01-Nombres Complexes, Trigonométrie
01-Nombres Complexes, Trigonométrie
01-Nombres Complexes, Trigonométrie
ematiques
Nombres complexes, trigonom
etrie
Sommaire
Nombres complexes, trigonometrie
Sommaire
I Le corps des nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
I.1 Denition de C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
I.2 Notation cartesienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
I.3 Conjugaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
I.4 Module . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
I.5 Fonctions `a valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
II Argument, exponentielle complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
II.1 Notation exp(i theta) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
II.2 Formules de Moivre et dEuler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
II.3 Forme trigonometrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II.4 Fonction exponentielle complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
III Representation plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
III.1 Le plan complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
III.2 Proprietes geometriques liees au module . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
III.3 Proprietes geometriques liees `a la conjugaison . . . . . . . . . . . . . . 10
III.4 Proprietes geometriques liees `a largument . . . . . . . . . . . . . . . . 10
III.5 Transformations du plan complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
III.6 Similitudes directes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
III.7 Congurations geometriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
IV Equations polynomiales dans C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
IV.1 Theor`eme de dAlembert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
IV.2 Racines carrees dun nombre complexe non nul . . . . . . . . . . . . . 13
IV.3 Equation du second degre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
IV.4 Racines N-i`emes dun nombre complexe non nul . . . . . . . . . . . . 14
IV.5 Racines N-i`emes de lunite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
V Trigonometrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
V.1 Applications sinus et cosinus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
V.2 Applications tangente et cotangente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
V.3 Linearisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
V.4 Operation inverse de la linearisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
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Partie I : Le corps des nombres complexes
I Le corps des nombres complexes
I.1 Denition de C
Denition
On munit lensemble IR
2
des deux lois suivantes :
(x, y, x
, y
) IR
4
,
_
(x, y) + (x
, y
) = (x + x
, y + y
)
(x, y)(x
, y
) = (xx
yy
, xy
+ yx
)
Proposition
Muni de ces deux lois, IR
2
poss`ede une structure de corps. Plus precisement :
Le neutre pour la loi + est (0, 0).
Loppose de (x, y) est (x, y).
Le neutre pour le produit est (1, 0).
Pour tout z = (x, y) non nul, linverse de z est :
1
z
= (
x
x
2
+ y
2
,
y
x
2
+ y
2
).
Denition
On note l C lensemble IR
2
avec les deux lois precedentes.
Ses elements z = (x, y) sont appeles nombres complexes.
Proposition
Lensemble IK = (x, 0), x IR est un sous-corps de l C.
Lapplication f : x (x, 0) est un isomorphisme de corps de IR sur IK.
Consequence
De cette mani`ere (IR, +, ) apparait comme un sous-corps de ( l C, +, ).
Cet isomorphisme permet didentier le complexe (x, 0) avec le reel x.
I.2 Notation cartesienne
Dans le corps ( l C, +, ), on note i = (0, 1).
Pour tout z = (x, y) de l C, on constate que z = (x, 0) + (0, 1)(y, 0).
Avec lidentication de IR avec un sous-corps de l C, on peut ecrire : z = x + iy.
On a ainsi obtenu la notation cartesienne (ou algebrique) des nombres complexes.
Denition
Pour tout z de l C, il existe un couple unique (x, y) de IR
2
tel que z = x + iy.
Le reel x est appele partie reelle de z et est note Re (z).
Le reel y est appele partie imaginaire de z et est note Im(z).
Un nombre complexe z est dit reel si Im(z) = 0.
z est dit imaginaire pur si Re (z) = 0, cest-`a-dire si z = iy, avec y reel.
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Partie I : Le corps des nombres complexes
Remarques
Soient z = x + iy et z
= x
+ iy
, y
) IR
4
.
Les lois de l C secrivent maintenant :
_
z + z
= (x + x
) + i(y + y
)
zz
= (xx
yy
) + i(xy
+ yx
)
z = z
_
x = x
y = y
, y
) IR
4
: x + y = x
+ y
x = x
et y = y
.
I.3 Conjugaison
Denition
Soit z = x + iy (x et y reels) un nombre complexe quelconque.
Le nombre complexe z = x iy est appele le conjugue de z.
On nomme conjugaison lapplication de l C dans l C, denie par z z.
Proposition
La conjugaison est un automorphisme involutif du corps ( l C, +, ).
Cela signie que :
1 = 1 ; z l C, z = z.
(z
1
, z
2
) l C
2
: z
1
+ z
2
= z
1
+ z
2
et z
1
z
2
= z
1
z
2
.
