Cancer o Logie
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Cancer o Logie
Généralités en
cancérologie
Processus tumoraux
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■■Admissions programmées
– Planifiées par l'oncologue ou par le chirurgien lors de la RCP ou d'une consultation, les admissions
programmées en hôpital de jour, de semaine, ou en hospitalisation traditionnelle, concernent
essentiellement les traitements médicaux (séances de chimiothérapie, curiethérapie, radiothérapie,
essais thérapeutiques dans le cadre des protocoles de recherche clinique), les traitements
chirurgicaux (interventions), les bilans de diagnostics ou de suivi (examens, biopsies, ponctions…).
– La liste des rendez-vous planifiés est remise au patient, ou envoyée à son domicile.
– L'information du patient est largement dispensée par l'infirmière.
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■■Admissions non programmées
Par définition imprévues, ces hospitalisations revêtent en général un caractère prioritaire ou d'urgence. Elles
font suite en interne à une consultation avec un oncologue, en externe à une demande médicale pour un
patient suivi au domicile ou dans une autre structure de soins. Les causes, en général, sont liées :
– à une altération de l'état général, un état douloureux non contrôlé…
– à une reprise évolutive de la maladie qui nécessite une exploration ;
– aux effets secondaires des traitements lorsque leur intensité et leur gravité rendent nécessaire un suivi
médicalisé (mucite, troubles digestifs, aplasie…) ;
– à une prise en charge initiale qui nécessite une hospitalisation sans délai.
La gestion de ces admissions, toujours complexe, est liée aux sorties des patients hospitalisés et à la file
active des patients programmés qui les rendent ou non possibles. Il est donc indispensable que les unités de
cancérologie travaillent en réseaux avec les unités et structures de soins environnantes pour qu'une solution
acceptable puisse toujours être proposée aux patients qui nécessitent une hospitalisation. L'information du
patient est largement dispensée par l'infirmière.
■■Bilan d'intercure
L'accueil du patient hospitalisé, qui revient dans le cadre de l'administration d'une chimiothérapie en
hospitalisation traditionnelle ou en hôpital de jour, commence par un « bilan d'intercure », entretien d'éva-
luation mené par l'infirmière. Elle interroge le patient sur le vécu de la période entre la dernière cure de
chimiothérapie et la suivante qui motive cette hospitalisation. Cet interrogatoire est indispensable pour
évaluer le retentissement des effets secondaires du traitement sur son état général (troubles digestifs
ou de l'alimentation, perte de poids, fatigue, altération de l'état général…), de façon à faire adapter les
traitements médicaux en conséquence. Cet entretien permet également d'évaluer l'impact de la maladie
sur la vie quotidienne au plan personnel, familial et social (dépister un syndrome dépressif, l'épuisement
familial), dans le but de solliciter à bon escient les professionnels des soins de support qui organiseront
des aides et soutiens nécessaires au domicile (aide-ménagère, portage des repas, soutien scolaire des
enfants, aide à la toilette…). Lorsque le maintien au domicile ne paraît plus possible, il est alors temps
d'envisager une autre solution (soins de suite, maison de convalescence) pour permettre le passage de
ce cap difficile, voire d'envisager une hospitalisation sur un LISP (lit identifié de soins palliatifs) ou en USP
(unité de soins palliatifs).
■■Sortie du patient
La décision est médicale, elle est prise avec le patient et ses proches. En cas de relais par une autre struc-
ture, ou de retour au domicile avec une prise en charge infirmière, la fiche de liaison, synthèse claire de la
situation de la personne, l'accompagne. Elle comporte les éléments qui renseignent sur son état physique,
psychique, avec les soins infirmiers afférents à la situation. Complétée avec rigueur et pertinence, elle permet
que le relais se fasse sans perte d'informations. Les prescriptions médicales (ordonnances) sont jointes (pas
de recopiage).
Le mode de transport doit être adapté à l'état clinique du patient (prescription médicale de VSL [véhicule
sanitaire léger] ou d'ambulance), le retour avec un véhicule individuel est possible, l'assurance maladie
peut dédommager le patient au-delà d'un certain nombre de kilomètres aller/retour. Dans tous les cas, une
demande d'entente préalable pour la prise en charge du transport doit être faite en amont du premier dépla-
cement, stipulant le nombre de trajets a priori prévus.
de soins infirmiers
Cette compétence a pour objectif d'élaborer le projet de soins du patient. Le plan de soins permet
d'organiser ce projet, de hiérarchiser les priorités puis de l'appliquer.
