UE201920 - 121 Devoir Intec
UE201920 - 121 Devoir Intec
UE201920 - 121 Devoir Intec
2019
2020
Devoir 1
À envoyer à la correction
Auteur : Stéphanie Chatelain Ponroy
Question 1 2 3 4 5 6 7 8 Total
Barème 3 2 2 3 3 3 2 2 20
Correction
TRAVAIL À FAIRE
1. Il semblerait que la production de machines à café à filtre ne soit plus bénéficiaire du
fait de la forte concurrence des producteurs chinois sur ce produit. Afin de vous en assu-
rer, établissez le tableau de répartition des charges indirectes et calculez le coût des unités
d’œuvre, puis calculez la marge sur coût variable, la marge sur coût spécifique et la marge
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UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 1
sur coût complet (résultat) de chacun des produits à partir des données de l’annexe 1.
Calculez le taux de marge sur coûts complets pour chaque produit. (3 points)
2. Si l’on s’en tient à ce système de calcul des coûts, faut-il arrêter la production de
machines à café à filtre ? Quelles seraient les conséquences à court terme d’un tel arrêt ?
Et à plus long terme ? (2 points)
Les résultats concernant le calcul des coûts complets, selon la méthode utilisée jusqu’ici,
vous semblent suspects. Une analyse du processus de production des différents produits
montre que celui-ci peut être décomposé en 5 activités : administration, montage automa-
tisé, contrôle qualité, gestion des achats et gestion des transports (cf. annexe 2). Vous envi-
sagez de modifier le système de calcul des coûts.
3. Rappelez les principes qui doivent guider le choix des unités d’œuvre et des centres
d’analyse. (2 points)
4. À la lecture de l’annexe 2, le découpage en trois centres d’analyse (administration, pro-
duction, logistique) et les unités d’œuvre qui leur étaient associées jusqu’ici (temps de
main-d’œuvre directe, nombre de produits) vous semblent-ils satisfaisants ? (3 points)
[Pour répondre à cette question, il est conseillé d’examiner les relations de proportionnalité qui
peuvent exister entre le nombre d’unités d’œuvre consommé pour la fabrication de chaque type
d’appareil. Répondez brièvement à l’aide de quelques calculs simples.]
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6. Calculez la marge sur coûts complets (résultat) de chacun des produits à l’aide des nou-
velles clés de répartition proposées. Calculez le taux de marge sur coût complet pour
chaque produit. Que peut-on penser de la nouvelle méthode de calcul des coûts propo-
sée ? Que pouvez-vous dire à M. Labaye concernant les résultats des différentes lignes de
produits ? (3 points)
7. Vérifiez que, quelle que soit la méthode de calcul des coûts retenue, le résultat total
(c’est-à-dire la somme des résultats des trois produits de l’usine) est le même. Comment
l’expliquez-vous ? Dans quel cas ce résultat pourrait-il être dépendant de la méthode de
calcul des coûts retenue ? (2 points)
8. Un consultant vous assure que « la méthode des centres d’analyse, c’est dépassé ». Il
vous recommande la méthode ABC. Rappelez les principes de cette méthode. Si l’on avait
retenu cette méthode, les résultats obtenus auraient-ils été différents ? (2 points)
206
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DEVOIR 1 Contrôle de gestion 121
ANNEXE 1
Pour répartir les charges indirectes, deux centres d’analyse ont été retenus : le centre
production et le centre logistique. Ces centres sont les deux principaux centres de res-
ponsabilité de l’usine. Leurs charges sont réparties sur les produits grâce aux unités
d’œuvre suivantes :
• centre production : temps de main-d’œuvre directe de montage ;
• centre logistique : nombre de produits vendus.
Les charges fixes indirectes, non spécifiques aux produits, sont les suivantes :
Les frais d’administration de l’usine sont regroupés dans le centre auxiliaire administra-
tion. Ils sont répartis de manière égale entre les deux centres principaux.
L’usine fonctionne à flux tendus et ne comporte aucun stock (ni pour les matières pre-
mières ni pour les produits finis).
207
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 1
ANNEXE 2
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41 11 48
sont différents pour les trois produits)
Nombre de livraisons 30 17 28
2019
2020
Devoir 2
À envoyer à la correction
Auteur : Claire Leroy Bonnin
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Total
Points 3 2,5 2 2 5 2 4 4 2 2 2 1 1 1,5 2 4 40
Correction
Ce tableau doit être recopié et figurer sur la copie afin que le correcteur puisse
le remplir pour détailler sa notation.
Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à l’orthographe et à la
présentation de la copie. Un point sur vingt pourra être retiré par le correc-
teur, notamment si l’étudiant fait une faute aux mots suivants : chiffre d’af-
faires, coût, prix, taux.
133
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 2
Le restaurant est ouvert 50 semaines par an du lundi au vendredi, soit 250 jours par an.
Le restaurant est fermé le soir car la zone d'activités fonctionne principalement en journée.
Il pourrait y avoir une offre de dîner pour une clientèle professionnelle en déplacement,
mais les hôtels sur place proposent des dîners. Sinon, il existe de nombreuses possibilités de
restauration le soir dans le centre-ville historique d'Aix-en-Provence.
Le restaurant souhaite accroître sa rentabilité.
Dans ce cadre, vous êtes chargé d’analyser la situation actuelle du restaurant et d’envisager
des pistes pour améliorer sa rentabilité.
Dans un premier temps, nous étudierons l’activité de restauration existante. Dans un second
temps, nous étudierons le développement de nouvelles activités.
TRAVAIL À FAIRE
1. Calculez le chiffre d’affaires, la marge sur coûts variables et le résultat net du restaurant
en faisant apparaître les montants totaux et unitaires, ainsi que le taux de marge sur coûts
variables. (3 points)
2. Après avoir défini la notion de seuil de rentabilité, calculez le seuil de rentabilité du
restaurant en valeur et en volume (nombre de repas). Déduisez-en le nombre de repas
quotidien à servir pour atteindre le seuil de rentabilité. Commentez. (2,5 points)
3. Étudiez l’opportunité de réaliser les opérations marketing (affichage, tractage) décrites
dans l’annexe 1 pour augmenter la fréquentation du restaurant. Vous procéderez avec un
raisonnement marginal. Concluez. (2 points)
4. Avec le nombre de repas actuel (100 par jour), quel devrait être le taux de marge sur
coûts variables pour atteindre un résultat de 40 000 € ? Chiffrez la diminution des coûts
variables unitaires nécessaire pour atteindre cet objectif. (2 points)
5. Calculez la marge de sécurité (en valeur absolue et en valeur relative) et le levier opé-
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rationnel dans les deux cas suivants : (a) situation actuelle et (b) externalisation du per-
sonnel à une entreprise d’intérim. Commentez. (5 points)
6. Expliquez le sens (négatif) de l’élasticité prix de la demande. Est-il possible d’avoir une
élasticité positive, notamment dans une activité de restauration ? (2 points)
7. Étudiez l’opportunité d’augmenter le prix de vente du repas de 10 % (sans augmenta-
tion des coûts), en tenant compte de l’élasticité prix de la demande et en partant de la
situation actuelle (100 repas par jour). Commentez. (4 points)
8. Calculez le prix de vente optimal d’un menu et le résultat correspondant. Vous ferez le
calcul en étudiant la variation de prix par rapport à la situation actuelle. Quelles sont les
limites de ce calcul ? Justifiez. (4 points)
134
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DEVOIR 2 Contrôle de gestion 121
9. Expliquez en quoi le développement de nouvelles activités sur les week-ends peut
améliorer la rentabilité. Y a-t-il une complémentarité possible entre l’activité de restaura-
tion existante et les nouvelles activités potentielles ? (2 points)
10. Calculez le seuil de rentabilité spécifique (en volume = nombre de jours de location)
pour l’activité de location avec spa et expliquez ce qu’il représente. (2 points)
11. Retrouvez l’écart-type de la loi normale décrivant le nombre de jours de location avec
spa, sachant que la probabilité d’atteindre le seuil de rentabilité spécifique en volume est
de 30,85 %. (2 points)
12. Calculez le seuil de rentabilité spécifique (en volume = nombre de locations) pour
l’activité de locations pour des fêtes. (1 point)
13. Comparez la volatilité des ventes pour les 2 activités. (1 point)
14. Calculez la probabilité que le seuil de rentabilité spécifique (en volume) soit atteint
pour l’activité de location pour des fêtes décrite dans la deuxième partie de l’annexe 2.
(1,5 point)
15. Établissez les paramètres des lois normales suivies par les marges sur coûts spéci-
fiques (Mcs), pour chacune des nouvelles activités. (2 points)
16. Finalement, quels conseils donneriez-vous au restaurant concernant ces deux projets
de nouvelles activités ? Justifiez. (4 points)
ANNEXE 1
135
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 2
ANNEXE 2
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Il est également envisagé de proposer de louer le restaurant pour des fêtes. Les inves-
tissements nécessaires sont moindres. Au total, on estime que cette nouvelle activité
générera 3 000 € de coûts fixes annuels, notamment pour accroître le charme du lieu.
