Rapport de Démarrage PIDA
Rapport de Démarrage PIDA
Rapport de Démarrage PIDA
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RAPPORT DE DEMARRAGE Juillet 2010
En consortium avec
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS.................................................................................1
LISTE DES ACRONYMES......................................................................2
RESUME .................................................................................................................... 6
1. CONTEXTE...................................................................................................... 11
1.1 Le processus de démarrage...............................................................................11
1.2 Structure du rapport de démarrage ....................................................................12
1.3 Définitions ..........................................................................................................12
1.3.1 La Communauté Economique Régionale (CER) et l’intégration économique
12
1.3.2 Régionalisme..............................................................................................14
1.3.3 L’intégration Régionale .............................................................................14
1.3.4 La Coopération régionale ..........................................................................15
1.3.5 Subsidiarité ................................................................................................15
1.3.6 Projets continentaux/régionaux ................................................................15
2. SECTION HORIZONTALE............................................................................... 18
2.1 Introduction ........................................................................................................18
2.2 Objectifs de l’étude.............................................................................................18
2.2.1 Objectif général ..........................................................................................18
2.2.2 Objectifs spécifiques .................................................................................18
2.3 Résultats............................................................................................................19
2.3.1 Résultat 1 : Planification et rapports de suivi ..........................................20
2.3.2 Résultat 2: Rapports de la Phase 1...........................................................21
2.3.3 Résultat 3: Rapports de la Phase 2...........................................................23
2.3.4 Résultat 4 : Rapport de la Phase III ...........................................................24
2.3.5 Résultat 5: autres .......................................................................................24
2.3.6 Recommandations sur le calendrier .........................................................24
2.4 Questions méthodologiques spécifiques ............................................................25
2.4.1 Cadre analytique, analyse causale ...........................................................25
2.4.2 Examen et appréciation des politiques et des stratégies........................28
2.4.3 Examen et appréciation des projets ........................................................30
2.4.4 Perspectives ...............................................................................................30
2.5 Aspects transversaux.........................................................................................34
2.5.1 Financement et PPP...................................................................................34
2.5.2 Changement climatique et Environnemental ...........................................35
2.6 Description détaillée des tâches horizontales.....................................................35
2.6.1 Préparation des ateliers de l’étude PIDA..................................................35
2.6.2 Phase III ......................................................................................................35
2.7 Autres aspects horizontaux ...............................................................................36
2.7.1 Recueil des données..................................................................................36
2.7.2 Planification des Ressources....................................................................37
2.7.3 Le Contrôle Qualité ....................................................................................39
2.7.4 Le Système d’Information Géographique.................................................40
2.7.5 Communication ..........................................................................................40
2.7.6 Evaluation des risques ..............................................................................40
SECTION ENERGIE………………………………………………………………………………...45
SECTION TRANSPORT…………………………………………………………………………….87
SECTION GESTION DES RESSOURCES EN EAUX TRANSFRONTALIERES…………...140
SECTION TIC……………………………………………………………………………………….190
ANNEXES............................................................................................240
Programme de Développement des Infrastructures en Afrique – PIDA
REMERCIEMENTS
RESUME
La Phase de démarrage de l’étude PIDA s’est déroulée sur six semaines du 20 mai
2010 au 2 juillet 2010 à Tunis
L’étude PIDA s’intéresse aux projets régionaux/continentaux qui favorisent
l’intégration régionale et continentale et la participation africaine dans le commerce
international (Projets PIDA). Cette étude se déroule sur trois phases : 1-
diagnostique, 2-planification, 3- concertation et développement de consensus dans
les quatre secteurs de l’énergie, le transport, les TICs et les ressources
transfrontalières en eau (RTE).
Les Aspects Transversaux de l’étude couvre le criblage des politiques et des
projets, la mise en place d’une perspective sur le futur (Outlook) et la formulation de
recommandations institutionnelles et les procédures nécessaires pour assurer une
mise en œuvre efficace des projets PIDA.
Le criblage des politiques, des projets et des cadres institutionnels se base sur une
analyse des facteurs limitatifs. Il vise à expliquer pourquoi certaines politiques et
cadres institutionnels ont mieux réussi que d’autres dans le soutien aux projets
régionaux d’infrastructures. Dans ce cadre, le Consultant analysera la cohérence (ou
manque de cohérence) de l’engagement politique, l’appropriation et l’alignement
ainsi que la chaine de décisions allant des politiques à la mise en œuvre des projets
and formulera des recommandations à inclure dans le programme de développement
d’infrastructures.
Les analyses se baseront sur les tendances passées en Afrique pour la période
1980-2010 et seront préparées en utilisant un outil d’analyse économique qui
prendra en considération deux scénarios pour la période 2010-2040, (i) un scénario
« de maintien du statu quo » (business as usual) reproduisant la performance de
l’Afrique pendant la période 1980-2010 avec un taux moyen de croissance du PIB de
3%, (ii) un scénario « d’effort » (stretch scenario) avec un taux annuel de croissance
de 6% comparable à celui réalisé par l’Inde et la Malaisie sur 30 ans. Le résultat de
la simulation sera le cadre macro-économique utilisé dans les modèles sectoriels
afin d’évaluer la demande en termes d’infrastructures dans le cadre des différents
scénarios.
Le travail du Consultant sur les secteurs met en évidence la priorité, le retour élevé
et la période de gestation courte des investissements “soft” en termes de
renforcement des capacités des institutions régionales et la facilitation des échanges
en énergie, les TICs et le transport.
Concernant le Secteur des Ressources Transfrontalières en Eau (RTE), l’étude
PIDA s’intéressera à la mobilisation coopérative et la valorisation des ressources
transfrontalières en eau, la production alimentaire, la production d’hydro-électricité la
navigation et la maitrise alimentaire. Comme 80% des ressources en eau douce en
Afrique sont transfrontalières, il est clair qu’un développement juste, pacifique et
durable de ces ressources ne sera possible que dans le cadre d’une coopération
régionale efficace au niveau des bassins et dans le cadre d’une approche basée sur
les intérêts communs.
On trouve 60 bassins versants internationaux en Afrique mais la plupart ne disposent
pas de mécanismes de coordination. La plupart des Organisations des Bassins
Fluviaux ou Lacustres (OBF/Ls) restent sans pouvoirs avec des ressources limitées.
L’étude commencera avec sept bassins principaux choisis par le e Conseil des
ministres africains de l’eau (African Ministers Council on Water (AMCOW)) en
2004 en concertation avec les parties prenantes : Sénégal et le Bassin du Niger en
préparation, la mise en place d’une perspective pour le secteur etc.), pour garantir le
développement approprié ainsi que l’amélioration des infrastructures et les services
de transport et les services pour répondre à la demande résultante des projets de
développement économique planifiés.
L’étude PIDA analysera particulièrement le rôle des infrastructures et services de
transport dans le développement économique tout en assurant l’intégration des
investissements et les mesures « soft » proposées dans le cadre du programme
PIDA. L’équipe transport œuvrera également à répondre aux besoins de circulation
résultants de la croissance macro-économique pour que le secteur de transport ne
soit pas à l’origine de goulets d’étranglement dans la réalisation de cette vision.
L’étude PIDA offrira un leadership stratégique en mobilisant un plan d’action politique
et les ressources financières pour garantir l’accomplissement des réformes
nécessaires et faciliter la mise en œuvre des projets de développement, ainsi que les
projets CERs et les projets des institutions régionales. L’étude cherchera à travers
les moyens et les solutions envisageables à développer la participation du secteur
privé dans l’exploitation des services de transport et le financement de l’infrastructure
à travers des contrats de concessions, BOT, la maintenance et la gestion
particulièrement pour les ports et le transport aérien.
Le Consultant considère que la mise en œuvre des programmes « soft » pour se
débarrasser des goulots d’étranglement causés par les cadres légaux et
institutionnels est une priorité pour le secteur du transport en Afrique. Ces actions
doivent être complétées par le développement des équipements inter modulaires et
la réduction du nombre des liens manquants.
Pendant la première phase de l’étude, une attention particulière sera donnée aux
projets inclus dans PACT et NEPAD qui ne sont pas encore achevés. Pour ces
projets particulièrement, le Consultant :
Donnera les détails sur le niveau d’avancement de ces projets
Essayera d’expliquer les raisons à l’origine des retards de la mise en œuvre et
Donnera des recommandations sur les meilleurs moyens pour l’avancement de
ces projets
Pour le Secteur des TICs, l’étude PIDA sera basée sur la conviction que les TICs
sont un outil essentiel non seulement pour le développement économique en Afrique
mais également pour la population. Le développement énorme et rapide du marché
du mobile pendant les 5 dernières années est l’arbre qui cache la forêt. Basée
essentiellement sur la technologie radio, la partie essentielle de l’infrastructure ne
supportera pas la bande passante large d’une manière efficace.
Le secteur des TICs peut être résumé brièvement en trois phrases:
L’Afrique est une ile au milieu de la grande mer des TICs et les pays africains sont
des îlots sur le continent.
L’usage des services TIC est au delà des moyens des populations fragiles. Le prix
d’accès à la bande large représente plus que 100% du PIB mensuel per capita
(UIT Rapport de l’Afrique 2009)
Le développement existant se base sur une vision à court terme et une petite
partie de la totalité des investissements concernent des infrastructures durables
capables de supporter les défis de la bande passante large dans le futur.
Le secteur des TICs est un secteur dynamique. Demain sera différent d’hier et le
futur nécessitera une attention particulière (long terme) pour faciliter l’usage des
services TICs par la majorité de la population.
Jusqu’à 2009, l’Afrique était une ile au milieu de la mer de l’internet. Le déploiement
de quelques câbles sous marins en 2010 avec d’autres programmes à court terme,
changera l’environnement en Afrique en termes de connectivité globale. L’Afrique
passe donc du monde des kilobits au monde des térabits. Ceci aidera la connexion
de quelques pays de la côte au reste du monde. La question des pays enclavés
reste une question importante à résoudre si l’Afrique ne veut pas d’une faille
numérique entre les pays de la côte et les pays enclavés. L’interconnexion des pays
différents maximisera l’usage de la bande large et contribuera à l’intégration
régionale.
Le secteur des TICs dans l’étude PIDA s’intéressera essentiellement à chercher la
solution pour cette double problématique :
Réduire les prix de l’usage des TICs aussitôt que possibles pour accélérer la
croissance économique.
Mette en œuvre des infrastructures soutenables qui offriront aux générations
futures l’accès à la bande large et l’usage des TICs.
Les principales questions à adresser par le secteur des TICs dans le cadre de l’étude
PIDA seront:
Le développement de l’environnement de gouvernance et de réglementation des
TICs pour réduire les prix payés par les utilisateurs et de créer un environnement
qui soutiendra les investissements dans les infrastructures à long terme ainsi que
le développement des politiques et d’un environnement d’investissements efficace
(Soft)
Le développement d’une infrastructure pour bandes passantes larges durable en
l’Afrique et entre les pays en tissant une toile d’araignée autour de l’Afrique
(Continental) et entre les pays africains (Régional). C’est la première étape pour le
développement d’une infrastructure pour bande large qui offrira la possibilité
d’accès à la bande large à toute la population africaine sans exception (Hard).
1. CONTEXTE
Ce rapport de démarrage est le premier rapport soumis dans le cadre du Contrat
pour l’étude PIDA entre la BAD et le Consortium dont SOFRECO est Chef de file.
Le rapport est composé de cinq sections:
Une section horizontale, orientée vers les Termes de Référence;
Quatre sections sectorielles selon les TdR spécifiques aux secteurs.
Le Consultant a suivi un modèle commun pour les quatre sections sectorielles.
Cependant chaque section et secteur ont leurs propres caractéristiques. Les sections
par secteur sont autonomes et intéresseront surtout les spécialistes du secteur.
Le Contrat PIDA a été signé le 20 avril 2010. L’étude a commencé le 3 mai 2010 et
la phase de démarrage a commencé le 23 mai 2010. Elle va durer 18 mois.
L’équipe de démarrage est composée de Jean François Bauer (Chef Programme),
Ananda Covindassamy (Chef Energie), Bernard Chatelin (Chef Transport), Olivier
Cogels (Chef Ressources Transfrontalières en Eau), Claude de Jacquelot (Chef
ICT), Etienne Soltesz (Economiste Développement Institutionnel), Alain Ballereau
(Expert Politique Stratégie Transport), Peter Cook (Spécialiste Projection Transport),
Idir Kendel (Expert Programme Energie), Hichame Selmaoui (Directeur du Project)
Une concertation avec le Panel des Experts et l'EGP a eu lieu à Tunis le 17 juin
2010.
Comme indiqué par les Termes de Référence (TdR), le rapport de démarrage sera
présenté aux parties prenantes pendant l’atelier de démarrage qui se tiendra à
Addis-Ababa les 29 et 30 juillet 2010. Les remarques et les recommandations issues
de l’atelier de démarrage seront prises en considération pour la finalisation du
rapport.
Les étapes de la phase de démarrage ont compris:
Des réunions avec le personnel de la Banque Mondiale (en parallèle avec la
mission de la BAD) sur le Diagnostique de l’Infrastructure des Pays Africains (the
African Infrastructure Country Diagnosis (AICD) données et étude, les stratégies
sectorielles régionales;
Analyse des TdR générales et sectorielles ainsi que les documents afférents
(Note sur le Concept de l’étude PIDA et les TdR du Panel d’Experts);
Discussions au sein équipes;
Préparation de présentations sur les points clés (principalement les aspects
méthodologiques et l’étendue) ainsi que les discussions avec le Panel d’Experts
(PE) et l’Equipe de Gestion PIDA (EGP);
Contacts avec quelques parties prenantes;
Identification et description détaillée des tâches à entreprendre;
Livraison du rapport de démarrage
Aspects horizontaux:
Cette section présentera la matière liée aux:
Définitions
Aspects sectoriels
Cette section définira l’étendue de chaque secteur, la méthodologie et les besoins en
données, une description détaillée des tâches ainsi qu’un plan de travail. Selon les
Termes de Référence, les sections sectorielles traiteront les activités des Phases I et
II.
1.3 Définitions
Etape 2 Accord de Droit nul entre les pays membres et barrières non-tarifaires
Libre Echange réduites
(ALE)
EAC 1967 Kenya, Tanzania, Uganda, (+ Burundi, Rwanda in Full economic established In full force
Arusha 2009) union
IGAD 1986 Djibouti, Erytrée, Ethiopie, Kenya, Somalie, Full economic in progress no progress
Djibouti Soudan, Uganda union
1.3.2 Régionalisme
Le terme régionalisme signifie le sentiment identitaire et les objectifs communs dans
le cadre d’une zone géographique soutenue par des institutions spécifiques qui
promouvaient certaines activités au niveau de quelques nations. Dans ce sens, le
régionalisme diffère du multilatéralisme (ou on ne trouve pas d’identité commune ou
d’objectifs) et du nationalisme, qui signifie une seule nation.
La Communauté européenne du charbon et de l’acier établie en 1950 est un bon
exemple des institutions engagées dans la promotion du régionalisme en Europe et
un précurseur de l’Union Européenne.
général de développement pour le continent qui fait de l’intégration régionale l’un des
objectifs essentiels.1
Les objectifs de l’intégration régionale sont à la fois politiques et économiques même
si cette initiative considère le développement du commerce comme le moyen
essentiel pour la réalisation des objectifs sociopolitiques et de développement.
L’intérêt est donc sur les moyens pour éliminer les barrières tarifaires dans les
régions, développer la mobilité des personnes, de la main d’œuvre, des biens et des
capitaux à travers les frontières. D’autres objectifs comprennent la réduction des
conflits armés régionaux et l’adoption d’une vision régionale cohésive en ce qui
concerne des questions comme l’environnement, le changement climatique et la
migration.
1.3.5 Subsidiarité
Le concept de subsidiarité veut dire qu’une autorité centrale doit avoir une fonction
de subsidiarité, en s’acquittant seulement des tâches qui ne peuvent pas être
effectuées d’une manière efficace aux niveaux national ou local. Ce principe est
connu comme le principe de l’Union Européenne selon lequel l’UE agit seulement là
où l’action des pays individuels s’avère insuffisante (Traité de Maastricht 1992)3.
Le principe de subsidiarité vise à garantir que les décisions sont prises près du
citoyen. Un contrôle régulier garanti également que l’action entreprise au niveau de
la communauté est justifiée dans le cadre de ce qui est disponible aux niveaux
nationaux et locaux. C’est le principe selon lequel l’Union Européenne n’entreprend
pas d’actions (à l’exception des domaines qui relèvent de son autorité exclusive) sauf
si cette action s’avère plus efficace que celle entreprise au niveau national et local.
Ce principe est étroitement lié au principe de la proportionnalité et la nécessité qui
exigent que toute action entreprise par l’Union ne doit pas dépasser ce qui est
nécessaire pour atteindre les objectifs de la Traité.
Dans le contexte de l’étude PIDA, le concept de subsidiarité sera utile pour la
détermination le niveau institutionnel approprié pour les activités à entreprendre. Par
exemple, pas au niveau des CER si cette action peut être entreprise au niveau du
pays et pas au niveau de la CUA si cette action peut être assurée au niveau de la
CER.
d’impact sur le marché. L’idéal serait que les institutions continentales (comme la
CUA ou le Secrétariat du NEPAD) sponsorisent/impulsent les projets continentaux et
jouent un rôle pionnier pendant le cycle des projets. Les avantages de ces projets
concernent un grand nombre de pays (et CERs). Les routes transcontinentales ou le
câble en fibre optique autour de l’Afrique appartiennent à cette catégorie.
Dans le cadre de cette même analyse, les projets régionaux auront une empreinte
régionale (au moins deux pays) avec un impact régional ou transfrontalier important.
Ces projets sont mieux justifiés dans un contexte régional ou au niveau d’un bassin
entier. Une CER ou une OBF/L sponsorise/promeut /coordonne le projet.
Ces projets renforcent l’intégration et le développement non pas seulement au
niveau des CERs et/ou les OBF/Ls mais également au niveau des pays membres.
Les avantages sont partagés par les pays membres des CERs ou les OBF/Ls. Les
liens et les réseaux sont consolidés, les infrastructures de services se développent et
sont disponibles, le commerce et les échanges des capitaux, des biens, des
services, de la main d’œuvre à travers la CER se développent soutenant l’activité
durable et la croissance.
Dans le cadre de ces hypothèses, les projets suivants seront considérés comme
projets régionaux : les routes faisant partie du plan directeur des CERs, les
structures hydrauliques (barrages et diversions) qui ont un impact transfrontalier, les
équipements d’hydroélectricité d’ordre international, les réseaux d’électricité
transnationaux et les réseaux TIC.
Projets nationaux
Les projets sont nationaux lorsque le processus de prise de décision, le financement,
la mise en œuvre et l’exploitation sont effectués par un seul pays.
Une partie importante des investissements dans l’infrastructure nationale a un aspect
régional : par exemple les ports et les réseaux nationaux, qui une fois connectés,
articulés et coordonnés à travers les frontières nationales créent des réseaux
régionaux. Cependant, ils restent nationaux et non pas régionaux dans la mesure où
le processus de prise de décision pour chacune des composantes est strictement
national.
Eau:
Les investissements dans l’infrastructure physique y compris les barrages les plus
importants, les programmes d’irrigation, les structures de contrôle de
l’alimentation, les plans de diversion intra et interbassin.
Energie:
Les projets nécessitant la coopération de plusieurs pays pour :
entrant: un bassin fluvial partagé par exemple ou un pipeline transnationale; ou
Equipements: ligne ou pipeline de transmission traversant au moins une
frontière, centrale chevauchant des frontières; ou
Résultats partagés par plusieurs pays
Les grands projets qui peuvent avoir un impact indirect sur les échanges
énergétiques régionaux et le commerce
Transport:
Projets dans le cadre de la deuxième décennie pour l’Afrique;
Projets dans le cadre du NEPAD PACT
Projets qui appartiennent aux routes trans Africaines et les réseaux prioritaires
des CERs.
ICT:
Les projets qui connectent l’Afrique au reste du monde; et
Les projets qui connectent les pays africain entre eux.
2. SECTION HORIZONTALE
2.1 Introduction
2.3 Résultats
Phase I Résultat 2:
Résultat 2.1: Précis de la méthodologie pour la mise en place d’une perspective
future;
Résultat 2.2: Actes des ateliers de validation pour consigner dans un procès
verbal le consensus sur la méthodologie pour mettre en place la perspective
globale ainsi que sectorielle;
Résultat 2.3: Rapport de la Phase I: diagnostique de la situation courante, les
perspectives sectorielles, l’analyse des choix et les défis. Ce rapport donne
également un plan du programme pour le développement des infrastructures.
Résultat 3: Phase II
Résultat 3.1: Précis sur les préparations des ateliers sectoriels ayant comme
objectif la mise en place d’un exercice de planification stratégique participatif
donnant lieu à une stratégie consensuelle et un plan d’action;
Résultat 3.2: Les procès verbaux des quatre ateliers dans les quels sont
consignés le consensus sur la stratégie et le plan d’action comme la base de
l’exercice de planification et de programmation;
Résultat 3.3: Rapport de la Phase II: Projets de cadres stratégiques, projets de
programme de développement des infrastructures et la stratégie de mise en
œuvre;
La Section Sectorielle
Rapports sectoriels
Chaque rapport sectoriel comprendra trois sections correspondent aux objectifs
spécifiques de l’étude comme ils seront formulés après le travail analytique de la
Phase 1 et les échanges avec les parties prenantes dans le cadre des ateliers
sectoriels.
Projet de cadre stratégique y compris les propositions priorisées dans le secteur
pour amender les politiques régionales et continentales, les dispositions
institutionnelles et réglementaires;
Projet de programme de développement des infrastructures y compris:
Liste des projets PIDA prioritaires, (soft et hard), avec coût et programmation,
les dispositions de mise en œuvre et d’exploitation recommandées pour les
trois périodes projetées (2020, 2030 et 2040)
Le Plan d’Action Prioritaire proposé (PAP) y compris :
Projets engagés, financement étant légalement mobilisé ;
Programmes prêts à être mis en œuvre, l’étude de faisabilité complétée
positivement, disponibilité du plan de d’atténuation et d’EIE, les aspects
sociaux et institutionnels traités;
Nouveaux projets à gestation courte (essentiellement les projets soft pour le
développement des capacités institutionnelles et préparer le PAP suivant ainsi
que les investissements hard pour le secteur des TICs)
Une analyse détaillée des projets choisis y compris les projets PACT ;
Projet de dispositions générales pour la mise en œuvre pour le secteur y compris
des propositions spécifiques au secteur:
Faciliter le financement des projets;
Le renforcement des dispositions institutionnelles pour:
La préparation du projet, la mise en œuvre et l’exploitation;
Reconstitution du PAP.
Résultat 4.1: Procès verbaux des travaux des réunions de haut niveau
Ces réunions (avec les CERs et autres parties prenantes) visent à internaliser les
recommandations du projet de rapport final au plus haut niveau. Les PVs des travaux
de ces réunions seront consignés et intégrés dans le rapport final
2011. Il est important de noter que la période de six semaines aout-septembre 2010
ne peut pas être productive puisqu’il s’agit de période de congés et qui correspond
également au mois de Ramadan. L’étude sera toujours achevée en 18 mois.
Le calendrier sera donc:
Soumission du rapport de démarrage: 5 juillet 2010
Atelier de démarrage: semaine du 29 juillet
Phase 1: Atelier de validation: 23 Septembre 2010
Soumission du rapport de la Phase 1: 25 janvier 2010
Phase 2: quatre ateliers sectoriels stratégiques: 15 avril 2011
Phase 2: rapport: 15 juillet 2011
Phase 3 rapport: 20 novembre 2011
4
Le consultant n’entreprendra pas une analyse causale complète des politiques et des projets, qui n’est
pas comprise dans le cadre de l’étude PIDA.
