF : Gradient de Fracturation. σh : Contrainte Minimale Horizontale.
H : profondeur. σn : Contrainte Normale.
HC : Hydrocarbure. σv : Contrainte Verticale.
Hf : Hauteur de la fracture. τ : Contrainte de Cisaillement.
HMX : high melting point explosives Ф : Porosité.
HSP: High Strength Proppant.
ISIP: Instantaneous Shut In Pressure.
k : Perméabilité.
mD: milliDarcy.
Mpsi: Millions psi.
Mscf/j: thousand standard cubic feet per
day
Pf : Pertes de Charge.
PF : Pression de Fracturation.
Ph: Pression hydrostatique.
PJSM: prejob safety meeting
PP : Pore Pressure.
Pw : Pression d’Injection en Tête.
S : Surface.
vi
RÉSUMÉ/ABSTRACT
RÉSUMÉ
La fracturation hydraulique a constitué ces dernières années une technique
indispensable pour l’exploitation économique et rentable des réservoirs compacts. Ce type de
gisement est très répandu dans les bassins de la plateforme saharienne, notamment dans sa
province orientale voire le bassin d’Illizi. Ces provinces demeurent inexplorées malgré leurs
importantes potentialités en hydrocarbures.
Vers la fin, j’ai constaté que les résultats de l’opération du point de vue productivité ne
sont pas prometteurs donc j’ai essayé de donner quelques suggestions concernant la
fracturation dans cet intervalle de ce réservoir pour les futurs travaux et études.
vii
RÉSUMÉ/ABSTRACT
ABSTRACT
Hydraulic fracturing has in recent years been an essential technique for the economical
and profitable exploitation of compact reservoirs. This type of deposit is very widespread in
the basins of the Saharan platform, especially in its eastern province and even the Illizi basin.
These provinces remain unexplored despite their significant potential in hydrocarbons.
Towards the end, I found that the results of the operation from a productivity standpoint are
not promising so I tried to give some suggestions regarding fracturing in this interval in this
reservoir for future works and studies.
viii
INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les Tight reservoirs ou réservoirs compacts constituent l’une des pistes prometteuses
de ressources non conventionnelles et forment des accumulations importantes à travers le
monde, elles permettent donc d’augmenter significativement les réserves mondiales du
pétrole. Ces gisements, souvent gréseux, sont caractérisés par un potentiel pétrolier important,
mais des propriétés pétrophysiques médiocres, particulièrement le paramètre perméabilité, qui
ne permet pas un drainage des hydrocarbures du réservoir vers le puits.
L’Algérie est un pays disposant d’un grand potentiel pétrolier dans les réservoirs
compacts. Le bassin d’Illizi, situé au Sud-est, en est constitué d'un nombre assez important.
Pour répondre à ces questions, j’ai fait une étude sur un cas de fracturation hydraulique
dans la région de Tinrhert dans le bassin d’Illizi, plus précisément, au niveau du réservoir de
l’Ordovicien III-A Ss (Sandstone) puits A.
Mon travail est structuré en deux parties distinctes ; la première partie qui consiste en
une description des concepts théoriques en liaison avec ma recherche, et elle est composée de
trois chapitres, à savoir : un premier chapitre où une présentation du bassin d’Illizi sera faite,
suivi d’un deuxième chapitre consacré aux notions de réservoirs compacts et enfin, un
troisième chapitre qui regroupe les notions en géomécanique et en fracturation hydraulique.
La deuxième partie, réservée au volet pratique du sujet, elle porte sur une description du
déroulement de l’opération de la fracturation hydraulique et sur l’interprétation des résultats
en se basant sur des graphes démontrant les variations des pressions et les logs de
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
cimentation. Cette partie comporte un premier chapitre nommé présentation et cimentation du
puits A qui parle de la cimentation et ses techniques en général et ensuite de la cimentation au
niveau du puits A, puis vient le chapitre II qui englobe le frac job, c’est une illustration de
l’opération de fracturation en présentant les résultats vers la fin.
Une conclusion générale et des recommandations, pour les travaux futurs, sont données à
la fin du document.
2
PARTIE A : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE A.I
PRESENTATION DU BASSIN
D’ILLIZI
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Le bassin d’Illizi est situé dans la partie sud-orientale du Sahara algérien et au nord-est du
Hoggar à environ 1800 km de la capitale Alger. Il se trouve entre les longitudes 6° E et 10°E,
et les latitudes 29°45’ N et 26°30’N (Fig. 1.1). Couvrant ainsi une superficie de 100 km2
(Sonatrach, 2007).
3
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
I.2.2. contexte géologique :
Le bassin d’Illizi est limité au Nord par une remontée de socle connue sous le nom du
môle d’Ahara, ce môle le sépare du bassin de Berkine. À l’Est il est limité par le môle de
Tihemboka le séparant ainsi du bassin de Hamra situé en Libye. À l’ouest par la dorsale
d’Amguid El Biod qui le sépare du bassin de Mouydir. Et au Sud, il est limité par le massif
cristallométamorphique du Hoggar (Fig. I.2.).
Le bassin d’Illizi est un bassin de plateforme stable et fait partie de la synéclise Est
algérienne, à couverture sédimentaire d’une épaisseur d’environ 3000 m, reposant sur un
socle cristallométamorphique d’âge précambrien qui est de même nature que le Hoggar
oriental, et elle est essentiellement constituée de dépôts paléozoïques. Le bassin a été
individualisé à la fin du silurien et au cours du dévonien inférieur.
4
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Dans ce bassin une douzaine d’horizons de grés poreux y constituent des roches-
réservoirs où se sont concentrés les hydrocarbures provenant par migration de la roche mère
d’âge silurien. La série stratigraphique du bassin d’Illizi comprend des terrains d’âge
paléozoïques qui affleurent dans sa partie méridionale, et ceux d’âge mésozoïque et
cénozoïque affleurent dans sa partie septentrionale (Fig. I.3).
La couverture sédimentaire dans le bassin d’Illizi est représentée essentiellement par des
terrains d’âge paléozoïque, enfouis au centre de la cuvette et affleurant au sud-est et sur sa
marge méridionale où ils forment les Tassilis. L’épaisseur de la couverture sédimentaire
paléozoïque augmente grossièrement du sud (1000 m à 1500 m) vers le nord (1500 m à 2000
m).
Les dépôts du mésozoïque sont à l’inverse érodés dans la moitié sud et affleurent au
centre du bassin formant une succession de falaises orientées est-Ouest. Ils reposent en
discordances sur les terrains paléozoïques, et leur épaisseur est d’environ 1000 m.
Les dépôts tertiaires se développent principalement dans la partie nord-ouest du bassin au
niveau de Hamada de Tinhert et sont relativement réduits dans le reste du bassin.
Quant aux dépôts quaternaires, ils sont représentés par les dunes qui marquent la limite
méridionale du grand Erg oriental.
5
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Figure. I.3 : Coupe géologique de direction N-S du bassin d’Illizi (Division Exploration, 1998)
6
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
I.3. LITHOSTRATIGRAPHIE ET ÉVOLUTION PALÉOGÉOGRAPHIQUE
DU BASSIN D’ILLIZI
I.3.1. Le Paléozoïque
À la base c’est l’unité III-1, d’âge Trémadoc, elle est représentée par une alternance de
grés fins à stratification et des traces de bioturbations des tigilites. Suivie par l’unité III-2 qui
est des grés fins à ciment siliceux, avec des joints stylothiques et des tigilites, puis vient
l’unité III-3, d’âge Caradoc, constituée de grés micacés fins à la base, et des grés grossiers à
fins et à stratifications obliques au sommet. En fin c’est l’unité IV, qui est composée de grés
et d’argiles d’origine glaciaire. Cette formation repose en discordance sur l’unité III-3.
