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Introduction à la photographie http://picomyisland.

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La prise de vue

Les appareils utilisés par les photographes sont appelés « réflex » parce qu'ils ont un système de visée à
travers l'objectif. Cela permet de les équiper d'objectifs interchangeables. Ce sont souvent des demi-
format (appelés APS-C par Canon et DX par Nikon). On leur donne ce nom parce qu'ils enregistrent les
images sur un capteur dont la taille est de 15 x 22 mm chez Canon et 18 x 24 mm chez Nikon et que cela
représente la moitié de la surface du négatif d'un réflex argentique. Les appareils plein format, eux, ont
un capteur d'environ 24 x 36 mm, de taille similaire à celle d'un argentique. C'est le cas des modèles de
haut de gamme de Canon et Nikon.

Quant aux compacts et aux smartphones, leur capteur est minuscule et trop de pixels sont tassés sur cette
surface. La qualité des cellules du capteur et donc celle des images en souffre.

Les objectifs

La focale des objectifs est leur caractéristique la plus importante. Elle s'exprime en millimètres et elle
détermine la largeur de l'angle de vue.
Un grand-angle permet de prendre une image large, panoramique (pour les paysages, les groupes de
personnes, etc.).
Inversement, un téléobjectif donne une image étroite, comme des jumelles (pour le portrait, la photo-
graphie animalière, le sport, etc.).

Exemple pris au téléobjectif (focale 500 mm, ouverture f/8, vitesse 1/2'000) :

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Exemple avec un grand-angle (8 mm, f/5.6, 1/125) :

Dans cette image, prise devant le Bullring à Birmingham, l'effet de fuite des lignes tient au fait que la
photo a été prise tout près de la barrière. La perspective d'une photo dépend de la distance (et seulement
de la distance), et les grand-angles permettent de faire des photos le nez sur le sujet.

Voici une table qui donne une idée des catégories de focales :

Ultra-grand-angle Grand-angle Normal Téléobjectif Super-téléobjectif

20 mm ou moins 24 à 35 mm 50 à 60 mm 80 à 300 mm 400 mm et plus

Un objectif de 50  millimètres voit grosso modo comme l'œil humain. Un téléobjectif de 500  millimètres
offre donc un rapprochement d'environ dix fois.

Pour être en mesure de prendre des photos dans toutes sortes de situations, il faut avoir plusieurs objectifs
qui vont du grand-angle au téléobjectif. Si on souhaite photographier des insectes, des fleurs, etc., on
utilise un objectif macro, qui est conçu pour les sujets rapprochés.

On trouve souvent sur le web l'affirmation qu'un capteur demi-format permet un meilleur grossissement
qu'un plein format, mais c'est une idée fausse. Le grossissement dépend uniquement de la focale de

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l'objectif ; l'image est produite par l'objectif, le capteur n'intervient qu'après, et il ne fait qu'enregistrer ce
que l'objectif a créé.

Les objectifs ont une autre caractéristique importante  : certains ont une focale fixe, d'autres sont des
zooms. Dans le second cas, l'utilisateur peut faire varier la focale en tournant une bague sur l'objectif, ce
qui lui permet de s'éloigner ou de se rapprocher sans bouger de place.
La perspective dépend
Exemples classiques de focales fixes : 24, 35, 50, 85, 135, 200 millimètres. uniquement de la distance.
Exemples de zooms : 16-35, 24-70, 70-200 millimètres.

Les zooms sont plus compliqués à fabriquer que les focales fixes. À prix égal, ils sont donc de moins bonne
qualité. Par exemple, le 50  mm f/1.8 est peu coûteux (100 à 200 euros selon la marque) mais la qualité
d'image obtenue est supérieure à celle d'un zoom 24-70 mm qui coûte dix fois plus cher.

Avec un objectif à focale fixe, on gagne en principe en netteté, mais aussi en contraste et en rendu des
couleurs. Exemple avec une focale fixe de 300 mm et un zoom de 80-400 mm :

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Sur cette image, on voit que le résultat obtenu avec le 300 mm est plus net et d'une qualité supérieure en
contraste et en rendu des couleurs que celui obtenu avec le zoom, cela en dépit de l'avantage du zoom du
point de vue du rapprochement (400 mm au lieu de 300) 1 .

Cela dit, la différence est parfois réduite à peu de chose. Certains zooms professionnels sont pratiquement
aussi bons que des objectifs de focale fixe. Les 70-200 mm sont généralement excellents.
La même différence de qualité (netteté, contraste et couleurs) s'observe fréquemment entre un zoom bon
marché et un modèle professionnel. C'est ce qui explique qu'un zoom d'entrée de gamme de 150-600 mm
peut donner des images moins nettes qu'un 200-400  mm professionnel  : si on gagne 50  % de rappro-
chement mais que la netteté est dégradée de 60 %, le résultat net est évidemment qu'on y perd (sans parler
des pertes de contraste et de rendu des couleurs).
Pour en savoir plus sur un objectif
Il existe des superzooms qui couvrent toute la gamme des focales
avant de l'acheter, on peut s'informer
usuelles. Ils sont pratiques quand on ne veut pas s'encombrer de sur des sites web sérieux.
plusieurs objectifs, mais leur qualité d'image (netteté, contraste, Exemples  : Nasim Mansurov (http://
rendu des couleurs, aberration chromatique, etc.) tend à souffrir photographylife.com), DxOmark
de leur côté je-sais-tout-faire. (http://www.dxomark.com), Photozone
(http://www.photozone.de).
Exemples : 18-200, 24-105, 24-120, 28-300 mm.