Les consortiums d’électricité ainsi que les autres institutions techniques) ; des
gouvernements et entités (administration et services)
Les trois objectifs spécifiques de l’étude PIDA sont également tracés comme ils
affectent:
La vision, les politiques et les stratégies (cadre stratégique),
Le programme d’investissement et les projets (programme de développement des
infrastructures).
Financement et capacités techniques (disposition de mise en œuvre).
La partie supérieure du schéma correspond aux aspects de la politique mais la partie
inférieure correspond au cycle de projet. La partie supérieure concerne
exclusivement les composantes “soft”. Le programme d’investissement et le cycle de
projet dans la partie inférieure concernent une combinaison des composantes “hard”
et “soft”.
2.4.4 Perspectives
En application des TdR (section 4.2.6) le travail sur les perspectives prendra en
considération un ensemble de sujets qui seront également débattus avec les
participants (membres du PE et parties prenantes) pendant la réunion de démarrage:
“Les principales questions liées à la contribution potentielle de l’infrastructure aux
objectifs d’intégration en Afrique; les contraintes rencontrées dans le
Vision macroéconomique
Cadre de planification
Les TdR proposent que les perspectives couvrent les années 2015 à court terme,
2020 pour le moyen terme et 2030 pour le long terme.
La pertinence du cadre de planification de l’étude a été discutée pendant la réunion
avec le POE et le EGP le 17 juin 2010. Il apparait que ce cadre n’est pas approprié
pour les quatre secteurs : le développement des RET prend plus de temps que les
TIC ou même les routes.
Pour que la perspective à court terme soit pertinente pour tous les secteurs à
l’exception des TIC, un accord a été conclu pendant la réunion avec les POE et EGP
pour la prolonger la date à 2020 et par conséquence prolonger le moyen terme à
2030 et le long terme à 2040. Pour les TICs on considère un cadre de planification
de 2012, 2015 et 2020.
GDP constant, average annual growth rate GDP per capita (constant at 2000 USD prices)
1980-1990 1990-2000 2000-2008 1980-2008 1980 1990 2000 2008
S-S Africa 1,87% 2,27% 3,99% 2,90% 587 531 510 618
India 5,55% 5,46% 5,92% 6,06% 229 318 453 718
Brazil 1,55% 2,54% 2,85% 2,48% 3 539 3 355 3 701 4 448
Malaysia 5,98% 7,11% 4,02% 6,11% 1 919 2 608 4 030 5 151
Source: World Bank, World Data Bank
Projections
Scénarios
Pour la projection des PIB, deux scénarios seront basés sur les données dans le
tableau ci-dessus:
Un scénario de maintien du statu quo “business as usual” qui reproduit la
performance de l’Afrique pendant la période 1980-2010; dans le cadre de ce
scénario, le taux moyen de la croissance du PIB serait de 3%. Ceci est
comparable au taux projeté de la croissance démographique de 2.5% et ne
mènera qu’à une réduction limitée du taux de la pauvreté (plus 15% cumulative
sur 30 années);
Scenarios
Potential Growth centres
GDP growth 3%
GDP growth 6 %
GIS
Data
5
Détaillées dans AICD: 20,4 pour exploitation et maintenance de 9.4 pour les dépenses en capitaux en
provenance du secteur public.
La promotion des PPP dans des projets choisis qui sont potentiellement d’intérêt
pour le secteur privé dans un cadre légal et réglementaire approprié;
La mobilisation de ressources spécifiques pour les projets régionaux au niveau
national, CER et OBF/L (fonds propres ou par la mise à niveau des banques de
développement régional comme la Banque pour l’Investissement et le
Développement de la CEDEAO).
Soutien à l’appropriation
Le Consultant soutiendra le Client pendant la Phase III des activités de concertation
en:
Assistant le client dans la préparation des réunions avec les CERs (et autres
parties prenantes en cas de besoin) soit sur la base d’un secteur spécifique ou
sur une base intersectorielle;
6
Tout en prenant en considération les questions de copyright
Ressources et mobilisation
Equipe et expertise
Sur la base de son travail sur le rapportde démarrage, le Consultant propose la
modification du personnel de la manière suivante:
Recruter un expert SIG pendant 5 mois;
Recruter un spécialiste de la macroéconomie pour 2 hommes/mois
Les hommes/mois seront réaffectés du poste d'Expert en Infrastructure etdu poste
d’Economiste spécialisé en Développement Institutionnel présentés dans la
proposition technique du Consultant. Ces affectations n’auront aucun impact sur
le budget global, les honoraires ou les dépenses remboursables.
Le tableau dans l’Annexe N°3 présente l’expertise de tous les membres Consultants
PIDA.
Organisation de l’équipe
Indicateurs d’avancement
Ces indicateurs ont été décidés pour disposer à tout moment d’une image claire de
la situation du projet notamment en ce qui concerne le respect des calendriers,
l’utilisation du personnel affecté, les livrables et les délais de soumettre les livrables.
Le suivi de ces indicateurs d’avancement, recueillis à travers un projet MS, aide le
Directeur Adjoint du Projet et le Chef du Programme à suivre le progrès et
l’avancement dans la mise en œuvre du projet et d’identifier tout risque ou déviation
dans le temps.
2.7.5 Communication
Le Consultant considère une priorité tenir une communication ouverte et
transparente avec toutes les parties prenantes.
L’interaction continue avec les CERs et les institutions sectorielles est
particulièrement importante, comme les OBF/L et les institutions techniques (les
consortiums d’électricité et les corridors).
Les sections sectorielles ci-après montrent l’intensité et la régularité de l’interaction
entre les Consultant, les CERs et les agences sectorielles. Le Consultant s’attend à
ce que ces contacts facilitent les activités de concertation de l’Etude
La difficulté d’arriver à un consensus parmi les parties prenantes sur les projets
de propositions pour le cadre stratégique, le programme de développement des
infrastructures et les dispositions de mise en œuvre.
Dans sa Phase II, l’étude PIDA définira les priorités parmi les projets proposés sur
une base consensuelle avec les parties prenantes et fera des propositions pour les
composantes du cadre stratégique et les dispositions de mise en œuvre. Des
désaccords peuvent surgir entre des instances régionales/continentales (CUA,
CERs, Corridors et Consortia d’électricité ainsi que des autorités des bassins et des
rivières), concernant leurs visions des priorités et celle proposée par l’analyse du
Consultant.
SECTION ENERGIE
Afrique du
2,721 179 615 178
Nord
Afrique de
4,706 68 123 234
l’Ouest
Afrique
orientale et 385 514 22 176
australe
MONDE
39,836 39,836 14,988 14,988
ENTIER
* Produits: Produits dérivés du pétrole.
Source de données: BP (2008).
La situation est similaire pour le gaz naturel étant donné que le continent détient 8%
du total des réserves mondiales (principalement au Nigeria, en Egypte et en Algérie)
et compte approximativement 6% du total de la production mondiale.
L’Afrique a un potentiel d’énergie hydroélectrique immense estimé à 1000 milliards
de kWh / an, dont seulement 8% est utilisé. Le continent a également 6% du total
mondial de réserves de charbon (principalement en Afrique Australe et au
Botswana). Le potentiel d’énergie renouvelable (l’énergie éolienne, solaire et la
biomasse, mais aussi l’énergie géothermique) est sous-exploité, et seulement
quelques pays sont en train de travailler activement pour le développer.
de pétrole) Egypte
Soudan
Tchad
Guinée
Equatoriale
Libye
RESERVES DE GAZ Principalement au :
8% des réserves mondiales Nigéria
Algérie
Egypte
PRODUCTION DE GAZ Principalement au :
Nigéria
6% de la production mondiale
Algérie
Egypte
CHARBON 6% des réserves mondiales
Principalement en :
(plus de 95% rien qu’en Afrique du
Afrique Australe
Sud)
ÉNERGIE Mais :
HYDROELECTRIQUE Potentiel : 1trillion kWh / an Seulement 8%
utilisé
RENOUVELLABLE Mais :
Potentiel immense
Sous-exploité
Consommation de l’énergie
3% de la consommation mondiale
commerciale
Consommation de la biomasse 57% de la consommation d’énergie finale
Consommation des ménages en
64% de la consommation d’énergie finale
énergie
Consommation de l’Electricité Moins de la moitié du potentiel annuel d’énergie
hydroélectrique installée
Plus de la moitié est consommé par les ménages et les
services
1
1767 kWh/an en Afrique Australe
2
952 kWh/an en Afrique du Nord
Consommation de l’Electricité / 532 kWh/an au niveau continental
3
habitant 155 kWh/an en Afrique de l’Ouest
4
151 kWh/an en Afrique Centrale
5
65 kWh/an en Afrique orientale
1
Angola, Botswana, DRC, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, République de l’Afrique du Sud (RAS), Zambie,
Zimbabwe.
2
Algérie, Tunisie, Maroc, Egypte, et Libye
3
Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie,
Niger, Nigeria, Sierra Leone, et Togo
4
Angola, Burundi, RD du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tome et Principe et le Chad
5
Burundi, RDC, Djibouti, Eretria, Egypte, Ethiopie, Kenya, Rwanda, Somalie, Soudan, Tanzanie, and Uganda
Accès limité à l’énergie moderne. Les 800 millions de personnes vivant en Afrique
subsaharienne (sans compter l’Afrique du Sud) partagent une capacité de production
combinée équivalente à celle de l’Argentine (28GW), un pays qui compte moins de
40 millions d’habitants. Seulement 24% des Africains subsahariens ont accès à
l’électricité (contre 40% dans d’autres pays à revenus faibles), et ce chiffre est réduit
à moins de 10% en milieu rural.6
6
UN Report 2008
revenus sauf dans les pays à revenus faibles. Satisfaire les demandes en
progression rapide dans les zones d’habitation urbaine informelle à faibles revenus
est un défi.
La consommation d’énergie représente le dixième de celle observée ailleurs dans les
pays en voie de développement, ce qui est à peine suffisant pour allumer une
ampoule électrique de 100-watt par personne pendant trois heures par jour.
Le coût de l’énergie pour la plupart des économies africaines est plus élevé
que dans d’autres régions. Actuellement, le coût de l’énergie pour les économies
africaines est plus élevé que partout ailleurs : (i) le coût des produits pétroliers reflète
une organisation industrielle en aval inadéquate, avec plusieurs installations
d’affinage inefficaces qui pénalisent les économies ainsi que le budget national, et
des marchés de produits pétroliers loin d’être à 100% efficaces et qui
s’approvisionnent au marché international; les pays sans littoral assument les coûts
élevés du transport terrestre inefficace des produits pétroliers; (ii) le coût de
l’électricité est estimé deux fois plus cher que le coût de l’énergie dans d’autres
régions: il est gonflé à cause de la mauvaise planification qui engendre
l’investissement non planifié (cas d’urgence) et non rentable dans la production de
l’énergie et le recours à la production autonome coûte cher et requière une
amélioration de qualité de l’alimentation en électricité; par ailleurs, la gestion inapte
des systèmes de transmission et de distribution engendre de grandes pertes
techniques dans les systèmes d’alimentation électrique; (iii) les opportunités
économiques les plus séduisantes en matière de production d’électricité sont de
caractère régional et requièrent des structurations et des transactions complexes; et
(iv) la charge de gestion des combustibles traditionnels pour la cuisson et
occasionnellement, le chauffage des locaux, détourne les ressources économiques
d’usages plus productifs de l’électricité, en plus du dégât environnemental de la
déforestation.
Le secteur de l’énergie est une source d’instabilité macroéconomique aussi
bien dans les pays importateurs qu’exportateurs d’énergie. L’instabilité récente
temps utile, et un système de transmission fiable doit être développé pour transporter
l’énergie des centres de production optimale aux centres de demande, et pour
faciliter l’appui transversal entre les systèmes nationaux dans le but d’améliorer la
fiabilité et d’alléger les conditions d’octroi d’investissement. Les échanges régionaux
peuvent assurer un équilibre continental entre l’offre et la demande en énergie.
Assure la disponibilité de l’énergie en vue d’en assurer la distribution à travers
l’entreprenariat local. La mise en disponibilité de l’énergie requière non seulement
qu’une quantité suffisante d’énergie soit disponible mais également qu’elle soit
fournie aux consommateurs. La livraison de l’énergie aux consommateurs : les
conditions de validation en vue d’une expansion rapide d’électrification en gille ou
hors-grille existent dans plusieurs pays africains, ce qui donne les principes d’action.
Un bon nombre de pays africains ont présenté lors de la dernière décennie un
programme de réformes concernant le secteur de l’énergie, ce qui a créé une
politique et un cadre institutionnel propices à une mise à niveau rapide de
l’électrification. Pour augmenter l’accès à l’énergie, tout en prenant appui sur les
meilleures pratiques, l’Afrique aura besoin de mobiliser l’entrepreneuriat et les
ressources à partir du secteur local privé afin d’étendre les systèmes de distribution à
l’échelle de la communauté.
Combler le déficit de financement par le biais de rétablissement de la
solvabilité du secteur. L’ensemble des besoins de financement nécessaires pour
que l’Afrique puisse résoudre la crise d’approvisionnement en énergie et satisfaire
ses besoins futurs sont estimés à environ 40 milliards de dollars américains par an.
C’est le coût requis pour augmenter sa capacité de production par 7,000 MW par an
pour atteindre et maintenir l’équilibre entre l’offre et la demande, et pour augmenter
les taux d’électrification par 10 points de pourcentage. Actuellement, la région
dépense seulement environ $11 milliards par an (ou juste un peu plus que le quart
de ce qui est requis), laissant un déficit de financement d’environ $30 milliards. Les
engagements des donateurs sont en moyenne de $1.5 milliard par an pour 2005/07,
le montant le plus élevé jamais atteint étant celui de $2.3 milliards en 2007. Ceci
demeure insuffisant considération faite des besoins. Le financement accordé par le
secteur privé à des projets régionaux solvables sera essentiel à l’expansion de la
production et de l’accès à l’énergie. Par exemple, l’expertise du secteur privé sera
requise pour développer les grands projets de production régionale qui sont
nécessaires. Cependant le secteur de l’énergie en Afrique doit devenir la meilleure
destination pour les investisseurs dans le contexte d’un marché de financement
mondialisé. L’amélioration du profil d’assurance crédits des grands projets
énergétiques aura besoin davantage de reformes au niveau du secteur et des
différents services, aussi bien que d’une amélioration du climat des affaires.
Développer des projets d’énergie régionaux économiques visant à baisser le
coût de l’énergie. L’approche la plus rentable pour l’expansion de la capacité de
production au prix unitaire le plus bas est celle qui se base sur le développement de
projets de production à grande échelle pour alimenter des consortiums d’électricité
régionaux par le biais du commerce transfrontalier. Cependant, les marchés locaux
sont souvent incapables d’absorber intégralement les extrants de tels mégaprojets,
ce qui résulte en une utilisation sous-optimale. Le commerce régional d’électricité
devrait rendre les nouveaux projets d’énergie hydraulique plus susceptibles de
bénéficier d’un concours bancaire, ce qui est de nature à épargner pour l’Afrique
subsaharienne US$2 milliards par an, allégeant ainsi le coût unitaire de l’électricité
livrée à travers des économies d’échelle et réduisant les émissions de carbone à
travers une diminution de l’énergie produite à partir du mazout. Les approches
régionales tant à la production qu’a la transmission seront requises pour soutenir les
commerces bilatéraux et les consortiums d’électricité qui vont permettre le
développement de l’énergie à bon marché. L’action peut être basée sur la mine
Sécurité
Pénuries en électricité
Energétique
Governance/Management
Durabilité
Secteur en faillite Clean Énergie Technologies
Etude PDIA
Dégât causé à aa Stratégie
l’environnement Programme
Mise en oeuvre
Un des extrants les plus importants sera celui de la demande d’électricité, sous la
forme de scenarii de croissance de l’électricité par sous-régions et par pays.
7
Énergie is the second largest cause of deforestation, after agriculture.
L’intégration régionale ;
dispositions pour le développement du projet de l’énergie régionale
orientations relatives à l’intégration du marché régional
procédures pour le développement de projets régionaux sur l’énergie
facilitation des échanges énergétiques
facilitation d’une coordination régionale effective pour la planification, la
répartition, la commercialisation, et les normes techniques
la viabilité financière du secteur;
gestion de l’environnement technologique
contribution à la résolution du déficit financier
Approche à l’accès;
Les objectifs d’accès à l’énergie et les priorités
PPP;
Approche aux PPP pour l’infrastructure
Environnement.
Les stratégies environnementales dans leur dimension énergétique
8
Énergie projects located in a given country, but with a size or capacity higher than 20% of the country’s énergie
consumption will be considered as affecting the régional potential for power exchanges, as they will affect directly or
indirectly the imports or export potential of the country. Projects which require the cooperation of several countries
for fuel supply (including water from common water basins), for shared off-take, or for allowing directly or indirectly
cross-border exchanges (including high voltage transmission projects located in one country but feeding into trans-
border transmission lines which will also be considered régional).
9
This test will aim at eliminating projects at a very conceptual stage with clear technical issues or with an
underestimated cost, which would “crowd out” more credible projects if they are considered as potential candidates in
the long term plan.
Facilitation du
commerce de
l’énergie
Développement
des capacités
régionales
Développement
Institutionel
de l’Infrastructure
technologique
Les sources de données concernant les projets d’énergie régionaux seront les bases
de données des projets admissibles considérés dans le Développement a Long
Terme de chaque consortium de l’électricité et au développement a long terme de
l’Egypte et de la Libye; les projets institutionnels régionaux de l’énergie et ceux
concernant le développement des capacités seront identifiées a travers les CERs et
les consortiums de l’électricité et a travers les donateurs principaux (la BAD, Le
Groupe de la Banque Mondiale, EIB, KfW et GTZ, AFD, USAID, DFID, CIDA, ...).
stratégie régionale. Il sera complémenté par une évaluation des CDR eux-mêmes
en ce qui concerne leur aptitude à soutenir les stratégies et les projets régionaux.
L’Equipe de l’Energie appliquera les matrices données dans en Annexe pour évaluer
l’étendue du soutien du cadre du secteur de l’énergie national dans chaque pays
africain au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie régionale de
l’énergie et au développement et à la mise en œuvre de projets régionaux. Une fois
que les cartes de réalisations des pays ont été documentées, elles seront analysées
aux niveaux des pays et des CDR et agrégées avec les cartes de réalisations des
CDR. Les informations collectées dans les cartes de réalisations seront analysées
sur la base de l’évaluation de la performance et de la réussite dans les domaines
suivants :
Facilitationdu commerce de l’énergie dans la région
Développement d’un marché régional compétitif
Baisser les coûts de l’énergie
Accélérer l’accès
Soutenir les PPP
Intégration d’une gestion régionale de l’eau
Le diagnostic présenté dans les cartes de réalisations des pays et des CDR
permettront la formulation par l’équipe de l’énergie de recommandations pour les
réformes au niveau des pays et des CDR, en tant que partie intégrante de la mise
en œuvre du programme régional de PDIA. Il est à rappeler que les
recommandations des pays et des CDR seront limitées à des domaines directement
assimilés à la facilitation de l’adoption d’une politique régionale de l’énergie et du
développement/ mise en œuvre des projets régionaux.
scenario avec une valeur CO2 de $20 par tonne10. Dans le cadre du premier
ensemble de calculs, l’Afrique sera traitée comme un continent sans frontières.
Ensuite, chaque scenario sera introduit dans le modèle d’optimisation afin de choisir
la séquence d’investissement de production la plus économique (moindre coût) pour
la période de 2010-2040 et de concevoir le système nécessaire pour la transmission
régionale. Plusieurs modèles alternatifs seront considérés, prenant en ligne de
compte le long temps prévisionnel, le grand nombre de projets admissibles (y
compris les projets admissibles aussi bien nationaux que régionaux) et le grand
nombre de projets d’énergie hydroélectrique, qui ont besoin d’un traitement
spécifique pour répondre aux objectifs de la planification. Le modèle d’optimisation
d’AICD, dûment modifié, sera considéré comme outil d’optimisation possible.
Et proposera une classification générale des scenarii sur une base multicritères, en
utilisant un instrument de Processus de Réseau Analytique (PRA), devant être validé
par la BAD. L’Equipe de l’Energie procédera à l’examen du programme
d’investissement choisi et à l’extraction des projets de production et de transmission
qui satisfont les critères pour avoir droit au qualificatif ‘’régionaux’’ et les présentera
au titre de Plan d’investissement Régional.
10
The range of values for CO2 emissions will be examined and justified separately.
liquidités de caisse à long terme pour le secteur d’électricité afin qu’il puisse
contribuer à l’investissement de capitaux et à amortir les dettes (publiques et
privées). En dernier lieu, le modèle évaluera le niveau tarifaire moyen nécessaire
pour garantir la viabilité financière du programme d’investissement sélectionné et le
tarif requis pour garantir la viabilité financière du programme d’investissement
régional.
11
PPIAF has developed a methodology for assessing the creditworthiness of Sub-national entities and
highlighting measures needed to improve it to come closer to investment grade under the Sub National
Technical Assistance (SNTA) program, which will be used, under a simplified format for African
countries which will participate in Régional énergie projects, and will have to present acceptable levels
of creditworthiness.
Dans le cadre de cette tâche, l’Equipe de l’Energie devra produire une base de
données comportant tous les projets régionaux pour lesquels une documentation a
été fournie. Un logiciel GIS sera également utilisé pour localiser visuellement les
projets régionaux de l’énergie en Afrique et au niveau sous-régional.
4.3.5 Tâche 1.3.5 Analyse des choix et des défis concernant les
programmes d’investissement régional, de promotion du
commerce et de renforcement des capacités
Suite à la préparation des programmes d’investissement alternatif (Tâche 1.3.3 ci-
dessus), de promotion du commerce et de renforcement des capacités (tâche 1.3.4
ci –dessus), l’équipe chargée de l’énergie entreprendra de :
Caractériser chaque alternative du point de vue de son coût, du développement
du commercial régional de l’énergie, de la contribution à la sécurité énergétique et
de la faisabilité financière;
Proposer une analyse à critères multiples sur la base du Processus de réseau
analytique (Analytical Network Process (ANP)) afin de faciliter l’évaluation des
compromis (particulièrement entre les coûts économiques, l’impact sur
12
La préparation des évaluations environnementales, sociales, de faisabilité et d’autres études pour les grands
projets continentaux, ainsi que pour les développements institutionnels aux termes du Cadre stratégique
nécessiteront des ressources substantielles (les coûts de développement peuvent représenter 3 à 8% du coût total
de l’ingénierie du projet). Une faiblesse dans le financement du travail préparatoire pour les études régionales et
continentales, l’assistance technique ou le projet a été dans le passé la fragmentation de la contribution des bailleurs
de fonds.
Se mettre d'accord sur les actions prioritaires devant être entreprises aux termes
du Cadre stratégique et du Plan pendant la période 2010-2015 et sur une
distribution des responsabilités pour chaque action parmi les membres.
Coordonner les actions devant être engagées aux niveaux du PIDA et des CER et
au niveau national/individuel des bailleurs de fonds.
Agir comme développeur des projets prioritaires contenus dans le Cadre
stratégique et dans le Plan et fournir l’investissement initial pour les activités de
développement.
Maintenir le contact permanent avec la société civile et également avec les forums
internationaux dans lesquels sont discutées les questions relatives à l’énergie au
niveau continental.