Un chiffrage des produits et charges variables permet de dégager une marge sur coûts
variables (Mcv) de 1 500 € par location pour une fête.
Bien que le restaurant soit situé dans une zone d’activités, la proximité de la gare TGV et
la présence d’hôtels rendent le site attractif pour l’organisation de ce type d’événements.
De plus, un mas provençal, qui offrait ce type de prestations, vient de fermer pour non-
conformité aux normes. Les chiffres de ce mas ont permis d’établir que le nombre annuel
de locations vendues pour l’organisation de fêtes suit une loi normale de moyenne 5 et
d’écart-type 1.
On peut établir les calculs sur cette hypothèse de vente, sachant qu’il semble possible à
terme de développer davantage l’activité.
136
UE
DEVOIR 2 Contrôle de gestion 121
ANNEXE 3
t 0,00 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09
0,0 0,50000 0,50399 0,50798 0,51197 0,51595 0,51994 0,52392 0,52790 0,53188 0,53586
0,1 0,53983 0,54380 0,54776 0,55172 0,55567 0,55962 0,56356 0,56749 0,57142 0,57535
0,2 0,57926 0,58317 0,58706 0,59095 0,59483 0,59871 0,60257 0,60642 0,61026 0,61409
0,3 0,61791 0,62172 0,62552 0,62930 0,63307 0,63683 0,64058 0,64431 0,64803 0,65173
0,4 0,65542 0,65910 0,66276 0,66640 0,67003 0,67364 0,67724 0,68082 0,68439 0,68793
0,5 0,69146 0,69497 0,69847 0,70194 0,70540 0,70884 0,71226 0,71566 0,71904 0,72240
0,6 0,72575 0,72907 0,73237 0,73565 0,73891 0,74215 0,74537 0,74857 0,75175 0,75490
0,7 0,75804 0,76115 0,76424 0,76730 0,77035 0,77337 0,77637 0,77935 0,78230 0,78524
0,8 0,78814 0,79103 0,79389 0,79673 0,79955 0,80234 0,80511 0,80785 0,81057 0,81327
0,9 0,81594 0,81859 0,82121 0,82381 0,82639 0,82894 0,83147 0,83398 0,83646 0,83891
1,0 0,84134 0,84375 0,84614 0,84849 0,85083 0,85314 0,85543 0,85769 0,85993 0,86214
1,1 0,86433 0,86650 0,86864 0,87076 0,87286 0,87493 0,87698 0,87900 0,88100 0,88298
1,2 0,88493 0,88686 0,88877 0,89065 0,89251 0,89435 0,89617 0,89796 0,89973 0,90147
1,3 0,90320 0,90490 0,90658 0,90824 0,90988 0,91149 0,91309 0,91466 0,91621 0,91774
1,4 0,91924 0,92073 0,92220 0,92364 0,92507 0,92647 0,92785 0,92922 0,93056 0,93189
1,5 0,93319 0,93448 0,93574 0,93699 0,93822 0,93943 0,94062 0,94179 0,94295 0,94408
1,6 0,94520 0,94630 0,94738 0,94845 0,94950 0,95053 0,95154 0,95254 0,95352 0,95449
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
1,7 0,95543 0,95637 0,95728 0,95818 0,95907 0,95994 0,96080 0,96164 0,96246 0,96327
1,8 0,96407 0,96485 0,96562 0,96638 0,96712 0,96784 0,96856 0,96926 0,96995 0,97062
1,9 0,97128 0,97193 0,97257 0,97320 0,97381 0,97441 0,97500 0,97558 0,97615 0,97670
2,0 0,97725 0,97778 0,97831 0,97882 0,97932 0,97982 0,98030 0,98077 0,98124 0,98169
2,1 0,98214 0,98257 0,98300 0,98341 0,98382 0,98422 0,98461 0,98500 0,98537 0,98574
2,2 0,98610 0,98645 0,98679 0,98713 0,98745 0,98778 0,98809 0,98840 0,98870 0,98899
2,3 0,98928 0,98956 0,98983 0,99010 0,99036 0,99061 0,99086 0,99111 0,99134 0,99158
2,4 0,99180 0,99202 0,99224 0,99245 0,99266 0,99286 0,99305 0,99324 0,99343 0,99361
2,5 0,99379 0,99396 0,99413 0,99430 0,99446 0,99461 0,99477 0,99492 0,99506 0,99520
2,6 0,99534 0,99547 0,99560 0,99573 0,99585 0,99598 0,99609 0,99621 0,99632 0,99643
2,7 0,99653 0,99664 0,99674 0,99683 0,99693 0,99702 0,99711 0,99720 0,99728 0,99736
2,8 0,99744 0,99752 0,99760 0,99767 0,99774 0,99781 0,99788 0,99795 0,99801 0,99807
2,9 0,99813 0,99819 0,99825 0,99831 0,99836 0,99841 0,99846 0,99851 0,99856 0,99861
3,0 0,99865 0,99869 0,99874 0,99878 0,99882 0,99886 0,99889 0,99893 0,99896 0,99900
137
UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Devoir 3
À envoyer à la correction
Auteur : Jean-Ludovic Dietz
Dossier 1 Dossier 2
(27 points) (11 points)
Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Barème 3 2 1 3 4 1 5 3 5 2 5 2 2
Points
Ce tableau doit être recopié et figurer sur la copie afin que le correcteur puisse
le remplir pour détailler sa notation.
Par ailleurs, vous devrez accorder une attention particulière à l’orthographe et
à la présentation de la copie. Un point sur vingt pourra être retiré par le cor-
recteur pour des fautes aux mots suivants : chiffre d’affaires, coût, prix, taux.
Thèmes du programme abordés : gestion des approvisionnements et modèle
de Wilson, gestion de la production et programmation linéaire.
225
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 3
Le salon utilise des teintures pour les cheveux vendues à l’unité. Une personne est payée
chaque mois 100 € afin de répartir la commande mensuelle entre les 4 salons. Sa rémunéra-
tion tient compte du temps de transport, du temps de préparation et dans un premier temps
est considérée comme constante.
Sur l’année, le besoin est estimé à 12 000 teintures pour les 4 salons, chacune facturée
20 € HT au client, avec une marge de 100 % sur le coût d’achat.
Le coût de possession est estimé à 10 % et correspond au coût d’opportunité du capital uti-
lisé pour constituer le stock.
Actuellement, la politique d’approvisionnement consiste à effectuer une commande chaque
mois.
TRAVAIL À FAIRE
1. Quel modèle peut aider à déterminer la politique optimale de stockage ? Pourquoi ?
(3 points)
2. Ce modèle repose sur des hypothèses ; indiquez quelles sont les deux hypothèses prin-
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
cipales. (2 points)
3. Quelles sont les limites de ces hypothèses ? (1 point)
4. Quel est le coût d’achat unitaire des teintures ? Justifiez votre réponse à l’aide d’un
calcul. (3 points)
5. Quel est le coût de la politique actuelle de stockage ? Est-ce un optimum ? (4 points)
6. Faut-il augmenter le nombre de commandes ou le réduire ? Justifiez. (1 point)
7. Quel serait le coût de la politique d’approvisionnement si le nombre de commandes
était réduit à 10 ? Déterminez le nombre optimal de commande par tâtonnement (atten-
tion : ce nombre ne peut être qu’un entier. Il doit être obtenu sans recours à la calcula-
trice et sans utiliser la formule du modèle de Wilson. Adoptez une approche pragmatique).
(5 points)
8. Quelle serait l’application numérique qui permettrait de déterminer l’optimum selon le
modèle de Wilson ? (Il n’est pas nécessaire d’effectuer le calcul.) (3 points)
9. Le fournisseur propose une réduction sur le prix d’achat à condition d’effectuer des
commandes semestrielles. Faut-il accepter ? Le pourcentage de réduction ne peut être
qu’un nombre entier (1 %, 2 %, 5 %, 10 %…). Quel doit être ce pourcentage au mini-
mum pour rendre la proposition attractive ? (5 points)
226
UE
DEVOIR 3 Contrôle de gestion 121
10. Qu’est-ce qu’un stock de sécurité ? À quoi peut-il servir ? Donnez un avis sur le choix
de fixer un stock de sécurité à 10 unités. (2 points)
11. Déterminez le programme d’approvisionnement des 3 premiers mois (janvier à mars).
On supposera des mois de 30 jours et une consommation proportionnelle au temps.
(5 points)
Un autre fournisseur propose de livrer à n’importe quelle date dans le mois, mais seulement
pour des quantités de 150.
Le salon envisage de développer sa marque sous forme de franchise et d’écouler ses propres
produits. Il doit donc envisager de fabriquer ses teintures. Une unité spécialisée dans la
fabrication de teintures capillaires a été mise en place dans un laboratoire situé en banlieue
parisienne.
