Annexes Gds
Annexes Gds
Annexes Gds
L’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION
DES HUILES ET GAZ DE SCHISTE
OU HYDROCARBURES DE ROCHE-MERE
PAR FRACTURATION HYDRAULIQUE
ANNEXES
FICHES RESUMÉES TOXICO ÉCOTOXICO CHIMIQUE (FRTEC)
FICHES TOXICO ÉCOTOXICO CHIMIQUE (FTEC)
De l’ATC Paris
2- SULFURE DE DIHYDROGENE
FRTEC N° 6 (09/2010)
3- ETHYLENE-GLYCOL
FTEC N° 4 (10/2007)
4- N-OXYDE DE 4-NITROQUINOLEINE
FRTEC N°18 (05/2011)
5- ACRYLAMIDE
FTEC N° 2 (12/2002)
ASSOCIATION TOXICOLOGIE-CHIMIE
MDA 10, 206 Quai de Valmy, 75010 PARIS
http://atctoxicologie.free.fr
FICHE RESUMEE TOXICO ECOTOXICO CHIMIQUE
FRTEC N° 9
Famille : Acide Minéral (Hydracide) 30 Aout 2010
Association Toxicologie-Chimie N° CAS : 7647-01-0
(ATC, Paris et ATC-NC, Nouméa) N° CE (EINECS) : 231-595-7
Rédacteurs : A. Picot, M. Kahlemu* Formule brute : HCl, (H2O)n
Email : [email protected] Masse Molaire : 36,47 g.mol-1
Web : atctoxicologie.free.fr remarque : pour HCl, et non HCl, (H2O)n
Origines : Constituant du suc gastrique produit par les
cellules pariétales de l'estomac. Synthèses
RISQUES SPECIFIQUES industrielles très variées.(Cl2 + H2 à 2000 °C…)
- Corrosif : Peau, Muqueuses. Usages : Production de Composés organochlorés
- Irritant primaire (Yeux, Peau, (Chlorure de vinyle), électrodéposition (NiCl2 …),
Poumons, Tractus gastro-intestinal) décapage dans l'industrie métallurgique (Fer…),
- R34 : provoque des brûlures catalyseur d'hydrolyse.
- R37 : Irritant pour les voies respiratoires réactif acide…
?
ACIDE CHLORHYDRIQUE + H
H Cl +
en Milieu Aqueux** +
+ H O Cl
Synonymes : Hydrochloric acid
Acide muriatique (ancienne dénomination)
H OH - H
Solution aqueuse d'Acide chlorhydrique (jusqu'à 40 %)
Chlorure d'hydrogène en solution aqueuse.
Peu d'information.
Les possibilités d’acidification du milieu aquatique peuvent entraîner des modifications de la flore et de la
faune, généralement sans conséquence, suite à l’effet tampon des couples CO2/HCO3-/CO32-
Dans les zones coralliennes, l'acidification de l'eau de mer suite à des rejets aqueux acides, pourrait entraîner
des modifications du corail.
PROPRIETES PREVENTION
PHYSICOCHIMIQUES
- Solution incolore, très acide (solution à 38 % : - Instruire les personnes des risques
pH=1,1). présentés par les produits corrosifs.
- Stable - Éviter le contact de la solution avec la peau
Sous l'action de la lumière, d'oxydants (Eau de et les yeux en utilisant des équipements de
Javel, KMnO4…), possibilité de libération de protection appropriés (gants, lunettes de
Dichlore (Cl2). protection…)
- Température de fusion : -30° C (37 % HCl)
- Éviter l'inhalation de vapeurs d'aérosols.
- Température d'ébullition : - 48° C (38% HCl)
- Masse volumique : 1,19 g.cm3 (37 % HCl) Capter les émissions à la source.
- Viscosité dynamique : 1,53 mPA à 20 °C
- Solubilité :
Dissolution d’HCl gaz dans l’Eau : 700g.L-1 SURVEILLANCE D’EXPOSITION
Coefficient de partage, Octanol/ Eau : Log Poe= 0,25
VLEP indicatives
PREMIERS SECOURS
- En cas de contact avec la peau entraînant des - France: 5 ppm (7,6 mg.m3)
brûlures cutanées importantes, retirer les
vêtements souillés. Rincer abondamment - Union européenne
avec de l'eau durant plusieurs minutes. 5 ppm (8 mg.m3 sur 8 heures)
- En cas de lésions importantes consulter un 10 ppm (15 mg.m3 sur 15 minutes)
médecin.
- Lors de projection oculaire, rincer - États-Unis (ACGIH)
abondamment à l'eau durant 15 minutes. TLV/STEL : 2 ppm (valeur plafond)
Consulter un ophtalmologiste.
- En cas d'ingestion de solutions concentrées
(pH ≤ 1,5), transférer rapidement en milieu
hospitalier.