L’équipe chargée de l’énergie proposera un processus pour l’assignation du
Programme d’énergie PIDA à une Agence d’exécution régionale, sous l’autorité des
CER et du groupe d’énergie respectif, une fois le programme accepté et entré en
vigueur.
SECTION TRANSPORT
Le secteur des transports, faisant partie de cette etude, comprendra les infrastructures et les
services connexes des:
routes,
chemins de fer,
transport aérien
ports maritimes/ facilitation du commerce/douanes,
Voies navigables et transport lacustre
canalisation (pour le transport des produits pétroliers, pour la consomation locale)
transports intermodaux
les transports intermodaux pour passagers se réfèrent principalement aux transports
intermodaux ferroviaires/routiers et ferroviaires/aériens mais les transports fluviaux et
lacustres peuvent être associés à d’autres moyens de transport terrestres. En ce qui
concerne le fret, les transports intermodaux ferroviaires/routiers/fluviaux-lacustres/ports
martimes sont d’une importance capitale pour améliorer le commerce régional et
international de tous les pays, enclavés ou pas et aussi pour améliorer toute la chaine
logistique du secteur des transports, y compris les douanes et les composantes des
téchnologies de l’information.
Les statistiques des infrastructures routières en Afrique montrent que6 65% des chaînons
manquants du réseau de l’Autoroute Transafricaine (ATA) se trouvent en Afrique Centrale.
De toutes les sections existantes, seul le tiers est revêtu dans cette partie du continent. Ces
questions montrent la difficulté particulière à laquelle les pays enclavés sont confrontés dans
la mise en place du commerce international et des transports.
7
Review of Maritime Transport, UNCTAD 2008.
en Afrique de l’Est et en Afrique Australe en tant que terminaux de ports intérieurs à la fois
dans l’arrière-pays des pays enclavés et des pays côtiers, desservant ainsi un ou plusieurs
ports maritimes.
qualifiées et opérationnelles8.
Les compagnies aériennes Africaines n’ont pu réaliser que 4.5% et 1.6% en termes de
transport de passagers et de trafic de fret aérien à l’échelle mondiale en 2006. La plupart des
compagnies aériennes Africaines ont une taille réduite en termes de (flotte/capital) et sont en
grande partie étatiques (compagnies aériennes nationales). Elles sont lourdement endettées
souffrants de faible productivité, de mauvaise gestion et de coûts d’exploitation élevés, ce
qui a freiné le potentiel de croissance et la capacité des compagnies aériennes Africaines de
faire front à une concurrence croissante. Il y a cependant un petit nombre de compagnies
aériennes Africaines qui ont de meilleurs résultats et sont plus performants que la moyenne
générale9.
Par conséquent il est primordial de mettre à niveau les aéroports internationaux et les
installations de navigation aériennes pour qu’ils soient conformes aux normes de l’OACI et
applique les régles de sécurités recommandées. Dans la plupart des aéroports d’Afrique les
travaux de réhabilitation de toutes les installations ne sont pas bien encadrés.
8
Conclusions du Forum de l’UA sur le Transport Aérien, 2007
9
Union Africaine, Développement du Transport Aérien en Afrique , 2007.
10
Plan d’Action sur le Court Terme du NEPAD, 2002
Compléter soigneusement et raccorder les réseaux des différents modes aux niveaux
régionaux et continentaux
Elargirl’accès aux infrastructures des transports et aux services destinés au transport des
marchandises et des passagers afin de renforcer et sécuriser les liaisons régionales
Entretenir et gérer convenavblement les réseaux continentaux
Developper le financement privé afin de construire, entretenir et gérer les infrastructures
des transports
Protection de l’environnement
Réglementation du commerce et des taxes sur les transports, les services de douane et
les mouvements transfrontaliers des véhicules, marchandises et personnes
Mise en place de normes techniques relatives aux infrastructures des transports et aux
équipements, y compris le matériel roulant
Mise en place de normes techniques relatives à l’exploitation des transports (e.x. charge
maximum)
Amélioration de la sécurité des transports et réglementation en matière de sécurité
Octroi de licences, obligations légales et taxes à payer par les opérateurs des transports
Taxes sur les transports
Ces défies et les recommandations escomptées vont concerner tous les acteurs des
systèmes de transport régionaux et plus particulièrement:
Les organismes institutionnels et les autorités de réglementation (y compris les douanes)
Les investisseurs publiques et privés
Dans cette étude, le secteur des transports comprendra le transport des passagers et des
marchandises dans les sous-secteurs suivants: aérien, routier,ferroviaire,fluvial, lacustre,
canalisation ainsi que les systèmes multimodaux.
Comme spécifié dans les termes de référence, les objectifs spécifiques suivants vont être
pris en compte:
Renforcement du développement économique et sociale des régions Africaines et
ducontinent, et leur intégration économique par le commerce et la circulation des
personnes et des marchandises;
Renforcement de la compétitivité de l’Afrique à l’échelle mondiale ;
Poursuite des efforts afin de désenclaver les régions et le continent, et mettre en œuvre
le programme d’action des Nations Almaty;
Amélioration de l’efficacité des infrastructures physiques des transports et des services
connexes;
Intermodalité du fret;
Amélioration de la sécurité des transports routiers, maritimes et aériens;
Ciel Unique Africain” (la décision de Yamoussoukro relative à la libéralisation du transport
aérien en afrique);
Protection de l’environnement, et
Harmonisation des cadres institutionnel et réglementaire ainsi que les procédures
administratives.
Le Consultant préparera un ensemble de visions pour l’ Afrique pour les 10, 20 et 30
prochaines années Ces visions représenteront les objectifs à atteindre par le continent
Africain. L’équipe chargée des transports fera effectuera toutes les études et analyses
nécessaires pour s’assurer que les infrastructures de transports ainsi que les services de
transports connexes ont été développés et améliorés convenablement afin de répondre à la
demande en matière de transport, consécutive aux croissances économiques prévues.
L’étude PIDA analysera également le rôle moteur des infrastructures des transports et des
services des transports dans la croissance économique et fera en sorte que les
investissements proposées ainsi que les mesures souples qui ont des répercussions sur la
croissance économique soient inclus dans le programme PIDA .
Par ailleurs, l’équipe chargée des transports fera en sorte de satisfaire la demande
croissante en matière de circulation, consécutive à la croissance macroéconomique et
verifiera que le secteur des transports ne devienne pas un goulot d’étranglement qui mettera
indûment en péril la réalisation de la vision.
une collecte de données plus efficace. Il faudra aussi mettre l’emphase sur les postes
frontières, sur les ports et sur les entretients les plus importants avec les transitaires et/ou
les autorités de gestion des couloirs.
Quant aux données sur les passagers, les autorités nationales des transports aériens ont
receuilli des données sur la circulation des passagers et sur les services du trafic aérien, ces
données sont disponibles auprès de ces autorités. Cela exige un certain effort mais c’est
faisable. Il faudra également receuillir des données complémentaires sur le transport routier
des passagers à certains postes frontières pour capter les principaux flux de passagers et
éventuellement lancer des enquètes auprès des passagers et aux associations des
compagnies de bus pour recueillir des informations sur la tarification et le temps de transit.
Le Consultant propose de visiter les CERs et quelques pays pour obtenir ces informations
complémentaires.
Au cours de ces visites, le consultant collectera des données sur des questions politiques
spécifiques, décrites au titre de la tâche A1, tels que les voies et moyens relatifs aux taxes
sur le trafic en transit et l’utilisation de ces fonds pour entretenir les infrastructures des
transports, etc
Le Consultant dans le présent rapport, expose sa stratégie de collecte de données
correspondent à chaque tâche et à chaque phase. Le lecteur pourra trouver par conséquent
ces strategies avec la description de la tâche en question.
3.2.1 Contexte
Introduction
Cette tâche vise à évaluer l’impact des politiques régionales et continentales du secteur des
transports (infrastructures) par mode de transport (ou transport intermodal) qui sont en cours
d’application (ou recément lancées). L’examen aura pour but de voir dans quelle mesure
ces politiques ont contribué à l’augmentation de la productivité et à la réduction des coûts
des transports, afin de favoriser l’intégration régionale par le commerce
Le Consultant effectuera trois types d’analyses:
Le premier type d’analyse examinera les politiques clés du secteur des transports mises
en oeuvre en Afrique ayant pour objectif l’amélioration de l’intégration régionale grâce à la
facilitation des services de transport régionaux,
Le second type d’analyse visera à étudier la manière dont certaines questions clés
relatives aux transports ont été abordées à travers les politiques régionales ou
continentales,
Le troisième type d’analyse aura pour objectif d’examiner l’aspect obligatoire des
politiques approuvées par deux pays ou plus.
Cette étude se concentrera sur les politiques des transports déjà approuvées:
Au niveaut continental par les Chefs d’Etats ou les réunions des Ministres,
Au niveau des CERs,
Au niveau des couloirs.
Examen des principales questions afférentes aux politiques des transports visant à
améliorer l’intégration régionale
Analyse des politiques liées aux voies et moyens afin de mieux entretenir les réseaux
routiers continentaux et régionaux
Le Consultant passera en revue les différents moyens utilisés par les pays Africains pour
financer l’entretien des sections de leurs réseaux routiers qui abritent le trafic de transit
(fonds routier ou autre). En pratique, les liaisons routières régionales et continentales font
fondamentalement partie des réseaux routiers nationaux et sont entretenues avec des
fonds nationaux, voire quelques suppléments. A l’exeption des routes à péage entre le
Mozambique et l’Afrique du Sud.
La majorité des pays font payer des charges aux camions transitant par leur territoire. En
principe ces charges sont censés financer l’usure et les dégâts causés par ces camions
sur le réseau routier et devraient être directement affectées à l’entretien des routes.
Le consultant examinera certains de ces systèmes relatifs à la politique de l’imputation
des charges aux usagers tels que les véhicules en transit (voitures, bus, camions etc),
voir si ces revenus sont suffisants pour compenser la détériorisation de l’état des routes
causée par le trafic de transit et vérifier que ces fonds sont véritablement alloués à
l’entretien des routes et à la réparation des dégâts.
Le consultant fera en sorte d’identifier les meilleures pratiques et de formuler des
recommendations sur la meilleure façon d’imputer des frais aux usagers du trafic de
transit (montant des redevances, utilisation des ressources, planification des postes de
péage et des travaux,etc.).
Analyse des politiques sur les normes des Réseaux Routiers Africains
Le Consultant établira une liste des normes et des caractéristiques des réseaux routiers
continentaux et régionaux et identifiera les différences les plus importantes. Cette analyse
comprendra aussi le système de signalisation verticale et horizentale ainsi que les
mesures de sécurité imposées sur le réseau (rapport entre la vitesse limite et les
caractéristiques de la route, le contrôle des limites de vitesse et le franchissement d’une
zone densément peuplée, etc.).
Sur la base des normes approuvées dans d’autres régions du monde (et plus
particulièrement en Europe) l’étude proposera des normes pour la construction et
l’entretien des réseaux routiers.
Analyse des politiques liées à la charge par essieu et à la taille des véhicules
Le consultant passera en revue les politiques en cours liées à la charge par essieu et à la
taille des véhicules, surtout pour les gros camions...Cette analyse va examiner les raisons
avancées par les différentes régions ou pays pour fixer les limites, passer en revue aussi
les principales études en rapport avec le sujet et formuler des recommendations sur la
meilleure façon de venir à un consensus au niveau continental.
Une autre dimension sera par rapport à la mise en oeuvre des conventions régionales
existantes et les difficultés quant à leur application au nivau régional, en particulier la
façon d’harmoniser les limites des charges par essieu.
Le consultant passera en revue les politiques liées au transit, y compris les accords de
répartition du marché du camionnage et les traités restreignant la concurrence, ainsi que
les procédures douanières liées au transit, les retards dans les ports et les processus de
contrôle pendant le transit et aux frontières. Les estimations des coûts de transport
supplémentaires seront effectuées au niveau des couloirs, ainsi que l’impact sur la faible
utilisation des camions et leur faible productivité.
Les moyens de supprimer les barrages routiers et réduire les pratiques anormales grâce à
la facilitation des politiques régionales seront examinées ainsi que les causes de leur
échec. Le rôle des conseils des chargeurs des pays enclavés sera examiné ainsi que les
méthodes à utiliser pour atténuer l’impact négatif sur le trafic en transit. Des
recommendations seront formulées sur la base des meilleures pratiques.
Analyse des politiques liées aux indicateurs de niveau des réseaux ferroviaires.
De nos jours, surtout en Afrique de l’Ouest, plusieurs ports sont en concurrence pour le
même trafic régional, en provenance et à destination des pays enclavés. Le Consultant
examinera les politiques liées à la concurrence portuaire et identifiera le meilleur moyen
de rendre les ports Africains plus compétitifs et moins coûteux, à travers éventuellement,
la mise en œuvre de politiques visant à développer un système portuaire plus efficace au
sein de chaque CER.
Analyse des voies et moyens d’accroitre la participation du secteur privé dans les
investissements portuaires
Les ports et les aéroports sont des infrastructures parfaitement adaptées aux
investissements du secteur privé. De plus en plus de pays comptent sur la participation du
Privé pour financer ces infrastructures. L’étude PIDA examinera quel type de politiques à
mettre en place au niveau national et régional pour crée un environnement favorable à la
participation du secteur privé.
Il y a quelques années la CNUCED a lancé un programme (le 40/40/20) visant à aider les
pays en voie de développement à mettre en place leur propre flotte nationale. Ce
programme n’a pas eu beaucoup de succés (à part pour le Maroc) mais a abouti à la
création d’une situation de monopole très coûteuse. Le vieux système de conférence a
également perturbé le marché libre de l’industrie des transports des marchandises. Le
consultant passera en revue les politiques en cours liées à l’industrie des transports des
marchandises et formulera des recommendations sur le meilleur moyen de rendre
l’industrie plus compétitive afin de réduire les coûts de transport.
Analyse des politiques régionales liées aux procédures douanières de transit et leur
impact
Le Consultant examinera les politiques recommendées par l’Organisation Mondiale des
Douanes pour accélerer le temps de transit au port et accorder un traitement préférentiel
aux marchandises des pays enclavés. Ces politiques seront comparées aux pratiques
courantes et aux retards dans les ports affectant les marchandises en transit ainsi que le
trafic à destination nationale
. Les écarts entre une gestion des ports plus efficace pour les navires seront comparés au
temps d’arrêt actuel plutôt long de fret et de conteneurs dans les ports, ce qui engendre des
coûts faramineux en termes de frais de surestaries et d’inventaire.
Un problème majeur relatif à l’harmonisation des politiques de transport en Afrique est que
différents outils sont utilisés pour mettre en oeuvre ces politiques mais aucun n’est
obligatoire, laissant chaque pays signataire libre d’appliquer ou non l’accord sans aucune
sanction. (Au sein de l’UE, par exemple, la non conformité aux politiques convenues aura
pour conséquence le paiement de pénalités importantes par le pays qui n’applique les
politiques).
En général l’instrument est un accord entre les parties qui énoncent les objectifs, les
principes, les institutions et les méchanismes pour gérée conjointement le développement et
les opérations des projets des transports, les systèmes, les politiques et les réglementations.
La région de la SADC, par exemple, a suivi plusieurs voies différentes pour développer et
signer des instruments juridiques afin de régir et gérer le développemnt et les opérations des
couloirs de transport. Les instruments adoptés vont du Protocole d’accord (TKC, Beira,
Nacala, Mtwara), à la signature de constitution – (Dar es Salaam) ou a des protocoles et
articles d’association-(Maputo Corridor).
Pour chaque mode de transport, (route, chemin de fer, fleuve/lac, maritime, aérien,
canalisation et transpor intermodal) le Consultant évaluera toutes politiques qui sont
pertinentes au développement des transports régionaux et continentaux en examinant s’il y
en a les objectifs quantifiables fixés. Dans le cas d’objectifs quantifiables, le consultant
définira des indicateurs mesurables qui se rapportent davantage à ces aspects de politiques
de transport.
L’identification
des politiques pertinentes et des initiatives politiques actuelles relatives à
chaque problème particulièr décrit ci-dessus
Les objectifs à atteindre par ces politiques
L’état de mise en oeuvre (quelles sont les actions entreprises et les objectifs atteints?)
Les organisations de coordination et de supervision (les CERs, les institutions
spécialisées etc)
Le niveau d’harmonisation des politiques de transport régionales et continentales afin de
résoudre la question indiquée et les problèmes conflictuels potentiels.
Une analyse détaillée des facteurs restrictifs, décrivant les raisons qui limitent le niveau
de réalisation des objectifs de la politique.
La synthèse des résultats de l’évaluation results focalisant sur:
Le manque de principes politiques et d interpretation ( conflicts politiques);
Le manque de volonté politique/contexte politique
Prise de décision faible & processus de priorisation au niveau régional et continental;
Capacité de Coordination et de supervision insuffisante
Manque de ressources financières nécessaires;
S’il y a lieu une analyse de l’indicateur économique sera effectuée. Cependant, il est
prévu que certains facteurs restrictifs demeurent difficile à traduire en données quantifiables
(e.x. les impacts politiques, le manque de compétences et d’harmonisation). Par conséquent
l’analyse causale comprendra aussi une description détaillée des éléments quantitatifs. La
même liste des indicateurs de performance sera utilisée dans la projection et perspectives
d’avenir.
Le Consultant s’appuiera sur les documents compilés à partir des sources de données
disponibles et sur les documents à collecter auprès des CERs, à savoir:
Les rapports des études précédentes, les documents de politiques régionaux, la
documentation des politiques nationales ayant un impact régional, les textes juridiques et
réglementaires, les examens et évaluations des politiques.
Les réunions, les entretients, la correspondance avec les personnes impliquées dans la
politique des transports dans les différents pays Africains.
Comme mentionné ci –dessus, les sources d’information seront entre autres:
L’interaction avec la BAD, l’UA , le secrétariat du NEPAD, les CERs et les Couloirs, pour à
la fois la collecte des informations de base qui sont pertinentes aux politiques et l’examen
de l’impact de ces politiques sur l’intégration régionale sont cruciales. A cet égard, l’équipe
chargée du transport visitera ces institutions et maintenir avec des contacts réguliers et des
discussions. L’organisation d’ateliers fera partie d’une approche structurée, ainsi que
demandé dans les termes de référence.
3.3.3 Contexte
Le consultant analysera les infrastructures régionales et continentales en voie d’exécution ou
récemment achevées et les services connexes, Il collectera aussi des données sur celles en
cours de mise en œuvre et celles qui sont en projet.
Tous les projets d’infrastructure de transport qui ont été achevés sous la deuxième
décennie des transports. La Deuxième Décennie Africaine des Transports comprenait 508
projets de transport (373 projets nationaux et 135 projets régionaux). Seulement 239 ont
été achevés à la fin de la décennie (41 d’entre eux étaient des projets régionaux).
Tous les projets d’infrastructures de transport qui ont été achevés sous le Plan d’Action à
Court Terme du NEPAD. Le STAP était initialement composé de 70 projets auxqules on
été rajoutés une trentaine de projets tous qualifiés comme projets régionaux.
Les infrastructures de transport construites dans un pays donné et faisant partie de
l’Autoroute Transafricaine (ATA) ou des réseaux approuvés par les organisations
régionales (CER)
Le Consultant va se reférer aux programmes réels des CERs et vérifier l’état des projets qui
n’ont pas été complétés sous la deuxième décennie (est ce qu’ils sont en voie d’exécution ou
encore dans le pipeline) et ceux du NEPAD.
Tous les projets d’infrastructures qui ont été achevés et qui seront identifiés selon la
méthodologie ci-dessus, seront introduits dans le système SIG et les capacités de ces
infrastructures seront évaluées.
Selon les termes de références, le Consultant sélectionnera parmi cette longue liste de
projets d’infrastructures, un ensemble de projets d’infrastructures qui semblent pertinents
pour représenter des exemples de bonnes et mauvaises pratiques. La sélection sera
effectuée en étroite collaboration avec le Client.
Le Consultant propose que les projets régionaux à étudier en détail soitent sélectionnés
selon les critères suivants:
Un projet qui fait partie des réseaux régionaux convenus, définis par les CERs
Pour les projets en cours ou ceux proposés, le Consultant se reférera aux programmes
actuels des CERs vérifiant l’état des projets qui n’ont pas été achevés sous la deuxième
décennie (est ce qu’ils sont en voie d’exécution ou encore dans le pipeline) et ceux du
STAP..
Le Consultant sélectionnera une liste de projets qui seront étudiés en détail en étroite
collaboration avec le client. Les projets seront sélectionnés parmi:
Les projets identifiés par le Plan d’Action à Court Terme de l’UA/NEPAD
Les Corridors Routiers en Afrique Sub-Saharienne proposés par la BAD
Mise à niveau des Réseaux Routiers et l’Expansion du Commerce Terrestre en Afrique
Sub-Sahariènne, Banque Mondiale 2006
Les projets du corridor Nord-Sud (route et chemin de fer).
Les principaux ports maritimes à l”échelle du continent et qui sont reliés aux corridors
régionaux décrits ci-dessus. Ceux-ci comprendront entre autres Durban, Mombasa,
Maputo, Dar es Salaam et Beira, Abidjan, Dakar etc..
L’infrastructure des pays SANE (Afrique du Sud, Algérie, Nigéria et Egypte). Ces quatres
pays sont perçus comme la meilleure opportunité pour l’Afrique pour produire un bloc
économique comparable au BRIC, les économies du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de
la Chine). Ces pays représentent près du tiers de la population Africaine et compte plus
de la moitié de son PIB.
Les principales connections routières et ferroviaires en Afrique du Nord avec une
fonction régionale.
Les connections ferroviaires avec des opérations/concessions privées (e.x.comme
au Sénégal/Mali, le Corridor de Maputo, les lignes au Caméroun, en Zambie et au
Malawi), ce qui pourrait fournir des informations pertinentes pour l’éventuelle privatisation
des autres lignes.
Les principaux corridors des transports fluviaux et lacustres et les installations de
transbordement qui ont une importance régionale.
Les principaux aéroports en termes de (potentiel) trafic international ide passagers et
de marchandises au sein de l’Afrique.
Les structures qui facilitent le transport international (e.x.les ponts qui servent au
franchissement des frontières comme le pont prévu du Congo ou l’allongement des
pistes).
Les principales installations intermodales (port-route/rail, route/rail, fleuver-routerail) qui
ont un corridor régional important. etc
Comme mentionné, le consultant et le client doivent convenir sur une série de projets qui
comprendra au moins cinq projets, y compris certains projets qui étaient retenus par le STAP
comme projets phares.
Le Consultant espère pouvoirtrouver une documentation sur le transport et l’économie de
ces projets auprès de la Banque Mondiale, surtout l’étude AICD , de la Banque Africaine de
Développement, du C U A, duNEPAD, et desRECs , ainsi que d’autres institutions.
3.4.1 Contexte
Pour l'exercice de planification de transports PIDA, une vision concernant les besoins du
secteur sera établie pour les 10, 20 et 30 ans à venir afin de définir, concevoir et mettre en
œuvre un programme d'investissement rationnel et efficace. Cela implique une comparaison
des capacités existantes et prévues de l'infrastructure régionale avec une estimation du trafic
régional, continental et inter-continental et des prévisions commerciales, conduisant à
l'identification des lacunes et des goulets d'étranglement, afin d'aider à la définition de
programmes d'investissement qui permettront de surmonter ces lacunes et goulets
d'étranglement.
