Analyse Filmique Cours 1

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Analyse filmique

Introduction  : De la réalité à l’impression de réalité  : Mes images


cinématographiques

Le cinéma : reproduction mécanique de la réalité


« Le cinéma nous parle en images du monde et de nous-mêmes » Christian Metz.
Le cinéma en reproduisant la réalité parfaitement fais naitre au spectateur des émotions
profondes. On peut notamment parler de Catharsis car le spectateur vit par procuration les
émotions et les actions du personnage.
Les images de films sont des constructions techniques (elles sont différentes des images de la
perception naturelle) :
 Les images filmiques sont des images planes, en 2 dimensions alors que la réalité est
en 3D.
 Les images filmiques sont toujours des images cadrées.

Formats de l’image et cadres :


« Le cadre délimite la surface matérielle de l’image, un espace plat, bidimensionnel, à
différencier du champs, espace de la représentation contenu dans le cadre, qui donne
l’illusion d’être en profondeur, tridimensionnel, en particulier dans une image figurative.
Comme l’indique la célèbre formule du théoricien de la renaissance Alberti, le cadre ouvre
une fenêtre sur le monde : il donne à voir l’espace imaginaire du tableau, de la photo, du
film » Marie-Thérèse Journot
En instituant l’image, le cadre institue également la notion de format. Le mot format désigne
deux choses :
 Le format du support, la pellicule, c’est-à-dire la largeur de cette dernière en
millimètre : 8mm, 16mm
 Le format de l’image projeté, c’est-à-dire les proportions selon lesquelles l’image va
être projeté.
Le 8mm et le Super 8 : format amateur, 8mm de large. MAIS LE Super 8 est différent :
perforation plus petite qui augmentent la taille de l’image de 36%. Format réduit
Le 16mm : format semi-professionnelle, qui prévoit une piste son. La taille est augmentée par
rapport au 8mm, tout comme la qualité de l’image. Format substandard.
Ce format existe en version Super 16, qui utilise l’espace réservé à la piste sonore pour
augmenter de 14% la qualité de l’image.
Le 35mm : format professionnel le plus répandu. Format standard
Le 70mm : très grande qualité d’image. Pellicule essentiellement utilisée aujourd’hui pour des
projections Imax. Format large.
Les formats de l’image projeté à l’écran :

 1er format de projection historique jusque dans les années 1950 : le 1,33. Standards du
film muet. C’est aussi le format appelé 4/3 à la TV ou en DVD.
 Le 1,37 : standards du sonore. C’est aujourd’hui le format académique.
 Le 1,66 dit format européen. Le format panoramique va de 1,66 à 1,85.
 Le 1,85, standard américains. Ce format accentue l’élargissement en utilisant un cache
encore rectangulaire, proche du rapport 16/9ème (préconisé en télévision)
 Le 2,36, appelé pana vision ou scope ? Ce format n’est pas obtenu par un cache mais
par un procédé d’anamorphose. L’invention pana vision a connu son apogée avec le
2,55, appelé cinémascope.
Les formats larges sont généralement utilisés dans les films d’actions pour renforcer la
dimension spectaculaire, puisque les proportions du cadre permettent de filmer de larges
espaces. Pour la télévisons les formats sont généralement 4/3 ou 16/9.

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