Le projet de soins, outil de travail avec le patient et résultante de la démarche clinique, est le proces-
sus d'adaptation du soin à la personne soignée, dans une stratégie globale. Le projet de soins s'effec-
tue en cinq étapes : évaluation initiale, diagnostic infirmier, planification des soins, réalisation des
actions infirmières, évaluation. Il concerne la mise en œuvre des prescriptions médicales auxquelles
sont associées les surveillances et actions spécifiques infirmières et la réalisation des soins relevant
du rôle propre infirmier. En cancérologie, le projet de soins s'inscrit le plus souvent dans des situations
protocolisées (protocole de traitement, protocole de recherche, parcours de soins…). Les étapes de
traitement concernent ainsi le plus souvent des actes répétés (chimiothérapie, radiothérapie).
Le plan de soins guide est une forme structurée qui regroupe les éléments de la démarche de
soins et présente les données préétablies. Il confirme un diagnostic infirmier posé et permet un
choix d'actions également préétablies pour répondre au problème de santé du patient.
Outil de travail prédéfini, il s'applique à un profil type de personnes. Des plans de soins types sont
construits pour faciliter l'homogénéité de la prise en charge quand les diagnostics prévalents sont
posés. Cet outil est élaboré pour une personne, il comprend l'intitulé du diagnostic infirmier et sa défi-
nition, les caractéristiques déterminantes, les objectifs poursuivis et le délai prévu pour les atteindre,
les interventions de soins possibles, les résultats obtenus.
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■■Soins corporels l'éloignement familial plus – avec les professionnels des soins
Friction douce du dos au moment de la particulièrement de ses enfants, et de support, évaluer la faisabilité
toilette, intervention du kinésithérapeute enfin, liée à la connaissance du d'une permission « test » au
sur prescription médicale. pronostic vital. Cela se manifeste par domicile, en vue de l'organisation
des verbalisations, une tristesse d'une HAD, faire intervenir
Évaluation de la douleur.
générale : l'assistante sociale pour organiser
Effets secondaires liés aux
■■ – actions : instaurer un climat de les aides au domicile ;
traitements prescrits confiance qui permette à Mme R. de – s'assurer que le soutien
Objectifs : prévenir les effets verbaliser ses craintes et ses ressentis, psychologique est effectif, proposer un
secondaires. en étant empathique, à l'écoute, suivi psychologique des enfants, et un
– Douleur et ulcère gastrique : le disponible, en répondant à ses soutien psychologique familial.
Bi-Profénid® et le Solupred® présentent questions ; Risque infectieux lié à la chirurgie
des effets secondaires à types de – assurer une prise en charge (cimentoplastie) :
douleur et d'ulcère gastrique ; la psychologique et évaluer le besoin – actions : surveillance régulière de la
patiente reçoit un comprimé d'un traitement antidépresseur. température (matin et soir, plus en cas
d'Inexium® (ésoméprazole) 20 mg le Administrer le traitement de fièvre), réfection du pansement en
soir. Le traitement est efficace. antidépresseur prescrit (Zoloft® respectant les règles d'asepsie,
– Constipation : en prévention du [sertraline] 100 mg matin) et vérifier recherche des signes de
risque de constipation lié à la prise de son efficacité, proposer un suivi l'inflammation.
morphiniques, Mme R. prend un psychologique.
Un retour au domicile avec le support
traitement laxatif osmotique : Perturbation de la dynamique d'une HAD est à envisager pour cette
Duphalac® (lactulose), 2 comprimés le familiale et du rôle parental lié à patiente, dans la mesure où sa maladie
matin. Le traitement est efficace. l'hospitalisation, à l'éloignement en phase évolutive le permet.
Lymphœdème lié au curage familial, à l'asthénie, se manifestant par
En conclusion, cette observation de la
ganglionnaire, se manifestant par un un repli sur soi, de la tristesse et de la
patiente avec une évolution
œdème du membre supérieur, du côté culpabilité.
défavorable du cancer du sein illustre
du sein opéré : – actions : horaires larges de visites
bien le besoin du prise en charge
– actions : surélévation du bras, sur un adaptés aux besoins des enfants et du
technique (diagnostique et
oreiller. conjoint, proposition du lit
thérapeutique) et globale.
accompagnant pour son conjoint ;
Souffrance psychologique liée
– permettre la verbalisation de la patiente
à une pathologie récidivante majorée
et de son entourage, et être à l'écoute ;
par l'hospitalisation, liée à
En cancérologie, une importance particulière a été donnée pour cette compétence en mettant systéma-
tiquement en place un temps d'accompagnement soignant (TAS) (cf. cas cliniques lors de temps d'ac-
compagnements pour des patients atteints de cancer ORL, de cancer du sein, de cancers de la prostate
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p. 132, 134, 200.).
