Exo
Exo
Exo
Arnaud Bodin
Sommaire
I ALGÈBRE 1 1
1 Nombres complexes 1
5 Dénombrement 15
6 Arithmétique dans Z 18
7 Polynômes 23
8 Fractions rationnelles 28
II ANALYSE 1 29
9 Propriétés de R 29
10 Suites 33
11 Limites de fonctions 40
13 Dérivabilité 50
15 Calculs d’intégrales 58
16 Équations différentielles 65
III ALGÈBRE 2 70
17 Espaces vectoriels 70
18 Applications linéaires 73
20 Matrices 83
21 Déterminants 90
IV ANALYSE 2 94
22 Suites : compléments 94
24 Dérivabilité 97
25 Développements limités 99
26 Intégrales : compléments 103
V ALGÈBRE 3 108
27 Groupes : généralités 108
VI ANALYSE 3 152
36 Fonctions convexes 152
48 Coniques 184
Première partie
ALGÈBRE 1
1 Nombres complexes
1.1 Forme cartésienne, forme polaire
c
Exercice 1 ° Mettre sous la forme a + ib (a, b ∈ R) les nombres :
µ ¶2
3 + 6i 1+i 3 + 6i 2 + 5i 2 − 5i
; + ; + .
3 − 4i 2−i 3 − 4i 1−i 1+i
Exercice 6 Écrire sous la forme partie réelle-partie imaginaire, puis sous la forme module-
argument le nombre complexe :
à √ !2
1 + i − 3(1 − i)
.
1+i
c
Exercice 7 ° Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
iα
ee et eiθ + e2iθ .
c
Exercice 8 ° Déterminer le module et l’argument de 1+i
1−i
. Calculer ( 1+i
1−i
)32 .
√ √ √ √
Exercice 9 Calculer (1 + i 3)5 + (1 − i 3)5 et (1 + i 3)5 − (1 − i 3)5 .
1
Exercice 10 Calculer le module et l’argument de z = 1+i tan α
.
1 Nombres complexes 2
Exercice 15 Mettre sous forme trigonométrique 1+eiθ où θ ∈]−π, π[. Donner une interprétation
géométrique.
Exercice 16 Montrer que si |z| 6 k < 1 alors 1 − k 6 |1 + z| 6 1 + k. Faire un dessin et
montrer qu’il peut y avoir égalité.
Exercice 17 Montrer algébriquement et géométriquement que si |z| = 1 alors |1 + z| > 1 ou
|1 + z 2 | > 1.
√
Exercice 18 Résoudre l’équation exp(z) = 3 + 3i.
c
Exercice 21 ° Montrer que les solutions de az 2 + bz + c = 0 avec a, b, c réels, sont conjuguées.
c
Exercice 22 ° Résoudre dans C les équations suivantes :
√
z2 + z + 1 = 0 ; z 2 − (1 + 2i)z + i − 1 = 0 ; z2 − 3z − i = 0 ;
z − (5 − 14i)z − 2(5i + 12) = 0 ; z − (3 + 4i)z − 1 + 5i = 0 ; 4z 2 − 2z + 1 = 0 ;
2 2
z 4 + 10z 2 + 169 = 0 ; z 4 + 2z 2 + 4 = 0.
Exercice 23 Trouver les racines complexes de l’équation suivante :
x4 − 30x2 + 289 = 0.
Exercice 24 Pour z ∈ C \ {2i}, on pose
2z − i
f (z) = .
z − 2i
1. Résoudre l’équation z 2 = i, z ∈ C.
2. Résoudre l’équation f (z) = z, z ∈ C \ {2i}.
1 Nombres complexes 3
S = 1 + 2ε + 3ε2 + · · · + nεn−1 .
Exercice 32 Résoudre z 6 + 27 = 0. (z ∈ C)
c
Exercice 33 (partiel novembre 91) °
1. Soient z1 , z2 , z3 trois nombres complexes distincts ayant le même cube.
Exprimer z2 et z3 en fonction de z1 .
2. Donner, sous forme polaire, les solutions dans C de :
z 6 + (7 − i)z 3 − 8 − 8i = 0.
1.4 Géométrie
c
Exercice 36 ° Déterminer l’ensemble des nombres complexes z tels que :
¯ ¯
¯z − 3¯
1. ¯¯ ¯ = 1,
z − 5¯
¯ ¯ √
¯z − 3¯
2. ¯¯ ¯ = 2.
z − 5¯ 2
1 Nombres complexes 4
Exercice 39 1. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que :
z(z − 1) = z 2 (z − 1).
2. Déterminer l’ensemble des points M du plan complexe, d’affixe z tels que les images de
1, z, 1 + z 2 soient alignées.
Exercice 41 Déterminer les nombres complexes z tels que le triangle ayant pour sommets les
points d’affixes z, z 2 , z 3 soit rectangle au point d’affixe z.
Exercice 42 Déterminer les nombres complexes z ∈ C∗ tels que les points d’affixes z, z1 et
(1 − z) soient sur un même cercle de centre O.
|z − 1| 6 1, |z + 1| 6 1.
c
Exercice 44 (Comment construire un pentagone régulier ?) °
Soit (A0 , A1 , A2 , A3 , A4 ) un pentagone régulier. On note O son centre et on choisit un repère
−−→
orthonorm’e (O, − →
u ,−→v ) avec →
−
u = OA0 , qui nous permet d’identifier le plan avec l’ensemble des
nombres complexes C.
i A1
A2
A0
O 1
A3
A4
π
3. On considère le point B d’affixe −1. Calculer la longueur BA2 en fonction de sin 10 puis
√ π 2π
de 5 (on remarquera que sin 10 = cos 5 ).
4. On considère le point I d’affixe 2i , le cercle C de centre I de rayon 21 et enfin le point J
d’intersection de C avec la demi-droite [BI). Calculer la longueur BI puis la longueur
BJ.
5. Application : Dessiner un pentagone régulier à la règle et au compas. Expliquer.
1.5 Divers
Exercice 45 1. Calculer cos 5θ, cos 8θ, sin 6θ, sin 9θ, en fonction des lignes trigonométriques
de l’angle θ.
2. Calculer sin3 θ, sin4 θ, cos5 θ, cos6 θ, à l’aide des lignes trigonométriques des multiples
entiers de θ.
Exercice 47 Montrer que tout nombre complexe z non réel de module 1 peut se mettre sous
1+ir
la forme 1−ir , où r ∈ R.
Exercice 48 Soit u, v des nombres complexes non réels tels que |u| = |v| = 1 et uv 6= −1.
u+v
Montrer que 1+uv est réel.
c
Exercice 50 (Entiers de Gauss) °
Soit Z[i] = {a + ib ; a, b ∈ Z}.
1. Montrer que si α et β sont dans Z[i] alors α + β et αβ le sont aussi.
2. Trouver les élements inversibles de Z[i], c’est-à-dire les éléments α ∈ Z[i] tels qu’il existe
β ∈ Z[i] avec αβ = 1.
3. Vérifier que quel que soit ω ∈ C il existe z ∈ Z[i] tel que |ω − z| < 1.
4. Montrer qu’il existe sur Z[i] une division euclidienne, c’est-à-dire que, quels que soient α
et β dans Z[i] il existe q et r dans Z[i] vérifiant :
|<(z)| + |=(z)|
Exercice 51 Montrer que ∀z ∈ C √ 6 |z| 6 |<(z)| + |=(z)|. Étudier les cas
2
d’égalité.
d
Exercice 52 Soit (a, b, c, d) ∈ R4 tel que ad − bc = 1 et c 6= 0. Montrer que si z 6= − alors
c
az + b =(z)
=( )= .
cz + d |(cz + d)|2
2 Logique, ensembles, raisonnements 6
Exercice 53 Que dire de trois complexes a, b, c non nuls tels que |a + b + c| = |a| + |b| + |c|.
Exercice 54 1. Étudier la suite (zn )n∈N définie par : z0 = 4, zn+1 = f (zn ) où f est l’appli-
cation de C sur lui-même définie par :
1 √
∀z ∈ C, f (z) = i + (1 − i 3)z.
4
Indication : on commencera par rechercher les coordonnées cartésiennes de l’unique point
α tel que f (α) = α, puis on s’intéressera à la suite (xn )n∈N définie par :
∀n ∈ N, xn = zn − α.
et interpréter géométriquement.
c
Exercice 60 ° Dans R2 , on définit les ensembles F1 = {(x, y) ∈ R2 , y 6 0} et F2 = {(x, y) ∈
2
R , xy > 1, x > 0}. Évaluer les propositions suivantes :
−−−−→
1. ∀ε ∈]0, +∞[ ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 / ||M1 M2 || < ε
−−−−→
2. ∃M1 ∈ F1 ∃M2 ∈ F2 / ∀ε ∈]0, +∞[ ||M1 M2 || < ε
−−−−→
3. ∃ε ∈]0, +∞[ / ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ||M1 M2 || < ε
−−−−→
4. ∀M1 ∈ F1 ∀M2 ∈ F2 ∃ε ∈]0, +∞[ / ||M1 M2 || < ε
Quand elles sont fausses, donner leur négation.
Exercice 61 Nier la proposition : “tous les habitants de la rue du Havre qui ont les yeux bleus
gagneront au loto et prendront leur retraite avant 50 ans”.
Exercice 62 Écrire la négation des assertions suivantes où P, Q, R, S sont des propositions.
1. P ⇒ Q,
2. P et non Q,
3. P et (Q et R),
4. P ou (Q et R),
5. (P et Q) ⇒ (R ⇒ S).
c
Exercice 63 ° Nier les assertions suivantes :
1. tout triangle rectangle possède un angle droit ;
2. dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
3. pour tout entier x, il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x
implique le relation z < x + 1 ;
4. ∀ε > 0 ∃α > 0 / |x − 7/5| < α ⇒ |5x − 7| < ε.
Exercice 66 On suppose que la proposition P est vraie ainsi que les propositions suivantes :
1. (¬Q) ∧ P V ¬S.
2. S V (¬P ) ∨ Q.
3. P V R ∨ S.
4. S ∧ Q V ¬P .
5. R ∧ ¬(S ∨ Q) V T .
6. R V (¬P ) ∨ (¬Q).
La proposition T est-elle vraie ?
1. (∀x)(∃n)/(x 6 n).
2. (∃M )/(∀n)(|un | 6 M ).
3. (∀x)(∀y)(xy = yx).
4. (∀x)(∃y)/(yxy −1 = x).
5. (∀ε > 0)(∃N ∈ N)/(∀n > N )(|un | < ε).
6. (∀x ∈ R)(∀ε > 0)(∃α > 0)/(∀f ∈ F)(∀y ∈ R)(|x − y| < α V |f (x) − f (y)| < ε).
Exercice 68 Comparer les différentes phrases (sont-elles équivalentes, contraires, quelles sont
celles qui impliquent les autres...)
1. (∀x)(∃y)/(x 6 y).
2. (∀x)(∀y)(x 6 y).
3. (∃x)(∃y)/(x 6 y).
4. (∃x)/(∀y)(x 6 y).
5. (∃x)/(∀y)(y < x).
6. (∃x)(∃y)/(y < x).
7. (∀x)(∃y)/(x = y).
Exercice 69 Si P (x) est une proposition dépendant de x ∈ X, on note P = {x ∈ X/P (x) est vraie}.
Exprimer en fonction de P et Q les ensembles ¬P , P ∧ Q, P ∨ Q, P V Q, P ⇔ Q.
2n+1
Exercice 70 Montrer que ∀ε > 0 ∃N ∈ N tel que (n > N V 2 − ε < n+2
< 2 + ε).
2.2 Ensembles
Exercice 71 Montrer que ∅ ⊂ X, pour tout ensemble X.
Exercice 78 Est-il vrai que P(A ∩ B) = P(A) ∩ P(B) ? Et P(A ∪ B) = P(A) ∪ P(B) ?
Exercice 84 Soit E l’ensemble des fonctions de N dans {1, 2, 3}. Pour i = 1, 2, 3 on pose
Ai = {f ∈ E/f (0) = i}. Montrer que les Ai forment une partition de E.
Exercice 86 Soit X un ensemble et f une application de X dans l’ensemble P(X) des parties
de X. On note A l’ensemble des x ∈ X vérifiant x ∈/ f (x). Démontrer qu’il n’existe aucun
x ∈ X tel que A = f (x).
c
Exercice 87 ° Soit (fn )n∈N une suite d’applications de l’ensemble N dans lui-même. On définit
une application f de N dans N en posant f (n) = fn (n) + 1. Démontrer qu’il n’existe aucun
p ∈ N tel que f = fp .
c
Exercice 88 °
1. Soit p1 , p2 , . . . , pr r nombres premiers. Montrer que l’entier N = p1 p2 . . . pr + 1 n’est
divisible par aucun des entiers pi .
2. Utiliser la question précédente pour montrer par l’absurde qu’il existe une infinité de
nombres premiers.
2.4 Récurrence
Exercice 89 Démontrer, en raisonnant par récurrence, que 106n+2 + 103n+1 + 1 est divisible par
111 quel que soit n ∈ N. (Indication : 1000 = 9 × 111 + 1 ).
Exercice 90 Montrer :
Xn
n(n + 1)
1. k= ∀n ∈ N∗ .
k=1
2
n
X n(n + 1)(2n + 1)
2. k2 = ∀n ∈ N∗ .
k=1
6
– P(1) est vraie car un crayon de couleur est de la même couleur que lui-même.
– Supposons P(n). Soit n + 1 crayons. On en retire 1. Les n crayons restants sont de la même
couleur par hypothèse de récurrence.
Reposons ce crayon et retirons-en un autre ; les n nouveaux crayons sont à nouveau de la
même couleur. Le premier crayon retiré était donc bien de la même couleur que les n autres.
La proposition est donc vraie au rang n + 1.
– On a donc démontré que tous les crayons en nombre infini dénombrable sont de la même
couleur.
c 2x2n − 3
Exercice 92 ° Soit la suite (xn )n∈N définie par x0 = 4 et xn+1 = .
xn + 2
1. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 3.
2. Montrer que : ∀n ∈ N xn+1 − 3 > 23 (xn − 3).
¡ ¢n
3. Montrer que : ∀n ∈ N xn > 23 + 3.
4. La suite (xn )n∈N est-elle convergente ?
c
Exercice 93 °
1. Dans le plan, on considère trois droites ∆1 , ∆2 , ∆3 formant un “vrai” triangle : elles ne
sont pas concourantes, et il n’y en a pas deux parallèles. Donner le nombre R3 de régions
(zones blanches) découpées par ces trois droites.
2. On considère quatre droites ∆1 , . . . , ∆4 , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni
deux parallèles. Donner le nombre R4 de régions découpées par ces quatre droites.
3. On considère n droites ∆1 , . . . , ∆n , telles qu’il n’en existe pas trois concourantes, ni deux
parallèles. Soit Rn le nombre de régions délimitées par ∆1 . . . ∆n , et Rn−1 le nombre de
régions délimitées par ∆1 . . . ∆n−1 . Montrer que Rn = Rn−1 + n.
4. Calculer par récurrence le nombre de régions délimitées par n droites en position générale,
c’est-à-dire telles qu’il n’en existe pas trois concourantes ni deux parallèles.
Exercice 94 Soit X un ensemble. Pour f ∈ F(X, X), on définit f 0 = id et par récurrence pour
n ∈ N f n+1 = f n ◦ f .
1. Montrer que ∀n ∈ N f n+1 = f ◦ f n .
2. Montrer que si f est bijective alors ∀n ∈ N (f −1 )n = (f n )−1 .
2.5 Divers
Exercice 96 Quels sont les entiers n tels que 4n 6 n! ?
∀n ∈ N∗ , f (n + 1) > f (f (n)).
Montrer que f = IdN∗ . Indications : que dire de k ∈ N tel que f (k) = inf{f (n)|n ∈ N} ? En
déduire que ∀n > 0, f (n) > f (0). Montrer ensuite que ∀n ∈ N, on a : ∀m > n, f (m) > f (n) et
∀m 6 n, f (m) > m (on pourra introduire k tel que f (k) soit le plus petit entier de la forme
f (m) avec m > n). En déduire que f est strictement croissante et qu’il n’existe qu’une seule
solution au problème. Laquelle ?
P
n
Exercice 99 Pour p ∈ {1, 2, 3} on note Sp = kp.
k=0
1. A l’aide du changement d’indice i = n − k dans S1 , calculer S1 .
2. Faire de même avec S2 . Que se passe-t-il ?
3. Faire de même avec S3 pour l’exprimer en fonction de n et S2 .
4. En utilisant l’exercice 90, calculer S3 .
Exercice 100 Pour calculer des sommes portant sur deux indices, on a intérêt à représenter la
zone du plan couverte par ces indices et à sommer en lignes, colonnes ou diagonales... Calculer :
P
1. ij.
16i6j 6n
P
2. i(j − 1).
16i<j 6n
P
3. (i − 1)j.
16i<j 6n
P
4. (n − i)(n − j).
66 6
1 i j n
P
5. (p + q)2 (on posera k = p + q).
6 6
1 p,q n
f : Z → Z, n 7→ 2n ; f : Z → Z, n 7→ −n
f : R → R, x 7→ x2 ; f : R → R+ , x 7→ x2
f : C → C, z 7→ z 2 .
3 Injection, surjection, bijection 12
g ◦ f injective ⇒ f injective,
g ◦ f surjective ⇒ g surjective.
Montrer que :
¡ ¢ ¡ ¢
g ◦ f et h ◦ g sont bijectives ⇔ f, g et h sont bijectives .
Exercice 110 Soit f : X → Y . Montrer que les trois propositions suivantes sont équivalentes :
i. f est injective.
ii. ∀A, B ⊂ X f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
iii. ∀A, B ⊂ X A ∩ B = ∅ V f (A) ∩ f (B) = ∅.
( (
P(X) → P(Y ) P(Y ) → P(X)
Exercice 111 Soit f : X → Y .On note fˆ : et f˜ : .
A 7→ f (A) B 7→ f −1 (B)
Montrer que :
3 Injection, surjection, bijection 13
3.3 Bijection
Exercice 113 Soient a, b ∈ R avec a 6= 0, et fa,b : R → R telle que fa,b (x) = ax + b. Démontrer
que fa,b est une permutation et déterminer sa réciproque.
Exercice 116 On appelle demi-plan de Poincaré l’ensemble P des nombres complexes z tels
que Im z > 0, et disque unité l’ensemble D des nombres complexes z tels que |z| < 1. Démontrer
que z 7→ z−i
z+i
est une bijection de P sur D.
c
Exercice 117 ° Soit f : [1, +∞[→ [0, +∞[ telle que f (x) = x2 − 1. f est-elle bijective ?
f g h
Exercice 118 Soient A → − B→
− C−
→ D. Montrer que si g ◦ f et h ◦ g sont bijectives alors f, g
et h le sont également.
f g h
Exercice 119 Soient A → − B− →C− → A. Montrer que si h ◦ g ◦ f et g ◦ f ◦ h sont injectives et
f ◦ h ◦ g surjective alors f, g et h sont bijectives.
(x, y)R(x0 , y 0 ) ⇔ y = y 0 .
zRz 0 ⇔ |z| = |z 0 |.
Exercice 126 Étudier la relation < définie sur RR (l’ensemble des applications de R dans R)
par :
f <g ⇐⇒ ∃A > 0, ∀x ∈ R, |x| > A ⇒ f (x) = g(x).
est une relation d’équivalence. Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe
de x modulo <.
Exercice 129 Étudier les propriétés des relations suivantes. Dans le cas d’une relation d’équivalence,
préciser les classes ; dans le cas d’une relation d’ordre, préciser si elle est totale, si l’ensemble
admet un plus petit ou plus grand élément.
1. Dans P(E) : AR1 B ⇔ A ⊂ B ; AR2 B ⇔ A ∩ B = ∅.
2. Dans Z : aR3 b ⇔ a et b ont la même parité ; aR4 b ⇔ ∃n ∈ N a−b = 3n ; aR5 b ⇔
a − b est divisible par 3.
5 Dénombrement 15
Exercice 130 Soient (X, 6) et (Y, 6) deux ensembles ordonnés (on note abusivement les deux
ordres de la même façon). On définit sur X × Y la relation (x, y) 6 (x0 , y 0 ) ssi (x < x0 ) ou
(x = x0 et y 6 y 0 ). Montrer que c’est un ordre et qu’il est total ssi X et Y sont totalement
ordonnés.
Exercice 131 Un ensemble est dit bien ordonné si toute partie non vide admet un plus petit
élément.
1. Donner un exemple d’ensemble bien ordonné et un exemple d’ensemble qui ne l’est pas.
2. Montrer que bien ordonné implique totalement ordonné.
3. La réciproque est-elle vraie ?
Exercice 132 Soit (E, 6) un ensemble ordonné. On définit sur P(E) \ {∅} la relation R par
XRY ssi (X = Y ou ∀x ∈ X ∀y ∈ Y x 6 y). Vérifier que c’est une relation d’ordre.
a+b
Exercice 133 Montrer que a ∗ b = est une l.c.i sur ] − 1, 1[ et déterminer ses propriétés.
1 + ab
5 Dénombrement
5.1 Binôme de Newton et Cnp
Exercice 134 Démontrer que si p est un nombre premier, p divise Cpk pour 1 6 k 6 p − 1.
p−k
Exercice 136 Démontrer que Cnk Cn−k = Cpk Cnp (pour 0 6 k 6 p 6 n). En déduire que
n
X p−k
Cnk Cn−k = 2p Cnp .
k=0
c
Exercice 137 ° En utilisant la formule du binôme, démontrer que :
1. 2n + 1 est divisible par 3 si et seulement si n est impair ;
2. 32n+1 + 24n+2 est divisible par 7.
p p−1
Exercice 138 Démontrer que Cnp = Cn−1 + Cn−1 pour 1 6 p 6 n − 1.
c
Exercice 141 ° Démontrer les formules suivantes :
n−m
1. Cnm = Cm (on pourra utiliser le fait que P(E) −→ P(E)A 7→ Ac est une bijection.)
5 Dénombrement 16
m−1
2. Cnm = Cn−1
m
+ Cn−1 ,
m−1 m−2
3. Cnm = Cn−2
m
+ 2Cn−2 + Cn−2 .
A 7→ (A ∩ X, A ∩ Y )
2. Montrer que pour p, q, r ∈ N tel que r 6 p + q on a :
X
r
Cpi Cqj = Cp+q .
i+j=r
3. En déduire que :
n
X
(Cnk )2 = C2n
n
.
k=0
P(E) → P(E)
Exercice 143 Soit E un ensemble, a ∈ E et f : X 7→ X ∪ {a} si a ∈
/X
X 7→ X − {a} si a ∈ X
1. Montrer que f est une bijection.
2. On suppose désormais que E est fini et Card (E) = n. On pose P0 (E) l’ensemble des
parties de E de cardinal pair et P1 (E) l’ensemble des parties de E de cardinal impair.
Montrer que Card (P0 (E)) = Card (P1 (E)).
P
n
3. Calculer ces cardinaux et en déduire la valeur de (−1)k Cnk .
k=0
P
n
Exercice 144 En utilisant la formule du binôme de Newton, montrer que (−1)k Cnk = 0. En
P k=0
déduire la valeur de Cn2k .
6 6
0 2k n
S30 = 12 .2 + 22 .3 + . . . + (n − 1)2 .n S 3 = 1 3 + 23 + . . . + n3
5 Dénombrement 17
5.2 Cardinal
Exercice 146 Montrer que Z est dénombrable en utilisant l’application :
(
n 7→ 2n − 1 si n > 0 ;
φ:N→Z
n 7→ −2n sinon.
c
Exercice 147 ° Pour A, B deux ensembles de E on note A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B). Pour E
un ensemble fini, montrer :
Exercice 149 Déterminer le nombre de mots distincts que l’on peut former avec 6 voyelles et
20 consonnes, chaque mot étant composé de 3 consonnes et 2 voyelles, en excluant les mots qui
renferment 3 consonnes consécutives.
5.3 Divers
Exercice 153 1. (principe des bergers) Soient E, F deux ensembles avec F ensemble fini, et
f une surjection de E sur F vérifiant :
∀y ∈ F, Card (f −1 (y)) = p
Exercice 154 Montrer par récurrence sur n que si A1 , . . . , An ⊂ E alors Card (A1 ∪ . . . ∪ An ) =
Pn P
(−1)k+1 Card (Ai1 ∩ . . . ∩ Aik ).
k=1 6 6
1 i1 <...<ik n
Exercice 155 Soit pn (k) le nombre de permutations de {1, ..., n} ayant k points fixes, montrer
alors que :
Xn
kpn (k) = n!.
k=0
Interpréter.
Exercice 156 Soit E un ensemble de cardinal nm ∈ N∗ , où (n, m) ∈ (N∗ )2 , et Pn,m l’ensemble
des partitions de E en n parties à m éléments chacune. Montrer que :
(nm)!
Nn,m = card(Pn,m ) = .
n!(m!)n
Exercice 157 L’histoire : n personnes apportent chacune un cadeau à une fête, et chacun tire
au sort un cadeau dans le tas formé par tous les présents apportés. Quelle est la probabilité
qu’au moins une personne reparte avec son cadeau ? Que devient cette probabilité quand le
nombre de personnes devient très grand, i.e. : n → ∞ ? (On remarquera que l’intuition met en
évidence deux effets contradictoires : plus de personnes c’est plus de proba qu’une personne ait
son cadeau car... il y a plus de personnes, mais c’est aussi plus de cadeaux, donc une proportion
plus élevée de cadeaux “acceptables”).
Soit Sn = σ({1, . . . , n}). On dit que σ ∈ Sn est un dérangement si ∀i ∈ {1, . . . , n} σ(i) 6= i. On
note Ai = {σ ∈ Sn /σ(i) = i} et Dn l’ensemble des dérangements.
1. Calculer Card (Ai ).
2. Exprimer Sn − Dn en fonction des Ai .
3. En déduire Card (Dn ) (on pourra utiliser l’exercice 154).
Card Dn xn
4. Déterminer la limite de . (on rappelle que lim (1 + x + . . . + n!
) = ex ).
Card Sn n→+∞
Exercice 158 Soit E un ensemble de cardinal n, < une relation d’équivalence sur E, avec k
classes d’équivalences et r couples (x, y) ∈ E 2 tels que x<y. Montrer que n2 6 kr.
6 Arithmétique dans Z
6.1 Divisibilité, division euclidienne
Exercice 159 Combien 15! admet-il de diviseurs ?
Exercice 161 Sachant que l’on a 96842 = 256 × 375 + 842, déterminer, sans faire la division,
le reste de la division du nombre 96842 par chacun des nombres 256 et 375.
Exercice 163 Soit a un entier relatif quelconque, démontrer que le nombre a(a2 − 1) et, plus
généralement, a(a2n − 1) est divisible par 6.
c
Exercice 164 ° Démontrer que le nombre 7n + 1 est divisible par 8 si n est impair ; dans le cas
n pair, donner le reste de sa division par 8.
Exercice 165 Quel est le plus petit entier naturel qui, divisé par 8, 15, 18 et 24, donne respec-
tivement pour reste 7, 14, 17 et 23 ?
2 2
Exercice 166 Montrer que si x et y sont des entiers
√ naturels tels que x divise y , alors x divise
y. Application : démontrer, par l’absurde, que 2 n’est pas rationnel.
c
Exercice 167 ° Montrer que ∀n ∈ N :
Exercice 168 Trouver tous les entiers relatifs n tels que n2 + n + 7 soit divisible par 13.
Exercice 169 On considère le nombre m = 2n p, dans lequel n désigne un entier naturel quel-
conque et p un nombre premier. Dresser la liste des diviseurs de m, y compris 1 et m lui-même,
et calculer, en fonction de m et p, la somme S de tous ces diviseurs.
Exercice 170 Le diviseur d’une division est égal à 45 ; le reste est le carré du quotient. Calculer
le dividende entier naturel.
Exercice 171 Trouver le plus petit entier naturel n telle que le développement décimal de 1/n
admette une plus petite période de longueur 5, c’est-à-dire 1/n = 0, abcde abcde ab . . . avec
a, b, . . . , e ∈ {0, 1, 2, . . . , 9}.
Exercice 173 Soit k ∈ Z. Déterminer les entiers n ∈ N∗ tels que (n|2k + 1 et n|9k + 4).
Exercice 174 Montrer que ∀(a, b) ∈ N × N∗ il existe un unique r(a) ∈ {0, . . . , b − 1} tel qu’il
existe q ∈ N avec a = bq + r(a).
1. En utilisant ceci pour b = 13, déterminer les entiers n ∈ N tels que 13|n2 + n + 7.
2. Si a ∈ N et b = 7, déterminer les valeurs possibles de r(a2 ) (on rappelle que r(a2 ) doit
appartenir à {0, . . . , b − 1}).
Montrer alors que ∀(x, y) ∈ N2 (7|x2 + y 2 ) ssi (7|x et 7|y).
3. Montrer qu’un entier positif de la forme 8k + 7 ne peut pas être la somme de trois carrés
d’entiers.
Exercice 175 1. Montrer que le reste de la division euclidienne par 8 du carré de tout
nombre impair est 1.
6 Arithmétique dans Z 20
Exercice 177 1. Calculer le ppcm des nombres : 108 et 144 ; 128 et 230 ; 6, 16 et 50.
2. Montrer que si a > 1 et b > 1 sont des entiers de pgcd d et, si on pose a = da0 ; b = db0 , le
ppcm de a et b est da0 b0 .
3. Montrer que si a, b, c sont des entiers supérieurs à 1, on a :
Exercice 180 1. Soient a, b, c des entiers relatifs tels que (a, b) 6= (0, 0), montrer que pour
que l’équation
ax + by = c
ait une solution (x, y) en entiers relatifs x et y, il faut et il suffit que le pgcd de a et b
divise c.
2. Résoudre en entiers relatifs les équations suivantes :
7x − 9y = 1,
7x − 9y = 6,
11x + 17y = 5.
Exercice 182 Calculer par l’algorithme d’Euclide : 18480 ∧ 9828. En déduire une écriture de
84 comme combinaison linéaire de 18480 et 9828.
6 Arithmétique dans Z 21
Exercice 183 Déterminer l’ensemble de tous les couples (m, n) tels que
955m + 183n = 1.
a ∧ (b1 b2 ) = 1 ⇔ (a ∧ b1 = 1 et a ∧ b2 = 1),
am ∧ bn = 1 ⇒ a ∧ b = 1.
Exercice 187 Déteminer deux entiers naturels connaissant leur somme, 1008, et leur pgcd, 24.
Exercice 189 Soient m et n deux entiers (m > n > 0) et a > 2 un entier. Montrer que le
reste de la division euclidienne de am − 1 par an − 1 est ar − 1 où r est le reste de la division
euclidienne de m par n, et que le pgcd de am − 1 et an − 1 est ad − 1, où d est le pgcd de m et
n.
x2 + y 2 = z 2 ⇔ ∃(x0 , y 0 , z 0 ) ∈ N3 , ∃n ∈ N tq
pgcd(x0 , y 0 , z 0 ) = 1
2 2 2
x0 + y 0 = z 0
x = nx0 et y = ny 0 et z = nz 0 .
x = 2u, z − y = 2v, z + y = 2w
2n+k
¡ 2n
¢ k−1
Y n+i
2 −1= 2 −1 × (22 + 1).
i=0
n
2. On pose Fn = 22 + 1. Montrer que pour m 6= n, Fn et Fm sont premiers entre eux.
3. En déduire qu’il y a une infinité de nombres premiers.
Exercice 197 Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers :
1. n4 − 20n2 + 4 pour n ∈ N.
1
2. 4
(n3 + (n + 2)3 ) pour n > 2.
3. a + 4b4 pour a, b > 2.
4
Exercice 199 Montrer que les nombres suivants ne sont pas premiers :
4 2 n3 + (n + 2)3
n − 20n + 4, n ∈ N ; , n > 2 ; a4 + 4b4 , a > 2, b > 2.
4
Exercice 200 Soit a ∈ N tel que an + 1 soit premier, montrer que ∃k ∈ N, n = 2k . Que penser
n
de la conjecture : ∀n ∈ N, 22 + 1 est premier ?
Exercice 201 Soit n un nombre premier et p ∈ {1, ..., n − 1}, montrer que ndivise Cnp .
Exercice 202 Soient a et b deux entiers supérieurs à 2 premiers entre eux, montrer que :
© ª
∃N0 ∈ N, ∀n > N0 , n ∈ ax + by|(x, y) ∈ N2 .
6.4 Divers
Exercice 203 Résoudre en nombres entiers naturels l’équation :
(x + 1)(y + 2) = 2xy.