Proprietes
Pour tous complexes z
1
, . . . , z
n
,
n
k=1
z
k
=
n
k=1
z
k
et
n
k=1
z
k
=
n
k=1
z
k
Pour tout z complexe : Re (z) =
z + z
2
et Im(z) =
z z
2i
.
z est reel z = z.
z est imaginaire pur z = z.
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Partie I : Le corps des nombres complexes
I.4 Module
Denition
Soit z = x + iy (x et y reels) un nombre complexe quelconque.
On appelle module de z la quantite, notee [ z [, egale `a
_
x
2
+ y
2
.
Remarques
On constate que zz = [ z [
2
(utile pour se debarrasser du module).
En particulier, si z est non nul, linverse de z est
1
z
=
z
[ z [
2
.
Si z est reel, le module de z est egal `a sa valeur absolue.
Les notations [ [ (valeur absolue ou module) sont donc compatibles.
Proprietes
Lapplication module verie les proprietes suivantes, pour tous (z, z
) de l C
2
:
[ z [ 0 ; [ z [ = 0 z = 0 ; [ zz
[ = [ z [ [ z
[.
Si z est non nul,
1
z
=
1
[z[
, et
=
[ z
[
[ z [
.
[ z + z
[ [ z [ +[ z
[. Il y a egalite IR
+
tel que z
= z ou z = z
.
[ [ z [ [ z
[ [ [ z z
[. Si [ z [ k < 1, alors 1 k [ 1 + z [ 1 + k.
(u, v) l C
2
, [ u + v [
2
= [ u[
2
+ 2Re (uv) +[ v [
2
.
z l C, max([ Re (z) [, [ Im(z) [) [ z [ [ Re (z) [ +[ Im(z) [.
Generalisation
Pour tous complexes z
1
, . . . , z
n
:
k=1
z
k
=
n
k=1
[ z
k
[ et
k=1
z
k
k=1
[ z
k
[.
En particulier n IN, [ z
n
[ = [ z [
n
.
On a
k=1
z
k
=
n
k=1
[ z
k
[ les z
k
sont produits de lun dentre eux par des reels positifs.
Proposition
Lensemble | des complexes de module 1 est un sous-groupe de ( l C
, ).
Pour tout z de |,
1
z
= z.
Proposition (Distance dans l C)
Soit d lapplication l C l C vers IR, denie par : (z, z
) l C
2
, d(z, z
) = [ z z
[.
d est une distance sur l C, ce qui signie quelle verie les proprietes suivantes :
Pour tous nombres complexes u, v et w :
d(u, v) 0 ; d(u, v) = 0 u = v ; d(u, v) = d(v, u).
d(u, v) d(u, w) + d(w, v) (inegalite triangulaire.)
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Partie I : Le corps des nombres complexes
I.5 Fonctions `a valeurs complexes
Soit X un ensemble quelconque non vide.
T(X, l C) designe lensemble des applications denies sur X et `a valeurs complexes.
Le plus souvent X designera un intervalle de IR, ou lensemble IN (dans ce dernier cas, on
obtient lensemble des suites `a valeurs complexes).
On sait que T(X, l C) est un anneau commutatif pour les lois deduites de l C, et denies par :
(f, g) T(X, l C), x X :
_
(f + g)(x) = f(x) + g(x)
(fg)(x) = f(x)g(x)
Le neutre de T(X, l C) pour la loi + (resp. la loi ) est lapplication constante 0 (resp. 1).
Si f appartient `a T(X, l C), on denit les elements Re (f), Im(f), f et [ f [ de T(X, l C) :
x X :
_
Re (f)(x) = Re (f(x)) Im(f)(x) = Im(f(x))
f(x) = f(x) [ f [(x) = [ f(x) [
On a, pour les operations partie reelle, partie imaginaire, conjugaison et module, des
proprietes dans T(X, l C) analogues `a celles qui ont ete rencontrees dans l C.
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Partie II : Argument, exponentielle complexe
II Argument, exponentielle complexe
II.1 Notation exp(i theta)
Denition
Pour tout reel , on pose e
i
= cos + i sin .
Theor`eme
Lapplication e
i
est un morphisme surjectif du groupe (IR, +) dans le groupe (|, )
des nombres complexes de module 1, de noyau 2ZZ = 2k, k ZZ :
IR, [ e
i
[ = 1.
(, ) IR
2
, e
i
e
i
= e
i(+)
.
z | (c`ad [ z [ = 1), IR, e
i
= z.