Le Futur trafic régional s'appuiera sur le niveau des échanges commerciaux et le trafic
existants et sur la croissance sociale et économique des différentes régions en Afrique. Bien
qu'il soit indiqué dans les termes de référence, que l'année de base sera 2007 (l'année de
base de l'étude AICD), et la tendance passée pour la période 1998-2007, le consultant
envisage de mettre à jour ces données, si possible, par rapport à 2009, notamment en
matière de trafic et de données sur le commerce. Cette mise à jour s’appuiera sur les
travaux récents des membres de l'équipe dans trois régions clés où la plupart de ces
données ont déjà été collectés. Les prévisions de la demande en matière de transport et de
commerce seront extrapolées sur la base du PIB, de la population, du développement des
ressources et des prévisions commerciales pour la période des 10-20-30 ans à venir .
Le Consultant préparera avec soin les hypothèses pour la mise en place des perspectives
relatives au développement des infrastructures de transport régionales et continentales, ainsi
que la méthodologie de la demande pévisionnelle à utiliser, afin de produire des résultats
réalistes ainsi qu’optimistes. La méthodologie du consultant servira à analyser les points
suivants:
- Les facteurs endogènes, comme les visions de développement nationales et
régionales, l'évolution des partenaires commerciaux, le développement futur des
principaux facteurs du continent liés aux ressources naturelles, les facteurs
démographiques et migratoires, le développement socio-économique de points
nodaux et l’accroissement du potentiel du commerce sur la base de politiques
nationales qui favorisent l'ouverture au commerce international et au développement
des communautés économiques..
- Les facteurs exogènes seront également pris en compte, comme la croissance ou
l'émergence de pôles économiques et commerciaux en dehors de l'Afrique et les
schémas de développement des grands axes de transport mondiaux. Les
changements technologiques seront également pris en considération tels que la
concentration des compagnies aériennes à haute capacité au Moyen-Orient.
Les modèles économétriques qui seront utilisés par le consultant seront conçus pour prédire
avec précision la croissance future du trafic le long des infrastructures existantes, et
d'extrapoler comment cette croissance se traduira en changements performants dans
l'utilisation de cette infrastructure. La méthodologie décrite ci-dessous tiendra en compte la
croissance résultant des tendances actuelles du développement socio-économique, des
facteurs endogènes et exogènes mentionnés ci-dessus et du flux potentiel du futur trafic le
long des maillons où il n'y a pas d'infrastructure aujourd’hui (comme les chaînons manquants
des Autoroutes Transafricaines) Pour ce faire, le consultant effectuera une approche à deux
volets dans la préparation des perspectives pour les infrastructures de transport régional et
continental: La premiere, appelée l'approche de la croissance progressive, sera basée
sur la croissance du trafic régional , continental et inter-continental existants, sur la base de
Pour le fret le consultant va calculer le trafic futur des corridors en prédisant d’abord le
commerce effectué par les principaux partenaires commerciaux et, puis prédire le choix du
corridor en utilisant un modèle de choix de corridor logit basé sur la performance du
corridor (l'approche développée par FastPath Nathan Associates). Cette mesure sera
complétée en utilisant un modèle commercial global de gravité qui peut prévoir le commerce
basé sur la connectivité, la performance de la logistique de transport et / les variables
politiques liées à l'ouverture au commerce. Ces prévisions vont tenir en compte les facteurs
exogènes et endogènes mentionnés ci-dessus. Ce processus sera largement facilité par
l'utilisation des techniques et des modèles récemment appliqués par Nathan Associates au
niveau de tous les principaux corridors de l’Afrique de l'Est et de l’Afrique Australe. Cela
implique la collecte de données complémentaires sur la circulation et les flux de certains
pays et corridors en dehors des couloirs de l’Afrique orientale et australe, et l'utilisation des
données AICD sur les flux et le trafic, le cas échéant
Pour le transport des passagers le Consultant focalisera sur les principaux flux de
passagers entre les pays et les régions et entre l’Afrique et l’étranger, y compris les flux de
voyageurs aériens. Le Consultant développera des modèles pour prédire les flux terrestres
et aériens sur la base du modèle type de gravité, lié à la performance en termes de prix,
temps et fiabilité des services qui reflètent aussi la connectivité Le Consultant examinera
aussi l’ inter connectivité de toutes les capitales , grandes villes et pôles économiques
en Afrique (accés par route, rail, fleuve ou air) et identifiera les caînons manquants. Cette
analyse focalisera plus particulièrement sur le transport routier et aérienn.
L’interconnectivité par lacs ou fleuves est importante dans certaines régions d’Afrique et
peut être considérée comme le second meilleur choix. La construction de nouvelles lignes
de chemin de fer sera prise en considération uniquement s’il y a d’importantes ressources
minières ou d’autres ressources susceptibles de générer un volume de trafic d’au moins 2
millions de tonnes par an (et ceci peut être lié aux projets de développement de ressouces
spécifiques). Bien que le trafic ferroviaire soit beaucoup plus sécurisé et beaucoup moins
polluant que le trafic routier, l’impact de la restructuration régionale d’une ligne de chemein
de fer sans un projet de développment de ressources est généralement beaucoup moins
important que l’impact d’une route et par conséquent pour favoriser l’intégration régionale
par l’amélioration de la connectivité, il faudra donner la priorité au secteur routier.
Sur la base de ces deux approches (croissance exédentaire et connectivité spaciale) et les
méthodologies de modélisation décrites ci-dessus pour identifier les futurs réseaux
d’infrastructures de transport en Afrique pour les années 2020, 2030 et 2040, l’analyse
identifiera d’abord les lacunes au niveau du réseau et les améliorations et projets éventuels
pour combler ces lacunes. La priorisation des éventuels améliorations et projets sera établie
sur la base d’une analyse multi-critères.
Cette analyse sera effectuée dans le cadre d’au moins trois scénarios (croissance normale,
croissance optimiste et croissance avec une connectivité améliorée) qui comprendra les
effets de facteurs endogènes et exogènes conformément aux objectifs de l’étude.
L ‘équipe du Consultant préparera les prévisions en matière de tranport pour les années
2020, 2030,2040, qui mettera en évidence, les hypothèses liés aux différents scénarios et
aux résultats de cette analyse. Après avoir prévu la demande en matière de transport et le
futur réseau résultant des projets engagés, l’équipe du Consultant utilisera les résultats pour
comparer les deux analyses relatives aux goulots d’étranglement et aux contraintes. Sur la
base de l’analyse principale récente, il est prévu de découvrir les principaux domaines
d’amélioration éventuelle (e.x. les ports, les liaisons routière et ferroviaires ainsi que les
postes frontières). Des cartes seront produites pour illustrer cette analyse. Ceci fera partie du
rapport de la Phase I .
3.5.1 Contexte
Cette tâche s’appuie sur les résultats de la Tâche B1 et le travail sera étendu pour analyser
les contraintes et les goulots d’étranglement qui ont été identifiés dans B1.
Pour se faire, le Consultant va uriliser une approche qui comprend:
Les considérations d’efficacité économique et financière des différents modes et couloirs
dans les marchés régionaux à des fins multiples
La conformité des projets potentiels ou des améliorations aux plans de développement
régionaux et nationaux et aux objectifs politiques
Le compromis entre les plans potentiellement conflictuels, les politiques et les objectifs et
leurs impacts sur l'économie régionale
Le rôle possible du secteur privé dans la réalisation des développements potentiels
Chaque mode de transport a ses propres caractéristiques et est plus au moins adapté que
d’autres pour satisfaire la demande en matière de transport. Le transport ferroviaire par
exemple fonctionne sur des infrastructures qui lui sont propres, ce qui a pour conséquences
des coûts fixes élevés et des coûts marginaux faibles. Alors que le transport routier a des
coûts fixes très bas et des coûts marginaux élevés. Par conséquent le transport de petits
chargements sur une courte distance sera plus coûteux en train que par la route. A cause de
sa structure loude et de son manque de maniabilité, le transport par train est généralement
plus lent que le transport par route mais beaucoup moins polluant et beaucoup plus sécurisé
(beaucoup moins d’accidents, pas de risque VIH,etc).
Le transport fluvial a des coûts fixes bas et des coûts marginaux relativement bas et le
transport par barges est beaucoup moins coûteux que tout autre mode de transport. Tout
comme le transport ferroviaire , le transport fluvial n’est pas polluant et il est très sécurisé.
Malheureusement seule une portion limitée des nombreux fleuves Africains est navigable sur
une longue distance. Les ports sont sous équipés et les bateaux remorqueurs et les barges
sont souvent vieux et obselètes et le transport fluvial et lacustre est assez faible.
Le noyau du réseau ferroviaire a été crée il y a 50 à 100 ans et pendant les 30 dernières
années, seulement quelques kilomètres de lignes de chemin de fer ont été construites alors
que des milliers de kilomètres de routes ont été construits. Pour différentes raisons, le
transport routier en Afrique s’est développé à une vitesse beaucoup plus élevée que le
transport ferroviaire, et aujourd’hui moins de 10% du trafic d’imports-exports arrive au port ou
le quitte dans un wagon de chemin de fer. Dans certaine régions d’Afrique et surtout en
Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale, ceci est dû au manque de connectivité des
réseaux ferroviaires. Mais même en Afrique de l’Est et en Afrique Australe où tous les
réseaux ferroviaires sont connectés, la part du trafic ferroviaire demeure faible.
Le Consultant identifiera les types de gains d'efficacité qui peuvent être réalisés en utilisant
des repères et les meilleures analyses des performances de la région, ainsi que d'autres
normes internationales. Ces analyses prendront en compte les différences de conditions
dans les différentes régions par rapport aux sites de référence. Les gains d'efficacité seront
estimés en utilisant les normes FastPath, entre autres, qui donnent des comparaisons
quantitatives.
.
Le consultant effectuera une évaluation des coûts liés aux différentes hypothéses de
prévision de trafic. Ce sera fait en prenant des ordres de grandeur ou des niveaux indicatifs
de l'analyse, basée sur les coûts des améliorations similaires dans des situations
sembmabmes et ajusté pour tenir compte de l’endroit sélectionné. Les coûts totaux seront
évalués par scénario pour les options de prévisions
Le consultant proposera différentes séries d'objectifs réalistes correspondant à des
scénarios et à des hypothèses de scénario connexes. Le Consultant par la suite mettera en
évidence les options les plus viables pour chaque scénario basées sur cette analyse
préliminaire. Dans le cadre de cette analyse, le consultant va calculer l'augmentation
potentielle du commerce et du trafic, associée à chaque option. Ce sera une contribution
quantitative et qualitative à l'analyse multi-critères.
Le tranport terrestre
Les objectifs de l'analyse est de définir les meilleurs systèmes de transport (en terme de
coûts, de rapidité et de sécurité) pour les différentes catégories de transport (transport de
passagers, transport de conteneurs, transport des produits agricoles et alimentaires,
transport de produits minéraux, etc..) sur de courtes, moyennes et longues distances.
.
Pour la sélection du mode de transport, les compromis sont entre les coûts d'exploitation, les
coûts d'amortissement des infrastructures et les coûts de maintenance
Pour chaque type de demande de transport (type de biens et la distance de transport), le
consultant va calculer le total des coûts de transport pour chaque mode (route, rail et fleuve)
pour des tronçons homogènes en termes de distance et de relief. Cela conduira à
l'élaboration d'une matrice qui donnera les coûts totaux de transport pour chaque
mode de transport (ou une combinaison de modes lorsque le multimodal est possible) pour
chaque catégorie de demande de transport. Selon le type d'infrastructures de transport
disponibles sur un corridor donné, cette matrice indique le système de transport le plus
économique.
.
Il convient de noter que le meilleur système de transport en théorie est souvent compromis
par des politiques inappropriées ou d'autres goulets d'étranglement tels que:
Passage frontalier lent et coûteux (pour tous les modes ou pour un mode spécifique)
Des arrêts informels et couteux le long des routes
Système d’entretient des routes inadéquat
Mauvaise gestion des chemins de fer
Systèmes inadéquats de dragage et de signalisation des fleuves
Accès inefficace aux transports terrestres pour les bateaux dans les ports (surtout pour le
trafic à destination et en provenance des pays enclavés)
Aucune liberté pour sélectionner les camions à destination ou en provenance des pays
enclavés
Connection ferroviaire inadéquate dans les ports etc.
Sur la base de l’analyse ci-dessus (coût total, politiques et autres contraintes) et les
perspectives du trafic analysées dans le chapitre précédent, le consultant proposera un
certain nombre d'objectifs réalistes que les décideurs africains pourraient fixer pour le
développement des politiques sur le long terme,relatives aux infrastructures régionales et
continentales du secteur des transports
Ports
Comme pour le transport terrestre, la stratégie de développement des ports devrait viser à
minimiser les coûts portuaires pour le trafic national et régional. La stratégie devrait
également déboucher sur la réduction des coûts de transport afin d'accroître la compétitivité
des exportations africaines et de réduire les coûts d'importation.
Sauf pour le port de Durban en Afrique du Sud et et celui d’Abidjan en Côte-d'Ivoire, les
trafics des ports africains sont souvent en concurrence (comme c'est le cas en Afrique de
l'Ouest) le trafic est assez faible ce qui entraîne des frais de port lourds par rapport à la
moyenne des coûts portuaires dans d'autres parties du monde.
enclavés afin de déterminer si un port à coût réduit ne peut pas être compensée par des
coûts de transport terrestre plus élevés.
La prochaine étape serait, pour chaque CER, d'identifier lesquels de leurs ports pourraient
devenir un port pivôt ou un port d’alimentation, pour que la région puisse promouvoir la
conception et, éventuellement attirer éventuellement des partenaires de financement pour
les programmes d’extension des ports qui comprendraient les installations physiques
portuaires sucseptible de recevoir de grois navires (en particulier des portes containeurs) à
fournir aux autres pays de la région ainsi que la simplification des documents de transit pour
le trafic régional qui transitera de ces ports.
Le transport Maritime
L’approche de développement des ports en ports pivôts et en ports feeder sera complétée
par un examen des frais d'expédition pour les marchandises diverses et de la taille des
navires. La tendance est que les coûts unitaires baissent avec des navires de plus grande
taille. La technologie moderne pour la conception des navires vise à accroître les capacités
tout en réduisant l'exigence d'augmentation proportionnelle des tirants d’eau. Ainsi, la
tendance à terme minimisera l'avantage comparatif des ports en eau profonde .
Le consultant étudira de quelle façon une augmentation importante de la taille des navires
avec moins d’exigence en matière de tirant d’eau, modifiera les perspectives de certains
ports le long des côtes Africaines pour devenir des ports pivôts. Ces navires de grande taille
pourraient réduire sensiblement les coûts d’expédition à la suite de l’économie d’échelle. Sur
la base de ce nouveau facteur important, l’étude confirmerait ou modifierait les
recommendations ci-dessus en mettant en place un ensemble de ports pivôts le long des
côtes alors que d’autres ports deviendraient des ports d’alimentation.
La prochaine étape serait que chaque CER, après avoir identifié quels seraient les ports
pivôts et quels seraient les ports d’alimentation, essayera de promouvoir ces ports régionaux
avec des lignes de navigation. Elles peuvent aussi attirer des partenaires financiers pour
développer les lignes d’alimentation et les programmes d’extension qui pourraient inclure la
mise à niveau des installations portuaires en s’inspirant des lignes d’alimentation des autres
pays de la région et aussi simplifier les documents de transit pour le trafic régional qui
transitera de ces ports.
Transport aérien
Comme pour le transport terrestre, la stratégie de développement des aéroports devrait viser
à réduire au minimum les coûts des aéroports et du transport aérien pour le trafic régional,
national et international. La stratégie devrait déboucher sur la réduction des coûts du
transport aérien afin d’accroitre la compétitivité des exportations Africaines en matière de
produits légers et périssables et réduire les coûts des importations.
Afin d’améliorer la compétitivité du transport aérien sur la base de l’ adéquation entre la taille
des avions et le volume de la demande et la fréquence, le Consultant examinera les
installations et la gestion des aéroports ainsi que les différentes alternatives d’
acheminement entre le trafic aérien régional et international, afin d’identifier et de
recommender quels sont les aéroports qui auraient un avantage comparatif et susceptibles
de devenir des aéroports pivôts régionaux et ceux qui pourraient être des aéroports
d’alimentation.
L’étape suivante serait que chaque CER, identifie parmi ses aéroports ceux qui pouraient
devenir aéroports pivôts et aéroports d’alimentation et que la région puisse promouvoir la
conception des aéroports pivôts et attire éventuellement des partenaires financiers pour leur
expansion ainsi que pour la mise à niveau des programmes d’aéroports d’alimentation qui
seraient fournis à d’autres pays de la région ainsi que simplifier les documents de transit
pour le trafic régional qui transiterait dans ces aéroports.
3.5.3 Les outils à développer pour l’analysse des choix et des défis
Le Consultant utilisera les outils de modélisation développés dans la tâche B1 comme aide à
cette analysis.
Les outils sélectionnés par Consultant comprendront les modèles de dépistage existants
ainsi que les modèles dveloppés par le Consultant pour des tâches similaires. Le Consultant
utilisera les outils disponibles tels que le HDM4 pour le tranport routier et le modèle de
prévision des coûts de l’UIC pour le transport ferroviaire, le modèle de prévision des coûts du
CNUCED pour les coûts portuaires.
3.6.1 Contexte
Selon les termes de référence
(i) de l’examen des infrastructures régionales et continentales, effectué sous la
tâche A2;
(ii) la formulation des perspectives d’avenir sous la tâche B1 et
(iii) sur la base d’une évaluation réaliste des ressources disponibles dans le
secteur des transports,
le Consultant présentera un programme de développement cadre pour les infrastructures
des transports et les services connexes à l’horizon 2040 où ce qui suit sera mis en évidence:
Projets d’Investissement selon l’état des travaux (en voie d’exécution, dans le pipeline,
nouvelles idées)
Cadre/politiques institutionnelles et juridiques ainsi que d’autres interventions souples
requises
Les partie prenantes de mise en oeuvre
Les premières quantifications des coûts et les délais estimés
Les questions spécifiques aux choix et à la prise de décision relatives aux projets dont la
réussite est incertaine.
Avec les informations disponibles à collecter pendant la phase 1, le Consultant ne sera pas
en mesure de traiter entièrement cette partie des termes de référence.
Cependant Consultant pourra:
Indiquer le manque de capacités sur certain corridors sur la base des capacités existantes
évaluées et de la future demande estimée, et
Identifier les principaux chaînons manquants au niveau du réseau de tranport Africain, et
Mettre en évidence les problèmes clés auxquels les projets phares sont confrontés.
Le Consultant préparera une liste de projets sans pour autant être capable de donner leurs
niveaux de priorité.
Le Consultant aura aussi identifié les projets en cours, menés au niveau de chaque CER,
ainsi que les projets dont les études de faisabilité sont en cours ou ont été déjà achevées, et
il préparera une liste de ces projets ainsi qu’une “fiche de projet”. Mais le Consultant ne
sera pas en mesure de se prononcer sur l’opportunité de mise en oeuvre de ces projets. Ces
analyses seront effectuées pendant la seconde phase de l’étude.
Une attention particulière sera accordée aux projets faisant partie du STAP du NEPAD qui
jusque là n’ont pas été achevés. Concernant ces projets, le Consultant:
Donnera des détails sur leur niveau d’achêvement
Essayera d’expliques les raisons des retards dans leur mise en oeuvre, et
Formulera des recommendations sur la meilleure manière de faire avancer ces projets
Il sera cependant difficile pour le consultant d’évaluer à ce stade la priorité de ces projets par
rapport aux autres projets nécessaires qui seront requis pour satisfaire la future demande de
transport.
Il sera aussi difficile d’identifier les ressources susceptibles d’être disponibles pour le secteur
au cours des vingt prochaines années. Selon le Consultant les donateurs ne pourront pas
exprimer une position claire quant au financement des infrastructures de tranport avant
d’obtenir l’accord de toutes les parties prenantes sur quel sera le cadre stratégique qui a tét
finalement accepté pour le secteur et une compréhension exhaustive de la totalité des
besoins financiers du secteur.
3.6.3 Les outils à développer pour le programme cadre des infrastructures des
transports
Comme déjà mentionné sous tâche A2, le Consultant préparera une fiche de projet pour
chaque projet en cours et pour chaque projet en étude, selon le modèle indiqué dans les
termes de référence. Le Consultant utilisera les outils de modélisation qui ont été développés
dans la tâche B1 pour effectuer cette analyse.
L’équipe du Consultant fera une comparaison pays par pays et corridor par corridor sur les
améliorations éventuelles des plans de développement et des politiques. Par la suite l’équipe
analysera les conflits et les compromis entre les objectifs des différents plans et politiques, là
où ils se produisent, les conflits potentiels sont:
Privilégier les zones de production à l’intégration régionale
Surmonter les goulots d’étranglement éventuels au lieu de servir les zones de productions
Améliorations appuyant le développement du secteur privé au détriment d’autres
améliorations
Améliorations principalement au profit des besoins locaux et régionaux au détriment des
améliorations ayant des impacts continentaux et inter-continentaux
L’équipe du Consultant organisera une série d’ateliers pour les parties prenantes pour fixer
des objectifs réaliste en toute transparence. Différentes options seront débattues avec les
parties prenantes ainsi que l’impact des options alternatives sur le potentiel du financement
et le développement des ressources. Par la suite l’équipe du Consultant résumera les
résultats et proposera les objectifs les plus appropriés.
Contexte
Au début de la phase 2, le Consultant proposera d’organiser une série d’ateliers avec les
principales parties prenantes. L’objectif principal de ces ateliers est de présenter les résultats
fondamentaux de la phase 1, en particulier, les méthodes utilisées pour la préparation des
perspectives et les conclusions et recommendations principales qui ont découlé de cette
étude. Les ateliers seront une occasion pour discuter avec toutes les parties prenantes de la
méthodologie proposée à utiliser pour la préparation d’un cadre stratégique pour le secteur
et pour la sélection des projets prioritaires à travers une approche multicritères.
La nature de l’atelier à organiser et les personnes à inviter dépendera des conclusions tirées
pendant la première phase et des points clés à présenter et à discuter.
Cadre analytique pour l’organisation d’ateliers interactifs avec les parties prenanates
L’objectif principal de ces ateliers est d’obtenir l’accord de la majorité des parties prenantes
sur les principales conclusions et recommendations de la phase 1. A cet égard, le
Consultant propose d’organiser différents ateliers et se tourner vers les parties prenantes s’il
n’y a pas consensus.
Les outils à utiliser pour l’atelier sur l’avant projet du cadre stratégique
Le Consultant propose d’utiliser une approche multicritère pour classer les projets à inclure
dans le programme de développement des infrastructures. La méthodologie proposée pour
l’approche multicritères sera expliquée pendant les ateliers, cela donnera plus de poids à
chaque paramètre retenu lors de la discussion et aura plus de chance d’être approuvée par
les parties prenantes.
Contexte
La définition d’un cadre stratégique pour le secteur des transports est essentielle pour
identifier la liste des projets prioritaires et pour obtenir l’aval de la majorité des parties
prenantes sur ces projets.
Les règles et principes de base que le Consultant devra utiliser pour formuler un avant projet
du cadre stratégique seront présentés et discutés dans les ateliers. Les Questions et les
doutes soulevés dans ces ateliers seront notés soigneusement pour être examinés en détail
avant la finalisation de l’avant projet. Certaine questions fondamentales seront rétudiées par
le Consultant qui établira un système de dialogue permanent avec les CERs pour les
informer du progrès de l’analyse afin d’obtenir l’aval de la majorité des parties prenantes.
Répartition du travail
La préparation de l’avant projet du cadre stratégique sera effectuée pendant les semaines
qui suiveront immédiatement la tenue des ateliers. La description des tâches à accomplir
pour formuler cet avant projet de cadre stratégique, l’identification des membres de l’quipe
transport qui seront impliqués seront définis après la tenue des ateliers. Ces tâches
dépenderont des points qui ont été soulevés pendant les ateliers.