Exercice 204 Montrer que (0, 0, 0) est le seul triplet (x, y, z) d’entiers naturels tels que l’on
ait :
x2 + y 2 = 3z 2 .
7 Polynômes
7.1 Division euclidienne
Exercice 205 Effectuer la division euclidienne du polynôme P = X 5 − X 4 + 2X 3 + X 2 + 4 par
Q = X 2 − 1. Même exercice lorsque P = X 4 − 2X cos(2ϕ) + 1 et Q = X 2 − 2X cos(ϕ) + 1.
Exercice 206 Soit P un polynôme. Sachant que le reste de la division euclidienne de P par
X − a est 1 et celui de la division de P par X − b est −1, (a 6= b), quel est le reste de la division
euclidienne de P par (X − a)(X − b) ?
Exercice 211 Existe-t-il un polynôme P de degré 7 tel que (X −1)4 divise P (X)+1 et (X +1)4
divise P (X) − 1 ?
X 4 + X 3 − 2X + 1 par X 2 + X + 1 à l’ordre 2.
Exercice 217 Déterminer le reste de la division euclidienne de (sin aX + cos a)n par X 2 + 1.
Exercice 218 Soit P un polynôme dont le reste de la division euclidienne par X − 1 est 7 et
par X + 5 est 3. Quel est le reste de la division euclidienne de P par X 2 + 4X − 5 ?
c
Exercice 219 ° Effectuer la division euclidienne de X 5 − 7X 4 − X 2 − 9X + 9 par X 2 − 5X + 4.
Exercice 220 Soit n > 1. Déterminer le reste de la division euclidienne de nX n+1 −(n+1)X n +1
par (X − 1)2 .
Exercice 221 Soient P, Q ∈ K[X] tels que X 2 + X + 1 divise P (X 3 ) + XQ(X 3 ). Montrer que
P (1) = Q(1) = 0. Réciproque ?
Exercice 222 Quels sont les polynômes P ∈ C[X] tels que P 0 divise P ?
7.2 Pgcd
c
Exercice 223 ° Calculer pgcd(P, Q) lorsque :
1. P = X 3 − X 2 − X − 2 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2,
2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 3 + X + 1.
c
Exercice 224 ° Déterminer le pgcd des polynômes suivants :
X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2,
X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1 et X 3 + X 2 − X − 1,
X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 3 et X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1.
Exercice 226 Montrer qu’il existe deux polynômes : U, V , vérifiant : (?) (X −1)n U +X n V = 1.
Déterminer U1 et V1 de degré strictement inférieur à n, satisfaisant cette égalité. En déduire
tous les polynômes U, V vérifiant (?).
Exercice 229 1. Montrer que les polynômes X − 1 et X − 2 sont premiers entre eux et en
déduire d = pgcd((X − 1)2 , (X − 2)3 ) et des U et V polynômes tels que
U (X − 1)2 + V (X − 2)3 = d.
Exercice 232 Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le polynôme P = X 4 + 1,
en produit de facteurs irréductibles.
Exercice 237 Soit P un polynôme de R[X] tel que P (x) > 0 pour tout x ∈ R.
Montrer qu’il existe S, T ∈ R[X] tels que P = S 2 + T 2 (on utilisera la factorisation dans C[X]).
Indications :
1. Soient a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d2 , vérifier que (a2 + b2 )(c2 + d2 ) =
(ac + bd)2 + (bc − ad)2 .
2. Résoudre le problème pour P de degré 2.
3. Conclure.
Exercice 239 Soit n ∈ N fixé. Montrer qu’il y a un nombre fini de polynômes unitaires de
degré n à coefficients entiers ayant toutes leurs racines de module inférieur ou égal à 1.
P
n
1
Exercice 240 Soit n > 2 et Pn (X) = k!
X k. Pn a-t-il une racine double ?
k=0
7.4 Divers
R k+1
Exercice 245 Trouver les polynômesR x P de R[X] tels que ∀k ∈ Z k
P (t)dt = k + 1 (on
pourra utiliser le polynôme Q(x) = 0 P (t)dt).
Exercice 246 Soit (P0 , P1 , . . . , Pn ) une famille de polynômes de K[X] telle que ∀k ∈ {0, . . . , n} degPk =
k. Montrer à l’aide d’une récurrence soigneuse que cette famille est libre.
(
Rn [X] → Rn [X]
Exercice 247 Soit n ∈ N∗ fixé et ∆ : .
P (X) 7→ P (X + 1) − P (X)
1. Montrer que ∆ est linéaire, i.e. que ∀(a, b) ∈ R2 et (P, Q) ∈ Rn [X] ∆(aP + bQ) =
a∆(P ) + b∆(Q).
2. Déterminer ker(∆) = {P ∈ Rn [X]/∆(P ) = 0}.
7 Polynômes 27
1
3. Soient H0 = 1 et pour k ∈ {1, . . . , n} Hk =
X(X − 1) . . . (X − k + 1). Calculer ∆(Hk ).
k!
4. Soit Q ∈ Rn−1 [X]. Comment trouver P ∈ Rn [X] tel que ∆(P ) = Q.
5. Déterminer P pour Q = X 2 tel que P (1) = 0.
6. En déduire la somme 12 + 22 + . . . + n2 .
Exercice 249 Soit (P, Q) ∈ Rn [X]2 tels que ∃(a, A) ∈ (R+∗ )2 , ∀x ∈] − a, a[, |P (x) − Q(x)| 6
A |xn+1 | . Que dire de P et Q ?
1 (n)
Exercice 250 Seint Wn = (X 2 − 1)n , Ln = 2n n!
Wn .
1. Donner le degré de Ln , son coefficient dominant, sa parité, calculer Ln (1). Donner L0 , L1 , L2 .
0
2. Démontrer : ∀n > 1, (X 2 − 1)Wn = 2nXWn , en déduire :
00 0
∀n ∈ N, (X 2 − 1)Ln + 2XLn − n(n + 1)Ln = 0.
0 0 0
3. Montrer ensuite : ∀n > 1, L0n = XLn−1 + nLn−1 , puis nLn = XLn − Ln−1 .
4. Montrer enfin que les polynômes Ln peuvent être définis par la récurrence :
Exercice 251 Montrer que si n > 3, l’équation xn + y n = z n n’a pas de solution non triviale
(i.e. xyz 6= 0) dans C[X].
Indication : on peut supposer x, y, z, sans facteurs communs. Dériver la relation, la multiplier
par z, étudier le degré.
2ikπ P
n
Indication : wk = e n+1 , montrer P (wk ) = (n + 1)a0.
k=0
P
n
1
Exercice 254 Soit n > 2, et Pn = k!
X k. Pn a t-il une racine double ?
k=0
Exercice 255 Soit n ∈ N∗ , et P (X) = (X +1)n −(X −1)n . Quel est le degré de P ? Le factoriser
dans C[X].
Exercice 256 Soit P ∈ R[X] un polynôme dont tous les zéros sont réels et distincts, montrer
que φ = (P 0 )2 − P P 00 n’a pas de zéro réel.
8 Fractions rationnelles
Exercice 257 Décomposer les fractions rationnelles suivantes :
3
sur C puis sur R
X3 +1
X3
sur R
X3 − 1
X2 + X + 1
sur R
(X − 1)2 (X + 1)2
1
F (X) = sur C en remarquant que F (jX) = F (X)
(X 3 − 1)2
X7 + 1
sur R
(X 2 + 1)(X 2 + X + 1)
3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2
sur R
X4 + 1
1
2n
sur C puis sur R
X +1
X3 + X
sur R
(X 2 + X + 1)2
1
Exercice 258 Soient a et b deux réels distincts et F (X) = . En utilisant la
(X − − b)n a)n (X
n
formule de Taylor en a pour f (X) = (X − a) F (X), décomposer F sur R.
Exercice 259 Donner une CNS sur f ∈ C(X) pour qu’il existe g ∈ C(X) tel que f = g 0 .
Exercice 260 On appelle valuation une application v : C(X) → Z ∪ {∞} telle que : λ ∈ C∗ V
v(λ) = 0, v(0) = ∞, ∃a ∈ C(X) : v(a) = 1
Deuxième partie
ANALYSE 1
9 Propriétés de R
9.1 Les rationnels Q
c
Exercice 261 °
1. Démontrer que si r ∈ Q et x 6∈ Q alors r + x 6∈ Q et si r 6= 0 r.x 6∈ Q.
√
2. Montrer que 2 6∈ Q,
3. En déduire : entre 2 nombres rationnels il y a toujours un nombre irrationnel. (On pourra
utiliser la propriété : pour tout réel a > 0, il existe un entier n tel que n > a.)
√ √
Exercice√262 Soient
√ a et b deux rationnels positifs tels que a et b soient irrationnels. Mon-
trer que a + b est irrationnel.
c P
Exercice 263 ° Soit p(x) = ni=0 ai xi . On suppose que tous les ai sont des entiers.
1. Montrer que si p a une racine rationnelle αβ alors α divise a0 et β divise an .
√ √
2. On considère le nombre 2 + 3. En calculant son carré, montrer que ce carré est racine
d’un polynôme de degré 2. En déduire, à l’aide du résultat précédent qu’il n’est pas
rationnel.
p
Exercice 264 Trouver sous la forme q
des rationnels x dont les dévelopements décimaux
périodiques sont donnés par :
_ _ _
3, 14 14 ... ; 0, 99 9 ... ; 3, 149 9 ...
c
Exercice 265 °
1. Soit Nn = 0, 1997 1997 . . . 1997 (n fois). Mettre Nn sous la forme pq avec p, q ∈ N∗ .
2. Soit M = 0, 1997 1997 1997 . . . . . . Donner le rationnel dont l’écriture décimale est M .
3. Même question avec : P = 0, 11111 . . .+0, 22222 . . .+0, 33333 . . .+0, 44444 . . .+0, 55555 . . .+
0, 66666 . . . + 0, 77777 . . . + 0, 88888 . . . + 0, 99999 . . .
Exercice 276 Donner la borne supérieure et la borne inférieure (si elles existent) de l’ensemble :
½ ¾
n − n1 ∗
D= |n ∈ N .
n + n1
Exercice 278 Soit f : R → R, f (x) = x3 − 3x. Tracer les graphes des fonctions f, |f |, f+ , f−
où : f+ = max(f, 0), f− = min(f, 0).
9.3 Divers
Exercice 281 Démontrer par récurrence sur n que pour tout n > 2 l’implication
est vraie.
Exercice 282 Soient a1 , . . . , an , b1 , . . . , bn ∈ R, les ai n’étant pas tous nuls. Soit p(x) =
P n 2
i=1 (ai + xbi ) . Montrer que le discriminant de cette équation du second degré est 6 0. En
déduire que :
¯ ¯ Ã !1/2 Ã n !1/2
¯X n ¯ Xn X
¯ ¯
¯ ai bi ¯ 6 a2i b2i ,
¯ ¯
i=1 i=1 i=1
et que
à n !1/2 à n !1/2 à n !1/2
X X X
(ai + bi )2 6 a2i + b2i .
i=1 i=1 i=1
kx + yk 6 kxk + kyk.
Exercice 287 Pout tout x ∈ R on note E(x) sa partie entière et {x} sa partie décimale.
1. Tracer les graphes des fonctions x 7→ E(x) et x 7→ {x}.
9 Propriétés de R 32
2. Montrer les
³ relations
´ suivantes : E(x) + E(y) 6 E(x + y), E(x + n) = E(x) + n pour tout
E(nx)
n ∈ Z, E n
= E(x) pour tout n ∈ N∗ .
3. Déterminer lim E(x) et lim{x} lorsque x → −1+ et x → −1− . Ces fonctions ont-elles une
limites lorsque x → −1 ?
10 Suites
10.1 Convergence
c
Exercice 297 ° Soit (un )n∈N une suite de R. Que penser-vous des propositions suivantes :
• Si (un )n converge vers un réel l alors (u2n )n et (u2n+1 )n convergent vers l.
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, il en est de même de (un )n .
• Si (u2n )n et (u2n+1 )n sont convergentes, de même limite l, il en est de même de (un )n .
c
Exercice 298 ° Montrer que toute suite convergente est bornée.
c
Exercice 299 ° Montrer que la suite (un )n∈N définie par
1
un = (−1)n +
n
n’est pas convergente.
Exercice 300 Montrer qu’une partie D est dense dans R ssi tout réel est limite d’une suite de
points de D.
c 1 1
Exercice 304 ° Soit Hn = 1 + + ... + .
2 n
1 1
1. En utilisant une intégrale, montrer que ∀n > 0 6 ln(n + 1) − ln(n) 6 .
n+1 n
2. En déduire que ln(n + 1) 6 Hn 6 ln(n) + 1.
3. Déterminer la limite de Hn .
4. Montrer que un = Hn − ln(n) est décroissante et positive.
5. Conclusion ?
Exercice 305 Montrer qu’une suite monotone dont une suite extraite converge est convergente.
Exercice 306 Montrer que (un ) converge ssi (u2n ), (u2n+1 ), (u3n ) convergent (leurs limites n’étant
pas nécessairement égales).
n+1
Exercice 307 Etudier la convergence de la suite un = (−1)n .
n
2nπ
Exercice 308 Soit q un entier au moins égal à 2. Pour tout n ∈ N, on pose un = cos .
q
10 Suites 34
Exercice 313 Soit (un )n∈N une suite réelle prenant toute les valeurs rationnelles. Montrer que
(un )n∈N n’admet pas de limite.
Exercice 314 Soit (un )n∈N une suite réelle telle que lim u2n = λ. Que dire de (un )n∈N ?
n→∞
Exercice 315 1. Donner un exemple de suite bornée divergente, puis de suite divergente
telle que
∀k ∈ N, lim xn+k − xn = 0.
n→∞
2. Donner un exemple de suite divergente qui a une seule valeur d’adhérence (i.e. telle qu’il
existe une seule extraction φ telle que xφ(n) converge).
3. Donner un exemple de suite (xn )n∈N divergente telle que ∀k > 2, (xnk )n∈N converge.
c
Exercice 316 (Examen 2000) °
On considère la fonction f : R −→ R définie par
x3 2x 1
f (x) = + +
9 3 9
et on définit la suite (xn )n>0 en posant x0 = 0 et xn+1 = f (xn ) pour n ∈ N.
1. Montrer que l’équation x3 − 3x + 1 = 0 possède une solution unique α ∈]0, 1/2[.
2. Montrer que l’équation f (x) = x est équivalente à l’équation x3 − 3x + 1 = 0 et en déduire
que α est l’unique solution de l’équation f (x) = x dans l’intervalle [0, 1/2].
3. Montrer que f (R+ ) ⊂ R+ et que la fonction f est croissante sur R+ . En déduire que la
suite (xn ) est croissante.
4. Montrer que f (1/2) < 1/2 et en déduire que 0 6 xn < 1/2 pour tout n > 0.
5. Montrer que la suite (xn )n>0 converge vers α.
10 Suites 35
10.2 Limites
1
Exercice 317 Posons u2 = 1 − 22
et pour tout entier n > 3,
1 1 1
un = (1 − 2
)(1 − 2 ) · · · (1 − 2 ).
2 3 n
1
Calculer un . En déduire que l’on a lim un = .
2
Exercice 318 Calculer, lorsqu’elles convergent, les limites des suites définies par :
√ p n nπ sin n2 − cos n3
un = n − n 2 − n un = n(n + a) − n un = sin un = .
2 2 n
Exercice 319 Montrer que les suites définies pour n > 1 par :
n+1 n 1
un = un = un = 2 un = n2n+1
n n+1 n +1
admettent toutes des limites que l’on calculera.
Exercice 320 Soit (un )n∈N la suite de nombres réels définie en posant u0 = 0 et ∀n > 1, un+1 =
√
6 + un . Montrer que la suite (un )n∈N est convergente et déterminer sa limite.
2n √
Exercice 321 Etudier la limite des suites suivantes : an = cos ( ) ; bn = n 3 − sin n2 ; cn =
n!
n3 + 2n n2 + (−1)n (−1)n
; dn = √ ; en = (cos n) sin √ .
3n n2 + n n
c
Exercice 322 (Méthode d’Héron) °
Soit a > 0. On définit la suite (un )n>0 par u0 un réel vérifiant u0 > 0 et par la relation
µ ¶
1 a
un+1 = un + .
2 un
√
On se propose de montrer que (un ) tend vers a.
1. Montrer que
(un 2 − a)2
un+1 2 − a = .
4un 2
√
2. Montrer que si n > 1 alors un > a puis que la suite (un )n>1 est décroissante.
√
3. En déduire que la suite (un ) converge vers a.
2
√ √
4. En utilisant
√ la relation un+1 −√ a = (un+1 − a)(un+1 + a) donner une majoration de
un+1 − a en fonction de un − a.
√
5. Si u1 − a 6 k et pour n > 1 montrer que
µ ¶2n−1
√ √ k
un − a62 a √ .
2 a
√
6. Application : Calculer 10 avec une précision de 8 chiffres après la virgule, en prenant
u0 = 3.
10 Suites 36
1. On suppose que f est croissante. Montrer que (un )n est monotone et en déduire sa conver-
gence vers une solution de l’équation f (x) = x.
2. Application :
4un + 5
u0 = 4 et ∀n ∈ N, un+1 = .
un + 3
3. On suppose que f est décroissante. Montrer que les suites (u2n )n et (u2n+1 )n sont mono-
tones et convergentes.
4. Application :
1
u0 = et ∀n ∈ N, un+1 = (1 − un )2 .
2
Calculer les limites des suites (u2n )n et (u2n+1 )n .
c
Exercice 325 °
√ a+b
1. Soient a, b > 0. Montrer que ab 6 2
.
2. Montrer les inégalités suivantes (b > a > 0) :
a+b √
a6 6b et a6 ab 6 b.
2
3. Soient u0 et v0 des réels strictement positifs avec u0 < v0 . On définit deux suites (un ) et
(vn ) de la façon suivante :
un + vn
un+1 = un vn et vn+1 = .
2
(a) Montrer que un 6 vn quel que soit n ∈ N.
(b) Montrer que (vn ) est une suite décroissante.
(c) Montrer que (un ) est croissante En déduire que les suites (un ) et (vn ) sont conver-
gentes et quelles ont même limite.
P
n
1. Montrer que l’équation xk = 1 admet une unique solution an dans [0, 1].
k=1
2. Montrer que (an )n∈N est décroissante minorée par 12 .
3. Montrer que (an ) converge vers 12 .
Exercice 328 Soient a0 et b0 deux réels fixés. On définit par récurrence les suites (an ) et (bn )
2an + bn an + 2bn
par an+1 = et bn+1 = .
3 3
1. Montrer que ces deux suites sont adjacentes.
a0 + b0
2. En calculant an + bn , montrer qu’elles convergent vers .
2
Exercice 329 Soient a et b deux réels tels que 0 < a 6 b. On pose u0 = a, v0 = b et ∀n ∈ N,
√ un + v n
un+1 = un vn , vn+1 = .
2
1. Montrer que ∀n ∈ N 0 < un 6 vn .
2. Montrer que (un ) est croissante, (vn ) décroissante et qu’elles convergent vers la même
limite.
1
3. Montrer que ∀n ∈ N 0 6 vn+1 − un+1 6 (vn − un )2 .
8a
4. On suppose désormais que a = 1 et b = 2.
1
Etablir alors que ∀n ∈ N, 0 6 vn − un 6 2n −1 .
8
5. En déduire une valeur approchée de la limite commune à 10−10 près.
P
1 n−1
Exercice 330 Soit (un ) une suite qui tend vers 0. On pose xn = uk . Montrer que (xn )
n k=0
converge vers 0 ( on pourra fixer ε puis séparer la somme en deux et enfin choisir N ... ).
nln(n) √
n
Exercice 331 Déterminer les limites de n et n2 .
ln (n)
Exercice 332 Soit (un )n∈N une suite réelle dont tous les termes sont non nuls et telle que :
¯ ¯
¯ un+1 ¯
lim ¯ ¯ = 0.
n→∞ ¯ un ¯
Exercice 335 Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie
par :
Yn
k
∀n ∈ N∗ , un = (1 + 2 ).
k=1
n
10 Suites 38
Exercice 336 Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N définie
par :
X n
1
∀n ∈ N, un = k
.
k=0
C n
φ(n)
Exercice 337 Soit φ : N → N bijective, telle que lim n
= `. Calculer `.
n→∞
Exercice 339 Soit (un )n∈N une suite bornée. On pose vn = un+1 − un et wn = vn+1 − vn , et on
suppose que (wn )n∈N converge. Montrer que lim wn = 0, puis que lim vn = 0.
n→∞ n→∞
Exercice 340 Soit (un )n∈N une suite réelle convergeant vers ` et φ une bijection de N sur N.
(pas nécessairement strictement croissante !). Montrer que lim uφ(n) = `.
n→∞
Exercice 341 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
lim un + vn = lim un vn = 0.
n→∞ n→∞
Montrer que
lim vn = lim un = 0.
n→∞ n→∞
Exercice 342 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles telles que :
Montrer que
E = {un − vm |(n, m) ∈ N2 }
est dense dans R.
Exercice 343 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites à valeurs dans [0, 1] telles que :
lim un vn = 1.
n→∞
Montrer que :
lim un = lim vn = 1.
n→∞ n→∞
Exercice 344 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites convergeant respectivement vers ` et L.
Étudier la suite (wn )n∈N définie par :
n
1X
∀n ∈ N, wn = uk vn−k .
n k=0
Exercice 345 Soit (un )n∈N une suite bornée telle que :
u2n
lim (un + ) = 1.
n→∞ 2
Que dire de (un )n∈N ?
10 Suites 39
z0 ∈ C, ∀n ∈ N, zn+1 = f (zn ).
10.3 Équivalents
Exercice 347 Que penser-vous de l’énoncé suivant : si (un ) ∼ (vn ) alors (eun ) ∼ (evn ). Donner
un énoncé correct.
Exercice 350 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites réelles de limite +∞ telles que un = o(vn ).
Montrer qu’il existe une suite (wn )n∈N de limite +∞ telle que un = o(wn ) et wn = o(vn ).
Exercice 351 Donner un exemple de suites (un )n∈N et (vn )n∈N telles que un = O(vn ) mais qu’on
n’ait ni un = o(vn ), ni vn = O(un ).
Exercice 354 Étudier la suite (un )n∈N définie par u0 = 1 et ∀n ∈ N un+1 = un + u2n . En utilisant
2
vn = u4n , donner un équivalent de un . Indication : on montrera que lim vn+1 − vn = 1, on en
n→∞
déduira un équivalent de vn puis de un .
Exercice 355 Soit (un )n∈N la suite définie par un+1 = un +u2n . L’étudier et, en utilisant vn = u1n ,
en donner un équivalent dans le cas u0 ∈] − 1; 0]. Que dire dans le cas u0 ∈]0; ∞[ ? (On étudiera
vn = ln(u
2n
n)
.)
11 Limites de fonctions 40
Exercice 356 Soient f et g deux formes linéaires sur un espace vectoriel E telles que f g = 0.
xn
Montrer que f = 0 ou g = 0. Étudier la suite (xn )n∈N définie par x0 = 1, xn+1 = 1+nx 2 . En
n
1 1
étudiant yn = xn+1 − xn , en donner un équivalent.
Exercice 358 Montrer que ∀n ∈ N∗ , ∃!xn ∈ [n, n + 1[ solution de x − E(x) = x12 . Donner un
équivalent de xn puis faire un développement asymptotique de xn − n à l’ordre 5 en fonction
de n1 .
Exercice 359 Étudier la convergence et calculer la limite éventuelle de la suite (un )n∈N∗ définie
par :
1 1 1 1
∀n ∈ N∗ , un = 1 + + ... + − − ... − 2 .
2 n n+1 n
On montrera préalablement que :
1 1
1+ + ... + = ln n + γ + o(1)
2 n
quand n → ∞.
11 Limites de fonctions
11.1 Théorie
Exercice 360 Écrire les définitions des limites suivantes : limx→−∞ f (x) = l, l ∈ R ; limx→−∞ f (x) =
+∞ ; limx→x0 f (x) = −∞, x0 ∈ R.
(On précisera sur quel type d’intervalle la fonction f doit être définie.)
Exercice 361 Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant x0 dans son intérieur.
On suppose que limx→x0 f (x) = u > 0. Démontrer qu’il existe t > 0 tel que si 0 < |x − x0 | < t
alors |f (x)| > u2 .
Exercice 362 Montrer que si une fonction f définie sur E ⊂ R est continue en x0 alors la
fonction |f | est, elle aussi, continue en x0 . Montrer que la réciproque est fausse.
Exercice 363 √ √
1+x− 1−x
1. Démontrer que lim = 1.
x→0 x √ √
1 + xm − 1 − xm
2. Soient m, n des entiers positifs. Étudier lim .
x→0 xn
1 √ 1
3. Démontrer que lim ( 1 + x + x2 − 1) = .
x→0 x 2
Exercice 364 Soit f une fonction de variable réelle telle que f|x|
(x)
→ ∞ quand x → ∞. Montrer
que pour tout réel α il existe Xα tel que f (x) − |αx| > |x| si |x| > Xα . En déduire que pour
tout α réel f (x) − αx → ∞ quand x → ∞.
11 Limites de fonctions 41
f (x)
∀x ∈ R+ g(x) > 0 et lim = L 6= 0.
x→∞ g(x)
1. Montrer que
lim f (x) = 0 ⇔ lim g(x) = 0.
x→∞ x→∞
Exercice 366
1. Montrer que toute fonction périodique et non constante n’admet pas de limite en +∞.
2. Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une limite finie en +∞.
Exercice 367 Soit f : R+ → R+ croissante telle que lim f (x + 1) − f (x) = 0. Montrer que
x→+∞
f (x)
lim = 0. (on pourra utiliser des ε, sommer des inégalités et utiliser la monotonie de f
x→+∞ x
pour montrer qu’elle est bornée sur un segment).
Comment généraliser ce résultat ?
11.2 Calculs
Exercice 368 Calculer lorsqu’elles existent les limites suivantes
x2 +2 |x| x2 +2 |x| x2 −4
a) limx→0 x
b) limx→−∞ x
c) limx→2 x2 −3 x+2
sin2 x
√ √
1+x− 1+x2
√ √
d) limx→Π 1+cos x
e) limx→0 x
f ) limx→+∞ x+5− x−3
√
3
1+x2 −1 x−1
g) limx→0 x2
h) limx→1 xn −1
Exercice 369 Soient a, b des réels positifs. E(x) désigne la partie entière de x. Montrer que :
x b b b x
lim+ E( ) = ; lim+ E( ) = 0.
x→0 a x a x→0 x a
Exercice 370 Calculer les limites suivantes :
x−1 xm − am ∗ (x + h)n − xn
lim ; lim (a > 0, m, p ∈ N ); lim (x ∈ R, n ∈ N∗ )
x→1 xn − 1 x→a xp − ap h→0 h
r r √
1 1 cos x + sin x x−x
lim+ ( +1− − 1); limπ ; lim+ √ .
x→0 x x x→− 4 4x + π x→0 x+x
xn+1 − αn+1
lim ,
x→α xn − α n
tan x − sin x
lim ,
x→0 sin x(cos 2x − cos x)
r q
√ √
lim x + x + x − x,
x→+∞
√ √ √
x− α− x−α
lim √ ,
x→α+ x2 − α 2
µ ¶
1
lim xE ,
x→0 x
ex − e2
lim ,
x→0 x2 + x − 6
x4
lim , en fonction de α ∈ R.
x→+∞ 1 + xα sin2 x
x3 − 3x2 + 5x − 3
en 1
4x4 + x2 + x − 6
√ √
1 + sin x − 1 − sin x
en 0
x
tan x
√ en 0
x2 + 4 + x − 2
1 − cos x
en 0
x2
1 − sin x + cos x π
en
sin x + cos x − 1 2
tan(x + π4 ) − 1
√ en 0
3 − 2 cos(x + π6 )
1 p
Exercice 375 Étudier les asymptotes de f (x) = e x x(x + 2).
11 Limites de fonctions 43
c
Exercice 379 ° Calculer : µ ¶
1 1
lim 2
− .
x→0+ (sin x) (sinh x)2
c
Exercice 380 ° Calculer :
1 x 1
lim (ln(1 + e−x )) x , lim , lim+ x ln(ex −1) .
x→∞ x→0 2 + sin 1 x→0
x
c
Exercice 381 ° Trouver : x
xx ln x
lim+ x
x→0 x − 1
c
Exercice 382 ° Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
µ ¶ x1
a x + bx
lim .
x→∞ 2
c
Exercice 383 ° Trouver pour (a, b) ∈ (R+∗ )2 :
µ ¶ x1
ax + bx
lim .
x→0+ 2
12 Continuité et étude de fonctions 44
Exercice 385 Soit f une fonction de [a, b] dans [a, b] telle que pour tout x et x0 (x 6= x0 ) de
[a, b] on ait : |f (x) − f (x0 )| < |x − x0 |.
1. Montrer que f est continue sur [a, b].
2. Montrer que l’équation f (x) = x admet une et une seule solution dans [a, b]. (On pourra
introduire la fonction : x 7→ g(x) = f (x) − x).
Exercice 386 1. Soit f une fonction continue sur ]a, b[ telle que f (]a, b[) ⊂ [a, b]. Montrer,
par considération de φ(x) = f (x) − x, qu’il existe c dans [a, b] tel que f (c) = c.
2. Soit f une fonction continue sur [0, 1] telle que f (0) = f (1). Montrer qu’il existe c dans
[0, 21 ] tel que f (c) = f (c + 12 ).
3. Un mobile parcours, à vitesse continue, une distance d en une unité de temps. Montrer
qu’il existe un intervalle d’une demi-unité de temps pendant lequel il parcourt une distance
d
2
.
Exercice 387 Soit f : [a, b] −→ R une fonction continue telle que f (a) = f (b). Montrer que la
fonction g(t) = f (t + b−a
2
) − f (t) s’annule en au moins un point de [a, a+b
2
].
Application : une personne parcourt 4 km en 1 heure. Montrer qu’il existe un intervalle de 30
mn pendant lequel elle parcourt exactement 2 km.
Exercice 388 Soit f : R → R continue telle que lim f = −∞ et lim f = +∞. Montrer que f
−∞ +∞
s’annule. Appliquer ceci aux polynômes de degré impair.
Exercice 391 Soit f : R+ → R continue admettant une limite finie en +∞. Montrer que f est
bornée. Atteint-elle ses bornes ?
Exercice 392 Soient f et g continues sur [0, 1] telles que ∀x ∈ [0, 1] f (x) < g(x). Montrer qu’il
existe m > 0 tel que ∀x ∈ [0, 1] f (x) + m < g(x).
12 Continuité et étude de fonctions 45
Exercice 393 Soit f croissante sur [a, b] et prenant toute valeur entre f (a) et f (b). Montrer
que f est continue.
Exercice 394 Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R, f (x) = f (2x). Montrer que f est
constante.
Exercice 396 Donner un exemple de fonction continue sur [0, 1] non lipschitzienne, puis de
fonction continue en un seul point, puis de fonction discontinue sur les rationnels et continue
sur les irrationnels, enfin de fonction continue telle que f (x) ∈ R \ Q si x ∈ R \ Q ou si x = 0,
et f (x) ∈ Q si x ∈ Q \ {0}. Une fonction telle que ∀x ∈ R, lim f (x + h) − f (x − h) = 0 est-elle
h→0
continue sur R ? Donner un exemple de bijection de [0, 1] sur [0, 1] discontinue en tout point.
√
Exercice 397 Soit f continue sur R admettant 1 et 2 pour périodes. Que dire de f ?
Exercice 398 Soit f : [0, 1] → [0, 1] croissante, montrer qu’elle a un point fixe. Indication :
étudier
E = {x ∈ [0, 1]|∀t ∈ [0, x[, f (t) > t}.
f (x)
Exercice 399 Soit f : R+∗ → R croissante telle que x → x
soit décroissante ; montrer que f
est continue sur R+∗ .
∀x ∈ R, f (x) = f (x2 ).
On suppose f strictement décroissante. Montrer que an est unique et étudier la suite (an )n∈N∗ .
Exercice 405 Soit f : [0, 1] → [0, 1] continue telle que f 2 = f (∗). On note Ef = {x ∈
[0, 1]|f (x) = x}. Montrer que Ef 6= ∅ puis que c’est un intervalle de R.
Trouver toutes les solutions de (∗).
Exercice 407 Une fonction qui vérifie la propriété des valeurs intermédiaires est-elle nécessairement
continue ?
Exercice 408 Soit f uniformément continue sur R+ telle que ∀x > 0, la suite (f (xn))n∈N tend
vers 0 quand n → ∞. Montrer lim f (x) = 0.
x→∞
Exercice 409 Soit f ∈ C(R+ , R) admettant une limite finie en +∞, montrer qu’alors f est
uniformément continue sur R+ .
