Corrige Polynesie Spe2 14 Mars 2023
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Sujet 2
ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ
E XERCICE 1 5 points
Partie A
R n+1
0, 9
Rn
pn 0, 1
R n+1
1.
1 − pn R n+1
0, 3
Rn 0, 7
R n+1
p n = 0, 75 − 0, 15 × 0, 6n .
Partie B
• une expérience à deux issues dont le succès est « l’athlète franchit la haie » a une probabi-
lité p = 0, 75 ;
Baccalauréat spécialité sujet 2 A. P. M. E. P.
• cette expérience est répétée dix fois (la course comporte 10 haies) d’une façon assimilable
à une répétition identique et indépendante , donc n = 10 répétitions ;
• dans ce schéma de Bernoulli de paramètres n = 10 et p = 0, 75, on note X la variable aléa-
toire qui compte le nombre de succès (le nombre de haies franchies pendant la course).
Avec ces éléments, on peut dire que X suit la loi binomiale B (10 ; 0, 75).
E XERCICE 2 5 points
5
−→
1. Le plan P 1 a pour équation 5x + 2y + 4z = 17, un vecteur normal à P 1 est donc n 1 =
2.
4
10
−→
De même le plan P 2 a pour équation 10x +14y +3z = 19, un vecteur normal à P 2 est n 2 = 14
.
3
10 14
µ ¶
−→ −→ −→ −→
Il n’existe pas de réel λ tel que n 2 = λ n 1 6= donc les vecteurs n 1 et n 2 ne sont pas
5 2
colinéaires, d’où les plans P 1 et P 2 ne sont pas parallèles.
Ce système n’admet pas de solution donc le point A n’appartient donc pas à la droite D.
4. a. Soit t un réel :
f (t ) = AM 2 = (x M − x A )2 + (y M − y A )2 + (z M − z A )2 = (1 + 2t − 1)2 + (−t + 1)2 + (3 − 2t + 1)2
f (t ) = (2t )2 + (−t + 1)2 + (4 − 2t )2 = 4t 2 + t 2 − 2t + 1 + 16 − 16t + 4t 2 = 9t 2 − 18t + 17
b. La distance AM est minimale si et seulement si la distance AM 2 est minimale c’est à dire
f (t ) est minimale.
f est un polynôme du second degré avec un coefficient dominant (9) positif. f admet
−(−18) 18
donc un minimum pour t = = = 1.
2×9 18
Le point de D qui correspond au paramètre t = 1 est le point M de coordonnées (1 + 2 ×
1 ; −1 ; 3 − 2 × 1) c’est à dire M (3 ; −1 ; 1), ce qui est ce qu’il fallait démontrer.
xH − xA 3−1 2
−−→
5. Un vecteur directeur de la droite (AH) est le vecteur AH y H − y A = −1 + 1 = 0
zH − zA 1+1 2
D’après la représentation paramétrique de la droite D, un vecteur directeur de la droite D est
2
→
−
u−1 .
−2
Comme le repère est orthonormé, on peut calculer les produits scalaires à l’aide des coordon-
nées :
→
− −−→ →
− −−→
u · AH = 2 × 2 − 1 × 0 + 2 × (−2) = 4 + 0 − 4 = 0 : u est orthogonal à AH.
Les droites (AH) et D sont donc orthogonales.
De plus, d’après la question précédente, le point H appartient à la droite D, il appartient aussi à
la droite (AH), ces deux droites sont donc sécantes au point H, elles sont donc perpendiculaires.
E XERCICE 3 5 points
Partie A
1. La fonction dont la courbe représentative est la courbe C 2 est strictement positive sur R, si
c’était la dérivée d’une fonction, cette fonction serait strictement croissante or aucune des deux
autres fonctions n’est strictement croissante. Cette fonction ne peut pas être la dérivée d’une
des deux autres, c’est donc la fonction f .
f étant strictement croissante, sa dérivée est une fonction strictement positive sur R, sa dérivée
est donc la fonction dont la courbe représentative est la courbe C 3
Et par élimination, C 1 est la courbe représentative de la fonction f ′′ (On vérifie que f ′ est crois-
sante sur ] − ∞ ; 4] et décroissante sur [4 ; +∞[ ce qui coïncide avec le signe de f ′′ (x) qui est
positive sur ] − ∞ ; 4] et négative sur [4 ; +∞[.