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éducatifs et préventifs
La démarche d'éducation thérapeutique part du repérage des besoins et des demandes de la per-
sonne. Elle consiste à instaurer un climat de confiance avec la personne soignée et son entourage, en
vue d'une alliance thérapeutique. Elle tient compte de son niveau de connaissance et de compréhen-
sion, pour l'accompagner dans un processus d'apprentissage et de prise de décisions concernant sa
santé. La conception et la formalisation d'un projet d'éducation thérapeutique pour un individu ou une
collectivité font appel à des compétences pédagogiques où le choix et l'utilisation des outils employés
doivent être pertinents et adaptés.
En cancérologie, les soins éducatifs existent à tous les niveaux de la prise en charge, depuis la pré-
vention, la découverte de la maladie avec la mise en traitement, le suivi post-cancer ou l'échec théra
peutique. La prévention se fait au travers des programmes nationaux de santé publique, « Octobre
rose », pour le cancer du sein, les dépistages systématisés (cancer du sein, du côlon), les politiques
de prévention des risques liés au tabac, la prévention du cancer du col utérin… L'information don-
née concerne l'intérêt des actions de prévention mais aussi une description des modalités et des
techniques.
Différents modes d'exercice du métier d'infirmière, dans différents lieux de vie sont concernés (milieu
scolaire, entreprises…).
Lorsque la maladie est déclarée, il s'agit de développer des programmes où l'on prend en compte les
représentations que les patients ont de leur maladie, où l'on cherche à comprendre ou anticiper les
mécanismes de blocage qui freinent ou risquent de freiner l'adhésion aux traitements et aux recom-
mandations. Au cours d'entretiens menés en individuel ou en groupe avec un soignant (une infirmière
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formée à l'éducation thérapeutique), la parole est laissée aux patients. Le but est de les accompagner
dans la formulation de leurs objectifs. En complément des entretiens, des supports d'information en
format papier, audiovisuel, ou informatique, facilitent l'apport de connaissances et donnent des élé-
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ments de réponses aux patients.
L'éducation thérapeutique est un temps fort du « TAS » (temps d'accompagnement soignant), elle
porte essentiellement sur les effets secondaires des traitements avec les risques associés, les conseils
hygiénodiététiques, la prise en charge de la douleur, intégrant le contexte psychosocial propre à
chaque patient. Avec le développement des thérapies ciblées, administrées sous forme orale, sur le
long terme, la préoccupation de l'adhésion au traitement pour aller vers une alliance thérapeutique
est plus que d'actualité. Les soins éducatifs et préventifs prennent une place importante en en faisant
une compétence à part entière, cela répond à un champ d'évolution du métier d'infirmière.
Selon les recommandations de l'OMS Europe, « l'éducation thérapeutique du patient devrait per-
mettre aux patients d'acquérir et de conserver les capacités et les compétences qui les aident à vivre
de manière optimale leur vie avec leur maladie. Il s'agit, par conséquent, d'un processus permanent,
intégré dans les soins, et centré sur le patient. L'éducation implique des activités organisées de sen-
sibilisation, d'information, d'apprentissage de l'autogestion et de soutien psychologique concernant
la maladie, le traitement prescrit, les soins, le cadre hospitalier et de soins, les informations orga-
nisationnelles et les comportements de santé et de maladies ; elle vise à aider les patients et leurs
familles à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre plus sainement
et maintenir ou améliorer leur qualité de vie ».
Compétences « transverses »
C6Communiquer et conduire une relation
dans un contexte de soins
Les pathologies cancéreuses sont variées, elles touchent toutes les catégories socioprofessionnelles
à tous les âges de la vie ; bien qu'il existe des « populations à risque » (profil alcoolotabagique par
exemple), la population de patients concernés est globalement très hétérogène.
Dans le contexte du soin, la compétence sur la communication s'appuie sur trois points :
• l'analyse de la situation ;
• l'adaptation de la communication ;
• la recherche du consentement du patient.
Savoir écouter, faire verbaliser, réassurer et reformuler, instaurer un climat de confiance, maintenir
une juste distance professionnelle, sont les capacités et les qualités attendues des soignants. L'accès
aux diverses formations (éducation thérapeutique, relation d'aide…) est utile, de même que le travail
en équipe pluridisciplinaire est indispensable. Il permet, par la concertation des différents membres
de l'équipe, de garantir la cohérence du message transmis. Cela est rassurant pour le patient qui se
sent compris et en confiance.
Pour adapter le message, le profil de patient, ses besoins, ses attentes, doivent être repérés et pris en
compte (exemple : « Éducation d'un patient gastrostomisé », encadré 1.1).
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Encadré 1.1
Éducation d'un patient gastrostomisé
(document simple donnant les éléments essentiels de surveillance pour le patient)
Votre alimentation par la bouche est devenue insuffisante ou impossible, ou risque de le devenir.
