DCG 10 Comptabilité Approfondie
DCG 10 Comptabilité Approfondie
DCG 10 Comptabilité Approfondie
Comptabilité
approfondie
1
MANUEL ET
15
64
89
47
:1
APPLICATIONS
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
!GRÏGÏÈDESÈTECHNIQUESÈÏCONOMIQUESÈDEÈGESTIONÈ $OCTEURÈENÈSCIENCESÈDEÈGESTION
:E
$OCTEURÈENÈSCIENCESÈDEÈGESTIONÈ 0ROFESSEURÈDESÈUNIVERSITÏSÈÌÈL)!%ÈDEÈ6ALENCIENNES
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$IPLÙMÏÈDEXPERTISEÈCOMPTABLE $IPLÙMÏÈDEXPERTISEÈCOMPTABLE
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Arnaud DESENFANS
%XPERT
COMPTABLEÈDIPLÙMÏÈAGRÏGÏÈDÏCONOMIEÈETÈDEÈGESTIONÈ
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RESPONSABLEÈDUÈMASTERÈ##!
ÌÈL)!%ÈDEÈ6ALENCIENNES
2016/2017
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
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.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
ISBN 978-2-10-075154-9
ISBN 1269-8792
Sommaire
1
15
64
89
47
Introduction générale 1
:1
13
4 2.
.2
CHAPITRE 1 Le cadre conceptuel de la comptabilité 5
3
25
7.
SECTION 1 Conception et rôle du cadre conceptuel 19 5
2:
14
36
SECTION 4
t:6
tta
SECTION 1
w.
ww
V
Sommaire
1
15
64
Opérations de recherche & développement 126
89
SECTION 3
47
:1
SECTION 4 Logiciels et sites internet 130
13
4 2.
.2
Fiche synthèse s Applications
3
25
7.
19
2:
SECTION 4 Évaluation des stocks à partir du prix de vente ou du coût standard 148
m
.co
ox
VI
Sommaire
1
15
64
Provisions réglementées 292
89
SECTION 5
47
:1
Fiche synthèse s Applications
13
4 2.
.2
3
25
CHAPITRE 9 Comptabilisation des dettes financières 309
7.
19
2:
SECTION 1
36
88
VII
Sommaire
LEXIQUE 481
INDEX 490
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
VIII
Pour réussir le DCG et le DSCG
Le cursus des études conduisant à l’expertise comptable est un cursus d’excellence, pluri-
disciplinaire, vers lequel se dirigent, à raison, de plus en plus d’étudiants.
Dunod dispose depuis de très nombreuses années d’une expérience confirmée dans la
préparation de ces études et offre aux étudiants comme aux enseignants une gamme
complète d’ouvrages de cours, d’entraînement et de révision qui font référence.
1
15
64
89
Ces ouvrages sont entièrement adaptés aux épreuves, à leur esprit comme à leur
47
:1
programme, avec une qualité toujours constante. Ils sont tous régulièrement actualisés
13
4 2.
pour correspondre le plus exactement possible aux exigences des disciplines traitées.
.2
3
25
7.
La collection Expert Sup propose aujourd’hui : 19
2:
14
36
– des manuels complets mais concis, strictement conformes aux programmes, comportant
88
:8
53
des exemples permettant l’acquisition immédiate des notions exposées, complétés d’un
04
24
– des livres originaux, avec la série « Tout-en-Un », spécialement conçue pour l’entraî-
Se
G
Elle est complétée d’un ensemble d’outils pratiques de révision, avec la collection Express
ho
sc
DCG, ou de mémorisation et de synthèse avec les « Petits Experts » (Petit fiscal, Petit
w.
ww
IX
NUE L
MA E D’EMPLOI
MOD
DCG 10.
g r a m m e de l’épreuve répérables.
s au pro isément
t e s le s c o nnaissance drés de couleur, y sont a nnaissances à acquérir.
nte tou e d’enca nt les co
st ru c tu ré , le cours prése ns, présentées sour form ppliquer immédiateme
Clair et bien s définitio
rtantes et le permettent de compren
dre et d’a
ti o n s im p o
Les no vrage
20 0 e x e m ples de l’ou
Le s
Un mini-sommaire précise
1
15
n de s stocks le plan du chapitre
64
al ua tio
5 Évet encours
89
Les schémas et tableaux
47
:1
Y^Wf_jh[
13
présentent une synthèse visuelle
2.
Le cours section 1
Règles générales
choses interchange
ables
ntement pour
un
4
Évaluation de produits conjoi
stocks acquis ou
.2
section 2 Évaluation des rd
section 3 ou du coût standa
3
coût global du prix de vente
stocks à partir
25
Évaluation des
section 4 taire perma nent et stocks de gaz à effet de serre et
Inven sion
des quotas d’émis
complet et progressif
7.
section 5 Comptabilisation omie d’énergie
section 6
19
des certificats d’écon
aies étrangères
Stocks en monn
section 7
2:
• applications
fiche synthèse
14
36
88
:8
53
l’activité, ou en
cours normal de 7
Pour le PCG : vendu dans le de production
détenu pour être dans le processus s au résultat de l’exe
rcice CHAPITRE
04
Les stocks propr matières, fourn influence sur les eprise, l’ajustement des comp
res premières,
nements : matiè ifiables ; s, cière de l’entr nt pas
tta
évén
s en cours sont d’analyse des
Les production production. Organigramme
Événement
Non compte
r
m
susceptible de génére
perte
un risque ou une
section 1
.co
Non
approbation
encourus pour
amen situation à la cloture
des coûts. Oui
ho
Événement
Gravité
connu entre date
exceptionnelle
w.
de cloture et date
d’établissement
Oui
ww
comptes
Modification des
nements
■ Exemples d’évé UNE INCIDENCE
EMENTS AYANT D
EXEMPLES D’ÉVÉN
ówwówóy{
wóz=óx{ó
y{
w{ó|
{{óóy{{ó
|{ózóóz=wy~ ó{ó
©óZ
{w
óz
Bóy{
ów{wóóz
}w}{
est un délit.
©ó[{{Bó
wwabilité.
Immobilisations constatée en compt óz{ó{ wx
ó
y{{Bó
{óz{ó
ww
ó
ó{ó{ó{{y
{óz=
ww
y{D
FICHE SYNTHÈSE
non autorisée
Titres
z|yw
óz{óy
óy{D wó{óy
D
zó{ó
yóów z
yw
óz{ów
©ófóz{ó{{óz{ówóóz
y{ó
ó
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w
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reproduction
Stocks
óz=óz
x{ó{zw
w
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{
©óh
w
óz{ówó se.
douteu {.
correspondante ó
{ówwówóy
Clients wz{
© Dunod - Toute
©óh{ óz{ó wy~
241
3
FICHE SYNTHÈSE tionnelle des
e p
Provision excep presse
tions corporelles
■ entreprises de idien ou hebdo
ma-
bilisa à l’usage des un journal (quot
uisition des immo guide comptable prises exploitant
■ Coût d’acq ituées par les entre ale.
1 – extrait relle est constitué
de : Provisions const d’information politique et génér
PCG art. 213-8/ bilisation corpo tion des remises,
isition d’une immo érables, après déduc daire) ou une revue stocks
Le coût d’acqu e et taxes non récup relatives aux
t, y compris les
droits de douan réglementées
1. son prix d’acha x et escomptes de règlement
;
e l’actif en place et en état
de fonctionner 1.2 Provisions : compte 1431 ieures à
rabais comm erciau és pour mettr hausse de prix es de prix supér
direct ement attribuables engag
s, liés à ■ Provisions pour prises qui const
atent des hauss
2. de tous les coûts s et frais d’acte successifs.
prévue par la direct
ion.
ou commission ituées par les entre ant excéder deux exercices
selon l’utilisation ion, honoraires obilisation ou
comptabi- Provisions const ne pouv
les droits de mutat coût d’acquisition de l’imm d’une période
les comp tes individuels, rattac hés au 10 % au cours
Dans être
nt sur option, du site sur lequel {óMFôww
D
l’acquisition, peuve {ó{ód¤IDó[{óy
ówó
HBófIó {ófJó z{
t et de restau ration - EXEMPLE
lisés en charges. ent, d’enlèvemen l’acquisition, soit en cours d’utili {ó]wówó
óy
wx
óyw
ófGBóf
de démantèlem lors de ire des éléments
de bwó
y
óz{ój{ {ó{ó
zó
initiale des coûts encourue, soit óyw
}
{óz{ów
3. de l’estimation de l’obligation autres que de produ propre tant pour [{ów|
{óz{ {ódD
en contrepartie donnée à des fins ent is et belge. {ód¤IBód¤HBód¤Gó
elle est située, nt une période plan d’amortissem marchés frança {óó{ó{w
obilisation penda font l’objet d’un ó
ó|
sation de l’imm duels, ces coûts {ó
comptes indivi itions prévues
à b{óz
{ów N
stocks. Dans les les dispos N–1
mode. […] isition selon N–2
la durée que le être rattachés
au coût d’acqu N–3 PU Q PU
runts peuvent PU Q
Les coûts d’emp Produits Q PU Q
4 000 130
120
l’article 213-9. MóFFF
tions corporelles LóKFF 115
GHN
ction des immobilisa LóFFF GFN
125 10 000
Coût de produ les f
zófG OóFFF
■ iné en utilisant MóNFF 110
GJL
même est déterm de MóHFF 115 13 400
PCG art. 213-5
et 213-14 l’entité pour elle- déterminé par référence au coût f
zófH OóKFF 140
ion produite par être OóFFF 130 GJO
d’une immobilisat immobilisation acquise. Il peut GHN 12 000
est un délit.
la vente.
© Le scoût que pour une é produit des biens
similaires pour mmées f
zófI
NóLFF
130 GFóNFF 150
même principes (art. 2 13-32) si l’entit d’acqu isition des matières conso s et OóJFF 132 10 000
stocks coût des charges directe f
zófJ
production des relle est égal au y
{ôP
bilisation corpo ction, c’est-à-dire óyw
{óz{óó{
ów
non autorisée
prévues à F?óSóó
Les charges direct e déterminé. les dispositions ó>GHKó¤óGGFó×óGBG MKóLFF
production selon © fHôPóOóFFFó× F?óSóó
bien ou d’un servic hés au coût de ó>GJFó¤óGHNó×óGBG 120 000
peuvent être rattac © fIôPóOóKFFó× ó
coûts d’emprunt
© Lesle 213 Fó¤óGIFó×óGBGF?óSó
fJôPóGFóNFFó×ó>GK
© Dunod - Toute
-9. ©
l’artic
107
293
titres
Classement de
application 1 ns
Cessions d’obligatio et cessions de droits
application 2 ons
Titres en devise
et déontologie
e sur empru nts 6
application 11 pertes de chang APPLICATION
ltiples éthique
et de complexité Provisions pour
rsion et provision
stiocesns à choix mu
APPLICATIONS
application 12 Différences de conve de change sur plusie urs exerci
application 13 pertes Que
le de change
wx{Dól
ó
Provisions pour on globa óóó{{Cóy
w
ó=ww
14
applicati on
Couverture de chang
e et positi óóy~
óC
QUESTION óy{ wó
x{ó z{ó
Bówó{
wóówó
|{
on 15 gères {ó
progressive
icati étran óóww
appl Prêt en devises l
ó {ów{
{óz=
~{ó=w
application 16 ó
|
wówó}
{ów{?ôP
Prêt au personnel
z{Bó{ó
ów
ó{ó
application 17 Participatio n des salari és
{ów {ó> ó{ó
x{ôP
application 18 personnel {óz{ó={{Cóy
w le client.
1
Intére sseme nt du 1. b{ó~
w
librement avec
15
application 19
sont regroupés application 20
Stock-options
Plan de rachat
d’actions
a) sont convenus
b) sont déterm
inés par un barèm
e fixé par la loi.
al de l’Ordre.
64
application 21 le conseil région
Plan d’épargne
salariale. c) sont fixés par abonnement.
dans le cadre d’un
89
application 22 d) sont convenus
x{ó{ó{ôP
47
de commerce.
vente de fonds
a) séquestre d’une re.
:1
confrè
b) salarié d’un erciale.
entreprise comm
13
1 c) salarié d’une e.
APPLICATION wôP d) administrateur d’une
entreprise client
{ó
titres {ówów{óz{ó
2.
Classement deóz{ówó
y
ó`w{ó
óz{wz{óz{ó{ó{y 3. b={{Cóy
w
x{ó{ôP
et dans le public
.
4
plaquettes de cabin la presse.
{|{{óQ a) diffuser des
.2
b{óz}{w s techniques dans
óz{ó=wy
óz{ó
b) rédiger des article s potentiels.
– {ó
x
3
óQ client oniques. {Bó ={{Có
– {ówyw|
{ó>jZi_?óQ c) démarcher des les annuaires téléph ó z{ó
y
ó w
25
x
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óóz
{óz
{ W? faire passe r des encadrés dans {ó y{{ó ó |
{
{ó ó>eh d) zwó ={{
wx{ó{ówy
w
ó }w{ó
–
7.
–
x}w
ó{x
>eYW?óQ
Q 4. ó[ó
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19
–
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ó{ w{ó>eY[Wd[?ó y
wx{ôP y{ óz{ów óh
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}{wx ó
ó|wówó
–
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y~w }{wx{ó{ówy
a) z
y{ó{
x{ó{E
ó
y~w
2:
. n.
aux actionnaires sable de la gestio
–
x}w
óy
{ b) signale les faits n considérant qu’il n’est pas respon Cóyó{z{D
ó
}
ywx{óQ
14
óz{ó
y
ó óz=óy
|{Bó{
–
x}w
óóx
óQ óz{ó{ {óz óz
{óz=óy{ al.
ó{ 5. [óyw il région
88
Z {ówóz |
est un délit.
d’agent immobilier.
a) 203 é non cliente.
teur d’une sociét
58
b) d’administra .
d’une école privée
c) de directeur
non autorisée
t:6
entreprise.
d) de salarié d’une
ôP
{ó{
tta
x{ó{ó|w
MDó b={{Cóy
w de ses spécialités.
a) dans la presse
yw
D
Se
reproduction
Có{óz{ó{ó
b) ó
ów{óó{ de son installation.
la presse locale
c) dans
G
à ses clients.
d) des références
© Dunod - Toute
NC
:E
473
m
.co
Le lexique
v ox
lar
178
immobilisation,
Cession d’une tables, 242
e, 179 Changements comp ation, 249
Abandons de, créanc
196
Changements d’estimons fiscales, 250
Abondement Changements d’opti propriété, 45
238 e de
Abonnement, Clause de réserv
A erce, 386
d’un ABSA, 317, 324 Code de comm
isme, dans le cadre riales, 350
prise à un organ Achèvement, 233 ndes, 290 Collectivités territo 448
ué par une entre comptes, 10, 427,
lémentaire effect Acomptes sur divide Commissaire aux
versement comp at des salariés. Commodat, 364
Abondement : de l’actionnari Actif, 38, 165
rgne d’entreprise ou its. Actif amortissable
, 81 351
plan d’épa es ou de produ Comm unes, sionnelles, 435
dique de charg diligence profes
répartition pério à-dire Actions, 173 Compétence et el, 437
Abonnement : ription d’actions. pour l’entité, c’est- Actions de préfér
ence, 287
Comportement
professionn
s à bons de sousc mique positive elle attend 53 93, 94, 95
ABSA : obligation une valeur écono passés et dont Actualisation, Composant, 92,
patrimoine ayant contrôle du fait d’événements résultat, 285, 360
Comptables public 432
s, 431
identifiable du Affect ation du
Actif : élément ant une resso urce que l’entité Aides à l’emploi,
176
Comptables salarié
s,
élément génér miques futurs. nt d’associé, 326 365
écono ble. AMF, 16 329 Compte coura et fondations,
des avant ages té est déter mina oir être 81, 83, 85, 124, loi des associations 405
sation par l’enti n avant de pouv Amortissement,
dérogatoire, 86
Compte d’emp
consolidé, 394,
le : actif dont l’utili ou de constructio Amortissement Compte de résult at
Actif amortissab de de préparation du capital, 279
une longue pério Amortissement Comptes conso
lidés, 387
actif qui exige
Actif éligible : . certai nes socié tés. ANC, 10, 13, 444 251 Confirmation
directe, 457
utilisé ou vendu de capital dans uliers de toute
nature, à Annexe, 102, 103,
153, 247,
Conflits d’inté
rêts, 439
sentant une part de droits partic
é, 15
al de la comptabilit aux comptes, 429
de propriété repré de vote, assorties Apports, 268, 269,
270
Conseil nation
Actions : titres avec ou sans droit al des commissaire
s
rence : actions ver- ARC, 444, 448 Conseil nation
Actions de préfé ourd’hui, d’un Associations, 357
385
ou permanent. nt la date d’auj nt. Consolidation,
titre temporaire ée, le plus souve qu’ultérieureme de capital, 274
Constitution, 268
d’une valeu r à une date donn seront encaissés ou décaissés Augmentations
és financiers, 16 l’explo itation , 19
estimation qui ne Autorité des march comptables, 10, 13, 15, 444 Continuité de
Actualisation : de versements iser l’emploi. terme, 232, 243
ou d’une série ués en vue de favor Autorité des norm
es
Contrats à long
sement unique vements attrib ciaires, 234, 237
subvention s ou dégrè Avancement, 236 Contrats bénéfi
ation. aires, 234, 237
Aides à l’emploi : oursement du
capital. ion de son utilis B Contrats déficit nature, 364
du capital : remb tissable en fonct 394,
Bilan consolidé,iption
404
Contributions
volontaires en
Amortissement ant d’un actif amor correspondant
pas à , 317, 324
atique du mont ortissements ne Bons de souscr Contrôle conjo
int, 389
: répartition systém ou fractions d’am cation de textes
par-
Amortissement : amortissements tabilisés en appli BSA, 317, 324,
325
Contrôle exclus
if, 388
ment s dérogatoires pour dépré ciation et comp réglem entée s. BSO, 317, 319,
324, 325
Contrôle intern
e, 451
Amo rtisse ent sions
d’un amortissem atoires font partie des provi e destinées à com- Contrôles substa
ntifs, 455
l’objet normal ents dérog ce signif icativ C
5, 6 urs, 250
ticuliers. Les amor
tissem
s les
ortan
informations d’imp résultat. Cadre conceptuel,frança is, 7 Corrections d’erre
tes, 431, 432
ortan t toute de Cadre conceptuel Cour des comp
ble de notes comp et le compte ction, 79, 142
Annexe : ensem ées par le bilan éen. Capital, 273 Coût de produ
enter celles donn comptable europ es, 245, 267, 283
pléter et à comm réglementation Capitaux propr Coûts historiques,
20
ittee : comité de change, 185
Régulation Comm d’une entreprise. Certification, 425 Couvertures de
ARC : Accounting et de la gestion omie d’énergie,
152
la comptabilité Certificats d’écon
de contrôle de
Audit : procédure 481 Cession-bail, 104
490
XI
ww
w.
sc
ho
lar
vox
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NC
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t:6
58
24
04
53
:8
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36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
641
51
Programme de l’épreuve n° 10
Comptabilité approfondie*
DURÉE
NATURE DE L’ÉPREUVE DURÉE COEFFICIENT
DE L’ENSEIGNEMENT
1
15
64
89
47
:1
THÈMES SENS ET PORTÉE DE L’ÉTUDE NOTIONS ET CONTENUS
13
4 2.
.2
1. La profession comptable (20 heures)
3
25
7.
1.1 Aperçu 19 ©ó\
{óz={{yy{óz{ówó
|{
2:
14
©óóY
Bó|
y
{{ó{ó{óz{ó
}w{ó
m
dans la normalisation
ho
sc
comptable
w.
ww
XIII
Programme de l’épreuve n° 10 Comptabilité approfondie
©ób
}y{ó{ó{ó_{{
©ói
yó{ó{Cy
©óix{
©óWxwz
óz{óy
wy{
©óWy|ó{ów|ó{ó
w{ó
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©ój{
©ó_
{{{ó{ówyw
óz{óww
HDIóhwwy~{{ó Intégrer la notion de temps ©óf
des charges et des dans le processus comptable ©ó[}w}{{ó|wy{ó{ów|ó|wy{
produits au résultat ©óWx
{{óz{óy~w}{ó{óz{ó
z
z{ó={{yy{ôPó ©ó
{{ó
{óówóy{
situations ©óY
wóó
}ó{{
particulières ©óY~w}{{óz{ó
~
z{óy
wx{
1
des capitaux de financement de haut
15
64
permanents de bilan et leur ©ób=w||{yw
ózó
w
89
47
comptabilisation dans ©ób{ó
ó
}{{
{
:1
13
un contexte financier et ©óób{óz{{ó|wy{ó>{ó
x}ww{Bów{ó
4 2.
|
zó
{Bóy
{óz=w
y
?
.2
managérial.
3
25
7.
19
3. Entités spécifiques (25 heures)
2:
14
36
Apprécier la robustesse
:8
53
f
{ó{ó
x{ó ©óód
óz{ó}
{
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m
de groupe
w.
ww
Indications complémentaires
b{ó
}w{óz
ó{ów
ó{ó{ó
|
wóówó
}{{w
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soumises à la TVA.
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précis de gestion ou de communication avec les parties prenantes et le besoin d’un cadre unifié permettant une meilleure
compréhension des comptes et une communication financière efficace.
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1.3 On ne traitera pas l’évaluation des engagements financiers et des passifs financiers mais uniquement leur présenC
tation dans l’annexe.
XIV
Avant-propos
1
15
64
89
Les candidats à cette épreuve doivent montrer leur connaissance approfondie des
47
:1
principes et techniques comptables dans les principaux événements affectant la vie de
13
4 2.
l’entreprise. Ils doivent en outre connaître les particularités comptables de certaines
.2
3
25
entités spécifiques, les principes de la consolidation, l’organisation et les règles d’éthique
7.
19
2:
des professions comptables, les bases de l’audit légal des comptes.
14
36
88
sources des règles comptables, les principes comptables fondamentaux. Sont ensuite étudiées
24
58
les règles comptables approfondies appliquées aux différentes opérations juridiques et écono-
t:6
tta
stocks, titres, créances et dettes), règles de rattachement des charges et produits au résultat de
:E
m
Le caractère contingent du cadre conceptuel est ensuite analysé au travers des particularités
ho
sc
sions libérales, etc.). Est ensuite présentée une initiation à la consolidation permettant de poser le
problème du périmètre des comptes de groupe et de présenter les méthodes applicables.
Enfin, le dernier chapitre de cet ouvrage est centré sur la connaissance de la profession
comptable et de son éthique et est complété par une introduction à l’audit légal des comptes.
Chaque chapitre est par ailleurs enrichi par une synthèse et par l’énoncé d’un certain
nombre d’applications dont le lecteur pourra trouver les corrigés dans un ouvrage
annexe(1). Il pourra aussi trouver un ensemble de 120 tests de connaissances et de
80 exercices d’application avec corrigés développés dans un ouvrage complémentaire(2).
Un lexique de termes techniques utilisés est présenté en fin d’ouvrage.
Ce manuel pourra être également utilisé avec profit par les étudiants préparant une licence
de gestion, une licence professionnelle de comptabilité, un master en comptabilité, contrôle,
audit, finances, fiscalité ou en management, par les élèves des Écoles supérieures de commerce
et de gestion et par les cycles de formation continue.
(1) Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Corrigés du
manuel, Dunod, 2016.
(2) Robert Obert, Marie-Pierre Mairesse et Arnaud Desenfans, DCG 10 Comptabilité approfondie, Tout-en-Un,
Dunod, 2016.
XV
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58
24
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36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
641
51
Introduction générale
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
Définie par le Plan comptable général (art. 121-1) comme « un système d’organisation de
7.
19
l’information financière permettant :
2:
14
36
88
– de présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
24
58
la comptabilité est une technique qui remonte à la plus haute Antiquité, qui s’est développée
G
NC
au moment de la Renaissance (un des premiers ouvrages de comptabilité est celui de Luca
:E
m
devenue majeure après la Seconde Guerre mondiale avec, en France, l’approbation du Plan
lar
ho
Les sources du droit comptable, peu importantes pendant une longue période (quelques
articles du Code de commerce sur le plan législatif) se sont multipliées depuis une trentaine
d’années, constituant la base conceptuelle de la comptabilité. À côté d’une normalisation
nationale s’est bâtie une normalisation internationale, reposant sur un cadre appelé « cadre
conceptuel ».
Le droit et la normalisation comptables sont devenus en France les bases de la compta-
bilité financière(1) : ils ont permis la formalisation d’un certain nombre de principes fonda-
mentaux, formant ainsi un véritable cadre de concepts. La connaissance de ce cadre est
essentielle, car elle permet de justifier les choix pris dans la pratique (chapitre 1).
L’article L. 123-14 du Code de commerce stipule que « les comptes annuels doivent être
réguliers et sincères et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entreprise ».
C’est donc à partir du droit et de la normalisation comptable que doivent être analysées les
opérations juridiques et économiques conduisant à l’image fidèle, qu’il s’agisse des règles
d’évaluation du patrimoine et de la situation financière ou des opérations conduisant à la
détermination du résultat.
(1) Financial accounting, chez les anglo-saxons, par opposition au management accounting : comptabilité de gestion.
1
Introduction générale
« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine et la situation finan-
cière. ». Le droit et la normalisation comptables ont stipulé des règles strictes d’évaluation
des actifs et des passifs, règles générales et règles spécifiques s’appliquant aux différents
éléments : immobilisations corporelles, incorporelles, stocks et en cours, titres, créances et
dettes (chapitres 2 à 6).
« Les comptes annuels doivent donner une image fidèle du résultat. ». Le droit et la norma-
lisation comptables ont exposé des règles relatives à la détermination du résultat et des
composantes de ce résultat. Ces règles concernent tout particulièrement la détermination
des provisions, les charges liées au personnel, les contrats de longue durée, les événe-
ments postérieurs à la clôture de l’exercice, les changements de méthodes comptables, etc.
(chapitre 7).
Le résultat de l’entreprise est l’un des moyens de financement de son activité. Mais l’auto-
1
financement est parfois insuffisant pour réaliser les objectifs. Il faut faire appel à d’autres
15
64
capitaux permanents (capitaux propres ou étrangers). Le droit et la normalisation
89
47
:1
comptables ont formulé des règles relatives à la constitution du capital, à ses variations,
13
2.
à l’affectation des résultats, à l’émission et au service des emprunts, aux obligations, etc.
4
.2
3
25
(chapitres 8 et 9).
7.
19
2:
14
Mais toutes les entités relevant du droit et de la normalisation comptables ne sont pas
36
88
semblables. Elles peuvent notamment relever de statuts spécifiques : sociétés civiles, groupe-
:8
53
04
libérales. Le droit et la normalisation comptables ont prévu, pour ces entités spécifiques,
t:6
tta
Les entreprises comme les hommes évoluent. Pour réaliser leurs stratégies de dévelop-
:E
m
.co
pement, les entreprises sont souvent amenées à réaliser des opérations de regrou-
ox
v
semblable à celle qui serait réalisée après une fusion de plusieurs entités : le pouvoir
w.
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appartient aux mêmes personnes, la structure, les prises de décisions et les stratégies
sont similaires. Aussi, les entreprises prenant des participations majoritaires ont-elles
été amenées à présenter à leurs associés (ainsi qu’aux tiers en relation) des comptes de
groupe (appelés comptes consolidés) comparables à ceux qui seraient obtenus après
une fusion (chapitre 11).
S’il est bon de maîtriser les techniques comptables, il est également utile de connaître
les acteurs de la mise en œuvre de ces techniques : les professionnels libéraux (experts-
comptables et commissaires aux comptes), les professionnels salariés, voire les comptables
publics. Il est important d’être sensibilisé aux règles éthiques à respecter par les profes-
sionnels. La comptabilité ne peut jouer son rôle social que si elle est vérifiée et certifiée
par des tiers indépendants qui en garantissent sa fiabilité : l’audit des comptes est une
mission particulière des professionnels comptables permettant d’assurer cette crédibilité
(chapitre 12).
Nous nous étendrons en particulier sur l’aspect pratique des sujets que nous vous évoquerons
en analysant de multiples exemples d’application.
Les disciplines connexes à la comptabilité, en particulier les mathématiques financières, le
droit et la fiscalité seront, lorsque cela sera nécessaire, évoquées, parfois même au-delà du
programme de l’épreuve. Ainsi, les outils mathématiques relatifs à l’actualisation et aux
2
Introduction générale
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
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24
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© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
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3.
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2.
13
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47
89
641
51
1
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Le cadre conceptuel
de la comptabilité
section 1 Conception et rôle du cadre conceptuel
section 2 L’information comptable et financière incombant à l’entreprise
section 3 Les sources du droit comptable
section 4 Les principes comptables fondamentaux
section 5 Les objectifs à atteindre : régularité, sincérité, image fidèle
fiche synthèse • applications
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
La comptabilité est apparue avec l’histoire et remonte à des temps très lointains. C’est dans
88
:8
53
le Moyen-Orient qu’on trouve les traces les plus anciennes. Des bulles d’argile de Suse et
04
24
de Sumer, en Mésopotamie, datées d’environ 3500 avant Jésus-Christ constituent les plus
58
t:6
à Suse, certainement le plus vieux texte de droit comptable, contenait déjà deux articles
G
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Aujourd’hui, la comptabilité financière repose sur des cadres conceptuels issus du droit
v
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preuve qui s’est élargi : c’est un droit spécifique, à caractère économique, qui doit s’adapter
ww
en permanence et dont l’autonomie s’est affirmée. La comptabilité est une source d’infor-
mation essentielle et le droit comptable précise notamment les obligations de l’entreprise
en production et diffusion d’information comptable et financière. Il a également permis
la formalisation d’un ensemble de principes fondamentaux, formant un véritable système
de base de la comptabilité. Il a enfin défini les objectifs à atteindre par toute comptabilité :
régularité, sincérité et au sommet, image fidèle.
section 1
CONCEPTION ET RÔLE DU CADRE CONCEPTUEL
La notion de cadre conceptuel, en comptabilité, peu familière en France, nous est venue
des États-Unis par la publication de six normes appelées SFAC : statements of financial
accounting concepts entre 1978 et 1985.
Quant à l’IASB, elle a publié en 1989, en un seul texte, un cadre de préparation et de présen-
tation des états financiers (Framework for the preparation and presentation of financial state-
ments) qui constitue son « cadre conceptuel ».
5
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
L’IASB et le FASB qui avaient convenu d’élaborer un cadre conceptuel commun ont publié
en 2010 un nouveau cadre conceptuel qui remplace celui qui avait été édité en 1989. Ce
cadre se compose de quatre parties relatives aux objectifs de l’information financière, au
concept d’entité comptable, aux caractéristiques qualitatives de l’information financière à
usage général et la quatrième partie reprend un certain nombre de concepts figurant dans le
précédent cadre (continuité d’exploitation, comptabilisation et évaluation des éléments des
états financiers, concepts de capital)(1).
Un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation
1
15
normative en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un
64
89
cadre conceptuel doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels
47
:1
13
ainsi que les principes qui doivent présider à leur établissement.
4 2.
.2
3
25
Un cadre comptable conceptuel doit analyser :
7.
19
2:
14
– le contenu des états financiers : actif, passif, situation nette, produits, charges, résultat et
58
t:6
leur définition ;
tta
Se
G
(1) R. Obert, « Le nouveau cadre conceptuel de l’IASB », Revue française de comptabilité, 439, Janvier 2011, p. 26-30.
6
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
capital. Il rappelle notamment que les états financiers (comptes individuels et consolidés)
ont pour objectif de fournir une information sur la situation financière, la performance et
l’évolution dans la situation financière de l’entreprise. Il considère qu’une telle information
est utile pour un très large éventail d’utilisateurs potentiels qui ont à prendre des décisions
« économiques ».
säLe nouveau cadre ne détaille pas (comme le faisait le cadre de 1989) les catégories d’utili-
sateurs potentiels ainsi que leurs besoins d’information. Mais il considère, comme le faisait
le cadre de 1989, que les états financiers sont d’abord destinés aux investisseurs.
säLe nouveau cadre précise les caractéristiques des informations contenues dans les états
financiers. Il distingue deux caractéristiques qualitatives essentielles : la pertinence et la
fidélité. L’information est pertinente si elle est susceptible d’influencer les décisions prises
par les utilisateurs. Elle donne une image fidèle quand elle dépeint un phénomène écono-
1
mique de façon complète, neutre et exempte d’erreurs significatives. Le cadre distingue
15
64
également quatre caractéristiques qualitatives auxiliaires : la comparabilité, la vérifiabilité,
89
47
:1
la rapidité et la compréhensibilité.
13
4 2.
säLe cadre conceptuel de l’IASB identifie dans le bilan et le compte de résultat un certain
.2
3
25
7.
nombre d’éléments essentiels. Font notamment l’objet d’une définition et de commentaires
2:
19
14
approfondis les cinq notions suivantes : actifs, passifs et capitaux propres pour le bilan,
36
88
säEnfin, le cadre conceptuel de l’IASB stipule que les critères de comptabilisation sont
24
58
t:6
satisfaits s’il est probable que les avantages économiques futurs compris dans les éléments
tta
Se
(actifs, passifs, charges, produits) entrent ou sortent de l’entité et s’il existe un système de
G
NC
mesure fiable.
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La partie non révisée du cadre conceptuel de 1989 de l’IASB (éléments essentiels, critères
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v
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d’une révision actuellement en cours qui devrait être finalisée par un nouveau cadre en
ww
2016.
7
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
section 2
1
15
L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE
64
89
47
INCOMBANT À L’ENTREPRISE
:1
13
4 2.
.2
3
Système d’organisation de l’information financière, la comptabilité est à la base de
25
7.
19
nombreuses communications aux tiers en relation avec l’entreprise (administrations,
2:
14
comptes, public).
53
04
24
producteur d’informations comptables (l’entreprise) doit être compris par tous les
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destinataires.
G
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Information
w.
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à fournir
1. L’information de l’entité
Toute personne associée, à quelque degré que ce soit, à la gestion de l’entreprise doit
s’appuyer sur des états comptables pour prendre ses décisions. La comptabilité, tout au long
de l’année fournit aux dirigeants de l’entreprise et à leurs collaborateurs les informations
nécessaires :
– pour évaluer les ressources et le patrimoine de l’entreprise ;
– pour estimer la structure financière de l’entreprise ;
– pour apprécier la solvabilité de l’entreprise et le niveau de ses ressources disponibles ;
– pour analyser sa performance économique et ses résultats ;
– pour estimer sa capacité à s’adapter aux changements dans lequel elle opère ;
– pour effectuer ses prévisions.
8
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
1
15
64
trielles concernent les impositions suivantes :
89
47
:1
– l’impôt sur les bénéfices (impôt sur le revenu – régime des bénéfices industriels et
13
2.
commerciaux, ou impôt sur les sociétés) ;
4
.2
3
25
– la taxe à la valeur ajoutée.
7.
19
2:
14
36
Les entreprises doivent présenter à l’Urssaf et autres organismes sociaux un certain nombre
04
24
58
En particulier, elles doivent établir chaque mois une déclaration (la déclaration annuelle
G
NC
des données sociales ou DADS ou la déclaration sociale nominative ou DSN selon le cas) de
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m
tous documents nécessaires à leur contrôle (livre de paie, pièces comptables relatives aux
w.
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salaires – états spéciaux, doubles des fiches de paie – double des déclarations DADS ou
DSN).
marché.
9
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
5. L’information du public
Les sociétés par actions et les SARL sont tenues de déposer au greffe du tribunal de
commerce de leur siège social, dans le mois qui suit l’approbation des comptes individuels
par l’assemblée générale des actionnaires ou des associés :
– les comptes individuels ;
– le rapport de gestion ;
– les comptes consolidés (éventuellement) ;
– le rapport sur la gestion du groupe (éventuellement) ;
– les rapports des commissaires aux comptes ;
– la proposition d’affectation du résultat et la résolution votée.
1
15
6. Les règles applicables aux petites entreprises
64
89
47
:1
Il est difficile d’exiger des petites entreprises les mêmes obligations que pour celles
13
4 2.
.2
demandées aux entités de taille plus importante.
3
25
7.
19
Aussi, le législateur, après la loi 94-126 du 11 février 1994 relative à l’initiative et à l’entre-
2:
14
prise individuelle, a sensiblement allégé les obligations comptables prévues par le Code
36
88
:8
section 3
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Les sources françaises du droit comptable sont fort diverses : on peut citer :
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Lois
Code général des impôts
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Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
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Décrets
Code général des impôts
Sources
jurisprudentielles
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1
financiers
15
64
Sources doctrinales
89
47
Avis et recommandations de la Compagnie des commissaires aux comptes
:1
13
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4 2.
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3
25
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7.
19
2:
14
comptables internationales
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54-3 g du traité de Rome, d’élaborer des directives dont la finalité est de parvenir à une
sc
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Ces deux textes, révisés plusieurs fois depuis, fixaient les conditions juridiques minimales
pour assurer une coordination des dispositions nationales des états membres de l’Union
européenne.
Le 26 juin 2013 a été publiée une nouvelle directive (unique) remplaçant les quatrième et
septième directives : la directive relative aux états financiers annuels, aux états financiers
consolidés et aux rapports y afférents. Les États membres ont mis en vigueur les disposi-
tions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à cette
nouvelle directive fin 2015 (avec application pour la première fois aux états financiers de
l’exercice commençant le 1er janvier 2016 ou au cours de l’année civile 2016).
Par ailleurs, un règlement du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne
en date du 19 juillet 2002 impose à certaines sociétés (sociétés dont les titres sont admis
11
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
à la cote d’un marché réglementé d’un État membre) d’établir leurs comptes consolidés dès
2005 selon les normes comptables internationales.
2. Le Code de commerce
Le Code de commerce, mis en application sous Napoléon 1er en 1808, fut, en ce qui
concerne les règles légales relatives à la comptabilité, profondément remanié par les lois du
30 avril 1983 et du 3 janvier 1985 pour être conforme à la quatrième et septième directives
européennes (voir ci-dessus § 1).
Le Code de commerce comprend aujourd’hui :
– pour la partie législative, les articles L. 123-12 à L. 123-28-2 relatifs à la comptabilité
des commerçants (comptes individuels ou sociaux) et les articles L. 233-16 à L. 233-28
relatifs aux comptes consolidés ;
1
15
– pour la partie réglementaire, les articles R. 123-172 à R. 123-208 relatifs à la compta-
64
89
bilité des commerçants et les articles R. 233-3 à R. 233-16 relatifs aux comptes
47
:1
13
consolidés.
4 2.
.2
3
25
3. Le Code général des impôts 14
2:
19
7.
Depuis ses origines, le droit fiscal en France a été autonome, son objectif étant
36
88
:8
bilité, pour sa part, n’a eu, nous l’avons déjà évoqué, pendant très longtemps que peu
24
58
Aussi, afin de s’assurer une base solide en matière d’assiette, le législateur fiscal a prescrit des
G
NC
Le décret 84-184 du 14 mars 1984 édictant les règles auxquelles doivent se conformer les
v
lar
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régime réel (bénéfices industriels et commerciaux) ou à l’impôt sur les sociétés, et l’arrêté
ww
du 14 mars 1984 présentant les modèles de tableaux (2050 à 2059) à établir se sont référés
largement à la loi du 30 avril 1983 et au décret du 29 novembre 1983.
Ainsi, les entreprises doivent « respecter les définitions édictées par le Plan comptable
général, sous réserve que celles-ci ne soient pas incompatibles avec les règles applicables
pour l’assiette de l’impôt » (Code général des impôts Annexe III article 38 quater, introduit
par le décret 84-184 du 14 mars 1984).
Ce texte, fondamental, régit aujourd’hui les liens entre la comptabilité et la fiscalité. Si
les règles fiscales sont compatibles avec les règles comptables, alors les règles comptables
s’imposent. Ou alors, les dispositions que le droit fiscal édicte par dérogation aux règles du
droit comptable ne devraient donner lieu qu’à des rectifications extra-comptables.
Les relations entre droit fiscal et droit comptable peuvent ainsi être schématisées :
– en cas d’incompatibilité entre règles fiscales et règles comptables les divergences donnent lieu
soit à des réintégrations soit à des déductions sur le tableau 2058 A de détermination du résultat
fiscal ;
– en cas d’absence de dispositions contraires de la loi fiscale (et de ses textes d’application), les
règles comptables sont applicables.
12
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
1
Enfin, depuis l’ordonnance 2009-79 du 22 janvier 2009, le Comité de la réglementation
15
64
89
comptable et le Conseil national de la comptabilité ont fusionné et ont été remplacés par
47
:1
une seule institution : l’Autorité des normes comptables (ANC).
13
4 2.
.2
En juin 2014, l’ANC a adopté un nouveau règlement (ANC 2014-03) relatif au Plan
3
25
7.
comptable général, remplaçant le règlement CRC 99-03 et tous les autres règlements
2:
19
14
publiés depuis 1999. Il constitue ainsi la nouvelle référence comptable pour l’élaboration
36
88
des comptes annuels de toutes les entités tenues d’établir des comptes. La publication de
:8
53
04
non réglementaires portant sur l’élaboration des comptes annuels, émis par les institu-
Se
G
NC
REMARQUE
L’article 6 de l’ordonnance précise que, dans tous les textes législatifs et réglementaires, les réfé-
rences au Conseil national de la comptabilité ou au Comité de la réglementation comptable sont
remplacées par la référence à l’Autorité des normes comptables.
Dans le présent manuel, lorsque des textes auront été publiés (avant l’ordonnance du 22 janvier
2009) par l’une ou l’autre des institutions préexistantes et pour que le lecteur puisse les retrou-
ver, nous avons gardé la mention de l’origine du texte (CRC ou CNC).
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
13
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
LIVRE 1 : PRINCIPES GÉNÉRAUX APPLICABLES AUX DIFFÉRENTS POSTES DES DOCUMENTS DE SYNTHÈSE
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y~w{óIôPófwóz{óy
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y~w{óJôPó\
y
{{óz{óy
{
14
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
REMARQUE
Le droit français repose sur un ensemble de règles formelles hiérarchisées et le droit comptable
ne constitue pas un domaine à part.
La hiérarchie traditionnelle à respecter en matière de droit est la suivante :
– les traités internationaux (règlements, directives) ;
– les textes législatifs (lois et ordonnance) ;
– les textes réglementaires (décrets et arrêtés) ;
– la jurisprudence ;
– la doctrine.
Depuis 1999, de nombreuses dispositions du PCG (qui est un arrêté ministériel) ont été réé-
crites, notamment pour les rendre plus convergentes avec les normes comptables internationales.
Cette réécriture a tenu compte, le plus souvent des textes de niveau « supérieur » (notamment
Code de commerce, parties législatives et réglementaires) Ainsi, les « frais d’établissement » (qui
1
15
ne sont pas de « vrais » actifs au sens de l’article 211-1 du PCG) ont été maintenus car ils étaient
64
89
cités notamment par l’article R. 123-186 du Code de commerce. Cependant, certaines contra-
47
:1
dictions étaient apparues pour lesquelles, d’ailleurs, le CNC avait émis le vœu(1) que plusieurs
13
4 2.
dispositions du décret soient supprimées.
.2
3
25
7.
19
5. Les sources jurisprudentielles
2:
14
36
88
comme nous venons de l’analyser dans les paragraphes précédents, les sources jurispruden-
24
58
tielles « innovantes » du droit comptable sont plutôt peu fournies ; ce n’est pas parce que
t:6
tta
les arrêts des tribunaux relatifs à des conflits où intervient la comptabilité sont rares, mais
Se
G
souvent le juge n’a plus à se prononcer sur un aspect que ni la loi, ni le règlement (décret ou
NC
:E
m
Ainsi, jusqu’à présent, les tribunaux n’ont pas eu vraiment à préciser les règles
lar
ho
sc
comptables sauf peut être celles relatives à la tenue de comptabilité, aux amortisse-
w.
ww
15
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
1
15
annuel.
64
89
47
:1
8. Les avis et recommandations de la Compagnie des commissaires
13
4 2.
.2
aux comptes et de l’Ordre des experts-comptables
3
25
7.
19
2:
Instituée par le décret 69-810 du 12 août 1969, la Compagnie nationale des commissaires
14
36
aux comptes (CNCC) est chargée du bon exercice de la profession, de sa surveillance ainsi
88
:8
53
Des avis, élaborés par la Commission des études comptables de la CNCC et publiés dans le
t:6
tta
bulletin trimestriel, précisent les solutions comptables à appliquer sur un certain nombre
Se
G
NC
de points délicats. Ils viennent ainsi expliciter, de manière supplétive, auprès des profes-
:E
m
16
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
Les objectifs de l’IASB sont notamment de formuler et de publier dans l’intérêt général des
normes d’information financière ou IFRS (International Financial Reporting Standards)
appelées IAS (International Accounting Standards) pour celles publiées avant 2002 à
observer dans le cadre de l’établissement des états financiers.
Par ailleurs, en ce qui concerne les comptes consolidés, un règlement européen adopté en
2002 rend obligatoire à compter de 2005 l’utilisation des normes IFRS dans les comptes
consolidés de toutes les sociétés cotées.
L’établissement des comptes individuels reste régi par le Code de commerce et le Plan
comptable général. Il est à noter toutefois que plusieurs règlements du CRC (ceux
notamment relatifs aux opérations à long terme, aux changements de méthodes, aux passifs,
aux amortissements et dépréciations, à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des
actifs) ont rapproché le PCG des normes IFRS. Cette convergence a le mérite de rapprocher
1
les principes comptables français des principes comptables IFRS et donc de tendre vers un
15
64
corps de normes homogènes, à défaut d’être unique.
89
47
:1
13
C’est pourquoi la connaissance des principes qui régissent les normes IFRS est fondamentale
4 2.
.2
pour le professionnel(1).
3
25
7.
19
2:
LISTE DES NORMES DE L’INTERNATIONAL ACCOUNTING STANDARDS BOARD (IASB)
14
36
AU 15 JANVIER 2016
88
:8
53
04
IAS 2 i
y
NC
:E
m
_WióN c
~
z{óy
wx{Bóy~w}{{óz={w
óy
wx{ó{ó{{
ho
sc
w.
ww
(1) Pour une connaissance approfondie des normes comptables internationales, voir R. Obert, Pratique des normes IFRS,
5e édition, Dunod Éditeur, 2013.
17
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
1
15
64
89
_WióIL Z
yw
óz=wy|
47
:1
13
_WióIM f
Bów|ó
{{ó{ówy|ó
{{
4 2.
.2
3
25
_WióIN Immobilisations incorporelles
7.
19
2:
14
IAS 41 Agriculture
t:6
tta
Se
_\hióG f{{ówyw
óz{ó
{óz=|
w
ó|wy{ó{w
w{
G
NC
:E
_\hióI h{}
{{óz={{{
v
lar
ho
sc
18
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
section 4
LES PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX
La comptabilité dont nous venons d’analyser les bases juridiques s’appuie sur un certain
nombre de principes.
En France, la loi du 30 avril 1983 (Code de commerce, art. L. 123-12 à L. 123-21) a retenu
un certain nombre de principes comptables applicables : ce sont :
– le principe de continuité de l’exploitation ;
– le principe d’utilisation des coûts historiques ;
– le principe de la permanence des méthodes ;
– le principe d’indépendance des exercices ;
1
15
64
– le principe de prudence ;
89
47
:1
– le principe de non-compensation ;
13
4 2.
.2
– le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture.
3
25
7.
19
D’autres principes comptables peuvent aussi être analysés : ce sont le concept d’entité, sur
2:
14
relative édicté, quant à lui, par le cadre conceptuel de l’IASB et repris par l’article R. 123-195
:8
53
04
fond sur la forme (ou de la réalité financière sur l’apparence juridique), principe sur lequel
t:6
tta
Se
1. Le concept d’entité
m
.co
ox
v
lar
Ce concept n’est défini par aucun texte légal, du moins en France. Il est toutefois repris
ho
sc
par le Plan comptable général (article 111-1) qui l’applique à toute personne physique ou
w.
ww
Le concept d’entité peut être formulé comme le concept de la liaison entre une organisation
d’entreprise et une organisation comptable.
Le principe de continuité de l’exploitation est formulé dans l’article L. 123-20 du Code de
commerce qui précise « pour leur établissement (il s’agit des comptes annuels), le commerçant,
personne physique ou morale, est présumé poursuivre ses activités ».
19
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
1
15
64
Au passif, la cessation d’activité va entraîner l’apparition d’un passif nouveau :
89
47
:1
– indemnité pour rupture de contrats en cours ;
13
4 2.
.2
– indemnité de licenciement, de préavis, de congés à payer à verser aux salariés ;
3
25
7.
– passif fiscal auquel peuvent s’ajouter des pénalités ; etc. 19
2:
14
36
88
Le principe du coût historique est celui selon lequel les éléments inscrits en comptabilité sont
G
NC
:E
enregistrés à leur valeur à la date d’entrée et ne peuvent être, par la suite, réévalués.
m
.co
ox
v
lar
Ce principe, utilisé dès l’origine de la comptabilité pour enregistrer les recettes et les
ho
sc
w.
la simplicité et de l’objectivité. Cette objectivité lui confère une grande sécurité, puisqu’elle
découle d’une réalité aisément justifiable excluant des estimations toujours contestables.
20
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
L’article L. 123-17 du Code de commerce a donné une base juridique au principe de la perma-
nence des méthodes : « à moins qu’un changement exceptionnel n’intervienne dans la situation
du commerçant, personne physique ou morale, la présentation des comptes annuels comme les
méthodes d’évaluation retenues ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre. Si des modifica-
tions interviennent, elles sont décrites et justifiées dans l’annexe ».
1
15
64
89
4.2 Les différentes possibilités de changements de méthodes
47
:1
13
2.
Plusieurs types de changements de méthodes peuvent être envisagés (voir chapitre 7
4
.2
3
25
section 7) :
7.
19
2:
– changements de méthodes comptables proprement dits ;
14
36
88
– corrections d’erreurs.
tta
Se
d’une méthode comptable par une autre lorsqu’une option implicite ou explicite existe
m
.co
justifiés par suite de nouvelles informations ou d’une meilleure expérience (par exemple,
une nouvelle estimation de la durée de vie d’une immobilisation conduit à revoir le plan
d’amortissement futur).
Les modifications d’options fiscales ont pour objet de permettre à l’entreprise d’optimiser
à son gré les avantages accordés par les règles fiscales (par exemple, constatation ou reprise
anticipée d’amortissements dérogatoires ou de provisions pour hausse de prix).
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
21
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
Il en est de même lorsque le comptable est amené à effectuer des corrections d’erreurs (ou
d’évaluation) sur les comptes des exercices antérieurs.
1
15
créances acquises et dettes nées, la technique comptable (dite de la comptabilité d’enga-
64
89
47
gement) a été conduite par nécessité à concevoir les opérations d’inventaire qui seules lui
:1
13
permettent de ne pas retomber dans une comptabilité de trésorerie.
4 2.
.2
3
25
L’inventaire a pour but de s’assurer de l’autonomie des exercices en analysant la cause de
7.
19
rattachement de chaque opération d’exploitation à un exercice.
2:
14
36
88
6. Le principe de prudence
6.1 Les fondements du principe
Mis en valeur par le Plan comptable général (article 120-4) pour éviter le risque de transfert sur
des périodes à venir « d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats
de l’entreprise », l’obligation de prudence est rappelée avec netteté par l’article L. 123-20 du
Code de commerce : « les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence ».
22
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
1
15
64
7. Le principe de non-compensation
89
47
:1
13
2.
Le principe de non-compensation est édicté par l’article L. 123-19 du Code de commerce : « les
4
.2
3
25
éléments d’actif et de passif doivent être évalués séparément. Aucune compensation ne peut être
7.
19
opérée entre les postes d’actif et de passif du bilan ou entre les postes de charges et de produits du
2:
14
compte de résultat ».
36
88
:8
53
04
Ceci explique que les comptes clients débiteurs ne doivent pas être compensés par les
24
58
comptes clients créditeurs, que les comptes de fournisseurs créditeurs ne doivent pas être
t:6
tta
compensés par des comptes fournisseurs débiteurs, que les dotations ne doivent pas être
Se
G
NC
compensées par les reprises, que les charges financières ne doivent pas être compensées par
:E
m
Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture est rappelé par l’article L. 123-19 du Code de
commerce : « le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent ».
23
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
Non explicitement traduit dans la réglementation française, il n’est toutefois pas totalement
absent de la pratique comptable nationale.
Le Plan comptable général permet le regroupement au bilan des postes non significatifs
et l’article R. 123-195 du Code de commerce utilise pour le contenu de l’annexe la notion
1
15
64
« d’informations significatives » sans toutefois donner de définition.
89
47
:1
13
10. Le principe de prééminence du fond sur la forme
4 2.
.2
3
(ou de la réalité sur l’apparence)
25
7.
19
2:
14
Le principe de prééminence du fonds sur la forme est présenté de manière informelle par
36
88
le cadre conceptuel de l’IASB et n’a pas été traduit explicitement dans la réglementation
:8
53
française.
04
24
58
t:6
tta
Appelé substance over form en langue anglaise, le principe de prééminence du fonds sur la forme
Se
G
était formulé ainsi par l’IASB (cadre conceptuel 1989 § 35) : « il est nécessaire que l’information
NC
:E
soit comptabilisée et présentée en accord avec leur substance et la réalité économique et non
m
.co
La nouvelle directive européenne sur les états financiers (voir ci-dessus section 3 § 1) formule ce
ww
principe (en permettant cependant aux États membres d’exempter les entreprises de son appli-
cation) en précisant que (art. 6 h) : « les postes du compte de résultat et du bilan sont comptabi-
lisés et présentés en se référant à la substance de la transaction ou du contrat concerné ».
Selon ce principe, si pour une opération, la règle juridique est en opposition avec la réalité
financière, c’est cette dernière qui doit être privilégiée et prise en compte. Ce principe
n’étant cependant pas formulé dans le droit français, la solution souvent préconisée est de
faire figurer une information complémentaire dans l’annexe en vue de présenter la réalité
financière d’une opération enregistrée selon sa nature juridique.
Il est à noter que la convergence des normes françaises vers les normes IFRS va conduire à
une application plus conséquente de ce principe.
section 5
LES OBJECTIFS À ATTEINDRE : RÉGULARITÉ,
SINCÉRITÉ, IMAGE FIDÈLE
L’article L. 123-14 du Code de commerce a défini de manière solennelle les objectifs à
atteindre par les comptes individuels : « les comptes annuels doivent être réguliers, sincères
24
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
1. La régularité
La régularité est définie par le Plan comptable général (article 121-3) comme étant la conformité
« aux règles et procédures en vigueur ».
Ainsi, la régularité s’apprécie eu égard aux règles fixées par la loi, les règlements, la jurispru-
dence, et les organisations compétentes pour préciser le contenu de la doctrine comptable.
2. La sincérité
1
La sincérité est définie également par le Plan comptable général (article 121-3) qui précise que les
15
64
règles et procédures en vigueur « sont appliquées avec sincérité afin de traduire la connaissance
89
47
que les responsables de l’établissement des comptes ont de la réalité et de l’importance relative des
:1
13
2.
éléments enregistrés ».
4
.2
3
25
7.
19
Cette notion de sincérité, lorsqu’elle fut introduite dans le droit français, était plutôt
2:
14
36
mise en jeu plus fréquente des responsabilités professionnelles, ont conduit à un principe
53
04
Par cette exigence de sincérité associée à celle de régularité, le droit comptable français fait
Se
G
obligation d’appliquer les règles et normes dans leur esprit, c’est-à-dire par rapport aux
NC
:E
3. L’image fidèle
lar
ho
sc
w.
ww
L’image fidèle n’est, quant à elle, définie par aucun texte législatif ou réglementaire ; elle est
pourtant la base essentielle sur laquelle reposent tous les principes.
Issue du droit britannique où elle figure sous le nom de true and fair view (expression qui n’est
pas non plus définie), selon le ministre la Justice (JO débat AN 8 octobre 1982, p. 5566) « elle
implique que, lorsque plusieurs modes de présentation ou d’évaluation sont réguliers, le choix
doit être opéré en fonction de la méthode qui permet de décrire au mieux la situation de l’entre-
prise. L’image “fidèle”, c’est donc l’image aussi objective que possible de la réalité de l’entreprise ».
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Selon cette perspective, la notion d’image fidèle apparaît comme le test final permettant
de juger à travers l’application des principes comptables, du degré de signification des
documents annuels vis-à-vis du lecteur de comptes.
25
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
Si, dans un cas exceptionnel, l’application d’une prescription comptable se révèle impropre à donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ou du résultat, il doit y être dérogé ; cette
dérogation est mentionnée à l’annexe et dûment motivée, avec l’indication de son influence sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.
Si l’on analyse ce texte, il est possible de conseiller en pratique, lorsque l’application des règles
comptables ne permet pas d’obtenir une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat, de fournir d’abord des informations complémentaires en annexe en vue d’obtenir
cette image, sinon, dans, dans des cas limites, d’en déroger.
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
26
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 1
1
15
64
89
47
■ Le cadre conceptuel comptable
:1
13
2.
Un cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative en
4
.2
3
25
vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Un cadre conceptuel
7.
19
doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels ainsi que les principes qui
2:
14
36
L’IASB (ainsi que le FASB américain) a édicté un cadre conceptuel en 1989 et révisé conjointement en
04
24
2010.
58
t:6
tta
fidélité, comparabilité, vérifiabilité, rapidité, compréhensibilité), des éléments composant les états finan-
m
.co
ciers (actif, passif, capitaux propres, charges, produits), de la prise en compte et de l’évaluation de ces
ox
v
lar
Le normalisateur français n’a pas à ce jour mis en forme de cadre conceptuel comptable. Toutefois,
ww
on peut notamment considérer que les principes comptables et objectifs à atteindre par la comptabilité
présentés dans les articles L. 123-12 à L. 123-28-2 du Code de commerce font office en France de cadre
conceptuel.
27
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
1
Les objectifs à atteindre par la comptabilité et les principes comptables fondamentaux sont présentés
15
64
89
notamment par les articles L. 123-12 à L. 123-21 du Code de commerce. On peut distinguer :
47
:1
13
– l’obligation de régularité, de sincérité et d’image fidèle (article L. 123-14 du Code de commerce) ;
4 2.
.2
– le principe de continuité de l’exploitation (article L. 123-20 du Code de commerce) ;
3
25
7.
19
– le principe d’utilisation des coûts historiques (article L. 123-18 du Code de commerce) ;
2:
14
36
– le concept d’entité ;
ho
sc
28
APPLICATIONS
application 1 Questions à choix multiples
application 2 Les méthodes comptables
application 3 Le cadre conceptuel
application 4 Relations comptabilité/fiscalité
application 5 Le principe de l’indépendance des exercices comptables
application 6 Principe de prééminence
application 7 Conceptions de l’image fidèle
application 8 Rôle de l’annexe
application 9 Cadre conceptuel de l’IASB
1
15
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
Remarque Pób{ówyw
óz{óy{{ó
{ó
x}{ó{ó{y{óó{||{y{ó{ó{y~{y~{óz
y{w{Dó
7.
19
bwó y
wx
ó ={ó wó ={ó y{y{ó w~
w{Bó y={ó wBó
ó =w
ó ó zwó y{ó y~w{Bó
2:
14
y~w{ózwóy{ó
w}{ówówóz{ó
w}{óó
|{
{Bóy
{ó{ófwóy
wx{ó}
wBó
53
04
ó
{
ó
ó{ó{{óy
wx{ó>\wyób{|{x{Bóh{{ó\zyw{óY
wx{Bóbw®?ó
óz{ó{ó
24
58
_{{ó>~PEEDwyD}
D|ó
ó~PEED|
yy}Dy
?D
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
APPLICATION 1
v
lar
ho
1. QRM
Y
{ó{Có
óz
|óóywz{óy
y{{óU
a) C’est un cadre qui présente un ensemble de principes généraux formulés par une organisation normaC
tive en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes.
b) C’est un résumé du plan de comptes qui présente pour chaque classe la liste des comptes à deux chiffres.
c) C’est un cadre qui définit les concepts à la base de la préparation et de la présentation des états finanC
ciers à l’usage des utilisateurs externes.
d) C’est un membre de l’encadrement ou du management d’une entreprise ou d’une administration.
e) WhdYD
2. QRM
b{óz{y{óy
wx{óz{ó=k
ó{
{{ó
ó
ó
wx
{ó
ó{ó
|ówôP
a) adapter les plans comptables nationaux.
b) coordonner les dispositions nationales relatives aux modes d’évaluation.
c) assurer l’équivalence des informations contenues dans les comptes annuels des divers États membres.
29
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
3. QRM
i{
ó=wy{óbDôGHICGNózóY
z{óz{óy
{y{Bóó{ózw{óz={
{ózwó{ów
{óz{ó={{{Bó{ó
x{ó
ó{{}
ôP
a) à la valeur actuelle.
b) au coût de production.
c) à la valeur vénale.
d) au coût de revient.
e) au coût d’acquisition.
4. QRU
[ówyw
óz{ó=wy{óbDôGHICGNózóY
z{óz{óY
{y{Bówów{óz={w{ó{ó
}w{ôP
1
15
a) au coût d’acquisition.
64
89
b) au coût de production.
47
:1
13
c) à la valeur vénale.
4 2.
d) à la valeur actuelle.
.2
3
25
e) WhdYD
7.
19
2:
14
36
5. QRM
88
:8
b=W
óz{ó
{óy
wx{ôP
53
04
24
e) est chargée de répondre à toute question relative à l’interprétation ou à l’application d’une norme
.co
ox
6. QRU
ww
7. QRU
_WiXó{óz{ôP
a) _{w
wóWyy
}óiwzwzóX
wzD
b) _{w
wóWyy
óiwzwzóX
wzD
c) _{w
wóWyy
wyóiwzwzóX
wzD
d) _{w
wóWyy
wóiwzwzóX
wzD
e) WhdYD
8. QRM
b=_WiXówóx
ó{ó
{ó{w{óôP
a) la comptabilisation de l’impôt sur les bénéfices.
b) la comptabilisation des immobilisations.
c) wóy
wxw
óz{ó
yD
30
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
9. QRU
fy{óz{óy
ó}|{ôP
a) que la direction de l’entreprise n’est pas changée.
b) que l’activité de l’entreprise se poursuit d’un exercice à l’autre.
c) que les contrats de l’entreprise sont maintenus.
d) que l’entreprise est normalement considérée comme étant en activité.
e) WhdYD
10. QRM
b{óy{óz=w
óz{óy
ó~
{ó=w{ôP
a) aux créances.
1
15
b) aux dettes.
64
89
c) wó
yD
47
:1
13
d) aux achats.
4 2.
e) aux ventes.
.2
3
25
7.
19
11. QRU
2:
14
36
c) de la TVA.
tta
Se
d) z{ó
yD
G
NC
e) WhdYD
:E
m
.co
ox
12. QRM
v
lar
ho
b{ó y{ó y
wx{ó
y
ó wó {ó wy{ó bDô GHICGHó ó bDó GHICHNó zó Y
z{ó z{ó Y
{y{ó
ó
sc
w.
{w|óôP
ww
13. QRU
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
b=wy{óbDóGHICGKózóY
z{óz{óy
{y{ó{ówóx{
ôP
a) les comptes annuels doivent donner une image fidèle du patrimoine de l’entreprise.
b) ó{óy
{ów{óz
{óz
{ó{ów}{ó|z{ózów
{Bóz{ówów
ó|wy{ó{ózó
résultat de l’entreprise.
c) ó{óy
{ów{óz
{óz
{ó{ów}{ó|z{óz{ówów
ó|wy{Bózów
{ó{óz{ó
résultats de l’entreprise.
d) les comptes annuels doivent donner une image fidèle des résultats de l’entreprise.
e) WhdYD
14. QRU
/{óy{ó{ów{óz{óy
wx
óy={ôP
a) fournir des comptes réguliers.
b) fournir des comptes exacts.
31
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
15. QRU
b{ówóy
wx{ówywx{ówy{{{ó{óy{óz{ó=w
ózôPó
a) GNô{{x{óGOJMD
b) GGôwóGOKMD
c) HMôwóGONHD
d) Oôz
y{x{óGONLD
e) WhdYD
16. QRM
b{óz
ó}
w{ózófwóy
wx{ó}
wóy
{{ôP
1
15
a) des dispositions relatives à l’évaluation des actifs et passifs.
64
89
b) des dispositions relatives à la définition des comptes annuels.
47
:1
13
c) des dispositions relatives au plan de comptes.
4 2.
d) des dispositions relatives à la prise en compte des opérations dépassant l’exercice.
.2
3
25
e) des dispositions relatives à l’organisation de la comptabilité.
7.
19
2:
14
36
17. QRU
88
:8
wx{óôP
58
t:6
b) ózwóóywó{y{
{Bó=wyw
óz={ó{y
óy
wx{ó{óz
{ówó=w}{ó|z{D
G
NC
c) ó{óy{óz{óy
ó{ó{ó{ó{{y
D
:E
m
e) WhdYD
v
lar
ho
sc
w.
18. QRU
ww
bw{{óz{óy{ów{
ó{ó{wy{ôP
a) la comptabilité et la fiscalité sont intimement liées.
b) la fiscalité est complètement indépendante de la comptabilité.
c) ó{ów{ó|yw{Bó{ó{{{óz
{ó{{y{ó{óz
|
ó
zy
{ówó{ófwóY
wx{ó}
wó
ó
{{ó{óy{{Cóyó{ó
{ówóy
wx{ów{yó{ó}{ówywx{ó
ó=w{{óz{ó=D
d) les règles fiscales l’emportent sur les règles comptables.
e) hdYD
19. QRM
b{óz
y{ówóz
{ó{ó
x}w
{{óóówóz
óz{ów
y
ózwó{óz||
{ó
{óz{ó
y
ôP
a) l’inventaire.
b) les comptes annuels.
c) les comptes consolidés.
d) la déclaration fiscale.
e) le tableau d’affectation des résultats.
20. QRM
b=w{{óy
wx{ó{ôP
a) un document facultatif destiné aux services fiscaux.
32
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
b) un document obligatoire qui complète et commente l’information donnée par le bilan et le compte
de résultat
c) un document mensuel qui contrôle la cohérence entre l’application des prescriptions comptables et
l’image fidèle donnée par les comptes à travers la balance mensuelle.
d) óz
y{óó{Ì
ó{y{{óz{ó|
w
óó{ó{{ówó{ó{{}
{ózwó{ó
y
{Bó{ó{ó{}w}{{Bóyw
ó{ówwD
e) un document obligatoire qui contient des informations complémentaires lorsque l’application des prinC
y{óy
wx{ó{ó||ówó
óz
{ó=w}{ó|z{ózów
{Bóz{ówów
ó|wy{ó{ó
du résultat de l’entreprise à travers les comptes annuels.
APPLICATION 2
1
15
Les méthodes comptables
64
89
47
:1
13
bwó
y
ób{}wzó{ó{ó{{{óz{ówwóxyó
wwóz{óy~w{ó
wDó[{ówó
ó
4 2.
.2
pour la méthode à l’achèvement pour valoriser les contrats à long terme.
3
25
7.
[ó|óz={{yy{ódBó{óz}{wóc
{ób{}wzó
~w{ówz
{ówó
~
z{óó=wwy{{D
2:
19
14
36
QUESTION
88
:8
53
APPLICATION 3
v
lar
ho
sc
Le cadre conceptuel
w.
ww
QUESTIONS
1. Y
{óz
|óóywz{óy
y{{óU
2. g{{ó
ó{ó
óz{ó=W
óz{ó
{óy
wx{ó>WdY?óU
3. g{ó
ó{óy{óy
wx{óz
|ówó{ófY]óU
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
4. Z |ó{óywz{óy y{{ózó\WiXó{óz{ó=_WiXD
APPLICATION 4
Relations comptabilité/fiscalité
Les dirigeants de la société Alexandre se posent un certain nombre de questions sur les divergences entre
comptabilité et fiscalité.
_ó
ó
ó{ówy{ó{óx
|y{óy
wx{ó{óx
|y{ó|ywó=
w{ówóy
y
zwDóWBóó
óóy
w{ó={ód¤GBów
ó{ó{óx
|y{óy
wx{ó
wó
}w|Bóó
ózó
óz{ó{óy
C
tabiliser un impôt sur les bénéfices.
33
1 Le cadre conceptuel de la comptabilité
CHAPITRE
Ils vous demandent de leur expliquer à quoi correspondent les notions de situation fiscale différée et
situation fiscale latente et la manière de les prendre en compte (dans les comptes individuels (annuels)
et dans les comptes consolidés).
Ils vous demandent également de leur préciser quelle est la valeur probante de la comptabilité en matière
fiscale.
QUESTION
f
{{óóy
ów
ó
ó
z{ówó{
}w
óz{óz}{wD
APPLICATION 5
Le principe de l’indépendance des exercices comptables
1
15
64
b={{{óZ
óf{ó<ó\ówóy
wy
ó{óGKô
{x{ódów{yówó
y
ób
}xwó
ówó
yw
ó
89
47
:1
z=ó{{x{ó
x{óz
ó{ó
{ów{ó^jó{óz{óLFóFFFô€.
13
2.
b={{{ówów
ówó
w
ówóy~{ó{óGLô
{x{ódó{ówó{Ìówó|wy{ó{ó{ó
D
4
.2
3
25
c
{óZ
Bóz}{wóz{ówó
y
Bó{óy
{zówó
Bózwó{óy
{óz{ó
wôdBóó{ó
7.
19
{
{ówówó
w
óz{óLFóFFFô€ alors qu’il a payé la totalité.
2:
14
36
88
QUESTIONS
:8
53
04
1. hw{{ó{óy{óz{ó=z
{zwy{óz{ó{{yy{D
24
58
y~w}{ó{ódD
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
APPLICATION 6
sc
w.
ww
Principe de prééminence
Wwó{{zóz{ó{ó{óy{óz{ó
{y{óz{ówó
w
ó|wy{óó=ww{y{óz{ó{ó
wówó=w{ózwó{óywz{óz{óy
{ózz{ó{ó\wy{Bó{óz}{wóz{ówó
y
óW{ó
óz{wz{óz{ó{óy{óóy{wó
x{óz{óywózwó{{ó=
w
óz{ó={ówóC
légiée par rapport à la réalité financière.
QUESTION
f
{{ózwóów
ó{{óywóz=wyw
óz{óy{óy{ózwó{óy
{ózz{D
APPLICATION 7
Conceptions de l’image fidèle
b{óY
z{óz{óy
{y{ó{yó{ó{óy
{ów{óz
{óz
{ó{ów}{ó|z{ózów
{Bó
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Les dirigeants de la société Annette vous demandent de réfléchir aux formulations suivantes relatives aux
z||
{{óy
y{
óz{ó=w}{ó|z{ôP
34
Le cadre conceptuel de la comptabilité 1
CHAPITRE
G?ób=w}{ó|z{ó{ó
x{{ówó{ó{{yóy{óz{ó}{óQ
H?ób=w}{ó|z{ó{ó{ó}{Bóó{ó
óó=zyw{óQ
3) L’image fidèle constitue le principe à respecter lorsque la règle n’existe pas ou lorsque la règle est
insuffisante pour traduire la réalité.
QUESTION
Zwóóy
ów
Bóww{ó{óz||
{{ó|
{D
APPLICATION 8
Rôle de l’annexe
1
bwó
y
óbwóy{ó
ó{{yy{óy
wx{ówóIGôz
y{x{ódDó[{ówóy
wy
ó{óGerôw{ód¤Ió
15
64
w{yówó
y
óz{óy
zCóxwóXwó
ówó{óóz
óz={ówy~{óz{{óz={ów{ó^jó
89
47
:1
de 150 000 € (TVA 20 %).
13
2.
b{óy
wó{óóz
ó{ów
{ó
óó
{ów{óz{óGNóFFFô€ pendant 10 ans et un prix de
4
.2
3
25
reprise de 2 500 € HT à la fin du contrat.
7.
19
Le bien a une durée d’amortissement économique de 12 ans.
2:
14
36
88
QUESTIONS
:8
53
04
1. g{ó{ó{ó{óz{ó=w{{óU
24
58
2. óg{{ó
ó{ó
x}w
óz{ówó
y
óbwó{ów{óz=|
w
óó|w{ó|}{ózwó=wC
t:6
tta
{{óUóf
y{ówów{ó{ó{ó
wD
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
APPLICATION 9
sc
w.
ww
35
ww
w.
sc
ho
lar
vox
.co
m
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
24
04
53
:8
88
36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
641
51
Règles générales
2
Y^Wf_jh[
d’évaluation des actifs
et des passifs
section 1 Notion d’actif et de passif
section 2 Critères de comptabilisation des actifs et des passifs
section 3 Prise en compte des coûts d’emprunt
section 4 Comptabilisation à la valeur vénale
section 5 Acquisitions ou productions conjointes
4
64
64
section 6 Effets d’une clause de réserve de propriété
89
47
section 7 La taxe à la valeur ajoutée
:1
13
annexe Outils mathématiques d’actualisation
4 2.
.2
3
fiche synthèse • applications
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
En comptabilité, les règles d’évaluation sont souvent délicates à mettre en œuvre, souvent
:E
m
bien plus que les schémas de comptabilisation que nous étudierons dans ce chapitre et les
.co
ox
Le Code de commerce a d’ailleurs consacré un article entier (art. L. 123-18) à ces problèmes,
w.
ww
37
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
section 1
NOTION D’ACTIF ET DE PASSIF
1. Notion d’actif
Défini par l’article 211-1 du PCG, un actif est un « élément identifiable du patrimoine
ayant une valeur économique positive pour l’entité, c’est-à-dire un élément générant une
ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages
économiques futurs ».
4
– être un élément identifiable du patrimoine ;
64
64
– être contrôlé par l’entité ;
89
47
:1
– procurer des avantages économiques futurs.
13
4 2.
.2
3
25
7.
CRITÈRES D’EXISTENCE D’UN ACTIF
2:
19
14
36
88
Élément
:8
identifiable
04
du patrimoine
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ACTIF
ho
sc
w.
ww
EXEMPLE
ió=
ó{w{ó{óy{ó
óówóz
|
óz=ówy|ó
ó{óy
wy{óy{Bó
ó
wó
{{ó
=ww{ów{ôP
CRÉANCE CLIENT
Questions Réponses
[Cóy{óó
{óz{|wx{ó eBówóy
wy{óy{ó{óó
{óz{|wx{Bó{{ó{óz}{ó
zów
{óU d’autres éléments et particulièrement des autres créances.
Oui. Le contrôle de la créance suppose que l’entité dispose
Y{ó
{ó{Cóóy
ó des avantages économiques futurs mais assume aussi l’essentiel
wó={
óU z{ó{Dób={
ó{y
{ó{ówóy
wy{ó{wów
{Dó[óywó
z{ôz
|wwy{ózóz
x{Bó={
ó
{wówó{{D
f
y{CóCóz{ówww}{ó Oui. Les avantages économiques futurs seront les flux nets
y
{ó|óU de trésorerie que dégagera le règlement de la créance.
38
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
4
={{{Bóy{{Cóyó=wó}
w{{ówóóy
{ó||wóz{ówww}{ó
y
{ó
wó
64
64
89
de la fidélité de ces clients et de ses relations avec eux pour considérer que de tels éléments satisfont
47
:1
à la définition d’un actif.
13
4 2.
.2
Il y a lieu de distinguer, selon le PCG, les actifs non financiers et les actifs financiers.
3
25
7.
19
2:
Les articles 211-5 à 211-8 du PCG distinguent les actifs non financiers suivants :
53
04
24
– les stocks ;
NC
:E
m
säUne immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique.
v
lar
ho
sc
säUne immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la
w.
ww
production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des
fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de l’exercice en cours.
säUn stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en
cours de production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de
production ou de prestation de services, sous forme de matières premières ou de fournitures.
säLes charges constatées d’avance sont des actifs qui correspondent à des achats de biens ou
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
2. Notion de passif
Défini quant à lui par l’article 321-1 du PCG, un passif est « un élément du patrimoine
ayant une valeur économique négative pour l’entité, c’est-à-dire une obligation de l’entité à
l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie des ressources
au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci. »
39
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
L’ensemble de ces éléments est aussi dénommé par le PCG passif externe.
4
64
64
89
47
:1
13
PASSIF
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
EXEMPLE
88
:8
53
{{ó=ww{ów{ôP
58
t:6
tta
Se
DETTE FOURNISSEUR
G
NC
:E
m
Questions Réponses
.co
ox
v
lar
40
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
z{ó HFFHó w{yó wó
|
{ó z{ó w|Dó [ó w{Bó y{{ó
|
{ó =wó wó
z|
ó {ó w{{ó
comptable des écarts de conversion passif dans la mesure où la conversion des actifs et passifs libellés
{óz{{ó
w}{ó{ó{y{ózóy~wóz=wyw
ózó}{{óó{ów|Bó{ó{ó
ywóz{ó
y
{
ó
w{ó {{
{ó y
ó zwó {ó wy{ó hDô GHICGNHó {ó GOFó zó Y
z{ó z{ó y
{y{Bó
{{óz=ó{wó~
wy~{ó
{óóy{ózófY]D
Le Plan comptable général distingue par ailleurs les dettes, les provisions et les passifs
éventuels (art. 321-4, 321-5 et 321-6).
EXEMPLE
4
64
64
i
óz{óz{{ôP
89
47
– ówó
{óz{óóó|
{óy
{
zwóóz{ów
ó{||{y
{ówóy{CóyBó{ó
y~
wy{ó
:1
13
2.
wó|
{óóó{{ó
yó>IFô
ó|óz{ó
ówówów
?óQ
4
.2
3
25
– la somme due à la banque et relative à un emprunt de 120 000 €ó{x
wx{ó{óLFô{w
ó
7.
19
>w{yó{ó
óy
?D
2:
14
36
88
:8
53
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
Se
G
NC
:E
m
EXEMPLES
.co
ox
v
© Z
ó{óy
wx
óy
{ó{ó
ó=óówóCów{ów{{ó|w{óó{óy{wó
lar
ho
wy|ówyózwó{óywz{óz={ó|
Dó[ó{||{Bó{ówyw
óz{ó=wy{ôHGFóWózóY
z{ó}
wó
sc
w.
ww
41
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
EXEMPLE
[óów|ó
{{ówóz{{ó
{{{ó
{óówóyw
ów
{ówó{ó{
óó=óz{ó{óy{ó
dans le cadre d’un emprunt effectué par ce client auprès d’une banque.
ió={ó={ówó{x
ówó{óy{Bó={
óówówyy
z
ówóyw
óz{wóz
{{ówó
banque.
La distinction entre passif éventuel et provisions n’est pas toujours aisée. Une provision a
un caractère éventuel au titre de son montant ou de son échéance mais correspond à une
obligation probable ou certaine à la date de clôture de l’exercice.
section 2
CRITÈRES DE COMPTABILISATION DES ACTIFS
4
64
ET DES PASSIFS
64
89
47
:1
13
L’article 212-1 du PCG précise qu’une immobilisation corporelle, incorporelle ou un stock
4 2.
.2
est comptabilisé à l’actif lorsqu’à la fois il est probable que l’entité bénéficiera des avantages
3
25
7.
futurs correspondants et que le coût peut être déterminé de façon fiable. La section dans
2:
19
14
laquelle se trouve cet article traite aussi de la possibilité de comptabiliser des composants d’un
36
88
actif plutôt que son ensemble (voir chapitre 3 section 3) et de la comptabilisation des immobi-
:8
53
04
ACTIF
Selon l’article 322-1 du PCG, à l’exception des cas exceptionnels où le montant de l’obli-
gation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante, ou le cas des engagements pour
retraites, pensions et versements assimilés (voir ci-après chapitre 6, section 2), un passif est
comptabilisé lorsque l’entité a une obligation à l’égard d’un tiers, et qu’il est probable ou
certain que cette obligation provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers sans
contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
PASSIF
42
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
4
64
Bien entendu, à la date de clôture, la valeur nette comptable des éléments de passif est
64
89
47
comparée à leur valeur d’inventaire à la même date. Si une divergence est constatée :
:1
13
2.
– l’augmentation de valeur d’un élément est comptabilisée comme une dette si elle est
4
.2
3
25
jugée irréversible sinon elle est constatée sous forme de provision ;
7.
19
2:
– la diminution de valeur d’un élément est comptabilisée comme une réduction de dette
14
36
88
si elle est devenue irréversible, sinon elle n’est pas comptabilisée (principe de prudence).
:8
53
04
24
58
section 3
t:6
tta
Se
G
Les coûts d’emprunt pour financer l’acquisition ou la production d’un actif qui exige une
v
lar
ho
(actif appelé par le PCG « actif éligible »), qu’il s’agisse d’une immobilisation incorporelle,
ww
corporelle ou d’un stock, peuvent être inclus dans le coût de l’actif lorsqu’ils concernent la
période de production de cet actif, jusqu’à la date d’acquisition ou de réception définitive.
EXEMPLES D’ÉLÉMENTS DE COÛTS D’EMPRUNT
© _
óóz
y
{óxwyw{ó{ó{óóy
ó{{ó{óó
}ó{{D
© Amortissement des primes d’émission ou de remboursement relatives aux emprunts.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
© Amortissement des coûts accessoires encourus pour la mise en place des emprunts (frais d’émission).
© Z||
{y{óz{óy~w}{ó
wóz{ó{ó{ó
w{ó
w}{Bózwówó{{ó
ó{{ó
ó
w
{óóów{{óz{óy
óz=
D
Deux traitements sont autorisés : comptabilisation des coûts d’emprunt en charges ou
incorporation au coût de l’actif.
La méthode comptable adoptée pour les coûts d’emprunt doit être explicitement mentionnée
en annexe.
EXEMPLE
Supposons une société aéronautique fabriquant des avions pour vente à des sociétés de transport
aériens.
43
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
La fabrication d’un avion demandera une longue période (bien souvent supérieure à l’année) et les
frais engagés seront importants.
La société aéronautique devra emprunter pour financer les avions qu’elle fabrique et il semble logique
z{óy
z
{ó{ó{ó|wó|wy{óz
{ó{ó
}
ózwó{óy
óz{ó
zy
óz{ów
Dó_ó{ó
cependant à noter que les coûts courus avant la mise en fabrication ou après la mise en service ne sont
wóy
wx{ó{óz
{ó{óy
w
ó{óy~w}{D
section 4
COMPTABILISATION À LA VALEUR VÉNALE
Selon l’article 214-6 al. 4 du PCG, la valeur vénale est « le montant qui pourrait être obtenu,
4
64
à la date de clôture, de la vente d’un actif lors d’une transaction conclue à des conditions
64
89
normales de marché, net des coûts de sortie ».
47
:1
13
2.
Les coûts de sortie sont les coûts directement attribuables à la sortie d’un actif, à l’exclusion
4
.2
3
des charges financières et de la charge d’impôt sur le résultat.
25
7.
19
2:
Si l’immobilisation acquise ne peut pas être évaluée à la valeur vénale, son coût est évalué à
14
36
Les biens acquis à titre gratuit, c’est-à-dire sans aucune contrepartie présente ou future,
24
58
monétaire ou non monétaire, sont comptabilisés en les estimant à leur valeur vénale.
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
section 5
.co
ox
v
lar
ho
Lorsque les biens sont acquis conjointement, ou sont produits de façon de façon conjointe
et indissociable, pour un coût global d’acquisition ou de production, le coût d’entrée de
chacun des biens est ventilé à proportion de la valeur attribuable à chacun d’eux.
À défaut de pouvoir attribuer une valeur individualisée à chacun d’eux, le coût d’un ou
plusieurs des biens acquis ou produits est évalué par référence à un prix de marché, ou
forfaitairement s’il n’en existe pas. Le coût des autres biens s’établira par différence entre le
coût d’entrée global et le coût déjà attribué.
EXEMPLE
k{ó
y
ó wó |wó =wy
ó z=ó {x{ó ó w}{ó z{ó x{wó
ó {ó w{ó }
xw{ó z{ó
423 000 €ózwówó{óz{óZDóY{{ów{óy
{zówów{ózó{wó{óy{{ówóy
y
Dób{ó
terrain est de 500 m² et l’espace de bureaux de 200 m² (sur deux étages).
Zwówó{Bóz=w{óy{
ó
ó{ó{ó{ó{ó
w{ó
ó|
ó{ó
{ów{ówôPó
{wóóx ôPóGFFô€ó{óäóQóx{wôPóHóFFFô€ le m².
100 × 500
bwów{óz=ó{wó{ó{ówó{
{ôPóJHIóFFFóÝó óSóJMóFFFô€ et la
100 × 500 + 200 × 2 000
200 × 2 000
w{óz{ówóy
y
óóJHIóFFFóÝó óSóIMLóFFFô€.
100 × 500 + 200 × 2 000
44
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
section 6
EFFETS D’UNE CLAUSE DE RÉSERVE
DE PROPRIÉTÉ
La clause de réserve de propriété, instituée par la loi du 12 mai 1980, a pour objet, dans un
4
64
64
contrat de vente, de suspendre le transfert de la propriété à l’acheteur jusqu’au moment
89
47
du paiement de la totalité du prix. Tant que le prix n’est pas réglé, le bien vendu reste la
:1
13
2.
propriété du vendeur.
4
.2
3
25
Selon le Plan comptable général (article 512-3), « les transactions assorties d’une clause de
7.
19
2:
réserve de propriété sont comptabilisées à la date de la livraison du bien et non à celles du
14
36
transfert de propriété ».
88
:8
53
04
Ainsi, les achats et ventes assorties d’une clause de réserve de propriété sont enregistrés
24
58
comme de simples achats ou ventes pour lesquels le transfert de propriété n’est pas suspendu
t:6
tta
Le vendeur doit cependant inscrire au bilan, sur une ligne de regroupement distincte le
:E
m
.co
montant des créances résultant de telles ventes. Cette inscription prend la forme d’une
ox
v
lar
mention séparée, associée au poste « Créances » ainsi rédigée « dont …. avec clause de
ho
sc
réserve de propriété ».
w.
ww
Réciproquement, l’acheteur doit porter au bilan, dans une forme analogue, sur une ligne
de regroupement distincte d’une part, le montant des immobilisations frappées d’une
clause de réserve de propriété, d’autre part, le montant des stocks frappés d’une telle
clause.
L’obtention de telles informations serait facilitée par l’enregistrement distinct des transac-
tions avec clause de réserve de propriété dans des sous-comptes spécifiques, ouverts à cet
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
45
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
section 7
LA TAXE À LA VALEUR AJOUTÉE
La taxe à la valeur ajoutée (TVA) a été introduite en 1954 dans nos usages français. La
sixième directive du Conseil des ministres de la communauté européenne l’a étendue le
17 mai 1977 à l’ensemble des pays membres de l’Union européenne.
La TVA est calculée sur le prix réclamé au client, tous frais, taxes et prélèvements de toute
nature compris, à l’exclusion de la taxe elle-même. Cependant, l’entreprise, du montant de
la taxe collectée sur ses clients, pourra déduire la taxe qui lui aura été facturée par ses fournis-
seurs (d’immobilisations ou d’autres biens et services), et ne décaisser que la différence.
Ainsi, au cours du mois de mai de l’année N, l’entreprise paiera la TVA qu’elle a collectée
4
sur ses clients en avril N et en déduisant la TVA sur ses achats d’immobilisations d’avril N
64
64
et ses autres achats de biens et services d’avril N.
89
47
:1
13
Nous analyserons d’abord les modalités générales de comptabilisation de la TVA, puis nous
4 2.
.2
étudierons ensuite les cas particuliers pouvant se présenter.
3
25
7.
19
2:
Lors des facturations aux clients, l’entreprise comptabilise la TVA facturée dans le
53
04
411 Clients X
NC
:E
JJKMG wBójlWóy
{y
{ X
v
lar
ho
Facture n°
sc
w.
ww
21 Immobilisations X
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
X
404 \
{óz=
xw
X
Facture n°
Lors de la réception de factures d’autres biens et services, la TVA déductible est enregistrée
dans le compte 44566 « État, TVA déductible sur autres biens et services » :
46
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
Lors de la déclaration et (du paiement) de la TVA, la TVA à décaisser est déterminée par
différence entre la TVA collectée et l’ensemble des TVA déductibles :
JJKMG wBójlWóy
{y
{ X
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
X
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ X
44551 wBójlWóóz
yw{ X
Déclaration TVA CA 3
Au cas où pour une période déterminée la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée,
un crédit de TVA à reporter doit être enregistré :
4
64
64
89
JJKMG wBójlWóy
{y
{ X
47
:1
JJKLM wBóy
zóz{ójlWóó{
{
13
X
4 2.
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
.2
X
3
25
7.
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ 2:
19 X
14
Déclaration TVA CA 3
36
88
:8
53
04
24
Ce compte 44567 « État, crédit de TVA à reporter » sera crédité lors de la prochaine décla-
58
t:6
tta
Ce crédit de TVA peut également sous certaines conditions faire l’objet d’une demande
:E
m
2. Cas particuliers
ww
– les exportations (dans des pays non membres de l’Union européenne) sont exonérées de
TVA ;
– les importations (provenant de pays non membres de l’Union européenne) sont
assujetties à la TVA : cette TVA est payée lors du passage en douane ;
– les livraisons (dans les pays membres de l’Union européenne) sont exonérées de la TVA
lorsque les conditions suivantes sont réunies :
säla livraison doit être effectuée à titre onéreux ;
säle vendeur doit être un assujetti agissant en tant que tel ;
säl’acquéreur doit être un assujetti ne bénéficiant pas, dans son État, de régime déroga-
toire : cette condition est considérée comme étant remplie si l’acquéreur communique
au vendeur son numéro d’identification à la TVA dans son État ;
47
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
– les acquisitions (provenant des pays membres de l’Union européenne) sont, lorsqu’elles
sont effectuées à titre onéreux par un assujetti en tant que tel et lorsque le vendeur est
lui-même assujetti dans un autre État membre, imposées à la TVA en France, la TVA
étant à verser à la recette des impôts et non plus au service des douanes.
EXEMPLE
bwó
y
ó\
z
yówówyó{óiz{óóów{óówójlWó
óIFFóFFFôy
{óz{ówy~wC
z{Dóbwów
ówó{ó{óHFô
{x{ôdBówó|wy{ó{ózw
{ózóHKô
{x{ôdBó{ów{{ó{ó
{||{y
ó{óGKôz
y{x{ódD
fwów{Bó{{ówó
ó{ó|wy
ó{óHNôz
y{x{ódó{óiz{óóów{óówójlWóGKóFFFô€ hors
w{ó{óóó
Ców{óKFFô€ hors taxes de marchandises.
Y
óz{ówóy
{ôP
©
{x{ódôPóGô€óSóOBKIJKói[aóQ
4
64
© z
y{x{ódôPóGô€óSóOBJKHKói[aD
64
89
Taux de TVA 20 %.
47
:1
13
b{ó
y{ó{w{óóy{{ówy
ó{óóy{ów
óóy
wx{ó
ó{ów{ôP
4 2.
.2
3
25
7.
HFDGGDd 2:
19
LFMGH Wy~wóz{ówy~wz{Bó
{wy{ók[ IGóJLJBLN
14
36
88
300 000/9,5345
:8
53
31 464,68 × 20 %
t:6
tta
wBójlWóz{ówCóy
ww{ LóHOHBOJ
NC
:E
GKDGHDd
lar
ho
HNDGHDd
4112 Client suédois 15 000
MFMGH l{{óz{ówy~wz{Bów
ók[ 15 000
Livraison Suède à un assujetti
4112 Client suédois LFF
MFM Ventes de marchandises 500
JJKMG wBójlWóy
{y
{ 100
Livraison Suède à un non assujetti
La facturation à un non-assujetti est traitée comme une vente intérieure et la TVA corres-
pondante sera déclarée dans les mêmes conditions.
Lors de la comptabilisation de la déclaration de TVA, la TVA déductible intra-communautaire
sera ajoutée aux autres TVA déductibles. Quant à la TVA due intra-communautaire, elle
sera traitée comme la TVA collectée.
48
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
JJKMG wBójlWóy
{y
{ X
4452 wBójlWóz{ówCóy
ww{ X
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
X
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ X
JJKLL wBójlWóz
zyx{ówCóy
ww{ X
44551 wBójlWóóz
yw{ X
Déclaration TVA CA 3
4
64
Si, dans le cadre de livraisons de biens meubles corporels, le fait générateur de la TVA est la
64
89
47
délivrance du bien, en matière de prestations de services et travaux immobiliers, la taxe est
:1
13
exigible (sauf option du redevable acceptée par l’administration pour une imposition sur les
4 2.
.2
débits) lors de l’encaissement des acomptes, du prix, de la rémunération. Des sous-comptes
3
25
7.
spécifiques doivent permettre de suivre la TVA. 19
2:
14
36
88
EXEMPLE
:8
53
GKDIDd
512 Xw{ OóLFF
JGOG Y{ó¤ôWwy{ó{ówy
{ó{Ìóóy
wz{ OóLFF
Encaissement acomptes
JJKMH wBójlWBó{}x
óó{ó{yw{{ GóLFF
JJKMG wBójlWóy
{y
{ GóLFF
9 600 × 20 % / 120 %
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
HFDJDd
411 Y{ó\x{ HLóJFF
JGOG Y{Bówwy{ó{ówy
{ó{Ìóóy
wz{ OóLFF
MFJ Travaux 30 000
JJKMH wBójlWBó{}x
óó{ó{yw{{ LóFFF
Facture de travaux d’entretien
GFDKDd
512 Xw{ HLóJFF
411 Y{ó\x{ HLóJFF
Solde du compte
49
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
4
64
64
2.3 TVA sur livraisons à soi-même
89
47
:1
13
Lors de la livraison à soi-même d’immobilisations (et, dans certains cas, de biens autres
4 2.
.2
que des immobilisations), la TVA est exigible sur cette immobilisation. Elle est parfois, par
3
25
7.
ailleurs, déductible (en partie ou totalité). 2:
19
14
36
88
EXEMPLE
:8
53
bwó
y
ó \
z
yó {ó z{ó {{ó wó
zy
ó z=ó w
{ó z{ó |wxyw
ó ó {ó {y{ó {ó
04
24
GKôódD
58
t:6
tta
Y
óz{ó
zy
óz{óy{ów
{ôPóOFóFFFô€.
Se
G
NC
:E
GKDLDd
m
.co
50
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
0,20
Zwó{óywz{óz{ówóy{
ózów
{BówójlWóówóy{
ó{óz{óGLóNFFóÝó óSóHóNFFô€.
1,20
Zwóy{{óz{ówóy{
óz{ówóy
y
Bóó=ówówóz{ójlWóz{Bówówó
y
ó\
z
yóz
ó{{C
{ó{ów{óz{ówójlWóz
z{ó>{ó
wóz=w{ó
y
{ó_=wy
{?Bó
óHFóFFFóÝóGLEHFó
SóGLóFFFô€.
Y{{ójlWó{zwów
{ówów{óy
wx{óz{ówóy
y
D
bwóy
wxw
óz{óy{
ó{ówó
}ww
ó={{}{
óy
{óôP
GDMDd
JLH Créances sur cessions d’immobilisations GLóNFF
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| 14 000
JJKMH wBójlWóy
{y
{óóy{
óz{óx{óz={{{ HóNFF
Cession du matériel
4
64
LMK
64
Valeur comptable des éléments d’actif cédés 12 000
89
47
HNGKJ Amortissement du matériel NóFFF
:1
13
2154 Matériel industriel 20 000
4 2.
.2
3
Valeur nette du matériel
25
7.
19
2:
214 Construction sur sol d’autrui GLóFFF
14
36
Cession de la construction
:E
m
.co
bwó z
zy
ó y
{w{ó wó
{ó z{ó wó y{
ó {wó z{ó HFóFFFó Ýó HFó;ó Ýó IFó;ó Ýó HEKó
SôJNFô€óy{óów{wóy{{ów{óóHGóHFFó¤óJNFóSóHFóMHFô€.
51
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
4
64
64
non-retour de ces emballages, la TVA devient exigible.
89
47
:1
13
EXEMPLE
4 2.
.2
bwó
y
ó\
z
yówóy
}
óGFFô{xww}{óó={{{ôWWWóóGHô€ pièce. AAA doit retourner
3
25
7.
y{ó {xww}{ó zwó {ó
ó
Bó |w{ó z{ó
ó ó ó {
ó |wy
Dó WWWó {ó {
{ó wó {ó
2:
19
14
emballages.
36
88
:8
Consignation
m
.co
ox
d’emballages) 1 200/1,20
ww
Il est possible de facturer à A la valeur hors taxes (soit 1 200 €?óówójlWóz{ó|wÌ
ó
w
{Bówó
la solution précédente est souvent préférée dans la pratique par suite des difficultés de recouvrement
d’un solde de TVA auprès d’un client.
52
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
4
64
64
89
Les acomptes sont portés au débit du compte 44581 « Acomptes – Régime simplifié d’impo-
47
:1
13
sition », ce compte étant crédité au moment de la régularisation.
4 2.
.2
3
25
7.
19
Annexe
2:
14
36
88
(1)
OUTILS MATHÉMATIQUES D’ACTUALISATION
:8
53
04
24
58
t:6
Certaines évaluations d’actifs et de passifs font appel à des connaissances en calcul financier :
tta
Se
il y a lieu de distinguer notamment les éléments suivants : nature de l’intérêt, intérêt simple
G
NC
1. Nature de l’intérêt
v
lar
ho
sc
L’intérêt peut être considéré comme le coût de la privation du capital par son titulaire.
w.
ww
10 000 × 6 % × 3 = 1 800 €.
(1) Le lecteur trouvera également les développements de cette analyse dans un ouvrage collectif auquel nous avons participé
« Normes IAS/IFRS et comptes individuels des entreprises françaises » (CNCC éditions – ECM – mai 2005) et pour lequel
nous notamment avons rédigé (p. 127 à 143) une annexe intitulée « Outils financiers et méthodologiques ».
53
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
säSi cette somme est placée deux ans (à intérêt simple), l’intérêt couru durant les deux
années sera de : 10 000 × 5 % × 2 = 1 000 €.
säEnfin, si cette somme n’est placée que durant six mois (à intérêt simple), l’intérêt couru
sera de : 10 000 × 5 % × 1/2 = 250 €.
Dans le cas présenté, les intérêts sont calculés pour chaque période sur la base du capital
emprunté à l’origine et ne produisent pas eux-mêmes d’intérêt. Les intérêts simples sont
généralement utilisés pour des périodes inférieures à un an. En matière d’intérêts simples,
on parle aussi d’intérêts précomptés lorsque les intérêts sont calculés en début de période et
déduits du montant emprunté, et d’intérêts post-comptés lorsque les intérêts sont versés à
terme échu en fin de période.
■ Intérêt composé
4
En fait, lorsqu’un placement est réalisé sur plusieurs périodes, le montant des intérêts à la
64
64
89
fin d’une période vient s’ajouter au capital. Dans la méthode des intérêts composés, à la fin
47
:1
de chaque période, les intérêts sont incorporés au capital et forment la base de calcul de la
13
4 2.
période suivante : les intérêts portent ainsi eux-mêmes intérêts.
.2
3
25
7.
