Arithmétique
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Arithmétique
(a) xy = 3x + 2y (b) 1
x + 1
y = 1
5 (c) x2 −y 2 −4x−2y = 5 Exercice 6 [ 01195 ] [Correction]
Déterminer le pgcd et les coecients de l'égalité de Bézout (1730-1783) des entiers
a et b suivants :
Exercice 3 [ 02358 ] [Correction] (a) a = 33 et b = 24
Pour n ∈ N∗ , on désigne par N le nombre de diviseurs positifs de n et par P leur (b) a = 37 et b = 27
produit. Quelle relation existe-t-il entre n, N et P ? (c) a = 270 et b = 105.
Division euclidienne
Exercice 7 [ 01196 ] [Correction]
Soient a, b, d ∈ Z. Montrer l'équivalence :
Exercice 4 [ 01189 ] [Correction]
Soient a ∈ Z et b ∈ N∗ , on note q le quotient de la division euclidienne de a − 1 (∃u, v ∈ Z, au + bv = d) ⇐⇒ pgcd(a, b) | d.
par b.
Déterminer pour tout n ∈ N, le quotient de la division euclidienne de (abn − 1)
par bn+1 .
Exercice 8 [ 01197 ] [Correction]
Montrer que le pgcd de 2n + 4 et 3n + 3 ne peut être que 1, 2, 3 ou 6.
Exercice 5 [ 01215 ] [Correction]
On considère la suite (ϕn )n∈N dénie par Exercice 9 [ 01199 ] [Correction]
ϕ0 = 0, ϕ1 = 1 et ∀n ∈ N, ϕn+2 = ϕn+1 + ϕn . Soient d, m ∈ N. Donner une condition nécessaire et susante pour que le système
pgcd(x, y) = d
(a) Montrer
ppcm(x, y) = m
∗
∀n ∈ N , ϕn+1 ϕn−1 − ϕ2n = (−1) .
n
Exercice 10 [ 01200 ] [Correction] (a) Justier l'existence d'au moins un couple solution (u0 , v0 ).
Résoudre dans N2 l'équation : (b) Montrer que tout autre couple solution est de la forme (u0 + kb, v0 − ka) avec
k ∈ Z.
pgcd(x, y) + ppcm(x, y) = x + y .
(c) Conclure.
i .
Y
n= pαi
ln(2n)
(b) Montrer que 2n
divise pb ln p c .
Q
n p∈P;p≤2n
(c) On a ϕn+m+1 = ϕ(n+1)+m = ϕm ϕn+2 +ϕm−1 ϕn+1 = ϕm ϕn+1 +ϕm ϕn +ϕm−1 ϕn+1 = ϕm+1 ϕ
HR
2 2 2 2
x − y − 4x − 2y = 5 ⇐⇒ (x − 2) − (y + 1) = 8
Récurrence établie.
et donc
(d)
x − y − 4x − 2y = 5 ⇐⇒ (x − y − 3)(x + y − 1) = 8.
2 2
pgcd(ϕm+n , ϕn ) = pgcd(ϕm ϕn−1 +ϕm−1 ϕn , ϕn ) = pgcd(ϕm ϕn−1 , ϕn ) = pgcd(ϕm , ϕn )
En détaillant les diviseurs de 8 possibles et sachant car ϕn ∧ ϕn−1 = 1.
x−y−3=a
x= a+b
+2 Par récurrence on obtient que
⇐⇒ 2
b−a
x+y−1=b y= 2 −1 ∀q ∈ Nϕm ∧ ϕn = ϕm+qn ∧ ϕn .
on obtient On en déduit alors pgcd(ϕm , ϕn ) = pgcd(ϕn , ϕr ) car on peut écrire
S = (5, 0), (5, −2), (−1, 0), (−1, −2) .
m = nq + r avec q ∈ N.
(x0 , y 0 ) ∈ (1, 12), (2, 6), (3, 4), (4, 3), (6, 2), (12, 1) .
Exercice 7 : [énoncé]
( =⇒ ) Supposons d = au + bv avec u, v ∈ Z. Les couples (2, 6) et (6, 2) sont à éliminer car 2 et 6 ne sont pas premiers
pgcd(a, b) | a et pgcd(a, b) | b donc pgcd(a, b) | au + bv = d. entre eux.
( ⇐= ) Supposons pgcd(a, b) | d. On peut écrire d = k pgcd(a, b) avec k ∈ Z. Finalement,
Par l'égalité de Bézout, il existe u0 , v0 ∈ Z tels que (x, y) ∈ (5, 60), (15, 20), (20, 15), (60, 5) .