Exercice 411 Soit (f, g) ∈ C([0, 1], [0, 1])2 , tel que : f g = gf. On veut montrer que f − g
s’annulle par deux méthodes :
– par l’absurde, utiliser le fait que (f − g)([0, 1]) est un segment ne contenant pas 0.
– par l’absurde, en examinant, si f − g > 0 par exemple, min{x ∈ [0, 1]|f (x) = x}.
Le résultat subsiste-t-il si l’on remplace [0, 1] par R ?
Exercice 412 Soit f : [0, 1] → R continue, telle que f (0) = f (1). Montrer que :
· ¸ µ ¶
∗ 1 1
∀n ∈ N , ∃xn ∈ 0, 1 − , f xn + = f (xn ) .
n n
Exercice 413 Soit f continue de R dans R, montrer que : lim |f (x)| = +∞ ⇔ l’image
|x|→∞
réciproque de toute partie bornée est bornée.
c
Exercice 414 °
Soit f : [a, b] → R une fonction continue. On veut démontrer que
1. Montrer que
sup f (x) 6 sup f (x).
a<x<b 66
a x b
Pour cela, on pourra montrer que supa6x6b f (x) est un majorant de f sur ]a, b[.
2. Soit x0 ∈ [a, b] tel que f (x0 ) = supa6x6b f (x). Montrer que f (x0 ) = supa<x<b f (x) en
distinguant les trois cas : x0 = a, x0 = b, x0 ∈]a, b[. Indication : Dans le cas x0 = a, par
exemple, on pourra considérer la suite de réels an = a + 1/n et étudier la suite (f (an )).
3. Soit g : [0, 1] → R la fonction définie par g(x) = 0 si x ∈ [0, 1[ et g(x) = 1 si x = 1.
Montrer que
sup g(x) 6= sup g(x).
0<x<1 66
0 x 1
Exercice 416 Soit f la fonction réelle à valeurs réelles, strictement croissante définie par
x si x < 1
f (x) = x2 si 1 6 x 6 4
√
8 x si x > 4
1. Tracer le graphe de f .
2. f est elle continue ?
3. Donner la formule définissant f −1 .
Exercice 417 Etudier la continuité de f la fonction réelle à valeurs réelles définie par f (x) =
(sin x)/x si x 6= 0 et f (0) = 1.
Exercice 418 1. Soit la fonction réelle définie par f (x) = 1 si x ∈ Q et f (x) = 0 sinon.
Montrer que f n’admet pas de limite en tout point de R.
2. Soit la fonction réelle définie par f (x) = x si x ∈ Q et f (x) = 1 − x sinon. En quels points
de R f est elle continue ?
Exercice 419 Les fonctions suivantes sont-elles prolongeables par continuité sur R ?
1 1 ex + e−x
a) f (x) = sin x sin( ) ; b) f (x) = ln ;
x x 2
1 2
c) f (x) = − .
1 − x 1 − x2
Exercice 422 Soit f : R → R continue en 0 telle que ∀x ∈ R f (x) = f (2x). Montrer que f est
constante.
1
Exercice 423 La fonction est-elle lipschitzienne sur ]0, +∞[ ? sur [1, +∞[ ?
x
Exercice 424 Soit f : [0, 1] −→ R définie par f (0) = 0, f (x) = 1/2 − x si x ∈]0, 1/2[,
f (1/2) = 1/2, f (x) = 3/2 − x si x ∈]1/2, 1[ et f (1) = 1.
1. Tracer le graphe de f . Étudier sa continuité.
2. Démontrer que f est une bijection de [0, 1] sur [0, 1].
12 Continuité et étude de fonctions 48
1
3. Démontrer que pour tout x ∈ [0, 1], on a f (x) = 2
− x + 12 E(2x) − 12 E(1 − 2x).
Exercice 426 En étudiant la suite u0 ∈ R et un+1 = cos(un ), déterminer une valeur approchée
à 10−5 près de l’unique réel solution de cos(x) = x.
p
Exercice 427 Soit f définie par f (x) = E(x) + x − E(x), où E désigne la partie entière.
Donner le domaine de définition de f, puis une relation entre f (x + 1) et f (x). f est-elle
monotone ? f est-elle k−lipschitzienne sur [a, 1](a > 0) ? Et sur [0, 1] ? Étudier la continuité de
f sur [0, 1] en utilisant la définition. Déduisez en la continuité sur R.
Exercice 433
1
1. Soit la fonction f : [−1, +∞[→ R, définie par f (x) = √
x2 +2x+2
. Montrer que f admet une
réciproque que l’on explicitera.
2. Trouver un intervalle de R sur lequel la fonction g(x) = tan(x3 ) admette une fonction
réciproque (on précisera alors le domaine de définition de cette réciproque et son image).
Exercice 434 Montrer que les fonctions suivantes ne sont pas des polynômes :
√
x → ex , x → ln x, x → x2 + 1, x → cos x.
12 Continuité et étude de fonctions 49
Exercice 436 Donner un exemple de fonction qu’on ne puisse approcher à ε près par des
fonctions en escaliers.
Exercice 437 On dit qu’un ensemble A de fonctions définies sur un intervalle I = [a, b] de R
est dense dans un ensemble B si :
Le cours dit par exemple que l’ensemble des fonctions en escaliers est dense dans l’ensemble des
fonctions continues par morceaux si I = [a, b]. Montrer que l’ensemble des fonctions continues
affines par morceaux est dense dans l’ensemble des fonctions continues sur un intervalle I =
[a, b].
Exercice 438 On dit qu’une suite (fn )n∈N de fonctions définies sur I = [a, b] converge uni-
formément vers f si :
On suppose que (fn )n∈N converge uniformément vers f sur l’intervalle [a, b], et que toutes les
fn sont continues. Montrer que ∀x ∈ [a, b], la suite (fn (x))n∈N est convergente, et donner sa
limite. Montrer que f est bornée et continue.
On ne suppose plus que (fn )n converge uniformément mais seulement point par point (ie, ∀x ∈
[a, b], la suite (fn (x))n∈N est convergente vers f (x)) ; de plus toutes les fn sont lipschitziennes
de rapport k ; montrer que f est lipschitzienne de rapport k et qu’il y a converge uniforme.
On appelle alors V (a, b) = sup σ(d) et on définit une fonction de [a, b] dans R+ : x →
d subdivision
V (a, x).
Montrer que toute fonction monotone est à variation bornée puis que x → V (a, x) est croissante
ainsi que x → V (a, x) − f (x). En déduire que toute fonction à variation bornée est la différence
de deux fonctions croissantes (d’où la nature de ses discontinuités). Une fonction continue, une
fonction lipschitzienne sont-elles à variation bornée ?
13 Dérivabilité 50
13 Dérivabilité
13.1 Calculs
Exercice 440 Étudier la dérivabilité des fonctions suivantes :
1
f1 (x) = x2 cos si x 6= 0 f1 (0) = 0;
x
1
f2 (x) = sin x sin si x 6= 0 f2 (0) = 0;
x
√
|x| x2 − 2x + 1
f3 (x) = si x 6= 1 f3 (1) = 1.
x−1
Exercice 441 Déterminer a de manière à ce que la fonction f définie sur R+ par :
√
f (x) = x si 0 6 x 6 1 et f (x) = ax2 + 1 sinon
1
Exercice 442 Soit f : R∗ −→ R définie par f (x) = x2 sin . Montrer que f est prolongeable
x
par continuité en 0 ; on note encore f la fonction prolongée. Montrer que f est dérivable sur R
mais que f 0 n’est pas continue en 0.
Exercice 443 Calculer la fonction dérivée d’ordre n des fonctions f, g, h définies par :
R → R
Exercice 447 Soit f : x 7→ ex si x < 0
x 7→ ax2 + bx + c sinon
Déterminer a, b, c pour que f soit C 2 (et C 3 ?).
Exercice 448 Soit f (x) = exp(− x12 ) si x 6= 0 et f (0) = 0. Montrer que f est C ∞ et que
∀n ∈ N f (n) (0) = 0.
Exercice 449 Soient a et b deux réels et f (x) = (x − a)n (x − b)n . Calculer f (n) et en déduire
Pn
(Cnk )2 .
k=0
∀x ∈ Q, f (x) = x2 , ∀x ∈ R − Q, f (x) = 0,
est-elle dérivable ?
est un polynôme de degré n dont les racines sont réelles, simples et appartiennent à [0, 1].
c
Exercice 455 ° Montrer que le polynôme X n + aX + b (a et b réels) admet au plus trois racines
réelles.
c
Exercice 456 ° Soit f une fonction n fois dérivable sur ]a, b[ s’annulant en n + 1 points de ]a, b[.
Montrer que si f (n) est continue,il existe un point x0 de ]a, b[ tel que f (n) (x0 ) = 0.
Exercice 457 Étant donné y un réel positif et n un entier naturel pair, montrer que (x + y)n =
xn + y n si et seulement si x = 0. Cas n impair ?
Exercice 458 Soit f une fonction continue et dérivable sur [a, +∞[ et telle que limx→∞ f (x) =
f (a). Montrer qu’il existe un élément c dans ]a, +∞[ tel que f 0 (c) = 0.
f (x) = ax2 + bx + c
f (x) = a + bx + ceαx
(où a, b, c, α sont réels, et c et α sont non nuls) sur l’intervalle [0, X].
1. Calculer “θ” en fonction de X.
2. En déduire que
1 e2x − 1
x 7→ ln
αx αx
est bornée sur R.
Exercice 461 Soit f une fonction deux fois dérivable sur [a, a + 2h]. Par introduction de la
fonction
g(t) = f (a + t + h) − f (a + t)
montrer qu’il existe α dans ]0, 2[ tel que
Interprétation géométrique ?
Exercice 463 Par application du théorème des accroissements finis à f (x) = ln x sur [n, n + 1]
montrer que
X n
1
Sn =
k=1
k
tend vers l’infini quand n tend vers l’infini.
Exercice 464 Étant donné α dans ]0, 1[, montrer que pour tout entier naturel n
α α α α
> (n + 1) − n > .
(n + 1)1−α n1−α
En déduire la limite n
X 1
lim .
n→∞
p=1
pα
x2 |x|
Exercice 465 Montrer que ∀x ∈ R |ex − 1 − x| 6 2
e .
13 Dérivabilité 53
13.3 Divers
Exercice 466 Soit f : R −→ R définie par f (x) = (1 − k)3 x2 + (1 + k)x3 où k est un nombre
réel. Déterminer les valeurs de k pour lesquelles l’origine est un extremum local de f .
Exercice 467 Appliquer la règle de l’Hôpital aux calculs des limites suivantes :
µ ¶
1 1
lim − ,
x→0 sin2 x x2
Exercice 469 Soit f ∈ C 2 (R) telle que ∀(x, y) ∈ R2 f (x + y)f (x − y) 6 f (x)2 . Montrer que
∀x ∈ R f (x)f 00 (x) 6 f 0 (x)2 .
f (x)
Exercice 470 Soit f : R+ → R dérivable telle que lim f 0 = l. Montrer qu’alors lim = l.
+∞ +∞ x
Exercice 471 Déterminer les extremums de f (x) = x4 − x3 + 1 sur R.
Exercice 472 Quel est le lieu des points d’inflexion (puis des extrémums relatifs) de fλ quand
λ décrit R, où :
fλ : x → λex + x2 .
Exercice 474 Soit f dérivable sur R telle que f (ω) = ω. On définit une suite (xn )n∈N par
la donnée de x0 et la récurrence xn+1 = f (xn ). Montrer que si |f 0 (ω)| < 1, ∃ε > 0, ∀x0 ∈
]ω − ε, ω + ε[, (xn )n∈N converge vers w, et que si |f 0 (ω)| > 1 la suite (xn )n∈N converge vers w si
et seulement si elle est stationnaire (i.e. xn = ω à partir d’un certain rang). Que dire dans le
cas |f 0 (ω)| = 1 ?
1. Montrer que g(x) 6= g(a) pour tout x ∈]a, b[. (Raisonner par l’absurde et appliquer le
théorème de Rolle.)
2. Posons p = fg(b)−g(a)
(b)−f (a)
et considérons la fonction h(x) = f (x) − pg(x) pour x ∈ [a, b].
Montrer que h vérifie les hypothèses du théorème de Rolle et en déduire qu’il existe un
nombre réel c ∈]a, b[ tel que
f (a) − f (b) f 0 (c)
= 0 .
g(a) − g(b) g (c)
f 0 (x)
3. On suppose que limx→b− g 0 (x)
= `, où ` est un nombre réel. Montrer que
f (x) − f (b)
lim− = `.
x→b g(x) − g(b)
4. Application : Calculer la limite suivante :
Arccosx
lim− √ .
x→1 1 − x2
c
Exercice 477 (Examen 2000) °
Soit n > 2 un entier fixé et f : R+ = [0, +∞[−→ R la fonction définie par la formule suivante :
1 + xn
f (x) = , x > 0.
(1 + x)n
1. (a) Montrer que f est dérivable sur R+ et calculer f 0 (x) pour x > 0.
(b) En étudiant le signe de f 0 (x) sur R+ , montrer que f atteint un minimum sur R+ que
l’on déterminera.
2. (a) En déduire l’inégalité suivante :
(1 + x)n 6 2n−1 (1 + xn ), ∀x ∈ R+ .
Exercice 483 Une statue de hauteur s est placée sur un piédestal de hauteur p. À quelle dis-
tance doit se placer un observateur (dont la taille est supposée négligeable) pour voir la statue
sous un angle maximal ?
Discuter et déterminer selon p ∈ R l’image réciproque de (4, p). On exprimera y à l’aide d’un
logarithme. Déterminer numériquement cette image réciproque si p = −2.
Exercice 496 1. Montrer qu’il n’existe pas de fonction f : [1; +∞[→ R vérifiant :
∀x ∈ R, f (ch x) = ex .
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
∀x ∈ R, f (ex ) = ch x.
Exercice 504 Exprimer chn x et shn x au moyen de {sh px, ch px ; 1 6 p 6 n}. Expliciter ch5 x
et sh5 x.
1 + ch x + ch 2x + · · · + ch nx et 1 + sh x + sh 2x + · · · + sh nx.
x2
x− < ln(1 + x) pour x > 0 et 1 + x 6 ex pour tout x réel.
2
Exercice 512 Déterminer lim(x − ln(chx)).
+∞
Exercice 514 Résoudre l’équation xy = y x où x et y sont des entiers positifs non nuls.
Exercice 515 Résoudre l’équation tan(3 arcsin x) = 1. On exprimera les trois solutions au
moyen de radicaux.
15 Calculs d’intégrales
15.1 Théorie
Rb
Exercice 516 Déterminer les fonctions f de [a, b] dans R telles que a
f (t)dt = (b − a) sup |f |.
[a,b]
Rb
Exercice 517 Soient f ∈ C 1 ([a, b], R) et In = a
f (t) sin(nt)dt.
1. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que In → 0.
2. Montrer que ceci est encore vrai si f est en escalier.
3. En déduire que le résultat subsiste pour f continue par morceaux.
Rb
Exercice 518 Soient 0 < a 6 b. Montrer que a dx x
6√ b−a
ab
.
R1
Exercice 519 Soit f ∈ C 0 ([0, 1], R) telle que 0
f (t)dt = 12 . Montrer qu’il existe a ∈]0, 1[ telle
que f (a) = a.
(
R∗ → R
Exercice 520 Soit f ∈ C 0 (R). On définit g : Rx .
x 7→ x1 0 f (t)dt
1. Montrer que g se prolonge par continuité en 0.
2. Montrer que si f est périodique, g admet une limite en +∞.
15 Calculs d’intégrales 59
Exercice 522 Soit f : [0, 1] → R une application continue strictement croissante telle que :
f (0) = 0, f (1) = 1.
Calculer : Z 1
lim f n (t)dt.
n→∞ 0
Exercice 523 Soit f : [0, 1] → R une application continue, n’admettant qu’un nombre fini de
zéros sur [0, 1], et telle que f (0) = 0, f (1) = 1. Montrer que :
¯Z 1 ¯
¯ ¯
lim ¯¯ e f (t)dt¯¯ = +∞.
nt
n→∞ 0
Montrer que f = 0.
Exercice 527 Soit f une fonction C 1 sur [a, b] à valeurs dans R. On suppose f (a) = 0. Montrer
que : Z b Z
2 (b − a)2 b 02
f (u)du 6 f (u)du.
a 2 a
R1
Exercice 528 Soit f continue sur [0, 1] à valeurs dans [a, b]. On suppose a < 0 < b et 0 f (t)dt =
0. Montrer que : Z 1
f 2 (t)dt 6 −ab.
0
Exercice 529 Soit (a, b) ∈ R2 (a < b), et f continue positive de [a, b] dans R. Montrer que
µZ b ¶ n1
n
lim f (t)dt = sup |f (t)| .
n→∞ a t∈[a,b]
15 Calculs d’intégrales 60
Remarquer que : X
(ai− aj )(bi− bj ) > 0.
66 6
1 i j n
Exercice 535 Soit f : [0, 1] → R une application continue par morceaux, continue en 0, trouver
une suite (gn )n∈N de fonctions en escaliers telle que :
Z 1
lim f (t)gn (t)dt = f (0).
n→∞ 0
Exercice 538 Soit f : [a, b] → R une fonction strictement croissante et continûment dérivable.
Rb R f (b)
On considère les deux intégrales I1 = a f (t) dt et I2 = f (a) f −1 (t) dt.
1. Rappeler pourquoi f admet une fonction réciproque f −1 .
2. Faire le changement de variable t = f (u) dans l’intégrale I2 .
3. Calculer I2 en fonction de I1 .
4. Faire un dessin faisant apparaı̂tre f et f −1 , et interpréter ce résultat géométriquement.
Z Z Z
3 4
sin x cos xdx ; sin xdx ; sin3 x cos2 xdx ;
Z Z Z
2 2 3
ch x sh xdx ; sh x ch xdx ; ch x sh3 xdx.
Exercice 548 Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
x cos2 x
cos(2x) cos2 x
Exercice 550 Déterminer les intervalles d’étude et calculer les primitives des fonctions :
1
(x + 2)(x2+ 2x + 5)
2x
(1 − x + x2 )2
x2
(x − 1)2 (x2 + 4)
1
(1 + x3 )3
cos3 x
sin x
1
1 + tan x
1
th2 x
chx sin(2x)
1
√
2 + tan2 x
(x2 + 2x + 2) cos(2x)
x2 cos x et x2 sin x en utilisant les complexes
1 1
2 3
et 2
(x − 1) (x − 1)2
√
1+x
√
x 1−x
R1
Exercice 557 Calculer 0
ln(1 + x2 ).
P
n
n
Exercice 558 Déterminer lim ( 2 2 ).
n→+∞ k=0 n +k
1
Exercice 559 Calculer lim ( (2n)!
n!nn
)n .
n→+∞
Rπ Rπ
Exercice 560 Soient I = 0
x cos2 xdx et J = 0
x sin2 xdx.
1. Calculer I et I + J.
2. En déduire J.
R1
Exercice 561 Soit an = 0
tn et dt.
1. Calculer a0 , . . . , a4 .
2. Etudier la suite (an )n∈N .
Calculer :
` = lim un
n→∞
et donner un équivalent de un − `.
16 Équations différentielles
16.1 Premier ordre
Exercice 566 Résoudre les équations différentielles suivantes :
1. y 0 = y + x avec y(0) = 1,
2. y 0 = cos x + y,
3. y 0 + 2y = (x − 2)2 .
Exercice 567 Pour chacune des équations différentielles qui suit : écrire la solution passant par
le point M(.,.) et tracer sommairement le graphe de la solution.
1. y 0 + 2xy = 0, M = (0, 1),
2. y + y tan x = sin x cos x M = ( π4 , 0),
0
1 a b c
3. x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 , On déterminera a, b, c ∈ R tels que x(x2 −1)
= x
+ x−1
+ x+1
.
c
Exercice 568 (Partiel de Novembre 1994) ° On se propose d’intégrer sur l’intervalle le plus
grand possible contenu dans ]0, ∞[ l’équation différentielle :
y(x)
(E) − y(x)2 = −9x2 .
y 0 (x) −
x
1. Déterminer a ∈]0, ∞[ tel que y(x) = ax soit une solution particulière y0 de (E).
16 Équations différentielles 66
1
2. Montrer que le changement de fonction inconnue : y(x) = y0 (x)− z(x) transforme l’équation
(E) en l’équation différentielle
1
(E1) z 0 (x) + (6x + )z(x) = 1.
x
3. Intégrer (E1) sur ]0, ∞[.
4. Donner toutes les solutions de (E) définies sur ]0, ∞[.
Exercice 569 Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. y 0 (t) + 2y(t) = 0 ;
dx
2. − x = 0;
dt
3. y 0 (x) + 2y(x) = 0 avec (y − y 0 )(0) = 0.
Exercice 570 Trouver les solutions réelles des équations différentielles suivantes :
1. (1 + x2 )y 0 − xy = 0 ;
2. y 0 + y tan x = 0, pour x dans ] π2 , 3π
2
[.
Exercice 571 Trouver les solutions réelles sur l’intervalle maximal de l’équation différentielle :
t2 y 0 + y = 1.
c
Exercice 572 ° Soit l’équation différentielle
(E) y 0 + 2xy = x.
1. Résoudre l’équation homogène asociée.
2. Calculer la solution de (E) vérifiant y(0) = 1.
dx(t)
= x(t) + y(t),
dt
dy(t)
= 3x(t) − y(t),
dt
x(0) = 2, y(0) = −2.
alors :
lim f 0 (x) = lim f (x) = 0.
x→∞ x→∞
Exercice 579 Soit f ∈ C 1 (R, R) telle que f (0) = 1 et f 6 f 0 6 2f.Encadrer f (−1) et f (1).
y 00 + k 2 y = cos mx, k, m ∈ R.
y 00 − 3y 0 + 2y = ex .
c
Exercice 585 ° Résoudre l’équation suivante :
y 00 − y = −6 cos x + 2x sin x.
16 Équations différentielles 68
c
Exercice 586 ° Résoudre l’équation suivante :
4y 00 + 4y 0 + 5y = sin xe−x/2 .
c
Exercice 587 ° On considère l’équation :
y 00 + 2y 0 + 4y = xex (E)
qui vérifie y(0) = 1 et y 0 (0) = 0 (Indication : On traitera séparement les cas m = 0 et m 6= 0).
y 00 + 6y 0 + 9y = d(x) (E)
Exercice 590 Déterminer une équation différentielle vérifiée par la famille de fonctions
Exercice 591 Déterminer une équation différentielle admettant (r − 2)2 = 0 comme équation
caractéristique et ex + (x3 /6)e2x comme solution particulière.
(E.D.) y 00 − 4y 0 + 4y = d(x),
1. Résoudre l’équation différentielle homogène (ou sans second membre) associée à (E.D.).
2. Trouver une solution particulière de (E.D.) lorsque d(x) = e−2x et lorsque d(x) = e2x
respectivement.
3. Donner la forme générale des solutions de (E.D) lorsque
e−2x + e2x
d(x) = .
4
Exercice 594 Résoudre sur R :
1. y 00 − 4y = 4e−2x .
2. y 00 − 3y 0 + 2y = (x2 + 1)ex .
3. y 00 − 2y 0 + y = ex sin x.
4. y 00 + y = e−|x| .
Exercice 595 Trouver les f : R → R deux fois dérivables telles que ∀x ∈ R f 00 (x) + f (−x) = x.
√
Exercice 596 Résoudre sur ]0, +∞[ xy 00 − y 0 − x3 y = 0 en posant z(t) = y( t).
Exercice 597 Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations
différentielles (d’Euler) suivantes :
1. x2 y 00 − 2y = x.
2. x2 y 00 + xy 0 + y = x ln |x|.
Exercice 598 Résoudre l’équation différentielle de Bernouilli x2 y 2 − xy 0 − 3y = 0 en supposant
que y ne s’annule pas et en posant z = y1 .
Exercice 599 Résoudre sur R :
dy(x)
x − 2y(x) = x4 ,
dx
y”(x) − 4y(x) = 4e−2x ,
y”(x) − 2y 0 (x) + y(x) = ex sin x.
1
Exercice 600 En posant z = y
et en supposant que y ne s’annulle pas, résoudre l’équation (de
Bernoulli) :
d2 y(x) dy(x)
x2 2
−x − 3y(x) = 0.
dx dx
c
Exercice 601 ° Résoudre : y 00 (x) + 2y 0 (x) + y(x) = 2x cos x cosh x.
c
Exercice 602 ° Déterminer les f ∈ C 2 (R, R) telles que :
∀x ∈ R, f 00 (x) + f (−x) = x cos x.
Exercice 603 Soit p continue positive non nulle ; montrer que toute solution de y 00 (x)+p(x)y(x) =
0 s’annule au moins une fois sur R.
2
Exercice 604 Montrer que toute solution de y 00 (x)e−x + y(x) = 0 est bornée sur R.
c
Exercice 605 ° En posant t = arctan x, résoudre :
2x 0 y(x)
y 00 (x) + 2
y (x) + = 0.
1+x (1 + x2 )2
c
Exercice 606 ° Résoudre par le changement de fonction z = y
x
l’équation différentielle :
00 2
x (x) − 2xy 0 (x) + (2 − x2 )y(x) = 0.
17 Espaces vectoriels 70
Troisième partie
ALGÈBRE 2
17 Espaces vectoriels
17.1 Définition, sous-espaces
c
Exercice 607 ° Déterminer lesquels des ensembles E1 , E2 , E3 et E4 sont des sous-espaces
vectoriels de R3 . Calculer leurs dimensions.
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x + y − z = x + y + z = 0}.
E2 = {(x, y, z) ∈ R3 ; x2 − z 2 = 0}.
E3 = {(x, y, z) ∈ R3 ; ex ey = 0}.
E4 = {(x, y, z) ∈ R3 ; z(x2 + y 2 ) = 0}.
Exercice 608 Soit R∗+ muni de la loi interne ⊕ définie par a ⊕ b = ab, ∀a, b ∈ R∗+ et de la loi
externe ⊗ telle que λ ⊗ a = aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R. Montrer que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace
vectoriel.
c
Exercice 609° Parmi les ensemble suivant reconnaı̂tre ceux qui sont des sous-espaces vectoriels.
© ª
E1 = (x, y, z) ∈ R3 ; x + y + a = 0, et x + 3az = 0
E2 = {f ∈ F(R, R); f (1) = 0} , E3 = {f ∈ F(R, R); f (0) = 1}
0
© ª
E4 = {P ∈ Rn [X]; P = 3} , E5 = (x, y) ∈ R2 ; x + αy + 1 > 0 .
Exercice 610 Parmi les ensembles suivants, reconnaı̂tre ceux qui sont des sous-espaces vecto-
riels :
E1 = {(x, y, z) ∈ R3 /x + y = 0}; E10 = {(x, y, z) ∈ R3 /xy = 0}.
E2 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x = 0, y = z}; E20 = {(x, y, z) ∈ R3 /x = 1}.
E3 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy > 0}; E30 = {(x, y) ∈ R2 /x2 + xy + y 2 > 0}.
E4 = {f ∈ RR /f (1) = 0}; E40 = {f ∈ RR /f (0) = 1};
E4 ” = {f ∈ RR /f est croissante}.
Exercice 611 Déterminer si R2 , muni des lois internes et externes suivantes, est ou n’est pas
un R-espace vectoriel :
1. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ(a, b) = (a, λb), λ ∈ R.
2. (a, b) + (c, d) = (a + c, b + d); λ(a, b) = (λ2 a, λ2 b), λ ∈ R.
3. (a, b) + (c, d) = (c, d); λ(a, b) = (λa, λb), λ ∈ R.
Exercice 612 Montrer que l’ensemble E = {f ∈ RR /(∃(a, ϕ) ∈ R2 )(∀x ∈ R)f (x) = a cos(x −
ϕ)} est un R-espace vectoriel.
Exercice 614 On munit R2 de l’addition usuelle et de la loi externe λ(x, y) = (λx, y). Est-ce
un R-espace vectoriel ?
Exercice 618 Prouver que dans R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 = (1, −1, −2) engendrent
le même s.e.v. que les vecteurs v1 = (3, 7, 0) et v2 = (5, 0, −7).
Exercice 619
√ √ √
1. Montrer que les systèmes : S1 = (1; 2) et S2 = (1; 2; 3) sont libres dans R considéré
comme Q-espace vectoriel.
√ √ √
2. Soient, dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que
le système (u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié.
3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) et v2 = (2, −1 + i) dans C2 .
(a) Montrer que le système (v1 , v2 ) est R-libre et C-lié.
(b) Vérifier que le système S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une base de l’e.v. C2 sur
R, et donner les composantes des vecteurs v1 , v2 par rapport à cette base.
Exercice 620
1. On définit les fonctions suivantes : f1 : t 7→ cos t.cht, f2 : t 7→ cos t.sht, f3 : t 7→
sin t.cht, f4 : t 7→ sin t.sht. Montrer que le système (f1 , f2 , f3 , f4 ) est libre dans RR .
2. Même question pour la famille F = {fλ : t 7→ eλt , λ ∈ R}.
Exercice 621 Soit E un C-espace vectoriel et S1 = (e1 , e2 , ..., en ) un système libre dans E,
n > 2.
P
1. On considère le système S2 = (e01 , e02 , ..., e0n ) défini par : e0j = jk=1 ek , 1 6 j 6 n. S2 est-il
libre ?
2. On considère le système S3 = (ε1 , ε2 , ..., εn ) défini par : εj = ej + ej+1 , 1 6 j 6 n − 1 et
εn = en + e1 . Montrer les résultats suivants :
(a) S3 libre ⇒ S1 libre.
(b) n impair : S3 libre ⇔ S1 libre.
(c) n pair : S3 lié.
17 Espaces vectoriels 72
c
Exercice 622 ° Peut-on déterminer des réels x, y pour que le vecteur v = (−2, x, y, 3) ap-
partienne au s.e.v. engendré dans R4 par le système (e1 , e2 ) où e1 = (1, −1, 1, 2) et e2 =
(−1, 2, 3, 1) ?
Exercice 623 Soient f (x) = cos(x), g(x) = cos(x) cos(2x) et h(x) = sin(x) sin(2x). Déterminer
vect(f, g, h).
(
c R→R
Exercice 624 ° Soit α ∈ R et fα : . Montrer que la famille (fα )α∈R
x 7→ 1 si x = α , 0 sinon
est libre.
(
R→R
Exercice 625 Soit α ∈ R et gα : . Montrer que la famille (gα )α∈R est libre.
x 7→ eαx
Exercice 626 Montrer que les familles suivantes sont libres dans RR , et ce quelque soit N ∈ N∗ :
Ea = {P ∈ E; (X − a)/P }
pour a ∈ R. Montrer que si a 6= b il existe un couple de réels (c, d) tels que 1 = c(X−a)+d(X−b).
En déduire que E = Ea + Eb , la somme est-elle directe ?
c
Exercice 628 ° Soit E = ∆1 (R, R) et F = {f ∈ E/f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que F est un
sous-espace vectoriel de E et déterminer un supplémentaire de F dans E.
18 Applications linéaires
18.1 Définition
Exercice 632 Soient f et g, applications de C dans C, définies par f (z) = z̄ et g(z) = <(z).
Montrer que f et g sont linéaires sur C en tant que R-e.v., et non linéaires sur C en tant que
C-e.v.
Exercice 633 Déterminer si les applications fi suivantes (de Ei dans Fi ) sont linéaires :
f3 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (2x + y + z, y − z, x + y) ∈ R3
f4 : P ∈ R[X] 7→ P 0 ∈ R[X], f5 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R3 [X]
f6 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 , f7 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P 0 ∈ R[X].
c
Exercice 634 °
Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E dans lui-même telle
que ϕn = 0 et ϕn−1 6= 0. Soit x ∈ E tel que ϕn−1 (x) 6= 0. Montrer que la famille {x, . . . , ϕn−1 (x)}
est une base de E.
g ◦ f = 0 ⇐⇒ Imf ⊂ Kerg.
2. f 2 = 0 et n = 2 rg(f ).
Exercice 640 Soit E un espace vectoriel de dimension finie et ϕ une application linéaire de
E dans lui-même. Posons Kn = Ker (ϕn ) et In = Im (ϕn ). Montrer qu’il existe n0 ∈ N tel que
pour tout n > n0 on ait Kn = Kn0 . Déduiser en que pour tout n > n0 on a également In = In0 .