Soit toujours une somme de 10 000 €. 2:
19
14
säSi cette somme est placée au taux de 5 % durant un an, l’intérêt couru durant une année
36
88
:8
sera de : 10 000 × 5 % × 1 = 500 €. À la fin de la première année, le montant placé sera de
53
04
säSi l’on place cette somme encore pour une année au taux de 5 %, l’intérêt de la seconde
tta
Se
G
année sera de 10 500 × 5 % × 1 = 525 €. Les intérêts cumulés à la fin de la seconde année
NC
:E
(appelés ainsi intérêts composés) seront donc de 500 + 525 = 1 025 € (à comparer avec les
m
.co
54
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
4
64
64
89
EXEMPLE
47
:1
13
ióYóSóGFóFFFBóióSóFBFKó
óKó;Bó{ónóSóGFóQó
ówólóSóGFóFFFóÝóGBFK10óSóGLóHNNBOKD
4 2.
.2
3
25
Valeur actuelle
7.
■
19
2:
14
La valeur actuelle est le capital initial qu’il faut placer pour obtenir à une date future, une
36
88
Si A est la valeur actuelle, C le capital placé, i le taux d’intérêt (pour une unité monétaire) et
58
t:6
A = C(1 + i)n
G
NC
:E
m
EXEMPLE
.co
ox
v
– calcul d’une valeur actuelle non connue à partir d’un capital futur connu actuellement
pour un certain nombre de périodes et un certain taux.
■ Calcul d’une valeur acquise
Comme on l’a vu ci-dessus, on peut calculer facilement une valeur acquise à partir d’un
capital placé.
■ Calcul d’une valeur actuelle
Comme on l’a vu ci-dessus, on peut calculer facilement une valeur actuelle à partir d’une
valeur acquise.
55
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
4
64
EXEMPLE
64
89
Soit un capital initial de 20 000 € placé au taux i (pour une unité monétaire) l’an pendant 10 années.
47
:1
13
La valeur acquise au bout des 10 w
{ó{óz{óIKóNGLBOKô€.
4 2.
.2
ó{ówó{ówy{{ówCóCó
ó
w
óU
3
25
7.
19
[ó{{wówó|
{óz{ówów{ówy{ólóSóY>GóAói)nBó
ó{ó
y{ó{ôPóIKóNGLBOKóSóHFóFFFó
2:
14
Ýó>GóAói)10Bóy{óóz
{ó>GóAói)10óSóGBMOFNJMKó{óióSóFBFLó
óLó;D
36
88
:8
eówwóó|w{ó{ó{óywyóówóz{ówów{ówy{{D
53
04
24
58
5. Annuités
t:6
tta
Se
On désigne sous le nom d’annuités des sommes payables à intervalles à temps constants.
G
NC
:E
Une annuité est constante ou variable suivant que les versements périodiques sont égaux
m
.co
56
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
D’où V = C(1 + i)n –1 + C(1 + i)n –2 + C(1 + i)n –3 +…. + C (1 + i) + C
Ces termes étant en progression géométrique dont, en renversant l’ordre, le premier terme
vaut C, le dernier C(1 + i)n –1 et la raison (1 + i), on peut écrire que :
(1+ i )n − 1
V=C×
i
EXEMPLE
Il est placé une somme de 10 000 € pendant 5 ans au taux de 5 %.
g{{ó{ówów{ówy{ówóx
óz{óyówóU
On peut déterminer cette valeur acquise en appliquant la formule de la valeur acquise à chaque
w
ó
ó{ówó={{
ów~
w{ó
{
{óyCóz{D
Formule de la valeur acquise à chaque annuité
4
64
64
89
Annuités Durée de placement Valeur acquise
47
:1
13
1re
4 périodes GFóFFFóÝóGBFK4 = GHóGKKBFL
4 2.
.2
3
25
2e 3 périodes GFóFFFóÝóGBFK3 = GGóKMLBHK
7.
19
2:
14
3 e
2 périodes GFóFFFóÝóGBFK =2
GGóFHKBFF
36
88
:8
53
5 e
0 période GFóFFFóÝóGBFK =0
GFóFFFBFF
t:6
tta
Se
Total KKóHKLBIG
G
NC
:E
m
.co
ox
(1+ i )n − 1
v
[ówwówó|
{ów~
w{óz{óywyôPólóSóYóÝó B
lar
ho
i
sc
w.
(1,05)5 − 1
ww
lóSóGFóFFFóÝó óSóKKóHKLBIGD
0,05
EXEMPLE
Soit des versements effectués pendant 5 ans au taux de 5 %. Le versement effectué à la fin de la preC
mière année est de 10 000 €Bóy{ó{||{y
óówó|óz{ówó{y
z{ów
{óz{óGHóFFFô€Bóy{ó{||{y
ó
à la fin de la troisième année de 15 000 €Bóy{ó{||{y
óówó|óz{ówów{ów
{óz{óGLóFFFô€
et celui effectué à la fin de la cinquième année de 20 000 €.
eó
x{zwówówów{ówy{Bó
ôP
57
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
4
64
64
pour chacun des termes de l’annuité.
89
47
:1
13
2.
Annuités Durée de placement Valeur actuelle
4
.2
3
25
7.
1re 2:
19 1 période Y>GóAói)—1
14
36
2e 2 périodes Y>GóAói)—2
88
:8
53
3e 3 périodes Y>GóAói)—3
04
24
58
t:6
® ® ®
tta
Se
G
(nó¤óG? e
(nó¤óG?ó
z{ Y>GóAói)—(n —1)
NC
:E
m
ne Y>GóAói)—n
.co
n périodes
ox
v
lar
ho
sc
D’où A = C(1 + i)–1 + C(1 + i)–2 + C(1 + i)–3 + …. + C(1 + i)–(n –1) + C(1 + i)–n
w.
ww
Ces termes étant en progression géométrique dont, en renversant l’ordre, le premier terme
vaut C(1 + i)–n, le dernier C(1 + i)–1 et la raison (1 + i), on peut écrire que :
1 − (1 + i)− n
A=C×
i
EXEMPLE
Il est placé une somme de 10 000 € pendant 5 ans au taux de 5 %.
g{{ó{ówów{ówy{{ówóz
xóz{ówó{{ó
z{ó>{ó{{{ó
wó{||{y
ó{ó|óz{ó
z{?óU
On peut déterminer cette valeur actuelle en appliquant la formule de la valeur actuelle à chaque
w
ó
ó{ówó={{
ów~
w{ó
{
{óyCóz{D
Formule de la valeur actuelle à chaque annuité
58
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
1 − (1+ i ) − n
[ówwówó|
{ów~
w{óz{óywyôPóWóSóYóÝó
i
1 − 1,05 − 5
WóSóGFóFFFóÝó óSóJIóHOJBMMó
0,05
4
64
64
89
47
:1
■ Valeur actuelle d’une suite d’annuités variables
13
4 2.
.2
Pour le calcul d’une suite d’annuités variables, seule la méthode utilisant la formule de la
3
25
7.
valeur actuelle après chaque annuité est applicable. 2:
19
14
36
88
:8
EXEMPLE
53
04
Le versement effectué à la fin de la première année est de 10 000 €Bó y{ó {||{y
ó ó wó |ó z{ó wó
tta
Se
eó
x{zwówówów{ówy{{Bó
ôP
ox
v
lar
ho
sc
1re
1 période GFóFFFóÝóGBFK—1 = OóKHIBNG
2e 2 périodes GHóFFFóÝóGBFK—2 = GFóNNJBIK
3 e
3 périodes GKóFFFóÝóGBFK =
—3
GHóOKMBKL
4e 4 périodes GLóFFFóÝóGBFK—4 = GIóGLIBHJ
5e 5 périodes HFóFFFóÝóGBFK—5 = GKóLMFBKH
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Total LHóGOOBJN
59
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
On a :
i
– à partir de la valeur acquise : C = V × ;
(1+ i )n − 1
i
– à partir de la valeur actuelle : C = A × .
1 − (1 + i)− n
■ Calcul d’un taux d’intérêt
EXEMPLE
Soit des versements effectués pendant 5 ans au taux i (pour une unité monétaire).
Le versement effectué à la fin de la première année est de 10 000 €Bóy{ó{||{y
óówó|óz{ówó
seconde année de 12 000 €Bóy{ó{||{y
óówó|óz{ówó
{ów
{óz{óGKóFFFô€Bóy{ó{||{yC
óówó|óz{ówów{ów
{óz{óGLóFFFô€ et celui effectué à la fin de la cinquième année de
4
64
20 000 €.
64
89
bwów{ówy{{óz{óy{ówy{{ó{óz{óLIóFFFô€.
47
:1
13
Wówóz{óKó;Bó
ó
wó
wxó{ówx{wówôP
4 2.
.2
3
25
7.
Annuités Durée de placement 2:
19 Valeur actuelle
14
36
1 re
1 période GFóFFFóÝóGBFK—1 = OóKHIBNG
88
:8
53
3 e
3 périodes GKóFFFóÝóGBFK =
—3
GHóOKMBKL
tta
Se
G
LHóGOOBJN
ho
Total
sc
w.
ww
60
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 2
4
64
64
89
47
■ Définition d’un actif
:1
13
4 2.
PCG art. 211-1 à 211-8
.2
3
25
© Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité,
2:
19
7.
c’est-à-dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont
14
36
© Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production
04
24
58
ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et
t:6
tta
© Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique.
NC
:E
m
© Un stock est un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours de
.co
ox
v
production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production ou de
lar
ho
© Les charges constatées d’avance sont des actifs qui correspondent à des achats de biens ou de services
dont la fourniture ou la prestation interviendra ultérieurement. […]
© Un passif est un élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entité, c’est-
à-dire une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une
sortie de ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
L’ensemble de ces éléments est dénommé passif externe.
© Cette obligation peut-être d’ordre légal, réglementaire ou contractuel. Elle peut également découler
des pratiques passées de l’entité, de sa politique affichée ou d’engagements publics suffisamment explicites
qui ont créé une attente légitime des tiers concernés sur le fait qu’elle assumera certaines responsabilités.
© Le tiers peut-être une personne physique ou morale, déterminable ou non.
© L’estimation du passif correspond au montant de la sortie de ressources que l’entité doit supporter
pour éteindre son obligation envers le tiers.
© La contrepartie éventuelle est constituée des avantages économiques que l’entité attend du tiers envers
lequel elle a une obligation
61
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
4
64
64
89
Évaluation des immobilisations corporelles
47
■
:1
13
2.
PCG art. 213-1 – extrait
4
.2
3
25
Les immobilisations corporelles (ou incorporelles et les stocks), répondant aux conditions de définition et de
7.
19
2:
comptabilisation définies aux articles 211-1 et 212-1 et suivants, doivent être évaluées initialement à leur coût.
14
36
88
À leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, la valeur des actifs est déterminée dans les conditions
:8
53
suivantes :
04
24
58
– les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition ;
t:6
tta
Se
– les actifs produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de production ;
G
NC
– les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur vénale ;
:E
m
.co
– les actifs acquis par voie d’échange sont comptabilisés à leur valeur vénale. […]
ox
v
lar
ho
■ Coûts d’emprunts
sc
w.
ww
62
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
À défaut de pouvoir évaluer directement chacun d’eux, le coût d’un ou plusieurs des actifs acquis ou
produits est évalué par référence à un prix de marché, ou forfaitairement s’il n’en existe pas. Le coût des
autres actifs s’établira par différence entre le coût d’entrée global et le coût déjà attribué
4
64
compte 44562 « État, TVA déductible sur immobilisations » (ou 44566 « État, TVA déductible sur autres
64
89
biens et services »). Au moment du calcul de la TVA due, ces comptes sont virés au compte 44 552 « État,
47
:1
13
TVA à décaisser ».
4 2.
.2
3
Des comptes particuliers doivent être utilisés dans le cas de TVA intracommunautaire, de TVA due sur
25
7.
19
les encaissements (à cause du décalage), de crédit de TVA à reporter, de TVA sur factures non parvenues
2:
14
63
application 1 Notion de valeur
APPLICATIONS
APPLICATION application 2 Notion de valeur vénale
application 3 Distinction entre actifs et passifs
application 4 Dettes, provisions ou passifs éventuels
application 5 Productions conjointes et produits résiduels
application 6 Prise en compte des coûts d’emprunts
application 7 Clause de réserve de propriété
application 8 Apport dans le cadre d’une fusion
application 9 Calculs financiers
application 10 Calcul d’une valeur d’usage
application 11 Taxe à la valeur ajoutée – calcul du montant à payer
application 12 Taxe sur la valeur ajoutée – comptabilisation
application 13 Prorata de TVA
4
64
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
APPLICATION 1 14
2:
19
Notion de valeur
36
88
:8
53
04
différentes manières.
t:6
tta
Se
QUESTION
G
NC
:E
z{ó=wy|ó
x
óU
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 2
Notion de valeur vénale
b{óz}{wóz{ówó
y
ó`z~ó
zw{ó
w{ó{ó
yóówów{ó
w{ôPóó
{óóy{ó{||{ó
{óY
z{óz{óy
{y{óó{{Bóz{CóBóy{{ó
ww
D
QUESTION
Zwóóy
ów
Bóó{óz{wz
óz{óz
|ówó
óz{ów{ó
w{ó{óz=z{ózwó{óywó
{ó
ó{{óy
z
óy{{ów
w
ó{ó{ó{{{D
APPLICATION 3
Distinction entre actifs et passifs
l
ó{ów{
>{?ówó{óz}{wóz{ówó
y
óf{{ó
óz
{{ó{óy{óz{óy
wxw
ó
z=óy{wó
x{óz=
w
ó
{
{óyCóz{
D
64
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
l
ó
ów{{óó{óz
|
óz{ówy{ôHGGCG{óIHGCGózófY]ó>
Bózwóy{óy~w{Bó{y
ôGó
ôGó{óH?D
4
64
GFDó\wóz=
wx{{
64
89
47
:1
QUESTION
13
4 2.
.2
gw|{ó{ó
{ó|
D
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
APPLICATION 4
04
24
58
QUESTION
ho
sc
ANNEXE
Opérations à analyser
GDó bwó
y
ófw{ówóyw
ó
óIFóFFFô€óóy
zó
x{ówóóz{ó{óy{ówóz{ówóXdfD
HDó óbwó
y
ófw{ówówy~{
ó
óGKóFFFô€óz{ówy~wz{ó~
ów{ó>GNóFFFójjY?DóY{ówy~wC
dises seront réglées dans un mois au fournisseur Jacques.
IDó bwó
y
ófw{ówó{óó={y
{óówóXw{ó{ó{{óz{óy~w}{óz{óHFóFFFô€.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
65
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
APPLICATION 5
Productions conjointes et produits résiduels
La société Julien achète à des planteurs leur récolte de canne à sucre sur pied.
b{óyw{ó
óx
{ó{{ó{óyz{ó{óz
{óóóó{ó{{ów
ózwóz{óy~wz{Dó
Wóyww
Bó
ó
x{ó
ó{ó
óz{ówôdóHHJô
{óz{óy{óxó{óKFô
{óz{ó
w{ó
qui est revendue à une distillerie à raison de 200 € la tonne.
QUESTION
Z
{{ó{óy
óz={
{ó{ó
yózóy{óxó{óz{ówó
w{ówy~wó{ó{óy
{óz{ó
wó
ww{ózó
óz{ówôdó
ó|
ó{ó
{ó
{
óyCóz{
D
ANNEXE
4
Éléments du compte de résultats société Julien
64
64
89
47
©ól{{óz{óy{ôPóHHJó
{óóGóFFFô€ la tonne.
:1
13
©ól{{óz{ó
w{ôPóKFó
{óóHFFô€ la tonne.
4 2.
.2
©óWy~wóy
ôPóOHóFFFô€.
3
25
7.
©ó\wóz{ó
zy
ôPóOFóKHFô€. 2:
19
©ó\wówzw|ó{ó|wy{ôPóHJóFFFô€.
14
36
88
©ó\wóz{ózx
ôPóJóLNFô€.
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
APPLICATION 6
NC
:E
m
QUESTION
Z
{{ó{ó
wóz{óy
óz={óó{{ó{ó
}
ózwó{óy
óz{ówó
{{ó{D
66
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
APPLICATION 7
Clause de réserve de propriété
bwó
y
ó]
wz{ówó|wó=wy
ó{óGerôwódóz={ówy~{Có
óóy
zD
Le vendeur a inclus dans le contrat une clause de réserve de propriété. Vous avez appris qu’en vertu de
y{{óyw{Bó{ó{z{óz{{{ó
w{óz{óx{ó{zó=wó
{ózów{{D
Le règlement a été effectué le 1erô{ódD
QUESTION
_z{óó{{ózw{ówó
y
ó]
wz{óz
ó{{}{óy{{ówy
ó{óówóz{ó{{ózw{ó{{ó
doit comptabiliser l’amortissement de cette machine.
Analyser la réponse au regard du principe de la prééminence de la réalité financière sur l’apparence
z{D
4
64
64
89
47
:1
13
4 2.
APPLICATION 8
.2
3
25
Apport dans le cadre d’une fusion 7.
19
2:
14
36
88
Société Isidore
tta
Se
G
NC
67
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
QUESTION
Z{ówów{ówóó{ó
x{Bó{ó|wó{ów{ó{{{Bów{ózwó{óy
{óz{ówó
société Ignace l’écriture d’apport de la société Isidore à la société Ignace.
APPLICATION 9
Calculs financiers
4
La société Ignace place au début de chaque année une somme de 10 000 € pendant 5 ans au taux de
64
64
89
5 % l’an.
47
:1
13
2.
QUESTIONS
4
.2
3
25
1. g{{ó
{ó
wCóC{{ó{{ówóx
óz{óKôwóU
7.
19
2. óg{{ó
{óz
Có{{ówy{óy~w{ów
{ówówóz{óKó;ó
ó{{ózwóyówóóywwóz{ó
2:
14
LFóFFFô€óU
36
88
:8
{{ó{ó{{ówóx
óz{óyówó{ó
{óz{óLFóFFFô€óU
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
APPLICATION 10
ox
v
lar
68
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
Le taux d’actualisation des flux de trésorerie attendus de l’utilisation de ce matériel est de 10 % avant
impôt.
b{óóz{ó{{ó{óz{ó|wóz{óy{
óz{ówówy~{Có
ó{wóz{óGFóFFFô€ó|ódAJD
QUESTION
Ywy{ówów{óz=w}{óz{óy{{ó
xw
ó|ôdD
APPLICATION 11
Taxe à la valeur ajoutée : calcul du montant de TVA à payer
La société Altea fabrique des produits de nettoyage et entretient régulièrement des relations commerC
4
yw{ów{yóz{ó{{{ó
w}{ó
{ózwóz=w{ówóz{ó=k
ó[
{{D
64
64
b{ó
w
ów{ó
ó
ó{{}
{ówó
óz{óz
y{x{ôdó>wóz{ójlWó{óHFó;?ôP
89
47
:1
13
4 2.
Décembre
.2
Ventes
3
25
(montant HT)
7.
19
2:
14
©ól{{ó
zó|ó\wy{ NóJMFóFFFBFF
36
88
:8
©ól{{ó
zó|ók[ HóGGHóFFFBFF
53
04
24
©ól{{ó
zó|ó~
ók[ GNLóFFFBFF
58
t:6
tta
Se
Décembre
Achats
G
NC
(montant HT)
:E
m
.co
©óWy~wóz{ów{ó\wy{ JóNOFóFFFBFF
ox
v
lar
©óf{w
óz{ó{y{ó\wy{ GóGHFóFFFBFF
>
{ó{ó|wy{ó
{ówó{
óójlWóó{óz
xów|ó{ó|wy{ó
d’un montant HT de 100 000 €ó?
©óWy
óz=
xw
ôP
– \wy{ HKFóFFFBFF
– k
ó{
{{ NGFóFFFBFF
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
QUESTION
Ywy{ó{ó
wóz{ójlWóóz
yw{ózó
óz{óz
y{x{ódD
69
2 Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs
CHAPITRE
APPLICATION 12
Taxe sur la valeur ajoutée : comptabilisation
b={{{ólw{ówy~{ó{ó{zózów
{ów}y
{ó{ó\wy{ó{óó=
w}{D
[{ówó
}w{{ó{ówy
óz{ó
ww
óz{ów
{ó
ów{{ó{{ó=wówó
ó
ó{óz
xDó ó
y{ó{Bó{{ó
óy
{ó{ó|
w
ów{ôP
Montant HT
Opérations
(taux de TVA 20 %)
l{{óz{ów
{ó{ó\wy{ 3 500 000
Ventes de matériel en Italie 1 200 000
Ventes de matériel en Australie 3 450 000
4
64
64
89
f{w
óz{ó{y{ó|wy
{ 1 200 000
47
:1
13
2.
Acompte perçu sur réparations matériel 350 000
4
.2
3
25
Wy~wóz{ów
{ów}y
{ó{ó\wy{ 2 500 000
7.
19
2:
14
QUESTIONS
G
NC
1. Ywy{ó{ó
wóz{ójlWóóz
yw{ózó
óz{ówódD
:E
m
2. Y
wx{ó{ó
wóz{ówójlWóz{ówó{ózó
óz{ówódD
.co
ox
3. Y
wx{ó{ów{{ówóy~{óz{ówójlWóz{ó{óIôódD
v
lar
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 13
Prorata de TVA
bwó
y
ó[ywBó
y
óz{óy
y
ó{óz{ó
}{{Bówóy
ó
ó{{Có{ó{óy
y
ó
terminée le 1erô{ódD
Le coût de la construction s’est élevé à 120 000 € hors taxes TVA 20 %.
Y
{ó{óz{ó
ówy
ó{ó{óz{ó=w}{ó{óz{óy{{óy
y
Bówó
y
ó[ywó{ó{ó
déduire la totalité de la TVA.
QUESTIONS
1. b{ówózó
wwóz{ó=w
{ód¤Gó
wóz{óMFó;DóY
wx{ówó
zy
ó
x
{ówóGerô{ódD
2. ó ó={w{ózóIGôz
y{x{ódBó{óywyózówózó
wwóz{ó=w
{ôdówó
ó|wóQóó=
{óóMHó;Dó
fw{ó=
y{óó{x{ó
y{w{D
3. WóIGôz
y{x{ódAGBó{ó
wwóz{ó=w
{ódAGó{óz{óOIó;Dófw{ó=
y{óó{x{ó
y{w{D
4. WóIGôz
y{x{ódAHBó{ó
wwóz{ó=w
{ódAHó{óz{óLKó;Dófw{ó=
y{óó{x{ó
y{w{D
5. WóIGôz
y{x{ódAIBó{ó
wwóz{ó=w
{ódAIó{óz{óKFó;Dófw{ó=
y{óó{x{ó
y{w{D
70
Règles générales d’évaluation des actifs et des passifs 2
CHAPITRE
4
64
64
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
71
ww
w.
sc
ho
lar
vox
.co
m
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
24
04
53
:8
88
36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
646
44
Évaluation
3
Y^Wf_jh[
des immobilisations
corporelles
section 1 Coût d’entrée des immobilisations corporelles
section 2 Évaluation postérieure à la date d’entrée : problèmes posés par les
amortissements et dépréciations
section 3 Comptabilisation par composants
4
section 4 Évaluation des immobilisations de peu de valeur,
64
64
des immobilisations constamment renouvelées et des éléments
89
47
récupérés
:1
13
section 5 Évaluation des immobilisations acquises au moyen de subventions
4 2.
.2
d’investissement
3
25
7.
section 6 Évaluation des immobilisations acquises au moyen de redevances
2:
19
annuelles
14
36
88
Pour le PCG (article 211-6), les immobilisations corporelles sont des actifs physiques
détenus, « soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens ou de services,
soit pour être loués à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité attend qu’ils
soient utilisés au-delà de l’exercice en cours ».
section 1
COÛT D’ENTRÉE DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
Une immobilisation corporelle peut être notamment évaluée au coût d’acquisition ou au
coût de production.
73
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
4
64
64
89
47
On peut remarquer qu’est incorporée dans le coût d’acquisition, l’estimation initiale des coûts
:1
13
2.
de démantèlement, d’enlèvement et de restauration du site. Ce coût est un coût estimé car il
4
.2
3
25
s’agit d’une dépense non effectuée. Dans les comptes individuels, ces coûts font l’objet d’un
7.
19
plan d’amortissement propre. Les coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration
2:
14
36
du site sont la contrepartie de la provision constatée au passif (voir chapitre 7, section 1, § 3.7).
88
:8
53
Les immobilisations corporelles acquises pour des raisons de sécurité ou liées à l’environ-
04
24
nement, bien que n’augmentant pas directement les avantages économiques futurs se ratta-
58
t:6
tta
chant à un actif existant donné, sont comptabilisées à l’actif si elles sont nécessaires pour
Se
G
que l’entité puisse obtenir les avantages économiques futurs de ses autres actifs.
NC
:E
m
Les coûts d’emprunt peuvent être rattachés au coût d’acquisition selon les dispositions
.co
ox
74
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
Les coûts cessent d’être activés lorsque l’immobilisation est en place et en état de fonctionner
selon l’utilisation prévue par la direction. En conséquence, les coûts supportés lors de l’uti-
lisation effective (dépenses courantes d’entretien ou de maintenance) ou du redéploiement
de l’actif sont exclus du coût de cet actif.
Certaines opérations pouvant intervenir avant ou pendant la construction ou l’aména-
gement d’une immobilisation corporelle, qui ne sont pas nécessaires afin de mettre l’immo-
4
64
bilisation en place et en état de fonctionner conformément à l’utilisation prévue par la
64
89
direction, sont comptabilisées en charges.
47
:1
13
Il est à noter que le PCG a laissé la possibilité de comptabiliser les droits de mutation,
4 2.
.2
3
honoraires ou commissions et frais d’actes selon deux options :
25
7.
19
2:
– rattachement au coût d’acquisition ;
14
36
88
– comptabilisation en charges.
:8
53
04
Le rattachement au coût d’acquisition est plus conforme aux normes IFRS. D’ailleurs, en
24
58
REMARQUE
G
NC
:E
La possibilité de comptabiliser en charges permet aux entreprises de ne pas être pénalisée fisca-
m
.co
lement. Ainsi, les coûts sont immédiatement déductibles. Le fait de les inclure au coût d’acqui-
ox
v
lar
sition aurait eu pour conséquence d’étaler leur déductibilité sur la durée d’amortissement, soit
ho
sc
fóz=wy~w ek_
h{{Bówxwóy
{ywBó{y
{ó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
ek_ [ó
de règlement
Z óz{óz w{ ek_
jw{óówów{ów { ded
75
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
4
64
Z
{{ó
{{óz{ó}
ó{{{ó
64
ek_ d’une provision (voir
89
ou de grande révision
47
{y
ôIóôHDH?
:1
13
4 2.
Coût de formation du personnel à l’utilisation du bien ded
.2
3
25
7.
19
Coûts de maintenance et d’entretien ded
2:
14
36
88
de structure dédiés
04
24
58
[w
óz{óy
óz{óz
w{{Bó
t:6
ek_
tta
(1) Nécessite une longue période de préparation (rare dans le cadre d’une acquisition).
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
EXEMPLE
w.
ww
76
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
ww
ó
óz{óy
y
ówwóz{ó
ó{ó
ó
ó{z?Dóió={{{ówwó{||{y
ó
la commande à une date bien antérieure au 1erôwódó{ówwózó{{óówy
{Bó{ó
óz{ó
={ó{||{y
ó
ó|wy{óy{ówy
{óww{óó{óyózwó{óy
óz{ó=
xw
D
Y{ów
{ó{óz
yó
w
ówóy
ówôP
© fóz=wy~wóxôPó KFóFFFô€
© h{{ôPó ¤óHóKFFô€
© [y
{ôPó ¤óJMKô€
© Z
óz{óz
w{ôPó LóFFFô€
© \wóz{ów
Bóz=ww
ó{óz{ó
w}{ó
y{w{óó=w
ôPó 3 000 €
ó KLóFHKô€
bwóy{ww
óz{ó
w
óy
y{wóy{{ówy
ó{wówóy
wx
{ôP
4
64
2154 Matériel et outillage industriels KLóFHK
64
89
JJKLH État TVA déductible sur immobilisations 11 205
47
:1
13
10 605 + 600
4 2.
.2
LHJN Transports divers 2 000
3
25
7.
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ 2:
19 400
14
{óz
{{ów{ôP
:E
m
© fóz=wy~wózó{wôPó ILóFFFô€
.co
ox
v
© fóz=wy~wóz{ówóy
y
ôPó GLJóFFFô€
lar
ho
sc
© Z
óz={{}{{ôPó OóLFFô€
w.
ww
© \wóz=wy{ôPó MFFô€
© Honoraires du notaire (dont TVA 500 €?ôPó IóFFFô€
© Commissions (dont TVA 1 000 €?ôPó LóFFFô€
© \wóz=wy~{y{ó>z
ójlWóNFFô€?ôPó JóNFFô€
© ]
{ó
ww
ó>z
ójlWóNóNFFô€?ôPó KHóNFFô€
© Charges financières exposées pour l’acquisition du terrain et de la construction
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
77
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
© j{wó>
óy
{ówy{?ó
ó{óy
óz{ó{ww
ózó{B
y{Cóyó
wów
wx{óówóz
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ôPó HFóFFFô€
© Y
y
ó>
ó{óóz=wy~wBówó
{Cówóz{óy~w}{ó|wy{B
{ó|wóz=wy~{y{óó|
ów{ózóy
óz=wy
ó{ó{ó}
{ó
ww
B
{{{ó
ó
y{w{ówwówó{ó{ó
wóz=w
ózóx{?ôP
164 000
GLJóFFFóAó>GóFFFóÝó )óAóJóFFFóAóJJóFFFóSóó HGHóNHFô€
36 000 + 164 000
i{
ó
}w{{óz
x
ó{óy
{óz{óy~w}{ówôP
© ^
w{ôPóHóKFFóAôKóFFFóSóó MóKFFô€
© \wóz=wy{ó{óz{óy
{{ôPó MFFô€
© Z
óz={{}{{ó{óz{óx{ôPó OóLFFô€
eów{wó=
y{ów{ôP
4
64
GDJDd
64
89
HGGCG Terrains ILóGNF
47
:1
13
HGGCH j{wó¤ôY
óz{ó{ww
ózó{ 20 000
4 2.
.2
213 Constructions HGHóNHF
3
25
7.
LHHL Honoraires 2:
19 MóKFF
LHHM \wóz=wy{ó{óz{óy
{{ MFF
14
36
88
NFFóAôNóNFF
t:6
tta
KFFóAôGóFFF
:E
m
b{óy~w}{ó{w{óó=wy
óz{ó={{x{ó
x{ó>
óMóKFFóAôMFFóAôOóLFFóSóGMóNFF?ó
{ó{{ówó{ó
w{óó{ó{{yy{D
fwóy
{Bó
ówwóó{ó{óówów{óz=wy
óz{ó
xw
DóY{óy~w}{óww{ó
ó
w{óy
{óôP
36 000
© f
ó{ó{wôPóGMóNFFóÝó = 3 204
36 000 + 164 000
164 000
© f
ówóy
y
ôPóGMóNFFóÝó óSóGJóKOL
36 000 + 164 000
eówwó{ózwóy{óywó=
y{ów{ôP
GDJDd
HGGCG Terrains 36 180 + 3 204 IOóINJ
HGGCH j{wó¤ôY
óz{ó{ww
ózó{ 20 000
213 Constructions 212 820 + 14 596 HHMóJGL
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
11 100
9 600 + 1 500
Z{óy
{óy
z
HOMóOFF
Acquisition et remise en état d’un ensemble immobilier
78
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
Les coûts relatifs aux emprunts compris dans la valeur de l’immobilisation ayant été constatés en
y~w}{Bóó{ó
~wwx{óz{óy
z{óóy
{óz{ów|{óz{óy~w}{ó>y
{ôMOLóójw|{óz{ó
y~w}{ó|wy{óô
ôGóFFFô€ (dans les divers comptes crédités).
Z{ó{Bó={w
ów{ózóy
óz{ó{ww
ózó{ówwó|wó=
x{óz={óz
w
ówó
óz={
w
Bóó{ó
~wwx{óz{óy
z{ó
}w{{óóy
{óz{ów|{óz{óy~w}{ó
>y
{óMOGóójw|{óz{óy~w}{óz={
w
ó?ó
óHFóFFFô€ (dans les divers comptes crédités).
_ó{ówzó
}w{{óz{óy
z{óz{y{{ó{óy
{óz{ó
óy
{
zwó>y
{ôGKNGó
óf
ó
ó{{ó{ó
wó?D
4
Il peut être déterminé par référence au coût de production des stocks si l’entité produit
64
64
89
des biens similaires pour la vente (cas par exemple d’une entreprise de machines-outils qui
47
:1
produirait une machine à commande numérique pour ses propres besoins).
13
4 2.
.2
3
25
Le coût de production d’une immobilisation corporelle est égal au coût d’acquisition des
7.
19
2:
matières consommées augmenté des autres coûts engagés, au cours des opérations de production,
14
36
c’est-à-dire des charges directes et indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées à la
88
:8
Les charges directes sont les charges qu’il est possible d’affecter, sans calcul intermédiaire,
tta
Se
Les coûts d’emprunt peuvent être rattachés au coût de production s’ils concernent un actif
m
.co
qui exige une longue période de préparation ou de construction avant d’être utilisé (voir
ox
v
lar
chapitre 2 section 3).
ho
sc
w.
ww
ó={y{
óz{ówó
{Cówó
Charges indirectes fixes de production ek_ de charges correspondant
ôwó
Cówy
Immobilisations de sécurité ou pièces de rechange
ek_ >l
ó{y
ôIóôI?
indispensables
79
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
4
64
ded
64
Coût de formation du personnel à l’utilisation du bien
89
47
:1
Coûts de maintenance et d’entretien ded
13
4 2.
.2
3
25
À l’exception des coûts
Coûts administratifs et autres frais généraux ded
7.
19 de structure dédiés
2:
14
36
[w
óz{óy
óz{óz
w{{Bó
88
ek_
:8
EXEMPLE
:E
m
.co
© cw{óy
{ôPóGKóFFFô€
w.
ww
© Y~w}{óz{y{óz{ó
zy
ôPóHHóFFFô€
© g
{Cówóz{óy~w}{óz{y{óz{ó
zy
ôPóJóNFFô€
Z=w{ówBó
ó|wy{óy{{ó
zy
ó={{{ówózó{{ó{ó
{óz{óIFóFFFô€ au
wóz{óLó;Dóbwó
z{óz{ó|wxyw
ówóz
óNô
ó>zóGer mars au 31 octobre).
Y{{ó
y
ó{óy{óy
|
{óó=wy{óIHGCKózófY]Bó{óy
óz={ó
ó|wy{ó
=wy
ó
ó
zy
óz{ó=wy|ó
=óy
y{{ówó
z{óz{ó
zy
óz{óy{ówy|Bó=ó
la date d’acquisition ou de réception définitive.
Zwó={{{Bó{ó
wóz{ó=
ó=
{óôPóIFóFFFóÝóLó;óÝóNEGHóSóGóHFFô€
Compte tenu de la TVA (due à compter de la première utilisation en cas de production par l’entreprise
ó{{Có{?Bó
óy
wx{wóy{{ó
zy
óz{ówów{ów{ôP
80
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
NB :ó
ó
wó{óy
{óz={ójlWóó{óy
ó~
óy~w}{ó|wy{Bó
ôP
JGóNFFóÝóHFó;óSóNóILFô€.
f
ó
x{ó>wó{wóz{óy{{ó
w
?ó{óy
{óz{ó
wó>{{ó{ó
wóz={
w
ó
{ó{ó
wó|wy{?Bóó{ó
y{w{óz{ów|
{ó{óGóHFFô€ de charges financières en charges
d’exploitation par l’écriture suivante.
4
de 1 200 €.
64
64
89
47
:1
13
section 2
4 2.
.2
3
25
ÉVALUATION POSTÉRIEURE À LA DATE D’ENTRÉE : 2:
19
7.
14
ET DÉPRÉCIATIONS
:8
53
04
24
58
À toute date postérieure à la date d’entrée, l’immobilisation corporelle doit être évaluée en
t:6
tta
Se
1. Définitions
m
.co
ox
v
lar
Un actif amortissable est un actif dont l’utilisation par l’entité est déterminable.
L’utilisation pour une entité se mesure par la consommation des avantages économiques
attendus de l’actif. Elle peut être déterminable en termes d’unités de temps ou d’autres
unités d’œuvre lorsque ces dernières reflètent correctement le rythme de consommation
des avantages économiques attendus de l’actif. Si l’utilisation n’est pas déterminable, l’actif
correspondant n’est pas amortissable.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Les immobilisations corporelles, du fait de leur nature physique, ont généralement une
durée d’utilisation limitée (à l’exception des terrains) et sont donc amortissables.
La durée réelle d’utilisation correspond en pratique à la durée d’utilisation effective du bien
par l’entreprise.
Cette durée doit tenir compte de deux critères :
– d’une part, la durée inhérente à la nature du bien lui-même ;
– d’autre part, l’utilisation envisagée par l’entreprise.
81
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
EXEMPLE
[ów
wx{ó{ówy~{óóy
wz{ó
{ó
wwówó
w}{ó{ów
w}{óz{óy{ó
destinées à l’industrie automobile. Cette machine est appelée à produire des pièces pendant un
nombre défini d’années (cinq par exemple).
L’utilisation d’un actif est déterminable lorsque l’usage attendu de l’actif par l’entité est limité
dans le temps. Cet usage est limité dès lors que l’un des critères suivants, soit à l’origine, soit
en cours d’utilisation, est applicable : physique, technique, juridique. Ces critères ne sont
pas exhaustifs. Si plusieurs critères s’appliquent, il convient de retenir l’utilisation la plus
courte résultant de l’application de ces critères.
EXEMPLE
La société Archimède a construit un bâtiment situé sur le domaine public. La concession est de 15 ans
{ó{óx {óz{wó{ów
óówóy
{y
óx{óówó|óz{ówóy
y{
Dóbwóz
{óz=w}{óz{ó
4
64
y{óx {ó{ó{ó{
{óóHKôwD
64
89
47
b{óx {óz{wó{ów
óówóz
{ówóóy
{óz{óy{ó~{ó{óz{Bó
óGKôwD
:1
13
4 2.
.2
1.2 Valeur brute
3
25
7.
19
La valeur brute d’un actif est sa valeur d’entrée dans le patrimoine ou sa valeur de rééva-
2:
14
36
La valeur résiduelle est le montant, net des coûts de sortie attendus, qu’une entité obtiendrait de
G
NC
La valeur résiduelle d’un actif n’est prise en compte pour la détermination du montant
lar
ho
EXEMPLE
La société Anatole a fait l’acquisition d’un véhicule automobile. Le coût d’acquisition de ce véhicule
est de 30 000 €ó{Bówóx
óz{óyów
{Bówów{óz{ó{{{óz
{óz{ó|wó{ó{
{óó
10 000 €.
bwó
y
óWw
{ów
wó{ó
{óz{ôPóIFóFFFó¤óGFóFFFóSóHFóFFFô€ en 5 ans.
82
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
Cette définition donnée par l’article 214-13 du PCG est différente de celle qui était donnée
par le PCG 1982 pour lequel l’amortissement était « la constatation comptable d’un amoin-
drissement de la valeur de l’immobilisation résultant de l’usage, du temps, du changement
de technique ou de toute autre cause ».
On peut constater que l’amortissement n’est plus défini comme une perte de valeur (c’était
l’approche patrimoniale du PCG 1982), mais comme la répartition d’un coût global sur sa
durée d’utilisation.
4
64
1.6 Plan et mode d’amortissement
64
89
47
:1
13
Le plan d’amortissement est la traduction de la répartition de la valeur amortissable d’un actif
4 2.
.2
selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus en fonction de son utili-
3
25
7.
sation probable. Le mode d’amortissement est la traduction du rythme de consommation des
2:
19
avantages économiques attendus de l’actif par l’entité.
14
36
88
:8
53
Elle peut être aussi déterminée en unités d’œuvres (heures de fonctionnement, nombre de
t:6
tta
pièces fabriquées, kilomètres parcourus par un véhicule) lorsque ces dernières reflètent plus
Se
G
Il faut retenir comme mode de calcul de l’amortissement, celui qui reflète le mieux le
.co
ox
v
rythme des avantages attendus. Le mode linéaire est appliqué à défaut de mode mieux
lar
ho
EXEMPLE
La société Alban a fait l’acquisition d’une machine à commande numérique réalisant par tournage et
alésage des pièces destinées à l’industrie automobile. Cette machine est appelée à produire des pièces
pendant une durée de cinq années. On estime sa capacité globale de production à 500 000 pièces.
La valeur amortissable de la machine à commande numérique (différence entre son coût d’acquisition
{ówów{ó
z{{?ó
wó{ó
w{ó{ó|
y
ózó{Bóy={CóCóz{ó{ó|wó
w{{óó
{óyówDó[{ó
wówó{ó
w{ó{ó|
y
óz{ówó
zy
ó
w
{D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
1.7 Dépréciation
La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa
valeur nette comptable.
83
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
4
64
64
89
47
:1
EXEMPLE
13
4 2.
.2
La société Armel a fait l’acquisition le 1erôw{ódóz={ówy~{Có
óóy
wz{ó
{óz=ó
3
25
7.
coût de 130 000 €. Cette machine est amortissable sur 5 ans (valeur résiduelle ou prix de vente net
2:
19
z{ó|wóz{óy{
ówóIGôz
y{x{ódAJôPóGFóFFFô€).
14
36
88
© GHóFFFó
ó{ódóQ
24
58
© GJóFFFó
ó{ódAGóQ
t:6
tta
Se
© GFóFFFó
ó{ódAHóQ
G
NC
© NóFFFó
ó{ódAIóQ
:E
m
.co
© JóFFFó
ó{ódAJDó
ox
v
lar
Le taux d’actualisation des flux de trésorerie attendus de l’utilisation de ce matériel est de 10 % avant
ww
Coefficient
GBGF¾FBK GBGF¾GBK GBGF¾HBK GBGF¾IBK GBGF¾FBJ
d’actualisation
Flux actualisé 40 045 HLóFFI GNóOGH NóKOL LóNIF
bwów{óz=w}{ó{óz
yóz{ôPóJFóFJKóAôHLóFFIóAôGNóOGHóAôNóKOLóAôLóNIFóSóGFFóINLô€.
b=w
{{ów
ó{óz{ôPó>GIFóFFFó¤óGFóFFF?óÝóHFó;óSóHJóFFFô€.
bwów{ó{{óy
wx{ózów
{ó{óz{ôPóGIFóFFFó¤óHJóFFFóSóGFLóFFFô€.
84
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
La valeur actuelle est la plus élevée de la valeur d’usage et de la valeur vénale (prix de cession net de
|wó|ôdBó
óOLóFFFô€?DóY={óyówów{óz=w}{ó=ó|wó{{Bó
óGFFóINLô€.
eóy
w{wó{óz
yw
óz{ôPóGFLóFFFó¤óGFFóINLóSóKóLGJô€
L’amortissement d’un actif commence à la date de début de consommation des avantages écono-
miques qui lui sont attachés. Cette date correspond généralement à la mise en service de l’actif.
4
64
64
L’amortissement est déterminé par le plan d’amortissement propre à chaque actif amortis-
89
47
:1
sable tel qu’il est arrêté par la direction de l’entité.
13
4 2.
.2
Lorsque l’utilisation, estimée lors de l’acquisition de l’actif comme indéterminable, devient
3
25
7.
déterminable, l’actif est amorti sur l’utilisation résiduelle. 2:
19
14
mation des avantages économiques attendus de l’actif par l’entité. Il est appliqué de manière
53
04
constante pour tous les actifs de même nature ayant des conditions d’utilisation identiques.
24
58
t:6
Le plan d’amortissement est défini à la date d’entrée du bien à l’actif. Toutefois, toute
G
NC
:E
résultant de la comparaison entre la valeur actuelle d’un actif immobilisé et sa valeur nette
w.
ww
85
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
– l’amortissement dégressif, tel qu’il est prévu par l’article 39 A du CGI, le taux d’amor-
tissement dégressif étant obtenu en multipliant l’amortissement linéaire par des coeffi-
cients variables suivant la durée d’utilisation de l’immobilisation. Ces coefficients sont
mentionnés dans le tableau suivant :
4
64
64
Le plan d’amortissement d’une immobilisation doit être adopté dès la mise en service du bien.
89
47
:1
Il est à noter la possibilité de recourir à un amortissement qualifié d’exceptionnel pour
13
2.
certains biens. Souvent, ce mode d’amortissement « incitatif » permet une durée d’amortis-
4
.2
3
25
sement fiscale de 12 mois.
7.
19
2:
14
Les amortissements dérogatoires peuvent se présenter notamment dans les trois cas
v
lar
ho
suivants :
sc
w.
ww
(1) Nous appellerons amortissement « comptable » tout amortissement constaté selon les règles comptables du PCG. (c’est à
dire une répartition du montant amortissable sur la durée d’utilisation. L’amortissement « comptable » s’oppose à l’amortis-
sement « fiscal » qui est déterminé selon les règles fiscales.
86
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
REMARQUE
La première année, si la dotation aux amortissements comptables est supérieure à la dotation
fiscale, il ne sera constaté aucun amortissement dérogatoire sur toute la durée. Une réintégra-
tion fiscale dans le tableau 2059 A de la fraction comptable excédentaire de la dotation fiscale
sera opérée.
EXEMPLE
La société Aubin a fait l’acquisition le 1erô{ódóz=ów
{óz{ó
y
w
óz{ó|
y{ó
óz{óy~w{ó
z{ówó={
óz=~z
ywx{óz{ó
ó}w{Bóz{óy
xx{ó
wó
z{ó
óz=
{yC
tricité d’une valeur de 120 000 €ó{ówx{ó{zwóKôwDóió{ówó|ywBó{{ó{ów
óy{ó
matériel en 12 mois.
ió=w
{{óóy
wx{óó{óów
{{ó
w{Bó=w
{{óz{ó=w
{ôdó{wóz{ôPó
GHFóFFFóÝóHFó;óÝóLEGHóSóGHóFFFô€.
96
fwóy
{Bó=w
{{ó|ywóz{ó=w
{ôdó{wóz{ôPóGHFóFFFóÝóLEGHóSóLFóFFFô€.
50
96
b=w
{{óz
}w
{óóy
w{ó{ódó{wóz
yóz{ôPóLFóFFFó¤óGHóFFFóSóJNóFFFô€.
78
14
4:
18
7.
5. La révision du plan d’amortissement
1
.2
3
25
7.
Le principe de la permanence des méthodes s’applique aux amortissements des immobili-
14
2:
19
sations. L’article 214-14 du PCG permet la révision du plan en cours d’exécution lorsque
36
88
l’on constate pour le bien une modification significative des conditions d’utilisation (durée,
:8
53
cation peut porter sur les exercices futurs, elle peut aussi être effectuée au titre des exercices
t:6
tta
antérieurs.
Se
G
NC
Que ce soit sur les exercices futurs ou passés, la révision s’effectue au compte de résultat,
:E
m
.co
c’est pourquoi elle est qualifiée de méthode dite « prospective ». À l’inverse, la méthode
ox
v
dite « rétrospective » s’opère à travers les résultats passés, c’est-à-dire les réserves (bilan),
lar
ho
mais, dans la pratique, c’est le report à nouveau qui est utilisé. Suivant donc la méthode
sc
w.
ww
prospective, la révision des exercices antérieurs se constate par une dotation exception-
nelle (compte 6871 « Dotations aux amortissements exceptionnels des immobilisations »),
si l’amortissement constaté était insuffisant, ou par une reprise (compte 7811 « Reprises
sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles »), si l’amortissement
constaté était trop important.
La révision des exercices futurs se constate par la modification du plan d’amortissement.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
EXEMPLE
f
óów
{ówyóGFFóFFFô€ le 1erô{ód¤HBó={{{óXwwx
ówwó
óów
C
{{óóy
wx{óó
w{óóKôwDóWóGerôw{ódBó{óy
z
óz=w
ó>ww}{ó
à trois équipes de travail au lieu de deux) vont faire que la durée d’utilisation du bien sera réduite
d’un an.
Point clé à retenirôPó
óywy{ówóz
w
ó
{Bóz{ówów{ó{{óy
wx{ówó
óz{ówó
révision par la durée restant à courir.
bwów{ó{{óy
wx{ó
wóz{óMFóFFFô€ó|ód¤Gó>wó{ów
{ó{óz{{óz=w
?Bó=w
C
{{ów{ó
ó{ów
{óó{ó{wóz{ôPóMFóFFFóEó>Jó¤óGBK?óSóHNóFFFô€.
87
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
eó x{zwó{ówx{wówôP
96
N+3 10 000 0 14 000
50
96
78
14
4:
18
6. Conditions de comptabilisation et modalités d’évaluation
1 7.
.2
3
25
des dépréciations
7.
19
2:
14
36
L’entité doit apprécier, à chaque clôture des comptes et à chaque situation intermédiaire, s’il existe
88
:8
un indice quelconque montrant qu’un actif a pu perdre notablement de sa valeur. Lorsqu’il existe
53
04
24
un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est effectué : la valeur nette comptable de
58
t:6
Pour apprécier s’il existe un quelconque indice qu’un actif ait pu perdre de la valeur, une
:E
m
.co
88
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
z{ó=wy|Bó{ówóz=wxwz
ó
óz{ó{yw
ózó{y{óz=wy
ów{óówy|óww{ó
{ó{ówóz{ó
{óz=ówy|ówwówózw{ów
{{{ó
{Bó{ówó
{w
óz{ówóz
{ó
d’utilité d’un actif comme déterminée plutôt qu’indéterminée.
© kó
{ó
xwó
{wózó{óz=|
w
ó{{ó
{ó{ówó{|
wy{ó
y
C
mique d’un actif est ou sera moins bonne que celle attendue.
Si la valeur actuelle d’un actif immobilisé devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette
dernière, si l’actif continue à être utilisé, est ramenée à la valeur actuelle par le biais d’une dépré-
ciation. Toutefois, lorsque la valeur actuelle n’est pas jugée notablement, c’est-à-dire de manière
significative, inférieure à la valeur nette comptable, cette dernière est maintenue au bilan.
La comptabilisation d’une dépréciation modifie de manière prospective la base amortis-
sable de l’actif déprécié. Les règles relatives à l’évaluation des dépréciations lors de leur
première constatation s’appliquent à leur évaluation postérieure.
96
En particulier, lorsque l’indice montrant que l’actif avait pu perdre de la valeur a disparu ou
50
96
78
diminué, la valeur comptable est réestimée, la dépréciation est ajustée et le plan d’amortis-
14
4:
sement est modifié de manière prospective. Toutefois, la valeur nette comptable d’un actif,
18
1 7.
augmentée suite à la reprise d’une dépréciation, ne doit pas être supérieure à la valeur nette
.2
3
25
comptable qui aurait été déterminée (valeur brute moins amortissements) si aucune dépré-
7.
19
2:
ciation n’avait été comptabilisée pour cet actif au cours des exercices antérieurs.
14
36
88
:8
53
Pousuivre
t:6
tta
Existe-t-il plan
Se
un indice ? d’amortissement
G
Non
NC
initial
:E
m
Oui
.co
ox
v
lar
Test de dépréciation
ho
sc
w.
ww
Détermination Détermination
valeur vénale valeur d’usage
Valeur vénale
< Valeur d’usage
Non Oui
Valeur actuelle Valeur actuelle
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Valeur actuelle
< Valeur nette
comptable Non
Oui
Comptabilisation
dépréciation
Remise en cause
plan amortissement
initial
89
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó ]{
}{ó {ó z{ó |w{ó {ó Gerô w{ó dó =wy
ó z=ó w
{ô Wó z
ó {ó y
ó {ó z{ó
100 000 €. Ce matériel d’une durée de vie de 5 ans (valeur résiduelle nulle) permettra une croissance
du chiffre d’affaires de la société de 100 000 €ó {ó dBó GHFóFFFô €ó {ó dAGBó GJFóFFFô €ó {ó dAHBó
GLFóFFFô€ó{ódAIó{óGNFóFFFó{ódAJDóbwów}{ó
{{óz{ówó
y
ówwów
{{ó{ó
ó{óz{óGKó;Dób{ówóz=wyww
BówwóBóy
{ó{óz{ó{ó{ó|
óóGFó;D
WóIGôz
y{x{ódBówów{ó
w{ó>{
ó=wy{óIHHCGózófY]Bóó
wóó
wó{ó
x{Bó
ówózw{óz{óy{Bóz{ówó{{óz=ówy|ó
óz={ówwy
óy
y{óóz{óy
z
ó
w{óz{ó
wy~
Bó{óz{óy
óz{ó{{ó?ó{óz{óMFóFFFô€.
ió=
ó{ówy{ówóIGôz
y{x{ódBówów{óz=w}{ó>{
ó=wy{óIHHCGózófY]óów{óz{ówwC
w}{ó|ów{zóz{ó
ów
ó{óz{ówó
{ôPów{óywy
{óówóz{ó{w
óz{ó
www}{ó|ów{zóQózwówó}
w
óz{óywBóz
{
{ó{ó|
y
óz{ó|ó{óz{ó
C
{{ów{zó?óz{óy{ów
{ó{ó
}w{óóGHFóFFFóÝóGKó;óÝóGBGF—1óAóGJFóFFFóÝóGKó;óÝóGBGF—2
96
AôGLFóFFFóÝóGKó;óÝóGBGF—3óAóGNFóFFFóÝóGKó;óÝóGBGF—4óSóMFóGOHô€
50
96
78
_ó|wó{{óy
{ów{ówy{{Bóy
|
{óó=wy{óIHHCGBóówóó
{
{óz{ówów{ó
14
4:
w{ó{óz{ówów{óz=w}{óBó
ówó
{óz{óMFóGOHô€.
18
1 7.
.2
bwów{ó{{óy
wx{ó{ó
}w{Bówóó{{óóGFFóFFFó¤óGFFóFFFóÝóHFó;ó>w
{{?óSó
3
25
NFóFFFô€.
7.
19
2:
14
_óówóz
yóóy
w{ó{óz
yw
óz{ôPóNFóFFFó¤óMFóGOHóSóOóGFNô€
36
88
eów{wó=
y{ów{ôP
:8
53
04
24
IGDGHDd
58
et incorporelles
Se
G
NC
Dépréciation
.co
ox
v
lar
f
óz{ów
ó|yw{ó>
óyCóz{
?ó{óy
|
{óó=wóHFFLCGHózóYdYózóHJô
y
x{ó
ww
HFFLó {w|ó wó
zw
ó z{ó {{ó z{ó z
yw
ó y
wx{ó {ó z{ó {ww
ó z{ó yC
z{y{ó|yw{ózwó{óy
{ózz{Bówóz
w
ódAGó{wówóy
wx
{ôP
IGDGHDdAG
LNGG Z
w
ówów
{{óz{ó
xw
GMóKJN
HNGKJ Amortissements des matériels GMóKJN
Dotation de l’exercice
HOGKJ Z
yw
óz{ów
{ 2 452
MNML h{{óóz
yw
ó{y{
{{ 2 452
20 000 – 17 548
LNMG Z
w
ówów
{{ó{y{
{ó 2 452
des immobilisations
HNGKJ Amortissements des matériels 2 452
20 000 – 17 548
90
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
7. Cas particuliers
7.1 Terrains (compte 211)
Les terrains ne sont pas amortissables, car ils ne se déprécient pas avec l’usage et le temps.
Il existe cependant une exception, il s’agit des terrains de gisement (carrières) amortis à
compter de leur mise en exploitation (compte 2811 « Amortissement des terrains de
gisement »).
96
immeubles de placement).
50
96
78
14
7.3 Constructions sur sol d’autrui (compte 214)
4:
18
7.
La durée d’utilisation (durée utilisée pour la détermination de l’amortissement
1
.2
3
25
« comptable ») ne peut être supérieure à la durée du bail, puisque la construction doit
7.
19
2:
revenir au propriétaire du terrain après le bail. Nous préconisons de comptabiliser un
14
36
EXEMPLE
tta
Se
valeur de 100 000 € et d’une durée d’utilisation estimée à 25 ans sur un terrain appartement à la
:E
m
Y~wx{óz{óy
{y{ó{óz=z{óz{óX{wyw{D
.co
ox
v
à 10 000 €.
w.
ww
bwóz
w
ów{{ówów
{{ó{wóz
yóz{ôPó>GFFóFFFó¤óGFóFFF?óEóGNóSóKóFFFô€.
b=w
{{óz
zyx{ó{wóz{ôPóGFFóFFFEHKóSóJóFFFô€.
_óówwóz
yó{óz{ó
}{ó|yw{{ówó
{óz{ôPóKóFFFó¤óJóFFFóSóGóFFFô€.
ówó|ózóxwBówów{óy
wx{óz{ó=wy|ó{wóz{óGFóFFFô€ (soit le montant de l’indemnité de
{{?ów
ó{ówóów{ó{{ó|yw{óó{wóz{óGFFóFFFó¤óJóFFFóÝóGNóSóHNóFFFô€.
eóy
w{wów
ó{ó
Ców{óz{óy{
ó|yw{ó>zwó{ówx{wôHFKN?óz{ôPóHNóFFFó¤óGFóFFFó
SóGNóFFFô€.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
91
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
section 3
COMPTABILISATION PAR COMPOSANTS
Lorsque des éléments constitutifs d’un actif sont exploités de façon indissociable, un plan
d’amortissement unique est retenu pour l’ensemble de ces éléments.
Cependant, si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacun des utilisations
différentes, chaque élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement propre
à chacun de ces éléments est retenu.
Distinction
96
entre structure
50
96
et composants
78
14
4:
18
1 7.
.2
Analyse
3
25
composants
7.
19 spécifiques
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
Pièces
tta
Coûts de rechange
Se
de démantèlement Dépenses
G
et de sécurité
NC
de gros entretien
:E
m
ou de grande
.co
ox
révision
v
lar
Analyse
ho
sc
composants non
w.
identifiés à l’origine
ww
1. Structure et composants
Les composants doivent être distingués de la structure. La structure (comme par exemple
la caisse d’un camion, la carlingue d’un avion, la structure d’un immeuble) correspond
au principal composant qui ne fait pas l’objet d’un remplacement pendant sa durée
d’utilisation.
Lorsque le coût de démantèlement, d’enlèvement et de restauration du site est considéré
comme faisant partie du coût d’acquisition ou de production d’une immobilisation (voir
ci-dessus section 1), ce coût est considéré comme un composant.
EXEMPLE DE COMPOSANTS
bwóz
y
óz{ó{x{óz{ó
}{{ó
ywówó
ó|w{ówó{óYdYó>wóHFFJCGG?ó{ó|
y
ó
z{óz{óy{ówôP
– óz
{óz{ó{óz{óz||
{ó
{óz{óy
y
ó{
wóz=
z{ó
w
{ówó{óYijXó{ó
wy{óz{óy{ó
{ózwó{óy
ó}
xwóQ
– fréquence de renouvellement de différents éléments des constructions sans prise en considération
de l’importance de chacun des éléments dans le coût de la construction.
92
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
Y{{ó
~
z{ó y
zó ó
{ó {ó z
y
ó w{ó ó {ó yó y
wBó ó
y
{
z{ówó
{ó{óó|
{{ó{
{
ó{ó
óz
{óz=w
{{ó>KFBó
HKó{óGKôw?ôP
– y{ó{ó
w}{ów
óQ
– {{{ó{
{{óQ
– y~w||w}{óy
{y|ó
ózz{óQ
–
wy~
óQ
– ravalement avec amélioration.
i{
ówów
ó{ó=
wóz{ó{x{Bó{ó
x{óóz{óy
wó
zwówóy
zC
óz{óy
wxw
ó{ów{Bó{óy
{
z{ó
w{ówó
óy
wó
{C
w{ówó>óz
z{ózóy
wóy{ó{ó
w}{ów
?ôP
–
{yy
óQ
96
–
x{{Eww{óQ
50
96
– ascenseur.
78
14
4:
i=w}wóz{ów
{{Bó{ó
}w{óz{ó
}{{ó
ywó{{ózwóy{wóywBó{{ó
18
7.
z{óz
{óz=w
óz||
{{Bóóy
z
ó={{óy
{
z{ówóz
{ó
{{óz=w
Bó
1
.2
3
25
z{ó|
{ó{ów{{D
7.
19
2:
14
Les articles 214-9 et 214-10 du PCG distinguent deux catégories de composants : les
24
58
réparations ou de grandes révisions (appelés par l’avis 2003-E du comité d’urgence du CNC,
m
.co
ox
bwó
y
óXwó{óz{ó|w{ó=wy
óz=ó{x{óz={ów{óz{óKFFóFFFô€ó>z
ó{ó{wôPó
100 000 €?DóY{ó{x{ó{ów
wx{ó{óJFôwBówó
óy
z{ó{ówó
{óz{wó{ó
{wy
{ózwóHFôwDóbwów{óz=wy
óz{ówó
{ó{ó{
{óóNFóFFFô€. Trois postes
z=wy|ó>y
{
zwówó
óy
w?ó{
óy
w
ó{óy
wx
ó
óy{ó{x{ôP
– {ó{wó>
ów
wx{?óQ
– wóy
y
ó
{{óz{ó
óy{ó>w
wx{ó{óJFôw?óQ
– wó
{óz{ó={x{ó>w
wx{ó{óHFów?Bóó{ó|w{ó=
x{óz=ó{wy{{D
Les coûts significatifs de remplacement ou de renouvellement d’un composant ou d’un
élément d’une immobilisation corporelle doivent être comptabilisés comme l’acquisition
d’un actif séparé et la valeur nette comptable du composant remplacé ou renouvelé doit être
comptabilisée en charges.
93
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
96
La méthode de comptabilisation par composants des grosses réparations ou de grandes
50
96
révisions, exclut la constatation de provisions pour grosses réparations ou de grandes
78
14
révisions.
4:
18
1 7.
.2
2.3 Composant non identifié à l’origine
3
25
7.
19
2:
Un composant séparé, qui n’a pas été identifié à l’origine, doit l’être ultérieurement
14
36
(selon l’article 213-20 du PCG), y compris pour les dépenses d’entretien faisant l’objet de
88
:8
53
Si nécessaire, le coût estimé des dépenses d’entretien faisant l’objet d’un programme
Se
G
pluriannuel de gros entretien ou grandes révisions, futur et identique, peut être utilisé pour
NC
:E
m
Dans tous les cas, la valeur nette du composant remplacé ou renouvelé doit être comptabi-
lar
ho
sc
lisée en charges.
w.
ww
EXEMPLE
bwó
y
óXwó{w}{óz{ó|w{óz{óz
{{óz{ó}
{ó
ww
óóó{x{ó{ó{óz{wz{ó
ó{{ó{Bóóy{ó{Bóy
wx{óz{ó
ó
ó}
{ó
ww
D
Y{óz
{{óó{
ó{||{y
{ózwó
ówóy
y{{ôP
– ={{{óz{ówó
{óQ
– le remplacement de la cheminée (laquelle n’a pas manifestement une durée de vie de 40 ans).
Les dépenses d’entretien de la toiture sont des dépenses dites de gros entretien ou de grosses réparaC
DóY{óz
{{óz={{{ó
ó
ó{ó
x{óz{ó
|{ó{óx
ó
wóz{ó|
y
{{óz{ówC
w
ó{óz=ów
{óó{{{ówó
}{ó{óz
{óz{ó{ówCóz{óy{{ó
{ów{{D
[{ó {{ó {ó y
wx
{ó y
{ó y
wó wó
{ó z{ó ={
y
ó z{ó wó
w
Bó
y
|
{óó=wy{ôHGICHFózófY]ó>ówóy
wxw
ó=wówó
ó{||{y
{óó=
}{?ó{ó
{ów
{ó
w
{D
[{ó{{ówó|w{ó=
x{óz{óz
w
ówó
ó
ó}
ó{{{ó
ó}wz{ó
ó
>y
{ôGKMHózófY]?D
La méthode de comptabilisation par composants de gros entretien ou de grandes révisions exclut la
constatation de provisions pour gros entretien ou de grandes révisions.
bwóy~{
{ó{óó
{óywóz{ó={x{óz{wó|w{ó=
x{óz{ó{wy{{óó{w{ó
}{Dó[{óz
ó{óy
wx
{ó
w
{ó
óz{ó{wy{{D
94
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
2.4 Synthèse
En pratique, un élément identifié sera considéré comme un composant distinct significatif
dès lors qu’il satisfait cumulativement aux quatre critères suivants :
1) Sa valeur est supérieure à 500 € HT (Ve t 500 €) ;
2) Sa durée de vie est supérieure à 1 an (durée e > 1 an) ;
3) Sa valeur est significative par rapport à la valeur totale de l’immobilisation (Ve /Vi > 10 %
pour un bien meuble, 1 % pour un immeuble) ;
4) Sa durée de vie est significativement différente de celle de la structure (durée e # durée i).
96
Début
50
96
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
non
7.
avec structure
Composant identifié 19
2:
14
à l’origine
36
lors du renouvellement
88
:8
53
oui
04
24
58
t:6
tta
oui
G
de renouvellements
:E
en charges
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
non
w.
ww
séparément
oui
Pratique de provision en immobilisations
grosses réparations oui
Dotations aux
non provisions
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
é
Gros entretien faisant non avec structure
l’objet de programmes
pluriannuels
en charges
oui
séparément
en immobilisations
95
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óXx
ó{óz{ó|w{ó=wy
óz={óy~w{óz{ó
zy
óz={ów{óz{óGFFóFFFô€
z
ówóz
{óz{ó{ó
{{ó{ó{
{óóGFôwó>
z{óy
wx{ó
w{?Dó[{óy
{zóó
{ó
d’une valeur de 20 000 €óz{wó|w{ó=
x{óz=ó{wy{{ó
ó{óKôwó>
z{óy
wx{ó
z
}{|?Dófwów{Bóy{ó{óz{ów
{óz
ó|w{ó=
x{óz={ó
ó
ó{óJôwóQó{óy
ó{
ó
de la révision est de 12 000 € (mode linéaire).
bwó
{w
ózóywó
ó|
{óz{ówx{wó
wó{ówów{ôP
96
Structure LNóFFF oui oui oui oui LNóFFF
50
96
78
14
Total (i) 100 000 20 000 12 000 68 000
4:
18
1 7.
.2
Amortis. ZEKôw L/4 ans L/10 ans
3
25
7.
19
2:
14
36
88
comptabilisés dans le résultat lors de leur consommation. Toutefois, les pièces de rechange
tta
Se
l’entité compte les utiliser sur plus d’une période. De même, si les pièces de rechange et le
m
.co
matériel d’entretien ne peuvent être utilisés qu’avec une immobilisation corporelle, ils sont
ox
v
lar
immobilisées, deux situations doivent être distinguées (cf. avis n° 2005-D du 1er juin 2005
du Comité d’urgence du CNC afférent aux modalités d’application des règlements du CRC
nos 2002-10 et 2004-06) :
– les pièces principales d’une installation acquises pour être utilisées en cas de panne ou de
casse accidentelle, doivent être amorties dès l’acquisition de l’immobilisation à laquelle
elles se rattachent et sur la même durée. En effet, ces pièces sont acquises dans le but
d’éviter une interruption longue du cycle de production ou un risque en matière de
sécurité, mais leur remplacement n’est pas planifié ;
– les pièces de rechange destinées à remplacer ou à être intégrées à un composant de
l’immobilisation principale, et dont l’utilisation est planifiée, doivent être amorties à
compter de la date de remplacement de la pièce, c’est-à-dire de son montage, sur la durée
résiduelle d’amortissement du composant.
96
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
section 4
ÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS
DE PEU DE VALEUR, DES IMMOBILISATIONS
CONSTAMMENT RENOUVELÉES
ET DES ÉLÉMENTS RÉCUPÉRÉS
Ces évaluations sont régies par les articles 212-6 à 212-8 du Plan comptable général.
Art. 212-6. Les éléments d’actifs non significatifs ne peuvent être inscrits au bilan ; dans ce cas, ils sont
comptabilisés en charges de l’exercice.
Art. 212-7. Les immobilisations corporelles qui sont constamment renouvelées et dont la valeur globale
est d’importance secondaire pour l’entité peuvent être conservées à l’actif pour une quantité et une valeur
fixes si leur quantité, leur valeur et leur composition ne varient pas sensiblement d’un exercice à l’autre.
96
50
96
Art. 212-8. La valeur résiduelle des éléments récupérés à la suite de la mise hors service des immobilisa-
78
14
tions est comptabilisée dans un compte spécial d’immobilisations lorsqu’ils sont destinés à être récupérés
4:
18
7.
pour de nouvelles installations ou dans un compte spécial de stocks s’ils sont destinés à être vendus.
1
.2
3
25
Il est à noter que l’Administration fiscale permet de constater, parmi les charges immédia-
7.
19
2:
tement déductibles, le prix d’acquisition n’excédant pas 500 € des logiciels, petit outillage,
14
36
section 5
t:6
tta
Se
G
NC
D’INVESTISSEMENT
v
lar
ho
sc
w.
ww
L’article 213-6 du PCG précise que les subventions obtenues pour l’acquisition ou la
production d’un bien sont sans incidence sur le calcul des biens financés (voir chapitre 6
section 2 § 3). Les biens acquis ou produits avec une subvention doivent donc être enregistrés
à leur coût d’acquisition ou à leur coût de production.
EXEMPLE
La société Amédée a fait l’acquisition d’un matériel industriel d’un coût d’acquisition de 100 000 € et
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
section 6
ÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS ACQUISES
AU MOYEN DE REDEVANCES ANNUELLES
Le PCG (art. 213-5) stipule que : « pour les biens acquis moyennant paiement de rentes
viagères, le prix d’achat s’entend du montant qui résulte d’une stipulation de prix ou à
défaut d’une estimation ».
97
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
Il est à noter cependant que ce prix d’achat doit être évalué avec une fiabilité suffisante
conformément à l’article 212-1 du PCG qui stipule qu’ « une immobilisation corporelle,
incorporelle ou un stock est comptabilisé à l’actif lorsque […] son coût ou sa valeur peut
être évalué avec une fiabilité suffisante, y compris, par différence et à titre d’exception,
lorsqu’une évaluation directe n’est pas possible […] ».
Dans le cas contraire, les redevances seront constatées en charges.
Selon le CNCC (bulletin n° 57, mars 1985, p. 149), le montant à retenir pour l’acquisition
d’un actif dont le prix est aléatoire au moment de son acquisition est la valeur vénale de cet
actif au moment de la signature de l’acte d’acquisition.
Cette valeur peut être estimée :
– soit à la valeur actualisée des redevances probables qui seront versées au cours de la
période prévue ;
96
50
96
– soit par l’évaluation retenue par les parties pour le paiement des droits d’enregistrement.
78
14
4:
Le compte d’immobilisation est débité par le crédit du compte du cédant et le montant des
18
7.
redevances est imputé au débit de ce compte au fur et à mesure de leur versement.
1
.2
3
25
7.
À l’expiration, si la valeur totale des redevances est inférieure ou supérieure à la valeur
14
2:
19
d’entrée comptabilisée, la différence doit être comptabilisée en résultat exceptionnel.
36
88
:8
53
EXEMPLE
04
24
d’actualisation est de 10 %.
G
NC
:E
1 − 1,10 −15
m
0,10
v
lar
ho
L’écriture de constatation de l’acquisition serait ainsi enregistrée (en supposant que la fixation de la
sc
w.
{z{wy{ó
ó||w{ó|wx{?ôP
ww
NBô Pó Wó {ó zó y
{ó JFJó ó\
{ó z=
xw
óBó ó {ó
ó
x{ó z{ó y
z{ó ó
y
{óz={Bó{ó=
yy{y{óyóGLNMóóW{óz{{óD
iówó|w
óz{ówó{z{wy{ó=
wówó||w{ó|wx{Bóy{{Cóyó{wóy
wx
{ó{óy~w}{ó
={{ó{wóz{ó{ó{{ó=wy
ó{wóy
wx
{óy
{óôP
98
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
section 7
LA RÉÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
Depuis 1945, divers textes ont permis la réévaluation des immobilisations. Ainsi, la loi
de finances pour 1977 et pour 1978 a permis de réévaluer légalement les immobilisations
inscrites au bilan des entreprises à la date du 31 décembre 1976. La caractéristique principale
de cette réévaluation a été d’être effectuée sans incidence fiscale.
Depuis le 1er janvier 1980, date limite de l’application de ces deux lois, les plus-values
dégagées lors des réévaluations d’immobilisations sont imposables. Cependant, les amortis-
sements fiscaux peuvent être calculés sur la valeur réévaluée.
96
50
L’article L. 123-18 du Code de commerce autorise la réévaluation de l’ensemble des immobilisa-
96
78
14
tions corporelles et financières.
4:
18
1 7.
.2
3
25
1. La réévaluation libre
7.
19
2:
14
leur valeur actuelle (c’est-à-dire une valeur s’appréciant en fonction du marché et de l’utilité
:8
53
04
L’écart entre la valeur actuelle et la valeur nette comptable constatée lors d’une opération
tta
Se
directement dans les capitaux propres (compte 1052 « Écart de réévaluation libre »).
:E
m
.co
L’écart de réévaluation peut être incorporé en tout ou partie au capital. Il ne peut pas
ox
v
lar
compenser les pertes, sauf s’il a été préalablement incorporé au capital. La réévaluation
ho
sc
w.
EXEMPLE
WóIGôz
y{x{ódBówó
y
óX{wówó
w
ó={{x{óz{ó{ó
xw
D
fwóy{{CóyBóó{{x{ó
x{ówyó{óGerôw{ód¤OBów
óJMKóFFFô€ (dont 100 000 €
pour le terrain) et amortissable en 25 ans est réévalué. La valeur d’utilité est fixée à 500 000 € dont
155 000 € pour le terrain).
_ó{ó
x{óz{ó
{{ó{ówx{wóz=ww{ówôP
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
99
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
IGDGHDd
211 Terrains 55 000
213 Constructions 120 000
1052 Écarts de réévaluation libre GMKóFFF
Réévaluation de l’ensemble immobilier.
96
50
{óz
zyx{ó>{ó=
ywóz{ó
ww
ówó
óó{óy
{ó{ódózwó{ó
wó
wx{?D
96
78
iówóy{
ówwó{ó{óz
y{x{ódAHó
óKKFóFFFô€Bóy{{óy{
ó{wówóy
wx
{ôP
14
4:
18
1 7.
IGDGHDdAH
.2
3
25
JLH
7.
Créances sur cessions d’immobilisations 2:
19
550 000
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| 550 000
14
36
JOKóFFF
.co
Valeur comptable
lar
ho
sc
w.
ww
2. La réévaluation légale
Les immobilisations non amortissables devaient être évaluées à leur valeur d’utilité (valeur
qu’un chef d’entreprise prudent et avisé accepterait de décaisser) au 31 décembre 1976. La
plus-value a été portée dans un compte de réserve (compte 1053 « Réserve de réévaluation »).
Les immobilisations amortissables devaient être évaluées à leur valeur nette comptable
indexée, l’index étant fonction de la date d’acquisition du bien. La plus-value a été portée
dans un compte de provision réglementée (compte 146 « Provision spéciale de rééva-
luation »). Cette provision doit être reprise au cours de chacun des exercices suivants au
prorata des amortissements pratiqués (compte 78726 « Reprises sur provisions régle-
mentées (provision spéciale de réévaluation »).
100
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
section 8
COMPTABILISATION DE L’INDEMNISATION
DES SINISTRES
Un sinistre intervenant sur un actif (incendie par exemple) peut être couvert par une
assurance.
Le sinistre étant comptabilisé en charge (charge décaissée ou provision), l’indemnité d’assu-
rance doit être comptabilisée, dans le compte 79 « Transferts de charges ».
Cependant, lorsque l’indemnité d’assurance couvre la destruction totale ou le vol d’une
immobilisation, elle est considérée comme constituant le prix de cession de l’immobilisation.
EXEMPLE
96
50
96
kóy{z{ówóz
óó{x{óz{ówó
y
ó\
wó{óGerôwódD
78
14
Cet immeuble avait été acquis il y a douze ans pour 120 000 € (prix du terrain non compris) et était
4:
18
7.
w
óówózw{ózó{óz{óJNóFFFô€.
1
.2
3
25
[ó
ww
óz{óy{ó{Bówó
y
ó\
wówó
y~
ó{óGerô{ódó{óz{
óz{óHFFóFFFô€
7.
19
wóww
{ôP
2:
14
36
óf
zó{y{
{óz{óó>{óy
{
zwóóó
|ó{?D
v
lar
ho
sc
Écritures comptables
w.
ww
GDJDd
LNMG Z
w
ówów
{{ó{y{
{óó MHóFFF
immobilisations
213 Amortissements des constructions MHóFFF
Amortissement pour solde : 120 000 – 48 000
GDMDd
JLM Société d’assurance 200 000
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| GLFóFFF
MOG Transferts de charges d’exploitation HLóFFF
MMGN f
zó{y{
{óz{ 14 000
Indemnité d’assurance
101
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
section 9
OPÉRATIONS DE LOCATION FINANCEMENT
Les opérations de location financement s’analysent en opérations de crédit-bail et opéra-
tions de cession-bail.
Le crédit-bail (en anglais leasing) est une opération de location de biens – mobiliers ou
immobiliers – qui donne la faculté au locataire d’en acquérir tout ou partie moyennant une
prime convenue à l’avance tenant compte, pour partie au moins, des versements effectués à
titre de loyers (article L. 313-7 du Code monétaire et financier).
La cession bail (en anglais lease-back) s’analyse comme un contrat de vente d’un bien
accompagné d’un contrat de crédit-bail sur le même bien.
96
50
1. Les opérations de crédit-bail
96
78
14
4:
18
1.1 Comptabilité de l’utilisateur de bien donné en crédit-bail
1 7.
.2
3
25
Selon les règles du Plan comptable général (article 212-5) :
7.
19
2:
14
36
– pendant la période couverte par le contrat, le titulaire d’un contrat de crédit-bail comptabilise
88
:8
crédit-bail ») ;
58
t:6
l’actif de son bilan pour un montant établi conformément aux règles applicables en matière de
G
NC
säLe bien ne doit pas figurer à l’actif de l’entreprise utilisatrice tant que l’utilisateur n’a pas
sc
w.
ww
102
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
1. Indication dans le compte de résultat des loyers correspondant à l’exécution des contrats, en
distinguant les opérations de crédit-bail mobilier et les opérations de crédit-bail immobilier.
2. Évaluation du montant total des redevances restant à payer en distinguant les opérations de
crédit-bail mobilier et les opérations de crédit-bail immobilier.
96
exercices précédents ;
50
96
3. Dotations aux amortissements qui auraient été enregistrées pour ces biens au titre de l’exercice
78
14
4:
clos s’ils avaient été acquis par l’entité ainsi que le montant cumulé des amortissements qui
18
7.
auraient été effectués au titre des exercices précédents ;
1
.2
3
25
4. Évaluation à la date de clôture du bilan des redevances restant à payer ainsi que du prix d’achat
7.
résiduel de ces biens stipulé aux contrats 19
2:
14
36
Les informations prévues aux alinéas précédents sont ventilées selon les postes du bilan dont
88
:8
auraient relevé les biens concernés ; les informations prévues au dernier alinéa sont ventilées selon
53
04
les échéances à un an au plus, à plus d’un an et cinq ans au plus et à plus de cinq ans.
24
58
t:6
tta
Se
EXEMPLE
G
NC
:E
Redevance trimestrielle
bwó
y
ó Yw{ó =wó wó ó y
wx{ó z{ó
ó
ó Dó b=ó w
ó ó wó Ców{Bó
ówó=wy{ôHIOó{{ó_ózóY
z{ó}
wóz{ó_ó{ó=w{ó=wóy
wóz{óy
zCóxwó
x{ó>
óyCówóôGDI?D
b{ó|
w
óó|w{ó|}{ó{ów{{ó{{ó{ó
{
{ózwóówx{wówwówó|
{ó
w{ôP
103
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
Dotations
Redevances versées
aux amortissements
Postes du bilan Valeur
intéressés d’origine cumulées à la fin cumulées
de de
de l’exercice à la fin de l’exercice
l’exercice l’exercice
précédent précédent
Installations
LFóFFF 35 000 14 000 15 000 LóFFF
{y~{Bów
{
96
50
Redevances restant à verser Prix
96
78
Postes de bilan
14
jusqu’à de 1 an à à plus de d’achat
4:
intéressés Total
18
1 an 5 ans 5 ans résiduel
1 7.
.2
3
25
7.
19
2:
_ww
ó{y~{Bó
14
matériels
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
Les plus ou moins-values dégagées au moment de la cession sont d’abord portés dans le
v
lar
ho
compte de résultat, une information étant par ailleurs fournie en annexe. L’opération de
sc
w.
Selon l’Ordre des experts-comptables (avis 1-29 sur les locations), la plus-value dégagée
lors de la cession du bien peut être traitée de deux manières, selon la nature du contrat de
location :
a) elle est constatée définitivement dans le résultat (contrat de location simple) ;
b) elle est inscrite dans un compte « Produits constatés d’avance » et échelonnée pendant la
durée du contrat (contrat de location financement).
EXEMPLE
bwó
y
óYw{Bó
w{óz=ó{x{ówyóHFFóFFFô€ (dont 50 000 € pour le terrain) le
1erôw{ód¤GFó{ów
wx{ó{óIFówó>w{ó
z{{ówóx
óz{óIFôwôPóIFóFFFô€?Bóz
yz{ó
de le céder le 1erôw{ódó
óGJFóFFFô€ó>{wó
óy
?ó~
ów{óó{ó
y
óz{óy
zCóxwó
x{Bówó
y
óY~w
{D
bwó
y
óY~w
{óó
{wó{zó{x{ów{yóóy
wóz{óHFôwó>ów
óz{óGIóLFFô€ hors
w{ówówBówwx{ó{ó|óz=w
{ó{ó{
ówówóz{óNó;Bó{óóz=wy~wó
z{ó
wó|
ó{ó
fonction de ce taux à 30 000 €).
La société Camille va passer les écritures suivantes au 1erôw{ó{óIGôz
y{x{ódôP
104
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
GDGDd
512 Xw{ 155 000
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| 140 000
JJKMG wBójlWóy
{y
{óóy{
óz{óx{ó 15 000
d’investissement 150 000 Ý 20 % Ý 10/20
Cession de la construction
IGDGHd
96
50
LGHK h{z{wy{óz{óy
zCóxwó
x{ GIóLFF
96
78
14
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ HóMHF
4:
18
512 Xw{ GLóIHF
1 7.
.2
Redevance N
3
25
7.
19
2:
14
36
w{ôP
53
04
24
58
t:6
section 10
IMMOBILISATIONS EN MONNAIES
ÉTRANGÈRES
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
105
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óX
wy{ówówyówókiWó{óGerôw{ód¤Hóów
{óz={ów{óz{óLKóFFFô:ówwx{ó
{óz{ó|
ó>IHóKFFô:ó{óGerôw{ód¤Hó{óIHóKFFô:ó{óGerô{ód¤H?DóY{ów
{ówó
ó{{zó{ó
1erô{ódó
óINóFFFô:D
Y
óz{ó={
ôPówóGerôw{ód¤HôPóGBIFô:óQówóGerô{ód¤HôPóGBHKô:óQówóGerô{ódôPóGBIKô:D
b=w
{{ó óy
wx{óó {ó =w
{{ó
w{Bó wó z
{ó z=w
ó zó w
{ó
wó
de 10 ans.
ió=
ów{ó{{ó{ó{{ó{ó}{ózówóy
wx{Bówów{óz=wy
ózów
C
{ó{óz{óLKóFFFEGBIFóSóKFóFFFô€Bó{ó{{óz{óy~w}{ó
wóy
w
{ówó
{ózó{y
zó
paiement.
Wó
{óz{ówóy{
Bóó{óz
}w}
ó{ó{{ó
wóz{ó|yw
ózóz
wóówów{ó
comptable.
b{ó
y{ów{ó{
ó{{}
{ó{ów{ód¤HBó{ód¤Hó{ó{ôdôP
96
50
96
78
GDGDd¤H
14
4:
2154 Matériel industriel 50 000
18
7.
404 \
{óz=
xw
50 000
1
.2
3
25
Acquisition du matériel aux USA
7.
19
2:
14
GDMDd¤H
Se
GDMDd
JLH Créances sur cessions d’immobilisations HNóGJN
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| HNóGJN
Cession 38 000/1,35
FICHE SYNTÈSE
106
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 3
96
50
96
78
Coût d’acquisition des immobilisations corporelles
14
■
4:
18
7.
PCG art. 213-8/1 – extrait
1
.2
3
25
Le coût d’acquisition d’une immobilisation corporelle est constitué de :
7.
19
2:
14
1. son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des remises,
36
88
2. de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place et en état de fonctionner
24
58
Dans les comptes individuels, les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes, liés à
G
NC
l’acquisition, peuvent sur option, être rattachés au coût d’acquisition de l’immobilisation ou comptabi-
:E
m
lisés en charges.
.co
ox
v
lar
3. de l’estimation initiale des coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration du site sur lequel
ho
sc
elle est située, en contrepartie de l’obligation encourue, soit lors de l’acquisition, soit en cours d’utili-
w.
ww
sation de l’immobilisation pendant une période donnée à des fins autres que de produire des éléments de
stocks. Dans les comptes individuels, ces coûts font l’objet d’un plan d’amortissement propre tant pour
la durée que le mode. […]
Les coûts d’emprunts peuvent être rattachés au coût d’acquisition selon les dispositions prévues à
l’article 213-9.
© Le coût d’une immobilisation produite par l’entité pour elle-même est déterminé en utilisant les
mêmes principes que pour une immobilisation acquise. Il peut être déterminé par référence au coût de
production des stocks (art. 213-32) si l’entité produit des biens similaires pour la vente.
Le coût de production d’une immobilisation corporelle est égal au coût d’acquisition des matières consommées
augmenté des autres coûts engagés, au cours des opérations de production, c’est-à-dire des charges directes et
indirectes qui peuvent être raisonnablement rattachées à la production du bien ou du service.
Les charges directes sont les charges qu’il est possible d’affecter, sans calcul intermédiaire, au coût d’un
bien ou d’un service déterminé.
© Les coûts d’emprunt peuvent être rattachés au coût de production selon les dispositions prévues à
l’article 213-9.
107
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
© Un actif immobilisé dont la durée d’utilisation est limitée fait l’objet d’un amortissement.
© Le caractère limité de la durée d’utilisation d’un actif est déterminé, soit à l’origine, soit en cours
d’utilisation, au regard des critères, généralement physiques, techniques, juridiques, ou économiques,
inhérents à l’utilisation par l’entité de l’actif considéré. Si plusieurs critères sont pertinents, la durée
d’utilisation la plus courte résultant de l’application de ces critères est retenue.
© Lorsqu’il n’y a pas de limite prévisible à la durée durant laquelle il est attendu qu’un actif immobilisé
96
procurera des avantages économiques à l’entité, la durée d’utilisation de cet actif est non limitée et l’actif
50
96
78
concerné ne fait pas l’objet d’amortissement.
14
4:
© Le caractère non limité de la durée d’utilisation d’un actif est déterminé à l’origine au regard des
18
1 7.
.2
critères, généralement physiques, techniques, juridiques, ou économiques, inhérents à l’utilisation par
3
25
l’entité de l’actif considéré.
7.
19
2:
© Lorsque la durée d’utilisation, estimée lors de l’acquisition de l’actif comme non limitée, devient
14
36
88
limitée au regard d’un des critères cités au deuxième alinéa de cet article, un test de dépréciation est
:8
53
réalisé ; l’actif, le cas échéant déprécié, est amorti sur la durée d’utilisation résiduelle.
04
24
58
© Le montant amortissable d’un actif est sa valeur brute sous déduction de sa valeur résiduelle.
t:6
tta
Se
© La valeur résiduelle est le montant, net des coûts de sortie attendus, qu’une entité obtiendrait de la
G
NC
© La valeur résiduelle d’un actif n’est prise en compte pour la détermination du montant amortissable
ox
v
lar
© La valeur brute d’un actif est sa valeur d’entrée dans le patrimoine ou sa valeur de réévaluation sous
w.
ww
réserve des dispositions relatives aux titres évalués par équivalence et de celles relatives à la réévaluation.
© La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des amortissements
cumulés et des dépréciations. […]
© Même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice, il est procédé aux amortissements et déprécia-
tions nécessaires.
© À la clôture de l’exercice, une dotation aux amortissements est comptabilisée conformément au plan
d’amortissement pour chaque actif amortissable même en cas d’absence ou d’insuffisance de bénéfice.
© L’amortissement d’un actif commence à la date de début de consommation des avantages écono-
miques qui lui sont attachés. Cette date correspond généralement à la mise en service de l’actif.
© L’amortissement d’un actif est la répartition systématique de son montant amortissable en fonction
de son utilisation.
© L’amortissement est déterminé par le plan d’amortissement établi en fonction de la durée et du mode
d’amortissement propres à chaque actif amortissable, tels qu’ils sont déterminés par l’entité.
© Les actifs de même nature ayant des conditions d’utilisation identiques doivent être amortis de la
même manière.
108
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
96
50
PCG art. 214-5 et 214-6
96
78
© La dépréciation d’un actif est la constatation que sa valeur actuelle est devenue inférieure à sa valeur
14
4:
18
nette comptable.
1 7.
.2
© La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des amortissements
3
25
7.
cumulés et des dépréciations. 19
2:
14
© La valeur actuelle est la valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage sous réserve des
36
88
:8
dispositions de l’article 221-3 relatif aux titres de participation et de celles de l’article 221-4 relatives aux
53
04
24
© La valeur vénale est le montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d’un actif lors
tta
Se
d’une transaction conclue à des conditions normales de marché, net des coûts de sortie.
G
NC
:E
Les coûts de sortie sont les coûts directement attribuables à la sortie d’un actif, à l’exclusion des charges
m
.co
ox
© La valeur d’usage d’un actif est la valeur des avantages économiques futurs attendus de son utilisation
ho
sc
w.
et de sa sortie. Elle est calculée à partir des estimations des avantages économiques futurs attendus. Dans
ww
la généralité des cas, elle est déterminée en fonction des flux nets de trésorerie attendus de l’actif ou du
groupe d’actifs.
Modalités d’évaluation
PCG art. 214-15 et 214-17
© L’entité doit apprécier à chaque clôture des comptes et à chaque situation intermédiaire, s’il existe un
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
109
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
Cependant, si dès l’origine, un ou plusieurs de ces éléments ont chacun des utilisations différentes, chaque
élément est comptabilisé séparément et un plan d’amortissement propre à chacun de ces éléments est retenu.
Les éléments principaux d’immobilisations corporelles devant faire l’objet de remplacement à intervalles
réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques à l’entité selon un
rythme différent et nécessitant l’utilisation de taux ou de modes d’amortissement propres, doivent être
comptabilisés séparément dès l’origine et lors des remplacements.
Les dépenses d’entretien faisant l’objet de programmes pluriannuels de gros entretien ou de grandes
révisions en application de lois, règlements ou de pratiques constantes de l’entité, doivent être compta-
bilisées dès l’origine comme un composant distinct de l’immobilisation, si aucune provision pour gros
entretien ou grandes révisions n’a été constatée. Sont visées, les dépenses d’entretien ayant pour seul objet
de vérifier le bon état de fonctionnement des installations et d’y apporter un entretien sans prolonger leur
durée de vie au-delà celle prévue initialement, sous réserve de répondre aux conditions de comptabili-
sation des articles 212-1 et 212-2.
96
La méthode de comptabilisation par composants de gros entretien ou de grandes révisions, exclut la
50
96
78
constatation de provisions pour gros entretien ou de grandes révisions.
14
4:
18
Immobilisations de peu de valeur, constamment renouvelées et éléments récupérés
7.
■
1
.2
3
25
PCG art. 212-6 à 212-8
7.
19
2:
14
Les éléments d’actif non significatifs peuvent ne pas être inscrits au bilan ; dans ce cas, ils sont comptabi-
36
88
Les immobilisations corporelles qui sont constamment renouvelées et dont la valeur globale est d’impor-
24
58
tance secondaire pour l’entité peuvent être conservées à l’actif pour une quantité et une valeur fixes si leur
t:6
tta
quantité, leur valeur et leur composition ne varient pas sensiblement d’un exercice à l’autre.
Se
G
NC
La valeur résiduelle des éléments récupérés à la suite de la mise hors service des immobilisations est
:E
m
comptabilisée dans un compte spécial d’immobilisations lorsqu’ils sont destinés à être récupérés pour de
.co
ox
nouvelles installations ou dans un compte spécial de stocks s’ils sont destinés à être vendus.
v
lar
ho
sc
Octroi de subventions
w.
■
ww
■ Réévaluations
PCG art. 214-27 – extrait
Des ajustements de valeur portant sur l’ensemble des immobilisations corporelles et financières peuvent
être effectués dans le cadre de la réévaluation des comptes.
L’écart entre la valeur actuelle et la valeur nette comptable constatée lors d’une opération d’ensemble de
réévaluation ne participe pas à la détermination du résultat. Il est inscrit directement dans les capitaux
propres.
110
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
■ Sinistre
En cas de sinistre, on considérera que l’indemnité d’assurance versée correspond au prix de cession de
l’actif. Les plus-values fiscales peuvent être différées sur une durée qui correspond à l’amortissement déjà
pratiqué et doivent faire l’objet d’une provision pour impôt.
96
50
■ Acquisitions en monnaies étrangères
96
78
14
PCG art. 420-1
4:
18
7.
Le coût d’entrée des immobilisations incorporelles et corporelles et stocks exprimé en monnaie étrangère
1
.2
3
25
est converti en monnaie nationale au cours du jour de l’opération.
7.
19
2:
En cas d’acquisition d’actif en monnaie étrangère, le taux de conversion utilisé est le taux de change à
14
36
la date d’entrée ou, le cas échéant, celui de la couverture si celle-ci a été prise avant l’opération. Les frais
88
:8
53
engagés pour mettre en place les couvertures sont également intégrés au coût d’acquisition.
04
24
58
Les amortissements et, s’il y a lieu, les dépréciations sont calculés sur cette valeur.
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
111
application 1 Coût d’acquisition d’un matériel
APPLICATIONS APPLICATION application 2 Coût d’acquisition d’un véhicule automobile
application 3 Coût d’acquisition d’un ensemble immobilier
application 4 Coût de production d’une machine-outil
application 5 Coût d’acquisition d’un bien en crédit-bail
application 6 Imputation rationnelle et prise en compte des intérêts
dans le coût de production
application 7 Coût de production d’une installation appelée à être démontée
application 8 Modifications du plan d’amortissement
application 9 Immobilisation comptabilisée par composants
application 10 Composants : première comptabilisation
application 11 Pièces de rechange et de sécurité
application 12 Réévaluation légale
96
Réévaluation libre
50
application 13
96
78
application 14 Opérations effectuées avec des sociétés d’assurance
14
4:
application 15 Construction sur sol d’autrui
18
1 7.
application 16 Immeuble acquis en application d’un contrat de crédit-bail
.2
3
25
Opérations de crédit-bail mobilier
7.
application 17 2:
19
application 18 Crédit-bail immobilier
14
36
Crédit-bail mobilier
88
application 19
:8
53
application 20 Cession-bail
04
24
application 23
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 1
Coût d’acquisition d’un matériel
[ódBó={{{ólwzówówyó{ówy~{óóy
wz{ó
{ówóz=ó|
{ó|wÌwDó
b{óGKô
y
x{ó{{ówó{Ìówó|wy{ów{ôP
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{ó>óyww
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©óh{{ó
yw{ôPóó ¤óIFóFFF
©ód{ôPó KFFóFFF
©ójlWóHFó;ôPó 100 000
j
wôPó LFFóFFF
b{ó|wóz{ów
ó{óz{ó
w}{ó
ó
óó{óy
{ówó{ó|
{Dófwóy
{óz{ówwó
wC
lués à 20 000 € ont été effectués par le personnel de l’entreprise Léger pour permettre l’installation de
y{{ówy~{DóZ{ó~
w{Bóó=
{óóGKóFFFô€ó>^j?ó
ó
ó
}
óóó}
{Cóy
{ówó{ó
de cette opération. Il a fallu également former du personnel pour l’utilisation de cette nouvelle machine
à commande numérique et l’entreprise considère que le coût de ce temps de formation est de 12 000 €.
112
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
QUESTIONS
1. Z
{{ó{óy
óz=wy
óz{ówówy~{D
2. [{}{ó=wy
óz{ówówy~{ózwó{ó{óz{ó={{{ólwzD
APPLICATION 2
Coût d’acquisition d’un véhicule automobile
La société Inventaire a fait l’acquisition d’un véhicule automobile destiné à permettre les déplacements
professionnels de son personnel commercial.
bwó|wy{ó{ówóx{
{ôP
©ól
~y{ó
z{ónopôPó HHóLGHBFI
96
©ói
{ó{{ó
w
{ôPó KJIBJN
50
96
©óh{{ó{y{
{{óKó;ôPó ¤óGóGKMBMM
78
14
©ójw
ôPó HMHBKN
4:
18
7.
©ó]ww}{ó{ów
w}{ôPó LIBMN
1
.2
3
©ó\
|wów
ôPó MFBLN
25
7.
©ó[y
{óz{ó}{{óFBKó;ôPó 19 ¤óGGHBFH
2:
14
ó HHóHOHBML
36
88
©ójlWóHFó;ôPó JóJKNBKK
:8
53
04
©óYw{ó}{ómmôPó IGBFF
24
58
©óYw{ó}{óldôPó HJNBFF
t:6
tta
©óYwxwôPó GKBHJ
Se
G
ó HMóFJKBKK
NC
:E
m
.co
QUESTION
ox
v
lar
APPLICATION 3
Coût d’acquisition d’un ensemble immobilier
La société Ignace a acquis le 1erôwódóó{{x{ó
x{óó
{ó{ówó{||{y
ó{óz
{{ó
w{ôP
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
fóz=wy~wózó{wôPóGNóFFFô€
©ófóz=wy~wóz{ówóy
y
ôPó NHóFFFô€
©óZ
óz={{}{{ôPó óJóNFFô€
©ó\wóz=wy{ôPó MFFô€
©ó^
w{ózó
w{ó>z
ójlWóLFFô€?ôPó IóLFFô€
©óCommissions (dont TVA 1 000 €?ôPó LóFFFô€
©ó\wóz=wy~{y{ó>z
ójlWóNFFô€?ôPó óJóNFFô€
©ó]
{ó
ww
ó>z
ójlWóNóNFFô€?ôPó KHóNFFô€
L’ensemble sera opérationnel à compter du 1erô{ódDó_ó=w
wó{óHFôwó>w{ó
z{{óz{ówó
construction 50 000 €).