Grâce à une plage de focales un peu moins étendue, le Canon 24-105 f/4 et le Nikon 24-120 f/4 offrent une
qualité d'image qui surpasse nettement celle des superzooms plus puissants comme les 18-200 ou les
28-300.

Une dernière remarque sur les zooms : ils sont généralement mal adaptés aux téléconvertisseurs, qui sont
des accessoires intercalés entre le boîtier et l'objectif pour agrandir l'image (par exemple, un objectif de
300 mm avec un téléconvertisseur 1.7x équivaut à un 500 mm). Le problème est que les téléconvertisseurs
amplifient aussi les défauts des objectifs. Ils ne conviennent donc qu'aux objectifs de haute qualité 2 .

La composition
Les bonnes photos sont celles qui captent l'attention. Un élément très important pour cela est la com-
position.
On parle souvent d'une règle dite « des tiers » selon laquelle il faut organiser la composition des photos en
trois parties égales, mais je trouve que cette théorie ne donne pas souvent de bons résultats. Si on étudie
les images des photographes réputés, on trouve d'ailleurs peu de photos partagées en trois parties égales,
et c'est aussi vrai dans les autres arts : les peintures, les sculptures et les autres créations artistiques sont
rarement divisées en tiers.
S'il existe réellement un principe pour le « bon » fractionnement d'une image — ce qui n'est pas sûr ! —
c'est plutôt celui des cinquièmes que celui des tiers. Ce partage suit la règle du nombre d'or, qui vaut
1,618. Selon le nombre d'or, les lignes de force sont à 0,38 et 0,62 du cadre de l'image et non à 0,33 et 0,67
comme avec la règle des tiers. On place les éléments clés de l'image sur ces lignes de force.

1Une version de meilleure qualité de cette image est disponible à l'adresse http://picomyisland.org/misc/test3.pdf. Elle permet de
mieux juger de la différence.
2 Les images aux adresses http://picomyisland.org/misc/test1.pdf et http://picomyisland.org/misc/test3.pdf montrent la perte de qua-
lité due à un téléconvertisseur.

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Mais c'est parfois en évitant de suivre les règles classiques de composition qu'on obtient des images
intéressantes. Cette photo du Millenium Bridge de Londres est un exemple (16 mm, f/9, 1/320) :

La lumière et la couleur

Une autre dimension fondamentale des images est la lumière et la couleur. Une photo réussie à ce point
de vue est souvent une photo qui joue avec un jeu de lumière, un dégradé ou une opposition de
couleurs. Voici la photo d'un pêcheur prise à la nuit tombée sur l'estuaire de la Severn près de Bristol. C'est
la lumière de la lampe frontale qui lui donne une ambiance intéressante (300 mm, f/5.6, 1/25) :

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L'ouverture et la profondeur de champ
Au moment où on presse sur le déclencheur, l'objectif s'ouvre pour laisser entrer la lumière dans le boîtier
de l'appareil. La taille de cette ouverture (ou diaphragme) peut être plus ou moins grande. Plus il fait
sombre, plus on a besoin d'une grande ouverture.

Plus le chiffre est petit (f/1.4), plus l'ouverture est grande. Plus il est grand, plus elle est petite  : à f/32,
l'ouverture ne fait plus que 2 ou 3 millimètres de diamètre.
Les ouvertures standard sont les suivantes (mais les appareils sont capables de travailler avec des valeurs
intermédiaires) :

f/1.4 f/2 f/2.8 f/4 f/5.6 f/8 f/11 f/16 f/22 f/32

Si une photo est prise à l'ouverture maximale, on dit que c'est à pleine ouverture.
Ce qui est très important dans l'ouverture, c'est que la profondeur de champ en dépend. Plus l'ouverture
est petite, plus la zone de netteté de l'image est étendue. Ci-dessous, la photo de gauche a été prise à f/1.8
et celle de droite à f/16 :

En règle générale, on veut un sujet net et un fond flou. L'idée est de mettre le sujet de l'image en évi-
dence, et, pour cela, plus le fond est flou, mieux c'est.