Inversement : ok. Finalement S = (5, 60), (15, 20), (20, 15), (60, 5) .
au0 + bv0 = pgcd(a, b)
(b) Soit (x, y) solution. pgcd(x, y) = 10 donc x = 10x0 et y = 10y 0 avec x0 , y 0 ∈ N
et on a alors premiers entre eux.
d = au + bv x + y = 10(x0 + y 0 ) = 100 donc x0 + y0 = 10.
Sachant x0 ∧ y 0 = 1, il reste (x0 , y 0 ) ∈ (1, 9),
(3, 7), (7, 3), (9, 1) puis
avec u = ku0 et v = kv0 ∈ Z (x, y) ∈ (10, 90), (30, 70), (70, 30), (90, 10) .
Inversement : ok. Finalement S = (10, 90), (30, 70), (70, 30), (90, 10) .
Exercice 8 : [énoncé]
3 × (2n + 4) − 2 × (3n + 3) = 6 donc pgcd(2n + 4, 3n + 3) | 6. Exercice 12 : [énoncé]
(a) pgcd(a, a + b) = pgcd(a, b) et pgcd(b, a + b) = pgcd(a, b) = 1.
Ainsi (a + b) ∧ a = 1 et (a + b) ∧ b = 1 donc (a + b) ∧ ab = 1.
Exercice 9 : [énoncé] (b) Posons δ = pgcd(a, b). On peut écrire a = δa0 et b = δb0 avec a0 ∧ b0 = 1.
Si le système possède une solution alors d | m est une condition nécessaire. pgcd(a + b, ppcm(a, b)) = δ pgcd(a0 + b0 , ppcm(a0 , b0 )) = δ
Inversement si d | m alors x = d et y = m donne un couple (x, y) ∈ N2 solution.
Exercice 13 : [énoncé]
(a) n2 + n = n(n + 1). (b) Soit (u, v) ∈ Z2 un couple solution. On a au + bv = 1 = au0 + bv0 donc
1 × (2n + 1) − 2 × n = 1 donc (2n + 1) ∧ n = 1. a(u − u0 ) = b(v0 − v)
2 × (n + 1) − 1 × (2n + 1) = 1 donc (2n + 1) ∧ (n + 1) = 1 On a a | b(v0 − v) or a ∧ b = 1 donc a | v0 − v . Ainsi ∃k ∈ Z tel que
Par produit (2n + 1) ∧ (n2 + n) = 1. v = v0 − ka et alors a(u − u0 ) = b(v0 − v) donne a(u − u0 ) = abk puis
(b) 3n2 + 2n = n(3n + 2). u = u0 + kb (sachant a 6= 0).
1 × (n + 1) − 1 × n = 1 donc n ∧ (n + 1) = 1. (c) Inversement les couples de la forme ci-dessus sont solutions.
3 × (n + 1) − 1 × (3n + 2) = 1 donc (3n + 2) ∧ (n + 1) = 1.
Par produit (3n2 + 2n) ∧ (n + 1) = 1.
Exercice 17 : [énoncé]
(a) Unicité : Si (an , bn ) et (αn , βn ) sont solutions alors
Exercice 14 : [énoncé] √ √
2 × (n + 1) − 1 × (2n + 1) = 1 donc (n + 1) ∧ (2n + 1) = 1. an + bn 2 = αn + βn 2
On a
2n + 1
2n + 1 2n donc √
n+1
=
n+1 n (bn − βn ) 2 = (αn − an ).
donc Si bn 6= βn alors
√ αn − a
2n + 1 2n 2= ∈Q
(n + 1) = (2n + 1) . bn − βn
n+1 n
ce qui est absurde.
Puisque 2n+1
∈ Z, on a
n+1 On en déduit bn = βn puis an = αn
Existence : Par la formule du binôme
2n
(n + 1) | (2n + 1) √ n
n √ k
n (1 + 2) =n
X
2 .
k
or (n + 1) ∧ (2n + 1) = 1 donc k=0
avec
bn/2c b(n−1)/2c
n p n
Exercice 15 : [énoncé] 2 et bn = 2p .
X X
an =
Posons d = pgcd(a, bc) et δ = pgcd(a, c). p=0
2p p=0
2p + 1
On δ | a et δ | c donc δ | bc puis δ | d.
Inversement d | a et d | bc. (b) On a √ √
Or d ∧ b = 1 car d | a et a ∧ b = 1. Donc d | c puis d | δ . a2n − 2b2n = (an + bn 2) an − bn 2 .
Par double divisibilité d = δ . Or en reprenant les calculs qui précèdent
√ √
(1 − 2)n = an − bn 2
Exercice 16 : [énoncé] donc √ √
(a) Théorème de Bézout. a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n .
(c) La relation qui précède permet d'écrire (b) n4 − n2 + 16 = (n2 + 4)2 − 9n2 = (n2 − 3n + 4)(n2 + 3n + 4).
