Cours D'hydrogéologie Géomine
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Cours d’hydrogéologie Géologie - Licence II
Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké – Département des Services Géologiques
Djibril M’mamy CAMARA
Tél : (+224) 620.87.91.86 – 622.51.51.91/ E-mail : [email protected].
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AVANT PROPOS
L’objectif de ce cours, hydrogéologie, est d’aider les étudiants en génie géologique de
consolider et d’élargir leur connaissance dans ce domaine.
En préparant le document, l’accent était strictement mis sur les eaux souterraines sous l’angle
de leurs conditions d’accumulation, de circulation dans les roches et de leur exploitation.
Cette approche le rend facile pour les apprenants d’améliorer leur niveau dans cette matière.
Nombreux étaient des obstacles que je devais surmonter dans ma tentative de parfaire cette
œuvre. Par conséquent, j’accepte l’entière responsabilité de toute imperfection rencontrée
dans l’ouvrage. Les utilisateurs de ce document sont priés de faire suivre des suggestions
constructives à l’auteur sur les adresses aux pieds de pages.
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INTRODUCTION
D’une façon très générale, l’hydrologie peut se définir comme l’étude d’un cycle de l’eau et
l’estimation de ses différents flux. L’hydrogéologie au sens large regroupe : la climatologie,
pour la partie aérienne du cycle de l’eau (précipitations, retour à l’atmosphère, transfères etc.)
; l’hydrologie de surface au sens strict, pour les écoulements à la surface des continents ;
l’hydrodynamique des milieux non saturés pour les échanges entre les eaux de surface et les
eaux souterraines (infiltration).
Les eaux souterraines jouent un rôle considérable dans la vie et activités quotidiennes des
régions tropicales ; elles satisfont aux besoins et usage de nombreuses villes, en économie,
dans les entreprises industrielles et habitats ruraux. Elles sont largement utilisées à des fins
médicinales. Entant que matière première par extraction des principaux minéraux dont elles
sont chargées pour la mise en valeur de la chaleur si leur température est élevée (eau
thermale), et en fin comme indicateur lors de la prospection minière. Hydrogéologie a une
importance énorme pour l’agriculture, la recherche des ressources en l’eau, l’irrigation,
l’assèchement des zones marécageuse et nombreux d’autres problèmes y sont étroitement
rattachés.
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CHAPITRE I : L’EAU
I-1. DEFINITION
l’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes
vivants connus. C'est le milieu de vie de la plupart des êtres vivants. Elle se trouve en général
dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c’est
notamment un solvant efficace pour beaucoup de corps solides trouvés sur Terre, l’eau est
quelquefois désignée sous le nom de « solvant universel» . Sa formule chimique est H2O.
L’hydrogéologie est une science des eaux souterraines se trouvant en interaction avec les
roches ; elle étudie leur origine, leur composition, leur mode de gisement, leur extension, leur
répartition et leur mouvement.
Liaison réciproque entre les disciplines de l’hydrogéologie et hydraulique : l’hydrogéologie
est une branche de la géologie qui est étroitement liée aux sciences connexes : la
météorologie, géologie générale, géomorphologie, géochimie, l’hydraulique, mécanique des
sols, géologie structurale, physique etc…
𝑷=𝑬+𝑹+𝑰 (1)
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Cette relation caractérise, sous forme générale, le bilan hydraulique des portions isolées de la
surface de la Terre. Les grandeurs qui y entrent et leurs relations mutuelles ne sont pas
constantes. Elles dépendent du climat, du relief, de la nature de végétation et des conditions
géologiques. Le cycle de l’eau ou cycle hydrologique est une représentation des transferts
d’eau, sous différents états (liquide, solide, gazeux), entre différents réservoirs selon un
processus en boucle.
I-3. PRECIPITATION
Le nuage est un aérosol pouvant être constitué d’air, de vapeur d’eau, de gouttelettes d’eau
liquides et de cristaux de glace. De dimensions variables dans l’ordre de 5 à 30µ et leur
espacement de 1mm. Pour qu’il y ait chute des particules d’eau, il faut que leur vitesse soit
supérieure à la vitesse des courants ascendants. Pour provoquer une pluie, les goutes doivent
avoir au moins un diamètre de 0,5mm. La précipitation atmosphérique dépend de la région.
Dans les régions à climat tempérés par exemple, lorsque plusieurs masses d’air de propriétés
différentes se rencontrent, les plus chaudes et les plus humides sont poussées vers les hautes
altitudes où elles se refroidissent. Ce sont ces précipitations qui sont les plus importantes et
plus longue. Elles produisent essentiellement sous formes : de la gèle ou de la neige.
I-4. RUISSELLEMENT
Si l’intensité de la pluie est forte, le sol ne peut ingurgiter l’apport d’eau : passés les premiers
instants et humidification de la zone supérieure du sol, un excès d’eau apparaît en surface. Ce
ruissellement circule suivant la ligne de plus grande pente du sol et vient alimenter le réseau
de drainage naturel (fossés, ruisseaux, rivières etc…).
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I-5. EVAPORATION
même pendant la pluie, une partie non négligeable de l’eau arrivée au sol est immédiatement
ré-évaporée. En effet l’atmosphère est rarement saturée, même pendant un orage. Une fois
la pluie arrêtée, cette évaporation continue et assèche peu à peu l’eau qui se trouve
interceptée par la végétation, ou qui reste en surface. Elle continue sur les surfaces d’eau libre
et à la surface du sol. Elle est mesurée à l’aide d’un évapomètre.
