Procedure Essais Hydrostatiques - 24-01-2016 - VF

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Ministère de l’Énergie
P-CTE-3 Numéro de version : 1.0

Autorité de Régulation des


Procédure Type des essais
Date de mise à jour :
Hydrocarbures (ARH) hydrostatiques des canalisations 21 janvier 2016
hydrocarbures

MINISTERE DE L’ENERGIE

Procédure Type des essais


hydrostatiques des canalisations
hydrocarbures
N° /CTE/ARH/2016

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SOMMAIRE

I. Objet
II. Domaine d’application
III. Références réglementaires et normatives
IV. Responsabilités
V. Définition des termes
VI. Essais hydrostatiques
1. Présentation sommaire de l'ouvrage
2. Zones traversées
3. Déroulement des essais hydrostatiques sur
lignes enterrées
3.1. Opérations préliminaires
3.1.1. Ramonage
3.1.2. Calibrage
3.1.2.1. Dimensionnement de la
plaque de calibrage
3.1.2.2. Opération de calibrage
3.2. Epreuve hydrostatique

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3.2.1. Pressions d’épreuve


3.2.1.1. Pression maximale d'essai
3.2.1.2. Pression minimale d'essai
3.2.2. Tronçonnement
3.2.3. Remplissage
3.2.3.1. Qualité de l’eau
3.2.3.2. Opération de remplissage
3.2.4. Stabilisation
3.2.5. Test de présence d'air
3.2.6. Test de résistance et d'étanchéité
3.3. Essais au niveau des points spéciaux
4. Déroulement des essais hydrostatiques sur les
lignes aériennes
4.1. Ramonage
4.2. Remplissage
4.2.1. Qualité de l’eau
4.2.2. Opération de remplissage
4.3. Epreuve de résistance
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5. Déroulement des essais hydrostatiques sur les


ouvrages concentrés
5.1. Nettoyage et remplissage
5.2. Epreuve de résistance
6. Critères d’acceptation et de validation des
essais hydrostatiques
6.1. Lignes enterrées
6.2. Lignes aériennes et ouvrages concentrés
7. Vidange
8. Réparation des fuites
9. Moyens de mesure
10. Résultats des essais hydrostatiques
11. Règles de sécurité
12. Constitution du dossier relatif à l’essai
hydrostatique
13. Traçabilité
Annexes

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I. Objet
La présente procédure type des essais hydrostatiques a pour objet de fixer les exigences
essentielles que le maitre de l’ouvrage est tenu de respecter.

II. Domaine d’application :


Cette procédure s’applique aux ouvrages suivants :
- Canalisations de transport des hydrocarbures,
- Canalisations des produits pétroliers.
- Canalisations d’usine (Piping).
- Lignes de collecte et de desserte.

III. Références réglementaires et normatives :


Décret exécutif n° 07-297 du 27 septembre 2007 fixant les procédures d’obtention des
autorisations de construction des ouvrages de transport par canalisation et des
opérations de transport par canalisation des hydrocarbures
- Règlements de sécurité algériens
o Règles de sécurité pour les canalisations de transport de gaz combustible.
o Règles de sécurité pour les canalisations de transport d’hydrocarbures
liquides.
o Règles de sécurité pour les canalisations de transport d’hydrocarbures
liquéfiés sous pression.
- Décrets exécutifs 90-245 et 90-246 relatifs aux appareils à pression de gaz et de
vapeur
- Meilleures pratiques internationales.

IV. Responsabilité:
III.2. Maitre de l’ouvrage

Le maitre de l’ouvrage est responsable de la mise en application des dispositions de la


présente procédure type et du contenu de l’ensemble des Procès-verbaux relatifs à
chaque opération décrite ci-après.

La procédure des essais hydrostatiques, une fois élaborée, doit être approuvée par le
maitre de l’ouvrage et transmise pour information à l’Autorité de Régulation des
Hydrocarbures.

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III.1. Autorité de Régulation des Hydrocarbures :

Conformément à l’article 13 de la loi des hydrocarbures 05-07 promulguée le 28/04/2005


et amendées par la loi 13-01du 24/02/2013, l’Autorité de Régulation des Hydrocarbures
est chargée de veiller au respect de l’application de la règlementation technique

L’Autorité de Régulation des Hydrocarbures ou son représentant doivent, une fois les
essais hydrostatiques effectués, témoigner que les résultats de ces essais sont
satisfaisants par la signature du procès-verbal y afférent.