La plupart des objectifs offrent la meilleure qualité optique de f/4 ou f/5.6 La meilleure ouverture est
souvent celle avec laquelle le
à f/8 . Il vaut donc mieux les utiliser dans cette plage — tout en gardant à
3
sujet est net et le fond flou.
l'esprit qu'on a souvent de bonnes raisons de faire autrement. Par exemple,
pour le portrait, on emploie fréquemment une ouverture entre f/1.4 et f/4
pour avoir un fond bien flou. La qualité du flou s'appelle le
bokeh. Les meilleurs objectifs ont un flou crémeux, et non
pas nerveux et agressif à l'œil comme dans le fragment
d'image ci-contre.

Par contre, à f/1.4, la profondeur de champ est très faible,


ce qui ne pardonne pas la plus petite erreur de distance.

3 Exemple : https://www.flickr.com/photos/pierre_et_nelly/16739242517.

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Avec un sujet statique, ça va, mais, quand il est mouvant, il vaut mieux ne pas descendre en-dessous de f/4.
La photo ci-dessous est une exception. Comme je recherchais une atmosphère un peu onirique, j'ai pris le
risque de la faire presque à pleine ouverture (50 mm, f/2, 1/1'000) :

Le flou dépend de la focale : plus elle est élevée, plus la profondeur de champ est faible. Par exemple, si on
fait une photo à f/8, l'image sera nette de 0,8 mètre à l'infini avec un 14 mm ; elle le sera de 11 mètres à
l'infini avec un 50 mm ; et de 170 mètres à l'infini avec un 200 mm (toujours à la même ouverture de f/8).

À cause de cela, il est difficile d'obtenir un flou prononcé avec un ultra-grand-angle. Sur la photo ci-
dessous, prise au Bullring de Birmingham, le haut de la barrière est à quelques centimètres de l'objectif et
l'image est nette à partir du bas de la barrière, qui se trouve pourtant à moins d'un mètre (16 mm, f/8, 1/15) :

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Il est intéressant de savoir que les objectifs conçus pour le portrait sont généralement fabriqués pour
donner un résultat de qualité même à pleine ouverture. C'est le cas de beaucoup d'objectifs de 50 à 85
millimètres. Le 85  mm f/1.2 de Canon est légendaire ainsi que le 85  mm f/1.4 de Nikon. Beaucoup de
photographes de mariages gardent cet objectif vissé à demeure sur l'un de leurs boîtiers (Canon et Nikon
offrent aussi chacun un 85 mm f/1.8 peu coûteux mais optiquement de bonne qualité).
Le bokeh crémeux des 85 millimètres s'obtient aussi avec la plupart des téléobjectifs. Exemple (420 mm,
f/5.6, 1/1'000) :

Remarquer la qualité de ce flou  : en soi, il met la corneille en valeur, et ses tonalités vertes et bleues
ajoutent aussi quelque chose à l'image.

Il vaut parfois la peine de prendre trois ou quatre photos identiques du sujet à des ouvertures variées. La
différence peut être importante. À petite ouverture, la même photo de corneille aurait été assez banale.

L'ouverture et la vitesse
Pour que la quantité de lumière qui rentre dans l'appareil reste la même, toute modification de l'ouverture
entraîne la modification inverse de la vitesse : si on choisit une petite ouverture, il faut augmenter la durée
d'exposition, et inversement. Par exemple, les trois couples ci-dessous sont équivalents (mais l'esthétique
de l'image ne sera pas la même) :

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La vitesse d'obturation est le temps durant lequel l'obturateur laisse entrer la lumière dans le boîtier, ce
qui permet au capteur d'enregister l'image. La plupart des photos se prennent entre 1/10 et 1/1'000 de
seconde.
Deux points importants :
On choisit la vitesse en tournant la molette du boîtier. Elle apparaît
• Sélectionner une vitesse suffisante
en bas dans le viseur. « 250 » signifie 1/250, « 125 » 1/125, etc. pour éviter d'avoir une photo floue.
La vitesse est parfois la variable la plus importante (par exemple, • Penser à la profondeur de champ :
choisir la vitesse à laquelle corres-
en sport). Dans ce cas, on peut sélectionner sur l'appareil le mode
pond l'ouverture qui donne la
priorité à la vitesse S (speed). On choisit la vitesse désirée et le profondeur de champ adéquate.
boîtier calcule automatiquement l'ouverture.

Il arrive aussi que l'ouverture compte plus que la vitesse, et, dans ce cas, on prend le mode priorité à l'ou-
verture A (aperture). Cette fois, on choisit l'ouverture et le boîtier calcule automatiquement la vitesse.

En pratique, le mode de priorité à l'ouverture est privilégié par la majorité des photographes parce que la
profondeur de champ est également une variable très importante et qu'elle dépend directement de l'ouver-
ture. En mode Priorité à l'ouverture, on agit sur deux variables (l'ouverture et la profondeur de champ) alors
qu'en mode Priorité à la vitesse on n'agit que sur une
seule variable (la vitesse).