I-6. INFILTRATION
C’est un processus de pénétration de l’eau en profondeur par un mouvement vertical sous
l’effet des forces de gravités.
b) Bassin versant hydrogéologique : dans le cas d’une région au sous-sol perméable, il se peut
qu’une partie des eaux tombées à l’intérieur du bassin topographique s’infiltre puis sorte
souterrainement du bassin (ou qu’à l’inverse des eaux entrent souterrainement dans le
bassin).
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b. En plus de l’amplitude diurne on note l’amplitude annuelle qui est la différence entre la
température moyenne de la couche superficielle du sol pendant le mois le plus chaud de
l’année et la température moyenne de la même année pendant le mois le plus froid. En une
certaine profondeur se trouve la couche où la température du sol est constante pendant
toute l’année. Cette couche s’appelle couche de température constante ou zone d’amplitude
annuelle. En Guinée par exemple cette couche se trouve (200 – 300m). Sous la couche à la
température constante, la température des terrains augmente progressivement. Intervalle
de profondeur sous lequel la t° augmente de 1°C s’appelle degré géothermique. Le nombre
inverse c’est-à-dire augmentation de la température exprimée en degré qui correspond à un
enfoncement de 1m s’appelle gradient géothermique. Le degré géothermique moyen de 33m
correspond à 1°C. L’importance pratique de ce thème est que la valeur de la température du
terrain définit celle de l’eau souterraine.
- La façon dont ces vides sont occupés par un fluide. La porosité est le rapport du volume vide
(Vvi) au volume total (Vtotal). Elle est calculée par la formule suivante :
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𝑉𝑣 𝑉𝑡−𝑉𝑠 𝑉𝑠
Porosité (n) : n = = =1- (2)
𝑉𝑡 𝑉𝑡 𝑉𝑡
𝑉𝑣 𝑉𝑡−𝑉𝑠 𝑉𝑡
Indice de vide (e) : e = 𝑉𝑠 = = 𝑉𝑠 – 1 (3)
𝑉𝑠
b - fissuration : est un cas particulier de vide dans les roches compactes ; par le jeu de la
tectonique, la quasi-totalité des roches de l’écorce terrestre est fracturée : failles, fissures,
diaclases. Ces fissures s’organisent généralement en au moins deux directions principales de
fissuration qui découpent la roche en blocs.
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Le moteur de l’écoulement de l’eau dans un réservoir aquifère est la gravité : une différence
de niveau d’eau entre deux points de la nappe permet la circulation de l’eau du niveau d’eau
le plus haut vers le niveau d’eau le plus bas.
Charge hydraulique
(ici H1 et H2), notée i
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• Pour mesurer le PH, on utilise un papier tournesol. Ce papier mouillé par l’eau de
réaction neutre ne change pas sa couleur violette, il devient bleu en cas de réaction
basique et rouge si la réaction est acide
• Les eaux souterraines contiennent les principales composantes chimiques suivantes :
Cl-, NO3-, SO42-, N2O5-, CO3-, SO2 etc.
Les eaux peuvent également entrer en contact avec certains gaz, notamment les eaux
souterraines dans la zone d’infiltration. La plupart des gaz en contact avec l’eau ont une
solubilité du même ordre azote ((N2), oxygène (O2), hydrogène (H2)). Certains gaz, tels que
CO2, l’ammoniaque (NH3) et le sulfure d’hydrogène (H2S) ont une solubilité plus importante.
Les composants chimiques dans l’eau se trouvent à l’état de dissolution de cela, il faut
connaitre la qualité de sels dissolue dans l’eau (minéralisation globale)
• La minéralisation globale de l’eau : elle s’exprime par la somme des éléments et des
combinaisons chimiques qu’elle contient. Elle est mesurée par le résidu sec ou compacte
qui s’obtient après évaporation de l’eau à la température de 105-110°C. D’après la
quantité du résidu sec les eaux sont classées comme suit : - Eau douces jusqu’à 1 g/l de
sels ;
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En appréciant les eaux souterraines utilisées dans les buts techniques il faut attacher une
attention particulière à la dureté de l’eau. La dureté de l’eau, c’est la propriété par les sels
de calcium et de magnésium et autre composant chimique qu’elle contient (chlorure de
manganèse, bicarbonate de calcite, CaCl2, CaCO3, Mg(HCO3) etc…. Dans une eau dure le
savon ne mousse pas. Dans un récipient contenant une eau dure les dépôts se forment sur les
parois et au fond du récipient, la viande et les légumes cuisent lentement etc… Les catégories
de la dureté de l’eau sont les suivantes :
a. La dureté totale : elle correspond à la présence de tous les sels de calcium et magnésium ;
On bouille l’eau pour éliminer la dureté temporaire ou carbonatique. C’est pourquoi, l’eau
bouillit n’a que la dureté permanent. Les résultats d’analyse chimique permettent de calculer
la dureté de l’eau par la formule suivante : H = 0,1a + 0,14b d’où H est la dureté de l’eau en °C
; a = la teneur de CaO en g/l ; b= la teneur de MgO en g/l.