Contexte
L’avant projet du programme de développement des infrastructures sera mis en vigueur
progressivement sur le court, moyen et long terme. Pour harmoniser la mise en place
progressive du programme avec les autres programmes d’infrastructures en étude:
Le court terme couvrira la période 2011-2020
Le moyen terme, la période 2021-2030 et
le long terme la période 2031-2040.
Ce programme sera préparé en tenant compte des perspectives d’avenir qui seront
préparées sous la phase 1, le cadre stratégique qui sera achevé au début de la phase 2
après la tenue des ateliers avec les principales parties prenantes et la méthodologie qui
servira à classer les projets qui seront approuvés pendant les ateliers.
Tous ces points feront partie de plusieurs paramètres qui seront sélectionnés afin de
mener l’approche muti critères
Rôle des parties prenantes dans la mise en oeuvre des programmes en tenant compte
des ressources humaines disponibles et des exigences du renforcement des capacités.
Ce point est très important, le Consultant examinera soigneusement la capacité de
chaque institution sélectionnée pour préparer et mettre en oeuvre les projets des
infrastructurs de transport et leur proposer des programmes de consolidation
(renforcement des capacités, surtout pour la programmation et la mise en oeuvre des
projets, plan de développement du personnel, chercher des mécanismes pour rendre ces
institutions financièrement indépendantes et durables, etc)
La nécessité de mesures politiques, instittutionnelles et réglementaires complémentaires
pour une mise en oeuvre efficace et fructueuse.
Impact environmental potentiel.
Tous ces critères qui vont être utilisés pour la sélection des projets seront clairement
détaillés et bien expliqués pendant les ateliers afin de parvenir à un concensus très
important sur les critères qui seront utilisés pour la sélection ainsi que leur poids au sein de
l’approche multicritères.
Contexte
Le Consultant aura pour objectif de parvenir à un consensus entre toutes les parties
prenantes autour d’une plate-forme de mesures et projets réalistes pour le secteur des
transports. Afin de réussir la mise en œuvre de ces mesures et projets, le consultant
Identifieraune liste d’actions, de mesures et de projets à être mis en oeuvre rapidement
et solidemant au cours des dix prochaines années;
Fera en sorte pour parvenir à un large consensus en Afrique par rapport à ces mesures et
projets
Identifiera les entités régionales et continentales et les institutions qui jouent un rôle clé
dans la préparation et mise en œuvre de ces mesures et projets. Une attention
particulière sera accordée à une rivalité de position éventuelle, ou une position de
concurrence et tous les efforts seront consentis pour traduire cette concurrence entre les
institutions en atout pour assurer la réussite des projets;
Lorsqu’un projet ou une liste de projets ou de mesures ont été clairement identifiés et qu’un
consensus a été obtenu autour des projets, le Consultant assistera toutes les parties
prenantes à chercher le financement requis, surtout en rendant ces projets plus atraillants
grâce à une meilleure présentation et des études de faisabilité améliorées etc.
L’approche analytique
Parvenir à un Consensus autour de la liste des projets et mesures prioritaires, sera réalisé à
travers de nombreux contacts et discussions avec les principales parties prenantes.
Parvenir à un consensus sera facilité par une définition claire du cadre stratégique pour le
secteur et par une bonne compréhension des critères de sélection.
Pour discuter avec la communauté des donateurs, les chances de réussite seront optimales
si à chaque occasion on peut intégrer les projets dans un cadre logique de développement
d’infrastructures au sein de la région du projet, en insistant sur la nécessité économique du
projet et en démontrant que les mesures institutionnelles sont déjà en place ou seront bientôt
en place, ce qui garantira une mise en oeuvre en douceur du projet et une gestion efficace
des opérations d’infrastructures futures en matière de construction ou d’entretien amélioré.
Si nécessaire, le Consultant procédera à la conception de programmes afin de renforcer les
capacités des institutions responsables de la mise en oeuvre et de la gestion des projets
prioritaires.
4. ORGANIGRAMME DE TRAVAIL
Recueil des données: Les quatre experts des modes de transport (responsables de la
collecte des données disponibles sur les projets d’infrastructures achevées selon la
méthodologie décrite dans la section 3.2.3 ci-dessus selon leurs modes respectifs
examineront ces projets et évalueront les capacités de transport existantes résultant de ces
projets. Cette collecte de données sera effectuée par des analyses en bureau et des visites
aux CERs pertinentes.
Pour la liste de projets choisie, l’évaluation de la contribution de ces projets dans la
réalisation des objectifs qui seront identifies dans le cadre de la tâche A1 seront renforcés
par l’Expert en Politique Stratégique Transport. Cette analyse mènera à l’identification des
facteurs essentiels pour mieux lier les programmes d’investissement en infrastructures aux
objectifs de la politique.
L’évaluation des différents facteurs contraignants l’efficacité de ces infrastructures ainsi
que les moyens d’améliorer leurs rôles sera effectuée par chacun des experts des modes de
transport. Ces analyses mèneront à l’identification des capacités des infrastructures
régionales disponibles.
Evaluation des difficultés auxquelles ont fait face quelques projets choisis pendant le
cycle du projet seront analysées par l’expert de suivi. Les projets à examiner seront choisis
par l’équipe et les sponsors. Ces analyses mèneront à l’identification des goulets
d’étranglement importants pendant le cycle de projet et la proposition d’une liste d’actions
pour réduire ces goulets d’étranglement dans les futurs projets régionaux.
Le Consultant essayera de collecter des données complètes sur les projets d’infrastructure
de transport en cours ou en préparation. Cette tâche sera entreprise par toute l’équipe de
transport pendant des visites sur terrain aux CERs.
La préparation de fiches des données des projets homogènes sera faite par les experts des
modes de transport avec l’aide de l’expert de suivi.
L’examen de toutes les questions auxquelles ont fait face les projets régionaux (différences
entre les budgets, le calendrier initial et présent) marquera le début de l’analyse causale. Cet
examen marquera le début de l’analyse causale. IL évaluera tous les facteurs à l’origine des
failles, la condition de la coordination et le processus de prise de décision ainsi que toute
étude de tout autre facteur ayant un impact sur l’efficacité du processus de préparation et
mise en œuvre des projets en question. Ceci mènera à l’identification des facteurs essentiels
contribuant à la réussite de la mise en œuvre des projets régionaux. Les conclusions
principales et les recommandations des ces analyses seront résumées dans des documents
de travail brefs.
4.1.4 Analyse des choix et des défis pour les infrastructures de transport
(tâche B2)
L’analyse commencera par une révision sommaire de tous les modèles des coûts
disponibles fournis par les spécialistes des modes suite à un accord sur les modèles à
utiliser et les données nécessaires à collecter
Les spécialistes collecteront par la suite les données disponibles pour calculer les coûts
de transport pour chasue mode, dans les différentes parties de l’Afrique tout en prenant
en considération la nature du terrain et les conditions climatiques en Afrique
L’étape suivante sera le calcul des coûts de transport porte à porte pour les passagers et
les différents types de marchandise sur des distances de transport variables y compris le
transport multimodal.
L’équipe transport procèdera par la suite à la mise en place d’une matrice dont le but est
d’identifier les meilleurs systèmes de transport à utiliser en Afrique pour les passagers et
les marchandises.
Travaillant sur la base des corridors, l’équipe proposera un cadre stratégique pour les
secteurs du transport dans les différentes régions africaines tout en prenant en
considération l’impact social et environnemental des différents modes de transport ainsi
que l’établissement des mesures soft nécessaires.
Une équipe de sept experts sera mobilisée pour l’étude avec un total de 51
hommes/mois. L’équipe disposera de toutes les expertises nécessaires:
Chef d’équipe
Expert en Politiques Stratégiques
Expert Projection Modélisation
Expert Transport Routier
Expert Exploitation Chemins de Fer
Expert Ports et Transport Maritime
Expert Transport Aérien
L’équipe transport utilisera également des ressources transversales disponibles à
travers la mobilisation de:
Un Expert Corridor
Expert en Facilitation des Formalités Douanières
Expert Suivi
Expert Multimodal
RESUME ........................................................................... 1
1. CADRE GENERAL, QUESTIONS ET DEFIS.............................................. 2
1.1 Les ressources en eau de l'Afrique : un potentiel largement
inexploité .................................................................................. 2
1.2 Nécessité de renforcer la coopération régionale ..................................... 2
1.3 L'AMCOW et la Vision Africaine de l'Eau................................................ 3
1.4 Le Plan d'action à court terme (PACT) du NEPAD..................................... 4
1.5 La Facilité Africaine de l'Eau (FAE) ..................................................... 5
2. OBJECTIF SPECIFIQUES, ETENDUE ET RESULTATS ATTENDUS .................. 6
2.1 Objectifs spécifiques de l’étude ........................................................ 6
2.2 Le calendrier envisagé.................................................................... 7
2.3 Les bassins et aquifères internationaux sélectionnés ................................ 7
2.4 Les sous-secteurs de l'eau envisagés .................................................. 10
2.5 Les types d'investissements envisagés................................................. 10
2.6 Les produits attendus de l'étude ....................................................... 11
3. METHODOLOGIE ET APPROCHE ANALYTIQUE......................................12
3.1 L'application des principes de la Gestion Intégrée des Ressources en
Eau (GIRE) aux bassins transfrontaliers ............................................... 12
3.2 L'appui aux processus de planification existants .................................... 12
3.3 La logique de l'étude du PIDA sur la GIRET ........................................... 13
3.4 Le cadre analytique ...................................................................... 14
3.5 Les outils qu'il convient de développer ............................................... 16
3.6 Les sources de données.................................................................. 17
3.6.1 Les besoins en données et la stratégie de collecte de données ...................17
3.6.2 Examen de la base de données et du SIG de l'AICD ...................................20
3.7 L'interaction avec les parties prenantes .............................................. 21
4. ORGANIGRAMME DES TACHES ET DESCRIPTION DETAILLEE DES
ACTIVITES ...............................................................................22
4.2 Les tâches de la Phase I : diagnostic et analyse approfondie...................... 23
4.2.1 Tâche 1.1 : collecte des données et développement des outils analytiques .23
4.2.2 Tâche 1.2 : analyse de la situation actuelle. ................................................24
4.2.3 Tâche 1.3 : établissement d'une perspective future et identification des choix
et défis .........................................................................................................31
4.2.4 Tâche 1.4 : préparation d'une structure de programme pour le
développement des infrastructures régionales et continentales....................36
4.2.5 Tâche 1.5 : élaboration du rapport de la Phase I ..........................................37
4.3 Les tâches de la Phase II : formulation d'un cadre stratégique, d'un
programme de développement et d'une stratégie de mise en œuvre ............ 37
4.3.1 Tâche 2.1 : préparation et tenue d'un atelier stratégique sectoriel sur les
ressources en eau transfrontalières .............................................................37
4.3.2 Tâche 2.2 : formulation d’un cadre stratégique, d’un programme de
développement et d’une stratégie de mise en œuvre préliminaires ..............39
4.3.3.Tâche 2.3 : élaboration du rapport de la Phase II .........................................42
5. PLAN DE TRAVAIL ET CALENDRIER ..................................................43
6. DEPLOIEMENT DES RESSOURCES HUMAINES........................................46
6.1 Les compétences de l'équipe :.......................................................... 46
6.2 Les synergies trans-sectorielles ........................................................ 46
6.3 L'affectation des tâches ................................................................. 46
Programme de Développement des Infrastructures en Afrique – PIDA
SECTION Gestion des Ressources en Eau Transfrontalières
RESUME
Pour le secteur des ressources en eaux transfrontalières, l'Etude du PIDA mettra l'accent sur
la mobilisation et la valorisation conjointe des ressources en eau transfrontalières pour une
plus grande sécurité de l'eau, une plus grande production alimentaire et hydro-électrique, un
développement plus rapide de la navigation et un plus grand contrôle des inondations. Du
fait que près de 80% des ressources en eau douce de l'Afrique est de nature transfrontière, il
apparaît clairement qu'un développement des ressources en eau équitable, pacifique et
durable est impossible sans une coopération régionale effective à l’échelle des bassins
hydrographiques dans le cadre d'une approche de partage des bénéfices. Il existe 60
bassins fluviaux internationaux en Afrique, mais la majorité d'entre eux ne possède pas de
mécanisme de coordination, alors que de nombreuses Organisations existantes de Bassins
Fluviaux ou Lacustres (OBF/L) sont encore trop faibles, avec un mandat et des ressources
limités. Cette étude débutera avec sept bassins majeurs sélectionnés par le Conseil des
Ministres Africains sur l'Eau (AMCOW) en 2004, en consultation avec les parties prenantes :
les bassins du Sénégal et du Niger en Afrique de l'Ouest, les bassins du Congo et du lac
Tchad en Afrique centrale, le bassin du Nil (y compris le lac Victoria) en Afrique de l'Est et
les bassins de l'Okavango et du Zambèze en Afrique australe. Les autres bassins ne sont
absolument pas exclus mais considérés dans une étape ultérieure. Cette étude abordera les
investissements dans les infrastructures physiques, ou investissements « hard », de même
que les investissements dans un environnement propice à la coopération régionale, ou
investissements « soft ». Les investissements « hard » sont les infrastructures hydrauliques
présentant un impact transfrontière significatif, alors que les investissements « soft »
pourraient inclure la création de nouvelles OBF/L ou le renforcement des organisations
existantes, le renforcement de la base d'informations et de connaissances, les capacités en
matière de planification et les outils de modélisation, la communication et la sensibilisation
du public et les capacités de suivi. Le Consultant encouragera le concept de "programmes
d'investissements intégrés" au niveau des bassins, avec une perspective à long terme, en
mettant en relief les effets concrets d'une approche progressive et en tenant compte de la
protection des écosystèmes. Des plans de développement sont actuellement en cours de
préparation dans certains OBF/L. En respectant l'approche ascendante et les principes
participatifs de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), de même que le principe
de subsidiarité, la planification des nouvelles structures ne court-circuitera pas les processus
de planification existants, mais proposera plutôt de les renforcer le cas échéant. L'analyse
des besoins et des priorités en matière d'investissements combinera une approche axée sur
la demande future en termes alimentaire, d'eau et d'énergie, à une approche axée sur l'offre
mettant l'accent sur le potentiel de développement en termes d'irrigation et d'énergie hydro-
électrique, tenant compte de la sensibilité à une pénurie d'eau de plus en plus grande dans
le cadre de la croissance démographique et de la variabilité climatique. Le programme
d'investissement dans les ressources en eau transfrontalières du PIDA est perçu comme la
continuité du Plan d'action à court-terme (PACT) du NEPAD et s'appuiera sur l'expérience
acquise et les actions effectuées par la Facilité Africaine de l'Eau (FAE). Il permettra à la
FAE de passer à des investissements plus importants en matière d'infrastructures, en vue de
garantir la sécurité de l'eau en Afrique et de réaliser la Vision Africaine de l'Eau pour 2025
(VAE 2025) : “Une Afrique où les ressources en eau sont utilisées et gérées de manière
équitable et durable pour la réduction de la pauvreté ; le développement socio-économique,
la coopération régionale et la protection de l’environnement “.
Du fait que près de 80% des ressources en eau douce de l'Afrique sont de nature
transfrontière (ressources partagées par deux pays au moins), il apparaît clairement qu'un
développement équitable, pacifique et durable des ressources en eau sera impossible sans
une coopération régionale effective à l’échelle des bassins et sans de grands
investissements conjoints dans une approche de partage des bénéfices. L'absence de
coopération en termes de développement et de construction de grandes infrastructures sur
les fleuves internationaux n'a que trop souvent constitué un obstacle au développement
plutôt que de servir de catalyseur à l'intégration régionale. La croissance démographique et
la demande croissante en eau et en énergie, pourraient très bien exacerber ces défis. Le
rôle des Communautés économiques régionales (CER) et des Organisations des bassins
fluviaux et lacustres (OBF/L) consiste à prévenir ces tensions et conflits politiques entre pays
riverains et les aider à négocier les accords internationaux appropriés. Toutefois, plusieurs
OBF/L doivent gagner en maturité et en autorité. Des efforts devraient être consentis afin de
créer de nouveaux cadres de coopération et de renforcer les cadres existants. Les OBF/L
doivent avoir un mandat et des responsabilités appropriées en s'appuyant sur des accords-
cadres de coopération effectifs. L'illustration ci-après donne une carte des bassins fluviaux
internationaux en Afrique.
Le Conseil des Ministres africains sur l'eau (AMCOW) a été créé en 2002 à Abuja (Nigéria)
(Déclaration Ministérielle d'Abuja sur l'eau) essentiellement en vue de promouvoir la
coopération, la sécurité, le développement socio-économique et l'éradication de la pauvreté
parmi les Etats membres, par le biais de la gestion des ressources en eau et l'apport de
services d'adduction d'eau. La mission de l'AMCOW s'appuie sur une vision mise en exergue
dans les instruments portant création de l'Union Africaine (UA). La Vision africaine de l'eau
(VAE 2025) pour 2025 est la suivante :
Une Afrique où les ressources en eau sont utilisées et gérées de manière équitable et
durable pour la réduction de la pauvreté ; le développement socio-économique, la
coopération régionale et la protection de l’environnement
Les objectifs spécifiques de cette étude visent à permettre aux décideurs africains de :
créer un cadre stratégique pour la mise en place d'infrastructures de développement de
RET régionales et continentales qui s'appuient sur une vision de développement
partagée, des objectifs stratégiques et des politiques sectorielles ;
mettre sur pied un programme de développement des infrastructures de GIRET,
articulé autour des priorités fixées à court, moyen et long termes par les OBF/L et les
CER ;
préparer une stratégie et des processus de mise en œuvre des programmes
comprenant, en particulier, l'amélioration des dispositions institutionnelles (notamment les
processus régulateurs et administratifs) ; un Plan d'action prioritaire (PAP) et des options
financières comprenant des mesures pour la promotion et l'attrait et la participation
durable du secteur privé dans le développement des infrastructures.
Le cadre stratégique et le programme d'investissement viseront une augmentation
significative des capacités de stockage de l'eau ainsi que des capacités de gestion pour
l’approvisionnement en eau d'irrigation, domestique et industrielle, la production hydro-
électrique, la navigation, les besoins environnementaux et le contrôle des inondations. Ils
viseront également une exploitation plus durable des ressources des nappes phréatiques. La
stratégie consistera à renforcer le rôle de chef de file et les capacités des OBF/L pour une
meilleure gestion des ressources en eau partagées. Cette étude analysera les exigences, les
lacunes et la justification des investissements significatifs requis pour le développement des
ressources de même que les options permettant de maximiser les bénéfices partagés ou de
minimiser les coûts.
Conformément aux spécifications des TDR, il conviendra de tenir compte des objectifs
suivants:
s’aligner sur la perspective à long terme de la Vision Africaine de l'Eau 2025 ;
assurer la sécurité de l'eau pour satisfaire les augmentations futures de la demande d'eau
et permettre le développement socio-économique des régions du continent africain ;
permettre une répartition équitable des ressources en eau entre les usages concurrents
de l'eau pour le développement durable ;
promouvoir un partage équitable des bénéfices créés par le partage des ressources;
s'adapter aux incidences du changement climatique et de la variabilité des régimes
climatiques en les atténuant ;
améliorer la coopération régionale en déployant les principes de GIRE, en particulier pour
les ressources partagées par les OBF/L et les protocoles régionaux sur l'eau ;
s'assurer que l'AMCOW soutienne pleinement les résultats ;
promouvoir la protection environnementale en assurant la protection et la gestion de
l'environnement, selon les principes de la GIRE.
Le programme d'investissement PIDA en termes de GIRET est perçu comme une continuité
du PACT du NEPAD et examinera donc attentivement les projets identifiés par le biais de
cette initiative. Il s'appuiera sur l'expérience acquise et les actions déjà entreprises par la
FAE dans le domaine de la GIRET.
Pendant que la FAE acquiert de l'expérience, le PIDA pourrait l’aider à passer à de plus
grands investissements dans les infrastructures, en vue d’assurer de la sécurité de l'eau en
Afrique.
Les TDR spécifient que le Consultant pourrait proposer un calendrier alternatif. Pour le
développement des ressources en eau, un calendrier plus long pourrait être tout à fait
justifié.
Le calendrier proposé, selon ce qui a été convenu au cours de la réunion avec le Panel des
experts, le 17 juin, est le suivant :
pour le court terme (2010-2020) plutôt que (2010 – 2015)
pour le moyen terme (2021 -2030) plutôt que (2016 – 2020)
et pour le long terme (2031- 2040) plutôt que (2021 – 2030)
L'horizon 2040 est considéré "horizon de planification", alors que 2020 et 2030 sont plutôt
considérés "horizons de programmation", dans une approche de processus de planification
glissant. Les actions à court terme concrètes seront déjà envisagées sur la base du Plan
d'action à court terme (PACT) du NEPAD et les projets de GIRET seront identifiés par la
FAE.
Tel que présenté dans le cadre général, il existe 60 bassins fluviaux internationaux en
Afrique. Dans le cadre de ces bassins, il existe également de grands plans d'eau intérieurs,
notamment le Lac Victoria et le Lac Tchad. Il n'est pas possible d'aborder tous ces bassins
au cours de l'étude et une sélection est donc nécessaire. En se conformant aux TDR, le
Consultant propose de commencer avec les bassins suivants en s'appuyant sur une
sélection équilibrée effectuée par l'AMCOW en 2004, en consultation avec les parties
prenantes :
Ces bassins couvrent 35 pays et près de 45% de la superficie totale du continent africain.
Tous possèdent un mécanisme de coordination (Commission de bassin, Autorité de bassin,
etc.) mais leur mandat, leur force politique et leurs ressources varient d'un bassin à l'autre.
Le tableau ci-après présente la zone des bassins sélectionnés, les CER potentiellement
impliquées et les OBF/L :
% de
super-
Bassin Superfi- ficie CER
Pays OBF/L
fluvial cie (km²) du impliquées*
conti-
nent
Organisation pour
UMA, CEN-
Mauritanie, Mali, la Mise en Valeur
Sénégal 436.000 1,6 SAD, CEDEAO,
Sénégal, Guinée du Fleuve
(UEMOA)
Sénégal (OMVS)
Nigéria, Mali, Niger,
UMA, CEN-
Algérie, Guinée,
SAD, CEDEAO, Autorité du Bassin
Niger 2.113.200 7,5 Cameroun, Burkina
CEEAC, du Niger (NBA)
Faso, Benin, Côte
(UEMOA)
d'Ivoire
Commission du
Tchad, Niger, Bassin du Lac
République UMA, CEN- Tchad (LCBC),
centrafricaine, SAD, CEDEAO, Commission de
Lac Tchad 2.388.700 8
Nigéria, Algérie, (UEMOA), bassin pour la
Soudan, Cameroun, (CEMAC), IGAD planification
Libye stratégique
(BCSP)
Ethiopie, Egypte, Initiative du
Ouganda, Tanzanie, Bassin du Nil
CEN-SAD,
Kenya, Congo (NBI),
CEEAC,
Nil 3.031.700 10,3 (Kinshasa), Rwanda,
COMESA, CAE, Commission du
Burundi, Erythrée,
IGAD Bassin du Lac
Soudan, République
centrafricaine Victoria (LVBC)
Angola, Burundi,
Cameroun,
République Commission
CEEAC,
centrafricaine, Congo Internationale du
(CEMAC),
Congo 3.691.000 12 (Kinshasa), Congo Bassin du Congo-
COMESA,CAE,
(Brazaville), Gabon, Oubangui-Sangha
IGAD
Malawi, Rwanda, (CICOS)
Soudan,Ouganda
Zambie, Tanzanie,
Zambie, Angola,
Zimbabwe, Commission du
SADC,
Mozambique, cours d'eau du
Zambèze 1.385.300 4,5 (CEMAC),
Malawi, Tanzanie, Zambèze
CEEAC,
Botswana, Namibie, (ZAMCOM)
Congo (Kinshasa)
Commission du
Botswana, Namibie, Bassin du fleuve
Okavango 706.900 1 CEEAC, SADC
Angola, Zimbabwe Okavango
(OKAKOM)
*lorsque l'un des pays membre de la CER ou plus est couvert entièrement ou en partie par le
bassin
L'une des difficultés de l'étude est que ces bassins fluviaux couvrent plusieurs CER tel que
l'indique la figure ci-dessus. Ceci signifie qu'une CER ne comprend pas tous les Etats
riverains parmi ses membres. Ceci est illustré dans la figure ci-dessous pour la CEDEAO,
qui couvre en partie trois grands bassins fluviaux pris en compte dans cette étude : le bassin
du Sénégal, le bassin du Niger et le bassin du Lac Tchad. Ces trois bassins ont tous des
Etats riverains qui ne sont pas membres de la CEDEAO.