L’Autorité de Régulation des Hydrocarbures se réserve le droit d’émettre des réserves


sur le fond de la procédure dans un délai n’excédant pas les quinze (15) jours, à partir de
la date de réception des documents de la procédure par ses services

V. Définition des termes

Canalisations d’usine ou piping : les canalisations se trouvant à l’intérieur des unités de


production et ouvrages concentrés.

Canalisations aériennes : les canalisations posées en surface

Canalisations enterrées ou souterraines: les canalisations posées en sous-sol

Lignes de collecte /desserte :

Collectes : Réseaux de conduites enterrées ou aériennes reliant soit la tête de puits


producteurs au centre de traitement des hydrocarbures gazeux ou au
centre de séparation, soit les centres de traitement aux installations de
réinjection ou soit les centres de séparation aux centres principaux de
collecte.
Dessertes : Réseaux de conduites enterrées reliant les installations d'injection aux
têtes de puits injecteurs

VI. –Essais hydrostatiques :

La réalisation de tout essai hydrostatique doit préalablement faire l’objet d’une procédure
détaillée.

Cette procédure doit, contenir un descriptif de l’ouvrage, les étapes de réalisation des
essais, décrire les opérations à entreprendre pour chaque étape de ces essais, fixer les

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critères d’acceptation et mentionner les moyens mis en œuvre permettant le déroulement


de ces opérations en toute sécurité.

1. Présentation sommaire de l'ouvrage:


La procédure des essais hydrostatiques des canalisations de transport des
hydrocarbures doit contenir des informations techniques caractérisant l’ouvrage,
notamment :

- Intitulé de l’ouvrage ;
- Zones traversées;
- Pression maximale de service PMS;
- Longueur de la canalisation;
- Diamètre nominal de la canalisation;
- Epaisseur des parois de la canalisation;
- Nuance de l’acier;
- Tolérance sur l'épaisseur;
- Tolérance sur le diamètre de la canalisation.

2. Zones traversées :
Les zones traversées par les canalisations sont celles prévues par les règlements de
sécurité relatifs au transport des hydrocarbures liquides et liquéfiés sous pression et de
gaz combustibles:

- Pour les hydrocarbures liquides:

ZONE I - comprend les emplacements se trouvant dans les agglomérations urbaines,


ou bien près des locaux isolés à usage d'habitation occupant du personnel à poste fixe
ou fréquentés par le publique. Ces emplacements sont définis comme étant situés :

- à moins de 40 mètres d'un établissement recevant plus de 200 (deux cents)


personnes ou d'un établissement autre que pétrolier ou gazier présentant tous
risques d'incendie ou d'explosion.

- à moins de 15 mètres d'un immeuble à usage d'habitation autre que ceux visés à
l'alinéa précédent. Cette dernière limite peut toutefois être ramenée à 10
mètres lorsque l'immeuble en question est isolé, c'est-à-dire situé à plus de 200
mètres de tout autre local habité ou occupé par du personnel à poste fixe.

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En tout état de cause, le domaine public national sera considéré comme appartenant à la
zone I. Elle comprend en outre les parties de la canalisation situées à l'intérieur des
établissements pétroliers.

ZONE II- comprend les emplacements situés dans les zones rurales, les pâturages, les
terrains de culture, les forêts et les approches d'agglomérations.

ZONE III - comprend les emplacements situés dans les régions désertiques.

- Pour les gaz combustibles:

Zone I-comprend les zones urbaines à forte densité de population.

Zone Ia-comprend :

- Les zones urbaines dont la densité de population à l'hectare de logement et de


locaux correspondant à une occupation équivalente calculée sur la surface d'un
carré axé sur la canalisation de côté égale à 200 m, est inférieure à 40 m.

- Les zones rurales ou désertiques pour lesquelles au moins l'une des quatre
conditions suivantes est remplie:

1°/ les canalisations sont situées à moins de 75 m d'un établissement recevant du public
ou assujettis aux règles relatives à la protection contre les risques d'incendie ou de
panique ou d'un établissement rangé pour risques d'incendie ou d'explosions dans la
1ère classe des établissements dangereux, insalubres ou incommodes, ou d'une
installation de défense nationale présentant des risques d'incendie ou d'explosion.
2°/ la densité à l'hectare déterminée comme ci-dessus est supérieure à 4.
3°/ les canalisations situées dans le domaine public national.
4°/ dans le cas d’ouvrages annexes définis à l'article 2 du règlement relatif aux règles de
sécurité pour les canalisations de transport de gaz combustible.

Zone II-comprend les emplacements situés dans les zones rurales, les pâturages les
terres de culture, les forêts et les approches des agglomérations.