a) Qualité de l’eau potable : il est convenu que l’eau destinée à l’alimentation humaine peut
renfermer les principaux composants chimiques suivants (données standard de l’Etat) :
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Pour avertir la formation des dépôts, les eaux techniques subissent à l’opération chimique
d’adoucissement. A cet effet, on utilise la méthode de la chaux ou mélange chaux-soude où le
réactif adoucissant tels que la chaux éteinte Ca(OH)2 et bicarbonate de soude Na(HCO3) ;
Ca(HCO3). Les sels solubles de Na et K se forment d’une mousse persistante à la surface de
l’eau bouillante. Ce phénomène s’accompagne par une oscillation du niveau d’eau ce qui
perturbe le processus d’évaporation. Pour éviter la formation d’écume, on ajoute à l’eau
bouillée des sels d’aluminium. La présence dans l’eau de N 2O5 supérieur à 50 mg/l ; Cl
supérieur à 200 mg/l ; O2 supérieur à 5 mg/l ; trace de CaSO4 et SiO2 donnent aux eaux une
action nuisible de la corrosion.
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La présence des colibacilles dans l’eau est actuellement évaluée par le test coli c’est-à-dire par
le nombre de bactéries dans un litre d’eau. L’eau dont le test coli ne dépasse pas 2-3 est
estimée sans danger bactériologique.
La zone qui se situe entre le toit de la nappe et la surface du sol, où transite cette eau de pluie
s’appelle la Zone Non Saturée (ZNS).
Des échanges peuvent aussi se produire entre les cours d’eau (eaux superficielles) et les
nappes (eaux souterraines).
Les nappes peuvent être soit captive soit libre, mais il n’existe pas de classification précise et
unique de différents types des eaux souterraines. Elles possèdent toutes une série
caractéristique spécifique qui les distinguent.
D’après leur origine elles se subdivisent en des différentes catégories : table d’eau perchée,
eaux phréatiques, eaux artésiennes, eaux captives et eaux minérales etc…
a. Table d’eau perchée : cette couche d’eau s’accumule à une faible profondeur. Leur nappe
à une épaisseur limitée, dépassant pas 1 à 2m généralement et leur extension est
restreinte. La formation de ces nappes perchées est conditionnée par la présence dans la
zone d’aération de lentille de roche étanche, tel que les argiles, de limons etc… a la surface
desquelles sont retenues et accumulées les eaux infiltrées et les eaux de condensation.
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La nappe perchée peut être souvent le fait des fuites d’eau de canalisation d’une zone habitée
ou des établissements industriel. Le niveau de la nappe dans ce cas est rapproché à la surface
du sol, ce qui peut rendre le terrain marécageux ou bien provoquer l’inondation des terrains ;
la nappe perchée disparait en période de sécheresse.
La composition chimique des eaux de la nappe perchée est en générale caractérisée par une
faible minéralisation, par contre elles sont souvent contaminées par des matières organiques.
b. Eaux phréatiques : dans la partie superficielle de l’écorce terrestre la plus accessible aux
observations on distingue trois zones différentes par le caractère de leur eau souterraine
: zone d’aération ou d’infiltration, zone capillaire et zone de saturation.
❖ La zone d’aération : c’est la partie qui est en relation étroite avec l’atmosphère.
L’infiltration des eaux souterraines se fait à travers cette zone. Une partie des
interstices est constamment remplis par de l’air. On rencontre quelque fois dans la
zone d’aération des nappes perchée.
❖ La zone en eau capillaire : elle se trouve à la limite entre le niveau piézométrique de
la nappe ou zone saturée et la zone d’aération. Dans cette zone les interstices
capillaires sont remplis d’eau, tandis que les espaces plus larges compris entre les
grains restent vides.
❖ Zone de saturation : elle précise une zone du sous-sol dans laquelle l’eau occupe
complètement les interstices des roches, formant dans un aquifère, une nappe d’eau
souterraine.
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Les nappes phréatiques appartiennent à la nappe aquifère d’extension continue reposant sur
la couche imperméable au-dessous de la surface terrestre.
c. Eaux artésiennes: les aquifères captifs ne reçoivent pas de recharge directe de la pluie
parce qu’ils sont séparés de la surface par une couche imperméable. Ils peuvent être
rechargés à partir d’un point éloigné où les couches aquifères affleurent à la surface. Ils
peuvent être entièrement captifs sous les couches imperméables et ne reçoivent pas des
charges du tout. Puisque les aquifères captifs ne sont pas ouvert à l’atmosphère, l’eau qui
y trouve est appelée eau artésienne ou captive, est généralement sous pression résultant
du niveau de l’eau dans la zone de recharge. Cette pression est appelée pression
piézométrique. Si un forage est foré dans une nappe captive, l’eau monte généralement
dans le forage à un niveau au-dessus du toit de la l’aquifère en raison de la pression
d. Piézométrique: Lorsque l’eau est pompée à partir d’un aquifère captif, la pression
piézométrique est réduite, mais la couche aquifère reste totalement saturée. Une série de
nappes aquifères artésiennes en position superposée encaissée dans les terrains d’âges
différents et séparée par des couches peu perméables de différentes épaisseurs forment
des bassins artésiens des eaux souterraines.
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IV-2. Aquifère
Un aquifère est un réservoir d’eau souterraine, suffisamment poreux et suffisamment
perméable pour être considéré comme une réserve exploitable par l’Homme. L’aquifère
contient une nappe d’eau (douce) : l’aquifère est donc le contenant, la nappe étant le contenu.