De plus les équations n2 − 3n + 4 = 0, 1 ou − 1 et n2 + 3n + 4 = 0, 1 ou − 1
an u + bn v = 1 avec u, v ∈ Z. n'ont pas de solutions car toutes de discriminant négatif. Par conséquent
On en déduit que an et bn sont premiers entre eux. n4 − n2 + 16 est composée.
(2n + 1)(2n2 + 2n + 1). On en déduit que b + 1 | an + 1, or an + 1 est supposé premier et b + 1 > 1 donc
Cet entier est composé pour n ∈ N∗ car 2n + 1 ≥ 2 et 2n2 + 2n + 1 ≥ 2. b + 1 = an + 1 puis n = 2k .
Exercice 28 : [énoncé]
( ⇐= ) ok √ √
( =⇒ ) Si n ∈ Q alors on peut écrire n = pq avec p ∧ q = 1.
Exercice 33 : [énoncé]
Soit d ∈ Div(pα ) ∩ N. Notons β la plus grande puissance de p telle que pβ | d.
On a alors q 2 n = p2 donc n | p2 On peut écrire d = pβ k avec p 6 |k.
De plus q 2 n = p2 et p2 ∧ q 2 = 1 donne p2 | n. Puisque p 6 |k et p ∈ P on a p ∧ k = 1. Or k | pα × 1 donc, par Gauss : k | 1.
Par double divisibilité n = p2 . √ √ Par suite d = pβ avec β ∈ N. De plus d | pα donc pβ ≤ pα puis β ≤ α.
ni 2, ni 3 ne sont des carrés d'un entier, donc 2 ∈/ Q et 3 ∈/ Q. Inversement : ok.
Exercice 29 : [énoncé]
On peut écrire x = pq avec p ∈ Z, q ∈ N∗ et p ∧ q = 1. Exercice 34 : [énoncé]
xn = k ∈ Z donne q n k = pn . p ∧ q = 1 donc pn ∧ q n = 1. Puisque q n | pn × 1 on a Les diviseurs positifs sont les d = Nk=1 pk avec ∀1 ≤ k ≤ N, 0 ≤ βk ≤ αk .
βk
Q
q n | 1 (par Gauss). Le
QNchoix des βk conduisant à des diviseurs distincts, il y a exactement
Par suite q n = 1 et donc q = 1 et x = p ∈ Z. k=1 (αk + 1) diviseurs positifs de n.
Exercice 35 : [énoncé] (a) v2 (1 000!) = 500 + v2 (500!) car 1000! = 2500 × 500! × k avec k produit de
Soit d ∈ N diviseur de n. nombres impairs.
Tout diviseur premier de d estQaussi diviseur de n et c'est donc l'un des p1 , . . . , pN . v2 (1 000!) = 500 + 250 + 125 + 62 + 31 + 15 + 7 + 3 + 1 = 994.
Par suite, on peut écrire d = N i=1 pi avec βi ∈ N.
βi
(b) En isolant les multiples de p dans le produit décrivant p!, on obtient
pβi i | d donc pβi i | n d'où βi ≤ αi .
Ainsi d est de la forme d = N n n
i=1 pi avec pour tout i ∈ {1, . . . , N }, 0 ≤ βi ≤ αi .
Q βi
vp (n!) = + vp !
Inversement de tels nombres sont bien diviseurs de n. p p
Il y a autant de nombres de cette forme distincts que de choix pour QNles puis
β1 , . . . , βN .Pour βi , il y a αi + 1 choix possibles, au total d(n) = i=1 (αi + 1).
n bn/pc bn/pc
De plus vp (n!) =
p
+
p
+ vp
p
!
α1 X
α2 αN or
bpxc
X X
σ(n) = ... pβ1 1 pβ2 2 . . . pβNN = bxc
β1 =0 β2 =0 βN =0 p
avec x = n/p2 donne
α1
! α2
! αN
!
.
X X X
= pβ1 1 pβ2 2 ... pβNN
bn/pc
n
β1 =0 β2 =0 βN =0 = 2
p p
Par sommation géométrique puis nalement
n n n
N vp (n!) = + 2 + ··· + k
pα i +1
−1 p p p
.