Zone III-comprend les emplacements situés dans les régions désertiques.

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- Pour les hydrocarbures liquéfiés sous pression:

Zone I -comprend :
a) La partie de la canalisation située à l'intérieur des usines,
b) Le domaine public,
c) Les terrains du domaine privé situés :

- A moins de 75 mètres d'un établissement recevant plus de 200 personnes ou


d'un établissement autre que pétrolier présentant tous risques d'incendie ou
d'explosion.
- A moins de 30 mètres de la limite du domaine public national ou d'un immeuble
d'habitation ou d'un établissement recevant moins de 200 personnes.

Zone II -comprend les autres terrains.


Le classement par zones est établi par le transporteur après consultation des services de
l'urbanisme des Wilayas concernées et les services compétents du Ministère chargé des
hydrocarbures

3.Déroulement des essais hydrostatiques sur les lignes enterrées :

3.1. Opérations préliminaires:

3.1.1. Ramonage :
Préalablement à tout remplissage de l’ouvrage en eau, une opération de nettoyage de
l’intérieure de la ligne est obligatoire et ce afin de la débarrasser de tout corps étranger
ayant pu s'introduire lors de la construction du pipe pouvant provoquer un blocage des
pistons au cours de cette opération.

L’opération de ramonage est réputée satisfaisante si aucun corps étranger n'est constaté
à la sortie du dernier racleur.

Le résultat de cette opération doit être sanctionné par un Procès-verbal

3.1.2. Calibrage:

3.1.2.1. Dimensionnement de la plaque de calibrage:


Le diamètre extérieur de la plaque de calibrage ne saurait être inférieur à 95 % du
diamètre intérieur de la canalisation:

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pc ≥ 95 % *  in

pc: Diamètre extérieur de la plaque de calibrage.


in: Diamètre intérieur de la canalisation.

3.1.2.2. Opération de calibrage:


Avant le remplissage, introduire la plaque calibrée destinée à vérifier que les tubes sont
restés au gabarit intérieur de la canalisation.

S’assurer que la plaque introduite ne présente aucune déformation à la sortie de la


canalisation

En cas de déformations constatées sur la plaque, il y’a lieu d’identifier les causes ayant
été à l’origine et procéder à leur élimination

Une fois la cause de cette déformation éliminée, la plaque calibrée doit être réintroduite
pour s’assurer que le gabarit intérieur reste dans les limites des tolérances.

La résistance à la déformation du matériau de la plaque de calibrage doit être inférieure


à celle de l’acier du tube ; Une plaque en acier doux est recommandée.

3.2. Epreuve hydrostatique:

3.2.1.Pressions d’épreuve:
Les niveaux de pressions d’épreuve indiqués dans la présente procédure type, doivent
tenir compte, du type d’effluent et des zones traversées et ce conformément aux
dispositions des règlements de sécurité relatifs au transport des hydrocarbures liquides
et liquéfiés sous pression et de gaz combustibles.

3.2.1.1. Pression maximale d'essai:


La pression maximale d’essai doit être aussi grande que possible sans dépasser la
pression d’épreuve en usine des éléments tubulaires et des équipements accessoires.

3.2.1.2. Pression minimale d'essai:


La pression minimale d'essai, qui doit être assurée aux points hauts du tronçon, est
déterminée selon la nature du produit transporté et la zone d’implantation de l'ouvrage :
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- Hydrocarbures liquides:
Zone I et II Pr min = PMS X 120 %
Zone III Pr min = PMS X 110 %

Pr min: Pression minimale d’épreuve


PMS: Pression maximale de service

- Gaz combustibles:
Zone I et Ia: Pr min = PMS / 0,67
Zone II: Pr min = PMS / 0,83
Zone III: Pr min = PMS / 0,85

Pr min: Pression minimale d’épreuve


PMS: Pression maximale de service

- Hydrocarbures liquéfiés sous pression:


Zone I: Pr min = PMS X 150 %
Zone II: Pr min = PMS X 125 %

3.2.2. Tronçonnement:

Le tronçonnement de la ligne doit tenir compte des points suivants :

- Le relief;
- Le volume maximal de 25 000 m³);
- La longueur à ne pas dépasser de 30 km;
- Les pressions minimales et maximales d'épreuve ;
- La facilité d'accès aux différents points d'essais et de contrôle;
- Les points spéciaux (oueds, routes, voies ferrées,…) ;
- La variation de l'épaisseur le long de l'ouvrage ;
- Le nombre de joints de garantie qui doit être réduit au minimum.