Les systèmes aquifères multicouches, plus ou moins profonds, peuvent échanger des ‘’flux de
drainages’’ à travers les couches ‘’semi-perméables.’’ On distingue généralement trois types
de couches dans les systèmes aquifères multicouches :
2) Les couches semi-perméables (sables très fins et argileux, limons fins et silts etc…) de
perméabilité K= 10-5 à 10-8 m/s ;
3) Les couches imperméables (argiles, argilites, granites peu fracturés etc…) ; de perméabilité
K=10-9 m/s.
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Remarque : En hydrogéologie, on utilise souvent les symboles suivants pour identifier les
couches :
Couche Perméable
Couche Imperméable
Semi-Perméable
Karstique : les plateaux calcaires où les vides sont surtout des fissures qui peuvent avoir la
taille de gouffre et de carnes (karst), contiennent certaines nappes.
I V-3. PROPRIETES HYDRAULIQUES DES AQUIFERES
a. Le débit d’une nappe : volume d’eau en m3 traversant par unité de temps (s) une section
transversale en m² d’aquifère, sous l’effet d’un gradient hydraulique déterminé.
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Pour renforcer les puits profonds on utilise les tubes soit métallique soit plastique.
D’après la profondeur, on distingue les ouvrages captant parfait qui traverse toute la nappe
aquifère jusqu’à la couche imperméable et les ouvrages imparfait qui ne pénètre que
partiellement dans la couche aquifère.
Dans le cas des puits imparfait l’eau vient par les parois et le fond ou par le fond seul si les
parois sont imperméables. Dans le cas des puits parfait l’eau vient par les parois.
La partie la plus importante des forages et des puits est le dispositif filtrant qui intercepte
couche aquifère entièrement ou partiellement selon l’épaisseur et sa nature.
Le revêtement des puits par les filtres est de différentes natures : en bois, en céramique. La
dimension du filtre correspond au diamètre basal (filtre) du puits. C’est un tuyau perforé de
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Pour que le sable ne soit pas entrainé dans le puits, on entour le tuyau perforé par un tamis
fin forme de grillage. Les mailles du tamis sont choisies de façon à laisser passer jusqu’à 40%
des terrains secs provenant de la nappe. Avec un tel calibre de la charge enlevé à la nappe
aquifère, il se crée autour du filtre un terrain très perméable qui n’opposera pas de sensible
résistance au mouvement de l’eau vers le puits. Les matériaux du tuyau et de tamis filtrant
sont choisis en tenant compte de la composition chimique et la réaction de l’eau à la présence
des gaz libres et dissous. Le nombre de trous de perforation par mètre du tuyau est de 500-
800. L’aire des orifices sur un filtre peut atteindre 20-22% (perméabilité du filtre). Admettre
une perméabilité supérieure à 25% pour un filtre à trous, et 30-40% pour un filtre à fentes
n’est pas recommandé pour raison de résistance. Dans les puits artésiens à cause de la
pression élevée de la nappe artésienne l’espace sera rempli avec une solution de ciment. Pour
appeler la venue d’eau au fond du puits on réalise les travaux de perforation en utilisant les
perforateurs à bille et les perforateurs cumulatifs. Pour appeler la venue d’eau au fond du
puits dans la pratique d’hydrogéologie on applique las travaux d’aération, le but duquel est
diminuée la densité de la boue de forage. Cette opération favorise à la diminution de contre
pression sur la couche aquifère.
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Q = KiA ou 𝐐 𝐀 = 𝐯 = 𝐤i (5)
b) L’expérience de Darcy : en 1856 Henry Darcy a publié une expérience de transfère d’eau à
travers un milieu poreux dans un livre intitulé « les fontaines publiques de la ville de Dijon ».
Dans son expérience il a mesuré le flux d’eau (Q= m 3/s) à travers un filtre composé du sable.
Darcy a relié le flux à la section (aire) du filtre et au gradient hydraulique. Il a appelé
conductivité hydraulique la constante qui relie ces paramètres.
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i = gradient hydraulique ; sans dimension Cette loi peut être mesuré par :
ha−hb
Q = kAi (6) où i = L
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kA−Δh
ou Q = ou plus généralement le signe est choisi tel qu’il indique que le fluide s’écoule
ΔL
dans la direction de diminution du gradient hydraulique. On définit la vitesse de filtration
(appelé aussi vitesse apparente ou vitesse de Darcy) V par :
Q
Vf = ki ou (7)
A
c) Limites de la loi de Darcy : en général, la loi de Darcy considère que l’eau se propage dans
un milieu homogène continu, et que la structure des particules solides est microscopique par
rapport au champ d’observation. La loi Darcy ne s’applique donc pas à l’écoulement en milieu
fissuré.
Les prélèvements in-situ entre deux (2) puits A et B distant de L= 40m ont donnés les résultats
ci-après :
𝐏𝐀
ZA = 𝛛𝐰 + HA (9)
Avec :
ZA : La charge totale au point A, ici les relevés in-situ donne ZA= 22m
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PA = 1,533 bar
𝐏𝐁
Par identification au point B, on a : ZB = 𝛛𝐰 + HB (11)
ZB : La charge totale au point B, ici les relevés in-situ donne ZB= 23m
PB = 1,525 bar
Entre les puits A et B, il existe un gradient hydraulique (i) qui se détermine comme suit :
∆H
i= (13)
L
∆H 𝐻𝐵−𝐻𝐴 7,75−6,67
i= = = = 0,027
L 𝐿 40
i = 0,027
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Ces deux (2) paramètres gouvernent le régime des aquifères par les fonctions dites de flux (T)
et de Stock (S).