Exercice 642 Soit f ∈ L(E) telle que f 3 = f 2 + f . Montrer que E = ker(f ) ⊕ Im(f ) (on
remarquera que f ◦ (f 2 − f − id) = 0).
c
Exercice 643 ° Soit f ∈ L(E). Montrer que ker(f ) ∩ Im(f ) = f (ker(f ◦ f )).
f1 : (x, y) ∈ R2 7→ (2x + y, ax − y) ∈ R2 ,
f2 : (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, ax, y) ∈ R3 ,
f3 : P ∈ R[X] 7→ aP 0 + P ∈ R[X],
f4 : P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R2 [X],
f5 : P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 ,
f6 : P ∈ R[X] 7→ P − (X − 2)P 0 ∈ R[X].
18 Applications linéaires 75
2. Pour les applications linéaires trouvées ci-dessus, déterminer ker(fi ) et Im (fi ), en déduire
si fi est injective, surjective, bijective.
Exercice 648 Soit f ∈ L(E) non nul ; montrer que f est injective si et seulement si pour tout
couple (E1 , E2 ) de sous-espaces supplémentaires de E, la somme f (E1 ) + f (E2 ) est directe (i.e.
f (E1 ) et f (E2 ) sont supplémentaires).
∀x ∈ E, ∃λ ∈ K, f (x) = λx.
Montrer :
∃µ ∈ K, f = µid.
Exercice 651 Soit f ∈ L(E) telle que f 3 = f 2 + f + id. Montrer que f est un automorphisme.
Exercice 652 Soit E un C–espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que f 2 − 3f + 2Id = 0L(E) .
1. Montrer que f est un automorphisme.
2. Montrer que E = ker(f − Id) ⊕ ker(f − 2Id).
3. Déduire de 2. que si E est de dimension finie n, il existe une base β = (εi )16i6n , telle que
∀i, f (εi ) = λi εi avec λi = 1 ou λi = 2.
Exercice 653 Montrer que si p < q il n’existe pas d’application linéaire surjective de Rp dans
Rq . Montrer que si q < p il n’existe pas non plus d’application linéaire injective de Rp dans Rq .
c
Exercice 654 ° Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et ϕ une application
linéaire de E dans F . Montrer que ϕ est un isomorphisme si et seulement si l’image par ϕ de
toute base de E est une base de F .
Exercice 655
1. Soient E et F deux espaces vectoriels et ϕ une application linéaire bijective de E dans
F. Montrer que la bijection réciproque ϕ−1 est linéaire. Une telle application est dite un
isomorphisme d’espaces vectoriels.
2. Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie. Montrer qu’il existe un isomor-
phisme d’espaces vectoriels de E à valeurs dans F si et seulement si dim(E) = dim(F ).
Exercice 656 Soit E un espace vectoriel de dimension finie ϕ et ψ deux applications linéaires
de E dans lui-même telles que ϕ ◦ ψ = idE . Montrer que ψ ◦ ϕ = idE .
18 Applications linéaires 76
Exercice 660
1. Soit E un espace vectoriel de dimension n. Un hyperplan de E est un sous-espace vectoriel
de dimension n − 1. Montrer que l’intersection de deux hyperplans de E a une dimension
supérieure ou égale à n − 2. Montrer que, pour tout p 6 n, l’intersection de p hyperplans
a une dimension supérieure ou égale à n − p.
18 Applications linéaires 77
Im(pq) = Im p ∩ Im q,
Im(p + q − pq) = Im p + Im q.
Exercice 664 Soient p et q deux projecteurs de E, espace vectoriel ; donner une condition
nécessaire et suffisante pour que p + q soit un projecteur de E ; donner alors Im(p + q) et
Ker(p + q). L
Indication : on montrera que Im(p + q) = Im p Im q et que Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q).
Exercice 666 Soit E = R[X] l’espace vectoriel des polynômes, et f : E → E définie par :
P (−X) − P (X)
∀P ∈ E, f (P )(X) = .
2
L
Montrer que f ∈ L(E), que E = Im f Ker(f ) mais que f 2 = −f. Quel théorème cet exemple
illustre t-il ?
Exercice 673 On munit E = R∗+ ×R de la loi interne “addition” + : (a, b)+(a0 , b0 ) = (aa0 , b+b0 ),
et de la loi externe . à coefficients réels : (∀λ ∈ R)∀(a, b) ∈ Eλ.(a, b) = (aλ , λb).
1. Vérifier que (E, +, .) est un R-e.v.
2. Les systèmes suivants sont-ils libres ou liés : ((1,0),(1,1)) ? ((2,1),(8,3)) ? ((2,1),(6,3)) ?
3. Vérifier que le système b = ((2, 0), (2, 1)) est une base de E et déterminer les composantes
du vecteur v = (x, y) ∈ E par rapport à la base b.
Exercice 674 Pour k = 2, 3, 4 montrer que Vk est un s.e.v. de Ck , et en donner une base :
V2 = {(a, b) ∈ C2 /a + ib = 0}, V3 = {(a, b, c) ∈ C3 /a + 2b + 3c = 0},
V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 /a + ib = b + ic = c + id}.
19 Espaces vectoriels de dimension finie 79
Exercice 675 Soit n ∈ N et E = Rn [X], l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels,
de degré 6 n.
1. Soit β = (P0 , P1 , ..., Pn ) un système de (n + 1) polynômes tels que, ∀k, 0 6 k 6 n,
deg Pk = k. Montrer que β est une base de E.
2. Soit P un polynôme de degré n. Montrer que : γ = (P, P 0 , . . . , P (n) ) est une base de E et
déterminer les composantes du polynôme Q défini par : Q(X) = P (X + a), (a réel fixé),
dans la base γ.
3. Démontrer que le système S = (X k (1 − X)n−k )06k6n est une base de E, et déterminer,
pour tout p ∈ {0, 1, . . . , n}, les composantes du polynôme X p dans la base S.
Exercice 676 Soient v1 = (1, 0, 0, −1), v2 = (2, 1, 0, 1), v3 = (1, −1, 1, −1), v4 = (7, 2, 0, −1)
et v5 = (−2, −3, 1, 0). Donner une base du sous-espace vectoriel F =< v1 , v2 , v3 , v4 , v5 >.
Déterminer un supplémentaire de G dans F dans R4 .
Exercice 677 Soient le triplet v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 = (1, 5, 8, 1) et le triplet
w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 = (0, 0, 3, 1). On considère les sous-espaces vectoriels
F =< v1 , v2 , v3 > et G =< w1 , w2 , w3 >. Donner une base des sous-espaces suivants F, G, F ∩G
et F + G.
Exercice 680
1. Montrer que les vecteurs w1 = (1, −1, i), w2 = (−1, i, 1), w3 = (i, 1, −1) forment une base
de C3 .
2. Calculer les composantes de w = (1 + i, 1 − i, i) dans cette base.
Exercice 681
√ √ √
1. Montrer que le système s1 = (1, 2) et s2 = (1, 2, 3) sont libres dans R considéré
comme un espace vectoriel sur Q.
√ √ √
2. Soient dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le
système (u1 , u2 ) est Q–libre et R–lié.
3. Soient dans C2 , les vecteurs r1 = (1 + i, 1 − 2i) et r2 = (3i − 1, 5). Montrer que le système
(r1 , r2 ) est R–libre et C–lié.
Exercice 685 On considère dans R3 Π = vect {(1, 1, 1), (1, 1, −1)} et D = vect {(0, 1, −1)}.
Montrer que R3 = Π ⊕ D.
19.2 Dimension
Exercice 688 Montrer que tout sous-espace vectoriel d’un espace vectoriel de dimension finie
est de dimension finie.
(X − 1)(X − 2) X(X − 1)
P0 (X) = , P1 (X) = ,
2 2
(X − 1)(X − 3)
P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = .
3
Exprimer 1, X, X 2 en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = V ect{P0 , P1 } et G = V ect{P2 , P3 }.
Calculer dim F , dim G, dim(F + G) et dim(F ∩ G). Vérifier que
Exercice 690 Donner la dimension du sous-espace F de F(R, R) engendré par f1 (x) = sin2 x, f2 (x) =
cos2 x, f3 (x) = sin 2x et f4 (x) = cos 2x.
1 1 2
2
Exercice 691 ° c
On considère, dans R4 , les vecteurs : e1 = , e2 = , e3 = 1 , e4 =
1
3 1 1
4 3 1
−1 2
0 3
, e5 = .
−1 0
2 1
Soient E l’espace vectoriel engendré par e1 , e2 , e3 et F celui engendré par e4 , e5 . Calculer les
dimensions respectives de E , F , E ∩ F , E + F .
(
R3 → R3
Exercice 693 Montrer que f : est un automorphisme.
(x, y, z) 7→ (z, x − y, y + z)
Exercice 695 Montrer qu’il existe une unique forme linéaire f sur R2 telle que f (1, 2) = 2 et
f (−2, 1) = 5. Déterminer le noyau et l’image de f .
Exercice 698 Soit E de dimension finie et f ∈ L(E). Montrer l’équivalence des trois propriétés :
(i) ker f = ker f 2 .
(ii) Imf = Imf 2 .
(iii) E = ker f ⊕ Imf .
Exercice 700 (*) Soient E de dimension n et f, g ∈ L(E). Montrer que rg(g ◦ f ) > rg(f ) +
rg(g) − n (on pourra utiliser g| ker(f ◦g) = h dont on déterminera le noyau).
Exercice 701 Soit (f, g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n,
montrer les inégalités :
Exercice 702 Soit (f, g) ∈ (L(E))2 où E est un K-espace vectoriel de dimension finie n, tel
que : (f + g) est inversible et f g = 0. Montrer que :
rg(f ) + rg(g) = n.
Montrer que A est un sous-espace vectoriel de L(E). Si E est de dimension finie, quelle est la
dimension de A ?
19 Espaces vectoriels de dimension finie 82
Exercice 704 Soient E0 , E1 , ..., En n + 1 espaces vectoriels sur un même corps commutatif
K, de dimensions respectives α0 , α1 , ..., αn . On suppose qu’il existe n applications linéaires
f0 , f1 , ..., fn−1 telles que :
et de plus :
– f0 est injective ;
– ∀j ∈ {1, ..., n − 1}, Im fj−1 = Ker(fj );
– fn−1 est surjective.
Montrer que
X n
(−1)j αj = 0.
j=0
Exercice 706 Donner un exemple d’endomorphisme d’un espace vectoriel injectif et non sur-
jectif, puis d’un endomorphisme surjectif et non injectif.
Exercice 707 Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E), montrer l’équivalence :
E = Ker(f ) ⊕ Im(f ) ⇔ Im f = Im f 2 .
Montrer que :
E = Ker(f ) + Im f ;
Im f ∩ Im g = {0}.
Exercice 709 Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et (f, g) ∈ L(E)2 avec E = Im f +
Im g = Ker(f ) + Ker(g). Montrer que ces sommes sont directes.
Exercice 710 Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et (f1 , ..., fk ) des projecteurs de
E. Montrer l’équivalence :
k
X
£ 2
¤
∀(i, j) ∈ {1, ..., k} , i 6= j ⇒ fi fj = 0 ⇔ fi est un projecteur.
i=1
Exercice 711 Soit f ∈ L(E) où E est un K-espace vectoriel de dimension n, tel que :
f 2 = −Id.
1. Montrer que f est inversible et que la dimension de E est paire, donc n = 2p.
20 Matrices 83
Exercice 712 Soit E un K espace vectoriel de dimension finie n > 1. Soit f ∈ L(E) nilpotente.
On note q ∈ N∗ l’indice de nilpotence de f, i.e. :
q = inf{j ∈ N∗ |f j = 0}.
1. Montrer que : ∃x0 ∈ E tel que {x0 , f (x0 ), ..., f q−1 (xo )} soit libre. En déduire q 6 n.
2. Soit r = dim Ker(f ). Montrer que r > 0 et que
n
6 q 6 n + 1 − r.
r
20 Matrices
20.1 Généralités
Exercice 713 Rappeler la structure d’espace vectoriel de Mn (R). Déterminer une base de
Mn (R). Donner sa dimension.
1 0 2
c
Exercice 714 ° Soit A = 0 −1 1 . Calculer A3 − A. En déduire que A est inversible puis
1 −2 0
déterminer A−1 .
c
Exercice 715 ° Déterminer deux éléments A et B de M2 (R) tels que : AB = 0 et BA 6= 0.
n a 0 c
Exercice 716 Soit E le sous ensemble de M3 (R) défini par E = M (a, b, c) = 0 b 0 a, b, c ∈
o c 0 a
R .
1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R) stable pour la multiplication des
matrices. Calculer dim (E).
2. Soit M (a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des paramètres a, b et c ∈
R son rang. Calculer (lorsque cela est possible) l’inverse M (a, b, c)−1 de M (a, b, c).
3. Donner une base de E formée de matrices inversibles et une autre formée de matrices de
rang 1.
Exercice 717 Soit A ∈ M2 (R). On nomme commutant de A et on note C(A) l’ensemble des
B ∈ M2 (R) telles que AB = BA.
1. Montrer que C(A) et un sous espace vectoriel de M2 (R).
2. Montrer que pour tout k ∈ N, Ak ∈ C(A).
20 Matrices 84
c
Exercice 718 ° Soit F et G les sous-ensembles de M3 (R) définis par :
a+b 0 c a+b+d a c
F = { 0 b+c 0 a, b, c ∈ R} G = { 0 b+d 0 a, b, c, d ∈ R}.
c+a 0 a+b a+c+d 0 a+c
Montrer que ce sont des sous espaces vectoriels de M3 (R) dont on déterminera des bases.
c
Exercice 719 ° Montrer que F = {M ∈ M2 (R); tr(M ) = 0} est un sous-espace vectoriel de
M2 (R). Déterminer une base de F et la compléter en une base de M2 (R).
Exercice 721 Soit N ∈ Mn (C) une matrice nilpotente. Calculer det(I + N ). Si A ∈ Mn (C)
commute avec N, montrer que det(A + N ) = det(A). (on pourra commencer par étudier le cas
où A est inversible.)
x
2 0 0
Exercice 722 Soit G =
0 1 x , x ∈ R . Montrer que G est un groupe multiplicatif.
0 0 1
µ ¶
cos θ − sin θ
Exercice 723 Soit A(θ) = pour θ ∈ R. Calculer An (θ) pour n ∈ Z.
sin θ cos θ
0 0 0
Exercice 724 Soit A = −2 1 −1.
2 0 2
1. Calculer A3 − 3A2 + 2A.
2. Quel est le reste de la division euclidienne de X n par X 3 − 3X 2 + 2X ?
3. Calculer An pour n ∈ N.
4. A est-elle inversible ?
Exercice 725 Soient A et B ∈ Mn (Q) telles que ∀X ∈ Mn (Q) tr(AX) = tr(BX). Montrer que
A = B.
Exercice 726 Que peut-on dire d’une matrice A ∈ Mn (R) qui vérifie tr(AtA) = 0 ?
1 1
1 2 3
Exercice 727 Discuter suivant les valeurs de λ ∈ R le rang de la matrice 21 13 14 .
1 1
3 4
λ
1 2 1
Exercice 728 Calculer l’inverse de 1 2 −1.
−2 −2 −1
20 Matrices 85
∀H ∈ Mn (R), M H = HM.
Exercice 730 Soit M ∈ Mn (R) telle que M − In soit nilpotente (ie ∃k ∈ N, (M − In )k = 0).
Montrer que M est inversible.
E = {A ∈ Mn (R)|∃(a, b) ∈ R2 ; A = aI + bJ}.
1. Montrer que E est un espace vectoriel stable par multiplication (Est-ce une algèbre ?).
En déduire que :
∀A ∈ E, ∀n ∈ N, ∃(an , bn ) ∈ R2 ; An = an I + bn J
Exercice 735 Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que ∀X ∈ Mn (C), AXB = 0. Montrer que A = 0 ou
B = 0.
Exercice 736 Soit (A, B) ∈ (Mn (C))2 tel que AB = I + A + A2 . Montrer que AB = BA
(Indication : voir d’abord que A est inversible).
Exercice 737 Soit A ∈ Mn (R)une matrice triangulaire à éléments diagonaux nuls, montrer
que :
An = 0.
20 Matrices 86
la somme étant finie et s’arrêtant par exemple au premier indice i tel que Ai = 0. Montrer que
si A et B sont nilpotentes et commutent, alors exp(A + B) = exp(A) exp(B). En déduire que
exp(A) est toujours inversible et calculer son inverse.
Exercice 746 Déterminer la matrice de la projection de R2 sur R~i parallèlement à R(~i + ~j)
dans la base (~i + ~j, ~j) puis (~i, ~j).
Exercice 747 Soit R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels.
1. Soit n ∈ N. Montrer que Rn [X], ensemble des polynômes à coefficients réels et de
degré inférieur ou égal à n, est un sous-espace vectoriel de R[X]. Montrer que la famille
1, X, . . . , X n est une base de Rn [X].
2. Soient f , g et h les applications de R[X] dans lui-même définies par :
f (P (X)) = XP (X),
g(P (X)) = P 0 (X),
h(P (X)) = (P (X))2 .
Montrer que les applications f et g sont linéaires, mais que h ne l’est pas. f et g sont-elles
injectives ? Surjectives ? Déterminer la dimension de leurs noyaux respectifs. Déterminer
l’image de f .
3. On désigne par fn et gn les restrictions de f et de g à Rn [X]. Montrer que l’image de gn
est incluse dans Rn [X] et celle de fn est incluse dans Rn+1 [X]. Déterminer la matrice de
gn dans la base 1, X, ..., X n de Rn [X]. Déterminer la matrice de fn de la base 1, X, ..., X n
dans la base 1, X, ..., X n+1 . Calculer les dimensions respectives des images de fn et de gn .
20 Matrices 88
µ ¶
−1 2
Exercice 748 Soient A = et f l’application de M2 (R) dans lui-même M 7→ AM.
1 0
Montrer que f est linéaire. Déterminer sa matrice dans la base canonique de M2 (R).
Exercice 749 Soit ϕ une application linéaire de R2 dans lui-même telle que ϕ 6= 0 et ϕ2 = 0.
1. Construire des exemples de telles applications.
2. Soit x ∈ R2 tel que ϕ(x) 6= 0. Montrer que {x, ϕ(x)} est une base de R2 . Déterminer la
matrice de ϕ dans cette base.
Exercice 752 Soient E un espace vectoriel et ϕ une application linéaire de E dans lui-même
telle que ϕ2 = ϕ.
1. Montrer que E = Ker (ϕ) ⊕ Im (ϕ).
2. Supposons que E est de dimension finie n. Posons q = dim (Ker (ϕ)). Montrer qu’il existe
une base B = {e1 , . . . , en } de E telle que : ϕ(e1 ) = . . . = ϕ(eq ) = 0 et, pour tout r > q,
ϕ(er ) = er . Déterminer la matrice de ϕ dans la base B.
Exercice 753 Soit f l’application de Rn [X] dans R[X], définie en posant, pour tout P (X) ∈
Rn [X] : f (P (X)) = P (X + 1) + P (X − 1) − 2P (X).
1. Montrer que f est linéaire et que son image est incluse dans Rn [X].
2. Dans le cas où n = 3, donner la matrice de f dans la base 1, X, X 2 , X 3 . Déterminer
ensuite, pour une valeur de n quelconque, la matrice de f dans la base 1, X, . . . , X n .
3. Déterminer le noyau et l’image de f . Calculer leurs dimensions respectives.
4. Soit Q un élément de l’image de f . Montrer (en utilisant en particulier les résultats
de la deuxième question) qu’il existe un unique P ∈ Rn [X] tel que : f (P ) = Q et
P (0) = P 0 (0) = 0.
Exercice 755
1. Soit E un espace vectoriel et {e1 , . . . ep } une famille génératrice de E. Montrer l’égalité
Im (ϕ) = Vect {ϕ(e1 ), . . . , ϕ(ep )}.
1 2 1 2 2 −1
3 4 1
2. Soient A = , B = 4 3 −1. Calculer rg(A) et rg(B). Déterminer une
5 6 1 0 −1 2
7 8 1 3 3 −2
base des noyaux et une base des images respectifs de fA et de fB .
c
Exercice 756 ° Soit E un espace vectoriel de dimension n et ϕ une application linéaire de E
dans E. Montrer qu’il existe un polynôme P ∈ R[X] tel que P (f ) = 0. (On pourra utiliser le
fait que L(E) est isomorphe à Mn (R).)
0 ... 0 1
..
. 0
Exercice 757 Soit A = .. . En utilisant l’application linéaire associée de L(Qn , Qn ),
0 .
1 0 ... 0
calculer Ap pour p ∈ Z.
0 1 ... 0
.. . . . . . . ..
. .
Exercice 758 Même chose avec A = . . .
.. . . 1
0 ... ... 0
3 −1 1
Exercice 759 Soit f ∈ L(R3 ) de matrice 0 2 0 dans la base canonique. Déterminer la
1 −1 3
matrice de f dans la base (1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1).
µ 2
¶
2 2
Exercice 760 Soit f l’endomorphisme de R de matrice 3 dans la base canonique.
− 52 − 23
Soient e1 = (−2, 3) et e2 = (−2, 5).
1. Montrer que (e1 , e2 ) est une base de R2 et déterminer mat(f, e).
2. Calculer An pour n ∈ N.
xn+1 = 2xn + 2 yn
3. Déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient ∀n ∈ N 3 .
5 2
yn+1 = − xn − yn
2 3
Exercice 761 Soit E = vect(AB − BA, (A, B) ∈ Mn (Q)2 ).
1. Montrer que E = ker tr (pour l’inclusion non triviale, on trouvera une base de ker tr
formée de matrices de la forme AB − BA).
2. Soit f ∈ Mn (Q)∗ telle que ∀(A, B) ∈ Mn (Q)2 f (AB) = f (BA). Montrer qu’il existe
α ∈ R tel que f = αtr.
µ ¶ (
1 1 M2 (R) → M2 (R)
Exercice 762 Soient A = et Φ : . Montrer que Φ est linéaire,
0 1 M 7→ AM − M A
déterminer sa matrice dans la base canonique et calculer ker Φ et ImΦ.
21 Déterminants 90
21 Déterminants
21.1 Calcul
a c c b c a b c
c a b c a c c b
Exercice 763 Calculer les déterminants des matrices suivantes :
c b a c b c c a
b c c a c b a c
2
a x y z 1+a b a b a a a b+c+d 1 0 a a2
b x y z b 1+a b a a b b 2 c + d + a 0 1 b b 2
c x0 y 0 z 0 a b 1+a b a c c 2 d + a + b 1 0 c c 2
d x0 y 0 z 0 b a b 1+a a d d2 a + b + c 0 1 d d2
1 t 1
Exercice 764 Calculer, pour tout t ∈ R le rang des matrices Mt = t 1 1 et Nt =
1 t 1
1 1 t
1 t 1 .
t 1 1
Exercice 765
1. Soient A ∈ Mp (R) et
µB ∈ M ¶q (R). Calculer (en fonction de det(A) et det(B)) le déterminant
A 0
de la matrice M = ∈ Mp+q (R). (On pourra pour cela décomposer M comme pro-
0 B
duit de deux matrices de déterminant évident et utiliser la multiplicativité du déterminant.)
2. SoientµA ∈ M
¶p (R), B ∈ Mq (R) et C ∈ Mp,q (R). Calculer le déterminant de la matrice
A C
M= ∈ Mp+q (R). (On pourra généraliser la méthode de 1.)
0 B
¯ ¯
¯2 0 4¯
¯ ¯
Exercice 766 Sans calcul, montrer que ¯¯5 2 7¯¯ est divisible par 17.
¯2 5 5¯
Exercice 767 Soit ∆(x) = det(ai,j (x)) de taille n = 2 ou 3 avec ai,j des fonctions dérivables.
1. Montrer que ∆0 (x) est la somme des n déterminants obtenus en remplaçant successivement
dans ∆(x) chaque colonne par sa dérivée.
¯ ¯ ¯ ¯
¯x + a1 x x ¯ ¯1 + x 1 1 ¯
¯ ¯ ¯ ¯
2. Calculer ¯¯ x x + a2 x ¯¯ et ¯¯ 1 1+x 1 ¯¯.
¯ x x x + a3 ¯ ¯ 1 1 1 + x¯
¯ ¯
¯1 1 1¯
¯ ¯
Exercice 768 Calculer ¯¯ x y z ¯¯ et déterminer la condition d’inversibilité de la matrice.
¯x2 y 2 z 2 ¯
Exercice 769 La famille (2, 1, 0), (1, 3, 1), (5, 2, 1) est-elle libre ?
¯ ¯
¯a b c ¯
¯ ¯
Exercice 770 Calculer ¯¯ c a b ¯¯.
¯ b c a¯
21 Déterminants 91
¯ ¯
¯1 sin x cos x¯
¯ ¯
Exercice 771 Calculer ¯¯1 sin y cos y ¯¯
¯1 sin z cos z ¯
21.2 Applications
c
Exercice 772 ° Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n et ϕ ∈ L(E) telle que
2
ϕ = −idE .
1. Donner des exemples de telles applications dans le cas n = 2 ou 4.
2. Montrer que de telles applications existent si et seulement si n est pair.
1 −1 0 0 1 0 1 0
2 1 0 0 0 1 0 1
Exercice 773 Inverser les matrices
0 et ainsi que leurs pro-
0 1 2 1 0 −1 0
0 0 2 1 0 1 0 −1
duits.
21.3 Divers
Exercice 774 Une matrice carrée A = (aij )i,j∈{1,...,n} ∈ Mn (R) est dite triangulaire supérieure
lorsque pour tout i > j : aij = 0.
1. Montrer que le produit de deux matrices triangulaires supérieures est une matrice trian-
gulaire supérieure.
2. Démontrer que det(A) = a11 · · · ann .
3. Soit E un espace vectoriel, ε = {e1 , . . . , en } une base de E et ϕ ∈ L(E). On note Ei
l’espace vectoriel engendré par {e1 , . . . , ei }, pour tout 1 6 i 6 n. Montrer que Mat(ϕ, ε)
est triangulaire supérieure si et seulement si ϕ(Ei ) ⊂ Ei pour tout 1 6 i 6 n.
4. Démontrer que l’inverse d’une matrice triangulaire supérieure est une matrice triangulaire
supérieure.
det(Com(A)) = det(A)n−1 .
rg(A) = n ⇒ rg(Com(A)) = n;
rg(A) = n − 1 ⇒ rg(Com(A)) = 1;
rg(A) 6 n − 2 ⇒ rg(Com(A)) = 0.
Quatrième partie
ANALYSE 2
22 Suites : compléments
22.1 Limites
n
Y π π
Exercice 792 Soient (un )n>2 définie par un = cos( k
) et vn = un sin( n ).
k=2
2 2
1. Montrer que (un )n>2 est convergente.
2. Montrer que (vn )n>2 est une suite géométrique. En déduire la limite de (un )n>2 .
Exercice 793 Soit (un )n∈N une suite bornée de nombres réels telle que lim (un+1 − un ) = 0.
n→∞
Montrer que les valeurs d’adhèrence de la suite (un )n∈N forment un intervalle de R.
Exercice 794 On définit par récurrence les suites (un )n∈N et (vn )n∈N par :
(un )2 (vn )2
u0 = 1, v0 = 2, un+1 = , vn+1 = .
un + v n un + v n
1. Montrer par récurrence que l’on a un > 0 et vn > 0.
2. Montrer que les suites (un )n∈N et (vn )n∈N décroissent. En déduire qu’elles convergent vers
` et `0 respectivement. Montrer que l’on a ``0 = 0.
3. Montrer que la suite (vn − un )n∈N est constante. En déduire ` et `0 .
Exercice 795 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de nombres réels telles que 0 < u1 < v1 et
√ u n + vn
un+1 = un vn et vn+1 = . Montrer qu’elles convergent vers la même limite.
2
Exercice 796
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels non nuls convergeant vers une limite ` différente
1 1
de zéro. Montrer que la suite ( )n∈N converge vers .
un `
2. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels positifs convergeant
√ vers une limite ` différente
√
de zéro. Montrer que la suite ( un )n∈N converge vers `.
Exercice 797
1. Soit (un )n∈N une suite de nombres réels telle que les suites extraites (u2n )n∈N et (u2n+1 )n∈N
convergent vers une même limite `. Montrer que (un )n∈N converge également vers `.
X n
(−1)k
2. En déduire que la suite (un )n∈N de terme général un = converge.
k=0
(2k)!
u1 + u2 + · · · + un
Exercice 798 Soit (un )n∈N une suite de nombres réels et vn = où n ∈ N∗ .
n
1. Montrer que si (un )n>1 converge vers `, alors (vn )n>1 converge vers `. La réciproque est
elle vraie ?
23 Continuité et comparaison de fonctions 95
Xn
k+1
2. Calculer lim .
n→+∞
k=1
2nk + k
an
3. Soit (an )n>0 une suite telle que lim (an+1 − an ) = `. Prouver que lim = `.
n→+∞ n→+∞ n
un+1
4. Soit (un )n>1 une suite strictement positive telle que lim = `. Démontrer que
n→+∞ un
lim (un )1/n = `.
n→+∞
Xn
∗ 1 1
Exercice 799 Pour tout n ∈ N on note un = et vn = un + . On rapelle que e = lim un .
k=1
k! n!n n→∞
1. Montrer que les suites (un )n>1 et (vn )n>1 sont adjacentes. En déduire une valeur approchée
1
de e à .
1000
2. Démontrer que e est irrationnel.
Exercice 803 Déterminer les suites convergentes qui vérifient 2un+2 = 7un+1 − 3un .
√
Exercice 804 Montrer que la suite u0 = 1, u1 = 2 et un+2 = un+1 un est bien définie et la
déterminer.
( (
u0 = 2 un+1 = un + vn
Exercice 805 Déterminer les suites (un ) et (vn ) qui vérifient et
v0 = −2 vn+1 = 3un − vn
c √ √
Exercice 810 ° Étudier en +∞ et −∞ la fonction f (x) = 3
x3 + 1 + x2 + x + 1.
c
Exercice 811 ° Calculer les limites de
sin x ln(1 + x2 )
1. en 0.
x tan x
ln(1 + sin x)
2. en 0.
tan(6x)
1
3. (ln(e + x)) x en 0.
1
4. (ln(1 + e−x )) x en + ∞.
ln(1 + x) x
Exercice 812 Trouver un équivalent simple en +∞ de ( ) − 1.
ln x
c
Exercice 813 ° √ √
3 3
Limite en + ∞ de x3 + x2 − x3 − x2
q
√ √
Équivalent en + ∞ de x2 + x4 + 1 − x 2
tan(ax) − sin(ax)
Limite en 0 de
tan(bx) − sin(bx)
π ³ π´ π
Limite en de x − tan(x + )
4 4 4
π cos(x) − sin(x)
Limite en de
4 (4 x − π) tan(x)
tan(x − x cos(x))
Équivalent en 0 de
sin(x) + cos(x) − 1
π ³ π ´³ π ´2
Équivalent en de tan(2 x) + tan(x + ) cos(x + )
4 4 4
1
Limite en 0 de x 1+2 ln(x)
1 ¡ ¢
Limite en de 2 x2 − 3 x + 1 tan(π x)
2
24 Dérivabilité 97
(sin(x))sin(x) − 1
Limite en 0 de
(tan(x))tan(x) − 1
√
1 + x2 x
Équivalent en + ∞ de 1 ln( )
sin( x ) x+1
Exercice 814 Soit (fn )n∈N une suite de fonctions réelles. Montrer qu’il existe f : R → R telle
que ∀n ∈ N, fn (t) = o(f (t)) si t → ∞.
24 Dérivabilité
24.1 Dérivées
Exercice 815 Montrer que pour tout x ∈ R+ , sin(x) 6 x.
Exercice 816 Pour tout x ∈]1, +∞[ on pose f (x) = x ln(x)−x. Montrer que f est une bijection
de ]1, +∞[ sur ] − 1, +∞[. On pose g = f −1 l’application réciproque de f. Calculer g(0) et g 0 (0).
Exercice 817 Étudier la continuité, la dérivabilité, la continuité de la dérivée pour les appli-
cations suivantes :
1
f : x 7→ sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
1
g : x 7→ xsin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
2 1
h : x 7→ x sin ( ) si x 6= 0 et f (0) = 0.
x
Exercice 818 Soit g une fonction 2 fois dérivable sur [a, b] telle que g(a) = g(b) = 0 et g 00 (x) 6 0
pour tout x ∈]a, b[. Montrer que pour tout x ∈]a, b[, g(x) > 0.
Exercice 819 Soit f : R → R une fonction deux fois dérivable telle que ∀x ∈ R on ait f (x) > 0,
f (x)
f 0 (x) > 0 et f 00 (x) > 0. Étudier lim f (x) et lim .
x→∞ x→∞ x
Exercice 820 Soit f une application continue de [a, b] à valeurs dans R dérivable sur ]a, b].