IR, e
i
= 1 k ZZ, = 2k 0 (2).
Proprietes
Lapplication e
i
est 2-periodique : e
i
= e
i
k ZZ, = 2k (2).
IR,
1
e
i
= e
i
= cos i sin = e
i
.
Valeurs particuli`eres :
e
i/2
= i, e
i
= 1, e
i3/2
= i, e
i2/3
= j =
1
2
+ i
3
2
.
II.2 Formules de Moivre et dEuler
Proposition (Formule de Moivre)
Pour tout reel , et pour tout entier n : (e
i
)
n
= e
in
.
Autrement dit : IR, n ZZ, (cos + i sin )
n
= cos n + i sin n.
Proposition (Formules dEuler)
Pour tout reel : cos =
e
i
+ e
i
2
, et sin =
e
i
e
i
2i
.
Utilisation
Moivre permet, en developpant (cos +i sin )
n
et en identiant les parties reelles et ima-
ginaires, dexprimer cos n et sin n en fonction de puissances de cos et/ou sin .
Les formules dEuler permettent, par utilisation de la formule du binome et regroupement
des termes equidistants des extremites, de lineariser cos
n
et sin
n
, pour n 2, cest-`a-dire
de les exprimer en fonction de quantites du type cos k et/ou sin k.
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Partie II : Argument, exponentielle complexe
II.3 Forme trigonometrique
Denition
Soit z l C
, sin =
y
Si x ,= 0, tan =
y
x
(ce qui determine modulo .)
Si x ,= 1, tan
2
=
y
x + 1
(ce qui determine modulo 2.)
Si z ,= 0, mais si on nest pas certain du signe du reel :
z = e
i
_
= [ z [ et arg z = (2)
_
ou
_
= [ z [ et arg z = + (2)
_
Argument et operations dans l C
Soient u et v, non nuls : u = e
i
et v = re
i
( > 0, r > 0).
uv = re
i(+)
. En particulier : arg uv = arg u + arg v (2).
u = e
i
. En particulier : arg u = arg u (2).
1
u
=
1
e
i
. En particulier : arg
1
u
= arg u (2).
u
v
=
r
e
i()
. En particulier : arg
u
v
= arg u arg v (2).
n ZZ, u
n
=
n
e
in
. En particulier : arg u
n
= narg u (2).
[ u + v [ = [ u[ +[ v [ arg u = arg v (2).
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Partie II : Argument, exponentielle complexe
Argument et cas particuliers
Soit u un nombre complexe non nul.
u IR
+
arg u = 0 (2) ; u IR
arg u = (2).
u est reel arg u = 0 () ; u est imaginaire pur arg u = /2 ().
IR
+
, arg u = arg u (2) ; IR
:
exp(z + z
) = exp z exp z
.
exp z = 1 k ZZ tel que z = 2ik (en particulier, exp 0 = 1).
exp z l C
et
1
exp z
= exp(-z).
exp z = exp z.
exp z = exp z
k ZZ tel que z = z
+ 2ik z z
(2i).
Lapplication exponentielle est donc periodique de periode 2i.
Resolution de lequation exp z = a
Soit a = e
i
un nombre complexe non nul ( > 0 est le module de a).
Pour tout nombre complexe z = x + iy (avec x, y IR) :
exp z = a
_
x = ln
y (2)
k ZZ, z = ln() + i( + 2k).
Lequation exp z = a poss`ede donc une innite de solutions.
Toutes se deduisent de lune dentre elles par ajout dun multiple entier de 2i.
Remarques
Dap`es les resultats precedents, lapplication exponentielle est un morphisme surjectif du
groupe ( l C, +) sur le groupe ( l C
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Nombres complexes, trigonom
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Partie III : Representation plane
III Representation plane
III.1 Le plan complexe
Denition
Soit T le plan muni dun rep`ere orthonorme direct (0, e
1
, e
2
).
Lapplication qui `a z = x + iy (x, y reels) associe le point M de coordonnees (x, y) est une
bijection de l C sur T.
On dit que M est le point image de z, ou encore que z est laxe de M.
On note M(z) pour designer simultanement M et son axe z.
Le plan T, muni de cette correspondance, est appele le plan complexe.
Le vecteur OM = xe
1
+ ye
2
est appele vecteur image du nombre complexe z = x + iy (et
on dit que z est laxe de ce vecteur).
Remarques
[ z [ est la distance d(O, M) (ou la norme du vecteur OM).
Un argument de z est une mesure de langle (Ox, OM).