7
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Le Silurien :
La base du silurien est composée des argiles à graptolites radioactives très riche en
matière organique, représentée par la formation d’Oued Imirhou. Puis vient la zone de
passage (Unité m) formant le réservoir basal du F6, ce sont des alternances de grés, d’argiles
et de silts. Superposée par la barre inférieure (Unité A) du réservoir F6, qui s’agit de grés fins
à moyen. Coiffé par le talus à tigilites (Unité B) du réservoir F6 qui est constitué d’argiles et
de grés fins argileux et dont les argiles à graptolites fournissent l’une des plus importantes
roches mères.
Le Dévonien :
À la base on a la barre moyenne (unité C1) du réservoir F6 d’âge Gédinien qui présente
une épaisseur d’environ 50 m. Elle est constituée de grés fins à grossiers à stratifications
obliques a entrecroisées. Ensuite c’est les trottoirs (unité C2) du réservoir F6 d’âge
Gédinien, représentés par des alternances de grés et d’argiles silteuses. Au sommet on a la
barre supérieure (unité C3) du réservoir F6 d’âge Siegénien, elle est essentiellement
gréseuse.
Le Carbonifère :
Dans le bassin d’Illizi, le Carbonifère est représenté par une épaisse formation argilo
gréseuse (dans les environs de 1000 m) qui renferme des roches carbonatées et se termine par
des sédiments continentaux.
8
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Palégéographiquement parlant ça témoigne d’une régression marine et de l’installation
d’un milieu transitionnel.
I.3.2. Le Mésozoïque :
L’installation respective d’un milieu continental puis lagunaire s’est manifestée durant
tout le mésozoïque, et il comprend :
Le Trias : épais de 120 m, il est représenté par la série de grés argileuse de Zarzaitine
inférieur.
Le Jurassique :
Représenté par les séries Zarzaitine moyenne et supérieure, d’âge respectivement Lias et
Dogger, constituées de bancs dolomitiques a la base surmontés par des grés conglomératiques
et se terminent par des argiles rouges et une partie de Taouratine inférieure d’âge Malm
composée d’argiles grises et de grés.
Le Crétacé :
Composé de la série de Taouratine, d’âges allant du barrémien à l’albien, constituée
généralement de variété de grés, superposée par une formation d’âge cénomanien formée
d’argile à gypse. En fin, le Turonien- Sénonien est représenté par la série d’Aleg Abiod qui
sont des marnes vertes à la base évoluant vers des argiles au somment.
I.3.3. Le Tertiaire :
Cette période est marquée par la reprise d’une sédimentation détritique, témoignage
d’une régression généralisée sur toute la Plateforme saharienne du point de vue
paléogéographique.
Le Paléocène est d’une épaisseur de 25m représenté par des grés, des calcaires et des
marnes.
9
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
10
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
I.4. APERÇU STRUCTURAL
Le bassin d’Illizi ne représente qu’une entité de la Plateforme saharienne. Il se range dans
la catégorie des bassins intracratoniques stables de type synéclise qui se sont formés dans la
partie nord du Gondwana. L’image structurale actuelle est reliée aux différentes phases
tectoniques ayant affecté la région depuis le cambrien jusqu’au quaternaire (fig. I.6).
Au nord, cette région est recouverte par le plateau crétacé supérieur de Tinrhert, à son
extrémité sud les formations paléozoïques offrent des affleurements d’une qualité
exceptionnelle sur la bordure septentrionale du Hoggar (Aiouna A., 1975, Elieve M et al.,
1971, Echikh K., 1998, Boujemâa A., 1987)
Les principaux évènements tectoniques qui ont affecté le bassin d’Illizi (Tableau I.1) :
L’évènement panafricain : du Précambrien terminal au Cambrien inférieur.
La phase taconnique : à l’Ordovicien supérieur.
La phase calédonienne : du Silurien supérieur au Dévonien inférieur.
La phase frasenienne : au Dévonien supérieur.
La phase hercynienne : du Carbonifère au Permien.
La phase autrichienne : de l’Aptien au Crétacé inférieur.
La phase pyrénéenne : à l’Éocène et à l’Oligocène.
11
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Figure. I.6 : Phases tectoniques majeures ayant affecté le Sahara central (Boujemâa,
1987)
Les principaux éléments structuraux du bassin d’Illizi sont représentés par (Aiouna
A., 1975, Elieve M et al., 1971 et Echikh K., 1998):
12
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Le haut fond de Tihemboka, grand axe structural orienté Nord-Sud, affecté par un
important accident méridien. Il constitue la limite orientale du bassin d’Illizi.
Le monoclinal d’Illizi, qui sépare les deux zones hautes de Tin Foyé Tabenkourt et de
Tihemboka.
L’axe de Fadnoun, limite le môle de Tihemboka de la dépression centrale d’Illizi. Il se
suit sur 300 km du Sud-Ouest vers le Nord-Est. Il s’agit d’une ancienne faille majeure
d’orientation NNE-SSW qui a rejoué plusieurs fois durant le Paléozoïque et même plus
récemment.
Le môle d’Ahara, ancienne zone haute constituant la limite septentrionale du bassin
d'Illizi et l’axe d’Essaoui-Mellène, de forme allongée, qui représente la limite entre ce
bassin et la région d’Amguid El Biod à l’Ouest.
L’axe d’Amguid El Biod qui forme la bordure occidentale du bassin et qui le sépare
du bassin de Mouydir à l’Est.
13
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
- Sous unités IV-2 et IV-3 : c’est des réservoirs compacts, d’une porosité estimée de 5 à
15% productifs de gaz.
a. Définition :
Aussi dite la nappe albienne, c’est le plus grand réservoir d’eau douce au monde, partagé
entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie, il recouvre une étendue de 1 million km 2 dont 70% se
trouvent en Algérie (fig. I.7).
Le SASS désigne la superposition de deux principales couches aquifères profondes : la
formation du continental intercalaire (CI) et celle du complexe terminal (CT) (fig. I.8). (OSS,
2003)
b. Le continental intercalaire :
C’est l’ensemble continental compris entre les plissements hercyniens qui ont chasés la
mer de la Plateforme saharienne. Il comprend, majoritairement, les formations gréso-
argileuses du crétacé inférieur, avec des intercalations de sédiments marins ou lagunaires,
poste paléozoïque et antécénomanien.
14
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
c. Le complexe terminal :
La nappe du complexe terminal groupe plusieurs aquifères situés dans des formations
géologiques différentes, carbonatées du crétacé et des épisodes détritiques du tertiaire
particulièrement du miocène.
Unité stratigraphique Algérie
Miocène Semi-perméable
Moi-pliocène
Aquitanien 1ére nappe des sables
Oligocène Semi-perméable
Figure. I.8 : Schéma du Multicouche saharien dans la partie algérienne (OSS, 2003).
I.7. CONCLUSION
Le bassin d’Illizi constitue un bassin de plateforme stable qui a subi une forte
sédimentation durant le Paléozoïque et le Mésozoïque donnant naissance à une épaisse série
sédimentaire. Il est considéré comme l’un des bassins les plus prometteurs en Algérie, vu
qu’il comporte plusieurs réservoirs riches en hydrocarbures. Les réservoirs Cambro-
Ordovicien sont caractérisés par leur aspect compact.
15
CHAPITRE A.I. PRÉSENTATION DU BASSIN D’ILLIZI
Les ressources hydriques constituent aussi des richesses considérables dans le bassin
d’Illizi, représentées par le continental intercalaire et le complexe terminal qui alimentent
différentes activités humaines et industrielles de la région.
16
CHAPITRE A.II
NOTIONS DE RÉSERVOIRS
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
II.1. INTRODUCTION
En général, c’est la nature du système pétrolier ; la nature pétrophysique du réservoir
plus précisément ; qui impose le mode d’extraction des hydrocarbures, c’est pour cela qu’on
se focalise sur les réservoirs de bonnes caractéristiques pétrophysiques. Mais comme les
hydrocarbures sont énergétiquement indispensables et fortement demandés au niveau
mondial, les compagnies pétrolières sont appelées à exploiter de différents nouveaux
réservoirs, même si ils sont de caractéristiques pétrophysiques médiocres en utilisant de
nouvelles méthodes et technologies, jamais essayées auparavant.