Montrer que si lim f 0 (x) existe, f est dérivable en a.
x→a
24.2 Applications
Exercice 821 Soit f une fonction continue de [0, 1] à valeurs dans R. Pour chaque n ∈ N, on
1
note gn la fonction x 7→ f (x + ) − f (x).
n
1
1. On suppose gn (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1 − [. Montrer que f (1) > f (0).
n
2. On suppose désormais que f (0) = f (1). Montrer que, pour chaque n ∈ N, la fonction gn
1
s’annule en au moins un point de l’intervalle [0, 1 − ].
n
c
Exercice 822 ° Pour tout n entier supérieur où égal à 2, on considère le polynôme de degré n
à coefficients réels :
Pn (X) = X n + X n−1 + X 2 + X − 1
24 Dérivabilité 98
1. Soit n > 2. Montrer que Pn a une unique racine réelle positive que l’on nommera λn . (On
pourra étudier l’application X 7→ Pn (X).)
2. Montrer que la suite (λn )n>2 est croissante puis qu’elle converge vers une limite que l’on
notera `.
3. Montrer que ` est racine du polynôme X 2 + X − 1. En déduire sa valeur.
Exercice 823 Soit f une fonction d’un intervalle I à valeurs dans R dérivable sur I. Montrer
que les propriétés suivantes sont équivalentes :
1. f est strictement croissante sur I.
2. f 0 est positive ou nulle sur I et {x ∈ I; f 0 (x) > 0} est dense dans I.
Exercice 824
1. Soit f une application de R dans R dérivable en 0. Montrer qu’il existe une application
ε de R dans lui-même telle que ∀x ∈ R : f (x) = f (0) + xf 0 (0) + xε(x) et lim ε(x) = 0.
x→0
Donner une interprtation géométrique de ce résultat.
2. En déduire les limites des suites (un )n>1 et (vn )n>1 définies en posant, pour tout n ∈ N∗ :
1 α 1
un = (n3 + 1) 3 − n et vn = (1 + ) n .
n
3. Construire un exemple de suite (wn )n>1 avec, un < 1 pour tout n > 1 et telle que
lim wn = 1. (On pourra s’inpirer de l’exemple de (vn )n>1 ci-dessus.)
n→∞
1 1
Exercice 825 1. Montrer que pour tout x > 0 on a : < log(x + 1) − log(x) < .
x+1 x
1 1
2. En déduire que pour tout entier n > 1 : log(n + 1) < 1 + + · · · + < 1 + log(n).
2 n
1 1
3. Posons un = 1 + + · · · + − log(n) Montrer que la suite (un )n∈N est décroisante et
2 n
convergente.
c
Exercice 826 °
1. Soit f une application continue d’un intervalle ]a, b[ à valeurs dans R, dérivable en c ∈]a, b[.
Montrer qu’il existe une (unique) application continue ε de ]a, b[ dans R telle que f (c) = 0
et, pour tout x ∈]a, b[ distinct de c, on ait :
f (x) = f (c) + (x − c)f 0 (c) + (x − c)ε(x)
est décroissante et qu’elle converge vers une limite que l’on nommera S.
1
3. Pourquoi peut on dire, a priori, que 6 S 6 1?
2
4. Soit f :]−1, 1[→ R une application continue, dérivable en 0 et telle que f (0) = 0. Montrer
que la suite (σn (f ))n>1 de terme général :
µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 1 1
σn (f ) = f +f + ··· + f
n n+1 2n
converge vers f 0 (0)S (utiliser 1.).
25 Développements limités 99
Exercice 827 Soit f une fonction dérivable et a un réel. Soit h > 0 un nombre réel strictement
positif fixé.
1. Montrer qu’il existe θ ∈]0, 1[ tel que
f (a + h) − 2f (a) + f (a − h)
= f 0 (a + θh) − f 0 (a − θh).
h
f (a + h) − 2f (a) + f (a − h)
2. Pour tout h 6= 0 on note : ϕ(h) = 2
. Montrer que si f 00 (a)
h
existe, alors lim ϕ(h) = f 00 (a).
h→0
25 Développements limités
25.1 Calculs de développements limités
c
Exercice 828 ° Donner le développement limité en 0 des fonctions :
1. x 7→ ln(cos(x)) (à l’ordre 6).
2. x 7→ tan(x) (à l’ordre 7).
3. x 7→ sin(tan(x)) (à l’ordre 7).
4. x 7→ (ln(1 + x))2 (à l’ordre 4).
5. x 7→ exp(sin(x)) (à l’ordre 3).
6. x 7→ sin6 (x) (à l’ordre 9.)
−1
Exercice 829 1. Soit f : R → R la fonction définie par f (x) = 0 si x 6 0 et f (x) = exp ( )
x
sinon. Calculer, pour tout n ∈ N, le développement limité de f en 0. Quelles conclusions
en tirer ?
1
2. Soit g : R → R la fonction définie par g(0) = 0 et, si x 6= 0 : g(x) = x3 sin( ). Montrer
x
que g a un développement limité d’ordre 2 en 0 mais n’a pas de dérivée seconde (en 0).
c arctan x − sin x
Exercice 830 ° Déterminer la limite en 0 de .
tan x − arcsin x
c
Exercice 831 ° Faire un développement limité ou asymptotique en a à l’ordre n de :
1. ln cos x n = 6 a = 0.
25 Développements limités 100
arctan x − x
2. n = 2 a = 0.
sin x − x
3. ln tan( x2 + π4 ) n = 3 a = 0.
4. ln sin x n = 3 a = π4 .
√3
√
5. x3 + x − 3 x3 − x n = 4 a = +∞.
1
6. (1 + x) x n = 3 a = 0.
p √ √
7. x( x2 + x4 + 1 − x 2) n = 2 a = +∞.
Exercice 832 Développements limités en 0 de :
1. cos x. ln(1 + x) à l’ordre 4.
1
2. à l’ordre 4.
cos x
3. arcsin (ln(1 + x2 )) à l’ordre 6.
sinh x − x
4. à l’ordre 4.
x3
1
5. (1 + x) 1+x à l’ordre 3.
Exercice 833 Pour chacune des fonctions suivantes, donner les conditions sur ε(x) pour que
ces fonctions soient des développements limités au voisinage d’un point et à un ordre que vous
préciserez.
x3
1. f1 (x) = x − + x2 ε(x)
3
2 1 1
2. f2 (x) = 1 − 2 + 3 + 3 ε(x)
x x x
(x − 2)2
3. f3 (x) = (x − 2) + + (x − 2)3 ε(x)
5
1 1
4. f4 (x) = x2 − x + 1 + + ε(x)
x x
5. f5 (x) = x3 + 3x− x + 1 + (x − 1)2 ε(x)
6. f6 (x) = (x − 2)2 + (x − 2) − 2 + (x − 2)ε(x)
7. f7 (x) = {2x + x2 + 1 + x2 ε(x)}{−x + 3 + x2 − x3 ε(x)}
√ √
Exercice 834 1. Développements limités en 1 à l’ordre 3 de f (x) = x et de g(x) = e x
2. Développement limité à l’ordre 3 en x0 ∈]0; π[ de h(x) = ln(sin x). En déduire un
π
développement limité en .
2
√
1 + x2
Exercice 835 Donner un développement limité à l’ordre 2 de f (x) = √ en 0,
x + 1 + 1 + x2
+∞ et −∞.
Exercice 836
Z xDonner un développements limité en 0 à l’ordre 10 de :
1. x 7−→ cos t2 dt.
0
Z x2
1 1
2. x 7−→ √ dt = F (x2 ) − F (x) où F est une primitive de t 7−→ √ .
1+t 4 1 + t4
x
c ex − (cos(x) + x) x3 arctan(x) − x4
Exercice 839 ° Calculer les limites suivantes : lim , lim .
x→0 x2 x→0 cos(x2 ) − 1
3√ 3 3√ 3
x+ √ < (x + 1)3/2 − x3/2 < x+ √ .
2 8 x+1 2 8 x
x2 x2
Exercice 843 Montrer que pour tout x ∈ R+ , 6 ex − x − 1 6 ex .
2 2
1
Exercice 844 Soit f (x) = (cos x) x pour x ∈] − π2 , π2 [− {0}.
1. Montrer que f est prolongeable par continuité en 0.
2. Déterminer un DL de f en 0 à l’ordre 2.
3. Etudier la dérivabilité du prolongement de f .
1
Exercice 846 Soit (1) l’équation x − E(x) = x2
.
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un unique xn ∈ [n, n + 1[ solution de (1).
2. Déterminer un équivalent de xn .
1
3. Faire un DAS de xn − n en +∞ en fonction de n
à l’ordre 5.
un (x) + vn (x) p
∀n ∈ N, un+1 (x) = , vn+1 (x) = un (x)vn (x), u0 (x) = 1, v0 (x) = x.
2
1. Montrer que ces deux suites convergent vers une même limite `x .
2. Soit f : R+ → R définie par : f (x) = `x . Calculer f (1), f (0), donner f ( x1 ) en fonction de
f (x) si x > 0. Montrer que f est croissante, en déduire le sens de variations de x → f (x) x
.
√ 1+x
3. Montrer que f est dérivable en 1 (on utilisera x 6 f (x) 6 2 ) puis que limx→∞ f (x) =
+∞.
4. Montrer que f est continue sur R+∗ , puis que f est continue en 0.
5. Donner l’allure du graphe de f, préciser la tangente en 0 ainsi que le comportement
asymptotique en +∞.
Exercice 854 Soit a un nombre réel et f une application de classe C 2 de ]a, +∞[ à valeurs
dans R. On suppose f 0 et f 00 bornées ; on pose M0 = sup |f (x)| et M2 = sup |f 00 (x)|.
>
x a >
x a
1. En appliquant la formule de Taylor en x et x + 2h, montrer que, pour tout x > a et tout
1
h > 0, on a : |f 0 (x + h)| 6 hM2 + M0 .
h
0
2. En déduire que f est bornée sur ]a, +∞[.
3. Établir le résultat suivant : soit g :]0, +∞[→ R une application de classe C 2 à dérivée
seconde bornée et telle que lim g(x) = 0. Alors lim g 0 (x) = 0.
x→∞ x→∞
26 Intégrales : compléments 103
2. En déduire que pour n assez grand aeθn + (−1)n ce−θn = 0 puis que a = b = c = 0. (On
X∞
1
rappelle que e = .)
n=1
n!
∞ (n) (n)
Exercice
¯ (n) 856
¯ Soitn! f ∈ C (R, R) telle que ∀n ∈ N, f (0) = 0 et f est bornée sur R avec
¯ ¯
sup f (x) = o( an ), a constante fixée. Montrer que ∀x ∈ [−a, a], f (x) = 0, puis que f = 0.
x∈ R
Exercice 857 Soit P ∈ Rn [X] tel que P > 0. On pose Q = P + P 0 + ... + P (n) . Montrer que
Q > 0.
Exercice 858 Soient a et b deux réels tels que a < b et f ∈ C 3 ([a, b], R). Montrer qu’il existe
a+b (b − a)3 000
c ∈]a, b[ tel que f (b) = f (a) + (b − a)f 0 ( )+ f (c) (on pourra utiliser Taylor-
2 24
a+b
Lagrange entre a, , b).
2
26 Intégrales : compléments
26.1 Intégration sur un compact
Z 1
1
Exercice 859 Soit f : [0, 1] → R une fonction de classe C . Montrer que lim cos(nt)f (t)dt = 0.
n→∞ 0
Exercice 860 Soit f : [0, 1] → R une fonction continue telle que f (0) = 0. Montrer que
Z 1
lim f (tn )dt = 0.
n→∞ 0
Exercice 863 Soit f : [a, b] → R une fonction de classe C 1 telle que f (a) = f (b) = 0. Posons
Z b
0 (b − a)2
M = supx∈[a,b] |f (x)|. Montrer que | f (t)dt| 6 M . (Indication : faire des dévelop-
Z x a Z b 4
pements limités de x 7→ f (t)dt et x 7→ f (t)dt).
a x
3. En√déduire que
Z nµ ¶n Z √n Z √n
t2 −t2 1
1− dt 6 e dt 6 ¡ 2 ¢n dt.
0 n 0 0 1 + tn
Z π r
2
n π
rappel (intégrales de Wallis) : In = (cos(θ)) dθ ∼ .
0 2n
Z ∞
1
4. Montrer que du existe et vaut I2n−2 .
0 (1 + u2 )n
Z ∞ √
2
5. Montrer que e−x dx existe et vaut 2π .
0
Exercice 872 Donner un exemple d’une fonction continue positive telle que :
Z ∞
f (u)du
0
R∞
Exercice 873 Soit f une fonction positive décroissante de R+ dans R, telle que 0
f existe.
Montrer que :
1
f (x) = o( )
x
quand x → ∞.
Exercice 874 Soit fR une application continue par morceaux de R+ dans R possédant une limite
∞
` en +∞, telle que 0 f existe ; montrer que ` = 0. R∞
Soit f une application uniformément continue de R+ dans R telle que 0 f existe. Montrer
que :
lim f (x) = 0.
x→∞
R∞
Exercice 875 Soit f une application continue de R+ dans R telle que 0
f 2 existe. Montrer
que quand x → ∞ : Z x
√
f (t)dt = o( x).
0
P R∞
2. Montrer que la suite Sn = nk=1 f (k) a une limite quand n → ∞ si et seulement si 1 f
converge, et que dans ce cas :
Z ∞ Xm Z ∞
f 6 lim f (k) 6 f.
n+1 m→∞ n
k=n+1
R∞ Rn
3. Montrer que si 1
f diverge on a : Sn v 1
f quand n → ∞.
R1
Exercice 880 Soit f :]0; 1] → R continue et monotone, telle que 0
f existe. Calculer
n µ ¶
1X k
lim f .
n→∞ n n
k=1
n’existe pas.
quand x → ∞.
Cinquième partie
ALGÈBRE 3
27 Groupes : généralités
27.1 Sous-groupes
Exercice 889 Soit ABC un triangle équilatéral du plan.
1. Déterminer l’ensemble des rotations qui laissent invariant {A, B, C}.
2. Montrer que c’est un groupe pour la loi ◦.
3. Faire de même avec un carré.
Exercice 891 Montrer qu’il existe une seule table possible pour un groupe d’ordre 3. Est-ce
vrai pour 4 ?
Exercice 892 Montrer que si X contient au moins trois éléments alors σ(X) n’est pas abélien.
c
Exercice 893 ° Les ensembles suivants, pour les lois considérées, sont-ils des groupes ?
x+y
1. ] − 1, 1[ muni de la loi définie par x ? y = 1+xy
;
2. {z ∈ C : |z| = 2} pour la multiplication usuelle ;
3. R+ pour la multiplication usuelle ;
4. {x ∈ R 7→ ax + b : a ∈ R \ {0} , b ∈ R} pour la loi de composition des applications.
Exercice 897 Soit G un ensemble muni d’une loi de composition interne associative, admettant
un élément neutre à droite et tel que chaque élément de G admette un symétrique à droite.
Montrer que G est un groupe.
27 Groupes : généralités 109
1. Montrer, en utilisant seulement (1), que a2 b8 a−2 = b18 puis que a3 b8 a−3 = b27 .
2. En déduire, en utilisant (2), que a3 b8 a−3 = b18 et enfin que a = b = 1.
Exercice 900 Soient (G, ?) et (H, 4) deux groupes. On définit sur G×H la loi ♥ par (x, y)♥(x0 , y 0 ) =
(x ? x0 , y4y 0 ).
1. Montrer que (G × H, ♥) est un groupe.
2. Si G est de cardinal 2, dresser la table de G × G et la reconnaı̂tre parmi les exemples des
exercices précédents.
Exercice 901 Montrer que si H et K sont des sous-groupes de G alors H ∩K est un sous-groupe
de G. Est-ce vrai pour H ∪ K ?
Exercice 902 Si G est un groupe, on appelle centre de G et on note Z(G) l’ensemble {x ∈ G/∀y ∈ G, xy = yx}.
1. Montrer que Z(G) est un sous-groupe de G.
2. Montrer que G est commutatif ssi Z(G) = G.
3. Calculer Z(σ3 ).
Exercice 903 On nomme Mn (Z) l’ensemble des matrices de taille n × n à coefficients entiers
relatifs.
- Soit M ∈ Mn (Z). Montrer que pour que M admette un inverse élément de Mn (Z) il faut et
il suffit que det(M ) ∈ {−1, 1}.
- Démontrer que Gln (Z) = {M ∈ Mn (Z) ; det(M ) ∈ {−1, 1}} est un sous-groupe de Gln (R).
c
Exercice 904 ° µ ¶
a c
1. L’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R tels que ad−bc 6= 0 et a2 −b2 −c2 −d2 6
b d
1 est il un sous-groupe de Gl2 (R) ?
µ ¶
a b
2. L’ensemble des matrices avec a ∈ R∗ et b ∈ R est-il un sous groupe de Gl2 (R) ?
0 a−1
µ ¶
a c
3. Existe-t-il une valeur M ∈ R telle que l’ensemble des matrices avec a, b, c, d ∈ R
b d
tels que ad − bc 6= 0 et a 6 M forme un sous-groupe de Gl2 (R) ?
c
Exercice 905 ° Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G. Montrer que H ∪ K est un
sous-groupe de G si et seulement si H ⊂ K ou K ⊂ H.
27 Groupes : généralités 110
Exercice 906 Déterminer le sous-groupe de Z engendré par les entiers 24, 36 et −54.
2iπ
Exercice 907 Les questions sont indépendantes. Soit j le nombre complexe e 3 .
1. Déterminer le sous-goupe du groupe additif C engendré par i et j.
2. Déterminer le sous-goupe du groupe multiplicatif C∗ engendré par i et j.
c
Exercice 908 ° Soit G un groupe engendré par a et b. Montrer que < a > ∩ < b >⊆ Z(G) où
Z(G) désigne le centre de G.
Exercice 910 Soit Gun groupe. Montrer que l’ensemble Aut(G) des automorphismes de G est
un groupe pour la loi de composition. Soit H un sous-groupe de Aut(G), et π : G → ℘(G)
définie par : π(x) = {f (x)|f ∈ H}. Montrer que π(G) est une partition de G.
un n quelconque.
1. Montrer que Gl2 (R) contient des éléments d’ordre 2 et des éléments qui ne sont pas d’ordre
fini.
2. Soit ϕ un homomorphisme de G à valeurs dans H et g un élément de G d’ordre n. Montrer
que :
- ϕ(g) est d’ordre fini inférieur ou égal à n.
- Si ϕ est injectif, l’ordre de ϕ(g) est égal à n.
3. Montrer que si G n’a qu’un nombre fini d’éléments, tous ses éléments ont un ordre fini.
Exercice 914 Soient E un espace vectoriel réel de dimension 2 et (e1 , e2 ) une base de E. On
considère les endomorphismes de E définis par
27.3 Morphismes
c
Exercice 918 ° Décrire tous les homomorphismes de groupes de Z dans Z. Déterminer ceux
qui sont injectifs et ceux qui sont surjectifs.
¡ ¢
Exercice 919 Pour tout couple (a, b) de R2 , on pose la matrice Ma,b = ab −b a . Soit S =
2 2 2
{Ma,b : (a, b) ∈ R \ {(0, 0)}}. Soit l’application f : S → R, Ma,b 7→ a + b .
1. Montrer que S est un groupe pour la loi usuelle de multiplication des matrices carrées.
2. Montrer que f est un morphisme du groupe (S, ×) dans le groupe multiplicatif R\{(0, 0)}.
c
Exercice 920 ° Soit f : R → C∗ l’application qui à tout x ∈ R associe eix ∈ C∗ . Montrer que
f est un homomorphisme de groupes. Calculer son noyau et son image. f est-elle injective ?
Exercice 923 Soit G un groupe. Montrer que l’application x → x−1 est un morphisme si et
seulement si G est commutatif. On suppose G fini ; soit φ un morphisme involutif de G dont le
seul point fixe est e, montrer que :
∀z ∈ G, ∃t ∈ G, z = t(φ(t))−1 .
27.4 Isomorphisme
Exercice 924 Montrer que les groupes (R, +) et (R∗+ , ×) sont isomorphes.
Exercice 925 Montrer que U2 × U3 est isomorphe à U6 . Est-ce que U2 × U2 est isomorphe est
U4 ? Pouvez-vous conjecturer à quelle condition Un × Um est isomorphe à Unm ?
28 Anneaux et corps
28.1 Anneaux
Exercice 929 Soient a, b ∈ C. L’application f : C → C, z 7→ iz−z est-elle un (endo)morphisme...
1. ...du groupe C ?
2. ...de l’anneau C ?
3. ...du R-espace vectoriel C ?
Étudier si, munis des lois usuelles, L et M sont des anneaux, des corps.
28 Anneaux et corps 113
Exercice 931 1. Soit D = {f ∈ R[X] : f 0 (0) = 0} . Montrer que D n’est pas un idéal de
l’anneau R[X] et que c’est un sous-anneau de l’anneau R[X].
2. Soit E = {f ∈ R[X] : f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que D n’est pas un sous-anneau de
l’anneau R[X] et que c’est un idéal de l’anneau R[X] dont on donnera un générateur.
Exercice 933 Soit (G, +) un groupe commutatif. On (note End(G) l’ensemble des endomor-
G→G
phismes de G sur lequel on définit la loi + par f + g : .
x 7→ f (x) + g(x)
Montrer que (End(G), +, ◦) est un anneau.
Exercice 934 Soit (A, +, ×) un anneau. On dit que x ∈ A est nilpotent ssi il existe n ∈ N tel
que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors 1 − x est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent, alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
(x, y) + (x0 , y 0 ) = (x + x0 , y + y 0 )
Exercice 939 Soit A un anneau commutatif. On dit que a ∈ A est nilpotent s’il existe n ∈ N∗
tel que an = 0. On pose N (A) = {a ∈ A : a est nilpotent} .
© ª
1. Dans cette question, A = Z/72Z. Montrer que 6 ∈ N (A) puis que N (A) = λ6 : λ ∈ Z .
2. Que peut-on dire de N (A) si A est intègre ?
3. Montrer que N (A) est un idéal de A
Exercice 940 (Extrait de l’examen de juin 1994) Sur l’ensemble R2 , on définit la loi ? par
Exercice 943 (D’après examen juin 94) 1. Montrer que k est inversible dans l’anneau Z/nZ
si et seulement si les entiers k et n sont premiers entre eux.
2. On pose n = 10 et soit G le groupe des éléments inversibles de Z/nZ.
(a) Donner la liste des éléments de G.
(b) Quel est l’ordre de 3 ? G est-il cyclique ?
Exercice 948 Soit A un anneau, on dit que x ∈ A est nilpotent si ∃n ∈ N tel que xn = 0.
1. Montrer que si x est nilpotent alors (1 − x) est inversible.
2. Montrer que si x et y sont nilpotents et commutent alors xy et x + y sont nilpotents.
3. Un corps admet-il des éléments nilpotents ?
Exercice 949 Soit (A, +, ×) un anneau commutatif, on dit que I ⊂ A est un idéal de A si et
seulement si : I est un sous-groupe de (A, +) et de plus : ∀a ∈ A, ∀x ∈ I, ax ∈ I.
1. Quels sont les idéaux de Z ?
2. On appelle radical de I, l’ensemble :
√
I = {x ∈ A|∃n ∈ N, xn ∈ I}.
√
Montrer que I est un idéal de Acontenant I. Étudier le cas A = Z.
√ √
Montrer que si I et J sont deux idéaux de A tels que I ⊂ J, alors I ⊂ J.En déduire
3. p
√ √
I = I.
√ √ √
4. Montrer que si I et Jsont deux idéaux de A, I ∩ J = I ∩ J.
1. Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), c’est une R-algèbre.
2. Montrer que cette algèbre est de dimension finie et discuter de sa dimension en fonction
de u.
3. L’anneau R[u] est-il un corps ?
µ ¶ µ ¶
1 0 0 2
Exercice 954 Soit M = {aI2 + bJ ∈ M2 (R) : a, b ∈ R} où I2 = ,J = .
0 1 1 0
1. Calculer J 2 et montrer que si a, b ∈ R et aI2 + bJ = O alors a = b = 0.
2. Montrer que, muni des lois usuelles sur M2 (R), M est un anneau. Cet anneau est-il
commutatif, intègre ?
29 Groupes finis 116
Exercice 955 Montrer que l’ensemble S des suites réelles convergentes est une R-algèbre. L’ap-
plication S → R, u 7→ lim u est-elle un morphisme de R-algèbres ? L’anneau S est-il intègre ?
R[u] = {aIdE + bu : a, b ∈ R} .
Montrer que, muni des lois usuelles sur L(E), c’est une R-algèbre. L’anneau R[u] est-il un
corps ?
29 Groupes finis
29.1 Cadre général
c
Exercice 957 ° Soient p un nombre premier et G un groupe d’ordre p. Montrer que G est
cyclique et donner la liste des générateurs de G.
c
Exercice 958 ° Soit G un groupe d’ordre pn avec p premier.
1. On considère deux sous-groupes H et H 0 de G d’ordre p avec H 6= H 0 . Montrer que
H ∩ H 0 = {e}.
2. En déduire que le nombre d’éléments d’ordre p dans G est un multiple de p − 1.
Exercice 959 Déterminer (à isomorphisme près) tous les groupes d’ordre 4.
c
Exercice 960 °
1. Soit G un groupe dans lequel tout élément (distinct de l’élément neutre) est d’ordre 2.
Montrer que G est commutatif.
2. Soit G un groupe d’ordre pair. Montrer que G contient au moins un élément d’ordre 2.
Exercice 961 Montrer que tout morphisme de groupes de Q dans un groupe fini G est trivial.
Exercice 962 Soit G un groupe et H une partie finie non vide de G. On suppose que H est
stable pour la loi de G. Montrer H est un sous-groupe de G.
Exercice 963 Soit G un groupe fini de cardinal 2n (n > 2), possédant 2 sous-groupe H et H 0
tels que :
Card (H) = Card (H 0 ) = n
et
H ∩ H 0 = {e}.
1. Montrer que G − (H ∪ H 0 ) est un singleton, noté {a}.
2. Soit h ∈ H − {e}, montrer que hH 0 ⊂ {h, a}, en déduire que hH 0 = {h, a} puis que n = 2.
3. On écrit G = {a, e, h, h0 }, donner la table de G (puis un exemple d’un tel groupe).
29 Groupes finis 117
Exercice 966 1. Montrer qu’il n’existe aucun élément d’ordre 3 dans le groupe Z/2Z×Z/4Z.
2. En déduire les morphismes de groupes de Z/3Z dans Z/2Z × Z/4Z.
Exercice 970 Les groupes Z/8Z, (Z/2Z) × (Z/4Z) et (Z/2Z)3 sont-ils isomorphes ?
Exercice 974 (examen juin 1999) Soit GL2 (R) l’ensemble des matrices inversibles 2 × 2 à
cœfficients réels. GL2 (R) est naturellement muni d’une structure de groupe par la multiplication
usuelle des matrices. Soit
µ ¶ µ ¶
1 0 0 −1
A= et B= .
0 −1 1 0
II
On désigne par An le groupe alterné d’ordre n (rappel : c’est le sous-groupe de (Sn , ◦) formé
des permutations de En = {1, 2, . . . , n} de signature +1.)
On se propose de déterminer le centre de An pour n > 3.
1. Donner la liste des éléments de A3 et de Z(A3 ).
2. On suppose désormais n > 4. Dans cette question on fixe i, j, k trois éléments distincts
de En .
(a) Vérifier que le 3-cycle (i, j, k) est dans An .
(b) Soit s ∈ Sn , montrer que s ◦ (i, j, k) = (s(i), s(j), s(k)) ◦ s.
(c) En déduire que si s ∈ Z(An ) alors l’image de {i, j, k} par s est {i, j, k}.
3. Pour n = 4, on note E4 = {i, j, k, `}. Si s ∈ Z(A4 ) montrer que s(`) = `. En déduire
Z(A4 ) = {id}.
4. Pour n > 5, soit s ∈ Z(An ), soit i, j, k, `, m cinq éléments distincts de En . En considérant
les ensembles {i, j, k} et {i, `, m} montrer que s = id et déterminer Z(An )
Exercice 977 On désigne par K le sous-ensemble {id, (1, 2)(3, 4), (1, 3)(2, 4), (1, 4)(2, 3)} de S4 .
1. Montrer que K est un sous-groupe distingué de S4 et de A4 .
2. Pour quelle raison K est-il isomorphe à Z/2Z × Z/2Z? Calculer le quotient A4 /K.
3. Montrer que le quotient S4 /K est isomorphe à S3 .
4. Donner un exemple de sous groupe distingué de K et non de S4 . Quelle conclusion peut-on
en tirer ?
Exercice 980 A4 désigne le groupe des permutations paires sur l’ensemble E = {1, 2, 3, 4} .
1. Quels sont les ordres des éléments de A4 ? En déduire la liste de ces éléments sous forme
décomposée en produit de cycles à supports disjoints.
2. Montrer que les permutations s = (1 2)(3 4) et r = (1 2 3) engendrent A4 .
3. Montrer que A4 admet un unique sous-groupe H d’ordre 4 (on examinera d’abord les
ordres des éléments d’un tel sous-groupe) et que ce sous-groupe est un sous-groupe dis-
tingué de A4 .
Exercice 982 Quel est le nombre de k-cycles dans Sk puis dans Sn où k 6 n ?
Exercice 984 Soient a = (1, 2)(3, 4), b = (1, 3)(2, 4), c = (1, 4)(2, 3) ∈ A4 , X = {a, b, c} ,
V = {a, b, c, Id} et Φ : S4 → S(X), g ∈ G 7→ Φg = [x 7→ gxg −1 ] .
1. (a) Montrer que V est un sous-groupe distingué de A4 (on pourra étudier l’ordre des
élements de A4 ).
(b) Montrer que < a > est un sous-groupe distingué de V et n’est pas un sous-groupe
distingué de A4 .
2. Montrer que Φ est un homomorphisme de groupes.
3. (a) Calculer Φ(g) pour g = (1, 2) puis g = (1, 2, 3).
(b) En déduire que Φ est surjectif.
4. Montrer que S4 /V est isomorphe à S3 .
30 Groupes quotients 120
Exercice 988 Montrer que tout groupe fini est isomorphe à un sous-groupe de Sn (groupe
symétrique) pour un certain n.
30 Groupes quotients
30.1 Sous-groupes distingués
c
Exercice 989 ° Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes d’ordre fini de G tels que H ∩K =
{eG }.
1. Montrer que le cardinal de HK est égal |H||K|.
2. En déduire que si |G| = pq où p est premier et p > q alors G a au plus un sous-groupe
d’ordre p. Montrer que si ce sous-groupe existe il est distingué dans G.
Exercice 990 Soit G un groupe, A une partie non vide de G. On note N (A) = {g ∈ G; gAg −1 =
A} et C(A) = {g ∈ G; ∀a ∈ A; gag −1 = a}. Montrer que N (A) et C(A) sont des sous-groupes
de G et que C(A) est un sous-groupe distingué de N (A).
Exercice 992
1. Soit G un groupe, H un sous-groupe de G. Montrer que les propriétés suivantes sont
équivalentes :
i) ∀g ∈ G : gHg −1 ⊂ H.
ii) ∀g ∈ G : gHg −1 = H.
iii) ∀g ∈ G : gH = Hg.
30 Groupes quotients 121
Exercice 999 Montrer que tout quotient d’un groupe monogène est monogène.
31 Espaces euclidiens
31.1 Produit scalaire, norme
Exercice 1008 Soient x = (x1 , x2 ) et y = (y1 , y2 ) appartenant à R2 . Pour quelles valeurs de
a, b, c, d ∈ R l’application f (x, y) = ax1 y1 + bx1 y2 + cx2 y1 + dx2 y2 est-elle un produit scalaire
sur R2 ?
Exercice 1010 Soient x, y et z trois réels tels que x2 +y 2 +z 2 6 1. Montrer que (x+2y +3z)2 6
14.
Exercice 1011 Soient E un R-espace vectoriel non nul, ϕ un produit scalaire sur E, (a, b, c) ∈
R3 . ψ : E × E → R l’application définie par ψ(x, y) = aϕ(x, x) + bϕ(x, y) + cϕ(y, y). Trouver
une condition nécessaire et suffisante sur (a, b, c) pour que ψ soit un produit scalaire sur E.