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óz=wy
ó{óz=w
{{D
113
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
APPLICATION 4
Coût de production d’une machine-outil
bwó
y
ó_}
ówó{}w}
ó{ódó{óz
{{ów{ó
ówó
zy
óz={ówy~{Có
óy
{{ôP
©ócw{óy
{ôPó GKFóFFFô€
©óY~w}{óz{y{óz{ó
zy
ôPó GHFóFFFô€
©óg
{Cówóz{óy~w}{óz{y{óz{ó
zy
ôPó NMóFFFô€
Z=w{ówBó
ó|wy{óy{{ó
zy
Bówó
y
ó_}
ówózó{{ó{ó
{óz{óIFFóFFFô€ au
wóz{óLó;ó=wDóbwó
z{óz{ó|wxyw
ówóz
óLô
ó>zóGerôwówóIFô{{x{ód?D
La société Igor cherche à maximiser son résultat d’exploitation et à minimiser son résultat fiscal. L’amorC
{{óz{óy{{ówy~{ó{ó|{wó{óNôwó>z
{óz=w}{ó{óz
{óz=w
?D
QUESTION
96
f
{{ó{ó
y{óz{ó
zy
ó{óz=w
{{D
50
96
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
APPLICATION 5
7.
19
2:
14
z{ôP
58
t:6
©óc
wóz{ó=
óz=wy~wôPóKFóFFFô€ó>^j?óQ
tta
Se
La durée résiduelle d’utilisation du matériel est estimée à 4 ans économiquement. L’entreprise souhaite
:E
m
.co
QUESTION
sc
w.
ww
APPLICATION 6
Imputation rationnelle et prise en compte des intérêts dans le coût
de production
bwó
y
ó_ówó
w
ówóy
óz{ó={{yy{ódówóy
y
óz=ów
{ó
y|{ó>w
wx{ó{ó
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ó{óGerô
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{ó{ó
ó
{
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wó
ôPó LJóFFFô€
©óY~w}{óz{y{óz{ó
zy
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©óY~w}{óz{y{ó|{óz{ó
zy
ôPó HFóFFFô€
©óY~w}{óz{y{ówwx{óz{ó
zy
ôPó GNóFFFô€
©óY~w}{ówzw{ó}
w{ówx{ó{
ówóy
wx
óww{ôPó JóFFFô€
114
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
QUESTIONS
1. ó_z{ó{ó
ó{{ó{óó{óy
{ózwówów{ózów
{Dó_z{óóy{{ó{ó
{óy
{ó{ó
x}w
{ó{ó{{ó|
w
ó|wy{ó{w{óóy{{ó{ó{óy
{óz
ó{ó
donnée dans les comptes annuels.
2. ów{ó{ów
{ó
zówó={{{ówóIGô
y
x{ódówy~wó{ó{ó{wóz=wy
óz{ówó
zy
ó{óz{óNFó;D
3. óf
{{ó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ówóGerô
{x{ódó{ówóIGôz
y{x{ódówy~wó
que la société Inès a pour principe de comptabiliser les amortissements fiscaux maxima et de comptaC
96
50
biliser l’amortissement linéaire en amortissement pour dépréciation.
96
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
7.
APPLICATION 7 2:
19
14
36
Il est prévu que ce hangar sera démonté dans dix années et qu’il sera revendu à la ferraille. Le montant
Se
G
NC
des frais de démontage est estimé à 10 000 € et le prix de vente à la ferraille de 5 000 €.
:E
m
.co
QUESTION
ox
v
lar
Comptabiliser toutes les opérations relatives à ce hangar aux dates du 1erôwódó{ózóIGôz
y{x{ôdD
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 8
Modifications du plan d’amortissement
bwó
y
ó _{}ó wwó wyó {ó GKô |
{ó z{ó =w
{ó d¤Ió ó w
{ó z{ó z={ó w{ó z{ó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
115
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
QUESTIONS
1. f
{{ó{ówóz=w
{{óz{óy{ów
{ówwó{ówó
z|yw
D
2. fw{ó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ówóIGôz
y{x{ódD
3. gw|{ó{óy~w}{{óy
w
ó{ó
{{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{D
4. Indiquer quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une modification du plan d’amortissement soit
un changement de méthode comptable.
APPLICATION 9
Immobilisation comptabilisée par composants
La société Iris a fait l’acquisition le 1erô{ódóz={ówy~{Có
ó_eióz={ów{óz{óGFKóFFFô€ HT
96
50
(TVA 20 %).
96
78
Y{{ówy~{ó{ów
wx{ó{óGHôwDój
{|
Bó=óz{óy
wóz
ówów{ó{ó{
{óó
14
4:
IFó;óz{ó={{x{óz{wó{ó{wy
ówóx
óz{óLôw
{D
18
1 7.
Wóx
óz{óGHôw
{Bówów{óz{ówóy{óz{ówówy~{Có
ó>{óz{~
ózóy
wó
y|{?ó
.2
3
25
{ó{
{óóMóKFFô€.
7.
19
2:
kó
}w{óz{ó{{ó{ó
wóz{ówówy~{ó{ówów{ó
ó
ó{ó
ówBó
ó
wó
wó
14
36
{
óóGNóFFFô€.
88
:8
53
QUESTIONS
:E
m
.co
1. Indiquer quels sont les principes de la comptabilisation d’une immobilisation par composants et préciC
ox
{óy
{óy{óy{ó=w{óówówy~{Có
ó_eiD
v
lar
ho
APPLICATION 10
Composants : première comptabilisation
Vous venez de prendre en charge la comptabilité de la société Isaac.
bwó
y
ó_wwyó={ów
{óó{ó{óz{ó^ó{ów{ód¤JDókó
ó
wóy
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w{BóywC
x{Bó
yw{ó{ó{ówó
ów
ó{óGerô{ód¤JDób{óy
ó
wó
wóz{óGKFóFFFô€ et le pont était
w
wx{ó{óGKówDób{óóz{ó=
w{ó{ó{ó
w
óóNFóFFFô€Bóy{óz{ówóywx{óóHKóFFFô€Bó
celui du mécanisme à 30 000 € et celui des treuils à 15 000 €. L’ensemble a été amorti sur une durée
z{óGKôwBóz
{ó
{{óz{ó=w
óz{ó=
w{ó{óz{ówóywx{D
b{ó
ó z
ó {ó
ó
ó {ó
ó wó {ó {ó y
ó z{ó wó
ó {ó {
ó ó GNóFFFô €Dó Z{ó
C
ó
ó}
{ó
ww
ówz
w{ó
ó
ó
{Dóbwó{{óz
{{ó{ó{ód¤Gówó
óz{ó
GNóOFFô€ó~
ów{DóZ=w{ówBó{ó
yw{ó{ó{ó{óz
{ó{ó{wy
ówóx
óz{óNôwó
116
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
ó{ó
yw{ó{óJôwó
ó{ó{óQóz{ó
óy
{
zw{óóz{ów{óz=wy
ó
w
{óz{óHFó;ó
ó
óy
{D
Le 1erô{ódBó{ó{ó
ó
ó{wy
ó{ó{óy
ó={ó
{
óóHFóFFFô€ hors taxes.
Wó
{óz=
wxó{óy
{óz{ó=w
{ódBówó
y
ó_wwyóz
yz{óz=w{óóy{ó
ó
wó
ó
la première fois la comptabilisation par composants. Cette application serait faite avec effet rétroactif au
1erôw{ódó>
~
z{óz{óz{óó{y
ózóy
ów
óó
ó
~
z{óó
{y{ó?D
[{óy
w{ó
w{ó{ówóz
{óz=w
{{óz{ó=
w{óz{wó{óz{óHFôwów
ó{óy{{ó
z{ówóywx{óz{wó{óz{óGFôwD
QUESTIONS
1. Analyser quelles modalités la société Isaac doit respecter si elle veut comptabiliser ses immobilisations
wóy
wóóy
{óz{ó={{yy{ódDó_ó{óó
{ó{ówó
y
ó_wwyówóz
yz
óz{óy
wx{ó
des provisions pour grosses réparations dans la mesure du possible.
2. óf
{{ó{ó
y{óy
wx{óy
{
zw{ó>óy
óy{{ó{w{ówów
{{óz{ó
96
50
={{yy{ôd?Dób={||{ó|ywó{wóywy
ów{yóóóz{óIIóGEIó;D
96
78
14
4:
ANNEXES
18
1 7.
.2
Extraits des articles 214-9 et 214-10 du Plan comptable général
3
25
7.
19
ób{ó
{óywóz=
xw
óy
{{óz{wó|w{ó=
x{óz{ó{wy{{óó{w{ó
2:
14
36
ó{ówyw
óz{ó
Bó}{{ó
óz{ów{óy
w{óz{ó={{{Bóz
{ó{óy
C
G
NC
wx
{ózó=
}{óy
{óóy
wózyóz{ó=
xw
Bóówy{ó
ó
ó}
{ó
:E
m
y
wxw
óz{ówy{ôHGHCGó{óHGHCHD
ww
APPLICATION 11
Pièces de rechange et de sécurité
La société Ingrid a acquis le 1erô{ód¤Ióów
{óz{ó
y|{óz={ów{óz{óGFFóFFFô€
~
ów{ów
wx{ó{óNôwó>w{ó
z{{ówóx
óz{óNówôPóJóFFFô€).
[{ówózówó|w{ó=wy
óz{óy{óz{ó{y~w}{ó{óz{ó
y
ó
óy{ów
{ó>
y{w{ó
ó
{óz{ówóz{ó|wxyw
?ôP
– y{óz{ó{y~w}{óWBówx{óóz=w{ów
{ôPóNóFFFô€óQ
– óy{óz{ó{y~w}{óXBówx{óóy{ó{ów
{ó{óz{
óó{wy{óóy
wó
y|{ôPó
15 000 €óQ
117
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
QUESTIONS
1. óf
{{ó{ó
y{óz=wy
ózów
{ó{óz{óy{óz{ó{y~w}{ó{óz{ó
y
óówózw{ózó
1erô{ód¤Jó>jlWóHFó;?D
2. Sachant qu’au 1erô{ódóówó|wó{ówóy{ôXBóy
wx{ó{ów
{{ó>
w{?ówó
IGôz
y{x{ódD
APPLICATION 12
96
Réévaluation légale
50
96
78
14
Un ensemble immobilier acquis le 1erô w{ó d¤HFó
ó KHJóMLKô \ó >
ó NFóFFFô €) (dont terrain
4:
18
20 000 €?Bów
wx{ó{óIFôwBówó|wó=
x{óz={ó
ww
ó
}w{ó{óIGôz
y{x{ód¤GLD
1 7.
.2
b{óww{ówóww{ó
ó
ôP
3
25
7.
©ólw{óz=
ózó{wôPóGNIóLLNô\ó>
óHNóFFFô€?óQ 2:
19
©ó_zy{óz{ó
ww
ów
óówóy
y
ôPóGBHFóQ
14
36
88
QUESTION
G
NC
f
{{ó{ó
y{óz{óy{
óz{óy{ó{{x{D
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 13
Réévaluation libre
bwó
y
ó_wx{{ówwó
w
ó>
ww
óx{?ó{óz
y{x{ód¤Jóó{{x{ó
x{ówyó{ó
w{ód¤GGó
óNFóFFFô€ó>z
óGLóFFFô€ pour le terrain) et amortissable en 20 ans (valeur résiduelle
non estimée).
bwów{óz=
óz{óy{ó{{x{ówwów
ó
ó|
{óóOFóFFFô€ (dont 30 000 € pour le terrain).
L’ensemble immobilier est cédé le 1erô{ódó
óGFFóFFFô€.
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óz=w
{{ó{óz{óy{
D
APPLICATION 14
Opérations effectuées avec des sociétés d’assurance
Le 1erô
y
x{ódBó{óy
y
Bów
wx{ó{óHFôwBów{ó
z{{ó
ó}|yw{Bówy{ó{ó
1erô
y
x{ód¤Nówówó
y
ó
z{ó
óGHFóFFFô€ (plus 20 000 € pour le terrain) a été complètement
détruite par un incendie.
118
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
b{ó
wó z{ó =z{
ó z=wwy{Bó
ó OLóFFFô €Bó wó
ó {
ó wó wó y
w}{ó z=wwy{ó {ó
HNôz
y{x{ódDói{Bó{ó{{{ówó
óy
w
ówóy
zózóy
{ôJMGóóY
{óz=w{{óDób=w
C
tissement de l’exercice n’a pas été non plus comptabilisé.
QUESTIONS
1. Y
wx{ó{ó
w
óz{ó
}ww
óó{x{ó
y{w{ówóIGDGHDdD
2. óY
wx{ówó
ó
óóó{x{ó
y{w{óy
{ó{óz{ó=wy{ôIOów{z{y{ó
zóY]_ó>wDôMóz{ówó
óz{ó|wy{ó
óGOOK?Dóeó{zwóówóz{óIIôGEIó;D
3. ó_z{ó{ó
wóó
}{ózwó{óx
|y{ó|ywódAGó{ó=
y{ó{w{óówó
óôy
w{D
ANNEXE
Article 7 – Texte de l’article
b{óGó{óz{ó=wy{ôIOów{z{y{ózóY]_ó{ówó
z}
ôP
96
50
Gô{Dó_Dófwóz
}w
ówóz
ózóGBówóCów{ó{{óóy
ó{{ów||
{{óóz{óx{ów
C
96
78
wx{Bó
w
{óówó{óz{ówó{y{
óz=z{
óz=wwy{ó
óz{ó={
w
óz={x{ó
14
4:
|}wóó=wy|Bó{ó{ó
w{Bówó|wy
ó
}w{Bóó{ó{{yy{óóy
{óz{óy{ówó
18
1 7.
wó
ww
óz{ówóCów{D
.2
3
25
Y~w{ó|wy
ó{ó
}w{ówów
ózó
wóz{óy{{óCów{ó{{Bózwówó{ózó
wó
7.
19
}
xwó z{ó wó Ców{ó {{ó ó y
ó {{ó z{ó ={{yy{ó wó y
ó z{ó {{ó {ó
w
{Bó ó wó z
{ó
2:
14
36
II. Les dispositions du I s’appliquent pour les sinistres ou expropriations intervenus au cours des exercices
58
t:6
y
óóy
{ózóIGôz
y{x{óGOOJD
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
APPLICATION 15
lar
ho
sc
w.
QUESTION
f
{{ówóIGôz
y{x{ódó{ó
y{óó{x{ó
y{w{D
APPLICATION 16
Immeuble acquis en application d’un contrat de crédit-bail
bwó
y
ó _{ó wwó ówyóó wó Gerô wó d¤GHó ó {{x{ó
x{ó
w
ó HJFóFFFô € (dont
40 000 €ó
ó {ó {w?ó y
{ó {ó {z{wy{ó z{ó y
zCóxwó z{ó LóFFFô € par trimestre (plus TVA
1 200 €). Cet ensemble immobilier a une durée de vie estimée à 20 ans
119
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óz=wy
ó{óz=w
{{óz{ó={{yy{ódD
APPLICATION 17
Opérations de crédit-bail mobilier
bwó
y
ó_~}
{ówó|wóó=wy
óóz=ów
{óz={ów{óz{óHFFóFFFô€ le 1erô
{x{ód¤JDó
Ce matériel a une durée de vie de 5 ans.
96
bwó {z{wy{ó {ó w
{ó {{{{ó ó {{ó
y~Dó Ywy
{ó ó ó wó {||{y|ó z{ó GHó;ó =wBó {{ó
50
96
est fixée à 14 400 €ó~
ów{ówó{{Bó{óóz=wy~wó
z{ó
wóz{óHGóLFFô€ et la durée du
78
14
contrat de quatre ans.
4:
18
7.
kóyw
{{óz{óGFóFFFô€ a été versé le 1erô
{x{ód¤Jó{ó={wóó{óóz=wy~wó
z{ó
1
.2
3
25
ou sera remboursé si l’option n’est pas prise.
7.
19
2:
14
QUESTIONS
36
88
2. ófw{ó {ó
y{ó ó {x{ó
y{w{ó wó Gerô w{ó dBó Gerô |
{ó dBó Gerô wó dBó Gerô w
ó dBó
24
58
APPLICATION 18
v
lar
ho
sc
Crédit-bail immobilier
w.
ww
QUESTIONS
1. Z
{{ó{óóz{ó=
ówóGerô
{x{ód¤KD
2. f
{{ó{ó
y{ó
y{w{ówóIGó
{x{ódD
3. _z{ó{óy~||{ó{ó|
w
óz{wó|}{ózwó=w{{ówóIGôz
y{x{ódD
120
Évaluation des immobilisations corporelles 3
CHAPITRE
APPLICATION 19
Crédit-bail mobilier
bwó
y
ó]w
ówó|wóó=wy
óówóGerôwóz{ó=w
{ódóz={ó
{óz{ó
{ó
z{óh{C
wóiy
yóf}{óz={ów{óz{óHJóFFFô€ó~
ów{ó>HNóNFFô€ TTC).
b{ó{z{wy{ów
{ó{ó{{óz{óy~w{ó
ó
ó|
{óóOFFô€ó~
ów{ó>GóFNFô€ójjY?BóóIôwC
nées. Le prix d’achat résiduel payable à la fin du contrat (soit le 1erôwódAI?ó{ó|
óó{ó{z{wy{ó
{{{ó
óOFFô€ó~
ów{ó>
óGóFNFô€ TTC).
La durée d’utilisation du véhicule est prévue sur 5 ans (valeur résiduelle non significative).
QUESTIONS
1. óf
{{ó=
y{ó{{{ó>{z{ó={{{óz{óy{{ów
{ówóGerôwód?óz={{}{{óz{ówó
redevance.
96
2. f
{{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{óz{óy
{ów{ówóIGôz
y{x{ódD
50
96
3. óf
{{ó {ó
y{ó ó
ó {x{
ó
y{w{ó z{ó y
wx{ó wó Gerô wó dAIó {ó wó
78
14
IGôóz
y{x{ódAIDó
4:
18
1 7.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
APPLICATION 20
88
:8
53
Cession-bail
04
24
58
t:6
bwó
y
ó]wx{{ówwó|wó=wy
ó{óGerôw{ód¤Kóz=ó{{x{ó
x{ó
ó{ów{óz{ó
tta
Se
z{óHFôwDóbwó{z{wy{ó{{{Bówwx{óz=wwy{Bó{ó|
{óóLóFFFô€ó~
ów{Bó{óóz=wy~wó
résiduel étant fixé à 20 000 €.
QUESTION
fw{ózwó=w
{ódó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{{ó
xw
D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
APPLICATION 21
Acquisition d’un contrat de crédit-bail
Le 1erôw{ódBówó
y
ó]wx{wówó|wó=wy
ówóz={ów{ó
y
óz{óz{óy
wóz{óy
zCóxwD
©óContrat 1 Pó y
wó z{ó y
zCóxwó
x{ó {w|ó ó ó {{x{ó y
{wó ó {wó {
ó
20 000 € et une construction estimée 100 000 €Bóz={óz
{óz{ó{óz{óHKôwDób{óy
wówwó
ó
conclu par la précédente société pour une durée de 20 ans le 1erôw{ód¤JBówó{z{wy{ó{{{ó
>w
{óy~w{ó{{ó
óz{ó{{?ó
wóz{óIóFFFô€ hors taxes. Le prix d’achat résiduel est fixé à
20 000 €Bóózó{wDóbwów{óz=wy
óz{óy{óy
wó{ó|
{óóHJóFFFô€.
121
3 Évaluation des immobilisations corporelles
CHAPITRE
©óContrat 2 Pó y
wó z{ó y
zCóxwó
x{ó y
y{wó ó w
{ó {
ó {|ó JFóFFFô € pour une
durée de vie de 10 ans. Ce contrat avait été conclu le 1erôw{ód¤JBówó{z{wy{ó{{{ó
wóz{ó
2 000 €ó
ó{óz
{óz{óNôwDób{óóz=wy~wó
z{ó{ó|
óóHóFFFô€. La valeur d’acquisition de
contrat est fixée à 4 000 €.
QUESTION
fw{Bó
ó={{yy{ódBó{ó
y{óó{x{ó
y{w{D
APPLICATION 22
Immobilisations acquises en monnaies étrangères
96
bwó
y
ó_y
óz{ófwówó|wó=wy
ówóz{ówó
y
ó_
óz{óY~yw}
ówówCókóz=ó
50
96
matériel industriel.
78
14
b{ó
w
ów{ó
ó
ó{||{y
{ó{w{óóy{ów
{ôP
4:
18
7.
©ó{óIGôwódôPów
ówówó
y
ó_
Bóó|wy{ó{ów
{óGHFóFFFô:ó>y
ózóz
wóGBHOKLó
1
.2
3
kiZó
óGô€?óQ
25
7.
19
©ó{óKôwódôPóww}{ó{óz
w{ówô^w{ôPó=w}{y{ó{óz
w{ó|wy{óówó
y
ó_y
ôP
2:
14
– {óz
óz{óz
w{óHóGOFBKNô€óQ
36
88
:8
– wójlWóó{ów
{óGNóOLHBIKô€óQ
53
04
– {ów
óY~yw}
Cób{ó^w{ôPóJóNFFô:Bó
óIóLONô€ó>y
ózóz
wóGBHONFó
óGô€)
24
58
– wójlWóó{ów
ôPóMIOBLFô€óQ
t:6
tta
©ó{óMôwôPów
óófwôPó|wy{ózów
{óGóJJFô€ójjYBó
óGóHFFô€ó^jóQ
Se
G
©ó{óNôwBó{ów
{ó{óó{ó{y{ó{óóówó{óz{óy
{óGFô~{{óz{ówCóz=É{óóHKô€ de
NC
:E
m
QUESTION
ho
sc
w.
APPLICATION 23
Immobilisations acquises à l’étranger dont la dette est couverte
bwó
y
ófwy{ówówyówówCókó{ówy~{óz{{ó{óGerô{ódó
óó
wóz{ó
MKóFFFô:ó>y
ózóz
wóGBHMLFó
óGô€?Dóbwó|wy{ó{ówwx{óóOFô
D
Wywó{ó~w{ózóz
wBówó
y
ófwy{ówóz
ó{óy
ó{ówy~{wóó{{ó{óHFô{ódó
z{óz
wó
óóy
ó|{óz{óGBHIHJó
óGô€).
ó=
y~
wy{Bó{óIFô{{x{ódBó{óz
wó{óy
óGBIHGFó
óGô€.
QUESTION
fw{ó{ó
y{óy
y{wóy{{ówy
Bówóy
{{óz{óy~w}{ó{ó{ó}{{ózó|
{D
122
Évaluation
4
Y^Wf_jh[
des immobilisations
incorporelles
section 1 Coût d’entrée des immobilisations incorporelles
section 2 Évaluation postérieure à la date d’entrée : problèmes posés par les
amortissements et dépréciations
section 3 Opérations de recherche & développement
section 4 Logiciels et sites internet
96
50
fiche synthèse • applications
96
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
Pour le PCG :
04
24
58
Art. 211-5 al. 1. « Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance
t:6
tta
physique ».
Se
G
NC
Pour pouvoir être comptabilisée séparément une immobilisation incorporelle doit être
:E
m
identifiable. Une immobilisation corporelle est identifiable si elle est séparable des activités
.co
ox
isolée ou avec un contrat, un autre actif ou passif ou si elle résulte d’un droit légal ou
sc
w.
ww
contractuel même si ce droit n’est pas transférable ou séparable de l’entité ou des autres
droits et obligations.
EXEMPLE
bwó
y
óWó{óz{ó|w{ó=wy
óz=ów}wó
ó{{}{óóc{óDóf
ó=wy
óz{ó
y{{ó|wy~{Bó{{ówów
ó{ó
{óz{óGFFóFFFô€.
Y{óz
ó{ó{ó
xw
óy
{{Bó{óówó
y
óWó{ó
wówó{z{ówó|wy~{ó
plus tard en ne cédant pas son magasin.
section 1
COÛT D’ENTRÉE DES IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
Les coûts d’entrée des immobilisations incorporelles se déterminent de manière semblable
aux coûts d’entrée des immobilisations corporelles (voir chapitre 3 section 1).
Ainsi, le coût d’acquisition d’une immobilisation incorporelle acquise séparément est
constitué de son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables,
123
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
après déduction des remises, rabais commerciaux et escomptes de règlement, et de tous les
coûts directement attribuables à la préparation de cet actif en vue de l’utilisation envisagée.
Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes, liés à l’acquisition,
peuvent sur option, être rattachés au coût d’acquisition de l’immobilisation ou comptabi-
lisés en charges.
REMARQUE
Sur le plan fiscal, la comptabilisation en charges permet de déduire immédiatement ces droits
de mutation, honoraires, commissions et frais d’actes. Le rattachement au coût d’acquisition
ne permet de déduire la charge qu’en fonction des amortissements. Si le bien n’est pas amortis-
sable, la déduction ne se fera qu’au moment de la cession de l’immobilisation (la plus-value sera
moins importante si la charge est rattachée au coût d’acquisition).
EXEMPLE
96
50
La société Alexandre a décidé de créer un nouveau logo pour présenter sa marque. Les dépenses de
96
78
y
w
óz{ó
}
óy
{{ó{ó|wó{}w}
ówó={
Bó{ó|wy{óz{ówó
y
óz{óy
w
ó}wC
14
4:
~{Bó{ó|wóz{óz
DóY={ó{{ó
{ó{ó
}
ó{wó
ó{ó{óy
óy{{
óz={ó
18
1 7.
activés.
.2
3
25
7.
Le coût d’une immobilisation incorporelle générée en interne, comprend toutes les dépenses
2:
19
14
pouvant lui être directement attribuées et qui sont nécessaires à la création, la production
36
88
et la préparation de l’actif afin qu’il soit en mesure de fonctionner selon l’utilisation prévue
:8
53
04
par la direction.
24
58
t:6
REMARQUE
tta
Se
Les dépenses engagées pour créer en interne des fonds commerciaux, des marques, des titres
G
NC
peuvent pas être distinguées du coût de développement de l’activité dans son ensemble. Par
.co
ox
en est de même pour les coûts engagés ultérieurement relatifs à ces dépenses internes.
sc
w.
ww
section 2
ÉVALUATION POSTÉRIEURE À LA DATE D’ENTRÉE :
PROBLÈMES POSÉS PAR LES AMORTISSEMENTS
ET DÉPRÉCIATIONS
À toute date postérieure à la date d’entrée, comme pour une immobilisation corporelle
(voir chapitre 3 section 2), une immobilisation incorporelle doit être évaluée en tenant
compte de ses amortissements et dépréciations.
Les définitions relatives aux immobilisations corporelles sont applicables aux immobilisa-
tions incorporelles. Il en est de même des règles générales d’amortissement, du calcul des
amortissements et du plan d’amortissement, d’éventuels amortissements dérogatoires, de
la révision du plan d’amortissement, des conditions de comptabilisation et des modalités
d’évaluation des dépréciations. D’autres règles présentées dans le chapitre 3, telles l’éva-
luation des immobilisations acquises au moyen de subventions d’investissement ou de
redevances annuelles, ou les opérations de location financement, peuvent s’appliquer aux
immobilisations incorporelles.
124
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
96
50
tous les facteurs pertinents, il n’y a pas de limite prévisible à la période au cours de laquelle on s’attend
96
78
à ce que l’actif génère pour l’entité des entrées nettes de trésorerie. »
14
4:
18
7.
Comme pour les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles dont la
1
.2
3
durée d’utilisation est limitée font l’objet d’un amortissement. Le cas échéant, les immobi-
25
7.
lisations incorporelles peuvent faire l’objet d’une dépréciation. 19
2:
14
36
88
2. Cas particuliers
:8
53
04
24
58
Les marques et procédés, faisant l’objet d’une protection juridique illimitée, ne peuvent
G
NC
similaires, brevets, licences, logiciels, droits et valeurs et valeurs similaires », le PCG n’a pas
ox
v
lar
Les marques et procédés peuvent cependant faire l’objet de dépréciations (compte 2905
ww
125
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
säLe fonds commercial est une notion purement comptable. Pour le PCG (art. 212-3 § 2),
« sont comptabilisés dans le poste fonds commercial les éléments incorporels du fonds de
commerce acquis qui ne font pas l’objet d’une évaluation et d’une comptabilisation séparées
au bilan et qui concourent au maintien et au développement du potentiel d’activité de
l’entité ».
Si le fonds commercial a une durée d’utilisation limitée (dans le cas par exemple d’une
exploitation de carrière ou d’une concession), il doit être amorti sur la durée d’utilisation.
Dans des cas exceptionnels, lorsque la durée d’utilisation des éléments du fonds de commerce
inscrits au poste « fonds commercial » ne peut être déterminée de façon fiable, ces éléments
sont amortis sur une période de 10 ans (art. R. 123-187 du Code de commerce).
Compte tenu des règles fixées par les articles 214-15 à 214-17 du PCG relatives aux
modalités d’évaluation des dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles,
96
il y a lieu d’analyser, à chaque clôture de comptes, si la valeur actuelle du fonds commercial
50
96
est devenue inférieure à la valeur comptable correspondante.
78
14
4:
18
Pour les fonds commerciaux dont la durée d’utilisation est non limitée, le test de dépré-
1 7.
.2
ciation doit être réalisé au moins une fois par exercice qu’il existe ou non un indice de perte
3
25
7.
de valeur. Conformément à l’article R. 123-179 du Code de commerce les dépréciations
2:
19
afférentes au fonds commercial ne sont jamais rapportées au résultat.
14
36
88
:8
53
EXEMPLE
04
24
La valeur d’acquisition de ce fonds était de 150 000 € (en dehors des actifs corporels et incorporels
Se
G
La valeur d’usage du fonds (en dehors des actifs corporels et incorporels identifiables acquis avec le
sc
w.
fonds) déterminée en fonction des flux de trésorerie attendus est de 130 000 €.
ww
section 3
OPÉRATIONS DE RECHERCHE &
DÉVELOPPEMENT
Les opérations de recherche et de développement sont fondamentales pour l’entreprise. Si
certaines dépenses de recherche et de développement peuvent être considérées comme des
charges imputables à l’exercice, d’autres sont de véritables investissements « activables ».
126
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
– la phase recherche ;
– la phase développement.
1.1 Phase recherche
On distingue généralement deux catégories de travaux de recherche : la recherche fonda-
mentale et la recherche appliquée(1).
säLes travaux de recherche fondamentale sont tous ceux qui concourent à l’analyse des
propriétés, des structures, des phénomènes physiques et naturels, en vue d’organiser en
lois, au moyen de schémas explicatifs et de théories interprétatives, les faits dégagés de cette
analyse. Ces travaux sont entrepris, soit par pure curiosité scientifique (recherche fonda-
mentale pure) soit pour apporter une contribution théorique à la résolution de problèmes
techniques (recherche fondamentale orientée).
96
säLa recherche appliquée est entreprise, soit pour discerner les applications possibles
50
96
78
des résultats d’une recherche fondamentale, soit pour trouver des solutions nouvelles
14
4:
permettant d’atteindre un objectif déterminé choisi à l’avance. Elle implique la prise en
18
1 7.
compte des connaissances existantes et leur extension dans le but de résoudre des problèmes
.2
3
25
particuliers.
7.
19
2:
14
36
d’autres connaissances.
tta
Se
G
© h{y~{y~{óz{ó
ów{w{ó
ó{ów{Bóz
|Bó
zBó
y
z
Bó{ó
ó
NC
:E
services.
m
.co
(1) Commentaires du CNC sur la comptabilisation des frais de recherche et de développement : novembre 1971.
(2) Ib.
127
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
96
50
3. Conditions de comptabilisation à l’actif et évaluation des coûts de
96
78
14
développement
4:
18
1 7.
.2
Les coûts de développement peuvent être comptabilisés à l’actif (dans un compte d’immo-
3
25
7.
bilisation incorporelle) s’ils se rapportent à des projets nettement individualisés, ayant
14
2:
19
de sérieuses chances de réussite technique et de rentabilité commerciale (ou de viabilité
36
88
probables. L’entité doit démontrer, entre autres choses, l’existence d’un marché pour la
production issue de l’immobilisation incorporelle ou pour l’immobilisation incorporelle
elle-même ou, si celle-ci doit être utilisée en interne, son utilité ;
– la disponibilité de ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour achever
le développement et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ;
– la capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorpo-
relle au cours de son développement.
Les coûts de développement comptabilisés à l’actif comprennent toutes les dépenses
pouvant être directement attribuées et qui sont nécessaires à la création, la production et la
préparation de l’actif afin qu’il soit en mesure de fonctionner selon l’utilisation prévue par
la direction. Les coûts d’emprunt peuvent être rattachés aux coûts de développement s’ils
concernent des actifs qui exigent une longue période de préparation (dispositions prévues à
l’article 213-9 du PCG – voir chapitre 1 section 3).
La comptabilisation des coûts de développement à l’actif est considérée comme « méthode
préférentielle » par le Plan comptable général (article 212-3 al. 2).
Elle s’effectue en débitant le compte 203 « Frais de recherche et de développement » et en
créditant le compte 721 « Production immobilisée – Immobilisations incorporelles ».
128
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
REMARQUE
Depuis la mise en œuvre du règlement 2004-06 du CRC relatif à la définition, la comptabilisa-
tion et l’évaluation des actifs (le 1er janvier 2005), il n’est plus possible de comptabiliser à l’actif
les frais de recherche (seuls étaient activables les frais de recherche appliquée). Le règlement
2004-06 n’a cependant pas modifié l’intitulé du compte 203 « Frais de recherche et de dévelop-
pement » qui aurait dû s’appeler « Frais (ou coûts) de développement ».
EXEMPLE
bwó
y
ó\{zwzówó
wxó{ówx{wówó{w|óó{ó|wóz{ó{y~{y~{ó{óz{óz
{
{{ó
ó=w
{ôdôP
Recherche Recherche
Total Développement
fondamentale appliquée
96
Z
{{óz{ó{y~{y~{ó{óz{ó
50
96
développement sans contrepartie
78
14
spécifique LLFóFFF 120 000 GMFóFFF IMFóFFF
4:
18
1 7.
Z
{{óz{ó{y~{y~{ó{óz{ó
.2
3
25
développement avec contrepartie
7.
spécifique MHFóFFF 19 LFFóFFF 120 000
2:
14
36
88
b{ó z
{{ó z{ó {y~{y~{ó |
zw{w{ó {ó z{ó {y~{y~{ó w
{ó z
{ó {ó w{{ó {ó
t:6
tta
b=
y{ów{ów
w{óy{{ó
xw
ôP
m
.co
ox
v
lar
IGDGHDd
ho
sc
w.
Les dépenses de recherche et de développement avec contrepartie spécifique sont à comprendre dans
les coûts des commandes effectuées.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Les dépenses engagées pour la recherche (ou pour la phase de recherche d’un projet
interne) doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues et ne peuvent
plus être incorporées dans le coût d’une immobilisation incorporelle à une date ultérieure.
Si une entité ne peut distinguer la phase de recherche de la phase de développement d’un
projet interne visant à créer une immobilisation incorporelle, elle traite les dépenses au titre
de ce projet comme si elles étaient encourues uniquement lors de la phase de recherche.
129
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
En cas d’échec des projets, les frais de développement correspondants font immédiatement
l’objet d’un amortissement exceptionnel.
section 4
LOGICIELS ET SITES INTERNET
L’évaluation et l’immobilisation de logiciels et de sites internet font l’objet, dans le Plan
comptable général de dispositions particulières (articles 611-1 à 611-5, 612-1 à 612-4).
96
national de la comptabilité en avril 1987. Les dispositions normatives de cet avis ont été
50
96
reprises dans le Plan comptable général (articles 611-1 à 611-5). Ces articles distinguent les
78
14
logiciels acquis, les logiciels créés destinés à usage commercial et les logiciels créés destinés
4:
18
7.
à un usage interne.
1
.2
3
25
7.
1.1 Logiciels acquis 19
2:
14
36
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition dans le compte 205
88
:8
53
valeurs similaires » : ils sont amortis à compter de leur date d’acquisition et non de celle de
58
t:6
tta
leur mise en service. Ces dispositions ne concernent que les logiciels dissociés. Les logiciels
Se
non dissociés sont ceux pour lequel le prix du logiciel ne peut jamais être distingué (car
G
NC
:E
fourni avec) de celui du matériel informatique. La valeur des logiciels non dissociés ne peut
m
.co
Il est à noter que l’amortissement fiscal du logiciel peut s’effectuer en douze mois
sc
w.
130
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
Le coût de production comprend les seuls coûts liés à la conception détaillée de l’application
(aussi appelée analyse organique), à la programmation (aussi appelée codification), à la réalisation
des tests et jeux d’essais et à l’élaboration de la documentation technique destinée à l’utilisation
interne ou externe.
96
50
– l’entité manifeste sa volonté de produire le logiciel, indique la durée d’utilisation
96
78
minimale estimée compte tenu de l’évolution prévisible des connaissances techniques
14
4:
en matière de conception et de production de logiciels et précise l’impact attendu sur le
18
1 7.
compte de résultat.
.2
3
25
7.
L’entité doit mettre en œuvre des outils de gestion permettant : 2:
19
14
36
Le coût de production des logiciels créés à usage interne comprend les mêmes éléments que
Se
G
NC
le coût de production des logiciels créés à usage commercial. Ils sont également amortis à
:E
m
EXEMPLE
ho
sc
w.
bwó
y
óX{
ówówyówóy
óz{ó={{yy{ódóó
}y{óz{ó}{
óz{ó
yD
ww
© fóz=wy~wôPó HJóFFFô€
© jlWóHFó;ôPó óJóNFFô€
© \wóz{óz
y{w
ó{óz{ó{ó{ó
{ôPó GóKFFô€
© jlWóHFó;ôPó IFFô€
[{ówówów{óy
{y
ówó
zy
óów}{ó{{óz=ó
}y{óz{óy
wx
ó
ó{{ó
{ó|wó{}w}
ó
ó{ówó>wóIGôz
y{x{ód?ôP
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
131
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
96
Tests et jeux d’essais : 4 460
50
96
Documentation : 1 440
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
2. Évaluation des sites internet
7.
19
2:
14
Les coûts de création de sites Internet (ainsi que les sites intranet et extranet) doivent
36
88
:8
être inscrits à l’actif si l’entreprise démontre qu’elle remplit simultanément les conditions
53
04
suivantes :
24
58
t:6
132
FICHE SYNTHÈSE
96
50
96
78
14
4:
18
1 7.
.2
3
25
FICHE SYNTHÈSE 4
7.
19
2:
14
Le coût d’acquisition d’une immobilisation incorporelle acquise séparément est constitué de :
58
t:6
tta
– son prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, après déduction des remises,
Se
G
– de tous les coûts directement attribuables à la préparation de cet actif en vue de l’utilisation envisagée.
.co
ox
v
Dans les comptes individuels, les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d’actes, liés
lar
ho
à l’acquisition, peuvent sur option, être rattachés au coût d’acquisition de l’immobilisation ou compta-
sc
w.
ww
bilisés en charges.
133
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
© Les frais de développement peuvent être comptabilisés à l’actif s’ils se rapportent à des projets
nettement individualisés, ayant de sérieuses chances de réussite technique et de rentabilité commerciale
– ou de viabilité économique pour les projets de développement pluriannuels associatifs. Ceci implique,
pour l’entité, de respecter l’ensemble des critères suivants :
a) la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise
en service ou de sa vente ;
b) l’intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de l’utiliser ou de la vendre ;
c) la capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle ;
d) la capacité de l’immobilisation incorporelle à générer des avantages économiques futurs probables.
L’entité doit démontrer, entre autres choses, l’existence d’un marché pour la production issue de l’immo-
96
50
bilisation incorporelle ou pour l’immobilisation incorporelle elle-même ou, si celle-ci doit être utilisée
96
78
en interne, son utilité ;
14
4:
18
7.
e) la disponibilité de ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour achever le dévelop-
1
.2
3
pement et utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle ; et,
25
7.
19
f) la capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours
2:
14
36
de son développement.
88
:8
53
La comptabilisation des coûts de développement à l’actif est considérée comme la méthode préférentielle
04
24
© Les dépenses engagées durant la période de recherche préalable à la phase de développement doivent
58
t:6
tta
être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues et ne peuvent plus être incorporées dans le
Se
G
Logiciels
sc
w.
ww
© Les logiciels acquis sont amortis à compter de leur date d’acquisition et non de celle de leur mise en
service, et les logiciels créés à compter de leur date d’achèvement.
© Les logiciels, créés par l’entité, destinés à un usage commercial ainsi que ceux destinés aux besoins
propres de l’entité sont inscrits en immobilisations, à leur coût de production, dans les conditions
suivantes.
a) Est, au sens du présent article, un logiciel destiné à un usage commercial tout logiciel créé en vue d’être
vendu, loué ou commercialisé sous d’autres formes.
Est, au sens du présent article, un logiciel destiné à usage interne tout logiciel destiné à toute autre forme
d’usage.
b) Le coût de production comprend les seuls coûts liés à la conception détaillée de l’application – aussi
appelée analyse organique –, à la programmation – aussi appelée codification –, à la réalisation des tests et
jeux d’essais et à l’élaboration de la documentation technique destinée à l’utilisation interne ou externe.
c) Les logiciels destinés à un usage commercial sont comptabilisés en immobilisations, si les conditions
suivantes sont simultanément réunies :
– le projet est considéré par l’entité comme ayant de sérieuses chances de réussite technique et de renta-
bilité commerciale ;
134
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
– l’entité manifeste sa volonté de produire le logiciel concerné et de s’en servir durablement pour les
besoins de la clientèle et identifie les ressources humaines et techniques qui seront mises en œuvre.
Les logiciels destinés à un usage interne sont enregistrés en immobilisations, si les conditions suivantes
sont simultanément remplies :
– le projet est considéré comme ayant de sérieuses chances de réussite technique ;
– l’entité manifeste sa volonté de produire le logiciel, indique la durée d’utilisation minimale estimée
compte tenu de l’évolution prévisible des connaissances techniques en matière de conception et de
production de logiciels et précise l’impact attendu sur le compte de résultat.
■ Sites internet
PCG art. 612-1 – extrait
Les coûts de création de sites internet peuvent être comptabilisés à l’actif si l’entreprise démontre qu’elle
remplit simultanément les conditions suivantes :
96
50
96
a) le site internet a de sérieuses chances de réussite technique ;
78
14
4:
b) l’entreprise a l’intention d’achever le site internet ou de l’utiliser ou de le vendre ;
18
1 7.
.2
c) l’entreprise a la capacité d’utiliser ou de vendre le site internet ;
3
25
7.
d) le site internet générera des avantages économiques futurs ; 19
2:
14
36
e) l’entreprise dispose des ressources (techniques, financières et autres) appropriées pour achever le
88
:8
f) l’entreprise a la capacité d’évaluer de façon fiable les dépenses attribuables au site internet au cours de
58
t:6
son développement.
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
135
APPLICATIONS
APPLICATION
7
08
30
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
APPLICATION 1 42
:4
1.
61
fin d’exercice en fonction du chiffre d’affaires lié à l’activité couverte par le brevet. La prévision de chiffre
t:6
tta
d’affaires est fixée à 1 000 000 € pour chacun des cinq exercices considérés. Le taux de redevance est de
Se
G
QUESTIONS
ho
sc
w.
1. Il est demandé d’estimer le brevet (en arrondissant la valeur trouvée au millier d’euros le plus proche)
ww
APPLICATION 2
Frais de recherche et de développement
Wóy
óz{ó={{yy{ódBówó
y
ó[wówó{||{y
ó{óz
{{ów{ó{w{óóz{ó
w
óz{ó
{y~{y~{ó{óz{óz
{
{{ôP
Développement du produit X
©óiww{ó{óy~w}{ôPóó GHóFFFô€
©óW{óy~w}{ôPóó GFóJFFô€
136
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
Recherche appliquée
©óiww{ó{óy~w}{ôPóó MóHFFô€
©óW{óy~w}{ôPóó JóFFFô€
QUESTIONS
1. óf
y{ózwó{{óy
z
ó{ó|wóz{ó{y~{y~{óz{ó{y~{y~{ó{óz{óz
{
{{ó{{ó{ó
x
Dóg{ó
ó{óywó
{
óyCóz{óó{{ó{óy{óy
z
óU
2. óf
{{ówóIGôz
y{x{ódBó=
y{ó>
ó{ó
y{?óz=
xw
óz{ó|wóz{ó{y~{y~{ó{óz{ó
développement remplissant a priori les conditions.
3. ó_z{ó{{ó
ó{ó
x
óz=w
{{óz{óy{ó|wóz{ó{y~{y~{óQó
y{óóz{ó{C
7
28
65
tions particulières relatives à ces amortissements doivent figurer en annexe.
89
47
4. ób=w
{{óz{ó|wóz{ó{y~{y~{ó{óz{óz
{
{{ó
wó
óóyó{{yy{Bó
{{ó
:1
13
2.
=
y{ówóIGôz
y{x{ódóy
{
zw{D
4
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
APPLICATION 3
53
04
24
Dépenses N
©óY~w}{óz{óz
{
{{ôPó JFóFFFô€
©óY
óz={ôPó HóFFFô€
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Dépenses N+1
©óY~w}{óz{óz
{
{{ôPó NFóFFFô€
©óY
óz={ôPó LóFFFô€
Dépenses N+2
©óY~w}{óz{óz
{
{{ôPó HFóFFFô€
©óY
óz={ôPó MóFFFô€
QUESTION
[{}{ó
{ó{ó
w
ó>óy
ó{ów
{{?óy
y{wóy{ó
{wó{ózwó
{ó{{yy{ôdóódAID
137
4 Évaluation des immobilisations incorporelles
CHAPITRE
APPLICATION 4
Acquisition et production de logiciels
La société Isidore a acquis le 1erôwódóó
}y{óz{ó}{
ówóy
z
ów{ôP
©ófóz=wy~wó>z
ójlWóHFó;?ôPó HNóNFFô€
©ó\wóz{óz
y{w
ó>z
ójlWóHFó;?ôPó GóNFFô€
[{ówBówów{Bó{}w}
ówóy
óz{ó={{yy{ó{óz
{{ów{ó>{ów{ó~
ów{?ó{w{óó
la production d’un logiciel de comptabilité rendu opérationnel le 1erô
y
x{ódD
©ó\wóz=
z{ó
wwx{ôPóó GóLFF
©ó\wóz=ww{ó|
y
{{ôPóó JóNFF
©ó\wóz=ww{ó
}w{ôPóó LóJFF
©ó\wóz{ó
}ww
ôPó GHóFFF
©ój{ó{ó{óz={wôPóó JóJFF
7
©óY
óz{ówó{ó{ówy{óz{ówóz
y{w
ôPó HóNFF
28
65
©ó\
w
óz{ów{ôPó GóNFF
89
47
:1
La durée d’utilisation de ces deux logiciels est fixée à 5 ans.
13
4 2.
.2
3
QUESTION
25
7.
19
f
{{ó{ó
y{óz=wy
ó{óz{ó
zy
ó{óz=w
{{D
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
APPLICATION 5
tta
Se
G
La société Ingrid envisage la création d’un site internet qu’elle compte d’utiliser dans les années à venir.
ox
v
lar
138
Évaluation des immobilisations incorporelles 4
CHAPITRE
QUESTIONS
1. óf
y{óó{{óy
z
ówó
y
ó_}zó{ó
x{ó{óy
óz{óy
w
ó{ó{óy
óz{ó
développement de son site internet.
2. Indiquer quels sont les éléments pouvant entrer dans son coût de production immobilisable.
3. óf
{{ó{ó
y{óz{ó=w
{ôdóó{x{ó
y{w{ó>{óywóz{óy~
ó
ó=wyw
ózó{ó
internet).
7
28
65
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
139
ww
w.
sc
ho
lar
vox
.co
m
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
24
04
53
:8
88
36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
652
87
Évaluation des stocks
5
Y^Wf_jh[
et encours
7
28
65
section 6 Comptabilisation des quotas d’émission de gaz à effet de serre et
89
47
des certificats d’économie d’énergie
:1
13
section 7 Stocks en monnaies étrangères
4 2.
.2
3
fiche synthèse • applications
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
Pour le PCG :
NC
:E
m
.co
Art. 211-7. « Un stock est un actif, détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en
ox
cours de production pour une telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production
v
lar
ho
section 1
RÈGLES GÉNÉRALES
Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition, de transformation et autres coûts
encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Les pertes et gaspil-
lages sont exclus des coûts.
141
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
Les coûts d’emprunt peuvent être inclus dans le coût des stocks lorsqu’il s’agit d’un stock
« éligible » (un actif est dit « éligible » lorsqu’il exige une longue période de préparation ou
de construction avant de pouvoir être utilisé ou vendu).
1. Coûts d’acquisition
Le coût d’acquisition des stocks est constitué :
– du prix d’achat, y compris les droits de douane et autres taxes non récupérables, après
déduction des rabais commerciaux, remises, escomptes de règlement et autres éléments
similaires ;
– des frais de transport, de manutention et autres coûts directement attribuables à l’acqui-
sition des produits finis, des matières premières et des services.
Les coûts administratifs sont exclus du coût de production et d’acquisition à l’exclusion des
7
28
coûts des structures dédiées.
65
89
47
:1
13
2.
ÉLÉMENTS PRIS EN COMPTE DANS LE COÛT D’ACQUISITION D’UN STOCK
4
.2
3
25
7.
19 Prise en
Éléments Observations
2:
compte
14
36
88
:8
fóz=wy~w ek_
53
04
24
Z
óz{óz
w{ ek_
G
NC
:E
m
jw{óówów{ów
{ ded
.co
ox
v
lar
Y óz{ó yw}{ ded
\wóz{óy {yww ded
(1) Nécessite une longue période de préparation (rare dans le cadre d’une acquisition).
2. Coûts de production
Le coût de production des stocks comprend les coûts directement liés aux unités produites, telle
que la main-d’œuvre directe. Il comprend également l’affectation systématique des frais généraux
de production, fixes et variables, qui sont encourus pour transformer les matières premières en
produits finis.
142
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
Les frais généraux de production fixes sont les coûts indirects de production qui demeurent
relativement constants indépendamment du volume de production, tels que l’amortis-
sement et l’entretien des bâtiments et de l’équipement industriels, augmentés, le cas échéant
de l’amortissement des coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration de site
ou la quote-part d’amortissement des immobilisations incorporelles telles que les frais de
développement et logiciels.
Les frais de production variables sont les coûts indirects de production qui varient direc-
tement, ou presque directement, en fonction du volume de production, tels que les matières
premières indirectes et la main-d’œuvre indirecte.
L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est
fondée sur la capacité normale des installations de production. La capacité normale est la
production moyenne que l’on s’attend à réaliser sur un certain nombre d’exercices ou de
7
saisons dans des circonstances normales, en tenant compte de la perte de capacité résultant
28
65
de l’entretien planifié.
89
47
:1
13
4 2.
.2
EXEMPLES DE COÛTS EXCLUS DU COÛT D’ACQUISITION OU DE PRODUCTION D’UN STOCK
3
25
7.
19
© c
wów
wóz{óz
y~{óz{ó|wxyw
Bóz{ówCóz=É{ó
óz=w{óy
óz{ó
zy
óQ
2:
14
36
{óó{ó
{{ó
w{óz{ówó
zy
óQ
53
04
24
óó{ó
{óQ
tta
Se
© \wóz{óy
{yww
D
G
NC
:E
m
.co
Prise en
sc
Éléments Observations
w.
compte
ww
ó={y{
óz{ówó
{Cówó
Charges indirectes fixes de production ek_ de charges correspondant à la
Cówy
c
wów
wóz{óz
y~{óz{ó|wxyw
Bó
ded
z{ówCóz=É{ó
ów{óy
óz{ó
zy
Option si l’actif est éligible(1)
Coût d’emprunt ek_
(voir chapitre 2 section 3)
143
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
Prise en
Éléments Observations
compte
À l’exception des coûts de structure
Coûts administratifs et autres frais généraux ded
dédiés
\wóz{óy {yww ded
7
28
65
actuelle. La valeur brute du stock est sa valeur d’entrée dans le patrimoine (coût d’acqui-
89
47
:1
sition ou de production). La valeur actuelle est la plus élevée de sa valeur vénale ou de sa
13
2.
valeur d’usage (pour les définitions de valeur vénale, valeur d’usage voir chapitre 3 section 2
4
.2
3
25
§ 2.1). Lorsque la valeur actuelle est devenue inférieure à la valeur brute (ou à la valeur brute
7.
19
2:
diminuée de précédentes dépréciations), il y a lieu de constater une dépréciation du stock
14
36
sous forme de dotation. La plus-value constatée entre la valeur actuelle et sa valeur d’entrée
88
:8
53
säÀ l’inventaire, les stocks et les productions en cours sont évalués unité par unité ou
58
t:6
tta
catégorie par catégorie. L’unité d’inventaire est la plus petite partie qui peut être inventoriée
Se
G
sous chaque article. Le prix et les perspectives de vente sont à prendre en considération pour
NC
:E
säÀ la date de clôture de l’exercice, la valeur d’entrée est toujours retenue pour les stocks
v
lar
ho
sc
et les productions en cours qui ont fait l’objet d’un contrat de vente ferme dont l’exé-
w.
ww
cution interviendra ultérieurement dès lors que le prix de vente stipulé couvre à la fois
cette valeur et la totalité des frais restant à supporter pour la bonne exécution du contrat.
La valeur d’entrée est également retenue pour la fixation de la valeur des approvisionne-
ments entrant dans la fabrication de produits qui ont fait l’objet d’un contrat de vente
ferme, dès lors que ces stocks d’approvisionnements ont été individualisés et que le prix
de vente stipulé couvre à la fois le coût d’entrée de ces approvisionnements, les coûts
de transformation et la totalité des frais restant à supporter pour la bonne exécution du
contrat.
EXEMPLE
bwó
y
óXwz{ówówyy{
ó{óy
wz{óz{ó|wxyw
óz
ówó
ww
ó={ó
y~{
{óó
15 mois.
WóIGôz
y{x{ódBó{óz
{{ó{||{y
{ó
ó{wóó{||{y{óóy{{óy
wz{ó{{ó{ó
w
{óy
{óôP
Effectuées À effectuer
144
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
Effectuées À effectuer
g
{Cówóz{óy~w}{óz{y{ówwx{óz{ó
zy
MóFFF
15 200
g
{Cówóz{óy~w}{óz{y{ó|{óz{ó
zy
LóFFF
12 000
_
óz{óywwó{
500
1 200
g
{Cówóz{óy~w}{óz=wzw
ó}
w{ 2 500
NóMFF
Charges de distribution 5 000
Total MNóGFF INóGFF
7
28
© z{óy~w}{óz{y{óz{ó
zy
ôPó HIóKFFô€
65
89
47
© óz{ówó
{Cówóz{óy~w}{óz{y{óz{ó
zy
ó
{ów
{{{
:1
13
>{óy
óz{ówó
Cówy
ó{ó{ó{ó
ówó
y?ôP
4 2.
.2
GKóHFFóAôHóFFFóÝóOFó;óSó HLóFFFó€
3
25
7.
19
© z{ó
óz{óywwó{
ó{{ó{óyóó{ó
yó{óó
}x{óôPó 1 200 €
2:
14
36
ó LNóHFFô€
88
:8
bwóy
ww
ózó
yó{wówóy
wx
{ôP
53
04
24
58
t:6
Stock final
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
i{
ówó{y
wzw
óGDGOóz{ó=ez{óz{ó{{Cóy
wx{Bóóówó{óz{óy
w{ówBó
ó
w.
ww
bwó{
óz{ó=
}w
óz{ó|wó|wy{ózwówów{ózó
yóz
ó|}{ózwó=w{{D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
145
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
bwów{ówy{{ó{ó{ó{
{óóGFFóFFFó¤óIKóFFFóSóLKóFFFô€.
bwó
óóy
{ó{ó|óz={{yy{ó{ó=
{{óóLNóHFFó¤óLKóFFFóSóIóHFFD
[{ó{ó
wwó{óz
yw
óz{ó
yó{ó
ó
ó{ó>{{óó{w
?ó>
óyCó
wóy~w{ôMó{y
ôGóôI?D
section 2
ÉVALUATION DE CHOSES INTERCHANGEABLES
Le coût d’entrée des articles ou catégories d’articles individualisables, qui ne sont pas inter-
changeables, ainsi que ceux qui sont matériellement identifiés et affectés à des projets spéci-
7
28
65
fiques est déterminé article par article ou catégorie par catégorie.
89
47
:1
Pour les articles interchangeables qui, à l’intérieur de chaque catégorie, ne peuvent être
13
4 2.
unitairement identifiés après leur entrée en magasin, le coût d’entrée est considéré comme
.2
3
25
7.
égal au total formé par : 14
2:
19
– le coût des stocks à l’arrêté du précédent exercice, considéré comme un coût d’entrée
36
88
Ce total est réparti entre les articles consommés dans l’exercice et les articles existants en
tta
Se
stocks par application d’un mode de calcul sur la base du coût moyen pondéré calculé
G
NC
à chaque entrée ou sur une période n’excédant pas la durée moyenne de stockage ou en
:E
m
.co
présumant que les articles existants en stocks sont les derniers entrés.
ox
v
lar
ho
Une entité doit utiliser la même méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage
sc
w.
similaire pour l’entité. Pour des stocks de nature ou d’usage différents, différentes méthodes
ww
EXEMPLE
bwó
y
óX
ó{ó
ówó|wxyw
ó{ów{ócD
b{ó
yówóGerôw{ódóz{óy{{ów{ócó
wóz{óGFFó
óóIHFô€.
b{ó{
{ów{ó
ó
óy
w
{ówóy
óz{ó=w
{ódôP
© 1erôw{ôPóHKFó
ó
óNKóHKFô€óQ
© 1erô{ôPóHFFó
ó
óLNóLFFô€óQ
© 1erô
y
x{ôPóGFFó
ó
óIJóLFFô€óQ
© 1erôz
y{x{ôPóKFó
ó
óGMóIKFô€.
b{ó
{ów{ó
ó
óy
w
{ówóy
óz{ó={{yy{ódôP
© 1erôwôPóHIFó
óQ
© 1erô{{x{ôPóGHFó
óQ
© 1erôz
y{x{ôPóGFFó
D
b{ó
yó|wó{ów
ó{ó{ó
w
óôP
GFFóAôHKFóAôHFFóAôGFFóAôKFó¤óHIFó¤óGHFó¤óGFFóSóHKFó
D
146
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
Mouvements Stocks
Dates
Q PU V Q PU V
01.01 100 320 32 000 100 320 32 000
01.03 250 341 NKóHKF 350 335 GGMóHKF
01.04 230 335 MMóFKF 120 335 40 200
FGDFM 200 343 LNóLFF 320 340 GFNóNFF
FGDFO 120 340 JFóNFF 200 340 LNóFFF
7
28
65
01.10 100 IJL IJóLFF 300 342 GFHóLFF
89
47
:1
13
01.11 100 342 34 200 200 342 LNóJFF
4 2.
.2
3
25
01.02 50 IJM GMóIKF 250 343 NKóMKF
7.
19
2:
14
100 + 250
©
yó
{ôPó óSóGMKó
óQ
G
NC
2
:E
m
12 × 175
© z
{óz{ó
yw}{ôPó
ho
= 3 mois et demi.
sc
600
w.
ww
147
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
section 3
ÉVALUATION DES STOCKS ACQUIS
OU PRODUITS CONJOINTEMENT
POUR UN COÛT GLOBAL
Le coût d’entrée de chacun des stocks acquis ou produits conjointement peut être déterminé
en ventilant le coût global entre eux, à proportion de la valeur relative qui peut être attribuée
à chacun d’eux dans la valeur totale des biens, dès qu’ils peuvent être individualisés (voir
chapitre 2 section 5 la règle générale).
À défaut de ne pouvoir attribuer directement une valeur à chacun d’eux, le coût de chacun
des stocks acquis ou produits conjointement peut être déterminé à partir de la valeur
attribuée à un ou plusieurs de ces biens (il s’agit notamment de la valeur attribuée aux
7
28
65
produits résiduels, valeur forfaitaire ou fixée par référence au prix du marché).
89
47
:1
13
EXEMPLE
4 2.
.2
bwó
y
óX
y{ó|wx{ózwó{ów{{óó
zófD
3
25
7.
bwó|wxyw
óz{óy{ó
zófó={||{y{óy
{{ów{yówó|wxyw
óz=ó
Có
zóifó{óz=ó
2:
19
zó
z{ófhD
14
36
88
_ówó
ó|wx
ôP
24
58
© GóKFFó}óz{ó
zófóQ
t:6
tta
Se
© NFFó}óz{ó
Có
zóifóQ
G
NC
© HFFó}óz{ó
zó
z{D
:E
m
.co
section 4
ÉVALUATION DES STOCKS À PARTIR DU PRIX
DE VENTE OU DU COÛT STANDARD
Il est d’évaluer possible les biens en stock en pratiquant la méthode du prix de détail dans
laquelle le coût des stocks est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le
pourcentage approprié de marge brute et de frais de commercialisation. Le pourcentage
utilisé doit prendre en considération les stocks qui ont été démarqués au-dessous de leur
prix de vente initial. Un pourcentage moyen pour chaque rayon est le cas échéant appliqué.
148
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óW|{zóy
{yw{ó{ó{zówóz
wóz{ó{ó
zózwó{óz
w{óz{ôPó
ZlZBó{óz
Bó
}y{Bów
{ó|
w{Bó
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{Bóww{ó~
Bóyw
y
{Bó{yD
f
óy{óóy
y{{ó{ó
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wx{Bówów}{ó
{{ó{ó{
{óóHKó;ózóóz{ó{{ó
hors taxes.
WóIGôz
y{x{ódBóó{{ó{ó
yôGNó
zw{óóW{ócwyóX
ónnóóó
ó|wy
ówóy{ó
GóFFHBLFô€ójjYó
óNIKBKFó^jD
b{ó
yówóIGôz
y{x{óz{óy{ó
zw{ó{wówó
w
ôPóNIKBKFóÝóMKó;óÝóGNóSóGGóHMOBHKô€.
L’entité peut également pour des raisons pratiques si ces méthodes donnent des résultats
proches du coût utiliser la méthode du coût standard. Les coûts standards retiennent les
niveaux normaux d’utilisation de matières premières et de fournitures, de main-d’œuvre,
d’efficience et de capacité. Ils sont régulièrement réexaminés et, le cas échéant, révisés à la
7
28
lumière des conditions actuelles.
65
89
47
:1
13
2.
section 5
4
.2
3
25
7.
19
INVENTAIRE PERMANENT ET STOCKS
2:
14
36
88
:8
L’inventaire comptable permanent est une organisation des comptes de stocks qui par l’enre-
53
04
générale.
v
lar
ho
sc
w.
149
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
säEn ce qui concerne les stocks dont l’entreprise est déjà propriétaire mais qui sont en voie
d’acheminement (non encore réceptionnés) ou en ce qui concerne les stocks mis en dépôt ou en
consignation, le compte 38 « Stocks en voie d’acheminement, mis en dépôt ou en consignation »
peut être utilisé, dans le cadre du système de l’inventaire permanent, pour comptabiliser les stocks
jusqu’à réception dans les magasins de l’entreprise ou dans ceux du dépositaire ou consignataire.
Dès réception, ils sont ventilés dans les comptes de stock correspondant à leur nature. En
fin de période, si le compte 38 n’est pas soldé, les entreprises doivent donner le détail des
stocks ainsi comptabilisés.
EXEMPLE
bwó
y
ó]óy
{yw{ó{ówy~wz{óWó
óz{y{{ó
ówó={
zw{óz=óy
C
}ww{Bówó
y
ó]~wD
f
ó{ó
óz{ów{ódBó{ó
{{ó
ó
ó{ówôP
7
28
© FGDFGDói
yówózwó={{{ôPóGóFFFó}óó GHóFFFô€
65
89
47
© FJDFGDóbw
óówó
y
ó]~wôPóJFFó}óó JóNFFô€
:1
13
© FLDFGDóWy~wóz{ówy~wz{ó
y{
ówó]ó>jlWóHFó;?ôPóHóFFFó}óó HJóLFFô€
4 2.
.2
3
© GKDFGDól{{óz=ó
ówówó
y
ó]~wôPóIFFó}
25
7.
19
© HNDFGDól{{óz=ó
ówówó
y
ó]ôPóGóKFFó}
2:
14
36
88
:8
53
4 800
58
400
Se
– =
ww
óz{ówó
{ózóHNôw{ó{ó|
{óôP
G
NC
:E
12 000
m
1000
v
lar
ho
JFFóSóLFFó}?óQó
sc
w.
24 600
ww
JDGDd
ING i
yóz{ówy~wz{óWó{óy
}w
JóNFF
IMG i
yóz{ówy~wz{óW JóNFF
Livraison à la société Ghislain
LDGDd
LFMG Achats de marchandises A HJóLFF
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ JóOHF
401 \
{ HOóKHF
Facture n°
150
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
GKDGDd
JLM i
y
ó]~w ®®DD
MFMG Ventes de marchandises A ®®DD
JJKMG wBójlWóy
{y
{ ®®ó
Facture n°
7
28
65
Sortie de stock
89
47
:1
13
2.
HNDGDd
4
.2
3
25
411 Clients ®®DD
7.
19
2:
MFMG Ventes de marchandises A ®®DD
14
36
88
Facture n°
24
58
t:6
tta
ówó|ózó
óz{ów{ódBó{ó
yóz{ówy~wz{óWó{
ó{{y{{ôP
w.
ww
© {ów}wôPóGHóFFFó¤óJóNFFóAôHJóLFFó¤óGNóHMFóSóó óGIóKIFô€
© {óy
}w
ôPóJóNFFó¤óIóLFFóSóó GóHFFô€
section 6
COMPTABILISATION DES QUOTAS D’ÉMISSION
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
151
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
Pour le PCG (titre VI, chapitre I, section 5), les quotas d’émission de gaz à effet de serre
sont considérés comme étant des éléments dont le coût est directement lié aux activités
de production et doivent être comptabilisés dans des comptes de stocks. Ils peuvent être
détenus, soit pour se conformer aux exigences de la réglementation (modèle économique
« Production »), soit à des fins de négoce (modèle économique « Négoce »).
7
28
– les émissions sont inférieures aux quotas détenus par l’entité. Il correspond aux quotas
65
89
47
disponibles pour couvrir les émissions futures ;
:1
13
2.
– les émissions sont supérieures aux quotas détenus par l’entité (compte 449 « Quotas
4
.2
3
25
d’émission à acquérir »). Il correspond au coût des quotas qu’il est nécessaire d’acquérir
7.
19
au titre des émissions réalisées. L’obligation de restituer les quotas d’émission à l’État
2:
14
36
pour justifier du respect des obligations n’est pas par elle-même constitutive d’un
88
:8
passif.
53
04
24
58
Les quotas gérés selon le modèle « Négoce » font l’objet d’une évaluation distincte de
m
.co
ox
ceux gérés selon le modèle « Production ». Les plus values et moins-values de cession sont
v
lar
ho
152
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
4. Comptabilisation de l’amende
L’amende prévue en cas de non-restitution d’un nombre de quotas suffisant pour couvrir
les émissions de l’année précédente est comptabilisée en charges.
« Le montant de cette amende est fixé à 100 A par quota non restitué. » (Art. L 229-18 du
Code de l’environnement.)
5. Informations en annexe
Le PCG prévoit également d’indiquer en annexe des comptes annuels (art. 831-2 § 27 et
831-4-4 du PCG) :
– la description des modèles économiques retenus pour gérer et comptabiliser les quotas
(modèles « Production » et « Négoce ») ;
7
28
65
– l’estimation des émissions réalisées de gaz à effet de serre ;
89
47
:1
– les hypothèses prises en compte pour l’évaluation du passif « quotas d’émission à
13
4 2.
acquérir » ;
.2
3
25
7.
– toute information pertinente pour la gestion du risque CO2 ; 2:
19
14
EXEMPLE
t:6
tta
ó{ó{{ójGBójHBójIó{ójJD
:E
m
.co
Achats au
ox
Cours en fin
Achats à terme Ventes
v
de période
lar
Émissions
comptant
Période
ho
.sc
w ww
T1 1 000 1 200 10 12
T4 1 000 400 12 15
153
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
T1
LFG Wy~wó
y
ó¤¤ôw{ó{ó|
{ 12 000
512 Xw{ 12 000
1 200 Ýó10
© _{w{ó{ó|óz{ó
z{ôP
óSóGóFFFóQó
wóSóGóHFFó excédent de 200
[{}{{óz{óy
{óz{ó
yôP
T1
321 i
yów{ó{ó|
{ 2 000
LFIG lww
ói
yóz{ów{ó{ó|
{ 2 000
HFFóÝóGF
7
28
65
89
47
:1
13
En T2
4 2.
.2
3
© [{}{{óz{ówy~wówóy
wóz{ó
wôP
25
7.
19
GóKFFóÝGHóSóGNóFFF
2:
14
36
T2
88
:8
53
1 500 Ýó10
G
NC
:E
m
.co
© [{}{{óz{ó{{óz{ó
wôP
ox
v
lar
GFFóÝóGKóSóGóKFF
ho
sc
w.
T2
ww
© _{w{ó{ó|óz{ó
z{ôP
óy
{óSóHóMFFóQó
wóSóHóLFFó déficit de 100
© [{}{{óz{óww
óz{ó
yôP
b{ó
yójGówó
ó{{{óy
D
T2
LFIG lww
ó
yów{ó{ó|
{ 2 000
321 i
yóz{ów{ó{ó|
{ 2 000
200 Ýó10
154
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
En T3
fwóz=wy~wówóy
wóóz{ó{{D
b={{{ówóy
yóówy~wóó{{Bóz
ówów
ó={{zwó={ó
z{ôjJDób{ó
wó
livrables à terme ne sont pas comptabilisés et ne figurent pas à l’inventaire.
7
28
65
© _{w{ó{ó|óz{ó
z{ôP
89
47
óy
{óSóJóFFFóQó
wóSóHóLFFó déficit de 1 400
:1
13
4 2.
© Y
ww
óz{ó=wyy
{{óz{ówóz{{ôP
.2
3
25
lw{óz{ówóz{{ó{óz
xóz{ó
z{ôPóGóNFF
7.
19
2:
z{óHóFFFó
wówx{ówwówózw{óz{ó{
óó=wDób{óó
ó>GK?ó{ó{ó{{ó
ó
:8
53
w
{ówóz{{Bóz
yów{óz{ówóz{{ó{ó|óz{ó
z{ôPóGóJFFóÝóGKóSóHGóFFFD
04
24
58
T3
t:6
tta
21 000 – 1 800
ox
v
lar
ho
sc
w.
En T4
ww
© [{}{{óz{ówy~wóz{ó
wôP
Wy~wówóy
wôPóJFFóÝóGHóSóJóNFF
bw
óz{ówy~wóó{{ôPóHóFFFóÝóGKóSóIFóFFF
T4
LFG Wy~wó
y
óz{ów{ó{ó|
{ IJóNFF
JJO g
wóz=
óówy
IJóNFF
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
© _{w{ó{ó|óz{ó
z{ôP
óy
{óSóKóFFFóQó
wóSóKóFFFó équilibre
© Y
ww
óz{ó={y
óz{ówóz{{ôP
T4
JJO g
wóz=
óówy
21 000
LFG Wy~wó
y
ów{ó{ó|
{ 21 000
1 800 + 19 200
155
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
section 7
STOCKS ET ENCOURS EN MONNAIES
ÉTRANGÈRES
La valeur en monnaie étrangère de stocks détenus à l’étranger est convertie en monnaie
nationale, en fin d’exercice, à un cours égal, pour chaque nature de marchandises, appro-
visionnements et produits en stocks, à la moyenne pondérée des cours pratiqués à la date
d’achat ou d’entrée en magasin des éléments considérés. En cas de difficulté d’application
de cette méthode de calcul, l’entité peut utiliser une autre méthode dans la mesure où elle
n’est pas susceptible d’affecter sensiblement les résultats.
Des dépréciations sont constituées si la valeur au jour de l’inventaire, compte tenu du cours
de change audit jour, est inférieure à la valeur d’entrée en compte.
7
28
65
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
ww
156
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 5
7
28
65
89
47
■ Stocks et en cours
:1
13
2.
Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition, de transformation et autres coûts
4
.2
3
25
encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent. Les coûts d’emprunt peuvent
7.
19
être inclus dans le coût des stocks.
2:
14
36
88
Règles générales
:8
53
04
Le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d’acquisition, de transformation et autres coûts
tta
Se
encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent.
G
NC
:E
Les coûts d’emprunt peuvent être inclus dans le coût des stocks selon les dispositions prévues à l’article 213-9.
v
lar
ho
sc
Coût d’acquisition
w.
ww
157
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
L’affectation des frais généraux fixes de production aux coûts de transformation est fondée sur la capacité
normale des installations de production.
■ Choses interchangeables
PCG art. 213-33 – extrait
Le coût des stocks d’éléments qui ne sont pas habituellement fongibles et des biens ou services produits
et affectés à des projets spécifiques doit être déterminé en procédant à une identification spécifique de
leurs coûts individuels.
Pour les articles interchangeables qui, à l’intérieur de chaque catégorie, ne peuvent être unitairement
identifiés après leur entrée en magasin, le coût d’entrée est considéré comme égal au total formé par :
– le coût des stocks à l’arrêté du précédent exercice, considéré comme un coût d’entrée dans les comptes
de l’exercice ;
– le coût d’entrée des achats et des productions de l’exercice.
7
28
65
Ce total est réparti, entre les articles consommés dans l’exercice et les articles existants en stocks, cas
89
47
:1
par cas d’un mode de calcul sur la base du coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ou sur une
13
2.
période n’excédant pas la durée moyenne de stockage ou selon la méthode du premier entré-premier
4
.2
3
25
sorti (PEPS-FIFO).
7.
19
2:
Une entité doit utiliser la même méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaire
14
36
pour l’entité. Pour des stocks de nature ou d’usage différents, différentes méthodes peuvent être utilisées.
88
:8
53
Les techniques d’évaluation du coût des stocks, telles que la méthode du coût standard ou la méthode
04
24
du prix de détail, peuvent être utilisées pour des raisons pratiques si ces méthodes donnent des résultats
58
t:6
proches du coût.
tta
Se
G
NC
Lorsque les biens sont acquis conjointement, ou sont produits de façon de façon conjointe et indissociable, pour
ox
v
lar
un coût global d’acquisition, ou de production, le coût d’entrée de chacun des biens est ventilé à proportion de
ho
sc
la valeur attribuable à chacun d’eux, conformément aux dispositions des articles 213-8 et suivants.
w.
ww
■ Inventaire permanent
PCG art. 943 – extrait
[…]° L’inventaire permanent peut être tenu en comptabilité générale dans les comptes correspondants
de la classe 3 suivant les modalités définies ci-après.
1. En ce qui concerne les stocks d’approvisionnements et de marchandises, les comptes 601 « Achats
stockés – Matières premières (et fournitures) », 602 « Achats stockés – Autres approvisionnements » et
607 « Achats et marchandises » sont débités par le crédit des comptes intéressés des classes 4 et 5.
En cours d’exercice, les comptes de stocks 31, 32 et 37 fonctionnent comme des comptes de magasin ; ils
sont débités des entrées par le crédit des comptes 6031, 6032 et 6037 et crédités des sorties par le débit de
ces mêmes comptes.
En fin d’exercice, les soldes des comptes 601, 602, 607 et 6031, 6032, 6037 sont virés au compte 120
« Résultat de l’exercice (bénéfice) » ou 129 « Résultat de l’exercice (perte) ».
158
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
2. En ce qui concerne les stocks de produits, le compte 35 fonctionne comme un compte de magasin ; il
est débité des entrées par le crédit du compte 7135 et crédité des sorties par le débit de ce même compte.
Ces mouvements sont valorisés conformément aux méthodes de calcul des coûts utilisées par l’entité.
Les en-cours de production valorisés à la fin de l’exercice sont inscrits au débit des comptes 33 et 34 par
le crédit des comptes 7133 et 7134 après annulation des en-cours de production du début de l’exercice.
En fin d’exercice, le solde du compte 71 « Production stockée (ou déstockage) » est viré au compte 120
ou 129.
7
28
Ils sont sortis des stocks :
65
89
47
– lors de l’émission de gaz à effet de serre, et/ou ;
:1
13
2.
– en cas de cession.
4
.2
3
25
Les quotas d’émission peuvent être détenus dans deux buts distincts :
7.
19
2:
14
– pour se conformer aux exigences de la réglementation relative aux émissions de gaz à effet de serre
36
88
■
Se
G
NC
La valeur en monnaies étrangères de stocks détenus à l’étranger est convertie en monnaie nationale, en
.co
ox
fin d’exercice, à un cours égal, pour chaque nature de marchandises, approvisionnements et produits en
v
lar
ho
stocks, à la moyenne pondérée des cours pratiqués à la date d’achat ou d’entrée en magasin des éléments
sc
w.
considérés. En cas de difficulté d’application de cette méthode de calcul, l’entité peut utiliser une autre
ww
méthode dans la mesure où elle n’est pas susceptible d’affecter sensiblement les résultats.
Des dépréciations sont constituées si la valeur au jour de l’inventaire, compte tenu du cours de change
audit jour, est inférieure à la valeur d’entrée en compte.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
159
APPLICATIONS
7
28
65
89
47
:1
13
4 2.
.2
APPLICATION 1
3
25
7.
19
Différentes méthodes d’évaluation des stocks
2:
14
36
88
La société Isaïe fabrique des pièces de rechange qu’elle revend à des constructeurs automobiles.
:8
53
04
b{ó
yóz{ówóy{ófhó
ó{óz{{ó{{ódówó|wó=
x{óz{ó
{{ówôP
24
58
©ó1erô
y
x{ódôPó
yówôPóKFFóy{óz=óy
óz{óIFóLJKô€óQ
t:6
tta
©óNô
y
x{ódôPó
zy
óz{óIFFóy{ó
óóy
óz{óGNóJKFô€óQ
Se
G
©óGKô
y
x{ódôPó
{óz{óJFFóy{óQ
NC
:E
©óHHô
y
x{ódôPó
zy
óz{óHFFóy{ó
óóy
óz{óGHóKKFô€óQ
m
.co
©óIô
{x{ódôPó
zy
óz{óHKFóy{ó
óóy
óz{óGKóOKFô€óQ
ox
v
lar
©óGFô
{x{ódôPó
{óz{óLKFóy{óQ
ho
sc
©óHGô
{x{ódôPó
zy
óz{óIKFóy{ó
óóy
óz{óHHóGLFô€óQ
w.
ww
©óHOô
{x{ódôPó
{óz{óGOFóy{óQ
©óMôz
y{x{ódôPó
zy
óz{óGHFóy{ó
óóy
óz{óMóLKFô€óQ
©óGKôz
y{x{ódôPó
{óz{óGFFóy{óQ
©óHJôz
y{x{ódôPó
zy
óz{óGKFóy{ó
óóy
óz{óOóJKFô€.
QUESTION
f
{{ó{ó|y~{óz{ó
yó>{óywyóz{óy
ów{ó
wó{||{y
ówóy{{ó{óó
y~{?ó{ó
wó{ó
~
z{ów{ôP
©óy
ó
{ó
z
óz{ówó
z{ó>
yówóy?óQ
©óy
ó
{ó
z
ówóy~w{ó{
{óQ
©ó{{ó{
Bó{{ó
óQ
©óz{{ó{
Bó{{ó
D
APPLICATION 2
Acquisition et stockage de marchandises
bwó
y
ó`wówó|wó=wy
óz=ó
óz{ówy~wz{ó{óHLôz
y{x{ódD
160
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
QUESTIONS
1. Y
wx{óy{{ó|wy{óówózw{ózóHLôz
y{x{ódD
2. ó[ó
wó{óy{ówy~wz{ó=w{ówó
ó{z{Bóó{ó
wó{
Có{{ó
w
{ó{ó
yó{óIGôz
y{x{ódóU
7
28
65
89
47
APPLICATION 3
:1
13
4 2.
.2
Évaluation des produits finis
3
25
7.
19
2:
ó={w{óz{ówó
y
ó`
{~Bóó{{ó{ó
yóGóHFFôy{óabóGLFKówóIGôz
y{x{ódDóbwóz
{ó
14
36
{{ó z{ó
yw}{ó
ó y{ó wy{ó {ó z{ó Iô
ó {ó ={{{ó {ó wó
~
z{ó zó y
ó
{ó
88
:8
53
pondéré.
04
24
b{ó z
{{ó {w{ó ó wó
zy
ó zó w{ó {{ó {{ó {ó wó z
{
{ó >
ó
tta
Se
IóGFFôy{?ôP
G
NC
©óZ
óz{óz
w{óów{ôPó ILóFFF
.co
ox
©ó\wóz{ów
óz{ów{ó>z
ójlWóIóJJF?ôPó HFóLJF
sc
w.
ww
©ó\wó|wy{ó{w|ówów{ó>wóLó;?ôPó GóOHN
©ó\wóz{yóz{ó
zy
ôPó HKHóFFF
©ó\wóz{yóz{ó
zy
ôPó GKLóFFF
©óóg
{Cówóz{óy~w}{ó|{ó
{w{óz{ó
zy
óy
{
zwó
ówó
Cówy
óz{ówó
z{ôPó JJóFFF
©ó\wóz{ó{y~{y~{ó
ówó
zó>
{Ców?ôPó INóFFF
©óCoût des capitaux empruntés pour financer la production et concernant
wó
z{óz{ó|wxyw
ó>wóLó;?ôPó óHóJLJ
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
QUESTION
Z
{{ówów{ózó
yówóIGôz
y{x{ó{ó
{{ó=
y{óz={w{óy
{
zw{D
APPLICATION 4
Évaluation en cours et provisions
kóy
wóWóz{ówwó{óy
ówóIGôz
y{x{ódó=
y~{
{óó{óz
{ó
{{óóó{{yy{ó
wó
óy
w
óó={w{óz{ówó
y
óZw{D
©ófóz{ó{{ó|
ôPóó KKKóFFFô€
161
5 Évaluation des stocks et encours
CHAPITRE
QUESTIONS :
1. f
{{ó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ówóIGôz
y{x{ódD
2. f
{{ó{ó
z{óz{ó
w
óz{ówó
óó{óy
wóWD
APPLICATION 5
Inventaire permanent en comptabilité générale
bwó
y
ó[}{wó{w}{óóy
{ózóGerôw{ódAGóz{óy
wx{ó{ó{w{y{ó{óy
wC
x
ó}
w{ó{óww
óz{ó
yD
7
28
b{ó
{óz{ó
yó
ó
w
{ówóy
ó
{ó
z
óywy
ówóy~w{ó{
{D
65
89
b{ó
yóz{ówówy~wz{ócJCNHó{ówóGerôw{ódAGóz{óGHFô
ó
óJKóLFFô€.
47
:1
b{óww
óz{ó
yóy
y{wóy{{ówy~wz{ó
ó
ó{ów{ózóGerôw{ódAGówóNôw{ó
13
4 2.
dAGôPó
.2
3
25
©óIDGDdAGôPóh{Ìó|wy{óz{ówy~wz{ózó|
{óYw
z
{ówóx{
{ôP
7.
19
2:
– |wy{óJMKB
14
36
– {{ôPóKó;B
53
04
24
– {y
{ôPóGó;B
58
t:6
– |wóz{ów
ôPóMGFô€ó^jB
tta
Se
– jlWôPóHFó;óQ
G
NC
– |wy{óGIB
.co
ox
– NFó
óóJKFô€ó^jó=
B
v
lar
ho
– {{ôPóKó;B
sc
w.
ww
– {y
{ôPóGó;B
– |wóz{ów
ôPóJHFô€ó^jB
– jlWôPóHFó;D
QUESTIONS
1. _z{óy
{ó={||{y{wówó{{ózó
yówóGerôw{ódAGD
2. óf
{{ó{ó
y{ó{óy
wx
ó}
w{óy
y{wóy{óz{ó
{{Bówó
y
ó[}{C
ran ayant décidé à compter du 1erô w{ó dAGó z{ó {ó ó {w{ó {w{ó z{ó {ó
yó {ó
comptabilité générale.
APPLICATION 6
Acquisition de quotas d’émission de gaz à effet de serre
Y
|
{óó=wy{óHHOCMózóY
z{óz{ó={
{{Bóóó
wóz=
óz{ó}wóó{||{óz{ó{{ó
est une unité de compte représentative de l’émission de l’équivalent d’une tonne de dioxyde de carbone.
f
óy~w{óww
óx
|ywóz{ó=w
w
óz=
{{óz{ó}wóó{||{óz{ó{{Bó=wów||{y{óó
={
wBó
ó{ó
z{óz
{
{Bóz{ó
wóz=
ó{óóz
{óy~w{ów
{Bówóy
óz{ó
y{{ó
z{Bó{ówóz{ó
wóóó
ó
ówów||{y
óD
Ces quotas sont cessibles.
162
Évaluation des stocks et encours 5
CHAPITRE
À l’issue de chacune des années civiles de la période d’affectation (et au plus tard le 30 avril de l’année
w{?Bó={
wóz
ó{{óó=wó
ó{{óz{ówy
Bóó
x{óz{ó
wó
}wówó
wó
z{ó
óz{ó}wóó{||{óz{ó{{óz{ó{óww
Bó{óy{ó
wów{ó
óz
ó
ó=ów{ó
été acquis par négoce.
ówó
y
ó_zyBóówó
ówx
óJFóFFFô
wówó=wó{óz
xóz=w
{ôdDóf
óy
ó{óx{
Bó
wó
y
ó_zyówó|wó=wy
óz{óLFóFFFô
wó
{w{ówóy
óz{óGHô€.
WóIGôz
y{x{ódówó
y
ó_zyówwó|w{{ó
óOKóFFFó
{óz{ó}wóó{||{óz{ó{{D
QUESTIONS
1. óf
y{ó{óyw{{óz{ó
wóz=
óz{ó}wóó{||{óz{ó{{ózwó{ó
xw
óy
C
porelles.
2. ó[{}{ó
{ó{ó
y{óóz{
ó{ów
{ózwó{ó{óz{ówó
y
ó_zyó{ódó>{ó
wó
~
z{ózó{{ó{
Bó{{ó
?D
7
28
65
89
47
:1
APPLICATION 7
13
4 2.
.2
Stocks monnaies étrangères
3
25
7.
19
2:
z
w{ó{ójlWó
ó
ó
}
óó=w}{y{ó{óz
w{óZ{}{ó{óKô{ódD
58
t:6
ó{óLô{ódD
G
NC
i
óóz=wy
ówó
óz{óGHFóFFFôy
{ówwx{ó{ów{ódAGD
ww
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óó=wy
ó{ówów{{óz{ó
yóz{ów{ó{óY~{ó{ó
wóZw{wDó_ó
ó{óz{wz
ówów{óz=
w{ó{ó
yówóIGôz
y{x{ódD
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
ANNEXE
Cours en euros des monnaies étrangères
Danemark Chine
Dates
(couronne danoise) (yuan)
FGDFMDd FBGIJ FBGFK
FGDFNDd FBGII FBGFJ
FGDFODd FBGII FBGFM
FGDGFDd FBGIG FBGFG
FGDGGDd FBGHO FBGFF
FGDGHDd FBGIF FBGFI
IGóGHDd FBGHM FBGFH
163
ww
w.
sc
ho
lar
vox
.co
m
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
24
04
53
:8
88
36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
652
87
Évaluation des titres,
6
Y^Wf_jh[
créances et dettes
section 1 Titres
section 2 Subventions
section 3 Abandons de créances et remises accordées
section 4 Actifs et passifs financiers en monnaies étrangères
section 5 Créances et dettes indexées
section 6 Prêts et autres créances comportant des conditions
particulièrement avantageuses pour l’emprunteur
7
28
65
section 7 Participation et intéressement des salariés
89
47
fiche synthèse • applications
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
Dans son titre II relatif aux actifs, le PCG 2014 distingue les actifs non financiers (qui
t:6
tta
Se
comprennent les actifs incorporels, les actifs corporels, les stocks et les charges constatées
G
NC
Nous consacrerons ce chapitre à l’évaluation des actifs financiers (mais aussi des passifs
ox
v
lar
financiers) à l’exception :
ho
sc
w.
section 1
TITRES
Le Plan comptable général distingue quatre catégories de titres :
– les titres de participation, c’est-à-dire des titres dont la possession durable est estimée
utile à l’activité de l’entreprise, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence
sur la société émettrice ou d’en assurer le contrôle ;
(1) R. Obert, M.-P. Mairesse, DSCG 4 Comptabilité et audit, Manuel et applications, Dunod.
165
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
– les autres titres immobilisés, c’est-à-dire des titres, autres que les titres de participation que
l’entreprise a l’intention de conserver durablement (c’est-à-dire qu’elle n’a pas l’intention ou la
possibilité de revendre). Ils sont représentatifs de parts de capital ou de placements à long terme ;
– les titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP). L’activité de portefeuille
consiste, pour une entreprise, à investir tout ou partie de ses actifs dans un portefeuille
de titres, pour en retirer, à plus ou moins longue échéance, une rentabilité suffisante et
sans intervention dans la gestion des entreprises dont les titres sont détenus ;
– les valeurs mobilières de placement, c’est-à-dire des titres acquis en vue de réaliser un
gain à brève échéance.
7
28
Art. R. 123-184, C. com. Constituent des participations les droits dans le capital d’autres personnes
65
89
morales, matérialisés ou non par des titres, qui, en créant un lien durable avec celles-ci, sont destinés à
47
:1
contribuer à l’activité de la société détentrice.
13
4 2.
.2
3
25
Pratiquement, la notion de titre de participation englobe les notions juridiques de filiales et de parti-
7.
19
cipation retenues par le Code commerce mais elle comprend aussi certains titres, représentant moins
2:
14
36
Les règles d’évaluation des titres de participation sont fixées par le Plan comptable général
58
t:6
(articles 221-1 à 221-3).
tta
Se
G
NC
À leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, les titres immobilisés (dont font partie
ox
v
lar
les titres de participation) sont évalués selon les règles générales d’évaluation énoncées
ho
sc
aux articles 213-1, 213-2, 213-3, 213-4, 213-5 et 213-8 du PCG (valeurs d’entrée, valeurs
w.
ww
d’apport, acquisition par voie d’échange, acquisition à titre gratuit, acquisition moyennant
paiement de rentes viagères, coût d’acquisition).
Conformément à l’article 213-8 du PCG, les droits de mutation, honoraires ou commis-
sions et frais d’actes, liés à l’acquisition, peuvent sur option, être rattachés au coût d’acqui-
sition de l’immobilisation ou comptabilisés en charges.
166
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
EXEMPLE
© óbwó
y
óX
w}{ówówyó{óGerôw{ód¤Józ{ó{óz{ówó
y
óX{wz{{ó{
{wóLFó;ó
zóywwó>IóFFFôwy
?ó
óJGLóFFFô€Dób{ó|wóz=wy
ó{ó
ó
{
óóJóNFFô€ (dont
jlWóNFFô€).
© Le 1erô{ód¤Gówó
y
óX
w}{ówów}{
ówówyw
ó{ó|wwó=wy
óz{óGóFFFó
{wó{ó
óGKNóKFFô€Dób{ó|wóz=wy
ó{ó
ó
{
óóGóNFFô€ (dont TVA 300 €).
© óWóIGôz
y{x{ód¤GBówów{ó{
{óz{ó{óz{ówó
y
óX{wz{{ó{ó
{óóGJIô€ par action.
© Le 1erôódBówó
y
óX
w}{óz
yz{óz{óy
z{óIóKFFô{ówóy
óz{óGKHô€. Les frais s’élèvent
óLóOLFô€ó>z
óGóGLFô€ de TVA).
© óWóIGôz
y{x{ódówów{óz{ó{ó{wóz{ówó
y
óX{wz{{ó{ó{ó{
{óóGJNô€
par action.
Wó
{óz{ó=wy
óz{ó{ó{ód¤Jó{ód¤GBó{ó
y{ów{óz
{ó{ó{{}
{ó
zwó{ó{óy
wx{ôP
7
28
65
GDGDd¤J
89
47
:1
HLG Titres de participation 416 000 + 4 000(1) 420 000
13
2.
JJKLH wBójlWóz
zyx{óó
xw
NFF
4
.2
3
25
512 Xw{ JHFóNFF
7.
19
Acquisition de titres
2:
14
36
88
:8
GDMDd¤G
53
04
Acquisition de titres
:E
m
.co
ox
v
lar
(1) Si les frais d’acquisition étaient comptabilisés en charges, conformément à l’option autorisée par l’article 213-8 du PCG
le compte « Titre de participation » aurait été débité de 416 000 € et le compte 6271 « Frais sur titres (achat, vente, garde) »
de 4 000 €. Nous avons choisi dans cet exemple la prise en compte des frais d’acquisition dans le coût d’acquisition.
167
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
bwó{{óz{ó{ó
wó{ó{{}
{óy
{óôP
GDLDd
512 Xw{ 525 040
LHMG \wóó{ó>wy~wBó{{Bó}wz{? KóNFF
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ GóGLF
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| 532 000
Cession de titres 3 500 × 152
7
28
65
160 000 × 500 NFóFFFô€
89
© KFFó{ówyó{ód¤GôPó =
47
500 000 €
:1
1000
13
4 2.
.2
3
25
La méthode du coût moyen pondéré :
7.
19
2:
420 000 +160 000
14
© Y
ó
{óz{ó{ówyôPó = 145 €.
36
3 000 +1000
88
:8
53
Il est à noter que le choix de la méthode n’est pas sans incidence sur l’imposition due par l’entreprise
t:6
tta
y
zw{ówó{óz{óCów{ó>Ców{óó
}ó{{ó{óóy
ó{{?D
Se
G
GDLDd
.co
ox
La non-libération des titres au moment de l’acquisition est sans incidence sur la valeur des
titres. En effet, la partie non libérée est portée au crédit du compte 269 « Versements restant
à effectuer sur titres de participation non libérés ».
168
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óX{wz{{ówó|wó=wy
ó{óGerô{ódóz{óGFóFFFówy
óz{ówó
y
óX
{}{DóY{ó
actions ont été émises lors d’une augmentation de capital à la valeur nominale de 100 € et au prix
d’émission de 140 €. Les actions étaient libérées de moitié. Les frais d’émission ont été pris en charge
wówó
y
óX
{}{Dó
b{ó
wów
ó=
{óóKFó>
ózó
w?óAôJFó>{óz=
?Bó
óOFô€ par titre.
b=
y{ów{ó{wóy
wx
{ôP
7
Souscription de 10 000 actions de 140 € libérées de moitié
28
65
89
47
:1
13
4 2.
1.4 Évaluation des participations par équivalence
.2
3
25
7.
19
L’article 221-4 du PCG autorise les entités à évaluer les titres contrôlés de manière exclusive
2:
14
par équivalence.
36
88
:8
53
(chapitre 5, section 8).
tta
Se
G
NC
Ces règles sont également déterminées par le Plan comptable général (articles 221-1, 221-2,
221-5, 221-6, 222-1, 420-2 et 420-3 du PCG).
169
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
7
28
bilisées selon le cas, en produit (767 « Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de
65
89
placement ») ou en charge (667 « Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de
47
:1
13
placement »).
4 2.
.2
3
25
2.6 Titres dont la baisse du cours apparaît comme momentanée
7.
19
2:
14
Par exception à la règle d’évaluation élément par élément, en cas de baisse anormale et
36
88
:8
momentanée des titres immobilisés et des valeurs mobilières de placement cotés, autres que
53
04
les titres de participation et les titres immobilisés de l’activité de portefeuille, l’entité n’est
24
58
pas obligée de constituer (selon l’article 221-7 du PCG) à la date de clôture de l’exercice, de
t:6
tta
Se
dépréciation à concurrence des plus-values latentes normales constatées sur d’autres titres.
G
NC
:E
m
EXEMPLE
.co
ox
170
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
EXEMPLE
Le 1erôwódBówó
y
óX{wzówówyóGFFô
x}w
óz{ówó
y
óX{{ówówóz{óOBLó;ó
{óó
y~
wy{ózóIGôz
y{x{ódDóY
óz{ó=
x}w
ôPóGFHô€ pour une valeur nominale de 100 €.
\wóz=wy
óGLNô€ó>z
ójlWóHNô€?Bóy
wx
ó{óy~w}{D
bwó
y
óX{wzówóy
z
óy{ó{ó{óGerô
{x{ódówóy
óz{óGFLô€Dó\wóz{óy{
ôPóHFJô€
>z
ójlWôPóIJô€).
b
óz{ó=wy
óz{ó{Bó{ó
óy
ó{
{{ówó
x}w
ó{ów{óz{ôP
GFFóÝóOBLó;óÝóHEGHóSóGBLô€.
b{óy
óz{óy{{ó
x}w
ó{ó{ó{wówóy
{óz{óy{ó
óy
ó{óz
yóz{ôP
GFHó¤óGBLóSóGFFBJô€.
b=
y{ów{ó
wó{óy
wx
{ôP(1)
GDIDd
7
28
KFL lw{ó
x{óz{ówy{{ó¤ô
x}w
ó100,4 × 100 10 040
65
89
KFNN _
óy
óó
x}w
ó1,6 × 100 GLF
47
:1
13
LHMG \wóó{ó>wy~wBó{{Bó}wz{? (1)
2.
140
4
.2
3
25
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ HN
7.
19
2:
512 Xw{ GFóILN
14
36
88
Wó
{óz{ówóy{
Bó{ó
wóz{ó
{wó
óy
ó>zóGerôwódówóGer novembre
t:6
tta
d?ó=
{óóGFFóÝóOBLó;óÝóNEGHóSóLBJFô€ówó
x}w
Bó
óLJFô€Bóy{óó
{ó={{x{óz{ó
Se
G
óy
óóNô€ówó
x}w
Bó
óNFFô€.
NC
:E
m
Y
{ó{ózóóz{óy{
ózó{Bówów{ówó
{óz{ówóy{
ó{wóz{óGFLó¤óNBó
óONô€.
.co
ox
(1) Si les frais avaient été constatés dans le coût d’acquisition, le compte 506 aurait été débité de 10 180 €.
171
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
7
28
Wóy
óz{ó=w
{ódBówó
y
óX{wzówów}{
ó
óywwówó
y
óz{óHóFFFôwy
ó
65
89
47
nouvelles au cours de 120 € et par attribution de 2 000 actions gratuites.
:1
13
bwó
y
óX{wzó=wówó
yóóy{ów}{w
óz{óywwó{ówó{zó{óz
óz{ó
y
ó
4 2.
.2
3
wóy
óz{óMô€ó{ó{óz
óz{ó
y
ówóy
óz{óHMô€. La valeur comptable de ces droits est
25
7.
19
estimée respectivement à 5 € pour les droits de souscription et à 21 € pour les droits d’attribution.
2:
14
© fóz=wy
ôPóIóFFFóÝóGKFóSóó JKFóFFF
53
04
24
© lw{óy
wx{óz{óz
óz{ó
y
ó{zôPóIóFFFóÝóKóSóó ¤óGKóFFF
58
t:6
© lw{óy
wx{óz{óz
óz=wx
ó{zôPóIóFFFóÝóHGóSó ¤óLIóFFF
tta
Se
IMHóFFF
G
NC
:E
m
.co
ió{óz
ó{zóy
{
z{óóz{ó{óyózwó{óy
{óólw{ó
x{óz{ówy{C
{óBówóCów{ó{wóy{ózwó{óy
{ôMLMóóf
zó{óóy{
óz{ów{ó
x{ó
z{ówy{{óD
172
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
7
28
65
– régularisation du cours en bourse (art. L. 225-209) ;
89
47
– transmission de patrimoine (art. L. 225-213) ;
:1
13
4 2.