Laxe Ox est lensemble des points images des nombres reels.
Laxe Oy est lensemble des points images des imaginaires purs.
Si on se donne deux points A(a) et M(z), le vecteur image de z a est AM.
Le module [ z a [ represente la distance d(A, M).
Le point N image de a+z est le quatri`eme sommet du parallelogramme OANM bati sur les
points O, A, M.
III.2 Proprietes geometriques liees au module
M appartient au cercle de centre A et de rayon r 0 d(A, M) = r [ z a [ = r.
M appartient au disque ferme de centre A et de rayon r 0 [ z a [ r.
M appartient au disque ouvert de centre A et de rayon r > 0 [ z a [ < r.
M est `a lexterieur du disque ferme de centre A et de rayon r 0 [ z a [ > r.
Le cercle unite (centre en O, rayon 1) est forme des points images des complexes de module
1 (des elements de |).
Le disque unite ouvert est lensemble images des z de l C tels que [ z [ < 1.
Le disque unite ferme est lensemble des points images des z de l C tels que [ z [ 1.
Etant donnes A(a), B(b), et M(z) :
M appartient `a la mediatrice du segment AB
d(A, M) = d(B, M) [ z a [ = [ z b [.
Linegalite [ z a [ < [ z b [ denit le demi-plan ouvert delimite par et contenant A.
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Partie III : Representation plane
III.3 Proprietes geometriques liees `a la conjugaison
Soit M un point daxe z.
N(z) est le symetrique de M par rapport `a laxe Ox.
P(z) est le symetrique de M par rapport `a lorigine.
Q(z) est le symetrique de M par rapport `a laxe Oy.
Soient A et B deux points daxes respectifs a et b.
Le produit scalaire des vecteurs OA et OB est Re(ab).
III.4 Proprietes geometriques liees `a largument
Soient A(a) et B(b) deux points distincts de lorigine :
O, A, B sont alignes arg(a) = arg(b) ().
A et B sont alignes avec O et du meme cote de O
[ a [ +[ b [ = [ a + b [ arg(a) = arg(b) (2).
Soient a et z deux nombres complexes non nuls.
On pose a = e
i
, avec ( > 0), et b = e
i
.
On denit les points M(z), N(bz), P(z), Q(az).
On passe de M(z) `a P(z) par lhomothetie h de centre O de rapport .
On passe de M(z) `a N(e
i
z) par la rotation r de centre O et dangle .
On passe de M(z) `a Q(az) par la composee f = h r = r h.
f est la similitude directe de centre 0, de rapport , dangle .
En particulier, R(iz) se deduit de M(z) par la rotation de centre O et dangle
2
.
III.5 Transformations du plan complexe
Denition
Soit g une application de l C dans l C (denie eventuellement sur une partie de l C.)
Il lui correspond de fa con unique une application f de T dans T, de la mani`ere suivante :
Au point m daxe z, on associe le point M daxe Z = g(z).
Lapplication f : m(z) M(Z) est appelee transformation du plan complexe.
Cas particuliers simples
f : m(z) M(Z = z + a) (a l C) est la translation de vecteur le vecteur image de a.
f : m(z) M(Z = z) est la symetrie par rapport au point O.
f : m(z) M(Z = z) est la symetrie orthogonale par rapport `a laxe Ox.
f : m(z) M(Z = z) est la symetrie orthogonale par rapport `a laxe Oy.
f : m(z) M(Z = z), avec reel, est lhomothetie de centre O et de rapport .
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Partie III : Representation plane
f : m(z) M(Z = e
i
z) est la rotation de centre O et dangle .
f : m(z) M(Z = iz) est la rotation de centre O et dangle /2.
f : m(z) M(Z = jz) est la rotation de centre O et dangle 2/3.
Soit a un complexe non nul et f : m(z) M(Z = az) : f est la composee commutative
(f = h r = r h) de lhomothetie h de centre O et de rapport [ a [, et de la rotation r de
centre O et dangle arg(a) (2).
III.6 Similitudes directes
Proposition
Soient a et b deux nombres complexes, a etant non nul.
Soit f la transformation de T denie par m(z) M(Z = az + b).
Si a = 1, f est la translation dont le vecteur est le vecteur image de b.
Si a ,= 1, lapplication f poss`ede un point invariant unique daxe =
b
1 a
.
f est alors la composee commutative de la rotation r de centre et dangle arg(a) et de
lhomothetie h de centre et de rapport [ a [ : f = h r = r h.
On dit que f est la similitude directe de centre , de rapport [ a [, dangle arg(a).