Dans la pratique, ils sont obtenus par l’interprétation des pompages d’essai que nous verrons
ultérieurement au cours de notre parcours, plus précisément sur les caractéristiques
hydrauliques des aquifères.
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VI-6. RECHERCHE
Comme nous l’avons dit, on préfère en règle générale utiliser les eaux souterraines pour
alimenter la population. On conçoit aisément qu’il n’est pas efficace de faire des trous
n’importe où, et les hydrogéologues possèdent d’un arsenal assez complet de méthodes leur
permettant de réduire les risques d’échec lorsqu’on fait un forage. Tout d’abord, on utilisera
la géologie qui donne simplement des indications de principe : on recherchera les terrains
secondaires, tertiaires et quaternaires, mais on évitera les roches primaires, granite, ainsi que
les terrains argileux, mais même en utilisant ces données géologiques, le succès n’est sûr en
raison des conditions d’alimentation en eau du sous-sol.
Habituellement, avant de se lancer dans la construction d’un forage qui est une opération
onéreuse, on pourra procéder à des sondages de diamètre réduit, avec fréquemment des
prélèvements de « carottes ». Le carottage consiste à retirer du sous-sol des échantillons
permettant de se rendre compte directement de la nature des terrains rencontrés. Mais là
également, même avec un diamètre réduit, le sondage est une opération qui coûte cher et qui
demande un matériel relativement important.
On a donc, depuis quelques années, utilisé les techniques de géophysique permettant de
mesurer la résistivité du sol et le cheminement d’un courant électrique entre deux électrodes
alimentées en courant continu. Les spécialistes analysent les mesures faites à cette occasion
et peuvent en déduire approximativement les caractéristiques du sous-sol. Localiser un ancien
bras de rivière comblé par des alluvions et qui pourra être utilisé pour implanter des forages.
Il faut préciser que les recherches d’eau conduites par les distributeurs d’eau sont orientées
vers l’exploitation de forages de débits important. Il est évident qu’en milieu rural classique,
un puisatier peut très bien obtenir de l’eau dans un puits fait à la main sur une dizaine de
mètres de profondeur et qui fournit sans difficulté 3 à 4 m3 par jour quantité suffisante pour
alimenter une ferme, quelques animaux domestiques et l’arrosage d’un jardin. Il est évident
que les installations de captage d’eau des grandes villes sont d’un tout autre ordre de
grandeur et que les distributeurs d’eau cherchent des forages capables de donner au
minimum 50 ou 100 m3 par heure. Le problème n’est donc pas le même
VI-7. PROSPECTION ET EVALUATION DES RESSOURCES HYDRIQUES
La prospection hydrogéologique moderne, en tant qu’action sur le terrain dans un pays doté
d’une bonne infrastructure géologique (cartes et banques des données) peut se limiter à deux
activités majeures le choix d’un aquifère cible et l’évaluation de la ressource.
Evaluation de la ressource :
Elle doit s’appuyer sur la connaissance des caractéristiques propres à l’écoulement
(transmissivité T) et à l’emmagasinement (coefficient d’emmagasinement S). Ces deux (2)
grandeurs gouvernent le régime des aquifères par les fonctions dites de flux(T) et de Stock(S).
Dans la pratique, elles sont obtenues par l’interprétation des pompages d’essai.
VI-8. CHOIX DE L’AQUIFERE CIBLE :
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Il peut être :
Le choix de l’aquifère cible pour ce projet AEP doit être étroitement conditionné par
l’interaction entre la nature des aquifères et l’importance de la demande. Sur le plan qualitatif,
nous devons nous assurer strictement de la potabilité de l’eau
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Le captage de source est la méthode la plus ancienne, bien qu’elle puisse encore faire l’objet
de perfectionnements techniques.
Les puits, jadis creusés à la main, à l’aide de pics par des puisatiers, notamment dans les roches
consolidées (craie, grès, parties superficielle altérée) sont à peu près tombés en désuétude ;
Le forage (discuté dans ce document) est l’ouvrage moderne le plus rependu pour
l’exploitation des eaux souterraines, ce terme générique correspondant à de nombreuses
techniques de réalisation.
VI-13. COMMENT CHOISIR UN OUVRAGE DE CAPTAGE
Le choix d’un ouvrage de captage ne doit pas se faire à la légère puisqu’il sera utilisé pendant
plusieurs années. Ainsi, avant d’arrêter son choix sur un type d’ouvrage, le propriétaire devrait
effectuer certaines vérifications auprès de ses voisins et de sa municipalité.
• Quel est le type d’ouvrage de captage le plus souvent utilisé dans le voisinage (forage, puits,
captage de source)
• Quelle est la profondeur moyenne des ouvrages de captage se trouvant dans les environs
• Quelle est la profondeur du niveau statique de l’eau dans les ouvrages de captage
voisinant (cette information donne une bonne indication de la qualité de l’eau qui pourrait
être emmagasinée dans le puits).