3.2.3. Remplissage:

3.2.3.1. Qualité de l’eau:


L'eau destinée au remplissage de la conduite pour les besoins des essais hydrostatiques
doit être limpide, exempte de toute impureté, décantée, non acide et non agressive.

L’acidité et/ou l’agressivité de l’eau peuvent être réduite par l’injection d’un inhibiteur.

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Un échantillon de l'eau de remplissage sera analysé par un laboratoire agrée et les


résultats d’analyse doivent confirmer que cette eau n’est pas agressive.

La température de l'eau de remplissage ne doit en aucun cas dépasser 35°C.

3.2.3.2. Opération de remplissage:


Le remplissage du tronçon à tester doit s’effectuer de telle sorte que la présence d’air
soit réduite au maximum et ce notamment par :
- l’utilisation de racleurs de séparation à coupelles ;
- l’introduction d’eau à débit constant, d'une manière lente et sans interruption ;
- l’introduction d’eau par le point bas du tronçon à tester.

3.2.4. Stabilisation:
Une période de stabilisation est nécessaire afin de permettre un équilibre thermique
entre l'eau, le tube et le sol.

Des relevés de températures tout au long de la canalisation doivent s’effectuer pendant


la période de stabilisation.

La pression dans la canalisation durant la période de stabilisation ne doit pas être


supérieure à 90 % de la pression d'essai.

La période de stabilisation est fixée en fonction du diamètre de la conduite:

<16 "  1 jour


≥16"  2 jours
 ≥ 30" 3 jours

Cependant la canalisation est considérée stabilisée si la différence de la moyenne de


températures entre les deux dernières lectures consécutives ne dépasse pas 0.5 °C.

L’intervalle de lecture de température ne saurait être inférieur à 2 heures

3.5. Test de présence d'air:


Une fois la canalisation stabilisée, il sera procédé à un test de présence d’air.
Ce test est effectué par le prélèvement d'une quantité d'eau V0.
Le pourcentage d'air dans la conduite est déterminé par le rapport P1/P0.
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Le test de présence d’air est considéré concluant si :

P1/P0 ≥ 90 % pour les ≤16"


P1/P0 ≥ 95 % pour les >16"

P1: Chute de pression due au prélèvement du volume V 0et mesurée à l’aide d’une
balance manométrique.
P0: Chute de pression théorique due au prélèvement du volume V 0et calculée selon
l'expression suivante:

V0 * 1000
P0 = 
Vt * [(D / E * e) + ]

V0: Volume d'eau prélevée en litre.


Vt: Volume totale de la section en m3.
: Coefficient de compressibilité de l'eau (voir annexe ci-joint).
e: épaisseur du tube en mm.
D: Diamètre extérieur du tube en mm.
E: Module de Young de l'acier.

Dans le cas où la section à tester comporte des tubes d'épaisseurs et de nuances


différentes, le rapport (D/E * e) sera égal à la moyenne pondérée des différents rapports
(D/E * e) relatifs à des sections homogènes ; Les coefficients de pondération étant les
volumes correspondants.

3.2.6. Test de résistance et d'étanchéité:


Une fois le test de présence d'air est jugé satisfaisant, la pression est portée à la
pression d'épreuve et ce conformément au paragraphe 3.2.1.

Ce test consiste en une épreuve combinée de résistance et d'étanchéité.


La durée de l'épreuve ne peut être inférieure à 24 heures.

Une fois l'épreuve de résistance, qui dure deux (02) heures, est jugée satisfaisante, il
sera procédé, sans interruption à la pression maximale de service, à un essai
d'étanchéité qui doit durer au moins 24 heures.

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Pendant la période de maintien de l'essai d'étanchéité, la pression sur le tronçon d'essai


doit être surveillée et maintenue dans les limites d'essai spécifiées selon les besoins,
l'eau peut être rajoutée au tronçon pour atteindre la pression.

La quantité d'eau rajoutée au tronçon d'essai pendant la période de maintien de pression


d'étanchéité sera mesurée avec précision.

3.3. Essais au niveau des points spéciaux:


Sont considérés points spéciaux les traversées de rivières, de routes et de voies ferrées.

La pression d’épreuve des parties de tronçon traversant les points spéciaux doit être
celle prévue pour la zone I.

Les essais hydrostatiques hors fouille des parties de tronçon traversant les points
spéciaux restent exceptionnels et le recours à ce type d’essais doit être dument justifié.