Il existe aussi un mode automatique  : P (programme),


dans lequel l'électronique du boîtier choisit le couple
vitesse-ouverture. À mon avis, ce mode est à oublier
parce que l'appareil fait très rarement le meilleur choix.
Quant aux modes automatiques spéciaux présents sur
les appareils destinés aux amateurs (Portrait, Paysage,
etc.), ils sont pratiques pour les personnes qui ne
comprennent pas ce qu'est la profondeur de champ et
l'ouverture, mais ils ont le même inconvénient que le
mode P. Si je fais un portrait à f/2 plutôt qu'à f/4 (ou à
f/4 plutôt qu'à f/2), c'est pour une raison bien précise que
l'appareil ne peut pas connaître. De plus, on ne peut
progresser en photo que si on est l'auteur des choix.

Enfin, si on veut tout régler soi-même, il y a le mode


manuel M. La photo ci-contre a été faite en manuel
(25  mm, f/8, 1/100), faute de quoi elle aurait été trop
claire. Ce mode n'est pratique que si la luminosité est
stable. Sinon, le mode A ou S est préférable  : on peut
toujours assombrir ou éclaircir l'image au moyen du
bouton de correction d'exposition.

Pour éviter le flou, il faut choisir une vitesse suffisante. Si le sujet est mouvant et rapide, il faut s'y
adapter. Par exemple, un oiseau en vol, un animal qui court ou une voiture en déplacement demandent
souvent une vitesse de 1/1'000 ou 1/2'000.

Avec un sujet qui ne bouge pas, on utilise au minimum la vitesse qui correspond à la focale : 1/50 avec un
50 mm, 1/100 avec un 100 mm, etc. Mais, si on s'appuie sur un support ou qu'on est très calme, on peut
descendre en-dessous, et, si on est nerveux ou pressé, il est préférable de rester au-dessus et de choisir une

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vitesse d'au moins le double de la focale (par exemple 1/100 avec un 50 mm). Quand on peut, il vaut mieux
prendre une marge de sécurité.
En pratique, ce problème est toutefois moins sensible au-
jourd'hui parce que les objectifs intègrent généralement
un système anti-tremblement appelé IS (image stabili-
zation) chez Canon et VR (vibration reduction) chez Nikon.
Un bouton sur l'objectif permet de l'activer ou non.
Ce système est efficace  : il permet de gagner de deux à
quatre valeurs. Une photo qui nécessiterait d'être prise à
1/500 sans stabilisation peut donc être prise à 1/125, 1/60,
voire 1/30, si la stabilisation est enclenchée (sous réserve
que le sujet ne bouge pas trop). La photo ci-contre, qui
représente la chapelle privée de Belton House, dans le
Lincolnshire, a été prise à main levée et elle est nette
malgré une vitesse d'un cinquième de seconde seulement
(16 mm, f/4).

Il vaut mieux désactiver l'anti-tremblement si on travaille sur


trépied ou si on emploie une vitesse suffisante. Si on ne le
fait pas, les micro-ajustements opérés à faux par le système
risquent de rendre la photo moins nette.
Plus la vitesse est lente, plus on a un flou de bougé, mais
c'est un effet qu'on recherche parfois pour donner du dynamisme à l'image. Exemple pris à Bath au
Pulteney Bridge (300 mm, f/8, 1/250) :

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Grâce au système anti-tremblement, il serait même possible de prendre cette photo à 1/60 ou 1/30, mais,
là, tout serait flou sauf l'oiseau qui regarde vers l'objectif et la photo serait ratée.
Sur certains objectifs, il existe deux modes anti-tremblement. En général, le mode appelé 1 (Canon) ou
Normal (Nikon) correspond aux cas où le photographe est statique et le mode 2, Actif ou Sport au cas où le
photographe se trouve lui-même en mouvement (dans une voiture, un bateau, etc.) ou au cas où il procède à
un balayage panoramique (par exemple en suivant le mouvement d'un oiseau en vol).

La sensibilité ISO

À part la vitesse et l'ouverture, il y a un troisième paramètre sur lequel on peut jouer : la sensibilité ISO.
Plus elle est basse, plus la qualité de l'image est bonne, mais plus il faut de lumière pour prendre la photo.

Quand on a le choix, il vaut mieux choisir une sensibilité basse (50, 100 ou 200) parce que les hautes
sensibilités sont accompagnées de bruit (des pixels de couleur anormale apparaissent sur l'image) et de
grain (les zones de couleur uniforme prennent un aspect grumeleux). De plus, l'image a moins de piqué
(finesse, netteté) et la capacité dynamique du capteur diminue : il gère moins bien les images où il y a
une large plage de luminosité (avec des zones très lumineuses et d'autres très sombres).

Le problème est qu'on ne peut pas toujours prendre une photo avec l'ouverture idéale, la vitesse adéquate
et une sensibilité ISO basse. Si la lumière n'est pas suffisante, il faut faire un choix :
• augmenter l'ouverture — mais cela diminue la profondeur de champ ;
• diminuer la vitesse — mais cela augmente le risque de bougé ; Les trois variables de base :
• accroître la sensibilité ISO — mais cela rend le bruit et le grain plus • l'ouverture
visibles et diminue la plage dynamique. • la vitesse
• la sensibilité ISO
Quand on augmente la sensibilité, on décale le couple ouverture-vitesse
vers le haut  : doubler la sensibilité équivant à doubler la vitesse ou à
diminuer l'ouverture d'une valeur. Par exemple, f/4 à 1/15 devient f/4 à 1/60 si on passe de 200 à 800 ISO.
Monter la sensibilité est très pratique quand on veut prendre une photo dans un intérieur sombre ou à la
tombée de la nuit.