• Quelle est la quantité et la qualité de l’eau captée dans les ouvrages de captage situé à
proximité
• A-t-on déjà décelé les indices de contamination dans le secteur (contamination
bactériologique ou chimique, problème de santé)
• Lors de périodes de sécheresse, est-il déjà arrivé de manquer d’eau
• Puisque l’officier municipal possède une bonne connaissance du territoire de sa
municipalité, il sera certainement appelé à agir comme personne ressource auprès des
propriétaires de résidence isolée qui désir aménager un nouvel ouvrage de captage
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• La perméabilité K
• La Transmissivité T
• L’étendue de la nappe : le rayon d’action Ra (rayon d’influence)
• Le coefficient d’emmagasinement S
Interprétation
✓ Calcul des pertes de charge :
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Le rabattement mesuré dans l’ouvrage à un instant donné, est la somme de deux composantes
nommées pertes de charge caractéristiques du complexe aquifère- ouvrage.
o Une perte de charge linéaire provoquée par l’écoulement laminaire dans l’aquifère au
voisinage de l’ouvrage, notée : B.Q
o Une perte de charge quadratique provoquée par l’écoulement turbulent dans
l’ouvrage, la crépine et le tubage, notée : C.Q2
Le rabattement total sera : S = B.Q + C.Q2 (15)
Cette équation est appelée l’équation de Jacob, établie pour les nappes captives, alors qu’elle
n’est plus valable pour les nappes libres que pour des rabattements mesurés inférieures à un
dixième de l’épaisseur de la nappe.
Avec S : en m, et Q : en m3 /h.
On obtient en fin de chaque palier des couples mesurés (si, Qi). En reportant ces valeurs sur
un graphique arithmétique, avec s en ordonnées et Q en abscisse pour obtenir finalement la
courbe du rabattement en fonction des débits s = f(Q).
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Qc
Q (m3/h)
A
Sc
S (m)
Elle nous permet d’évaluer la performance de l’ouvrage.
Les deux parties se lient par le point A correspondant au débit critique Qc.
Si aucune rupture de pente de la courbe S=f (Q) n’apparaît clairement, le débit maximal est
fixé en fonction du rabattement maximal admissible, soit 1 m au-dessus des crépines.
En reportant les valeurs des couples (Si/Qi, Qi) : (rabattements spécifiques, débits), en plaçant
les valeurs de rabattements spécifiques en ordonnées et les valeurs de débits en abscisse ;
pour tracer la courbe du rabattement spécifique en fonction du débit S/Q = f(Q).
• Une droite passant par l’origine (droite n°1 sur la figure) : B est nul ; traduisant un
régime turbulent et des pertes de charge turbulentes (quadratiques) résultant
principalement de l’écoulement dans l’ouvrage. Dans ce cas : S/Q = C.Q → S = C.Q2
Et les pertes de charges laminaires sont négligeables.
• Une droite verticale (droite n°3 sur la figure) : C’est nul ; traduisant un régime
laminaire, et des pertes de charge laminaires résultant principalement de l’écoulement
dans l’aquifère. Dans ce cas : S/Q = B → S = B.Q Et les pertes de charge turbulentes
sont négligeables.
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• Une droite recoupant l’axe des coordonnées ; dans ce cas, la perte de charge résulte
de l’écoulement dans l’ouvrage et dans l’aquifère.
S/Q (h/m2)
3
1
B
Q (m3/h)
La courbe S/Q = f(Q)
ND = Sexp + NS (19)
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VII-5. LE FORAGE
Pour atteindre l’étape d’essai de pompage ou de débit, la mise en place d’un forage est
nécessaire. Un forage est un trou généralement vertical creusé dans la terre de faible diamètre
et de grande profondeur. L’équipement du forage ou du puits, tels les tubages, de manière
générale les moyens techniques permettant de creuser, varient en fonction du
dimensionnement et de leur objectif.
A cause de différentes structures géologiques rencontrées dans notre zone d’étude, deux
principales méthodes de foration sont généralement utilisées : la Méthode Rotary (tricône)
et la Méthode Marteau Fond de Trou (MFT).
Cette technique à rotary est exclusivement utilisée dans les terrains sédimentaires, un outil
appelé trillâmes ou tricône est en rotation depuis la surface du sol par l’intermédiaire d’un
train de tige. L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du terrain sans choc uniquement
par rotation et poussée, celle-ci est fournie par la puissance de la machine (225 kg par pouce
de diamètre) mais surtout par le poids des tiges.
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Cette technique permet de traverser les terrains durs comme le rocher de (Granite, Dunite)
ou sédimentaires consolidées (Grès, etc.), un taillant à dent à la partie terminale de l’outil est
directement fixé au marteau et mis en rotation et percussion pour casser et broyer la roche
du terrain foré. Le marteau fonctionne comme un marteau piqueur à l’air comprimé qui est
délivré par un compresseur en plus de la machine de forage le flux d’air permet de remonter
les cuttings de terrain. La pression appliquée est de 100 à 200 par pouce de diamètre d’outil.
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Le crépinage des tubes se fait en usine avec des fentes de 0,5mm pour les forages en zone
sédimentaire. La base de la colonne de captage sera munie d’un tube décanteur en PVC obturé
par un bouchon de pied.
La colonne de PVC dépassera de 0,50m le terrain naturel, et sera protégé par un capot en acier
cadenassé dont la clé sera remise à l’Ingénieur conseil. Des centreurs non oxydables seront
placés tous les deux mètres au droit des éléments crépinés.
Le massif filtrant de gravier de quartz roulé et calibré de granulométrie de 1 à 2mm (pour les
crépinés de 0,5mm) adaptés pour les fentes des crépines choisis dans les formations
sédimentaires sera descendu par gravité avec une attention particulière jusqu’à 5m environ
au-dessus du dernier crépiné.