- Lors d'ingestion de solutions diluées (pH >
1,5) faire boire de l'eau et surveiller GESTION DES DECHETS
l'évolution. - Conserver dans un local bien ventilé.
- En cas d'inhalation massive d'aérosols, retirer - Neutraliser avec précaution par de la
le sujet de la zone polluée. Chaux éteinte (Hydroxyde de calcium) et
- Possibilité d'effets retardés. Entreprendre éliminer dans un grand excès d'Eau.
dans ce cas une respiration artificielle et
évacuer vers un centre hospitalier.
BIBLIOGRAPHIE
- WHO. 1982
Environnemental Health Criteria n° 21. Chloride and Hydrogen Chloride. WHO.Geneve
- ARCHIERI M.J, JANIAUT H, PICOT A.
Les Produits irritants : part A. les Irritants cutanés et oculaires. L'Actualité chimique. p241-256. Mai-Juin 1992
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- VAN DER HAGEN M., JÄRNBERG J. 2009
Sulphuric, hydrochloric, nitric and phosphoric acids.NR 2009;43(7). The Nordic Expert Group for Criteria Documentation of
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- INRS. 2006.
Chlorure d'hydrogène et solutions aqueuses. Fiche Toxicologique n° 13. INRS , Paris
FICHE RESUMEE TOXICO ECOTOXICO CHIMIQUE
-
-
WIKEPEDIA. Acide chlorhydrique. Solution aqueuse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_chlorhydrique
OECD.SIDS. Hydrogen Chloride.UNEP Publications 2002 http://www.inchem.org/documents/sids/sids/7647010.pdf
PROPRIETES PREVENTION
PHYSICOCHIMIQUES Informer (balisage…) impérativement les
- Gaz incolore à odeur nauséabonde (œufs opérateurs des risques très grands liés à l'utilisation
pourris). de H2S, gaz très inflammable, explosif dans l'air
- seuil olfactif : 0,008 ppm, mais anesthésie et extrêmement toxique. Interdire l'accès aux
de l'odorat au-dessus de 100 ppm (en zones où existe un risque d'exposition à H2S.
général vers 150 ppm). Contrôler en continu, la teneur en H2S des
- température d'ébullition : -60° C atmosphères de travail produisant du H2S.
- température de fusion : -85° C Opérer dans une enceinte bien ventilée.
- température d'auto inflammation : 260°C Prévoir des vêtements de protection, des lunettes de
- densité du gaz (air= 1) : 1,19 protection et des gants adaptés.
- pression de vapeur= 1,780 kPa à 20°C Prévoir des appareils de protection respiratoire
- limites d’explosivité : autonomes.
- LIE= 4 %, LSE= 46 %
- Solubilité : SURVEILLANCE D’EXPOSITION
Soluble dans l'eau : 0,5g/ 100 ml à à 20°C.
Soluble dans divers solvants organiques :
France
éthanol, éther-oxyde diéthylique, acétone,
VME indicative : 5 ppm (7 mg/m3)
hydrocarbures. Facteurs de conversion VLE 10 ppm (15 mg/m3 )
1ppm= 1,4 mg/ m3, 1mg/ m3= 0,7 ppm
USA
- ACGIH (2008)
PREMIERS SECOURS
TLV- TWA : 1 ppm
En cas d'inhalation, évacuer le sujet hors de la TLV- STEL : 5 ppm
zone polluée, en utilisant les EPI adaptés. En cas
de contact cutané ou oculaire avec du H2S
liquéfié, laver immédiatement et abondamment
(15 minutes) à l'eau.
Recommandations médicales
Éviter d’exposer les personnes présentant des
affections respiratoires (asthme) ou des atteintes
oculaires. GESTION DES DECHETS
En cas d'inhalation, évacuer vite de la zone Éviter le rejet de H2S dans l'environnement.
polluée et transférer en milieu hospitalier. Destruction de H2S par oxydation : hypochlorites
- lors de projection oculaire, laver abondamment en excès (NaOCl…), KMnO4 à 10%...
à l'eau et consulter un ophtalmologiste.
BIBLIOGRAPHIE
Picot A, Grenouillet Ph.1992. La Sécurité en Laboratoire de Chimie et de Biochimie. Destruction des mercaptans, des sulfures, et des
autres produits soufrés (H2S…).p 239-242. Tech Doc Lavoisier, Paris.
CICAD . 2003
Selene J Chou (ATSDR)
Hydrogen sulfide. Human Health Aspect. Document n°53
EPA. June 2003
Toxicological review of Hydrogen sulfide
US EPA, Washington
ATSDR. July 2006 Toxicological profile for Hydrogen sulfide. ATSDR, Atlanta
INRS. 2009 Fiche Toxicologique n°32. Sulfure d’hydrogène. INRS Paris
INERIS. Aout 2009. Rapport d’étude DRC-09-108-407-10226A. INERIS, Paris.