Y
i
σ(n) =
i=1
pi − 1 avec
ln n
k= .
ln p
Exercice 36 : [énoncé]
(a) Div(pα ) ∩ N = 1, p, p2 , . . . , pα donc σ(pα ) = p p−1−1 . Exercice 38 : [énoncé]
α+1
(b) Soit d ∈ Div(ab) ∩ N. Posons d1 = pgcd(d, a) et d2 = pgcd(d, b). (a) Pour k susamment grand n/pk = 0, la somme évoquée existe donc car
On a d1 ∈ Div(a) ∩ N et d2 ∈ Div(b) ∩ N. elle ne comporte qu'un nombre ni de termes non nuls. n! = 1 × 2 × . . . × n,
Puisque a ∧ b = 1 on a d1 ∧ d2 = 1. Or d1 | d et d2 | d donc d1 d2 | d. parmi les entiers allant de 1 à n, il y en a exactement bn/pc divisibles par p,
d1 = du1 + av1 et d2 = du2 + bv2 donc d1 d2 = dk + abv1 v2 d'où d | d1 d2 . n/p2 divisibles par p2 , etc. . . donc
Finalement d = d1 d2 .
Supposons d = δ1 δ2 avec δ1 ∈ Div(a) ∩ N et δ2 ∈ Div(b) ∩ N.
+∞
n
.
X
vp (n!) =
On a d1 | δ1 δ2 et d1 ∧ δ2 = 1 donc d1 | δ1 et de même δ1 | d1 puis d1 = δ1 . De pk
même d2 = δ2 . k=1
(b) On a
! !
(c) σ(ab) = = σ(a)σ(b).
P P P P P
d|ab d = d2 |b d1 d2 = d1 |a d1 d2 |b db
2n (2n)!
d1 |a
= .
α −1
n (n!)2
pi i+1
(d) Si n = pα1 1 . . . pαNN alors σ(n) = . Pour tout p ∈ P ,
QN
i=1 pi −1
∞
(2n)! X 2n n
vp = −2 k
Exercice 37 : [énoncé] (n!)2
k=1
pk p
car toutes les puissances de nombres premiers intervenant dans la par calculs et π(x) ∼ π(2bx/2c) car π(x) et π(2bx/2c) ne diérent qu'au plus
ln(2n) d'une unité et π(x) → +∞.
décomposition de 2n n divisent
b ln p c
.
Q
p∈P;p≤2n p Finalement, une certaine satisfaction.
Notons qu'en fait ce produit désigne
ppcm(1, 2, . . . , 2n).
Exercice 39 : [énoncé]
(c) On a (a) On a
2n p p p−1
≤
Y
p b
ln(2n)
ln p c ≤
Y
p
ln(2n)
ln p ≤
Y
π(2n)
(2n) = (2n) . =
n k k k−1
p∈P;p≤2n p∈P;p≤2n p∈P;p≤2n
donc
(d) En passant au logarithme : p p−1
k =p .
k k−1
2n n
Par suite p | k kp .
ln k ≤ π(2n) ln(2n).
X X
ln k − 2
Or p est premier et k < p donc k ∧ p = 1 puis p | kp en vertu du théorème de
k=1 k=1
Gauss.
À l'aide d'une comparaison intégrale on obtient
(b) Par récurrence nie sur n ∈ {0, 1, . . . , p − 1}
Z n n
X Z (n+1) Pour n = 0 : ok
1
ln(t) dt ≤ ln k ≤
1
ln(t) dt Supposons la propriété établie au rang n ∈ {0, 1, . . . , p − 2}
k=1 Par la formule du binôme
donc n p−1
X p
(n + 1)p = np + nk + 1 ≡ n + 1 [p]
X
n ln n − n + 1 ≤ ln k ≤ (n + 1) ln(n + 1) − n k
k=1 k=1
Exercice 40 : [énoncé]
Pour tout a ∈ {1, . . . , n − 1}, a est premier avec n. En eet, un diviseur commun à
a et n est diviseur de an−1 − 1 et donc de 1.
On en déduit que n est premier puisque premier avec chaque naturel strictement
inférieur à lui-même.
Exercice 41 : [énoncé]
Par hypothèse, on peut écrire n = p1 p2 . . . pr avec p1 , . . . , pr nombres premiers
deux à deux distincts.
Soit a ∈ Z. Considérons i ∈ {1, . . . , r}.
Si pi ne divise pas a, le petit théorème de Fermat assure api −1 ≡ 1 [pi ].
Puisque pi − 1 divise n − 1, on a encore an−1 ≡ 1 [pi ] et donc an ≡ a [pi ]
Si pi divise a alors pi divise aussi an et donc an ≡ 0 ≡ a [pi ].
Enn, chaque pi divisant an − a et les pi étant deux à deux premiers entre eux,
n = p1 . . . pr divise an − a et nalement an ≡ a [n].
La réciproque de ce résultat est vraie.
Ce résultat montre que le petit théorème de Fermat ne caractérise pas les nombres
premiers. Les nombres non premiers satisfaisant le petit théorème de Fermat, sont
les nombres de Carmichael. Le plus petit d'entre eux est 561, le suivant 1105.