– couverture d’une nullité (art. L. 235-6).
.2
3
25
7.
Le rachat est comptabilisé dans le compte 277 « Actions propres » ou 502 « Actions
2:
19
14
– 6783 « Malis provenant du rachat par l’entreprise d’actions ou d’obligations émises par
53
04
elle-même » ;
24
58
t:6
– 7783 « Bonis provenant du rachat par l’entreprise d’actions ou d’obligations émises par
tta
Se
elle-même ».
G
NC
:E
m
EXEMPLE
.co
ox
b=wx
ówóww
ó={||{y{wówóy
óz{óGLFô€.
bwó
y
óY
y{ó{{}{wó{ó
w
ów{ôP
GDMDd
502 Actions propres JNLóFFF
512 Xw{ JNLóFFF
3 000 × 162
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
173
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óY
y{ówówy~{
Bó{óJôwódBóKFFó
x}w
ó{x
wx{óóGFFô€ówóy
óz{óONô€.
b{ó
y{óy
wx{ów{óz
{ó{ózwóy{óywó{{}
{ôP
JDIDd
505 Obligations et bons émis par la société et rachetés par elle JOóFFF
512 Xw{ JOóFFF
Rachat d’obligations : 500 × 98
7
28
ôz=
x}w
ó
{ówó{{Có{
65
89
Annulation des obligations rachetées
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
section 2 14
2:
19
7.
36
SUBVENTIONS
88
:8
53
04
24
58
t:6
On appelle subvention une « somme versée à fonds perdu par l’État, par une collectivité locale, par
tta
Se
une société, par un mécène, etc., à une association, à une entreprise, à un individu » (Encyclopédie
G
NC
Larousse).
:E
m
.co
ox
v
EXEMPLE
bwó
y
ó \{wzó wó wyy
z
ó {ó x{
ó z=
x{ó ó wó |w{ó wó
y
ó \z{óQó
wô Pó
50 000 €.
Écriture comptable dans la société Fidèle
174
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
7
28
65
89
2.1 Comptabilisation des subventions d’exploitation
47
:1
13
Elles peuvent être soumises à la TVA.
4 2.
.2
3
25
7.
EXEMPLE 2:
19
14
wwx{óó{ó|wxyw
óQó
wôPóKFóFFFô€óQójlWôPóGFóFFFô€.
:8
53
04
JJKMG wBójlWóy
{y
{
ox
10 000
v
lar
ho
EXEMPLE
bwó
y
ó\ówó
x{ózóy
{ó
}
wó{óx{
óz{
{óówz{ówówy{{óz=ó
{wó
zóQó
wôPóLFóFFFô€.
Cette subvention sera remboursable en cas de réussite.
Wó
{óz{ówó
{{óz{óx{
Bó=
y{óy
wx{ów{ó{wó{{}
{ôP
175
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
7
28
65
89
47
:1
2.3 Aides à l’emploi
13
4 2.
.2
La prise en charge par l’État de certaines rémunérations et charges sociales en tout ou partie
3
25
7.
dans le cadre de l’aide à l’emploi peut prendre des formes différentes. 2:
19
14
36
88
:8
53
L’exonération (totale
04
ou partielle) de charges
24
Zwóy{óywz{Bówyó{{}{{óy
wx{ó={ó{||{y
ózwó
58
l’entreprise.
tta
stagiaires
NC
:E
m
.co
_ó{ó{ówówó{{{óz{óy
wóz{ó
|{
ww
Bóz{ó
ox
y
wów{Có{
Bóz{óy
wó{óz={
Bóz{óy
wó
v
lar
z=w{Bóz{óy
wóz{ó}
w
Bó{yD
sc
à des subventions
w.
d’exploitation
y
{ôMJóóix{
óz={
w
óôPó{{ó
ówx{ówó
résultat de l’exercice.
[{ó{{ó{ó
w
{óó{ó{{yy{ó{ó
óy
wx
{ó
Les aides assimilées wóy
zózóy
{ôGIóóix{
óz={{{ó >
óôIó
à des subventions yCóz{
?D
d’investissement _ó{ó{ówó
w{ó
ówó{óz=w
w}{{ózó{
{Bó
les primes régionales à la création d’entreprise ou à l’emploi.
Ils représentent la prise en charge forfaitaire de frais de personnel
{}w}
ówó={{{Dó_ó
óóy
wx{ówóy
zózóy
{ôMOGó
Les remboursements ójw|{óz{óy~w}{óz={
w
óówó{óz
xózóy
{óJJIó
forfaitaires óe
w
ówy{ów{yó=wóó
óz=óy
{óz{ój
{{D
Ils concernent particulièrement les indemnités de formation des
w{Bó{óy
{
ó\d[ó>\
zów
wóz{ó={
?ó
ókd[Z_Y®
L’État rembourse en totalité ou en partie une charge bien précise
que l’entreprise a supportée. Il s’agit par exemple d’indemnités
z{óy~w}{ów{Bóz{óy
}
Có|
w
Bóz=w
yw
óz{ó{w{ó
Les remboursements
progressive.
de sommes précises
ióy{óz{
ó
ó
óy{ówóy
{ôLJGJóó_z{
ó{ó
www}{óz{óBóy{óy
{ó{óy
z
ówó{óz
xózóy
{ôJJIó
óe
w
ówy{ów{yó=wóD
176
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
7
équipement.
28
65
89
Y{ó
y
óz{óx{
ó{wówóy
wx
ózwó{ó{óz{ówó
y
ó\w{ôP
47
:1
13
4 2.
.2
4411 wBóx{
óz={{{óó{y{
50 000
3
25
7.
131 Subvention d’équipement 19 50 000
2:
14
36
d’exploitation.
ww
Le plus souvent, l’imputation s’effectuera sur plusieurs exercices. Ainsi, dans le cas
d’une subvention attribuée afin de financer partiellement (ou totalement) une
immobilisation :
– la reprise de la subvention d’investissement qui finance une immobilisation amortissable
s’effectue sur la même durée et au même rythme que l’amortissement de la valeur de
l’immobilisation acquise ou créée au moyen de la subvention ;
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
177
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
EXEMPLE
WBóówó
y
ó\w{ówó
x{ówóx{
ó
ó|wy{óów
{óz{óGFFóFFFô€ qui sera
amorti de 12 500 €ówóIGôz
y{x{ódBówó{{óz{ówóx{
ó{wówóy
wx
{ôP
IGDGHDd
GIOG Subvention d’équipement inscrite au compte de résultat LóHKF
MMM g
{Cówóz{óx{
óz={{{ó
{ó LóHKF
au résultat de l’exercice
50 000 × (12 500/100 000) = 6 250
WóxwówóIGôz
y{x{ódBózwówóx{óóYwwó
{óBó{ó
{óóix{
óz={{C
{óó|}{wó
óKFóFFFó¤óLóHKFóSóJIóMKFô€.
b
{ówóx{
ó{wó
w{{ó{{Bó{óy
{óGIOGó{óGIGó{
ó
z
ó=ówó=w{D
7
28
65
3.3 Cession d’une immobilisation financée par une subvention
89
47
:1
13
En cas de cession d’une immobilisation acquise à l’aide d’une subvention, le solde de la
4 2.
.2
subvention doit être rapporté au résultat de l’exercice.
3
25
7.
19
2:
EXEMPLE
14
36
88
bwó
y
ó\{wz{ówwówyó{óGerôwód¤Kóó{{x{ó
x{óz={ów{óz{óKFFóFFFô€
:8
53
(dont 100 000 pour le terrain) amortissable (durée d’usage et d’utilisation) en 20 ans (valeur résiC
04
24
b{ów
{{óóy
wx{óóy
w
ó
óz{ôPó>JFFóFFFó¤óNFóFFF?óÝóKó;óóKówóÚóSôNNóFFFô€.
.co
ox
©
ó{ó{wôPóGFFóFFFóÝóIFó;óÝóGFó;óÝóKówóÚóSóó GLóKFFô€
©
ówóy
y
ôPóJFFóFFFóÝóIFó;óÝóKó;óÝóKówóÚóSó IIóFFFô€
ó JOóKFFô€
eów{wó{ó
y{ów{ôP
GDGFDd
JLH Créances sur cessions d’immobilisations MFFóFFF
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| MFFóFFF
Cession immeuble
178
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
section 3
7
28
65
ABANDONS DE CRÉANCE ET REMISES
89
47
ACCORDÉES
:1
13
4 2.
.2
3
25
1. Abandons de créance
7.
19
2:
14
Selon les principes généraux, l’abandon de créance constitue une charge pour la société qui
36
88
L’abandon se rencontre essentiellement dans les relations intergroupe ou lors d’une procédure
58
t:6
L’abandon peut être assorti d’une clause suspensive ou résolutoire. En cas de clause
NC
:E
En cas de clause résolutoire (abandon de créance assorti d’une clause de retour à meilleure
lar
ho
décision est motivée par l’intérêt que présente la poursuite de ces relations (débouchés…).
L’abandon de créance à caractère commercial rémunère un service toujours passible du
taux normal de TVA, considéré comme rendu par l’entreprise qui reçoit cet abandon à celle
qui le consent.
L’abandon de créance à caractère commercial est pour sa valeur totale (hors taxes) une
charge (ou un produit) pour l’entreprise.
179
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
En fait, ces aides ne se conçoivent qu’au sein des groupes, la société mère participant au soutien
de sa filiale en l’absence de toute relation de nature commerciale entre les deux sociétés.
Les abandons à caractère financier sont exonérés de TVA.
L’article 39 du Code général des impôts (relatif aux charges déductibles et non déductibles),
ne permet pas de déduire les « aides de toute nature » (abandon de créances, subventions,
etc.) consenties à une autre entreprise, à l’exception des « aides à caractère commercial »
(sauf pour les entreprises dans lesquelles est ouverte une procédure de conciliation, de
sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire).
Comptablement, l’abandon est considéré comme une charge.
EXEMPLE
bwó
y
óY~wówóy
{óz{ówxwz
óz{óy
wy{ówóy
óz{ó=w
{ódDókówxwz
óz{ó
7
KOóNFFô€óówó
y
óY~w{ó{óówxwz
óz{óLFóFFFô€ dans la société Christine dont elle posC
28
65
z{óNFó;ózóywwDóbwów
ó{{óz{ówó
y
óY~{ó
wó
}w{óz{óHFóFFFô€. Le second
89
47
:1
abandon est considéré comme financier.
13
4 2.
.2
3
Premier abandon
25
7.
19
b{ó{{ówxwz
ó
wóy
z
óy
{óy
{ywBówójlWó{ó
y
wx{ówówó
y
óY~wD
2:
14
eóy
wx{wóy{{ó
w
óz{ówów{ów{ôP
36
88
:8
53
Abandon de créance
v
lar
ho
sc
w.
ww
Second abandon
Le second abandon étant considéré comme financier.
eóy
wx{wóy{{ó
w
óz{ówów{ów{ôP
Dans les livres de la société Christian
180
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
7
(conciliation et procédures collectives).
28
65
89
Ces remises de dettes sont octroyées sous condition résolutoire du respect des engagements
47
:1
13
financiers par le débiteur.
4 2.
.2
3
Les articles 626-1 et 626-2 du PCG préconisent les traitements suivants pour les remises
25
7.
19
accordées et les créances non déclarées.
2:
14
36
88
Art. 626-1. Les remises ou réductions accordées dans le cadre du règlement des difficultés d’entre-
:8
53
04
Lorsqu’elles sont accordées sous condition résolutoire, les remises ou réductions sont comptabilisées
tta
Se
dès l’accord des parties, s’il s’agit d’un règlement amiable, ou dès la décision du tribunal arrêtant le plan
G
NC
Lorsqu’elles sont accordées sous condition suspensive, les remises ou réductions sont comptabilisées
ox
v
Art. 626-2. Les créances non déclarées en cours de redressement judiciaire sont enregistrées ainsi qu’il
ww
suit.
Le produit, chez le débiteur, et la charge, chez le créancier, correspondant à la créance non déclarée,
sont comptabilisés :
– si aucune demande en relevé de forclusion n’a été formée dans un délai d’un an à compter du
jugement d’ouverture de la procédure : à l’expiration de ce délai ;
– si une demande en relevé de forclusion a été formée et rejetée : à la date de l’ordonnance de rejet.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Tant que la décision n’est pas définitive, le débiteur constitue une provision.
EXEMPLE
bwó
y
óY~
~{Bó{ó
wóz{óy{w
óz{ów{{Bówwóz{óz{{ó{{y{óz{óKFóFFFô€ et
10 000 €óCóCóóz{ó
y
óYw{ó{óYw{D
bwó
y
óYw{ówówyy{
Bówó
{óz{ówóz
y
ózóxwBó{ó{{óz{óHFóFFFô€Dógwóó
wó
y
óYw{Bó{{ó=wówóz
yw
ówóy
wy{ózwó{óz
wó{yD
181
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
4. Z{{óYw{ 20 000
4. Z{{óYw{ 10 000
MMGN f
zó{y{
{óó
w
óz{ó}{
30 000
Remise de dette et dette non déclarée
7
28
section 4
65
89
47
:1
13
ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS
4 2.
.2
EN MONNAIES ÉTRANGÈRES
3
25
7.
19
2:
14
Il y a lieu de distinguer :
36
88
:8
– les titres ;
53
04
24
– les liquidités.
Se
G
NC
La conversion en monnaie nationale de la valeur des titres libellés en monnaies étrangères et cotés
ho
sc
seulement à l’étranger est faite au cours du change à la date de chaque opération les concernant.
w.
ww
À la date de clôture de l’exercice, les autres titres immobilisés et les valeurs mobilières de
placement cotés et libellés en monnaies étrangères sont évalués :
– si les titres sont cotés en France : aux cours français ;
– si les titres sont cotés seulement à l’étranger : aux cours étrangers auxquels on applique le
cours du change à la date de clôture.
(1) Lorsque l’évaluation des éléments d’actif ou de passif dépend des cours de change, les cours de change à utiliser sont pour
les devises cotées les cours indicatifs de la Banque de France publiés au Journal officiel, et pour les autres devises les cours
moyens mensuels établis par la Banque de France.
182
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
– à l’actif du bilan pour les différences correspondant à une perte latente (compte 476 « Différences
de conversion – Actif ») ;
– au passif du bilan pour les différences correspondant à un gain latent (compte 477 « Différences
de conversion – Passif »).
Les pertes de change latentes entraînent à due concurrence la constitution d’une provision pour
risques. Les gains latents n’interviennent pas dans la formation du résultat.
Toutefois, lorsque les circonstances suppriment en tout ou partie le risque de perte, les
provisions sont ajustées en conséquence (voir ci-après § 2.2 à 2.6).
Cet ajustement est obligatoire dans les couvertures de change et les différences de change
sur emprunts en devises destinés à l’acquisition d’immobilisation. Il est optionnel dans les
différences de changes relatives à des opérations dont les termes sont suffisamment voisins,
les différences de change relatives à un emprunt qui aurait été contracté en monnaie
7
28
nationale et les différences de change relatives à des opérations affectant plusieurs exercices.
65
89
47
:1
Au cours de la période comptable de règlement, la comparaison entre les règlements
13
2.
effectués et la valeur d’origine entraîne la constatation d’un résultat de change (perte ou
4
.2
3
25
gain effectivement réalisé).
7.
19
2:
14
36
Différence Différence
de conversion de conversion
ACTIF PASSIF
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Provisions
pour pertes
de change
EXEMPLE
bwó
y
óXy{ówó{Ìó{óGerô
y
x{ódó{ó|wy{óz{óGFóFFFô:óz{ó
ó|
{óWwwó>y
ózó
dollar australien 1 €óSóGBMIFKóWkZ?ó{ó{ó|wy{óz{óKóFFFôóz{ó
ó|
{ó[}~ó>y
óz{ó
wóôPóGô€óSóFBLHNKó]X?D
bwó
y
óXy{ówó{{}
ózwó{óy
{óy{óz{óz{{ó
ó{{y{{ôP
© WwwôPóGFóFFFEGBMIFKóSóKóMMNBLNô€óQ
© [}~ôPóKóFFFEFBLHNKóSóMóOKKBJKô€.
183
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
WóIGôz
y{x{ódBó{óy
ó{{y|ózó:ó{óz{ówóó
óz{óGBMHHFóWkZó{óFBLIOFó]Xó
óGô€.
Y
{ó{óz{óy{óy
Bó{óz{{óz
{ó{ó
w
{ówóIGôz
y{x{ódówó{wówôP
© WwwôPóGFóFFFEGBMHHFóSóKóNFMBHFô€óQ
© [}~ôPóKóFFFEFBLIOFóSóMóNHJBMIô€.
Y{óó{{óz{óz
}w}{ôP
– {ó{{ów{{ôPóKóNFMBHFó¤óKóMMNBLNóSóHNBKHô€óówóz{{ó{óz
wóww{óQ
– ó}wów{ôPóMóOKKBJKó¤óMóNHJBMIóSóGIFBMHô€ sur la dette en livres.
bwó{{ów{{óz
ó{ó
{D
b{ó
y{óy
wx{ów{ó{
ó{{}
{ówóIGôz
y{x{ódD
IGDGHDd
JML Z||
{y{óz{óy
{
ó¤ôWy| HNBKH
401 \
{óWww HNBKH
7
28
65
5 807,20 – 5 778,68
89
47
:1
13
401 \
{ó[}~ GIFBMH
4 2.
.2
3
JMM Z||
{y{óz{óy
{
ó¤ôfw| GIFBMH
25
7.
19
2:
7 955,45 – 7 824,73
14
36
88
f
ó
ó{{óz{óy~w}{ HNBKH
24
1515
58
t:6
iBó{ódAGBówó
{óz{ó}{{Bó{óy
ó{{y|ózóz
wóww{ó{óz{ówó{ó
óz{ó
m
.co
ox
GBMGMKóWkZó{óFBLJGKó]Xó
óGô€Bó{ó
{óów{ó{
óz{ôP
v
lar
ho
© WwwôPóGFóFFFEGBMGMKóSóKóNHHBJHô€óQ
sc
w.
© [}~ôPóKóFFFEFBLJGKóSóMóMOJBHIô€.
ww
bwó {{ó {||{y{{ó
w
{ó ó wó z{{ó {ó z
wó ww{ó {ó z{ó KóNHHBJHó ¤ó KóMMNBLNó Só
JIBMJô€ó{ó{ó}wó
w
óówóz{{ó{ó{óz{óMóOKKBJKó¤óMóMOJBHIóSóGLGBHHô€.
b{ó}{{ó{
óy
wx
óy
{óôP
dAG
401 \
{óWww KóMMNBLN
LLL f{{óz{óy~w}{ JIBMJ
512 Xw{ KóNHHBJH
Règlement du fournisseur Australia
401 \
{ó[}~
MLL ]wóz{óy~w}{ MóOKKBJK
512 Xw{ GLGBHH
Règlement du fournisseur English MóMOJBHI
184
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
7
28
65
Reprise opération d’inventaire
89
47
:1
13
4 2.
.2
2.2 Couvertures de change
3
25
7.
19
2:
Lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entité d’une opération symétrique destinée
14
36
EXEMPLE
Se
G
NC
kiZó
óGô€) le 1erô
y
x{ódD
.co
ox
dBó{óy
ózóz
wó=
{óóGBHNNJókiZó
óGô€.
sc
w.
ww
IGDGHDd
JMLG Z||
{y{óz{óy
{
ó¤ôWy|ô¤óZ
óz{óy
wy{ GKIBIG
JMLN Z||
{y{óy
{
{ówóy
{{óz{óy~w}{ HHOBOL
411 Client American INIBHM
Pertes latentes
185
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
7
28
65
89
47
:1
EXEMPLE
13
4 2.
bwó
y
óX
ówó{
óówóXw{óz{óc
wó{ó
{óz{óIFFóFFFôz
wóywwz{ó
.2
3
25
>y
óGBJGJIóYWZó
óGô€?ó
ó|wy{ó{óy
y
ó{ówóg
x{yD
7.
19
2:
WóIGôz
y{x{ódBó{óy
ózóz
wóywwz{ó{óz{óGBJFKKôYWZó
óGô€.
14
36
88
IFFóFFFEGBJFKKó¤óIFFóFFFEGBJGJIóSóGóIHNBGFô€.
24
58
{ó{ózóx{DóWóó=w
{{ózóx{ó{óówz{ó{óy{óz{ó={Bó
ó
wó
NC
:E
y
w{ó{ó
óówó
{Cówóy
{
zwówów
{{D
m
.co
ox
v
lar
2.4 Différences de change relatives à des opérations dont les termes sont
ho
sc
w.
suffisamment voisins
ww
Lorsque pour des opérations dont les termes sont suffisamment voisins les pertes et les gains
latents peuvent être considérés comme concourant à une position globale de change, le montant
de la dotation peut être limité à l’excédent des pertes sur les gains.
EXEMPLE
bwó
y
óXwxwwówó{
ó{óGerôw{ódó{ó
{óz{óKFóFFFô|wyó{ówówóz{óJó;ó>y
ó
zó|wyó{ôPóGBKGLKóY^€ pour 1 €?Dó[{ówwóó{||{y{óy{ó{ó{ó\wy{ówówóz{óLó;D
WóIGôz
y{x{ódBó{óy
ózó|wyó{ó{óz{óGBJNGKóY^€ pour 1 €.
186
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óXwz
ówó
yó{óGerôw{ód¤Góó{óz{óGFóFFFóFFFó{ó{x
wx{ó{ó
bloc au bout de 10 ans.
Le cours moyen du yen au 1erôw{ód¤Gó
wóz{óGFNBLNó`foó
óGô€.
5
43
65
WóIGôz
y{x{ód¤GBóó
wóz{óGFJBOFó`foó
óGô€Dó_ó{óz{óGFIBLKó`foó
óGô€ó{óIGôz
y{x{ódD
89
47
:1
bwóz||
{y{óz{óy
{
ó¤ôWy|ó
wóz{óGFóFFFóFFFEGFJBOFó¤óGFóFFFóFFFEGFNBLNóSóIóIGKBLIô€
13
2.
wóIGôz
y{x{ód¤GD
4
.2
3
25
[{ó{óz{óGFóFFFóFFFEGFIBLKó¤óGFóFFFóFFFEGFNBLNóSóJóJLKBHNô€ówóIGôz
y{x{ódBó
ó{ó
7.
19
2:
w}{w
óz{óGóGJOBLKô€.
14
36
© IóIGKBLIóÝóGEGFó
ó={{yy{ód¤GBó
óIIGBKLô€óQ
04
24
58
© IóIGKBLIóÝóHEGFóAôGóGJOBLKóÝóGEOó
ó={{yy{ódBó
óMOFBNLô€.
t:6
tta
bwóz
w
óóy
{ó
ó={{yy{ódó{óz
yóz{óMOFBNLó¤óIKGBKLóSóJKOBIFô€.
Se
G
NC
:E
Deux solutions paraissent, envisageables (l’impact sur le résultat fiscal étant strictement
ww
identique) :
– convertir l’intégralité de la créance au taux clôture (à la fois sur la partie douteuse et la
partie non douteuse) puis déprécier l’ensemble réajusté de la créance (solution présentée
par l’administration fiscale dans BOI-BIC -PROV- 40-20-20130923) ;
– ne convertir que la partie saine de la créance (solution préconisée par la commission
générale du CNC en 1987, document 67) : dans ce cas, la dépréciation de la créance porte
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Les écarts de conversion constatés sont comptabilisés dans le résultat de l’exercice (perte de
change : compte 666 ; gains de change : compte 766).
187
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
EXEMPLE
La société Atlas a acquis le 1erôz
y{x{ódóIóFFFô:ó{óx{óz{óxw{ówóy
óz{óGô€óSóGBHLIJókiZD
WóIGôz
y{x{ódBóó{{ó{óyw{ó{ó
{óz{óGóHIFô:DóY
ózó:ôwóIGôz
y{x{ódôPóGô€
SôGBHKLNókiZD
La différence de change constatée sur les liquidités en dollars à la clôture de l’exercice est donc de
GóHIFEGBHKLNó¤óGóHIFEGBHLIJóSóKBGGô€.
eów{wóz
yó=
y{óz{ó
}ww
ów{ôP
IGDGHDd
5314 Caisse en dollars KBGG
MLL ]wóz{óy~w}{ KBGG
Écart de conversion sur trésorerie en USD
5
43
65
89
section 5
47
:1
13
4 2.
.2
CRÉANCES ET DETTES INDEXÉES
3
25
7.
19
2:
14
36
Les différences constatées sur les créances et les dettes indexées peuvent être traitées de la même
88
:8
53
manière que les créances et les dettes dont la valeur dépend des fluctuations des monnaies étrangères.
04
24
58
t:6
Les différences peuvent être comptabilisées dans le compte « 478 Autres comptes
tta
Se
transitoires » :
G
NC
:E
Les pertes latentes doivent être provisionnées ; les gains latents ne sont pas constatés en
résultat.
Lors de chaque remboursement, les pertes constatées ou les produits réalisés sont inscrits
dans des comptes de résultats exceptionnels :
– 6781 « Malis provenant de clauses d’indexation » ;
– 7781 « Bonis provenant de clauses d’indexation ».
EXEMPLE
bwó
y
óX
{ówó{
ó{óGerô{ód¤GBówóz{ówó
y
óX{~{Bó{ó
{óz{óGFFóFFFô€
indexée sur le cours du zinc.
Le remboursement a été effectué le 1erô{ódD
b{óy
ózóyó
ó
ó{{y{{óz{óJFFó{ó{ód¤GBóJGHó{óz
y{x{ód¤Gó{óJGMó{ó{ódD
412
WóIGôz
y{x{ód¤GBówów{óz{ó={óz{
ó{óz{óGFFóFFFóÝó = 103 000 €Dók{óz||
C
400
rence d’indexation de 3 000 €óz
ó{óy
w
{Bó{ó
ózó{ó
wóy
wx
{D
417
b{ó{x
{{óz{óy{ó{ó{w{wó{ó
{óz{ó
{{óz{óGFFóFFFóÝó = 104 250 €Bó
400
un mali de 4 250 € étant constaté. La provision sera reprise.
188
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
Écritures comptables
GDMDd¤G
512 Xw{ 100 000
GLNG [óX{~{ 100 000
Emprunt de 100 000 € indexé
IGDGHDd¤G
JMNL Z||
{y{óz=z{w
ó¤ôWy| 3 000
GLNG [óX{~{ 3 000
103 000 – 100 000
5
43
65
Provision relative à la différence d’indexation
89
47
:1
GDMDd
13
2.
GLNG [óX{~{
4
100 000
.2
3
25
LNMG
7.
Malis provenant de clauses d’indexation 4 250
19
2:
Xw{
14
Remboursement de l’emprunt
:8
53
04
24
Extourne de la différence
:E
m
.co
MNMK h{{óó
ó{y{
{{
ho
3 000
sc
w.
Extourne de la provision
ww
section 6
PRÊTS ET AUTRES CRÉANCES COMPORTANT
DES CONDITIONS PARTICULIÈREMENT
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(1) Recommandation « Principes comptables » n ° 13, Ordre des experts-comptables du 5 mai 1982.
189
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
Ainsi, pour le Conseil national de la comptabilité (Bull. CNC 37-01), la valeur actuelle doit
toujours être la valeur nominale (sauf dans le cas où il y a dépréciation où elle est la plus
élevée des valeurs vénale et d’usage, voir ci-dessus chapitre 3, section 2 § 1.9).
Pour l’Ordre des experts-comptables (recommandation « principes comptables » n° 13) et
la Commission des opérations de bourse, devenue AMF (Rapport 1979, p. 47), la valeur
actuelle est une valeur actualisée.
Enfin, pour la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (Bull. 57, mars 1985,
p. 158 et 79, septembre 1990, p. 379), la valeur actuelle est la valeur d’utilité. Cette valeur
d’utilité est la valeur nominale dans l’hypothèse de la continuité de l’exploitation, la valeur
actualisée dans l’hypothèse de non-continuité.
EXEMPLE
bwó
y
óXw~{ówó
óó{ó{x{óz{ó
ó{
{ó{ó
{ó}
xw{óz{óGFFóFFFô€
5
43
65
{x
wx{ó{óx
yózwóGFôwBówó
D
89
47
:1
Le taux d’actualisation habituellement utilisé est de 5 %.
13
2.
bwów{óz={
{ó>w{óx{ózó?ó{óx{ó{{zóz{óGFFóFFFô€.
4
.2
3
25
ió =
ó w{ó wó {y
wzw
ó zó YdYBó wó w{ó wy{{ó {ó
}w{{ó z{ó GFFóFFFô € et
7.
19
2:
wy{óz
yw
ó{óz
ó{óy
wx
{D
14
36
ió=
ów{ó{ó{y
wzw
óz{ó=e[Yó{óz{ó=Wc\ó>YeX?ówów{ówy{{ó{óz{óGFFóFFFóÝó
88
:8
53
GBFK¤GFóSôLGóIOGô€ó{ó{óz
yw
óz{óINóLFOô€óz
ó{óy
wx
{D
04
24
ió=
ów{ówó{y
wzw
óz{ówóYdYYBó{ó=
ó{óy
z
{óy
{ó{ó~{óz{ów{ó
58
t:6
tta
section 7
v
lar
ho
sc
w.
ww
PARTICIPATION ET INTÉRESSEMENT
DES SALARIÉS
Les techniques de motivation des salariés concernent notamment :
– la participation des salariés aux résultats de l’entreprise ;
– le supplément de réserve de participation ;
– l’intéressement des salariés ;
– l’octroi de droits de souscription ou d’achat d’actions (stock-options) ;
– le plan d’épargne d’entreprise.
190
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
5
43
säS = Salaires de l’entreprise ;
65
89
47
säVA = Valeur ajoutée de l’entreprise.
:1
13
4 2.
Ces divers éléments sont déterminés comme suit :
.2
3
25
7.
– B : Le bénéfice net est égal au bénéfice fiscal déduction faite de l’impôt correspondant. Il
2:
19
14
– C : Les capitaux propres comprennent le capital, les primes liées au capital social, les
24
58
réserves, le report à nouveau, les provisions qui ont supporté l’impôt ainsi que les provi-
t:6
tta
Se
sions réglementées constituées en franchise d’impôts : leur montant est retenu d’après
G
NC
les valeurs figurant au bilan de clôture de l’exercice au titre duquel la participation est
:E
m
calculée. Ne sont pas à prendre en compte cependant le capital non appelé, la réserve et
.co
ox
v
– En pratique, ne sont prises en compte que les provisions non déductibles, uniquement
w.
ww
sur les exercices autres que celui de leur constitution et susceptibles de rester plusieurs
exercices au bilan sans être renouvelées à chaque exercice.
– S : Les salaires à retenir sont ceux qui servent de base aux calculs des différentes taxes
assises sur les salaires. En pratique, il convient de retenir les salaires réglés dans l’exercice
tels qu’ils figurent dans l’état DADS.
– VA : La valeur ajoutée est déterminée en faisant le total des postes du compte de résultat
énumérés ci-dessous, pour autant qu’ils concourent à la formation d’un bénéfice réalisé
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
191
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó\
ó{ó{ó
y
ów
{ówóywwóz{óGóFFFóFFFô€ qui emploie plus de 50 salariés.
La comptabilité de cette entreprise vous fournit les éléments suivants.
{óy
wx{ó>{wóz{ówóxwwy{ówó{w{?ôP
GFGó Ywwó
ywôPó GóFFFóFFF
GFJGó f{óz=
ôPó HFFóFFF
GFKIó h
{{óz{ó
ww
ôPó GFFóFFF
GFLGó h
{{ó
}w{ôPó NFóFFF
GFLNó W{ó
{{ôPó GóKJFóFFF
GGFó h{
óó
{wôPó KóFFF
GIGó ix{
óz={{{ôPó GFFóFFF
GIOó ix{
óz={{{óy{ówóy
{óz{ó
wôPó IFóFFF
5
43
65
GJIGó f
ó
ó~w{óz{óôPó KFóFFF
89
47
GJKó W
{{óz
}w
{ôPó HFFóFFF
:1
13
2.
LIó _ó{ów{ó{ó{{{ów
ôPó MóNFFóFFF
4
.2
3
25
LJó Y~w}{óz{ó{
{ôPó NFóFFFóFFF
7.
19
2:
¤óY~w}{óz={
w
ôPó LFFóFFF
04
24
58
¤óY~w}{ó|wy{ôPó JFóFFF
Se
G
NC
¤óY~w}{ó{y{
{{ôPó GFFóFFF
.co
ox
Vous avez pu déterminer le résultat courant avant impôt de cette société qui s’élève à 5 000 000 €
w.
ww
{ó{ó
wóz{ó=óó{ó
y
óó=ww{óy
{óôP
© h
wó|ywó
ówówó
wó>IIóGEIó;?ôPó GóNLFóFFF
© fCów{óó
}ó{{ó
{ówówó
zó>GOó;?ôPó GFFóFFF
© _óxówówó
wôPóGóNLFóFFFóÝóIIóGEIó;óSó LHFóFFF
© _ówówó
zôPóGFFóFFFóÝóGOó;óSó GOóFFF
Calcul de B
© h
wó|ywó
ówówó
wó>IIóGEIó;?ôPó GóNLFóFFF
© \
|wó
ywóóz
z{ó>HFó;óz{ówówyw
?ôPóFBHFóf
© _óywy
óó{ó
wó|ywôPóó¤ó>LHFóFFFó¤óFBHFófóÝóIIóGEIó;?
GóHJFóFFFó¤óFBHFófóÝóLLóHEIó;?
Calcul de C
© Ywwó
ywôPó GóFFFóFFF
© f{óz=
ôPó HFFóFFF
© h
{{ó
}w{ôPó NFóFFF
© W{ó
{{ôPó GóKJFóFFF
© h{
óó
{wôPó KóFFF
© f
ó
ó~w{óz{óôPó 50 000
ó HóNMKóFFF
192
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
Calcul de S
© iww{óxóz{ówóZWZiôPó KFóGMMóFFF
Calcul de VA
© _ó{ów{ó{ó{{{ów
ôPó MóNFFóFFF
© Y~w}{óz{ó{
{ôPó NFóFFFóFFF
© Y~w}{ó|wy{ôPó JFFóFFF
© Z
w
ówów
{{Bóz
yw
ó{ó
ó¤ôY~w}{óz={
w
ôPó LFFóFFF
© Z
w
ówów
{{Bóz
yw
ó{ó
ó¤ôY~w}{ó|wy{ôPó JFóFFF
© h
wóy
wówwóôPó 5 000 000
ó OIóNJFóFFF
Calcul de P
5
43
1 50 177 000
fóSó óÝó>GóHJFóFFFó¤óFBHFófóÝóLLóHEIó;?ó¤óHóNMKóFFFóÝóKó;?óÝó óSóHNIóFFF
65
89
2 93 840 000
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
1.2 Comptabilisation de la participation des salariés
2:
14
36
88
a) Principes
:8
53
04
2. La participation est une dette certaine quant à son existence. Son montant peut être
m
.co
déterminé avec une précision suffisante. En conséquence, elle est constatée sous forme de
ox
v
lar
charge à payer ;
ho
sc
w.
3. Après l’approbation des comptes par l’assemblée générale des actionnaires, ou à la date de
ww
validité du contrat si elle est postérieure à celle de l’assemblée générale, la dette est inscrite à
la « Réserve spéciale » de participation.
4. Par la suite, cette réserve alimente l’utilisation des fonds prévus par les textes.
b) Schémas de comptabilisation
À la clôture de l’exercice au titre duquel les droits des salariés sont nés (à partir de l’exemple
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
ci-dessus) :
193
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
Lorsque le montant de la participation a été approuvé par l’assemblée générale des action-
naires, ou à la date de validité du contrat si elle est postérieure à l’assemblée générale :
Les ajustements nécessaires sont effectués par le débit ou le crédit d’une subdivision du
compte 691 (et le débit ou le crédit du compte 4246).
Lors de l’utilisation des fonds :
5
43
– en cas d’attribution d’actions (ou de coupures d’actions) par l’entreprise par incorpo-
65
89
ration de réserves au capital :
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
JHJL f{
{ó¤ôfwyw
óz{óww
ówó
wó X
7.
z{ô={{{ô¤óh
{{ó
yw{ 19
2:
14
36
f{óz=
53
1041 X
04
24
Attribution d’actions
58
t:6
tta
Se
194
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
L’éventuel reliquat de fonds non attribué, par suite de l’existence d’un plafond pour chaque
bénéficiaire est maintenu au compte 4246.
Lorsque les fonds deviennent disponibles, la dette inscrite au compte 166 (1661 ou 1662)
est transférée au compte 4248 « Personnel – Participation aux résultats de l’entreprise –
Comptes courants ».
1.3 Informations à faire figurer dans l’annexe
Il convient en particulier de mentionner dans l’annexe :
– le montant des actions non négociables de l’entreprise détenues par les salariés dans le
cadre de leur participation aux bénéfices ;
– le montant de la part de la « Réserve spéciale » de participation utilisée hors de l’entre-
prise au cours de l’exercice.
5
43
65
2. Le supplément de réserve de participation
89
47
:1
13
Depuis la loi du 30 décembre 2006 (article L. 3324-9 du Code du travail), les entreprises
4 2.
.2
pourvues d’un accord de participation et/ou d’intéressement peuvent verser un supplément
3
25
7.
de participation et/ou d’intéressement au titre d’un exercice clos, sur décision du conseil
2:
19
d’administration, du directoire ou du chef d’entreprise.
14
36
88
S’il existe une obligation à la date de clôture, une charge et un passif doivent être comptabi-
:8
53
04
Des accords facultatifs d’intéressement du personnel (régis par les articles L. 3311-1 et suivants
ox
v
du Code du travail) peuvent être assurés dans toute entreprise qui satisfait aux obligations lui
lar
ho
sc
activité et sa forme juridique, par un accord valable pour une durée de trois ans.
Sur le plan comptable, l’intéressement étant déterminé sur les résultats de l’exercice, il
doit être constaté à la fin de celui-ci sous forme de charge à payer. Les sommes versées
aux salariés le sont sous déduction de la CSG et de la CRDS. Un forfait social de 20 % est
également dû par l’employeur.
EXEMPLE
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IGDGHDd
LJGJ Indemnités et avantages divers 200 000
LJK Charges de sécurité sociale et de prévoyance (forfait social) 40 000
431 Sécurité sociale KKóMHF
JHNL f{
{ó¤ôW{óy~w}{óów{ GNJóHNF
Intéressement N
195
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
dAG
JHNL f{
{ó¤ôW{óy~w}{óów{ GNJóHNF
421 h
w
óz{ówó{
{ GNJóHNF
Intéressement N
5
43
bution des options. En normes françaises, l’enregistrement n’est effectué que lorsque les
65
89
47
droits sont exercés par les salariés :
:1
13
2.
– en cas de souscription d’actions, les enregistrements sont ceux d’une augmentation de
4
.2
3
capital (voir ci-après chapitre 8 section 1 § 2.2 a) ;
25
7.
19
2:
– en cas d’achat d’actions (qui auront été rachetées préalablement par l’entité), les enregis-
14
36
trements sont ceux d’un rachat d’actions (voir ci-dessus section 1 § 5.1).
88
:8
53
Toutefois, un passif doit être enregistré dès lors que l’obligation de remise d’actions aux
04
24
employés génère, de manière probable ou certaine, une sortie de ressources sans contre-
58
t:6
tta
partie au moins équivalente. Tant que la sortie de ressources n’est pas probable, l’obligation
Se
G
Le plan d’épargne d’entreprise (régi par les articles L. 3332-1 et suivants du Code du
travail) est un système d’épargne collectif ouvrant aux salariés de l’entreprise la faculté de
participer, avec l’aide de celle-ci, à la constitution d’un portefeuille de valeurs mobilières.
Peuvent également participer à ces plans les anciens salariés ayant quitté l’entreprise à la
suite d’un départ à la retraite ou en préretraite ainsi que, dans certaines entreprises, les
dirigeants.
Les entreprises peuvent compléter les versements effectués par les salariés par un abondement.
EXEMPLE
Zwó{óywz{ózówóz=
w}{óz={{{óz{ówó
y
ó\wÌ
Cónw{Bó{óww
óz{ó={{{ó
ont décidé de verser la somme de 50 000 € et de transférer la totalité de leur participation et de leur
{{{Bó
ó{{y{{óHKóFFFô€ et 13 000 €.
b=wx
z{{óz{ó={{{ó{ó|
óóHKó;óz{ó
{ó{óóz
ówó{óww
ôPóó=
{ó
ó>KFóFFFóAôHKóFFFóAôGIóFFF?óÝóHKó;óSóHHóFFFô€óó{{ó{
ó
{
óYi]ó{óYhZiBó
ó
HHóFFFóÝóONBHKó;óÝó>MBKóAôFBK?ó;óSóGóMHOBHFô€.
kó|
|wó
ywóz{óHFó;ó{wó
}w{{ózówó={
{D
Le montant des frais de gestion des fonds est de 500 €ó~
ów{Bó
óLFFô€ TTC.
196
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
512 Xw{
JHJL f{
{ó¤ôfwyw
óz{óww
ô¤óh
{{ó
yw{ 50 000
421. f{
{ó¤ôh
w
óz{ô¤ó_
{{{ 25 000
JHJM fwóz=
w}{óz={{{ 13 000
Constatation des versements NNóFFF
5
43
65
89
Abondement
47
:1
13
2.
LHN Z{ 500
4
.2
3
25
JJKLL wBójlWóz
zyx{óów{óx{ó{ó{y{ 100
7.
19
2:
512 Xw{ LFF
14
36
88
197
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 6
5
43
65
89
47
:1
13
Valeur d’entrée Valeur de sortie
2.
Valeur Compte
4
Définitions
.2
3
d’inventaire Résultat
25
Comptable Fiscale Comptable Fiscale
7.
19
2:
14
fóz=wy
36
©óf
{
ódurable
Titres de Participation
88
A
:8
©óUtile à l’entreprise
53
\wóz=wy
04
©óó[ólien avec
24
Yckf MMK
58
le métier
261
t:6
©óó]{
óactive
\_\e LMK
Se
immob.
exercice
G
en Charges
NC
ou
d’une influence
:E
m
©óf
{
ó à 10 %
.co
retrait. fiscal)
ox
v
lar
ho
©óf
{
ódurable
sc
w.
©óóex{ó
ww
(Immobilisés fóz=wy
A En pratique,
ou Cotées
\wóz=wy
©óóY
ó
{ó les entreprises
Charges) MMK
©óf
{
ódurable font du FIFO \_\e
271
du dernier mois et
©ói
{óx
(Immobilisés ©óóh
}{ó
ywó LMK
ou pour baisse
Charges) momentanée
des cours
Non cotées
Actions VMP
des titres. ou
un gain
LLM
©óX{ó
y~
wy{
198
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
■ Titres
Règles générales relatives aux titres immobilisés
PCG art. 221-1
À leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, les titres immobilisés sont évalués selon les règles
générales d’évaluation énoncées aux articles 213-1, 213-2, 213-3, 213-4, 213-5, 213-8 et 212-4.
Le coût d’entrée des titres reçus en contrepartie d’un apport partiel d’actif par la société apporteuse, doit
être égal à la valeur des apports retenue dans le traité d’apport.
5
43
que les titres conservés sont les derniers entrés.
65
89
47
Titres de participation
:1
13
4 2.
PCG art. 221-3
.2
3
25
7.
À toute autre date que leur date d’entrée, les titres de participation, cotés ou non, sont évalués à leur
2:
19
14
valeur d’utilité représentant ce que l’entité accepterait de décaisser pour obtenir cette participation si elle
36
88
avait à l’acquérir.
:8
53
04
À condition que leur évolution ne résulte pas de circonstances accidentelles, les éléments suivants peuvent
24
58
être pris en considération pour cette estimation : rentabilité et perspective de rentabilité, capitaux propres,
t:6
tta
perspectives de réalisation, conjoncture économique, cours moyens de bourse du dernier mois, ainsi que
Se
G
A toute autre date que leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entité, les titres immobilisés de l’activité de
ww
portefeuille (TIAP) sont évalués titre par titre à une valeur qui tienne compte des perspectives d’évolution
générale de l’entité dont les titres sont détenus et qui soit fondée, notamment, sur la valeur de marché.
– pour les titres cotés, au cours moyen du dernier mois ; à l’exception des titres qui sont détenus expli-
citement dans le but de réduire le capital : leur valeur comptable n’est soumise à aucune dépréciation
et reste égale à leur prix d’achat jusqu’à leur annulation dès lors que dès l’origine, leur inscription doit
être regardée comme équivalant à une réduction des capitaux propres ;
– pour les titres non cotés, à leur valeur probable de négociation.
Par dérogation aux articles 511-2 et 512-1, les plus-values et moins-values de cession de titres immobi-
lisés de l’activité de portefeuille (TIAP) sont comptabilisées, selon le cas, en produit ou en charge.
199
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
l’activité de portefeuille (TIAP), l’entité n’est pas obligée de constituer, à la date de clôture de l’exercice, de
dépréciation à concurrence des plus-values latentes normales constatées sur d’autres titres.
Il n’est pas constitué de dépréciations sur les titres qui font l’objet d’opérations de couverture.
Titres de placement
PCG art. 221-8
L’évaluation des titres de placement est effectuée dans les mêmes conditions que celles prévues aux
articles 221-1, 221-2, 221-6 et 221-7 pour les titres immobilisés.
Par dérogation aux articles 511-1 et 512-2, les plus-values et moins-values de cession des titres de
placement sont comptabilisées selon le cas, en produit ou en charge.
■ Subventions
PCG art. 213-6
5
43
65
89
Les subventions obtenues pour l’acquisition ou la production d’un bien sont sans incidence sur le calcul
47
:1
du coût des biens financés.
13
4 2.
.2
3
Subventions d’investissement inscrites en capitaux propres
25
7.
19
2:
PCG art. 312-1
14
36
88
Le montant des subventions d’investissement, lorsqu’il est inscrit dans les capitaux propres, est repris au
:8
53
I. La reprise de la subvention d’investissement qui finance une immobilisation amortissable s’effectue sur
t:6
tta
la même durée et au même rythme que l’amortissement de la valeur de l’immobilisation acquise ou créée
Se
G
au moyen de la subvention.
NC
:E
m
II. La reprise de la subvention d’investissement qui finance une immobilisation non amortissable est
.co
ox
étalée sur le nombre d’années pendant lequel l’immobilisation est inaliénable aux termes du contrat.
v
lar
ho
À défaut de clause d’inaliénabilité, le montant de la reprise de chaque exercice est égal au dixième du
sc
w.
montant de la subvention.
ww
III. Toutefois, des dérogations aux modalités fixées aux I et II peuvent être admises si des circonstances
particulières le justifient, par exemple le régime juridique de l’entité, l’objet de son activité, les conditions
posées ou les engagements demandés par l’autorité ou l’organisme ayant alloué la subvention.
Remises accordées
PCG art. 626-1
Les remises ou réductions accordées dans le cadre du règlement des difficultés d’entreprises sont enregis-
trées ainsi qu’il suit.
Lorsqu’elles sont accordées sous condition résolutoire, les remises ou réductions sont comptabilisées dès
l’accord des parties, s’il s’agit d’un règlement amiable, ou dès la décision du tribunal arrêtant le plan de
redressement, s’il s’agit d’un règlement judiciaire.
200
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
Lorsqu’elles sont accordées sous condition suspensive, les remises ou réductions sont comptabilisées
lorsque la condition est remplie.
5
43
■ Actifs et passifs financiers en monnaies étrangères
65
89
47
:1
Titres en monnaies étrangères
13
4 2.
.2
PCG art. 420-2
3
25
7.
19
La conversion en monnaie nationale de la valeur des titres libellés en monnaies étrangères et cotés
2:
14
seulement à l’étranger est faite au cours du change à la date de chaque opération les concernant.
36
88
:8
53
À la date de clôture de l’exercice, les autres titres immobilisés et les valeurs mobilières de placement cotés
G
NC
– si les titres sont cotés seulement à l’étranger : aux cours étrangers auxquels on applique le cours du
ho
sc
w.
201
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
I. Lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entité d’une opération symétrique destinée à
couvrir les conséquences de la fluctuation du change, appelée couverture de change, la provision n’est
constituée qu’à concurrence du risque non couvert.
II. Lorsqu’un emprunt en devises, sur lequel est constatée une perte latente, est affecté à l’acquisition
d’immobilisations situées dans le pays ayant pour unité monétaire la même devise que celle de l’emprunt,
ou à l’acquisition de titres représentatifs de telles immobilisations, il n’est pas constitué de provision
globale pour la perte latente attachée à l’emprunt affecté.
III. Lorsque pour des opérations dont les termes sont suffisamment voisins les pertes et les gains latents
peuvent être considérés comme concourant à une position globale de change, le montant de la dotation
peut être limité à l’excédent des pertes sur les gains.
IV. Lorsque les charges financières liées à un emprunt en devises sont inférieures à ce qu’elles auraient été
si l’emprunt avait été contracté en monnaie nationale, le montant de la dotation annuelle au compte de
provision peut être limité à la différence entre ces charges calculées et les charges réellement supportées.
5
43
65
V. Lorsque les pertes latentes de change sont attachées à une opération affectant plusieurs exercices,
89
47
l’entité peut procéder à l’étalement de ces pertes.
:1
13
4 2.
Disponibilités en monnaies étrangères
.2
3
25
7.
PCG art. 420-7 et 420-8 19
2:
14
36
Les liquidités ou exigibilités immédiates en devises existant à la clôture de l’exercice sont converties en
88
:8
■ Créances indexées
G
NC
:E
Les différences constatées sur les créances et les dettes indexées peuvent être traitées de la même manière
m
.co
que les créances et les dettes dont la valeur dépend des fluctuations des monnaies étrangères.
ox
v
lar
ho
■
w.
ww
Plusieurs doctrines d’évaluation sont présentées par les organismes de normalisation et les organisations
professionnelles : évaluation à la valeur comptable ou à la valeur actuelle.
202
application 1 Classement de titres
application 2 Cessions d’obligations
application 3 Souscription d’actions et cessions de droits
application 4 Acquisition de titres non entièrement libérés
application 5 Rachat de titres
application 6 Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
application 7 Subvention d’investissement
application 8 Aides à l’emploi
application 9 Abandon de créances
application 10 Créances non déclarées et réductions accordées
application 11 Titres en devises
APPLICATIONS
5
43
application 12 Provisions pour pertes de change sur emprunts
65
89
application 13 Différences de conversion et provision
47
:1
13
application 14 Provisions pour pertes de change sur plusieurs exercices
4 2.
.2
application 15 Couverture de change et position globale de change
3
25
7.
application 16 Prêt en devises étrangères
2:
19
14
application 20 Stock-options
t:6
tta
application 22
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
sc
w.
APPLICATION 1
ww
Classement de titres
b{óz}{wóz{ówó
y
ó`w{ó
óz{wz{óz{ó{ó{y{ówów{óz{ó{ówôP
– {ó
x
óz{ó=wy
óz{ó
{|{{óQ
– {ówyw|óQ
– {óx
z
óóz
{óz
{
{ó>jZi_?óQ
–
x}w
ó{x
wx{ó{ówy
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–
x}w
óy
{x{ó{ówy
ó>eYW?óQ
–
x}w
ó
y~w}{wx{óy
{óz{ówy
óQ
–
x}w
óy
{x{ó{E
ó
y~w}{wx{ó{ówy
ó
{{ó
ó{w{ó>eY[Wd[?óQ
– {óz{óy
wy{ó
}
ywx{óQ
– x{óz{ó
{{óQ
–
x}w
óóx
óz{ó
y
ó>XiWBóXieBóeXiWBóeXieBóeXijfBóeXiWh?óQ
–
x}w
óóy
ó{óQ
–
x}w
óóy
ó
óQ
– wy
óz{ó
|
{y{ówóz
óz{ó
{óQ
– wy
óóx
óz{ó
y
óz=wy
ó>WXiW?D
QUESTION
Z
{ówóz
|
óz{óy~wyóz{óy{ó{ó{ó{ó
y{ó{óyw{{óy
wx{D
203
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
APPLICATION 2
Cessions d’obligations
bwó
y
ólwówó{zó{óIGôz
y{x{ódó{ó{ówôP
©ó50 obligations classées en immobilisations financières. Ces obligations ont été acquises au coût de
GONô€ l’unité et émises le 1erôwód¤Gówóy
óz{óHFFô€ó=
ó{ówówóz{óOó;Dób{ó
wó{C
yw
ówówóxw{ó{óz{óGFóNFFô€. Les frais de vente hors taxes (TVA 20 %) sont de 400 € HT.
©ó200 obligations classées en valeurs mobilières de placement. Ces obligations ont été acquises au
coût de 55 € l’unité et émises le 1erô|
{ód¤HóóKFô€ l’unité au taux de 4 %. Le montant encaissé
net de frais est de 21 345 €. Les frais de vente hors taxes sont de 250 €.
QUESTION
[{}{ówóy{
ó{ówó
}ww
ózóy
{óz=
xw
ó|wy{óy
{
zw{D
5
43
65
89
47
:1
13
4 2.
APPLICATION 3
.2
3
25
Souscription de capital 7.
19
2:
14
36
88
La société Valvert dont le capital est divisé en 50 000 actions de 100 € procède à une double augmenC
:8
53
MóFFFôwy
ó}w{D
tta
Se
toute augmentation.
m
.co
ox
v
QUESTIONS
lar
ho
sc
APPLICATION 4
Acquisition de titres non entièrement libérés
La société Malronet a réalisé plusieurs opérations relatives à des titres financiers. La contrepartie est
ó{óy
{óxw{D
©óóGKDFJDdôPó
y
óz{óHóKFFówy
óó{óJóFFFó
{ówówóiWóW{óó{óy
{óy{ó
Dób{ó{ó
ó
óó{ów{ó
w{óz{óHFFô€. Les actions sont libérées du minimum
légal. Le solde sera appelé à une date ultérieure.
204
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
©óóHGDFKDdôPówy~wó{óx
{óz{óHFówy
ó\w{ówóy
óz{óKJLô€ó={Dó\wóz=wy~wôPóHJFô€
dont 40 € de TVA enregistrés en charges. Cet achat est spéculatif.
©óóHIDFMDdôPówó
y
ócw
{ówy{óó=w}{w
óz{óywwóz{ówó
y
ój{óz
ó{{ó
z
{óNó;ózóywwDóY{ówy~wówó
ó
w
ózwó{óywz{óz=ó{{{óó
}ó{{Dób{ó
10 000 titres sont émis à 140 € et sont d’une valeur nominale de 100 €. La société Tety a appelé
le minimum légal.
©óbwó
y
ócw
{ó{óy
{{ó{ó{ówóz{óz
{
óz{óywwD
©óóGJDGGDdôPówóiWóW{ówów{
ó{óy
{óz{ó{ó
ó{óGKDFJDdDóbwó
y
ócw
{ó={ó
libérée immédiatement.
QUESTION
[{}{óy{ó
w
ózwó{ó
wóz{ówó
y
ócw
{D
5
43
65
89
47
APPLICATION 5
:1
13
4 2.
Rachat de titres
.2
3
25
7.
19
2:
La société Varmont souhaite réaliser plusieurs opérations financières.
14
36
actions de valeur nominale 100 € et au cours de 150 €. L’attribution aux salariés s’effectuera au cours
53
04
de 140 € le 1erô{ódD
24
58
b{óHô{{x{ódBówó
y
ó{x
{ówówyw
ó{ó
x}w
ó{w{ówóy
óz{óONô€.
:E
m
.co
ox
QUESTION
v
lar
ho
APPLICATION 6
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
b{óGNô|
{ódBówó
y
ó`wówóz
yz
óz={ó{ów{óz{ó{ówy|ó{ó{óz={ó{{óó{ó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
}{ó
y~
wy{Bó {ó {wx
ó w|ww{ó wó {{ó zwó wó }{
ó z{ó {{{ó z
ó {ó
titres sont détenus.
b{óóz{óy{ó{ó{wó{||{y
ówówóxw{óXiZóó{{zwóFBKó;óó
{ó
w
óz=wy~wó
ó
z{ó{{ó>jlWó{óóHFó;?Bóy
wx
ó{óy~w}{D
b{ó
w
ów{ó
ó
óy
w
{ó{ódôP
©óGNô|
{ódôPówy
óz{óKFFówy
óa{óóMHBKHô€ó{óz{óNFFówy
óawz{~óóKJBHJô€óQ
©óGKô{{x{ódôPó{y{
óz{ózz{z{óz{óa{óKô€ówówy
ó{óawz{~óIô€ówówy
óQ
©óGKôz
y{x{ódôPóy{
óz{óIFFówy
óa{ówóy
óz{óMKBIMô€óQ
©óIGôz
y{x{ódôPóy
óz=wy
óa{ôPóMJBINô€óQóy
óz{ó=wy
óawz{~ôPóKFBHLô€.
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{ó{ó
ó=w
{ódD
205
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
APPLICATION 7
Subvention d’investissement
Le 1erô{ód¤IBówó
y
ó[{{ówówyó{ówy~{Có
óz={ów{óz{óNFóFFFô€. Cette machine a
ó
}
{Bó{ów{Bó} y{óó{óx{
ó{ó=w
óz
}{{{óóKôw
{ó>y
{||y{ôGBMK?Dó
ków
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}w
{ó
}wóówóz||
{y{ó{{ó=w
{{ó|ywó{ó=w
{{ó
w{ó
est systématiquement comptabilisé.
b{óIFô{{x{ódBówó
y
ó[{{ówóy
z
ó{ów
{ó
óJNóFFFô€ó~
ów{ó{ówóCów{ó
w{ó
z{óy{
ó={ó
w
{óóINóMFKô€.
b=w
{{ó|ywóy
{y{ó{ó=w{ówóz
xóz{óy~w{ó
D
QUESTIONS
1. h{
{ó{ó
wóz{ówóx{
ówx
{óówó
y
D
2. Y
wx{ó{ó
y{ó
y{w{óz{ó=w
{ódD
5
43
65
89
47
:1
13
2.
APPLICATION 8
4
.2
3
25
Aides à l’emploi 7.
19
2:
14
36
– ó
ó{{ó{
{ów{yóóy
wózóz{ó
|{
ww
ó>óó{{{óz{ó
y~{ó
ó
04
24
– óyó{{ó}{óz{ó
óz{óHLôwó
ó{{ó{{ó
wóx
|y{óz={ówz{ó|
|ww{óHFFô€ówó
óQ
tta
Se
– deux salariés chômeurs de longue durée avec un contrat pour lesquels elle pourra bénéficier d’une aide
G
NC
QUESTION
sc
w.
z{ó=w {ódD
APPLICATION 9
Abandon de créances
bwó
y
ó]{z{ó{óz{óy
{óówxwz
óz{óy
wy{óz{óLFóFFFô€óówó
y
ó]
wzówó|w{Dó
Avant abandon la situation nette de la filiale était négative.
[óy
z
wôP
– ó{ówów
ó{{óz{ówó
y
ó]
wzówóIGôz
y{x{ódówóy
wxw
óz{ó=wxwz
óz{ó
créances examiné soit de 10 000 €ó{ó=ww{ówôP
©óywwôPó GFFóFFFô€
©ó
{{ôPó HFóFFFô€
©ó{
óó
{wôPó ¤óMFóFFFô€
©ó
wóz{ó={{yy{ôPó ¤óJFóFFFô€
– ó{ó{ó{ó]
wzóww{ó
óz
y
ó|ód¤Gówó]{z{ó
óKKó;óz{ó{ów{óz=wy
ó
au nominal soit 44 000 €.
QUESTION
[{}{ó=wxwz
óz{óy
wy{ózwó{óy
{óz{ówó
y
ó]{z{ó{ówó
y
ó]
wzD
206
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
APPLICATION 10
Créances non déclarées et réductions accordées
bwó
y
ó`{wówó
ó{ó>{óGKô{ód¤G?ó{ó{z{{{ózyw{Dógw{óz{ó{ó|
{Bó{ó
y
ó
`{w{Bó`{w{{Bó`{w
ó{ó`{w{ó
ó{óy
wy{Bó{{y{{óz{óLóFFFô€BóGJóJFFô€BóGHóFFFô€Bó{ó
GNóFFFô€ójjYó>jlWóHFó;?Bóówó
y
ó`{wówó
{ózó}{{óz=
{{óz{ówó
y
z{D
La société Jeanne n’a présenté aucune demande de forclusion.
fwóy
{Bówó
y
ó`{w{{ówó
{
ó{óz{wz{ó{óGKôz
y{x{ód¤Gó>{{ówów
óz
y
ówó
y
wy{óz{óKFó;?Bóówó
ó{{
{ówó{óxwó{óGKô|
{ódD
bwó
y
ó`{w
ówówyy{
ó>ó=wwx{?ó{óGKô
y
x{ód¤GBó
óy
z
ó
{Bó{ó{{óz{ó
IFó;óz{ówóy
wy{Dóbwó
y
ó`{w{ówówyy{
ówó{ó{{ówó
óy
z
ó{{Dób{ó
z{ó
y
ó
ó
y~
ó{{y{{óNóJFFô€ó{óGHóLFFô€ó{óGKôódD
QUESTION
5
43
65
f
{{ó
óy~wy{óz{ó
y
ó{ó
ó{ów
{ód¤Gó{ódó{ó
y{óó{x{ó
y{w{D
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
APPLICATION 11
7.
19
2:
14
Titres en devises
36
88
:8
53
bwó
y
ó `wy{ó wó |wó =wy
ó
ó ó wy{{ó ó y
ó {{ó ó {ó wy~
ó z{ó d{ó o
ó z{ó
04
24
KFFôwy
óf{wówóy
óz{óLFô:ó{óGerôódDó[{ówów
óy{ó{ó{óGerô{ódD
58
t:6
WóIGôz
y{x{ódBó{óy
óz{ó=wy
óf{wó{óz{óLGô:D
tta
Se
Y
ózóz
wó>
óó{
?ôPóGerôôPóGBHNô:QóGerô{ôPóGBHOô:óQóIGôz
y{x{ôPóGBIGô:D
G
NC
:E
m
.co
QUESTION
ox
v
APPLICATION 12
Provisions pour pertes de change sur emprunts
[ó{óz=wy
óó{x{óó{ó\wy{óz={ów{óz{óHFFóFFFô€Bówó
y
óZ{ówwó{
ó{ó
1erô{ódówóz{ówóXw{óz{óbww{ó{ó
{óz{óHFFóFFFóY^\Dób{ówóz=
ó|
ó
wóz{óLó;D
bwó
y
óZ{ówwóó{{ó{ó\wy{ówó
{ó
y{w{ówówóz{óNó;D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
©óY
ózó|wyó{ówóGDMDdôPóó GBKGLKóY^\ó
óGô€.
©óY
ózó|wyó{ówóIGDGHDdóó GBJMNKóY^\ó
óGô€.
QUESTIONS
1. óf
{{ó{ó
y{ówóIGôz
y{x{ódó{w{ówó
óy
ó{óówóy
{y
óz{ówów{ó
de l’emprunt.
2. óZ
{{ó{óy
wx{ówó
óó
y{w{óy
{ó{óz{ó
x
óz={ó
z{ówó
y
óZ{D
3. _z{ôP
– {{ówwóó{ó{ó
wóz{ówó
ówóóy
wx{óQ
– quelle serait la provision minimum à constater si l’emprunt était remboursable en bloc au bout de
Kôw
{óQ
– {{ó{w{ó{ó
x
óz{ó{ówó
óó={x{óówy
ó
wó
óó]{{D
207
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
APPLICATION 13
Différences de conversion et provisions
bwó
y
óZ{~{ówó{||{y
ó{ów{ódó
ó{ówóz{ówóxw{óiy~wóz{ói}w
ówó
wóz{óNó;ó=wD
b{ó{{ó{ó
wóz{
óó=wy
óz=ó{x{óóói}w
óQó
wóz{ó={ó
NFóFFFôz
wóz{ói}w
D
b{ó{y
zó{óz{óLFóFFFôz
wóz{ói}w
ó
wóz{
óó|wy{óóóz{óKFóFFFôz
wóz{ó
i}w
óówó|w{óz{ói}w
óz{ówó
y
óZ{~{D
b{ó
{ó{óz{óLFóFFFôz
wóz{ói}w
ówwóó{ó{||{y
ó{ó\wy{ówówóz{óOó;D
©óY
ózóz
wóz{ói}w
óz{ów{ódôPóó GBKOIOói]Zó
óGô€
©óY
ózóz
wóz{ói}w
óz{óz
y{x{ódôPó GBKLOMói]Zó
óGô€
QUESTION
5
43
65
[{}{ó {ó
ywó z{ó y
{
ó wó IGô z
y{x{ó dó {ó y
wx{ó {ó
ó z{wx{Bó
89
47
y{{Cóyó
wó
{ówóD
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
APPLICATION 14
14
36
88
wóz{óNó;Dó[{ówwóó{{óy{{ó
{ó{ó\wy{ówówóz{óOBKó;D
Se
Cours de la £
ox
v
lar
APPLICATION 15
Couverture de change et position globale de change
b=
wóz{óy
wy{ó{óz{{ó{óz{{BówóIGôz
y{x{ódóz{ówó
y
óZ
w{Bó{ó
{{ówôP
Clients
Zw 41120 HDGGDd GFóFFFô GKóJNF IGDGDdAG
Z
x
41150 GODGHDd 120 000 Y 1 032 HNDHDdAG
208
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
Fournisseurs
Zw~w JFGFO HKDGGDd KFóFFFóZ IOóGFF IGDGDdAG
Zwzz 40145 GKDGGDd MóKFFô 11 400 IGDGDdAG
Z
x
JFGLF NDGHDd 200 000 Y GóLNJ HNDHDdAG
5
43
ówózw{ózóIGôz
y{x{ódBó{ó
z{óz
x{ózóy
{óKIGJóóYw{ó{óz{{óó{ó
}wóóKóIKFBKô€Bó
65
89
óó
wó{óz{{óz{óOóFFFô:ówyó{óGOôz
y{x{ódD
47
:1
13
WóIGôz
y{x{ódBó{óy
ó>y
?óz{óz{{ó
ó{ówôP
4 2.
.2
©ó:óSóFBNFHó€
3
25
7.
©óZóSóFBNFô€ 2:
19
©óóSóGBKFô€
14
36
©óGFFóoóSóFBNMKó€
88
:8
53
04
24
QUESTIONS
58
t:6
{óz{{ôP
G
NC
– ó{ózw{óz=y
ózwó{óy
{óQ
:E
m
.co
– ó=w
óz{óy
{D
ox
v
2. óZ
{{ó {ó
wó }
xwó z{ó wó
ó
ó {{ó z{ó y~w}{ó ó y
{ó ó wó zw{ó
lar
ho
APPLICATION 16
Prêt en devises étrangères
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
209
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óz{ó{{yy{ód¤Gó{ódD
APPLICATION 17
Prêt au personnel
Le 1erôw{ódBówó
y
óZ
wzówó
óó=óz{ó{óww
ówó
{óz{óKFóFFFô€ remboursable par
amortissements constants en 10 ans (soit 5 000 € par an) à la fin de chaque année.
b{ówóz=
óz{óy{óó{óz{óHó;ó>w
ó{ó{ówózówy~
ó{óz{óKó;?D
QUESTIONS
1. f
{{ó{ó
y{óz{ó{x
{{ówóIGôz
y{x{ódD
5
43
2. Z
{{ówów{ówy{{ózóówóIGôz
y{x{ódD
65
89
3. Y
wx{ówóz
yw
ó
y{w{ó|ódózwó{óz{ó~
~{ów{ôP
47
:1
13
– wó
y
óZ
wzó{ó{
{óy
{ó{ówy
óQ
4 2.
.2
– wó
y
óZ
wzó{ó{óz||y
ó{óz{wó{óy
z
{D
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
APPLICATION 18
24
58
t:6
La société Albane a un effectif salariés de 124 personnes et comptabilise une participation des salariés.
:E
m
b{ó|
w
óy
wx{ó{ó|yw{ó
ó{ów{ôP
sc
w.
ww
Informations comptables
LIó_ó{ów{ôPó NKFóFFF
LJóY~w}{óz{ó{
{ôPó KóIJKóFFF
LKóW{óy~w}{óz{ó}{
óy
w{ôPó HLóFFF
LLóY~w}{ó|wy{ôPó GIJóFFF
LMóY~w}{ó{y{
{{ôPó LOFóFFF
LNGóZ
w
ówów
Dó{ó
ó¤ôY~w}{óz={
w
ôPó IHLóFFF
LNLóZ
w
ówów
Dó{ó
ó¤ôY~w}{ó|wy{ôPó HHóFFF
LNMóZ
w
ówów
Dó{ó
ó¤ôY~w}{ó{y{
{{ôPó GHLóFFF
MNGóh{{óów
Dó{ó
ó¤ôY~w}{óz={
w
ôPó KJóFFF
iww{óxóz{ówóZWZiôPó LóJNFóFFF
Ywwó
{ôPó NóJKFóFFFô€
QUESTIONS
1. Ywy{ó{óy
wx{ówówyw
ówóIGôz
y{x{ódD
210
Évaluation des titres, créances et dettes 6
CHAPITRE
APPLICATION 19
Intéressement du personnel
bwó
y
ó[wzówówx
óó
ó{
{óó
{{{ówó
wó>
ózóHKô{óGOOJ?ówó{ó
z{ó=w
{ódBó
ó{ó
{óz{óMFóFFFô€óó
wóz{ówów{ów{ôPóIFó;óz{ów{ó|
{Bó
30 % en fonction du salaire et 40 % en fonction du temps de présence dans l’entreprise.
b{ó
{ó
ó
ówx
{ó
óz
zy
óz{ówóYi]ó{óz{ówóYhZió>ywy
{óóONBHKó;óz{ó=
C
{{{ówówó{{y|óz{óMBKó;ó{óFBKó;?ówóww
ówóGerôwódAGD
kó y{wó
x{ó z{ó ww
ó wó y~
ó z=w||{y{ó
ó
{{{ó ó ó wó z=
w}{ó www{Dó b{ó
wów||{y
ó{óz{óINóKGFô€.
QUESTION
f
{{ó{ó
y{ó
y{w{D
5
43
65
89
47
:1
13
2.
APPLICATION 20
4
.2
3
25
Stock-options 7.
19
2:
14
36
bénéficiaires des titres devront garder leurs titres deux années au moins.
tta
Se
Z{ó{óz=
ó
ó
ôP
G
NC
de faire valoir la totalité de leurs options. Compte tenu de l’acquisition d’actions propres effectuée en
sc
w.
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{ó
w
ó{óz
y{x{ódó{ó{ów{ódAIDó
APPLICATION 21
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
211
6 Évaluation des titres, créances et dettes
CHAPITRE
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{ó
w
>Z=wó
{óz{ó
{w
ówóHFFNCGMózóYdYD?
APPLICATION 22
Plan d’épargne salariale
b{óww
óz{ówó
y
ó[wó>KKôww
?ó
óz
yz
óz{ó{{ó{ó
{óz{óIFóFFFô€ sur le plan
d’épargne salariale de l’entreprise et d’y transférer une partie de leur participation et de leur intéresseC
{Bó
ó{{y{{óMKóFFFô€ et 20 000 €.
L’abondement de l’entreprise est de 31 250 €Bó{óz{óYi]ó{óz{óYhZiBówóww
Dób{ówóz{ówóYi]ó{ó
5
43
z{ówóYhZió
ó{{y{{óz{óMBKó;ó{óz{óFBKó;ó>ywy
óóONBHKó;óz{ó=wx
z{{?Dókó|
|wó
65
89
47
social de 20 % est également dû par l’employeur.
:1
13
b{ó
wóz{ó|wóz{ó{{óz{óy
{óz=
w}{ówww{Bóó{óy~w}{ówówó
y
ó[wó{óz{ó
4 2.
.2
MKFô€ HT.
3
25
7.
Les opérations ont toutes été enregistrées au 1erôwódD 2:
19
14
36
QUESTION
88
:8
53
212
Rattachement des charges
7
Y^Wf_jh[
et produits au résultat
de l’exercice
section 1 Provisions
section 2 Engagements financiers et passifs éventuels
section 3 Engagements à long terme envers le personnel
section 4 Contrats à long terme
section 5 Abonnement des charges et produits
5
43
section 6 Événements postérieurs à la clôture
65
89
section 7 Changements de méthodes comptables
47
:1
13
fiche synthèse • applications
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
Selon le Plan comptable général (article 513-1), le résultat de l’entreprise est calculé par
m
.co
différence entre les produits et les charges de l’exercice. En fait, le résultat dépend des
ox
v
lar
méthodes retenues pour la détermination des valeurs de tous les éléments qui inter-
ho
sc
des passifs qui en sont les contreparties. Sont notamment concernées les méthodes
utilisées pour la constatation des éléments suivants : les provisions, les engagements
financiers et passifs éventuels, les engagements à long terme envers le personnel, les
contrats à long terme.
Au plan de l’organisation comptable, il faut aussi porter notre attention sur certaines opéra-
tions relatives à l’amélioration du contrôle de la gestion et notamment l’abonnement de
charges et de produits.
Enfin, le respect des principes comptables fondamentaux que sont la séparation des
exercices et la permanence des méthodes impliquent la prise en compte des problèmes
posés par les événements postérieurs à la clôture de l’exercice, d’une part, et les change-
ments de méthodes, d’autre part.
213
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
section 1
PROVISIONS
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise (PCG
article 321-5).
5
43
65
89
Comme pour tout passif, quatre conditions sont nécessaires pour qu’une provision soit
47
:1
constatée :
13
4 2.
– il faut qu’il y ait une obligation de l’entité à l’égard des tiers ;
.2
3
25
– cette obligation doit exister à la date de clôture ;
7.
19
2:
– cette obligation entraîne une sortie de ressources probable ou certaine au bénéfice de tiers ;
14
36
Selon le PCG :
G
NC
:E
Art. 322-8, PCG. Si elle satisfait aux conditions des articles 322-1 et 322-2 (c’est-à-dire lorsque, à
m
.co
l’exception des cas exceptionnels où le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité
ox
v
lar
suffisante, un passif doit être comptabilisé), une provision est comptabilisée pour les risques et charges
ho
sc
nettement précisés quant à leur objet et dont l’échéance ou le montant ne peuvent être fixés de façon
w.
ww
précise.
Ainsi :
– une perte sur un contrat doit être provisionnée dès qu’elle devient probable ;
– les coûts de restructuration constituent un passif s’ils résultent d’une obligation de
l’entité vis-à-vis de tiers, ayant pour origine la décision prise par l’organe compétent,
matérialisée avant la date de clôture par l’annonce de cette décision aux tiers concernés,
et à condition que l’entité n’attende plus de contrepartie de ceux-ci. Les coûts d’une
restructuration conditionnée par une opération financière telle qu’une cession
d’activité ne peuvent être provisionnés tant que l’entité n’est pas engagée par un accord
irrévocable ;
– les pertes d’exploitation futures, ne répondant pas à la définition d’un passif de l’article
321-1, ne sont pas provisionnées.
214
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
43
z
ó y{{zwó {ó z
{
{ó w{yó {ó
y
ó ||w{Bó wó x{
ó {
ó {ó
~
z{ó
65
89
statistique.
47
:1
13
2.
2) En cas d’obligation unique et en présence de plusieurs hypothèses d’évaluation de la sortie
4
.2
3
de ressources, le montant à provisionner est, en général, celui qui correspond à l’hypothèse
25
7.
19
la plus probable. Les incertitudes relatives aux autres hypothèses d’évaluation doivent faire
2:
14
36
Il est à noter (article 323-3 du PCG) que les dépenses à prendre en compte sont celles qui
04
24
liées aux activités futures en sont exclues) et que les provisions sont évaluées avant effet
Se
Les provisions sont revues à chaque date d’établissement des comptes et ajustées pour
.co
ox
Quant à l’article 323-5 du PCG, il limite les dépenses à inclure dans une provision pour
w.
ww
restructuration, qui ne doit inclure que les dépenses nécessairement entraînées par celle-ci
et qui ne sont pas liées aux activités futures.
Les événements futurs pouvant avoir un effet sur le montant des dépenses néces-
saires à l’extinction de l’obligation doivent être pris en compte dans l’estimation de la
provision lorsqu’il existe des indications objectives que ces événements se produiront
(article 323-6 du PCG, voir également ci-après la section 6 relative aux événements
postérieurs à la clôture).
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Par ailleurs, les profits résultant de la sortie attendue d’actifs ne doivent pas être pris en
compte dans l’évaluation de la provision (article 323-7 du PCG). Il en est de même du
remboursement attendu de la dépense nécessaire à l’extinction d’une obligation provi-
sionnée ne minore pas le montant de la provision et qui doit être comptabilisé distinc-
tement à l’actif s’il est conforme aux dispositions relatives à la comptabilisation d’un
actif (article 323-8 du PCG, application du principe de non-compensation entre actifs et
passifs).
215
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
43
65
GKLó¤ôf
ó
ó{
{{{óz{ó
xw
ó>{{{óy
y{
w{?
89
47
GKMó¤ôf
ó
óy~w}{óó
wóó{ó{{yy{
:1
13
1572 – Provisions pour gros entretien ou grandes révisions
4 2.
.2
GKNó¤ôW{ó
ó
óy~w}{
3
25
7.
1581 – Provisions pour remises en état 2:
19
14
36
88
:8
Le compte 151 « Provisions pour risques » enregistre toutes les provisions destinées à
58
t:6
tta
couvrir les risques identifiés inhérents à l’activité de l’entité tels que ceux résultant des
Se
G
La provision pour litiges (compte 1511) est destinée à couvrir les risques pécunaires
ho
sc
w.
encourus par l’entité à propos des litiges dans lesquels elle est impliquée.
ww
216
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
Dans le cas d’une perte à terminaison, l’obligation résulte d’un contrat. Dans les autres cas,
il faudra déterminer si l’opération de production a fait naître une obligation implicite de
l’entité envers les tiers.
■ Provision pour amendes et pénalités
Une provision pour amendes et pénalités (compte 1514) peut être constituée dans les cas
suivants :
– amendes résultant de condamnations pénales de la personne morale ;
– pénalités fiscales et sociales ;
– amendes pour infractions à la réglementation économique ;
– pénalités pour paiements tardifs de factures.
Provision pour pertes de change
5
■
43
65
89
La provision pour pertes de change (compte 1515) est comptabilisée dans le cas pertes
47
:1
latentes liées à l’évaluation de créances ou dettes en monnaie étrangère (voir chapitre 6,
13
4 2.
section 4 § 2.1).
.2
3
25
7.
19
Provision pour pertes sur contrat
2:
■
14
36
88
Une perte sur un contrat doit être provisionnée (compte 1516) dès lors qu’elle devient
:8
53
probable (article 322-1 du PCG). Cette hypothèse suppose la conclusion d’un contrat avant
04
24
58
La sortie de ressources correspond à la perte globale dégagée pour laquelle aucune contre-
G
NC
Peuvent être comptabilisées dans les autres provisions pour risques (compte 1518), les
sc
w.
ww
217
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
43
Le coût de l’abandon de l’usine de Z est estimé à 250 000 €ó{ó=ww{óy
{óôP
65
89
– y
ózóy{y{{ózó{
{ó
ó}wz
ôPóGKFóFFFô€óQ
47
:1
13
– y
óz{ó{y
{
ózó{
{ó}wz
ôPóLFóFFFô€óQ
4 2.
.2
– z
{{óz=~w
w
óz{ó{óz=|
w
ôPóHFóFFFô€óQ
3
25
7.
19
– y
óz{óz
w}{{óz{ówy|óó{ó{
óó
ó{ó{
ó{zôPóKóFFFô€óQ
2:
14
– Ców{óó{óy{
óz=wy|ôPóGFóFFFô€óQ
53
04
24
– y
ózóy{y{{ózó{
{ó
ó}wz
ôPóGKFóFFFô€óQ
NC
:E
i
ówó
wôPóGKFóFFFóAôKóFFFóAôGFóFFFóSóGLKóFFFô€.
sc
w.
ww
218
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
un caractère annuel, telles que les frais de grosses réparations, et qui en conséquence, ne
sauraient être supportées par le seul exercice au cours duquel elles sont engagées.
L’avis 2000-01 du CNC (repris notamment par l’article 214-9 du PCG) distingue deux
catégories de programmes pluriannuels de grosses réparations :
– les dépenses qui ont pour objet de modifier des installations ou de prolonger leur durée
de vie ou de remplacer tout ou partie des immobilisations existantes (dépenses dites de
première catégorie) : ces dépenses ont le caractère d’immobilisations et ne peuvent être
anticipées par le biais de provisions ;
– les dépenses d’entretien qui ont pour seul but de vérifier le bon état de fonctionnement
des installations (révisions d’avions pour motif de sécurité) et d’y apporter un entretien
(carénage de la coque des navires) sans prolonger leur durée de vie au-delà de celle prévue
initialement (dépenses dites de deuxième catégorie).
5
43
Les dépenses de première catégorie doivent être comptabilisées obligatoirement en
65
89
immobilisations (comme des composants). Les dépenses de seconde catégorie peuvent
47
:1
13
être comptabilisées, au choix de l’entité, soit en immobilisations (comme des compo-
4 2.
.2
sants), soit en provisions. La méthode de comptabilisation par composants de gros
3
25
7.
entretien ou de grandes révisions, exclut la constatation de provisions pour gros entretien
2:
19
14
ou de grandes révisions.
36
88
:8
53
EXEMPLE
04
24
bwó
y
óW{ówó|wóz{ó{óz{ówwóz={{{ó{óódóóz{ówy~{Có
óoó{ópôP
58
t:6
tta
– ówwóz={{{óó{ów
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wx{ó{óNówôPó{ówwBó|wy
ó
Se
G
NC
10 000 €ó
ó{{{óz={ó{ów
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m
wó
óxóz{ó=w{ózóx
ó|
y
{{ózów
{óQóy{ówwó
ó~wx{{{ó|wó
v
lar
ho
tion du matériel Y. Cette dépense sera considérée comme un composant et sera amortie sur la durée
{wóóy
ó>
óKôw?Dó_ó{óó
{ó{ówóz
{óz=w
{{óz{ówóy{óz{wó{ó
également revue.
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© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
ó{wó{{ówó
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{{óz
wC
ów{{ó{wówów{óy
wx
{ó>{óy{óz{óOóFFFEIóSóIóFFFô€?óQó
– elle sera comptabilisée en immobilisation si l’entité a choisi de constater les dépenses d’entretien
{óz{ó
óy
{óóy
wôPó{óy
wóy
w
ó
óz{ó=wy
Bóy
{{ó
w
ówó
{óz{ówwBó{wó
Dób{ówwó{||{y
Bó
óOóFFFô€Bó{
ów
ó{ó
trois ans.
219
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
43
GDGDd
65
89
211 j{wó¤ôh{ww
ózó{ KKIóLMK
47
:1
GKNG f
ó
ó{{ó{ó
w KKIóLMK
13
4 2.
Coût de remise en état du site
.2
3
25
7.
19
2:
ówówy{óz{óy{{ó
y{Bó
ówwóówów{ó{ó
y{ów{ôP
14
36
88
:8
GDGDd
53
04
MOG KKIóLMK
ox
IGDGHDd
LNGG Z
w
ówów
{{óz{ó
xw
HMóLNJ
HNHKJ W
{{óz{ó{wó¤ôh{ww
ózó{ HMóLNJ
553 675/20
(1) L’avis 2005 H du Comité d’urgence du CNC précise que l’effet de la désactualisation de la provision (qui doit atteindre
1 000 000 € en N+20, doit être constaté en charge financière et non en dotation aux provisions).
220
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
43
65
EXEMPLE
89
47
c
{ó Y
{ó {ó ww
ó z{ó wó
y
ó dy
wDó ó y{ó {Bó ó wó z
Bó
ó {ó w
{ó d¤Gó {ó dBó
:1
13
ôJFô~{{óz{ó|
w
ó{
{óNóFFFô€ (coût de la formation et montant de l’allocation de forC
4 2.
.2
3
mation versée au salarié).
25
7.
19
iówó
y
óY
{óz
{ó
ówyy
zóó=wy
óz{ó|
w
ó>ó
w{ó{ódAGówó{{{?Bó{ó
2:
14
z{Bóy
{ó
ó{ów{óz
{{óz{ó|
w
D
:8
53
04
{óz{óy
w{ózó=wyy
zózó\
}{y|Bówó
óy
{
zw{D
t:6
tta
Se
G
Dans l’état des provisions de l’annexe, pour chaque catégorie de provision, une information
ox
v
lar
section 2
ENGAGEMENTS FINANCIERS ET PASSIFS
ÉVENTUELS
Le Plan comptable général (article 948-80) définit les engagements comme « les droits et
obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont subordonnés
221
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
43
65
1. Différentes formes d’engagements
89
47
:1
13
On peut distinguer, parmi les engagements « hors bilan » les engagements de garantie
4 2.
.2
donnés ou reçus et les engagements réciproques.
3
25
7.
19
2:
■ Les engagements de garantie donnés
14
36
88
Les engagements de garantie donnés (avals, cautions, garanties) ont pour objet de garantir
:8
53
04
■
Se
G
NC
Les engagements de garantie reçus ont pour objet de garantir l’entreprise en cas de mise en
:E
m
■
sc
w.
ww
222
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
Dans l’annexe, à moins que la probabilité d’une sortie de ressources soit faible, les infor-
mations suivantes doivent être données pour chaque catégorie de passif éventuel à la date
de clôture :
– description de la nature de ces passifs éventuels ;
– estimation de leurs effets financiers ;
– indication des incertitudes relatives au montant ou à l’échéance de toute sortie de
ressources ;
– possibilité pour l’entité d’obtenir remboursement.
Le montant des engagements en matière de pensions, de compléments de retraite, d’indem-
nités et d’allocations en raison du départ à la retraite ou d’avantages similaires des membres
ou associés de son personnel et de ses mandataires sociaux est indiqué dans l’annexe
(art. L. 123-13 du Code de commerce – voir ci-après section 3 § 5).
5
43
65
Les entreprises ne sont pas donc soumises à l’obligation de tenir une comptabilité des
89
47
engagements. Elles peuvent organiser le suivi de ceux-ci :
:1
13
4 2.
– soit par un recensement périodique, principalement à la clôture de l’exercice ;
.2
3
25
7.
– soit par l’utilisation de comptes spéciaux (comptes 80 – Engagements) prévus par le Plan
2:
19
14
comptable général.
36
88
:8
53
04
NFGDó[}w}{{óz
ówó={{{
tta
Se
NFGGDóWwBóyw
Bó}ww{
G
NC
:E
NFGJDó[||{óyywó
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óz{ó={{{
m
.co
ox
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ho
sc
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© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
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NFODóY
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NFOGDóY
{w{óNFG
NFOHDóY
{w{óNFH
223
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
óY
{y{ówóy
w
ó{ó{}w}{{ówówóIGôz
y{x{ódôP
– wwówyy
z
ówó{ófZ]Dóz{ówó
y
ó
ó{óy
{{óz{óHFóFFFô€óQ
5
43
65
– {||{ó{y
ó
ó
y~ôPóLKóJFFô€óQ
89
47
:1
– ~
~{ówyy
z
{óó{x{ó{ó}ww{óz=ó{óxwyw{ôPóHKóFFFô€óQ
13
4 2.
–
ó{wóóy
óó{ówóz{ówó
y
ó{ôPóGLóFFFô€óQ
.2
3
25
7.
– y
wz{óz=
xw
ó{óy
ôPóJJóFFFô€óQ 2:
19
14
– y
wz{óz{ówy~wz{ó{óy
ówóz={ó|w{ôPóLFóFFFô€.
36
88
b=wwówyy
z
ó{óó{}w}{{ó{ÌôP
:E
m
.co
ox
v
lar
20 000
ww
Les effets escomptés sont à la fois des engagements donnés (engagement de tout endosseur
de la lettre de change de payer le porteur) et des engagements reçus (engagement du tiré ou
des précédents endosseurs de payer la société Clémence en cas de recours du porteur contre
y{{Cóy?ôP
224
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
b{óy wz{ó{óy óz= xw ó{óz{ówy~wz{ó óz{ó{}w}{{ó y {Bó
5
43
65
{}w}{{ó{Ìóz={ó
Bó{}w}{{óz
óz{ów{ôP
89
47
:1
13
2.
NFHNH
4
Immobilisations à recevoir 44 000
.2
3
25
NFGNH \
{óz=
xw
ó
ó
xw
óó 44 000
7.
payer 19
2:
14
Commande d’immobilisations
36
88
:8
53
Commande de marchandises
tta
Se
G
NC
bwóy
wz{ó{óy
óz=
xw
ó{óó{}w}{{ó
y
{ó{y{
{Bówóy
wz{ó
:E
m
.co
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b{ó|
w
óó|
ózwó=w{{óy
y{{ôP
– ={ów
óz{ó}ww{ó>wyw
óz{ó=wy{óNIGCHówDóNózófY]?óQ
– {ó{}w}{{ó|wy{ó>wyw
óz{ó=wy{óNIGCJózófY]?
b{ó{}w}{{óz{óy
zCóxwó|
ó=
x{óz={ó|
w
ówy{ó>
zwóy~w{ôIó{y
ôO ôGDH?D
b{ó{}w}{{ó
y
{ó~wx{ó=
ówóó{ó
x}w
{{óy
(1).
225
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
ENGAGEMENTS DONNÉS
Au profit de
Catégories Autres
Total
d’engagements Dirigeants Filiales Participations entreprises Autres
liées
WwBóyw
ó
25 000 25 000
garanties
[||{óyywó
LKóJFF LKóJFF
sous endos
_
óów{ GLóFFF GLóFFF
TOTAL GFLóJFF GLóFFF OFóJFF
5
43
65
89
ENGAGEMENTS REÇUS
47
:1
Accordés par
13
4 2.
Catégories Autres
.2
Total
3
25
d’engagements Dirigeants Filiales Participations entreprises Autres
7.
19
liées
2:
14
36
WwBóyw
Bó
88
20 000 20 000
:8
garanties
53
04
Créances
24
58
échues
Se
G
NKóJFF LKóJFF
NC
TOTAL 20 000
:E
m
.co
ox
v
lar
ENGAGEMENTS RÉCIPROQUES
ho
sc
Effectués avec
w.
ww
Catégories Autres
Total
d’engagements Dirigeants Filiales Participations entreprises Autres
liées
Immobilisations à
44 000 44 000
recevoir
Marchandises à
LFóFFF LFóFFF
recevoir
TOTAL 104 000 LFóFFF 44 000
226
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
43
– les engagements consentis à l’égard d’entités liées ;
65
89
47
– les engagements en matière de pensions ou d’indemnités assimilées ;
:1
13
4 2.
– les engagements assortis de sûretés réelles ;
.2
3
25
7.
– les engagements pris fermes sur titres de capital et non inscrits au bilan, ainsi que les
2:
19
engagements résultant de contrats qualifiés de « portage » ;
14
36
88
section 3
tta
Se
G
NC
LE PERSONNEL
ox
v
lar
ho
sc
– les régimes particuliers de retraite. Ils peuvent remplacer, dans certains secteurs
d’activité, les régimes complémentaires par répartition, sans pour autant être intégrés
dans le système de compensation financière ARRCO-AGIRC ;
– les régimes sur-complémentaires. Ils assurent une garantie minimale de ressources par rapport
aux versements des régimes de base et complémentaires (on parle alors de régime « chapeau »)
ou procurent un supplément de retraite indépendant des autres régimes (régimes additifs).
Les prestations peuvent être servies sous forme de versement unique ou de rentes et sont
parfois accompagnées du maintien d’avantages tels que des assurances complémentaires
(couverture maladie, par exemple). Dans les régimes dits à prestations définies, l’employeur
s’engage sur le montant ou garantit le niveau des prestations définies le plus souvent en
fonction du salaire et de l’ancienneté de l’employé.
227
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
Pour se couvrir, les entreprises effectuent généralement des versements à des fonds (type
fonds de pension) appelés « actifs du régime ».
Il est à noter qu’au lieu de prendre elle-même l’engagement vis-à-vis du personnel (dans
des régimes dits à « prestations définies », expression utilisée par le normalisateur inter-
national dans IAS 19), l’entreprise peut verser des cotisations à une compagnie et d’assu-
rance ou à une caisse de retraite qui prend à sa charge l’indemnisation du salarié. Dans ce
régime, appelé « régime à cotisations définies », le risque n’est pas pris par l’entreprise (qui
doit simplement verser des cotisations) mais par la compagnie d’assurance ou la caisse de
retraite.
Dans ces types de régime, seules les cotisations doivent être enregistrées en charges
(notamment au débit du compte 645 « Charges de sécurité sociale et de prévoyance »).
5
43
65
89
L’article L. 123-13 du Code de commerce stipule que « le montant des engagements de
47
:1
13
l’entreprise en matière de pension, de compléments de retraite, d’indemnités et d’alloca-
4 2.
.2
tions en raison du départ à la retraite ou avantages similaires des membres ou associés
3
25
7.
de son personnel et de ses mandataires sociaux est indiqué dans l’annexe. Par ailleurs, les
2:
19
14
entreprises peuvent décider d’inscrire au bilan, sous forme de provision, le montant corres-
36
88
Les passifs relatifs aux engagements de l’entité en matière de pensions, de compléments de retraite,
G
NC
de son personnel et de ses associés et mandataires sociaux peuvent être, en tout ou en partie,
.co
ox
personnel actif et retraité, conduisant à une meilleure information financière, est considérée
comme une méthode préférentielle.
Ainsi, de manière facultative, les entreprises peuvent constater sous forme de provision
leurs engagements de retraite. Le Plan comptable général a prévu à cet effet le compte 153
« Provisions pour pensions et obligations similaires » afin d’enregistrer cette provision.
Si l’entité ne comptabilise pas les engagements de retraite, ceux-ci doivent être obligatoi-
rement mentionnés en annexe (article 831-4 du PCG).
228
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
43
la méthode des unités de crédit projetées) :
65
89
47
:1
13
2.
4
.2
d’actualisation
Ancienneté Probabilité Facteur
3
25
7.
Dette Engagement actuelle 2:
19 à l ’age actuel × de l’âge actuel
actuarielle = × × d ’atteindre
14
futur
Durée totale
36
:8
53
de la retraite
04
24
58
t:6
tta
Se
tiendra compte d’un taux d’augmentation de salaires de 5 % par an et d’un taux d’actualisation de
Ló;D
Si 20 000 €ó wó wó {ó {ó ww{ó zó ww
ó bwxzwó
ó z{ó
ó {xwy~{Bó
ó ww{ó {wó z{ó
HFóFFFôÝóóSóHLóNFFô€ówó
{óz{ó{óLHôwD
ió=
ó{óy
{óz=ówóz{óz
wó>
óz{óz
y?ówwówó|óz{óLôw
{óó{ó>wóz
{C
óówó|óz{óy~w{ów
{?óz{ôP
229
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
43
65
f
xwx
FBNO FBOH FBOK FBOM FBOO 1
89
47
\wy{óz=wyww
GBFL¤K GBFL¤J GBFL¤I GBFL2 GBFL¤G
:1
1
13
4 2.
Z{{ówyw{{ IKLBJM MNGBGO GóHNHBLF GóNKFBOG HóKFIBFH IóHGLBFF
.2
3
25
7.
19
2:
bwó
~
z{óz{ó
óz{óy
zó
{
{óz
{wó=ww{ów{ôP
14
36
88
:8
53
Coefficient de probabilité à
t:6
tta
f{w
ów||{y
{ôP
:E
m
.co
Cette méthode donne des résultats semblables à la méthode de la recommandation 23 de l’Ordre des
{{Cóy
wx{D
230
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
b{ó{{{ó
ó
óy
wx
ówóz
xózóy
{óLJGJóó_z{
ó{ówww}{óz{óó
43
65
89
y
{óz{óy~w}{óz{ó{
{Bó{óó{óx
|yw{ó{ó|
óów{ózó{
{D
47
:1
Y
{ó y{{ó y~w}{ó wwó
ó
{Bó
ó wwó ó {||{y{ó {ó {{ó z{ó
ó z{ó
13
4 2.
GOóJFFô€óów{ó{óz
w
óz{óHOóJFFô€Dó_ó{ó
}w{{ó
x{Bóz{óy
wx{ó{ó
.2
3
25
7.
dotation nette de 10 000 €óó{wówóy
wx
{ôP 14
2:
19
IGDGHDd
36
88
:8
231
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
REMARQUE
Dans les comptes individuels, seuls les impôts exigibles sont nécessairement comptabilisés. Les
impôts différés (et notamment les créances d’impôt différé) ne sont pas obligatoirement comp-
tabilisés (voir ci-après section 8, § 7). Les provisions pour retraite ne sont pas déductibles fiscale-
ment. Seule est déductible l’indemnité ou le retraite versée. Aussi, cette écriture n’est pas obliga-
toirement passée dans les comptes individuels (elle l’est par contre dans les comptes consolidés).
Dans ce dernier cadre, l’écriture serait la suivante :
5
43
5. Informations à faire figurer en annexe
65
89
47
:1
L’article R. 197-7 al. 7 du Code de commerce prévoit que soit fourni dans l’annexe « le
13
2.
montant des engagements pris en matière de pensions, compléments de retraite et indem-
4
.2
3
25
nités assimilées en distinguant, d’une part, ceux qui ont fait l’objet de provisions et, d’autre
7.
19
part, ceux qui ont été contractés au profit de dirigeants ».
2:
14
36
88
:8
53
04
section 4
24
58
t:6
tta
dans le cadre d’un projet unique portant sur la construction, la réalisation ou, le
sc
w.
Au vu de cette définition, quatre conditions sont nécessaires pour qu’il y ait contrat à long terme :
– le contrat doit être spécifiquement négocié ;
– le contrat doit porter sur la construction, la réalisation d’un bien ou d’un ensemble de biens et
services fréquemment complexes ;
– le contrat doit donner droit à l’entreprise prestataire à percevoir les revenus contractuels en
conformité au contrat de travail exécuté ;
– l’exécution du contrat doit concerner au moins deux exercices comptables.
232
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
La méthode à l’avancement consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au fur et à
43
65
89
mesure de l’avancement des contrats.
47
:1
La méthode à l’avancement conduisant à une meilleure information est considérée comme préfé-
13
4 2.
rentielle par le Plan comptable général (article 622-7)
.2
3
25
7.
19
2:
14
Il y a lieu cependant de distinguer les contrats bénéficiaires et les contrats déficitaires. Pour
36
88
les contrats déficitaires, le Plan comptable général (article 622-6) précise que, quelle soit
:8
53
04
« la perte globale probable est provisionnée, sous déduction des pertes éventuellement
t:6
tta
constatées ».
Se
G
NC
:E
2. La méthode de l’achèvement
m
.co
ox
v
Dans cette méthode, les produits sont constatés seulement quand le contrat est terminé (ou
lar
ho
sc
– les charges qui ne font pas partie du coût de production sont annulées par le biais de
« charges constatées d’avance » ;
– les produits comptabilisés sont portés au compte « Clients, avances et acomptes perçus »
ou au compte « produits constatés d’avance » selon leur nature.
233
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
5
20 000 40 000
43
65
89
47
140 000 220 000
:1
13
4 2.