Exercice 1012
1. Soient (E, h, i) un espace euclidien et k.k la norme associée ; n ∈ N∗ , et v1 , . . . , vn ∈ E.
n
X Xn
2
Montrer l’inégalité : k vi k 6 n kvi k2 .
i=1 i=1
n
X Xn
1
∗
2. Soient n ∈ N , x1 , . . . , xn ∈ R∗+ tels que xi = 1. Montrer que > n2 . Etudier le
i=1 i=1
x i
cas d’égalité.
R 2π
Exercice 1013 Soit E = {f : R → R continue 2π-périodique}. Montrer que hf |gi = 0
f (t)g(t)dt
est un produit scalaire sur E.
P
n
Exercice 1014 Soit E = Rn [X]. Montrer que hP |Qi = P (k)Q(k) est un produit scalaire
k=0
sur E.
Exercice 1015 Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E qui vérifient :
∀(x, y) ∈ E 2 hf (x)|yi = hx|g(y)i. Montrer que f et g sont linéaires.
Exercice 1018 Soit E un espace euclidien, et (e1 , ..., en ) des vecteurs unitaires vérifiant :
n
X
2
∀x ∈ E, kxk = hx, ei i2 .
i=1
Montrer que (e1 , ..., en ) est une base orthonormale (i.e. une base qui est aussi une famille
orthonormale). (NB : on ne suppose pas que la dimension de l’espace est n.)
3. Montrer que : √
∀A ∈ Mn (R), |tr(A)| 6 nN (A).
31 Espaces euclidiens 124
Exercice 1020 Soit E un espace euclidien et f et g deux fonctions de E dans E telles que :
Montrer :
∃α ∈ R+ , ∀(x, y) ∈ E 2 , (f (x)|f (y)) = α(x|y).
Exercice 1029 Soit (E, h, i) un espace euclidien de dimension supérieure ou égale à 2. Soient
x et y ∈ E. Montrer que :
1. Si kxk = kyk, alors il existe un hyperplan H de E tel que y = s(x) où s est la symétrie
orthogonale par rapport à H.
2. Si hx, yi = kyk2 , alors il existe un hyperplan H de E tel que y = p(x) où p est la projection
orthogonale sur H.
Exercice 1030 Dans R3 muni du produit scalaire euclidien canonique, donner la matrice de la
projection orthogonale sur le plan d’équation x + 2y − 3z = 0. Donner la matrice de la symétrie
orthogonale par rapport à ce même plan.
Exercice 1031 Soit (E, h, i) un espace euclidien et F un sous-espace vectoriel muni d’une base
orthonormale (e1 , . . . , em ). Soit p la projection orthogonale sur F.
Xm
1. Montrer que ∀x ∈ E, p(x) = hx, ei iei .
i=1
2. Donner de même l’expression de la symétrie orthogonale par rapport à F et la projection
orthogonale sur F ⊥ .
Exercice
1032Quelle est la transformation de R3 dont la matrice dans la base canonique est
−2 6 −3
1
7
6 3 2 ?
−3 2 6
Exercice 1038 Soit E un espace euclidien (de dimension finie), F et G deux sous-espaces
vectoriels de E. Déterminer (F + G)⊥ et (F ∩ G)⊥ en fonction de F ⊥ et G⊥ .
R1
Exercice 1039 Déterminer inf 2 0 (ex − (ax + b))2 dx.
R
(a,b)∈
31.4 Orthonormalisation
1
Exercice 1041 Résoudre l’équation (1 − x)2 + (x − y)2 + (y − z)2 + z 2 = 4
pour (x, y, z) ∈ R3 .
Exercice 1042
1. Soit F le sous-espace de R5 engendré par u = (1, 2, 3, −1, 2) et v = (2, 4, 7, 2, −1). Trouver
une base de l’orthogonal F ⊥ de F .
2. Trouver une base orthonormale du sous-espace E de C3 engendré par v1 = (1, i, 0) et
v2 = (1, 2, 1 − i).
Exercice 1043 Soit F un sous-espace d’un espace euclidien E. Montrer qu’il existe une base
orthonormale de F qui est inclue dans une base orthonormale de E.
31 Espaces euclidiens 127
Exercice 1044
2 1 1
1. Soit A = 1 1 1 . Montrer que A définit un produit scalaire ϕ sur R3 . Construire
1 1 2
une base orthonormale pour ϕ.
2. Considérons une base {v1 = (1, 1, 1), v2 = (0, 1, 1), v3 = (0, 0, 1)} de l’espace euclidien
R3 . Utiliser le procédé d’orthogonalisation de Schmidt pour transformer {vi } en une base
orthonormale.
R +∞ −t2
Exercice 1045 Soient E = Rn [X], In = √12π −∞ tn e 2 dt.
1. Montrer que l’intégrale In est convergente. Que vaut I2p+1 ?
R +∞ −t2
Soit ϕ : E × E → R définie par ϕ(P, Q) = √12π −∞ P (t)Q(t)e 2 dt.
2. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
3. On suppose n = 2. Ecrire la matrice associée à ϕ dans la base (1, X, X 2 ). Construire une
base orthonormale (P0 , P1 , P2 ) par le procédé d’orthogonalisation de Schmidt appliqué à
(1, X, X 2 ).
Exercice 1047 R3 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Vérifier que
les vecteurs e1 = (1, 0, 1), e2 = (1, 0, 2) et e3 = (1, 1, 1) forment une base de R3 et en déterminer
l’orthonormalisée de Gram-Schmidt.
Exercice 1048 R4 est muni de sa structure canonique d’espace vectoriel euclidien. Soient e1 =
(1, 0, 1, 0) et e1 = (1, −1, 1, −1) et F = vect(e1 , e2 ).
1. Déterminer une base orthonormale de F.
2. Déterminer la matrice dans la base canonique de R4 du projecteur orthogonal sur F.
3. Déterminer la distance du vecteur (1, 1, 1, 1) au sous-espace vectoriel F.
Exercice 1049 On munit le R-espace vectoriel R2 [X] du produit scalaire défini par
Z 1
φ : R2 [X] → R2 [X], (P, Q) 7→ P (t)Q(t)dt.
−1
Exercice 1051 Orthonormaliser dans R3 la famille x1 = (1, −2, 2), x2 = (−1, 0, −1), x3 =
(5, −3, 7).
RExercice
1
1052 Déterminer une base orthonormée de R2 [X] muni du produit scalaire hP |Qi =
0
P (t)Q(t)dt.
Exercice 1054 (examen juin 1999) Soit a un nombre réel. Soit q la forme quadratique définie
sur R3 par
q(v) = x2 + (1 + a)y 2 + (1 + a + a2 )z 2 + 2xy − 2ayz
pour v = (x, y, z). Soit f la forme bilinéaire symétrique associée à q.
1. Déterminer une décomposition de q en combinaison linéaire de carrés de formes linéaires
indépendantes.
2. Donner le rang et la signature de q suivant les valeurs de a.
3. Pour quelles valeurs de a, f définit-elle un produit scalaire ?
³ ´
2 1 1
Exercice 1055 Soit q la forme quadratique de R3 de matrice A = 1 1 1 dans la base cano-
1 1 2
nique B = (e1 , e2 , e3 ) de R3 .
1. Donner l’expression analytique de q dans B et expliciter sa forme polaire f .
0
2. Vérifier que B = (e1 , − 21 e1 + e2 , −e2 + e3 ) est une base R3 et donner la matrice de q dans
cette base. Expliciter q dans cette base.
3. Trouver le rang et la signature de q.
Exercice 1056 Soient E = R2 [X] et q l’application de E dans R définie par q(P ) = P (0)P (1).
1. (a) Montrer que q est une forme quadratique sur E.
(b) Déterminer la matrice de q dans la base canonique de E.
(c) La forme q est-elle positive, négative ?
2. Soit P := X 2 + X + 1 et V =vect(P ). Déterminer V ⊥ et V ⊥⊥ .
3. Déterminer le rang de q puis son noyau.
4. Déterminer le cône isotrope C(q) de q et constuire une base de E formée de vecteurs
isotropes. C(q) est-il un sous-espace vectoriel de E ?
5. Déterminer une base (P0 , P1 , P2 ) de E telle que q(a0 P0 + a1 P1 + a2 P2 ) = a20 − a21 et donner
la signature de q.
32 Endomorphismes particuliers 129
Exercice 1057 Soit q une forme quadratique sur un R-espace vectoriel E, que l’on suppose
définie (i.e. son cône isotrope est {0}). Montrer que q garde un signe constant sur E (on pourra
raisonner par l’absurde et considérer q(a + tb) où a et b sont des vecteurs bien choisis et t ∈ R).
³ 11 −5 5 ´
Exercice 1058 1. Diagonaliser A = −5 3 −3 .
5 −3 3
2. Soit q la forme quadratique de R de matrice A dans la base canonique de R3 . Utili-
3
ser la question précédente pour trouver une base q-orthogonale, déterminer la signature
de q et une décomposition de q en combinaison linéaire de carrés de formes linéaires
indépendantes.
32 Endomorphismes particuliers
32.1 Endomorphismes autoadjoints
Exercice 1061 Soit (E, h, i) un espace euclidien et p ∈ L(E) un projecteur. Montrer que p est
orthogonal si et seulement si p = p∗ .
Exercice 1062 Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ L(E). Soit F un sous-espace vectoriel
de E.
1. Soit F un sous-espace vectoriel de E. Montrer que si ϕ = ϕ∗ et ϕ(F ) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂
F ⊥.
2. Soit F un espace propre de ϕ. Montrer que si ϕ ◦ ϕ∗ = ϕ∗ ◦ ϕ alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ .
Exercice 1067
1. Soit A = (aij ) ∈ Mn (R). Montrer que S = tA · A est une matricePsymétrique P dont tous
n
les valeurs propres λ1 , . . . , λn sont positives. Démontrer l’égalité : i=1 λi = 16i,j 6n a2ij .
2. Soit S ∈ Mn (R) une matrice symétrique. Existe-t-il une matrice A ∈ Mn (R) telle que
S = tA · A ? Donnerµune condition
¶ nécessaire et suffisante sur S pour que A soit inversible.
2 1
Application à S = .
1 2
Exercice 1068 Soit (E, <, >) un espace euclidien de dimension p. A chaque n-uple (x1 , . . . , xn )
d’éléments de E on associe le nombre (déterminant de Gram)
∀x ∈ E, kf (x)k 6 kxk.
1. (a) Soit x ∈ E tel que f ∗ (x) = x. Montrer que kf (x) − xk2 = kf (x)k2 − kxk2 .
(b) En déduire que ker(f ∗ − Id) ⊆ ker(f − Id).
2. Soit h un endomorphisme de E. Montrer que (Im h)⊥ ⊆ ker h∗ .
3. En déduire que les sous-espace vectoriels ker(f − Id) et Im (f − Id) sont supplémentaires
et orthogonaux.
Exercice 1075 Soit (E, h, i) un espace euclidien. Soit ϕ ∈ L(E) un endomorphisme anti-
symétrique c’est-à-dire tel que ϕ∗ = −ϕ.
1. Montrer que si λ ∈ Sp(ϕ) alors λ = 0. Montrer que (Ker(ϕ))⊥ est stable par ϕ.
2. (a) Montrer que ϕ2 est symétrique.
(b) Montrer que si x est un vecteur propre associé à une valeur propre µ de ϕ2 alors
Ex = vect{x, ϕ(x)} et Ex⊥ sont laissés stables par ϕ.
(c) Montrer que µ > 0. Déterminer une base µ {e1 , e√2 } ¶de Ex telle que la matrice de la
0 − µ
restriction de ϕ Ex dans {e1 , e2 } soit √ .
µ 0
3. Montrer que E est somme directe orthogonale de Ker(ϕ) et de plans stables.
Exercice 1077 Soient A = (aij )16i,j 6n ∈ On (R) et Aij le cofacteur (i, j) de A. Montrer que
det A > 0 si et seulement si aij et Aij sont de même signe.
Exercice 1078 Que peut-on dire d’une matrice carrée réelle à la fois symétrique et orthogonale ?
Déterminer la nature et les éléments caractéristiques
³ −2 6 −3 ´ de l’endomorphisme de l’espace vectoriel
1
euclidien canonique R de matrice A = 7 6 3 2 dans la base canonique de R3 .
3
−3 2 6
Exercice 1079 Quelles sont les isométries vectorielles d’un espace vectoriel euclidien qui sont
diagonalisables.
Exercice 1082 Soit (E, h, i) un espace euclidien et u ∈ L(E). Montrer que les propriétés sui-
vantes sont équivalentes :
i) u∗ = u−1 .
ii) ∀x ∈ E, ku(x)k = kxk.
iii) ∀x, y ∈ E, hu(x), u(y)i = hx, yi.
iv) L’image par u d’une base orthonormée de E est une base orthonormée de E.
v) L’image par u de toute base orthonormée de E est une base orthonormée de E.
Exercice 1083 Soit (E, h, i) un espace euclidien et ϕ ∈ O(E). Soit F un sous-espace vectoriel
de E. Montrer que si ϕ(F ) ⊂ F alors ϕ(F ⊥ ) ⊂ F ⊥ . A-t-on égalité ?
Exercice 1088 Soit (E, h, i) un espace euclidien et s ∈ L(E) telle que s2 = id.
1. Montrer que E = Ker(s − Id) ⊕ Ker(s + Id).
2. Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes :
i) s ∈ O(E).
ii) Ker(s − Id) ⊥ Ker(s + Id).
iii) s = s∗ .
3. On note désormais sF l’unique symétrie s ∈ O(E) telle que F = Ker(s + Id). Montrer
que pour tout u ∈ O(E) on a : usF u−1 = su(F ) .
4. Montrer que si f est une application de E dans lui-même laissant stables toutes les droites
vectorielles (c’est à dire que pour tout x ∈ E il existe λx ∈ R tel que f (x) = λx x) alors f
est linéaire.
5. En déduire que Z(O(E)) = {id, −id} et que si n > 3 alors Z(O+ (E)) = {id, −id} ∩
O+ (E). (on pourra appliquer 3.) dans le cas où F est une droite ou un plan.)
6. Que se passe-t-il lorsque n = 1 et n = 2?
Exercice 1089 Soit E un espace euclidien et u ∈ O(E) telle que ker(u − id) 6= E. Soit x ∈ E
tel que u(x) 6= x. On pose y = u(x). Alors on sait qu’il existe une unique réflexion r telle que
r(y) = x.
1. Montrer que ker(u − id) ⊂ ker(r − id).
2. Montrer que dim ker(r ◦ u − id) > dim ker(u − id).
3. Montrer par récurrence que toute isométrie vectorielle est la composée de réflexions.
¯P ¯
¯ ¯
Exercice 1090 Soit A = (ai,j ) ∈ On (R). Montrer que ∀(i, j) |ai,j | 6 1 et que ¯ i,j ai,j ¯ 6 n.
33 Polynômes d’endomorphismes
33.1 Compléments
Exercice 1092 Soit K ⊆ C un corps pour les lois usuelles sur C et P ∈ K[X] non constant.
1. Montrer que si α est racine de P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ alors α est racine du
polynôme P 0 avec la multiplicité m − 1.
2. On suppose K = R et P scindé sur R. Montrer que P 0 est scindé sur R (on utilisera le
théorème de Rolle).
(b) Montrer que si y ∈ C est racine de D alors y est racine commune de P et Q (utiliser
la définition de d).
2. (a) Soient A, B ∈ C[X] tels que toute racine de A est racine de B. Peut-on en déduire
que A divise B ? Même question si les racines de A sont simples.
(b) Montrer que les racines de D et P sont simples et en déduire que pgcd(P, Q) = D.
33.2 Idéaux
Exercice 1097 Montrer qu’un idéal de K[X] est distinct de K[X] si et seulement s’il ne contient
aucun polynôme constant non nul.
Exercice 1101 Soit P ∈ C[X] tel que P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Soit E un C-espace vectoriel de
dimension finie et f ∈ L(E) telle que P (f ) = 0.
Montrer que Ker(f ) = Ker(f 2 ); en déduire E = Ker(f ) ⊕ Im(f ).
Exercice 1102 Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n et f ∈ L(E) tel que rg(f −
id) = 1. On note H = Ker(f − id).
1. Soit {e1 , · · · , en−1 } une base de H et en ∈
/ H. Montrer que {e1 , . . . , en } est une base de E
et donner l’allure de la matrice de f dans cette base.
2. Montrer que le polynôme (X − 1)(X − det(f )) annule f. Donner une condition nécéssaire
et suffisante pour que f soit diagonalisable.
33 Polynômes d’endomorphismes 136
Exercice 1103 Soit A ∈ M2 (C) de trace non nulle. Montrer que toute matrice M ∈ M2 (C)
qui commute avec A2 commute aussi avec A. (Indication : utiliser Cayley-Hamilton.)
Exercice 1104 Que peut-on dire d’un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension
finie annulé par les polynômes P = 1 − X 3 et Q = X 2 − 2X + 1 ?
Exercice 1107 En appliquant la méthode utilisée en cours pour démontrer l’existence d’un
polynôme annulateur d’un endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie, déterminer
2 1
le polynôme minimal de la matrice B = ( −1 1 ).
Exercice 1108 Quel est le polynôme minimal d’un endomorphisme d’une droite vectorielle ?
Exercice 1110 Déterminer les endomorphismes d’un K-espace vectoriel E de dimension finie
n dont le polynôme minimal est de degré 1.
Exercice 1111 1.
³ Montrer´ que P = (X − 1)2 (X − 2) est un polynôme annulateur de la
1 0 0
matrice A = 0 1 0 et en déduire le polynôme minimal de la matrice A.
0 0 2
2. Soit B ∈ M2 (C). Calculer explicitement B 2 −tr(B) B +det(B)I2 . En déduire le polynôme
3 1
minimal de la matrice B = ( −1 1 ).
Exercice 1112 Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie, f ∈ L(E) et P son polynôme
minimal. Montrer que f est bijective si et seulement si P (0) 6= 0.
Exercice 1114 Soit f un endomorphisme d’un K-espace vectoriel E de dimension finie tel que
f 4 = f 2 + f.
Exercice 1120 Soit A ∈ On (R). Montrer que si −1 n’est pas valeur propre de A, alors il existe
une matrice Q antisymétrique (i.e. t Q = −Q) telle que A = (I +Q)−1 (I −Q) = (I −Q)(I +Q)−1
et qu’on a A ∈ SOn (R). Réciproque ?
Exercice 1121 Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et f, g ∈ L(E). Montrer que
si λ est valeur propre de g ◦ f alors λ est valeur propre de f ◦ g (on distinguera les cas λ = 0
et λ 6= 0).
34 Réduction d’endomorphismes : diagonalisation 138
34.2 Diagonalisation
Exercice 1124 Soient Rn euclidien, f ∈ On (R). Montrer que f est diagonalisable si et seule-
ment si f est une symétrie orthogonale.
Exercice 1126 Montrer que si A est une matrice symétrique réelle, alors A + iI est inversible.
34 Réduction d’endomorphismes : diagonalisation 139
Exercice 1127 Soit f un endomorphisme de C3 dont la matrice par rapport à la base canonique
est :
2 −1 1
M = −1 k 1 , où k ∈ C.
1 1 2
(a) Déterminer, suivant les valeurs de k, la dimension du noyau de f .
(b) Montrer que M admet une valeur propre réelle entière indépendante de k, et calculer toutes
les valeurs propres de M .
(c) Indiquer toutes les valeurs de k pour lesquelles on obtient des valeurs propres multiples.
Pour quelles valeurs de ces k la matrice M est-elle semblable à une matrice diagonale ?
Exercice 1130 Soit E un K-espace vectoriel. Une application p ∈ L(E) est nommée projecteur
lorsque p2 = p.
1. Montrer que si p est un projecteur 1−p est un projecteur. Montrer que Im(p)⊕Ker(p) = E.
2. On suppose que K = R. Soient p et q deux projecteurs tels que p + q soit aussi un
projecteur. Montrer que :
(a) pq = qp = 0.
(b) Im(p + q) = Im(p) + Im(q).
(c) Ker(p + q) = Ker(p) ∩ Ker(q).
On suppose désormais E de dimension finie et K = R.
3. Montrer que tout projecteur est diagonalisable et que deux projecteurs sont semblables
si et seulement si ils ont même trace.
34 Réduction d’endomorphismes : diagonalisation 140
Exercice 1132 Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) telle que f 2 soit
diagonalisable. Montrer que f est diagonalisable si et seulement si Ker(f ) = Ker(f 2 ).
1 1 1
Exercice 1133 Soit f ∈ L(R3 ) déterminée par sa matrice M = 1 1 1 dans une base
−1 1 1
3
{e1 , e2 , e3 } de R .
1. Montrer que M est diagonalisable.
2. Montrer que la restriction de f a tout sous-espace stable est diagonalisable.
3. En déduire tous les sous-espaces de R3 stables par f.
Exercice 1136 Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le
reste de la division euclidienne de P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
2. Montrer que ρ2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
Exercice 1137 Soit f l’endomorphisme de R3 , dont la matrice dans la base canonique {e1 , e2 , e3 }
est
3 2 −2
A = −1 0 1
1 1 0
1. Calculer les valeurs propores de A. L’endomorphisme f est-il diagonalisable ?
2. Calculer (A − I)2 . En déduire An , en utilisant la formule du binôme de Newton.
3. Soient P (X) = (X − 1)2 et Q ∈ R[X]. Exprimer le reste de la division euclidienne de Q
par P en fonction de Q(1) et Q0 (1), où Q0 est le polynôme dérivé de Q.
En remarquant que P (A) = 0 (on dit alors que P est un polynôme annulateur de A) et
en utilisant le résultat précédent avec un choix judicieux du polynôme Q, retrouver An .
34 Réduction d’endomorphismes : diagonalisation 141
Exercice 1138 Soit f un automorphisme d’un C-espace vectoriel E de dimension finie. Montrer
que f est diagonalisable si et seulement si f 2 est diagonalisable.
Exercice 1139 Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vec-
toriel de dimension finie n, B = (e1 , ..., en ) est une base fixée de E et f un endomorphisme de
E.
1. Quels sont les valeurs propres de l’endomorphisme nul de E ?
³ 3 2 4 ´
2. On suppose que la matrice de f dans B est M = −1 3 −1 .
−2 −1 −3
(a) 2 est-il valeur propre de f ?
(b) Le vecteur 2e1 + e2 + e3 est-il un vecteur propre de f ?
3. Pourquoi un vecteur de E ne peut-il être vecteur propre relativement à deux valeurs
propres distinctes ?
4. (a) Est-il vrai que si λ est une valeur propre de f et si P est un polynôme annulateur
de f alors λ est racine de P ?
(b) Est-il vrai que si λ est une racine d’un polynôme annulateur de f alors λ est une
valeur propre de f ?
5. Montrer que si f 2 − 2f + IdE = 0 alors 1 est valeur propre de f.
6. Montrer qu’il existe toujours au moins un scalaire α tel que f − αIdE est bijectif.
7. Donner un exemple d’endomorphisme f de E avec n = 2 tel que la somme de deux
vecteurs propres de f n’est pas un vecteur propre de f .
8. On suppose que E = E1 ⊕ E2 et que si x ∈ E s’écrit x1 + x2 avec x1 ∈ E1 et x2 ∈ E2
alors f (x) = 2x1 − 3x2 .
(a) Quel résultat assure l’existence d’un tel endomorphisme ?
(b) Montrer que f est diagonalisable.
³ ´
1 0 1
9. La matrice M = 0 1 0 est-elle diagonalisable ?
0 0 1
10. Si l’ endomorphisme f admet 0 pour valeur propre et est diagonalisable, que peut-on dire
de la dimension du noyau de f ?
Exercice 1140 Étudier le caractère diagonalisable des matrices suivantes et le cas échéant, les
diagonaliser :
³ −2 1 1 ´
1. A = 8 1 −5 ∈ M3 (R),
4 3 −3
à 1 −1 1 0 1 !
0 0 1 1 0
2. B = 0 −1 2 0 1 ∈ M5 (R),
0 0 0 1 −2
0 0 0 2 −3
µ ¶
0 1 0 0
3. C = 1 k 1 1 ∈ M4 (C), k ∈ C.
0 1 0 0
0 1 0 0
Exercice 1142 Montrer que si le polynôme minimal d’un endomorphisme f d’un K-espace
vectoriel de dimension finie admet une racine λ ∈ K alors λ est valeur propre de f .
1. Calculer A2 .
2. Rechercher les éléments propres de A. La matrice A est-elle diagonalisable ?
Exercice 1148 On désigne par E l’espace vectoriel des polynôme s à coefficients réels, et par
En , le sous-espace des polynôme s de degré au plus n.
1. Montrer que pour tout x dans R, ∆P (x) = (x + 1)P 0 (x) + 2P (x) définit une application
linéaire de E dans E. Quel est le degré de ∆P lorsque P appartient à En ?
2. On considère ∆2 , la restriction de ∆ au sous-espace E2 . Déterminer les valeurs propres
de ∆2 . L’endomorphisme ∆2 est-il diagonalisable ? Est-ce que ∆2 est un isomorphisme ?
3. En utilisant la définition des valeurs propres, calculer les valeurs propres et les polynôme
s propres de ∆.
Exercice 1149 Pour tout élément non nul a = (a1 , a2 , . . . , an ) de Rn , on considère l’endomor-
phisme u de Rn dont la matrice dans la base canonique {eij , i, j = 1, 2, . . . , n} est la matrice
A = (αi,j ) où αi,j = ai aj .
1. Déterminer le noyau et l’image de u.
2. En déduire les sous-espaces propres de u. Déterminer les valeurs propres de u. L’endo-
morphisme u est-il diagonalisable ?
3. Quel est le polynôme caractéristique de u ?
Exercice 1150 Soit B une matrice diagonalisable de Mn (R). On définit son rayon spectral
par
ρ(B) = max {|λ| avec λ est une valeur propre de B} .
1. Montrer que limk−→+∞ B k = 0.
+∞
X
2. En déduire que I − B est inversible et que (I − B) −1
= Bk.
k=0
c
Exercice 1151 (Endomorphisme diagonalisable de R2 ) °
2 e
On considère l’endomorphisme
· ¸ a de E = R dont la matrice représentative A = [a]e dans la base
7 −10
canonique e est . Calculer la trace, le déterminant, le polynôme caractéristique et
5 −8
le spectre de a. Quel théorème du cours garantit l’existence d’une base f = (f~1 , f~2 ) de vecteurs
propres ? Choisir ensuite f telle que [idE ]ef et [idE ]fe soient à coefficients entiers. Dessiner f~1 et
f~2 , en prenant des unités d’axes assez petites. Dessiner quelques vecteurs ~x et leurs images a(~x)
à l’aide de f .
Trouver deux matrices P et D carrées d’ordre 2 telles que D soit diagonale, P inversible et
A = P DP −1 . Calculer [a50 ]ff , [a50 ]ee et A50 . Calculer limn∞ 32n
1 2n
a .
c
Exercice 1152 (Endomorphisme d’un espace de matrices) °
Soit K un corps commutatif quelconque, et soit F = Mn (K) l’espace vectoriel sur K des
matrices carrées d’ordre n à coefficients dans K. Si i et j sont des entiers compris entre 1 et n,
on note par Fij l’élément de F dont le coefficient (i, j) est 1 et dont les autres coefficients sont
nuls. Montrer que les Fij forment une base de F . Dimension de F ? Soit D dans F et diagonale.
Soient α et β dans K et soit l’endomorphisme Φ de F qui à la matrice X fait correspondre
la matrice Φ(X) = αXD + βDX. Calculer Φ(Fij ). Φ est il un endomorphisme diagonalisable ?
Donner son polynôme caractéristique en fonction des coefficients de D et de α et β.
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 144
c
Exercice 1153 ° Soit θ ∈]0, π[. On considère les deux matrices d’ordre n :
0 1 0 ··· 0 0 2 cos θ 1 0 ··· 0 0
1 0 1 ··· 0 0 1 2 cos θ 1 ··· 0 0
0 1 0 ··· 0 0 0 1 2 cos θ ··· 0 0
A=
,B =
··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ··· ···
0 0 0 ··· 0 1 0 0 0 · · · 2 cos θ 1
0 0 0 ··· 1 0 0 0 0 ··· 1 2 cos θ
Exercice 1155 Soit f ∈ LR (E) telle que f 3 + f 2 + f = 0 où E est un R-espace vectoriel de
dimension finie et soit F = Im f .
1. (a) Montrer que F est un sous-espace vectoriel stable par f.
(b) Montrer que ker f ∩ Im f = {0}.
(c) En déduire que la restriction g de f à F est un automorphisme de F .
2. (a) Montrer que si λ ∈ SpR (f ) alors λ = 0.
(b) En déduire que le rang de f est pair (raisonner par l’absurde et étudier les racines
réelles du polynôme caractéristique de g).
Exercice 1159 Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-
espace vectoriel de dimension finie ?
Exercice 1160 Soit A ∈ Mn (R) et soient λ1 , ..., λn ses valeurs propres complexes. Exprimer
tr(Ap ) où p ∈ N en fonction des λj , j = 1, ..., n.
35.2 Trigonalisation
Exercice 1165 Trigonaliser les matrices réelles suivantes :
³ −2 1 1 ´
1. A = 8 1 −5 ,
4 3 −3
³ 3 2 −2 ´
2. B = −1 0 1 .
1 1 0
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 146
Exercice 1168 Soit f l’endomorphisme de l’espace vectoriel canonique R3 dont la matrice dans
la base canonique B est ³ 1 1 −1 ´
A = −1 3 −3 .
−2 2 −2
3. Soit g ∈ L(R3 ) tel que g 2 = f . Montrer que ker f 2 est stable par g. En déduire qu’un tel
endomorphisme g ne peut exister.
1 1 0
Exercice 1169 Soit A = 1/2 3/2 −1/2 ∈ M3 (R) et f l’endomorphisme linéaire de R3
−1/2 1/2 3/2
ayant pour matrice A dans la base canonique ε de R3 .
1. Calculer le polynôme caractéristique de A.
2 0 0
2. Trouver une base ε0 = {e1 , e2 , e3 } de R3 telle que Mat(f, ε0 ) = 0 1 1 .
0 0 1
3. Soit g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que f ◦ g = g ◦ f. Montrer que Ker(f − 2Id) et
Ker(f − Id)2 sont laissés
stablespar g. En déduire que la matrice de g dans ε0 est de
λ 0 0 µ ¶µ ¶ µ ¶µ ¶
a b 1 1 1 1 a b
la forme Mat(g, ε ) = 0 a b avec
0
= . Préciser les
c d 0 1 0 1 c d
0 c d
valeurs possibles de a, b, c et d.
4. Soit F = {B ∈ M3 (R); AB = BA}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de M3 (R).
Calculer sa dimension (on pourra utiliser la question 3.).
Exercice 1170 Les questions sont indépendantes. K désigne R ou C, E est un K-espace vec-
toriel de dimension finie n, B = (e1 , ..., en ) est une base fixée de E et f . un endomorphisme de
E.
1. Donner un exemple de matrice de M2 (K) non trigonalisable.
2. Donner un exemple de matrice de Mn (K) à la fois non diagonalisable et trigonalisable.
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 147
3. Déterminer
³ ´sans calculs les valeurs propres complexes de f s i sa matrice dans B est
1 0 1
M = 010 .
1 0 1
³ 3 2 4 ´
4. On suppose que n = 3 et que la matrice de f dans la base B est M = −1 3 −1 . Montrer
−2 −1 −3
que le plan d’équation x + 2z = 0 est stable par f.
5. Que peut-on dire d’un vecteur générateur d’une droite stable par f ?
6. Montrer que si l’endomorphisme f est trigonalisable alors il admet au moins un sous-
espace vectoriel stable par f et de dimension k ∈ [0, n] fixée.
Exercice 1172 Quel est le polynôme caractéristique d’un endomorphisme nilpotent d’un C-
espace vectoriel de dimension finie ?
Exercice 1173 Donner toutes les réduites de Jordan de Mn (C) des endomorphismes nilpotents
pour 1 6 n 6 4.
Exercice 1174 Soit ρ l’application de R4 [X] dans lui-même qui à un polynôme P associe le
reste de la division euclidienne de P par (X 2 − 1).
1. Montrer que ρ est linéaire.
2. Montrer que ρ2 = ρ. En déduire que ρ est diagonalisable.
3. Déterminer (de préférence sans calcul) une base de vecteurs propres pour ρ.
0 0 1 0 0 1 0 0
0 0 0 1
Exercice 1175 Les matrices et 0 0 1 0 ∈ M4 (C) ont-elles une racine
0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 0 0 0 0 0 0
carrée ?
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 148
Exercice 1177 Soit E un C-espace vectoriel de dimension finie n. Soit f ∈ L(E) un endomor-
phisme nilpotent d’indice N (le plus petit entier p tel que f p = 0). Montrer que
N = n ⇔ rangf = n − 1.