Bien entendu, on peut aussi utiliser un flash, mais cela n'est pas toujours possible : un flash ne porte qu'à
quelques mètres, ce qui est souvent insuffisant, et il arrive que son emploi soit déconseillé ou interdit, par
exemple durant un spectacle.
De plus, il n'est pas simple de maîtriser l'éclairage au flash. Cela implique de savoir jouer avec le nombre
de flashes, leur positionnement, la répartition de la puissance de chaque unité, l'emploi ou non de
diffuseurs, le travail avec la lumière indirecte, etc.
La lumière naturelle présente l'avantage de se voir à l'œil et elle est souvent plus simple à gérer que celle
qu'on obtient par des moyens artificiels.

Utiliser un flash
Il vaut mieux éviter d'utiliser le flash intégré sur le boîtier en tant que source principale de lumière parce
qu'il génère une lumière dure et plate.

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En principe, la lumière du flash est d'autant plus intéressante qu'il est éloigné de l'objectif parce que cela
génère des ombres et donc du modelé.
Par contre, le flash intégré est pratique en tant qu'éclairage d'appoint, pour adoucir les ombres. Il s'utilise
notamment s'il y a du soleil ou si le sujet se découpe en ombre chinoise sur un fond trop clair. Exemple
(420 mm, f/6.3, 1/250) :

Sans le flash d'appoint, cette photo aurait un fond blanchâtre et le plumage paraîtrait un peu terne.
Le flash a aussi créé une étincelle de lumière dans l'œil de l'oiseau. Ce reflet ajoute à mon avis quelque
chose à l'image.

Pour servir de source principale de lumière, un flash externe convient beaucoup mieux parce qu'il peut,
lui, être placé à distance, ce qui permet d'obtenir une impression naturelle ou un effet de lumière donné.

L'endroit où on place le flash est important dans la mesure où une image peut changer fondamentalement
selon l'éclairage choisi.

Ci-dessous, la photo de gauche a été prise avec le flash intégré au boîtier alors que celle de droite est
éclairée par un flash externe placé sur la gauche.

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Dans les photos ci-dessous, le flash est placé en contre-jour. Pour l'image de gauche, il se trouve au-
dessus à droite et, pour l'image de droite, il est en contrebas à gauche.

On voit que l'image prise avec le flash intégré est la moins bonne des quatre.
Pour adoucir la lumière du flash, on peut utiliser un diffuseur. À l'achat d'un flash, un diffuseur est géné-
ralement inclus, mais toute surface blanche ou gris clair convient (plaque de polystyrène expansé, mur,
plafond, etc.). En principe, on évite les surfaces colorées, sauf, bien entendu, si on cherche à obtenir une
photo imprégnée de cette couleur.

L'hyperfocale

Si on veut avoir la profondeur de champ la plus étendue possible, il ne faut pas régler la distance sur
l'infini mais sur celle qui correspond à l'hyperfocale. Il s'agit de la distance la plus proche qui permet
d'avoir une image nette jusqu'à l'infini. Cette façon de faire s'emploie notamment en paysage.

Par exemple, si on fait une photo à f/8 avec un objectif de 16 mm et qu'on règle la distance sur l'infini,
l'image sera nette de 1,6 mètre à l'infini. Si, en revanche, on règle la distance sur 1,6 mètre, la plage de
netteté ira de 80 centimètres à l'infini.
La formule de calcul est la focale F au carré divisée par l'ouverture A multipliée par 30 en plein format et
par 20 en demi-format :
F2 / (A ⋄ 30)

Par exemple, avec un objectif de 24 mm à f/8, le calcul est : 242 / (8 ⋄ 30) = 576 / 240 = 2,4 mètres. En demi-
format, c'est : 242 / (8 ⋄ 20) = 576 / 160 = 3,6 mètres.

La balance des blancs

La balance des blancs (WB) consiste à faire en sorte d'avoir des couleurs fidèles au sujet original. On ne
s'en rend pas forcément compte, mais les éclairages artificiels sont généralement d'une couleur bien plus

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chaude que le soleil. Dans certains cas, cela n'a pas trop d'importance, mais c'est parfois gênant. Un
portrait où la personne a la peau rougeâtre manque de charme.
Il y a deux variables à gérer. D'une part, plus une couleur est chaude, plus sa température de couleur est
basse. La palette va en gros de 1'000 kelvins (lumière d'une bougie) à 10'000 (ombre). D'autre part, il y a le
virage vert-magenta. Par exemple, certains néons ont une lumière verdâtre. La balance des blancs agit
sur les deux éléments : la température et le virage vert-magenta.