ETHYLENE GLYCOL
OH CH2
N° CAS 107-21-1
N° EINECS 207-473-3 RISQUES SPECIFIQUES
N° RTECS CH2 OH
N° CEE -
Xn Nocif
Décembre 2007
1 IDENTIFICATION
1-1-1 Nom officiel Ethane - 1,2 - Diol
1-1-2 Nom usuel Ethylene glycol
n 1-1 Nom 1-1-3 Synonymes 1,2 – Dihydroxyéthane
chimique 1-2 Famille 1,2 – Dihydroxyéthane 1,2-diol (Glycol)
1-3 Formule brute C2 H6 O2
1-4 Poids Moléculaire 62,07
2 PROPRIÉTÉS PHYSICOCHIMIQUES
n 2-1 État physique Liquide incolore, visqueux, à saveur sucrée
Point de fusion : -13°C
n 2-2 Températures caractéristiques
Point d’ébullition : 197°.5 C
n 2-3 Tension de vapeur 0,05 mm Hg à 20°C (7 Pa à 20°C)
n Densité de vapeur relative à l’air (air = 1) 2,14
Densité relative à l’eau (eau = 1) 1,113 à 25°C
n 2-5 Indice de réfraction (n20D) -
n 2-6 Limites d’explosivité (% de volume dans Limite inférieure 3,2
l’air) Limite supérieure 15.3
n 2-7 Point d’éclair 111°C en coupelle fermée
119°C en coupelle ouverte
-
Solubles : Alcools : (Méthanol, Ethanol, Glycérol)
2-9-2 Solvants organiques Cétones (Acétone…) Acide acétique, Pyridine
- Légèrement soluble : Ether - oxyde diéthylique
n 2-9 Solubilité : - Insoluble : Alcanes, Benzene, Solvants chlorés
Oxydation de l’éthylène (H2C = CH2) en oxyde d’éthylène CH2 CH2 , hydrolysé à chaud
Ingestion par accident (goût sucré) malveillance (boissons sucrées) ou dans un but suicidaire.
n 4.3 Sources
d’exposition Absorption cutanée modérée (antigel)
Faible absorption par inhalation (sauf à températures élevées
5 TOXICOLOGIE
Toxicité par la voie orale plus importante que par la voie cutanée ou par
inhalation
5.1.1 Toxicité
DL50 Rat (voie orale) :4,7g / kg
expérimentale
DL50 Souris (voie orale) : 7,5 g / kg
(voie cutanée) : 20g / kg
Toxicité aiguë, 4 à 5 fois plus importante que chez les Rongeurs.
Dose létale par ingestion chez un adulte : 1,4 ml / kg (~ 100 ml)
Temps de latence : 6 à 12 heures
n 5.1 Toxicité Aiguë 4 étapes successives :
-1. Troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales…)
5.1.2 Toxicité -2. Atteintes neurologiques : (ébriété, somnolence, puis convulsions…)
humaine -3. Atteintes cardio-respiratoires : (12 à 14h) Tachycardie, polypnée,
œdème pulmonaire, atteinte myocardique…
-4. Atteintes rénale (24 à 72 heures)
tubulopathie, oligurie, protéinurie…
- Non irritant pour la peau
- Peu irritant pour les yeux
5.2.3
Tests courts de mutagénèse d’Amès (Salmonella typhimurium) :
Mutagenicité et
négatifs
Clastogénicité
n 6.1 L’éthylène-glycol est rapidement (en 2 heures), et complètement (100 %), absorbé au niveau
Toxicocinétique digestif.
Absorption cutanée moins importante
Distribution rapide dans les liquides extra-cellulaires.
DETOXICATION
CH2 OH
Elimination Urinaire
CH2 OH O O
_ C
Ethylène-glycol H CO3
Hydrogène Carbonat O C
O O
1
O C O + H C O Oxalate
Anhydride Carbonique Formiale
5
O H O OH O OH O OH
C 2 C 3 C 4 C
CH2OH CH2OH C C
O H O OH
Aldéhyde Acide Acide Acide
glycolique glycolique glyoxylique oxalique
2+
Reins Ca
Cerveau
Myocarde
O O
ACIDOSE C 2+
n 6.3 Mécanismes SANGUINE Ca
d’action (suite) C
O O
Oxalate de calcium
PRECIPITATION
CEREBRALE RENALE
NEUROTOXICITE
TERATOGENECITE CENTRALE NEPHROTOXICITE
INTOXICATION
Systèmes Enzymatiques
1 : Alcool déshydrogénase à NAD
2 : Aldéhyde déshydrogénase
3, 4 et 5 : Acide Glyoxylique -oxydase
7 IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
n 7.2 Stabilité
7.2.2 Stabilité En milieu aquatique, l’éthylène-glycol est dégradé très rapidement dans l’eau
en milieu aérée (en quelques jours en milieu aérobie) et plus lentement en milieu
aquatique anaérobie (en quelques semaines).