Pour faire une teinture, il faut, dans un premier temps, recourir à un assemblage chimique
dans des cuves, avec un temps de macération, puis effectuer des processus de remplissage
dans un second temps. La fabrication des teintures fait apparaître de nouveaux problèmes
de gestion.
Pour l’instant, le salon souhaite se focaliser sur 4 teintures seulement, et a pour objectif
d’optimiser sa marge. Les teintures seront désignées par A, B, C et D.
Les marges unitaires dégagées sont de 12 € pour D ; 8 € pour C ; 7 € pour B, 5 € pour A.
Les capacités maximales hebdomadaires d’absorption du marché sont de 1 000 unités par
teinture, quelle que soit la teinture.
227
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 3
14. Le responsable commercial estime que la priorité est de fabriquer des articles D qui
génèrent de très loin la meilleure marge. Sans faire le calcul, que pensez-vous de son affir-
mation ? (2 points)
15. Vaut-il mieux maximiser la marge ou plutôt le résultat ? Justifiez votre réponse.
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
(2 points)
16. Déterminez la forme canonique hebdomadaire de ce programme de fabrication.
(5 points)
17. S’il n’y avait aucune contrainte de production, quel serait le nombre d’heures de brassage,
de remplissage et de conditionnement nécessaire pour réaliser la production maximale ?
En tenant compte des contraintes, peut-on considérer que les 3 contraintes de produc-
tion ont la même importance pour l’entreprise ? Pourquoi ?
Après avoir décrit la notion de goulet d’étranglement, peut-on dire ici qu’il y a un goulet
d’étranglement ? Si oui, quel est-il ? (Justifiez votre réponse sans recourir à des calculs,
mais en utilisant des ordres de grandeur.) (8 points)
18. Déterminez le programme de fabrication qui tient compte des contraintes et des
objectifs fixés. Les calculs ont été simplifiés et ne nécessitent donc pas de calculatrice.
(5 points)
19. Quel est le risque d’abandonner des références, dès lors qu’un programme de produc-
tion semble l’indiquer ? (2 points)
20. Pour desserrer les contraintes, on hésite à acquérir une cuve supplémentaire ou à
travailler sur 6 jours. Que préconisez-vous et pourquoi ? (2 points)
228
UE
DEVOIR 3 Contrôle de gestion 121
Les moyennes mobiles centrées ont été calculées à partir des données trimestrielles des
3 dernières années.
22. Pourquoi n’avoir retenu que les 3 dernières années pour calculer les moyennes
mobiles ? Pourquoi avoir repris la numérotation des trimestres à 1 ? (3 points)
23. Quelle est l’utilité des moyennes mobiles ? Présentez la formule de calcul de la pre-
mière moyenne mobile (2 735). (2 points)
24. Faites une prévision pour les 4 prochains trimestres, en explicitant l’ensemble de
votre démarche (il est conseillé d’utiliser un tableur pour répondre à cette dernière ques-
tion). (6 points)
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
229
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 3
ANNEXE
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
23 2 950
24 3 125
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
0 5 10 15 20 25 30
230
UE
DEVOIR 3 Contrôle de gestion 121
3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
0 2 4 6 8 10 12 14
PENTE 15
ORDONNE ORIGINE 2 700
231
UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Devoir 4
À envoyer à la correction
Auteur : Armelle Mathé
Ce tableau doit être recopié pour figurer dans la copie afin que le correcteur
puisse détailler sa notation.
Par ailleurs, vous devrez porter une attention particulière à la présentation
de la copie. Un point sur vingt sera retiré par le correcteur pour les fautes
d’orthographe (même une seule) aux mots suivants : chiffre d’affaires, coût,
prix, taux.
Thèmes du programme abordés : décomposition d’un écart sur marge,
décomposition d’un écart sur masse salariale, analyse de l’évolution de la
masse salariale.
163
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 4
Document de travail réservé aux élèves de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite
Les résultats du mois N de ce site se sont avérés décevants. Aussi, le contrôleur de gestion
souhaite analyser les écarts constatés entre réalisations et prévisions. En effet, si l’écart sur
chiffre d’affaires se révèle favorable, l’écart de marge sur coût de revient est nul.
Il dispose des informations résumées dans l’annexe 1.
TRAVAIL À FAIRE
1. Calculez, pour chaque type d’étude et pour l’ensemble, l’écart de marge sur coût de
revient du pôle et décomposez-le en un écart sur chiffre d’affaires et un écart sur coût de
revient. Commentez (on discutera en particulier de la possibilité de juger des perfor-
mances des fonctions commercialisation et production à partir des résultats obtenus).
(13 points)
2. Décomposez, pour chaque type d’étude et pour l’ensemble, l’écart de marge sur coût de
revient en un écart de marge sur coût de revient préétabli et un écart sur coût de revient
relatif à la production constatée. Commentez. (9 points)
3. Décomposez, pour chaque type d’étude et pour l’ensemble, l’écart de marge sur coût de
revient préétabli en trois sous-écarts : un écart sur prix de vente moyen, un écart sur
composition des ventes et un écart sur volume global des ventes. Commentez. (12 points)
164
UE
DEVOIR 4 Contrôle de gestion 121
4. À l’aide de l’annexe 1 et des informations supplémentaires données dans l’annexe 2 :
a) Décomposez, pour chaque type d’étude, l’écart total sur coût de revient en un écart
total sur charges variables directes d’étude et un écart total sur charges semi-variables
indirectes. (6 points)
b) Décomposez, pour chaque type d’étude, l’écart total sur charges variables d’étude en
trois sous-écarts : un écart sur volume de production, un écart sur coût unitaire de l’heure
de main-d’œuvre et un écart sur nombre d’heures consommées. Calculez également
l’écart sur charges variables relatif à la production constatée pour chaque objet de coût.
Commentez. (12 points)
c) Déterminez les équations du budget standard et du budget flexible. Décomposez l’écart
total sur charges semi-variables indirectes en quatre sous-écarts : un écart sur volume de
la production, un écart sur charges semi-variables indirectes relatif à la production consta-
tée, lui-même décomposé en un écart sur budget, un écart sur activité et un écart sur
rendement. Commentez. (11 points)
Données sociales
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N–1 N
Salaire Masse Masse
Salaire
Catégories Effectif annuel salariale Effectif salariale
annuel
moyen annuelle annuelle
Directeurs 2 30 000 60 000 2 32 000 64 000
Enquêteurs 2 25 000 50 000 2 26 000 52 000
Vacataires 6 15 000 90 000 8 17 000 136 000
Ensemble 10 20 000 200 000 12 21 000 252 000
165
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 4
La masse salariale mensuelle de ce pôle pour l’année N–1 s’élève à 10 000 €, et à 120 000 €
pour l’année entière.
Le tableau des indices pour les trois années est le suivant :
Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
N–1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
N 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1,02 1,02 1,02 12,06
N+1 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,02 1,0404 1,0404 1,0404 1,0404 1,0404 1,0404 12,3624
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6. Calculez les masses salariales prévisionnelles du pôle pour l’année N et pour l’année
N+1 à partir de la masse salariale mensuelle de l’année N–1. (2 points)
7. Définissez l’effet masse. Calculez l’effet masse des années N et N+1. Commentez.
(5 points)
8. Définissez l’effet report d’une année à la suivante. Calculez l’effet report de N–1 à N, de
N à N+1 et de N+1 à N+2. (6 points)
9. a) Calculez l’effet taux nominal de N à N+1. Déduisez-en la variation de la masse sala-
riale de N à N+1. (2 points)
b) Quelles sont les raisons qui expliquent l’augmentation de la masse salariale de N à
N+1. Déduisez-en une décomposition de l’effet taux nominal en deux sous-effets.
Commentez. (4 points)
c) Exprimez la masse salariale de l’année N+1 à partir de la masse salariale de l’année N et
des deux sous-effets. (1 point)
166
UE
DEVOIR 4 Contrôle de gestion 121
ANNEXE 1
a) Valeurs globales
Réalisations Prévisions
Chiffre Marge sur coût Chiffre Marge sur coût
Nombre Nombre
d’affaires (en de revient d’affaires de revient
d’études d’études
euros) (en euros) (en euros) (en euros)
Études 4
7 59 500 3 500 35 000 3 000
standards
Études 6
5 87 500 17 500 105 000 18 000
avancées
Total 12 147 000 21 000 10 140 000 21 000
b) Montants unitaires
Les écarts sur entités monétaires sont appliqués aux volumes réalisés.
ANNEXE 2
167
UE
121 Contrôle de gestionDEVOIR 4
Réalisations
70 heures d’étude en moyenne par étude standard pour un montant global réel des
charges variables de 24 500 €. Le montant global des charges semi-variables indirectes
imputées s’élève à 31 500 €.
150 heures d’étude en moyenne par étude avancée pour un montant global réel des
charges variables de 37 500 €. Le montant global des charges semi-variables indi-
rectes imputées s’élève à 32 500 €.