Crépiné
Tube plein
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La hauteur à cimenter est définie par les conditions rencontrées, la nature et l’état des
terrains traversés, et la qualité des différentes arrivées d’eau.
Cette opération permet un nettoyage parfait du forage et de tous les résidus de mousse ou
de produits de forage. A la fin du développement, il sera procédé à la désinfection de l’ouvrage
par des pastilles de chlore. Toutes les opérations de développement seront notées sur un
carnet d’air-lift, agrée par l’Ingénieur conseil.
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VII-7. TEST DES OUVRAGES (ESSAI DE POMPAGE A COURTE DUREE PAR PALIERS) :
Tableau 2: Essai de pompage par paliers à courte durée dans les granites fracturé
QUARTIER Kenende
CODE FORAGE DU029F
NIVEAU STATIQUE 6,75m
AQUIFERE CAPTE Granite fracturé
Tableau 3:Essai de pompage par paliers à courte durée dans les gneiss fracturé
QUARTIER Madina
CODE FORAGE DU040F
NIVEAU STATIQUE 10,63m
AQUIFERE CAPTE Gneiss fracturé
Niveau Débit
Débits Rabattement Rabattement
Paliers Durée 3
Dynamique spécifique
(m /h) S(m) spécifique(S/Q)
ND(m) (Q/S)
1 2h 2,262 12,67 2,04 0,90 1,11
2 1h 4,422 15,20 4,57 1,03 0,97
3 1h 6,164 17,78 7,15 1,16 0,86
Tableau 4: Essai de pompage par paliers à courte durée dans les grès fissuré
QUARTIER Dioumaya
CODE FORAGE DU119F
NIVEAU STATIQUE 6,40m
AQUIFERE CAPTE Niveau Grès fissuré Débit
Débits Rabattement Rabattement
Paliers Durée Dynamique spécifique
(m3/h) S(m) spécifique(S/Q)
ND(m) (Q/S)
1 2h 2,01 12,69 6,29 3,13 0,32
2 1h 2,60 15,34 8,94 3,44 0,29
3 1h 3,23 18,17 11,77 3,64 0,27
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o La courbe caractéristique
Est un document fondamental élaboré lors de la réalisation du forage ou du puits, elle est une
véritable fiche d’identification qui doit obligatoirement figurer dans le dossier de l’ouvrage.
Elle sera ultérieurement utilisée pour détecter les améliorations (développements) ou les
détériorations (colmatages), suite à l’exploitation de l’ouvrage.
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Sexp=2,8
QC= 6,115m3/h b B=0,39
SC= 2,90m a
Granite
E : 1cm = 2m3/h
E : 1cm = 1m Q (m3/h)
S(m)
Qexp= 4m3/h
Q
E : 1cm = 1m /h 3 S/Q (m/m3/h)
Gneiss
Sexp=4
QC= 4,422m3/h b
SC=4,57m a
B=0,80
E : 1cm = 1m3/h
E : 1cm = 1m Q
S(m)
S/Q (m/m3/h)
Qexp= 2,50m3/h E : 2cm = 1m/m3/h
Q (m3/h)
E : 2cm = 1m3/h
Grès a
B=2,50
Sexp=8
QC= 2,60m3/h
SC=8,94m
Q
E : 1cm = 2m
S(m)
E : 2cm = 1m3/h
Figure 23: Courbes caractéristiques et de Rabattements spécifiques
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Ces trois courbes de performance en trait plein ci-dessus (à votre gauche) changent toutes
d’allure (point d’inflexion) à partir de l’avant dernier point, ce point représente le débit
critique, noté par QC. Donc QC= 6,115m3/h (dans les granites), QC =4,422m3/h (dans les gneiss)
et QC=2,60m3/h (dans les grès) et soit une moyenne de 4,379 m3/h.
Les courbes ci-dessus sont des courbes convexes et non linéaires, ainsi que les pertes de
charges dues à l’écoulement turbulent ne sont pas négligeables. On est donc au-delà du débit
critique de l’ouvrage. Les points d’inflexion suivant les différentes courbes ci-dessus,
correspondent à des valeurs du débit critique QC =6,115m3/h (dans les granites), QC
=4,422m3/h (dans les gneiss) et QC =2,60m3/h (dans les grès) dont il ne faut jamais dépasser
dans le cadre de l’exploitation de l’ouvrage.
-Calcul du coefficient C :
𝒃 𝟎,𝟒𝟕−𝟎,𝟑𝟗
C= tang (α) = 𝒂 = = 1,3.10-2
𝟔,𝟏𝟏𝟓 (Granite) (20)
𝒃 𝟏,𝟎𝟑−𝟎,𝟖𝟎
C= tang (α) = 𝒂 = 𝟒,𝟒𝟐𝟐
= 5,2.10-2 (Gneiss)
𝒃 𝟑,𝟔𝟒−𝟐,𝟓𝟎 (Grès)
C= tang (α) = 𝒂 = = 4,3.10-2
𝟐,𝟔𝟎
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• Si les points expérimentaux s’alignent suivant une droite passant par l’origine, la
relation [S/Q=f(Q)] est de la forme : S=CQ2 ce qui signifie que l’écoulement en régime
turbulent est fortement prédominant, non seulement dans le forage mais aussi dans
l’aquifère lui-même;
• Si les points expérimentaux s’alignent suivant une droite ne passant pas par l’origine,
la relation [S/Q=f(Q)] est de la forme : S=BQ + CQ2. Donc nous sommes dans ce cas de
figure comme nous le constatons ci-dessus.