7.2.3 Stabilité Dans l’air, à l’état de vapeurs ou d’aérosols, l’éthylène-glycol est dégradé par
en milieu oxydation photochimique (sous l’action du radical hydroxyle (HO°).
atmosphérique Son temps de demi-vie est de 1,4 jour.
8 EXPOSITION
NOAEL = 23 mg / m3
Absence d’effet-irritatif sur le tractus respiratoire.
n 9.1 Exposition Facteur d’incertitude chez l’Homme
par inhalation
Variations Inter-individuelles à 10
Allemagne
DFG MAK : 10 ppm soit 26 mg / m3
Eau de boisson
USA : EPA
n 10.2
Environnement 1 jour: 20 mg / L (enfant de 10 Kg)
10 jours : 6 mg / L (enfant de 10 Kg)
11 MESURES DE PRÉVENTION
- Eviter l’inhalation de vapeurs chaudes
- Eviter tout contact cutané ou oculaire
- Eviter l’absorption orale, surtout pour les enfants (nourrissons)
11.1.1
n 11.1 Manipulation - Ne pas manger ou boire pendant le travail
Prévention - Eviter les rejets atmosphériques et aqueux, pollués par de l’éthylène-glycol
technique
- Eviter le contact avec les oxydants puissants et les acides forts
.
L’éthylène-glycol est peu inflammable.
n 11.3 Ses vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l’air.
Prévention en cas Éviter les fumées, très irritantes
d’incendie Agents d’extinction : CO2, poudres chimiques, mousses, eau pulvérisée
Signaler immédiatement au service médical, toute ingestion accidentelle, qu’elle qu’en soit
l’importance.
n 11.6 Prévention En cas de contamination cutanée ou oculaire, effectuer un lavage abondant à l’eau.
médicale En cas d’inhalation de vapeurs chaudes d’éthylène-glycol, consulter un médecin et évacuer vers
un Centre Anti-poison.
12 BIBLIOGRAPHIE
§ 1. Picot A. (1979) § 6. Klaassen C (2001)
Aspect biochimique de le Toxicité de diverses substances Casarett and Doull’s Toxicology. Sixth Ed.
chimiques (solvants, produits mutagènes, cancérogènes…) Ethylene-glycol pp 896-897,
Ethylène-glycol pp 345-348 Mc Graw-Hill, New-York
CNRS, Gif sur Yvette
§ 7. WHO (2002)
§ 2. The Royal Society of Chemistry (1989) Human Health aspects concise international chemical
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http://www.who.int/entity/ipcs/publications
§ 3. Fassel H, Houze P, Baud F.J et coll (1995)
Méthylpyrazole monitoring during hemodialysis of § 8. Megarbane B (2003)
ethylene-glycol intoxicated patients. Eur J. Clin Intoxication aiguë par l’éthylène-glycol
Pharamacol 49, pp 211-213 Encyclopédie Orphanet. 9 pages.
http://www.orpha.net/ata/patho/FR/fr-glycol.pdf.
§ 4. Lewis R. (1996)
Sax’s Dangerous Proprieties of Industrial Materials. § 9. ATSR (sept 2007)
Ninth Ed. Toxicological profils for ethylene-glycol 264 pages +
Ethylene-glycol pp 1548-1549. appendices.
Van Nostrand. Reinhold, New-York. Fiche résumée : TOX FAQ FM :
http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaq.html
§ 5. Commission Européenne (1999) US Department of Public Health Service, Atlanta.
Fiches internationales de Sécurité chimique.
Ethylène-glycol. ICSC 0270, 3 pages. § 10. Wikipedia (Nov. 2007)
Ethylene-glycol
http://fr.wikipedia.org/wiki.
FICHE RESUMÉE TOXICO ÉCOTOXICO CHIMIQUE
FRTEC N°18
Famille : N-OXYDES DE BASES AZOTÉES HÉTÉROCYCLIQUES
AROMATIQUES
09 Mai 2011
Association Toxicologie-Chimie
(ATC, Paris) N° CAS : 56-‐57-‐5
Rédacteurs : A. PICOT*, J TSAKIRIS* N° CE (EINECS) : 200-281-1
Email : [email protected] Formule brute :
C9H6N2O3
Web : http://atctoxicologie.free.fr/ Masse Molaire : 190, 17
Origines : Molécule de synthèse : Oxydation par des
réactifs peroxydants (H2O2) de la 4-Nitroquinoleine (4-NQ).