La durée des essais de parties de tronçon effectuées hors fouille est d’au moins de deux
(02) heures.

Les joints de soudures des parties de tronçon effectués hors fouille doivent être, au
moment de l’épreuve, nus.

L’épreuve est déclarée satisfaisante si aucune déformation sur les parties visibles n’est
observée ni aucune fuite n’est décelée durant cette épreuve.

Une fois raccordées, et en absence de contraintes justifiées, ces sections seront de


nouveau testées avec la ligne principale.

4. Déroulement des essais hydrostatiques sur les lignes aériennes :

4.1. Ramonage :
Préalablement à tout remplissage de l’ouvrage en eau, une opération de nettoyage de
l’intérieure de la ligne est obligatoire et ce afin de la débarrasser de tout corps étranger
ayant pu s'introduire lors de la construction du pipe pouvant provoquer un blocage des
pistons au cours de cette opération.

L’opération de ramonage est réputée satisfaisante si aucun corps étranger n'est constaté
à la sortie du dernier racleur,

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4.2.Remplissage:

4.2.1. Qualité de l’eau:


L'eau destinée au remplissage de la conduite pour les besoins des essais hydrostatiques
doit être limpide, exempte de toute impureté, décantée, non acide et non agressive.

L’acidité et/ou l’agressivité de l’eau peuvent être réduites par l’injection d’un inhibiteur.

Un échantillon de l'eau de remplissage sera analysé par un laboratoire agrée et les


résultats d’analyse doivent confirmés que cette eau n’est pas agressive.

4.2.2. Opération de remplissage :


Le remplissage du tronçon à tester doit s’effectuer de telle sorte que la présence d’air est
réduite au maximum.

Le remplissage doit s’effectuer à débit constant, d'une manière lente, sans interruption et
sous le contrôle du maitre de l’ouvrage.

4.3. Epreuve de résistance:


Les lignes aériennes sont soumises à un essai de résistance d’une durée qui ne saurait
être inférieur à une (02) heure.

Lors de ces essais, les soudures de raboutage doivent être nues et visibles sur toute leur
périphérie.

La pression d'épreuve de résistance, qui doit être aussi grande que possible, doit
respecter les seuils de pressions prévus ci-après.

La pression maximale d'essai de la ligne ne doit pas dépasser la plus faible des
pressions d’épreuve en usine des tubes et accessoires rattachés à cette ligne.

La pression minimale d'essai est déterminée selon la nature du produit transporté et la


zone d’implantation de l'ouvrage :

- Hydrocarbures liquides:
Zone I et II Pr min = PMS X 120 %
Zone III Pr min = PMS X 110 %

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Pr min: Pression minimale d’épreuve


PMS: Pression maximale de service

- Gaz combustibles:

Zone I et Ia: Pr min = PMS / 0,67


Zone II: Pr min = PMS / 0,83
Zone III: Pr min = PMS / 0,85

Pr min: Pression minimale d’épreuve


PMS: Pression maximale de service

- Hydrocarbures liquéfiés sous pression:

Zone I: Pr min = PMS X 150 %


Zone II: Pr min = PMS X 125 %

5. Déroulement des essais hydrostatiques sur les ouvrages


concentrés:

5.1. Nettoyage et remplissage:


Préalablement à tout remplissage de l’ouvrage en eau, une opération de nettoyage de
l’intérieure de l’ouvrage est obligatoire.

Les équipements et instruments susceptibles d’être endommagés par la présence d’eau


doivent être isolés ou retirés de la section à tester.

Si le test hydrostatique est effectué sur une section débranchée, des supports
provisoires doivent être convenablement installés pour amortir les effets du poids de
cette section.

L'eau destinée au remplissage de la conduite pour les besoins des essais hydrostatiques
doit être limpide, exempte de toute impureté, décantée, non acide et non agressive.

Dans le cas où la section à tester contient une ou des parties enterrées, le test de
présence d’air est obligatoire.

5.2. Epreuve de résistance

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Les ouvrages concentrés sont soumis à un essai de résistance d’une pression égale à
1.5 fois la pression maximale de service et d’une durée qui ne saurait être inférieure à
une (02) heure.

Lors de ces essais, les soudures de raboutage doivent être nues et visibles sur toute leur
périphérie.

6. Critères d’acceptation et de validation des essais :

6.1 Lignes enterrées :


Les essais seront considérés satisfaisants si aucune variation de pression n'est
observée, à moins que la variation est due à l'influence de la température et sera
confirmée par le calcul.