Remarques
Si a est reel, f est lhomothetie de centre et de rapport a.
Supposons [ a [ = 1 (et toujours a ,= 1), et posons a = e
i
.
Alors f est la rotation de centre et dangle (2).
Soit f une similitude de rapport .
Pour tous points M et N images respectives de m et n, on a : d(M, N) = d(m, n).
Les distances sont donc multipliees par le facteur .
Lensemble des transformations f : m(z) M(Z) = az +b (avec a ,= 0) est un sous-groupe
du groupe B(E) des bijections du plan T.
III.7 Congurations geometriques
Soient A, B, C, D, quatre points distincts, daxes respectifs a, b, c, d.
Mesure dangle
Une mesure de langle de vecteurs (AC, AD) est : arg(d a) arg(c a) = arg
d a
c a
(2).
Condition dalignement
Les points (A, a), (B, b), (C, c) sont alignes
arg(b a) = arg(c a) ()
b a
c a
est reel
(b a)(c a) est reel.
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Partie III : Representation plane
Condition dorthogonalite
Les vecteurs AB et AC sont orthogonaux
arg(b a) = arg(c a) +
2
()
b a
c a
est imaginaire pur
(b a)(c a) est imaginaire pur.
Condition de cocyclicite
Les points (A, a), (B, b), (C, c) et (D, d) sont sur un meme cercle (sont cocycliques)
les angles de vecteurs (AC, AD) et (BC, BD) sont egaux (modulo )
arg
d a
c a
= arg
d b
c b
()
arg
(d a)(c b)
(c a)(d b)
= 0 ()
(d a)(c b)(c a)(d b) est reel.
Triangle equilateral
Les points A, B, C forment un triangle equilateral
a + jb + j
2
c = 0 ou a + jc + j
2
b = 0
a
2
+ b
2
+ c
2
= ab + ac + bc.
Barycentre
Lisobarycentre des points M
k
(z
k
) (1 k n) est le point G daxe g =
1
n
n
k=1
z
k
.
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etrie
Partie IV : Equations polynomiales dans C
IV Equations polynomiales dans C
IV.1 Theor`eme de dAlembert
Theor`eme
Tout polynome P non constant (cest-`a-dire de degre superieur ou egal `a 1), `a coecients
complexes, admet au moins une racine dans l C.
Proposition
Tout polynome P non constant, `a coecients dans l C, se factorise en un produit de po-
lynomes du premier degre. Le nombre de racines de P est donc n, chacune etant comptee
autant de fois que sa multiplicite.
Proposition (Racines complexes dun polynome `a coecients reels)
Soit P = a
n
X
n
+ a
n1
X
n1
+ + a
1
X + a
0
un polynome `a coecients reels.
Soit une racine non reelle de P, avec la multiplicite m.
Alors est racine de P avec la meme multiplicite.
IV.2 Racines carrees dun nombre complexe non nul
Proposition
Tout nombre complexe non nul Z admet exactement 2 racines carrees, qui sont opposees.
La methode est la suivante, en posant Z = A+iB, et en cherchant z sous la forme z = x+iy :
z
2
= Z
_
x
2
y
2
= A
2xy = B
_
x
2
y
2
= A
xy =
B
2
x
2
+ y
2
= [Z[
_
x
2
=
[Z[ + A
2
y
2
=
[Z[ A
2
xy =
B
2
_
x =
_
[Z[ + A
2
x =
_
[Z[ + A
2
,
1, 1,
du signe de B
IV.3 Equation du second degre
Soit (E) lequation : az
2
+ bz + c = 0, dinconnue z, avec (a, b, c) l C
3
, et a ,= 0.
Le discriminant de cette equation est le nombre complexe : = b
2
4ac.
Si = 0, lequation (E) admet une racine double z =
b
2a
.
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Partie IV : Equations polynomiales dans C
Si ,= 0, soit une des deux racines carrees de .
Lequation (E) admet deux racines complexes, z =
b
2a
et z =
b +
2a
.
Dans tous les cas, la somme des racines est
b
a
et leur produit est
c
a
.
Si b = 2b
= b
2
ac .
Les solutions secrivent alors : z =
b
a
et z =
b
a
o` u
2
=
.
Si (a, b, c) sont reels, on peut distinguer les deux cas > 0 et < 0 :
Si > 0, les deux solutions de (E) sont reelles et secrivent : z =
b
2a
.
Si < 0, elles sont non reelles, conjuguees lune de lautre et secrivent : z =
b i
2a
.