RISQUES SPECIFIQUES
Usages :
Mutagène Réactif biochimique : Modèle de cancérogénèse chez le Rat
Cancérogène chez les Rongeurs et la Souris (cancers spécifiques de la muqueuse buccale et
(Cavité buccale, langue…) de la langue).
-
N-OXYDE O + O
N
DE LA 4-NITROQUINOLEINE
Synonymes : 4-NQO N+
4-Nitroquinoline N-Oxide
O-
MÉTABOLISATION TOXICITÉ
Études chez le Rat : Toxicité animale
- Réduction de la fonction Nitro du 4-NQO, en présence de - Toxicité aigüe
Diaphorase (Enzyme flavinique) avec formation de Irritant
l’Hydroxylamine (4-NHAQO) puis de l’Amine primaire. Toxicité aigüe : moyenne
Élimination possible par l’intermédiaire du Glutathion DL50 (Rat, voie percutanée) : 12600
(G-SH).
µg/kg
MÉCANISME D’ACTION - Toxicité à long terme
Le N-Oxyde de 4-Hydroxylaminoquinoléine (4-NHAQO) en Chez le Rat et la Souris apparition de
présence de Séryl t-RNAsynthase, forme un ester instable, qui cancers de la muqueuse buccale et de la
libère théoriquement un Sel de nitrénium intermédiaire, qui va langue. Possibilité de cancers secondaires
alkyler préférentiellement (50%) la guanine sur la position amine
(peau, poumons, foie, pancréas, utérus…).
primaire N-2.
L’adduit Guo-N2-AQO fortement mutagène, serait le principal
responsable de la génotoxicité du 4-NQO. Toxicité chez l'Homme
Possibilité d’agression oxydante sur le C-9 de la Guanine de l’ADN Absence de données
O + O
-
H OH H
N
O Séryl Reprotoxicité
N N
Absence de données
Diaphorase Séryl t-RNA synthase
N+ N+ N+ Mutagénicité
- -
O
- O O Test d’Amès positif.
4-NQO 4NHAQO H+ Mutagène puissant.
O
H H N+
N
N
NH2 ADN
VOIES DE PÉNÉTRATION
N N N
Mutations H
Pénétration possible :
ADN N+
N+ O
- - Par voie respiratoire
Cancers O
- n - Par voie cutanée
de la cavité buccale Adduit - Par voie orale.
+ autres cancers Guo-N2-AQO Sel de nitrénium
*ATC-Paris
EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT
Absence de données
PROPRIETES PREVENTION
PHYSICOCHIMIQUES
- Respecter les mesures de Sécurité pour la
manipulation
- Porter des lunettes de protection, avec coques
- Aiguilles jaune-pales. latérales.
- Température de fusion : 154 ° C - Porter des gants imperméables adaptés.
- Température d’ébullition : 352 °C - Prévoir un appareil de protection respiratoire
.
- Étiquetage probable :Cancérogène Possible.
Solubilité :
-
Soluble dans l’eau à 25°C : 1076 mg/L-1
-
Soluble dans l’Acétone (recristallisation) SURVEILLANCE D’EXPOSITION
PREMIERS SECOURS
-
- En cas d’inhalation, sortir de la zone
polluée et amener la personne à l’air
libre.
- En cas de contact avec la peau, rincer
immédiatement et abondamment à l'Eau.
- En cas de projection dans les yeux,
laver abondamment avec de l'Eau tiède. GESTION DES DECHETS
- En cas d'ingestion, prendre du charbon - A éliminer avec les déchets organiques toxiques
végétal. - Destruction par incinération.
- Dans tous les cas, consulter un médecin.
BIBLIOGRAPHIE
- Nakahara W, Fukuoka F, Sugimura T. (1957)
Carcinogenic action of 4-nitroquinoline 1-oxide.
Gann, 48, 129-137.
- Endo H, Ono T et Sugimura T. (1991)
Chemistry and biological action of 4-nitroquinoline N-oxide.
Recent Results Cancer Res 34, 1-98.
- HSDB. (2003)
Fiche: 4-nitroquinoline N-oxide
http://toxnet.nlm.nih.gov/cgi-bin/sis/search/a?dbs+hsdb:@term+@DOCNO+4316
- TCI Europe . (2011)
Fiche de Santé- Sécurité. 4-nitroquinoline N-oxide. http://www.tcieurope.eu/nl/catalog/N0250.html
Ces fiches ont une valeur informative.
Les données figurant dans les fiches sont reprises de publications reconnues, elle relève de la responsabilité des auteurs de ces publications.
Aucune responsabilité à l'égard de ce qui pourrait survenir en raison de l'utilisation de l'information contenue dans la fiche ne peut être retenue.