Les réservoirs sont classés conventionnels, s’ils ont de bonnes caractéristiques
pétrophysiques, et ne nécessitent qu’un simple forage pour drainer naturellement, et ceux de
caractéristiques pétrophysiques médiocres qui nécessitent des moyens d’extraction plus
compliqués sont classés non conventionnels. Les deux ont la même provenance de matière
organique.
Roche mère :
C’est la roche dans laquelle se sont formés les hydrocarbures, ceux-ci peuvent ensuite
migrer. Dans l’ensemble du bassin d’Illizi, et d’après les études géochimiques, toutes les
argiles du Paléozoïque ont généré des hydrocarbures, particulièrement les argiles du silurien
argileux et celles du Dévonien moyen à supérieur. Les argiles de l’Ordovicien ont également
généré des hydrocarbures.
Roche-réservoir :
Elle se définit comme étant une roche où des hydrocarbures s’accumulent. Sous l’effet
de la pression, les hydrocarbures de la roche-mère migrent vers la surface à travers les strates
de roches sédimentaires. Au cours de cette migration, les hydrocarbures peuvent rencontrer
une couche imperméable. Ils se retrouvent piégés en dessous de ce «toit» (appelé roche-
couverture), au sein d’une roche poreuse et perméable qui devient la roche-réservoir. Celle-ci
est capable de concentrer de grandes quantités d’hydrocarbures.
17
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
Roche couverture :
Elle constitue un horizon imperméable qui arrêtera la migration des fluides. Les argiles
du Silurien argileux assurent le rôle de couverture du réservoir Cambro-Ordovicien.
Il y a aussi les pièges (fig. II.1) qui ont pour fonctionnalité de ne pas laisser échapper
les hydrocarbures et sont de six types dans le bassin d’Illizi : structural, stratigraphique,
mixte, hydrodynamique, barrière de perméabilité, et des diapirs.
18
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
19
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
20
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
II.6.1. Porosité :
La porosité d’une roche correspond au rapport entre le volume des vides qui existent
dans une roche et le volume total de cette dernière. Elle est exprimée en pourcentage. Dans le
cas des réservoirs tight, la porosité de la roche est souvent inférieure à 10%.
La porosité totale. C’est le rapport du volume total des espaces « vides » connectés ou
non au volume total de celle-ci. Elle est donnée par la formule suivante :
𝚽𝐭 = = = 𝚽𝟏+ 𝚽𝟐
21
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
II.6.3. Matrice
La matrice est l’ensemble des éléments solides (grains et liants) constituant la roche à
l’exclusion des argiles. D’où on distingue trois types de matrices :
Matrice simple : Elle est dite simple lorsque ses éléments et le ciment qui les relie sont de
même nature minéralogique.
Matrice complexe : Elle est dite complexe quand ses éléments ont une composition
minéralogique variable ou lorsque le ciment est de nature différente.
Matrice propre : Elle est dite propre, si elle ne renferme pas d’argile.
II .7.1. Diagraphies
Les principaux objectifs des mesures diagraphiques sont les suivants (Serra, 1984) :
Estimer les saturations en eau et en hydrocarbures des réservoirs traversés.
22
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
Détermination des caractéristiques du puits de forage.
La corrélation entre différents puits.
Repérer les couches productrices des couches isolantes (non-productrices).
b. Les diagraphies nucléaires
Les diagraphies font un usage intensif de la mesure de la radioactivité dans les forages.
Les logs nucléaires ont en effet un grand avantage, ils peuvent être enregistrés en trous
ouverts ou tubés, vides ou remplis de n’importe quel type de fluide (Chapellier et Mari, 2004).
La radioactivité naturelle ou Gamma Ray :
Le rayonnement gamma naturel provient de la désintégration des noyaux radioactifs
contenus dans les roches. Les principaux radioéléments sont : le Potassium K 40, le Thorium
Th232 et l’Uranium U238.
Principe de mesure :
Cette diagraphie mesure à l’aide d’un compteur à scintillation descendu au bout d’un câble, le
rayonnement gamma naturel émis par les formations traversées par le forage (Fig. II.8.). Le
compteur mesure le nombre d’impulsions radioactives par unité de temps (Ahmadi, 2010). En
diagraphie pétrolière, l’unité de mesure utilisée est l’API (American Petroleum Institute)
(Chapellier et Mari, 2004).
Figure. II.8. Schéma de l’outil Gamma Ray et exemple du log enregistré avec en
face d’un réservoir (Beghoul, 2013).
c. Les Diagraphies auxiliaires
Le diamètreur ou Caliper :
Principe de mesure :
Le module de mesure est équipé de plusieurs bras palpeurs ou patins (trois à huit bras
dépendants ou indépendants). La sonde est descendue bras fermé jusqu’au fond du puits.
23
Chapitre A.II : NOTIONS DE RÉSERVOIRS
Depuis la surface, un signal provoque l’ouverture des bras. Au cours de la remontée, les bras
en contact avec la paroi du puits enregistrent les variations de diamètre du trou de forage
(fig.II.9).
24
CHAPITRE A.III
NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE
CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.1. INTRODUCTION
En raison de déclin de la productivité des puits des réservoirs conventionnels, on s’est
met a l’exploitation des réservoirs non conventionnels et les tight réservoirs. Dans ce cas, une
méthode efficace pour augmenter la récupération des hydrocarbures est attribuée et c’est ;
La stimulation, qui est une méthode qui consiste à ouvrir par des moyens chimiques ou
physiques des passages dans les couches pour faciliter la circulation des hydrocarbures du
réservoir jusqu’au puits. Elle permet donc l’augmentation de production même dans les
réservoirs complexes comme les tight et les shales, et élimine les endommagements dans les
puits de forages ainsi que dans les zones envahies dans le réservoir.
La géomécanique est la branche de la mécanique qui étudie quantitativement les
contraintes appliquées sur les géomatériaux et les comportements résultants comme réponses.
Ce qui fait que pour faire une production d’hydrocarbures basée sur la stimulation, on doit se
fier aux méthodes de géomécanique.
GÉOMÉCANIQUE
III.2. LES CONTRAINTES
Contrainte ou tension (stress), c’est l’ensemble des forces affectant un corps matériel
et tendant à le déformer. En tout point de ce corps, on peut définir la contrainte (σ) comme le
rapport entre la force (F) à la surface de la section (S) (Alain et Raoult, 2010).
25
CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
En géomécanique des réservoirs, on a les contraintes: verticale (σ v), horizontale
maximale (σH) et horizontale minimale (σh) (fig. III.2)
υ : Coefficient de Poisson
26
CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
Les étapes suivies pour l’élaboration d’une étude géomécanique sont décrites dans le
schéma suivant (Fig. III.3)
27
CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
FRACTURATION HYDRAULIQUE
III.5. LA FRACTURATION HYDRAULIQUE
III.5.1.Définition (SCGNC)
Une opération de stimulation par fracturation hydraulique se fait suivant cette chronologie
(Schlumberger 2010) (fig. III.4):
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.6. ASPECT GÉOMÉTRIQUE DE LA FRACTURE (Le Tirant P., Gay L., 2012)
Ensuite, on a les dimensions d’une fracture qui est caractérisée par sa longueur (Xf),
c’est la distance entre la paroi du puits et l’extrême point au bout de la fracture, dans ce cas
elle est considérée comme demi-longueur, car la fracture est composée de deux ailes
symétriques au puits, on a aussi son épaisseur (Wf), qui peut être définie comme étant l’écart
entre les deux lèvres de la fracture et enfin sa hauteur (Hf) qui est la distance entre les deux
extrémités de la fracture au niveau de la paroi du puits (fig. III.5).
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.7. PRESSION ET GRADIENT DE FRACTURATION
Débutant par la pression elle dépend de l’état des contraintes dans le réservoir, les
conditions aux limites et la mobilité des fluides injectés. Elle est représentée par la relation
suivante :
PF= Pw + Ph + Pf
Avec : Pw : pression d’injection en tête. Ph : Pression hydrostatique. Pf : Pertes de charge qui
peuvent avoir deux composantes : Pertes de charge dans le tubing, et Pertes de charge au
niveau des perforations et aux abords du puits.
