Corrige Polynesie Spe2 14 Mars 2023

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; Corrigé du baccalauréat Polynésie 14 mars 2023 <

Sujet 2
ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

E XERCICE 1 5 points

Partie A

R n+1
0, 9
Rn
pn 0, 1
R n+1
1.
1 − pn R n+1
0, 3
Rn 0, 7
R n+1

2. Les évènements R n et R n partitionnent l’univers, la loi des probabilités totales donne :


³ ´ ³ ´
p n+1 = P (R n+1 ) = P R n ∩ R n+1 + P R n ∩ R n+1 = p n × 0, 9 + (1 − p n ) × 0, 3 = 0, 9p n + 0, 3 − 0, 3p n
Donc on a bien p n+1 = 0, 6p n + 0, 3 : on a donc bien établi la relation de récurrence annoncée.

3. a. Établissons la relation de récurrence de la suite (u n ). Soit n un entier naturel :


u n+1 = p n+1 − 0, 75 par définition de la suite (u n )
= (0, 6p n + 0, 3) − 0, 75 par la relation de récurrence de la suite (p n )
= 0, 6p n − 0, 45
= 0, 6(u n + 0, 75) − 0, 45 par définition de la suite (u n )
= 0, 6u n + 0, 45 − 0, 45
= 0, 6u n
La relation de récurrence de la suite (u n ) est donc bien celle d’une suite géométrique, de
raison q = 0, 6. Le premier terme de la suite est u 0 = p 0 − 0, 75 = 0, 6 − 0, 75 = −0, 15.
b. On peut donc donner la forme explicite du terme général de la suite géométrique :
∀n ∈ N, u n = u 0 × q n = −0, 15 × 0, 6n .
On en déduit : u n = p n − 0, 75 ⇐⇒ p n = u n + 0, 75 = 0, 75 − 0, 15 × 0, 6n .

p n = 0, 75 − 0, 15 × 0, 6n .

c. La raison de la suite géométrique u est comprise entre −1 et 1, strictement, donc la suite


u converge vers 0.
Par limite de la somme, on en déduit que la suite p converge vers ℓ = 0, 75.
d. En assimilant les probabilités à des proportions, au bout d’un certain temps, l’athlète fran-
chira la barre dans 75 % des cas.

Partie B

1. Ici, nous avons :

• une expérience à deux issues dont le succès est « l’athlète franchit la haie » a une probabi-
lité p = 0, 75 ;
Baccalauréat spécialité sujet 2 A. P. M. E. P.

• cette expérience est répétée dix fois (la course comporte 10 haies) d’une façon assimilable
à une répétition identique et indépendante , donc n = 10 répétitions ;
• dans ce schéma de Bernoulli de paramètres n = 10 et p = 0, 75, on note X la variable aléa-
toire qui compte le nombre de succès (le nombre de haies franchies pendant la course).

Avec ces éléments, on peut dire que X suit la loi binomiale B (10 ; 0, 75).

2. La probabilité demandée est P (X = 10). Par propriété, on a :


à !
10
P (X = 10) = × 0, 7510 × 0, 250 = 0, 7510 ≈ 0, 056.
10
La probabilité que l’athlète franchisse les dix haies est donc d’environ 0,056.

3. La probabilité demandée est P (X > 9).


Selon le modèle de calculatrice, on peut obtenir une valeur approchée de ce résultat directe-
ment, ou alors on a recours à : P (X > 9) = 1 − P (X < 9) = 1 − P (X 6 8).
La calculatrice donne une valeur approchée au millième près qui est 0,244.

E XERCICE 2 5 points

 
5
−→  
1. Le plan P 1 a pour équation 5x + 2y + 4z = 17, un vecteur normal à P 1 est donc n 1 = 
2.

4
 
10
−→  
De même le plan P 2 a pour équation 10x +14y +3z = 19, un vecteur normal à P 2 est n 2 = 14
.
3
10 14
µ ¶
−→ −→ −→ −→
Il n’existe pas de réel λ tel que n 2 = λ n 1 6= donc les vecteurs n 1 et n 2 ne sont pas
5 2
colinéaires, d’où les plans P 1 et P 2 ne sont pas parallèles.

2. Les plans P 1 et P 2 ne sont pas parallèles, ils sont donc sécants.


Vérifions que la droite D est l’intersection des plans P 1 et P 2 .
Soit t un réel quelconque et soit M t le point de paramètre t de la droite D.
5x M t + 2y M t + 4z M t = 5(1 + 2t ) + 2 × (−t ) + 4(3 − 2t ) = 5 + 10t − 2t + 12 − 8t = 17 donc M t est aussi
un point du plan P 1 .
10x M t + 14y M t + 3z M t = 10(1 + 2t ) + 14 × (−t ) + 3(3 − 2t ) = 10 + 20t − 14t + 9 − 6t = 19 donc M t est
aussi un point du plan P 2 .
M t appartient donc l’intersection de P 1 et P 2 , la droite D est donc bien l’intersection des plans
P 1 et P 2 .