IV.4 Racines N-i`emes dun nombre complexe non nul
Denition
Soit Z un nombre complexe non nul, et n un entier naturel non nul.
On appelle racine n-i`eme de Z tout nombre complexe z tel que z
n
= Z.
Proposition
Soit Z = e
i
la forme trigonometrique de Z (avec > 0).
Z poss`ede exactement n racines n-i`emes, donnees par :
z
k
=
1/n
exp i
_
n
+ 2k
n
_
, 0 k n 1.
La methode est la suivante, en cherchant z sous la forme z = re
i
(r > 0) :
z
n
= Z r
n
e
in
= e
i
_
r
n
=
n (2)
_
_
_
r =
n
n
(
2
n
)
_
r =
n
=
+ 2k
n
0 k n 1
Remarques
Les points images M
k
de ces n racines n-i`emes sont les sommets dun polygone regulier
convexe inscrit dans le cercle de centre O et de rayon
1/n
.
Les n racines n-i`emes z
k
de Z apparaissent dans la factorisation : z
n
Z =
n1
k=0
(z z
k
).
En particulier, par identication des termes de degre n 1 et des termes constants :
La somme des n racines n-i`emes z
k
de Z est nulle (si n 2).
Leur produit vaut (1)
n1
Z.
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IV.5 Racines N-i`emes de lunite
Proposition
On appelle racines n-i`emes de lunite les racines n-i`emes dans l C du nombre 1.
Elles sont donnees par par
k
= exp
2ik
n
, avec 0 k n 1.
Si on note =
1
= exp
2i
n
, alors pour tout k :
k
=
k
(en particulier
0
= 1).
Proposition (Structure de groupe cyclique)
Lensemble des n racines n-i`emes de lunite secrit 1, ,
2
, . . . ,
n1
.
Cest un sous-groupe cyclique dordre n du groupe ( l C
, ). Il est note |
n
.
k
est un generateur de |
n
|
n
= (
k
) = 1,
k
,
2
k
, . . . ,
n1
k
les entiers k (0 k n 1) et n sont premiers entre eux.
Proprietes
1 est une racine n-i`eme de lunite si n est pair : cest
n/2
.
Les racines n-i`emes de 1 apparaissent dans la factorisation : z
n
1 =
n1
k=0
(z
k
).
Par identication, on en deduit :
_
La somme des racines n-i`emes de lunite est nulle (si n 2).
Le produit des racines n-i`emes de lunite vaut (1)
n1
.
Considerons lequation (E) : z
n1
+ z
n2
+ . . . + 1 = 0
Les n 1 racines de (E) sont les n 1 racines n-i`emes de lunite distinctes de 1.
Pour n 2, les points images
k
des n racines n-i`emes de lunite sont les sommets dun
polygone regulier convexe inscrit dans le cercle unite (un sommet est le point daxe 1.)
Si Z est un nombre complexe non nul, et si z
0
est lune de ses racines n-i`emes, alors les n
racines n-i`emes de Z sont les z
k
=
k
z
0
, avec 0 k n 1.
Cas particuliers
Les deux racines carrees de lunite sont 1 et 1 : |
2
= 1, 1 = (1).
Les racines cubiques de lunite sont :
1, j = exp
2i
3
=
1
2
+ i
3
2
, et j
2
= exp
4i
3
= = 1/j.
Elles verient 1 +j + j
2
= 0. Dautre part, j
2
= j. |
3
= 1, j, j
2
= (j) = (j
2
).
Les racines quatri`emes de lunite sont : 1, i, 1, et i.
On a : |
4
= 1, i, 1, i = (i) = (i).
Les trois racines de z
3
+ z
2
+ z + 1 = 0 sont i, 1, et i.
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Partie IV : Equations polynomiales dans C
Les racines cinqui`emes de lunite sont 1, ,
2
,
3
,
4
, avec = exp
2i
5
.
Compte tenu du fait que 5 est premier, ,
2
,
3
,
4
engendrent tous |
5
.
Les racines sixi`emes de lunite sont : 1, j
2
= exp
i
3
, j, 1, j
2
, et j.
On a : |
6
= (j
2
) = (j).
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Partie V : Trigonometrie
V Trigonometrie
V.1 Applications sinus et cosinus
Les applications x sin x et x cos x sont denies et indeniment derivables sur IR.
Representation graphique de y = sin x :
Representation graphique de y = cos x :
Representations utilisant le cercle trigonometrique :
Pour tout x de IR, on a : cos
2
x + sin
2
x = 1, [ cos x [ 1, [ sin x [ 1.