Éléments de calcul
56/140 = 0,4
42/140 = 0,3
14/140 = 0,1
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UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Corrigé du devoir 1
1
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 1
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Marges sur
78,8 5 516 000 41,8 1 672 000 81 11 340 000
coût variable
Charges fixes
1 120 000 400 000 1 400 000
spécifiques
Marges sur
coût 62,8 4 396 000 31,8 1 272 000 71 9 940 000
spécifique
Centre (2)36 (5)45
70 000 2 520 000 40 000 36 1 440 000 140 000 6 300 000
Production
Centre (3)6
70 000 420 000 40 000 6 240 000 140 000 6 840 000
Logistique
Marges sur
coûts 70 000 20,8 1 456 000 40 000 – 10,2 – 408 000 140 000 20 2 800 000
complets
Taux de
15 % – 13 % 12 %
marge
1. 16 × 12 / 60
2. 12 × 3
3. 1 × 6
4. 16 × 15 / 60
5. 15 × 3
2
UE
CORRIGÉ 1 Contrôle de gestion 121
2. Si l’on s’en tient à ce système de calcul des coûts, faut-il arrêter la production de
machines à café à filtre ? Quelles seraient les conséquences à court terme d’un tel arrêt ?
Et à plus long terme ? (2 points)
La marge sur coût complet des machines à café à filtre est négative. Cependant, ce produit a
une marge sur coût spécifique positive ; il contribue donc, même s’il le fait de manière
(a priori) insuffisante, à la couverture des coûts fixes indirects. Supprimer les machines à
café à filtre diminuerait donc le résultat global de l’usine sur le court terme.
Sur le long terme, si l’on ne peut pas espérer une augmentation sensible des ventes, et s’il
s’avérait possible de supprimer à la fois les charges fixes spécifiques et une partie des charges
fixes indirectes en supprimant la production de machines à café à filtre, cette décision aurait
un impact bénéfique sur le résultat (à condition que la distinction charges fixes spécifiques/
non spécifiques soit pertinente).
3. Rappelez les principes qui doivent guider le choix des unités d’œuvre et des centres
d’analyse. (2 points)
Un centre d’analyse est un « compartiment comptable » regroupant des activités homo-
gènes technologiquement distinctes des activités des autres centres1 . Dans la pratique, les
centres d’analyse correspondent souvent aux différents services ou ateliers mais si on effec-
tue des tâches technologiquement distinctes, il est nécessaire de définir plusieurs centres
ou sections pour s’assurer de l’homogénéité des coûts qui composent le centre.
Les coûts d’un centre sont dits homogènes s’ils forment un ensemble stable et solidaire
c’est-à-dire si chaque fois que l’activité est déclenchée, les tâches élémentaires qu’elle com-
porte sont toutes effectuées et si chacune de ses tâches est exécutée de manière stable2.
Autrement dit, quel que soit le produit, celui-ci doit consommer toutes les tâches dans les
mêmes proportions.
L’unité d’œuvre doit permettre de répartir les charges indirectes entre les produits qui la
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consomment. Une bonne unité d’œuvre est celle pour laquelle une corrélation satisfaisante
est observée entre le coût du centre et les unités d’œuvre.
3
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 1
Ratio instable
On constate que, pour les différents produits, les proportions entre les consommations de
ressources concernant le montage et le contrôle qualité ne sont pas stables : il n’y a pas de
lien entre la consommation de machines et le nombre de contrôle qualité.
On constate aussi que ces deux mesures de l’activité (temps machine et nombre de contrôle
qualité) ne sont pas du tout liées à l’ancienne unité d’œuvre choisie (la main-d’œuvre
directe).
Ainsi, la répartition des charges indirectes de production n’est pas satisfaisante avec l’an-
cienne méthode puisque, dans ce centre d’analyse, les activités ne sont pas consommées de
manière homogène par les différents produits et puisque l’unité d’œuvre choisie n’est pas
corrélée aux différentes tâches.
De la même manière, on peut observer, dans le tableau ci-après, que la méthode retenue
pour répartir les charges indirectes de logistique n’est pas satisfaisante car les consomma-
tions des différentes activités qui composent le centre d’analyse par les différents produits
ne sont pas stables. Ces deux activités ne sont, de plus, pas liées à l’ancienne unité d’œuvre
choisie.
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Nombre de livraisons 30 17 28
Ratio instable
La non-pertinence de ces répartitions est accrue par l’imputation en cascade des charges
d’administration. En effet, ces dernières sont, jusqu’ici, réparties de manière égale entre les
deux centres principaux avant d’être imputées aux produits.
4
UE
CORRIGÉ 1 Contrôle de gestion 121
On peut en conclure qu’il y a une forte corrélation entre l’augmentation des frais
d’administration et le nombre de produits vendus (les taux d’augmentation évoluent de
manière proportionnelle). En revanche, la liaison est faible entre l’augmentation des frais
d’administration et l’évolution du chiffre d’affaires (un calcul de la régression permettrait de
le montrer mathématiquement).
L’unité d’œuvre qui traduit le mieux l’évolution de l’activité du centre administration est
donc le nombre de produits.
Pour s’en assurer, on peut calculer un coefficient de corrélation.
6. Calculez la marge sur coût complet (résultat) de chacun des produits à l’aide des
nouvelles clés de répartition proposées. Calculez le taux de marge sur coût complet
pour chaque produit. Que peut-on penser de la nouvelle méthode de calcul des coûts
proposés ? Que pouvez-vous dire à M. Labaye concernant les résultats des différentes
lignes de produits ? (3 points)
5
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 1
Compte tenu de la nouvelle méthode de répartition des charges indirectes, ce n’est pas le
produit « Café filtre » qui est déficitaire mais le produit « Expresso ». Dans la méthode précé-
demment utilisée, du fait d’une mauvaise répartition des charges indirectes, les produits
machines à café à filtre subventionnent les machines à expresso, leur permettant ainsi de
faire apparaître un résultat bénéficiaire fictif. Il faut cependant noter que le taux de marge
des machines à café à filtre est nettement plus faible que le taux de marge des machines à
dosettes.
Ces constats ne signifient pas qu’il faut impérativement proposer à M. Labaye d’arrêter la
production de machines à expresso notamment parce que leur marge sur coût spécifique est
positive et qu’elles contribuent donc à la couverture des charges indirectes. La marge sur les
machines à café à filtre est bénéficiaire : cette ligne de produits doit donc être maintenue.
7. Vérifiez que, quelle que soit la méthode de calcul des coûts retenue, le résultat total
(c’est-à-dire) la somme des résultats des trois produits de l’usine, est le même.
Comment l’expliquez-vous ? Dans quel cas ce résultat pourrait-il être dépendant de la
méthode de calcul des coûts retenue ? (2 points)
8. Un consultant vous assure que « la méthode des centres d’analyse, c’est dépassé ». Il
vous recommande la méthode ABC. Rappelez les principes de cette méthode. Si l’on
avait retenu cette méthode, les résultats obtenus auraient-ils été différents ? (2 points)
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Dans les manuels, on peut lire que la logique de la méthode ABC est différente de celle de la
méthode des sections homogènes en ce qu’elle considère que les produits consomment des
activités qui elles-mêmes consomment des ressources : on ne se situe plus dans une logique
de répartition des charges indirectes mais d’explication de la cause de ces charges.
Tiré de Alcouffe S., Malleret V. (mai, 2002), « Les fondements conceptuels de l’ABC
“à la française” », Congrès de l’Association francophone de comptabilité, Toulouse.
6
UE
CORRIGÉ 1 Contrôle de gestion 121
En pratique, la méthode ABC suppose d’identifier les activités et les inducteurs de coûts
pour connaître le coût des inducteurs. C’est grâce aux inducteurs que seront réparties les
charges indirectes. Ils jouent donc le même rôle que les unités d’œuvre pour la répartition
des charges indirectes.
Si la condition d’homogénéité des centres est respectée, la méthode des centres d’analyse
conduit aux mêmes répartitions que la méthode ABC et les calculs de coûts seront les
mêmes. Par ailleurs, il est fréquent que les entreprises retiennent, pour des raisons pra-
tiques, des unités d’œuvre volumiques qui sont parfois mal adaptées à un processus de pro-
duction non standardisé. Mais rien n’interdit d’utiliser des unités d’œuvre non volumiques.
Dans le cas présent, on peut penser que la méthode des sections homogènes a été bien mise
en œuvre puisque le découpage en cinq centres et l’utilisation d’unité d’œuvre qui ne sont
pas toutes volumiques semblent conduire à un calcul fidèle à la réalité du processus indus-
triel. Les résultats avec une méthode ABC devraient donc être les mêmes.
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7
UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Corrigé du devoir 2
Ce tableau doit être recopié pour figurer dans la copie afin que le correcteur
puisse détailler sa notation.