.2
3
Si l’on considère que le contrat est marginal (et que d’autres contrats peuvent absorber les frais généC
25
7.
w?Bó{óy
óz{ó{{ózóy~w{ó{ó{ó{
óôP 2:
19
14
© Z
{{ódôPóNFóFFFóAôJFóFFFóSóó GHFóFFF
36
88
:8
© Z
{{ódAGôPóGFFóFFFóAóKLóFFFóAóHJóFFFóSóó óGNFóFFF
53
04
24
300 000
58
t:6
Wó IGô z
y{x{ó dó {ó y
ó z{ó
zy
ó zó y~w{ó {ó y
ó {ó {
ó ó NFóFFFó Aô JFóFFFó Só
G
NC
:E
IGDGHDd
v
lar
ho
[ódAGówó{{ó{wó{||{y{Bó
ó{{}{wóz
yówó{{ó
óIKFóFFFô€ et on contrepassera
=
y{óz{óww
óz{ó
yD
234
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
5
43
65
b{ó
y{ów{ó{
ó{{}
{ôP
89
47
:1
IGDGHDd
13
4 2.
.2
LNGM Z
w
ówóz
yw
óz{ó=wy|óyyw 12 000
3
25
IOIK Z
yw
óz{ówwó{óy
12 000
7.
19
Provision pour stock
2:
14
36
88
ió=
óy
z{ó{ó{óy
wó={ówów}wBó{óy
óz{ó{{ó{wó{
óóGJFóFFFóAôHHFóFFFó
G
NC
SóILFóFFFBó{ówó{{ó
w{óóILFóFFFó¤óHMFóFFFóSóOFóFFFô€.
:E
m
.co
Zwóy{óywBówó
ó
ó{óóy
wx{ó=
{wóôPóOFóFFFó¤óGHóFFFóSóMNóFFFô€.
ox
v
lar
© h
w
ó{
ó{óy
óz{ó
zy
óGHFóFFFô€ó
ódó{óGKLóFFFô€ó
ód¤GBó
ôP
120 000
– z
yw
ózó
yóSóIFóFFFóó = 13 044 €.
120 000 + 156 000
156 000
– provision pour pertes = 30 000 óSóGLóOKLô€.
120 000 + 156 000
© _w
óz{óy~w}{óz{ózx
óówó
ó
ó{{Bóy{óó|wó{ówóz
yw
ó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
zó
yóówó{{ów}{óóy
óz{ó
zy
ôP
cw}{ó ó y
ó z{ó
zy
ó Só Y~||{ó z=w||w{ó ¤ô Y
ó z{ó
zy
ó Só HMFóFFFó ¤ó GHFóFFFó ¤ó
GKLóFFFóSó¤óLóFFF
óHJóFFFó¤óIFóFFFóSó¤óLóFFF
120 000
– z
yw
ózó
yóSóLóFFFóó óSóHóLFOô€.
120 000 + 156 000
156 000
–
ó
ó{{óSóHJóFFFóAóLóFFFóó óSóHMóIOGô€.
120 000 + 156 000
235
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
3. La méthode à l’avancement
Dans cette méthode, les produits sont constatés au fur et à mesure de l’avancement des
opérations.
À ces produits, doivent être rattachées les charges supportées pour atteindre ce degré d’avan-
cement, ce qui se traduit par la constatation d’un profit qui peut être affecté à la partie déjà
réalisée des travaux.
La méthode du pourcentage d’avancement des travaux est autorisée par l’article L. 123-21
du Code de commerce :
Art. L. 123-21, C. com. « Peut être inscrit, après inventaire, le bénéfice réalisé sur une opération
partiellement exécutée et acceptée par le cocontractant lorsque sa réalisation est certaine et qu’il est
possible, au moyen de documents comptables prévisionnels, d’évaluer avec une sécurité suffisante le
bénéfice global de l’opération. »
5
43
65
89
Le Plan comptable général (articles 622-3 et suivants) présente les conditions d’application
47
:1
de la méthode.
13
4 2.
.2
Art. 622-3, PCG. Si l’entité retient la méthode de l’avancement et est en mesure d’estimer de façon
3
25
7.
fiable le résultat à terminaison, le résultat est constaté en appliquant au résultat à terminaison le
2:
19
pourcentage d’avancement.
14
36
88
Ce pourcentage est déterminé en utilisant la ou les méthodes qui mesurent de façon fiable, selon leur
:8
53
– le rapport entre le coût des travaux exécutés à la date de clôture et le total prévisionnel des coûts
t:6
tta
d’exécution du contrat.
Se
G
– les mesures physiques ou études permettant d’évaluer le volume des travaux ou services exécutés.
NC
:E
m
Par travaux et services exécutés et acceptés, il y a lieu d’entendre ceux qui peuvent être considérés
.co
ox
comme entrant, avec une certitude raisonnable, dans les conditions d’acceptation prévues par le
v
lar
ho
contrat.
sc
w.
ww
À la date de clôture, les produits contractuels sont comptabilisés en chiffre d’affaires puis régularisés le
cas échéant, à la hausse comme à la baisse, pour dégager le résultat à l’avancement.
Art. 622-4, PCG. Si l’entité retient la méthode à l’avancement mais n’est pas en mesure d’estimer de
façon fiable le résultat à terminaison, aucun profit n’est dégagé.
À la date de clôture, le montant inscrit en chiffre d’affaires est limité à celui des charges ayant concouru
à l’exécution du contrat.
Art. 622-5, PCG. La capacité à estimer de façon fiable le résultat à terminaison repose sur les trois
critères suivants :
– la possibilité d’identifier clairement le montant total des produits du contrat,
– la possibilité d’identifier clairement le montant total des coûts imputables au contrat,
– l’existence d’outils de gestion, de comptabilité analytique et de contrôle interne permettant de
valider le pourcentage d’avancement et de réviser, au fur et à mesure de l’avancement, les estima-
tions de charges, de produits et de résultat.
Il faut noter également que la décision d’adopter la méthode à l’avancement porte sur tous
les contrats en cours à la date d’adoption. L’effet du changement de méthode est calculé de
façon rétrospective sur la base du pourcentage d’avancement et du résultat à terminaison
estimés à l’ouverture de l’exercice du changement de méthode.
236
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
1
58
IGDGHDd
65
89
JGNG Y{Bó|wy{óó
wx GLNóFFF
47
MFJ Travaux 140 000
:1
13
JJKNM wBójlWóó|wy{óó
wx HNóFFF
4 2.
.2
3
Travaux à l’avancement
25
7.
19
2:
14
_ó=ówwówBówóy
{Bóz=
y{óz{óww
óz{ó
yD
36
88
EXEMPLE
.co
ox
{ó{
óóHMFóFFFô€
sc
w.
ww
b{óy
wó{óz
|yw{ó{ówó{{ó}
xw{ów{z{ó{óz{ôPóIFFóFFFó¤óHMFóFFFóSóIFóFFFô€.
b{óz{}
óz=wwy{{ó
wó
óz{óJFó;Bó{óy~||{óz=w||w{óóy
w{óy
{
zwó{óz
yó
z{óHMFóFFFóÝóJFó;óSóGFNóFFFô€Bóy{óó{{wóz{óz
}w}{ó{ów}{ó
}w{óz{ôPóGHFóFFFó¤ó
GFNóFFFóSóGHóFFFô€.
eów{wóz
yó=
y{ów{ôP
IGDGHDd
JGNG Y{Bó|wy{óó
wx GHOóLFF
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237
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
section 5
ABONNEMENT DES CHARGES ET PRODUITS
Certaines entreprises éprouvent la nécessité d’établir, pour des besoins de gestion, des
comptes de résultat sur des périodes plus courtes que l’exercice (mois, trimestre). Or,
certains produits ou certaines charges dont les montants sont souvent connus d’avance
(impôts, assurances, contrats d’entretien, etc.) ne sont enregistrés généralement qu’une fois
ou deux fois par an. Il est donc nécessaire de les répartir (par un système appelé abonnement)
sur l’ensemble des périodes couvrant l’exercice.
La méthode de l’abonnement des charges et des produits rend possible la détermination
d’un résultat comptable par période (mensuel par exemple) et permet la mise en place d’un
système de « reporting » périodique.
1
58
65
89
1. Principes de fonctionnement des comptes d’abonnement
47
:1
13
2.
Les comptes 4886 « Compte de répartition périodique des charges » et 4887 « Compte
4
.2
3
25
de répartition périodique des produits » enregistrent les charges et les produits dont le
7.
19
2:
montant peut être connu et fixé d’avance avec une précision suffisante et qu’on décide de
14
36
En cours d’exercice, la répartition est modifiée, s’il y a lieu, en plus ou en moins, de manière
04
24
58
que le total des sommes inscrites au débit et au crédit des comptes intéressés des classes 6 et 7
t:6
tta
238
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
1
58
[{ówó{
ó{óGerôw{ódówów{ó|
y{óów{óóIFóFFFô€DóY{{Cóyówó
ó
}
{ó{óGKô
{x{ó
65
89
dó{ó={ó
{
{ó{óz
|{óóIFóMLFô€.
47
:1
13
Au 1erôw{ódBó={w
ó
{{ó{{{óz{ówów{ó|
y{ó={ó
{
{óóIFóFFFEGHó
4 2.
.2
= 2 500 €.
3
25
7.
Y~w{ó
óz{ów{óó
y
x{Bówóy
wxw
ów{ówó
ó{||{y
{ôP
2:
19
14
36
IGDDd
88
:8
30 000/12 = 2 500
t:6
tta
Se
WóIGô
y
x{ódBó{ó
wóy
wx
ó{óz{óHKóFFFô€.
G
NC
:E
Wó
{ózów{{Bó{óGKô
{x{ódBó=
y{ów{ó{wó{{}
{D
m
.co
ox
v
GKDGGDd
lar
ho
IFDGGDd
LIKGH Taxe foncière HôNNF
JNNL Compte de répartition périodique des charges HóNNF
Imputation novembre
IGDGHDd
LIKGH Taxe foncière HôNNF
JNNL Compte de répartition périodique des charges HóNNF
Imputation décembre
239
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
section 6
ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE
Les événements postérieurs à la clôture de l’exercice sont les événements intervenus au cours de
l’exercice ou d’un exercice antérieur et qui ne sont connus qu’entre la date de clôture de l’exercice
et celle de l’arrêté des comptes (date de l’arrêté par le conseil d’administration ou de l’organe
équivalent, dans le cadre de sociétés).
Cette obligation est rappelée par l’article 513-4 du PCG qui stipule que : « le résultat tient
compte des risques et des pertes qui ont pris naissance au cours de l’exercice ou d’un
exercice antérieur même s’ils sont connus entre la date de clôture de l’exercice et celle de
l’établissement des comptes annuels ».
1
58
65
89
La prise en compte des événements postérieurs pour la détermination du résultat de
47
:1
13
l’exercice doit respecter certains principes comptables.
4 2.
.2
3
25
PRISE EN COMPTE DES ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE : PRINCIPES COMPTABLES
7.
19
2:
À RESPECTER POUR LA DÉTERMINATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE
14
36
88
Principe
:8
Seuls sont rattachables les événements qui répondent aux critères de rattachement à
53
de séparation
04
l’exercice clos.
24
des exercices
58
t:6
tta
i{óz
{ó{óó{óy
{ó>Y
z{óz{óy
{y{Bówy{ôGHICHFó{ófY]Bó
Se
G
pris en compte.
ox
v
lar
ho
continuité.
ww
i{
ó=wy{ôNIGCHEJóz{{ów
wózófY]ôP
Principe óZwó=~
~{ó
óó
{{ó=wwówyó{óz{yó
z
wó
de continuité avec une situation existant à la clôture de l’exercice survient entre la date
de l’exploitation z{ôy{ó{ówózw{óz=
wx{{óz{óy
{Bó{ó|
w
ó{óz
{ó
{ów{{óóy{ó
{{ó{óy{x{Bówó
ó|{y{óó{ów
{ó
{óówów
ó|wy{óz{ó={
Bóz{ó{{{ó{óyw{ówóy
ó
z{ô={
w
Dó
Les événements postérieurs à la clôture de l’exercice doivent être pris en compte s’ils sont
connus avant l’arrêté des comptes, voire en cas de gravité exceptionnelle, jusqu’au moment
de l’approbation des comptes.
Dans ce cas, le traitement comptable est le suivant :
– si l’événement modifie l’état de l’actif ou du passif ou permet une estimation plus juste
de la situation de l’entreprise à la date de clôture de l’exercice, les comptes de l’exercice
doivent être ajustés. Cet ajustement consiste en général en l’enregistrement d’une
provision ;
240
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
– si l’incidence de cet événement n’est pas mesurable, mais s’il peut néanmoins avoir une
influence sur les jugements des destinataires de l’information sur l’activité et la situation
financière de l’entreprise, l’ajustement des comptes n’a pas à être effectué mais une infor-
mation doit être donnée en annexe.
Par contre, s’il n’existe pas de lien de causalité, les incidences financières ne doivent pas
prises en compte, une mention dans l’annexe et le rapport de gestion pouvant toutefois être
donnée, si l’incidence est significative.
■ Organigramme d’analyse des événements postérieurs à la clôture de l’exercice
Événement
susceptible de générer Non Pas de prise en
un risque ou une perte compte
1
58
65
Oui
89
Non Non
47
:1
Lien de
13
2.
causalité entre
4
.2
événement et Événement connu
3
25
situation à la cloture après la date d’établissement
7.
19 des comptes mais avant leur
2:
14
approbation
36
Oui
88
:8
Non Oui
53
04
Événement
24
Gravité
t:6
de cloture et date
tta
d’établissement exceptionnelle
Se
des comptes
G
Oui
NC
Oui
:E
m
.co
Non
ox
Non
v
lar
Estimation fiable
ho
sc
Information en annexe
w.
Oui
ww
■ Exemples d’événements
241
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
©óf{{ó|{óz{ówyw
D
©ó
óz{ó{D
1
©óf{óz{ówyw
Bó
y
D
58
65
©ó\
Bóy
Bów
ów{óz=wy|D
89
47
©ói{ó{ówówóy{D
:1
13
©óby{y{{ó
{óówóy{ó>YdYYBóxDóGFKBówôGOOMBóDôGFOó{ôGGF?D
4 2.
.2
©óby{y{{ó
ó{óóó
{óz{ó
ó
{óówóy{ó>YdYYBóxóGFMBó{{x{ôGOOMBó
3
25
DôJLHCJLJ?D
7.
19
2:
©óe{{ó
ó|{{{óz{óxwy~{óz=wy
D
14
36
©ó\yw
óz{óy
ó{óz{óy
y{óó{ówy~
óz{ó={{{D
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
section 7
Se
G
NC
:E
CHANGEMENTS COMPTABLES
m
.co
ox
v
lar
Faisant suite à l’avis 97-06 du Conseil national de la comptabilité, le PCG (art. 122-2 à
ho
sc
Un changement de méthode stricto sensu n’est possible que s’il existe un choix entre plusieurs
méthodes comptables pour traduire un même type d’opérations ou d’informations : ce
242
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
choix peut être implicite et résulter de la pratique en l’absence de texte, ou être explicite et
résulter de l’existence d’une option dans les textes.
Les différentes méthodes comptables applicables ne sont pas nécessairement équivalentes :
certaines peuvent être considérées comme préférables car elles conduisent à une infor-
mation financière manifestement meilleure (ainsi l’article 324-1 al. 2 du PCG stipule que
« la constatation de provisions pour la totalité des engagements à l’égard des membres du
personnel actif et retraité, conduisant à une meilleure information financière, est considérée
comme une méthode préférentielle ») ; dans ce cas, le changement de méthode comptable
n’a pas à être justifié et un éventuel changement inverse ultérieur (dans l’autre sens) doit
être considéré comme quasiment impossible.
1
58
65
säFrais de développement : constatation en charges de l’exercice ou, sous certaines condi-
89
47
:1
tions, inscription à l’actif.
13
4 2.
säContrats à long terme : méthodes de l’achèvement ou de l’avancement.
.2
3
25
säCharges pour retraites : comptabilisation ou non de provisions. 7.
19
2:
14
36
säÉvaluation des stocks : coût moyen pondéré ou premier entré/premier sorti (PEPS).
G
NC
243
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
Renvois dans
Méthodes non
Postes Méthodes préférentielles le présent
préférentielles
manuel
1
58
65
89
Constitution d’une Chapitre 7
[}w}{{ó{w{
47
Mention dans l’annexe
provision pour retraite section 3, § 1
:1
13
4 2.
.2
Chapitre 7
3
25
Contrats à long terme Méthode à l’avancement Méthode à l’achèvement
7.
14
2:
19
section 4, § 1
\wóz=w}{w
ó Imputation de ces frais sur Comptabilisation en
36
Chapitre 8,
88
section 2, § 2
scission et d’apport fusion ou d’apport) d’établissement
04
24
58
t:6
\wóz{óy
Bóz{ó
tta
Comptabilisation en Chapitre 8,
Se
établissement
:E
m
.co
Comptabilisation à l’actif
v
\wóz{óy
w
óz{ó{ó
ww
Comptabilisation en Chapitre 4,
internet (répondant aux Comptabilisation à l’actif
charge section 4
conditions)
244
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
1
58
65
EXEMPLE
89
47
Z{ówóy
w
óz{ó={{{Bówó
y
ó]x{óy
wxwó{óy
wóó
}ó{{ó{
ówó
:1
13
~
z{óz{ó=wy~{{Dó[{óz
yz{óóy
{óz{ó=w
{ôdóz{óy
wx{óy{óy
wóó=wwC
4 2.
.2
y{{Bóy{{ó
~
z{óy
zwóó{ó{{{ó|
w
D
3
25
7.
19
© iówó
y
ó]x{ów{ówó
~
z{ó
{y{ó>=
óz
ó=w{óó
ó{óy
w?Bó
2:
14
ó{óy
wó{óy
ówóIGôz
y{x{ód¤GD
:8
53
04
{ó
ó{óy
wó{óy
Bó{{ówz
{wó{ó
~
z{ó
{y{Bó=wwó=wwy{{ó
t:6
tta
1.5 Comptabilisation
ox
v
lar
ho
L’application de la nouvelle méthode aux opérations en cours ne peut avoir pour effet de
sc
w.
modifier les comptes des exercices antérieurs. Le bilan du dernier exercice clos avant le
ww
l’exercice.
245
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó]
wzów{óóy~w}{{óz{ó
~
z{óówó
ó
wóz{óz{ó{ó
ó
pour risques de 12 000 €.
[{óy
wx{wóy{óy~w}{{ózwó{óy
{óó=
{{óz{ó={{yy{ó{ó
{wówóy
{wC
{ózwó{óy
{óó{
óó
{wóD
ió{ówó|ywBó{ó
wóów}{{ó{óywwó
{ó|wó=
x{óz={ó
}w
óó{ó
wx{wôHFKNôWBó{ó
wóz{ó=ózó{óz
x
ózóó{
óó
{wóó{óy
z
ózwó{óy
{ó
ówBóóó{ó
y
óó{ó{ó|
w
óy
{ó{ów
{ózwó=w{{D
eów{wó{ó
y{ów{ôP
GDGDd
151 f
ó
ó{ 12 000
110 h{
óó
{w 12 000
Retraitement des provisions
1
58
65
89
110 h{
óó
{w 4 000
47
:1
444 wBóóó{ó
y
4 000
13
4 2.
GHóFFFóÝóIIóGEIó;
.2
3
25
7.
19
iBówóy
w{Bó{óy~w}{{óz{ó
~
z{ówó
ó
wóz=w}{{ówó
Bówó
y
ó]
wzó
2:
14
36
déduction de la charge.
53
04
24
Aucune écriture spécifique n’est à passer pour la dette envers l’État (elle sera automatiquement déterC
58
t:6
minée lors du calcul de l’impôt à payer) et une information sera insérée dans l’annexe.
tta
Se
eów{wó=
y{ów{ôP
G
NC
:E
GDGDd
m
.co
EXEMPLE
bwó
y
ó ]
wz{ó wBó zó |wó z=ó y~w}{{ó z{ó
~
z{Bó y
}
ó {ó d¤Gó z{ó
ó
ó
risques non déductibles fiscalement. Ces provisions étaient de 15 000 €ó|ód¤Hó{ó
ó
ó
{óó
20 000 € le 1erôw{ód¤GD
b{ó{ó=
wóó{||{y|ó{ódBówó
ó
w{ó{ó{{ówóIGôz
y{x{ódD
eów{wó{ó
y{ów{ôP
En N–1
GDGDd¤G
GGO h{
óó
{w 5 000
151 f
ó
ó{ 5 000
Correction provisions
246
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
En N
IGDGHDd
151 f
ó
ó{ 20 000
GGO h{
óó
{w 5 000
MNGK h{{óó
óz={
w
15 000
Reprise provisions
1.9 Annexe
1
58
Toutes les informations nécessaires à la compréhension du changement de méthode ou de
65
89
47
réglementation sont fournies dans l’annexe, notamment sa justification et les effets sur les
:1
13
résultats et les capitaux propres des exercices précédents.
4 2.
.2
3
25
7.
EXEMPLE 19
2:
14
bwó
y
ó ]wó wó z
yz
ó z=
x{ó {ó |wó z{ó z
{
{{ó wó y
{w{ó
y|{ó ó
36
88
y
{óz{ó={{yy{ódD
:8
53
04
eów{wó{ó
y{ów{ôP
GDGDd
203 \wóz{óz
{
{{ 10 000
110 h{
óó
{w 10 000
Retraitement des frais de développement antérieurs
IGDGHDd
203 \wóz{óz
{
{{ GOóFFF
MHG f
zy
ó
x
{ó¤ô_
xw
óy
{{ GOóFFF
Frais de développement de l’exercice
247
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
GDGDd
GGO h{
óó
{w 540 000
153 f
ó
ó{
ó{ó
x}w
ów{ 540 000
Provision retraite du personnel
IGDGHDd
1
58
65
LNGK Z
w
ówó
óz={
w
40 000
89
47
153 f
ó
ó{
ó{ó
x}w
ów{ 40 000
:1
13
Provision N
4 2.
.2
3
25
7.
_ó =ó wó wó z={||{ó |ywó
ó y{{ó
w
Bó ywó wó
ó ={ó wó z
zyx{ó {ó wó
~
z{ó
2:
19
14
utilisée en matière de comptes individuels est celle de l’impôt exigible (sauf option particulière pour
36
88
y
wxw
óz{óóz||
ózwó{óy
{ózz{ôPó
ó{y
ôMBóôM?D
:8
53
04
24
Contrats
m
248
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
NB :óY{{ó
ó{wó{{ó{ó|óz={{yy{Bóywó{óx
|y{ó|ywóz{ódó{zwóy
{ózó
|ó
w{ó|ód¤Gó
óy
w
ó{ód¤GD
WóIGôz
y{x{ódBó
ów{wó{ó
y{ów{ôP
IGDGHDd
MFJ Travaux 42 000
JJKNM wBójlWóó|wy{óó
wx NóJFF
JGNG Y{Bó|wy{óó
wx 50 400
Contre-passation de l’écriture censée être passée fin N–1
1
58
65
89
47
:1
2. Les changements d’estimation et de modalités d’application
13
4 2.
.2
3
L’application des méthodes et principes comptables passe par la mise en œuvre de modalités
25
7.
19
pratiques choisies au cas par cas par l’entreprise.
2:
14
36
Ces modalités peuvent, dans le cadre d’une même méthode, différer d’une entreprise à
88
:8
53
l’autre et, pour une même entreprise, dans le temps. Ces différences ou ces évolutions sont
04
24
En raison des incertitudes inhérentes à la vie des affaires, de nombreux éléments des états
Se
G
NC
financiers ne peuvent être évalués avec précision ; ils ne peuvent faire l’objet que d’une
:E
m
estimation. La procédure d’estimation dépend de jugements fondés sur les dernières infor-
.co
ox
mations disponibles.
v
lar
ho
sc
Une estimation est révisée si les circonstances sur lesquelles elle était fondée sont modifiées
w.
ww
par suite de nouvelles informations ou d’une meilleure expérience ; par exemple, une
nouvelle estimation de la durée de vie d’une immobilisation conduit à revoir le plan
d’amortissement futur.
Par ailleurs, une décision de gestion (un changement d’intention) peut conduire l’entre-
prise à modifier certaines évaluations. Par exemple, un actif précédemment comptabilisé à
sa valeur d’utilisation sera déprécié s’il y a lieu, à sa valeur de marché si l’entreprise a décidé
de le vendre : le bien en question a changé de destination. Ce changement ne s’analyse pas
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
249
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
2.2 Annexe
De même toutes les informations nécessaires à la compréhension des changements d’esti-
mations, de modalités d’application ou d’options fiscales sont fournies dans l’annexe.
1
58
65
On peut citer les exemples suivants :
89
47
:1
– constatation ou la reprise d’amortissements dérogatoires lorsqu’une entreprise applique
13
2.
le système dégressif prévu par le CGI, tout en estimant nécessaire de conserver compta-
4
.2
3
25
blement un mode d’amortissement linéaire ;
7.
19
2:
Les changements d’options fiscales n’ont par définition qu’un effet sur l’exercice en cours et les
tta
Se
exercices futurs. La modification ne peut être que prospective. L’incidence du changement corres-
G
NC
Il est à noter que les changements d’options fiscales ne concernent que les comptes indivi-
lar
ho
sc
duels de l’entreprise dans la mesure où les écritures motivées par des dispositions essentiel-
w.
ww
lement fiscales sont annulées dans les comptes consolidés. Ces changements n’ont aucune
incidence sur le résultat courant, car ils concernent des enregistrements comptabilisés dans
le compte « Provisions réglementées ».
3.3 Annexe
Toutes les informations nécessaires à la compréhension des changements d’options fiscales
doivent être fournies dans l’annexe.
250
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
Elles sont comptabilisées dans le résultat de l’exercice au cours duquel elles sont constatées ; l’inci-
dence, après impôt (ce qui nous semble, délicat à effectuer) des corrections d’erreurs significa-
tives, est présentée sur une ligne séparée du compte de résultat, sauf lorsqu’il s’agit de corriger une
écriture ayant été directement imputée sur les capitaux propres.
EXEMPLE
bwó
y
ó ]wywó wó
x
ó z{ó y
wx{ó {ó d¤Gó {ó {{ó z{ó wy~wz{ó ó ={
w
ó wó
X
ôPó{ó
wóz{ówó{{ó
wóz{óGFFóFFFô€Bó{ó
yóy
wx
ó{ó|óz={{yy{ó
wóz{ó
MFóFFFô€.
1
58
65
La correction d’erreur se comptabilisera comme une vente effectuée en cours d’exercice (l’impôt étant
89
47
:1
de 33 1/3 %)
13
4 2.
.2
3
25
411 Y{óX
{ 100 000
7.
19
2:
MFM Ventes de marchandises 100 000
14
36
Vente
88
:8
53
04
Extourne du stock
G
NC
:E
LOKG Impôts sur les bénéfices (100 000 – 70 000) × 33 1/3 % 10 000
m
.co
Ces trois écritures sont intégrées dans les écritures courantes. Si l’on voulait dégager l’effet de la correcC
óz={{ózwó{ó}{ó
yw{ózóy
{óz{ó
wBó
ó
wBóó
{ówBów{ó=
y{ó
z{ó
}ww
ów{ôP
4.2 Annexe
La nature des erreurs corrigées au cours de l’exercice doit être indiquée dans l’annexe. Si
les erreurs corrigées sont relatives à un autre exercice présenté, il convient d’indiquer pour
cet exercice, les postes du bilan directement affectés et de présenter sous forme simplifiée le
compte de résultat retraité.
Les informations comparatives données dans l’annexe doivent être également retraitées
proforma lorsqu’elles sont affectées par l’erreur corrigée.
251
SYNTHÈSE
FICHE
FICHE SYNTÈSE
FICHE SYNTHÈSE 7
1
58
65
89
47
■ Provisions
:1
13
4 2.
.2
Définition d’une provision
3
25
7.
PCG art. 321-5 19
2:
14
36
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise.
88
:8
53
04
Les provisions sont évaluées pour le montant correspondant à la meilleure estimation de la sortie de
NC
:E
Les dépenses à prendre en compte sont celles qui concourent directement à l’extinction de l’obligation
de l’entité envers le tiers.
252
252
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
Non-prise en compte des profits attendus sur sortie d’actifs dans l’évaluation des provisions
PCG art. 323-7
Les profits résultant de la sortie attendue d’actifs ne doivent pas être pris en compte dans l’évaluation
d’une provision.
Non-prise en compte des remboursements attendus sur sortie d’actifs dans l’évaluation
des provisions
PCG art. 323-8
En application de l’article 130-2 sur la non-compensation entre les postes d’actif et de passif, un rembour-
sement attendu de la dépense nécessaire à l’extinction d’une obligation provisionnée ne minore pas le
montant d’une provision ; il est comptabilisé distinctement à l’actif s’il est conforme aux dispositions
relatives à la comptabilisation d’un actif.
1
58
Engagements financiers et passifs éventuels
65
■
89
47
:1
PCG art. 321-6
13
4 2.
Un passif éventuel est :
.2
3
25
7.
– soit une obligation potentielle de l’entité à l’égard d’un tiers résultant d’événements dont l’existence ne
2:
19
14
sera confirmée que par la survenance, ou non, d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne
36
88
– soit une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il n’est pas probable ou certain qu’elle provo-
24
58
quera une sortie de ressources sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
t:6
tta
Se
Les passifs relatifs aux engagements de l’entité en matière de pensions, de compléments de retraite,
v
lar
ho
son personnel et de ses associés et mandataires sociaux peuvent être, en tout ou en partie, constaté sous
ww
forme de provisions.
La constatation de provisions pour la totalité des engagements à l’égard des membres du personnel
actif et retraité, conduisant à une meilleure information financière, est considérée comme une méthode
préférentielle.
253
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
I. Un contrat à long terme est comptabilisé soit selon la méthode à l’achèvement, soit selon la méthode
à l’avancement.
II. La méthode à l’achèvement consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au terme de
l’opération. En cours d’opération, qu’il s’agisse de prestations de services ou de productions de biens, les
travaux en cours sont constatés à la clôture de l’exercice à hauteur des charges qui ont été enregistrées.
III. La méthode à l’avancement consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au fur et à
mesure de l’avancement des contrats.
IV. Si l’entité retient la méthode à l’avancement et est en mesure d’estimer de façon fiable le résultat à
terminaison, le résultat est constaté en appliquant au résultat à terminaison le pourcentage d’avancement.
Ce pourcentage est déterminé en utilisant la ou les méthodes qui mesurent de façon fiable, selon leur
nature, les travaux ou services exécutés et acceptés. Peuvent être retenus :
– le rapport entre les coûts des travaux et services exécutés à la date de clôture et le total prévisionnel des
1
coûts d’exécution des contrats ;
58
65
89
– les mesures physiques ou études permettant d’évaluer le volume des travaux ou services exécutés.
47
:1
13
Par travaux et services exécutés et acceptés, il y a lieu d’entendre ceux qui peuvent être considérés comme
4 2.
.2
entrant, avec une certitude raisonnable, dans les conditions d’acceptation prévues par le contrat.
3
25
7.
19
V. Si l’entité retient la méthode à l’avancement mais n’est pas en mesure d’estimer de façon fiable le
2:
14
VI. La capacité à estimer de façon fiable le résultat à terminaison repose sur les trois critères suivants :
53
04
24
VII. À la date de clôture, lorsque l’entité se situe dans les cas relevant du paragraphe IV, les produits
sc
w.
contractuels sont comptabilisés en chiffre d’affaires puis régularisés, le cas échéant, à la hausse comme
ww
à la baisse, pour dégager le résultat à l’avancement. Lorsque l’entité se situe dans les cas relevant du
paragraphe V, le montant inscrit en chiffre d’affaires est limité à celui des charges ayant concouru à
l’exécution du contrat.
VIII. Que l’entité applique la méthode à l’achèvement ou la méthode à l’avancement, la perte globale
probable est provisionnée, sous déduction, des pertes éventuellement déjà constatées.
En présence de plusieurs hypothèses de calcul, la perte provisionnée est la plus probable d’entre elles ou à
défaut la plus faible. Dans ce cas, l’article 832-2 et 832-3 prévoit une description appropriée dans l’annexe
du risque additionnel mesuré par rapport à l’hypothèse de perte la plus faible.
La perte qui ne peut être estimée de façon raisonnable ne donne lieu à aucune provision mais à une infor-
mation dans l’annexe prévue à l’article susvisé.
IX. La méthode à l’avancement conduisant à une meilleure information, est considérée comme
préférentielle.
La décision d’adopter la méthode à l’avancement porte sur tous les contrats en cours à cette date. L’effet
du changement de méthode est calculé de façon rétrospective sur la base du pourcentage d’avancement
et du résultat à terminaison estimés à l’ouverture de l’exercice du changement de méthode.
Dans le cas où le résultat à terminaison n’est pas déterminable de façon fiable au début de l’exercice,
l’effet du changement de méthode à l’ouverture se mesure en prenant en compte l’estimation du résultat
à terminaison à la clôture de l’exercice du changement. L’article 831-2/24 prévoit une description appro-
priée dans l’annexe de cette modalité de calcul.
254
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
1
58
65
des comptes annuels.
89
47
:1
Changements de méthodes comptables
13
■
4 2.
.2
3
Incidence des changements de méthodes comptables
25
7.
19
2:
PCG art. 122-2
14
36
88
Lors de changements de méthodes comptables, l’effet, après impôt, de la nouvelle méthode est calculé de
:8
53
façon rétrospective, comme ci celle-ci avait toujours été appliquée. Dans les cas où l’estimation de l’effet à
04
24
l’ouverture ne peut être faite de façon objective, en particulier lorsque la nouvelle méthode est caractérisée
58
t:6
par la prise en compte d’hypothèses, le calcul de l’effet du changement sera fait de manière prospective.
tta
Se
G
L’impact du changement déterminé à l’ouverture, après effet d’impôt, est imputé en « report à nouveau »
NC
:E
dès l’ouverture de l’exercice sauf si, en raison de l’application de règles fiscales, l’entreprise est amenée à
m
.co
Lorsque les changements de méthodes comptables ont conduit à comptabiliser des provisions sans passer
sc
w.
par le compte de résultat, la reprise de ces provisions s’effectue directement par les capitaux propres pour
ww
les exercices futurs. L’incidence du changement correspondant à l’exercice en cours est enregistrée dans
les comptes de l’exercice. Les changements d’estimation peuvent avoir un effet sur les différentes lignes
du bilan et du compte de résultat.
II.- L’incidence des changements d’options fiscales correspondant à l’exercice en cours est constatée dans
le résultat de l’exercice.
255
application 1 Provisions
application 2 Provision pour restructuration
application 3 Comptabilité d’engagements
application 4 Engagements financiers et engagements de crédit-bail
application 5 Engagements financiers et annexe
APPLICATION
1
58
application 14 Changements de méthodes comptables
65
89
application 15 Changements d’estimation et changements d’options fiscales
47
:1
13
application 16 Correction d’erreurs
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
APPLICATION 1
04
24
58
Provisions
t:6
tta
Se
G
w?ó ób={{{ó Zw{ó
{ó {ó yww
~{ó wwó wó y{ó z{ó ={{yy{ó {ó ={ó wó {ó {{ó
ox
v
lar
à la date d’établissement des comptes d’estimer le coût de la remise en état qui lui incombe.
ho
sc
256
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
QUESTION
_z{Bó
óy~wyóz{óy{óywBó=ó{ó
x{óz{óy
{ó{ó
Bówów{óz{ówz{ó
ó
et les éléments de son évaluation.
APPLICATION 2
Provision pour restructuration
bwó
y
óZw{ówóz
yz
óz{ó{y{ó{ó{óz{óoó{óz{ópózwó=Wz{ó{ó{óf
{Cóe{w{ó
1
{ówó
óówóz{ódAGBó=wxwz
óz{ó
ówy
óó[ww}{óD
58
65
bwóz
y
óz{óy{ówxwz
ó{ó
ówóz
w
ó
ó
ów
y
ó{óGKôz
y{x{ódó
ó={óoó
89
47
:1
wówóz{y
óz{ówó
y
óZw{óó=wóy
ówwó{óIGôz
y{x{ódóó
ó{
{Bó
13
2.
{óy{ó{ó|
{Dófwóy
{Bó{ówó=wó
ówyy{
ó
ó={ôpówó{óy
{óz=wzC
4
.2
3
25
w
óz{ówó
y
ó={ówó
wy{ózóHNôz
y{x{ódó{ó=wóó{óy
ówóxyówwó
7.
19
{óIGôz
y{x{ódD
2:
14
36
b{óy
óz{ó=wxwz
óz{ó={ôoó{ó{
óóGLFóFFFô€ó{ó=ww{óy
{óôP
58
t:6
– y
ózóy{y{{ózó{
{ó
ó}wz
ôPóOKóFFFô€óQ
tta
Se
– y
óz{ó{y
{
ózó{
{ó}wz
ôPóKFóFFFô€óQ
G
NC
– z
{{óz=~w
w
óz{ó{óz=|
w
ôPóNóFFFô€óQ
:E
m
.co
– Ców{óó{óy{
óz=wy|ôPóGHóFFFô€óQ
sc
w.
ww
–
Ców{óó{óy{
óz=wy|ôPóKóFFFô€óQ
– z{
óz{ó{óz{óy
wó{
{ówó|
{ôPóGFóFFFô€.
QUESTIONS
1. Ww{óy{ó
w
ó{ó
{{ówóIGôz
y{x{ódó{ó
y{óó{x{ó
y{w{D
2. Indiquer quelles informations l’entité doit fournir dans les notes annexes à ses états financiers sur les
{{ó
{
óyCóz{D
257
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
APPLICATION 3
Comptabilité d’engagements
bwó
y
ó]
wó{ó{wówóz{óy
wx
óz={}w}{{ó{ów{óz
x{DóWóIGôz
y{x{ódBó{{ó
décide de mettre en place une comptabilité destinée à suivre les engagements financiers devant figurer
{ów{{ó>~
óy
zCóxw?Dól
ó{{{óóy{{ózw{ó{ó
w
ów{ôP
©ó{||{ó{y
ó
ó
y~ôPó KFóFFFô€
©óó>z
ó{||{ó
óówó
y
ó]zwóz
ówó
y
ó]
w
z{óLFó;ózóyww?ôPó HFóFFFô€
©óówwówyy
z
ówó{ófZ]óz{ówó
y
ó{ó}www
ó{ó{||{y
ówówó
y
ó]
wôPóó LFóFFFô€
©ó
ó{wóóy
óó{óz{ôPó KLóFFFô€
©óóyw
ówyy
z
{ówówó
y
ó]
wó{ó}ww{óz=ó{ó{||{y
1
wówó
y
ó]zwóz
ówó
y
ó]
wó
z{óLFó;ózóywwó
ywôPó IHóFFFô€
58
65
89
©óy
wz{óz=
xw
ó{óy
ôPó óOFóFFFô€
47
:1
©óówy
óó{{ó>wóIGôwódAG?óz{óGHNóFFFô:ówóy
óz{óGBHNô:ó
óGô€
13
2.
z{
óów{óz{ó|
{ó{ówódAGôPó GFFóFFFô€
4
.2
3
25
7.
QUESTIONS 19
2:
14
36
en parties doubles.
53
04
3. ó_z{ó {ó {wó y
{ó {{{ó {ó {||{ó {y
ó
ó
y~Bó
ó |w{ó |
y
{ó {ó
G
NC
y
{ó
{ówóy
óz{ó={{yy{ódAGDó
:E
m
.co
ox
ANNEXE
v
lar
ho
Article R. 123-196 al. 9 du Code de commerce : Le montant des engagements financiers classés par
sc
w.
ww
yw
}
{Bó{óz}wóy{óóy
y{{ó{óz}{wBó{ó|w{Bó{ówyw
ó{ó{ów{ó
{{{ó
{óQó{ó{{{ó{óy
z
{óy
{ó
{óó{ów{ó
={{ó{óy{x{óz={ó
y{ówó
}w
ó}
xw{ózwóó{ó{{x{óy
z
D
APPLICATION 4
Engagements financiers et engagements de crédit-bail
WóIGôz
y{x{ódBóó{óy
w
ózwó{ó
w
ó
w
{ówówó
y
ó]
ó{ó{}w}{{ó
|wy{ówôP
– emprunt de 100 000 €ówóz=
óLó;ó
ó{óGerô{ódówózóY
zó\
y{ôPó{x
{{ó
wów
{{óy
wóóKówDóY{ó{ó{ó}wwówó{ó~
~{óQ
– {||{ó{y
ó
ó
y~ó{óyyw
ôPóHJóFFFô€óQ
– óy
wó z{ó y
zCóxwó ó ó w
{ó |
w{ó z={ó w{ó z{ó LFóFFFô € mis à disposition le
1erôwódôP
©óz
{ózóy
wôPóJówóQ
©óz
{óz=w
{{ó
{ózów
{ó|
w{ôPóKówóQ
©óóz=wy~wó
z{ôPóHóFFFô€óQ
©ómontant de la redevance trimestrielle (la première a été payée le 1erôwód?ôPóLóLFFô€.
258
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
QUESTIONS
bwó
y
ó ]
ó wwó z
yz
ó z{ó {{ó {ó wy{ó {ó y
wx
ó {ó w{ó z
x{ó ó y
{ó zó
IGôz
y{x{ódôP
1. f
{{ó{ó
y{ó
y{w{D
2. óf
{{ó{ówx{wóz{wó|}{ó{ów{{ôPó{}w}{{ó{ÌBó{}w}{{óz
Bó{}w}{C
{óz{óy
zCóxwD
APPLICATION 5
Engagements financiers et annexe
b{óz}{wóz{ówó
y
ó]~w{óz{wz{ó=ó{ó
óy
{
ówó~w{ów{ó{w{óz{ó
1
58
=wóáôHJózóY
{ó
{óz{ó=ez{óz{ó{{Cóy
wx{ôP
65
89
ój
ó{}w}{{óz{ów{óó
yw{ó{ó}{{ó{ó{ó
{óó{y{óz{óy
{óz
ó{ó
47
:1
{
ózwó=w{{óD
13
4 2.
.2
3
25
QUESTION
7.
19
Analyser cette phrase et préciser la nature des engagements financiers devant figurer dans l’annexe.
2:
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
APPLICATION 6
tta
Se
G
Engagements de retraite
NC
:E
m
.co
de départ.
ho
sc
QUESTIONS
1. Indiquer quelles sont les obligations de l’entreprise en matière d’information comptable relatives aux penC
ó{ó
x}w
ów{Dó[CóBó{ówy{Bówx
{ó
y{w{óz{óy
wx{ó{ó
óU
2. óf
{{ó{ó
z{óz{óywyóó{w}{ó
ówóz
{w
óz{ó{}w}{{ó{óz{
óz{ó
z
wó{ó{w{óówó|óz{ó=w
{ôdD
3. óf
{{ó{ó
y{ó=ó{x{ó{óz{óy
wx{ózwó={{yy{ôdBówó
y
ówx{~ówwó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
décidé au 1erôw{ódóz{óy
w{ó
ó|
{óz{ó
óy{ó{}w}{{D
4. f
{{ó{ó
y{óz{óy
{óz={}w}{{ówóIGôz
y{x{ódD
5. _z{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{ówóIGôz
y{x{ódD
APPLICATION 7
Comptabilisation de l’engagement de retraite du personnel
La société Varux attribue depuis dix ans une indemnité de départ à la retraite lors du départ à la retraite
de ses salariés.
WóIGôz
y{x{ód¤GBó{óz
óz{óww
ó
ó{
óóIJJóFFFô€.
259
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
Zó{óGerôw{ódBó={{{ólwó
~w{ów{ó=wy{ôIHJCGózófY]Dó[{óy
w{ó{ó{óy
ó
wóz{ó={}w}{{ó{
ówóIGôz
y{x{ôdó{óz{óKGHóFFFô€.
[ódAGBó={{{ówó{
óJKóFFFô€ à des salariés partis à la retraite et constate des droits nouveaux
óKMóFFFô€.
QUESTIONS
1. _z{ó{{ó{ó=
x}w
óy
{{ózwó=wy{óIHJCGózófY]D
2. b={{{ówCóC{{ówó
x
óz{óy~w}{óz{ó
~
z{ó{ó{{ó{ó
ó{óy
{y{óU
3. f
{{ó{ó
y{óó
ó{x{ó{óz{óy
wx{ó{ódD
4. _z{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{ówóIGôz
y{x{ódD
5. f
{{ó=
y{óóy
wx{ówóIGDGHDdAGD
1
58
APPLICATION 8
65
89
47
Opérations à long terme
:1
13
4 2.
.2
3
La société Élisée a entrepris une opération de longue durée avec un client asiatique pour un prix ferme de
25
LFóFFFô€óó{{ó{ódAGD 7.
19
2:
14
~
z{óó=wwy{{ów
{ówó=wy{óbDôGHICHGózóY
z{óz{óy
{y{D
:8
53
04
g
{Cówó|wóz{yó g
{Cówó|wóz{yó
1 200 NFF
d’administration d’administration
g {Cówó|wóz{yóz{ózx 1 000
QUESTION
[{}{ó{ó
y{ó
y{w{ówóIGôz
y{x{ódD
APPLICATION 9
Contrats à long terme
k{ó{{{óz{ó
yw{ów
w{ó={ó{}w}
{ówóy
wóó|
óó
w}{ó
yw
óó
=óz{ó{óy{Dób{óy
wó}
ó{ó{ôd¤Hó
ówów
ózóx{ó{ówôdBó{óyw{ó
w{óz{ó
ww
óz{ó=
w}{ó
ó{ów{ôP
5 juillet N–2 : signature du contrat :
©óóz{ó{{ó
wx{ôPóGóHFFóFFFô€ó^jóQ
©óy
óz{ó{{ó{
ôPóOKFóFFFô€ HT.
260
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
QUESTIONS
1. óf
y{ó{ó}{óz=
ww
óz{ó
zy
ó{óy
ó{{{ówó{ófwóy
wx{ó}
wBóówó
y
ówwóz
yz
óz={ówó
~
z{óó=wy~{{ôP
1
58
– ówózw{óz=y
óz{ó
zy
ó{óy
ózwó{óy
{óz{ó={{{óQ
65
89
– ó={w{óQ
47
:1
13
– à l’achèvement du contrat.
4 2.
2. óf
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{óy
wBó={{{ówwó|w{{óz
yz
óz=wC
.2
3
25
{ó{óz
óz{ó=wy{óbDôGHICHGózóY
z{óz{óy
{y{ó{ó{ówówó
~
z{óz{ó=wwC
7.
19
2:
y{{óz
{
{ówó{ófwóy
wx{ó}
wD
14
36
88
:8
53
04
24
58
t:6
tta
APPLICATION 10
Se
G
NC
Abonnement de charges
:E
m
.co
ox
adopté un système d’étalement mensuel des charges et des produits qui n’apparaissaient précédemment
sc
w.
dans les comptes qu’une fois dans l’année (comme les dotations aux amortissements) ou de manière non
ww
©óIGôwódôPóMóNFFô€ó>ójlWóGóKLFô€?óQ
©óIFôódôPóKóJFFô€ó>ójlWóGóFNFô€?óQ
©óIFô{{x{ódôPóMóHFFô€ (plus TVA 1 440 €?óQ
©óIGôz
y{x{ódôPóLóNFFô€ó>ójlWóGóILFô€).
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óz{ó=w
{ódóy
y{wóy{ó{{{óóy
wx{ó{ów{BówBówBóBó
{Bó{{x{Bó
y
x{Bóz
y{x{D
261
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
APPLICATION 11
Contribution économique territoriale
bwóy
x
ó
y
{ó{
w{ó>Y[j?ó{óy
{óz{óz{ó
{ózyów
ó
w
C
{ôP
– wóy
x
ó|
y{óz{ó{{{ó>Y\[?óQ
– wóy
w
óówów{ów
{óz{ó{{{ó>YlW[?D
bwó
y
ó[zzóyó
ó{{yy{ó{óIGôwóz{óy~w{ów
{D
[ód¤GBó{{ówów
óKóFFFô€ de contribution foncière et 45 000 €óz{óy
w
óówów{ów
{D
[{ówó{
ó
ódó{ó
{ów{ówó{óz{ówóy
x
ó
y
{ó{
w{ôP
©óGKôódôPóGerówy
{óYlW[BóHHóKFFô€óQ
©óGKôz
y{x{ódôPóY\[óKóJFFô€ et 2eôwy
{óYlW[óHHóKFFô€óQ
©óIGôz
y{x{ódôPó{w
óz{ówóYlW[ódBóJNóFFFô€óQ
1
©óIFôwódAGôPó
z{óYlW[BóIóFFFô€óQ
58
65
©óóGKô{{x{ódAGôPóz
}{{óówóY[jóywy
ó{ó|
y
óz{ówów{ów
{ó>z{wz
{ówó
89
47
j
óxyó
ó=w
{ód?BóGóFFFô€.
:1
13
4 2.
.2
3
QUESTION
25
7.
19
Y
wx{ó{ó
w
ó
y{w{ówóy
óz{ó={{yy{Bówy~wó{ówó
y
ó[zzó
wxóz{ó
2:
14
comptes de résultats trimestriels et utilise pour cela des comptes de répartition périodique de charges.
36
88
:8
53
APPLICATION 12
m
.co
ox
IGôz
y{x{ódôP
GDóóWy
ó {ó wó dAGó z{ó ={{x{ó z{ó z
ó z{ó
ó z{{ó {ó y
{yw{ó z=ó
produit.
HDóó_y
óó=wy|óz{ó|wóz{óz
{
{{DóZ{ó|
w
óy
{ó{ówôdAGów{ó{{ó
{ó{ó
zó
ówóy{{ó{y~{y~{ó{ó
wówó{óy
{yw
D
IDóóZ
{w
óz{ów{óz
|{ózóóz=wy~wóz=óx{ó
y{
ówwówóy{D
JDóó[{{ó {{wó z{ó z
}w}{ó {ó w{ó |
{{ó ó y{{ó y
w
{ó {ó y
wx
Dó Y{
ó
d’immobilisations effectuées après la clôture permettant de faire apparaître une valeur inférieure à la
valeur comptable à la clôture.
KDóóY{
óz
xódAGóz=ó{x{óz{óx{wó{}{zwó{óCów{D
LDóóY
wwy{Bówóy
ózó{{ó{{ódAGBóz=
{óz=
ww
ó
óóz{ó{{y{óz{ó
wwC
ó
óz{ó{wx
ó
y{{ó{óz{ó
z|yw
óz{óy
y{ó|wwówww{ó{óxw{óz{ówów{ó
z{ó{óz{ówyw
Dóh
y{
Bó
{{{óówóy{Bóz=
wó|wy{ó{óz=w{ó|
w
ó
concernant une filiale mettant en évidence une diminution permanente de la valeur de l’investissement.
MDóóXw{óz{ó|wÌ
óxw{{ówów
óówów{óz={w{ózóy
óz{óx
{óz{ó{ó
xC
lisés autres que participations.
NDóóY~{óz{óó{ów
óz{ó=wx
zw{ó
zy
óz{ó
zó|Dóbwów{óz{ó
ww
óz{ó
yó
wóIGôwódAGóz{{ó|
{{óóy{{ózóIGôz
y{x{ódD
ODóZ
óz{óxwóz=óy{Bó{ó|
{ódAGó>y
wy{ó
{ówóy
óz{ó={{yy{ód?D
262
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
1
58
GNDóóh
y{
ó{ó|
{ódAGóz={ó
|yw
óz{ó{z{{{ó{óóóy
{ó|ywó
wóó{ó
65
89
{{yy{ôdó{ów
{D
47
:1
13
GODóóX{ó{
{{óz{óy
y{ó{óz
xóz{ó=w
{ódAGówwó
óz{óz||y
ózwó
4 2.
.2
un avenir prévisible.
3
25
7.
HFDói{ó{ówódAGózwó=óz{ó
wx{{óz{ówó
y
Dób{óy
wóz=wwy{ó=wówó
ó
D
2:
19
14
36
QUESTION
88
:8
53
APPLICATION 13
m
.co
ox
Le comptable de la société Adeline est préoccupé par des événements importants survenus entre la date
ww
ils ne seront que faiblement couverts par l’assurance. Il faut s’attendre à un ralentissement très net de
wóxwy~{óz=wy
óy
y{
{óQ
– ówó
y
ó{ó{ó}{ów{yóóy{ó
wDóió{óy
{óz{ó=w
ywóz{ówóiWóWz{{Bó{óy
C
table a doté une provision pour risques de 100 000 €ówóIGôz
y{x{ódDóWóz
xózó
óz{ówó
dAGBówó
y
ó{óy
zw
{óów{óHNFóFFFô€óz{óz
w}{Có
óówów{ówz{{Dób=w
ywó
de la société Adeline estime qu’il est inutile de faire appel.
QUESTIONS
1. hw{{ó{óy{ózów{{óz{ó
{{ó
{óówóy{D
2. ó[ówyw
óz{óy{óy{Bó
{ówóy
wx{óz{ówóiWóWz{{ówó
óówz
{Bó
óz{ó
wóy{óz{ó={{yy{ódBózwóy~wyóz{ó
óywó
D
3. f
{{ó{ó
y{ó
y{w{D
263
7 Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice
CHAPITRE
APPLICATION 14
Changements de méthodes comptables
bwó
y
ó[}
{ówóz
yz
óz=
x{ó{óy
óz{óz
{
{{ówóy
{w{ó
y|{óóy
C
{óz{ó={{yy{ôdD
Z{ó
{ó
ó{óy
ó{ó{óz
{{ów{ó
ó
ó{}w}
{ôP
1
zó {
{ó
ó |
{ó z{ó
Dó b{ó {}w}{{ó |ó d¤Hó
w{ó z{ó LFFóFFFô €Bó |ó d¤Gó z{ó
58
65
LJFóFFFô€óQóó
óz{óLOFóFFFô€ó|ódD
89
47
[{ówówóz
yz
óz{ó{ówóy{óó=wy|Bózwó=w
{ôdBó{óy~w}{óz{ó
}y{óz{
óóów}{ó
:1
13
2.
{{óywóy{Cóyó=
ówóz{óy~wy{óz{ó
{ó{y~{ów
{Dób{óz
{{ó{||{y
{ó{ôdó
ó
4
.2
3
z{óNóFFFô€.
25
7.
19
bwó
y
ó[}
{ówówów{óz
yz
óz={{}{ó{óy
wóó
}ó{{ó{
ówó
~
z{óz{ó=wwy{C
2:
14
ment (alors qu’ils l’étaient précédemment selon la méthode de l’achèvement). Trois contrats sont concerC
36
88
:8
40 000 12 000
v
lar
ho
0 50 000
w.
ww
QUESTIONS
1. óf
{{Bó{ó{ó|wBó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ó>wóGerôw{ódó{ówóIGôz
C
y{x{ód?D
2. f
{{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{D
APPLICATION 15
Changements d’estimation et changements d’options fiscales
bwó
y
ó
z{ówóz
yz
óówó|óz{ó=w
{ódó{óy~w}{{ówôP
– changement dans les modalités de calcul des coûts de produits finis. Il est tenu compte dans le calcul
z{óy{óy
óz={ó
Cówy
óz{óHFó;óz{ó=ww{óz{ó
zy
Dób{ówx{wówó
óz
{ó{ó
ww
óz{ó
yóz{ó
zó|ó>wóGerôw{ódó{ówóIGôz
y{x{ód?ó{
ó{óz{ó
~
z{ôP
264
Rattachement des charges et produits au résultat de l’exercice 7
CHAPITRE
– ówxwz
ó z{ó =w
{{ó z={ó w{ó z{ó |wx{Bó
}
{ó z{{ó {ó wy{ó
ó
GNFóFFFô€ó{ów{ód¤JDób=w
{{óy
w
óówó|óz{ó={{yy{ód¤Gó
wóz{óJNóFFFô€óQ
– modification du mode de calcul des dépréciations pour créances clients. Le tableau suivant vous donne
les évaluations des dépréciations des comptes clients (au 1erôw{ódó{ówóIGôz
y{x{ód?ó{
ó{ó
z{ó
~
z{ôP
Dépréciation au Dépréciation au
1er janvier N 31 décembre N
1
58
65
Évaluation selon l’ancienne méthode JMóFFF KLóFFF
89
47
:1
Évaluation selon la nouvelle méthode 54 000 LKóFFF
13
4 2.
.2
3
– abandon de l’amortissement dérogatoire. Le montant des amortissements dérogatoires au 31 décembre
25
dó
wóz{óKOóFFFô€óQ 7.
19
2:
14
– {{ówy
{óz{ówó
ó
ó~w{óz{óôPóGKóFFFô€.
36
88
:8
53
QUESTIONS
04
24
58
2. f
{{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{D
Se
G
NC
:E
m
.co
ox
v
lar
ho
APPLICATION 16
sc
w.
ww
Corrections d’erreurs
ówó|óz{ó=w
{ódBówó
y
óy{ó=wwówóy
w
ózwó{óy
{ówó{ó{ó{y{ó{óGerôC
{ód¤Ióz=ów{{óz{ó
yw}{óz
ó{{ówwó{{Có{ów
ówó|wxyw
D
Y{ów{{ówwóóy
óz{óNFóFFFô€ et une durée estimée d’usage de 10 ans.
kó{z{{{ó|ywówó
ó
|
óóy{ó
óówó
y
óy{ó{ó{{x{ódD
Wyóó=wó
ózóywówó
y
óy{ó{ó{óz
|yóz{ód¤Jó{ó{ó{ó
wóz{óz
|yó
fiscaux reportables a été redressé.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
QUESTIONS
1. f
{{ówóIGôz
y{x{ódBó{ó{ó|wBó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{D
2. f
{{ó{ó|
w
óz{wó|}{ó{ów{{D
265
ww
w.
sc
ho
lar
vox
.co
m
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
24
04
53
:8
88
36
14
2:
19
7.
25
3.
24
2.
13
:1
47
89
655
81
Comptabilisation
8
Y^Wf_jh[
des capitaux propres
de l’entité
section 1 La constitution des entités
section 2 Les variations de capital des entités
section 3 La liquidation des entités
section 4 L’affectation du résultat
section 5 Provisions réglementées
1
58
65
fiche synthèse • applications
89
47
:1
13
4 2.
.2
3
25
7.
19
2:
14
36
88
:8
53
04
Les capitaux permanents (capitaux propres et dettes financières) d’une entreprise représentent
24
58
les ressources utilisées par celle-ci pour financer son actif immobilisé et son fonds de roulement.
t:6
tta
Se
forme juridique d’exploitation, laquelle peut se présenter sous différents aspects. La plus
:E
m
.co
classique et la plus simple est celle de l’entreprise individuelle. Le capital est apporté par
ox
v
l’entrepreneur qui peut, selon les besoins de l’entreprise, compléter son apport ou retirer
lar
ho
sc
Cependant, les entrepreneurs ont vite trouvé la nécessité de s’associer. La plupart des
sociétés sont aujourd’hui régies par la loi 66-537 du 24 juillet 1966 (livre II du Code de
commerce) sur les sociétés commerciales qui distingue sept types de sociétés : la société en
nom collectif, la société en commandite simple, la société à responsabilité limitée (qui ne
peut comprendre d’ailleurs qu’un seul associé et se faire aussi appeler entreprise uniperson-
nelle à responsabilité limitée), la société anonyme, la société en commandite par actions, la
société par actions simplifiée et la société européenne.
Ce chapitre sera certes axé essentiellement sur les opérations traitées par les sociétés mais
analysera également des opérations de variation de capitaux propres à l’entreprise indivi-
duelle, constitution, variation de capital, liquidation, affectation des résultats, provisions
réglementées. Les emprunts seront étudiés dans le chapitre suivant.
En fait, plus qu’à la forme juridique de l’entreprise, il se rattache à l’un des concepts fonda-
mentaux de la comptabilité (que nous avons étudié dans le chapitre 1 de cet ouvrage), le
concept d’entité défini comme la liaison entre une organisation d’entreprise et son organi-
sation comptable (section 4 § 1).
Dans notre étude, certaines entités seront privilégiées (car plus courantes). Le lecteur
pourra, en se référant aux modèles de ces entités, transposer à d’autres entités, la traduction
comptable des opérations réalisées par celles-ci.
267
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
section 1
LA CONSTITUTION DES ENTITÉS
Les opérations de constitution peuvent être envisagées dans l’entreprise individuelle ou
dans les différentes formes de l’entreprise sociétaire.
1
58
65
10 000 €Bóóx {ó{
óJFóFFFô€ et 50 000 € versés en banque destinés à des acquisitions
89
47
z{{ó>w
{Bó
y?D
:1
13
2.
Écriture comptable
4
.2
3
25
GDd
7.
19
211 Terrains 30 000
2:
14
36
Une société en nom collectif est une société dans laquelle (art. L. 221-1 et suiv. du Code de
sc
w.
268
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
Écritures comptables
Les écritures comptables de constitution de toutes les sociétés font la distinction entre la promesse
d’apport et la réalisation des apports.
GDGDd
JKLGH W
y
óbww{Bóy
{óz=w
ó{ó
y
LFóFFF
JKLGI W
y{ób
}{Bóy
{óz=w
ó{ó
y
40 000
101 Capital social 100 000
Constitution de la SNC Lazare et Léger
1
58
Apport de Lazare
65
89
47
:1
2154 Matériel industriel GLóFFF
13
2.
IM i
yóz{ówy~wz{ 22 000
4
.2
3
25
411 Clients 10 000
7.
19
512 Xw{ 4 000
2:
14
Apport de Léger
24
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
Une société à responsabilité limitée est une société instituée par une ou plusieurs personnes
lar
ho
qui ne supportent les pertes qu’à concurrence de leurs apports (art. L. 223-1 du Code de
sc
w.
ww
commerce).
Lorsque la société ne comporte qu’une seule personne, celle-ci est dénommée « associé
unique ». L’associé unique exerce les pouvoirs dévolus à l’assemblée des associés.
La société à responsabilité limitée est désignée par une dénomination sociale à laquelle peut
être incorporé le nom d’un ou plusieurs associés.
Le capital de cette société est fixé par les statuts. Il est divisé en parts sociales égales.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Les parts sociales doivent être souscrites en totalité par les associés ; elles doivent être
totalement libérées si elles représentent des apports en nature et libérées au moins du
cinquième si elles représentent des apports en numéraire (art. L. 223-7 du Code de
commerce). Dans ce dernier cas, la libération du surplus doit intervenir en une ou plusieurs
fois sur décision du gérant dans un délai maximum de cinq ans ; les écritures comptables
seront semblables à celles présentées pour la société anonyme (§ 4 ci-après).
Les apports en nature doivent faire l’objet d’une procédure spécifique de contrôle (rapport
d’un commissaire aux apports : art. L. 223-9 du Code de commerce).
Le cas échéant, les statuts peuvent aussi prévoir des souscriptions de parts sociales en
industrie (art. L. 223-7 du Code de commerce). Les apports en industrie ne concourent pas
à la formation du capital.
269
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
En matière comptable, la pratique est sensiblement la même que celle exposée ci-dessus
pour les sociétés en nom collectif ; toutefois, s’il y a à la fois des apports en nature et des
apports en numéraire, il est conseillé de distinguer deux catégories de comptes d’apports
spécifiques (ce qui peut également être effectué dans le cadre des sociétés en nom collectif).
EXEMPLE
Z{ó{
{Bóc{{ób
ó{ób
{Bóy
{{óz{óy
{ó{óGer w{ódó{ó
y
óó
{
wx
ó
{ówóywwóz{óLFóFFFô€ó>LFFówó
yw{óz{óGFFô€).
c
{ób
ów
{wôP
– ó|
zóz{óy
{y{ôPóHJóFFFô€óQ
– ów
{ôPóGFóFFFô€óQ
– {óz{ó
yôPóGLóFFFô€.
Monsieur Lionel apportera 10 000 € en numéraire.
1
58
65
Écritures comptables
89
47
GDGDd
:1
13
2.
JKLGG W
y
ób
Bóy
{óz=w
ó{ów{ 50 000
4
.2
3
JKLGK W
y{ób
{Bóy
{óz=w
ó{ó
w{ 10 000
25
7.
101 Capital social 19 LFóFFF
2:
14
IM i
yóz{ówy~wz{ GLóFFF
Se
Apport de Léon
m
.co
ox
v
Apport de Lionel
Les apports en nature doivent être libérés immédiatement alors que les apports en numéraire ne
doivent être libérés obligatoirement que de la moitié lors de la constitution, le solde devant être
appelé dans un délai de cinq ans (L. 225-3 du Code de commerce).
Si la libération des apports est effectuée en plusieurs temps, des problèmes spécifiques
peuvent être posés (versements anticipés, actionnaires défaillants).
Des frais de constitution peuvent être à constater en frais d’établissement.
270
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
Selon le Plan comptable général (article 212-9), les frais d’établissement sont des dépenses
engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent l’existence ou le développement de
l’entité dans son ensemble mais dont le montant ne peut être rapporté à des productions de
biens ou de services déterminées.
Les frais de constitution, de transformation, de premier établissement, peuvent être inscrits
à l’actif comme frais d’établissement. Leur inscription en compte de résultat constitue
néanmoins la méthode préférentielle.
Ces frais sont amortis selon un plan et dans un délai maximum de 5 ans.
Aussi longtemps que cet amortissement n’est pas achevé, l’entreprise, lorsqu’elle est en forme de
société, ne peut procéder à une distribution de dividendes (art. L. 232-9 du Code de commerce).
EXEMPLE
1
La société Larissa a été constituée le 1er w{ód¤Kówóywwóz{óIHFóFFFô€ (actions de 200 €).
58
65
89
b{ów
ó
ó
ó{||{y
ówôP
47
:1
13
– Monsieur Larissa qui a apporté un immeuble évalué 200 000 € (dont 40 000 €ó
ó{ó{w?óQ
4 2.
.2
– six autres actionnaires qui ont promis chacun d’apporter 20 000 €Bó{ó{{{ó
zwóz{óy~wC
3
25
7.
cun d’eux étant fixé à 10 000 €ó>
ówó
ôPóó
}w?D 2:
19
14
Écritures comptables
58
t:6
tta
Se
Promesses d’apport
sc
w.
ww
271
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
1
JKLHG Wy
w{Bóywwó
yó{ów{
Bó
ó{
5 000
58
65
89
Montant non versé
47
:1
13
2.
b{ó y
{ó óWy
w{Bó {{{ó wy
óó {wó
}w
ó
ó z{ó {{{ó z{ó
y~wó
4
.2
3
25
wDób{óy
{óóWy
w{óz
|wwóó{wó
}w
ówó{ów{{ó
ó{
y
óz{ó{ó
7.
19
qui seront ordonnés.
2:
14
36
ió=
óxzwó{óy
{óGFGóóYwwó
ywóó{óGFGGóóYwwó
yó¤ô
ów{
óBóGFGHó
88
:8
{ów{ôP
58
t:6
tta
Se
Ywwó
yó¤ô
ów{
LFóFFF
lar
1011
ho
sc
Promesses d’apport
272
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
1
58
65
JKLHG Wy
w{Bóywwó
yó{ów{
Bó
ó{
5 000
89
47
Montant non versé
:1
13
4 2.
.2
3
b{ó y
{ó óYwwó
yó ¤ô w{
Bó
ó {
óó {wó
}w
ó
{ó {ó y
{ó óWy
w{ó
25
7.
19
z
|wwóó{wó
z
D
2:
14
36
88
REMARQUE
:8
53
04
Lorsque les frais de constitution (ou les frais de premier établissement) sont comptabilisés en
24
58
charges, ils sont déductibles fiscalement de suite. S’ils sont comptabilisés en frais d’établisse-
t:6
tta
section 2
ox
v
lar
ho
sc
Comme pour la constitution du capital, les variations du capital peuvent être envisagées
dans l’entreprise individuelle ou dans l’entreprise sociétaire.
EXEMPLE
b={{{óbw{ówó
óy
{ó{ów{ódDóió{óx
|y{óz{ó=w
{ódBóc
{óbw{ówó
décidé de laisser une somme de 20 000 € dans l’entreprise.
Écriture comptable (en N+1)
273
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
1
58
Les deux premiers types d’augmentation impliquent généralement l’utilisation, soit d’un
65
89
droit préférentiel de souscription, soit d’un droit d’attribution.
47
:1
13
a) Valorisation des droits de souscription et droits d’attribution
4 2.
.2
3
25
Conformément à l’article L. 225-132 du Code de commerce, chaque actionnaire a le droit
7.
19
2:
de souscrire, dans le cadre d’une augmentation de capital par apports en numéraire, un
14
36
droit est d’ordre public et est protégé pénalement. Il ne peut être réduit : aussi est-il appelé
04
24
Pendant la durée de la souscription, ce droit est négociable lorsqu’il est détaché d’actions
Se
G
elles-mêmes négociables ; dans le cas contraire, il est cessible dans les mêmes conditions
NC
:E
m
que l’action elle-même. Dans le cadre d’une augmentation de capital par incorporation de
.co
ox
réserves, le droit ainsi conféré est également négociable ou cessible (art. L. 228-99).
v
lar
ho
sc
Nous appellerons ce droit pour lequel la loi n’a donné aucune dénomination « droit
w.
ww
d’attribution ».
EXEMPLE
Le 1er w{ódBówó
y
ób
y{Bó
y
ów
{ówóywwóz{óIFFóFFFô€ (3 000 actions de 100 €
nominal) envisage d’augmenter son capital par apports nouveaux en numéraire.
Le capital sera porté à 400 000 € (il sera créé 1 000 actions nouvelles de 100 € nominal qui seront
émises à 150 €ôPówó{óz=
Bóy={CóCóz{ówóz||
{y{ó{{ówów{óz=
ó{ówów{ó
nominale est de 50 € par action).
La valeur de l’action avant l’augmentation de capital est de 210 €.
bwów{óz{ó=wy
ówó=w}{w
óz{óywwó{ó{óz
{
{ó} y{ówówx{wówôP
274
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
Wó=w}{w
Bówów{ó
{{ó{óz{{{óGOKô€.
La perte de valeur qu’a subie l’action ancienne est donc de 210 €óCóóGOKô€ = 15 €. Ces 15 € corresC
pondent à la valeur théorique du droit préférentiel de souscription.
Si l’on examine la situation de l’actionnaire nouveau qui aurait dû acquérir des droits de souscripC
ó
ó
y{Bóóó|wzwówy
óIôz
ó>{óz
ó
ówwy~
ówówy
ówy{{ó
et il a été émis 1 000 nouvelles actions alors qu’il y avait 3 000 actions anciennes) et le coût
d’une action souscrite serait pour lui de 150 €ó>óz=
?óAôIóÝóGKô€ó>w{óz{óz
?Bó
1
58
óGOKô€.
65
89
47
Il y a donc équivalence entre la valeur de l’action possédée par l’actionnaire ancien et l’action posséC
:1
13
2.
dée par l’actionnaire nouveau.
4
.2
3
iówóy{{ów}{w
óz{óywwówów
ó
{wó
óz
yzwó{óGKôw{ódBówó{{{Bó
25
7.
19
d’attribuer 1 000 actions gratuites (en effectuant une augmentation de capital par incorporation de
2:
14
{{?ówó
{óz{óJóFFFôwy
ó{w{Bó
ó
wóz
{{ó{ó
{{ów{óz{ó
36
88
:8
=wy
ó} y{ówówx{wówôP
53
04
24
58
Augmentation par
.co
incorporation réserve
v
lar
ho
sc
Wó=w}{w
Bówów{ó
{{ó{óz{{{óGKLô€.
bwó{{óz{ów{ó=wóx{ó=wy
ówy{{ó{óz
yóz{óGOKô€ó¤óGKLô€óSóIOô€DóY{óIOô€ corresC
pondent à la valeur théorique du droit d’attribution.
Si l’on examine la situation de l’actionnaire nouveau qui aurait dû acquérir des droits d’attribution
ó
x{óz{ówy
ó}w{Bóóó|wzwówy
óJôz
ó>{óz
ó
ówwy~
ówówy
ó
anciennes et il a été émis 1 000 nouvelles actions alors qu’il y avait 4 000 actions anciennes) et le
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
y
óz={ówy
ó
{{ó{wó
óóz{óJóÝóIOô€ó>w{óz{óz
?Bó
óGKLô€.
Il y a donc équivalence entre la valeur de l’action possédée par l’actionnaire ancien et l’action posséC
dée par l’actionnaire nouveau.
Supposons maintenant que les deux augmentations de capital soient simultanées (on aurait aussi
pu concevoir que l’augmentation par incorporation de réserves précède l’augmentation par apports
{wô Pó zwó y{ó ywBó {ó w{ó ~
{ó z{ó z
ó z{ó z=wx
ó {ó z{ó z
ó z{ó
C
y
óww{ó
ó{{y{{óz{óKHBKô€ó{óz{óGBKô€?DóZwóy{óywBó{ó{ów{óz{ó
3 000 actions existantes avant le 1er w{ódó
óz
óówó|
óz{ó
y{óó=w}{w
ówó
w
ó
{wó {ó z{ó wy{ó ó =wx
ó z=wy
ó }w{Dó [Bó zwó y{ó ywBó wó z
{C
w
óz{ówów{óz{ó=wy
ówówóz
x{ów}{w
óz{óywwBó{wóz
{
{ówó{ó
wx{wówôP
275
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
eó {
{Bó x{ó {{zó wó {ó w{ó z=wy
ó =wó wó {y
z{ó w}{w
ó zwó wó
première hypothèse.
gwówóywyóz{ów{ó~
{óz{óz
óz{ó
y
ó{óz=wx
Bóó{ó{ó={||{y{ó
1
qu’en analysant la situation de l’actionnaire nouveau.
58
65
89
© L’actionnaire nouveau qui veut souscrire en numéraire une action nouvelle devra se procurer
47
:1
3 droits préférentiels de souscription (il y a 3 000 actions anciennes et l’augmentation est de
13
2.
GóFFFówy
Bó{óz
ó
wówwy~
óó=wy
ówy{{?ôPó
ów
ó{ówy
óz
ówów{ó
4
.2
3
25
{óz{óGKLô€Bóóó|wzwó{{óówó
y
óGKFô€ó{óz
x
{óLô€ó{ó=wy
óz{óz
Bó
7.
19
soit 2 € par droit.
2:
14
36
© L’actionnaire nouveau qui veut se faire attribuer gratuitement une action nouvelle devra se procurer
88
:8
53
Iôz
óz=wx
ó>óówóIóFFFôwy
ówy{{ó{ó=w}{w
ó{óz{óGóFFFôwy
Bó{ó
04
24
par droit.
G
NC
© L’actionnaire ancien qui a vendu ses droits gardera une action qui aura perdu 210 €ó¤ôGKLô€
:E
m
.co
= 54 €Bóy{óóy
{
zóówów{óy
{ózóz
óz{ó
y
ó{ózóz
óz=wx
Bó
ox
v
lar
Il y a donc aussi équivalence entre la valeur de l’action possédée par l’actionnaire ancien et l’action
w.
ww
276
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
EXEMPLE
Au 1er w{ódBówó
y
ób
wówó{||{y
ó{óyów}{w
óz{óywwów{ôP
– ów
ó
{wó{ó
w{ôPóIFFówy
ó
{{óz{óHFFô€ nominal émises à 240 € et libéC
{ózóó
}wó>
óHKó;ózó
w?óQ
– ów}{w
ó z{ó ywwó
{
{ó wó ww
ó >
yCó
?ó GFFô wy
ó
{{ó z{ó HFFô €
émises à 220 €ó{óx
{ó
w{{óQ
– y
w
óz{ó
{{ówózx
óz{óJFFôwy
ó}w{óQ
– óy
{
ó z={ó y
wy{ó |
{ó z{ó LFóFFFô € par attribution de 200 actions émises à
300 €óQ
– óy
{
óz{óMKFó
x}w
óy
{x{óz{óHFFô€ nominal en 500 actions nouvelles (rapport de
3 obligations pour 2 actions).
Les frais d’augmentation de capital se sont élevés à 4 000 €.
b{ó{{}{{ówó{
óy
w
ó{ów{ódD
1
58
65
89
47
:1
JKLI Wy
w{Bó{{{ó{Ìóów}{w
óz{óywwó HMóFFF
13
2.
(240 – 150)× 300
4
.2
3
GFO Wy
w{Bóywwó
ów{
ó(150 × 300) 45 000
25
7.
101 Capital social (200 × 300) 19 LFóFFF
2:
14
100 × 220
tta
Se
(options de souscription)
v
lar
ho
sc
277
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
Si la société Léa avait décidé de comptabiliser ses frais d’augmentation de capital en frais d’établisseC
{Bó
ówwów
ó=
y{ów{ôP
REMARQUES
1. Le compte 101 « Capital social » peut être subdivisé en « Capital souscrit – non appelé »,
« Capital souscrit – appelé, non versé », « Capital souscrit – appelé, versé » (voir l’exemple de la
section 1 § 1.4).
1
58
2. Si les frais d’augmentation de capital sont inscrits en prime d’émission, ils sont déductibles
65
89
de suite (il faudra pour cela faire une déduction extra-comptable sur le tableau 2058 A). S’ils
47
:1
sont comptabilisés en frais d’établissement, ils ne seront déductibles qu’au fur et mesure des
13
2.
amortissements.
4
.2
3
25
3. Pour l’augmentation de capital réservée aux salariés, on débitera un compte 424 de participa-
7.
19
tion des salariés ou un compte de trésorerie par le crédit du compte 4563.
2:
14
36
88
La réduction du capital dans une société anonyme peut être motivée par :
58
t:6
tta
Elle peut s’effectuer, soit par un remboursement des actions, soit par rachat en bourse (voir
sc
w.
278
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
eó{{}{wó{ó w ów{ôP
1
101 Capital social 10 000
58
65
HMMH Actions propres en voie d’annulation OóLFF
89
47
f{óz=w
:1
1043 400
13
2.
Annulation titres rachetés
4
.2
3
25
7.
19
2:
En cas de perte des capitaux propres au moins égale à la moitié du capital social, la société
53
04
(article L. 225-248 du Code de commerce) est obligée dans un délai de deux ans de recons-
24
58
tituer ses capitaux propres. Dans le cas où cette reconstitution n’a pu être réalisée, le capital
t:6
tta
Se
doit être réduit d’un montant au moins égal à celui des pertes non imputables sur les réserves.
G
NC
Dans le cadre d’une opération de restructuration avec rachat par des investisseurs, l’apport
:E
m
.co
de nouveaux capitaux est souvent précédé d’une opération de réduction de capital qui
ox
v
lar
dessous du minimum légal. L’opération fait l’objet d’un rapport spécial du commissaire
aux comptes présenté en assemblée générale extraordinaire et qui précise les causes et les
conditions de l’opération de modification du capital.
EXEMPLE
bwó
y
ób
ó{w}{óz{ó
z{ó
}w{{ó
óywwó{ódAGóz{óHFóFFFô€ par compensation
de 20 000 €óz{ó{{óy{ó{óóh{
óó
{wóD
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Écriture comptable
279
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
1
58
65
Remboursement
89
47
:1
13
4 2.
101 Capital social 400 000
.2
3
25
10131 Capital non amorti 340 000
7.
19
Capital amorti LFóFFF
2:
10135
14
36
section 3
G
NC
:E
m
Les écritures de liquidation dans les entreprises individuelles peuvent s’analyser en deux
sous-ensembles :
– le premier sous-ensemble concerne la réalisation de l’actif et le règlement du passif
exigible (si les moyens tirés de l’actif permettent ce règlement) et la constatation d’un
résultat de liquidation ;
– le second sous-ensemble concerne l’affectation des capitaux propres de l’entre-
prise à l’exploitant et le prélèvement par celui-ci des fonds rendus disponibles par la
liquidation.
1.1 Réalisation de l’actif et règlement du passif
Deux méthodologies de comptabilisation peuvent être utilisées.
säDans la première méthodologie, les opérations sont enregistrées dans les comptes de
charges et de produits, en fin de liquidation, elles sont regroupées dans un compte appelé
« Résultat de liquidation ».
säDans la seconde méthode, le compte « Résultat de liquidation » est directement utilisé.
280
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
EXEMPLE
c
{ó cw~wBó y
{Ìwó zz{Bó wó z
yz
ó z{ó z{ó
ó {{{ó w{yó {||{ó wó
IGôz
y{x{ódD
i
óxwóóy{{ózw{ó{ó
{{óy
{óôP
Actif Passif
Matériels 250 000 GLFóFFF OFóFFF Capital individuel 150 000
1
58
HLFóFFF HLFóFFF
65
89
47
:1
b{ów
{ó
óy
z
ó
óNFóFFFô€ó~
ów{Bó{ó
yó
óGKFóFFFô€ hors taxes (on tiendra
13
4 2.
compte d’une TVA de 20 % sur ces cessions).
.2
3
25
7.
Les créances sont encaissées et les dettes payées. 14
2:
19
Les frais de liquidation s’élèvent à 25 000 € (sans TVA).
36
88
Première méthode
58
t:6
IGDGHDd
tta
Se
JLH
NC
:E
Cession du matériel
ho
sc
w.
ww
281
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
1
Charges exceptionnelles diverses 25 000
58
LMGN
65
OFóFFF
89
LMK Valeur comptable des éléments d’actifs cédés
47
:1
Centralisation des charges de liquidation
13
4 2.
.2
3
25
MFM Ventes de marchandises 150 000
7.
19
MMK f
zóz{óy{
óz=
{óz=wy| NFóFFF
2:
14
36
bwózw
óz
}w}{óz
yó{ó{{óz{óHIKóFFFó¤óHIFóFFFóSóKóFFFô€.
tta
Se
G
Seconde méthode
NC
:E
IGDGHDd
m
.co
JLH
v
lar
121 10 000
ww
282
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
bwózw óz }w}{óz yó{ó{{óz{óGFóFFFó¤óIFóFFFóAôHKóFFFóSóKóFFFô€.
1
58
65
89
47
EXEMPLE
:1
13
ió=
ó{{zó={{{óyCóz{Bóy{ó
w
óz
{ó={{}{óy
{óôP
4 2.
.2
3
25
IGDGHDd
7.
19
101 Capital personnel 150 000
2:
14
h
wóz{ó={{yy{
36
120 30 000
88
:8
GMKóFFF
NC
Xw{ GMKóFFF
m
512
.co
ox
283
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
HNIóLFF HNIóLFF
1
58
65
89
Les capitaux et la prime d’émission seront partagés proportionnellement aux apports de chacun des
47
:1
w
y
Bó
ó GIFóFFFó Ýó LFó;ó Só MNóFFFô €ó
ó c
zwzó {ó GIFóFFFó Ýó JFó;ó Só KHóFFFô € pour
13
4 2.
.2
Modeste.
3
25
7.
b{óx
|y{ó>ó{ó
{{ó
ów||{y
?óz{ówó
y
ó=
{óóNóLFFóAôNLóFFFóAôIóFFFóAôIJóFFFó
2:
19
AôHHóFFFóSóGKIóLFFô€.
14
36
88
b{ów{ó{{wówó}
wó{ôPóGKIóLFFóÝóGFó;óSóGKóILFô€.
:8
53
04
b{ó
z{Bó
ó GINóHJFô €Bó {wó ww}
ó {{ó {ó z{ó w
y
ó wó
wwó z{ó {ó w
Bó
ó
24
58
eó{{}{wó{ó
y{óy
wx{ów{ôP
G
NC
:E
IGDGHDd
m
.co
101
v
lar
GFLG
ww
284
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
section 4
L’AFFECTATION DU RÉSULTAT
Il y a lieu d’analyser l’affectation du résultat dans l’entreprise individuelle et dans l’entre-
prise sociétaire.
1
58
65
89
EXEMPLE
47
:1
13
b={{{ób
{ówó
w
ó
ó=w
{ódóóx
|y{óz{óMFóFFFô€ów
ó{ó={{yy{ód¤Gó
wó
4 2.
z
|yw{óz{óLóFFFô€.
.2
3
25
7.
Monsieur Louise a prélevé au cours de l’exercice une somme de 30 000 € pour ses besoins personnels.
2:
19
14
c
{ó b
{ó z
yz{ó z{ó w{ó zwó ={{{Bó ó {ó x
|y{ó z{ó =w
{ó dBó {ó
{ó z{ó
36
88
Y{ó
z{ó=
{wóôPóMFóFFFó¤óLóFFFó¤óIFóFFFó¤óHFóFFFóSóGJóFFFô€.
24
58
t:6
Écriture comptable
tta
Se
G
NC
Affectation bénéfice N
Dans l’entreprise sociétaire, l’affectation des résultats est régie par la loi (livre II du Code de
commerce) ou par les statuts.
En ce qui concerne les sociétés par actions et la société à responsabilité limitée, le Code de
commerce prévoit dans ses articles L. 232-10, 232-11 et 232-16, l’affectation d’une partie des
bénéfices en réserves, la détermination d’un bénéfice distribuable et le calcul d’un premier
dividende dont le taux est fixé par les statuts (d’où le nom parfois donné à ce premier
dividende d’intérêt statutaire).
285
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
Article L. 232-10. À peine de nullité de toute délibération contraire, dans les sociétés à responsa-
bilité limitée et les sociétés par actions, il est fait sur le bénéfice de l’exercice, diminué, le cas échéant,
des pertes antérieures, un prélèvement d’un vingtième au moins affecté à la formation d’un fonds de
réserve dit « réserve légale ».
Ce prélèvement cesse d’être obligatoire, lorsque la réserve atteint le dixième du capital social.
Article L. 232-11. Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice, diminué des
pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserve en application de la loi ou des statuts, et
augmenté du report bénéficiaire. […]
Article L. 232-16. Les statuts peuvent prévoir l’attribution, à titre de premier dividende, d’un intérêt
calculé sur le montant libéré et non remboursé des actions. Sauf disposition contraire des statuts, les
réserves ne sont pas prises en compte pour le calcul du premier dividende.
On peut trouver ainsi dans les réserves d’une société les comptes suivants :
1061 « Réserve légale » : réserve affectée conformément à l’article L. 232-10 du Code de
1
25
30
commerce : ce compte peut être subdivisé en 10611 « Réserve légale proprement dite » et
90
47
:1
10612 « Réserve légale de plus-values nettes à long terme ».
22
0.
10
1062 « Réserves indisponibles », par exemple : réserves pour actions propres et parts
2.
9
propres ; 1.
:4
42
61
83
1063 « Réserves statutaires ou contractuelles » : réserves obligatoires prévues par les statuts
88
3:
ou un contrat particulier
45
40
2
58
1064 « Réserves réglementées » : telles les réserves réglementées de plus-values à long terme
t:6
tta
(compte 10643) ;
:E
om
1068 « Autres réserves » : dont réserves de propre assureur (compte 10681) et réserves
x.c
vo
lar
plus-values à long terme n’ont plus à être dotées pour les plus-values réalisées depuis le
1er janvier 2004. Ces réserves de plus-values à long terme étaient inscrites, lors de la répar-
tition des bénéfices des exercices précédents, dans le compte 10641 « Réserves réglementées
de plus-values à long terme » ou 10612 « Réserve légale de plus-values à long terme ».
Les dividendes, quant à eux peuvent être payés en espèces, mais aussi en actions (voir
ci-après § 2.4). Des acomptes peuvent aussi être versés (voir ci-après § 2.5).
EXEMPLE
b{ó
wó{óy
wx{óz{ó={{yy{ôdóz{ówó
y
ów
{óby{ó{óz{óLFóFFFô€.
bwó
y
óby{ówwBó{óGer w{ódBów}{
ó
óywwóz{óHFFóFFFô€ à 300 000 € par sousC
cription de 1 000 actions de 100 €óx
{óz{ó
Dóbwóx
w
ózó
z{ó{ó{{{ó{ódAGDó
Les statuts de la société Lucien prévoient une mise en réserve de 25 % du bénéfice distribuable et
=wx
óz=ó{{ózz{z{ó>
óww{?óz{óKó;ózóywwów{
ó{ó
ów
D
b=w{x
{ó}
w{ó
zw{óó={óz
{ó{óHOôwódAGówóz
yz
óz=w
zó{ó{zz{z{ó
au décime inférieur et de porter en réserve supplémentaire un montant égal à 50 % du superdiviC
z{z{ówx
ówówy
w{Dób{ó{
óó
{wóz{ó={{yy{ód¤Gó
wóz{óKFFô€.
286
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
7
58
28
33 500 × 2/3 / 3 000 = 7,44
90
47
i{zz{z{ó
{ôPó7,40 × 3 000 22 200
:1
55
h
{{ó
zw{ôPó22 200 × 50 % 11 100
.1
52
2.
9
h{
óó
{w 1. 200
:4
42
61
83
© Wy
ówy{{ôPó>KóAôMBJFF?óÝóHóFFFóSó HJóNFFô€
40
2
58
© Wy
ó
{{ôPó>HBKóAôMBJF?óÝóGóFFFóSó OóOFFô€
t:6
tta
Se
i
ówó
wôPóIJóMFFô€
G
NC
:E
Écriture comptable
om
x.c
vo
h
wóz{ó={{yy{
lar
120 LFóFFF
ho
sc
287
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
Les droits particuliers attachés aux actions de préférence sont définis par les statuts :
ils peuvent être par exemple :
– un taux d’intérêt statutaire majoré ;
– un premier dividende prioritaire ;
– un dividende reportable sur un ou plusieurs exercices s’il n’a pas pu être payé en totalité
pour un exercice donné…
Les actions de préférence sans droit de vote à l’émission auxquelles est attaché un droit
limité de participation aux dividendes, aux réserves ou au partage du patrimoine en cas de
liquidation sont privées de droit préférentiel de souscription pour toute augmentation de
capital en numéraire, sous réserve de stipulations contraires des statuts.
EXEMPLE
7
58
La société Lucie est une société anonyme au capital de 200 000 € (actions de 200 €) dont le quart
28
90
est composé d’actions de préférence sans droit de vote.
47
:1
55
b{óx
|y{óz{ó=w
{ôdóz{óy{{ó
y
ó{óz{óIKóFFFô€Bów
ó=ówwó
óy
w
ó{ód¤Gó{ó
.1
52
{{óz{óOóFFFô€.
2.
9
1.
:4
Les statuts de la société prévoient l’attribution aux actions ordinaires d’un premier dividende égal à
42
61
le bénéfice distribuable de l’exercice avant toute autre affectation. S’il apparaît que le dividende
ho
sc
w{ó {ó {ó {ó
}w{{ó {
ó {ó w
ó z{ó =||wy{ó zó x
|y{ó zxwx{Bó
w.
ww
288
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
7
Superdividende théorique par action (si le report à nouveau est nul)
58
28
90
9 700 × 100
óSóLBOHów
zóóLô€
47
:1
140 × 1 000
55
.1
52
i{zz{z{ó
{ôPóLóÝóGFóFFFóSó ¤ôLóFFF
2.
9
h
{{ó
zw{ôPóLFóFFFóÝóJFó; 42
:4
1.
¤ôHóJFF
61
h{
óó
{w 1 300
83
88
3:
45
40
b{ózz{z{ó{ó
wó{óww
óy
{óôP
:E
om
x.c
vo
Types
lar
ho
21 000
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
289
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
– si les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, le prix d’émission
ne peut être inférieur à 90 % de la moyenne des cours cotés aux vingt dernières séances de
bourse précédant le jour de la décision de la mise en distribution (diminuée du montant
net du dividende) ;
– dans les autres sociétés, le prix d’émission est fixé, au choix de la société, soit en divisant
le montant de l’actif net calculé d’après le bilan le plus récent par le nombre de titres
existants, soit à dire d’expert désigné en justice à la demande du conseil d’adminis-
tration ou du directoire, selon le cas. L’application des règles de détermination du prix
d’émission est vérifiée par le commissaire aux comptes qui présente un rapport spécial à
l’assemblée générale ;
– lorsque le montant des dividendes ou des acomptes sur dividendes auquel il a droit ne
correspond pas à un nombre entier d’actions, l’actionnaire peut recevoir le nombre
d’actions immédiatement inférieur complété d’une soulte en espèces ou, si l’assemblée
7
58
28
générale l’a demandé, le nombre d’actions immédiatement supérieur, en versant la diffé-
90
47
rence en numéraire.
:1
55
.1
52
2.
9
EXEMPLE
1.
:4
42
z{óIJóMFFô€ó>
ó{{{ózóôHDGóyCóz{?D
88
3:
45
L’assemblée a accordé à chaque actionnaire ancien une option entre paiement du dividende en numéC
40
2
58
f
óy{ówy
w{Bó
ów{wó=
y{óz=w||{yw
ów{ôP
vo
lar
ho
sc
w.
ww
290
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
eów{wó{ó y{ów{ôP
7
58
© w{ó
{{ôPóó GFóHFF
28
90
47
© zz{z{ó>wy
{óóz
z{?ôPó HJóFFF
:1
55
.1
eów{wó=
y{óz{ó
w
óz{óx
|y{ów{ôP
52
2.
9
1.
:4
42
61
Affectation bénéfice N
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
Les résultats par action sont couramment utilisés dans la communication financière des
entreprises au travers de leurs comptes annuels, des prospectus auprès de l’AMF ou encore
des avis financiers parus dans la presse : c’est l’un des chiffres qui retient le plus l’attention
car il est considéré, à tort ou à raison, comme révélateur de la santé financière de l’entreprise.
Dans les comptes individuels, la publication du bénéfice par action est prévue par les articles
R. 225-81, R. 225-83 et R. 225-102 du Code de commerce (dans le tableau 1, annexe 2-2 :
« Résultats financiers de la société au cours des cinq derniers exercices »).
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
EXEMPLE
La société Lion est une société anonyme au capital de 4 000 000 € (40 000 actions de 100 €?ôPó{{ó
y
{zóz{óyw
}
{óz=wy
ôP
© IFóFFFówy
ó
zw{óWóQ
© GFóFFFówy
óXóz{óóz{ó
|
{y{óóx
|ywóz=ózz{z{ó
w{D
Y~w{ó wy
ó Wó {ó Xó
z{ó ó z
ó
}wó ó {ó
{{ó {ó {ó x
|y{ó z{ó ={{yy{ó {ó z{ó
HOKóFFFô€. Il a été distribué un premier dividende de 5 €ówówy
ôWó{óz{óMBKFô€ówówy
ôXD
Le superdividende partagé est de 30 000 €óó
wó
{{{ó{{ó{ówy
óWó{óXD
291
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
Actions non
Actions ordinaires
ordinaires Total
A
B
f{{ózz{z{ 150 000 MKóFFF 225 000
Superdividende 22 500 MóKFF 30 000
h
wó
ózx
30 000 10 000 40 000
h
wó
w 202 500 OHóKFF HOKóFFF
Ww{ózó wówówy ôP
7
58
28
90
47
Actions A Actions B
:1
55
.1
h
wózx
KBMK NBHK
52
2.
9
h
wó
ózx
:4
1. GBFF GBFF
42
61
83
LBMK OBHK
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
section 5
Se
G
NC
:E
om
PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
Les provisions réglementées sont des provisions ne correspondant pas à l’objet normal d’une
ww
Elles doivent être créées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions proprement dites,
l’octroi d’un régime fiscal qui leur est propre étant subordonné à une telle comptabilisation.
7
guide comptable à l’usage des entreprises de presse
58
28
90
47
Provisions constituées par les entreprises exploitant un journal (quotidien ou hebdoma-
:1
55
daire) ou une revue d’information politique et générale.
.1
52
2.
9
1.2 Provisions réglementées relatives aux stocks 1.
:4
42
61
83
88
Provisions constituées par les entreprises qui constatent des hausses de prix supérieures à
2
58
t:6
EXEMPLE
:E
om
b{óz {ów{ó ó ó| {óó{ó{w{ód¤IBód¤HBód¤Gó{ódD
b{ó
ó
ó~w{óz{óó{
ówóywy
{ôP
Provision N–1
© fGôPóMóFFFó× (120 – 108 × GBGF?óSóó NóJFF
© fHôPóOóFFFó×ó>GHKó¤óGGFó×óGBGF?óSóó ILóFFF
© fIôPóOóKFFó×ó>GJFó¤óGHNó×óGBGF?óSóó F
© fJôPóGFóNFFó×ó>GKFó¤óGIFó×óGBGF?óSóó MKóLFF
120 000
293
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
Provision N
© fGôPóJóFFFó×ó>GIFó¤óGGKó×óGBGF?ó¤óNóJFFóSóó KóLFF
© fHôPóGFóFFFó×ó>GHNó¤óGGFó×óGBGF?ó¤óILóFFFóSóó IJóFFF
© fIôPóGIóJFFó×ó>GJLó¤óGIFó×óGBGF?ó¤óFóSóó JFóHFF
© fJôPóxw{óz{óôPówóz{ó
óó F
ó MOóNFF
7
1.3 Provisions réglementées relatives à d’autres éléments d’actif
58
28
90
47
■ Provisions pour crédits à moyen terme résultat d’opérations faites à l’étranger :
:1
55
.1
compte 144
52
2.
9
Provisions destinées à couvrir les risques afférents à ces crédits. 1.
:4
42
61
83
Les entreprises passibles de l’IS ou relevant de l’IR selon un régime d’imposition peuvent
NC
:E
om
déduire une provision à raison des prêts consentis aux salariés qui créent une entreprise
x.c
ou à raison des souscriptions de capital de sociétés créées par ces personnes (CGI art. 39
vo
lar
ho
quinquies H).
sc
w.
ww
La provision est égale à 50 % des sommes effectivement versées au titre du prêt et si l’aide
est consentie sous la forme d’une souscription au capital de l’entreprise à 75 % du montant
effectivement versé.
Le plafond de déduction de la provision est fixé à 46 000 €.
La provision doit être rapportée par tiers aux résultats imposables des exercices clos au
cours des cinquième, sixième et septième années suivant celle de sa constitution.
Les sommes déduites du bénéfice d’un exercice, au titre de la provision spéciale, ne peuvent
excéder 25 % du bénéfice net imposable de l’exercice précédent.
EXEMPLE
[ódBówó
y
óz{ój{{ó]wówó
}w{{ó
óóz{óz{ó{óww
ó{{y{{óGLFóFFFô{ó
LKóFFFó€ pour leur permettre de créer une petite entreprise individuelle.
i
óx
|y{ó
wx{ód¤Gó
wóz{óIFFóFFFô€.
bwó
ó{ó{ó{y
z{ó
óó{óww
óz{ó={{{ó{{Bóówó
óz{ó
{ó
{||{y{{ó{
{ówó{ózóBóówó
{óz{óJLóFFFô€.
294
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
7
58
28
90
47
■ Amortissements dérogatoires : compte 145
:1
55
.1
Le Plan comptable général (article 322-2) définit les amortissements dérogatoires comme
52
2.
9
des amortissements ou fractions d’amortissements ne correspondant pas à l’objet
42
:4
1.
normal d’un amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application de textes
61
83
particuliers.
88
3:
45
40
sement autorisé sur le plan fiscal et l’amortissement pour dépréciation prévu par le plan
tta
Se
■
x.c
vo
section 9, § 2).
w.
ww
2. Schémas de comptabilisation
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
295
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó]{ówwóy
ó{ód¤Ló{ó
ó
ó~w{óz{óóz{óGHóFFFô€ qu’elle doit
{{z{ó{ódD
fwów{Bó=
óz{óóz{ó=w
{ódóó{{óz{óy
w{ó{ó
óz{óHFóFFFô€.