Au début du pompage, la pression monte jusqu’à un pic qui correspond à la pression
d’initiation de la fracture (breakdown pressure). Après l’initiation de la fracture, une
déclinaison de la pression est enregistrée. Elle est suivie d’une quasi-stabilité qui correspond à
la pression de propagation. Finalement, on enregistre une chute de pression due à l’arrêt de
pompage. Celle-ci est suivie d’une autre déclinaison qui indique la pression de fermeture
(ISIP) (fig. III.6).
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.8. DÉROULEMENT D’UNE OPÉRATION DE FRACTURATION
HYDRAULIQUE (fig. III.7)
a) Étude de faisabilité :
Cette étude consiste à vérifier si le puits est conforme aux règles de la fracturation. Pour
cela, on doit analyser et examiner certaines données qui sont :
L’existence d’un plan d’eau ou d’un contact avec un fluide indésirable près de la zone
à stimuler.
La présence des plans de failles tout près du puits.
Les paramètres pétrophysiques et l’identification des zones à hydrocarbures.
L’architecture du puits (complétion) et la qualité de la cimentation.
b) Etude Géomécanique :
Cette étude a pour objectif la mise en place d’un profil de stress afin de déterminer les
zones de stress minimum, qui sont essentielles pour le bon déroulement de la fracturation.
c) Perforation :
d) Design de frac :
Après avoir bien étudié les étapes précédentes, on procède alors au design de la
fracturation (quantité de fluide, proppant à pomper, etc.) et des étapes de son déroulement.
C’est la première opération à réaliser. Elle consiste à injecter de l’eau traitée avec une
pression initiale connue, qu’on augmentera au fur et à mesure jusqu’à rupture de la roche.
Cette dernière se traduira par une chute de pression sur le moniteur de surveillance. Cette
analyse nous donnera une valeur objective de la pression de fermeture de la fracture.
Les résultats obtenus par le Data Frac ou Mini Frac vont nous renseigner sur :
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
L’identification des pertes de charges liées au frottement.
g) Thermométrie :
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.9. LE FLUIDE DE FRACTURATION ET LES ADDITIFS
III.9.1. Fluide de Fracturation
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
- Les surfactants : agissent de façon à réduire la tension superficielle du fluide de
fracturation.
- Additifs de refoulement : ils facilitent le drainage du fluide une fois le traitement
terminé.
- Les agents de diversion : en particulier quand on souhaite réaliser une fracturation
multiple.
- Les agents d’activation : gaz utilisés pour activer ou mousser les fluides à la fin de
l’opération de fracturation pour le nettoyage du puits.
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
III.10. LES AGENTS DE SOUTÈNEMENTS (PROPPANTS)
Fracturer c'est créer un drain perméable d’une part et d'autre part c'est à l'agent de
soutènement d’assurer le maintien de l’ouverture de la fracture et la conserver dans les
conditions d'exploitation du puits (pression, température, fluide de gisement). Pour répondre à
ces exigences, les agents de soutènement doivent avoir :
- Une bonne granulométrie et une forme susceptible de générer une bonne conductivité.
- une résistance mécanique aux contraintes in situ en exploitation (résistance à la déformation
et à la rupture).
- une résistance chimique dans les conditions de fond au fil du temps (résistance à la corrosion
et à l’érosion).
Le type d’agent de soutènement dépend essentiellement de la qualité du réservoir et
des pressions exercées dans ce dernier. Dans la majorité des opérations de fracturation
hydrauliques, on utilise du sable, des microbilles de céramique ou de la bauxite et leur
diamètre pris en « Mesh » (fig. III.10).
La densité des coquilles est généralement voisine de 1.3, leur forme est relativement
subsphérique, présentent cependant des irrégularités parfois importantes (fig. III.11).
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CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
36
CHAPITRE A.III : NOTIONS EN GÉOMÉCANIQUE ET
FRACTURATION HYDRAULIQUE.
1-Tête de puits et FRAC Tree 11-Camions de transport d’additifs pour
fracturation
2- Ligne à haute pression pour le test et le 12-Blenders - Mixeurs (sable + additifs+ eau)
retour du puits
3-Séparateur de sable pour la ligne de retour 13-Centre de commande de l’opération de
(Flowbac) fracturation
4-Tanks pour le fluide Retour 14-Réservoir de décantation du fluide de
retour du puits
5-Réchauffeur des lignes à haute pression 15-Conduite d’eau
6-Torche 16-Réservoirs de fluide de retour du puits
7-Unités de pompage HP sur camion 17-Réchauffeur des lignes hautes pression de
gaz
8-Containers de mélange de sable (Proppant) 18-Séparateur de gaz
9-Semi-remorques (silos) de sable 19-Distributeur de gaz
10-Camions de transport d’acide
III.12. CONCLUSION
L’opération de fracturation hydraulique est une technique de stimulation très efficace
dans l’industrie pétrolière et constitue ces dernières années un outil indispensable pour
améliorer la qualité des réservoirs notamment ceux qui ont le caractère compact. Néanmoins,
cette opération est onéreuse et difficile à effectuer, elle nécessite un équipement très
sophistiqué et sont rares les compagnies qui peuvent réaliser une telle opération.
La géomécanique joue un rôle très important dans un programme de fracturation
hydraulique. Car à travers un profil de stress obtenu par combinaison des déférents paramètres
élastiques et mécaniques de la formation ciblée, on pourra déterminer les zones intéressantes
de minimum stress à fracturer.
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PARTIE B : CAS D’ÉTUDE
CHAPITRE B.I
PRÉSENTATION ET
CIMENTATION DU PUITS A
CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Présentation du puits A
I.1. ARCHITECTURE DU PUITS A
Le puits A, a été foré et complété atteignant tous les objectifs pétroliers qui lui ont été
assignés en matière d’évaluation des réservoirs cambrien sandstone et Ordovicien sandstone
et ci-dessous la fiche du puits complété (fig. I.6):
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
I.2. PROPRIÉTÉS PÉTROPHYSIQUES
L’analyse des diagraphies (gamma ray), la saturation en eau et la perméabilité (fig. I.7)
montre que les propriétés pétrophysiques du réservoir de l’Ordovicien III-A Ss (sandstone)
dans l’intervalle à perforer sont de qualité médiocre, il est à noter que la perméabilité est
estimée être 0.232 mD et la saturation en eau est de 0.348. (Voir annexe 6)
Intervalle à perforer
Ordovicien III-A ss
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Cimentation du puits A
I.3. INTRODUCTION
La cimentation constitue l’une des barrières d’intégrité d’où son examen est
primordial lors de l’étude de faisabilité de la fracturation hydraulique. Il est aussi à ne pas
négliger la protection des aquifères que la cimentation doit assurer.
Les cimentations consistent en la mise en place d’un laitier de ciment approprié à une
cote donnée du puits ou dans l’espace annulaire entre le trou foré et le cuvelage en place.
Fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption.
Réaliser la séparation entre les différentes couches productrices pouvant contenir des
fluides différents à des pressions différentes
Supporter la colonne de tubage.
Protéger les colonnes contre les agents chimiques et la corrosion électrochimique.
Prévenir l’affaissement des parois du puits.
Éviter la pollution des nappes captives.
Se servir d’appuis pour la tête du puits et les équipements de contrôle.
Prévention du dévissage des tubages pendant le forage.
I.1.2. Voies de fuites potentielles
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
I.1.3. Les techniques pour l’évaluation des cimentations
Le principe du CBL est celui d’un sonique en trou tubé, un train d'onde de fréquence
variant entre 20 et 30 KHz est périodiquement généré par un émetteur (fig. I.4). Le paramètre
mesuré est : l’amplitude des différentes ondes (P : onde longitudinale, S : onde transversale, et
St : onde de Stoneley) reçues aux récepteurs et leur atténuation.