Par défaut, l'appareil se charge de ce réglage (mode Auto), mais on peut se mettre en manuel, avec un
choix entre différents réglages :
• Lampe à incandescence ou Tungstène (3'000 kelvins) ;
• Soleil (5'200) ;
• Flash (5'400) ;
• Nuageux (6'000) ;
• Ombre (8'000).

L'inconvénient du mode manuel est qu'on risque d'oublier de changer le réglage quand les conditions
d'éclairage changent. Les personnes distraites ont peut-être intérêt à se cantonner au mode automatique.
En pratique, le problème de la balance des blancs ne se pose que si les photos sont enregistrées en Jpeg ou
en Tiff parce que, dans ce cas, une couleur non retenue est définitivement perdue et que la tonalité des
couleurs est « gravée » dans le fichier. Par contre, si on utilise le format Raw, toutes les nuances vues par
le capteur sont stockées dans le fichier et elles y restent définitivement. Il est donc facile de faire les cor-
rections nécessaires au moment du post-traitement dans le logiciel de traitement de photos.

Le trépied
Le trépied est un équipement où le bas de gamme coûte cher (voir http://www.bythom.com/support.htm) :
avec un mauvais trépied, non seulement on fait des photos qui manqueront souvent de netteté mais,
surtout, il y a un risque que l'appareil tombe et s'abîme.

Un bon trépied coûte cher, mais c'est une dépense à long terme. Il dure
des dizaines d'années.
Ce qui compte, c'est l'élimination des vibrations. Les meilleurs trépieds
sont en fibre de carbone (Really Right Stuff et Gitzo sont deux marques
réputées).

La tête du trépied est aussi très importante (Markins, Really Right Stuff,
Kirk, Arca-Swiss, Acratech).
Quand on utilise un trépied, il faut désactiver la fonction anti-tremble-
ment de l'objectif parce que, si elle est enclenchée, elle va chercher à
corriger les vibrations et cela tendra à rajouter du flou au lieu d'en enlever.

Si on photographie un sujet immobile, il vaut la peine de mettre l'ap-


pareil en mode Miroir haut avant de prendre la photo car le mouvement
du miroir suffit à provoquer une vibration. Avec cette technique, le
miroir monte quand on presse sur le déclencheur et on utilise soit le retardateur, soit le déclenchement à

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distance pour prendre la photo quelques secondes après, ce qui donne le temps de s'éteindre aux
vibrations dues au mouvement du miroir (dans le cas de Nikon, il y a une troisième méthode  : ne rien
faire, auquel cas l'appareil attend 30 secondes puis il prend la photo).

Jpeg ou Raw ?

Pour l'enregistrement des images, il existe deux formats principaux : Raw et Jpeg. Le Raw est appelé CRW
chez Canon (Canon Raw) et NEF chez Nikon (Nikon Electronic File). Ce sont des formats qui appar-
tiennent à leur fabricant respectif, ils ne sont pas ouverts.

Il existe toutefois un format Raw ouvert : DNG (digital negative), créé par Adobe, et qui devrait faire pro-
chainement l'objet d'une norme ISO. Ce format a notamment pour but de garantir que les fichiers
resteront lisibles à long terme. C'est le problème avec CRW et NEF : rien ne dit qu'on pourra encore les lire
dans quelques dizaines d'années. Il suffit que le fabricant concerné fasse faillite pour que son format Raw
risque de disparaître.

Le Raw existe en deux versions. L'une, la 12 bits, enregistre 4'000 nuances de chaque couleur, l'autre, la 14
bits, 16'000, ce qui permet de faire beaucoup de manipulations successives des images en post-traitement
sans perte de qualité. Par contre, la vitesse de prise de vue en rafales peut en prendre un coup. On préfère
donc souvent le 12 bits en photo d'action et le 14 bits sinon.
Une image Raw est le résultat presque brut de ce que le capteur a pris alors qu'une image Jpeg est traitée
par le logiciel inclus dans le boîtier avant d'être enregistrée sous un format compressé et légèrement
appauvri. On ne peut pas revenir à la photo d'origine, celle qui a été prise par le capteur : l'image la plus
«  originelle  » est la première version traitée. De plus, chaque retraitement fait perdre un peu plus de
qualité.
Il faut utiliser le Raw de préférence aux autres formats :
• Tout ce que le capteur reçoit est enregistré alors qu'en Jpeg, beaucoup d'informations recueillies par le
capteur sont rejetées et perdues définitivement.
• Les couleurs sont plus fines. Alors qu'une image Jpeg contient 16 millions de couleurs, une image Raw
en contient 70 milliards (en 12 bits) ou 4'000 milliards (en 14 bits).
• La plage dynamique est plus large. On a plus de détails dans les zones très claires et très foncées et on
peut donc mieux rattraper une image sous-exposée ou sur-exposée.
• Le post-traitement est beaucoup plus riche en possibilités. Par exemple, les possibilités d'améliorer la
netteté des images sont plus fines et plus nombreuses.
• Si on a fait une erreur de réglage à la prise de vue, par exemple si on a fait des photos au soleil en mode
Lampe à incandescence ou si l'espace colorimétrique était réglé sur Adobe RGB au lieu de sRGB, cela n'a
pas de conséquences. Tout peut être changé au post-traitement.
• L'image n'est pas retouchée par le logiciel de l'appareil. Il n'y a pas de perte de qualité à chaque nouveau
traitement parce que le post-traitement ne modifie pas l'image originelle. On peut retravailler une photo
à l'infini, revenir en arrière, faire des erreurs, peu importe : c'est non destructif. L'image reste intangible.
• Grâce à cela, l'authenticité d'une photo est démontrable. On ne peut pas « photoshoper » un fichier Raw.
Si une question de droit d'auteur se pose, il vaut beaucoup mieux avoir un fichier Raw qu'un fichier Jpeg.