(a, b) IR
2
, a
2
+ b
2
= 1 IR,
_
a = cos
b = sin
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Partie V : Trigonometrie
Valeurs particuli`eres de sin x et de cos x
x 0
6
2
2
3
3
4
5
6
cos x 1
3
2
2
2
1
2
0
1
2
2
2
3
2
1
sin x 0
1
2
2
2
3
2
1
3
2
2
2
1
2
0
Les applications x sin x et x cos x sont 2-periodiques.
Lapplication x sin x est impaire et lapplication x cos x est paire.
x IR,
_
sin(x + 2) = sin x
cos(x + 2) = cos x
x IR,
_
sin(x) = sin x
cos(x) = cos x
Passage de x `a x et `a
2
x :
sin( + x) = sin x cos( + x) = cos x sin( x) = sin x cos( x) = cos x
sin(
2
+ x) = cos x cos(
2
+ x) = sin x sin(
2
x) = cos x cos(
2
x) = sin x
Dans les notations suivantes, k est un entier relatif quelconque :
cos x = cos
_
x = + 2k ou
x = + 2k
sin x = sin
_
x = + 2k ou
x = + 2k
_
_
cos x = 0 x =
2
+ k
cos x = 1 x = 2k
cos x = 1 x = + 2k
_
_
sin x = 0 x = k
sin x = 1 x =
2
+ 2k
sin x = 1 x =
2
+ 2k
Derivees successives :
x IR, n IN,
_
sin
x = cos x
cos
x = sin x
_
sin
(n)
x = sin(x + n
2
)
cos
(n)
x = cos(x + n
2
)
Cosinus et sinus dune somme ou dune dierence. Pour tous reels x et y :
_
_
cos(x + y) = cos x cos y sin x sin y
cos(x y) = cos x cos y + sin x sin y
sin(x + y) = sin x cos y + cos x sin y
sin(x y) = sin x cos y cos x sin y
_
cos 2x = 2 cos
2
x 1 = 1 2 sin
2
x
sin 2x = 2 sin x cos x
Transformations de produits en sommes et de sommes en produits. Pour tous reels x, y, p, q :
_
_
cos x cos y =
1
2
(cos(x + y) + cos(x y))
sin x sin y =
1
2
(cos(x y) cos(x + y))
sin x cos y =
1
2
(sin(x + y) + sin(x y))
cos
2
x =
1
2
(1 + cos 2x)
sin
2
x =
1
2
(1 cos 2x)
_
_
cos p + cos q = 2 cos
p+q
2
cos
pq
2
cos p cos q = 2 sin
p+q
2
sin
pq
2
sin p + sin q = 2 sin
p+q
2
cos
pq
2
sin p sin q = 2 sin
pq
2
cos
p+q
2
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Partie V : Trigonometrie
V.2 Applications tangente et cotangente
Lapplication x tan x =
sin x
cos x
est indeniment derivable sur
_
x IR, x ,=
2
()
_
.
Lapplication x cotan x =
cos x
sin x
est indeniment derivable sur x IR, x ,= 0 ().
Les applications x tan x et x cotan x sont impaires et -periodiques :
_
tan(x) = tan x
cotan (x) = cotan x
_
tan(x + ) = tan x
cotan (x + ) = cotan x
Representations graphiques de y = tan x (`a gauche), et y = cotan x (`a droite)
Trois valeurs particuli`eres : tan
6
=
3
3
, tan
4
= 1, tan
3
=
3.
Interpretation de tan x et cotan x sur le cercle trigonometrique :
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Partie V : Trigonometrie
Passage de x `a x ou `a
2
x :
tan( x) = tan x, tan(
2
+ x) =
1
tan x
, tan(
2
x) =
1
tan x
Pour tout reel ,=
2
() : tan x = tan x = (). En particulier :
tan x = 0 x = 0 (), tan x = 1 x =
4
(), tan x = 1 x =
4
()
Derivees : tan
x = 1 + tan
2
x =
1
cos
2
x
, cotan
x = 1 cotan
2
x =
1
sin
2
x
Tangente dune somme ou dune dierence :
tan(x + y) =
tan x + tan y
1 tan x tan y
, tan(x y) =
tan x tan y
1 + tan x tan y
, tan 2x =
2 tan x
1 tan
2
x
Utilisation du changement de variable t = tan
x
2
:
cos x =
1 t
2
1 + t
2
, sin x =
2t
1 + t
2
, tan x =
2t
1 t
2
V.3 Linearisation
Formules dEuler : cos x =
e
ix
+ e
ix
2
, sin x =
e
ix
e
ix
2i
Ces formules permettent de calculer les puissances de cos x et de sin x en fonction de quantites
du type cos(px) et/ou sin(px). Cette operation est appelee linearisation.