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Principe de VDL (Variable Density Logging) :
L'étude de la qualité de la cimentation peut être faussée par un certain nombre de
phénomènes (Densité). Il s'est avéré utile d'enregistrer l'ensemble du train d'ondes sonores
reçues par un récepteur situé généralement à 5 pieds de l'émetteur (fig. I.5).
Enregistré en complément du CBL, le VDL permet de définir l'adhérence Ciment
/Formation (fig. I.6.)
La présentation de cet enregistrement est en densité variable; seules les courbes positives
étant reproduites en une échelle de gris d'autant plus foncés que l'amplitude est plus grande.
Figure. I.5. Principe du VDL et ordre classique d’arrivée des ondes (IFP 2005)
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
À partir de l’analyse VDL, nous pouvons détecter les micros anneaux et canalisations
indésirables.
Interprétation du CBL-VDL:
Le service SBT évalue quantitativement l’intégrité de la liaison du ciment dans six (6)
segments angulaires autour du tubage. Le service SBT peut trouver et définir des canaux dans
l’anneau de ciment, évitant ainsi les résultats d’une mauvaise étanchéité hydraulique.
Les outils SBT sont insensibles aux fluides de forage lourds, aux formations rapides, à
des variations de températures et de pression.
Pour faciliter l’interprétation, les mesures de SBT sont affichées dans deux
présentations de journal. Les deux présentations sont disponibles en mode enregistrement, car
les données SBT sont acquises, traitées et tracées en temps réel. La présentation secondaire se
compose de six tableaux segmentés, d’une carte de ciment à atténuation variable et d’une
superposition de traces d’orientation d’outil (fig. I.7).
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Ci-dessous, une analyse des cimentations réalisées pour chaque phase de construction du
puits A :
Phase 24ˊˊX18⅝ˊˊ :
Le forage du puits A qui a été amorcé par la réalisation de la première phase de surface de
diamètre 24ˊˊ, atteignant 400m de profondeur sans anomalie majeure
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Phase 16ˊˊX13⅜ˊˊ :
L’aquifère albien est entre 522m et 569m de profondeur tandis que le Barremien est entre
590m et 690m de profondeur (le toit du ciment à l’intérieur du cuvelage 18⅝ˊˊ était à 395m).
CBL VDL
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Phase 12¼ˊˊX9⅝ˊˊ
Cette phase a été forée jusqu’au 2715m soit 244m dans le Tournaisien (Toit du ciment à
1434m) ;
Phase 8½ˊˊX7ˊˊ :
Phase 6ˊˊX4½ˊˊ :
Le forage de cette phase de production a atteint la profondeur finale 3900m, soit 60m dans
le socle précambrien dont le réservoir Ordovicien Unité III, objet de l’opération, fracturation
hydraulique a été confirmé entre 3707m et 3775m (fig. I.9) ;
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CHAPITRE B.I : PRÉSENTATION ET CIMENTATION
DU PUITS A
Intervalle de
perforation :3760m-3770m
Cimentation moyenne a
médiocre
I.5. CONCLUSION
Les nappes d’eau du système aquifère du Sahara septentrional, traversées par le puits
A, sont très éloignées de la zone ciblée et sont bien protégées de toute contamination. Il reste
le risque de pollution, qui pourrait être généré en surface, par l’évacuation des fluides utilisés
dans l’opération de fracturation hydraulique.
La cimentation au niveau des cuvelages 13 3/8ˊˊ, 9⅝ˊˊ et 7ˊˊ varie entre moyenne et très
bonne. Le casing 4½ˊˊ est, d’après les diagraphies sonic et ultra sonic, d’une cimentation de
qualité médiocre car l’atténuation dans le SBT est de moins de 6.1 dB/ft hors que pour que la
cimentation soit bonne l’atténuation doit être d’environ 11 dB/ft.
47
CHAPITRE B.II
FRAC JOB
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
II.1. INTRODUCTION
Une opération de fracturation hydraulique est une opération très délicate et couteuse
qui nécessite un matériel sophistiqué et des études (détermination de la zone à faible stress à
partir de l’étude géomécanique) à mener avant de procéder à la fracturation.
190 charges de type 2818 Predator ZX ont été choisies pour cette opération, d’un diamètre
moyen du trou de 0.31ˊˊ (0.78 cm) et d’une pénétration moyenne de 35.8ˊˊ (90.93 cm).
Les canons choisis sont d’un diamètre extérieur de 2⅞ˊˊ (4,44 cm), une densité du tir ; qui
signifie le nombre de charges explosives par foot ; de 6 tirs par foot (6 SPF). L’angle entre
deux charges (phasing) est de 60°.
Type d’explosif : 17.5 gr de type HMX ˋˋHigh Melting point explosiveˊˊ appelé aussi
Cyclotétraméthylène-Tétranitramine ou Octogène qui est un puissant explosif (non nucléaire)
dont la formule chimique est : C4H8N8O8.
Pour assurer la perforation du Liner 4 ½ comme 1 ère étape de l’opération de frac dans
l’intervalle 3760 m à 3770 m on doit :
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CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Confirmer la mise en place de toutes les mesures de sécurité nécessaires pour ce genre
d’opérations délicates, et mettre la pression en tête du puits en monitoring en temps réel dès la
descente des outils de perforation.
Sur le graphe ci-dessus (fig. II.1.), on voit l’évolution de la pression en tête avec au fur
et à mesure l’avancement des canons transportés par câble (Wire Line Conveyed Guns) dans
le puits et qui s’est stabilisée sur la valeur de 450 psi une fois les outils de perforation ont
atteint l’intervalle à perforer.
Une purge de la pression de 450 psi à 50 psi a été réalisée avant la détonation des
explosifs, cette dernière a oscillé pour finalement atteindre les 11 psi ; cette allure de la courbe
de pression est un bon indice sur la détonation des explosifs et la perforation du Liner 4 ½ˊˊ.
La raison pour laquelle la pression a chuté de 50 psi à 11 psi est parce que après la détonation
des explosives et la perforation du liner, les perforations ont accueilli une partie du liquide qui
se trouve dans le puits et donc ça a mené à cette diminution remarquable de pression.
Une confirmation de la détonation des explosifs doit être réalisée une fois le canon est
remonté en surface.
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CHAPITRE B.II : FRAC JOB
II.3. OPÉRATION ‘COILED TUBING’
Vu l’importance de cette opération considérée comme préparatoire pour l’opération de
fracturation et conformément à l’article Art. 83 du décret exécutif 94-43 qui exige le
nettoyage soigneux du puits avant toute opération de fracturation, et afin de déplacer le
volume de Diésel et la boue KCL du puits, une opération ˋˋClean Outˊˊ (nettoyage) doit être
réalisée.
Le graphe ci-dessus (fig. II.2.) montre l’évolution des pressions (WHP & CSGP) durant
toute l’opération ˋˋCoiled Tubingˊˊ (tubage enroulé) qui était conçue pour le déplacement du
Diésel de la colonne de production et le remplacer par de la boue KCL. Le déroulement de
cette opération est subdivisé en quatre étapes essentielles (comme le montre le graphe ci-
dessus) :
La première étape est quand le diesel est toujours en surface avant le commencement de
son déplacement, la descente avec le ˋˋCoiled Tubingˊˊ a commencé tout en enregistrant les
pressions suivantes WHP=60 psi ; CSGP=100 psi (maintenue jusqu’à la fin des opérations).
50
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
La troisième étape est de continuer la descente en circulation du ˋˋCoiled Tubingˊˊ avec
un débit de 1.5 bbl/min à partir de 2000m jusqu’au fond à 3800m, entretemps la boue KCL
sortant du puits a été déversée dans le ˋˋMud Pitˊˊ (fosse de boue, protégé par un liner) tandis
que le Diésel a été torché et brulé. Une hausse de la pression en tête (WHP) atteignant 436
psi a été enregistrée dû à la quantité de la boue KCL pompée par l’appareil de nettoyage.
