L'histoire de Baobonbon
L'histoire de Baobonbon
L'histoire de Baobonbon
Baobonbon, texte 1
Je m’appelle Paa.
Dans ma langue, cela veut dire gazelle. C’est parce que
je suis très léger et que je cours aussi vite qu’une gazelle.
J’habite dans la montagne où poussent des bananiers.
Aujourd’hui, maman m’a dit : « Paa, tu veux aller au marché samedi vendre nos
bananes ? Avec l’argent, tu achèteras de l’huile, du sel, du café, du savon et des
allumettes. »
« Pas de problème, maman », j’ai répondu.
Samedi matin, je me suis levé très tôt, j’ai posé un gros régime de bananes en
équilibre sur ma tête et je suis descendu de la montagne.
Les dernières étoiles étaient là pour m’accompagner.
L’air de la nuit africaine était frais et doux.
Baobonbon, texte 2
Tout à coup, qu’est-ce que je vois ? Une gazelle ! Je n’ai pas pu résister : j’ai posé
mes bananes pour faire la course avec elle. J’ai failli gagner, mais elle était vraiment
très, très rapide.
Baobonbon, texte 2
Tout à coup, qu’est-ce que je vois ? Une gazelle ! Je n’ai pas pu résister : j’ai posé
mes bananes pour faire la course avec elle. J’ai failli gagner, mais elle était vraiment
très, très rapide.
Baobonbon, texte 3
Quand j’ai repris mon chemin, le régime de bananes m’a
semblé beaucoup plus lourd. Je l’ai chargé sur mon dos,
mais c’était toujours aussi lourd. En plus, le soleil me
tapait sur la tête.
Ouf ! Que c’était bon de s’asseoir un peu à l’ombre ! ça
me sauvait la vie. distribué par : @lecturefr
« Ah, j’ai chaud et j’ai soif ! » ai-je dit tout haut.
« Ah, j’ai chaud et j’ai soif ! » a répété une voix enrouée derrière moi.
« Mais qui parle donc ? »
« C’est moi » a gémi la voix enrouée.
« C’est toi qui parle, Baobab ? » Je me suis levé pour mieux le regarder.
« Comme tu es énorme ! On dirait que tu as planté tes racines dans le ciel ! »
« C’est peut-être bien pour ça que j’ai si chaud et si soif ! »
« Mais oui, tu n’as même pas d’ombre pour t’abriter ! Attends moi, Baobab, je vais
vite chercher de l’eau ! »
Baobonbon, texte 3
Quand j’ai repris mon chemin, le régime de bananes m’a
semblé beaucoup plus lourd. Je l’ai chargé sur mon dos,
mais c’était toujours aussi lourd. En plus, le soleil me
tapait sur la tête.
Ouf ! Que c’était bon de s’asseoir un peu à l’ombre ! ça
me sauvait la vie.
« Ah, j’ai chaud et j’ai soif ! » ai-je dit tout haut.
« Ah, j’ai chaud et j’ai soif ! » a répété une voix enrouée derrière moi.
« Mais qui parle donc ? »
« C’est moi » a gémi la voix enrouée.
« C’est toi qui parle, Baobab ? » Je me suis levé pour mieux le regarder.
« Comme tu es énorme ! On dirait que tu as planté tes racines dans le ciel ! »
« C’est peut-être bien pour ça que j’ai si chaud et si soif ! »
« Mais oui, tu n’as même pas d’ombre pour t’abriter ! Attends moi, Baobab, je vais
vite chercher de l’eau ! »
Baobonbon , Texte 4
« Ohé, Baobab a chaud et soif ! Aidez-moi à lui porter de
l’eau ! »
« Porter de l’eau jusqu’au baobab ? Combien tu paies ? »
a demandé un garçon.
« Je n’ai pas d’argent » ai-je répondu, « mais je peux vous
payer avec des bananes.» J’ai négocié.