IGDGHDd
LNMI Z
w
ówó
ó
}{{
{ó>
y? 20 000
1431 f
ó
ó~w{óz{ó 20 000
Dotation de l’exercice
7
58
28
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
296
FICHE SYNTÈSE
FICHE SYNTHÈSE 8
7
58
28
90
Constitution d’une entité
47
■
:1
55
.1
La constitution d’une société anonyme est ainsi enregistrée (compte 101 « Capital social » analysé).
52
2.
9
1.
:4
42
en numéraire
Se
GFOó¤ôWy
w{Bóywwó
yó
ó
G
NC
appelé
:E
om
x.c
réalisation en nature
w.
ww
297
297
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
7
des apports
58
28
90
47
Augmentation GFLNó¤ôW{ó
{{ GFGIó¤ôYwwó
yô¤ów{
Bó{
:1
55
de capital
.1
52
par incorporation
2.
9
de réserves 1.
:4
42
61
83
88
par compensation
ho
sc
de pertes
w.
ww
298
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
■ Provisions réglementées
Les provisions réglementées sont des provisions qui ne correspondent pas à l’objet normal d’une
provision. Elles sont comptabilisées en application de dispositions légales notamment à caractère fiscal.
7
58
28
Elles sont créées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions proprement dites.
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
299
application 1 Constitution de la société anonyme.
APPLICATION application 2 Augmentation de capital en numéraire
application 3 Augmentation de capital par incorporation de réserves
application 4 Comptabilisation de l’augmentation de capital
application 5 Droits de souscription et d’attribution
APPLICATIONS
et augmentation de capital
application 6 Double augmentation de capital
application 7 Réduction et augmentation de capital
application 8 Liquidation d’une société
application 9 Répartition de bénéfices
application 10 Répartition de bénéfices
application 11 Répartition de bénéfices et actions non entièrement libérées
application 12 Actions non totalement libérées et actions
7
58
de préférence sans droit de vote – résultat par action
28
90
application 13 Provisions réglementées
47
:1
application 14 Provisions pour hausse de prix
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
APPLICATION 1
40
2
58
t:6
dwwy~wówóGer w{óz{ó=w
{ódD
vo
lar
ho
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óó{x{ó
y{w{ó{ów{ódBó|
{ódBóódBó{{x{ódó{ó
y
x{ódD
300
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
APPLICATION 2
Augmentation de capital en numéraire
Le 1er w{ódBówó
y
ólwzBó
y
ów
{ówóywwóz{óIFFóFFFô€ (3 000 actions de 100 €
w?Bó{w}{óz=w}{{ó
óywwówów
ó
{wó{ó
w{D
Le capital sera porté à 400 000 € (il sera créé 1 000 actions nouvelles de 100 € nominal qui seront
émises à 150 €ô Pó wó {ó z=
Bó y={CóCóz{ó wó z||
{y{ó {{ó wó w{ó z=
ó {ó wó w{ó
nominale est de 50 € par action). La valeur de l’action avant l’augmentation de capital est de 210 €.
Les actions sont libérées intégralement à la souscription.
Monsieur Varest qui détient 300 actions Varsud souscrit à 100 actions nouvelles.
QUESTIONS
1. Z
{{ówów{ózóz
óz{ó
y
D
2. óf
{{ó{ó
y{óy
{
zwóóy{ó
w
ózwó{ó{óz{ówó
y
ólwzó{ózwóy{ó
7
58
28
de la société Varest.
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
APPLICATION 3
61
83
88
z{óywwó{óGKôódówówx
óz{óKóFFFôwy
ó}w{DóWwóy{{ó
w
Bówów{óz{ó
Se
G
toute augmentation.
vo
lar
ho
sc
QUESTIONS
w.
ww
APPLICATION 4
Comptabilisation de l’augmentation de capital
Au 1er w{ódBówó
y
ólw{ówó{||{y
ó{ów}{w
óz{óywwów{ôP
– ów
ó
{wó{ó
w{ôPóGFFówy
ó
{{óz{óKFô€ó
wó
{óóOFô€ et libérées du
ó
}wóQ
– y
w
óz{ó
{{ówózx
óz{óHFFówy
ó}w{óQ
– y
{
óz={óz{{óz{{óz{óGNóFFFô€ówówx
óz{óHFFôwy
ó
{óóOFô€óQ
– conversion de 250 obligations convertibles de 200 € nominal en 500 actions nouvelles (rapport de
1 obligation pour 2 actions).
b{ó|wóz=w}{w
óz{óywwó{ó
ó
{
óóNOFô€. La société utilise la méthode préférentielle de
comptabilisation de ces frais.
301
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
QUESTIONS
1. f
{{ó{ó
y{óy
wx{óz{ów{ódD
2. óg{{ów{ó
~
z{óz{óy
wxw
óz{ó|wóz=w}{w
óz{óywwówó
y
ówwCó{{óó
w{ô{óy
wx{ó{ó|wó{
óy{{ów{ó
~
z{óU
APPLICATION 5
Droits de souscription et d’attribution et augmentation de capital
bwó
y
ódwy{ó
wó{ó
y
ów
{ówóywwóz{óGFFóFFFô€ (actions de 40 €) constituée au
1erôw{ód¤JD
[ów{ódBówó
y
ódwy{ówóz
yz
óz{ó
{ó
óywwóóHFFóFFFô€ en incorporant 40 000 €
7
58
de réserves libres et en émettant des actions de numéraire libérées de moitié au prix d’émission de 52 €.
28
90
bwów{óz{ó=wy
ódwy{ówóGerôw{ódówwów}{w
óz{óywwó
wóz{óNJô€.
47
:1
55
.1
QUESTIONS
52
2.
9
1.
1. Calculer la valeur théorique du droit de souscription et du droit d’attribution attachés à chacune
:4
42
2. f
{{ó{ó
y{óz{ów{ódD
88
3:
45
raire étant effectué un an après l’émission et 300 actionnaires n’ayant effectué leur versement qu’en
t:6
tta
APPLICATION 6
sc
w.
ww
302
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
APPLICATION 7
Réduction et amortissement du capital
bwó
y
ódy
wBó
y
ówóywwóz{óGFFóFFFô€ (actions de 200 €?Bówó
óy
{ó{ód¤GKD
WóIFôódBówów||{yw
óz{ówó{{óz{ó={{yy{ód¤GBówóx{óóYwwó
{óóz{ówó
y
ó
{ó
{wóy
{óôP
©óYwwôPó GFFóFFF
©óh
{{ó
}w{ôPó GFóFFF
©óW{ó
{{ôPó OLóFFF
©óh{
óó
{wôPó ¤óHFóFFF
©óf
ó
}{{
{ôPó GHóFFF
Malgré les pertes de l’exercice précédent et compte tenu de la diminution des besoins en fonds de rouleC
{óz{ówó
y
Bówó
{{óz{ó={{{ó{ó{
{óóó{wóó
{
ó>óz{óLFóFFFô€).
Z{wówóxw{óz=wy
óz{ó={{{ó{óy
{ó{ózó{wóz{ówó
{{Bó{óz}{wóz{ówó
7
58
28
y
óz
yz{ôP
90
47
– de ramener le capital à 50 000 € en y imputant le report à nouveau et en effectuant un remboursement
:1
55
anticipé des actions pour le surplus (le nominal des actions étant ramené à 100 €?óQ
.1
52
2.
– d’amortir le capital de 50 000 € d’un montant de 40 000 € en effectuant une imputation sur les
9
1.
:4
autres réserves.
42
61
83
88
QUESTION
3:
45
APPLICATION 8
x.c
vo
lar
QUESTION
_ó{óz{wz
Bó{ó{wóy
{óz{óz
{óz{ó=w{{ô__Bóz{ó
{{ó{ó
y{óz{ózw
óz{ó
cette société.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
303
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
ANNEXE 1
Bilan de la société Pascal au 31.12.N (en milliers d’euros)
7
58
28
KKL GLF IOL MGJ
90
47
:1
Provisions OF
55
.1
52
Actif circulant
2.
9
1.
:4
Marchandises 520 OL 424 Dettes
42
61
GL GL L
58
Z{{óó
ó{óy
DówD 10
x.c
vo
lar
Autres dettes GL
ho
sc
w.
JNH
ww
ANNEXE 2
Informations tirées du projet de liquidation de la société Pascal
b{ówy|óz{ówó
y
ófwywó{
óy
z
ówów{ów{ó>{ó{
?ôP
©ó\
zóz{óy
{y{ôPóó F
©ój{wó OFóFFF
©óConstructions 220 000
©ó_ww
Bów
{ó{ó
w}{ó GHFóFFFó óAôjlWóHFó;
©óW{ó
xw
óy
{{ó LFóFFFó óAôjlWóHFó;
©óTitres immobilisés 12 000
©óValeurs mobilières de placement 20 000
©ói
yó óKFFóFFFó AôjlWóHFó;
b{óy{ó>
{ó{ó{{ó
ó
{ówówó
wóz{óHFó;?ó
}{
óINFóNFFô€.
Les autres créances et les dettes seront normalement réglées.
b{ó|wóz{ózw
ó=
{
óóGLóFFFô€ (sans TVA).
Les provisions pour risques ont été correctement estimées.
b=óó{ó
y
óó{óCów{óz{ózw
ó{ó{
óóIFóMLFô€ó{ó{óz
óz{óww}{óóNóJGFô€.
304
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
APPLICATION 9
Répartition de bénéfices (cas 1)
bwó
y
ódwz}{ó{ó{ó
y
ówóywwóz{óGLFóFFFô€ (actions de 100 €).
b={{yy{ôdó={ó{
ów{yóóx
|y{óz{óHOóLFFô€ów
ó{ó={{yy{ód¤Gó=
wóy
yów{yó{ó
perte de 5 200 €.
b{ówóz{ówó
y
ódwz}{ó
{óó{{ózz{z{ówówy
óz{óKó;D
b=w{x
{ó}
w{ó
{ó{óIFôwódówóz
yz
óz{ó{{ó{ó
{{óx{ó{ó
{ó
}w{óóIFó;ó
zózz{z{ó}
xwó{
Bóy{Cóyó
wów
zóó={
ó
óy~wy{óz{ówy
Bó{ó
z{ó
wó{C
porté.
QUESTIONS
1. f
{{ó{ówx{wóz{ó
w
óz{óx
|y{óz{ó={{yy{ód¤GD
2. f
{{BówóIFôwódBó=
y{óy
wx{óy
{
zwóóy{{ó
w
D
7
58
28
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
APPLICATION 10 42
:4
1.
61
inférieur.
x.c
b=w{x
{ó }
w{ó
{ó {ó HODLDdó wó z
yz
ó z=w||{y{ó {ó
{{ó z{ó óx{óó {ó
{ó z{ó
ho
sc
w.
42 000 €.
ww
QUESTIONS
1. f
{{ó{ówx{wóz{ó
w
óz{óx
|y{óz{ó={{yy{ód¤GD
2. f
{{BówóHOôódBó=
y{óy
wx{óy
{
zwóóy{{ó
w
D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
APPLICATION 11
Répartition de bénéfices et actions non entièrement libérées
La société Vermert est une société anonyme au capital de 1 000 000 € (actions de 1 000 €).
ó=
}{Bó
óywwó
wóz{óHKFóFFFô€ó{óJFó;óz{óy{Cóyóww{ó
ów
ówwóz{{ów}C
mentations.
[ódBówó
y
ówów}{
ó
óywwóz{óIFFóFFFô€ówów
ó
{wów{yó{||{ówóGDJDdD
b{ówy
ó
{{óww{ó
óx
{óz{ó
Bó{ó{{{óy
{w{ówó
ó{||{y
ó{óGDGFDdD
305
8 Comptabilisation des capitaux propres de l’entité
CHAPITRE
i
óxwówóIGDGHDdó
{wó{ó
z{ówôP
©óYwwó
ywó
ów
ôPó OFFóFFF
©óYwwó
ywów
ôPó GFFóFFF
©óh
{{ó
}w{ôPó OJóFFF
©óh
{{óww{ôPó GIFóFFF
©óW{ó
{{ôPó NIMóFFF
©óh{
óó
{wó>z
x{?ôPó JFóFFF
©óh
wóz{ó={{yy{ôPó GNJóGFF
b{ówóz{ówó
y
ó
{ó{ó{{{óz=ó{{ózz{z{ó
}wóóLó;ózóywwóx
ó{ó
ó
amorti et la constitution d’une réserve statutaire égale à 10 % du bénéfice.
b=w{x
{ó}
w{óó={ó{{ó{óHOôwódówóz
yz
óz{ó{{óGHóFFFô€ó{ó
{{óx{Bóz{ózC
x{óó{zz{z{óó{wów
zówóz{Có{
ó|
{ó{óz{ó{
{ó{ó
z{óó
{wD
QUESTIONS
7
58
1. f
{{ó{ówx{wóz{ó
w
óz{óx
|y{D
28
90
2. f
{{ó=
y{óy
wx{óz{ó
w
ówóHOôwódAGD
47
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
APPLICATION 12
83
88
3:
wóy
ôP
om
x.c
effectuée le 1erôw{ódD
b{óx
|y{ód¤Góz{óy{{ó
y
ó{óz{óJLóFFFô€.
b{ówóz{ówó
y
óf{}}ó
{ó=wx
óz=ó{{ózz{z{ó
}wóóLó;ózóywwów{
ó
et non amorti.
Les statuts prévoient également que les actions de préférence sans droit de vote donnent droit à un diviC
z{z{ó
w{óz=ó
wó
}wóóMBKó;ózó
wóx
ózóywwó{
{
ówóy{ówy
Bó
{
ó
sur le bénéfice distribuable de l’exercice avant toute autre affectation. Le droit au paiement du dividende
prioritaire qui n’a pas été intégralement versé en raison de l’insuffisance du bénéfice distribuable est reporté
ó={{yy{ówó{Bó=óówó{Bóó{óz{ó{{yy{ó
{DóWó
{{ózózz{z{ó
C
w{ówó{ózó{{ózz{z{ówx
ówówy
ó
zw{Bó{ówy
óz{ó
|
{y{ówóz
óz{ó
{ó
Bó
{{{óó{ó
wó
wBó{ó{óz
ó{ó{ówy
ó
zw{D
b=w{x
{ó}
w{ó
{ó{óHOôódówóz
yz
óz{ó
{ó{ó
{{ó
zw{óó
wó
}wóówó
ózó{zz{z{ówx
ówówy
Bóy{Cóyó
wów
zówó{óz{óHô€ inférieur et le
solde étant reporté à nouveau.
b{ó{
óó
{wó|}wówóxwówóIGôz
y{x{ód¤Gó
wóz{óGóGJFô€ó{Bó{ód¤GBó{ówy
ôWó{ôXó
avaient perçu un dividende de 12 €.
QUESTIONS
1. f
{{ó{ówx{wóz{ó
w
óz{óx
|y{ó{ó=
y{óy
{
zw{D
2. Z
{{ó{ó
wó{{wóóy~wy{óz{ówy
D
306
Comptabilisation des capitaux propres de l’entité 8
CHAPITRE
APPLICATION 13
Provisions réglementées
bwó
y
óz{ój{{óe
}wó{ó{ó
y
óy
w{óz{ó
zy
óy
{ó{ód¤IDó[{óy
{óMFó
ww
Dó[{ów|
{óz{óyw
}
{óz{ów{ó>w{ó{óó{ów{ó{}
{?ówy{ó{óWw{ó
>x
{óz{óiz{?ó{ó
zó
wx
óyw
ófGBófHBófIó{ófJóz{
ówówy~
ó|wÌwó{óx{}{D
b{óz
{ów{ó
ó
ó|
{óó
w{ó{ó{w{ód¤Gó{ódôP
©ó
ó
ó~w{óz{óód¤GôPóGHFóFFFô€óQ
©ó
ó
ó~w{óz{óódôPóMOóNFFô€.
La société des Textiles Oméga distribue par ailleurs une participation des salariés aux résultats de l’enC
treprise.
b=wy{ôHIMóXóWóôIówDôGózóY]_ó{ó{ó{ó
wóz{ówó
ó
ó{{{ó{ó{ó
y
ó
coopératives ouvrières de production peuvent constituer en franchise d’impôt à la clôture d’un exercice est au
ó
}wóóy{óz{ó
{ó
{óówó
{{ó
yw{óz{ówyw
ówó{ózó{ó{{yy{D
7
58
28
La participation attribuée par la société des Textiles Oméga a été de 4 000 €ó{ód¤IBóz{óLóFFFô€ó{ód¤HBó
90
47
de 5 000 €ó{ód¤Gó{óz{óMóFFFô€ó{ódD
:1
55
.1
Y{{ó
y
ówó
}w{{ó
óóz{óz{ó{óww
ó{ód¤Gó{{y{{óGKFóFFFô{óLFóFFFó€ pour
52
2.
{ó{{{óz{óy
{ó{ó{{ó{{{ózz{{Dó[{ó{Bóóy{ó{Bóy
{ó{ó
ó
ó
9
1.
:4
42
óz=ww
ówóww
óz{óKKóFFFô€.
61
83
88
3:
QUESTION
45
40
APPLICATION 14
om
x.c
vo
ó
ó~w{óz{óóz{óHMMóGFFô€ó{óz
y
wówôP
©óf
ó
ó~w{óz{óód¤LôPó LJóFFF
©óf
ó
ó~w{óz{óód¤JôPó GHóFFF
©óf
ó
ó~w{óz{óód¤GôPó HFGóGFF
b={{{óz
{ó
y
z{óówóz
w
óww{ó
ódD
b={w{óz{ó
yó|
ó{ó|
w
ów{ôP
produits Fin N–3 Fin N–2 Fin N–1 Fin N Fin N–1 Fin N N–1
M1 LF KO LO MK 2 100 GóNFF NóLGF
M2 IL JN 55 54 5 200 LóOFF NFóFNF
M3 MK MM MF MN 500 OóFFF 0
fG 101 GGM GGL GHL HóNFF 3 200 IóLGF
fH 300 330 350 400 3 100 4 000 LHóFFF
154 300
QUESTION
f
{{ó{ó
y{ó
y{w{ówóIGôz
y{x{ódD
307
ww
w.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
240
45
3:
88
83
61
42
:4
1.
92.
52
.1
55
:1
479
02
85
87
Comptabilisation
9
Y^Wf_jh[
des dettes financières
7
section 4 Comptabilisation des opérations relatives au service de l’emprunt
58
28
section 5 Conversion d’un emprunt obligataire
90
47
section 6 Traitement comptable de titres spécifiques
:1
55
.1
section 7 Émission de titres participatifs
52
2.
section 8 Comptabilité des comptes courants d’associés
9
1.
:4
annexe Outils mathématiques relatifs aux emprunts indivis et obligataires
42
61
83
Lorsqu’une société anonyme décide de faire appel à de nouveaux capitaux pour assumer
ho
sc
section 1
CARACTÉRISTIQUES DE L’EMPRUNT
OBLIGATAIRE
Si l’on observe les différentes émissions effectuées, les emprunts obligations se caractérisent
comme suit :
309
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
7
58
28
90
47
:1
55
.1
section 2
52
2.
9
1.
:4
COMPTABILISATION DE L’ÉMISSION
42
61
83
88
3:
Des frais d’émission sont engagés au moment de l’émission. Ils peuvent être répartis sur
NC
:E
om
la durée de l’emprunt (PCG article 212-11) d’une manière appropriée aux modalités de
x.c
vo
linéaire lorsque les résultats obtenus ne sont pas sensiblement différents de la méthode
sc
w.
précédente.
ww
Quant au montant des primes de remboursement d’emprunt, il doit être amorti (PCG
article 212-10) systématiquement sur la durée de l’emprunt soit au prorata des intérêts
courus, soit par fractions égales. Toutefois, les primes afférentes à la fraction d’emprunt
remboursée sont toujours amorties.
EXEMPLE
La société Marc a émis le 1er wódóó{óz{óGFóFFFó
x}w
óz{óHFFô€ó
wBóóz=
C
ôPóGOLô€Bówóz=
óLó;ó{x
wx{ó{ózówBówów
{{óy
wD
b{ó|wóz=
Bóz{óGô€ par titre (plus une TVA. de 20 %) seront répartis sur la durée de l’emprunt.
eó{{}{wó{ó
y{ów{ôP
GDJDd
JMG@ ex}ww{Bóy
{óz=
GóOLFóFFF
GLO f{óz{ó{x
{{óz{ó
x}w
ó(200 – 196) 40 000
Ý 10 000
GLI [ó
x}ww{óLó; 2 000 000
Émission d’un emprunt de 10 000 obligations de 200 €
à 196 €
310
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
7
58
section 3
28
90
47
:1
55
COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS DE FIN
.1
52
D’EXERCICE LIÉES À L’EMPRUNT
2.
9
1.
:4
42
61
En fin d’exercice, il y a lieu de constater les intérêts courus sur l’emprunt et d’amortir les
83
88
EXEMPLE
t:6
tta
registrer les opérations suivantes. Les frais d’émission et les primes de remboursement s’amortissent
NC
:E
IGDGHDd
lar
ho
section 4
COMPTABILISATION DES OPÉRATIONS
RELATIVES AU SERVICE DE L’EMPRUNT
Ces opérations concernent :
– le paiement des intérêts ;
– le remboursement des obligations.
311
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
EXEMPLE
Zwó{óywz{óz{ó={{{óz
ówóww}w~{ôHóyCóz{Bó
ówwóy
wx
ó{ó
w
ó
w{ôP
IGDIDd
LLG _
óz{ó{ó{óz{óz{{ 30 000
GLNN _
óy
OFóFFF
JMH@ ex}w
Bó
óów{ 120 000
Intérêts : 2 000 000 × 6 %
GLI [ó
x}ww{óLó; 200 000
JMI@ ex}w
Bó
x}w
óó{x
{ 200 000
2 000 000 / 10
7
58
28
Dans certains cas, les intérêts versés ou la quote-part de la prime de remboursement payée
90
47
peut faire l’objet d’une retenue à la source.
:1
55
.1
52
Cette retenue à la source (à prélever sur le montant dû à l’obligataire) se comptabilise au
2.
9
compte 4424 « État, impôts et taxes recouvrables sur les obligataires ». 1.
:4
42
61
83
88
3:
section 5
45
40
2
58
t:6
obligataire
lar
ho
sc
w.
La société émettrice peut faire figurer dans le contrat d’émission une clause de rembour-
ww
sement anticipé. Cette clause permet en particulier en cas de baisse des taux d’intérêt
d’emprunter à un taux plus bas.
Les obligataires du premier emprunt peuvent, soit accepter l’échange, soit demander le
remboursement. Dans ce dernier cas, la société émettrice se devra de trouver de nouveaux
prêteurs.
EXEMPLE
Au 1er wó dAHó wó w{{ó zó {y{ó z{ó ={Bó wó
y
ó cwyó z
yz{ó z{ó y
{ó {ó
NóFFFô
x}w
ów{ó{óó{óz{óNóFFFô
x}w
óz{óHFFô€ó
{óóGOLô€ au taux de
Jó;óQóLóFFFó
x}ww{ówyy{{ówóy
{
ó{óHóFFFóz{wz{ó{ó{x
{{D
\wóxwyw{ôPóLóFFFô€ hors taxes (TVA 20 %).
[ó
wó{ó{ów
{{óz{ó{óz{ó{x
{{ó
ó
ó{||{y
ó=wóIGôwó
dAHBó
ów{wó{ó
w
ów{ôP
GDJDdAH
JMG@ ex}ww{Bóy
{óz=
ó8 000 × 196 GóKLNóFFF
GLO f{óz{ó{x
{{óz{ó
x}w
óJó;ó 32 000
8 000 × (200 – 196)
GLI [ó
x}ww{óJó; GóLFFóFFF
Nouvel emprunt
312
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
7
Échange : 6 000 × 196
58
28
90
47
512 Xw{ IOHóFFF
:1
55
JMG@ ex}ww{Bóy
{óz=
IOHóFFF
.1
52
Règlement des nouveaux obligataires
2.
9
1.
:4
42
Xw{ MóHFF
45
512
40
2
Frais
58
t:6
tta
à répartir
NC
:E
Remarque Pób{ó|wóz=
óy
{{ó{ó|wó
{ówó
{ó{ówó{ó{ó{ó
de remboursement non amorties et les frais d’émission non amortis de l’ancien emprunt.
313
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
d’actions (voir ci-dessous section 6 § 3.1), sont régies par les articles L. 228-91 à L. 228-106
du Code de commerce relatifs aux valeurs mobilières donnant accès au capital ou donnant
droit à l’attribution de titres de créance.
Ces dernières doivent être autorisées conformément à l’article L. 228-92 du Code de
commerce par une assemblée générale extraordinaire de la société, sur le rapport du
conseil d’administration ou directoire selon le cas et sur le rapport le rapport spécial d’un
commissaire aux comptes relatif aux bases de la conversion. Cette dernière ne peut avoir
lieu qu’au gré du porteur et seulement dans les conditions et sur les bases fixées par le
contrat d’émission. La conversion peut avoir lieu pendant une ou des périodes d’option
déterminées, soit à tout moment.
EXEMPLE
Le 1er {ód¤HBówó
y
ócwy{ówwó
óHóFFFô
x}w
óz{óGFFô€ convertibles en actions. Ces
7
58
x}w
óww{ó
ó
{ówóóz{óOLô€.
28
90
Le contrat d’émission prévoyait qu’il serait remis 2 actions de 20 € nominal de la société Marcel pour
47
:1
55
{ó
x}w
Bówó
z{óz=
ó
wó|
{ó{{ó{óGer ó{ó{óGer {ódD
.1
52
Le 1er {ódBóGóJFFô
x}ww{ó
ówyy{
ówóy
{
D
2.
9
1.
:4
Y
{ó{óz{óy{óz
{Bó
ó{ów||{ó=ó{wóy
ôPóGóJFFóÝóHóSóHóNFFôwy
ó{ó{ó{ó
42
61
óz=
óz{ó=wy
ó{wóz{óOLEHóSóJNô€.
83
88
3:
Les obligations non converties deviendront des obligations ordinaires dont le contrat d’émission a
45
40
2
GDMDd
:E
om
KLóFFF
vo
2 800 × (48 - 20)
ww
section 6
TRAITEMENT COMPTABLE DE TITRES
SPÉCIFIQUES
314
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
Le compte 167 « Emprunts et dettes assorties de conditions particulières » dans lequel sont
enregistrées ces obligations est classé au bilan dans une rubrique « Autres fonds propres »
(comme les titres participatifs, voir ci-dessous section 7).
EXEMPLE
La société Mammouth a décidé d’émettre un emprunt remboursable en actions.
Contre une obligation de 100 €Bóó{wó{óJówy
óz{óHFô€ nominal émises à 25 €.
ó=
y~
wy{ózóIFôwódBóHóHFFô
x}w
ó
ó{x
wx{D
eów{wó{ó
y{ów{ôP
IFDJDd
GLM [ó{óz{{ów
{óz{óy
z
ówy{ 2 200 000
JMI ex}ww{Bó
x}w
óó{x
{ó{ówy
2 200 000
22 000 × 100
7
58
28
JMI ex}ww{Bó
x}w
óó{x
{ó{ówy
2 200 000
90
47
101 Capital social GóMLFóFFF
:1
55
.1
1044 f{óz{óy
{
óz=
x}w
ó{ówy
440 000
52
2.
Augmentation de capital 22 000 × 4 × 20
9
1.
:4
42
61
83
88
Les « obligations à coupon zéro » sont des obligations émises avec une forte prime d’émission
58
t:6
tta
Chez l’émetteur, l’emprunt est comptabilisé dans le compte 163 « Autres emprunts obliga-
w.
ww
315
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
IGDGHDd
LNLG Z
w
ówów
{{óz{ó{ó 10 250
de remboursement
GLO f{óz{ó{x
{{óz{ó
x}w
10 250
Amortissement de la prime au prorata de la durée
de l’emprunt : 20 500/2
GDGDdAH
GLI Autres emprunts obligataires 220 500
512 Xw{ 220 500
Remboursement
7
58
512 Xw{ 4 000
28
90
Souscription de 200 titres à 20 €
47
:1
55
GDGDdAH
.1
52
512 Xw{ 4 410
2.
9
HMHG Obligations :4
1.
4 000
h{{óz{ó{ó
x
42
MLHG 410
61
Remboursement
83
88
3:
45
40
2
58
prix d’émission.
:E
om
x.c
EXEMPLE
h{{
ó={{{óyCóz{D
Ywyózówówyw{ôPóHFóÝó>GóAói)2SóHHBFKó i = 5 %
Enregistrement chez l’émetteur
GDGDd
512 Xw{ 200 000
GLI Autres emprunts obligataires 200 000
10 000 × 20
IGDGHDd
LLG Y~w}{óz=
10 000
GLI Autres emprunts obligataires 10 000
200 000 × 5 %
IGDGHDdAG
LLG Y~w}{óz=
10 500
GLI Autres emprunts obligataires 10 500
(200 000 + 10 000) × 5 %
316
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
GDGDdAH
GLI Autres emprunts obligataires 220 500
512 Xw{ 220 500
Remboursement : 200 000 + 10 000 + 10 500
7
58
28
IGDGHDdAG
90
47
HMLN _
óy
210
:1
55
MLHG h{{óz{ó{ó
x
210
.1
52
2.
( 4 000 + 200 ) × 5 %
9
1.
:4
42
GDGDdAH
61
Xw{
83
512 4 410
88
3:
Remboursement
t:6
tta
Se
G
NC
:E
Les bons de souscription sont des instruments de financement introduits par les lois du
ho
sc
317
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
– que lors de l’exercice des bons, les actions acquises soient enregistrées, dans le compte de
valeurs mobilières concernées pour leur prix d’acquisition augmentée de la valeur des bons qui
se trouve ainsi virée à ce compte ;
– que lors de la péremption des bons, leur sortie du patrimoine donne lieur à la constatation
d’une charge financière.
7
58
28
mettant aux porteurs de participer au 1er {ódóó=
óz{óHóFFFôwy
ó
{{óz{ówó
y
ó
90
47
ó{
ó
{óóLJô€ pour un nominal de 20 €.
:1
55
.1
La société Martine avait acquis 400 de ces bons.
52
2.
9
Le 1er {ódBówó
y
ócwó|wów{óó{ówy
w{Bó{ó{ó
wóx
ó
w{{ó{ó
42
:4
1.
ywwDóGóOFFô
{óz{óx
ó|
ów
ó{óz
D
61
83
Dans la société Martine (le souscripteur), les écritures suivantes doivent être enregistrées :
40
2
58
t:6
GDMDd¤H
tta
Se
GDMDd
ho
HMGG
sc
Dans la société Martin (l’émetteur), les écritures suivantes doivent être enregistrées :
GDMDd¤H
512 Xw{ 12 000
1045 X
óz{ó
y
óz=wy
12 000
Émission de 2 000 BSA au prix de 6
b=
y{óz=w}{w
óz{óywwó{ó{zwówóy
{óz{ó={{y{óz{óx
óz
óy
w
D
GDMDd
JKLI Wy
w{Bó{{{ó{Ìóów}{w
óz{óywwó GHGóLFF
1 900 × 64
101 Capital social 1 900 × 20 INóFFF
1041 f{óz=
ó1 900 × 44 NIóLFF
Émission de 1 900 actions de 20 nominal émises à 64
318
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
7
58
28
90
EXEMPLE
47
:1
Le 1er {ód¤HBówó
y
ócy~{ówwó
óHóKFFôx
óz{ó
y
óz=
x}w
ówóóz{óNô€
55
.1
52
en vue d’une émission d’un emprunt de 2 500 obligations de 100 €ówówóz{óLó;ó{x
wx{ó
2.
9
{óx
yówóx
óz{óNôwó
{óóOLô€ le 1er {ódD :4
1.
42
61
bwó
y
óc
{ó
yóóHNFô
x}w
ó={{óyw{ó{ó{ó
x
D
tta
Se
Dans la société Monique (le souscripteur), les écritures suivantes doivent être enregistrées :
G
NC
:E
GDMDd¤H
om
x.c
GDMDd
HMH Obligations 280 × (96 + 8) HOóGHF
512 Xw{ó280 × 96 HLóNNF
KFNH X
óz{ó
y
ó280 × 8 2 240
Acquisition de 280 obligations
LLN Autres charges financières GLF
KFNH X
óz{ó
y
GLF
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Bons périmés : 20 × 8
Dans la société Michel (l’émetteur), les écritures suivantes doivent être enregistrées :
319
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
7
58
28
2 200 × 8 × 1/10 × 6/12
90
47
:1
55
.1
52
3.3 Traitement comptable des OBSO
2.
9
1.
:4
42
Les OBSO sont des titres composés : ils comprennent une obligation accompagnée d’un
61
83
sääLORSäDEäLAäSOUSCRIPTIONäLESäOBLIGATIONSäSONTäENREGISTR£ESäDANSäLEäCOMPTEäDEäVALEURSäMOBILIÞRESäCONCERN£ä
:E
om
(2721 ou 506) pour leur valeur actuelle (au taux d’actualisation correspondant au « taux normal »
x.c
vo
des emprunts) et les bons au compte « Valeurs mobilières de placement » pour un montant repré-
lar
ho
senté par la différence entre le prix d’émission des OBSO et la valeur d’entrée des obligations ;
sc
w.
sääLORSäDEäLEXERCICEäDESäBONSäLESäOBLIGATIONSäACQUISESäSONTäENREGISTR£ESäDANSäLEäCOMPTEäDEäVALEURSä
ww
mobilières concernées pour leur prix d’émission augmenté de la valeur des bons utilisés ;
sääLORSä DEä LAä P£REMPTIONä DESä BONSä LEURä SORTIEä DUä PATRIMOINEä DONNEä LIEUä Íä LAä CONSTATATIONä DUNEä
charge financière.
EXEMPLE
Le 1er {ód¤HBóówó
y
ócw{ówó
óNóFFFô
x}w
óóx
óz{ó
y
óz=
x}w
óz=ó
nominal de 200 €ówówóz{óJó;ó
y{óóGOFô€ et remboursables in fine à 10 ans à 210 €.
320
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
Les bons de souscription permettront aux titulaires de participer à une émission d’obligations prévues
{ôdówówóz{óKó;ó{x
wx{ówów
óy
w{óóGFôwó>óz=
ó{óz{ó{C
x
{{ôPóHFFô€).
bwó
y
ócwz{{{ówwó
yóNFFô
x}w
D
L’émission du nouvel emprunt s’est effectuée le 1erô{ódóQóHFó;óz{óx
óz{ó
y
ó=
ówó
ó
{
ó{ó=
ó={ó
{óóLóJFFô{D
[óy{óóy
y{{ówó
y
ócwz{{{Bó{{ó=wówy
ó=ó{ó
y
óz{óKFFô
x}w
ó
et a abandonné ses autres droits.
b{ówó
{ówyw{óz{ó
x}w
ó
{ó{ód¤Hó
wóz{óLó;D
Écritures comptables dans les livres de la société Marie
Pour le premier emprunt
La valeur des bons de souscription d’obligations est égale à la différence entre le prix d’émission et la
w{ówy{{ówówóz{óLó;óz{ó
óó{{ó{ózóywwóó{x
{D
7
58
28
−10
1 − 1,06
90
XieóSóGOFó¤ô>HFFóÝóJó;óÝó óAóHGFóÝóGBFL¤GF?óSóGIBNLô€.
47
:1
0,06
55
.1
52
GDMDd¤H
2.
9
JMG ex}ww{Bóy
{óz=
ó8 000 × 190 1. 1 520 000
:4
42
8 000 × (210 – 190 + 13,86)
88
3:
IGDGHDd¤H
G
NC
321
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
7
58
28
GDMDd
90
47
KFL Obligations 500 (200 + 13,86) GFLóOIF
:1
55
KFNH X
óz{ó
y
ó500 × 13,86 LóOIF
.1
52
JLJ Z{{óówy
ów{ó
x{óz{ówy{{ó 100 000
2.
9
500 × 200 1.
:4
42
61
IGDGHDd
G
NC
322
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
EXEMPLE
Le 1er {ód¤HBówó
y
ócwy{ówó
óNóFFFô
x}w
óóx
óz{ó
y
óz=wy
óz=ó
nominal de 200 €ówówóz{óJó;ó
y{óóGOFô€ et remboursables in fine à 10 ans à 210 €.
Les bons de souscription permettront aux titulaires de participer à une émission d’actions prévues en
{ódówóóz=
óz{ó
wóz{óGFFô€ et au prix d’émission de 150 €.
bwó
y
ócw{ówwó
yóNFFô
x}w
D
L’augmentation de capital s’est effectuée le 1er {ódóQóHFó;óz{óx
óz{ó
y
ó=
ówó
ó
{
ó{ó=
ó={ó
{óóLóJFFó{Dó[óy{óóy
y{{ówó
y
ócw{Bó{{ó=wó
participé qu’à une souscription de 500 actions et a abandonné ses autres droits.
b{ówó
{ówyw{óz{ó
x}w
ó
{ó{ód¤Hó
wóz{óLó;D
Écritures comptables dans les livres de la société Maurice
Pour l’emprunt
La valeur des bons de souscription d’actions est égale à la différence entre le prix d’émission et la
7
58
28
w{ówy{{ówówóz{óLó;óz{ó
óó{{ó{ózóywwóó{x
{D
90
47
−10
:1
1 − 1,06
55
XiWóSóGOFó¤ô>HFFóÝóJó;óÝó óAóHGFóÝóGBFL¤GF?óSóGIBNLô€.
.1
52
0,06
2.
9
1.
Remarque Pó_ó{ówó
x{óz{óywy{ówów{ózóx
óówóz{ówów{óz{ó=wy
ó{óz{ówów{ó
:4
42
61
GDMDdAH
45
40
8 000 × (210 – 190)
Se
G
IGDGHDd¤H
lar
32 000
sc
w.
GDMDd
JKLI Wy
w{Bó{{{ó{Ìóów}{w
óz{óyww OLFóFFF
101 Capital LJFóFFF
1041 f{óz=
320 000
Émission de 6 400 actions de 100 à 150 €
323
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
IGDGHDd¤H
KFNN _
óy
3 200
MLJ h{{óz{ów{ó
x{óz{ówy{{ 3 200
800 × 1 000 × 4 % × 6/12
7
58
28
BSA non utilisés 300 × 13,86
90
47
:1
55
.1
52
3.5 Traitement comptable des ABSA
2.
9
1.
:4
42
61
Le Conseil national de la comptabilité considère que le traitement comptable des actions avec
83
88
bons de souscription d’actions découle de la même analyse que celle présentée pour les obligations
3:
45
©ó[óKFL
ho
sc
(Valeur oblig. =
w.
©ó[óKFL
ww
ê\Ei)
(Valeur oblig.)
Acquisition ©ó[óKFNH
[óKFNHó>lw{óx
?óEóKGH ©ó[óKFNH
des bons (Valeur bons
(Valeur bons
Sófó
ó
/ 512
x}Dó¤ôlw{ó
Chez le oblig.)
souscripteur
[óKFI [óKFL
Exercice (Valeur bons (Valeur bons
IdemóXiW IdemóXie
des bons Aôlw{ówy
?ó Aôlw{ó
x}D?óEó
EóKGHó{óKFNH KGHó{óKFNH
Péremption
LLNóEóKFNH
des bons
©ó[óJLMó{óGLOó
EóGLIólw{ó
Valeur du bon
Obligations
=0
512 / 1045 Sôê\óEi
Chez Émission KGHEóJNM [Dó
x}Dó
(Valeur bons reste ©ó[óJNMó
l’émetteur des bons (Valeur bons) classique
acquise) >lw{óX
ó
JLMó{óGLOóEó
Sfó
ó
GLI
x}Dó¤ôlw{ó
oblig.)
324
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
7
58
section 7
28
90
47
:1
55
ÉMISSION DE TITRES PARTICIPATIFS
.1
52
2.
9
1.
:4
Créés par la loi du 3 janvier 1983 (articles 21 et 22) sur le développement des investisse-
42
61
ments et la protection de l’épargne et émis par les sociétés par actions du secteur public et
83
88
3:
les sociétés anonymes coopératives, les titres participatifs s’apparentent à la fois aux actions
45
40
et aux obligations.
2
58
t:6
tta
Ils sont à distinguer des prêts participatifs qui peuvent être consentis par l’État, les établis-
Se
G
sements financiers, les établissements de crédit à statut légal spécial, les banques, les sociétés
NC
:E
commerciales, les sociétés et mutuelles d’assurance et régis par l’article 24 de la loi du 13 juillet
om
x.c
1978.
vo
lar
ho
Les titres participatifs (art. L. 228-36 et L. 228-37 du Code de commerce) ont les caractéris-
sc
w.
ww
tiques suivantes :
– ils ne sont pas remboursables par l’entreprise avant sept ans ;
– ils sont rémunérés par une partie fixe et une partie variable ;
– leurs porteurs ont les mêmes droits que les porteurs d’obligations ;
– ils prennent rang après les prêts, y compris participatifs, juste avant les actions ou les
parts sociales.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
325
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
REMARQUE
Avec les privatisations, la chute des taux d’intérêts, la plus grande facilité à obtenir des capitaux
sur les marchés financiers, mais aussi et surtout à cause des coûts financiers des titres participa-
tifs, ces derniers disparaissent progressivement de la cote.
1997 a été ainsi une année faste en matière de rachat de titres participatifs par la société. Mais il
reste encore certaines sociétés telles que Renault qui disposent de titres participatifs. Le marché
des titres participatifs est peu liquide mais dispose d’un potentiel de rebond important en cas
de rachat par la société.
section 8
7
58
28
90
47
COMPTABILITÉ DES COMPTES COURANTS
:1
55
D’ASSOCIÉS
.1
52
2.
9
1.
:4
Lors de nombreuses opérations, les enregistrements passent par un compte courant
42
61
83
d’associé (ou d’actionnaires) lequel peut être subdivisé en de nombreux sous comptes.
88
3:
45
40
comptable général
tta
Se
G
NC
Le compte 45 « Groupe et associés » du Plan comptable général se subdivise dans les sous-
:E
om
comptes suivants :
x.c
vo
lar
ho
sc
45 – Groupe et associés
w.
ww
JKGó¤ô]
{
JKKó¤ôW
y
ô¤óY
{óy
w
4551 – Principal
4558 – Intérêts courus
JKLó¤ôW
y
ô¤óe
w
óó{óyww
4561 – Associés – Comptes d’apport en société
45611 – Apports en nature
45615 – Apports en numéraire
4562 – Apporteurs – Capital appelé, non versé
45621 – Actionnaires – Capital souscrit et appelé, non versé
45625 – Associés – Capital appelé, non versé
4563 – Associés – Versements reçus sur augmentation de capital
4564 – Associés – Versements anticipés
4566 – Actionnaires défaillants
4567 – Associés – Capital à rembourser
JKMó¤ôW
y
ô¤óZz{z{óów{
JKNó¤ôW
y
ô¤óe
w
ó|w{ó{óy
ó{ó{ó]_[
4581 – Opérations courantes
4588 – Intérêts courus
De nombreux sous-comptes ci-dessus présentés ont été utilisés dans les paragraphes précé-
dents de ce chapitre.
326
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
7
58
– le compte 4561 « Associés – Comptes d’apport en société » est débité du montant de la
28
90
promesse d’apport faite en espèce ou en nature, par les associés par le crédit des subdi-
47
:1
55
visions concernées du compte 101 « Capital » ; il est crédité par le débit des comptes
.1
52
retraçant les apports ;
2.
9
1.
:4
– le compte 4562 « Apporteurs – Capital appelé, non versé » est débité par le crédit du
42
61
compte 109 « Actionnaires : Capital souscrit – non appelé » lors des appels successifs
83
88
3:
du capital ; il est crédité lors de la réalisation de l’apport par le débit du ou des comptes
45
40
d’actifs concernés ;
2
58
t:6
tta
– le compte 4563 « Associés – Versements reçus sur augmentation de capital » reçoit à son
Se
G
crédit la contrepartie des versements effectués par les associés à la suite de la décision
NC
:E
ration soit par le crédit des subdivisions concernées des comptes 101 « Capital » et 104
vo
lar
« Primes liées au capital », lorsque l’augmentation devient effective, soit par le crédit
ho
sc
w.
d’un compte d’associé, lorsque la modification du capital est annulée pour défaut de
ww
réalisation du quantum ;
– le compte 4564 « Associés – Versements anticipés » reçoit à son crédit le montant des
apports que certains associés mettent à la disposition de l’entité préalablement aux appels
de capital ; il s’apure au fur et à mesure de ces appels ;
– le compte 4566 « Actionnaires défaillants » est utilisé afin de régulariser la situation
des actionnaires qui ne se sont pas acquittés de leurs obligations lors d’un appel de
capital ;
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
– le compte 4567 « Associés – Capital à rembourser » est crédité des sommes dues aux
associés à la suite de la décision d’amortissement d’une fraction du capital.
säLe compte 457 « Associés – Dividendes à payer » est crédité du montant des dividendes
dont la distribution a été décidée par les organes compétents, par le débit du compte 12
« Résultat de l’exercice », du compte 11 « Report à nouveau », du compte 106 « Réserves »
pour les réserves dont la distribution ne fait pas l’objet d’une interdiction.
säLe compte 458 « Associés – Opérations faites en commun et en GIE » enregistre les opéra-
tions faites par l’intermédiaire d’une société en participation ou d’un GIE (voir chapitre 10
section 2 § 2 et 3).
327
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
Annexe
OUTILS MATHÉMATIQUES RELATIFS
AUX EMPRUNTS INDIVIS ET OBLIGATAIRES
On appelle emprunt indivis un emprunt effectué par une entité auprès d’un prêteur unique. Un
emprunt obligataire est un emprunt effectué auprès d’un grand nombre de prêteurs, à qui, il est
remis un titre de créance appelé « obligation ».
7
58
28
90
À l’échéance de la dernière année, l’intérêt de la dernière année est versé en même temps
47
:1
55
que le remboursement de l’emprunt.
.1
52
2.
9
■ Emprunt indivis 42
:4
1.
61
83
EXEMPLE
88
3:
wó={{{ó]wzDó[{ó{ó{x
wx{ó{óx
yó{óIGôz
y{x{ódAJD
58
t:6
tta
b{ówx{wóz=w
{{óz{óy{ó{ó
wó{ó
{{ówôP
Se
G
NC
IGDGHDdAH
sc
■ Emprunt obligataire
EXEMPLE
i
ó{Bówó{óz{ó|w{óó{óxwyw{Bówó
y
ó]wzówó|wóó{ó
x}wC
w{ózó{ó
wBó
óGóFFFô
x}w
óz{óHFFô€.
Cet emprunt a été émis le 1er w{ódówówóz{óLó;Dó_ó{ó{x
wx{ó{óx
yó{óIGôz
y{x{ó
dAJD
b{ówx{wóz=w
{{óz{óy{ó{ó
x}ww{Bów{ó{xwx{ówówx{wó
y
z{Bó
C
wó{ó
{{óy
{ówôP
Obligations
Échéances Intérêt Remboursement Annuité
vivantes
IGDGHDd 1 000 12 000 12 000
IGDGHDdAG 1 000 12 000 12 000
IGDGHDdAH 1 000 12 000 12 000
328
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
Obligations
Échéances Intérêt Remboursement Annuité
vivantes
IGDGHDdAI 1 000 12 000 12 000
IGDGHDdAJ 1 000 12 000 200 000 212 000
Total LFóFFF 200 000 HLFóFFF
7
Le fonds d’amortissement annuel est le capital constant de placement qui permettra, au taux
58
28
90
d’intérêt de l’emprunt, une valeur acquise égale au montant du remboursement de celui-ci.
47
:1
55
On peut déterminer ce capital constant par la formule suivante (voir chapitre 2, Annexe :
.1
52
2.
Outils mathématiques d’actualisation, § 5.5) :
9
1.
:4
42
61
i
83
C=V× .
88
3:
(1 + i )n − 1
45
40
2
58
t:6
EXEMPLE
tta
Se
[ówwówó|
{óyCóz{Bó{óywwóy
wóówy{óy~w{ów
{ó{wóz{óHFFóFFFó
:E
om
0,06
x.c
Ýô SóIKóJMOBHNô€.
vo
lar
(1,06)n − 1
ho
sc
eó
wó
wxó{ówx{wówôP
w.
ww
Intérêt sur
Placement Intérêt sur Annuité Solde
Échéances placement
(b) emprunt (c) décaissée (d) a+ b + c – d
(a)
IGDGHDd IKóJMOBHN 12 000 12 000 IKóJMOBHN
IGDGHDdAG HóGHNBML IKóJMOBHN 12 000 12 000 MIóFNMBIH
IGDGHDdAH JóINKBHJ IKóJMOBHN 12 000 12 000 GGHóOKGBNJ
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
329
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
EXEMPLE
i
ó{ówó
y
ó]w{ówó{
óIFFóFFFô€ówówóz{óLó;ó=wó{óGer w{ódD
Y{ó{ó{ó{x
wx{ówów
{{óy
wóówó|óz{óy~w{ów
{ó>z{ó=w
{ódóó
=w
{ódAJBó
ózwóyów?D
b=w
{{óy
wó{wóz
yóz{óIFFóFFFEKóSóLFóFFFô€.
b{ówx{wóz=w
{{ó
wó{ó
{{óy
{óôP
7
58
IGDGHDdAI 120 000 MóHFF LFóFFF LMóHFF
28
90
47
IGDGHDdAJ LFóFFF IóLFF LFóFFF LIóLFF
:1
55
.1
52
2.
Total 54 000 300 000 354 000
9
1.
:4
42
61
¤óIóLFFóSóMJóJFFóQóMJóJFFó¤óIóLFFóSóMFóNFFóQó{yD?D
3:
45
40
2
58
Dans de nombreux pays et notamment en France, on amortit les emprunts par annuités
G
NC
:E
constantes.
om
x.c
vo
■ Emprunts indivis
Si C est le capital emprunté, a la valeur de l’annuité, i le taux d’intérêt et n le nombre
d’années de remboursements, on peut écrire (en se référant à la formule développée au
1 − (1 + i )− n
chapitre 2 annexe : outils mathématiques d’actualisation § 5.3) que C = a × .
i
On peut en déduire que :
i
a=C×
1 − (1 + i )−n
330
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
(1 + i )n (1 + i )n − 1
= Ci × { n − n
} –
(1 + i ) × [1 − (1 + i ) ] (1 + i )n − 1
(1 + i )n − (1 +i )n + 1
= Ci ×
(1 + i )n − 1
i
= C × .
(1 + i )n − 1
On peut ainsi calculer le premier amortissement à partir du capital.
La seconde annuité est égale à la première, mais l’amortissement est plus important car
l’intérêt se calcule sur un capital diminué du premier amortissement.
On peut ainsi écrire que, comme a = A1 + C × i, a = A2 + (C – A1) × i,
ce qui donne A1 + C × i = A2 + (C – A1) × i,
7
58
28
90
soit A2 = A1 + C × i – (C – A1) × i = A1 + A1× i = A1 × (1+ i).
47
:1
55
On peut donc calculer le deuxième amortissement multipliant le premier amortissement
.1
52
2.
par (1 + i).
9
1.
:4
42
De même, on peut démontrer que A3 = A2 × (1+ i) et ainsi de suite, et affirmer que les
61
83
EXEMPLE
58
t:6
Ló;ó=wó{x
wx{ówów
óy
w{óóKówD
G
NC
:E
ówóz{ó|
{óyCóz{ó
ó{óywy{ôP
om
x.c
i 0,06
vo
n
1 − (1 + i ) −
1− 1,06−5
sc
w.
i 0,06
ww
■ Emprunts-obligations
Dans le cas d’emprunts obligataires, se pose le problème des arrondis.
331
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
EXEMPLE
i
ó{ówó
y
ó]zwówó{
ó{óGer w{ódó{ó
{óz{óJFFóFFFô€Bó
ówó
forme de 1 000 obligations de 400 €ówówóz{óLó;ó=wó{x
wx{ówów
óy
w{ó
sur 5 ans.
b{ó{x
{{óz
{ó{óz{ó{óz{óJFFô€ó>
ó{ó{ówó{x
{óz{óó
y{wóó
z=
x}w
ó{ó{ó
óz
{ó{óz{ó{óz{óJFFóÝóLó;óSóHJô€).
_óówó{ó
y
z
ó
ó
wxó{ówx{wóz=w
{{ôP
– óó wó z=ó wx{wó z=w
{{ó z=ó {ó zBó w
zó wó ó
y~{ó {ó
x{ó
z=
x}w
ó w
{óQó
ó
x{zwó wô Pó MFóOKNBKLEJFFó Só GMMBIOó w
zó ó GMMBó ó
MKóHGLBFMEJFFó Só GNNBó ó MOóMHOBFJEJFFó Só GOOBó ó NJóKGHBMNEJFFó Só HGGBó ó
NOóKNIBKKEJFFóSóHHJDób{ó
wóz
{ôPóGMMóAôGNNóAôGOOóAôHGGóAôHHJóSóOOODóeó{ó
{ówó
GóFFFó{óó|wów
ó
z|{ó=óz{óy~||{Bówó{{{óy{óz
ó=w
zó{ó{óów}{Dó
WBó
ów
wóGMNôwy
ózwówó{{ów
{óQ
7
58
– ó
ó ó wó z=ó wx{wó z=w
{{ó zBó ó wó zó
wó z{ó w
{{ó
28
90
{||{y
Bó w
zó wó ó
y~{ó {ó ywy{ó =w
{{ó w{ó wó z||
{y{óQó wBó
ó
47
:1
55
wó {y
z{ó w
{Bó {ó
wó z{ó w
{{ó ywy
ó ó ó {ó zó
w{ó {ó z{ó
.1
52
MFóOKNBKLóAôMKóHGLBFMóSóGJLóGMJBLIDó_ó|wzwóz
yBóówó|óz{ówó{y
z{ów
{Bów
ó{C
2.
9
1.
x
óILKBJIô
x}w
óów
zóóILKBóy{óó|{wóów
{{óz{óILKó¤óGMMóSóGNNó
:4
42
61
zó{óz{óGJLóGMJBLIôAóMOóMHOBFJóSóHHKóOFIBLMBó
óKLJBMOô
x}w
Dóeów
zwóz
yó
3:
45
{ó
wóóKLKó{ó
ó{x
{wóKLKó¤óILKóSóHFFô
x}w
óQ
40
2
58
prochain amortissement la soulte au taux de l’emprunt. Cette méthode (informatisable) ne doit pas
:E
om
donner d’écart au moment du dernier versement (ou simplement un écart d’un ou deux centimes
x.c
vo
óóy{wó
x{óz{óywyóy
{ózwó{óywz{óz=ó{óz?ôP
ww
Nombre Nombre
Intérêt Amortissement
d’obligations d’obligations
(4 € par (400 par
Échéances vivantes en amorties Annuité
obligation obligation
début de durant la
vivante) amortie)
période période
IGDGHDd 1 000 24 000 GMN MGóHFF OKóHFF
IGDGHDdAG NHH GOóMHN GNN MKóHFF OJóOHN
IGDGHDdAH LIJ GKóHGL GOO MOóLFF OJóNGL
IGDGHDdAI 435 10 440 211 NJóJFF OJóNJF
IGDGHDdAJ 224 KóIML 224 NOóLFF OJóOML
Total MJóMLF 1 000 400 000 JMJóMLF
332
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
Nombre Nombre
Intérêt Amortissement
d’obligations d’obligations
(4 € par (400 par
Échéances vivantes en amorties Annuité
obligation obligation
début de durant la
vivante) amortie)
période période
IGDGHDd 1 000 24 000 GMM MFóNFF OJóNFF
IGDGHDdAG NHI GOóMKH GNN MKóHFF OJóOKH
IGDGHDdAH LIK 15 240 200 NFóFFF OKóHJF
IGDGHDdAI 435 10 440 211 NJóJFF OJóNJF
IGDGHDdAJ 224 KóIML 224 NOóLFF OJóOML
Total MJóNFN 1 000 400 000 JMJóNFN
7
58
28
90
47
Troisième procédé : soulte capitalisée
:1
55
.1
52
2.
Nombre
9
1.
:4
d’obligations Annuité Amortissement
42
Intérêt
61
début de période
3:
45
40
a b c = a × 24 d = b – c
2
58
t:6
1 000 24 000
Se
G
Total MJóNIH
Nombre
Soulte Amortissement Amortissement
d’obligations Soulte Annuité
capitalisée disponible effectif
amorties
e = i (-1) × 1,06 f = d + e g = f/400 h = 400 × f i = f – h j= c + h
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
333
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
7
58
28
La première ligne du tableau d’amortissement se présentera ainsi (premier procédé de l’exemple
90
47
]zwóyCóz{?ôP
:1
55
.1
52
2.
Nombre Intérêt Nombre
9
1. Amortissement
:4
d’obligations (5,25 × 500 d’obligations
42
(525 € par
61
obligation
88
amortie)
45
ou en progression géométrique)
lar
ho
sc
w.
Dans certains cas, les emprunts peuvent être à annuités progressives, les premières annuités
ww
étant moins importantes que les dernières. On peut concevoir des annuités en progression
arithmétique, comme des annuités en progression géométrique.
La différence de traitement entre des emprunts indivis ou des emprunts-obligations est du
même type que celle des emprunts à annuités constantes.
■ Emprunts en progression arithmétique
Dans le cas d’annuités en progression arithmétique, on a une première annuité a qui devient
ensuite a + r, puis a + 2 r (r étant la progression) ; la dernière annuité, si n est le nombre
d’annuités, est a + (n – 1) × r.
Si i est le taux d’intérêt,
– la valeur actuelle de la première annuité est égale à : a × (1 + i)–1 ;
– la valeur actuelle de la seconde annuité est égale à : a × (1 + i)–2 + r × (1 + i)–2 ;
– la valeur actuelle de la troisième annuité sera égale à : a × (1 + i)–3 + 2 r × (1 + i)–3
– la valeur actuelle de la dernière annuité sera égale à : a × (1 + i) – n + (n – 1) × r × (1 + i) – n
La valeur totale actuelle (soit le capital emprunté C) de l’ensemble des annuités est la
somme de :
334
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
[a × (1 + i)–1 + a × (1 + i)–2 + a × (1 + i)–3 + …. + a × (1 + i) – n] + [r × (1 + i)–2 + 2 r ×
(1 + i)–3 + … + (n – 1) × r × (1 + i) – n].
La première partie de l’expression ci-dessus est la valeur actuelle d’une suite d’annuités
1 − (1 + i )− n
constantes soit : a × .
i
Appelons S la seconde partie.
S = [r × (1 + i)–2 + 2 r × (1 + i)–3 + … + (n – 1) ×r × (1 + i) – n].
Multiplions S par (1+ i) :
S × (1 + i) = [r ×(1 + i)–1 + 2 r × (1 + i)–2 + … + (n – 1) ×r × (1 + i) – n–1].
Calculons la différence entre S × (1 + i) et S :
7
S × (1 + i) – S = S × i
58
28
90
= r × (1 + i)–1 + r × (1 + i)–2 + r × (1 + i)–3 + … + r × (1 + i) – (n–1) – (n – 1) ×
47
:1
55
r × (1 + i) – n
.1
52
2.
= r × (1 + i)–1 + r × (1 + i)–2 + r × (1 + i)–3 + … + r × (1 + i) – (n–1) + r × (1
9
1.
:4
42
1 − (1 + i )− n
3:
45
i
58
t:6
tta
−n
r 1 − (1 + i ) − n r r 1 − (1 + i ) r
Se
i i i i i i
:E
om
x.c
−n
r 1 − (1 + i ) 1 − (1 + i )− n r
vo
S= × – n × r × – n ×
lar
ho
i i i i
sc
w.
ww
1 − (1 + i )− n r 1 − (1 + i )
−n
1 − (1 + i )− n n × r
C=a× + × – n × r × –
i i i i i
1 − (1 + i )− n r n × r
C= × (a + + n r) –
i i i
EXEMPLE
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
335
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
27
07
03
79
IGDGHDdAJ GJLóJFMBJH NóMNJBJJ GJLóJFMBJH GKKóGOGBNL
14
0:
25
Total GFIóKHIBNM KFFóFFFBFF LFIóKHIBNM
4.
2.
9
1.
:4
42
1
■
88
:8
53
Dans le cas d’annuités en progression géométrique, on a une première annuité a qui devient
04
24
1
m
;
ox
(1 + i )
rv
la
ho
– la valeur actuelle de la seconde annuité est égale à : a × (1 + t) × (1 + i )−2 ou a × (1 + i )−1
sc
w.
ww
(1 + t )
× ;
(1 + i )
– la valeur actuelle de la troisième annuité sera égale à a × (1 + t)2 × (1 + i )−3 ou a × (1 + i )−1
(1 + t )2
× ;
(1 + i )2
– la valeur actuelle de la dernière annuité sera égale à a × (1 + t)n −1 × (1 + i )−n ou a × (1 + i )−1
(1 + t )n −1
× .
(1 + i )n −1
La valeur totale annuelle de l’ensemble des annuités pourra être établie à partir de la formule
qui donne la somme de termes en progression géométrique et être égale à :
(1 + )
t n
− 1
(1 + i )n
C = a × (1 + i )−1 ×
(1 + t )
(1 +i ) − 1
336
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó]wxówó{
ó{ó
{óz{óKFFóFFFô€ le 1er w{ódówówóz{óLó;ó
ó{ó
durée de 5 ans.
b{ó{x
{{ó{ó|{wówów
ó{ó
}{
ó}
{óz{ów
óGóAôtBót étant égal à
20 % (chaque annuité étant de 20 % supérieure à la précédente).
Calcul de la première annuité
(1,20)5
5
− 1
(1,06)
eówóKFFóFFFóSówóÝó(1,06) −1óÝó Bó
ôPóKFFóFFFóSóa ÝóFBOJIIOLHHLóÝóLBKFMFGMNNMóQó
(1,20)
(1,06) − 1
soit a = NGóJKFBKHD
Remarque Pó
ówwóóz
{{ówów{óz{ówó{{ów
ówó{óywyówôP
0
69
28
500 000 = a Ýó1,06−1óAóGBHóa Ýó1,06−2óAóGBJJóa Ýó1,06−3óAGBMHNóa Ýó1,06−4óAóHBFMILóa Ýó1,06−5
90
47
:1
500 000 = a Ýó FBOJIIOLHHLó Aô GBHó a Ýó FBNNOOOLJJó Aô GBJJó a Ýó FBNIOLGOHNIó AGBMHNó a Ýó
22
0.
FBMOHFOILLIóAôHBFMILóa ÝóFBMJMHKNGMH
10
2.
9
500 000 = a ÝóLBGINLOLGGOóQó
óa = NGóJKFBKH 1.
:4
42
61
est effectué le calcul de l’intérêt (et souvent le remboursement). Aussi, le taux de rendement
pour l’obligataire (taux appelé aussi taux actuariel brut) est-il différent du taux d’intérêt
nominal.
Par ailleurs, pour la société émettrice, compte tenu de la prime de remboursement, mais
aussi de frais d’émission, le taux de revient des obligations émises est plus élevé que taux
nominal de l’emprunt.
337
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
EXEMPLE
bwó
y
ó]
w{ó{óz=
{{óó{ó
x}ww{ó>{x
wx{ó{óGFôw
óy
w{?ó
de 5 000 obligations de 300 € au taux de 5 % l’an.
Y{ó
x}w
ó
ó
{óóHOFô€ (prime de remboursement 10 €).
b{ó|wóz=
ó
óz{óFBKó;óz{ó={Bó
óMóKFFô€.
0,05
b=w
óz=w
{{ó>y
w{?ó{ó{óz
{{ówôPóKóFFFóÝóIFFóÝó óSóGOJóHKMô€.
1 − 1,05−10
b{ó
x}ww{ó
ó{
ó
óz{ó=
óz{ó={ó{ó
{óz{óKóFFFóÝóHOFóSóGóJKFóFFFô€.
Le taux de rendement (ou taux actuariel brut) est le taux pour lequel la valeur actuelle des annuités
est de 1 450 000 €.
On peut donc écrire que (si le taux actuariel est égal à t?ôP
1 − (1 + t ) −10 1 − (1 + t ) −10
GóJKFóFFFóSóGOJóHKMóÝó ce qui donne óSóMBJLJIIN
0
69
28
t t
90
47
1 − (1 + t ) −10
:1
b{ó wó {ó y
ó {{ó KBKFó;ó {ó KBMKó;ô Pó ó KBKFó;ó ó Só MBKIMLHLó {ó ó KBMKó;ó
22
0.
t
10
1 − (1 + t ) −10
2.
9
óSóMBJJNFKJD :4
1.
t
42
61
83
7,537 626 − 7,464 338
88
fwó{
w
Bó
ó
{wóKBKFóAóFBHKóÝó óSóKBMFó;Dó
3:
45
Le taux de revient est le taux pour lequel la valeur actuelle des annuités est de 1 442 500 €.
Se
G
On peut donc écrire que (si le taux de revient est égal à r?ôP
NC
:E
om
1 − (1 + r ) −10 1 − (1 + r ) −10
x.c
t t
ho
sc
1 − (1 + r ) −10 1 − (1 + r ) −10
w.
ww
b{ówó{óy
ó{{óKBMKó;ó{óLó;óQóóKBMKó;ôPó óSóMBJJNFKJó{óóLó;ôPó
t t
óSóMBILFFNMDó
7,448 054 − 7,425 730
fwó{
w
Bó
ó
{wóKBMKóAóFBHKóÝó óSóKBNGó;D
7,448 054 − 7,360 087
[ó y
y
Bó {ó wó
{ó z{ó {z{{ó
ó =
x}ww{ó {ó z{ó KBMFó;ó w
ó {ó {ó wó z{ó
{{ó
ówó
y
ó]
w{ó{óz{óKBNGó;D
338
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 9
0
69
28
90
47
■ Emprunts obligataires
:1
22
0.
10
Étude schématique des variations de dettes financières dans une société anonyme
2.
9
1.
:4
42
JMGó¤ôex}ww{Bóy
{ó
45
40
GLIó¤ôW{ó{ó
x}ww{
58
des obligations
Se
G
NC
KGHó¤ôXw{
:E
om
LHMHó¤ôY
ó{ó|wó
x.c
JMGó¤ôex}ww{Bóy
{ó
vo
d’émission
ho
JJKLLó¤ôwBójlWóz
zyx{óó
sc
w.
JMGó¤ôex}ww{Bóy
{ó
Émission d’un emprunt d’émission GLGó¤ô[ó
x}ww{ó
obligataire convertible GLOó¤ôf{óz{ó{x
{{ó convertibles
des obligations
GFGIó¤ôYwwó
yô¤ów{
Bó{
GFJJó¤ôf{óz{óy
{
ó
Conversion d’un emprunt GLGó¤ô[ó
x}ww{ó
d’obligations en actions
obligataire en actions convertibles
GLOó¤ôf{óz{ó{x
{{óz{ó
obligations
Acquisition de bons de
souscriptions d’actions ou KFNHó¤ôX
óz{ó
y
KGHó¤ôXw{
d’obligations
Acquisition d’actions avec bons KGHó¤ôXw{
HMGGó¤ôWy
de souscription KFNHó¤ôX
óz{ó
y
JMGó¤ôex}ww{Bóy
{ó
Émission d’obligations
d’émission GLIó¤ôW{ó{ó
x}ww{
avec bons de souscription
GLOó¤ôf{óz{ó{x
{{ó JNMó¤ôf
zóy
w
óz=wwy{
d’obligations
des obligations
339
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
■ Titres participatifs
Créés par la loi du 3 décembre 1983, ils s’apparentent à la fois aux actions et aux obligations.
0
69
28
Comptes d’associés
90
■
47
:1
22
Lors de nombreuses opérations, les enregistrements passent par un compte d’associé (ou d’actionnaires),
0.
10
lequel peut être subdivisé en de nombreux sous-comptes.
2.
9
1.
:4
Le compte 45 « Groupe et associés » comprend notamment les comptes 451 « Groupe », 456 « Associés
42
61
– Opérations sur le capital », 457 « Associés – Dividendes à payer » et 458 « Associés – Opérations faites
83
88
en commun ou en GIE ».
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
340
APPLICATIONS
application 1 Tableaux d’amortissements
application 2 Détermination de taux actuariels
application 3 Emprunt obligataire
application 4 Conversion d’un emprunt
application 5 Emprunt obligations convertible en actions
application 6 Obligations à bons de souscription d’obligations
application 7 Obligations à bons de souscription d’actions
application 8 Bons de souscription d’actions et bons de souscription
d’obligations
0
69
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
APPLICATION 1 42
:4
1.
61
Tableaux d’amortissements
83
88
3:
45
QUESTION
G
NC
:E
Il est demandé de présenter le tableau d’amortissement de cet emprunt obligataire dans les hypothèses
om
x.c
w{ôP
vo
lar
w?ó{ó{x
wx{ó{óx
yóówóz{{ó
y~
wy{óQ
ho
sc
x?ó{ó{x
wx{ówów
{{óy
wóQ
w.
ww
APPLICATION 2
Détermination de taux actuariels
Le 1er w{ó d¤Jó wó
y
ó e~
{ó wó
ó ó {{ó {ó
x}ww{ó wó wó z{ó GHó;ó
{x
wx{ówów
óy
w{óóGFôwDóY{ó{óy
y{wóLóFFFô
x}w
óz{ó
wó
200 €ó
{óóGONô€ et remboursées à 200 €.
Le 1erô{ód¤IBóy{{ó
y
óz
yz{óz=
{{óó{y
zó{ó
x}ww{Bóy{Cóyóy
{x{ó{ó
actions dans un délai de 3 ans. Cette émission concernait 5 000 obligations émises au pair (200 €) et
x
|ywóz=ó
óz{óGFó;D
Zwó{ó{{ó{{ód¤Gó{óy
{ó{óz{ówóxw{óz{ówóz=
Bówó
y
óe~
{ó
décide la conversion de l’emprunt obligataire 12 % en un autre emprunt de 1 200 000 € émis au taux
z{óNó;Dóbwóxw{óz{ówóy
{
ó{ó|
{óóIô
x}w
ówy{{ó
óHô
{{Dóbwó
y
ó{w}{ó
l’émission de 4 000 obligations de valeur nominale 300 €ó
{óóHOMô€.
bwóy
{
óz{ó={óGFó;ód¤Ió={ó{||{y
{ózóGer w{ódówóIGôwódówó}
óz{ó
{D
b{ó
x}w
ó
ó y
{{ó
{ó
ó ó Nó;ó w{yó {||{ó wó Ger w{ó dó {ó
ó w
wx{ó
(annuité constante) en dix ans.
341
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
QUESTION
Z
{{ó{ówówyw{óz{ó={ód¤JBóz{ó={ód¤IBóz{ó={ód¤Gó{óz{ó={ódD
APPLICATION 3
Emprunt obligataire
La société anonyme Varsud faisant appel public à l’épargne émet un emprunt obligataire classique dont
{óywwy
{ó
ó{ów{ôP
©óZw{óz=
ôPóGDJDdóQ
©ófó
ôPóGóHFFô€óQ
©ófóz{ó{x
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w{ôPóGóIFFô€óQ
0
69
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{óz{ó{x
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28
90
47
©ójwôPóOó;óQ
:1
22
©ól{{{óz{ó
{ówóY
zób
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0.
10
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2.
9
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42
61
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{óz{ó={óQ
83
88
QUESTIONS
t:6
tta
1. [{}{ó=
óz{ó={ówóGDJDdD
Se
G
3. [{}{ó=
y~
wy{ówóGDFJDdAGD
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
APPLICATION 4
Conversion d’un emprunt
Le 1er {ód¤IBówó
y
óez{ówwó
óó{óy
{x{ó{ówy
óz{óJóFFFô
x}w
óz{ó
200 €ó
{óóGONô€ówówóz=
óz{óLó;Dóbwóy
{
óz{wó{ó{||{y
{ó{ódó{ó{ó{x
{C
{óz{ó
x}w
ó
óy
{{ówów
óy
w{óz{ódAGóódAMDób=w
{{óz{ówó{ó
de remboursement est prévu a priori sur 10 années.
Le 1er {ódBówów{{óz{ó
Bó{óz
x{óy
{
ó{ó
||{{ówó
x}ww{ôP
– conversion des obligations en actions (à raison de 3 actions de nominal 100 €ó
óHó
x}w
?óQ
– y
{
óz{ó
x}w
ó{óów{ó{ó
x}w
ó>
x}w
ó
{ówów?ó
ówówó
z{óLó;ówó{x
wx{ó{óHFôwówów
óy
w{D
HóJFFó
x}ww{ówyy{{ówóy
{
ó{ówy
BóGóHFFó
x}ww{ówyy{{ówóy
{
ózwó
=w{ó{DógwówóJFFô
x}ww{ó{wBóóz{wz{ó{ó{x
{{ówy
ó{óó{wó
donc nécessaire de faire appel à 400 nouveaux obligataires.
Les frais de conversion (payés par banque) s’élèvent à 4 000 €ó>óNFFô€ de TVA) pour la conversion
en actions et 3 000 €ó>óLFFô€ de TVA) pour la conversion en obligations.
QUESTIONS
1. f
{{ó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ówóGer {ódD
2. óf
{{ó{ó
y{óó
ó{x{ó
y{w{ówóIGôz
y{x{ódBó{ó|wóz=
óz{ó{C
ó
wó
wówó
wwóz{ó
óywy
D
342
Comptabilisation des dettes financières 9
CHAPITRE
APPLICATION 5
Emprunt obligations convertible en actions
La société Varan a émis un emprunt de 5 000 obligations de 2 000 €Bówówóz{óJó;Bó{óHôw{ódBó
wóóz{óGóOLFô€.
_ó
wó
ózwó{óy
wóz=
ôP
– ówó
x
óz{óy
{
Bówó}
Bóz{ó
x}ww{Bóz{ó
x}w
ó{ówy
óówóxw{óz{óGFówy
ó
de 100 €ó
óGô
x}w
Bó{óz
y{x{óz{óy~w{ów
{óQ
– ó=w
{{óz{óLHKô
x}w
ó{óIGôz
y{x{óz{óy~w{ów
{D
f
ówó{{ó|
ó{ódAIBóKFFó
x}w
ó
óy
{{ó{ówy
D
QUESTION
fw{ó{ó
y{óy
{
zwôP
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óz{ó={óQ
0
69
28
©ówó
w
ó
w
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90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
APPLICATION 6
42
61
83
88
de 200 €ó
wóóx
óz{ó
y
óz=
x}w
Bó
{óóGOJô€ówówóz{óLó;Bó{x
wx{ó
Se
QUESTIONS
1. f
{{ó{ó
y{óz=
óz{ó={ód¤Ió{óy{{óz{ó={ód¤GD
2. f
{{ó{ó
y{ó{w{óóy{óz{ó{ówóIGôz
y{x{ódD
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
APPLICATION 7
Obligations à bons de souscription d’actions
La société Olive a émis le 1er
y
x{ódóó{ó
x}ww{ów{yóx
óz{ó
y
óz=wy
ózwó
{óy
z
ów{ôP
– émission de 2 000 obligations de valeur nominale 200 €ówówBó{x
wx{ózwóNówówóó
de 220 €óQ
– y
óz=
ów{ôPóGFô€ôPózw{óz{ó
wy{ôPóGer
y
x{ódóQ
– à chaque obligation est attaché un bon de souscription d’action permettant de souscrire lors d’une
w}{w
óz{óywwó{ó
{x{ódAGóó{ówy
óe{óóóz{óGFFô€.
b{óGKô
y
x{ódBó
{ó{ó
x}w
ó
w{ó
y{D
343
9 Comptabilisation des dettes financières
CHAPITRE
b{ó|wóz=
óz{ó={ó
ó
óz{óMóHFFô€ (dont TVA 1 200 €). La société Olive décide de les
répartir sur la durée de l’emprunt.
eó
y{ó{ó{ówó
{óz{ó
x}w
ó
zw{ó
{ózwówó{ó
z{ó{ó={ó
e{ó{óz{óMBKó;ó{ó{ówó{{óy
w
ózóx
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y
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óe{ó{óz{óGNô€.
b
óz{ó=
BówóiWhbóe{óóz
wóz=ó{y
z{óz{ó
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yóHFFó
x}w
ó
e{DóZw{óz{ó
y
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y
x{ódóQózw{óz{ów{{ôPóGKô
y
x{ódD
QUESTIONS
1. óf
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óz{ó={ó
x}ww{ózwó{óy
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y
óe{ówó
{ó
{ó{ó
y{ó
y{w{óówóy{óz{ó={{yy{ó{óIGôz
y{x{ódD
2. óYwy{ówów{ówx
{ówóx
óz{ó
y
ózwówó
y
óe{Dóf{ó
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z{ó
C{{ó
x{ó
óz
{{ówów{óz{óy{óx
óU
3. óf
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y{óz=wy
óz{ó
x}w
ózwó{ó{óz{ówó
y
óe{ówó{ô{ô
yC
tures d’inventaire correspondantes.
0
69
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
APPLICATION 8
9
1.
:4
42
y
óz=wy
ó>XiW?D
58
t:6
tta
Se
de 450 €óó{ó
x}w
óz{ów{ó
w{óJMFô€Bó{x
wx{ówówóóNówDób{óGeró{ódAHBó
:E
om
GNóFFFôx
ó
ó
ó{{y
D
x.c
vo
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ho
sc
QUESTION
Y
wx{óy~{ó=
{{ó{ó{ó
y{ó{ó
w
óz{ó={{yy{ódó{óz{ó={{yy{ódAHD
344
Adaptation du cadre
10
Y^Wf_jh[
comptable à des entités
spécifiques
section 1 Comptabilité des sociétés civiles
section 2 Comptabilité des groupements d’intérêt économique
section 3 Comptabilité des collectivités territoriales
section 4 Comptabilité des associations
section 5 Comptabilité des professions libérales
0
69
fiche synthèse • applications
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
Le cadre conceptuel comptable décrit dans le premier chapitre de cet ouvrage, les techniques
2
58
t:6
d’évaluation des actifs et des passifs, le rattachement des charges et des produits au résultat
tta
Se
sociétés civiles, les groupements d’intérêt économique (GIE), les sociétés d’économie mixte,
x.c
vo
lar
les entreprises coopératives, les entreprises agricoles, l’État et les collectivités territoriales,
ho
sc
section 1
COMPTABILITÉ DES SOCIÉTÉS CIVILES
Les sociétés civiles sont des sociétés qui ne sont pas régies par le Code de commerce mais
qui sont constituées et organisées par le Code civil lequel précise (article 1832) que :
Art. 1832, C. civ. La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par
un contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le
bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter. Elle peut être instituée, dans les cas
prévus par la loi, par l’acte de volonté d’une seule personne. Les associés s’engagent à contribuer
aux pertes.
345
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
comptabilité.
28
90
47
:1
1. Différentes catégories de sociétés civiles
22
0.
10
2.
Outre la société civile de droit commun (non rattachée à un texte particulier en dehors du
9
1.
:4
42
– les sociétés entre des personnes exerçant une même profession (avocats, notaires, experts-
88
3:
45
– les sociétés civiles de moyens (SCM) dans lesquelles les associés mettent en commun les
G
NC
– les sociétés civiles immobilières ou SCI parmi lesquelles les sociétés civiles de placement
x.c
vo
lar
346
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
d’avoir un livre aux pages numérotées sur lequel elle inscrit, jour par jour, sans blanc ni
rature, le montant de chacune de ses opérations, en distinguant, au besoin, ses opérations
taxables et celles qui ne le sont pas ».
0
2.3 Contraintes envers les tiers
69
28
90
47
D’autres motifs peuvent obliger les sociétés civiles à tenir une comptabilité. Ainsi, une
:1
22
société civile pouvant être mise en redressement ou en liquidation judiciaire, des sanctions
0.
10
2.
sont prévues dans ce cadre par l’article L. 654-2 du Code de commerce pour les dirigeants
9
1.
:4
d’une société à l’encontre de laquelle il est relevé l’absence d’une comptabilité conforme aux
42
61
83
Des plans comptables particuliers (qui sont des adaptations du PCG à certaines entités) s’imposent
G
NC
Citons :
vo
lar
– les sociétés civiles de placement immobilier (règlement 99-06 du CRC du 23 juin 1999) ;
ho
sc
– les organismes de placement collectif immobilier (règlement 2008-11 du CRC du 3 avril 2008) ;
w.
ww
Pour les autres sociétés civiles tenues de présenter des comptes, faute de dispositions parti-
culières, il y a lieu d’appliquer simplement les dispositions du Plan comptable général.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
section 2
COMPTABILITÉ DES GROUPEMENTS D’INTÉRÊT
ÉCONOMIQUE
Aux termes de l’article L. 251-1 du Code commerce :
Art. 251-1, C. com. Deux ou plusieurs personnes physiques ou morales peuvent constituer entre elles,
pour une durée déterminée, un groupement d’intérêt économique, en vue de mettre en œuvre tous
les moyens propres à faciliter et à développer l’activité économique de ses membres, à améliorer et à
accroître les résultats de cette activité.
347
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
Il n’existe pas de plan comptable particulier aux groupements d’intérêt économique. C’est donc
le Plan comptable général qui s’applique.
Il est à noter que les articles 621-3 à 621-5 du PCG traitent de la comptabilisation des résultats du
GIE par les membres de celui-ci.
0
Son mode de fonctionnement est proche de celui d’une société de personnes.
69
28
90
47
Il y a lieu de distinguer le groupement d’intérêt économique de droit français (art. L. 251-1 à
:1
22
L. 251-23 du Code de commerce), du groupement européen d’intérêt économique européen
0.
10
2.
(art. L. 252-1 à L. 252-12 du Code de commerce). Les groupements d’intérêt économique
9
1.
:4
peuvent avoir un objet civil ou commercial selon leur objet. Ils jouissent de la personnalité
42
61
L’article L. 251-12 précisant que « le contrôle de la gestion, qui doit être confié à des
40
2
58
personnes physiques, et le contrôle des comptes sont exercés dans les conditions pré-
t:6
tta
d’une comptabilité. Le commissariat aux comptes est obligatoire dans les groupements
NC
:E
de 100 salariés ou plus.
om
x.c
vo
lar
Un GIE peut être constitué avec ou sans capital : la solidarité des membres et l’étendue de
leur obligation justifient l’absence, éventuelle, de capital ; la contribution des membres ne
s’en trouve, en fait différée à l’occasion de difficultés.
Constitué sans capital, un GIE assurera son financement au moyen de versements de coti-
sations de ses membres, d’une facturation de ses services.
Avec ou sans capital, un GIE comme toute personne, physique ou morale, a un patrimoine.
La personnalité morale du GIE devient effective à compter de son immatriculation au
registre du commerce.
EXEMPLE
b{ó
y
ó]wxó{ó]w
wó
óy
ó{óGer w{ódóó]_[óz{
óó{{ó{óy
ó{ówy
ó
de recherche.
Y{ó]_[ó{óy
ówóywwóQó
{|
Bó{óy
w
ów{óz{óGFóFFFô€ (récupérable) est réglée
par chacun des participants.
b{óz
{{ó{||{y
{ówó{ó]_[ó{
ó
w{óóKFEKFó{{ó{óz{ów
y
Dób{ó{y~{y~{ó
seront brevetées au nom des deux associés.
bwóy
w
ów{óz={
{ózwó{ó]_[ó{wówóy
wx
{ôP
348
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
GDGDd
512 Xw{ 20 000
GMG Z{{ówwy~
{óóz{ówyw
20 000
Apports de Gabin et Gaétan
0
avances sont enregistrées pour le montant figurant au contrat qui les a prévues (au débit du
69
28
90
compte 2676 « Avances consolidables »).
47
:1
22
À l’inventaire, lorsque la quote-part de cette participation dans les capitaux propres du GIE
0.
10
2.
est supérieure à sa valeur comptable, chaque membre constate la dépréciation de sa parti-
9
1.
:4
cipation dans le GIE.
42
61
83
Les dépréciations affectent, dans l’ordre et dans la limite de leur montant, d’abord les parts
88
3:
45
du GIE, puis les créances. Si la dépréciation est supérieure à ces valeurs d’actifs, le surplus
40
2
58
EXEMPLE
G
NC
:E
bwó
y
ó ]w
ó wó ó {ó Ger w{ó dó {ó wyw
ó z{ó KFó;ó zwó {ó ]_[ó ]w
ó {ó ]w{Dó
om
x.c
L’apport en capital a été de 10 000 € pour chaque associé et une avance de fonds a été effectuée
vo
lar
wó{ó]_[ó{óz{óKNóFFFô€.
w.
ww
eów{wó{ó y{ów{ó>zwó{ó]_[?ôP
GDGDd
512 Xw{ 20 000
1011 Ywwó]w
10 000
1012 Ywwó]w{ 10 000
Apports de Gaston et Gatien
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
GDMDd
512 Xw{ 30 000
4551 W
y
ó]w
Bóy
{óy
w 15 000
4552 W
y
ó]w{Bóy
{óy
w 15 000
Avance de fonds de Gabin et Gaétan
349
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
GDMDd
HLML Avances consolidables 15 000
512 Xw{ 15 000
Avance de fonds
0
69
IGDGHDd
28
90
LNLK Z
w
ówóz
yw
óz{ó
{ó|wy{ 25 000
47
:1
22
HOLL Z
yw
óz{ów{ó|
{óz{ówyw
10 000
0.
10
HOLML Z
yw
óz{ówwy{óy
zwx{ 15 000
2.
9
1.
:4
Dépréciation à 100 %
42
61
83
Les résultats d’un GIE sont comptabilisés, par ses membres, lorsqu’une décision de réparti-
vo
lar
tion de résultats est intervenue : le produit est inscrit au compte 7616 « Revenus des autres
ho
sc
formes de participation ».
w.
ww
Lorsque les résultats du GIE sont bénéficiaires, ses membres comptabilisent, au cours de
l’exercice de distribution, la créance correspondante dans les produits financiers.
Lorsque les résultats du GIE sont déficitaires, les membres comptabilisent une charge corres-
pondant au versement du complément de cotisation, si la perte est définitive. Si la perte n’est
pas définitive, les membres comptabilisent des apports ou des avances complémentaires.
section 3
COMPTABILITÉ DES COLLECTIVITÉS
TERRITORIALES
Avec l’élargissement des compétences des collectivités locales et la libéralisation de leur
financement, les élus doivent disposer d’informations et d’indicateurs fiables et précis sur
l’impact financier de leur action.
Un souci de transparence accrue vis-à-vis des citoyens et des partenaires, notamment financiers,
des collectivités locales a conduit à l’adoption de cadres comptables proches du Plan comp-
table général, pour mieux appréhender la situation financière des collectivités tout en prenant
en compte les spécificités de la gestion locale, et en particulier les règles d’équilibre budgétaire.
350
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
La modernisation des plans comptables, qui a commencé par les communes (M14), s’est
poursuivie notamment par les départements (M52) et les régions (M71).
0
69
Ces différentes dispositions sont entrées en vigueur à compter de l’exercice 1997.
28
90
47
Cette loi a également rendu obligatoire la comptabilisation d’amortissements et de provi-
:1
22
sions dans les communes d’au moins 3 500 habitants.
0.
10
2.
9
1.
:4
42
Une instruction dite M14 relative à la comptabilité communale a été publiée en annexe du décret
61
83
du 9 novembre 1993.
88
3:
45
Elle est mise à jour chaque année pour tenir compte de l’évolution du contexte législatif et régle-
40
2
mentaire. Cette instruction a pour objectif de mettre en place un système d’information qui
58
t:6
permet d’améliorer la transparence financière des communes en leur appliquant les principes
tta
Se
Elle réaffirme le principe fondamental de l’organisation financière des personnes morales de droit
:E
om
public : la séparation des fonctions de l’ordonnateur et des comptables. Elle analyse tout spécia-
x.c
vo
lement les documents de synthèse qui doivent être établis (documents budgétaires et documents
lar
ho
sc
a) Le budget primitif
C’est un document de base qui comprend :
– les informations générales sur la commune (population, informations financières) ;
– le budget proprement dit qui comprend deux sections : sections de fonctionnement,
section d’investissement ;
– les budgets annexes ainsi que la balance générale qui permet de vérifier l’équilibre du budget.
b) Le budget supplémentaire
Il peut être considéré comme un document de « correction » du budget primitif (correc-
tions de dépenses et de recettes) et sert également de budget de report des résultats de l’exer-
cice précédent (excédent ou déficit).
351
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
28
vote par nature, soit un vote par fonction. Lorsqu’il est voté par nature, il est assorti d’une
90
47
présentation croisée par fonction ; lorsqu’il est voté par fonction, il est assorti d’une présen-
:1
22
tation croisée par nature.
0.
10
2.
9
1.
La partie destinée au vote du conseil municipal se décompose en une section d’investisse-
:4
42
– la section d’investissement retrace les dépenses et les recettes relatives à des opérations
3:
45
40
Wy~wóz{ó|
{ó{ó{w
óz{ó{y{Bóy~w}{óz{ó{
{ó{ó
ho
sc
352
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
0
69
28
90
Le chapitre et l’article budgétaires sont déterminés à partir d’un code à deux chiffres com-
47
:1
22
plété par une nomenclature fonctionnelle.
0.
10
2.
9
1.
:4
42
Section d’investissement
3:
45
40
OFFó¤ôi{y{ó}
wóz{ówzw
óx{ó
yw{
2
58
t:6
OFHó¤ô[{}{{ô¤ó\
w
G
NC
OFIó¤ôY{
:E
Opérations OFJó¤ôi
ó{ó{{{
om
x.c
OFLó¤ô\w{
ho
sc
OFMó¤ôb
}{{
w.
ww
OFNó¤ôW
w}{{ó{ó{y{óxwBó{
{{
OFOó¤ôWy
ó
y
{
OGFó¤ôe
w
ów
w{
OGGó¤ôZ{{ó{ów{ó
w
ó|wy{
Opérations
OGHó¤ôZ
w
Bóx{
ó{ówyw
ó
ów||{y
{
non ventilées (91)
OGIó¤ôjw{ó
ów||{y
{
OGJó¤ôjw|{ó{{ó{y
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Section de fonctionnement
OHFó¤ôi{y{ó}
wóz{ówzw
óx{ó
yw{
OHGó¤ôi
y
ó{ówx
óx{
OHHó¤ô[{}{{ô¤ó\
w
OHIó¤ôY{
Services OHJó¤ôi
ó{ó{{{
individualisés (92) OHKó¤ô_{{
ó
yw{ó{ów
OHLó¤ô\w{
OHMó¤ôb
}{{
OHNó¤ôW
w}{{ó{ó{y{óxwBó{
{{
OHOó¤ôWy
ó
y
{
353
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
OIGó¤ôe
w
ó|wy{
OIHó¤ôZ
w
ó{ówyw
ó
ów||{y
{
OIIó¤ô_ó{ów{ó
ów||{y
{
Services communs
OIJó¤ôjw|{ó{{ó{y
non ventilés (93)
OILó¤ô\wóz{ó|
y
{{óz{ó}
{óz=
OINó¤ôZ
{{ó
{
OIOó¤ôl{{óówó{y
óz={{{
EXEMPLE
Dépenses relatives à un gymnase
G?óY
y
óz=ó}w{ó>{{{?ôP
Y
z{óOFó¤ô\
y
óJô¤óhx{óJKGóCó¤Y~w{óOFJó¤ôWy{ôOFDJKG
H?ó[{{ózó}w{ó>|
y
{{?ôP
0
69
28
Y
z{óOHó¤ô\
y
óJô¤óhx{óJKGó¤ôY~w{óOHJô¤óWy{ôOHDJKG
90
47
:1
22
1.3 Les documents comptables
0.
10
2.
9
Le budget, une fois voté, est exécuté. Cette exécution est le fait de deux intervenants
42
:4
1.
(principes de séparation des fonctions) :
61
83
88
■ Recettes
Se
G
NC
Le maire ordonne les recettes votées par le conseil municipal à partir d’un titre de recettes.
:E
om
comptable.
lar
ho
sc
w.
Dépenses
ww
■
Le maire engage les dépenses votées par le conseil municipal : il engage, liquide et mandate.
Les titres de paiement sont transmis pour exécution après qu’ont été précisées l’imputation
budgétaire (chapitre), l’imputation comptable (nature), les références du créancier et des
pièces justificatives.
Le receveur municipal prend en charge les ordres de paiement et réalise le paiement après
avoir contrôlé la légalité financière et la régularité budgétaire des opérations ci-après :
– contrôle de la qualité de l’ordonnateur (signature) ;
– contrôle de la régularité de la dépense (pièce) ;
– contrôle de la bonne imputation de la dépense (chapitre – budget) ;
– contrôle de la disponibilité des crédits (au chapitre budgétaire concerné) et de l’enregis-
trement comptable.
354
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
0
69
óe
w
óóywwy{ó}
wóD
28
90
47
Il existe un contrat d’entretien des locaux municipaux annuel réalisé par le prestataire de services
:1
22
WwzóQóy
ów{ôPóILóFFFô€.
0.
10
2.
© b{óLôw{ôPó
óz=óx
óz{óy
wz{ó
ó=wy~wóz{ó|
{ówzw{ówó|
C
9
1.
:4
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zó
ó{ów{óz{óIóNFFô€ TTC
42
61
83
© b{óGFôw{ôPówó|wy{óz=W
zów{óówóy
{ó
óó
wóz{óIóJHFô€ (obtention
88
3:
z={ó{{óz{óGFó;?Bówów
ówó{óz{óGHôw{Dóbwóy
{ówzw{ówóz
{{ó{óGKôw{D
45
40
2
© b{óGLôw{ôPó
óz=óx
óz{óy
wz{ó
ówy
ó{ó
w}{ówózó|
C
58
t:6
tta
Chapitre 6-1
Opérations à caractère général
N° eng. Date Nature de l’engagement Désignation Créancier
1 01.01 f
óy
wó{{{ Armand
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
355
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
28
90
Engagement
47
Suivi des opérations de mandatement
:1
juridique
22
N° eng.
0.
10
Date service Date Montant Cumul des Engag.
2.
9
N° mandat 1.
fait :4
mandat du mandat mandats compl. n°
42
61
83
1
88
3:
45
40
3
Se
G
NC
5
vo
lar
ho
sc
w.
ww
356
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
0
section 4
69
28
90
47
:1
COMPTABILITÉ DES ASSOCIATIONS
22
0.
10
2.
9
1.
L’obligation d’une comptabilité ne s’applique pas, en principe, à toutes les associations. En
:4
42
effet, la loi du 1er juillet 1901 relative aux associations n’a prévu aucune disposition d’ordre
61
83
88
comptable mais les associations doivent respecter les prescriptions souvent prévues par les
3:
45
statuts en la matière.
40
2
58
t:6
du contrôle et pour une bonne information des membres de l’association et des orga-
G
NC
nismes prêteurs, notamment. Cette comptabilité peut être tenue sur la base de la comp-
:E
om
(recettes-dépenses).
ho
sc
w.
Z{ówó
ózóGer wóGONJó{w{óówó
{
ó{ówó}{{ówwx{ó
z{óz||y
óz{ó{{{Bóy{w{ów
yw
ó
ó
}w{{ów{{ó
Associations à l’établissement de comptes annuels.
ayant une activité Sont concernées toutes les personnes morales de droit privé non commerçantes
économique ayant une activité économique (dépassant à la fin de l’année deux des trois
y{ówôPóKFôww
BóIóGFFóFFFô€ de chiffre d’affaires (hors taxes)
ôz{ó{
y{BóGóKKFóFFFô€ pour le total du bilan.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
357
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
L’article 10 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs
Associations {w
ów{yó{ówzw
ó
ó=ów
ó|wy{Bóy
{wó
recevant une aide charges et produits et évaluation des contributions volontaires en nature au
supérieure à 23 000 €
{ó
ó
wxó
{ó=wz{ó|
{óz
w{ówó
{óz{óHIóFFFô€.
ou représentant plus fwów{ó{óY
z{ó}
wóz{óy
{y
ó{
w{ó>wDóbDôIKLGCJówDôJ?ó
de 50 % de leurs prévoit que les départements doivent annexer à leur budget le bilan certifié
ressources conforme des associations ayant reçu une subvention représentant plus de
KFó;óz{ó{óxz}{ó
ó
{{óóMKóFFFô€.
b{ó
}w{óó{{ó
{ó{óyw{óy{|{Bó
yw{Bó|ww{Bó
~ww{Bó~w~
{Bó
zyw{Bó
{Bóy{{ó
óy
y
wóówó
défense de l’environnement et souhaitent pour cela faire appel à la générosité
x{ózwó{óywz{óz={óyww}{ó{
{óó=
y~{
ów
wBó
óó
Associations
wó
{óx{Bó
ówó=w
óz{ó
{óz{óy
yw
Bó
ó{ó
et fondations faisant
z=
wxóóy
{óz={
ów{óz{ó{
y{óy
{y
{ówózóxyBó
appel à la générosité
ó
y{ó
w{ó=w||{yw
óz{óz
ówó{óz{óz
{{ó>
óOGCMMHó
0
69
publique
28
zóMôw
óGOOG?D
90
47
Y{óy
{óz={
óz
ó{ó
óó=w{{óz{óy
{óz{ó=w
yw
ó{ó
:1
22
z
ó{ó
wxó{
ó{ó
zw
ózó}{{ôHFFNCGHózóMôwóHFFNózó
0.
10
Comité de la réglementation comptable.
2.
9
1.
:4
42
Associations dont le
83
supérieur à 18 M€
40
wwx{Bó{yD?D
2
58
t:6
tta
i
óy
y{
{ôP
Se
©óó{ó
}w{óww{óy
{y{ów}
óz{ó|
w
ó
|{
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G
NC
y
{óQ
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om
©ó{ów
yw
ó{wóQ
x.c
Autres associations
vo
soumises à des
ho
©ó{ó
wx{{ózó{y{óww{ó{ó
ywóQ
sc
dispositions
w.
©ó{ó
}w{óz{ó|
w
ww
particulières
©ó{óy{{óz{ó}{
ów}
óQ
©ó{ó
y
óz{óy
{óz{óy~{wóQ
©ó{ó
}w{ó}
wóz{ó
wx{{óz={{}{{ó
ó
óy
wóQ
©ó{yD
Suite à ces différentes obligations, le Conseil national de la comptabilité avait approuvé, en date du
17 juillet 1985, un plan comptable des associations. Un règlement du Comité de la réglementation
comptable (règlement 99-01 du 16 février 1999 relatif aux modalités d’établissement des comptes
annuels des associations et fondations, homologué par arrêté du 8 avril 1999) a édicté de nouvelles
règles applicables à compter du 1er janvier 2000.
Le règlement 2008-12 du CRC afférent à l’établissement du compte d’emploi annuel des ressources
des associations et fondations (voir ci-dessus) a été annexé au règlement 99-01.
Ces règles s’appliquent à toutes les associations et fondations qui sont soumises à des obli-
gations législatives ou réglementaires d’établissement des comptes annuels.
Le règlement 99-01 du CRC spécifie que les dites associations et fondations doivent appli-
quer le Plan comptable général sous réserve des adaptations prévues par le présent règlement.
358
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
0
69
28
– le traitement des contributions volontaires en nature ;
90
47
:1
– les règles de présentation des comptes annuels.
22
0.
10
Le règlement 99-01 donne également la liste et le contenu des comptes spécifiques aux asso-
2.