La quatrième étape est la remontée en circulation du ˋˋCoiled Tubingˊˊ où la pression en
tête a atteint les 132 psi. Un débit minimum a été utilisé tout en continuant la remontée du
ˋˋCoiled Tubingˊˊ, ce qui explique la régression de la pression en tête qui s’est stabilisée sur
12 psi une fois le ˋˋCoiled Tubingˊˊ en surface.
II.4. LE FLUIDE DE FRACTURATION
Comme il a été décrit dans la partie, ˋˋfluide de fracturation et les additifs dans le
chapitre A.III.9ˊˊ, pour ce cas d’étude évidemment, la solution du fluide de la fracturation a
été formée suivant le design élaboré en employant plusieurs produits chimiques/additifs (pour
plus d’informations, voir annexes 3 et 4).
II.5. LE MINI FRAC
Le déroulement d’une opération de fracturation hydraulique passe par plusieurs étapes
qui peuvent être classées comme suit :
1. Breakdown Test (Test d’Injectivité);
2. Data Frac (Mini frac);
3. Thermométrie;
4. Main Frac (Traitement Principal).
Toutes les opérations pré-Minifrac et Mini frac, notamment, les volumes pompés, les
débits et pressions enregistrés sont récapitulés dans le tableau ci-dessous (tableau. II.1) et sont
résumés dans un graph (fig. II.3.):
51
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
52
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Le graphe ci-dessus (fig. II.4.) montre que les espaces annulaires A et B (annulus A et B)
représentés par le courbes verte et bleue ciel, ont été pressurisés respectivement à 3000psi et
500psi (Contrepressions)
Au début, le débit était minime et ne dépassait pas les 2 bpm, après que la pression de
Breakdown a été atteinte (5900psi) et comme indice la diminution de la pression ce qui veut
dire que la formation s’est ouverte et le débit pompé commence à entrer et circuler dedans, le
débit a été augmenté à 10 bpm pour que la pression de traitement frôle les 6700psi, là où elle
s’est stabilisée pour une courte durée. Vers la fin de l’opération une légère augmentation de
la pression de traitement de 160 psi a été observée avec le même débit du volume conçu pour
ce test d’injection, ce qui peut être un indice sur la complexité de la formation réservoir
(Ordovicien III-A).
Avec l’arrêt des pompes ˋˋShut-inˊˊ il n’a pas été observé l’effet de coup de bélier ˋˋWater
Hammer Effectˊˊoù la courbe de pression de traitement a montré une diminution progressive
avec le temps sans oscillations, indice d’absence de communication avec le réservoir.
Pour cette opération il a été programmé le pompage de 4000gal d’Acide HCL 15% qui a
débuté après le Shut-in. Durant cette période transitoire, la pression de traitement a diminué
pour atteindre 2425 psi comme le montre le graph de cette opération (fig. II.5)
53
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
L’analyse de l’opération de l’acide est subdivisée en 3 étapes illustrées par le graphe
suivant (fig. II.5) montre ce qui suit :
La première étape consiste de pomper l’acide avec un débit contrôlé de 2.2 à 5 bpm,
ensuite le pompage des 4000gal d’acide a été achevé, une augmentation de pression (courbes
de pression de surface et de fond) due au pompage de l’acide est observée sur le graph. Dans
la deuxième étape le déplacement de l’acide avec du Gel linéaire a commencé (8500gal de
Gel linéaire #20 ont été prévus dans le programme) et a été effectué avec un maximum débit
de 10bpm, l’acide a atteint les Perforations (indiqué par la baisse de pression) et une
diminution de débit à 5bpm a été appliquée générant une pression de traitement pratiquement
stable de l’ordre de 6550 psi avec une pression au fond à 11880 psi, après la diminution du
débit il n’y a pas eu une baisse nette de la pression de traitement ce qui veut dire que l’acide
ne se propage pas bien dans la formation c’est pour cela que vers la fin de pompage du Gel
linéaire, une augmentation de débit atteignant 15,8bpm et parallèlement la pression de
traitement a frôlé 7400psi ; cette augmentation avait pour but de bien faire propager l’acide
dans la formation du fait que la pression de traitement le permettait. Dans la troisième etape et
après le shut in le coup de bélier a été observé ce qui induit qu’il y a eu une communication
avec le réservoir.
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CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Les Tests Step Up et Step Down:
Le ˋˋStep Up Testˊˊ (fig. II.7.) est utilisé pour déterminer la pression d’extension ou
appelée aussi pression de propagation de la fracture, par contre la réalisation du ˋˋStep Down
Testˊˊ (fig. II.8) a pour but de déterminer la pression de fermeture de la fracture.
Pour le ˋˋStep Up Testˊˊ, 12600gal de Gel linéaire #20 ont été programmés pour être
pompés, en augmentant par incrément le débit du 1.6 bpm à 29.2bpm où la pression de
traitement a atteint 8240 psi comme le montre l’analyse ci-dessous (fig. II.6).
Au début, la pression de traitement (représentée par la courbe bleue) avait une forme
radiale. En suite l’initiation de la fracture et donc propagation de l’écoulement dans la
fracture ; expliquée par le changement brusque des pentes des courbes de pression, tout ça est
dû à l’augmentation du débit (courbe rouge) et par conséquent de la pression de traitement.
55
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
56
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Le pompage pour cette étape a commencé par un débit ascendant allant de 0.3bpm à
19.5bpm (courbe rouge qui démontre le taux de fluide pompé) où un maximum de pression de
traitement de l’ordre de 8400psi a été enregistré, notant que la pression de Kick-Out a été
ajustée à 8800psi (pression de traitement en surface représentée par la courbe bleue). Ensuite
le pompage du Hybor 5.0410 a été initié puis avec un débit stable qui était de l’ordre de
20bpm une légère ascension de la pression de traitement atteignant 8200psi a été observée
reflétant l’interaction de l’agent réticulant avec la formation comme le montre le graphe ci-
dessous (fig. II. 9):
Le Hybor 5.0410 a été suivi par le Gel linéaire 20# lors de la phase du Flush qui a été
réalisée par un débit de 20 à 21gpm et qui avait pour but de bien faire propager le Hybor dans
la formation, avec l’arrivée du Gel linéaire au niveau des perforations, la totalité du Hybor
5.0410 a été facilement injectée dans la formation et c’est ce qui est reflété sur la courbe de la
pression de traitement qui a pris une décroissance constante et progressive dès l’arrivée du
Hybor aux perforations.
Résultats du MiniFrac :
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CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Thermométrie et géométrie de la Fracture :
La thermométrie est l’outil qui nous renseigne sur la zone de la formation qui a absorbé
les fluides injectés. L’enregistrement de température (fig. II.10.a), dans les heures qui suivent
le pompage d’eau traitée ou du gel dans la formation et bien avant le Main Job, est fortement
recommandé pour avoir une idée sur la tendance de la propagation des fluides injectés depuis
la surface.
L’interprétation du log Température/Rayon GAMMA (fig. II.10.b) réalisé après
l’opération MiniFrac, montre clairement une zone de
refroidissement nette à partir de 3739m et jusqu’à 3783m, soit
respectivement 21m et 13m au-dessus et au-dessous des
perforations réalisées entre 3760m et 3770m.
Des mesures correctives ont été prises en considération après l’examen des résultats de
l’opération de MiniFrac qui est considéré comme une phase préparatoire avant la réalisation
de l’opération MainFrac :
- En raison du risque élevé de ˋˋScreen outˊˊ, une augmentation à 35000gal du Pad a été
établie ;
58
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
- Voir la possibilité d'augmenter le débit de pompage à 25 bpm pendant la propagation de
la fracture pour gagner plus de largeur, facilitant ainsi le placement de l'agent de
soutènement ;
- Suite à l’optimisation des étapes de l’agent de soutènement, il est recommandé d'utiliser
20/40 HSP (High Strengh Proppant) comme queue de pompage.