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1. Calculez le CA (chiffre d’affaires), la Mcv (marge sur coûts variables) et le résultat net
du restaurant en faisant apparaître les montants totaux et unitaires, ainsi que le taux
de Mcv. (3 points)
1
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 2
Prix/Coût
Quantité(1) Total % du CA
unitaire
1. Chiffre d’affaires 25 000 20 500 000 0,5 point
2. Coût matières 25 000 8 200 000 0,5 point
3. Charges de personnel 25 000 8 200 000 0,5 point
4. Coûts variables (2 + 4) 25 000 16 400 000
5. Marge sur coûts variables 25 000 4 100 000 20 % 0,5 point
6. Coûts fixes 25 000 3,20 80 000 0,5 point
7. Résultat net (5 – 6) 25 000 0,80 20 000 0,5 point
1. 25 000 = 100 × 250 × 20
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augmenter la fréquentation du restaurant. Vous procéderez avec un raisonnement
marginal. Concluez. (2 points)
Les opérations marketing devraient permettre d’augmenter le nombre de repas de 30 % soit
30 par jour en plus pour atteindre 130 repas. Mais la capacité maximale est 120. L’augmen-
tation du nombre quotidien de repas est donc limitée à 20.
Gain de 20 repas par jour, soit 20 × 250 = 5 000 repas par an.
Augmentation de Mcv de 5 000 × 4 = 20 000 €.
Augmentation des coûts fixes annuels = 15 000 €.
Soit un gain marginal de 5 000 € (+ 20 000 – 15 000) (1 point)
On peut conclure qu’il est intéressant de mener cette campagne marketing puisque le résul-
tat augmenterait de 25 %. (0,5 point)
On ajoutera 0,5 point si le candidat relativise un peu cette réponse.
Néanmoins, les coûts sont certains, l’augmentation de la clientèle ne l’est pas. Par ailleurs,
est-il raisonnable d’atteindre la capacité maximale du restaurant ? Des problèmes de qualité
pourraient survenir en étant toujours au maximum de la capacité.
2
UE
CORRIGÉ 2 Contrôle de gestion 121
4. Avec le nombre de repas actuel (100 par jour), quel devrait être le taux de marge sur
coûts variables pour atteindre un résultat de 40 000 € ? Chiffrez la diminution des coûts
variables unitaires nécessaire pour atteindre cet objectif. (2 points)
Pour avoir un résultat de 40 000 €, il faut :
Mcv – CF = 40 000 ⇔ Mcv = 40 000 + 80 000 = 120 000
Taux de Mcv = 120 000/500 000 = 24 % (1 point)
Pour que la Mcv soit égale à 120 000, il faut :
Mcvu × 25 000 = 120 000 ⇔ Mcvu = 120 000/25 000 = 4,80 €
La Mcvu est actuellement de 4 €. Il faut donc diminuer de 0,80 € les coûts variables uni-
taires. (1 point)
5. Calculez la marge de sécurité (en valeur absolue et en valeur relative) et le levier
opérationnel dans les deux cas : (a) situation actuelle et (b) externalisation du
personnel à une entreprise d’intérim. Commentez. (5 points)
a. Situation actuelle (1 point)
CA = 500 000 €
SR = 400 000 €
MS (en valeur) = 500 000 – 400 000 = 100 000 € (0,25 point)
MS relative = 100 000/500 000 = 0,2 (0,25 point)
LO = 1/0,2 = 5 (0,5 point)
Commentaire (1 point)
Dans le cas b (recours à l’intérim), on a une structure de coûts avec plus de coûts variables et
moins de coûts fixes. On a un risque d’exploitation moins élevé (MS plus grande et LO plus
petit).
On peut ajouter des points si le candidat propose d’autres commentaires, par exemple :
Néanmoins, le fait d’externaliser les serveurs comporte un risque : moins de stabilité, pro-
blèmes de motivation, qui pourront se faire ressentir sur la qualité de service.
3
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 2
Barème
3 points pour le calcul, 1 point pour le commentaire.
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Nombre de jours ouverts dans l’année 250
Nombre de repas 20 000
Prix de vente du menu 22
1. Chiffre d’affaires 440 000
2. Coût matières 160 000
3. Charges de personnel 160 000
4. Coûts variables (2 + 3) 320 000
5. Marge sur coûts variables 120 000
6. Coûts fixes 80 000
7. Résultat net (5 – 6) 40 000
Sous réserve que l’élasticité prix de la demande soit vérifiée, il semble opportun d’augmen-
ter légèrement le prix de vente du repas, cela permet de doubler le résultat (il passerait de
20 000 € à 40 000 €). (1 point)
4
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CORRIGÉ 2 Contrôle de gestion 121
Barème
3 points pour la résolution, 1 point pour le commentaire.
Ce calcul repose uniquement sur l’élasticité prix de la demande. Les limites sont les sui-
vantes : comment l’élasticité a-t-elle été établie ? Est-ce fiable ? L’élasticité appliquée est-
elle stable (dans le temps, en fonction des variations de prix étudiées) ? La variation de la
demande ne varie pas uniquement en fonction du prix.
5
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121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 2
Il peut y avoir une complémentarité entre l’activité initiale de restauration et les 2 nouvelles
activités proposées.
Par exemple, un client venant déjeuner au restaurant en semaine peut avoir l’idée d’organi-
ser une fête ou un séminaire, et inversement. (1 point)
Barème
1 point pour le calcul, 1 point pour le commentaire.
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P [T<(10/σ)] = 1 – 0,3085 = 0,6915
10/σ = 0,5 σ = 10/0,5 = 20
6
UE
CORRIGÉ 2 Contrôle de gestion 121
Ratio écart-type/moyenne = 1/5 = 0,2
Prévoir le niveau de l’activité « journée avec Spa » est donc plus risqué que celui de l’activité
« fêtes ».
14. Calculez la probabilité que le seuil de rentabilité spécifique (en volume) soit atteint
pour l’activité de location pour des fêtes. (1,5 point)
Soit Y le nombre de locations pour des fêtes.
Y suit N(5,1)
T = (Y – 5)/1 suit la loi normale centrée réduite
P(Y>2) = P (T> (2 – 5)/1) = P(T> – 3) = P(T≤3) = 99,86 %
15. Établissez les paramètres des lois normales suivies par les marges sur coûts
spécifiques (Mcs), pour chacune des nouvelles activités. (2 points)
Soient Mcs1 = Variable aléatoire décrivant la Mcs de l’activité « location à la journée avec
spa » et X = nombre de journées de location avec spa.
Mcs1 = 400X – 20 000
E(Mcs1) = 400 × E(X) – 20 000 = 400 × 40 – 20 000 = – 4 000
V(Mcs1) = 4002 V(X)= 4002 × 202 = 64 000 000
σ (Mcs1) = 8 000
Soient Mcs2 = Variable aléatoire décrivant la Mcs de l’activité « location pour des fêtes » et Y
= Nb de locations pour des fêtes.
Mcs2 = 1 500 × Y – 3 000
E(Mcs2) = 1 500 × E(Y) – 3 000 = 1 500 × 5 – 3 000 = 4 500
V(Mcs2) = 1 5002 V(Y) = 1 5002 × 12 = 1 5002
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σ (Mcs2) = 1 500
Barème
1 point pour la décision ; 1,5 point pour l’appréciation de la rentabilité ; 1,5 point
pour l’appréciation du risque.
Le restaurant est déjà conçu pour accueillir des fêtes le week-end. Les investissements
nécessaires pour améliorer le charme du lieu ne sont pas trop élevés (ni les coûts fixes sup-
plémentaires engendrés) pour développer cette activité. La nouvelle activité « location pour
des fêtes » présente une espérance de Mcs positive et a une probabilité très forte d’atteindre
son seuil de rentabilité spécifique (99,86 %). La volatilité des ventes est faible (ratio écart-
type/moyenne de 1/5). Les prévisions de vente fondées sur le mas étant assez prudentes, il
semble possible de louer davantage le restaurant pour des fêtes. On conseille donc au res-
taurant de se lancer dans cette nouvelle activité, rentable et peu risquée, tout en ayant un
objectif de vente supérieur à ce que réalisait le mas précédemment.
7
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 2
L’activité « locations à la journée avec spa » présente une espérance de Mcs négative. Elle a
une faible probabilité d’atteindre son seuil de rentabilité spécifique (30 %). Les investisse-
ments sont considérables pour pouvoir rendre le centre compatible avec cette nouvelle acti-
vité, ce qui entraîne d’importants coûts fixes spécifiques. La volatilité des ventes est élevée
(ratio écart-type/moyenne de 20/40). Cette activité ne peut pas être lancée en l’état. Elle
pose un problème en termes de rentabilité et de risque. Il faudrait, soit revoir le programme
d’investissement à la baisse en étant éventuellement moins ambitieux (est-il vraiment
nécessaire d’investir dans un spa ?), soit augmenter la Mcv (augmentation des prix de vente,
réduction des coûts variables, ou augmentation du nombre de journées vendues). Quitte à
faire l’investissement important dans le spa, on pourrait se poser la question d’améliorer la
couverture des coûts fixes en louant le lieu avec spa sur d’autres moments que les week-
ends, mais cela pose le problème de l’adéquation avec l’activité de restauration existante.