Nous nous sommes mis d’accord. Un seau d’eau chacun, deux bananes chacun.
Comme ça, il me resterait encore la moitié des bananes à vendre au marché.
Mais quand nous sommes arrivés avec l’eau, il n’y avait plus que les peaux des
bananes au pied de Baobab.
« Ah ! les babouins ! Ce sont eux les voleurs ! »
Mince alors ! Je n’ai plus de quoi payer les seaux d’eau.
Je n’avais plus rien à vendre au marché. Et je n’allais pas pouvoir acheter d’huile, ni
de sel. Rien, même pas les allumettes…
Qu’est-ce que maman allait dire ?
Baobonbon , Texte 4
« Ohé, Baobab a chaud et soif ! Aidez-moi à lui porter de
l’eau ! » distribué par : @lecturefr
« Porter de l’eau jusqu’au baobab ? Combien tu paies ? »
a demandé un garçon.
« Je n’ai pas d’argent » ai-je répondu, « mais je peux vous
payer avec des bananes.» J’ai négocié.
Nous nous sommes mis d’accord. Un seau d’eau chacun, deux bananes chacun.
Comme ça, il me resterait encore la moitié des bananes à vendre au marché.
Mais quand nous sommes arrivés avec l’eau, il n’y avait plus que les peaux des
bananes au pied de Baobab.
« Ah ! les babouins ! Ce sont eux les voleurs ! »
Mince alors ! Je n’ai plus de quoi payer les seaux d’eau.
Je n’avais plus rien à vendre au marché. Et je n’allais pas pouvoir acheter d’huile, ni
de sel. Rien, même pas les allumettes…
Qu’est-ce que maman allait dire ?
Baobonbon, Texte 5
« Puis-je vous offrir mes fruits à la place des bananes ? »
a dit Baobab d’un air désolé.
Nous avons levé les yeux, nous nous sommes tous
regardé et nous avons crié : OUIII !!
Alors nous avons arrosé Baobab et des fruits sont tombés
sur nos têtes comme des cadeaux du ciel ! Et les autres
enfants sont repartis, tout contents.
« Pao, ramasse ta part, maintenant. » De nouveau, Baobab a secoué ses branches.
« Ces fruits sont pour toi. Approche ton oreille, je vais te dire un secret. Ecoute bien.
Si tu prends les graines de mes fruits et que tu suis la recette que je vais te donner,
tes problèmes seront résolus. »
J’ai suivi la recette de Baobab et j’ai fabriqué des bonbons délicieux.
Un peu plus tard, installé sur le marché, je criais : « Baobonbons, baobonbons ! »
Et oui, c’était le nom que je leur avais donné. Et je les ai tous vendu dans la
matinée.
Voilà comment j’ai pu rapporter à maman tout ce qu’elle m’avait demandé…et
même plus !
Baobonbon, Texte 5
« Puis-je vous offrir mes fruits à la place des bananes ? »
a dit Baobab d’un air désolé.
Nous avons levé les yeux, nous nous sommes tous
regardé et nous avons crié : OUIII !!
Alors nous avons arrosé Baobab et des fruits sont tombés
sur nos têtes comme des cadeaux du ciel ! Et les autres
enfants sont repartis, tout contents.
« Pao, ramasse ta part, maintenant. » De nouveau, Baobab a secoué ses branches.
« Ces fruits sont pour toi. Approche ton oreille, je vais te dire un secret. Ecoute bien.
Si tu prends les graines de mes fruits et que tu suis la recette que je vais te donner,
tes problèmes seront résolus. » disribué par : @lecturefr
J’ai suivi la recette de Baobab et j’ai fabriqué des bonbons délicieux.
Un peu plus tard, installé sur le marché, je criais : « Baobonbons, baobonbons ! »
Et oui, c’était le nom que je leur avais donné. Et je les ai tous vendu dans la
matinée.
Voilà comment j’ai pu rapporter à maman tout ce qu’elle m’avait demandé…et
même plus !