L’essai d’étanchéité est considéré satisfaisant si la différence entre la pression finale


observée et la pression finale théorique n'excède pas en valeur absolue 0.3 bar.

Test concluant : - 0.3 ≤ Pfo- Pfth ≤ 0.3

Pfo: Pression finale observée en bar


Pfth : Pression finale théorique en bar.
Pfth = P0 + Pc
P0: Pression initiale observée en bar
Pc: Correction de la pression en fonction de la variation de la température du sol et du
volume.

B * T + 1000 * V / Vt
 Pc = 
0.89 * (r/e)moy + 

 T: variation de la température en C°.


V: quantité ajoutée ou prélevé pendant l'essai en litres.
Vt: volume total de la conduite en litres.
B: Différence entre les coefficients de dilatation thermique de l'eau et de l'acier en (C° -1 *
10-6) (Voir annexe 3 et 4)
(r/e)moy: [V1 * (r1 / e1) +…. + Vn * (rn / en)] / Vt
: Coefficient de compressibilité de l'eau (voir annexe 2).
r: rayon intérieur du tube.
e: épaisseur du tube.

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n: Nombre de conduites ayant des épaisseurs différentes.

6.2. Lignes aériennes et ouvrages concentrés :


L’essai de résistance est réputé satisfaisant si aucune fuite ni déformation n’est observée
pendant et au terme de l’essai.

7. Vidange:
Une fois les essais sont réputés concluants, il sera procédé à ce qui suit :
- Dépressurisation immédiate du tronçon ;
- Vidange du tronçon ;
- Essuyage et séchage.

L'eau utilisée contenant des produits inhibiteurs ne doit pas être déversée dans la nature.
L'opération d’essuyage du tronçon sera répétée autant de fois que nécessaire.

8. Réparation des fuites:


Dans le cas où des défauts seraient constatés ou des fuites décelées sur un tronçon de
la canalisation au cours des diverses phases des épreuves hydrostatiques, que ce soit
lors du remplissage, de la stabilisation ou de la mise sous pression, il faut procéder à leur
réparation et à la remise en bon état de ce tronçon.

Toute fuite ou rupture de la canalisation durant les essais hydrostatiques doit être
immédiatement portée à la connaissance de l'Autorité de Régulation des Hydrocarbures.

Tout tube ayant présenté des défauts à l’origine d’une fuite doit être remplacé et faire
l’objet d’une expertise par un organisme spécialisé.

Le rapport d’expertise ainsi que les actions devant être engagées par le maitre de
l’ouvrage à même de prendre en charge les conclusions de cette expertise, doivent être
transmis à l'Autorité de Régulation des Hydrocarbures dans les meilleurs délais.

Le tronçon concerné doit, une fois le(s) défaut(s) éliminé(s), subir un essai hydrostatique
selon les étapes indiquées précédemment.

9. Moyens de mesure
L'instrumentation nécessaire pour cette opération doit notamment contenir:
- Manomètres ;

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- Balance(s) manométrique(s) ;
- Enregistreur(s) de pression ;
- Enregistreur(s) de température ;
- Appareils de mesure de température.

Les manomètres à aiguille doivent être choisis de telle sorte que les valeurs des
pressions mesurées sont comprises entre ¼ et ¾ de la plage de mesure de l’appareil

Les balances manométriques et les masses utilisées lors de ces épreuves doivent avoir
une incertitude relative d’étalonnage maximale de 10 -3.

Les appareils de mesure de température doivent avoir une incertitude d’étalonnage


inférieure ou égale à 0,2° C

Le relevé des températures doit être réalisé toutes les heures.

Le nombre et l’emplacement des thermocouples est au minimum de un (01) tous les


deux (02) Km sans être inférieure à cinq (05)

Pour les petites longueurs ces distances peuvent être adaptées.

Tous les appareils et instruments de mesure doivent, au moment des essais, posséder
un certificat d’étalonnage périodique conformément à une norme ou un standard
reconnus.

10. Résultats des essais hydrostatiques:


A la fin des épreuves, les résultats des essais hydrostatiques sont reportés sur un
procès-verbal, établi conformément au modèle joint en annexe.