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UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Corrigé du devoir 3
Dossier 1 Dossier 2
(27 points) (11 points)
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Questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Barème 3 2 1 3 4 1 5 3 5 2 5 2 2
Points
Ce tableau doit être recopié et figurer sur la copie afin que le correcteur puisse
le remplir pour détailler sa notation.
Par ailleurs, vous devrez accorder une attention particulière à l’orthographe et
à la présentation de la copie. Un point sur vingt pourra être retiré par le correc-
teur pour des fautes aux mots suivants : chiffre d’affaires, coût, prix, taux.
Thèmes du programme abordés : gestion des approvisionnements et modèle
de Wilson, gestion de la production et programmation linéaire.
1
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 3
2. Le modèle de base repose sur des hypothèses ; indiquez quelles sont les deux
hypothèses principales. (2 points)
Remarque
Pour obtenir tous les points, il faudra citer au moins deux des trois hypothèses
précédentes.
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Il n’est pas toujours simple de déterminer les paramètres nécessaires aux calculs, comme le
coût de possession du stock et le coût de passation des commandes. Comme tout modèle, la
simplification qu’il procure se révèle déconnectée de la réalité.
Remarque
Cette réponse n’est pas exhaustive. On peut évoquer d’autres limites liées aux
hypothèses de base, par exemple la consommation régulière.
4. Quel est le coût d’achat unitaire des teintures ? Justifiez votre réponse à l’aide d’un
calcul. (3 points)
Le prix de vente est 20 €.
Le coût d’achat est une inconnue. La marge est une inconnue.
Coût achat + marge = prix vente
Coût achat + marge = 20
La marge représente 100 % du coût d’achat, soit l’équivalent du coût d’achat
2
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CORRIGÉ 3 Contrôle de gestion 121
ne peut être qu’un entier. Il doit être obtenu sans recours à la calculatrice et sans utiliser
la formule du modèle de Wilson. Adoptez une approche pragmatique). (3 points)
On peut envisager 8 commandes, soit 800 € de coût de passation et 750 € de coût de posses-
sion, et un total de 1 550 €. Le coût d’approvisionnement total est alors de 1 550 € au lieu de
1 700 €.
On peut envisager 7 commandes, soit 700 € de coût de passation et (12 000/7)/2 × 10
× 10 % = 857,14 × 10 × 10 % = 857,14 € de coût de possession, soit un total de 1 557,14 €
au lieu de 1 700 €.
Il apparaît qu’à partir de 7 commandes, le coût total de la gestion d’approvisionnement se
remet à augmenter. L’optimum est donc situé entre 7 et 8 commandes annuelles.
Puisqu’il faut que le nombre de commandes soit un entier, on considérera que l’optimum est
atteint lorsque le nombre de commandes est de 8. Mais on peut souligner que le coût final
demeure très proche des cas précédents (l’économie n’est que de 150 € annuellement en
passant de 10 à 8 commandes par an).
3
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 3
Barème
1 point pour la formule et 2 points pour l’application numérique. Aucun point
pour le calcul.
9. Le fournisseur propose une réduction sur le prix d’achat à condition d’effectuer des
commandes semestrielles. Faut-il accepter ? (3 points)
Avec 2 commandes seulement par an, le coût de passation est de 200, tandis que le coût de
possession est de 3 000 € (soit 6 000/2 × 10 € × 10 %), soit un total de 3 200 €. On constate
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que cette politique entraîne un surcoût de 3 200 – 1 700 = 1 500 €. Dès lors, si la baisse de
tarif permet de compenser ce surcoût, il est rationnel de l’accepter.
Le pourcentage de réduction ne peut être qu’un nombre entier (1 %, 2 %, 5 %,
10 %…). Quel doit être ce pourcentage au minimum pour rendre la proposition
attractive ? (2 points)
Sur la base d’un budget annuel de 12 000 × 10 € = 120 000 €, on constate que chaque pour-
centage obtenu procure 1 200 €. Ainsi, dès 2 % de baisse (2 400 €), la proposition devient
intéressante.
10. Qu’est-ce qu’un stock de sécurité ? À quoi peut-il servir ? Donnez un avis sur le
choix de fixer un stock de sécurité à 10 unités. (2 points)
Un stock de sécurité est un niveau de stock en dessous duquel l’entreprise ne veut pas des-
cendre (tout du moins lors des prévisions ; il permettra justement de faire face à des aléas).
(1 point)
4
UE
CORRIGÉ 3 Contrôle de gestion 121
Remarque
Il n’est pas obligatoire de préciser la nature des aléas, comme le retard de livrai-
son, la consommation trop importante, etc.
Ce stock paraît très faible : certains mois, cela représente 2 jours de consommation ! Le
moindre aléa risque de faire subir à l’entreprise une rupture de stock. Or, le produit n’est pas
simple à obtenir et permet de dégager des ventes très profitables, il faudrait donc augmen-
ter ce stock de sécurité. (1 point)
13. Entre la date fixe et la quantité fixe, quelle solution faut-il préférer si l’objectif est la
minimisation du stock moyen ? Aucun calcul n’est exigé, mais un raisonnement
comparatif est attendu. (2 points)
La seconde solution entraîne du sur stockage puisqu’on commande des quantités largement
supérieures au besoin. Le stock moyen est donc nécessairement plus élevé. Si l’on souhaite
minimiser notre stock, il faut préférer le mécanisme des dates fixes.
5
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 3
14. Le responsable commercial estime que la priorité est de fabriquer des articles D qui
génèrent de très loin la meilleure marge. Que pensez-vous de son affirmation ?
(2 points)
Elle est trop simpliste : l’optimisation consiste à tenir compte de la marge créée et des res-
sources consommées. D génère, certes, la meilleure marge unitaire, mais il consomme beau-
coup plus de ressources dans l’étape 1 (entre 2 et 4 fois plus !).
Remarque
Il était possible de calculer la marge sur coûts variables par unité, mais cela
n’était pas indispensable pour obtenir les points.
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0, 25A + 0,5 B + 0,5C + D ⇐ 500
0,02A + 0,02B + 0,02C + 0,02D ⇐ 100
0,05A + 0,05B + 0,05C + 0,05D ⇐ 120
On souhaite maximiser
5A + 7B + 8C + 12D
17. S’il n’y avait aucune contrainte de production, quel serait le nombre d’heures de
brassage, de remplissage et de conditionnement nécessaire pour réaliser la production
maximale ? (4 points)
S’il n’y avait aucune contrainte, il faudrait maximiser la production et produire le plus pos-
sible des 4 produits. Seules les contraintes commerciales conduiraient à limiter la produc-
tion à 1 000 unités de chaque teinture. (1 point)
Le nombre d’heures de brassage, remplissage et conditionnement serait alors : (3 points)
0,25 × 1 000 + 0,5 × 1 000 + 0,5 × 1 000 + 1 000 = 250 + 500 + 500 + 1 000 = 2 500
0,02 × 1 000 + 0,02 × 1 000 + 0,02 × 1 000 + 0,02 × 1 000 = 80
0,05 × 1 000 + 0,05 × 1 000 + 0,05 × 1 000 + 0,05 × 1 000 = 100
6
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CORRIGÉ 3 Contrôle de gestion 121
Après avoir décrit la notion de goulet d’étranglement, peut-on dire ici qu’il y a un
goulet d’étranglement ? Si oui, quel est-il ? (Justifiez votre réponse sans recourir à des
calculs, mais en utilisant des ordres de grandeur). (2 points)
Le goulet d’étranglement, si l’on fait abstraction des perspectives d’écoulement (contraintes
commerciales) correspond à la contrainte productive la plus forte, celle qui limite le plus tôt
la production. Il s’agit de l’étape 1.
On constate, en effet, qu’il nous permet de faire 500D ou 1 000B ou 1 000C ou 2 000A.
Pour l’étape 2, l’ordre de grandeur est de 5 000 unités au total : 100 heures à raison de 50 à
l’heure.
Pour l’étape 3, l’ordre de grandeur est de 120 heures × 40 à l’heure = 4 800 unités.
∙∙ D : 1 à l’heure avec une marge de 12 €, soit 12 € par unité de facteur rare consommé.
19. Quel est le risque d’abandonner des références, dès lors qu’un programme de
production semble l’indiquer ? (2 points)
Commercialement, cela nuit à la politique de gamme qui répond à divers objectifs, dont, en
particulier, la proposition d’une offre homogène et la satisfaction des besoins des consom-
mateurs. On risque de perdre des ventes car notre gamme ne sera pas complète par rapport
à celle des concurrents.
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UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 3
Barème
1 point pour la tendance, 1 point pour la dispersion.
Le nuage de points laisse penser que les ventes sont globalement en augmentation depuis la
création du premier point de vente.