Cette étude envisagera deux types d'investissements : (i) les investissements dans les
infrastructures physiques, soit les investissements "hard" et (ii) les investissements dans un
environnement propice à la coopération régionale, soit les investissements "soft".
Les investissements “hards” sont les infrastructures hydrauliques présentant un impact
transfrontalier significatif et nécessitant une coopération entre deux pays au minimum :
les principaux barrages utilisés pour la production d'énergie hydro-électrique, l'irrigation,
l'adduction d'eau et le contrôle des inondations ; nous encouragerons l'usage polyvalent ;
les principaux périmètres irrigués ;
les principales dérivations intra-bassin ;
les principales dérivations inter-bassin ;
Les investissements “soft” sont les investissements dans un environnement propice à la
coopération régionale, notamment :
La façon la plus durable de planifier de grands investissements dans les infrastructures pour
les fleuves internationaux consiste à utiliser une approche intégrée des bassins, en
appliquant les principes de la GIRE et en renforçant le rôle et les capacités des OBF/L.
La GIRE est une approche ou une philosophie de gestion qui encourage un certain nombre
de principes, initialement connus sous le terme de Principes de Dublin et développés à
l'occasion de plusieurs conférences internationales :
l'intégration, le dialogue et la coordination ;
la participation et la décentralisation ;
l'équité et le genre ;
considérer l'eau comme une valeur économique ;
la transparence et la communication ;
la durabilité des ressources et la protection des écosystèmes.
L'approche adoptée par l'étude sectorielle sur la GIRET tiendra compte de ces principes.
Des plans de développement intégrés sont préparés par plusieurs OBF/L, souvent avec
l'appui de la communauté de bailleurs de fonds internationaux1.
Le Consultant recueillera les informations disponibles sur les processus participatifs de
planification relatifs aux bassins, dans lesquels de nombreuses parties prenantes sont
consultées dans les pays impliqués. Le fait, pour la planification des nouvelles
infrastructures, de rester en accord avec l'approche de la GIRE participative et ascendante,
de même que le principe de subsidiarité, ne court-circuitera pas les processus de
planification existants réalisés par les OBF/L. L'accent sera également mis sur l'application
du principe de subsidiarité2, selon lequel une autorité centrale devrait avoir une fonction
subsidiaire, en ne réalisant que les tâches qui ne peuvent être réalisées efficacement à un
plan plus immédiat ou local. L'illustration ci-après indique la position de l'étude du PIDA sur
la GIRET, relative à la planification et aux processus des programmes et projets en cours.
1
Le “Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du fleuve Sénégal (SDAGE)” de l'OMVS,
appuyé par l'UE, en constitue un exemple. Un plan de développement a récemment été approuvé par les Chefs
d'Etat, pour le Bassin du Niger. Le plan d'action stratégique du Bassin du Congo, en constitue un autre exemple,
avec 140 projets proposés pour un budget de près de 1,5 milliards d'€.
2
Le principe selon lequel une autorité centrale (ou régionale) devrait avoir une fonction subsidiaire, en ne
réalisant que les tâches qui ne peuvent être réalisées efficacement au plan plus immédiat ou local (national).
Lorsqu'il n'existe pas de capacités et/ou de processus de planification au sein d'une OBF/L,
le Consultant peut inclure dans le programme d'investissement de GIRET du PIDA deux
types d'investissements dans une approche bi-dimensionnelle :
le renforcement des capacités et processus de planification existants (notamment la base
d'informations, les modèles, etc.) ;
la formulation de plans d'investissement, au moyen de ressources extérieures, afin
d'accélérer le processus.
Le cas échéant, le Consultant devra encourager le concept de programmes
d'investissements intégrés au plan des bassins ou des sous-bassins plutôt que des projets
d'investissements isolés. En fait, la combinaison optimale d'investissements physiques et
d'une approche de bénéfices partagés pourrait constituer une solution en vue de surmonter
les désaccords internationaux sur des projets isolés.
1
Led Consortium : SOFRECO –MWH – NATHAN – SOFRECOM – SYSTRA – ASCON - CABIRA 5
Programme de Développement des Infrastructures en Afrique – PIDA
SECTION Gestion des Ressources en Eau Transfrontalières
Les concepts de "stress hydrique" et de "pénurie d'eau" sont des concepts importants. Le
stress hydrique et la pénurie d'eau se produisent lorsque la demande en eau dépasse le
volume disponible pendant une certaine période ou lorsque la mauvaise qualité de l'eau
restreint son usage. Il est communément considéré qu'un pays ou une région subit un
"stress hydrique" lorsque l'apport d'eau annuel chute au-dessous de 1700 mètres cubes par
personne par an. A des niveaux entre 1700 et 1000 mètres cubes d'eau par personne par
an, il est possible de s'attendre à des pénuries d'eau périodiques ou limitées. Lorsque
l'apport d'eau chute au-dessous de 1000 mètres cubes par personne par an, le pays ou la
région est confrontée à une "pénurie d'eau" sévère. Il est possible d'évaluer le stress
hydrique au moyen d'indicateurs, notamment le Ratio de criticité (RC) défini par Alcamo,
Döll, Kaspar, & Siebert (1997), qui est "le ratio entre le prélèvement d'eau et des ressources
totales renouvelables dans un bassin versant ou un pays”. Ils ont estimé la distribution de
l'usage et de la disponibilité de l'eau au plan mondial et démontré par le biais de scénarii de
quelle façon cela pouvait affecter l'adduction d'eau aux hommes dans le monde jusqu'à
l'horizon 2075. Cette étude et des études ultérieures seront utilisées afin d'analyser la
sensibilité des bassins sélectionnés et d’identifier ceux qui seront à même de subir le plus
l'augmentation du stress hydrique et de la pénurie d'eau. Les informations et les
connaissances sur ce sujet sont également disponibles auprès de l'UNESCO, du PNUE et
de la FAO.
Cette analyse permettra enfin – dans un processus itératif – de définir pour chaque bassin
des objectifs de développement réalistes, essentiellement en termes d'extension de
l'irrigation et de production d'énergie hydro-électrique, qui devront tenir compte des
contraintes environnementales. Pour les objectifs définis, il sera possible de simuler la
demande future en eau, qui restera compatible avec le concept "d'usage raisonnable" des
ressources disponibles. Pour les infrastructures proposées (les projets "hards" en réserve),
le Consultant évaluera de façon générale (non pas en détails, puisque ceci nécessiterait des
outils de modélisation bien plus sophistiqués), le degré d'impact transfrontière potentiel en
s'appuyant sur un ensemble de critères, notamment le ratio entre le volume du réservoir et
l'écoulement du fleuve, l'emplacement au sein du système fluvial (amont, aval, cours d'eau
principal, affluent). Le cadre analytique, également :
permettra l'analyse des conflits potentiels entre les usages/les secteurs de l'eau
évaluera les relations d'échanges entre les secteurs concurrents et entre les usagers en
amont et en aval
déterminera la valeur économique de la coopération en termes de planification et de
gestion des infrastructures transfrontières
apportera des mises à jour des performances des infrastructures.
Un système de gestion des documents en ligne sera mis en place afin de gérer les
documents, les rapports et les données reçus de la BAD ainsi que ceux recueillis par les
membres de l'équipe.
Une base de données des projets et des programmes sera élaborée, de même qu'un
inventaire de l'ensemble des principaux projets/programmes en cours d'application et de
préparation. La structure de la base de données sera compatible avec le format d'une fiche
de projet à convenir avec le client.
Pour chaque bassin sélectionné, un Système d'Information Géographique (SIG) sera élaboré
au moyen du logiciel ArcGIS. Le SIG permettra la gestion, la visualisation et l'analyse des
données socio-économiques et physiques : population, villes, hydrologie, hydrographie
(fluviale et lacustre), topographie (modèle d'élévation numérique), structures hydrauliques
Led Consortium 16
Programme de Développement des Infrastructures en Afrique – PIDA
SECTION Gestion des Ressources en Eau Transfrontalières
Les outils de modélisation seront développés afin de permettre les prévisions des exigences
futures dans le secteur de l'eau (tant en termes de consommation que de non consommation
absolue). Pour l'usage de l'eau à des fins agricoles, le Consultant utilisera le modèle
CROPWAT, élaboré par la FAO. Les besoins futurs d'adduction d'eau domestique et
industrielle seront estimés en s'appuyant sur les prévisions en termes démographiques et de
PIB fournies par l'équipe horizontale et sur les hypothèses proposées pour les ratios de
consommation par habitant. Ces hypothèses seront discutées au cours de l'atelier de
validation de la méthodologie.
Le tableau ci-après présente les types de documents et de données requis, de même que
les sources de données respectives.
Les bases de données sur les barrages existants et La base de données de la FAO sur les
planifiés et sur les zones irriguées existantes et barrages hydro-électriques, la base de
potentielles. données de l'AICD, les ensembles de
données de la CIGB, Aqua-Media Intl., la
base de données de l'IHA.
Contacts avec la FAO et la base de
données d'AQUASTAT
Les présentations par Powerpoint sur les programmes Recherche sur l'Internet.
et projets (FAE, AICD de la BM).
Avant les visites sur le terrain, des questionnaires seront envoyés à chaque OBF/L afin de
demander les données et les documents requis en fonction de la liste ci-après.
Les études sur le potentiel d'irrigation, le potentiel hydro-électrique, le potentiel de navigation, etc.
des bassins ;
Pour les infrastructures récentes et planifiées et pour les infrastructures en cours : les études de
pré-faisabilité, les études de faisabilité, les études d'évaluation d'impact, les rapports d'évaluation,
les documents relatifs au projet ;
Tout document de communication et exposé sur l'organisation, les programmes et les projets.
Conformément aux TDR, le Consultant a étudié l'étendue des données et des modèles qui
ont été recueillis et élaborés par l'équipe de l'AICD de la Banque Mondiale, afin d'établir les
perspectives d'avenir.
Pour ce qui est du secteur de l'eau, l'AICD a recueilli des données émanant de 2 sources :
les données nationales et les données fournies par les services publics de l’eau et de
l’assainissement. Alors qu'il existe des données utiles au plan national, la base de données
de l'AICD est très pauvre en termes de ressources en eau transfrontalières, du fait que cela
n'était pas l'objectif du projet. Néanmoins, les données suivantes sont utiles pour l'étude du
PIDA sur la GIRET :
Les statistiques sur l'adduction d'eau potable et l'assainissement par pays, en termes
d'accès, d'indicateurs financiers, de tarification, de production d'eau, de consommation
d'eau, de disponibilité de l'eau par tête par an, etc. ;
Les revues de l'irrigation, de l'adduction d'eau en zone urbaine et du secteur de
l'assainissement ;
Les besoins en dépenses dans l'irrigation ;
Les rapports nationaux de 11 pays (mais avec des données limitées sur l'eau) ;
Une présentation des éléments que les journalistes doivent connaître sur le Secteur Eau
en Afrique (les chiffres synthétiques sur les ressources en eau et les questions relatives à
l'adduction d'eau potable et à l'assainissement) ;
Les chapitres du rapport phare sur les infrastructures en Afrique : les ressources en eau,
l'irrigation, l'adduction d'eau et l'assainissement ;
Les shapefiles ArcGIS : sur les routes, les villes, les frontières des pays, la topographie,
les réseaux de transmission, les centrales électriques, les barrages hydro-électriques
(existants et planifiés) avec leur capacité hydro-électrique.
L'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) a été recruté par le
projet de l'AICD afin d'élaborer des cartes numériques sur l'extension spatiale du potentiel
d'irrigation (à petite et à grande échelles). Toutefois, le Consultant aimerait exprimer des
réserves quant aux hypothèses et à l'approche utilisées pour produire ces cartes et quant
aux conclusions relatives au taux de rentabilité de l'irrigation à petite et à grande échelles. Le
problème, pour l'irrigation à grande échelle, est que seul les périmètres irrigués au sein du
pays dans lequel se situe un barrage a été pris en compte dans le calcul du retour sur
investissement, alors que très souvent, l'eau est également utilisée dans les pays en aval.
Pour l'irrigation à petite échelle, le retour sur investissement a été calculé sur la base de
pixels de 10 km, ce qui n’est pas pertinent pour de nombreux pays.
Concernant les modèles de l'AICD, aucun modèle n'est encore disponible mais un modèle
sur les besoins en dépenses pour l'adduction d'eau au plan national sera disponible
prochainement. Ceci pourrait probablement être intéressant pour les projections des scénarii
relatifs à la demande en eau.
L'interaction avec les parties prenantes revêt une importance capitale pour le projet. Les
quatre responsables sectoriels et le responsable de l’étude du programme ont visité le projet
AICD de la Banque Mondiale pendant la semaine du 10 au 14 mai 2010. Au cours de cette
mission, une réunion a également été tenue à l'IFPRI.
La BAD a envoyé des lettres de recommandation officielles à la mi-juin 2010 aux principales
parties prenantes.
Une réunion a déjà été programmée avec le Réseau Africain des Organismes de bassin
(RAOB) début juillet 2010. Le Secrétariat de l'AMCOW, les CER impliquées dans les
ressources en eau transfrontalières et les OBF/L recevront une visite au cours de la période
de juillet à septembre, en fonction essentiellement de leur disponibilité. Il n'est pas possible
de fournir plus de détails sur ces dates pour le moment. Plusieurs contacts informels ont déjà
été établis au cours de la phase initiale. D'autres parties prenantes seront contactées de
façon informelle, notamment la FAO, le FIDA, l'IWMI, le PNUE, Le Partenariat mondial pour
l’Eau (GWP), l'IHA, le Partenariat mondial pour l'eau, la CE, les bailleurs de fonds, les
centres de recherche, les Consultants, etc.
La réunion de démarrage aura permis d'établir une vision et un cadre macro afin d'éclairer
les hypothèses et les projections du Consultant.
Les tâches de la Phase I sont les suivantes :
Collecte des données et l'élaboration des outils analytiques ;
Revue et l'analyse de la situation (diagnostic) des cadres de politiques, des stratégies,
des cadres institutionnels, règlementaires et des infrastructures existantes et planifiées
(soft et hard) ;
Etablissement de perspectives d'avenir et l'identification des choix et défis (fixation des
objectifs) ;
Préparation d'un programme de développement d'infrastructures régionales.
La Phase I débouchera sur la production du Rapport de la Phase I.
4.2.1 Tâche 1.1 : collecte des données et développement des outils analytiques
La stratégie relative aux besoins en données a été décrite dans la section 3. Au cours de la
phase de démarrage, le Consultant a déjà établi les contacts avec un certain nombre de
parties prenantes, afin d'identifier la nature et le champ des sources d'information existantes.
Une vaste collecte de données a également débuté avec l'inspection des ressources en
données du Consultant et au moyen d'une consultation des sites web pertinents. La BAD a
Tâche 1.1.2 : développement des outils analytiques : les bases de données et le SIG
Cet examen couvrira les politiques continentales et régionales mises en œuvre pour la
GIRET en Afrique. Il répondra aussi précisément que possible aux questions suivantes :
Quelles sont les limites des politiques continentales et régionales, des institutions
existantes et du cadre réglementaire quant à la GIRET ?
Dans quelle mesure les politiques existantes aident-elles à résoudre les questions
principales ?
Dans quelle mesure les politiques ont-elles été appliquées et les objectifs réalisés ?
Quels sont les facteurs de limitation qui empêchent l'accomplissement de ces objectifs ?
Pour l'analyse des politiques et des stratégies, le consultant se réfèrera à l'approche décrite
dans la partie générale du Rapport de démarrage et considèrera deux niveaux distincts
d'analyse :
Analyse du niveau d'accomplissement des objectifs de la politique ;
Analyse causale : les raisons et facteurs (les contraintes) qui ont limité le niveau
d'accomplissement des objectifs de la politique.
La coordination entre les niveaux régionaux et nationaux, l'appropriation par les États
membres et leur niveau de participation dans la conception de la stratégie et de la politique,
constituent un facteur clé pour le succès d'une politique ou d'une stratégie régionale.
3
NEPAD et, mars 2005 : Plan d'action à court-terme du NEPAD relatif aux ressources en
eau transfrontalières. Cadre de mise en œuvre. Rapport principal.
et stratégies institutionnelles ainsi que leurs structures juridiques. Il reste aussi une question
importante à prendre en compte, la compatibilité entre les plans de développement commun
à l’échelle du bassin et les plans nationaux. Les aspects régulateurs et institutionnels
émanant des OBF/L, le chevauchement et la multiplicité potentielle des politiques et le
niveau national seront particulièrement pris en considération dans le cadre de
l'harmonisation. Un certain niveau de rationalisation/d'harmonisation est requis pour
l'établissement des OBF/L, notamment lorsqu'il y a chevauchement avec les CER, ce qui est
le cas de la plupart des grands bassins. Dans le cadre d'un cadre institutionnel parallèle, les
CER constituent la base de l’intégration régionale pour l'UA.
Le Consultant formulera également des recommandations sur le nombre d'OBF/L qu'il
convient de créer dans les délais impartis.
Le Secrétariat du Réseau africain des Organisations de Bassin (RAOB)4 à Dakar (Sénégal),
ainsi que les OBF/L sélectionnées, constitueront un point de contact important.
Certaines CER ne sont pas réellement actives dans le secteur de la GIRET. La SADC,
l'IGAD et la CEEAC, ont été notamment les seules CER à avoir fourni des données sur des
projets d'eau au cours du deuxième examen du PACT du NEPAD en 2004. La CEDEAO a
toutefois renforcé son rôle dans le secteur de l’eau à travers son Centre Régional de
Coordination à Ouagadougou.
Les rôles des CER dans le cadre de la GIRET varient. Il est possible de relever trois types
de participation :
a. L'exemple de la SADC : la SADC possède un protocole sur les ressources en eau
partagées et encourage la création d'OBF ;
b. Le cas où la CER pourrait jouer un rôle politique afin de renforcer la coopération entre les
pays riverains ou entre deux organisations de bassins fluviaux (la possibilité de transfert
d'eau entre le bassin du Congo et le Lac Tchad, notamment, est abordée par la CEEAC)
c. L'exemple du bassin du Nil, pour lequel la CER n'est pas très impliquée (à l'exception du
Lac Victoria).
Le Consultant contactera les CER, et demandera les documents de politiques et de
stratégie, les plans directeurs et les informations existants relatifs à la GIRET. Le consultant
étudiera ensuite les plans régionaux existants relatifs aux ressources en eau partagées,
notamment le protocole amendé (1998) de la SADC sur les Ressources en eau partagées et
la gestion des eaux transfrontalières, la structure permanente de la CEDEAO pour la
coordination et le contrôle de gestion intégrée des ressources en eau (2004), le Plan d'action
de la CEDEAO relatif à la gestion intégrée des ressources en eau en Afrique occidentale…
Etablissement du rapport
L'examen de la situation existante comprendra l'élaboration d’un rapport sur les politiques
continentales et régionales, qui feront partie du rapport de la phase 1.
4
Créé en juillet 2002 à Dakar (Sénégal), en vue de promouvoir la GIRE dans les bassins
fluviaux africains, comme plateforme à un développement socio-économique durable et à
l'intégration régionale. Le RAOB est un organe consultatif technique de l'AMCOW sur la
gestion des eaux transfrontalières.
Cet examen est étroitement lié à l'examen des institutions, qui fait partie de la tâche 1.2.1.
Cet examen portera sur les points suivants :
Pour chaque OBF/L sélectionnée, la planification existante du développement et les
capacités de mise en œuvre, y compris les outils de modélisation opérationnels et les
Systèmes d'Aide à la Décision ;
Les plans de GIRE et les programmes d'investissement existants ;
Les infrastructures physiques :
les principaux barrages utilisés pour la production hydro-électrique (en coopération
avec le l'Etude sur le Secteur Energie), l'irrigation, l'adduction d'eau et le contrôle des
inondations ;
les principaux systèmes d'irrigation ou périmètres irrigués ;
les principaux projets de dérivation d'eau inter-bassins ;
les projets de dérivation d'eau inter-bassins ;
les infrastructures de transport sur les fleuves et les grands lacs (en coopération avec
l'équipe de Secteur Transport)
Etablissement du rapport
Cette revue comprendra l'élaboration d`un rapport sur les infrastructures, projets et
programmes existants et planifiés, qui feront partie de la phase I du projet.
5
A la lumière des ressources disponibles pour l'étude du PIDA sur la GIRET, ceci ne
constituera pas une évaluation complète dans le sens généralement utilisé pour l'évaluation
des projets et programmes.
Objectif
L'objectif de cette tâche consiste en premier lieu à établir la perspective future relative aux
besoins en eau et en investissements (hard et soft) dans le secteur des RET. Le deuxième
objectif consiste à évaluer les défis auxquels les régions (les bassins) et le continent devront
faire face dans ce secteur. Cela servira de base à la formulation d'objectifs réalistes à long
terme, à cibler par les politiques et les programmes au plan continental afin d’ancrer le
développement d’infrastructures dans l'intégration régionale et la coopération commerciale
en Afrique. L'établissement de la perspective d'avenir s'effectuera en deux étapes. En
premier lieu, le consultant élaborera les paramètres et les résultats attendus et produira un
dossier méthodologique pour discussion lors d’un atelier de validation commun. Suite à la
validation des hypothèses et de la méthodologie, le consultant passera à l'établissement des
perspectives d'avenir.
b. Les hypothèses quantitatives et les paramètres par lesquels il est possible de refléter les
résultats de l'analyse des facteurs susmentionnés.
c. Le consultant proposera et justifiera sa méthodologie de prévision proposée et les outils
préparés pour l’établissement des perspectives d’avenir.
Afin d'établir les perspectives d'avenir en termes de besoins en eau, deux approches seront
adoptées : une approche axée sur la demande et une approche axée sur l'offre.
L`approche axée sur la demande
Dans le cadre de l'approche axée sur la demande, le consultant analysera les options
possibles pour des sources d'eau prenant en compte les scénarii de demande basés sur la
croissance simulée dans les divers secteurs, selon les ressources en eau disponibles. Le
secteur de l'eau est intimement lié à d'autres secteurs en raison du rôle central des
ressources en eau dans le développement socio-économique. Les différents secteurs de
l'industrie, de l'agriculture, de l'usage domestique, de l'énergie, de la navigation, du transport
et de l'environnement sont par conséquent considérés comme des facteurs axés sur la
demande. Afin d'évaluer la demande alimentaire future, le consultant se référera
principalement au rapport de la FAO sur « la demande des produits d'agriculture irriguée en
Afrique subsaharienne », publié en 2006.6 Ce rapport constitue une base solide afin
d'analyser la demande en développement de l'irrigation.