Introduction à la photo : la prise de vue 15 http://picomyisland.org, mai 2015


Le post-traitement de meilleure qualité s'explique par le fait que chaque fichier Raw se compose de deux
éléments : la description de l'image (les données) et les réglages qui la concernent (les métadonnées). Un
fichier Jpeg, lui, mélange tout en une masse unique.

Parce que l'image Raw est non retouchée, on est libre de changer tous les réglages en post-traitement. Par
exemple, si on prend des photos de mariage en mode Neutre et qu'on se rend compte ensuite qu'il aurait
mieux valu les faire en mode Saturé, le changement est appliqué en deux secondes à toutes les images —
en fait, ce n'est pas un changement, c'est un ajout appliqué aux métadonnées (et non aux images elles-
mêmes). C'est pareil si la balance des blanc était sur Nuageux alors qu'Ombre aurait mieux convenu : c'est
une affaire de deux secondes, il suffit de déplacer un curseur dans le logiciel de post-traitement.

En Jpeg, on peut aussi faire ce genre de choses, mais on doit agir sur les images elles-mêmes, ce qui est
plus compliqué, donne de moins bons résultats, diminue la qualité des images et se révèle parfois très
difficile à faire. Si on y réfléchit, c'est une manière peu logique de procéder. C'est un peu comme si on
faisait une omelette puis qu'on voulait travailler ensuite uniquement sur le jaune des œufs : c'est trop tard,
il fallait le faire avant de les mélanger.

Le format Jpeg a néanmoins aussi des avantages :


• C'est un format populaire et ouvert (normalisé) qui restera sans doute très longtemps lisible.
• Quand un nouveau modèle d'appareil de photo arrive sur le marché, il y a un délai jusqu'à ce que les
applications de traitement d'images parviennent à lire les fichiers Raw de cet appareil. Ce délai n'existe
pas en Jpeg.
• La photo est souvent prête à l'emploi.
Le Jpeg est adapté aux images finales. C'est pour le traitement qu'il ne convient pas. Depuis la prise de vue
jusqu'à la dernière étape de traitement, on travaille donc sur le fichier Raw, et, quand l'image est prête (et
seulement à ce moment-là), on fait une copie en Jpeg. Toutefois, si l'image est destinée à l'impression sur
papier, les formats Tiff ou Pdf sont préférables. Beaucoup d'imprimeurs préfèrent qu'on leur livre les
images en Tiff ou en Pdf plutôt qu'en Jpeg.
On peut enregistrer les images dans les formats Raw et Jpeg au moment de la prise de vue. Cela prend
plus de place sur la carte mémoire, mais ce n'est pas un problème  : il suffit d'utiliser une carte de plus
grande capacité.

Le post-traitement

Pour le post-traitement, il existe un choix de plusieurs applications, notamment Lightroom, Capture One
et DxO Optics. Ce sont des « chambres noires numériques » conçues expressément pour les photographes.
Chacune a ses points forts et ses points faibles.

Ne pas les confondre avec des applications comme Photoshop, qui ne sont pas destinés aux photographes,
mais aux graphistes qui intègrent des photos dans leurs travaux. Par exemple, les images de Cliff Mautner
(http://cmphotography.com) font l'objet d'un post-traitement avec Lightroom alors que les images de l'album
Beyond Photography de Gerbie Pabilonia (http://www.flickr.com/photos/gerbiepabilonia) sont traitées avec
Photoshop.

Il existe aussi de nombreux programmes spécialisés, parfois dédiés à une seule tâche comme la suppression
du bruit.