Le fluide de traitement utilisé pendant les différents types de tests et durant l’opération
MiniFrac, en plus des 15.14m³ d’acide HCL 15% pompés lors de l’opération de l’Acide, est
constitué d’un complexe de produits chimiques précédemment définis dont les quantités et les
volumes par produit sont comme suit (tableau. II.2.) :
59
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Un volume de 102090 gal (d’eau traitée, Hybor 5.0410 et gel linéaire #50) a été
programmé à être pompé. Pour cette opération, on a introduit dans le programme, le pompage
de sable fin ˋˋ100Meshˊˊ qui va avoir un effet érosif sur la formation et c’est ce qui va
favoriser l’écoulement du fluide dans cette dernière, et le pompage des agents de soutènement
de haute résistance HSP ˋˋHigh Strength Proppantˊˊdont deux dimensions vont être utilisées,
le 30/50 et le 20/40.
Toutes les lignes de haute pression ont été testées en pression à 12000psi, tandis que les
espaces annulaires A et B ont été testés respectivement à 5000psi et à 3000psi (fig. II.11).
Il est à surligner que les pompes ont été réglées de façon à ne pas dépasser 10000psi
(Kick-out) au-delà de cette valeur les pompes s’éteignent automatiquement.
60
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Figure. II.11. Tests de pression des Lignes de haute pression et des annulaires
Le travail de laboratoire sur chantier veille sur la qualité du mixage des différents
fluides et agents de soutènement, et l’échantillonnage depuis chaque étape et son entretient
(procédure de Test, étiquetage et conservation) afin de s’assurer que le fluide de fracturation
ne doit pas avoir de pouvoir colmatant dans les conditions du réservoir avant son injection
dans le puits.
61
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Figure. II.13. Décantation des agents de soutènement 20/40 – 30/50 et du sable 100Mesh
À travers les photos ci-dessus (fig. II. 12) qui représentent les échantillons de fluide au
laboratoire, on distingue nettement que le fluide de fracturation conçu dans le processus du
traitement principal pour toutes les étapes de pompage n’a pas un pouvoir colmatant, et ceci
peut être simplement expliqué par la décantation des agents de soutènement (fig. II.13) suite à
la décomposition du fluide après un temps T défini en laboratoire une fois que ce dernier est
soumis juste à une température qui avoisinait celle du réservoir.
Le graph suivant (fig. II.14) est subdivisé en deux parties ; la partie supérieure
représente les variations de pression lors du MainFrac, dont l’axe des abscisses indique le
temps, et l’axe des ordonnées sur la gauche indique les pressions en psi et celui sur la droite
indique le taux de liquide pompé en barils par minute. Tandis que la partie inferieure
représente le taux de proppants injecté dans le puits et la concentration de ces derniers au
fond, il est calculé en pound par galon (livre/galon) en fonction de temps toujours.
62
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
La première étape: Commençant par le pompage de 15000gal d’eau traitée suivi par
une augmentation progressive de débit allant jusqu’à 20.4bpm (courbe marron) et par
conséquent de la pression de traitement (courbe bleue). Au bout de trois minutes, le fluide
commence à s’écouler facilement dans la formation avec l’arrivée de l’eau traitée au niveau
des perforations ce qui est expliqué par la déviation de la courbe de pression de la tangente.
63
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
La troisième étape : avec un débit de 19.7 bpm on remarque une diminution de la
pression, ce qui insinue l’écoulement facile de l’eau traitée dans la formation, ensuite la
pression calculée au fond (courbe rouge) et la pression de traitement (courbe bleue) ont
augmenté brusquement dû à l’arrivée successive du Gel linéaire 50# et du PAD Hybor 5.0410
avec un débit de 21.8 bpm (courbe marron).
La neuvième étape: 20000gal de PAD Hybor 5.0410 ont été pompés avec un débit
augmenté au fur et à mesure jusqu’à 29.6 bpm ; une légère augmentation de la pression a été
ressentie avec l’arrivée de l’agent de soutènement de haute résistance 30/50 à la formation.
Les étapes 10, 11, 12 et 13 : le même phénomène a été observé avec un débit
29.6bpm, à chaque fois l’agent de soutènement à différentes concentrations ˋˋ1ppg, 2ppg,
3ppg et 4ppgˊˊarrive au réservoir la pression de traitement prend une légère hausse avant de
reprendre l’allure initiale.
L’opération de traitement principale s’est déroulée avec succès sans aucun incident. Il
est aussi utile de surligner les informations suivantes extraites dès la fin de l’opération :
64
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Volume total utilisé : 100154 gal ;
Quantité de l’agent de soutènement injectée : 97359 lb ;
Quantité de l’agent de soutènement dans la formation : 93672 lb ;
Quantité de l’agent de soutènement dans le puits : 3687lb ;
À l’arrêt de pompage WHP : 8572 psi ;
Avec un Run avec Slickline le fond a été topé à 3657m. Autrement dit, tous les 1 m, il y a
24,78 lb d'agent de soutènement sur une longueur de 143 m du puits.
Le traitement de fracturation principale a placé 104 472 lb (36 072 lb 20/40 HSP, 64 000
lb 30/50 HSP et 4 400 lb 100 mesh) dans la formation à une concentration maximale de fond
de trou de 7,91 lb / gal. Environ 3 687 lb de 20/40 HSP ont été laissés dans le puits de forage.
La fracture résultante de cette opération est caractérisée par une largeur de 2,61 mm, une
longueur de 75,2 m et une hauteur de 51,1 m, comportant une concentration moyenne de
proppants de 1.11 lbs/ft2 (tableau. II.4)
Dans la figure ci-dessous (fig. II.16) on voit clairement que les proppants se propagent
tout le long de la fracture avec de fortes concentrations qui diminuent en s’éloignant du début
de la fracturation pour atteindre leur minimum là où elle se termine.
65
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
Longueur de la fracture 75.2 m
Hauteur totale étayée 51.1 m
Profondeur du sommet de la fracture 3727.0 m
Profondeur du fond de fracture 3788.0 m
Largeur moyenne de fracture 0.103 in
Concentration moyenne d'agent de 1.11 lbs/ft2
soutènement
Conductivité sans dimension 0.877
Tableau. II.4. Résultats obtenus de la main-Frac
Une perméabilité de 1.58 mD a été obtenue par ft. (Épaisseur) (1.58 mD. ft).
Il est à souligner qu’il a été décidé d’annuler le test pré fracturation (DST -Drill Stem
Test-) du réservoir Ordovicien III-A; la décision a été prise pour modifier les séquences
66
CHAPITRE B.II : FRAC JOB
d’opération et procéder à la fracturation de ce réservoir avant d’évaluer son potentiel de
production.
À cet effet, et avec le manque de données de test pré fracturation, qui servirait comme
référence s’il était réalisé, il s’avère compliqué de déterminer la performance que la
fracturation hydraulique a apporté en matière d’amélioration de production depuis le réservoir
fracturé Ordovicien III-A.
La formation s'est avérée avoir une faible perméabilité et même après la fracturation
hydraulique ; le puits n'a pas été en mesure de fournir plus de 1 Mscf / j (très probablement en
raison de la faible concentration de fractures naturelles (NF) ou parce que ces dernières ne
sont pas entrées en contact avec les fractures induites)
II.8. CONCLUSION
Le puits A du périmètre Tinerhert appartenant au bassin d’Illizi a fait l’objet d’une
opération de fracturation hydraulique visant le réservoir Ordovicien III-A (Sandstone).
Vu l’annulation de quelques tests (DST) et le manque de données en géomécanique,
on ne peut pas déterminer la performance du puits A avec précision.
L’opération de fracturation a débuté par une opération de perforation qui consiste à
perforer les parois du puits et d’initier une fracture au niveau du réservoir suivie d’une
opération de nettoyage du puits qui implique le déplacement du diésel et son remplacement
par de la boue KCL ; préambule à l’opération de MiniFrac qui comporte quatre stades
(PrePAD, PAD, Flush et Shut in) induisant une fracture ayant les dimensions suivantes ; une
hauteur de 44.4 m, une longueur de 56.1 m et largeur de 4.8 mm, ensuite une thermométrie
qui a montré que le fluide de fracturation a bien pénétré la formation car il y a eu un
refroidissement au niveau de l’intervalle a perforer. En fin le MainFrac qui s’est déroulé en 16
étapes et a fait fracturer la formation en l’injectant avec les Proppants pour garder les fractures
ouvertes et augmenter la perméabilité.