L'Équipe du secteur Énergie fournira la perspective pour des demandes d'énergie.
L`approche axée sur l'offre : l'évaluation du potentiel de développement
Dans le cadre de l'approche axée sur l'offre, les efforts se porteront sur l'analyse des
potentiels de développement dans les bassins sélectionnés. Le rôle du consultant consistera
à identifier des objectifs de développement réalistes dans chaque bassin et d’en définir les
besoins en termes de mobilisation des ressources en eau. La FAO a recensé les potentiels
d'irrigation dans l'ensemble des pays et bassins fluviaux africains (AQUASTAT). Alors qu’à
l’échelle mondiale près de 40 % de la production agricole (60 % de la production céréalière)
provient déjà des périmètres irrigués, le chiffre, pour l'ASS, n’est que de 10 %. Actuellement,
environ 12 millions d'hectares de terre en Afrique bénéficient de l'irrigation (sur plus de 250
millions d’hectares dans le monde), ce qui ne constitue que 20 % du potentiel estimé. Le
stockage insuffisant d'eau, l'irrigation inefficace au niveau des exploitants et la mauvaise
gestion des réseaux de distribution d'eau d'irrigation sont à l’origine d`importantes
vulnérabilités hydrauliques. Le potentiel d'irrigation dans les bassins choisis est évalué
comme suit (FAO) :
6
Ce rapport fait partie d’une série de rapports produits dans le cadre d’un Programme de
Collaboration sur les Investissements dans La Gestion Agricole de l’Eau pour La Réduction de la
Pauvreté et la Croissance Economique en Afrique Sub-saharienne conjointement par la BM, la BAD,
l’IFAD et L’IGIE.
Okavango 0 208.060
6.417.296 25.255.950
*les limites les plus élevées estimées en 1999
Ces données sont indicatives et seront mises à jour pendant la première phase de l'étude du
secteur, prenant en compte le changement climatique d'une part et les améliorations
possibles d'efficacité de l'usage de l'eau, d'autre part. Le potentiel d'irrigation dépendra
également de la définition admise de "l'usage raisonnable" du potentiel fluvial. Ce concept
fait généralement partie des conventions internationales négociées entre les pays riverains
qui se partagent un système fluvial international.
En plus de la nécessité d'augmenter le nombre de régions irriguées, il convient d'améliorer
l'efficacité de l'irrigation (le slogan de la FAO «plus de production par goutte d'eau ») et la
productivité de l'eau (la production alimentaire par mètre cube d'eau) revêt une importance
extrême. Le Programme d'action international de la FAO relatif à l'eau et au développement
agricole durable met l'accent sur l'efficacité de l'utilisation croissante de l'eau par la
modernisation et l'amélioration de plans d'irrigation et la réhabilitation des périmètres irrigués
engorgés d’eau ou salés. Le Programme IPTRID, programme initié par la Banque Mondiale
et maintenant abrité par la FAO, promeut les capacités et le transfert technologique pour une
productivité adéquate de l'eau dans l'agriculture, en coopération avec un grand réseau de
centres de recherches internationaux.
L'équipe GIRET évaluera également le potentiel hydro-électrique réalisable dans chacun des
bassins fluviaux. Ce projet sera réalisé en coopération avec les experts de l'équipe du
Secteur Energie. L'Afrique possède un fort potentiel de développement hydro-électrique.
Selon Aqua-Media International, le potentiel techniquement réalisable est de 1.303.250
GWh/an. Seuls 7,2 % sont mis à profit et 92,8 % sont donc toujours inexploités. Il convient
de noter que 57,9 % de ce potentiel est techniquement et économiquement réalisable.
Comparativement à la production mondiale d'hydro-électricité, la capacité d'hydro-électricité
opérationnelle en Afrique représente uniquement 2,5 % de la capacité mondiale. Toutefois,
comparativement aux autres pays, la planification et la construction de nouveaux barrages
hydro-électriques est en croissance. L'Afrique détient 4,7 % du potentiel hydro-électrique du
monde en construction et 18,2 % du potentiel planifié.
Atelier de validation
Un atelier de validation commun, couvrant tous les secteurs, sera organisé par le Client et le
Consultant et rassemblera les parties prenantes (notamment les CER, OBF/L les institutions
spécialisées de l’UA/les organisations sectorielles) les personnes-ressources (experts
externes). Cet atelier aura pour objectif de discuter la note méthodologique et de valider les
hypothèses et les paramètres proposés afin d'orienter les prévisions finales. La note
méthodologique sera remise une semaine avant l'atelier.
Etablissement du rapport
L'analyse inclura l'élaboration d’un rapport sur les perspectives d'avenir, qui fera partie du
rapport de la Phase I.
Tâche 1.3.2: analyse des choix et des défis – définition des objectifs
Cette tâche vise à identifier les principaux défis auxquels la région et le continent devront
faire face dans le secteur des RET et à proposer un certain nombre d'objectifs stratégiques
clairs pour le programme d'investissement du PIDA GIRET.
Plusieurs problèmes et défis ont déjà été identifiés par la Vision Africaine de l'Eau 2025. En
plus de ces questions essentielles, il existe un certain nombre de questions qui ont
également un impact significatif sur les ressources en eau en Afrique. Tous ces défis et
questions, qui ne sont pas repris ici, seront étudiés et priorisés. A cette étape, les défi ou
groupes de défis suivants semblent être particulièrement appropriés pour la stratégie et le
programme d'investissement du PIDA GIRET :
Multiplicitédes bassins d'eau transfrontaliers (60) et coopération régionale faible. Cela
nécessitera probablement la création de nouveaux OBF/Ls et le renforcement de ceux qui
existent déjà. Leur rôle dans la planification d'investissement, la promotion et la
coordination devra être renforcé;
Pénurie d'eau en aggravation, haute variabilité spatiale et temporelle des précipitations et
impact du changement climatique; l’insécurité de l’eau et grande vulnérabilité face aux
inondations et aux sécheresses. Cela nécessitera des investissements pour augmenter la
capacité de stockage et développer des déviations d'eau (la politique de l’offre) ainsi
qu'augmenter l'efficacité d'utilisation de l'eau (la politique de demandes);
Dégradation croissante de l’environnement ; la contamination des principales ressources
en eau partagées ;
La disponibilité des ressources humaines et des capacités, le manque d’information et
l’absence de bases de données et les capacités de planification et des systèmes de suivi
et d’évaluation qui ne sont pas fiables.
Rédaction du rapport
L'analyse inclura l'élaboration d’un rapport sur les choix et défis, qui feront partie du rapport
de la Phase I.
La structure existante de la Stratégie opérationnelle de la VAE, qui est représente les quatre
piliers des VAE 2025, pourrait être un bon point de départ pour le cadre stratégique
proposé :
Renforcement de la gouvernance de l'eau
Des investissements pour répondre aux besoins en eau
Renforcement de la base financière
Amélioration des connaissances relatives à l’eau
Le cadre stratégique fournira la base sur laquelle le programme de développement
d’infrastructures peut être développé, et les questions touchant à la mise en œuvre
abordées. Le cadre exposera des critères clairs pour donner la priorité aux bassins
transfrontaliers et à leurs programmes, tout en prenant en considération les critères existants
appliqués dans le choix de programmes de développement de ressources en eau, ou utilisés
pour accorder de la priorité aux programmes et aux projet.
Le plan de mise en œuvre identifiera les parties prenantes appropriées. Il fournira aussi une
première quantification approximative du coût ainsi que des estimations de délais.
Le plan indiquera aussi le choix spécifique et des questions de prise de décisions,
particulièrement les projets pour lesquels la « bancabilité » n’est pas certaine.
Etablissement du rapport
Cette tâche inclura l'élaboration d’un rapport sur le programme de plan proposé, qui fera
partie de la phase 1 du Projet.
Le consultant intégrera les divers rapports réalisés par les membres de l'équipe GIRET sur
leurs tâches respectives afférant à l'examen et à l'analyse des politiques, des institutions,
des structures légales, et des projets en cours ou planifiés, sur les perspectives d’avenir, sur
les choix et les défis et sur le programme de plan préliminaire.
Le rapport GIRET de la phase 1 sera intégré avec les trois autres du secteur pour constituer
le rapport de la phase 1.
4.3.1 Tâche 2.1 : préparation et tenue d'un atelier stratégique sectoriel sur les
ressources en eau transfrontalières
La tenue d'un atelier Stratégique de secteur RET sera une composante principale de la
phase II impliquant les parties prenantes les plus importantes. L'atelier sera le lieu pour
discuter avec des parties prenantes des décisions prises, du niveau technique et
opérationnel des résultats de la phase I (les besoins, les objectifs) et définira une stratégie
qui sera articulée plus tard dans des programmes et des projets. L'atelier se concentrera sur
:
Le développement des principes qui devraient guider les orientations politiques et les
décisions relatives à l'intégration régionale.
L'accord avec les parties prenantes sur les défis majeurs à considérer pour le
développement d’infrastructures régionales et continentale, est basé sur les défis définis
dans la phase I;
Accord avec les parties prenantes sur les objectifs stratégiques et les orientations basées
sur les objectifs identifiés dans la phase I. Cela inclut les politiques qui seront mises en
œuvre aux niveaux régionaux et continentaux pour réaliser le défi.
Dans le cadre d’une collaboration étroite entre le Client et le Consultant, ils se concerteront
sur les organisations à inviter en atelier, y compris au moins les CERs, AMCOW et les
OBF/Ls. Mais ils auront besoin de se concerter avec d'autres parties prenantes au niveau
continental, comme les Chefs d'Etat NEPAD et le Comité Gouvernemental de Mise en
œuvre. Le Consultant conseillera aussi au client des mesures et des programmes les plus
efficacement destinés au niveau continental.
Dans le cadre d’une collaboration étroite avec le client, le consultant préparera les dossiers
pour contribuer aux discussions d'atelier. Un tel dossier, préparé sur la base de la phase I du
projet, inclura les résumés suivants :
Les conclusions des examens des politiques régionales et la mise en œuvre d’un
programme de développement d’infrastructure.
Les conclusions sur les projections des besoins en infrastructures des sources d’eau
transfrontalières régionales et des services liés. Une analyse de cohérence avec les
politiques de secteur et les directives économiques.
Un jeu de recommandations visant à renforcer des politiques régionales et continentales
quant à l'infrastructure des ressources en eaux transfrontalières et services associés.
Les défis et les questions qui devraient être adressées par le cadre stratégique pour
définir les priorités des projets et programmes et assurer la mise en œuvre réussie.
Structure du programme.
Après l'atelier, le consultant établira un rapport d'atelier mettant l’accent sur les points
centraux du processus :
Les directives formulées par les participants sur le cadre stratégique / politique du
secteur, le programme de développement d’infrastructures et la stratégie de mise en
œuvre ainsi que le processus,
Les niveaux appropriés acceptés auxquels les mesures et les initiatives devraient être
entreprises : continentaux ou régionaux,
Les interfaces entre les niveaux régionaux et continentaux auxquelles ces mesures et
initiatives vont être entreprises,
Des questions sur lesquelles les participants ne pouvaient pas parvenir à un consensus,
Analyses supplémentaires avancées et nécessaires pour la consolidation des résultats.
Des rapports sur les ateliers sectoriels seront livrés aux clients une semaine après la fin de
l’atelier.
Tâche 2.2.1 formulation d'un cadre stratégique préliminaire (comprenant les politiques
sectorielles)
Le consultant intégrera les rapports divers produits par les membres de l’équipe leurs tâches
respectives touchant au cadre stratégique préliminaire, le programme préliminaire
d'investissement et la stratégie de mise en œuvre et les processus.
Le Rapport de la phase II de GIRET sera intégré aux trois autres rapports du secteur pour
constituer le rapport de la phase II.
Une équipe de sept experts a été mobilisée pour l'étude, avec un apport total du travail
mensuel de 33 personnes. L'équipe présente la gamme complète d'expertises exigée :
Gestion des Ressources en eaux et des bassins fluviaux transfrontaliers
Barrages hydro-électriques,
Irrigation,
Hydrologie,
Le tableau ci-dessous indique les résultats de différents experts dans chaque tâche. Trois
catégories de résultats apparaîtront : celles qui durent moins d’une semaine, d’une à quatre
semaines et plus que quatre semaines. Le nombre total d’hommes/mois pour chaque est
présenté à la fin du tableau.
SECTION TIC
SOMMAIRE
1. CONTEXTE SECTORIEL
1.1 Les enjeux
Le secteur des télécommunications (TIC) en Afrique est depuis quelques années en pleine
expansion surtout grâce à l’introduction du mobile sur l’ensemble du continent.
Le véritable enjeu pour l’avenir est que la population est accès à l’internet. Pour cela, il est
fondamental pour le continent africain de :
Développer des infrastructures pérennes aptes à répondre aux besoins à court
moyen et long terme.
Elargir les services offerts
Réduire les coûts d’usage pour les consommateurs
Créer un environnement favorable aux investissements nécessaire au
développement des infrastructures et des services.
Constats
L’Afrique est une ile isolée vue par les NTIC
Le développement et l’usage du mobile en Afrique est une charge sur la population la plus
fragile1
Réduire ou encadrer les investissements pour avoir des infrastructures pérennes et
structurantes
Le développement de l’usage des TIC en Afrique est essentiellement basé sur la téléphonie
mobile avec une multitude d’infrastructures parallèles (redondantes pour partie). En effet
généralement les différents opérateurs ont déployées des infrastructures « similaires » aux
mêmes endroits (Cf AICD GIS GSM Map) ; cet état de fait non exclusif aux pays d’Afrique
met en évidence qu’une partie non négligeable des sommes investies aurait pu être
économisée ou mieux utilisée par mutualisation. De plus une partie de ces infrastructures
(backbones radio) ne sont pas obligatoirement viables à moyen et long termes car pas
suffisantes pour supporter l’émergence du Broadband.
1.2.1 Le continent
Le continent africain est une des régions du monde où amerrissent peu de câbles sous
marins qui sont dans l’évolution actuelle du secteur et l’accroissement exponentiel de la
bande passante générée, la seule infrastructure pérenne apte à transporter vers la « toile »
les demandes issues des consommateurs. Aujourd’hui malgré l’arrivée en 2009/2010 de
quelques nouveaux câbles (EASSy à l’Est, MainOne à l’Ouest,..), le continent africain est en
pénurie de bande passante ce qui explique en partie le coût élevé de l’usage des services
voix (fixe et mobile) et données (Internet essentiellement).
Les processus d’interconnexion intra-africain sont réalisés hors Afrique (Europe, USA).
1
BAD Perspective économique en Afrique 2009 vol2 - TIC.pdf (page 120)
Privés de Data Centers et d’INX (Internet Node Exchange), les trafics internet intra
continentaux vont chercher les USA ou l’Europe avant de revenir sur le continent africain
engendrant un surcoût et consommant inutilement de bande passante.
Ces trafics jusqu’au début 2010 étaient essentiellement fait via satellites qui ont de faibles
bandes passantes et sont de ce fait incapables d’assumer la demande croissante de trafics
et qui de plus ont un coût au Mbps très élevé. Aujourd’hui plus particulièrement sur la cote
Est, l’amerrissage de câbles sous-marins (EASSy,..) a permis une meilleure connectivité des
pays de la région ce qui devrait entre autre générer une baisse des tarifs aux
consommateurs finaux et une meilleure connectivité grâce aux backbones terrestres qui ont
été déployés parallèlement.
Des études récentes montrent aujourd’hui que ces trafics faisant l’aller et retour « coutent »
aux utilisateurs finaux entre 300 et 400 M€/an au plus grand profit des « acteurs non
africains » ; une grande partie de cette manne financière quittant l’Afrique pour être
consolider sur un autre continent.
élevée, tandis que les prix du large bande sont inaccessibles pour la majorité de la
population. Dans leur immense majorité (22 sur les 32 retenus pour le calcul du panier de
prix des TIC), les pays de la région appliquent au large bande fixe des prix qui correspondent
à plus de 100% de leur RNB mensuel par habitant.”
Infrastructures physiques
Les infrastructures identifiées comme ayant un objectif d’intégration continentale ou
régionale sont plus spécialement:
Infrastructures permettant d’accéder aux stations d’amerrissage des câbles sous marins.
Infrastructures « corridors » (Liaisons optiques traversant un pays)
Lien entre 2 pays voisins
Tout ou partie d’une infrastructure nationale nécessaire pour les points précédant.
Interconnexion
Pour ce faire le Consultants priorisera et hiérarchisera les secteurs ciblés par l’étude. Il
veillera à ce que les programmes soient cohérents dans le temps et dans l’ordre
d’implémentation car l’absence ou l’inversion de chainon peuvent diminuer l’efficacité de
l’ensemble par incohérence ou dysfonctionnement.
3.2 Horizons
Les termes de références de l’étude PIDA donne 2 horizons pour le secteur TIC.
Le secteur des TIC est un secteur dynamique qui est essentiellement conduit par la
demande marché; plus généralement dés qu’un service est offert, il se trouve saturé dans un
délai très bref car le trafic généré par ces services ne peut souvent pas être absorbé par les
infrastructures existantes qui ont été dimensionnées sans avoir tenu compte de ceux-ci.
Comme il en a été discuté avec le « Panel of experts », la BAD lors de la réunion de
Juin à Tunis, il a été accepté que les horizons pour le secteur TIC soient réajustés
pour tenir compte du dynamisme du secteur et donc permettre à l’étude PIDA d’être
plus en cohérence avec les évolutions et perspectives du secteur.
Perspectives ToR Etude PIDA
Imaginer ce que sera la demande au delà d’un horizon 2020 n’est pas réaliste car tant les
services offerts que la demande du marché et les technologies mises en œuvre seront
différentes de celles existantes aujourd’hui. Il suffit d’analyser ce qui c’est passé ou se passe
en Europe et dans des pays en développement comme l’Inde, la Chine et autres. L’explosion
des services et de la demande a généré une forte croissance de trafics et nécessite au jour
le jour par les acteurs des ajustements d’infrastructures pour répondre à ces demandes
et à la qualité attendue par les consommateurs privés ou professionnels.
Données marché
Les données « marché » sont de 2 types :
Données régulateurs et légales
Licences attribuées par pays et tarifs
Tarifs réglementaires (interconnexion,…)
Données « opérateurs »
Nombre de consommateurs par services (fixe, mobile, Internet, broadband,..)
Tarifaires
Données coûts
Les données « coûts » regroupent les données de coût des différents sous-ensembles
composants les infrastructures.
Coûts de génie civil et construction (tranchés, mats, bâtiments,....)
Coûts des câbles optiques
Couts des équipements actifs
Coûts de main d’œuvre
…
2
Leçon retenue d’ HIPPSA
régional
et national
Elle constituera un atlas des infrastructures déployées et identifiées par l’ensemble des
opérateurs et des acteurs alternatifs (énergie, transports, et autres) et prendra en compte les
projets en cours ou programmés à court terme.
Cet atlas sera complété par 2 autres parties portant sur :
les liens identifiés comme manquants et indispensables pour l’intégration de l’ensemble
des pays africains dans le monde global des TIC et devant être réalisés prioritairement.
une vision prospective du développement de ces infrastructures à 5 et 10 ans.
Des données complémentaires (Capacités physiques, bandes passantes,..) pourront
compléter cet atlas.
Modèles analytiques
Un des composantes de l'étude PIDA est de correctement séquencer l'ordre des
infrastructures proposées pour assurer le développement régional à long terme des TIC sur
le continent africain.
C'est pourquoi, trois modèles seront développés durant l'étude :
Un modèle de trafic
Un modèle de coût d’infrastructure
Un modèle de rentabilité d'infrastructure
Modèle de trafic
L’objectif de ce modèle est de modéliser les trafics issus des différents services TIC devant
utiliser ces infrastructures. Il permettra d’avoir un outil de dimensionnement des
infrastructures basé sur :
Trafics actuels données potentiellement issues de la base de données
Scenarii d’évolution des trafics à moyen et long terme liés à :
Evolution du nombre de consommateurs/service
Evolution du volume par consommateur
Emergence de nouveaux services
Le modèle de trafic pourra être basé sur des modèles développés et mis en œuvre dans
d'autres programmes et particulièrement sur les projets d'e-NEPAD.
Il aura des différents niveaux de sensibilité pour générer les trafics hauts et bas suivant le
nombre d'utilisateurs et les bandes passantes générées par les services. Ce modèle sera
utilisé d'une façon plus systématique dans la phase B2.
Ce type de modèle est très voisin des outils utilisés par les constructeurs d’équipement ou
Société d’assistance à maitrise d’ouvrage. Il est bâti sur une approche Top Down
Ce type de modèle est très voisin des outils utilisés par les NRA pour la régulation des tarifs
de détails et de gros (approche FLRIC).
Cette partie permettra au Consultant en fin de tâche d’avoir un bon aperçu de la situation du
secteur et une bonne connaissance des actions entreprises dans le passé ou programmées
à court terme.
Niveaux géographiques
Les données seront collectées à 3 niveaux:
Continental
Cette analyse mettra en évidence la situation du continent africain et aidera à mesurer l'écart
qui devra être réduit pour connecter le continent au monde numérique.
Régional
L’analyse comparative au niveau régionale permettra d’identifier les régions les plus
performantes et donc de rechercher les causes structurelles ayant permis ce développement
et d’identifier les ajustements structurels nécessaires à mettre en œuvre avec les moins
performant pour s’ajuster.
National
L’analyse des marchés les plus performants au niveau national permettra d’identifier les
raisons de leurs succès et donc de proposer des ajustements aux pays les moins
performants.
Le Consultant analysera régulièrement les « gaps » entre les données existantes (ITU,
AICD) souvent obsolètes car datant de plus d’un an et les données issues du marché qui
sont plus proches de la réalité.
AICD
Dans le cadre du programme AICD , un certain nombre de données ont été collectées par la
Banque Mondiale .
Les données utiles au projet sont essentiellement les données des infrastructures optiques.
Ces données ont été transférées par AICD à l’étude PIDA.
Il semble important de noter que la consolidation ne pourra peut être pas être faite si pour
des raisons de droits de Licence, il y a quelques données manquantes car non transférables.
ITU
L’ITU collecte auprès des gouvernements un certain nombre de données du secteur. Son
site Web fournit une base de données accessible. Le Consultant portera une attention toute
particulière aux données issues de l’ITU.
L’ITU sur son site a comme AICD des outils permettant d’accéder à un grand nombre
d’informations et de données sur le secteur des TIC.
De plus en 2005 l’ITU a publié un Atlas des infrastructures optiques. «Etude sur les
infrastructures des technologies de l’Information et de la Communication en Afrique Centrale,
Ouest et Nord (Mrs Bassave, Irzouni, Kamdem) Mars 2005 »
Les donnés ITU sont consolidées avec un retard de un ou deux ans ce qui limite leur
usage.
ICT “eye”
Le ICT “eye” website est une base de données TIC qui fournit des indicateurs et des
statistiques sur les données marché, le profile des politiques et des régulateurs.
23 June 2010
SPONSOR WIRE
Lome - Togo — ECOWAS has taken another practical step towards addressing the dearth of up-to-
date and accurate data which will reflect its current market mapping in the telecommunications-ICT
sector through the official launching of its regional data base on Tuesday, 22nd June 2010.