ASSOCIATION TOXICOLOGIE-CNAM
N°2
70 rue du Hameau des Joncherettes
91120 PALAISEAU André PICOT*
Web : http://atctoxicologie.ifrance.com Maurice RABACHE**
ACRYLAMIDE
N° CAS 79-06-1
N° EINECS RISQUES SPECIFIQUES
N° RTECS AS3325000 T- Toxique
N° CEE 616-003-00-0
Dangereux pour Octobre 2002
l'environnement
1 IDENTIFICATION M.A.J Décembre
2002
1-1-1 Nom officiel Acrylamide
1-1 Nom 1-1-2 Nom usuel Acrylamide
chimique 2-Propenamide,
1-1-3 Synonymes
Ethylene carboxamide
1-2 Famille Amide insaturé
1-3 Formule brute C3H5NO
1-4 Masse moléculaire 71,08
2 PROPRIÉTÉS PHYSICOCHIMIQUES
2-1 État physique Cristaux en paillettes, blancs, inodores
2-2 Point de fusion 84,5°C
2-3 Point d'ébullition 125° C sous 3,33 kPa (25 mm Hg)
2-4 Densité (D304) 1,122 g/ml
2-5 Densité de vapeur (air=1) 2,46
2-6 Tension de vapeur 0,93 Pa à 25° C
3,9 Pa à 40° C
270 Pa à 87° C
2.7 Concentration de la vapeur saturante 21 mg / m3 à 25°C
2-8 Point d'éclair (coupelle fermée) 138° C. Au dessus de 85° C décomposition par
polymérisation.
2-9 Point d'auto-inflammation 424° C
Très soluble. 2155 g.l-1
Eau à 30°C
pH= 5,0-6,5 (solution à 50%)
Soluble : alcools (méthanol, éthanol), ether-oxyde
2-10 diethylique, acétone, DMSO
Solvants organiques
Solubilité : Légèrement soluble: acétate d'éthyle chloroforme
Très peu soluble : heptane, benzène
Coefficient de partage Log Kow = -0.67
octanol/eau (Kow)
3 RÉACTIVITÉ
Stable à température ambiante (produit pur).
3.1. Stabilité Polymérisation violente au dessus du point de fusion
4.1 Usages
Les principales sources d'expositions humaines sont le contact avec la peau et les muqueuses, ainsi que
l'inhalation de poussières ou de vapeurs. En général la population peut être contaminée par absorption
d'eaux de boissons traitées par des gels de polyacrylamide. Le traitement à température élevée (au dessus de
120° C) d'aliments (frites, chips, pain, céréales transformés…) contenant des glucides (amidon…) et des
produits azotés (protéines…) peut former de l'acrylamide, considéré comme un contaminant alimentaire.
5. TOXICOLOGIE
Toxicité aiguë importante chez les rongeurs (Rats, Souris, Cobaye…) par exposition cutanée ou
orale. Effets neurologiques : tremblements, ataxie, asthénie puis convulsions.
DL 50 (Rat mâle, voie orale)= 560 mg/kg
DL50 (Rat, voie cutanée) = 400 mg/kg
Selon la dose, les effets toxiques peuvent être retardés de plusieurs jours
Absorption par voie orale, cutanée ou respiratoire. Troubles irritatifs (toux, éternuements…).
Troubles neurologiques : somnolence, confusion mentale, hallucinations, convulsions…
Par contact cutané ou oculaire, effets irritatifs modérés.
5.2.5 Reprotoxicité
6.1. Toxicocinétique
L'acrylamide, absorbé aussi bien par voie orale que par la peau, se distribue rapidement dans le sang (sous
forme libre et surtout d'adduits avec les protéines) puis dans tout l'organisme. Rapidement l'acrylamide est
métabolisé et éliminé principalement par la voie urinaire sous forme de métabolites soufrés. Pour une part
(6 %) l'acrylamide est oxydé en CO2 , éliminé par voie pulmonaire.
Chez le Rat mâle, le temps de demi-vie de l'acrylamide est d'environ 2 heures dans le sang et de 5 heures
dans les tissus. La demi-vie d'élimination totale est d'environ 8 jours.
6.2. Métabolisation
Les mécanismes impliqués dans la neurotoxicité de l'acrylamide semblent faire intervenir préférentiellement
la molécule elle même.
Cette toxicité directe met en jeu la réactivité importante de la double liaison vinylique activée par la
fonction amide.
Ainsi, par addition de Michael cette double liaison peut être attaquée par des fonctions nucléophiles (riches
en doublet électronique) comme par des fonctions
- thiol (R-S-H)
- amine (R-NH2)
- ou hydroxyle (R-O-H)
fréquemment rencontrées dans des molécules biologiques comme les acides aminés, les peptides ou les
protéines: schéma 2
H
H H : Z CH2 CH2 C N¨
H Z: C C H H
H C N¨ R ..O..
R H
..O..