C 1 est la courbe représentative de la fonction f ′′ .
C 2 est la courbe représentative de la fonction f .
C 3 est la courbe représentative de la fonction f ′ .
Partie B
1. lim −k x = +∞ car k > 0 et lim e X = +∞, donc, par composition, lim e−k x = +∞
x→−∞ X →+∞ x→−∞
2. g est dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables sur ce même intervalle.
1
g est de la forme4 × avec u(x) = 1 + e−k x . On a u ′ (x) = −ke−k x .
u
−u ′ ke−k x
g′ = 4× donc, pour tout réel x, g ′
(x) = 4 ×
u2
¢2
1 + e−k x
¡
4ke0 4k
On a donc : g ′ (0) = ¡ ¢2 = 2 = k
1 + e−k0 2
E XERCICE 4 5 points
1. Affirmation 1 : Vraie
1 1
Pour tout entier naturel n : n > 0 =⇒ n + 1 > 1 =⇒ 6 1 et − > −1.
n +1 n +1
De plus, pour tout entier naturel n, −1 6 (−1)n 6 1.
−1 (−1)n 1
D’où 6 6 car n + 1 > 0
n +1 n +1 n +1
−1 (−1)n 1
finalement on a : −1 6 6 6 6 1.
n +1 n +1 n +1
La suite u est bornée par -1 et 1.
2. Affirmation 2 : Fausse
Pour montrer qu’une affirmation est fausse, il suffit de donner un contre-exemple :
Considérons la suite u définie sur N par u n = (−1)n .
Cette suite est bornée par −1 et 1 mais elle n’est pas convergente.
3. Affirmation 3 : Fausse
Pour montrer qu’une affirmation est fausse, il suffit de donner un contre-exemple :
1
Considérons la suite u définie sur N par u n = − .
n
Cette suite est croissante et converge vers 0.
4. Affirmation 4 : Fausse
Pour étudier la convexité d’une fonction, il faut déterminer le signe de sa dérivée seconde.
f est dérivable sur R comme composée de fonctions dérivables.
f est de la forme ln(u) avec u(x) = x 2 + 2x + 2. On a u ′ (x) = 2x + 2.
u′ 2x + 2
f′= donc, pour tout réel x, f ′ (x) = 2 .
u x + 2x + 2
v
f ′ est de la forme avec v(x) = 2x + 2 et w (x) = x 2 + 2x + 2.
w
On a v ′ (x) = 2 et w ′(x) = 2x + 2.
v′ × w − w′ × v 2 × (x 2 + 2x + 2) − (2x + 2) × (2x + 2)
f ′′ = donc, pour tout réel x, f ′′
(x) = ¢2
w2 x 2 + 2x + 2
¡
2x 2 + 4x + 4 − 4x 2 − 8x − 4 −2x 2 − 4x −2x(x + 2)
f ′′ (x) = ¢2 =¡ ¢2 = ¡ ¢2 .
2 2 x 2 + 2x + 2
¡
x + 2x + 2 x + 2x + 2
Un carré est toujours strictement positif, f ′′ (x) est donc du signe de −2x(x + 2) qui est une
fonction polynôme du second degré avec un coefficient dominant négatif (-2) et qui a pour
racines 0 et -2.
On a donc le tableau de signe suivant :
x −∞ −2 0 +∞
f ′′ (x) − 0 + 0 −
On a déduit que f est concave sur ] − ∞ ; −2] et sur [0 ; +∞[, et elle est convexe sur [−2 ; 0].
Elle n’est donc pas convexe sur [−3 ; 1].
5. Affirmation 5 : vraie
On initialise M avec le premier terme de la suite, puis l’algorithme va comparer chaque terme
de la liste à M , si un terme est supérieur à M , il va remplacer M .
Cet algorithme donne donc la valeur maximale des termes de la suite, soit 7 dans notre cas.