Pf017 C
Pf017 C
Pf017 C
Pour tout entier n non nul, on notera Vn le fait d’obtenir une boule verte lors du niéme tirage, vn sa
probabilité et Vn le fait de l’effectuer dans l’urne verte -de même pour rouge-.
Pf017-c Page 1/ 4
2. Les deux premiers tirages
a) Si le premier tirage a donné une boule rouge, quelle est la probabilité d’obtenir alors une
boule verte au second tirage ?
On cherche ici une probabilité conditionnelle... immédiate en interprétant : on fait le
second tirage dans l’urne rouge.
PR1 (V2 ) = PR2 (V2 ) = 12 car les boules de cette urne sont équiprobables.
b) Quelle est la probabilité d’obtenir une boule verte au second tirage ?
On connaı̂t les probabilités en conditionnant par le premier tirage.
On utilise donc la formule des probabilités totales :
(R1 , V1 ) est un système complet d’événements donc
P (V2 ) = PR1 (V2 ) P (R1 ) + PV1 (V2 ) P (V1 )
11 33
= +
24 44
11
=
16
c) On a obtenu une boule verte au second tirage : le conditionnement.
Quelle est la probabilité que ce tirage ait été effectué dans l’urne rouge ?
Ici, on conditionne par la conséquence.
On utilise donc la formule de Bayes :
3. Le niéme tirage
Pf017-c Page 2/ 4
4. La première rouge.
Soit X la variable aléatoire égale au rang d’apparition de la première boule rouge.
N.B. On n’est pas ici dans la situation type d’une loi géométrique (indépendance et probabilité
de succès constante)
Cependant, tant que l’on a vert, la probabilité d’avoir vert reste la même. Donc la variable du
rang de la première rouge (non verte) est sans mémoire. Comme de plus P (R1 ) = 11 ∈ ]0, 1[
1
alors X ,→ G 4 . Ce que l’on retrouve en décomposant.
E (X) = 4 et V (X) = 12
5. La première verte.
Soit Y la variable aléatoire égale au rang d’apparition de la première boule verte.
1
Là, dès que l’on a rouge, la probabilité d’avoir rouge passe de 4
à 12 , donc le rang de la première
verte n’est pas sans mémoire.
a) (Y = n) = R1 ∩ · · · ∩ Rn−1 ∩ Vn
b) On a donc, pour n ≥ 2 car, si la première verte est au premier tirage, elle est obtenue
dans l’urne verte
Pf017-c Page 3/ 4
d) On découpe de même pour l’espérance.
P+∞
n=1 nP (Y = n) est à termes positifs donc, si elle converge, elle converge absolument .
N N n−1
X 3 X 1 1
nP (Y = n) = + n
n=1
4 n=2
4 2
N n !
3 1 X 1 1
= + n −0−
4 2 n=0 2 2
!
1
3 1 2 1 3 13 3
→ + 2 − = + =
4 2 1− 1 2 4 22 2
2
3
Donc Y a une espérance et E (Y ) = 2
Pf017-c Page 4/ 4