Introduction à la photo : la prise de vue 16 http://picomyisland.org, mai 2015


Les clés d'une bonne photo
Voici les clés d'une bonne image selon Ken Rockwell (http://www.kenrockwell.com) :
1° Sentir quand une bonne photo peut être faite.
2° Se demander pourquoi (une lumière intéressante ? Une juxtaposition remarquable de sujets ? Autre
chose ?).
3° Affiner l'idée  : éliminer de l'image tout ce qui n'est pas en relation Cinq éléments essentiels :
directe avec le sujet, choisir la composition et l'angle de vue, etc. • le sujet
4° Prendre la photo. • la lumière
• la composition
Cliff Mautner (http://cmphotography.com) a des images qui montrent bien
• l'angle de vue
comment on peut jouer avec la lumière, la composition et le flou 4 .
• le bokeh
Pour s'initier à la photographie, les objectifs 50 mm f/1.8 sont idéals :
• leur qualité optique est très bonne,
• ils sont universels d'emploi,
• ils conviennent aussi à la photo en lumière faible,
• ils sont petits et légers, et ils ne coûtent pas cher.

Deux choses sont fondamentales pour s'améliorer  : d'une part, il faut beaucoup pratiquer et, d'autre
part, il faut étudier les photos qu'on a prises en cherchant à comprendre pourquoi l'image est bonne
ou mauvaise.
On peut prendre de bonnes photos même quand les conditions ne sont a priori pas bonnes. En particulier,
la pluie et le brouillard offrent des ambiances pleines de possibilités. La photo ci-dessous a été prise
pendant un orage au large de Lajes do Pico, aux Açores (400 mm, f/8, 1/4'000) :

4 Comme zooms, il utilise un 14-24 mm f/2.8, un 16-35 f/4, un 24-120 f/4 ainsi que deux 70-200, un f/2.8 et un f/4. Comme focales
fixes, un 28 f/1.4, un 35 f/1.4, un 85 f/1.4 et un 105 f/2.8 macro. Il prend de l'ordre de 250'000 photos par année.

Introduction à la photo : la prise de vue 17 http://picomyisland.org, mai 2015


La photo ci-dessous a été prise sous la pluie à l'intersection d'Orchard Street et Oxford Street, Londres
(16 mm, f/4, 1/100) :

L'intérêt du sujet ci-dessous est le jeu entre les formes géométriques du carrelage, de l'escalier et du
tableau sur le mur du fond. Dyrham Park, Gloucestershire (16 mm, f/4, 1/60) :

Introduction à la photo : la prise de vue 18 http://picomyisland.org, mai 2015


Peu de choses peuvent sembler plus ennuyeuses qu'une rue pleine de poubelles, et pourtant il y a une
géométrie intéressante dans cette venelle de Plymouth (16 mm, f/6.4, 1/160) :

Dans l'image ci-dessous, c'est la lumière qui est étonnante (300 mm, f/8, 1/1'250). Photo prise au large de
Lajes do Pico, aux Açores :

Introduction à la photo : la prise de vue 19 http://picomyisland.org, mai 2015


Références
Photographes

À côté de la pratique, une bonne manière de s'améliorer en photographie consiste à étudier les images des
grands photographes et à comprendre en quoi et pourquoi on les trouve réussies ou non.

Exemples :

Cliff Mautner, http://cmphotography.com, un photographe spécialisé dans les mariages, les portraits et les
photos prises sur le vif.

Bill Johns, « 40 Great Photographer Portfolio Websites for Inspiration », The Photo Argus, http://www.the-
photoargus.com/inspiration/40-great-photographer-portfolio-websites-for-inspiration.

Hongkiat, « 50 Great Photographers You Should Know (With Portfolios) », http://www.hongkiat.com/blog/50-
great-photographers-you-should-know.
National Geographic, « Photography », http://photography.nationalgeographic.com/photography. Les images
sont accompagnées d'un commentaire sur la prise de vue.

Sites web

Photography Life, http://photographylife.com ; nombreux tutoriels et articles sur les aspects techniques et
pratiques de la photographie, tests d'objectifs (essentiellement Nikon) et forum de discussion.
Photozone, http://www.photozone.de ; tests d'objectifs (Canon, Nikon, etc.), forum et articles.

Photo.net, http://photo.net ; forum, articles et galeries de photos.


Dpreview (http://www.dpreview.com/forums) ; forum et articles (il y a aussi des tests, mais je ne les trouve
pas très intéressants).

Flickr, http://www.flickr.com/groups ; forum de discussion et galeries de photos de tous niveaux de qualité


(le site contient plus de 100'000'000 images).

Stack Exchange, http://photo.stackexchange.com ; forum plus technique et plus codifié que les autres. Si on
a une question précise, on aura souvent la réponse sur ce site.

Pour les tests d'objectifs, Photography Life et Photozone fournissent à mon avis les meilleures analyses
(jusqu'ici, mon expérience a toujours concordé avec les conclusions de Photography Life).

Ouvrages

Il existe beaucoup d'ouvrages sur les aspects techniques de la photo, mais moins sur les aspects artis-
tiques. Trois livres me paraissent sortir du lot à ce point de vue :

Brenda Tharp, Creative Nature & Outdoor Photography, Amphoto Books, 2010.

Bryan Peterson, Pratique de la photo créative, Pearson Education, 2010.


Michael Freeman, L'Oeil du photographe et l'art de la composition, Pearson, 2008.

Introduction à la photo : la prise de vue 20 http://picomyisland.org, mai 2015

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