11. Règles de sécurité:


L’application des dispositions de cette présente procédure doit s’effectuer dans les
conditions de sécurité optimales et en respect des procédures internes applicables en
matière de réalisation de travaux.
12. Constitution du dossier relatif à l’essai hydrostatique:
Préalablement à la réalisation de tout épreuve, le maitre de l’ouvrage doit mettre à la
disposition de l’ingénieur de l’Autorité de Régulation des Hydrocarbures ou de l’ingénieur

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délégué de la direction de l’énergie de la wilaya territorialement compétente, chargé de la


supervision des essais, pour examen, le dossier contenant les documents suivants :

- Fiche descriptif de l'ouvrage;


- Profil en long de la canalisation;
- Résultats de l'analyse de l'eau ;
- Dossier de soudage;
- Certificat de conformité du revêtement appliqué sur la canalisation;
- Procès-Verbal de l’opération de ramonage;
- Certificats d'étalonnage des instruments de mesure de la température et de la
pression devant être utilisés lors des essais.

13. Traçabilité:
Le maitre de l’ouvrage doit conserver un dossier des essais hydrostatiques, qui doit faire
partie intégrante du dossier de l’ouvrage, et ce pour un éventuel contrôle par l’Autorité de
Régulation des Hydrocarbures ; Ce dossier doit contenir les documents suivants :
o La procédure des essais hydrostatiques dument approuvée par le maitre de
l’ouvrage ;
o L’ensemble des Procès-Verbaux dûment signés et afférents aux opérations
effectuées dans le cadre des essais hydrostatiques ;
o Les schémas et plans actualisés.

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Fiche tronçon d'essai:

Caractéristiques Dénivelé Longueur PMS Volume


N° Départ Arrivée Point haut Point bas
techniques. (m) (m) (bars) (litres)
PK
N° du joint --- ---
01
Altitude (m)
Pression d'épreuve
PK
N° du joint --- ---
02
Altitude
Pression d'épreuve
PK
N° du joint --- ---
-
Altitude
Pression d'épreuve
PK
N° du joint --- ---
-
Altitude
Pression d'épreuve

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Coefficient de compressibilité de l'eau x 106

Pression en Températures en °C
Bar 2° 4° 6° 8° 100 12° 14° 16° 18° 20° 22° 24° 26° 28° 30° 32° 34° 36°
1 à 10 48,55 47,9 47,35 46,9 46,39 45,9 45,55 45;25 44,95 44,65 44,3 44,1 43,7 43,5 43,3 43 42,8 42,6
10 à 20 48,4 47,8 47,2 46,7 46,2 45,8 45,4 45,1 44,8 44,5 44,2 44 43,6 43,4 43,2 42,9 42,7 42,5
20 à 30 48,2 47,6 47,1 46,6 46,1 45,7 45,3 45 44,7 44,4 44,1 43,9 43,4 43,3 43,1 42,8 42,5 42,3
30 à 40 48,1 47,5 47 46,5 46 45,6 45,2 44,9 44,6 44,3 44 43,7 43,3 43,1 43 42,7 42.4 42,2
40 à 50 48 47,4 46,8 46,3 45,9 45,5 45,1 44,7 44,4 44,1 43,8 43,6 43,2 43 42,9 42,6 42,3 42,1
50 à 60 47,9 47,3 46,7 46,2 45,7 45,3 44,9 44,6 44,3 44 43.7 43,4 43,1 42.9 42,7 42.4 42,2 42
60 à 70 47,7 47,1 46,6 46,1 45,6 45,2 44,8 44,5 44,2 43,9 43.6 43.3 43 42.8 42,5 423 42,1 41,9
70 à 80 47,6 47 46,5 46 45,5 45,1 44.7 44,3 44 43,7 43,4 43,1 42,8 42,7 42,4 42,1 41,9 41.7
80 à 90 47,5 46,9 46,3 45,8 45,4 45 44,6 44.2 43,9 43,6 43.3 43 42.7 42,5 42,3 42 41.8 41,6
90 à 100 47,4 46,8 46,2 45,7 45,3 44,9 44,5 44,1 43,8 43,5 43,2 42,9 42,5 42,4 42;2 41,9 41,7 41.5
100 à 110 47,3 46,6 46 45,6 45,2 44,8 44,4 44 43,7 43,4 43,1 42,8 42,4 42,3 42 41,8 41,6 41,4
110 à 120 47,2 46,5 45,9 45,4 45,1 44,7 44,3 43,9 43,5 43,3 43 42,7 42,3 42,1 41,9 41,7 41,5 41,2
120 à 130 47 46,3 45,7 45,3 45 44,5 44,1 43,8 43,4 43,2 42,9 42,6 42,2 42 41,7 41,6 41.4 41,1
130 à 140 46,9 46,2' 45,6 45,2 44,8 44.4 44 43.7 43,3 43,1 42,8 42,5 42,1 41,8 41,6 41.4 41,2 41