1 −1 1 0
Exercice 1180 Soient n ∈ N \ {0} et f l’endomorphisme de¡ l’espace ¢ vectoriel R2n dont la
matrice dans la base canonique est la matrice par blocs M = OInn OInn ∈ M2n (R) .
1. Déterminer le polynôme caractéristique de M .
2. (a) Déterminer le noyau de f .
(b) Montrer que f est diagonalisable.
35.5 Applications
Exercice 1181 Résoudre le système différentiel X 0 = AX où A est la matrice :
3 2 4
A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
³ 3 2 4 ´
Exercice 1182 Soit la matrice A = −1 3 −1 ∈ M3 (R).
−2 −1 −3
Par différentes méthodes, calculer An , pour n ∈ N. Montrer que la formule obtenue a un sens
pour n ∈ Z et donner plusieurs méthodes pour établir sa validité dans ce cas.
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 149
Exercice 1183 Soit l’endomorphisme f ∈ L(R3 ) dont la matrice dans la base canonique de R3
est : ³ −2 1 1 ´
M = 8 1 −5 .
4 3 −3
Exercice 1185 Soit E un espace vectoriel réel de dimension finie n. Soit f ∈ L(E) diagonali-
sable. Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe g ∈ L(E) tel que g 2 = f .
Dans le cas d’existence de g, donner le nombre exact de g tel que g 2 = f .
Application Soit :
5 1 −1
M = 2 4 −2 .
1 −1 3
Montrer qu’il existe N ∈ M3 (R) telle que N 2 = M . Déterminer une N .
Exercice 1187 Soit M ∈ Mn (C). Donner une condition nécessaire et suffisante sur M pour
que M et 2M soient semblables.
Exercice 1188 Soit a ∈ L(E) un endomorphisme d’un K-espace vectoriel de dimension n ayant
n valeurs propres distinctes. On pose
C = {u ∈ L(E) : au = ua} .
1. Soit u ∈ C.
(a) Montrer que tout sous-espace vectoriel propre de a est stable par u.
(b) En déduire que u est diagonalisable.
2. (a) Montrer que C est un sous-espace vectoriel de L(E) et que dim C = n.
(b) Montrer que la famille (IdE , a, ..., an−1 ) est une famille libre de L(E) (raisonner par
l’absurde et utiliser le polynôme minimal de a.)
(c) En déduire que C = {P (u) : P ∈ K[X]}.
Exercice 1189 Soient f ∈ L(E) un endomorphisme et a ∈ E tels que la famille (a, f (a), ..., f n−1 (a))
est une base de E.
1. Soit P ∈ K[X] \ {0} un polynôme annulateur de f . Montrer que deg(P ) > n (raisonner
par l’absurde).
35 Réduction d’endomorphismes : autres réductions 150
2. En déduire que le polynôme minimal de f est (au signe près) le polynôme caractéristique
de f .
Exercice 1190 Donner un exemple de deux matrices de M4 (R) ayant même polynôme ca-
ractéristique et même polynôme minimal et pourtant non semblables. Qu’en est-il pour deux
matrices de M2 (R) ?
Exercice 1192 Soient (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N trois suites de nombres réels satisfaisant aux
relations de récurrence :
xn+1 = y n − xn + z n
yn+1 = xn − y n + z n
zn+1 = xn + y n − z n
Calculer les valeurs de xn , yn et zn en fonction de x0 , y0 et z0 .
Exercice 1193 Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) telle que f 2 = f.
Pour quelles valeurs de t ∈ R l’endomorphisme ft = id + tf est inversible ? Calculer ft−1 .
On nomme racine carrée d’une matrice M ∈ Mn (R) toute matrice N ∈ Mn (R) telle que
N 2 = M.
On désigne par I la matrice identité et, pour toute base ε de R3 , on note Mat(fa , ε) la matrice
représentant l’endomorphisme fa dans la base ε.
I
1. Calculer les valeurs propres de Ma en fonction de a. Pour quelle raison la matrice Ma
est-elle triangularisable ?
2. Pour quelles valeurs du paramètre a la matrice Ma est-elle diagonalisable ?
II
On pose maintenant (questions 3 et 4) a = 2.
3. Diagonaliser M2 . Déterminer une racine carrée A de M2 .
4. (a) Soit g ∈ L(R3 ) telle que g 2 = f2 . Montrer que g est diagonalisable (on pourra
déterminer le polynôme minimal de f2 ). Montrer que les sous-espaces propres de f2
sont laissés stables par g.
µ ¶
4 0
(b) Démontrer que la matrice a une infinité de racines carrées. En déduire
0 4
l’existence d’une infinité de racines carrées de M2 .
III
5. On pose a = 1. Montrer que M1 = 2I + N avec N nilpotente (telle que N 2 = 0). En
déduire la valeur de (M1 )n , pour tout n ∈ N. Déterminer deux réels α et β tels que
αI + βN soit une racine carrée de M1 .
IV
On pose désormais (questions 6 et 7) a = 0.
6. Montrer que R3 =Ker(f02 )⊕ Ker(f0 − 2I). Déterminer une base ε de R3 telle que l’on
0 1 0
ait : Mat(f0 , ε) = 0 0 0 .
0 0 2
7. Soit g ∈ L(R3 ) un endomorphisme tel que g 2 = f0 . Montrer que Ker(f02 ) est laissé stable
par g. En déduire que f0 n’a pas de racine carrée.
36 Fonctions convexes 152
Sixième partie
ANALYSE 3
36 Fonctions convexes
Exercice 1197 Soient n ∈ N∗ et x1 , . . . , xn ∈]0, +∞[.
1 x1 +...+xn
1. En utilisant la concavité du log, montrer que (x1 . . . xn ) n 6 n
.
1 1
2. Montrer que (x1 . . . xn ) n > 1
+...+ x1
.
x1 n
Exercice 1198 Soit f une fonction C 2 sur R convexe croissante et non constante. Montrer que
lim f = tûûûûûût.
+∞
1 1
Exercice 1199 Soient p et q ∈]0, +∞[ tels que p
+ q
= 1.
xp yq
1. Montrer que ∀x, y > 0 xy 6 p
+ q
.
P
n P
n P
n
2. Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0 tels que xpi = yiq = 1. Montrer que xi yi 6 1.
i=1 i=1 i=1
3. Soient x1 , . . . , xn , y1 , . . . , yn > 0. Montrer l’inégalité de Hölder :
n
X Xn n
1 X 1
xi y i 6 ( xpi ) p ( yiq ) q
i=1 i=1 i=1
4. Soit p > 1. En écrivant (xi + yi )p = xi (xi + yi )p−1 + yi (xi + yi )p−1 , montrer l’inégalité de
Minkowski : n n n
X p p1
X p p1
X 1
( (xi + yi ) ) 6 ( xi ) + ( yip ) p
i=1 i=1 i=1
P
n P
n
ak
5. Soit (an ) une suite strictement positive, un = a2k et vn = k
. Montrer que si (un )
k=1 k=1
converge alors (vn ) aussi.
Soit f continue sur I, et g définie sur J par g(x) = f ( x1 ), h définie sur I par h(x) = xf (x).
Montrer que g est convexe ⇔ h est convexe.
N P
n P
n
ak
Exercice 1203 Soit (an )n∈N ∈ (R+∗ ) , un = a2k , vn = k
. Montrer que si (un )n converge
k=1 k=1
alors (vn )n aussi.
Exercice 1207 Soit g ∈ C(R, R), montrer que g est convexe si et seulement si :
µZ 1 ¶ Z 1
∀h ∈ CM ([0, 1], R), g h 6 g(h).
0 0
37 Notions de topologie
Exercice 1208 (partiel 1999) On définit un sous-ensemble A de R2 en posant
Exercice 1209 (partiel 1999) Soit f : Rn → R une application continue. Montrer que les trois
conditions suivantes sont équivalentes :
(1) ∀M > 0, ∃R > 0 tel que kxk > R ⇒ |f (x)| > M .
(2) Pour toute partie bornée B de R, f −1 (B) est une partie bornée de Rn .
(3) Pour toute partie compacte K de R, f −1 (K) est une partie compacte de Rn .
Exercice 1210 1. Dans R2 ou R3 euclidien muni d’une b.o.n., représenter les ensembles
suivants :
– A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − y 2 > 1 et x2 + y 2 < 4}
2
– B = {(x, y) ∈ R2 | (x − 1)2 − y 2 > 1 et x2 + y4 < 4}
3
– C = {(x,
y, z) ∈ R | 1 < ¯ x + y + z < 3 et x > 0et y > 0 et z > 0}
¯ x+y+z <1
¯
3 ¯
– D= (x, y, z) ∈ R ¯ et x−y+z <1
¯ et −x − y + z < 1
– E = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 − z 2 < 0 et 2 < z < 4}
– F = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 + z 2 < 1 et x2 + y 2 < z 2 et z > 0}
– G = {(x, y, z) ∈ R3 | x2 + y 2 = 4 et z = x − 1}.
2. Déterminer les projections de E et G sur le plan (xOy).
37 Notions de topologie 154
Exercice 1211 (Images directes et réciproques) 1. Soit f l’application affine par mor-
ceaux, de R dans R, définie par :
0 si x 6 −2
1 + x si −2 < x < 0
f (x) =
x si 06x61
1 si x > 1.
Soient A = [−1, 0[ et B = [0, 2[. Déterminer f (A), f −1 (B), f (R\A), f −1 (f (A)), f (f −1 (B)),
f (A ∩ B), et f (A) ∩ f (B).
2. Soient deux ensembles E et F , et f : E → F une application. Comparer les ensembles
f (A ∩ B) et f (A) ∩ f (B), f −1 (f (A)) et A, f (f −1 (B)) et B, f (E \ A) et F \ f (A).
à !
G : R2 −→ R2 √
Exercice 1212 Soit l’application u v(v+2u) . On note D l’ensemble
(u, v) 7−→ ( u+v , u+v )
de définition de G. Déterminer G(D).
Exercice 1215 Soient A et B deux parties non vides et majorées de R. Montrer les implications
suivants :
– ∃M ∈ R ∀x ∈ A, x < M ⇒ sup A 6 M
– A ⊂ B ⇒ sup A 6 sup B.
A + B = {c ∈ R | ∃a ∈ A, ∃b ∈ B, c = a + B}.
1. Montrer que A + B admet une borne supérieure, puis que sup(A + B) = sup A + sup B.
2. Montrer l’implication :
Exercice 1218 Soit A une partie non vide et bornée de R. Montrer que :
A = {(x, y) ∈ R2 | x2 − sin(y) 6 4}
B = {(x, y) ∈ R2 | x3 − 4ey > 4}
C = {(x, y) ∈ [0, 1] × [0, 1] | cos(x) > 0}
Exercice 1220 Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties A et B de E on
note
A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}.
1. Montrer que si A est ouvert et B fermé, alors A + B est ouvert.
2. Montrer que si A est compact et B fermé, alors A + B est fermé.
Exercice 1221 On se propose de montrer que tout ouvert de R est une réunion d’intervalles
ouverts disjoints. On considère donc un ouvert U ⊂ R et pour tout x ∈ U on pose
1. Montrer que C(x) est un intervalle ouvert pour tout x. (Considérer inf y∈C(x) y et supy∈C(x) y.)
2. Pour tous x, y dans U , montrer qu’on a C(x) = C(y) ou C(x) ∩ C(y) = ∅.
3. Conclure.
Exercice 1222 Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. Montrer :
◦
1. C ◦ = CA , CĀ =CA
A
2. A ∪ B = Ā ∪ B̄
◦
z }| { ◦ ◦
En déduire A ∩ B=A ∩ B .
3. A ∩ B ⊂ Ā ∩ B̄
◦
◦ z }| {
◦
En déduire A ∪ B ⊂A ∪ B.
Donner un exemple pour lequel l’inclusion réciproque n’est pas réalisée.
Exercice 1223 Soit A une partie d’un espace vectoriel normé E. On rappelle que la frontière
◦
de A est l’ensemble Fr(A) = Ā− A. Montrer que :
1. Fr(A) = {x ∈ E | ∀ε > 0, B(x, ε) ∩ A 6= ∅ et B(x, ε) ∩ CA 6= ∅}
2. Fr(A) = Fr(CA )
3. A est fermé si et seulement si Fr(A) est inclus dans A.
4. A est ouvert si et seulement si Fr(A) ∩ A = ∅.
Exercice 1225 Montrer que l’adhérence d’une boule ouverte est la boule fermée de même centre
et même rayon.
Exercice 1226 Soit E un espace vectoriel normé. Soient A et B deux parties de E. On pose
A + B = {z ∈ E | ∃x ∈ A, ∃y ∈ B, z = x + y}.
Montrer que si A est ouvert, A + B est ouvert. (Commencer par le cas où B est un singleton.)
Exercice 1228 Soit E un espace vectoriel normé. Soit A une partie non vide et bornée de E.
On définit diam(A) = sup{ky − xk, x, y ∈ A}.
1. Montrer que si A est bornée, alors Ā et Fr(A) sont bornés.
◦ ◦
2. Comparer diam(A), diam(A) et diam(Ā) lorsque A est non vide.
3. (a) Montrer que diam(Fr(A)) 6 diam(A).
(b) Soit x et u des éléments de A avec u 6= 0. On considère l’ensemble X = {t > 0 |
x + tu ∈ A}. Montrer que sup X existe.
(c) En déduire que toute demi-droite issue d’un point x de A coupe Fr(A).
(d) En déduire que diam(Fr(A)) = diam(A).
Exercice 1230 Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de
E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) =
ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On
remarquera que pour toute partie B de A on a d(x0 , B) > d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hy-
pothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont
disjoints, alors il existe une constante δ > 0 telle que
ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B.
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et
B sont deux fermés disjoints.
Exercice 1231 Soit f : Rd → R une fonction continue telle que limx→−∞ f (x) = limx→+∞ f (x) =
+∞. Montrer que f admet un minimum.
37 Notions de topologie 157
Exercice 1232 Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Pour toutes parties A et B de E on
note
A + B = {z ∈ E | ∃(x, y) ∈ A × B, z = x + y}.
Montrer que si A est compact et B fermé, alors A + B est fermé.
Exercice 1233 Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé. Soit (xn ) une suite convergente de E
et x sa limite. Montrer que l’ensemble {x} ∪ {xn , n ∈ N} est compact.
Exercice 1234 Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une suite d’éléments de E.
On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle converge si et seulement si elle admet une
sous-suite convergente.
Exercice 1235 Soit X une partie de R2 ; montrer qu’elle est fermée si et seulement si pour
toute partie fermée bornée K, K ∩ X est fermée bornée.
et [
Ω= ωn .
n∈ N∗
Ω est-il ouvert ? fermé ? ...
Exercice 1237 Soit (Kn )n∈N∗ une suite d’ensembles fermés bornés de R2 telle que ∀n ∈ N, Kn+1 ⊂
Kn , et Kn 6= ∅.
Montrer que : \
Kn 6= ∅.
n∈ N∗
Exercice 1238 Montrer que l’intersection de deux ensembles ouvert est ouvert, que l’union de
deux ensembles fermés est fermée, que cela reste vrai pour un nombre fini d’ensembles, mais
que cela peut devenir faux si l’on considère des suites infinies.
Exercice 1240 Soit A une partie bornée de R2 , montrer que A est aussi bornée et que
Exercice 1241 Soit C une partie convexe de R2 , montrer que C est aussi convexe.
Exercice 1243 Dans l’espace vectoriel normé R, chacune des parties suivantes est-elle ouverte ?
fermée ? T
N, Z, Q, R, [0, 1[, [0, +∞[, ]0, 1[∪{2}, {1/n, n ∈ N∗ }, n>1 ] − 1/n, 1/n[.
Exercice 1244 Soit E un evn (espace vectoriel normé). Soit A une partie de E. Montrer l’égalité
◦
_ ◦
E\A =E\A et E\ A= E\A
Exercice 1246 Représenter graphiquement les parties suivantes de R2 et dire pour chacune
d’elle si c’est un ouvert, un fermé, ou ni l’un ni l’autre. Déterminer leurs adhérences et intérieurs.
1.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 et |y| 6= 1}
2.
{(x, y) ∈ R2 , |x| = 1 et |y| 6= 1}
3.
{(x, y) ∈ R2 , |x| 6= 1 ou |y| 6= 1}
4.
{(x, y) ∈ R2 , 1 − xy > 0}
5.
{(x, y) ∈ R2 , 3x + 4y = 2}
6.
{(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 = 1}
7.
{(x, y) ∈ R2 , xy = 1}
8. [
{1/n} × [0, 1]
n∈ N ∗
Exercice 1249 Soit (un )n>1 une suite réelle. ∀n > 1, on pose An =T{up / p > n}. Démontrer
que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite (un )n>1 est V = n>1 An , et qu’ainsi V est
fermé. En déduire que si la suite est bornée, alors l’ensemble V est un compact non vide.
Exercice 1250 Si A et B sont des parties d’un espace vectoriel normé E, on note A + B =
{a + b, a ∈ A, b ∈ B}. Montrer que :
1. Si A et B sont compacts alors A + B est compact.
2. Si A est compact et B est fermé alors A+B est fermé. Donner un exemple de deux parties
fermées A et B telles que A + B ne soit pas fermé.
2
R →R
(x, y) 7→ x si |x| > |y|
Exercice 1254 Soit f : .
(x, y) →
7 y si |x| < |y|
(x, y) 7→ 0 si |x| = |y|
Étudier la continuité de f , l’existence des dérivées partielles et leur continuité.
2
R → R
Exercice 1255 Soit f : (x, y) 7→ sin(xy)|x|+|y|
si (x, y) 6= (0, 0) .
(0, 0) 7→ 0
Étudier la continuité de f et l’existence des dérivées partielles.f est-elle C 1 ?
R2 → R
x2 − y 2
Exercice 1256 Soit f : (x, y) 7→ xy 2 si (x, y) 6= (0, 0) .
x + y2
(0, 0) 7→ 0
Étudier la continuité de f . Montrer que f est C 1 . Calculer les dérivées partielles secondes en
(0, 0). Que remarque-t-on ?
Exercice 1261 Trouver le point du plan (2x − y + z = 16) le plus proche de l’origine.
Exercice 1262 Déterminer les extremums de f (x, y) = xy(1 − x2 − y2) sur [0, 1]2 .
Exercice 1263 Soit f (x, y) = x2 +xy+y 2 −3x−6y. Montrer que f admet au plus un extremum.
Ecrire f (x, y) + 9 comme la somme de deux carrés et en déduire que f admet −9 comme valeur
minimale.
Exercice 1264 Déterminer un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné.
(
R2 → R
Exercice 1266 Soit f : .
(x, y) 7→ xey + yex
Montrer que (−1, −1) est le seul extremum possible. A l’aide d’un développement limité de
ϕ(h) = f (−1 + h, −1 + h) et de ψ(h) = f (−1 + h, −1 − h), montrer que f n’a pas d’extremum.
Exercice 1267 Résoudre à l’aide des coordonnées polaires l’équation aux dérivées partielles :
∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = x2 + y 2
∂x ∂y
∂ 2f ∂ 2f
Exercice 1268 Résoudre l’équation des cordes vibrantes : = à l’aide du changement
∂x2 ∂y 2
x+y x−y
de variables u = 2
et v = 2
(on suppose que f est C 2 ).
|f (x, x)|
(b) Calculer lim √ .
x→0 2|x|
x 6= 0
Ψ : V → R2
(r, θ) 7→ (r cos θ, r sin θ)
∂F
(E 0 ) (r0 , θ0 ) = θ0 ∀(r0 , θ0 ) ∈ V.
∂r
(c) Déterminer toutes les fonctions f : U → R de classe C 1 sur U qui vérifient l’équation
(E).
Exercice 1272 Soit D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0}. On cherche les fonctions f ∈ C 1 (D, R) qui
vérifient
∂f ∂f
(E) x +y = 0 ∀(x, y) ∈ D.
∂x ∂y
1. Vérifier que ϕ(x, y) = y/x est solution de (E).
2. Soit g ∈ C 1 (R, R). Montrer que g ◦ ϕ est solution de (E).
3. Soit f une solution de (E). Montrer que f (u, uv) ne dépend que de v.
4. Donner l’ensemble des solutions de (E).
∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
A= (a), B= (a), C= (a),
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
(c) Montrer que a est un point de minimum local strict de f . On écrira pour cela la
formule de Taylor-Young pour f en ce point.
3. On suppose ∆ < 0 et A(ou C) < 0.
Montrer que (x0 , y0 ) est un point de maximum local strict de f .
4. On suppose maintenant ∆ > 0.
(a) Montrer qu’il existe t1 , t2 ∈ R tels que S(t1 ) > 0 et S(t2 ) < 0.
(b) Soient θ1 , θ2 ∈ R tels que tanθ1 = t1 et tanθ2 = t2 . En examinant les fonctions
f1 (x, y) = x2 + x4 + y 4 et f2 (x, y) = x2 − y 4 .
y2
f (x, y) = ((x − 2)2 + y 2 − 4)((x − 1)2 + − 1).
4
– Tracer rapidement la courbe C d’équation f (x, y) = 0.
– En quels points de C la relation f (x, y) = 0 permet-elle de définir une fonction implicite de
la forme y = φ(x) ?
Exercice 1276 Montrer que les relations proposées définissent au voisinage du couple (a, b)
indiqué une fonction implicite y = φ(x).
Donner un développement limité à l’ordre 3 de φ en a.
– f (x, y) = x3 + y 3 − 3xy − 1 = 0 (a, b) = (0, 1).
– f (x, y) = 2ex+y−1 + ln(x − y) − 2x + y 3 (a, b) = (1, 0).
f (x, y, z) = x3 + y 3 + z 3 − 2z(x + y) − 2x + y − 2z − 1 = 0
définit au voisinage de (0, 0, −1) une fonction implicite z = φ(x, y). Donner un développement
limité de φ à l’ordre 2 en (0, 0).
Exercice 1278 Existe-t-il un triangle d’aire maximale inscrit dans un cercle donné ? Le déterminer
par une méthode géométrique.
Exercice 1279 Soit f : R2 → R telle que ∀(x, y) ∈ R2 , f (x, .) et f (., y) sont continues. Montrer
qu’il existe une suite (gn )n∈N d’applications continues sur R2 telles que :
∂f ∂f
(z) = (z) = 0.
∂x1 ∂x2
(x, y) → x4 + y 4 − 4xy;
(x, y) → (x − y)exy ;
(x, y) → xey + yex ;
(x, y) → ex sin y ;
(x, y) → x3 + y 3 .
Exercice 1286 Montrer qu’une norme N sur R2 ne peut avoir des dérivées partielles qui existent
et qui soient continues en 0.
38 Fonctions de deux variables 165
Exercice 1287 Soit f : R2 → R admettant des dérivées partielles continues en 0 et telle que :
Exercice 1288 Soit f : R2 → R une application C 1 homogène de degré s > 0, i.e. telle que :
Exercice 1289 Soit f : R2 → R une application C 1 sur un ouvert convexe O telle que :
∂f ∂f
∀a ∈ O, (a) = (a) = 0.
∂x1 ∂x2
Montrer que f est constante sur O.
Exercice 1295 Soit a ∈ R2 fixé ; l’application x → hx, ai de R2 usuel dans R est-elle continue,
admet-elle des dérivées partielles, celles-ci sont elles continues ?
39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 166
Exercice 1298 Soient (ai )16i6n et (bi )16i6n deux familles de n nombres réels. Montrer, en
n n
à n ! 12 à n ! 12
X X X X
étudiant le signe du trinôme λ −→ (ai + λbi )2 que ai bi 6 a2i b2i .
i=1 i=1 i=1 i=1
Exercice 1300 Soit (E, d) un espace métrique complet, et f une application de E dans E telle
qu’il existe k ∈ R, 0 < k < 1 tel que d(f (x), f (y)) 6 k d(x, y) ∀x ∈ E, ∀y ∈ E.
1. Montrer que f est continue sur (E, d).
2. Soient x0 ∈ E et pour n > 0, xn+1 = f (xn ). Montrer que la suite (xn )n>0 est de Cauchy
dans (E, d).
3. Montrer que cette suite converge vers un point fixe de f , c’est-à-dire une solution de
f (l) = l. Montrer que ce point fixe est unique.
½
x1 = 15 (2 sin x1 + cos x2 )
4. Application : montrer que le système admet une solution
x2 = 15 (cos x1 + 3 sin x2 )
unique (x1 , x2 ) ∈ R2 .
Représenter graphiquement les boules unités de chacune d’entre elles. Peut-on “comparer” ces
trois normes ? Ecriver les définitions des distances d1 ,d2 et d∞ associées à chacune d’entre elles.
39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 167
Exercice 1302 Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies et c
nues sur [-1,1].
1. Montrer que les trois applications suivantes sont des normes sur E :
Z +1 Z +1
1
f −→ kf k1 = |f (x)|dx, f −→ kf k2 = ( f 2 (x)dx) 2
−1 −1
Exercice 1303 Soit E l’espace vectoriel des fonctions à valeurs dans R, définies, continues et
dérivables sur [0,1] et vérifiant f (0) = 0. On définit sur cet espace les deux normes suivantes :
N1 (f ) = kf k∞ et N2 (f ) = kf 0 k∞ .
Exercice 1304 Lorsqu’un espace vectoriel E est en outre muni d’une multiplication, l’applica-
tion N : E → R est dite norme multiplicative si :
– N est une norme,
– pour tous A et B dans E, N (A.B) 6 N (A).N (B).
Soit E = Mn (R), l’espace vectoriel des matrices carrées à n lignes et n colonnes. A ∈ E se note
A = (ai,j )16i,j 6n
Xn
1. Montrer que N∞ (A) = max { |ai,j | } définit une norme multiplicative sur E.
66
1 i n
j=1
Exercice 1305 (partiel 1999) Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé, x un élément de E et
A un compact de E.
1. Montrer que l’application de E dans R qui à y associe kyk est continue.
39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 168
inf ky − xk = ka − xk.
y∈A
Exercice 1306 Soient (E, k · kE ) et (F, k · kF ) deux espaces vectoriels normés. Soit L une
application linéaire de E dans F .
1. Montrer que L est continue en 0 si et seulement si elle est continue en tout point de E.
2. On suppose qu’il existe une constante K > 0 telle que
kL(x)kF 6 KkxkE ∀x ∈ E.
K = sup kL(x)kF .
kxkE =1
(a) Supposons que K = +∞. Montrer qu’alors il existe une suite (xn ) dans E telle que
kxn k = 1 pour tout n et telle que kL(xn )kF tend vers +∞. En déduire qu’il existe
une suite yn tendant vers 0 et telle que kL(yn )kF = 1.
(b) En déduire que K ∈ R+ et que pour tout x ∈ E on a
kL(x)kF 6 KkxkE .
Exercice 1307 Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R
muni de la norme Z 1
kf k1 = |f (x)| dx.
0
Exercice 1308 Soit (E, k · k) un espace vectoriel normé et (xn )n∈N une suite d’éléments de E.
On suppose que (xn ) est de Cauchy. Montrer qu’elle converge si et seulement si elle admet une
sous-suite convergente.
Exercice 1309 Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs dans R.
On définit une norme sur E en posant
Z 1
kf k1 = |f (t)| dt.
−1
On va montrer que E muni de cette norme n’est pas complet. Pour cela, on définit une suite
(fn )n∈N∗ par
1
−1 si − 1 6 t 6 − n
fn (t) = nt si − n1 6 t 6 n1
1
1 si n
6 t 6 1.
1. Vérifier que fn ∈ E pour tout n > 1.
39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 169
2. Montrer que
2 2
kfn − fp k 6 sup( , )
n p
et en déduire que (fn ) est de Cauchy.
3. Supposons qu’il existe une fonction f ∈ E telle que (fn ) converge vers f dans (E, k · k1 ).
Montrer qu’alors on a
Z −α Z 1
lim |fn (t) − f (t)| dt = 0 et lim |fn (t) − f (t)| dt = 0
n→+∞ −1 n→+∞ α
f (t) = −1 ∀t ∈ [−1, 0[
f (t) = 1 ∀t ∈]0, 1].
Conclure.
Exercice 1310 Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On rappelle qu’une application continue
g de E dans E est dite contractante s’il existe K ∈]0, 1[ tel que
On rappelle aussi que toute application contractante admet un unique point fixe.
Soit f une application continue de E dans E telle qu’il existe un entier n tel que f n soit
contractante. On note x0 le point fixe de f n .
1. Montrer que tout point fixe de f est un point fixe de f n .
2. Montrer que si x est un point fixe de f n , il en est de même pour f (x).
3. En déduire que x0 est l’unique point fixe de f .
Exercice 1311 Soit E = Rd muni d’une norme k · k. On définit la distance d’un élément x0 de
E à une partie A de E, notée d(x0 , A), par la formule
d(x0 , A) = inf kx − x0 k.
x∈A
1. Supposons A compact. Montrer que pour tout x0 ∈ E il existe y ∈ A tel que d(x0 , A) =
ky − x0 k.
2. Montrer que le résultat est encore vrai si on suppose seulement que A est fermé. (On
remarquera que pour toute partie B de A on a d(x0 , B) > d(x0 , A).)
3. Montrer que l’application qui à x0 associe d(x0 , A) est continue sur E (sans aucune hy-
pothèse sur A).
4. En déduire que si A est un fermé de E et B un compact de E tels que A et B sont
disjoints, alors il existe une constante δ > 0 telle que
ka − bk > δ ∀(a, b) ∈ A × B.
39 Espaces métriques et espaces vectoriels normés 170
5. Montrer par un contre-exemple que le résultat est faux si on suppose seulement que A et
B sont deux fermés disjoints.
Exercice 1315 A est dit convexe s’il contient tout segment reliant deux quelconques de ses
points :
∀(x, y) ∈ A2 , [x, y] = {x + t(y − x), t ∈ [0, 1]} ⊂ A.
Soit E un espace vectoriel muni d’une norme N . Montrer que toute boule fermée (ou ouverte)
est convexe et symétrique par rapport à son centre.
Exercice 1317 Soit E un espace vectoriel normé, et (a, a0 ) ∈ E 2 , (r, r0 ) ∈ (R∗+ )2 . Montrer :
1. B(a, r) = {a} + B(0, r)
2. B(a, r) = B(a0 , r0 ) ⇔ a = a0 et r = r0
3. B(a + a0 , r + r0 ) = B(a, r) + B(a0 , r0 )
4. B(a, r) ∩ B(a0 , r0 ) 6= ∅ ⇔ ka0 − ak < r + r0 .
Exercice 1318 Soit (E, N ) une espace vectoriel. Montrer les équivalences :
Exercice 1319 (Topologie du R-espace vectoriel R) 1. Quelles sont toutes les normes sur
le R-espace vectoriel R ?
On se place désormais dans (R, | . |).
2. Quelles sont les boules ouvertes ? fermées ?
3. Ouverts et fermés de R :
40 Suites dans Rn 171
(a) soit (Ia )a∈A une famille d’intervalles ouverts non vides de R, deux à deux disjoints.
Montrer que A est au plus dénombrable.
(b) soit O un ouvert de R, et a ∈ O. On pose A = {x ∈ R | x 6∈ O et x > a} et
B = {x ∈ R | x 6∈ O et x < a}. Etudier l’existence de inf A et sup B.
(c) en déduire que :
– tout ouvert de R est réunion d’une famille au plus dénombrable d’intervalles ou-
verts
– tout fermé de R est réunion d’une famille au plus dénombrable d’intervalles fermés.
40 Suites dans Rn
Exercice 1320 Soit xn une suite de Rd . Montrer que l’ensemble A des valeurs d’adhérence de
xn est fermé. Indication : prouver que le complément de A est ouvert.
Exercice 1321 Soit xn une suite bornée de Rd . Montrer que xn converge si et seulement si A
est un singleton. Indication : pour prouver la convergence, utiliser qu’une suite bornée de Rd a
au moins une valeur d’adhérence.
xn+1 = f (xn ).
Exercice 1323 Soit xn une suite bornée de Rd . Supposons que ||xn − xn+1 || → 0. Montrer que
l’ensemble A est non-vide, compact, connexe.
Indication : pour la connexité, supposer que A = A1 ∪ A2 avec A1 et A2 non-vides, disjoints,
fermés.
Si d = 1 conclure que A = [a, b] avec a 6 b.
xn+1 = f (xn ).
||xn − xn+1 || → 0.
Indication. Montrer qu’il suffit de prouver que a = b dans [a, b] = A. Si a < b montrer que la
suite est stationnaire.
Exercice 1325 Soit sn = Σnk=1 1/k et xn = cos(sn ). Montrer qu’il n’existe pas d’application
f : R → R continue telle que
xn+1 = f (xn ).
Indication : montrer que ||xn − xn+1 || → 0 mais que xn ne converge pas.