Le point ou la droite coupe l’axe S/Q représente le coefficient B et la tangente de l’angle α que
forment la base du triangle et la pente, représente le coefficient C, donc on a :
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En faisant une très bonne observation sur ces trois (3) tableaux, nous constatons que les
valeurs du rabattement observé S et celles du rabattement calculé S = BQ + CQ2 sont très
proches, mais différentes par rapport à S=BQ.
Interprétation
Alors dans notre cas de figure, S est plus ou moins confondu à S=BQ+CQ2 mais diffèrent par
rapport à S=BQ, ce qui signifie que donc nous avons de très bon aquifères mais les pertes de
charges sont énormes (dues à la mauvaise installation ou au mauvais développement de
l’ouvrage).
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Ce pompage consiste à pomper la nappe jusqu’à ce que le rabattement soit nul (S=0).
𝟐𝝅∗𝑲∗𝒆(𝒁𝟐−𝒁𝟏) 𝑿𝟐
-Méthode de Dupuit : Q= 𝑿𝟐
𝑸∗𝒍𝒏(𝑿𝟏) (23)
𝐥𝐧 (𝑿𝟏) K=
𝟐𝛑∗𝐞(𝐙𝟐−𝐙𝟏)
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Ce type d’essais est à exécuter par un seul palier de débit (à débit constant) pendant 48 heures
au moins avec un optimum de 72 heures. La remonté du niveau doit être observée pendant
une durée égale.
COMPAGNES DE MESURES :
a- Mesure avant le pompage :
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b- Pendant le pompage :
Après l’arrêt de pompage, on effectue les mêmes mesures précédemment et avec les mêmes
fréquences (même scénario).
METHODE DE JACOB
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« S, volume d’eau que peut produire un prisme d’aquifère, sous l’effet d’une baisse de
pression égale à l’unité »
𝑻
K= en (m/s) (27) Et R = 3000* Smax*√𝑲 en (m) (28)
𝐞
Avec :
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Dans notre cas, la méthode utilisée pour déterminer ces paramètres est celle du Pompage
d’essai en régime non permanent ou Transitoire.
Pour plusieurs forages et d’aquifères, il est nécessaire de trouver pour chaque paramètre
correspondant, sa valeur moyenne pour pouvoir caractériser un seul aquifère.
➢ La Dunite fracturé :
⅀(𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐯𝐢𝐭é) 𝟏𝟕𝟖,𝟒𝟑𝟏∗𝟏𝟎ᶺ−𝟓
1-LA TRANSMISSIVITE (T) : Tmoy = 𝐍𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐯𝐢𝐭é = = 9, 39.10-
𝟏𝟗
5
m2/s
𝑻
T = K*e K=𝒆
2-LE COEFFICIENT DE PERMEABILITE(K) :
Smax : le rabattement maximum pour cet aquifère en (m) ; Smax = 33,4m (DU535F)
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Géologie
Heures de foration Avancement
Venue d’eau (description)
Profondeur en (VE)
Début Fin Temps VA
mètre
Marteau au Fond du Trou (MFT) :
Ø= 6 ʺ1/2 ; L = 1,95m, Ltige = 3,6m
11h 11h 0,00 à 0,5m
0,00 1,86 Dallete et
09mn 13mn
11h 11h terre noire
1,86 4,76
14mn 22mn
11h 11h 7,76
4,76 0,5 à 5,5m
24mn 30mn
6,26 Cuirasse
Allégeage
Tricône Ø = 9ˮ2/8 ; L = 1,30m
12h 13h
0,00 7,56 7,30m
34mn 00mn
14h 15h
7,56 11,16
59mn 01mn
15h 15h 5,5à 18,75m
11,16 14,76
15mn 22mn Latérite
15h 15h graveleuse
14,76 18,36
28mn 49mn
15h 15h
18,36 21,96
50mn 55mn
16h 16h
21,96 25,56
01mn 05mn
18,75 à
16h 16h
25,56 29,16 21,12m
09mn 14mn
Argile
16h 16h
29,16 32,76 33,6m
21mn 25mn
16h 16h
32,76 36,36 35,65m
29mn 38mn
Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké – Département des Services Géologiques
Djibril M’mamy CAMARA
Tél : (+224) 620.87.91.86 – 622.51.51.91/ E-mail : [email protected].
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Cours d’hydrogéologie Géologie - Licence II
16h 16h
36,36 39,96 38,76m
43mn 48mn
16h 17h
39,96 43,56
53mn 05mn
17h 17h
- -
10mn 30mn
Retrait train de tiges et l’outil (Tricône)
21,12 à
Samedi le 25/10/2015
10h 14h 31,12m
- -
15mn 40mn Ocre
Tubage à l’avancement
Marteau au Fond du Trou : Ø = 6ˮ1/2 ; L= 1,86m
15h 15h
0,00 45,42 31,12 à
00mn 05mn
46,67m
15h 15h 45,42 Dunite
49,02
06mn 42mn fracturée
46,76
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BIBLIOGRAPHIE
[1]-Commune Urbaine : Plan de Développement Local 2013-2017 ; Édition : Avril 2013 (127
pages) ; de p4 à p7 ; de p11 à p13; de p15 à p16 ; de p20 à p36 ; de p37 à p49).
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