3. a. 5x A +2y A +4z A = 5×1+2×(−1)+4×(−1) = 5−2−4 = −1 6= 17 donc le points A n’appartient


pas au plan P 1 .
b. A appartient à la droite D si et seulement si il existe un réel t tel que :
   

 x A = 1 + 2t 
 1 = 1 + 2t 
 0 = 2t 
 t =0
   
y A = −t ⇐⇒ −1 = −t ⇐⇒ 1 = t ⇐⇒ t = 1

 
 
 

z A = 3 − 2t −1 = 3 − 2t 2t = 4 t =2
   

Ce système n’admet pas de solution donc le point A n’appartient donc pas à la droite D.

Polynésie 2 14 mars 2023


Baccalauréat spécialité sujet 2 A. P. M. E. P.

4. a. Soit t un réel :
f (t ) = AM 2 = (x M − x A )2 + (y M − y A )2 + (z M − z A )2 = (1 + 2t − 1)2 + (−t + 1)2 + (3 − 2t + 1)2
f (t ) = (2t )2 + (−t + 1)2 + (4 − 2t )2 = 4t 2 + t 2 − 2t + 1 + 16 − 16t + 4t 2 = 9t 2 − 18t + 17
b. La distance AM est minimale si et seulement si la distance AM 2 est minimale c’est à dire
f (t ) est minimale.
f est un polynôme du second degré avec un coefficient dominant (9) positif. f admet
−(−18) 18
donc un minimum pour t = = = 1.
2×9 18
Le point de D qui correspond au paramètre t = 1 est le point M de coordonnées (1 + 2 ×
1 ; −1 ; 3 − 2 × 1) c’est à dire M (3 ; −1 ; 1), ce qui est ce qu’il fallait démontrer.
     
xH − xA 3−1 2
−−→      
5. Un vecteur directeur de la droite (AH) est le vecteur AH   y H − y A  = −1 + 1 = 0
    

zH − zA 1+1 2
D’après la représentation paramétrique de la droite D, un vecteur directeur de la droite D est
 
2

− 
u−1 .

−2
Comme le repère est orthonormé, on peut calculer les produits scalaires à l’aide des coordon-
nées :

− −−→ →
− −−→
u · AH = 2 × 2 − 1 × 0 + 2 × (−2) = 4 + 0 − 4 = 0 : u est orthogonal à AH.
Les droites (AH) et D sont donc orthogonales.
De plus, d’après la question précédente, le point H appartient à la droite D, il appartient aussi à
la droite (AH), ces deux droites sont donc sécantes au point H, elles sont donc perpendiculaires.

E XERCICE 3 5 points

Partie A

1. La fonction dont la courbe représentative est la courbe C 2 est strictement positive sur R, si
c’était la dérivée d’une fonction, cette fonction serait strictement croissante or aucune des deux
autres fonctions n’est strictement croissante. Cette fonction ne peut pas être la dérivée d’une
des deux autres, c’est donc la fonction f .
f étant strictement croissante, sa dérivée est une fonction strictement positive sur R, sa dérivée
est donc la fonction dont la courbe représentative est la courbe C 3
Et par élimination, C 1 est la courbe représentative de la fonction f ′′ (On vérifie que f ′ est crois-
sante sur ] − ∞ ; 4] et décroissante sur [4 ; +∞[ ce qui coïncide avec le signe de f ′′ (x) qui est
positive sur ] − ∞ ; 4] et négative sur [4 ; +∞[.
C 1 est la courbe représentative de la fonction f ′′ .
C 2 est la courbe représentative de la fonction f .
C 3 est la courbe représentative de la fonction f ′ .

2. Le coefficient directeur de la tangente à la courbe C 2 , courbe représentative de la fonction f ,


au point d’abscisse 4 est égal à f ′ (4) soit 3 par lecture graphique.

3. Les abscisses des points d’inflexion de la courbe C 1 sont environ 3 , 4 et 5.

Polynésie 3 14 mars 2023


Baccalauréat spécialité sujet 2 A. P. M. E. P.