Cependant, on constate que les ventes ne sont pas en augmentation régulière. On note,
d’une part, un tassement de la croissance depuis 3 ans. D’autre part, on observe que des
irrégularités rythment les ventes, et ce de manière récurrente : chaque année, surtout dans
les 3 dernières années, le 2e trimestre est un trimestre « creux » et le 4e trimestre est supé-
rieur à la moyenne. La récurrence de ces rythmes laisse penser qu’il doit y avoir saisonnalité.
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pas être utilisée pour faire des prévisions futures.
22. Pourquoi n’avoir retenu que les 3 dernières années pour calculer les moyennes
mobiles ? (2 points)
Les 3 dernières années correspondent à l’existence de 3 magasins. La croissance observée
durant les années précédentes était, en effet, en grande partie liée à l’ouverture de nou-
veaux magasins. Depuis qu’il y a 3 magasins, l’effet « création d’un nouveau point de vente »
est donc annulé, et nous pouvons observer l’évolution des ventes à structure constante.
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UE
CORRIGÉ 3 Contrôle de gestion 121
Pour déterminer le coefficient saisonnier du premier trimestre, il faut faire la moyenne des
indices des 3 premiers trimestres déterminés ci-avant. Autrement dit :
∙∙ coefficient du premier trimestre = (0,96 + 0,97 + 0,97) = 0,97108
∙∙ coefficient du deuxième trimestre = (0,89 + 0,90 + 0,89) = 0,89964
∙∙ coefficient du troisième trimestre = (1,02 + 1,02 + 1,02) = 1,02730
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Remarque
On acceptera des valeurs arrondies au plus proche ou à l’entier inférieur.
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121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 3
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UE
Contrôle de gestion 121
2019
2020
Corrigé du devoir 4
Ce tableau doit être recopié pour figurer dans la copie afin que le correcteur
puisse détailler sa notation.
Par ailleurs, vous devrez porter une attention particulière à la présentation de
la copie. Un point sur vingt sera retiré par le correcteur pour les fautes d’ortho-
graphe (même une seule) aux mots suivants : chiffre d’affaires, coût, prix, taux.
Les éléments de réponse soulignés doivent obligatoirement figurer dans la copie
pour obtenir tous les points à une question (ce qui ne signifie pas que seuls ces
éléments doivent figurer dans la réponse).
Thèmes du programme abordés : décomposition d’un écart sur marge, décom-
position d’un écart sur masse salariale, analyse de l’évolution de la masse sala-
riale.
1
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
Coût de revient réalisé Coût de revient prévu Écart total sur coût de revient
Études standards 59 500 – 3 500 = 56 000 € 35 000 – 3 000 = 32 000 € 24 000 € (déf.)
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Études avancées 87 500 – 17 500 = 70 000 € 105 000 – 18 000 = 87 000 € – 17 000 € (fav.)
Total 7 000 € (déf.)
Commentaire (4 points)
L’écart de marge sur coût de revient est effectivement nul. L’écart favorable de 7 000 € sur
chiffre d’affaires, obtenu grâce à la bonne performance observée sur le produit Études stan-
dards qui a compensé la perte de chiffre d’affaires observée sur le produit Études avancées, a
été neutralisé par l’écart défavorable sur coût de revient.
Il est impossible, avec cette décomposition, d’évaluer les performances des deux fonctions
production et commercialisation :
∙∙ l’écart sur chiffre d’affaires peut s’avérer favorable mais, du fait d’un effet volume ou d’une
modification dans la composition des ventes, il peut cacher une contribution défavorable
à la rentabilité de l’entreprise ;
∙∙ l’écart défavorable sur coût de revient est un écart total et il compare des charges
décaissées pour des volumes de production différents ; il est donc impossible à ce stade
de la décomposition de l’interpréter en termes de mauvaise performance quant à la
contribution au résultat de l’entreprise.
2
UE
CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
2. Décomposez l’écart de marge sur coût de revient en un écart de marge sur coût de
revient préétabli et un écart sur coût de revient relatif à la production constatée.
Commentez. (9 points)
D’où les marges unitaires sur coût de revient préétabli et les écarts :
Marge unitaire réelle sur coût de revient Marge unitaire prévisionnelle sur coût de
préétabli revient préétabli
Études standards 8 500 – 8 000 = 500 € 8 750 – 8 000 = 750 €
Études avancées 17 500 – 14 500 = 3 000 € 17 500 – 14 500 = 3 000 €
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Marge réelle sur coût Marge prévisionnelle sur coût Écart de marge sur coût
de revient préétabli de revient préétabli de revient préétabli
Études standards 7 × 500 = 3 500 4 × 750 = 3 000 3 500 – 3 000 = 500 (fav.)
5 × 3 000 = 15 000 6 × 3 000 = 18 000 15 000 – 18 000 = – 3 000
Études avancées
(déf.)
Ensemble – 2 500 (déf.)
3
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
Commentaire (3 points)
Cette fois, les deux écarts calculés sont pertinents pour l’évaluation des deux fonctions.
On constate donc une mauvaise performance pour la fonction commerciale, laquelle a
entraîné une baisse de la marge sur coût de revient préétabli, et donc une perte de contribu-
tion au résultat du pôle de 2 500 €.
Une bonne performance de la fonction production, puisque c’est en réalité l’augmentation
du volume de la production qui expliquait l’écart total sur coût de revient défavorable. L’écart
global est, lui, favorable : à volume de production identique, les coûts ont été moins élevés
que selon les standards, et cette économie sur les charges de 2 500 € entraîne une augmen-
tation au résultat du pôle de ce même montant.
L’écart de marge brute du pôle opérationnel Agroalimentaire égal à 0 cache donc un écart
défavorable de la responsabilité de la fonction commerciale qui a neutralisé exactement
l’écart favorable enregistré sur les charges, de la responsabilité de la fonction production.
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Il faut maintenant poursuivre la décomposition de ces deux écarts en sous-écarts de façon
qu’à chaque sous-écart ne corresponde qu’une seule cause pour comprendre les raisons de
ces performances, bonnes ou mauvaises, et entreprendre de mettre en place les actions cor-
rectrices qui s’imposent.
4
UE
CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
Vérification : – 1 750 + 4 200 + (– 4 950) = – 2 500 €
Commentaire (3 points)
On comprend maintenant quelles sont les raisons qui ont entraîné un écart de marge sur
coût de revient préétabli défavorable, et donc une diminution de la contribution au résultat
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5
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121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
a) Décomposez, pour chaque type d’étude, l’écart total sur coût de revient en un écart
total sur charges variables directes d’étude et un écart sur charges semi-variables
indirectes. (6 points)
La structure du coût de revient réel de chaque type d’étude est la suivante :
Réalisations
Études standards Études avancées
Charges variables d’étude 24 500 € 37 500 €
Charges semi-variables indirectes 31 500 € 32 500 €
Coût de revient 56 000 € 70 000 €
D’où le calcul de l’écart total sur chaque type de charge, pour chaque objet de coût :
Soit :
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∙∙ écart total sur charges variables : 6 500 – 7 500 = – 1 000 (fav.) (3 points)
∙∙ écart total sur charges semi-variables : 17 500 – 9 500 = 8 000 € (déf.) (3 points)
b) Décomposez, pour chaque type d’étude, l’écart total sur charges variables d’étude
en trois sous-écarts : un écart sur volume de production, un écart sur coût unitaire de
l’heure de main-d’œuvre, et un écart sur nombre d’heures consommées. Calculez
également l’écart sur charges variables relatif à la production constatée pour chaque
objet de coût. Commentez. (12 points)
Déterminons tout d’abord les éléments permettant la décomposition de l’écart total sur
charges variables directes en trois sous-écarts pour chaque type d’étude :
6
UE
CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
Commentaire (4 points)
On constate donc que pour les études standards, il y a eu une très bonne productivité
puisque le temps de travail moyen par étude, inférieur de 20 heures par rapport au temps
standard d’étude, a entraîné une économie de charges et donc une meilleure contribution à
la rentabilité du pôle de 7 000 €.
Le fait d’avoir effectué trois études standards de plus par rapport aux prévisions a normale-
ment entraîné un surcoût de charges variables de 13 500 €.
7
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
Pour les études avancées, on ne constate ni économie réalisée ni dérapage des coûts, les
standards de production ont été parfaitement respectés. Seul le fait d’avoir effectué une
étude de moins explique le montant des charges économisées (7 500 €) par rapport aux
prévisions de décaissements.
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constantes, pour un chiffre d’affaires x :
BF(x) = 0,3x + 14 000
Faisons le point sur les différents niveaux d’activité nécessaires pour la détermination des
sous-écarts de l’écart total sur ces charges semi-variables :
∙∙ activité réelle (chiffre d’affaires réel) : AR = 147 000 €
∙∙ activité prévue (chiffre d’affaires prévu) : AP = 140 000 €
∙∙ activité prévue, ajustée au volume de production constaté (chiffre d’affaires qui aurait dû
être effectué, étant donné les nombres d’études réalisées) :
APajustée = 7 × 8 750 + 5 × 17 500 = 148 750 €
8
UE
CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
L’écart global sur charges semi-variables indirectes est la somme de ces trois sous-écarts :
(1 point)
Écart global = montant réel des charges – BS(APajustée)
= 64 000 – 59 500 = 4 500 € (déf.)