Pour cela on ecrit cos
n
x =
_
e
ix
+ e
ix
2
_
n
, sin
n
x =
_
e
ix
e
ix
2i
_
n
. On developpe ensuite
ces puissances par la formule du binome, et on regroupe les termes equidistants des extremites.
On reutilise alors les formules dEuler pour retouver des cos(px) et/ou des sin(px).
Exemples :
sin
4
x =
_
e
ix
e
ix
2i
_
4
=
1
16
(e
4ix
4e
2ix
+ 6 4e
2ix
+ e
4ix
) =
1
8
(cos 4x 4 cos 2x + 3)
cos
5
x =
_
e
ix
+ e
ix
2
_
5
=
1
32
(e
5ix
+ 5e
3ix
+ 10e
ix
+ 10e
ix
+ 5e
3ix
+ e
5ix
)
=
1
16
(cos 5x + 5 cos 3x + 10 cos x)
sin
5
x =
_
e
ix
e
ix
2i
_
5
=
1
16
1
2i
(e
5ix
5e
3ix
+ 10e
ix
10e
ix
+ 5e
3ix
e
5ix
)
=
1
16
(sin 5x 5 sin 3x + 10 sin x)
cos
6
x =
_
e
ix
+ e
ix
2
_
6
=
1
64
(e
6ix
+ 6e
4ix
+ 15e
2ix
+ 20 + 15e
2ix
+ 6e
4ix
+ e
6ix
)
=
1
32
(cos 6x + 6 cos 4x + 15 cos 2x + 10)
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Partie V : Trigonometrie
V.4 Operation inverse de la linearisation
Formule de Moivre : x IR, n IN, (cos x + i sin x)
n
= cos nx + i sin nx.
Elle permet dexprimer cos(nx), sin(nx) en fonction de puissances de cos x et/ou de sin x.
On developpe (cos x + i sin x)
n
par la formule du binome. La partie reelle (resp. imaginaire)
du resultat est alors egale `a cos(nx) (resp. sin(nx)).
Si on cherche `a obtenir un resultat o` u gurent surtout des puissances de cos x (resp. de sin x)
il convient de remplacer les puissances paires de sin x (resp. de cos x) par des puissances de
(1 cos
2
x) (resp. de (1 sin
2
x)) puis de developper.
Exemples :
(cos x + i sin x)
4
= cos
4
x + 4i cos
3
x sin x 6 cos
2
x sin
2
x 4i cos x sin
3
x + sin
4
x
_
cos 4x = cos
4
x 6 cos
2
x sin
2
x + sin
4
x
sin 4x = 4 cos
3
x sin x 4 cos x sin
3
x
_
cos 4x = cos
4
x 6 cos
2
x(1 cos
2
x) + (1 cos
2
x)
2
sin 4x = 4 cos x((1 sin
2
x) sin x sin
3
x)
_
cos 4x = 8 cos
4
x 8 cos
2
x + 1
sin 4x = 4 cos x(2 sin
3
x + sin x)
(cos x + i sin x)
5
= cos
5
x + 5i cos
4
x sin x 10 cos
3
x sin
2
x
10i cos
2
x sin
3
x + 5 cos x sin
4
x + i sin
5
x
_
cos 5x = cos
5
x 10 cos
3
x sin
2
x + 5 cos x sin
4
x
sin 5x = 5 cos
4
x sin x 10 cos
2
x sin
3
x + sin
5
x
_
cos 5x = cos
5
x 10 cos
3
x(1 cos
2
x) + 5 cos x(1 cos
2
x)
2
sin 5x = 5(1 sin
2
x)
2
sin x 10(1 sin
2
x) sin
3
x + sin
5
x
_
cos 5x = 16 cos
5
x 20 cos
3
x + 5 cos x
sin 5x = 16 sin
5
x 20 sin
3
x + 5 sin x
Dans ce dernier cas, la formule donnant sin 5x se deduit facilement de celle donnant cos 5x.
En eet, en posant x =
2
y, on trouve :
sin 5x = sin
_
5
2
5y
_
= sin
_
2
5y
_
= cos 5y = 16 cos
5
y 20 cos
3
y + 5 cos y = 16 sin
5
x 20 sin
3
x + 5 sin x
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