Schéma 2
Attaque de la double liaison de l'acrylamide par une molécule nucléophile R Z¨ H
Ainsi la serumalbumine se lie avec l'acrylamide grâce à ses fonctions thiols et l'adduit formé peut participer
à son transport dans le sang.
L'hémoglobine (Hb) peut aussi réagir par ses quatre fonctions thiol, mais c'est la fonction amine libre de la
valine (Hb-Val-NH2) qui forme l'adduit majoritaire : la globine N-(2-carbamoyléthyl) valine qui peut servir
d'indicateur biologique chez l'Homme: schéma 3
O
O
H b - V a l- N H 2 N H2
N H2 H b - V a l- N
H
Schéma 3
Réaction de l'Acrylamide avec la fonction amine terminale de la Valine de la globine de
l'hémoglobine
Le taux normal de cet adduit est en moyenne de 40 p mole/g de globine, formé majoritairement à partir de
l'acrylamide apporté par l'alimentation, surtout sous forme d'aliments végétaux frits. La fumée de cigarette,
qui contient de l'acrylamide est une importante source de contamination (en moyenne apport de 116 p
mole/g). En fait la neurotoxicité périphérique (dégénérescence axonale lente et progressive entraînant une
diminution des vitesse de conduction nerveuse) doit résulter de la perturbation de nombreuses fonctions
cellulaires neuronales.
En particulier plusieurs enzymes essentielles du métabolisme glucidique qui sont présentes dans les
neurones et qui renferment dans leur site actif des fonctions thiol (provenant de la cystéine) sont inhibées
par l'acrylamide. Plusieurs enzymes plus directement impliquées dans le métabolisme énergétique cellulaire
sont fortement inhibées par l'acrylamide (par exemple la glycéraldehyde-3- phosphate deshydrogenase,
l'enolase neuronale et la créatine -kinase. Par ailleurs, le glycidamide, métabolite réactif de l'acrylamide est
une molécule neurotoxique (centrale et périphérique) qui doit aussi participer aux processus toxiques.
De ce fait dans l'état actuel des connaissances, il semble difficile de décrire avec précision les réels
mécanismes impliqués dans la neurotoxicité de l'acrylamide, certains liés à la molécule elle même, d'autres
mettant en jeu, des métabolites réactifs comme le glycidamide.
L'effet cancérogène de l'acrylamide, observé en expérimentation animale pourrait être en relation avec sa
métabolisation oxydative en glycidamide, époxyde réactif qui forme avec l'ADN un adduit, comme l'indique
le schéma 4.
L'intervention de l'acrylamide avec des protéines nucléaires pourrait aussi intervenir dans l'activité
génotoxique de ces composés.
Surveillance biologique
Mutations
Effets Neurotoxiques
?
Effet cancérogène
Schéma 4
Impacts de la formation d'adduits avec l'acrylamide et le glycidamide
7. IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT
L'acrylamide est un produit chimique industriel qui peut se retrouver dans l'environnement en particulier
dans les milieux aquatiques.
L'acrylamide est surtout utilisé à l'état de polyacrylamide (gel) comme floculant pour purifier l'eau ou pour
absorber l'eau lors de la construction d'infrastructures (tunnels, barrages, mines…).
Comme l'acrylamide est très soluble dans l'eau et peu absorbé par les sédiments, il va se retrouver dans les
milieux aquatiques dans lesquels il sera dans des conditions normales stable durant une dizaine de jours.
Par ailleurs l'acrylamide peut être libéré dans l'environnement lors de sa production ou durant la préparation
de gels de polyacrylamide ou de copolymère.
Des aliments d'origine végétale riches en composés glucidiques (amidon…) comme les frites, le pain, les
chips…, chauffés au dessus de 120° C forment de l'acrylamide selon un processus, qui fait l'objet de
nombreuses investigations actuelles . Cette acrylamide est principalement issue de la réaction de Maillard
suivie de la dégradation de Strecker.
En France, l'absorption d'acrylamide par la nourriture, doit en moyenne se situer pour un adulte aux
alentours de 70 µg par jour.
Selon l'OMS l'apport journalier en acrylamide par l'eau de boisson ne doit pas dépasser 1 microgramme.
Grâce à son hydrosolubité l'acrylamide est relativement mobile dans le sol et peut être transporté à distance
sans notable biodégradation, surtout en profondeur.
Par contre en surface la biodégradation de l'acrylamide peut être rapide et aboutit en final à la formation de
CO2. Ainsi dans un sol classique, on observe 100 % de biodégradation de l'acrylamide en 6 jours, dont 60 %
s'élimine sous forme de CO2.
Selon la nature des sols, la biodégradation de l'acrylamide s'échelonne entre 5 et 15 jours. A la surface du
sol, qu'il soit sec ou humide, l'acrylamide est peu volatil et passe difficilement dans l'air.