Ou
Écart global = montant réel des charges – montant prévisionnel des charges, ajusté au
volume réel de la production
= 64 000 – (7 × 3 500 + 5 × 7 000) = 4 500 € (déf.)
L’écart sur volume de production = BS(APajustée) – BS(AP) (1 point)
= 0,4 × 148 750 – 0,4 × 140 000 = 59 500 – 59 000 = 3 500 € (déf.)
Ou : [(7 – 4) × 3 500 + (5 – 6) × 7 000 = 3 500 € (déf.)
Notons que l’écart global sur les charges semi-variables peut aussi être calculé pour chaque
type d’étude.
Commentaire (4 points)
Encore une fois, l’écart sur volume de production défavorable mesure l’augmentation des
charges semi-variables liée au fait que le nombre d’études réalisé a été plus important que
prévu, ce surcoût ne traduit pas un non-respect des standards de production.
L’écart global défavorable témoigne d’un surcoût sur la consommation de charges semi-
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variables. Ce surcoût s’explique par un écart sur budget défavorable de 5 900 €, compensé
en partie par un écart sur activité et un écart sur rendement tous les deux favorables.
L’écart sur budget est dû au fait que le budget du pôle n’a pas été respecté, soit parce que le
coût unitaire variable de l’unité d’œuvre est plus élevé, soit parce que le montant des charges
fixes a été plus élevé que prévu. Il faudrait expliquer pourquoi le montant des charges semi-
variables rétrocédées au pôle Mnémosyne a été plus élevé qu’il n’aurait dû être.
L’écart sur activité est favorable car le fait d’avoir un chiffre d’affaires plus élevé que selon les
prévisions a conduit à une suractivité, et donc à une meilleure absorption des charges fixes.
Et enfin, l’écart sur rendement est favorable, le chiffre d’affaires réel a été plus important
que le chiffre d’affaires qui aurait dû être réalisé, grâce à un prix de vente moyen des études
plus élevé que selon les prévisions.
9
UE
121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
Masse salariale annuelle Masse salariale annuelle Écart sur masse salariale
Catégories
N N–1 annuelle (4 points)
Directeurs 64 000 60 000 4 000 (déf.)
Enquêteurs 52 000 50 000 2 000 (déf.)
Vacataires 136 000 90 000 46 000 (déf.)
Ensemble 252 000 200 000 52 000 (déf.)
Trois raisons expliquent l’augmentation de la masse salariale de N–1 à N, le fait que l’effectif
a augmenté, le fait que la structure de la masse salariale a été modifiée, et enfin, le fait que
le salaire moyen a augmenté. On peut donc décomposer l’écart sur masse salariale en trois
sous-écarts, mesurant chacun la part de l’écart total observé due à chacune des trois causes :
∙∙ Écart sur effectif global (1 point)
= (effectif global N – effectif global N–1) × salaire moyen par salarié N–1
= (12 – 10) × 20 000 = 40 000 € (déf.)
∙∙ Écart sur composition des catégories (4 points)
= (effectif N – effectif N, à composition N–1) × salaire N–1
Remarque
On ne comptera aucun point si les écarts sur effectifs et sur composition sont
calculés par rapport au salaire N au lieu du salaire N–1. Les écarts volume sont
toujours calculés par rapport aux prix « prévus ». Ici, les données de N–1 jouent
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le rôle de prix de référence, au même titre qu’un prix « prévu ».
Composition
Écart sur
Catégories Effectif N des catégories Effectifs ajustés Salaires N–1
composition
N–1
Directeurs 2 40 % 2,4 30 000 – 12 000 (fav.)
Enquêteurs 2 40 % 2,4 25 000 – 10 000 (fav.)
Vacataires 8 60 % 7,2 15 000 12 000 (déf.)
Ensemble 12 1 12 – 10 000 (fav.)
Remarque
On ne comptera aucun point si les écarts sur taux sont calculés par rapport à
l’effectif N–1. Les écarts prix sont toujours calculés par rapport au volume réel. Ici,
l’année N–1 joue le rôle de référence, et les données de N sont les données « réelles ».
10
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CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
Commentaire (4 points)
L’augmentation de la masse salariale de N–1 à N s’explique avant toutes choses par l’aug-
mentation des effectifs, laquelle a entraîné une augmentation de la masse salariale de
40 000 € et est plutôt signe d’une bonne santé d’une entreprise en pleine croissance. L’aug-
mentation du taux nominal des salaires explique également une grande partie de l’augmen-
tation (22 000 €). Le fait d’avoir modifié la composition des catégories en privilégiant la part
des vacataires moins bien rémunérés, au détriment de celle des salariés de l’entreprise, a
permis en revanche une économie de 10 000 €.
Vérification : 40 000 + (– 10 000) + 22 000 = 52 000 €
6. Calculez les masses salariales prévisionnelles du pôle pour l’année N et pour l’année
N+1 à partir de la masse salariale mensuelle de l’année N–1. (2 points)
Masse salariale de l’année N : MSN = 10 000 × 12,06 = 120 600 €
Masse salariale de l’année N+1 : MSN+1 = 10 000 × 12,3624 = 123 624 €
7. Définissez l’effet masse. Calculez l’effet masse des années N et N+1. Commentez.
(5 points)
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L’effet masse d’une année mesure l’évolution moyenne de la masse salariale sur l’année, les
dates des augmentations étant prises en compte et lissées sur l’année. (2 points)
MSN 12,06
Effet masse N = = = 1,005 (1 point)
MSN sans augmentation en N 12 × 1
Notons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une calculatrice pour obtenir cette augmentation
moyenne : l’augmentation est de 2 % sur les 12 mois que comptent l’année. Elle correspond
1
sur trois mois à 2 % × = 0,5 %, soit un effet masse de 1,005.
4
MSN+1 12,3624
Effet masse N + 1 = = = 1,01 (1 point)
MSN+1sans augmentation en N + 1 12 × 1,02
Cette fois encore, il n’est pas nécessaire de disposer d’une calculatrice pour calculer l’aug-
mentation moyenne qui correspond à une augmentation de 2 % donnée la moitié de l’an-
1
née. 2 % × = 1 % , soit un effet masse de 1,01.
2
Commentaire (1 point)
Sur l’année N, la masse salariale a augmenté en moyenne de 0,5 %. Elle a augmenté de 1 %
l’année N+1, l’augmentation ayant été moins tardive qu’en N (juillet au lieu d’octobre l’année N).
11
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121 Contrôle de gestion CORRIGÉ 4
8. Définissez l’effet report d’une année à la suivante. Calculez l’effet report de N–1 à N,
de N à N+1 et de N+1 à N+2. (6 points)
L’effet report mesure l’incidence des augmentations consenties une année sur l’année sui-
vante, alors même qu’aucune nouvelle augmentation ne serait consentie l’année suivante.
(2 points)
MSN sans augmentation en N 12 × 1
Effet report de N − 1 sur N = = = 1 (1 point)
MSN−1 12
MSN+1 sans augmentation en N + 1 12 × 1,02
Effet report de N sur N + 1 = = = 1,0149 (1 point)
MSN 12,06
MSN+2 sans augmentation en N + 2 12 × 1,0404
Effet report de N + 1 sur N + 2 = = = 1,0099
MSN+1 12,3624
(1 point)
Il n’y a eu aucune augmentation en N–1, il est donc logique qu’il n’y ait aucune augmenta-
tion de la masse salariale en N par rapport à celle de N–1 qui soit due à cet effet.
L’augmentation de 2 % consentie en octobre N conduira la masse salariale de N+1 à aug-
menter de 1,49 % par rapport à celle de N, même si aucune augmentation n’est donnée en
N+1.
L’augmentation de 2 % consentie en juillet N+1 conduira la masse salariale de N+2 à aug-
menter de 0,99 % par rapport à celle de N+1, ce, même si aucune augmentation n’est don-
née en N+2. (1 point)
Question 9 (7 points)
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12,3624
N+1 = = 1,02507. (2 points)
12,06
La masse salariale augmente donc de 2,507 % de N à N+1.
Effet taux nominal de N à N+1 = effet report de N sur N+1 × effet masse N+1
1,02507 = 1,0149 × 1,01 (1 point)
UE
CORRIGÉ 4 Contrôle de gestion 121
Commentaire (1 point)
Ainsi, la masse salariale a augmenté de 2,507 % de l’année N à l’année N+1 : 1,49% de l’aug-
mentation est due à l’augmentation de N qui se reporte sur l’année N+1, et 1 % de cette
augmentation est due à l’augmentation de juillet N+1.
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