Le processus s’est bien déroulé sans accident, une fracture de 2,61 mm de largeur, de
75,2 m de longueur et une hauteur de 51,1 m s’est produite. La perméabilité a augmenté pour
atteindre 1.58 mD après qu’elle été 0.23mD, à ce sujet on peut dire que la perméabilité n’a
pas été trop optimisée. La production du puits s’est avérée être médiocre par rapport aux
normes, d’une moyenne de 1,05 Mscf/j, et ça peut être dû à l’absence d’interaction des
fractures naturelles avec les fractures induites.
67
CONCLUSION GÉNÉRALE
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMENDATIONS
Conclusion générale
Les réservoirs ordoviciens du bassin d’Illizi sont qualifiés de compacts puisqu’ils
présentent des caractéristiques pétrophysiques médiocres et faibles mais renferment un
potentiel considérable en hydrocarbure qu’il faut en bénéficier surtout qu’à l’heure actuelle,
les ressources conventionnelles ne cessent de diminuer.
Le deuxième résultat qui s’avère plutôt négatif, est celui de la faible productivité et non
prometteuse du puits ‘A’ par rapport aux normes, comme le montre le DST post Frac. Ceci
peut être expliqué par la faible concentration des fractures naturelles du réservoir, d’où la
nécessité d’une étude préliminaire de la microfracturation sur les lames minces. La deuxième
explication, probable, est que ces microfractures naturelles ne sont pas entrées en contact avec
les fractures induites.
Il est à noter que le DST (drill stem test) est très important pour déterminer si le
réservoir a amélioré sa production.
Il est donc prudent de dire que la fracturation du puits A, a été précipité ou un autre
type de forage donc un autre type de fracturation aurait dû être utilisé pour obtenir de
meilleurs résultats que ceux que nous avons.
Dans le cas d’étude, les nappes d’eau du Système Aquifère du Sahara Septentrional,
traversées par le puits, se trouvent d’une part très éloignées des zones ciblées et d’autre part
bien protégées de toute contamination, du moins de l’intérieur du forage, car les fluides de
fracturation, injectés dans la formation du réservoir, ont été quasiment récupérés en surface et
ce grâce à la bonne cimentation des casings.
68
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMENDATIONS
Les hydrocarbures de réservoir compact (Tight Reservoirs) peuvent être contenus dans
des gisements particuliers, souvent de petite taille, situés dans des roches très peu poreuses et
très peu perméables surtout. Ils peuvent aussi se trouver dans des zones périphériques de
gisements conventionnels.
A cet effet, et suite aux résultats obtenus après l’examen du cas d’étude, qui n’étaient
pas aussi prometteurs en terme de production du puits A après la fracturation hydraulique
réussie du Tight réservoir ; l’étude géomécanique pré-frac est considérée comme nécessaire
pour déterminer le profil du stress et réussir l’opération de la fracturation hydraulique, mais ça
reste toujours à l’échelle d’un puits d’où un manque de données sur le puits notamment celles
d’une étude de carottes, la détermination du système de fractures au-delà du puits ainsi que la
micro fracturation qui ne peut être étudiée qu’on effectuant un examen de lames minces ne
permet pas d’avoir une étude pétrophysique pertinente complète.
Recommandations
Une parfaite connaissance du contexte géodynamique régional et du régime des
contraintes tectoniques est aussi très important pour l’élaboration d’un model géomécanique
fiable. Une modélisation de la distribution des contraintes dans un champ, obtenu par des
données d’imagerie, aidera à l’amélioration des futurs forages dans la région.
L'estimation des pressions interstitielles lors du forage est très importante pour calibrer
le modèle géomécanique et l’élaboration du design frac.
69
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMENDATIONS
La protection des aquifères au niveau d’un puits candidat à la fracturation reste une
condition obligatoire afin de préserver cette richesse et éviter sa contamination et sa pollution.
À cet effet, l’évaluation de la qualité de la cimentation devra être réalisée par les moyens
appropriés et les Logging adaptés.
Pour notre cas d’étude, et afin d’arriver à une nette amélioration de la production du
puits en question, d’autre technique peuvent être réalisées notamment la réalisation d’un trend
horizontal dans le réservoir compact Ordovicien III-A (Sandstone) le plus long possible (pour
pouvoir couvrir une plus grande étendue du réservoir) et selon ce que le forage le permet pour
enfin réaliser une opération multi-fracking (en plusieurs stage de fracturation). Bien que ceci
soit désormais maîtrisées, ces techniques restent couteuses pour l’opérateur.
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GLOSSAIRE
GLOSSAIRE
Breakdown Test (Test d’Injectivité/ test de cassure) : Première phase de processus de
fracturation hydraulique qui consiste à initier la fracture par le pompage de l’eau traitée.
Casing (Tubage) : Ensemble des tubes, descendus dans un trou ouvert et cimentés en place,
servant à maintenir les parois de la formation pour éviter les éboulements.
Coiled Tubing : Opération d’intervention légère sur puits qui consiste dans l’utilisation d’un
équipement constitué d’un tuyau et sert à nettoyer, démarrer, lifter le puits.
Design Frac (Géométrie de la fracture) : Schéma élaboré par des logiciels de simulation qui
montre la forme et les dimensions de la fracture engendrée.
Frac Job (opération de fracturation) : Processus de fracturation hydraulique qui sert à créer
des fractures dans la formation par l’injection des fluides et de sables à haute pression.
Ft (Pied) : Unité anglo-saxonne utilisée dans la mesure des longueurs, égale à 0.281 m.
Inch (Pouce) : Unité anglo-saxonne utilisée dans la mesure des longueurs, égale à 2.54 cm.
Mini Frac ou Data Frac : Deuxième phase de processus de fracturation consistant à injecter
un gel réticulé pour ré-ouvrir les fractures déjà générées. Elle sert aussi à calibrer les
différents paramètres (pression, débit, fluide de fracturation) lors de l’injection de l’agent de
soutènement.
Minimum Stress (Contrainte Minimale) : Contrainte la plus faible à laquelle est soumise la
roche ; pendant la fracturation les cassures se développent dans des plans perpendiculaires à
cette derniere.
Proppants (Agent de Soutènement) : Matériau non compressible transportés par les fluides
de fracturation. Il est pompé dans les fractures ouvertes en vue d’éviter qu’elles ne se
referment sur elles-mêmes au moment du déclin de pression lors de l’arrêt du pompage.
71
GLOSSAIRE
Psi : Unité anglo-saxonne de pression qui correspond au Pound (Livre) par square Inch
(pouce au carrée), égale à 703,07 Kg/m2.
Shale (Argile) : Roche feuilletée constituant souvent la roche mère des hydrocarbures et
pouvant en renfermer des quantités considérables. La récupération de ces derniers se fait par
des techniques non conventionnelles telles que la fracturation hydraulique.
Slickline : Slickline fait référence à un fil à un seul brin qui est utilisé pour faire passer une
variété d'outils dans le puits de forage à plusieurs fins. Il est utilisé lors des opérations de
forage de puits dans l'industrie pétrolière et gazière.
72
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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Génie- Géologie, Option : Géoressources, Ecole National d’Ingénieurs de Sfax- Maroc.
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Technologique, French Version.
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ANNEXES
ANNEXES
Annexe 1 :
Calcaire 5-13
Sable 0.2-1.3
Silt 4-8
Argile 1-5
Charbon 0.1-1
Annexe 2 :
Calcaire 0.30-0.35
Sable 0.25-0.35
Grés 0.15-0.30
Silt 0.20-0.30
Argile 0.25-0.45
Charbon 0.35-0.45
ANNEXES
Annexe 3:
Annexe 5 :