9
ciations et fondations. 1.
:4
42
61
83
Le bilan d’une association (avant répartition) doit être présenté comme suit :
2
58
t:6
tta
Se
G
Fonds associatifs
x.c
vo
Fonds propres
lar
©ó\
zów
yw|ówóz
óz{ó{{ó>z
ó{}ó{ó
ho
sc
w.
z
w
ów{yóy
{w{óz=wy|ó
x
Bóx{
ó
ww
359
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
28
d’un bien au profit de l’organisme. Pour être inscrits en fonds associatifs, cet apport doit
90
47
:1
correspondre à un bien durable utilisé pour les besoins propres de l’association. Dans le cas
22
0.
contraire, il est inscrit en compte de résultat (subvention d’exploitation).
10
2.
9
1.
säLes apports avec droit de reprise impliquent la mise à disposition provisoire d’un bien
:4
42
61
bien (bien repris en l’état, bien repris en valeur à neuf, etc.). En fonction des modalités de
3:
45
40
reprise, l’association doit enregistrer les charges et provisions lui permettant de remplir ses
2
58
t:6
Le résultat d’une entreprise peut être affecté en réserve, en report à nouveau ou être distri-
vo
lar
Toutefois, après affectation du résultat aux réserves prévues par les statuts, le solde peut être
ww
360
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
0
69
28
4.1 Subventions de fonctionnement
90
47
:1
22
La comptabilisation des subventions de fonctionnement et conventions de financement,
0.
10
des ressources affectées provenant de la générosité du public et des legs et donations affec-
2.
9
1.
tés à l’exploitation d’un projet particulier et défini sont régies par les règles présentées
:4
42
61
ci-dessous.
83
88
3:
Une condition suspensive non levée ne permet pas d’enregistrer la subvention en produits.
Se
G
NC
produits mais doit conduire l’association ou la fondation à constater une provision pour
x.c
vo
reversement de subvention dès qu’il apparaît probable qu’un ou plusieurs objectifs fixés
lar
ho
tion constate de manière définitive que ces objectifs ne pourront être atteints, une dette
ww
Les sommes inscrites sous la rubrique « Fonds dédiés » sont reprises en produits au compte
de résultat au cours des exercices suivants, au rythme de réalisation des engagements,
par le crédit du compte « Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs »
(compte 789).
Une information est donnée dans ce cas, dans l’annexe.
La comptabilisation des ressources affectées provenant de la générosité du public, des
legs et donations affectés à l’exploitation d’un projet particulier et défini, suit la même
logique.
361
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
EXEMPLE
k{ów
yw
ówó{Ìó{ódBóz{ówóyw
óz{óló{ó
{óz{óHFóFFFô€óz
z
{óóó
{ó
particulier.
WóIGôz
y{x{ódBó{ów{óz{ówóx{
Bó
óKóFFFô€Bó=wówó
ó
{ó{ó{ó
{ó{ó
{
wx{óó{ó{{yy{óó{Dó[ódAGBóJóFFFô€ ont été utilisés.
b{ó
y{ów{ó{
óy
wx
{ôP
d
512 Xw{ 20 000
MJ Subventions d’exploitation 20 000
Versement de la subvention par la ville de V
IGDGHDd
LNOJ [}w}{{óó
w{óóx{
ówx
{ 5 000
0
69
28
GOJ \
zóz
z
óóx{
ówx
{ 5 000
90
47
:1
Quote-part non utilisée de la subvention de la ville de V
22
0.
10
2.
9
IGDGHDdAG 42
:4
1.
GOJ \
zóz
z
óóx{
ówx
{ 4 000
61
83
362
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
contrepartie d’actifs immobilisés » ou 1035 « Fonds associatifs avec droit de reprise – legs et dona-
tions avec contrepartie d’actifs immobilisés assorties d’une obligation ou d’une condition »).
EXEMPLE
k{ów
yw
ó{óz{ó{y{
Bó{ówó{w{óz{óc
{ónBóó{x{ó
w
óKFFóFFFô€
(dont 100 000 € pour le terrain)
Le testament précise que l’immeuble est mis à disposition de l’association sans aucune possibilité de
cession par cette dernière.
b{ó
y{ów{ó{
óy
wx
{ôP
0
69
Remise du bien en legs
28
90
47
:1
JMK Legs et donations en cours de réalisation 500 000
22
0.
1025 Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés
10
500 000
2.
9
Imputation de la donation 1.
:4
42
61
83
88
3:
l’actif du bilan : la contrepartie est comptabilisée dans des subdivisions du compte « Fonds
G
NC
Si le bien ne doit pas être renouvelé par l’organisme, la contrepartie de la valeur d’apport ins-
sc
w.
crite aux « Fonds associatifs avec droit de reprise » doit être diminuée pour un montant égal à
ww
celui des amortissements, par le crédit du compte 75 « Autres produits de gestion courante ».
EXEMPLE
Le 1er w{ódBóc
{óoó{óz{ó{{óóz
óz={ów
yw
óów
{óz{óx{wó
d’une valeur de 5 000 € amortissable en 5 ans (linéairement).
b{ów
{ó={ówów{
óó{ó{
{
ówów}{D
Les écritures suivantes seront comptabilisées au 1er w{ódó{óIGôz
y{x{ódôP
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
GDGDd
HGNI Matériel de bureau et matériel informatique 5 000
1034 Apports avec droit de reprise 5 000
Apport de matériel par Monsieur Y
IGDGHDd
LNGGH Z
w
ówów
{{óz{ó
xw
ó 1 000
corporelles
HNGNI Amortissements du matériel de bureau et matériel 1 000
informatique
Dotation de l’exercice
363
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
L’amortissement de ces biens est constaté en débitant le compte 229 par le crédit du compte 228.
28
90
47
:1
22
EXEMPLE
0.
10
kó ww{{ó z={ó w{ó z{ó HFFóFFFô € a été mis à disposition gratuite d’une association à
2.
9
compter de 1er {ódD 1.
:4
42
61
GDMDd
t:6
tta
IGDGHDd
ho
sc
w.
Dès lors que ces contributions présentent un caractère significatif, elles font l’objet d’une infor-
mation appropriée dans l’annexe portant sur leur nature et leur importance.
Si l’association ou fondation dispose d’une information quantifiable et valorisable sur les contri-
butions volontaires significatives obtenues, ainsi que des méthodes d’enregistrement fiables, elle
peut opter pour leur inscription en comptabilité, c’est-à-dire à la fois en comptes de la classe 8
(comptes 86 « Emplois des contributions volontaires en nature » et 87 « Contributions volon-
taires en nature ») et au pied du compte de résultat sous une rubrique appropriée.
364
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
Charges Produits
Secours en nature
X
w
Mise à disposition gratuite de biens
f{w
ó{ów{
et services
Z
ó{ów{
f{
{óx
{
Total Total
EXEMPLE
f
ó=w
{ódBó
ó
ó{
{óy
{óy
x
ó
w{óz={ów
yw
óy~w}
{óz{ózC
x{óz{ó
zów{w{óóz{ó{
{ó
y{{{ôP
0
– 30 000 €óz{ó
zów{w{óww
ó
óz{óz{{óy
{y{óQ
69
28
90
– 1 000 heures de travail par des bénévoles estimées à 10 €óz{ó=~{{óQ
47
:1
22
– wó{óóz
ózwóyó
óz=ó
~y{ów
x{ówó{ó{{{ó{
{óóIFFô€
0.
10
wó
D
2.
9
1.
:4
b=
y{ów{ó
wó{óy
wx
{ó{ó|óz={{yy{ôP
42
61
83
88
3:
45
©óZ
ów{ó>{y{Bóy~{Bó{{?D
©ób{}Bów{óx
w
ó>y
wx
óówów{ó
{ózwó=wy{óz{óx
w
?D
©óf
zóz{ówó{{óz{óz
ó{ów{D
En ressources
©óf
zó|wy{D
©óW{ó
zó
óó=w{óówó}
óx{D
©óh{
óz{ó{
y{ó
ó
{óz{óyww}{ów
{{D
©óZ
{{ó
w
{{ó
ó
ó
yw{ó>w{yó{ó{w
ówó{óz=wy
ó
ówówó{ó{ó{w
ó{{ówy~wóz{óx{ó{ó{y{Bózx
óz{y{óz{ó
{y
ó{óx{
Bó{yD?D
En emplois ©óY
óz{yóz=w{óówó}
óx{ó>xy
Bóxyw
Bó|wó
w®?Bó
y compris les frais de traitement des dons.
©ó\wóz{ó|
y
{{óz{ó=
}w{Bóóy
ó{ó|wó|wy{D
©óh{
y{ó{wóów||{y{D
365
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
section 5
69
28
90
47
:1
COMPTABILITÉ DES PROFESSIONS LIBÉRALES
22
0.
10
2.
9
Il n’existe pas, d’un point de vue général, de réglementation comptable propre aux profes-
42
:4
1.
sions libérales et les obligations en la matière résultent des dispositions relatives aux diffé-
61
83
88
Toutefois, certaines professions réglementées, comme celle des notaires, ont mis en place
2
58
t:6
Les contribuables qui sont placés sous le régime de la déclaration contrôlée (sur option ou obliga-
ho
sc
©ób{óy~{ówó
{óz{ó{ó
y{
D
Sont considérés
©ób{ó{{ó
wó
óxwyw{óówózw{óz{ó{óy
ó
notamment comme
en compte.
des recettes encaissées
©ób{ó{||{óz{óy
{y{óó{ó
y~
wy{D
©ób{óy~{ówó
{óz{ó{ó{{ówóx
|yw{D
Sont considérés
©ób{ó{{ó
wó
óxwyw{óówózw{óz{ó{óy
ó
notamment comme
en compte.
des dépenses décaissées
©ób{ó{||{óz{óy
{y{óó{ó
y~
wy{D
366
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
Ce système de comptabilité très simple, puisque basé sur les encaissements et les décaisse-
ments, permet un contrôle rapide des enregistrements au livre-journal par rapprochement
du solde comptable avec le solde figurant sur le relevé de banque et le solde réel de la caisse.
Toutefois, les contribuables qui en font la demande peuvent déterminer leur résultat selon
les règles de la comptabilité commerciale (système « Produits – Charges » ou comptabilité
d’engagement).
Aucun plan comptable spécifique n’est imposé pour la comptabilisation. Cependant, les
contribuables ont intérêt à utiliser un plan comptable qui leur permette d’établir leur décla-
ration de résultats sans difficultés.
Les adhérents à une association de gestion agréée doivent respecter la nomenclature comp-
table fixée par l’arrêté du 30 janvier 1978. Cette nomenclature est dérivée du plan comp-
table général 1957.
0
69
28
90
47
RUBRIQUES DE RECETTES ET DE DÉPENSES PROFESSIONNELLES
:1
22
DE L’IMPRIMÉ DE DÉCLARATION 2035 A
0.
10
2.
9
©óh{y{{ó{yw
{óóy
ó{ó{x
{{óz{ó|w
:4
1.
42
Recettes
83
©óf
zó|wy{
88
3:
©ó]wóz{
45
40
2
58
©óWy~w
t:6
tta
©ó\wóz{ó{
{ó¤ôiww{ó{ó{ówww}{ó{ów{
Se
©ó\wóz{ó{
{ó¤ôY~w}{ó
yw{óóww{ó>wów
w{ó{ó
{?
G
NC
©ó_ó{ów{ó¤ôjw{óówów{ów
{
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om
©ó_ó{ów{ó¤ôY
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w{
x.c
vo
©ó_ó{ów{ó¤ôW{ó
lar
ho
©ób
{ó{óy~w}{ó
yw{
ww
©ób
yw
óz{ów
{ó{óz{ó
x{
©ó[{{ó{ó
ww
©óf{
{ó
w{
©óf{ó
w}{
Dépenses
©óY~w||w}{Bó{wBó}wBó
{yy
professionnelles
©ó^
w{ó{óy
wówóz{ó
y{
©óf{óz=wwy{
©ó\wóz{ó
~y{
©óW{ó|wóz{óz
wy{{ó>
w}{®?
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
©óY~w}{ó
yw{ó{
{{
©ó\wóz{ó
y{
Bóz{ó{
{w
ó{óz{óy
}
©ó\
{óz{óx{wBóz
y{w
Bóz{óy
{
zwy{ó{óz{ó
~
{
©ó\wóz=wy{ó{óz{óy
{{
©óY
w
ózyw{ó{ó
|{
{{
©óW{ó|wóz{óz{ó}{
©ó\wó|wy{
©óf{{óz{{
367
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
2. Le régime fiscal de la micro-entreprise
28
90
47
:1
22
0.
10
Le régime déclaratif spécial dit « micro-BNC » concerne les contribuables dont les recettes
2.
9
1.
n’excèdent pas 32 900 € hors taxes et qui, lorsqu’ils exercent une activité soumise à la TVA,
:4
42
61
bénéficient de la franchise.
83
88
Le bénéfice net est calculé automatiquement après application d’un abattement forfaitaire de
3:
45
Ces contribuables doivent tenir un livre donnant le détail journalier de leurs recettes
t:6
tta
professionnelles.
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
368
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 10
0
69
28
90
47
■ La comptabilité appliquée aux sociétés civiles
:1
22
0.
L’article 1856 du Code civil relatif aux sociétés civiles précise que :
10
2.
9
1.
« Les gérants doivent, au moins une fois par an, rendre compte de leur gestion aux associés. Cette red-
:4
42
61
dition de comptes doit comporter un rapport écrit d’ensemble sur l’activité de la société au cours de
83
88
l’année ou de l’exercice écoulé comportant l’indication des bénéfices réalisés ou prévisibles et des pertes
3:
45
encourues ou prévues. »
40
2
58
Par ailleurs, un certain nombre de textes implique la tenue de la comptabilité pour une société civile :
t:6
tta
Se
textes fiscaux, article L. 612-1 du Code commerce applicable aux personnes morales de droit privé non
G
NC
commerçantes exerçant une activité économique dépassant certains critères ; plan comptables particu-
:E
om
liers et notamment ceux s’appliquant aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et aux orga-
x.c
nismes de placement collectif immobilier (OPCI), aux sociétés civiles de notaires, aux sociétés civiles
vo
lar
professionnelles (SCP) adhérant à une association de gestion agréée et aux sociétés civiles agricoles (Plan
ho
sc
w.
comptable agricole).
ww
369
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
La modernisation des plans comptables, qui a commencé par les communes (M14), se poursuit notam-
ment par les départements (M52), et les régions (M71).
Ainsi, l’instruction M14 relative à la comptabilité communale a été publiée en annexe du décret du
9 novembre 1993. Cette instruction a pour objectif de mettre en place un système d’information qui per-
met d’améliorer la transparence financière des communes en leur appliquant les principes fondamentaux
du Plan comptable général.
Elle réaffirme le principe fondamental de l’organisation financière des personnes morales de droit public :
la séparation des fonctions de l’ordonnateur et des comptables. Elle analyse tout spécialement les docu-
ments de synthèse qui doivent être établis (documents budgétaires et documents comptables) et présente
une nomenclature de comptes.
Elle est mise à jour chaque année pour tenir compte de l’évolution du contexte législatif et réglementaire.
0
69
L’obligation d’une comptabilité ne s’applique pas, en principe, à toutes les associations. En effet, la loi du
28
90
1er juillet 1901 relative aux associations n’a prévu aucune disposition d’ordre comptable mais les associa-
47
:1
22
tions doivent respecter les prescriptions souvent prévues par les statuts en la matière.
0.
10
2.
La comptabilité s’avère d’ailleurs indispensable pour les besoins internes de la gestion et du contrôle et
9
1.
:4
pour une bonne information des membres de l’association et des organismes prêteurs, notamment.
42
61
83
Cette comptabilité peut être tenue sur la base de la comptabilité d’engagements mais aussi selon la
88
3:
D’autre part des textes particuliers ont prévu des obligations comptables à certaines associations (asso-
t:6
tta
ciations d’une certaine taille ayant une activité économique, associations reconnues d’utilité publiques,
Se
G
Un règlement du Comité de la réglementation comptable (règlement 99-01 du 16 février 1999 relatif aux
x.c
modalités d’établissement des comptes annuels des associations et fondations, homologué par arrêté du
vo
lar
ho
8 avril 1999) présente les règles applicables aux associations et fondations qui sont soumises à des obli-
sc
w.
gations législatives ou réglementaires d’établissement des comptes annuels. Le règlement spécifie que les
ww
dites associations et fondations doivent appliquer le Plan comptable général sous réserve des adaptations
prévues par le présent règlement.
Pour les associations et fondations faisant appel à l’épargne publique , ces adaptations concernent notamment :
– la comptabilisation du résultat comptable, des subventions de fonctionnement et conventions de
financement, des ressources provenant de la générosité du public, des ressources en nature, des legs et
donations, des subventions d’investissement, des apports avec ou sans droit de reprise, des amortisse-
ments des biens apportés avec droit de reprise, des opérations de commodat ;
– les règles d’évaluation et de réévaluation des éléments du patrimoine ;
– le traitement des contributions volontaires en nature ;
– les règles de présentation des comptes annuels et le compte d’emploi.
Le règlement donne également la liste et le contenu des comptes spécifiques aux associations et
fondations.
370
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
Les contribuables qui sont placés sous le régime de la déclaration contrôlée doivent tenir un livre-journal
et un registre des immobilisations et des amortissements. Ils doivent également souscrire une déclaration
de résultat.
Aucun plan comptable spécifique n’est imposé pour la comptabilisation. Cependant, les contribuables
ont intérêt à utiliser un plan comptable qui leur permette d’établir leur déclaration de résultats sans
difficultés.
Les adhérents à une association de gestion agréée doivent respecter la nomenclature comptable fixée par
l’arrêté du 30 janvier 1978. Cette nomenclature est dérivée du plan comptable général 1957.
0
69
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
371
APPLICATIONS
APPLICATION
application 1 Comptabilité d’une société civile de moyens
application 2 Comptabilité d’une société civile immobilière
application 3 Opérations effectuées avec un GIE
application 4 Comptabilité d’un GIE
application 5 Comptabilité des communes
application 6 Application de la M14
application 7 Écritures comptables dans une association
application 8 Bénévolat dans une association
application 9 Comptabilité des professions libérales
application 10 Comptabilité d’un chirurgien-dentiste
0
69
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
APPLICATION 1
40
2
58
t:6
Y{{ó
y
óy{ó
{óz{ó
ywBó{{ówówyó{{ó
xw
óy
{{ó>
x{óz{óx{wBó
vo
lar
ho
tion des charges entre les associés se fait proportionnellement aux consultations.
ww
QUESTIONS
1. ó[||{y{ówó
w
óz{óz
{{óz{ó=w
{ódó{{ó{ów
y
ó{ówó{ówx{wó
{
ó{ó
w{{ôGó>wx{wó
óz{ówóz
yww
ó|yw{óHFIL?D
2. óf
{{ó {ó
y{ó z{ó y
ww
ó z{ó {y{{ó z{ó wó
y
ó y{ó z{ó
{ó >
ó {wó {ó
y
{ôMFFóóh{x
{{ówó{ów
y
óD
372
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
ANNEXE 1
État détaillé des dépenses réparties entre les associés des sociétés civiles de moyens
1 2 3 4 5 L M N
ww
w.
1 sc
ho
lar
vo
2 x.c
om
:E
NC
3 G
Se
tta
t:6
4 40
58
2
45
3:
Matériel Chauffage, 88 Autres
N° Entretien Personnel 83
61 Prime Frais de
et petit eau, gaz, Honoraires 42 frais de
ordre réparations intérimaire d’assurances
:4 véhicules
outillage électricité 1.
92 déplacement
2
3
4
N° Frais de Fournitures Frais Autres Frais Total
Cotisations Amortissements
ordre réception de bureau d’actes frais divers financiers par associé
GM GN GO 20 21 22 23 24
1
2
CHAPITRE
3
10
373
4
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
ANNEXE 2
Balance des comptes de la société au 31 décembre N
HGNI Matériel de bureau et matériel informatique 30 000
HGNJ Mobilier 15 000
HNGNI Amortissement matériel de bureau et matériel informatique 12 000
HNGNJ Amortissement mobilier 3 000
4451 Compte courant Marie 33 000
4452 Compte courant Luce 20 000
4453 Compte courant Jean 13 000
4454 Y
{óy
wóf{{ 40 000
512 Xw{ 2 000
LFF Achats 4 000
0
69
LGF \wóz{ó{
{ó¤ôiww{ó{ó{ówww}{ó{ów{ GNóFFF
28
90
\wóz{ó{
{ó¤ôY~w}{ó
yw{óóww{ó
47
LGG GFóNFF
:1
22
(parts patronales et ouvrières)
0.
10
LHH _ó{ów{ó¤ôjw{óó{óww{ 1 000
2.
9
1.
:4
LHI _ó{ów{ó¤ôW{ó 2 000
42
61
3 000
45
40
\
{óz{óx{wBóz
y{w
Bóz{óy
{
zwy{ó
x.c
LLH JóNFF
vo
et de téléphone
lar
ho
LLO
sc
ANNEXE 3
Nombre de consultations effectuées en N
©óZ
y{ócw{ôPóHóKFF
©óZ
y{óby{ôPóGóKFF
©óZ
y{ó`{wôPóGóFFF
©óZ
y{óf{{ôPóIóFFF
APPLICATION 2
Comptabilité d’une société civile immobilière
bwó
y
óy{óz{ówy{{ó
x{óW~ówwó|wó=wy
ó{ód¤Kóz=ó{x{ó
yw|ó
ó
200 000 €.
Y{ó{x{ó
w
ó{ód¤GóóHKFóFFFô€Bówó|wó=
x{óz={óy{
ó{óGer wódó
óHNFóFFFô€.
Le produit de la cession a été affecté à un fonds de remboursement.
374
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
QUESTION
f
{{ó{ó
y{ó{w{óóy{ó
w
óy
w
{ó{ód¤GBódó{ódAGD
ANNEXE
Extrait du plan comptable des SCPI
a) Liste de comptes
1014 Capital souscrit
0
69
28
103 Écarts sur remboursement de parts
90
47
GFJGó f{óz=
óóywwó
y
:1
22
0.
1052 Écart de réévaluation
10
2.
9
GFMGó \
zóz{ó{x
{{Bó
ó{y
{ó
Bó
{
óó{ó
w 1.
:4
42
GHFó h
wóz{ó={{yy{
2
58
t:6
HGIó _
xw
ó
yw{ó¤ôY
y
tta
Se
JLHó Y
wy{óóy{
óz=
xw
:E
om
KGHó Xw{
x.c
vo
lar
KJó \
zóz{ó{x
{{
ho
sc
w.
ww
375
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
0
69
affectées à ce fonds de remboursement sont destinées uniquement au remboursement des associés sorC
28
90
tants. Ce fonds permet alors de contribuer à la fluidité du marché des parts.
47
:1
22
Y{ó|
zó{ó{óy
ó{óz
ó
ówów||{yw
ózó
zóz{ówó{{óz={x{ó
yw|Bó
ó
0.
10
par affectation de résultats de l’exercice ou des exercices antérieurs.
2.
9
1.
Zwówó{{ó~
~{Bóy={ó{ó
zó{óz{ówó{{ó>y={CóCóz{ó{óóz{ó{{ó
ó{ó|wó
ó
:4
42
61
à cette vente) que l’assemblée générale des associés peut décider d’affecter en tout ou partie au fonds
83
88
de remboursement.
3:
45
Lorsque le fonds de remboursement est constitué par prélèvement sur le montant total (ou partiel) du
40
2
58
z{ó{x
{{óD
Se
G
|
{ówó
{{óy
{
zw{ówóy
{ôKJóó\
zóz{ó{x
{{óD
ho
sc
w.
b
ózó{x
{{óz{ówBó{óywwóz{ówóiYf_ó{ó
zóó~w{óz{ówów{ó|wyw{óz{ówó
ww
APPLICATION 3
Opérations effectuées avec un GIE
[ó{óz{ówó
ww
óz=
w
óz{óy
w
ózwó{óz
w{óy
{ywBówó
y
ó[{ówó
y
ó {ó d¤Jó ó }
{{ó z=
ó
y
{ó w{yó z=w{ó
y
ó ww{wó wó {ó
secteur d’activité.
b{ó]_[ówó
óy
ów{yóóywwóz{óNFóFFFô€óz
ówó
y
ó[{ówów
ó{ówDóbwó
y
ó
wóy
wx
ó{ówó
yw{óy
{
zw{ówóy
{óHLLóój{óz{ówyw
óBózwó{{ó
376
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
{{ó|}{ó
ó
ó{ów{óz=wy
Dó[{ó=wó|wówy{ówwy{ówó]_[ówów{Dób={{C
yy{óy
wx{ózó]_[óy
yz{ów{yó=w
{óy{D
b{ó]_[ówó
ó
óó
}{{óx
|yw{ó=ó
{DóWBówó{óz{ód¤GBó{ó
wóy
C
table s’est élevé à 12 000 €Dób=w{x
{ów
wó{óy
{óz{ó={{yy{ód¤Gó={ó{{ó{óGKôwódD
ó=w
óz{óy
{óz{ó={{yy{ódBóó=w{ó{ó{ó
wózó]_[ó{óy
wx{{óz
|yw{óz{ó
NNóFFFô€. L’assemblée devant approuver les comptes de cet exercice ne se tiendra qu’au cours du mois
z=wódAGDó
QUESTIONS
1. Énoncer les spécificités de la prise en compte des résultats bénéficiaires et des résultats déficitaires du
]_[óy~{ó{ó{x{Bóó{ówóy
wx{D
2. f
{{ó{ó
y{ów
{ó{ódówówó
y
ó[{óy
y{wóy{{ó{
D
0
69
28
90
47
APPLICATION 4
:1
22
0.
Comptabilité d’un GIE
10
2.
9
1.
:4
42
QUESTIONS
lar
ho
1. _z{ó{óyw{ó
w
óóy
z{óówóy
óz=ó]_[D
sc
w.
ww
2. [{}{ó{ód¤Hó{ó
w
óz{óy
ózó]_[D
3. [{}{ózwówóy
wx
ózó]_[ó{ó
w
ó
w
{ó{ód¤Gó{ódó>w||{yw
óz{ó
w?D
4. óY
wx{ówó
{Cówózó
wóx
|yw{ózó]_[ózwówóy
wx
óz{ówó
y
óo{{ó
ôwózw{ózóGKôwódD
ANNEXE
[ód¤GBówó
y
óo{{ówó
w
ó{ó
w
ów{yó{ó]_[D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
377
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
APPLICATION 5
Comptabilité des communes
c
{ó`{wócw{Bó{óz={ó
ów{óz{óiwCóW}Bóy
{óz{óJóFFFô~wxwDóWóz
xóz{ó
ówzwBóó{ó
{óóy{wó
x{óz{ó{
ó{óz{wz{óó{óy
{
D
Trois questions essentielles se posent à lui
– quelle est la mission du maire pour ce qui concerne d’ordonnancement des dépenses publiques et quel
{ó{ó{ózóy
wx{óxyóU
– wóy
wxw
óz{ów
{{ó>ó{ó
ówóz{óz
{{?ó{Có{{ó
x}w
{óU
– {óxz}{óó{ó
{
ó>{ów{{?ó{Cóó
x
Bó{ózwówó
}w{ó{ó|wCóó|w{óU
QUESTIONS
1. óhw{{ó x{{ó {ó
ó {{y{ó z{ó =
z
w{ó ó wó w{ó z{ó iwCóW}ó {ó zó
comptable public.
0
69
28
2. Zwóóy
ów
Bó
{{ôP
90
47
– wó
{óz{ó=
x}w
óz=w
óQ
:1
22
– {óxw{óz{óywyó{ó{ó
~
z{óó{{óQ
0.
10
2.
– le problème posé par les subventions d’investissement.
9
1.
:4
3. ó[ó
wó{ó{ó
ó
{óy{Bó{óxz}{ó|ódAGó{Cóó
x
óUó`|{ówó
42
61
83
réponse
88
3:
4. [{ó{ó|
y
{{óz{óy
{óz=
w
óz=
z{ó{{ó{y
45
40
5. Ce budget reprend par anticipation les résultats de l’exercice précédent. À partir des informations relaC
2
58
t:6
ANNEXE 1
lar
ho
sc
Section de fonctionnement
Dépenses Recettes
MFó fó
zóz{ó{y{ó{ózó
011 Charges à caractère général 25 000 GóNFF
domaine
012 Charges de personnel 13 200 MIó ó_ó{ów{ HLóFFF
LKó óW{óy~w}{óz{ó}{
ó
2 000 MJó óZ
w
ó{óx{
13 000
courante
MKó ó {ó
zóz{ó}{
ó
W
LLGGó óY~w}{óz=
2 500 MFF
courante
LMó óY~w}{ó{y{
{{ 1 300 MMó óf
zó{y{
{ 1 500
TOTAL dépenses réelles 44 000 TOTAL recettes réelles 43 000
023 Virement à la section
3 000
d’investissement
042 Op. d’ordre de transfert entre 042 Op. d’ordre de transfert entre
1 500 GóNFF
sections sections
z
ôPóLN Z
w
ówów
{{ 1 500 z
ôPóMN h{{óz{ó
GóNFF
378
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
Dépenses Recettes
TOTAL dépenses d’ordre 4 500 TOTAL recettes d’ordre GóNFF
TOTAL dépenses de l’exercice JNóKFF TOTAL recettes de l’exercice JJóNFF
h{{óó
w{ód¤G h{{óó
w{ód¤G
h
wó{
ó>z
|y? 0 h
wó{
ó>{y
z{? IóMFF
TOTAL dépenses de fonctionnement TOTAL recettes de fonctionnement
JNóKFF JNóKFF
cumulées cumulées
Section d’investissement
Dépenses Recettes
0
69
28
90
GLó h{x
{{óz={ 5 500 GFHHHó \
zóz{óy
{w
ójlW 2 000
47
:1
13 Subventions d’investissement
22
HFBóHGBóHIóZ
{{óz=
{{ 10 000 3 000
0.
10
affectées
2.
9
1. GLó [ó{óz{{ MóKFF
:4
42
FHJó f
zóz{óy{
61
500
83
88
3:
3 000
tta
fonctionnement
Se
G
040 Op. d’ordre de transfert entre 040 Op. d’ordre de transfert entre
NC
GóNFF 1 500
:E
sections sections
om
x.c
z
ôPóHNó óW
{{ó
vo
des immobilisations
ho
sc
w.
GóNFF 4 500
ww
ANNEXE 2
Règles d’équilibre budgétaires (simplifiées) applicables aux communes
©ób{ó
wóz{ó{y{{ó{óz{óz
{{óz
ó=
x{D
©ób{ó{x
{{ó
óz={óz
{ó
ó{ó{||{y
óówóz{ó{
y{ó
{ó
ou assimilées de la commune.
©ób{ó
wóz{ó|
y
{{óz{óy{óz=ó{{yy{óz
ó{ów||{y
ó{ó
{{ówóy
óz{ó={{yy{ó
suivant au minimum à hauteur du besoin de financement de la section d’investissement.
379
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
APPLICATION 6
Application de la M14
l
ó{ów{
>{?óówy{ówó}{
óy
wx{óz{ówóy
{óz{óiw{ó^
{D
kóy{wó
x{óz=
w
ó
ó
ó
{
{ôP
G?óf{ó{óy~w}{óz{ó{óz{ó{y{{ówwó{yw{{óz{ó|
zôP
©óHKDGFDdôPó
yw
óz={ów{óGóFFFBójlWó|wy
{óHFFó>
}{ózóz{óz
x?D
H?óf{ó{óy~w}{óz{ó{óz{ó{y{{ówó{yw{{óz{ó|
zôP
©óHNDGFDdDôPó{yw{{óz{ó|
zó{wóz=ó{óQó
wóGóFFFBóy
óHFBó{ÌóONFóQ
©óóJDGGDdôPó
óz=ó{óz{ó{y{{ó
ó{ó
wóz{ó={ó{óz=ówzwó
ó{ó
C
tant des frais.
I?óf{ó{óy~w}{óz{ówzwóz{ów{{ówwó}{{óz{ówóz
{{ôP
©óLDGGDdDôPówy~wóz{ó
x{ôPóGóFFFójjYóQ
©óNDGGDdDôPó}{{óz{ó{óz=wwy{ôPóKFFójjYD
0
69
28
J?Dóf{ó{óy~w}{óz{ówzwówó}{{óz{óz
{{óQów
óz=ó{ówóz{ówóYw{ó
90
47
z{ó z
ó {ó y
}w
ô Pó ywwó GóFFFóQó
ó JFFóQó }{{ó z{ó {z{wy{ó z{ó wy~{ó ó
:1
22
0.
w||wy~ó{óy
{ôPóKFD
10
2.
©óODGGDdôPó}{{óQ
9
1.
:4
42
©óGHDGGDdôPó{ó{óy~w}{óz{ówzwóz{ów{{D
61
83
K?óhwwy~{{óz{ó
zóz{ówó{y
ó|
y
{{óó={{yy{ó¤ô
zóó{y{
ôP
88
3:
L?óhwwy~{{óz{óy~w}{óz{ówó{y
ó|
y
{{óó={{yy{óQóy~w}{óów{ôPówwóz={{C
2
58
t:6
{óz
ó{ó{y{ówó
ó|wówwó{óIGDGHDdó{óó=wówóóz
{óó|wyw
ówwó{óIGDGDdAGôP
tta
Se
©óIGDGHDdôPó{}w}{{ôPóGóFFFóQ
G
NC
©óIGDGDdAGôPó|wy{ôPóGóFKFD
:E
om
x.c
vo
QUESTION
lar
ho
f
{{ó {ó {{ywó wó
{yw{ó z{ó y
{ó z{ó wó cGJó >z
ó ó {wó
ó {ó z
ó {ó
sc
w.
ww
ANNEXE
Extrait de la nomenclature de comptes M14
GLJó [ówóz{ó
wx{{óz{óy
z
HGNJó c
x{
JFGGó \
{ó¤ô[{yy{óy
w
JFGHó \
{ó¤ô[{yy{ó
y
z{
JFJGó \
{óz=
xw
ó¤ô[{yy{óy
w
JFNó \
{ó¤ô\wy{ó
ów{{
414 Locataires acquéreurs et locataires
JGNGó h{z{wx{ó¤ôf
zó
ó{y
{ó|wy
JJKMGó jlWóy
{y
{
JMGIIó h{y{{ó{Ì{ówwó
óz{ó{ó¤ô\
zóz={
JMHGGó Z
{{ó
}
{ówówzw{{ó
wwx{ó¤ôh{x
{{óz=w
óz={
JMHGNó W{óz
{{ó
}
{ówówzw{{ó
wwx{
JMHNó W{óz
{{óó
}w{
515 Compte du Trésor
LGKó [{{ó{ó
ww
LGLó f{óz=wwy{
380
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
LHLGó \wóz=w||wy~{{
LHMó i{y{óxwyw{ó{ów
LLGó Y~w}{óz=
MKHó h{{óz{ó{x{
APPLICATION 7
Écritures comptables dans une association
l
ó {ó w{
{ó ó y
wx{ó
ó =w
{ó dBó {ó z
ó {ó x{
ó wx
{ó ó =w
yw
ó
W
wx{ôP
©óóx{
ó z{ó |
y
{{ó wyy
z
{ó wó wó
}
ô Pó GHFóFFFô €. Cette subvention couvre
0
la période du 1er wódówóIGôwódAGDóbwóx{
ówyy
z
{ó{ód¤Gó
wóz{óGFFóFFFô€óQ
69
28
©óóx{
óz{ó|
y
{{ówyy
z
{ó{ówódówówó{óz{ófó>ówóy
z
ó{ó=w
yw
ó
90
47
:1
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y{x{ódó{ó=
}ww
óz{óy{{ó
22
0.
|{ó
óy
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10
2.
9
©óóx{
óz{ó|
y
{{ó{
wx{ówx
{ówó{óz
w{{ó{ów{ódôPóLFóFFFô€Bó
42
:4
1.
z{
{ó ó y
ó z{ó z
{{ó z{ó {
{ó
y|{ó >{xwy~{ó z{ó {{?óQó {ó z
{{ó
61
83
©óóz
ó{ó{y{ó{||{y
ówó{óxyôPóNóFFFô€óQ
45
40
2
©óappartement provenant d’une succession et attribués à l’association pour ses besoins administraC
tta
Se
|ôPóGHFóFFFô€óQ
G
NC
©ósubvention d’investissement (appelée à l’acquisition d’un bien non renouvelable par l’association)
:E
om
x.c
destinée à la mise en place d’une installation d’un coût de 120 000 € amortissable en 20 ans et
vo
lar
©ósubvention d’investissement (appelée à l’acquisition d’un bien renouvelable par l’association) desC
w.
ww
QUESTION
f
{{ó{ó
y{óy
wx{ó{w{óóy{óz
ó{óx{
D
ANNEXE 1
Extrait du plan comptable des associations
10. Fonds associatifs et réserves
GFHDó \
zów
yw|ówóz
óz{ó{{
1021. Valeur du patrimoine intégré
GFHHDó \
zóww{ó>ó
yw{ó{ó|
y
óz{ów?
1024. Apports sans droit de reprise
1025. Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés
GFHLDó ix{
óz={{{ów||{y
{óóz{óx{ó{
{wx{
381
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
GFIDó \
zów
yw|ów{yóz
óz{ó{{
1034. Apports avec droit de reprise
1035. Legs et donations avec contrepartie d’actifs immobilisés assortis d’une obligation ou d’une
condition
GFILDó ix{
óz={{{ów||{y
{óóz{óx{ó{
{wx{
13. Subventions d’investissements affectées à des biens non renouvelables
131. Subventions d’investissement
GINDó óW{óx{
óz={{{
GIODó óix{
óz={{{óy{ówóy
{óz{ó
w
19. Fonds dédiés
GOJDó ó\
zóz
z
óóx{
óz{ó|
y
{{
GOKDó ó\
zóz
z
óóz
ów{ów||{y
GOMDó ó\
zóz
z
óó{}ó{óz
w
ów||{y
22. Immobilisations mises en concession
0
69
HHNDó ó_
xw
ó}{
{óz{óz
28
90
HHODó óZ
óz{ó
w{
47
:1
22
44. État et autres collectivités publiques
0.
10
JJGODó ówBóx{
ó
óy
z
ó{{
2.
9
47. Comptes transitoires ou d’attente 1.
:4
42
61
JMKDó ób{}ó{óz
w
ów{yóy
{w{óz=wy|ó
x
83
88
8. Contributions volontaires
ww
NLDó ó[
óz{óy
x
ó
w{ó{ów{
NMDó óY
x
ó
w{ó{ów{
APPLICATION 8
Bénévolat dans une association
b=w
yw
óW
{ówó
ó
x{ówóy
{y{óz{óz{
{ów{w{óó{
ó{{ózx
{ówó
{
{ó{óz||y
Bówó{óxwóz=w
yw
ów}
{D
f
ó={{yy{ódBó{{ówó{{
óóy{wó
x{óz=|
w
Bóó=
ówó
óy
wx
{ózwó
óxwó{ó
óy
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wôP
©ói
yó{óz
xóz{ó
z{ôPóGFIóGMJó}óQ
©óf
zó{Ìóózx{ôPóHóILMóGHHó}óQ
©óf
zózx
ówów
yw
ôPóHóHJHóLGFó}óQ
©ói
yóz{ó
zó{ó|óz{ó
z{ôPóHHLóMLJó}óQ
©ólw
w
ó
{{óz{ó
zôPóHBKLô€ó{ó}óQ
©óÉvaluation des loyers et charges locatives de locaux mis à disposition gratuite par la chambre de
y
{y{ôPóIIóFFFô€óQ
382
Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques 10
CHAPITRE
©óww
óz{ów
óz{óx{ó{||{y
ówó{ó{óz{óló{óZôPóGFóNMNô€óQ
©óóww
ózó}w
ówx
ó}w{{ówó{ó}wz{ó|wy{ó{ó
ó
ó{óy~w||w}{ôPó
MóLHHô€óQ
©óww
óz{ów||y~{ó
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©ód
x{óz=~{{ó{
{óz{óx
wôPóGFóHKKô~{{óQ
©óww
ózóy
ó
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wôPóGHô€.
QUESTION
wxó{ówx{wóyCóz{
óó{wó
{
ózwó=w{{óz{óy
{ów{D
N° n°
Emplois/Charges Valeurs N Produits Valeurs N
compte compte
f
zów{w{ózx
ó f
zó{Ìó
NLFGF NMKGF
aux associations à distribuer
0
69
i
yóz{ó
zó{ó|ó i
yóz{ó
zó
28
NLFIF NMKIF
90
d’exercice en début d’exercice
47
:1
22
ywóó
y
0.
10
2.
9
Sous-total Sous-total
1.
:4
42
biens
88
3:
f{w
ó
45
en nature
2
58
t:6
NLGJF Autres
tta
Se
NLKF Autres
ho
sc
Total Total
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
APPLICATION 9
Comptabilité des professions libérales
l
ó{ó={{Cóy
wx{óz{óc
{óW
w{Bów
ywDóY{óz{{ó
óz{wz{óy
{ó{{}C
trer ses dépenses et en particulier comment comptabiliser ses frais mixtes.
QUESTION
f
{{óów
ó{{wóz{ó
z{ówó{
}w
óz{óc
{óW
w{D
383
10 Adaptation du cadre comptable à des entités spécifiques
CHAPITRE
APPLICATION 10
Comptabilité d’un chirurgien-dentiste
c
{óWwzó{óy~}{Cóz{{Dó_ówóy
|
ówó}{
óz{ó
ówy
ó
|{
{{óóóywx{ó
comptable.
_ówó
w
óó
wó{{{ó{ów
{ó
ó
óywx{ôP
©ólw{ó{{óy
{yw{ó~
ów{óHFóFFFô€.
©ó[y
{ówyy
z
ôPóGó;
©ójlWóóHFó;D
f
ódBó
ówy
ówówx
ówó
{ówôP
©óh{y{{ó{yw
{ôPóGFFóFFFô€ dont 10 000 € correspondants à des actes chirurgicaux effectués
{ó
{x{ó{óz
y{x{ôd¤Gó{óHFóFFFô€ correspondant à des honoraires rétrocédés à des confrères.
©óZ{ówy{ó{||{y
ówóy
ózóz{{ó{{ódó=
{wóóGKóFFFô€ ne seront encaissés qu’en
z
xódAGDó
0
69
28
90
47
QUESTIONS
:1
22
1. Z
{{ówóxw{ów
wx{ózów
{ówyD
0.
10
2.
2. g{ó{ó{ó
wó
wóz{ó{y{{óóz
yw{ówó{óz{ódóU
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
384
Introduction
11
Y^Wf_jh[
à la consolidation
section 1 Bases légales et réglementaires de la consolidation
section 2 Définition du périmètre de consolidation et détermination des
méthodes applicables
section 3 L’établissement du bilan consolidé et du compte de résultat
consolidé
fiche synthèse • applications
0
69
28
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
42
Dès que des activités, industrielles, commerciales ou financières sont exercées par des filiales
61
83
d’une société, l’information donnée par les comptes individuels (bilan, compte de résultat,
88
3:
45
annexe) peut s’avérer insuffisante. Il est alors nécessaire de présenter des comptes consoli-
40
2
58
groupe (d’où le nom de comptes de groupe parfois donné) : ils se composent d’un
:E
om
bilan, d’un compte de résultat et d’une annexe intégrant dans un même ensemble les
x.c
vo
situations de la société mère et de ses filiales comme s’il s’agissait d’une seule entre-
lar
ho
prise. Ces documents peuvent être complétés par un tableau de flux de trésorerie et un
sc
w.
ww
tableau de variation des capitaux propres. Dans les comptes consolidés, du fait d’une
optique plus économique de l’information donnée, le principe de la prééminence de la
réalité financière sur l’apparence juridique est généralement appliqué (voir chapitre 1
section 4 § 10).
L’établissement des premiers comptes consolidés remonte au début du XXe siècle (1904 aux
États-Unis). En France, il fallut attendre le décret du 23 mars 1967 sur les sociétés com-
merciales pour avoir la possibilité d’annexer des comptes consolidés aux comptes annuels.
C’est la loi du 3 janvier 1983 sur le développement des investissements et la protection de
l’épargne qui, la première, rendit obligatoire l’établissement de comptes consolidés pour
les sociétés dont les actions sont inscrites à la cote officielle et qui ont des filiales ou des
participations.
Quant à la loi du 3 janvier 1985 (complétée par le décret du 17 février 1986) relative aux
comptes consolidés de certaines sociétés commerciales et entreprises publiques, prise en
application de la septième directive européenne du 13 juin 1983, elle prévoit pour toutes les
sociétés (d’une certaine taille) à partir du premier exercice ouvert après le 31 décembre 1989
l’obligation d’établir et de publier des comptes consolidés ainsi qu’un rapport sur la gestion
du groupe « dès lors qu’elles contrôlent de manière exclusive ou conjointe une ou plusieurs
entreprises ou qu’elles exercent une influence notable sur celles-ci ».
385
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
section 1
BASES LÉGALES ET RÉGLEMENTAIRES
DE LA CONSOLIDATION
0
69
28
90
Cette directive, relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux
47
:1
22
rapports y afférents de certaines formes d’entreprises, a remplacé la quatrième directive
0.
10
du 25 juillet 1978 tendant à coordonner les législations nationales sur les comptes annuels
2.
9
1.
(individuels) de certaines formes de sociétés et la septième directive du 13 juin 1983 relative
:4
42
61
386
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
28
sänombre moyen de salariés permanents : 250.
90
47
:1
55
4. Le règlement 99-02 du 29 avril 1999 relatif aux comptes
.1
52
2.
9
consolidés des sociétés commerciales et des entreprises :4
1.
42
61
dologie sur les comptes consolidés intégrée au Plan comptable général 1982 en 1986.
t:6
tta
Se
2) Règles de consolidation :
lar
ho
sc
– l’intégration globale ;
w.
ww
– l’intégration proportionnelle ;
– la mise en équivalence ;
3) Méthodes d’évaluation et de présentation ;
4) Documents de synthèse consolidés ;
5) Première année d’application.
Ce règlement, applicable à compter du 1er janvier 2000, a été modifié notamment par le
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
387
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
L’article 5 dudit règlement permet aux États membres d’autoriser les sociétés autres que
celles visées à l’article 4 d’établir leurs comptes consolidés conformément aux normes
comptables internationales.
Ainsi en France, les sociétés dont les titres sont admis à la négociation sur le marché régle-
menté, doivent, depuis 2005, établir leurs comptes consolidés conformément aux normes
internationales, les autres sociétés pouvant au choix, établir leurs comptes consolidés selon
les normes nationales (article L. 233-16 et s. du Code de commerce, règlement 99-02 du
CRC) ou selon les normes internationales (art. L. 233-24 du Code de commerce).
Il est à noter, qu’en ce qui concerne les principes de la consolidation, normes internatio-
nales et normes françaises sont fortement convergentes.
section 2
0
94
28
90
DÉFINITION DU PÉRIMÈTRE
47
:1
55
DE CONSOLIDATION ET DÉTERMINATION
.1
52
2.
DES MÉTHODES APPLICABLES
9
1.
:4
42
61
83
Déterminer le périmètre de consolidation d’un groupe, c’est préciser quelles sont les socié-
2
58
t:6
Selon l’article L. 233-16 du Code de commerce, la consolidation est obligatoire dès lors que la
om
x.c
Art. L. 233-17-2, C. com. Sont comprises dans la consolidation les filiales ou participations contrôlées
de manière exclusive ou conjointe ou sur lesquelles est exercée une influence notable.
Les définitions des notions de contrôle exclusif, contrôle conjoint, influence notable sont
données par les articles L. 233-16 et L. 233-17-2 (ainsi que par le règlement 99-02).
Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entre-
prise afin de tirer avantage de ses activités.
Il résulte :
– soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans une autre
entreprise ;
– soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres
des organes d’administration, de direction ou de surveillance d’une autre entreprise ; la
société consolidante est présumée avoir effectué cette désignation lorsqu’elle a disposé
au cours de cette période, directement ou indirectement, d’une fraction supérieure
388
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
à quarante pour cent des droits de vote, et qu’aucun autre associé ou actionnaire ne
détenait, directement ou indirectement, une fraction supérieure à la sienne ;
– soit du droit d’exercer une influence dominante sur une entreprise en vertu d’un contrat ou
de clauses statutaires, lorsque le droit applicable le permet. L’influence dominante existe dès
lors que, dans les conditions décrites ci-dessus, l’entreprise consolidante a la possibilité d’uti-
liser ou d’orienter l’utilisation des actifs de la même façon qu’elle contrôle ses propres actifs.
1.2 Contrôle conjoint
Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un
nombre limité d’associés ou d’actionnaires, de sorte que les politiques financière et opérationnelle
résultent de leur accord.
0
94
28
Deux éléments sont essentiels à l’existence d’un contrôle conjoint :
90
47
– un nombre limité d’associés ou d’actionnaires partageant le contrôle ; le partage du
:1
55
.1
contrôle suppose qu’aucun associé ou actionnaire n’est susceptible à lui seul de pouvoir
52
2.
9
exercer un contrôle exclusif en imposant ses décisions aux autres ; l’existence d’un
42
:4
1.
contrôle conjoint n’exclut pas la présence d’associés ou d’actionnaires minoritaires ne
61
83
– un accord contractuel qui prévoit l’exercice du contrôle conjoint sur l’activité écono-
40
2
58
mique de l’entreprise exploitée en commun et établit les décisions qui sont essentielles
t:6
tta
Se
L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une
entreprise sans en détenir le contrôle.
L’influence notable peut notamment résulter d’une représentation dans les organes de
direction ou de surveillance, de la participation aux décisions stratégiques, de l’existence
d’opérations interentreprises importantes, de l’échange de personnel de direction, de liens
de dépendance technique.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
L’influence notable sur la gestion et la politique financière d’une entreprise est présumée
lorsqu’une société dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins égale au
cinquième des droits de vote de cette entreprise.
1.4 Exceptions
Quelques exceptions à l’obligation de consolidation sont précisées par les articles L. 233-17
à L. 233-19 du Code de commerce : elles concernent :
– les sociétés non cotées lorsqu’elles sont elles-mêmes sous le contrôle d’une entreprise qui
les inclut dans ses comptes consolidés et publiés ;
– les sociétés dont l’ensemble ne dépasse pas des critères dont la taille est fixée par décret
(voir section 1 § 3) ;
389
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
0
rentes sociétés, pour recenser les participations qui les relient entre elles.
94
28
90
Cette analyse permet d’établir un schéma organisationnel représenté par un organigramme.
47
:1
55
.1
52
EXEMPLE
2.
9
1.
l
ó{ów{
óó
{{ó{óy
{óy
z
óz{ówó
y
óly{DóY{{Cóyó
z{ó
w{ó
:4
42
61
j{ólw{ó>GFó;ózóa? Z{{
sc
200 2 550
w.
ww
390
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
Z{{ 1 400
28
90
47
:1
4 000 4 000
55
.1
52
2.
9
Bilan société Viviane 42
:4
1.
61
83
Actif circulant
40
2
h
w 20
58
t:6
Z{{
tta
1 100
Se
G
NC
3 400 3 400
:E
om
x.c
b=
}w}w{ózó}
{ó{ó
{{ówôP
vo
lar
ho
sc
w.
ww
Vincent
60 % 50 % 30 % 10 %
60 %
Victoire
Cet organigramme permet de visualiser les relations entre la société Vincent et les autres sociétés du
groupe.
391
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
0
94
28
– répartir les capitaux propres et le résultat entre les intérêts de l’entreprise consolidante et
90
47
:1
les intérêts des autres actionnaires ou associés dits « intérêts minoritaires » ;
55
.1
52
– éliminer les opérations et comptes entre l’entreprise intégrée globalement et les autres
2.
9
entreprises consolidées. 1.
:4
42
61
83
392
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
28
déduire les méthodes à appliquer (intégration globale, intégration proportionnelle ou mise
90
47
en équivalence).
:1
55
.1
Ce tableau peut être complété par une analyse des pourcentages d’intérêt.
52
2.
9
1.
:4
42
EXEMPLE
61
83
h{{
ó{óywózó}
{óly{óz
ó{óxwó
ó
ó|
óyCóz{ó>ôGDK?D
88
3:
45
eó
wó
{{ó{ówx{wówôP
Se
G
NC
:E
Pourcentages de contrôle
om
Nom Pourcent.
x.c
Méthodes de consolidation
des sociétés intérêt
vo
ó z=|{y{ó
wx{?Bó {ó
{ó z{ó y
zw
ó {ó {ó wó
y
ó ly{Bó lw
{Bó
l
{Bóly
{ó{ól}{D
393
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
section 3
L’ÉTABLISSEMENT DU BILAN CONSOLIDÉ
ET DU COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
0
94
1.1 Les caractéristiques des données de base
28
90
47
:1
a) La date d’élaboration des données de base
55
.1
52
2.
Les comptes annuels des sociétés consolidées doivent être arrêtés en principe à la même date
9
1.
:4
que celle de la société consolidante.
42
61
83
Toutefois, l’article L. 233-25 du Code de commerce permet, à condition d’en justifier dans
88
3:
45
l’annexe, d’établir des comptes consolidés à une date différente de celle des comptes annuels
40
2
58
de la société consolidante.
t:6
tta
Se
à la fois sur l’évaluation et la présentation de l’ensemble des éléments du bilan, du compte
vo
lar
Ce principe suppose que soit défini un plan comptable de consolidation fixant les règles et
méthodes d’évaluation et de classement retenues au niveau des comptes consolidés.
La mise en œuvre de ce principe est facilitée si le plan comptable de consolidation est appli-
qué pour la tenue des comptabilités des entreprises consolidées. Néanmoins, des règles spé-
cifiques peuvent conduire des entreprises consolidées à adopter des règles différentes de
celles fixées pour l’établissement de leurs propres comptes individuels.
Des modifications doivent donc être apportées à certains éléments des comptes individuels,
par voie de retraitements ou de reclassements, préalablement à leur consolidation :
– retraitements en cas de différences dans les règles et méthodes d’évaluation ;
– reclassements en cas de différences dans les règles de présentation.
C’est le cas des retraitements d’homogénéité (utilisation de méthodes différentes, pour les
amortissements, les provisions pour retraite, les contrats à long terme, les frais de recherche
et de développement par exemple, dans une société consolidée et la société consolidante).
Ce peut être aussi le cas d’un certain nombre d’opérations telles que : dividendes, provisions
réglementées, fiscalité différée, contrats de crédit-bail et assimilés, écarts de conversion et
conversion des comptes d’entreprises étrangères.
394
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
28
réciproques.
90
47
:1
55
.1
EXEMPLE
52
2.
h{{
ó{óywózó}
{óly{óww
óyCóz{ó>{y
ôHóôGDKó{óIDI?D
9
1.
:4
42
On pourra établir le bilan cumulé du groupe en reprenant dans un tableau les éléments des bilans des
61
83
de 50 %).
58
t:6
tta
comptes d’actif des différentes sociétés intégrées et on créditera les comptes de passif.
NC
:E
om
ACTIF
x.c
vo
lar
ho
Véronique
sc
(50 %)
ww
PASSIF
Véronique
Vincent Valérie Victoire Cumul
(50 %)
Capital 5 000 1 000 400 GóLFF NóFFF
h
{{ GóLFF LFF 200 LFF 3 000
h
w NFF 200 50 400 1 450
395
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
PASSIF
Véronique
Vincent Valérie Victoire Cumul
(50 %)
f
ó
}{{
{ 450 450
Z{{ 2 550 1 000 250 1 000 JóNFF
10 400 HóNFF OFF IóLFF GMóMFF
Écritures comptables
0
94
28
Titres Virginie LLF
90
47
Titres Viviane 200
:1
55
.1
Actif circulant 4 420
52
2.
Capital 5 000
9
1.
:4
h
{{ GóLFF
42
61
83
h
w NFF
88
3:
Z{{ 2 550
2
58
t:6
Capital 1 000
sc
w.
ww
h
{{ LFF
h
w 200
Z{{ 1 000
Reprise bilan annuel société Valérie
396
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
REMARQUE
Avant d’effectuer les opérations de cumul, il est parfois nécessaire, dans un souci homogénéité,
d’effectuer des opérations de retraitement des bilans individuels (et des comptes de résultat)
avant d’effectuer la sommation.
0
94
28
90
Dans la suite de notre exposé, nous utiliserons la méthode des écritures comptables.
47
:1
55
.1
52
2.
MÉTHODE DES TABLEAUX
9
1.
:4
42
61
1 2 3
45
40
2
58
...................................................
Se
G
AôKóFFF AôGKóFFF
NC
...................................................
x.c
vo
jejWkn
lar
ho
sc
....................................................
Résultat NFóFFF AôGKóFFF OKóFFF
...................................................
\
{ 300 000 AôKóFFF − 3 000 302 000
...................................................
jejWkn
Postes débiteurs du compte de résultat
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
397
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
Au niveau des écritures comptables, les écritures du bilan, comme nous l’avons évoqué
ci-dessus pour la sommation des données de base, peuvent être intégrées avec celles du
retraitement du compte de résultat.
Au niveau des écritures comptables, il est souhaitable, et c’est la méthode que nous utili-
serons par la suite, d’user du compte « Résultat » comme d’un compte de liaison entre les
opérations enregistrées dans un journal conduisant à l’établissement du bilan consolidé
et des opérations enregistrées dans un journal conduisant à l’établissement du compte de
résultat consolidé.
EXEMPLE
k{óz
w
óy
{w{óz{óGóFFFówów
{{Bó
w
ó
{wóówó|
ó{óxwó{ó
{óy
{óz{ó
wBó{wóy
wx
{ówôP
Pour le retraitement du bilan
0
94
28
90
47
:1
55
h
w 1 000
.1
52
2.
Amortissement des immobilisations 1 000
9
1.
:4
Dotation complémentaire
42
61
83
88
3:
Z
w
ówów
{{óz{ó
xw
1 000
G
h
w
NC
1 000
:E
Dotation complémentaire
om
x.c
vo
lar
ho
Le plan comptable utilisé en consolidation peut être inspiré du Plan comptable général
sc
w.
(pour cette opération on utiliserait les comptes 6811 et 28.) ; il peut être aussi un plan
ww
comptable spécifique. Pour l’ensemble des modèles d’écritures présentées dans ce chapitre
nous n’indiquerons (compte tenu de la spécificité du plan comptable utilisé en consolida-
tion) pas de numéros de comptes.
398
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
EXEMPLE
h{{
ó{óywózó}
{óly{óww
óó~wó>{y
ôHóôGDK?D
_ó{ó
y
ó{ó{ó
y
ólw
{Bóly
{ó{ól}{óz
{ó{{y{{óKFBóLFó{óJFô{ó
d’euros à la société Vincent.
Seules sont concernées les dettes et créances réciproques des sociétés intégrées. Le retraitement de
wó
y
ól}{ó={ówó{||{y
óywóy{{ó
y
ó{ó{{Bózwówóy
zw
Bó{ó{ó
équivalence.
Z{{ó>
ó\
{? 50
Actif circulant (ou Clients) 50
Retraitement dettes – créances Valérie-Vincent
Z{{ó> ó\ {?
0
LF
94
28
LF
90
Actif circulant (ou Clients)
47
:1
Retraitement dettes – créances Victoire-Vincent
55
.1
52
2.
9
b
{ó={óz{óz{ó
y
ówó
ó
}
{ó
{{{Bówóy
{w
ó{ó
{óówó
42
:4
1.
{Cówó
}
{D
61
83
iBó wó {{{Bó wó
y
ó ly
{ó wwó
ó
}
{ó ó KFó;Bó wó y
{w
ó {wó
{ó ô Pó
88
3:
45
LFôÝôKFó;óSóIFDó
40
2
58
t:6
Le § 310 du règlement 99-02 du CRC relatif aux comptes consolidés précise que :
:E
om
– les impôts sur les résultats regroupent tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient
x.c
vo
exigibles ou différés ;
lar
ho
sc
– les passifs d’impôts différés doivent être pris en compte, sauf exceptions prévues au
w.
ww
paragraphe 313 (écarts d’acquisition, écarts d’évaluation portant sur des incorporels non
amortissables, etc.) ; en revanche, les actifs d’impôts différés ne sont portés à l’actif du
bilan que si leur récupération est probable.
2.3 Les provisions réglementées
Les provisions réglementées sont des « provisions ne correspondant pas à l’objet normal
d’une provision et comptabilisées en application de dispositions légales ».
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Ces provisions n’ont pas un caractère économique bien prononcé et sont dans les comptes
annuels une entorse au principe de prééminence de la réalité financière sur l’apparence
juridique.
Aussi, le § 303 du règlement 99-02 du CRC relatif aux comptes consolidés a précisé que :
« afin de ne pas fausser l’image donnée par les comptes consolidés, il convient de procéder
à l’élimination de l’incidence des écritures passées pour la seule application des législations
fiscales du pays où se situe l’entreprise consolidée, et notamment :
– la constatation ou la reprise d’amortissements dérogatoires lorsqu’une entreprise
applique un système d’amortissement dégressif prévu par la législation fiscale, tout en
estimant nécessaire de conserver comptablement un mode d’amortissement linéaire ;
– la constitution ou la reprise de provisions réglementées ;
399
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
EXEMPLE
h{{
ó={{{ózó}
{óly{ó>{y
ôHóôGDK?D
eó{óy
w{ózwó{óxwó>y
{ó
yw?óz{ówó
y
óly{ówóIGôz
y{x{ódBóó
{ó
óf
ó
}{{
{óóz{óJKFô{óz={
DóY{ó
ó
}{{
{óy
{
z{óóz{ó
amortissements dérogatoires.
Vous avez constaté que les charges exceptionnelles de Vincent comprennent 200 milliers d’euros de
z
w
ówó
ó
}{{
{ó{óz{ó
zó{y{
{óNFô{óz={
óz{ó{{óó
provisions réglementées.
0
94
28
b{ó
y{óz{ó{w{{ów{óz{
ó{óy
wx
{D
90
47
:1
Écritures pour le bilan
55
.1
52
2.
9
f
ó
}{{
{ 1. 450
:4
42
330
83
88
h
wóly{ó200 – 80 120
3:
45
> óyCówóôIDH?
Les titres mis en équivalence sont réévalués dans les comptes consolidés à la quote-part de l’actif
net comptable de la participation. Les plus-values dégagées sont portées en réserves dans un
compte de résultat spécifique.
EXEMPLE
h{{
ó{óywózó}
{óly{ó>{y
ôHóôGDK?D
Zwó{ó}
{ó>
ó{y
ôHóôIDI?Bówó
y
ól}{óz
ó{ó{ó{ó
w{y{D
bwó
y
óly{ówBó{ó{||{Bóó{ówyw
óz{óIFó;ózwówó
y
ól}{DóWó
{óz{ó
=wy
Bó{óywwóz{ówó
y
ól}{ó
wóz{óHóFFFó>{óz={
?ó{ó{ó
{{óz{óHFFD
b{óóz=wy
óz{ó{ó
wóz{óLLFBó
ó>HóFFFóAôHFF?óÝóIFó;óSóLLFDó_ó=ówwóz
yówó
z{ów{óz{ó{ówów
óówó
{Cówóz{óywwó
{D
400
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
Titres de participation Virginie LLF
28
90
h
{{óly{ó(400 – 200) × 30 % LF
47
:1
h
wóly{ó200 × 30 % LF
55
.1
52
Mise en équivalence
2.
9
1.
:4
42
k{ó w{ó
y{ó {wó w
{ó zwó {ó ywz{ó z{ó wó y
zw
ó zó y
{ó z{ó
wó >
ó
61
83
88
yCóz{
ôôIDH?D
3:
45
40
2
58
t:6
Il s’agit de séparer en particulier les droits sur une filiale revenant au groupe de ceux revenant aux
vo
lar
intérêts minoritaires.
ho
sc
w.
ww
Cette opération ne change rien à la manière dont le résultat de l’ensemble consolidé a été
obtenu (il s’agit, en fait, d’une simple ventilation).
EXEMPLE
h{{
ó{óywózó}
{óly{ó>
óyCóz{ó{y
ôHóôGDK?D
d
ów
óó{ówó
y
óly{ówó|wó=wy
óz{óLFó;ózóywwóz{ówó
y
ólw
{ówó
{óy{{CóyówwóLFó;ózóywwóz{ówó
y
óly
{Dób=wy
óz{óLFó;ózóywwówólw
{ó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
(1) Il existe une technique de consolidation autre que la consolidation par paliers, appelée consolidation directe, qui consiste
à déterminer toute de suite au niveau d’une sous-filiale les intérêts qui reviennent à la société mère et aux minoritaires (directs
et indirects).
401
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
Valérie Minoritaires
Postes Total
60 % 40 %
Capital GóLFF OLF LJF
h
{{ LFF ILF 240
h
w 400 240 GLF
HóLFF GóKLF 1 040
Écriture comptable
0
94
GóLFF
28
Capital Victoire
90
47
h
{{óly
{ LFF
:1
55
h
wóly
{ 400
.1
52
OLF
2.
Titres Victoire
9
1.
:4
h
{{ólw
{ ILF
42
61
h
wó
w{(2) GLF
2
58
t:6
Intégration Victoire
tta
Se
G
Il est à noter que cette opération n’a aucune incidence sur le résultat. On a en fait débité un compte de
lar
ho
Vincent Minoritaires
Postes Total
60 % 40 %
Capital 1 000 LFF 400
h
{{ó>600 + 360) OLF KML INJ
h
wó(200 + 240) 440 HLJ GML
2 400 1 440 OLF
402
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
Écriture comptable
0
94
28
2.6 Le retraitement des titres des sociétés intégrées proportionnellement
90
47
:1
Ce retraitement s’effectue comme dans le cas d’une société intégrée globalement.
55
.1
52
2.
9
1.
Cependant, les intérêts minoritaires n’apparaissent pas puisque seule la quote-part des actifs et
:4
42
des passifs de la société intégrée revenant au groupe est comprise dans le total du bilan cumulé.
61
83
88
3:
45
40
2
EXEMPLE
58
t:6
h{{
ó{óywóz{ówó
y
óly{ó>
óyCóz{ó{y
ôHBóôGDK?D
tta
Se
G
La société Vincent a pris une participation de 50 % dans la société Véronique de concert avec la
NC
:E
société Vivien.
om
x.c
403
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
Les bilans peuvent être établis sous forme de tableaux ou sous forme de listes (des modèles
sont fournis par le règlement 99-02 du Comité de la réglementation comptable).
Il en est de même des comptes de résultat.
0
94
28
Bilan Bilan
90
Éléments Retraitements
47
cumulé consolidé
:1
55
.1
52
WYj_\
2.
9
MóHHF 1. MóHHF
:4
Immobilisations corpor.
42
61
Titres mis
:E
AóMNF MNF
om
en équivalence
x.c
vo
GMóMFF GKóLIF
w.
ww
fWii_\
Capital NóFFF ÜóGóLFFóÜóGóFFFóÜóJFF 5 000
AóIIFóÜóGGFóAóLFóÜóLFFóAóILFóÜóOLFóAóJKLóÜóHFFóAó
h
{{ 3 000 HóKIL
200
h
w 1 450 AóGHFóÜóJFóAóLFóÜóJFFóAóHJFóÜóJJFóAóHLJóÜóKFóAKF 1 254
_
ó
w{ AóNNFóAóMNJ GóLLJ
h
wó
w{ AóGLFóAóGML IIL
f
ó
}{{
{ 450 − 450
Impôts différés AóGKF 150
Z{{ JóNFF ÜóKFóÜóLF JóLOF
GMóMFF GKóLIF
404
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
28
3.2 Établissement du compte de résultat consolidé
90
47
:1
55
De la même manière qu’il a été établi un bilan consolidé, on pourra établir un compte de
.1
52
2.
résultat consolidé.
9
1.
:4
42
EXEMPLE
:E
om
h{{
ó{óywózó}
{óly{ó>
ó{y
ôHóôGDK?D
x.c
vo
b{ó y
{ó z{ó
wó z{ó
y
ó zó }
{ó
ó
ó
{
ó yCóz{
ó >ó ={y{
ó z{ó
lar
ho
wô
y
ólw{Bó
óy
zwx{?D
sc
w.
ww
HIóLFF HIóLFF
405
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
0
94
28
Charges exceptionnelles 300 f
zó{y{
{ KMF
90
47
HOF
:1
Impôt sur les sociétés
55
.1
h
w
52
400
2.
9
1.
:4
LóGOF LóGOF
42
61
83
88
3:
– on tiendra compte d’un impôt sur les bénéfices au taux moyen de 33 1/3 %.
Se
G
NC
f
zóz={
w
2 000
Charges d’exploitation 2 000
Achats et ventes réciproques
h
w 120
f
zó{y{
{ NF
Charges exceptionnelles 200
Retraitement provision réglementée
406
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
h
w LF
h
wóz{ó
y
ó{ó{ó
w{y{ LF
Résultat Virginie
f
zóz={
w
ó>G? 31 300
Charges d’exploitation (2) HMóIFF
0
94
28
Résultat d’exploitation 4 000
90
47
f
zó|wy{
:1
1 545
55
.1
52
Charges financières 2 300
2.
9
Résultat financier 42
:4
1. ÜóMKK
Résultat courant 3 245
61
83
f
zó{y{
{ó>I? IóGOK
88
3:
45
OHF
Se
h
wów
w{ 1 254
sc
w.
ww
h
wó
w{ IIL
(1) 33 300 – 2 000
(2) 29 300 – 2 000
(3) 3 275 – 80
(4) 4 190 – 200
(5) 880 + 40
(6) 3 245 – 795 – 920
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
407
FICHE SYNTHÈSE
0
94
FICHE SYNTHÈSE 11
28
90
47
:1
55
Bases légales et réglementaires de la consolidation
.1
■
52
2.
9
1.
1. La directive 2013/34/UE du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états financiers
:4
42
Entreprise b={{{óy
zw{ó{óy{{óóy
{ó{y{{ó
óy
{{óz=w{ó
ww
consolidante {{{Bó{{ó{ó
ó{ó|
{ó
óó{{y{óó{{ó{ó|{y{ó
wx{D
Entreprises [{{ó
óy
{ó [{{ó
ó
[{{ó
óy
{ó{y|
à retenir y
influence notable
L’influence notable est
le pouvoir de participer
aux politiques financière
et opérationnelle
d’une entreprise sans
Le contrôle exclusif est le b{óy
{óy
ó{ó
en détenir le contrôle.
pouvoir de diriger les politiques le partage du contrôle
[{ó{ó
w{ó
financière et opérationnelle d’une entreprise
résulter d’une
d’une entreprise afin de tirer exploitée en commun
représentation dans les
avantage de ses activités. par un nombre
organes de direction
Définitions _ô
{ôP limité d’associés
óz{ó{wy{Bó
soit de la détention directe ou
ôz=wy
w{Bó
de la participation
z{y{óz{ówów
óz{ó de sorte que les
aux décisions
droits de vote dans une autre politiques financière et
w
}{Bóz{ó
{{{óQ opérationnelle résultent
l’existence d’opérations
de leur accord.
interentreprises
w{Bóz{ó
l’échange de personnel
z{óz{y
Bóz{ó{óz{ó
dépendance technique.
408
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
ôz{y{{Bó{ó|wy
ó
94
28
{{óówó{{óQ
90
47
soit du droit d’exercer une
:1
55
.1
influence dominante sur une
52
2.
entreprise en vertu d’un contrat
9
óz{óyw{óww{Bó
{ó 1.
:4
42
61
Méthodes de Intégration
45
consolidation proportionnelle
2
58
t:6
tta
de l’entreprise consolidante
om
x.c
les éléments des comptes des comptes de l’entreprise comptable des titres
vo
409
APPLICATIONS
APPLICATION
0
94
28
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
APPLICATION 1 42
:4
1.
61
QUESTION
2
58
– quels sont les différents types de contrôle ou d’influence qu’une entreprise peut avoir sur une autre
lar
ho
{{{ó{ó{{ó
ó{óy
z
óz{ó{y
wwy{óz{óy{ó|
{óz{óy
{ó
óz=|{y{óQ
sc
w.
– óy{ó{ó{{óz{ó{ó{{
óó
{óz{óy
zw
óBóó
y{w}{óz{óy
{óó{óó
C
ww
y{w}{óz=
óóQ
– {ó
~
z{óz{óy
zw
ó
{ó{ó|
y
óz{ó{óz{óy
{ó
óz=|{y{óQ
– de manière succincte la procédure à suivre pour présenter un bilan consolidé.
APPLICATION 2
Consolidation par la méthode des tableaux
La société Solange est une société anonyme au capital de 1 500 000 €Dó[{ówówy
ó{ód¤Kóówó
y
ózóywwóz{ówó
y
ói
{{Bó
y
ów
{ówóywwóz{óGóFFFóFFFô€ dont elle a pris
{ówyw
óz{óMKó;ó
óMKFóFFFô€.
b{óxwówóIGôz
y{x{ódóz{óz{ó
y
ói
w}{ó{ói
{{ó
ó
óz
óyCóz{
D
410
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
28
90
47
Immobilisations incorporelles 100 000 Capital 1 000 000
:1
55
HóLKOóFFF h
{{
.1
Immobilisations corporelles 2 125 000
52
2.
HINóFFF h
wóz{ó={{yy{ HOHóFFF
9
Autres immobilisations financ.
1.
:4
42
Créances
3:
45
NóJGNóFFF NóJGNóFFF
G
NC
:E
om
QUESTION
ówóz=ó{ówx{wBóó{óz{wz
óz{ó
{{ó{óxwóy
z
óz{ówó
y
ói
w}{Dóeô{C
dra compte d’un impôt différé calculé au taux de 33 1/3 %.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
APPLICATION 3
Périmètre de consolidation, pourcentages de contrôle et d’intérêt,
méthodes
bwó
y
óiw
ó{ó{ó
y
ó~
z}óy
wóóy{wó
x{óz={{{óówy
ów{Bó
situées dans la région. Le capital de la société Salomé est de 50 millions d’euros et le total de son bilan
z{óONóIFFóFFFô€.
Z{óxwóz{ówó
y
óiw
ó{óz{óz||
{{ó
y
ózó}
{Bó
ó{óz{ówóx{óój{óz{ó
wyw
óó{ó
{ówôP
411
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
Société Salomé
©ój{óW~wôPóMFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
©ój{óXwôPóLFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
©ój{óZwôPóKFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{ó>y{{ó
y
ó
wóy
{ó
}w{{óóKFó;ó
par la société Samson).
©ój{ó[wôPóJFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
©ój{ój~wôPóGFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
Société Alpha
©ój{ó]wwôPóLFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
©ój{ó_
wôPóHFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
Société Gamma
©ój{óZ{wôPóOFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
0
94
28
90
47
Société Delta
:1
55
©ój{ó[
ôPóNFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
.1
52
2.
©ój{óawwôPóGFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
9
1.
:4
42
61
Société Epsilon
83
88
3:
©ój{ó_
wôPóGFó;ózóywwó{óz{óz
óz{ó
{D
45
40
2
58
QUESTIONS
t:6
tta
Se
1. f
{{ó=
}w}w{ózó}
{D
G
NC
z{óz
óz{ó
{óz{ówó
y
ó]wwD
sc
w.
4. _z{ó{ó
~
z{óz{óy
zw
óóz
{ó{ó{{{ó
óy~wy{óz{ó
y
D
ww
APPLICATION 4
Consolidation simple
La société Alain est une société au capital de 1 000 000 €Dó[{ó{ów{óz{ówyw
ózwó{ó
y
óX
wy{BóY
{ó{óZ
{D
b{óxwóz{óy{ó
y
ó
ó
ó|
óyCówó>{ó{
?D
412
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
h
w NFóFFF
94
28
Z{{
90
520 000
47
:1
55
Total 1 300 000 Total 1 300 000
.1
52
2.
9
1.
:4
42
h
w LFóFFF
tta
Se
Z{{
G
420 000
NC
:E
om
ladite société.
ww
QUESTION
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Il est demandé de présenter les écritures de consolidation (y compris celles relatives aux cumuls) et le bilan
y
z
ózó}
{óWwóówóz{óxwó
wxóówó|óz{ó={{yy{ôdóz{ó
y
óWwBóX
wy{Bó
Y
{ó{óZ
{D
APPLICATION 5
Établissement bilan consolidé
La société Sylvie est une société anonyme au capital de 300 000 000 €Dó[{ó{ów{óz{ówyw
ó
zwó{ó
y
óiwBói{{Bó{ói{D
b{óxwóz{óy{ó
y
ó
ó
ó|
óyCówó>{ó{óz={
?D
413
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
Bilan Sylvie
Immobilisations incorporelles 10 000 Capital 300 000
Immobilisations corporelles 250 000 h
{{ 240 000
j{óiwó>MKó;óyww? 300 000 h
w LFóFFF
Titres Sylvestre (50 % du capital) 100 000 f
ó
}{{
{ NJóFFF
Titres Silvère (25 % du capital) LFóFFF f
ó
ó{ 20 000
i
y 120 000 Z{{ó INLóFFF
Créances 230 000
Liquidités 20 000
GóFOFóFFF GóFOFóFFF
Bilan Sylvain
0
94
28
90
47
Immobilisations incorporelles 50 000 Capital 400 000
:1
55
.1
Immobilisations corporelles 350 000 h
{{ 120 000
52
2.
9
i
y 1.
240 000
42
:4 h
w 30 000
f
ó
}{{
{
61
Z{{ HMFóFFF
40
2
58
t:6
OHFóFFF OHFóFFF
tta
Se
G
NC
:E
om
Bilan Sylvestre
x.c
vo
lar
ho
h
{{
ww
Bilan Silvère
Immobilisations incorporelles 20 000 Capital 240 000
Immobilisations corporelles GNFóFFF h
{{ 30 000
i
y OFóFFF h
w 23 000
Créances 110 000 f
ó
}{{
{ 15 000
Liquidités 30 000 f
ó
ó{ 2 000
Z{{ 120 000
430 000 430 000
414
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
eó
ó|
{ówów{ó{ôP
– {ówói
y
ói{{ó{óy
{óy
{{ówówói
y
ói{ó{óów{ó}
{óQ
– {ó iwó wó {zó ó i{ó HFô
ó z={
ó z{ó
zó {ó wó y
wy{ó {ó |ó z=w
{ó dó {ó z{ó
Iô
óz={
óQ
– {ó
ó
}{{
{óz{ói{BóiwBói{{ó{ói{ó
ó
óy
{ó{ódó
ó{{yC
{{óIFóFFFBóGKóFFFBóLóFFFô{óIóFFFó>{óz={
?óQ
– le taux de l’impôt sur les sociétés à prendre pour les impôts différés est de 33 1/3 %.
QUESTION
Il est demandé de présenter les écritures de consolidation (y compris celles relatives aux cumuls) et le
xwóy
z
ózó}
{ói{óówóz{óxwó
wxó>{ó{óz={
?óówó|óz{ó={{yy{ôdóz{ó
y
ói{BóiwBói{{ó{ói{D
0
94
28
90
47
APPLICATION 6
:1
55
.1
Écritures de consolidation du compte de résultat
52
2.
9
1.
:4
42
{w{ó
ó
óz
óyCówó>{ó{óz={
?D
58
t:6
tta
Se
QUESTION
G
NC
GOóLFF GOóLFF
415
11 Introduction à la consolidation
CHAPITRE
0
94
Impôt sur les bénéfices OFF
28
90
h
wó{óy
wx{
47
1 300
:1
55
.1
KLóFFF KLóFFF
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
LóNFF
G
f
zó|wy{
ww
HHóLFF HHóLFF
416
Introduction à la consolidation 11
CHAPITRE
0
94
Impôt sur les bénéfices 2 500
28
90
h
wó{óy
wx{ IóOFF
47
:1
55
.1
JJóMFF JJóMFF
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
Informations complémentaires
3:
45
40
1) Les ventes de l’exercice de la société Sorène a la société Silly se sont élevées à 2 000 000 €.
2
58
t:6
417
ww
w.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:E
NC
G
Se
tta
t:6
58
240
45
3:
88
83
61
42
:4
1.
92.
52
.1
55
:1
479
02
89
40
Profession comptable
12
Y^Wf_jh[
et introduction à l’audit
légal des comptes
section 1 Les modes d’exercice et l’organisation de la profession comptable
section 2 Éléments d’éthique professionnelle
section 3 Le rôle de la profession comptable dans la normalisation
comptable
0
94
section 4 Introduction à l’audit légal des comptes
28
90
fiche synthèse • applications
47
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
d’une part, et au décret du 12 août 1969 pris en application de la loi du 24 juillet 1966 sur
NC
:E
À côté des professions libérales existent des comptables publics, d’une part, qui ont leur
w.
ww
section 1
LES MODES D’EXERCICE ET L’ORGANISATION
DE LA PROFESSION COMPTABLE
1. La profession d’expert-comptable
1.1 Historique de la profession
Le métier d’expert-comptable a préexisté à l’organisation de la profession en ordre profession-
nel ; la fonction de comptable, privé ou public, est en effet pratiquée depuis très longtemps.
419
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
94
Deux diplômes sont créés, l’un en 1927 – le brevet d’expert-comptable, l’autre en 1931 –
28
90
le brevet professionnel comptable ; mais ni l’un ni l’autre ne protège le titre d’expert-
47
:1
55
comptable. C’est en 1941 qu’une commission interministérielle est constituée pour
.1
52
s’occuper, d’une part, de la formation professionnelle des experts-comptables et, d’autre
2.
9
part, des projets de statuts de l’Ordre. 1.
:4
42
61
83
L’Ordre des experts-comptables et des comptables agréés, placé sous la tutelle du minis-
88
3:
tère des Finances, est institué par la loi du 3 avril 1942. Il est redéfini par l’ordonnance
45
40
2
France. Les grandes missions confiées à l’Ordre sont alors (dans l’intérêt général du public) :
tta
Se
G
L’ordonnance a été modifiée une première fois par la loi du 31 octobre 1968 qui a apporté
un certain nombre de changements dans la définition légale des missions de l’expert-
comptable et du comptable agréé et qui a supprimé le recrutement des comptables agréés.
La loi du 8 août 1994, quant à elle, a supprimé toute référence au « comptable agréé » et a
élargi le champ d’intervention des experts-comptables.
« est expert-comptable ou réviseur comptable celui qui fait profession habituelle de réviser et d’apprécier
les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n’est pas lié par un contrat de travail. Il est
également habilité à attester la régularité et la sincérité des bilans et des comptes de résultats.
L’expert-comptable fait aussi profession de tenir, centraliser, ouvrir, arrêter, surveiller, redresser et
consolider les comptabilités des entreprises et organismes auxquels il n’est pas lié par un contrat de
travail.
L’expert-comptable peut aussi organiser les comptabilités et analyser, par les procédés de la
technique comptable, la situation et le fonctionnement des entreprises et organismes sous leurs
aspects économique, juridique et financier.
420
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
– jouir de ses droits civils ;
94
28
90
– n’avoir subi aucune condamnation criminelle ou correctionnelle de nature à entacher
47
:1
55
son honorabilité et notamment aucune condamnation comportant l’interdiction du
.1
52
droit de gérer et d’administrer les sociétés ;
2.
9
1.
:4
– être titulaire du diplôme français d’expertise comptable (ou sous conditions notamment
42
61
83
de réciprocité, être diplômé d’un État membre de l’Union européenne ou d’un autre État
88
3:
Dans chacune des 24 circonscriptions régionales, il est créé un conseil régional de l’Ordre
om
x.c
des experts-comptables. Les membres du conseil régional sont élus par les membres de
vo
lar
421
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
– créer, dans sa circonscription, après avis du conseil supérieur, des organismes de coopération,
de mutualité, d’assistance ou de retraite au bénéfice de ses membres et de leurs familles.
c) Le conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables
Le conseil supérieur de l’Ordre est composé des présidents des conseils régionaux et de
membres élus. Ces derniers sont élus au scrutin secret, par l’ensemble des membres des
conseils régionaux, parmi les membres de l’Ordre ayant droit de vote dans les assemblées
générales régionales. Le nombre de membres élus est égal au double de celui des présidents
des conseils régionaux.
Le conseil supérieur de l’Ordre a pour mission :
– de préparer le code de déontologie dont les dispositions sont édictées sous la forme d’un
décret et d’établir un règlement intérieur ;
– d’assurer l’administration de l’ordre et la gestion de son patrimoine ;
0
94
28
– de délibérer sur toute question intéressant la profession, d’élaborer les règles profession-
90
47
:1
nelles, soumises à l’agrément des ministres chargés du budget et de l’économie, et d’orga-
55
.1
52
niser le contrôle de leur application ;
2.
9
1.
– de définir les procédures et mesures de contrôle interne, soumises à l’agrément des
:4
42
61
– de représenter l’Ordre auprès des pouvoirs publics et de leur donner son avis ;
2
58
t:6
tta
professionnelles ;
x.c
vo
– d’adresser à l’autorité de tutelle des avis sur les conditions d’exercice de la profession et
du stage ainsi que sur le programme des examens comptables ;
– de participer, sur le plan international, aux organisations professionnelles et actions
intéressant l’exercice de la profession.
Le conseil supérieur de l’Ordre peut organiser la formation et le perfectionnement profes-
sionnel des membres de l’ordre. Il peut créer des organismes de coopération, de mutualité,
d’assistance ou de retraite au bénéfice des membres de la profession ou de leurs familles.
Le conseil supérieur de l’Ordre a seul qualité pour exercer, devant toutes les juridictions,
tous les droits réservés à la partie civile, notamment par voie de citation directe devant les
tribunaux répressifs, relativement aux faits portant un préjudice direct ou indirect à l’inté-
rêt collectif de la profession.
Le Conseil supérieur a également pour mission de collaborer, en tant qu’autorité com-
pétente, avec notamment les autorités compétentes des États membres de l’Union
européenne à l’application de la directive relative à la reconnaissance des qualifications
professionnelles.
Le conseil supérieur de l’Ordre élit parmi ses membres un bureau. Les membres du bureau
sont élus tous les deux ans au scrutin secret. Le bureau du conseil supérieur est composé
de quinze membres dont un président, sept vice-présidents, un trésorier et six assesseurs.
422
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
Le nouveau référentiel prévoit également la formalisation des règles de fonctionnement
94
28
90
interne du cabinet, à travers un manuel des procédures, pour assurer la qualité et l’effi-
47
:1
cacité des missions (voir http://www.experts-comptables.fr/csoec/Normes/Normes
55
.1
52
professionnelles).
2.
9
1.
:4
42
L’objectif d’une mission de présentation des comptes consiste, pour le professionnel de l’expertise
40
2
comptable, sur la base de diligences ne mettant pas en œuvre toutes les procédures requises pour
58
t:6
tta
un audit ou un examen limité, à conclure qu’il n’a pas relevé d’éléments de nature à remettre en
Se
cause la cohérence et la vraisemblance des comptes annuels de l’entité établis sous la responsabilité
G
NC
C’est une mission qui s’adresse essentiellement aux petites entreprises. Elle répond aux
ho
sc
w.
En amont de la mission de présentation des comptes annuels stricto sensu, l’entreprise confie
souvent à l’expert-comptable le soin de tenir en tout ou partie sa comptabilité.
En terme de nature de travaux, la mission de présentation des comptes annuels s’appuie
sur :
– les informations fournies par le chef d’entreprise ;
– la technique comptable de l’expert-comptable pour préparer les comptes annuels,
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
423
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
94
– =
wx{{óz=óz
{óz{ó}{
óQ
28
90
47
– l’établissement de situations trimestrielles.
:1
55
_ó
y{ó={ów{w
ó{wó{{ó{ó{ó{ó{ó{óy
{ów{Bów{w
ówwó
.1
52
2.
{ó={{Cóy
wx{ó=wówó{{
óz=
{ó{{wó{óyw{ówóy
~
{y{ó{ówów{xwy{ó
9
1.
:4
des comptes annuels.
42
61
83
comptes remis.
45
40
2
58
L’objectif d’une mission d’examen limité des comptes consiste, pour le professionnel de l’expertise
:E
om
comptable, sur la base de diligences ne mettant pas en œuvre toutes les procédures requises pour
x.c
vo
un audit, à conclure qu’il n’a pas relevé d’éléments le conduisant à considérer que ces comptes ne
lar
ho
sont pas établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel comptable qui
sc
w.
La mission d’examen limité des comptes est plus particulièrement destinée aux moyennes entre-
prises. Elle pourra être proposée également aux entreprises relevant de la mission de présentation
des comptes annuels lorsqu’elles sont confrontées à une diffusion externe plus importante de leurs
comptes annuels (par exemple demande de financement important, de transmission, d’évaluation
ou de cession).
En terme de nature de travaux, la mission d’examen des comptes annuels s’appuie sur :
– une prise de connaissance approfondie permettant l’identification des domaines et des
comptes sensibles ;
– une analyse des procédures relatives à l’organisation comptable ;
– une collecte des éléments probants reposant notamment sur les techniques suivantes :
contrôle sur pièces plus approfondies, examen analytique, entretien avec la direction.
Ces diligences ont pour objectif de permettre à l’expert-comptable de présenter une
attestation indiquant qu’il n’a pas relevé d’élément remettant en cause la régularité et la
sincérité du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise à la fin
de l’exercice.
424
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
EXEMPLE
c
{ódy
wBó{{Cóy
wx{óz{ówó
y
óZ
{Bó
{{óó
óy{ó{ó{{óz{óC
sion dans laquelle il indique qu’il effectuera une mission d’examen limité des comptes annuels régie
par les normes de l’Ordre des experts comptables et d’établissement des déclarations fiscales y afféC
rentes. Il précise qu’il accepte également d’assurer d’autres missions qu’il présente.
_ó
y{ó={ów{w
ó{wó{{ó{ó{ó{ó{ó{óy
{ów{Bów{w
ówwó
{ó={{Cóy
wx{ó=wówó{{
óz=w
w{ó}|yw{ó{{wó{óyw{ówó
}w
ó{ówó
sincérité des comptes et l’image fidèle qu’ils donnent du résultat des opérations de l’exercice et ainsi
que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de l’exercice.
Y{{ów{w
ó{{wówó{ó{ó{w
ów{yówó
y
óZ
{óz{ó=w{óz{ówów
ó
des comptes remis.
Il est à noter que dans les entités soumises au commissariat aux comptes, l’expert-comptable
n’aura pas à délivrer, sauf considérations particulières, une attestation de présentation ou
0
94
28
une attestation d’examen limité sachant que le commissaire aux comptes délivrera à l’issue
90
47
de sa mission une assurance de degré supérieur. Dans ce cas, il délivrera simplement un
:1
55
rapport ne comportant pas le titre « attestation ».
.1
52
2.
9
c) La mission d’audit des comptes 1.
:4
42
61
83
88
Des missions d’audit contractuel (ou de révision contractuelle, les missions d’audit légal ou de
3:
45
40
révision légale étant demandées au commissaire aux comptes) peuvent être demandées à l’expert-
2
58
comptable. Ces demandes peuvent être effectuées par l’entreprise ou par des tiers.
t:6
tta
Se
une assurance raisonnable portant sur la régularité, la sincérité des comptes et l’image fidèle
:E
om
période écoulée.
lar
ho
sc
w.
ww
Les demandes faites par l’entreprise peuvent concerner (par exemple) le besoin pour l’entre-
prise d’une information financière fiable avant de l’utiliser ou de la présenter à des tiers, ou une
appréciation de son organisation actuelle, en vue d’en déceler les insuffisances et de l’améliorer.
Les demandes faites par des tiers peuvent être (par exemple) le fait de banquiers sollicités
pour un emprunt, de salariés, par l’intermédiaire du comité d’entreprise, d’une entreprise
désireuse de prendre une participation ou d’un groupe minoritaire d’actionnaires désirant
être informés.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
L’audit contractuel est constitué de contrôles nombreux et variés et il importe d’en orga-
niser minutieusement le déroulement. La substance même du programme de travail varie
bien entendu en fonction des objectifs particuliers qui découlent de la nature des éléments
contrôlés, ainsi que du contrôle interne en vigueur dans l’entreprise. Dans la conception de
programme, il est largement fait appel à la technique des sondages, aux vérifications maté-
rielles et aux recoupements externes.
À l’issue de ses travaux, l’expert-comptable doit revêtir d’une attestation de sincérité (appe-
lée aussi certification) les documents sur lesquels a porté son travail, il doit notamment
(comme dans le cadre du commissariat aux comptes, voir ci-après section 4 § 1) certifier
(c’est-à-dire affirmer) que les comptes audités sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
425
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
EXEMPLE
cwzw{ób{wBó{{Cóy
wx{Bó{ów{
{ówówó
y
óZóó{||{y{óówzóz{óy
{ó
z{óy{{ó
y
ó
wxóy
|
{ówófY]Bówó
y
ó
wów{
{óó{ów{óóó}
{ó
plus important.
[{ó
{{óó
óy{ó{ó{{óz{ó
ózwów{{ó{{óz{ó={{ó{||{y{wó{óC
sion d’audit des comptes de la société.
[{ó
y{ó=ówzówó
ó
x{y|óz={{ó{ó
ózwóó{óy
{ó
{{ó
y{{ózwó
ó{ów{yó}|yw|Bówów
ó|wy{óz{ówó
y
ó{ó{ó
wóz{ó
{ó
w
ó>
ó
ó
}{Bóy{ó{óz
{ó{ów}{ó|z{?Bóy
|
{ówó
|
{{ó
comptable identifié.
d) Les autres missions
Les autres missions sont relatives à des missions non normalisées : l’expert-comptable,
0
94
conseil permanent de l’entreprise peut intervenir notamment dans les domaines suivants :
28
90
– le conseil de gestion ;
47
:1
55
.1
– le droit des affaires ;
52
2.
9
– le droit fiscal ; 42
:4
1.
61
– le droit social ;
83
88
3:
– la gestion du patrimoine ;
58
t:6
tta
– le conseil à l’export ;
Se
G
NC
– l’informatique de l’entreprise.
:E
om
x.c
Dans son comportement personnel, comme dans relations avec ses clients et ses confrères,
sc
w.
ww
l’expert-comptable doit respecter un certain nombre de règles qui ont été fixées par un code
de déontologie des professionnels de l’expertise comptable intégré dans le décret 2012-432
du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise comptable.
Le code de déontologie des professionnels de l’expertise comptable comprend quatre
sections :
– devoirs généraux ;
– devoirs envers les clients ou adhérents ;
– devoirs de confraternité ;
– devoirs envers l’ordre.
La section relative aux intérêts généraux évoque un certain nombre de principes à respec-
ter comme ceux d’indépendance, de probité, d’honneur, de dignité, de discrétion, mais
des règles relatives à la compétence ou à l’encadrement des actions de promotion et de
publicité. Il oblige le professionnel à établir avec son client un contrat écrit (appelé lettre de
mission) définissant la mission et précisant les droits et obligations de chacune des parties.
L’article 145 du décret stipule notamment les règles suivantes :
Art. 145. Le professionnel de l’expertise comptable (expert comptable, expert-comptable stagiaire,
salarié) « exerce son activité avec compétence, conscience professionnelle et indépendance d’esprit. Il
s’abstient en toutes circonstances, d’agissements contraires à la probité, l’honneur et la dignité.
426
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
94
28
La section relative aux devoirs de confraternité évoque la courtoisie et l’assistance réci-
90
47
proques que se doivent les professionnels de l’expertise comptable. Elle traite de leur col-
:1
55
.1
laboration, de la procédure à suivre lorsqu’un professionnel est appelé par un client ou
52
2.
9
un adhérent à remplacer un confrère en précisant notamment qu’il ne peut accepter cette
42
:4
1.
mission qu’après en avoir informé le confrère appelé à être remplacé.
61
83
88
Enfin, la section relative aux devoirs envers l’ordre insiste sur l’obligation pour le profes-
3:
45
40
ciaires en raison de faits liés à sa profession. Cette section précise également les conditions
t:6
tta
Se
du recours du droit de rétention des travaux effectués faute de paiement des honoraires par
G
NC
le client ou adhérent.
:E
om
x.c
C’est vers la deuxième moitié du XIXe siècle, que les sociétés commerciales ont pris l’habi-
tude de soumettre leurs comptes à la vérification d’experts étrangers à l’entreprise. Le mou-
vement se dessina d’abord en Grande-Bretagne d’où il gagna les États-Unis, l’Allemagne
puis la France.
La loi du 24 juillet 1867 sur les sociétés commerciales prévoyait, dans les sociétés anonymes,
la nomination par l’assemblée générale d’un ou plusieurs commissaires chargés de vérifier
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
427
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
94
– un élargissement du contenu même de sa mission, en particulier à l’alerte si la continuité
28
90
de l’entreprise apparaît compromise et, dans certains cas, à l’examen des documents
47
:1
55
semestriels et prévisionnels.
.1
52
2.
Depuis 1985, de nombreuses lois ont étendu le commissariat aux comptes à diverses entités
9
1.
:4
débordant du cadre strict de l’entreprise industrielle et commerciale.
42
61
83
88
Plus généralement, ces réformes ont pour objet de répondre au besoin d’une information
3:
45
fiable non seulement au profit des organes internes à l’entreprise, mais également de ses
40
2
58
L’organisation professionnelle des commissaires aux comptes a été créée par le décret
sc
w.
ww
n° 69-810 du 12 août 1969 modifié de nombreuses fois depuis (art. R. 821-1 à R. 823-21 du
Code de commerce).
L’inscription et la discipline des membres de la profession relèvent de commissions placées
auprès des Cours d’appel, ainsi que d’une instance nationale placée auprès du ministère de
la Justice.
Chaque compagnie régionale groupe les commissaires aux comptes figurant sur la liste
dressée par la commission régionale pour le ressort de chaque cour d’appel.
La Compagnie nationale des commissaires aux comptes regroupe tous les commissaires aux
comptes inscrits.
Chaque compagnie régionale est administrée par un conseil régional. La compagnie natio-
nale est administrée par un conseil national.
a) Conditions d’exercice de la profession
Les articles R. 822-2 à R. 822-7 du Code de commerce précisent les conditions d’inscription
sur la liste des commissaires aux comptes :
– le candidat doit avoir subi avec succès les épreuves de l’examen d’aptitude aux fonctions
de commissaire aux comptes après l’accomplissement d’un stage professionnel de trois
années jugé satisfaisant ;
428
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
b) Les conseils régionaux de commissaires aux comptes
94
28
90
Les conseils régionaux des commissaires aux comptes siègent au chef-lieu de la cour d’appel
47
:1
55
et sont désignés par le nom de ce chef-lieu (il y a 34 conseils régionaux).
.1
52
2.
9
Ces conseils se composent de 6 à 26 membres selon le nombre de membres que com-
42
:4
1.
prennent les compagnies régionales correspondantes. Les membres du conseil régional sont
61
83
– d’établir et de tenir à jour un fichier indiquant pour chaque membre de la compagnie les
om
x.c
professionnels ;
– de fixer et de recouvrer les cotisations dues par les membres de la compagnie régionale ;
– de saisir le Conseil national de toutes requêtes ou suggestions concernant la profession ;
– de mettre à la disposition de ses membres les services d’intérêt commun qui apparaî-
traient nécessaires au bon fonctionnement de la profession.
c) Le Conseil national des commissaires aux comptes
Le Conseil national des commissaires aux comptes est composé de commissaires aux
comptes délégués par les compagnies régionales. Il est renouvelé par moitié tous les deux
ans. Il élit en son sein et pour deux ans un président, trois vice-présidents, et six membres
qui constituent le bureau.