Partie B

1. lim −k x = +∞ car k > 0 et lim e X = +∞, donc, par composition, lim e−k x = +∞
x→−∞ X →+∞ x→−∞

d’où, par somme, lim 1 + e−k x = +∞


x→−∞
4
et donc, par quotient lim =0 donc lim g (x) = 0
x→−∞ 1 + e−k x x→−∞
X −k x
lim −k x = −∞ car k > 0 et lim e = 0, donc, par composition, lim e =0
x→+∞ X →−∞ x→+∞

d’où, par somme, lim 1 + e−k x = 1


x→+∞
4
et donc, par quotient lim =4 donc lim g (x) = 4
x→+∞ 1 + e−k x x→+∞

2. g est dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables sur ce même intervalle.
1
g est de la forme4 × avec u(x) = 1 + e−k x . On a u ′ (x) = −ke−k x .
u
−u ′ ke−k x
g′ = 4× donc, pour tout réel x, g ′
(x) = 4 ×
u2
¢2
1 + e−k x
¡

4ke0 4k
On a donc : g ′ (0) = ¡ ¢2 = 2 = k
1 + e−k0 2

3. La courbe de g admet un point d’inflexion au point d’abscisse x si et seulement si g ′′ s’annule


en changeant de signe en x. Il faut donc étudier le signe de g ′′ (x).
k2
Pour tout réel x, g ′′ (x) = −4ek x ek x − 1 ¡ ¢3 .
¡ ¢
ek x + 1
Une exponentielle est strictement positive et k est un réel strictement positif, donc, pour tout
k2
réel x, 4ek x ¡ ¢3 > 0.
ek x + 1
Le signe de g ′′ (x) est donc le signe de − ek x − 1 = 1 − ek x
¡ ¢

1 − ek x > 0 ⇐⇒ 1 > ek x ⇐⇒ 0 > k x ⇐⇒ 0 > x car k > 0.


g ′′ (x) est donc strictement positive sur ] − ∞ ; 0[, s’annule en 0 et strictement négative sur
]0 ; +∞[.
g admet donc un point d’inflexion au point d’abscisse 0.

E XERCICE 4 5 points

1. Affirmation 1 : Vraie
1 1
Pour tout entier naturel n : n > 0 =⇒ n + 1 > 1 =⇒ 6 1 et − > −1.
n +1 n +1
De plus, pour tout entier naturel n, −1 6 (−1)n 6 1.
−1 (−1)n 1
D’où 6 6 car n + 1 > 0
n +1 n +1 n +1
−1 (−1)n 1
finalement on a : −1 6 6 6 6 1.
n +1 n +1 n +1
La suite u est bornée par -1 et 1.

Polynésie 4 14 mars 2023


Baccalauréat spécialité sujet 2 A. P. M. E. P.

2. Affirmation 2 : Fausse
Pour montrer qu’une affirmation est fausse, il suffit de donner un contre-exemple :
Considérons la suite u définie sur N par u n = (−1)n .
Cette suite est bornée par −1 et 1 mais elle n’est pas convergente.

3. Affirmation 3 : Fausse
Pour montrer qu’une affirmation est fausse, il suffit de donner un contre-exemple :
1
Considérons la suite u définie sur N par u n = − .
n
Cette suite est croissante et converge vers 0.

4. Affirmation 4 : Fausse
Pour étudier la convexité d’une fonction, il faut déterminer le signe de sa dérivée seconde.
f est dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables.
f est de la forme ln(u) avec u(x) = x 2 + 2x + 2. On a u ′ (x) = 2x + 2.
u′ 2x + 2
f′= donc, pour tout réel x, f ′ (x) = 2 .
u x + 2x + 2
v
f ′ est de la forme avec v(x) = 2x + 2 et w (x) = x 2 + 2x + 2.
w
On a v ′ (x) = 2 et w ′(x) = 2x + 2.
v′ × w − w′ × v 2 × (x 2 + 2x + 2) − (2x + 2) × (2x + 2)
f ′′ = donc, pour tout réel x, f ′′
(x) = ¢2
w2 x 2 + 2x + 2
¡

2x 2 + 4x + 4 − 4x 2 − 8x − 4 −2x 2 − 4x −2x(x + 2)
f ′′ (x) = ¢2 =¡ ¢2 = ¡ ¢2 .
2 2 x 2 + 2x + 2
¡
x + 2x + 2 x + 2x + 2
Un carré est toujours strictement positif, f ′′ (x) est donc du signe de −2x(x + 2) qui est une
fonction polynôme du second degré avec un coefficient dominant négatif (-2) et qui a pour
racines 0 et -2.
On a donc le tableau de signe suivant :

x −∞ −2 0 +∞

f ′′ (x) − 0 + 0 −

On a déduit que f est concave sur ] − ∞ ; −2] et sur [0 ; +∞[, et elle est convexe sur [−2 ; 0].
Elle n’est donc pas convexe sur [−3 ; 1].

5. Affirmation 5 : vraie
On initialise M avec le premier terme de la suite, puis l’algorithme va comparer chaque terme
de la liste à M , si un terme est supérieur à M , il va remplacer M .
Cet algorithme donne donc la valeur maximale des termes de la suite, soit 7 dans notre cas.

Polynésie 5 14 mars 2023

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