La sonde de gastrostomie permet de couvrir vos besoins nutritionnels (figure 1.1). Vous pourrez
ainsi reprendre du poids ou ne plus en perdre.
La sonde de gastrostomie
• Tube souple placé directement dans l'estomac.
• Les points d'ancrage permettent de fixer la paroi de l'estomac à la peau.
• Au bout de trois semaines, ils tomberont.
Alimentation et hydratation
• Votre alimentation par la sonde se composera de deux à quatre poches par jour ; une poche de
500 ml équivaut à un repas.
• Une poche de 500 ml se passe au minimum en deux heures.
• Pendant le passage des poches, veillez à ne pas vous allonger complètement, afin d'éviter les reflux.
• Rincez la sonde avec une seringue d'eau après chaque passage de poche.
• Si vous vous alimentez par la bouche, vous pouvez continuer selon vos habitudes, sauf en cas
de fausses-routes.
• Pour une hydratation suffisante, veillez à passer plusieurs seringues d'eau dans la journée. En
cas de soif, augmentez cet apport.
• En cas de diarrhée : vous devrez passer l'alimentation plus lentement et augmenter l'apport en
eau. En l'absence d'amélioration, prévenir votre prestataire.
• En cas de constipation : augmentez l'apport en eau. N'hésitez pas à en parler à votre presta-
taire, qui pourra modifier votre protocole.
• En cas de perte de poids et/ou de faim, contactez rapidement votre prestataire.
Médicaments
• Assurez-vous auprès de votre médecin ou pharmacien que vos médicaments peuvent être
passés par votre sonde.
Soins de gastrostomie
• Une infirmière refera votre pansement tous les deux jours pendant dix jours.
• Dans les premiers jours, évitez les bains. Vous pouvez prendre des douches avec un pansement
imperméable.
• Quand les points d'ancrage seront tombés, vous pourrez effectuer vous-même les soins locaux
(eau savonneuse, rincez bien, séchez bien, laissez à l'air ou protégez votre sonde à l'aide d'un
pansement).
• La sonde bougera toujours de quelques centimètres, ne vous inquiétez pas. Faites attention à
ne pas trop la tirer.
Incidents possibles
Votre sonde est bouchée
• Passez de l'eau tiède ou du soda à base de cola ; clampez pendant cinq minutes, puis appliquez
une légère pression et réaspirez avec une seringue.
• Rincez à nouveau votre sonde.
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Organiser et coordonner
C9
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Résultats
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20 sept. 14 h 00 Matin et midi : refus de Appel diététicienne : A mangé la moitié du plat
Perte d'appétit manger le contenu de son fractionnement des prises principal au déjeuner et un
plateau alimentaires, enrichissement laitage chocolaté dans
des plats l'après-midi
20 sept. 22 h 00 Douleur au niveau des Prescription anticipée 21 h 45
Douleur lombaires 1 g paracétamol PO donné EVA 3
EVA 6
20 sept. 23 h 00 A chuté en se levant, Recouché, EVA 2 Pas de plainte particulière, ni
Chute troubles de l'équilibre Sonnette à portée de main de douleur déclenchée par la
Fiche incident faite chute
20 sept. 23 h 30 Se sent inutile, dit « qu'il veut Présence, écoute, relation Se sent mieux, s'endort
Perte d'espoir en finir », pleure d'aide à 0 h 30
Voir si nécessité d'une
orientation vers un
psychologue demain
Stage en cancérologie
Un « tuteur », la plupart du temps une infirmière, assure le suivi pédagogique du stage. Le cadre de
santé ou « maître de stage » en est garant de sa qualité et de son organisation. Les autres soignants
sont les « professionnels de proximité », ils encadrent l'étudiant au quotidien. L'étudiant doit pouvoir
bénéficier d'un livret d'accueil qui comporte les éléments d'information nécessaires à la compréhen-
sion du fonctionnement du lieu de stage, les situations les plus fréquentes devant lesquelles il pourra
se trouver, les actes et activités qui lui seront proposés, et les éléments plus spécifiques de compé-
tences qu'il pourra acquérir. L'étudiant articule ses objectifs de stage à ceux du service.
Son parcours de stage organisé par le tuteur lui fait découvrir le parcours du patient.
L'apprentissage se fonde sur des « situations apprenantes », situations représentatives du métier d'infir-
mière ; leurs fréquences et leurs richesses les rendent particulièrement intéressantes au plan pédago-
gique. La formation rend l'étudiant capable d'adopter une attitude réflexive sur sa pratique. Le but est
qu'après avoir appris dans un contexte spécifique (la cancérologie), il soit capable d'analyser les situations
vécues, de se construire des repères, de les transférer dans les autres contextes de soins qu'il rencontrera
ultérieurement.
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