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Différence entre les coefficients de dilation thermique


de l'eau et de l'acier B (- ) x 106

Pression Températures en °C
en Bar 2,5° 3,5° 4,5° 5,5° 6,5° 7,5° 8,5° 9,5° 10,5° 11,5° 12,5° 13,5° 14,5° 15,5°
1 -67 -49 -32 -15 1 17 32 46 60 74 88 101 114 126
10 -64 -46 -29 -12 4 19 34 48 62 76 89 102 115 127
20 -61 -43 -26 -10 6 21 36 50 64 78 91 104 117 129
30 -58 -40 -23 -7 8 23 38 53 67 80 93 106 118 130
40 -54 -37 -21 -5 11 26 41 55 69 82 95 108 120 132
50 -51 -34 -18 -2 13 28 43 57 71 84 97 110 122 134
60 -46 -31 -15 1 16 31 45 59 73 86 99 112 124 136
70 -45 -28 -12 4 19 34 48 62 75 88 101 113 125 137
80 -42 -25 -9 6 21 36 50 64 78 91 103 115 127 139
90 -39 -22 -6 9 24 39 53 67 80 93 105 117 129 141
100 -36 -19 -4 11 26 41 55 69 82 95 107 119 131 142
110 -33 -16 -1 14 28 43 57 71 84 97 109 121 133 144
120 -30 -13 2 16 31 46 60 73 86 99 111 123 135 145
130 -27 -10 4 19 34 49 63 75 88 101 113 124 136 147

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canalisations hydrocarbures

Différence entre les coefficients de dilation thermique


de l'eau et de l'acier B (- ) x 106 (suite)

Pression Températures en °C
en Bar 16,5° 17,5° 18,5° 19,5° 20,5° 21,5° 22,5° 23,5° 24,5° 25,5° 26,5° 27,5° 28,5 29,5° 30,5°
1 138 150 161 172 183 194 204 215 226 236 246 254 263 272 280
10 139 151 162 174 185 196 206 217 227 237 247 256 265 273 281
20 141 153 164 175 186 197 207 218 228 238 248 257 266 274 282
30 142 154 165 176 187 198 208 219 229 239 249 258 267 275 283
40 144 155 166 177 188 199 209 220 230 240 250 259 268 276 284
50 146 157 168 179 190 201 211 221 231 241 251 260 269 277 285
60 147' 158 169 180 191 202 212 222 232 242 252 261 270 278 286
70 148 159 170 181 192 203 213 223 233 243 253 262 271 279 287
80 150 161 172 182 193 205 215 224 234 244 254 263 272 280 288
90 152 163 174 184 195 206 216 225 235 245 255 264 273 281 289
100 153 164 175 186 197 208 218 226 236 246 256 265 274 282 290
110 155 165 176 187 198 209 219 228 238 247 257 266 275 283 291
120 156 166 177 189 199 210 220 229 239 248 258 267 276 284 292
130 158 168 179' 190 200 212 221 230 240 249 259 268 277 285 293

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‫الجمـهورية الجزائرية الديمقراطية الشعـبـية‬


REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES MINES ‫وزارة الطـاقة‬


AUTORITE DE REGULATION DES HYDROCARBURES ‫سلطة ضبط المحروقــات‬

Procès-Verbal d'épreuve (revoir)


Résistance et étanchéité de la canalisation
Épreuve effectuée le: Wilaya:
à ré-éprouver avant le:
Nom et Adresse de l’Entreprise ayant Lieu où l'épreuve a été effectuée :
demandé l'épreuve :

Nom et qualité de l’ingénieur vérificateur : Référence du tronçon ayant subi l’épreuve:

CARACTERISTIQUE DE LA CANALISATION
Diamètre : Fluide véhiculé:
Épaisseur : Volume:
Longueur : Radiographie:
Matériau : Traitement thermique :
DEROULEMENT DE L'ESSAI hydrostatique
Fluide utilisé:
Date et heure de l'épreuve: Date et heure fin de l’épreuve:
Pression début épreuve: Pression fin épreuve:
Température début épreuve : Température fin épreuve:
Moyens de lecture: Date étalonnage des instruments utilisés:
OBSERVATION :

Pression d'épreuve : Bars Pression maximale de service : Bars


ENTREPRENEUR MAITRE DE L'OUVRAGE EXPERT de l’ARH
NOM / PRENOM: NOM / PRENOM: NOM / PRENOM:

SIGNATURE : SIGNATURE : SIGNATURE :

Rédaction : Supervision : Approbation :


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Visa : Visa : Visa :
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