429
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
94
28
– il examine les suggestions des conseils régionaux, en leur donnant la suite qu’elles
90
47
comportent ;
:1
55
.1
52
– il prévient et concilie les différends d’ordre professionnel entre les conseils régionaux ou
2.
9
entre les commissaires n’appartenant pas à la même compagnie régionale ; 1.
:4
42
61
– il peut créer des services d’intérêt commun qui apparaîtraient nécessaires au bon exercice
83
88
de la profession.
3:
45
40
2
58
Les missions du commissaire aux comptes seront décrites dans la section 4 § 1 de ce chapitre.
G
NC
:E
om
détermine les obligations auxquelles est soumis le commissaire aux comptes dans l’exercice
de sa mission.
Le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes comprend sept titres :
– principes fondamentaux du comportement ;
– interdictions, situations à risques et mesures de sauvegarde ;
– acceptation, conduite et maintien de la mission de commissaire aux comptes ;
– exercices en réseau ;
– liens personnels, financiers et professionnels ;
– honoraires ;
– publicité.
Les principes fondamentaux de comportement concernent l’intégrité, l’impartialité, l’in-
dépendance, les conflits d’intérêts, la compétence, la confraternité, la discrétion. Ainsi,
par exemple, l’article 3 du Code de déontologie précise que « le commissaire aux comptes
exerce sa profession avec honnêteté et droiture. Il s’abstient, en toutes circonstances, de tout
agissement contraire à l’honneur et à la probité ».
Pour ce qui concerne les interdictions, l’article 10 du Code de déontologie stipule notam-
ment qu’il est interdit au commissaire aux comptes de fournir à la personne ou à l’entité
430
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
dont il certifie les comptes, tout conseil ou toute prestation de services n’entrant pas dans
les diligences directement liées à la mission de commissaire aux comptes, telles qu’elles sont
définies par les normes d’exercice professionnel.
Le code définit par ailleurs les liens personnels, financiers et professionnels, concomitants
ou antérieurs à la mission du commissaire aux comptes, incompatibles avec l’exercice de
celle-ci. Il précise en particulier les situations dans lesquelles l’indépendance du commis-
saire aux comptes est affectée, lorsqu’il appartient à un réseau pluridisciplinaire, national
ou international dont les membres ont un intérêt économique commun, par la fourniture
de prestations de services à une personne ou à une entité contrôlée ou qui contrôle la per-
sonne ou l’entité dont les comptes sont certifiés par ledit commissaire aux comptes.
Le code de déontologie précise également les restrictions à apporter à la détention d’intérêts
financiers par les salariés et collaborateurs du commissaire aux comptes dans les sociétés
dont les comptes sont certifiés par lui.
0
94
28
90
47
3. Les comptables publics et la Cour des comptes
:1
55
.1
52
2.
3.1 Les comptables publics
9
1.
:4
42
61
83
88
Les comptables publics sont des fonctionnaires ou agents habilités à titre principal au maniement
3:
45
des deniers publics ou des deniers privés réglementés (définition de la Cour des comptes) Ils sont
40
2
58
Les comptables du budget de l’État (il existe par ailleurs un corps de comptables publics des
x.c
vo
Les comptables du Trésor font partie du réseau le plus important, ils interviennent pour
l’exécution des dépenses et des recettes du budget général de l’État ainsi que des budgets
des collectivités territoriales. Ces comptables dépendent du directeur de la comptabilité
publique.
Ils se répartissent en deux catégories :
– les comptables principaux : ils centralisent les opérations effectuées pour le compte du
Trésor par d’autres comptables et rendent leurs comptes à la Cour des comptes. Ce sont
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
431
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
94
organismes ont un pouvoir prépondérant de décision ou de gestion,
28
90
47
säles organismes de droit privé (les associations, notamment) bénéficiaires de concours
:1
55
financiers d’origine publique,
.1
52
2.
9
säles organismes d’intérêt général faisant appel à la générosité publique (depuis 1991),
42
:4
1.
61
säles organismes habilités à recevoir des taxes parafiscales, des impositions de toute
2
58
t:6
Les articles L. 111-1 et L. 111-3 du Code des juridictions financières précisent que « la Cour
G
NC
:E
des comptes juge les comptes des comptables publics » et qu’« elle vérifie la régularité des
om
x.c
La Cour est donc chargée de vérifier si les recettes ont été recouvrées et si les dépenses ont
sc
w.
été payées conformément aux règles comptables en vigueur. Elle analyse les comptes et les
ww
pièces justificatives présentés et examine l’équilibre des comptes. Elle donne alors décharge
au comptable si les comptes sont réguliers, ou elle le met en « débet » si des recettes ont été
perdues ou si des dépenses ont été irrégulièrement effectuées. La responsabilité de l’agent
comptable est donc à la fois personnelle et pécuniaire.
La Cour ne juge pas les ordonnateurs, mais elle vérifie le bon emploi des fonds publics, soit
à l’occasion du jugement des comptes des comptables de l’État et des établissements publics,
soit directement en examinant la gestion des ordonnateurs.
432
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
94
28
salarié et de la relation de cause à effet entre la faute et le dommage subi) ;
90
47
:1
– responsabilité fiscale (car en obéissant à son employeur pour dissimuler des revenus
55
.1
52
imposables, il est passible d’amende et d’emprisonnement, même s’il n’en n’a pas tiré
2.
9
profit lui-même) ; 1.
:4
42
61
section 2
58
t:6
tta
Se
dans la société. Les investisseurs, les créanciers, les employeurs, leurs salariés, les administra-
ho
sc
tions publiques et le public en général (voir ci-dessus chapitre 1, section 2) sont largement
w.
ww
concernés par le travail des professionnels comptables, que ce soit en matière d’établisse-
ment d’états financiers, de conseil en gestion financière ou en matière fiscale.
Aussi, les comportements des professionnels comptables dans leurs prestations de services
peuvent avoir un impact conséquent sur la santé des institutions partenaires. C’est pour-
quoi les organisations internationales et nationales ont précisé des règles d’éthique (et de
déontologie) qui s’appliquent aux professionnels.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Il est à noter que la notion d’éthique (définie généralement par comme science de la morale) est
plus large que celle de déontologie.
En fait, la déontologie (définie comme l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession)
peut être considérée comme l’expression opérationnelle d’une éthique professionnelle.
L’éthique donne les principes directeurs, la règle déontologique leur donne un contenu concret.
Les codes de déontologie constituent un ensemble de règles dont se dote une profession, ou
une partie de la profession, au travers d’une organisation professionnelle qui devient l’instance
d’élaboration, de mise en œuvre, de surveillance et d’application de ces règles. Le code éthique
formalise les valeurs, principes et règles de conduite.
433
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
1.1 Intégrité
Le principe d’intégrité impose à l’ensemble des professionnels comptables l’obligation d’être droits
et honnêtes dans toutes leurs relations professionnelles et leurs relations d’affaires. L’intégrité
implique également équité et sincérité.
Un professionnel ne doit pas accepter d’être associé aux rapports, aux déclarations fiscales,
aux communications ou à toute autre information quand il croit que l’information fournie :
0
94
28
– est contenue dans un document matériellement faux ou trompeur ;
90
47
:1
55
– est contenue dans un document ou un rapport fourni imprudemment ;
.1
52
2.
– est omise ou obscurcit une autre information exigée.
9
1.
:4
42
61
EXEMPLE
83
88
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3:
45
40
société s’il croit que de nombreuses ventes ne sont pas prises en compte par la société.
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Se
frauduleux. Il est à noter d’ailleurs que l’article 1743 du Code général des impôts punit
om
x.c
ser des écritures ou a passé ou fait passer des écritures inexactes ou fictives au livre-journal
ho
sc
prévu par les articles L. 123-12 à L. 123-14 du Code de commerce, ou dans les documents
w.
ww
1.2 Objectivité
Le principe d’objectivité impose à l’ensemble des professionnels comptables l’obligation de ne pas
laisser des partis pris, des conflits d’intérêts ou l’influence excessive de tiers, compromettre leur
jugement professionnel.
L’objectivité implique que le professionnel soit libre de tout intérêt dans ses jugements. Il
faut qu’il puisse se détacher de toute pression qui puisse agir sur ses décisions.
434
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
Les professionnels doivent montrer le plus haut degré d’objectivité professionnelle en col-
lectant, évaluant et communiquant les informations relatives à l’activité ou au processus
examiné. Ils doivent évaluer de manière équitable tous les éléments pertinents et ne se
laissent pas influencer dans leur jugement par leurs propres intérêts ou par autrui.
EXEMPLE
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pour sa société une somme de 100 000 € qui sera garantie sur son immeuble d’habitation.
Madame Tatiana déconseille à Monsieur Tanguy d’effectuer cette opération.
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47
:1
55
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1.3 Compétence et diligence professionnelles
52
2.
9
1.
:4
42
61
83
– maintenir les connaissances et les compétences professionnelles au niveau requis pour que les
2
58
t:6
– agir de façon diligente en conformité avec les normes techniques et professionnelles applicables
G
NC
– elle s’acquiert par une formation initiale, laquelle est généralement validée par un
ww
diplôme ;
– elle implique une expérience professionnelle (laquelle est parfois demandée pour la
délivrance du diplôme) ;
– elle doit être maintenue par une formation continue, tout au long de l’activité.
Le professionnel doit assumer ses missions avec le soin, la compétence et la diligence qui
conviennent. Il doit posséder les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à l’exer-
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
435
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
La diligence peut être définie comme la qualité d’attention et d’application attendue d’une
personne appréciée par rapport à une règle, compte tenu des circonstances et des impé-
ratifs qui en découlent. Un comptable professionnel devrait agir diligemment et effectuer
ses missions en respectant les normes techniques et professionnelles appropriées (normes
comptables, normes d’audit, législation, etc.).
EXEMPLE
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Le professionnel est tenu à une obligation générale de prudence et de diligence dite aussi
obligation de moyens (c’est-à-dire obligation non de parvenir à un résultat déterminé, mais
0
94
d’y appliquer soin et capacités). Dans certains cas toutefois, l’obligation de moyens du pro-
28
90
fessionnel peut se doubler d’une obligation de résultat : dépôt des déclarations fiscales ou
47
:1
55
sociales dans des délais impartis ou calcul de provisions à caractère fiscal à l’aide de docu-
.1
52
ments comptables donnés.
2.
9
1.
:4
42
Dans son intervention en matière fiscale, le professionnel doit rechercher pour son client
61
83
la solution la plus favorable, dans le respect des règles. Il doit préciser à son client (ou à son
88
3:
45
employeur) que la responsabilité du choix ne lui incombe pas (mais incombe à son client
40
2
ou à son employeur).
58
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436
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
1.4 Confidentialité
Le professionnel doit faire preuve de prudence et de discrétion dans l’utilisation des infor-
mations qui concernent des personnes à l’égard de qui il n’a pas de mission. Il ne doit pas
communiquer les informations qu’il détient qu’aux personnes qualifiées pour en connaître.
0
20
29
90
Il respecte le secret professionnel auquel la loi le soumet.
47
:1
55
La confidentialité de l’information doit être maintenue tant qu’une obligation légale ou
.1
52
2.
une obligation professionnelle n’oblige pas à dévoiler cette information. La divulgation de
9
1.
:4
l’information peut être effectuée par le professionnel lorsque :
42
61
83
– elle est autorisée par la loi ou un règlement (par exemple, l’obligation de publier les états
40
2
58
– lorsque celle-ci est nécessaire à sa protection dans une procédure dans laquelle il est
G
NC
impliqué (ainsi si un professionnel est poursuivi par son mandant ou par un tiers, il a le
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EXEMPLE
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répondre à une question de l’Administration fiscale.
EXEMPLE
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fausse déclaration fiscale.
437
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
l’auteur de l’annonce dénigre le travail d’autres comptables.
29
90
47
:1
55
2. Éthique applicable aux professionnels exerçant en cabinet
.1
52
2.
9
2.1 Relations avec la clientèle 1.
:4
42
61
83
Avant d’accepter un nouveau client, le professionnel libéral doit d’abord analyser si l’accep-
88
3:
45
tation du client ne créerait pas d’entorse aux principes fondamentaux d’éthique exposés ci-
40
2
confidentialité, comportement).
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G
NC
provenir, par exemple des activités du client ou des associés de celui-ci. Le niveau de risque
x.c
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doit être évalué. Si le risque n’est pas important, le professionnel pourra accepter le client
lar
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mais il prendra les mesures de sauvegarde nécessaires. S’il n’est pas possible de ramener le
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w.
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438
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
29
savoir par exemple si sa compétence est compatible avec l’acceptation.
90
47
:1
55
2.2 Indépendance et conflits d’intérêts
.1
52
2.
9
1.
:4
42
61
L’indépendance est l’état d’une personne qui ne dépend d’une autre personne ou d’une chose.
83
88
Le professionnel libéral doit être indépendant. Son indépendance se caractérise par l’exercice en
3:
45
toute liberté, en réalité et en apparence, des pouvoirs et des compétences qui lui sont conférés.
40
2
58
t:6
tta
Se
Le professionnel libéral doit éviter toute situation de conflits d’intérêts. Tant à l’occasion
G
NC
qu’en dehors de l’exercice de sa mission, il doit éviter de se placer dans une situation qui
:E
om
Les règles déontologiques applicables au professionnel libéral précisent les situations qui
ww
Cet article donne ensuite une liste d’opérations qu’il ne peut réaliser.
Les articles 27 et 28 du code de déontologie, quant à eux, stipulent que les fonctions de
commissaire aux comptes sont incompatibles avec certains liens familiaux ou financiers.
L’article 22 al. 2 de l’ordonnance 45-2138 du 19 septembre 1945 réglementant la profession
d’expert-comptable interdit aux membres de l’ordre ainsi qu’à leurs salariés d’assumer des
travaux « pour des entreprises dans lesquelles ils possèdent directement ou indirectement
des intérêts substantiels ».
EXEMPLE
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439
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
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– de réaliser toute prestation de nature à le mettre dans la position d’avoir à se prononcer sur des
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Certaines activités sont incompatibles avec les fonctions de professionnel comptable libéral.
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440
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
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ailleurs de tenir un restaurant.
2.3 Rémunération
La rémunération du professionnel libéral doit rester en rapport avec l’importance des dili-
gences à mettre en œuvre, compte tenu de la taille, de la nature et de la complexité des
activités de la personne dont les comptes sont présentés, et sans disproportion qui pourrait
porter atteinte à l’indépendance.
EXEMPLE
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la société Tartempion. Les honoraires prévus sont de 20 000 €.
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55
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52
Le professionnel libéral ne peut accepter un niveau d’honoraires qui risque de compro-
2.
9
1.
mettre la qualité de ses travaux. Une disproportion entre le montant des honoraires perçus
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42
61
sionnel libéral.
3:
45
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2
58
EXEMPLE
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de l’entité à contrôler.
ww
Les honoraires facturés au titre d’une mission ne doivent pas créer de dépendance finan-
cière du professionnel libéral à l’égard de la personne dont les comptes sont présentés ou
d’une personne qui la contrôle ou qui est contrôlée par elle.
EXEMPLE
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wx{óz={ó
y
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ów}{{óz{ówó
y
óy{{D
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
441
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
29
public en erreur ;
90
47
:1
– qu’elles soient exemptes de tout élément comparatif.
55
.1
52
2.
EXEMPLE
9
1.
:4
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42
61
83
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88
3:
Le professionnel libéral peut utiliser le concours d’un personnel salarié. Il doit veiller à ce que
:E
om
ses collaborateurs disposent des compétences appropriées à la bonne exécution des tâches
x.c
vo
EXEMPLE
ww
cwzw{ó {ó {ó y
w{ó wó y
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embauche pour effectuer des contrôles dans les entreprises dont elle a les mandats de commissaire
aux comptes a bien la formation (diplôme et expérience) permettant la réalisation des missions.
442
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
EXEMPLE
b={{Cóy
wx{óó{{zó{óz
{óz=óy{óz=óy
|{óz{ó=ez{óz
ówz{{óóy{Cóyó
une lettre de confraternité dans laquelle il précise à son confrère qu’il reprend le dossier en lui demanC
dant si le client a bien réglé tous les honoraires qui étaient dus.
0
20
– etc.
29
90
47
:1
55
EXEMPLE
.1
52
c
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2.
9
1.
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ów{yó
:4
42
61
professionnel salarié doit rester fidèle et loyal vis-à-vis de son employeur, quand bien
tta
Se
même il serait en conflit d’idées avec lui : toutefois, un employé ne peut pas légitimement
G
NC
– mentir aux auditeurs de son employeur ou les induire en erreur (même en gardant le
silence) ;
– porter son nom ou associer son nom à des états financiers qui travestissent des faits.
EXEMPLE
Monsieur Séverin est salarié d’une société contrôlée par un commissaire aux comptes.
b
óz{óy
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ówóy{óz{{Bóc
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zóóóó{||{y
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xw{Bó
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443
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
section 3
LE RÔLE DE LA PROFESSION COMPTABLE
DANS LA NORMALISATION COMPTABLE
La profession comptable s’est engagée fortement dans la normalisation comptable que ce
soit au niveau national ou international, elle intervient directement ou indirectement dans
les organisations suivantes :
– Autorité des normes comptables (ANC) ;
– International Accounting Standards Board (IASB) ;
– International Federation of Accountants (IFAC)
– organismes de normalisation européens que sont l’Accounting Regulatory Committee
0
20
(ARC) et l’European Financial Reporting Advisory Group (EFRAG).
29
90
47
:1
1. Missions, composition et fonctionnement de l’ANC
55
.1
52
2.
Instituée par l’ordonnance 2009-79 du 22 janvier 2009, l’Autorité des normes comptables a
9
1.
:4
permis la fusion de deux instances différentes préexistantes, le Conseil national de la comp-
42
61
83
tabilité (CNC), institué par le décret 57-129 du 7 décembre 1957 et régi en dernier par le
88
3:
par la loi 98-261 du 6 avril 1998 portant réforme de la réglementation comptable et adapta-
58
t:6
L’ordonnance du 22 janvier 2009 a simplifié le dispositif existant dans lequel deux instances
NC
:E
om
tion comptable. La première donnait un avis sur les projets de règlements comptables adop-
vo
lar
ho
tés ensuite, par la seconde. La création d’une institution unique a donc simplifié le dispositif
sc
w.
1) L’Autorité des normes comptables est tout d’abord compétente pour édicter les prescrip-
tions comptables générales et sectorielles auxquelles sont soumises les personnes physiques
ou morales établissant des documents comptables conformes aux normes de la comptabilité
privée. Dans ce cadre, elle adopte les règlements comptables qui leur sont applicables.
2) Elle donne un avis sur tout projet de texte contenant des dispositions de nature comptable
élaboré par les autorités nationales et peut émettre des avis sur les projets de normes
internationales.
3) Elle émet, de sa propre initiative ou à la demande du ministre chargé de l’économie, des
avis et prises de position dans le cadre de la procédure d’élaboration des normes comptables
internationales ;
4) Elle veille à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques conduits
en matière comptable et propose toute mesure dans ces domaines, notamment sous forme
d’études et de recommandations.
444
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
cassation et un représentant de la Cour des comptes) ;
29
90
47
– trois représentants des régulateurs : un pour l’Autorité des marchés financiers, deux pour
:1
55
.1
l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (banques et assurances) ;
52
2.
9
– huit personnes nommées en raison de leur compétence économique et comptable,1.
:4
42
L’ANC comprend deux commissions de neuf membres prévues par décret, présidées et
:E
om
vice-présidées par deux membres du collège désignés par le président : la commission des
x.c
vo
Le collège peut aussi constituer des commissions spécialisées dans lesquelles il nomme, le
w.
ww
Dans le cadre de leur programme de travail et pour traiter de sujets nécessitant une expertise
spécifique, les commissions spécialisées prennent l’initiative de la constitution de groupes
de travail constitués d’experts dont elles définissent l’objet, la durée, le programme de tra-
vail et les modalités de leur reporting.
De nombreux groupes de travail ont été constitués autour de l’ANC ; citons par exemple,
pour la commission des normes comptables privées, le groupe de travail « Engagements
de retraite », composé d’une vingtaine de membres d’horizons divers (cabinets d’expertise
comptable, entreprises, régulateurs et organisations professionnelles).
1.3 Fonctionnement de l’ANC
L’Autorité des normes comptables dispose de services dirigés par un directeur général,
chargé de la gestion administrative de l’Autorité, de la préparation et du suivi des travaux
445
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
techniques ainsi que de toute question qui pourrait lui être confiée par le collège. Il assiste
aux réunions des formations de l’Autorité.
Le collège se réunit valablement dès lors que dix de ses membres sont présents. À défaut, il
se réunit dans un délai de huit jours, sans condition de quorum. Il statue à la majorité des
membres présents. En cas de partage égal des voix, la voix du président est prépondérante.
Un commissaire du Gouvernement (fonction assurée par le directeur général du Trésor
et de la politique économique ou son représentant) siège sans voix délibérative auprès du
collège (ainsi qu’auprès des commissions spécialisées et du comité consultatif ou de toute
autre formation) ; il peut demander une seconde délibération au collège.
Les règlements adoptés par l’Autorité sont publiés au Journal officiel de la République fran-
çaise après homologation par arrêté du ministre chargé de l’économie, pris après avis du
garde des Sceaux, ministre de la Justice, et du ministre chargé du Budget.
0
20
29
2. Missions, composition et fonctionnement de l’IASB
90
47
:1
55
.1
52
Les objectifs de l’IASB (International Accounting Standards Board) sont de formuler et de publier
2.
9
1.
:4
dans l’intérêt général les normes comptables (appelées IAS (International Accounting Standards)
42
61
pour celles publiées jusqu’en 2002 et IFRS (International Financial Reporting Standards) pour
83
88
celles publiées depuis 2003) à observer dans le cadre de l’établissement des états financiers, de
3:
45
promouvoir leur acceptation et leur application dans le monde et de travailler de façon générale
40
2
58
La fondation IFRS (International Financial Accounting Standards Foundation) est gérée par un
conseil de surveillance (appelé Trustees). Ce conseil est composé de 22 personnes représentant
l’ensemble de la communauté comptable dans le monde. On y trouve des membres de grands
cabinets d’auditeurs, des représentants d’associations d’entreprises, des représentants de norma-
lisateurs, des professeurs de droit, des représentants d’organismes de contrôle boursiers.
L’IFRS Foundation est chargée de la stratégie de l’organisation, d’amender sa constitution,
d’assurer son financement, de superviser les procédures de l’IASB et de favoriser le déve-
loppement des programmes et matériels d’enseignement. Elle a également été chargée de
désigner les premiers membres du conseil (Board).
Le conseil de surveillance (Monitory Board) a pour fonction d’être un lien entre les Trustees
et les autorités publiques. Il se compose de représentants d’organismes de contrôle boursiers
(dont notamment IOSCO organisation internationale des comités de valeurs mobilières.
L’IASB (le Board) est l’organe central de l’organisation (ce qui explique pourquoi le sigle
IASB est utilisé à la fois pour toute l’organisation et le Board). Il est composé de 16 membres.
D’origines géographiques diverses mais en majorité issus de pays anglo-saxons (les mieux
représentés sont les États-Unis et le Royaume-Uni), les membres de l’IASB ont été choisis
pour leur expérience en matière de normalisation. Ils se composent d’auditeurs, de prépa-
rateurs de comptes, d’utilisateurs, d’universitaires et autres spécialistes.
446
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
L’IASB est chargé de susciter, d’analyser et d’approuver les normes IFRS, le terme IFRS
s’appliquant à la fois aux anciennes normes IAS et aux nouvelles normes émises. L’IASB est
aussi chargé d’approuver les projets d’interprétation de l’IFRS Interpretations Committee.
L’IFRS Interpretation Committee est composé de 14 membres, chargés de répondre rapi-
dement aux problèmes d’interprétation posés par certaines normes. L’IFRS IC travaille en
collaboration avec les comités d’urgence des normalisateurs nationaux. Les interprétations
doivent faire l’objet d’une approbation par le Board.
Enfin, un comité consultatif de normalisation (IFRS Advisory Council) composé d’environ
40 membres est appelé à conseiller l’IASB sur les priorités de son programme de travail. Il
est aussi chargé d’informer l’IASB des points de vue des organisations comptables dont sont
issus ses membres.
0
20
29
90
47
:1
55
L’IFAC (International Federation of Accountants) est l’organisation internationale de la profession
.1
52
comptable. 175 organismes, représentant 130 pays sont membres de l’IFAC.
2.
9
1.
La mission affichée de l’IFAC est de promouvoir et de favoriser une profession comptable
:4
42
61
coordonnée et de protéger l’intérêt public par des pratiques comptables de haute qualité à encou-
83
88
La France est représentée à l’IFAC par la Compagnie nationale des commissaires aux
om
x.c
Le Conseil de l’IFAC (Board) est composé d’un président et d’une vingtaine de membres.
sc
w.
ww
447
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
29
tant, sur le plan européen, les entités publiques, la profession comptable, les entreprises,
90
47
:1
les bourses de valeurs, les analystes financiers, des secteurs d’activités spécifiques (banques,
55
.1
52
assurances).
2.
9
1.
:4
Il est composé d’un conseil de surveillance et d’un comité technique comptable.
42
61
83
säLe conseil de surveillance est composé de membres représentant les institutions publiques
88
3:
45
normalisation comptable.
Se
G
NC
säLe comité technique comptable est composé de membres sélectionnés en fonction de leur
:E
om
surveillance, les décisions étant prises par ce dernier. Il a pour mission essentielle d’évaluer
ho
sc
Selon le règlement européen, les IFRS ne peuvent être adoptées et appliquées au sein de
l’Union européenne que si elles répondant aux critères fixés par le dit règlement. Chacune
des normes doit faire l’objet d’un examen de l’EFRAG, puis de l’ARC avant d’être publiée
sous forme de règlement au JOUE (Journal officiel de l’Union européenne).
section 4
INTRODUCTION À L’AUDIT LÉGAL
DES COMPTES
448
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
Ces commissaires doivent être indépendants de la société qu’ils contrôlent : aussi le Code
commerce (articles L. 822-10 à L. 822-14) a prévu un certain nombre d’incompatibilités.
L’article L. 821-1 du Code de commerce (issu de la loi 2003-706 du 1er août 2003 sur la
sécurité financière) a prévu l’application de normes d’audit homologuées par arrêté minis-
tériel, après avis du Haut conseil pour le commissariat aux comptes. Ces normes d’exercice
professionnel sont publiées au journal officiel.
Les normes homologuées doivent être conformes aux normes internationales de l’IFAC.
Auparavant, le Conseil national des commissaires aux comptes avait notamment approuvé
et publié (avant 2003) des normes relatives aux différentes missions du commissaire aux
comptes. Ces normes étaient réparties en huit sous-ensembles (dont un sous-ensemble
introductif) et faisaient l’objet d’un classement décimal.
Les normes de la Compagnie non remplacées par des normes d’exercice professionnel
0
20
homologuées par arrêté ministériel constituent un élément de doctrine concourant à la
29
90
bonne information des professionnels.
47
:1
55
Il faut remarquer que, à la suite de la publication en mai 2014 de la directive européenne
.1
52
2.
2014/56/UE modifiant la directive 2006/43/CE relative aux contrôles légaux des comptes
9
1.
:4
annuels et des comptes consolidés et du règlement 537/2014 relatif aux exigences spéci-
42
61
83
fiques applicables au contrôle légal des comptes d’intérêt public, plusieurs réformes devront
88
3:
– pour les entités d’intérêt public (sociétés cotées sur un marché réglementé, établisse-
t:6
tta
ments de crédit et sociétés d’assurance) une rotation obligatoire des cabinets d’audit tous
Se
G
les 10 ans ;
NC
:E
om
– une limitation de la dépendance vis-à-vis d’un même client (les honoraires totaux reçus
lar
ho
sc
d’un même client ne peuvent pas représenter plus de 15 % des honoraires totaux reçus
w.
ww
Article L. 823-9, C. com. Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant de leurs appréciations,
que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opéra-
tions de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la personne ou de
l’entité à la fin de cet exercice.
Lorsqu’une personne ou une entité établit des comptes consolidés, les commissaires aux comptes certi-
fient, en justifiant de leurs appréciations, que les comptes consolidés sont réguliers et sincères […]
Article L. 823-10, C. com. Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion
de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la personne
ou de l’entité dont ils sont chargés de certifier les comptes et de contrôler la conformité de sa compta-
bilité aux règles en vigueur.
Ils vérifient également la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données
dans le rapport de gestion du conseil d’administration, du directoire ou de tout organe de direction, et dans
les documents adressés aux actionnaires ou associés sur la situation financière et les comptes annuels […]
449
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
Article L. 823-11, C. com. Les commissaires aux comptes s’assurent que l’égalité a été respectée entre
les actionnaires, associés ou membres de l’organe compétent.
Article L. 823-12, C. com. Les commissaires aux comptes signalent à la prochaine assemblée générale
ou réunion de l’organe compétent les irrégularités et inexactitudes relevées par eux au cours de
l’accomplissement de leur mission.
Ils révèlent au procureur de la République les faits délictueux dont ils ont eu connaissance, sans que
leur responsabilité puisse être engagée par cette révélation. […]
Article L. 823-13, C. com. À toute époque de l’année, les commissaires aux comptes, ensemble ou
séparément, opèrent toutes vérifications et tous contrôles qu’ils jugent opportuns et peuvent se faire
communiquer sur place toutes les pièces qu’ils estiment utiles à l’exercice de leur mission et notamment
tous contrats, livres, documents comptables et registres de procès-verbaux [....]
Article L. 823-16, C. com. Les commissaires aux comptes portent à la connaissance de l’organe
collégial chargé de l’administration et, le cas échéant, de l’organe chargé de la direction :
0
20
29
1° Le programme général de travail mis en œuvre ainsi que les différents sondages auxquels ils se sont
90
47
livrés ;
:1
55
.1
2° Les modifications leur paraissent devoir être apportées aux comptes devant être arrêtés et aux autres
52
2.
documents comptables en faisant toutes observations utiles sur les méthodes d’évaluation utilisées
9
1.
:4
pour leur établissement ;
42
61
83
4° Les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus sur les résultats de
40
2
58
450
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
29
e) Les missions particulières confiées à un commissaire aux comptes
90
47
:1
Elles concernent notamment :
55
.1
52
2.
– le commissariat aux apports ;
9
1.
:4
42
– le commissariat à la fusion ;
61
83
Si une comptabilité doit être mise en place et si des procédures doivent être initiées, il
G
NC
fournir des informations fiables. Le contrôle interne est l’un des moyens d’atteindre
x.c
vo
cette fiabilité.
lar
ho
sc
w.
Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsa-
bilité. Plusieurs définitions ont été données de cette notion. Dans toutes les définitions, le
contrôle interne apparaît comme un état de fait existant dans l’entreprise mais qui doit, par
l’intervention humaine, devenir délibéré, c’est-à-dire constituer un système.
Nous donnerons ci-après les termes d’une définition donnée par l’IFAC (International
Federation of Accountants), définition qui a été reprise dans les normes applicables aux
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures (contrôles internes)
mises en œuvre par la direction d’une entité en vue d’assurer, dans la mesure du possible, la
gestion rigoureuse et efficace de ses activités.
Ces procédures impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la
prévention et la détection des fraudes et des erreurs, l’exactitude et l’exhaustivité des enregistre-
ments comptables et l’établissement en temps voulu d’informations financières fiables.
451
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
directoire ;
29
90
47
– le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant
:1
55
.1
à la sauvegarde de ses actifs ;
52
2.
9
– la fiabilité des informations financières. :4
1.
42
61
Le contrôle interne ne se limite donc pas à un ensemble de procédures ni aux seuls proces-
83
88
Il ne recouvre pas non plus toutes les initiatives prises par les organes dirigeants ou le
2
58
t:6
nation des objectifs, les décisions de gestion, le traitement des risques ou le suivi des
G
NC
:E
performances.
om
x.c
vo
Il est nécessaire que l’organisation comptable puisse assurer la fiabilité des enregistrements
ww
(1) Selon l’Encyclopédie des contrôles comptables de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes.
452
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
– {ó{
{ó|}wóó{ó{óz{ów{ó
óx{óz
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29
90
Paie-personnel – {ó
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47
:1
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55
.1
52
–
{ó{óy~w}{ó{w{ówó{
{ó
óy
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wx
{óQ
2.
9
– les dispositions légales en matière de personnel sont respectées.
42
:4
1.
61
b{ó{óz{óy
{ó{{óz{ó
xw
óz
ó{{{óz{ó=w{ó{ôP
83
88
– wó
{y
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{óQ
t:6
tta
– les engagements hors bilan concernant les immobilisations sont correctement saisis.
Se
G
NC
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y
ój
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:E
om
=w{ó{ôP
x.c
– {ó{||{ó
óy
{y{{óóQ
ho
Trésorerie
sc
453
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
– l’inventaire physique des actifs (immobilisations, stocks, etc.) et la comparaison avec les
données de la comptabilité ;
– la restriction de l’accès physique aux actifs et aux documents ;
– la comparaison et l’analyse des réalisations avec les données budgétaires.
2.4 L’évaluation du contrôle interne de la comptabilité
Afin de s’assurer de la fiabilité des données fournies par la comptabilité, l’entreprise (ou
ses représentants) va préalablement évaluer (ou faire évaluer) l’efficacité de son contrôle
interne.
On peut qualifier de bon contrôle interne, le fait, pour une entreprise, d’avoir un système
d’organisation et de procédures qui assurent une fiabilité satisfaisante de l’information
(ainsi qu’une protection satisfaisante de son patrimoine).
0
20
Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est nécessaire que l’organisation de l’entre-
29
90
prise possède certaines caractéristiques.
47
:1
55
.1
L’organisation doit être :
52
2.
9
– préalable ; 1.
:4
42
61
– adaptée et adaptable ;
83
88
3:
– vérifiable ;
45
40
2
– formalisée ;
58
t:6
tta
L’organisation doit être établie sous la responsabilité du chef d’entreprise. Cette responsa-
:E
om
bilité consiste à fixer les objectifs, définir les responsabilités des hommes (organigramme),
x.c
vo
La diffusion par écrit des instructions est indispensable dans la grande entreprise. Elle est
w.
ww
également préférable dans les entreprises de dimensions plus modestes, afin d’éviter les
erreurs d’interprétation.
La règle de séparation des fonctions a pour objectif d’éviter que dans l’exercice d’une activité de
l’entreprise un même agent cumule :
– les fonctions de décisions (ou opérationnelles) ;
– les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens ;
– les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information) ;
– les fonctions de contrôle ;
ou même simplement deux d’entre elles.
En effet, un tel cumul favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et leur dissimulation.
EXEMPLE
l
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yó{óy
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wówz
wD
454
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
29
90
L’auditeur doit réunir des éléments probants suffisants et adéquats pour parvenir à des
47
:1
55
conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion.
.1
52
2.
9
1.
:4
Les éléments probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate de tests de procédures
42
61
et de contrôles substantifs. Dans certaines circonstances, les éléments probants peuvent provenir
83
88
säLes éléments probants désignent les informations obtenues par l’auditeur pour aboutir
:E
om
à des conclusions sur lesquelles son opinion est fondée. Ces informations sont constituées
x.c
vo
säLes tests de procédures désignent les tests permettant d’obtenir des éléments probants sur l’effi-
cacité de la conception et du fonctionnement des systèmes comptables et du contrôle interne.
säLes contrôles substantifs désignent les procédures visant à obtenir des éléments probants
afin de détecter des anomalies significatives dans les états financiers. Ils sont de deux types :
– contrôles portant sur le détail des opérations et des soldes ; et
– procédures analytiques.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
455
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
29
{ó{||{y
ó{ów
y~wó{ó
z{ó{ó|óz={{yy{óz{ó|wy{ó{Ì{ówó
ó{y
{ó
}
{D
90
47
:1
55
3.3 Les procédures analytiques (ou examen analytique)
.1
52
2.
9
L’examen analytique (ou procédures analytiques selon les normes IFAC et CNCC) est un
:4
1.
42
– faire des comparaisons entre les données résultant des comptes annuels et des données
3:
45
40
L’examen analytique est une procédure qui s’intègre très bien dans une mission d’audit
vo
lar
ho
EXEMPLE
l
ó{ów{
óó|w{ó=wzóz={ó
y
D
Wwóz{óy
{y{ó
{óww{Bó
ów{óz
yz
óz{óywy{ó
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yw}{ó
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zó|Bówó{ó{óz
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l
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{
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ówó>ó=ówówóz={||{óów{ó
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des matières utilisées.
© óZ
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zy
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des produits vendus.
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{óz{óy
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D
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ó|wó{
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zóy{ó
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{óz{óJFô
óóHFô
Dó_ó|wzwóz
yó
{ó{ów{
ówy{óó=wzózóy
{ó
óy{óówó=wó{{D
456
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
avec les éléments des déclarations sociales nominatives (DSN ou DADS) ;
29
90
47
– rapprochement entre les déclarations de taxes sur le chiffre d’affaires, les montants
:1
55
.1
comptabilisés dans le compte « État » et les montants comptabilisés dans les différents
52
2.
9
postes de charges et de produits ; 42
:4
1.
– etc.
61
83
88
3:
45
EXEMPLE
40
2
© LJGGóiww{ó{ów
{{ôPó MKFóFFF
w.
ww
457
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
La confirmation directe est une procédure de révision habituelle qui consiste à demander à des
tiers ayant des liens d’affaires avec l’entreprise vérifiée de confirmer directement au commis-
saire aux comptes des informations concernant l’existence d’opérations, de soldes, ou tout autre
renseignement.
Il est à noter que le terme de circularisation est aussi utilisé du fait notamment de l’usage de
ce mot dans les recommandations antérieures à la norme 2103 de 1987 du CNCC.
Les principaux cas de confirmation concernent notamment les créances et les dettes : confir-
mation des soldes bancaires, des clients et fournisseurs, comptes courants, des emprunts,
des prêts auprès des tiers concernés. Outre le solde, d’autres informations peuvent être obte-
nues, par exemple : échéances, intérêts, garanties pour les emprunts et prêts pour confirmer
les éléments des contrats.
0
20
29
EXEMPLE
90
47
l
ó{ów{
óó|w{ó=wzóz{óy
{ó|
{óz{ówó
y
ófwyw{D
:1
55
.1
Vous décidez de lancer une procédure de confirmation directe.
52
2.
9
1.
l
ó
y{Bów{yó=w
w
óz{ówó
y
ófwyw{Bóóy~wyóz{ó|
{ó
ó{óz{wz{ó
:4
42
réglées (vous auriez pu aussi leur indiquer le montant du solde que vous avez trouvé dans les comptes
3:
45
et en demander la confirmation).
40
2
58
l
ó
{ówóy
|
{ó{ó
{ów{yó{óy
{óó|
{óó{ó
óz{{ówz{D
G
NC
:E
L’observation physique (ou contrôle physique) a pour objet de confirmer l’existence d’un
lar
ho
sc
élément d’actif. Cette technique ne saurait permettre cependant de confirmer la valeur d’un
w.
ww
bien ou la propriété. Néanmoins, elle permet de collecter des informations qui seront une
aide pour le contrôle de la valeur et de la propriété.
L’observation physique concerne certains postes d’actif et en particulier :
– les stocks ;
– d’autres éléments, tels les immobilisations corporelles, les effets ou les espèces en caisse.
EXEMPLE
b{óHôw{ódAGBówó
y
ó]
wzó{||{y{ó={w{óz{ó{ó
yD
b=wz{ó{ówy{óóy{ó{w{ó{ówó
zw}{Bó=w{ó{ó{ów
óz{ó
yó{{C
gistrés correspondent bien à la réalité.
458
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
EXEMPLE
Wów
ówy
ówóy
{óz{ó
yó{ów
óz{ówó
y
ó]
wzBó=wz{óy
{wó
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ww
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ó{ó
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{ó
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yó
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w
ówóy
óz=wy
ó>
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f
ó{ó
yó
zBóówó
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wx
óww{óz={
w
Bóóz
{C
{wóó{ó
yó
óx{ó
w
ówóy
óz{ó
zy
D
0
La lettre d’affirmation est un document qui récapitule et complète, à la fin des travaux,
20
29
90
certaines déclarations importantes qui ont une incidence sur les projets de conclusions du
47
:1
commissaire aux comptes et qui lui ont été faites, par les dirigeants ou le personnel de direc-
55
.1
52
tion de l’entreprise, au cours de sa mission.
2.
9
1.
:4
42
EXEMPLE
61
83
un courrier qu’ils n’ont pas connaissance de faits de violations ou d’infractions aux textes légaux ou
40
2
w{{ó
ó{óywó
y~
wó|w{ó=
x{óz={ó
D
Se
G
NC
Ainsi, le commissaire aux comptes peut utiliser les travaux d’un autre commissaire aux
vo
lar
ho
comptes (commissaire aux comptes d’une filiale par exemple), d’un expert-comptable,
sc
w.
Lorsqu’un auditeur utilise les travaux d’un autre professionnel chargé du contrôle des
comptes de l’entité, il doit déterminer l’incidence de ces travaux sur son propre audit.
459
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
trouver des erreurs de calcul dans des factures clients permet de conclure qu’aucun contrôle
systématique n’est prévu à ce niveau.
■ L’acceptation ou le rejet d’un lot.
Le but est de déterminer si un lot doit être accepté ou refusé, en partant de l’analyse d’un
échantillon.
■ L’estimation d’une grandeur (en proportion ou en valeur absolue).
Le sondage sert à déterminer la proportion d’apparition d’un phénomène ou la valeur totale
d’un ensemble de chiffres.
EXEMPLE
Wz{óz{ówó
y
ó`{{Bó
ó{ówó{y~{óz{ó
zw}{ó
ó
ów{óz{óy{wó
0
éléments.
20
29
90
l
ó
{ów
óó{ó
y
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wz{ó
47
:1
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wz{ôKGHózóy{óbwxzwó{ówó{ózwó
ó{ó
55
.1
52
processus. Vous constatez une divergence entre les prix de vente indiqués et les prix réellement factuC
2.
9
1.
rés au client Lambda et vous constatez qu’aucune décision de remise n’a prise concernant ce client.
:4
42
la société Juliette. L’inventaire est considéré comme fiable si le total des erreurs n’est pas supérieur à
40
2
58
Gó;óz{ów
óz{ó
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NC
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ó
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ó
ó{{óz{óy
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w.
yó{ó{ó{{óGóNFFóFFFô€ó{óGóNKFóFFFô€Dól
ó{{{ówów{ó
{{ó
óGóNHKóFFFô€.
ww
Toutefois, dans certains cas, et pour assurer une plus grande sécurité à la mission de contrôle,
la pratique de l’audit nécessite un contrôle intégral, le contrôle par sondage n’étant pas
applicable soit pour des raisons de rentabilité, soit pour des raisons de risques :
– la population n’est pas homogène et la stratification s’avère difficile à réaliser ;
– la population est peu nombreuse et la fiabilité du sondage peut être remise en cause ;
– les critères du sondage (niveau et intervalle de confiance) sont trop exigeants.
4.1 Types de sondages
On distingue habituellement les sondages ordinaires et les sondages mathématiques.
■ Sondages ordinaires
Encore utilisés par un grand nombre de d’auditeurs, les sondages ordinaires sont basés sur
l’expérience, les impressions, c’est-à-dire sur des critères essentiellement subjectifs.
Cette technique laisse à l’auditeur l’entière liberté quant au choix des échantillons, de leur
dimension, de la formation des lots et de leur mode prélèvement.
L’auditeur doit s’efforcer de créer un effet de surprise dont il tirera bénéfice. Pour cela, il doit
varier sans cesse son programme de sondages. Il pourra ainsi contrôler les dix derniers jours
460
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
de l’année, l’année suivante contrôler les dix premiers jours durant un mois quelconque, ou
encore, contrôler tous les dixièmes clients de la balance clients…
L’auditeur, en raison du caractère subjectif sous-jacent doit toujours veiller à la représenta-
tivité du sondage qu’il effectue, critère d’une étude de qualité.
■ Sondages mathématiques
De plus en plus, les auditeurs recherchent des critères objectifs qui assurent un côté plus
rigoureux à leur analyse. Ils ont donc recours aux techniques d’échantillonnage statistique.
La théorie des sondages est basée sur les probabilités à deux événements : l’élément est
acceptable ou l’élément est à refuser.
Des mathématiciens tels Bernouilli, Laplace, Gauss, Poisson, ont montré que de telles études
correspondent à la réalité ; il est donc intéressant de les utiliser pour les travaux d’audit.
0
20
29
L’expérience, facteur déterminant du sondage ordinaire et la rigueur, élément de base du
90
47
sondage mathématique ne sont pas incompatibles. L’auditeur doit assurer la symbiose des
:1
55
.1
deux méthodes dans son programme afin de coller au maximum à la réalité.
52
2.
9
1.
:4
4.2 Domaines d’application du contrôle par sondage
42
61
83
Deux types d’opérations peuvent motiver l’auditeur à utiliser les sondages, il s’agit :
88
3:
45
40
Facturation
ho
|yw
óz{ówzz
ózó
wóz{ó{{Bóz{ó{
D
sc
w.
ww
461
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
säAchats : imputations, achats exonérés, TVA, pointages avec pièces justificatives, recherche
de chevauchement.
säVentes : imputation, TVA facturée, ventes exonérées, pointages avec pièces justificatives,
recherche de chevauchements.
säAutres charges et produits.
säTrésorerie.
4.3 Conclusion d’un sondage
Trois possibilités sont offertes à l’auditeur après le contrôle par sondage : il accepte, il conti-
nue ou il refuse.
säIl accepte dans le cas où :
0
– l’échantillon étant suffisamment représentatif de la population, la précision et le niveau
20
29
90
de confiance satisfaisant ;
47
:1
55
– le nombre d’erreurs extrapolé à la population totale est faible ;
.1
52
2.
– les erreurs ne portent pas sur des sommes importantes (d’où la nécessité de stratification) ;
9
1.
:4
42
säIl refuse quand l’une des conditions énoncées ci-dessus n’est pas remplie.
40
2
58
t:6
462
FICHE SYNTHÈSE
FICHE SYNTHÈSE 12
0
20
29
90
L’organisation de la profession comptable
47
■
:1
55
.1
Les professions d’expert-comptable et de commissaire aux comptes sont organisées en France de manière
52
2.
9
indépendante conformément à l’ordonnance du 19 septembre 1945, d’une part, et au décret du 12 août
42
:4
1.
1969 pris en application de la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales, d’autre part. Elles
61
83
peuvent être exercées par les mêmes personnes. À côté des professions libérales existent des comptables
88
3:
publics d’une part, qui ont leur organisation propre et des comptables salariés.
45
40
2
58
Selon l’article 2 modifié de l’ordonnance du 19 septembre 1945, « est expert-comptable ou réviseur
t:6
tta
comptable celui qui fait profession habituelle de réviser et d’apprécier les comptabilités des entreprises
Se
et organismes auxquels il n’est pas lié par un contrat de travail. Il est également habilité à attester la
G
NC
:E
régularité et la sincérité des bilans et des comptes de résultats ». Les experts-comptables sont organisés en
om
x.c
conseils régionaux et en un conseil supérieur. Le cadre conceptuel des missions normalisées de l’expert-
vo
lar
comptable distingue : la mission de présentation, la mission d’examen limité, la mission d’audit et les
ho
sc
autres missions.
w.
ww
Les commissaires aux comptes sont chargés du contrôle des comptes, notamment dans les sociétés ano-
nymes et dans toutes les sociétés et organisations tenues légalement d’avoir un commissaire aux comptes.
Les commissaires aux comptes sont organisés en conseils régionaux et en un conseil national. Selon
l’article L. 823-9 du Code de commerce, « les commissaires aux comptes certifient, en justifiant de leurs
appréciations, que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la personne ou
de l’entité à la fin de cet exercice ».
Les comptables publics sont des fonctionnaires ou agents habilités à titre principal au maniement des
deniers publics ou des deniers privés réglementés. Ils sont notamment chargés de la tenue et de l’établis-
sement des comptes de l’État et sont notamment responsables de la sincérité des enregistrements comp-
tables et du respect des procédures. Ils sont contrôlés par la Cour des comptes.
Les comptables salariés peuvent travailler dans l’agriculture, l’industrie, le commerce, les transports, les
activités de services, dans les entreprises d’expertise comptable et de commissariat aux comptes, dans les
entités publiques.
463
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
0
20
29
comptable élaboré par les autorités nationales et peut émettre des avis sur les projets de normes interna-
90
47
tionales. Elle assure la coordination et la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques conduits en
:1
55
.1
matière comptable et peut formuler notamment des recommandations dans ce domaine.
52
2.
9
L’Autorité des normes comptables a remplacé à la fois le Conseil national de la comptabilité et le Comité
:4
1.
42
de la réglementation comptable.
61
83
88
Les objectifs de l’IASB (International Accounting Standard Board) sont de formuler et de publier dans l’in-
3:
45
térêt général les normes comptables (appelées IAS ou IFRS selon la date de publication) à observer dans
40
2
58
le cadre de l’établissement des états financiers, de promouvoir leur acceptation et leur application dans
t:6
tta
de IASB comprend cinq organismes principaux : la fondation IFRS, le conseil de surveillance (Monitory
om
x.c
comptable. La mission affichée de l’IFAC est de protéger l’intérêt public par des pratiques comptables
ww
de haute qualité à encourager dans le monde. L’IAASB (International Auditing and Assurance Standards
Board) est l’un des comités de l’IFAC : il a pour mission l’élaboration de normes d’audit internationales.
Le mécanisme d’adoption des normes internationales sur le plan européen implique l’intervention d’un
Comité de réglementation comptable européen ou Accounting Regulatory Committee (ARC) et d’un
groupe consultatif pour l’information financière en Europe ou l’European Financial Reporting Advisory
Group (EFRAG).
464
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
■ Le contrôle interne
Le système de contrôle interne est l’ensemble des politiques et procédures (contrôles internes) mises en
œuvre par la direction d’une entité en vue de s’assurer, dans la mesure du possible, la gestion rigoureuse
et efficace de ses activités.
Ces procédures impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des actifs, la prévention et
la détection des fraudes et des erreurs, l’exactitude et l’exhaustivité des enregistrements comptables et
l’établissement en temps voulu d’informations financières fiables.
La règle essentielle d’application du contrôle interne est celle de la séparation des fonctions : elle a pour
objectif d’éviter que dans l’exercice d’une activité de l’entreprise un même agent cumule :
– les fonctions de décisions (ou opérationnelles) ;
– les fonctions de détention matérielle des valeurs et des biens ;
– les fonctions d’enregistrement (saisie et traitement de l’information) ;
0
20
– les fonctions de contrôle ;
29
90
47
ou même simplement deux d’entre elles.
:1
55
.1
52
■ Éléments probants et contrôle par sondage
2.
9
1.
:4
Les « éléments probants » désignent les informations obtenues par l’auditeur pour aboutir à des conclu-
42
61
sions sur lesquelles son opinion est fondée. Ces informations sont constituées de documents justificatifs
83
88
et de documents comptables supportant les états financiers et qui corroborent des informations prove-
3:
45
40
nant d’autres sources. Pour obtenir les éléments probants nécessaires, l’auditeur peut utiliser les tech-
2
58
niques suivantes :
t:6
tta
Se
465
FICHE SYNTHÈSE
application 1 Missions d’expertise comptable
application 2 Rapport général d’un commissaire aux comptes
Rapport d’examen limité
APPLICATIONS
application 3
application 4 Éthique de l’expert-comptable et du commissaire aux comptes
application 5 Code de déontologie du commissaire aux comptes
application 6 Questions à choix multiples éthique et déontologie
application 7 Éthique du professionnel comptable
application 8 Autorité des normes comptables
application 9 IASB et IFAC
application 10 Contrôle externe et contrôle interne
0
20
29
application 11 Suggestions d’amélioration du contrôle interne
90
47
application 12 Évaluation du contrôle interne
:1
55
.1
application 13 Contrôle des stocks
52
2.
9
application 14 Contrôle des comptes clients et pratique d’un sondage
42
:4
1.
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
APPLICATION 1
tta
Se
G
b{ó ywz{ó z{ó
|
{y{ó wy{ó z{ó
ó zó
|{
{ó z{ó ={{{Cóy
wx{ó {ó wó
{
ó
vo
lar
>{w?ôP
ho
sc
w.
ww
Ce cadre de référence définit la nature des différentes missions du professionnel de l’expertise comptable
ainsi que les normes professionnelles de comportement et de travail applicables à ces missions.
>®?
b{óywz{óz{ó
|
{y{óz}{ó
ó}wz{ów{óz{ó
ôP
©ó{ó
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{óó{óz
{ówó{óó{ó{{
óz=wwy{óQ
©ó{ów{ó
ó{ó{w
ó
ó
w
{D
>®?ó
L’expression d’une assurance (modérée ou raisonnable) par le professionnel de l’expertise comptable
{{ówó{ów{óz{ó|
w
óz{ó={
óz={ó{ó{{óz=w
y{ó{óz{}
óz{ó
confiance à accorder à ces informations. La nature et le degré d’assurance obtenus sont liés à la
w{ó{óó=
{z{óz{óz}{y{ó{ó{óÉ{ówó=wó
wóz{óy{{CóyD
>®?ó
La mission de présentation de comptes
Y{{ó
Bó
y|{ó ó wó \wy{Bó wó
ó
x{y|ó z{ó {{{ó wó
|{
{ó z{ó ={{{ó
comptable d’exprimer une assurance modérée sur la cohérence et la vraisemblance des comptes annuels.
>®?
466
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
La mission d’audit de comptes est destinée à répondre aux besoins exprimés d’une assurance supéC
29
90
rieure à celle résultant de l’exécution d’une mission d’examen limité telle que précédemment définie.
47
:1
55
>®?
.1
52
2.
Les missions d’assurance qui portent sur des informations autres que sur des comptes complets
9
1.
:4
42
historiques
61
83
Ces missions font appel aux techniques d’examen limité ou d’audit selon le degré d’assurance attendu
88
3:
45
wó={
ó
ówóó{óz{wz{Dó[{ó
{óóz{ó|
w
ó|wy{ó
ó
ó|wy{D
40
2
58
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t:6
tta
|
w
ó{
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w{®óQ
:E
om
de l’entité
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sc
>®?
w.
ww
Y{{ó
ó{óz{
{ówó{{
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y
{ówó{{{ó={w{óz{óy{w{óx{óz{óy
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{ó~
{Dó[{ó{ó
}wC
{{ó
{óóó{óy
{óz{óy
{ó
{ó
ó
ów{óz{óz}{y{ó{{ówó{ó
{óz{ó
{w
Bóz={w{ó
ó
óz=wzó=wówó
ów
D
>®?ó
Les missions particulières sans assurance confiées au professionnel de l’expertise comptable par
la loi ou le règlement
_ó=w}óz{ó
ówy{óy
|
{ówó{ó
}w{Bóy
{ówó{{{ó={{
ózó
|{
{óz{ó={{{óy
wx{ózóy
óz={{{Bówó
ó
wóó{óy
{óz{ó
campagne des candidats aux élections. Ces missions ne donnent pas lieu à une expression d’assuC
rance de la part du professionnel de l’expertise comptable.
467
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
>®?
Les autres missions ou prestations du professionnel de l’expertise comptable ne faisant pas l’ob-
jet d’une norme professionnelle spécifique
bwóz{
óz{óx{
óz{ó{
ów{ówy{óóz{ó
ó{ó|wwówó=
x{óz{ó
{ó
C
y|{DóY{ó
Bó}
w{{ó{ó{óÉ{ówó{ó
|{
{óz{ó={{{óy
wx{óó
wóz{wz{óz{ówóz{y
óz{ó={
ó
ó{ó
{óx{
Bó{óz
{ówó{óó={{
ó
z={ówwy{Dó[{ó
ó
}{ówó{óz
ózóY
z{óz{óz
}{óz{ó
|{
{óz{ó
={{{óy
wx{Bówówó
{ówCóxwy~{ó{ówówó
{óz{ów{óz{ówów
óz{ó
missions au sein des structures d’exercice professionnel.
>®?ó
QUESTION
0
20
29
Ww{ó{ó{{ó
{
Dóf
y{ó{{ó
ó{ó
ó
w
{óz{ó={{Cóy
wx{Dóg={Cóy{ó
90
47
{ó{óz{}
óz=wwy{ó{ó{{ó{w
óówCóCó{{óz{}
óz=wwy{ó{ó
óU
:1
55
.1
52
2.
9
1.
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42
61
83
88
APPLICATION 2
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45
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ó{w|óó={{yy{óy
ó{óIGôz
y{x{ódBóôP
w.
ww
468
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
wó|
w
óz{ó
{ó
ówó
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{ózwówó{{ów{óz{óy{ów
D
29
90
47
III – Vérifications et informations spécifiques
:1
55
.1
d
ów
ó
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y
z
Bóy
|
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52
2.
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61
83
toire et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
88
3:
45
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Bó
ó
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40
2
58
de participation et de contrôle et à l’identité des détenteurs de capital (ou des droits de votes) vous
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tta
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om
x.c
vo
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QUESTION
Ww{ó{ów
ó
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óyCóz{D
APPLICATION 3
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de commissaire aux comptes de la
y
ônBó
ów
ó{||{y
óó{w{ó
óz{óy
{óDDDó>préciser « annuels », « consolidés »,
« intermédiaires ») de ... (préciser l’entité concernée) relatifs à ... (préciser la période ou l’exercice
concerné?Bó{ó=ó
ó
ówó
{ów
D
469
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
Ces comptes ont été établis sous la responsabilité de ... (préciser l’organe compétent). Il nous apparC
{Bóówóxw{óz{ó
{ó{w{ó
Bóz={{ó
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y
óóy{óy
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{óDDDó>préciser « annuels », « consolidés », « intermédiaires »)
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y
z{óww{ó{óó
x{ó
des dirigeants et de toute personne compétente les informations que nous avons estimées nécessaires.
ió wó xw{ó z{ó
{ó {w{ó
Bó
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w{ó }|yw{ó z{ó w{ó ó
{{{ó{óyw{Bówó{}wzóz{ó}{ó{óy{óy
wx{ó|wÌwBówó
}w
ó{ówóy
ó
des comptes ... (préciser « annuels », « consolidés », « intermédiaires ») et l’image fidèle qu’ils donnent du
résultat des opérations de ... (préciser la période ou l’exercice concerné?ó
y
Bówó{óz{ówów
ó
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet ... (préciser la période ou l’exercice concerné).
0
20
29
90
47
b{Bózw{ó{ó}w{
:1
55
.1
52
2.
9
1.
:4
QUESTION
42
61
Commenter ce rapport.
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
APPLICATION 4
G
NC
:E
Le code de bonne conduite en matière de communication adopté par le Conseil national des commissaires
ho
sc
y wó{ówy{ówôP
b{ówy
óz{óy
yw
ów{ó
ów
{ó>®?D
Article 5 : Interventions publiques
b{ó
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z{Bó
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óz{óywwy{ó{y~{ó
ów
{D
Article 6 : Internet
Le recours aux moyens d’information par Internet suppose un acte volontaire de connexion ou de
{y~{y~{óz{ówówóz{ó=w{Dóbwóy
w
ó{ówó}{
ówóó
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{óz{ó{ó{xóó
ó
nom sont libres.
Article 7 : Congrès, forum, foires et salons
bwówyw
óz{ó{{Cóy
wx{ó{óz{óy
w{ówóy
{óóz{ów
ó
|{
{ó
est autorisée.
Article 8 : Annonces de recrutement
Les annonces de recrutement doivent correspondre à des offres réelles d’emploi. La référence à des
compétences spécifiques est admise lorsqu’elle est nécessaire au recrutement. Les dimensions excesC
sives de ces publications sont prohibées. Ce caractère disproportionné s’apprécie par rapport à l’enC
{x{óz{óxyw
ózó{ó{ózwó{ó{ó
D
470
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
b{ó
{{ówy{óy
y{wówó{óz{óywx{ó>y~w}{{óz=wz{{Bóww
BówC
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óz{ó
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C
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y{w{ówóxyDób{óz||
ó{ów
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ó{ó
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óóy{ó{||{Bó
à la condition de ne pas présenter le caractère d’une action commerciale.
Article 10 : Annuaires
Zwówó{{ó
ówó
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óó={{x{óz{ów
C
y{Bówóz
w
ó{ó{óy
z
{óz{óywx{ó
ów
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|{
C
nels et institutionnels.
Article 11 : Articles rédactionnels
b{ówy{óz{ó{{ó
z}
ówó={{Cóy
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w{ówóy
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0
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ówó}w{óz{ó{ó
zwy
Bó|w{ó{
ózó
ózóywx{ów{óóww{D
20
29
90
47
Article 12 : Interviews
:1
55
.1
b={{óz=ó
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wx{ówóó
w{ó={
{ówó{ó
|{
{óz{ówó{C
52
2.
9
wx
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w
ó{
{ó
óy
w{ówó}{óz
}{Bó
:4
1.
42
Article 14 : Publipostage
tta
Se
G
bwóz||
ówó|óz={{ó{y~{óz=ó{
w{ówóy{ó{ów
{D
NC
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om
Article 15 : Signalisation
x.c
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ó
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ówz{ó
ó
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{óy{Bó
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|
{óó=
~{ó
|{
{{D
QUESTION
Commenter ce code au regard des règles d’éthique professionnelle.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
471
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
APPLICATION 5
Code de déontologie du commissaire aux comptes
La section 2 du Code de déontologie des commissaires aux comptes annexé à la partie réglementaire du
Y
z{óz{óy
{y{ó{ówóx{
{ôP
i[Yj_edóHó¤ôi_jkWj_edióWóh_igk[ó[jóc[ikh[ióZ[óiWkl[]WhZ[
Article 11 – Approche par les risques
Le commissaire aux comptes identifie les situations et les risques de nature à affecter d’une quelconque
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ówó|
w
Bó={{
óz{ó
ó
ó
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wBóz{ó
óww{wy{óóó
{wówó{óz{ó
situations d’autorévision le conduisant à se prononcer ou à porter une appréciation sur des éléments résulC
0
20
29
wóz{ó{w
ó|
{ówóCó{Bówó
y
óów{{óóww{ó
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ó
{wD
90
47
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Article 12 – Mesures de sauvegarde
55
.1
52
b
=ó{ó
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óóz{ów
óó{Bó{óy
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2.
9
1.
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42
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3:
45
40
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y
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2
58
b{óy
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ó
óó{ó|óóy{{Cóyó{ó{ó=wyy
ózwó
G
NC
des conditions conformes aux exigences légales et réglementaires ainsi qu’à celles du présent code.
:E
om
x.c
Lorsqu’il est amené à démissionner et que la personne ou entité dont il certifie les comptes exerce
une activité dans un secteur soumis à une réglementation particulière telle que celle applicable à
=wz
ówó
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yw
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ó
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Bówó{y{óxwyw{ó
ó
z{ówwy{Bóó|
{óz{ówóz
ó{ówy{óx{óy
{{ó
óy{{ówy
Dó
Ces dispositions s’appliquent également aux commissaires aux comptes de personnes ou d’entités
dont les titres financiers sont offerts au public sur un système multilatéral de négociation qui se
soumet aux dispositions législatives ou réglementaires visant à protéger les investisseurs contre les
w
óz=
Bó{óww
óz{óy
ó
ówóz||
óz{ó|w{ó|
w
D
QUESTION
Analyser ces articles au regard des règles d’éthique de la profession.
472
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
APPLICATION 6
Questions à choix multiples éthique et déontologie
QUESTION
l
ó{ów{
óóww{óóy{wó
x{óz{ów
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óC
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ó{ó
{ów{?ôP
1. b{ó~
w{óz{ó={{Cóy
wx{ôP
a) sont convenus librement avec le client.
b) sont déterminés par un barème fixé par la loi.
c) sont fixés par le conseil régional de l’Ordre.
d) sont convenus dans le cadre d’un abonnement.
0
2. b={{Cóy
wx{ó{ó{ôP
20
29
90
a) séquestre d’une vente de fonds de commerce.
47
:1
b) salarié d’un confrère.
55
.1
c) salarié d’une entreprise commerciale.
52
2.
9
d) administrateur d’une entreprise cliente. 42
:4
1.
3. b={{Cóy
wx{ó{ôP
61
83
88
4. ó[ó
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ó }w{ó zwó ={{{ó y{{ó ó |
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y
ó w
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om
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y{óz{ówóh
x{D
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ho
d) }w{ó{ó|wówóz}{wóz{ó={{{ó{óz
{óóy{Cóyó{z{D
5. [óywóz{ó{{ózóz
{óz=óy{óz=óy
|{Bó{ó{{{óz
ôP
a) demander l’autorisation au conseil régional.
b) adresser au confrère une lettre de confraternité.
c) indemniser son confrère.
d) s’enquérir auprès de son confrère afin de savoir si le changement ne provient pas du désir du client
d’éluder la loi.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
LDó b{ó|
y
óz={{Cóy
wx{ó
óy
wx{ów{yóy{{ôP
a) d’agent immobilier.
b) d’administrateur d’une société non cliente.
c) de directeur d’une école privée.
d) de salarié d’une entreprise.
MDó b={{Cóy
wx{ó{ó|w{ó{
ôP
a) dans la presse de ses spécialités.
b) ó
ów{óó{Có{óz{ó{ó
yw
D
c) dans la presse locale de son installation.
d) des références à ses clients.
473
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
NDó b{ó{{Cóy
wx{ó{{ôP
a) {
{óz{ów}óóz{ó
Cóy{D
b) indiquer le nom de leur cabinet sur des panneaux indicateurs dans une zone industrielle.
c) créer des sites Internet
d) faire de la publicité comparative.
APPLICATION 7
Éthique du professionnel comptable
kó y{wó
x{ó z=
w
ó {||{y
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wx{ó
ó
ó
{
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1. ób{ó
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w
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20
29
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ówó
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D
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47
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óz{ó=|
w
ó{ó{ó{||{y
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|{
{óy
wx{ó
={{ó{ów
C
55
.1
risée par le client ou son employeur.
52
2.
9
3. óió ó
|{
{ó
z{ó zwó ó wó w
ó =ó w{ó z{ó {y{ó zwó ó w{ó wBó ó z
ó
42
:4
1.
appliquer les règles de déontologie (et d’éthique) du pays dans lequel il assume ses fonctions.
61
83
4. Le professionnel doit effectuer ses missions en respectant les normes techniques et professionnelles
88
3:
5. ób{ó
|{
{óy
wx{óz
ó|
z{ó{óy
y
ó{ó{ó}{{óó{óww{ó
x{y{óz{ó
58
t:6
LDó ógwzó{ó
|{
{óy
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ó={
{?ówóy
ó{ó{{ózwó
G
NC
MDó Le professionnel comptable peut accepter des cadeaux significatifs de la part de ses clients ou des
x.c
vo
lar
NDó Le professionnel comptable ne peut pas faire de déclarations exagérées pour les services qu’il peut
w.
ww
||Bó{ów|yw
ó=ó
z{ó{ó={
{y{ó=ówówy{D
ODó Le professionnel doit veiller à ce que ses collaborateurs disposent des compétences appropriées à la bonne
{
y
óz{ó y~{ó=ó{óy
|{Bó{ó=ó{Ì
{ó{ów{{óó{wóz{ó|
w
ów
D
10. Le professionnel comptable doit agir conformément aux règles de la profession et ne pas porter
zy
zóóy{{CóyD
QUESTION
h
z{ówóó
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óz{óóy~wy{óz{óy{ó
w
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y{
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APPLICATION 8
Autorité des normes comptables
QUESTION
fwó{ów||w
ów{Bó
y{óy{{óóy
y{{ó=WdYDó`|{ózwówó
}w{D
1. L’organisation émet des avis et prises de position dans le cadre de la procédure d’élaboration des
normes comptables internationales.
474
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
0
20
LDó Les règlements adoptés par l’organisation sont publiés au Journal officiel de la République française.
29
90
MDó L’organisation veille à la coordination et à la synthèse des travaux théoriques et méthodologiques
47
:1
55
y
zó{ów{óy
wx{óQó{{ó
{ó
{ó{{ózwóy{óz
w{Bó
w{ó
ó|
{ó
.1
52
d’études et de recommandations.
2.
9
1.
NDó ób=
}ww
ó
{{óz{ówóó{{ó|w{ó=
x{óz{ó}{{ó
wxówóóy
óz{ó
}{C
:4
42
61
mentation comptable.
83
88
APPLICATION 9
IASB et IFAC
QUESTION
fwó{ów||w
ów{Bó
y{óy{{óóy
y{{ó=_WiXó{ó=_\WYó{ózwBó
ó=_WiXBó
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
475
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
APPLICATION 10
Contrôle externe et contrôle interne
Y
w{ówóy
{óz{ówó
y
óWz{Bó
ó{ów{
>{?óóy{|{ó{óy
{ów{óz{ó
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QUESTIONS
1. Z
y{ó{ó
x{y|ó{ó{óz||
{{ó
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ó}
w{óz=wzó>y{|yw
?óz{óy
{D
2. f
y{ówóz
wy~{óó{ó
ó
w{ó{óy
{ó{{D
APPLICATION 11
0
20
Suggestions d’amélioration du contrôle interne
29
90
47
:1
55
l
ów{ó
ów{
>{?óó
y
z{óó=w
yw
ózóy
{ó{{óz{ówó|
y
ó
yó{ó{Cóy
óz{ó
.1
52
production de la société Aude.
2.
9
l
ów{ó|wó{óy
wówôP 1.
:4
42
61
bwó{ó
}ww
ówó
ó{ó{ówy{ó
ówó|
y
ó{{D
Se
G
b{ó
yó z{ó w{ó {{ó {ó z{ó wy~wz{ó
ó }
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y
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yó z{ó
NC
:E
zó{óy
ó{óz{ó
zó|ó
ó}
ówówó|
y
ó|wxyw
Bó{{Có{ó{
wx{óz{ówó
om
x.c
comptabilité analytique.
vo
lar
ho
La fonction administration et comptabilité générale regroupe toutes les fonctions générales de l’entreC
sc
w.
prise.
ww
Chaque service comptable spécialisé passe en fin d’exercice les écritures d’inventaire correspondant à sa
fonction.
Les instructions et procédures transmises verbalement fonctionnent correctement.
Y~w{ó{óz{ó
yó{ó{
ó{{{ówóó
ó{óz{ówD
La police d’assurance est revue systématiquement tous les trois ans.
QUESTIONS
f
{Có
ó
z}{ó z{ó |wÌ
ó y~
w{ó ó y{wó
x{ó z{ó }}{
ó y
y{wó {ó y
{ó
{{óz{ó
yó{ó{ó{}
wów
óz{óyó
ôP
1. wóyyw
óz{ó{
{ó{ó
{óz{ó
yóQ
2. {ó
{y
óQ
3. {ó{w{óQ
4. =z
{zwy{óz{ó{{yy{óQ
5. la séparation des fonctions.
476
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
APPLICATION 12
Évaluation du contrôle interne
l
ó{ó{óy~w}{ózóz
{óW}Bó
y
óz
ó
{óywx{ó{óz={ó
óy
w{ówó
comptes.
l
ó{{{ówó{óz{ó=wzóz{óy
{óz{ó=w
{ódD
b
ó z{ó wó ~w{ó z{ó z=ó
óó z{ó
{ó
Bó
ó w{ó
w
ó =
z{ó z{ó
y
z{ó zó yy{ó
y{Có{{D
Y{{ó
z{ó
ówó
w{ó{óz{ó{{{ó{ó
{ówôP
– ó
óz{ówów
óz{ó
zówóy{Bóóx
óz{ów
ó{ó
wxó{óz{ó{{w{Dó=ó{ó
yw
ówó{y{ó{
z
óz{ówó
y
óW}óiWBó{ó{y
zó{ó{ówóy{ó{óy
{
ówóy{ó
z{{óQ
– ó{ó|wy{ów
{ó|
ó=
x{óz={ó{wy{ó
~
{ówóy
ówóy
Bó{ó|
y
óz{óz
C
x
óz{ó{ózó{y{óy
wx
óww{Cóy{óQ
0
20
29
– ó{ó{y{óy
wx
ó={ówó|
ó
w{{óz{ó
zó{
Bóóz{ów{ó}{ó
90
47
avec les clients.
:1
55
.1
52
2.
QUESTION
9
1.
:4
h
z}{ó{ó
{óz{ó~{ó
ywó{ó|wx{{ózóy
{ó{{ów||
{{ówóyy{óy{Có{{Bó
42
61
83
APPLICATION 13
G
NC
:E
om
b{ó {ózóxwóy y{ ó ó{ówó>{ó{ ?ôP
IGDGHDd IGDGHDd¤G
i
yów{ó{{ 115 000 GFHóNFF
i
yó
zó| 230 000 GNHóFFF
Z
yw
óz{ó
yóz{ó
zó| 12 300 10 500
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
QUESTIONS
1. óhw{{ó{ó
ó{óywó
x{y|óz{ó=wzózóyy{ó
yDóf
ów{z{óy~wyóz{óy{ó
x{y|Bóz{ó{ó{y~{óz=wzóó{{ó{óÉ{ówó{óy
w{ówóy
{D
2. óbwó
y
óW{óz
{óz=ó{óz={w{ó{w{óz{ó{ó
yDó[Có{{ó{{óz={||{y{ó
ó{w{ó~{óy
{ówóIGôz
y{x{ódD
477
12 Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes
CHAPITRE
APPLICATION 14
Contrôle des comptes clients et pratique d’un sondage
Vous avez pu constater que le contrôle interne des comptes clients de la société Angèle était de bonne
qualité.
l
ów{ó
ówów{ó{ôP
– ówó
y
ó{ó|wów{ówóy~{ó
ó{||{óó{y{
Bó{
ó{óy{ó{ó{óy
wów
Bó{óy
zC
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0
20
29
90
47
Nombre
:1
Pourcentage
55
Classe de valeur correspondant
.1
de valeur
52
de clients
2.
9
1.
:4
42
530 ILó;
40
10 000 €.
2
58
t:6
Clients – montant total 0-120 jours 4-6 mois 6-12 mois 12 mois et plus
5 200 5 012 OF 31 LM
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y
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Niveau de confiance : 95 %
Taille de l’échantillon pour une précision de :
Nombre d’éléments de la population
± 0,5 % ±1% ±2% ±3%
200 OM KO
300 GGL LL
400 GHN MF
478
Profession comptable et introduction à l’audit légal des comptes 12
CHAPITRE
Niveau de confiance : 95 %
Taille de l’échantillon pour une précision de :
Nombre d’éléments de la population
± 0,5 % ±1% ±2% ±3%
500 GIM MH
0
20
3 000 1 503 LFH GMM NH
29
90
47
:1
55
.1
52
2.
QUESTION
9
1.
:4
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42
61
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58
t:6
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G
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:E
om
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© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
479
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lar
vo
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G
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tta
t:6
58
240
45
3:
88
83
61
42
:4
1.
92.
52
.1
55
:1
479
02
92
00
Lexique
0
20
29
90
47
:1
55
.1
52
2.
9
42
:4 A
1.
61
Abondement : versement complémentaire effectué par une entreprise à un organisme, dans le cadre d’un
83
88
Actif : élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité, c’est-à-dire
:E
om
élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend
x.c
vo
Actif éligible : actif qui exige une longue période de préparation ou de construction avant de pouvoir être
utilisé ou vendu.
Actions : titres de propriété représentant une part de capital dans certaines sociétés.
Actions de préférence : actions avec ou sans droit de vote, assorties de droits particuliers de toute nature, à
titre temporaire ou permanent.
Actualisation : estimation d’une valeur à une date donnée, le plus souvent la date d’aujourd’hui, d’un ver-
sement unique ou d’une série de versements qui ne seront encaissés ou décaissés qu’ultérieurement.
Aides à l’emploi : subventions ou dégrèvements attribués en vue de favoriser l’emploi.
Amortissement du capital : remboursement du capital.
Amortissement : répartition systématique du montant d’un actif amortissable en fonction de son utilisation.
Amortissements dérogatoires : amortissements ou fractions d’amortissements ne correspondant pas à
l’objet normal d’un amortissement pour dépréciation et comptabilisés en application de textes par-
ticuliers. Les amortissements dérogatoires font partie des provisions réglementées.
Annexe : ensemble de notes comportant toutes les informations d’importance significative destinées à com-
pléter et à commenter celles données par le bilan et le compte de résultat.
ARC : Accounting Régulation Committee : comité de réglementation comptable européen.
Audit : procédure de contrôle de la comptabilité et de la gestion d’une entreprise.
481
Lexique
0
20
29
des mesures comptables, ou dans le cadre de l’élaboration des normes comptables internationales.
90
47
:1
55
B
.1
52
2.
9
1.
Bons de souscription : bons (autonomes ou rattachés à une action ou à une obligation) permettant de par-
:4
42
61
ticiper soit à une augmentation de capital (bons de souscription d’action) ou de participer à un futur
83
88
Brevets : titres donnant à l’inventeur d’un produit ou d’un procédé susceptible d’applications industrielles
2
58
t:6
ou à son cessionnaire le monopole d’exploitation pendant une durée maximale généralement fixée
tta
Se
à vingt ans.
G
NC
:E
om
C
x.c
vo
lar
Cadre conceptuel : ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative en vue de
ho
sc
w.
Certification : opération effectuée par un commissaire aux comptes attestant que les comptes sont réguliers
et sincères et donnent une image fidèle du résultat, de la situation financière et du patrimoine de la
société (ou du groupe, pour les comptes consolidés).
Cession-bail : contrat de vente d’un bien accompagné d’un contrat de crédit-bail sur le même bien.
Clause de réserve de propriété : clause ayant pour objet, dans un contrat de vente, de suspendre le transfert
de la propriété à l’acheteur jusqu’au moment du paiement de la totalité du prix.
Collectivités territoriales : ensemble composé des communes, des départements, des régions et des grou-
pements de communes, départements et régions.
Commissaire aux comptes : personnes habilitées chargées du contrôle des comptes dans certaines entités
(sociétés par actions notamment).
Comité de réglementation comptable (CRC) : organisme public chargé d’établir les prescriptions comp-
tables générales et sectorielles qui s’imposent aux entités (remplacé par l’Autorité des normes
comptables).
Composants : éléments principaux d’immobilisations corporelles devant faire l’objet de remplacement à
intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques à
l’entité selon un rythme différent et nécessitant l’utilisation de taux ou de modes d’amortissement
propres, et qui doivent être comptabilisés séparément dès l’origine et lors des remplacements.
482
Lexique
Comptes consolidés : états financiers permettant de donner une image de l’ensemble constitué par une
société mère, ses filiales et participations.
Conseil national de la comptabilité (CNC) : organisme public ayant pour mission d’émettre, dans le
domaine comptable, des avis et recommandations à caractère comptable concernant l’ensemble des
secteurs économiques (remplacé par l’Autorité des normes comptables).
Continuité d’exploitation : hypothèse dans laquelle une entité poursuivra ses activités dans un avenir
prévisible.
Contrats à long terme : contrat d’une durée généralement longue, spécifiquement négocié dans le cadre d’un
projet unique portant sur la construction, la réalisation ou, le cas échéant, la participation en qualité de
sous-traitant à la réalisation, d’un bien, d’un service ou d’un ensemble de biens ou services fréquem-
ment complexes, dont l’exécution s’étend sur au moins deux périodes comptables ou exercices.
Contrôle conjoint : partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’as-
0
20
sociés ou d’actionnaires, de sorte que les décisions résultent de leur accord.
29
90
47
Contrôle externe : contrôle effectué par un auditeur externe à l’entité.
:1
55
.1
Contrôle exclusif : pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin de
52
2.
9
tirer avantage de ses activités. 42
:4
1.
61
Contrôle interne : ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par la direction d’une entité en
83
88
vue d’assurer, dans la mesure du possible, la gestion rigoureuse et efficace de ses activités.
3:
45
40
Coût historique : méthode d’évaluation prenant en compte les coûts constatés qui peuvent être rapportés à
2
58
t:6
une acquisition ou à une production sans aucun retraitement dû à une quelconque variation de prix.
tta
Se
G
Coût de production : coût égal au coût d’acquisition des matières consommées augmenté des autres coûts
NC
:E
engagés, au cours des opérations de production, c’est-à-dire des charges directes et indirectes qui
om
x.c
Crédit-bail : opération de location de biens (mobiliers ou immobiliers) qui donne la faculté au locataire
sc
w.
d’en acquérir tout ou partie moyennant une prime convenue à l’avance tenant compte, pour partie
ww
D
Décret comptable : décret 83-1020 du 29 novembre 1983.
Déontologie : ensemble des règles et des devoirs régissant une profession.
Dépréciation : constatation comptable d’un amoindrissement de valeur du patrimoine ou d’une fraction
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
du patrimoine résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles et susceptibles d’être
affectés à un ou plusieurs postes de bilan.
Dérogation aux règles comptables (ou aux principes comptables) : possibilité si, dans un cas exceptionnel,
l’application d’une prescription comptable se révèle impropre à donner une image fidèle du patri-
moine, de la situation financière et du résultat d’une entité de ne pas respecter cette prescription.
Dette : passif certain dont l’échéance et le montant sont fixés de façon précise
Directive européenne : texte approuvé par le Conseil, la Commission et/ou l’Assemble européenne et qui
ne s’applique aux États membres qu’après approbation par les parlements nationaux.
Droits d’attribution : droit de chaque actionnaire, dans le cadre d’une augmentation de capital par incor-
poration de réserves, d’obtenir gratuitement un certain nombre d’actions nouvelles déterminé en
proportion de sa participation dans le capital.
483
Lexique
Droits de souscription : droit de chaque actionnaire de souscrire, dans le cadre d’une augmentation de
capital par apports en numéraire, un certain nombre d’actions nouvelles déterminé en proportion
de sa participation dans le capital.
E
EFRAG, European Financial Reporting Advisory Group : groupe consultatif pour l’information financière
en Europe.
Éléments fongibles : éléments interchangeables.
Éléments probants : informations obtenues par l’auditeur pour aboutir à des conclusions sur lesquelles son
opinion est fondée.
Emprunts obligataires : emprunts représentés par des titres négociables appelés « obligations ».
Encours : production de biens ou de services n’ayant pas atteint le stade de produit fini ou de service rendu
0
20
29
et constaté en stock.
90
47
:1
Engagements : droits et obligations dont les effets sur le montant ou la composition du patrimoine sont
55
.1
subordonnées à la réalisation de conditions (ex : cautions) ou d’opérations ultérieures (exemple :
52
2.
9
commandes). 1.
:4
42
61
Éthique professionnelle : règles morales formalisant les valeurs, principes et règles de conduite s’appliquant
83
88
à une profession.
3:
45
40
Événements postérieurs à la clôture : risques et pertes intervenus au cours de l’exercice ou d’un exercice
2
58
t:6
antérieur mais qui ne sont connus qu’entre la date de clôture de l’exercice et celle de l’établissement
tta
Se
Examen analytique (ou procédures analytiques) : ensemble de procédures d’audit consistant à faire des
om
x.c
comparaisons entre les données résultant des comptes annuels et des données antérieures, pos-
vo
lar
ho
relations entre elles, à analyser les fluctuations et les tendances, à étudier et analyser les éléments
ww
F
Fiscalité différée : fiscalité liée aux opérations pour lesquelles le fait générateur de l’accroissement ou l’al-
légement futur de l’impôt est intervenu mais dont l’effet interviendra à une date future déterminée
ou indéterminée mais certaine.
Fiscalité latente : fiscalité différée à caractère éventuel.
Fonds commercial : ensemble constitué par des éléments incorporels qui ne font pas l’objet d’une évalua-
tion ou d’une comptabilisation séparées au bilan et qui concourent au maintien ou au développe-
ment du potentiel d’activité de l’entreprise.
484
Lexique
G
Groupement d’intérêt économique : groupement entre deux ou plusieurs personnes physiques ou morales
constitué entre elles, pour une durée déterminée, en vue de mettre en œuvre tous les moyens propres
à faciliter et à développer l’activité économique de ses membres, à améliorer et à accroître les résul-
tats de cette activité.
Groupe de sociétés : ensemble de sociétés composé d’une société mère, de filiales contrôlée exclusivement,
de participations dans des co-entreprises sous contrôle conjoint et de participations dans des entités
associées dans laquelle la société mère a une influence notable.
I
IASB, International Accounting Standards Committee : comité de normalisation comptable international
dont le rôle est de contribuer au développement et à l’adoption de normes comptables comparables
0
20
internationalement et d’encourager leur application dans la présentation des états financiers.
29
90
47
IFAC, International Federation of Accountants : fédération internationale des professionnels comptables
:1
55
.1
dont l’objet est de promouvoir et de favoriser une profession comptable coordonnée et de protéger
52
2.
l’intérêt public par des pratiques comptables de haute qualité à encourager dans le monde.
9
1.
:4
42
Image fidèle : traduction française de l’expression anglaise « true and fair view ». Il n’y a pas de définition
61
83
88
officielle de ce concept. On peut considérer l’image fidèle comme l’image aussi objective que possible
3:
45
de la réalité de l’entreprise.
40
2
58
t:6
Immobilisation corporelle : actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture
tta
Se
de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l’entité
G
NC
Importance relative : principe comptable selon lequel les états financiers doivent révéler toutes les opéra-
sc
w.
Indépendance des exercices (ou « spécialisation » ou « séparation » des exercices) : principe comptable lié
au fait que des impératifs économiques, juridiques et fiscaux conduisent à un découpage de la vie de
l’entreprise en périodes généralement annuelles appelées « exercices » à l’issue de chacune desquelles
est déterminé le résultat des opérations de la période.
Indexation : clause incluse dans un contrat ayant pour objet de faire varier une valeur donnée en fonction
de l’évolution de certains critères définis (indice de prix, coût de la construction, etc.).
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
Influence notable : pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans
en détenir le contrôle.
Instruments financiers : tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier
ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité (définition IAS 32)
Intangibilité du bilan d’ouverture : règle selon laquelle le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre
au bilan de clôture de l’exercice précédent.
Intégration globale : opération consistant à intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante les élé-
ments des comptes des entreprises consolidées, après retraitements éventuels.
Intégration proportionnelle : opération consistant à intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante
la fraction représentative de ses intérêts dans les comptes de l’entreprise consolidée, après retraite-
ments éventuels.
485
Lexique
L
Location financement : contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des
risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut intervenir
ou non, in fine (synonyme : crédit-bail).
Logiciels : programmes, procédés et règles relatives au fonctionnement d’un ensemble de traitement auto-
matique de l’information.
Loi comptable : loi 83-353 du 30 avril 1983.
M
Micro-entreprises : très petites entreprises. Sont considérées, sur le plan comptable et fiscal, comme
« micro-entreprises » les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 82 200 € (pour
les activités d’achat-revente) ou 32 900 € (pour les prestataires de services).
0
20
29
Mise en équivalence : opération consistant à substituer à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part
90
47
:1
des capitaux propres, y compris le résultat de l’exercice déterminé d’après les règles de consolidation.
55
.1
52
2.
9
42
:4 N
1.
61
O
2
58
t:6
tta
Obligations : titres de créance négociables représentant chacun une part d’un emprunt à long terme émis
Se
G
par une entité et conférant à son possesseur le droit de percevoir un intérêt et d’être remboursé
NC
:E
om
Obligations convertibles : catégorie d’obligations conférant à son titulaire le droit de demander la conver-
x.c
vo
sion de leurs titres en actions dans des conditions et sur les bases fixées par le contrat d’émission de
lar
ho
l’emprunt.
sc
w.
ww
P
Participation des salariés : attribution aux salariés d’une quote-part des résultats d’une entité.
Passif : élément du patrimoine ayant une valeur économique négative pour l’entité, c’est-à-dire une obliga-
tion de l’entité à l’égard d’un tiers dont il est probable ou certain qu’elle provoquera une sortie des
ressources au bénéfice de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Passif éventuel : obligation potentielle de l’entité à l’égard d’un tiers résultant d’événements dont l’existence
ne sera confirmée que par la survenance, ou non, d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui
ne sont pas totalement sous le contrôle de l’entité ou obligation de l’entité à l’égard d’un tiers dont il
n’est pas probable ou certain qu’elle provoquera une sortie de ressources sans contrepartie au moins
équivalente attendue de celui-ci.
486
Lexique
Périmètre de consolidation : ensemble des entreprises prises en considération pour l’établissement des
comptes consolidés par la société consolidante.
Permanence des méthodes : principe comptable selon lequel la présentation des comptes annuels (ou conso-
lidés) comme les méthodes d’évaluation retenues ne peuvent être modifiées d’un exercice à l’autre.
Plan comptable général : règlement 2014-03 de l’Autorité des normes comptables modifié par des règle-
ments ultérieurs s’appliquant aux comptes individuels (appelés comptes annuels) des entités. Le
Plan comptable général comprend notamment des définitions, des règles de comptabilisation et
d’évaluation, des règles de tenue des comptes et les modèles des documents de synthèse.
Plan de comptes : liste méthodique de comptes incluse dans un chapitre du Plan comptable général et dont
la classification se caractérise par le choix d’une méthode de codification décimale.
Pourcentage de contrôle : mesure du lien de dépendance entre l’entité consolidante et chaque entité qui lui
est directement ou indirectement rattachée.
7
34
Pourcentage d’intérêt : part du capital détenue directement ou indirectement par l’entité consolidante dans
29
90
47
chaque entité incluse dans le périmètre de consolidation.
:1
22
0.
Prime d’émission : excédent du prix d’émission d’une action ou d’une part sociale sur sa valeur nominale.
10
2.
9
1.
Prime de remboursement : différence entre valeur d’émission et valeur de remboursement d’une obligation.
:4
42
61
Professions libérales : ensemble de professionnels apportant à des personnes physiques ou morales qui
83
88
3:
les ont librement choisis, des services non commerciaux sous des formes juridiquement, écono-
45
40
compétence reconnue.
tta
Se
G
Produits conjoints : actifs acquis ou produits de façon indissociable, pour un coût global et dont il faut
NC
:E
ventiler ce coût.
om
x.c
vo
Provision : passif dont l’échéance ou le montant n’est pas fixé de façon précise (ces provisions étaient
w.
ww
appelées « provisions pour risques et charges » avant la mise en œuvre du règlement CRC 2005-09
du 3 novembre 2005.
Provisions réglementées : provisions ne correspondant pas à l’objet normal d’une provision et comptabili-
sées en application de dispositions légales.
Prudence : appréciation raisonnable des faits afin d’éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir,
d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entité.
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
R
Recherche développement : dépenses effectuées pour développer les connaissances et trouver des solutions
nouvelles ou fondées sur une connaissance déjà établie, effectuées en vue de la production de maté-
riaux, dispositifs, produits, procédés, systèmes et services nouveaux ou de leur amélioration.
Redevances : charges périodiques incombant à l’utilisateur d’un brevet, d’un droit de licence ou d’un autre droit.
Réduction de capital : diminution du capital soit par remboursement soit par amortissement des pertes
antérieures.
Réévaluation : correction de certains postes de bilans pour tenir compte de dépréciations monétaires.
Règlement européen : texte approuvé par le Conseil, la Commission et/ou l’Assemblée européenne et qui
s’applique directement dans les États membres.
487
Lexique
S
Séparation des fonctions : principe de contrôle interne par lequel une même personne ne peut à la fois
assumer une fonction de décision (ou opérationnelle), une fonction de détention matérielle des
valeurs et des biens, une fonction d’enregistrement (saisie et traitement de l’information) ou une
fonction de contrôle.
Sincérité : application de bonne foi des règles et procédures en fonction de la connaissance que les respon-
7
34
29
sables des comptes ont de la réalité et de l’importance relative des éléments enregistrés.
90
47
:1
Société civile : groupement à caractère civil régi par les articles 1845 et suivants du Code civil ou des textes
22
0.
spécifiques institué par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une
10
2.
9
1.
entreprise commune à objet civil des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de
:4
42
Sondage : procédure d’enquête sur certaines caractéristiques d’une population, à partir d’observations sur
3:
45
40
Stock : actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité, ou en cours de production pour une
tta
Se
telle vente, ou destiné à être consommé dans le processus de production ou de prestation de services,
G
NC
Subventions : sommes versées à fonds perdu par l’État, par une collectivité locale, par une société, par un
vo
lar
ho
T
Titres immobilisés : titres autres que les titres de participation que l’entreprise a l’intention de conserver
durablement ou qu’elle n’a pas la possibilité de revendre à bref délai. Ils sont représentatifs de parts
de capital ou de placement à long terme.
Titres immobilisés de portefeuille : titres destinés par l’entreprise à une activité de portefeuille, activité
définie comme celle qui consiste à investir tout ou partie de ses actifs dans un portefeuille de titres
pour en retirer, à plus ou moins longue échéance, une rentabilité satisfaisante et qui s’exerce sans
intervention dans la gestion des entreprises dont les titres sont détenus.
Titres de participation : titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise notam-
ment parce qu’elle permet une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.
Titres participatifs : valeurs mobilières créées par la loi sur le développement des investissements et la
protection de l’épargne, dont l’émission est réservée aux sociétés par actions du secteur public et
aux sociétés anonymes coopératives et qui sont rémunérées par une partie fixe et une partie variable.
Transferts de charges : opération qui consiste à corriger l’imputation des dépenses qui auraient dû, selon
leur nature, être affectées à un compte de bilan (ou à un autre compte de charges, ou à un autre exer-
cice) et qui ont été enregistrées en charges (dans un ou plusieurs comptes spécifiques).
488
Lexique
V
Valeur actuelle : valeur la plus élevée de la valeur vénale ou de la valeur d’usage.
Valeurs mobilières de placement : titres acquis en vue de réaliser un gain à brève échéance.
Valeur résiduelle : montant net des coûts de sortie attendus qu’une entité obtiendrait de la cession de l’actif
sur le marché à la fin de son utilisation.
Valeur d’usage : valeur des avantages économiques futurs attendus de l’utilisation d’un actif et de sa sortie.
Valeur vénale : montant qui pourrait être obtenu, à la date de clôture, de la vente d’un actif lors d’une tran-
saction conclue à des conditions normales de marché, net des coûts de sortie.
7
34
29
90
47
:1
22
0.
10
2.
9
1.
:4
42
61
83
88
3:
45
40
2
58
t:6
tta
Se
G
NC
:E
om
x.c
vo
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sc
w.
ww
© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.
489
Index
7
34
Clause de réserve de propriété, 45
29
Achèvement, 233
90
47
Acomptes sur dividendes, 290 Code de commerce, 386
:1
22
Collectivités territoriales, 350
0.
Actif, 38, 165
10
2.
Actif amortissable, 81 Commissaire aux comptes, 10, 427, 448
9
1.
:4
Commodat, 364
42
Actions, 173
61
Communes, 351
83
Actualisation, 53
45
40
490
Index
7
34
Droit de reprise, 363 Logiciels, 130
29
90
Droits d’attribution, 172, 274 M
47
:1
Méthodes comptables, 242
22
Droits de souscription, 172, 196, 274
0.
10
E Méthodes préférentielles, 228, 244
2.
9
EFRAG, 444, 448 :4
1. Mise en équivalence, 392
42
61
Emprunt obligataire, 309, 312, 331, 334 Monnaies étrangères, 156, 182, 187
40
2
58
Non-compensation, 23
G
Objectivité, 434
w.
491
Index
7
34
Prudence, 22 Taxe à la valeur ajoutée, 46
29
90
Q Tests de procédures, 455
47
:1
Quotas d’émission de gaz à effet de serre, 151
22
TIAP, 169, 170
0.
10
R Titres, 165
2.
9
Rachat, 173 :4
1. Titres de participation, 166
42
61
Réévaluation, 99 V
NC
:E
492
Table des matières
7
Programme de l’épreuve n° 10 Comptabilité approfondie XIII
34
29
90
47
Avant-propos XV
:1
22
0.
10
Introduction générale 1
2.
9
1.
:4
42
61
83
1. L’information de l’entité 8
2. L’information des associés 9
3. L’information des administrations 9
4. L’information du comité d’entreprise 9
5. L’information du public 10
6. Les règles applicables aux petites entreprises 10
493
Table des matières
7
34
29
5. Le principe d’indépendance des exercices 22
90
47
:1
6. Le principe de prudence 22
22
0.
10
2.
7. Le principe de non-compensation 23
9
1.
:4
42
1. La régularité 25
x.c
vo
lar
2. La sincérité 25
ho
sc
w.
3. L’image fidèle 25
ww
494
Table des matières
7
34
Applications
29
90
47
:1
22
0.
CHAPITRE 3 ÉVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 73
10
2.
9
1.
:4
SECTION 1 COÛT D’ENTRÉE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES 73
42
61
1. Définitions 81
om
x.c
495
Table des matières
7
34
29
90
SECTION 2 ÉVALUATION POSTÉRIEURE À LA DATE D’ENTRÉE : PROBLÈMES POSÉS
47
:1
22
PAR LES AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS 124
0.
10
1. Immobilisations incorporelles à durée déterminée
2.
9
1.
:4
et à durée indéterminée 125
42
61
83
496
Table des matières
7
34
Applications
29
90
47
:1
22
0.
CHAPITRE 6 ÉVALUATION DES TITRES, CRÉANCES ET DETTES 165
10
2.
9
1.
:4
SECTION 1 TITRES 165
42
61
83
497
Table des matières
7
34
SECTION 1 PROVISIONS 214
29
90
1. Comptabilisation des provisions 214
47
:1
22
2. Évaluation des provisions 214
0.
10
2.
9
3. Nature des provisions 42
:4
1.
216
61
498
Table des matières
7
4. Constitution de la société anonyme 270
34
29
90
47
SECTION 2 LES VARIATIONS DE CAPITAL DES ENTITÉS
:1
273
22
0.
1. Variations de capital dans l’entreprise individuelle 273
10
2.
9
2. Variations de capital dans l’entreprise sociétaire 1. 274
:4
42
61
83
88
499
Table des matières
7
selon le Plan comptable général 327
34
29
90
47
ANNEXE OUTILS MATHÉMATIQUES RELATIFS AUX EMPRUNTS INDIVIS ET OBLIGATAIRES
:1
328
22
0.
1. Emprunts remboursables en une seule fois 328
10
2.
9
2. Emprunts à amortissements constants 1. 329
:4
42
61
géométrique) 334
58
t:6
tta
Fiche synthèse
:E
om
x.c
Applications
vo
lar
ho
sc
w.
ww
500
Table des matières
7
34
29
90
Fiche synthèse
47
:1
22
0.
Applications
10
2.
9
1.
:4
42
61
501
Table des matières
7
34
29
SECTION 3 LE RÔLE DE LA PROFESSION COMPTABLE DANS LA NORMALISATION COMPTABLE 444
90
47
1. Missions, composition et fonctionnement de l’ANC 444
:1
22
0.
10
2. Missions, composition et fonctionnement de l’IASB 446
2.
9
1.
:4
3. Missions, composition et fonctionnement de l’IFAC 447
42
61
83
européens 447
40
2
58
t:6
Fiche synthèse
Applications
Lexique 481
Index 490
502