L'acrylamide en milieu aquatique est biodégradé plus ou moins rapidement selon les circonstances, en une
dizaine à une centaine d'heures.
Dans l'air, l'acrylamide peut exister sous forme de vapeur ou de poussières. Il est dégradé en 34 heures sous
.
l'action des radicaux hydroxyles (HO )formé par photoxydation.
7.4 Biodégradation
L'acrylamide est un composé organique facilement biodégradé avec formation finale de CO2. Dans l'eau de
rivière (filtrée) la dégradation est totale en une dizaine de jours ( de 4 à 12 jours selon les conditions). Dans
l'eau potable, traité par du gel de polyacrylamide, la concentration en acrylamide libre est en moyenne
inférieure à 5 µg/l.
Dans l'eau de mer contenant des sédiments, la dégradation de l'acrylamide s'effectue pour 75 % en 8 jours.
En l'absence de sédiments, seulement 10 % de l'acrylamide est dégradé.
Dans l'air de villes industrielles près d'usines fabriquant de l'acrylamide, la concentration est inférieure à 0,2
µg/ m3.
7.5 Ecotoxicité
L'acrylamide présente une toxicité modérée pour la faune aquatique
CL50 (48H): Daphnies = 160 mg.l-1
CL50 (96H):Truite arc en ciel = 110 mg.l-1
8 MESURES DE PREVENTION
PREVENTION TECHNIQUE
Manipulation
Eviter l'inhalation de poussières et de vapeurs
Eviter tout contact cutané ou oculaire.
Eviter l'absorption par voie orale (pipettage de solution…)
Eviter les rejets d'acrylamide dans l'atmosphère ou en milieu aquatique.
Eviter le contact avec des oxydants et des réducteurs puissants, des acides et des bases fortes.
En milieu de recherche, travailler avec des petites unités et si possible prépesées ou en solution aqueuse
Surveillance de l'exposition
Prévoir une aspiration à la source des émissions, ainsi qu'une ventilation générale des locaux.
Contrôler régulièrement l'atmosphère.
Prévoir des appareil de protection respiratoire pour des opérations spécifiques (masque à poussière…)
Porter une blouse en coton.
Porter des gants de protection adaptés
Gants recommandés:
- pour un contact court (1H): nitrile
- pour un contact long (plus de 4 H): caoutchouc butyl, viton.
Gants non recommandés: Latex, néoprène, chlorure de polyvinyle (PVC).
Stockage
Stockage de l'acrylamide sous forme solide à l'abri de l'humidité et de la lumière dans des locaux bien
ventilés à température inférieure à 30° C.
Ne pas stocker les solutions aqueuses stabilisées sous atmosphère inerte (le dioxygène agit comme
inhibiteur de polymérisation).
Stockage des solutions aqueuses en dessous de 15° C (éviter un stockage au delà de 6 mois).
PREMIERS SECOURS
En cas d'incendie
Produit peu inflammable.
Production de fumées toxiques (CO, NH3, NO2…).
Sortir de la zone polluée et amener la personne à l'air libre.
En cas d'intervention utiliser un appareil de protection respiratoire autonome et isolant.
Agents extincteurs utilisables:
- Eau pulvérisée
- CO2
- Poudre chimique
Inhalation
Sortir rapidement de la zone polluée et amener la personne à l'air libre. Consulter un médecin en lui
indiquant la nature du produit manipulé, l'acrylamide pouvant manifester des effets retardés.
Ingestion
Rincer la bouche à l'eau. Donner à boire abondamment de l'eau.
Consulter un médecin.
Symbole de danger
PHRASES DE RISQUE/SECURITE
T-Toxique
MILIEU DE TRAVAIL
Réglementation française
Réglementation américaine
TWA (8 heures)= 0,03 mg / m3 . Skin notation
Cancérogène probable chez l'Homme : Groupe 2B
Réglementation Internationale
Selon le CIRC (1994) l'acrylamide est un cancérogène probable chez l'Homme : Groupe 2A
ENVIRONNEMENT
Selon l'Union européenne, " l'acrylamide peut être dangereuse pour l'environnement: une attention
particulière doit être accordée aux poissons".
Réglementation : Installations classées pour la protection de l'environnement
Arrêté du 10 juillet 1990 relatif à l'interdiction des rejets de certaines substances dans les eaux souterraines
en provenance d'installations classées (JO du 4 août 1990), modifié par :l'arrêté du 26 avril 1993 (JO du 20
mai 1993).
BIBLIOGRAPHIE
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The neurotxixity of Acrylamide: An Overview
Neuro. Behay Toxicol and Terat. 3, p 455-461
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Chemicals Used in Plastics and Elastomers. Vol. 39, p 41-66 1985..
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risk estimation 1996,
Drug. Metab. Reviews 28 (4), p 527-590
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