41 Intégrales multiples 172
41 Intégrales multiples
RR
Exercice 1326 Calculer I1 = (x + y)e−x e−y dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 /x, y > 0, x + y 6 1}.
RR D
Calculer I2 = (x2 + y 2 )dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}.
RR
D
xy
Calculer I3 = 1+x2 +y 2
dxdy où D = {(x, y) ∈ [0, 1]2 /x2 + y 2 > 1}.
RR
D
1
Calculer I4 = y cos(x)+1
dxdy où D = [0, π2 ] × [0, 12 ].
RRR
D
Calculer I5 = zdxdydz où D = {(x, y, z) ∈ (R+ )3 /y 2 + z 6 1, x2 + z 6 1}.
D
RR n 2 2
o
Calculer I5 = xydxdy où D = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0, xa2 + yb2 6 1 avec a, b > 0.
D
2 2
Exercice 1333 Soient a, b > 0. Calculer l’aire de l’ellipse E = { xa2 + yb2 6 1} par deux méthodes
différentes. RR
(On rappelle que l’aire d’un domaine D vaut D dx dy.)
Exercice 1334 Soit a > 0 et D le domaine délimité par la courbe d’équation polaire ρ =
a(1 + cos θ). Calculer l’aire de D.
(Indication : poser x = u2 v et y = uv 2 .)
Exercice 1337 Soit R > 0, DR = {x2 + y 2 6 R2 , x > 0, y > 0} et KR = [0, R]2 . Montrer que :
ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2 2
e dx dy 6 e dx dy 6 e−(x +y ) dx dy.
DR KR D2R
Exercice 1338 Soient a, R > 0. Dans le plan (yOz), soit D le disque de centre (0, a, 0) et de
rayon R. En tournant autour de l’axe (Oz), le disque D engendre un domaine T (appelé un
RRR
tore plein). Calculer le volume de T (c’est-à-dire l’intégrale triple T
dx dy dz).
Exercice 1341 Quel est le volume délimité par deux cylindres de révolution d’axes (Ox) et
(Oy) et de même rayon R > 0 ?
42 Séries numériques
n!en
Exercice 1342 Soient, pour n > 0, un = 1 et vn = ln un .
nn+ 2
1. Etudier la serie de terme général wn où, pour n > 2, wn = vn − vn−1 et w1 = v1 .
2. En déduire, en utilisant la convergence de la suite des sommes partielles de wn , que la
suite un converge vers λ > 0.
22n (n!)2 √
3. Déterminer λ en utilisant la formule de Wallis : limn→+∞ √ = π. En déduire un
n(2n)!
équivalent de n!.
Indication : Exprimer n! (respectivement (2n)!) en fonction de un (resp. de u2n ) et
remplacer-les dans la formule de Wallis.
∞
X (−1)n−1
Exercice 1343 Soit S = . Donner une valeur approchée de S en garantissant une
n=1
n3
erreur inférieure ou égale à 10−3 .
3.
1 n
wn = (1 − )
n2
un+1
Exercice 1347 Soit (un ) une suite de réels strictement positifs, on suppose que lim( )=1
un
et que
un+1 α 1
= 1 − + O( β ) , où α > 0 β > 1.
un n n
vn+1
On pose vn = nα un . Etudier et montrer que (vn ) a une limite finie. Application : Etudier
vn
la série de terme général
√ 1 1
un = n! sin 1 sin √ · · · sin √ .
2 n
Exercice 1349 Etudier, suivant les valeurs de p ∈ N, la nature de la série de terme général :
1! + 2! + · · · + n!
un = .
(n + p)!
Exercice 1350 Calculer les sommes des séries suivantes, en montrant leur convergence :
P −n
1. n>0 (n + 1)3
X n
2.
n>0
n + n2 + 1
4
X 2n − 1
3.
n>3
n3 − 4n
42 Séries numériques 175
n
X
Exercice 1351 Soit (un ) une suite réelle positive et Sn = up . Comparer la nature des séries
p=0
P X un
( un ) et ( ).
Sn
Exercice 1352 (Séries à termes quelconques)
Etudier les séries de termes généraux
1.
(−1)n
un =
(ln n)(n1/n )
2.
(−1)n
vn = p où α > 0
nα + (−1)n
3.
(−1)n
wn = ln(1 + ) où α > 0
nα
Indication : Des calculs de D.L. peuvent etre fructueux ...
P
Exercice 1356 (Examen 2000) En justifiant votre réponse, classer les dix séries un sui-
vantes en 4 catégories
– GD : celles telles que un ne tend pas vers 0 ;
– ZD : celles qui divergent et telles que lim un = 0;
– AC : celles qui convergent absolument ;
– SC : celles qui convergent, mais non absolument.
(Attention : pour pouvoir répondre,
P certaines séries demandentP deux démonstrationsP: par
exemple pour montrer que un est SC, il faut montrer que un converge et que |un |
diverge.
∞ µ ¶ X ∞ ³
X (−1)n 1 √ √ ´ X ∞
1 ³√ √ ´2
+ 2 ; n+1− n ; √ n+1− n ;
n=1
n n n=1 n=1
n
∞ ·
X ¸ X∞ ∞ µ ¶
1 1 n! X 1 n
− log(1 + ) ; ; 1 − (1 − ) ;
n=1
n n n=1
nn n=1 n
∞ ∞ ∞ ∞
à n !
X 2n + 1000 X π X π X X 1 1
; (1 − cos ); sin(πn) sin( ); .
n=1
3n + 1 n=1
n n=1 n n=0 k=0 2k 3n−k
Exercice 1358 (Examen 2000) Soit a > 0 fixé. Pour n entier positif ou nul on dfinit Pn (a)
par P0 (a) = 1, P1 (a) = a, P2 (a) = a(a + 1) et, plus généralement Pn+1 (a) = (n + a)Pn (a).
Montrer que
Pn (a)
L(a) = lim
n∞ n!na−1
existe et est un nombre strictement positif. Méthode : considérer la série de terme général pour
n > 0 : un = log(n + a) − a log(n + 1) + (a − 1) log n, comparer sa somme partielle d’ordre n − 1
Pn (a)
avec log n!n
P a−1 , et, ... l’aide d’un développement limité en 1/n d’ordre convenable, montrer que,
∞
n=1 un converge.
c
Exercice 1359 °
Soit α et β deux nombres réels ou complexes tels que αβ = −1 et |α| > 1 > |β|. Pour n dans
1
l’ensemble Z des entiers positifs ou négatifs on pose Fn = α−β (αn − β n ) et Ln = αn + β n (si
α + β = 1 ces nombres sont appelés entiers de Fibonacci (1225) et de Lucas (1891)).
P
1. Montrer par le critère de D’Alembert que la série ∞ 1
n=1 F2n+1 +1 converge et calculer la
limite de Qn = Ln /Fn si n → +∞. .
42 Séries numériques 177
c
Exercice 1360 (Permutation dans la série harmonique alternée : Pringsheim (1883)) °
Pour tout entier n > 0, soit u(n) = (−1)n /n . Soit σ une permutation des entiers > 0 et soit τ
la permutation réciproque. On suppose de plus que
(1) pour tout entier p > 0 on a τ (2p − 1) < τ (2p + 1) et τ (2p) < τ (2p + 2).
(2) Notant par p(n) le nombre d’entiers k tels que 1 6 k 6 n et σ(k) est pair, alors α =
limn∞ p(n)/n existe et est dans ]0, 1[.
1. Dans le cas particulier où σ est définie par
pour tout entier p > 0, calculer explicitement τ , et vérifier que σ satisfait (1) et (2), en
calculant p(n) pour tout n ainsi que α.
P
2. On note f (n) = nk=1 1/k − log n, et on rappelle le fait, vu en cours, que limn∞ f (n) = γ
existe (Constante d’Euler). On revient au cas général pour σ, on considère la série de
terme général vn = u(σ(n)) et on note sn = v1 + · · · + vn .
Pp(n) 1 Pn−p(n) 1
3. Montrer par récurrence que sn = k=1 2k − k=1 2k−1 et que
1 1 1 p(n)
sn = f (p(n)) + f (n − p(n)) − f (2n − 2p(n)) + log − log 2.
2 2 2 n − p(n)
P
En déduire que ∞n=1 vn converge et calculer sa somme en fonction de α.
c
Exercice 1361 ° Soit 0 < a < b et (un )n>0 défini par u0 = 1 et uun+1
n
= n+a
n+b
pour n > 0. Montrer
b−a
que la limite de laP suite Sn = log(n un ) existe et est finie. En déduire les valeurs de a et b
telles que la série ∞ j=0 uj converge. Calculer alors sa somme : pour cela expliciter sa somme
partielle sn , en montrant d’abord que pour tout n on a
n
X n
X
[(j + 1) + b − 1]uj+1 = [j + a]uj .
j=0 j=0
43 Géométrie affine 178
Septième partie
GÉOMÉTRIE
43 Géométrie affine
43.1 Convexes
Exercice 1362 Montrer que l’intersection de deux parties convexes est convexe. Est-ce vrai
pour l’union ?
Exercice 1363 Soient C et C 0 deux ensembles convexes d’un espace affine, montrer que
½ ¾
M + M0 0 0
D= | (M, M ) ∈ C × C
2
est convexe.
Exercice 1364 On appelle enveloppe convexe co(A) d’une partie non vide A d’un espace affine
E l’intersection des ensembles convexes contenant A ; c’est le plus petit ensemble convexe
contenant A. Montrer que c’est aussi l’ensemble des barycentres à coefficients positifs de points
de A. Que sont co({A, B}), co({A, B, C}) ?
Exercice 1365 Un cône d’un espace vectoriel est une partie K telle que :
∀x ∈ K, ∀t > 0, tx ∈ K.
Montrer qu’un cône est convexe si et seulement si il est stable par addition.
Exercice 1366 Trouver les parties C convexes de R2 telles que le complémentaire c C soit aussi
convexe.
Exercice 1367 Soit E un espace affine de dimension n, et (x1 , ..., xn ) des points de E.On
considère une combinaison convexe de points de A, sous ensemble de E :
m
X m
X
x= ti xi avec ∀i ∈ {1, ..., m} : ti > 0 et tj = 1.
i=1 j=1
Ainsi il suffit de n + 1 points dans un espace de dimension n pour écrire une combinaison
convexe.
43.2 Divers
Exercice 1368 Une bimédiane d’un tétraèdre est une droite qui passe par les milieux de deux
arêtes opposées. Montrer que les trois bimédianes sont concourantes.
43 Géométrie affine 179
Exercice 1369 Soient A, B, C trois points non alignés d’un plan affine. Déterminer l’ensemble
−→ −→ −→ −−→
des points ayant mêmes coordonnées dans les repères (A, AB, AC) et (B, BA, BC).
0
Exercice 1370 Soit R1 = (0, e1 , e2 , e3 ) un repère cartésien d’un espace affine. Soient O =
0 0 0 0 0 0 0
(1, 0, 0), e1 = e1 + e2 , e2 = e1 − e2 , e3 = e3 et R2 = (0 , e1 , e2 , e3 ). Déterminer les coordonnées
d’un point dans R2 en fonction de ses coordonnées dans R1 .
Exercice 1371 Soient (Di )i=1...4 quatre droites du plan affine sécantes deux à deux en six points
distincts. Si deux d’entre elles se coupent en A et les deux autres en B, on dit que [AB] est une
diagonale. Montrer que les milieux des trois diagonales sont alignés (on étudiera le problème
analytiquement en choisissant un bon repère).
Exercice 1373 Soient A, B, C trois points non alignés d’un plan affine.
1. Soit f une application affine telle que f (A) = A, f (B) = B et f (C) = C. Montrer que
f = id.
2. Soient f et g affines telles que f (A) = g(A), f (B) = g(B) et f (C) = g(C). Que peut-on
dire ?
3. Soit f affine telle que f (A) = B, f (B) = C et f (C) = A. Que peut-on dire ?
Exercice 1375 Soient f et g deux applications affines de E dans E telles que f~ = ~g . Montrer
qu’il existe u ∈ E~ tel que f = tu ◦ g où tu est la translation de vecteur u. Que peut-on dire si
de plus il existe M ∈ E tel que f (M ) = g(M ) ?
44 Isométries vectorielles
Exercice 1379 Compléter x1 = (1, 2, 1) en base orthogonale directe de R3 euclidien canonique.
Exercice 1383 Soit R le rotation vectorielle d’angle θ et d’axe orienté par le vecteur unitaire
k. Montrer que ∀x ∈ R3 R(x) = (cos θ)x + (sin θ)k ∧ x + 2(x|k) sin2 ( 2θ )k.
Exercice 1385 Reconnaı̂tre les transformations géométriques dont les matrices respectives dans
la base canonique de R3 sont :
√
3 1 √6 −2 2 1
1 1
1
√ √3 − 6 2 1 2
3 3
− 6 6 2 −1 −2 2
Exercice 1386 Soit R une rotation de R3 d’axe Ru et d’angle θ et r une rotation quelconque.
Déterminer rRr−1 . En déduire que le centre de SO3 (R) est bı̂ı̂ı̂ı̂ı̂ı̂p (le centre est l’ensemble des
rotations qui commutent avec toutes les autres).
Exercice 1390 Soit G un sous-groupe fini de l’ensemble des isométries du plan. Montrer que
G ne peut pas contenir de translation non triviale.
Exercice 1394 Soient A et B deux points du plan et α un réel. Déterminer l’ensemble des
−−→ −−→
points M qui vérifient M A.M B = α.
Exercice 1395 Soient A, B, C les sommets d’un triangle équilatéral de coté 1. Déterminer
l’ensemble des points M qui vérifient M A2 + M B 2 + M C 2 = 2.
Exercice 1396 Soient A et B deux points du plan et k un réel strictement positif. Déterminer
l’ensemble des points M qui vérifient M A = kM B.
2
R
à !→ R2 à !
Exercice 1397 Quelle est l’application f : x −3x − 4y ?
7→ 51
y −4x + 3y − 2
Exercice 1398 Soit X = {A, B, C, D} les sommets d’un carré du plan et G = {f ∈ I2 /f (X) = X}.
Montrer que G est un sous-groupe de I2 . Montrer que si f ∈ G alors f (O) = O où O est l’iso-
barycentre de A, B, C, D. En déduire les éléments de G.
Exercice 1400 Si a et b sont les affixes de deux sommets opposés d’un carré, calculer les affixes
des deux autres.
Exercice 1402 Pour a, b, c trois nombres complexes tels que b 6= c, on note V (a, b, c) = c−a c−b
.
Soient z1 , z2 , z3 , z4 quatre nombres complexes distincts. Montrer que les images de ces nombres
complexes sont alignées ou cocycliques ssi VV (z 1 ,z2 ,z3 )
(z1 ,z2 ,z4 )
∈ R.
46 Courbes paramétrées 182
Exercice 1403 Soit ABCD un carré direct et M un point de la droite (DC). La perpendiculaire
à (AM ) passant par A coupe (BC) en N . On note I le milieu de [M N ]. Déterminer le lieu des
points I lorsque M décrit la droite (DC).
−→ −−→
Exercice 1404 Soient A, B, C, D quatre points distincts du plan tels que AB 6= CD. Montrer
que le centre de la similitude transformant A en C et B en D est aussi le centre de celle
transformant A en B et C en D.
46 Courbes paramétrées
46.1 Coordonnées cartésiennes
Exercice 1405 Tracer les courbes paramétrées suivantes
Exercice 1406 On fait rouler sans glissement un cercle de rayon 1 sur l’axe (Ox). Déterminer
et tracer la courbe décrite par un point du cercle.
Exercice 1407 Tracer la courbe d’équation x3 + y 3 = 3xy en la coupant par les droites y = tx
où t ∈ R.
ρ(θ) = sin(2θ)
sin(θ)
ρ(θ) =
θ
47 Propriétés métriques des courbes planes 183
θ−1
ρ(θ) =
θ+1
ρ(θ) = cos(θ) − cos(2θ)
cos(θ)
ρ(θ) =
1 + sin(θ)
Exercice 1411 Soit C un cercle du plan de centre (1, 0) et de rayon a. Déterminer et tracer le
lieu des projetés orthogonaux de O sur les tangentes de C.
Exercice 1412 Déterminer et tracer les courbes dont la tangente en tout point M fait un angle
π −−→
de avec OM .
4
Exercice 1413 Grâce aux coordonnées polaires, tracer la courbe définie implicitement par la
relation 2xy(x2 + y 2 ) = x2 − y 2 .
r = 1 + cos θ.
46.3 Divers
Exercice 1416 Soit f : [0, 1] → [0, 1]2 de classe C 1 , montrer que f ne peut être bijective.
Exercice 1423 Soit M (s) un arc C 2 birégulier paramétré par une abscisse curviligne. Soit R le
repère de Frénet (M (0), ~t(0), ~n(0)). On note (X(s), Y (s)) les coordonnées dans ce repère d’un
point M (s) de la courbe.
X 2 (s)
1. Montrer que si R0 est le rayon de courbure en M (0) alors R0 = lim .
s→0 2Y (s)
48 Coniques
Exercice 1424 Soit E une ellipse de foyers F et F 0 , M un point fixé de E et M 0 un point qui
se promène sur E. Soient C et C 0 les cercles de centres M et M 0 de rayons M F 0 et M 0 F 0 . Soient
I le point de (F M ) ∩ C tel que M ∈ [F I] et J le deuxième point d’intersection de C et C 0 .
1. Montrer que (M M 0 ) est bissectrice de l’angle F 0 M J.
2. Que devient J si M 0 tend vers M (on ne demande pas de preuve) ?
3. Montrer que la tangente à E en M est bissectrice extérieure de l’angle F M F 0 .
Exercice 1426 Déterminer l’ensemble des points d’où l’on peut mener deux tangentes ortho-
gonales à une parabole.
© ª
Exercice 1427 Soit E = M (z)/2 |z|2 − 2i (z 2 − z̄ 2 ) = 1 , R la rotation de centre O et d’angle
π
4
et E 0 = R(E). Déterminer une équation cartésienne de E 0 et en déduire le tracé de E.
49 Analyse vectorielle
Exercice 1431 On considère le champ de vecteurs P : R2 → R2 défini par
2 −2y 2 −2y
P (x, y) = (2xex ; −2ex ).
Exercice 1432 Soient a, b des nombres tels que 0 < a < b et soit
(1 − x2 + y 2 )y (1 + x2 − y 2 )x
Exercice 1438 Montrer que ω(x, y) = dx + dy est une forme
(1 + x2 + y 2 )2 (1 + x2 + y 2 )2
différentielle exacte sur R2 et l’intégrer.
x ϕ(y)
Exercice 1439 Sur D =]0, +∞[2 on définit ω(x, y) = ( + ln(x2 + xy))dx + dy.
x+y x+y
1. Trouver une CNS sur ϕ pour que ω soit fermée.
2. Montrer qu’alors ω est exacte et l’intégrer.
Exercice 1440 Soit ω(x, y, z) = P (x, y, z)dx+Q(x, y, z)dy+R(x, y, z)dz une forme différentielle
C 1 sur un ouvert étoilé U de R3 .
1. A quelle condition ω est-elle exacte ?
2. On suppose qu’elle n’est pas exacte et on cherche alors λ : R3 → R∗ de classe C 1 telle
que λω soit exacte. On dit alors que λ est un facteur intégrant. En éliminant λ dans la
condition trouvée à la question précédente, trouver une condition nécessaire sur P, Q, R
pour qu’il existe un facteur intégrant.
Exercice 1441 Soit U = {(x, y, z) ∈ R3 /z > 0} et ω(x, y, z) = 2xzdx − 2yzdy − (x2 − y 2 )dz.
1. En utilisant l’exercice précédent, montrer que ω admet un facteur intégrant.
2. Chercher un facteur intégrant ne dépendant que de z.
3. On suppose qu’un mouvement dans U vérifie l’équation différentielle 2x(t)z(t)ẋ(t) −
2y(t)z(t)ẏ(t) − (x2 (t) − y 2 (t))ż(t). Trouver une intégrale première du mouvement.
Huitième partie
QCM et FORMULAIRES
QCM de révisions
Répondre en cochant la ou les cases correspondant à des assertions vraies (et seulement
celles-ci).
Logique
Question 1 Soit l’équation E : xn = 27.
1. ¤ E a une unique solution réelle quel que soit n > 1.
2. ¤ E a au moins une solution réelle quel que soit n > 1.
3. ¤ E a n solutions réelles quel que soit n > 1.
4. ¤ E a au moins n solutions complexes quel que soit n > 1.
5. ¤ E a exactement n solutions complexes quel que soit n > 1.
Question 2 Soit f : R → R, x 7→ x2 + 1.
1. ¤ f est injective.
2. ¤ f n’est pas injective.
3. ¤ f est surjective.
4. ¤ f n’est pas surjective.
5. ¤ La restriction de f , f| : [1, 2] → [2, 5] est bijective.
Question 3 Soit f : C → C, z 7→ z 2 + 1.
1. ¤ f est injective.
2. ¤ f n’est pas injective.
3. ¤ f est surjective.
4. ¤ f n’est pas surjective.
5. ¤ La restriction de f , f| : [1, 2] → [2, 5] est bijective.
Question 5 Par quoi doit on complèter les pointillés pour que les deux assertions suivantes
soient vraies :
z ∈ C z = z......z ∈ R ; z ∈ C z 3 = −1 . . . . . . z = −1
188
1. ¤ ⇒ et ⇐.
2. ¤ ⇔ et ⇔.
3. ¤ ⇐ et ⇔.
4. ¤ ⇒ et ⇒.
5. ¤ ⇔ et ⇐.
n
Question 6 Soit la suite (xn )n∈N∗ définie par xn = (−1)
n
.
1. ¤ ∃N > 0 ∀n (n > N ⇒ xn > 0).
2. ¤ ∃ε > 0 ∀n ∈ N∗ xn 6 ε.
3. ¤ ∀N ∈ N∗ ∃n > N / xn < 0.
4. ¤ ∃n ∈ N∗ xn = 0.
5. ¤ ∀ε > 0 ∃N ∈ N∗ ∀n ∈ N∗ (n > N ⇒ |xn | 6 ε).
Question 9 On lance de façon aléatoire deux dés identiques à 6 faces (numérotées de 1 à 6).
On ne tient pas compte de l’ordre, par exemple le tirage 1 puis 5 est le même que 5 puis 1,
mais les tirages 3 puis 3, et 3 puis 4 sont distincts.
1. ¤ Il y a 36 tirages distincts possibles.
2. ¤ Il y a 30 tirages distincts possibles.
3. ¤ Il y a 21 tirages distincts possibles.
4. ¤ La somme des deux chiffres a plus de chances d’être 7 que 2.
5. ¤ La somme des deux chiffres a strictement plus de chances d’être > 11 que 6 3.
Arithmétique
Question 11 Les propositions suivantes sont-elles vraies quels que soient l > 2 et p1 , . . . , pl des
nombres premiers > 2.
1. ¤ p1 p2 . . . pl est un nombre premier.
2. ¤ le carré de p1 est un nombre premier.
3. ¤ p1 p2 . . . pl + 1 est un nombre premier.
Q
4. ¤ li=1 pi est un nombre impair.
P
5. ¤ li=1 pi est un nombre impair.
Question 12
1. ¤ Soit n ∈ N un entier, alors (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 24.
n
2. ¤ Soit n > 4 un entier pair alors 2
est impair.
3. ¤ La somme et le produit de deux nombres pairs est un nombre pair.
4. ¤ a|b et a0 |b0 ⇒ aa0 |bb0 .
5. ¤ a|b et a0 |b0 ⇒ a + a0 |b + b0 .
Question 13
1. ¤ Le pgcd de 924, 441 et 504 est 21.
2. ¤ 627 et 308 sont premiers entre eux.
3. ¤ Si p > 3 est premier, alors p! est premier.
4. ¤ Soit n > 2 alors n et n + 1 sont premiers entre eux.
5. ¤ Soit n > 2 un entier, le pgcd de {ini pour i = 1, . . . , 100} est n.
Question 14
1. ¤ ab = pgcd(a, b) × ppcm(a, b).
2. ¤ abc = pgcd(a, b, c) × ppcm(a, b, c).
3. ¤ ppcm(a, b, c) est divisible par c.
4. ¤ ppcm(1932, 345) = 19320.
5. ¤ ppcm(5, 10, 15) = 15.
Question 15
1. ¤ Si a|bc et a ne divise pas b alors a|c.
2. ¤ Sachant que 7 divise 86419746 × 111 alors 7 divise 86419746.
3. ¤ Si a = bq + r est la division euclidienne de a par b alors pgcd(a, b) = pgcd(b, r).
4. ¤ Il existe u, v ∈ Z tels que 195u + 2380v = 5.
5. ¤ Sachant qu’il existe u, v tels que 2431u + 65520v = 39 alors pgcd(2431, 65520) = 39.
Question 16
1. ¤ ∃P ∈ Z[X] tel que ∀x ∈ R P (x) > 0.
2. ¤ ∀P ∈ Z[X] ∃x ∈ R P (x) > 0.
3. ¤ ∀P ∈ Q[X] x ∈ Q ⇒ P (x) ∈ Q.
190
Question 18
1. ¤ X 4 + X 3 − X 2 − X est divisible par X(X − 1).
2. ¤ Le reste la division euclidienne de X 3 + X 2 + 3 par X − 1 est X + 4.
3. ¤ Le quotient de X 5 + 2X 3 + X 2 + 2X + 1 par X 2 + 1 est X 3 + X + 1.
4. ¤ X − 1 divise X n − 1 pour n > 1
5. ¤ X + 1 divise X n + 1 pour n > 1
Question 19
1. ¤ Soit P ∈ C[X]. X − a divise P ssi P (a) = 0.
2. ¤ Soit P ∈ R[X] de degré impair. Il existe x ∈ R tel que P (x) = 0.
3. ¤ Soit P ∈ R[X], les racines de P 2 sont d’ordre au moins 2.
4. ¤ Soit P ∈ R[X], x est racine simple ssi P (x) = 0.
5. ¤ Un polynôme P ∈ C[X] de degré n a n racines réelles.
Question 20
1. ¤ X 4 + 1 est irréductible dans R[X].
2. ¤ X 2 + 7 est irréductible dans Q[X].
3. ¤ X 2 + 7 est irréductible dans C[X].
4. ¤ Dans Z[X], pgcd(X(X − 1)2 (X 2 + 1), X 2 (X − 1)(X 2 − 1)) = X(X − 1).
5. ¤ Dans Z[X], pgcd(X 4 + X 3 + X 2 + X, X 3 − X2 − X + 1) = X + 1.
Réels
Question 21 Réel et rationnels
1. ¤ (x ∈ Q, y ∈ Q) ⇒ x + y ∈ Q
2. ¤ (x ∈ R \ Q, y ∈ R \ Q) ⇒ x + y ∈ R \ Q
3. ¤ (∀x ∈ R \ Q) (∀y ∈ R \ Q) x < y ⇒ (∃z ∈ Q | x < z < y)
4. ¤ (∀x ∈ R \ Q) (∀y ∈ R \ Q) x < y ⇒ (∃z ∈ R \ Q | x < z < y)
√
5. ¤ Pour n > 3, n impair ⇒ n ∈ R \ Q
Question 24 Suites définies par récurrence. Soit f (x) = 2x(1 − x) et la suite définie par u0 ∈
[0, 1] et un+1 = f (un ).
1. ¤ ∀n ∈ N un ∈ [0, 1]
2. ¤ Quelque soit u0 dans [0, 1], (un ) est monotone.
3. ¤ Si (un ) converge vers ` alors ` = 0 ou ` = 1.
4. ¤ Si (un ) converge vers ` alors ` = 0 ou ` = 12 .
5. ¤ Si u0 ∈]0, 1[ alors (un ) ne converge pas vers 0.
Question 27 Dérivation
1. ¤ La fonction f (x) = 1/x est décroissante sur R∗ .
2. ¤ La fonction f (x) = x sin x1 est continue et dérivable en 0.
3. ¤ La fonction définie par x 7→ 0 si x ∈ Q et x 7→ x2 si x ∈
/ Q est dérivable en 0.
192
Primitives usuelles
C désigne une constante arbitraire. Les intervalles sont à préciser.
Z
eαt
eαt dt = + C (α ∈ C∗ )
α
Z Z
α tα+1 dt
t dt = +C (α 6= −1) = ln |t| + C
α+1 t
Z Z ¯ ¯
dt dt 1 ¯¯ 1 + t ¯¯
= Arctan t + C = ln ¯ +C
1 + t2 1 − t2 2 1 − t¯
Z ¯ √ ¯
dt ¯ ¯
Z √ = ln ¯t + t2 + α¯ + C
dt 2
t +α
√ = Arcsin t + C
1 − t2
Z
ch t dt = sh t + C
Z
cos t dt = sin t + C
Z
sh t dt = ch t + C
Z
sin t dt = − cos t + C
Z
dt
Z = th t + C
dt ch2 t
= tan t + C
cos2 t
Z
dt
Z = −coth t + C
dt sh2 t
= −cotan t + C
sin2 t
Z
dt
Z ¯ µ ¶¯ = 2Arctan et + C
dt ¯ t π ¯ ch t
= ln ¯¯tan + ¯+C
cos t 2 4 ¯
Z ¯ ¯
Z ¯ ¯ dt ¯ t¯
dt ¯ t ¯¯ = ln ¯¯th ¯¯ + C
¯
= ln ¯tan ¯ + C sh t 2
sin t 2
Z
Z
th t dt = ln (ch t) + C
tan t dt = − ln |cos t| + C
Z Z
cotan t dt = ln |sin t| + C coth t dt = ln |sh t| + C
194
x x2 xn
ex = 1 + + + ··· + + o(xn )
1! 2! n!
x2 x4 x2n
ch x = 1 + + + ··· + + o(x2n+1 )
2! 4! (2n)!
x3 x5 x2n+1
sh x = x + + + ··· + + o(x2n+2 )
3! 5! (2n + 1)!
x3 2 17 7
th x = x − + x5 − x + o(x8 )
3 15 315
x 2 x4 x2n
cos x = 1 − + + · · · + (−1)n . + o(x2n+1 )
2! 4! (2n)!
x3 x5 x2n+1
sin x = x − + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 )
3! 5! (2n + 1)!
x3 2 17 7
tan x = x + + x5 + x + o(x8 )
3 15 315
α(α − 1) 2 α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
(1 + x)α = 1 + αx + x + ··· + x + o(xn )
2! n!
1
= 1 − x + x2 + · · · + (−1)n xn + o(xn )
1+x
√ x 1 2 1.1.3.5 . . . (2n − 3) n
1+x=1+ − x + · · · + (−1)n−1 . x + o(xn )
2 8 2n n!
1 x 3 1.3.5 . . . (2n − 1) n
√ = 1 − + x2 + · · · + (−1)n . n
x + o(xn )
1+x 2 8 2 n!
x2 x3 xn
ln (1 + x) = x − + + · · · + (−1)n−1 . + o(xn )
2 3 n
x3 x5 x2n+1
argth x = x + + + ··· + + o(x2n+2 )
3 5 2n + 1
x3 x5 x2n+1
arctan x = x − + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 )
3 5 2n + 1
1 x3 3 x5 1.3.5 . . . (2n − 1) x2n+1
argsh x = x − + + · · · + (−1)n . + o(x2n+2 )
2 3 8 5 2n n! 2n + 1
1 x3 3 x5 1.3.5 . . . (2n − 1) x2n+1
arcsin x = x + + + ··· + n
+ o(x2n+2 )
2 3 8 5 2 n! 2n + 1
195
1
cos a. cos b = [cos(a + b) + cos(a − b)] 1
2 ch a. ch b = [ch(a + b) + ch(a − b)]
1 2
sin a. sin b = [cos(a − b) − cos(a + b)] 1
2 sh a. sh b = [ch(a + b) − ch(a − b)]
1 2
sin a. cos b = [sin(a + b) + sin(a − b)] 1
2 sh a. ch b = [sh(a + b) + sh(a − b)]
2
cos x = 1−t2
x
1+t2
1+t2 ch x =
avec t = tan sin x = 2t x 1−t2
2t
2
1+t2 avec t = th sh x = 1−t2
tan x = 2t 2
2t
1−t2 th x = 1+t2
−1 1
Arccos0 x = √ (|x| < 1) Argch0 x = √ (x > 1)
1 − x2 x2 − 1
1 1
Arcsin0 x = √ (|x| < 1) Argsh0 x = √
1 − x2 x2 + 1
1 1
Arctan0 x = Argth0 x = (|x| < 1)
1 + x2 1 − x2
−1 1
Arccotan0 x = Argcoth0 x = (|x| > 1)
1 + x2 1 − x2