A demonstration of the mode of operation and mapping methods of the data base was done at the
launching and witnessed, among others, by the Togolese Minister of Posts and Telecommunications,
As one of the priority projects of the ECOWAS Commission, SIGTEL will help inform and provide
direction for decision-makers within the region for their development policies on telecoms-ICT,
evaluate the potentials of new activities arising from opening up the telecoms-ICT market to
competition and determine the possibilities for market penetration by competitors. It will also help
increase available knowledge of the telecoms-ICT market in West Africa, enable regulatory authorities
in the region to adapt regulations to changes in the sector as well as serve as a tool for Member
States to assess their progress towards achieving the objectives set by the ECOWAS Commission
and NEPAD for the telecoms-ICT sector.
http://allafrica.com/stories/201006240778.html
Harmonisation 4 des politiques régissant le marché des TIC dans l’espace UEMOA-
CEDEAO Modèle de politique et de législation en matière de TIC.
HIPSSA5 : Harmonisation des politiques pour les pays de l’ACP ;Appui à
l'établissement de politiques harmonisées pour le marché des TIC dans les pays ACP
HIPPSA
Objectifs
L'objectif global de ce projet est d'aider à établir des politiques harmonisées en matière de TIC dans
chacun des pays concernés.
Etablir et promouvoir des politiques et des lignes directrices régissant le marché des TIC pour
chaque pays ACP;
Soutenir les organisations régionales et les groupements économiques sous-régionaux à
développer et à promouvoir l'utilisation de politiques et de réglementations harmonisées pour le
marché des TIC dans la zone concernée;
Renforcer les capacités humaines et institutionnelles dans le domaine des TIC grâce à une série
de mesures ciblées portant sur la formation, l'éducation et le partage des connaissances.
Résultats
Faire prendre conscience au plus haut niveau politique, dans les pays en développement, de la
nécessité de passer à une économie fondée sur la connaissance;
Aider les pays en développement à adapter leurs cadres réglementaires pour développer plus
avant l'infrastructure et les applications TIC, optimiser les avantages économiques et sociaux et
répondre aux priorités nationales, conformément aux objectifs de la CMDT-06 et du Plan d'action
du SMSI;
Assurer une formation en matière de politique et de réglementation et d'utilisation des TIC, et
3
http://www.itu.int/ITU-D/treg/projects/itu-ec/index-fr.html
4
http://www.itu.int/ITU-D/treg/projects/itu-ec/Ghana/modules/FinalDocuments/Model_ICT_Law_Policy-fr.pdf
5
http://www.itu.int/ITU-D/treg/projects/itu-ec/index-fr.html
Gove rnm en t N RA
Tel ec om la w a nd
App li ca ti on s b y-law
ass oci ate d by-l aw s
Finalement le Consultant examinera comment les RECs mettent en place les éléments
stratégiques clé des politiques :
le développement et l’usage d’infrastructures dites alternatives.
La coordination des fréquences
La Web security
Le développement de centres d’excellence ou de formation
Après cette analyse transversale, le Consultant tentera de tirer les aspects positifs et
négatifs et d’identifier les « best practices » et les « worst cases ».
Une analyse spécifique sera aussi faite par le Consultant pour comparer la situation du
marché des TIC et expliquer les différences générées suivant les différentes politiques et
choix réglementaires faits par les RECs.
Des analyses de type Swot pourront être faite afin de déterminer force et faiblesse des
politiques régionales sur un point particulier.
Les fichiers RECS, complété, si exigé (ou si possible), avec des fichiers de pays,
synthétiseront les points analysés et inventorieront les organismes réglementaires et leur
pouvoir sur des points spécifiques.
Dans ce cadre les consultants travailleront avec les Recs, HIPPSA et sur l’inventaire régional
et des outils tels que ceux développés par l’ITU en e-application.
Dans ce cadre et pour atteindre au plus vite les objectifs sur lignés, le Consultant identifiera
les infrastructures existantes ayant un fort potentiel dans l’intégration continentale et
régionale.
Bottom-up approach
Bottom up study and analyse Selection of Selection of Selection of
of relevant projects relevant projects relevant projects
ICT Infrastructures projects
investment programmes
coming from bottom-up approach
PIDA Study 18 PIDA Study 17
Durant cette tâche, le Consultant portera son analyse sur l’état physique des dites
infrastructures et dans la mesure du possible l’état d’avancement de leur « mise en
service ».
Les consultant porteront toute leur attention sur :
Connectivité des pays au reste du monde
Inter connectivité des pays limitrophes entre eux.
Les projets (minimum de 5 ) seront choisis dans :
Le plan d’action STAP
Les projets Banque Mondiale
Les projets issus des opérateurs ou équipementiers
L'analyse de l'état et de l'usage des TIC dans le monde met en évidence un grand nombre
de points, qui ne seront pas pris comme des hypothèses, mais comme des "faits accomplis".
Le développement du secteur des TIC n’est pas lié aux indicateurs économiques mais à la
demande marché et l’évolution des contenus.
Faits accomplis
Large bande (Broadband)
L’internet bas ou moyen débit (< 4 Mbps) n’a plus d’avenir à court terme ( 3 ans) et est
largement obsolète aujourd’hui pour beaucoup d’applications.
Le trafic data va très rapidement (comme c’est déjà le cas pour certains pays) dépassé le
trafic voix au niveau régional et continental.
Développement du Large Bande
Les câbles sous-marins en Afrique ayant amerris ou arrivants sur l'Afrique ont une capacité
globale de plusieurs Terabytes à comparer au 200 Gbps disponibles aujourd'hui sur l'Afrique
principalement via des satellites et aux 1,996 Gbps consommés par l'Amérique du Sud.
D'autres câbles sous-marins font être déployés à court terme (< 2015) mettant fin à
l'isolement de quelques pays côtiers (non nécessairement les acteurs) et mais pas des pays
enclavés.
Us et coutumes des acteurs
Hypothèses
Si un certain nombre de paramètres peuvent être considérer comme des certitudes avec
une vision à moyen terme (< 5 ans), les perspectives en Afrique du développement des
services Broadband sont aussi liées à un certain nombre d’hypothèses.
Croissance du marché de détail
Marché voix :Si la croissance du nombre d’utilisateurs GSM en Afrique a été exponentielle
(et inattendue dans les premières années de déploiement ), la courbe de croissance à
moyen terme deviendra asymptotique comme partout ailleurs dans le monde par saturation
du marché.
Marché broadband : le marché Broadband en Afrique est fortement demandeur. Il est donc
fort probable que la croissance du marché broadband soit celui qui va consommer le plus
« d’infrastructures » en terme d’usage (le trafic donnée deviendra supérieur au trafic voix).
Les hypothèses devront donc prendre en compte la croissance potentielle du nombre
d’abonnés par pays et le trafic « hors pays » (régional ou continental) généré par ces
consommateurs.
Il faudra donc dans les projections avoir 3 variables toutes évolutives dans le temps.
Taux de croissance du nombre de consommateurs par pays (profil haut et bas)
Taux de croissance de trafic généré par chaque utilisateur (profil haut et bas)
Taux de croissance de trafic « régional » généré par ses mêmes consommateurs
Il est important de noter que ces variables prisent comme hypothèses sont étroitement liées
pour chaque pays à sa politique d’aménagement du territoire et à sa politique légal et
régulatrice (Régulation des prix)
Trafic régionaux et continentaux
La croissance des besoins en infrastructures continentales et régionales est totalement
dépendante de l’ensemble des croissances nationales.
Pour évaluer les besoins, les consultants utiliseront un certain nombre de ratios et matrice de
routage émanant de benchmarking ou d’acteurs du secteur.
Modèle de projection
Pour dimensionner les infrastructures physiques, les trafics générés et attendus aux divers
endroits des infrastructures régionales nécessite leur modélisation.
Dans ce cadre, un modèle sera utilisé afin en fonction des hypothèses et scenarios de
dimensionner les infrastructures nécessaires en prenant soin d’assurer leur viabilité à long
terme pour les parties amortissables sur plus de 5 ou 10 ans.
Dans le cadre des projections, le Consultant utilisera donc un modèle spécifique qui sera
développé ou adapté (de ceux développés par AICD ou le e-Nepad) pour satisfaire les
attentes de résultat. Ce modèle a été décrit précédemment.
Évaluation des risques du secteur : étude liée aux perspectives pour l'avenir
Le Consultant, et l’Afrique sont face à un véritable challenge qui est de prévoir l’imprévisible
qui est le développement de l’usage de l’internet dans le monde et les applications de plus
en plus gourmande en trafic.
Aussi pour minimiser ce risque, il sera nécessaire de bien séparer les investissements dont
les composantes sont amortissables à court terme (éléments actifs) des investissements
structurants (Fibre optique,..) qui eux ont une durée de vie longue (> 2020). S’il y a un fort
risque sur les « éléments actifs », il sera possible de minimiser très fortement les
investissements structurants, gros consommateurs de capitaux mais amortissables sur du
long terme).
Tache 1.4.1.4 Formulation des perspectives pour 2012, 2015 and 2020
En prenant en compte les résultats de l'atelier de validation et le travail précédent, le
Consultant fera un projet d'un document sur les perspectives des TIC en Afrique.
Pour compléter ce document, des fichiers de synthèse (Régional et national aussi bien que
des cartes) seront développés. Ils compléteront ceux déjà développés pendant des tâches
précédentes et permettront l'achèvement et la centralisation d'informations sur le secteur.
Ces documents ou fiches électronique feront partie du rapport I.
Cette partie complétera les résultats de la tâche B1 et analysera les options ou choix à faire
pour résoudre les contraintes ou risques qui auraient été identifiés en B1
Le principal facteur analysé sera :
4.5.4 Tache 1.4.3 Préparation des grandes lignes d’un programme pour le
développement des infrastructures physiques régionales et
continentales (B3)
Contexte
Selon les termes de références, sur la base de (i) la revue des infrastructures régionales et
continentales conduite lors de la tâche A2; (ii) la formulation de la perspective pour l'avenir
faite lors la tâche B1, le Consultant présentera un programme de développement d’un plan
pour les infrastructures TIC et les services associés dans lequel la chose suivante sera mise
en évidence:
Projets d'investissement par statut (en exécution, dans pipeline, nouvelles idées)
Cadre institutionnelle et légal et d'autres interventions « douces » qui pourraient être
exigées
Quantifications des coûts prévisionnels et évaluation des délais
Choix spécifiques et prise de décisions quant aux projets pour lesquels la « banquabilité »
est incertaine.
4.7.1 Contexte
Comme annoncé dans termes de références, le but de cette phase est d’aider à atteindre,
par un processus participatif et consultatif, un consensus sur les éléments essentiels du
cadre stratégique régional et continental (en y incluant les politiques sectorielles), du
programme de développement d'infrastructure et d’une stratégie de mise en œuvre.
Les problèmes-clés qui devront être adressés incluent :
Le développement d'infrastructures intégrées et de réseaux d'accès comme la pierre
angulaire de l'e-accès, avec une interconnectivité internationale (transfrontalière) efficace
afin d’accroître l'accès aux services TIC au le plus grand nombre de la population africaine,
ainsi que l'amélioration de connectivité du continent africain avec les autres continents;
Enjeux spécifiques
Durant cette phase, le cadre stratégique, le programme d’investissement et de mise en
œuvre aborderont aussi sur certains secteurs plus spécifiques comme :
Priorisation de projets
La priorisation de projets est essentielle, car elle aidera à concentrer les efforts sur un cœur
réaliste de projets et construire un consensus entre toutes les parties prenantes (incluant les
financeurs) autour de ce noyau. Critères d'évaluation et de priorisation seront proposés avec
le programme de développement et progressivement ajustés par le consultant sur la base de
discussions avec des sponsors de programme, RECs et autres parties prenantes.
Les points sur lesquels les consultants se concentreront principalement seront les manques
d’infrastructures qui sont à l'origine de goulots d'étranglement régionaux ou continentaux.
Pour ces buts, les consultants travailleront principalement sur :
Renforcement de capacité:
La formulation de recommandations pour le renforcement de capacité institutionnelle
d'entités continentales et régionales responsables du contrôle, de la coordination et de la
gestion la mise en œuvre des mesures acceptées et des actions (tandis que la mise en
œuvre des recommandations sera la responsabilité directe des entités concernées et sera
effectuée à l'extérieur de cette étude).
Mécanisme de contrôle.
Partant du travail déjà fait pour concevoir le NEPAD Project Management System (NPMS) et
la mise à jour de ce système sous MLTSF, nous évaluerons l'adéquation de la base de
données présente comme un mécanisme de contrôle effectif et formulerons des
observations, des commentaires et des recommandations sur sa mise à jour pour prolonger
ce qui en a besoin. Le design final et la mise en œuvre de n'importe quel mécanisme de
contrôle sera effectué séparément de cette étude.
La production de cette tâche formera la partie de la phase II Rapport
En plus des ressources disponibles à l’intérieur de l’équipe TIC, il sera fait appel a deux
membres de l’équipe transversale :
L’expert SIG
Le juriste
ANNEXES
Led Consortium : SOFRECO –MWH – NATHAN – SOFRECOM – SYSTRA – ASCON - CABIRA 240
Etude sur le Programme de Développement des infrastructures en Afrique - PIDA
Rapport de Démarrage
ANNEXE 1
Liste des Documents Consultés
1 AU/NEPAD African Action Plan 2010 – 2015 – Advancing Regional and Continental Integration in Africa –
NEPAD Planning anc Coordinating Agency, Midrand South Africa- 2010 (Main and Final Technical Report)
2 The NEPAD infrastructure Medium to Term Strategic Framework (MLTSF) Study- Discussion Papers and
Reports
3 MLTSF Study Independent Assessors Report – February 2009
4 African Economic Outlook (AEO) 2010
5 NEPAD Short Term Action Plan (STAP) Main Report– May 2002 – Draft Final Ver.2
6 NEPAD Short Term Action Plan – Review of Implementation Progress Report 2003
7 NEPAD Short Term Action Plan (STAP)- Second Review of Implementation Progress and Way Forward –
Continental Synthesis Report 2004
8 NEPAD Short Term Action Plan (STAP)- Draft RECs -Project Implementation Status Reports 2010 (Soft
Copy in NEPAD STAP Documents CD)
9 Assessing Regional Integration in Africa IV – Enhancing Intra-African Trade, - ECA, AU, ADB Report- May
2010 - (Nara ana Soft Copy ,n CD)
10 African Development Bank (ADB) : Review of Regional Operations Draft – May 2010
14 ADB: Bank Group's Information & Communication Technologies (ICT) Operations Strategy – Revised
Version –ADF/BD/WP/2008/74/Rev.1 03 October 2008 – Soft Copy
15 Policy for Integrated Water Resources
22 IDA 15 Mid Term Review of the IDA Regional Programme (CFPIR) October 2009
27 GIS Data for Urban maps showing GDP spikes: - A iailable from "G Econ Nordhaus Yale" site
28b •Paying the Price of Unreliable Power. Supplies: In-House Generation of Electricity by Firms: Vivien Foster
& Jergenijs Stinbuks, Janauary 2008
28c •Electricity Reforms in Mali: A Macro – Micro Analysis of the Effects on Poverty and Distribution; Dorothee
Bacaufuso, Antonio Estache and Luc Savard, April 2008
28d •Electricity Reforms in Senegal: A Mac-o – Micro Analysis of the Effects on Poverty and Distribution;
Dorothee Bacaufw o, Antonio Estache and Luc Savard, April 2008
28p •The Impact of Infrastructure Spending in Sub Saharan Africa: A CGE ModelingApproach; Jean Francois
Perrault, Luc Savard and Antonio Estache – February 2008
28q •Water Reforms in Senegal: A Regional and Interpersonal Distribution Impact Analysis
28r •Crop productivity and road connectivity in Sub Saharan Africa: A spatial Analysis- Paul Dorosh, Hyoung
Gun Wang, Liang You and Emily Schmidth; February 2009
28s •Making Sense of Africa's Infrastructure Enclowment: A Renchmarking Approach: Tito Xepes, Justin Pierce
and Vivien Foster; Jrnuary 2008
29 SSATP Working Paper No,89- A Framework for a pro-growth, Pro-poor Transport Strategy, Nahusenay
Mitiku
30 SSATP Working Paper No. 86 – Institutional Arrangements for Transport Corridor Management in Sub-
Saharan Africa; Yao Adzigbey, Charles Kunaka, Tesfamichel Nahusenay Mitiku
31 SSATP- Second Development Plan 2008 – 2011 – Fostering Sound Policies and Strategies for the Provision
of Reliable, Safe, Efficient and Affordable Transport, October 2007
32 IDA 15 Mid-Term Review of the IDA Regional Program – International Development Association – IDA
Resource Mobilization Department (CFPIR) – October 2009
33 IIRSA –Initiative for the Integration of Regional Infrastructure in South America; Indicative Territorial
Planning, Project Pori folio 2009
34 IIRSA – Building a common future
35 IIRSA – Building a New Continent; Projer:t Information Sheets – Priority Investment Portfolio in South
America
36a Flyer: MesoAmerica Electricity Integration
.
36b Flyer: Proyecto Integracion y Desarollo Me ;oAmerica
39 IMF Regional Economic Outlook Africa April 2010 - Back to high growth
47 Indira Gandhi Institute of Development Research, Mumbai, Macroeconomic effects of public investment in
infrastructure in India, 2006
48 WB The cost of attaining the MDGs
AU/NEPAD African Action Plan 2010 – 2015 – Advancing Regional and Continental
1 Integration in Africa – NEPAD Planning anc Coordinating Agency, Midrand South Africa-
2010 (Main and Final Technical Report)
The NEPAD infrastructure Medium to Term Strategic Framework (MLTSF) Study- Discussion
2
Papers and Reports
3 MLTSF Study Independent Assessors Report – February 2009
4 NEPAD Short Term Action Plan (STAP) Main Report– May 2002
5 NEPAD Short Term Action Plan – Review of Implementation Progress Report 2003
NEPAD Short Term Action Plan (STAP)- Draft RECs -Project Implementation Status Reports
6
2010
7 African Development Bank (ADB) : Review of Regional Operations Draft – May 2010
8 Proposal for Clean Energy Investment Framework for Africa
9 AICD Papers New as of 18 May 2010 not in 1. File Folders
9a •Power Sector Review
9b •Power Spending Needs
9c •Unit Costs of Infrastructure
CAREC- Central Asia Economic Cooperation – Energy Action Plan Framework – Good
10
Neighbors Good Partners. Good Prospect, – October 2009
Agence Française de Développement et Banque Africaine de Développement ; L’ENERGIE
11 EN AFRIQUE A L’HORIZON 2050 ; Etude conduite sous la direction de Jean-Pierre
Favennec ; décembre 2009 ; 84 pages.
Energy sector in the Mediterranean region, situation and prospective 2025; UNEP-MAP,
12
Plan Bleu, AFD, November 2009
Energy prospects in the Mediterranean region up to 2020 ; OME (Observatoire
13
Méditerranéen de l'Energie) ;
14 Plan Bleu, October 2006
15 The World Bank Group; Energy Strategy Approach Paper; October 2009
17 Integrated African Energy Vision 2035, AUC, ECA & UNIDO, 2009
AU/NEPAD African Action Plan 2010 – 2015 – Advancing Regional and Continental
1 Integration in Africa – NEPAD Planning anc Coordinating Agency, Midrand South Africa-
2010 (Main and Final Technical Report)
2 NEPAD Short Term Action Plan (STAP) Main Report– May 2002 – Draft Final Ver.2
Assessing Regional Integration in Africa IV – Enhancing Intra-African Trade, - ECA, AU, ADB
3
Report- May 2010
Africa's Infrastructure, A time for Transformaion, (Hard copy & electronic CD) – 2010; The
3
World Bank
4 WB Regional Integration Investment Portfolio (IDA and Global Environment Fund)
5 IDA 15 Mid Term Review of the IDA Regional Programme (CFPIR) October 2009
6 4.WB Regional Integration Investment Pipeline (FY10-FY14)
7 AICD Papers New as of 18 May 2010 not in 1. File Folders
7a •Air Transport Review
7b •Railway Sector Review
7c •Ports Review
7d •Transport Spending Needs
7e •Unit Costs of Infrastructure
7f •Infrastructure and Growth in Africa – Cesar «alderon –Janauary 2008
7g •Transport Prices and Costs in Africa: A rev ew of the main International Corridors;
SSATP Working Paper No,89- A Framework for a pro-growth, Pro-poor Transport Strategy,
8
Tesfamichaei Nahusenay Mitiku
SSATP Working Paper No. 86 – Institutional Arrangements for Transport Corridor
9 Management in Sub- Saharan Africa; Yao Adzigbey, Charles Kunaka, Tesfamichel
Nahusenay Mitiku
SSATP- Second Development Plan 2008 – 2011 – Fostering Sound Policies and Strategies
10
for the Provision of Reliable, Safe, Efficient and Affordable Transport, October 2007
IDA 15 Mid-Term Review of the IDA Regional Program – International Development
11
Association – IDA Resource Mobilization Department (CFPIR) – October 2009
12 Assessing Regional Integration in Africa volume 1, 2 and 3 by ECA and AU
15 Road network upgrading and overland trade expension in Sub Saharan Africa World Bank
17 World Bank SSATP Gazing into the mirror Operational internal control in Cameroon Customs
AU/NEPAD African Action Plan 2010 – 2015 – Advancing Regional and Continental
1 Integration in Africa – NEPAD Planning anc Coordinating Agency, Midrand South Africa-
2010 (Main and Final Technical Report)
The NEPAD infrastructure Medium to Term Strategic Framework (MLTSF) Study- Discussion
2
Papers and Reports
3 MLTSF Study Independent Assessors Report – February 2009
4 "African Economic Outlook (AEO) 2010
5 NEPAD Short Term Action Plan (STAP) Main Report– May 2002 – Draft Final Ver.2
6 NEPAD Short Term Action Plan – Review of Implementation Progress Report 2003
NEPAD Short Term Action Plan (STAP)- Second Review of Implementation Progress and
7
Way Forward – Continental Synthesis Report 2004
NEPAD Short Term Action Plan (STAP)- Draft RECs -Project Implementation Status Reports
8
2010
9 AfDB, 2000: Policy for Integrated Water Resources
Africa's Infrastructure, A time for Transformation, (Hard copy & electronic CD) – 2010; The
10
World Bank
11 WB Regional Integration Investment Portfolio (IDA and Global Environment Fund)
12 IDA 15 Mid Term Review of the IDA Regional Programme (CFPIR) October 2009
13 WB Regional Integration Investment Pipeline (FY10-FY14)
AfDB, 2005 : The Rural Water Supply and Sanitation Initiative (RWSSI), Launching
16
Documents.
34 ESA, 2006 : The TIGER Initiative Implementation Plan 2005-2007, Revision 2006.
35 FAO – AQUASTAT: Several publications and databases on Irrigation in Africa (FAO website)
GWP, UNDP, 2005 : L’Intiative Canadienne (PAWD), Programme for Water Development in
36
Africa .
37 MDG Task Force on Environmental Sustainability : Reports
40 Ministerial Declaration of the Hague Conference on Water security in the 21st Century.
2 ADB: Bank Group's Information & Communication Technologies (ICT) Operations Strategy –
Revised Version –ADF/BD/WP/2008/74/Rev.1 03 October 2008
3 AICD Papers New as of 18 May 2010 not in 1. File Folders
3a •ICT Sector Review
3b •ICT Investment Needs
5 Africa Analysis – Telecom – IT. Media – I'roject: Feasibility Study for the Terrestrial Segment
of the NEPAD ICT Broadband Infrastructure Network for Eastern and Southern Africa –
Issued tu : Brion Cheesman- NEPAD e-Commission
15
African ICT Week (AICTW) Concept Paper UA Nov 2009
16
ITU-D Information Society Statistical Profiles 2009 Africa
17 WB 2009 Extending Reach and increasing Impact
24 The Opportunities and Challenges of the East African Submarine Cable System (EASsy)
Dawit Bekele Internet Society
25
Highlights of the Internet for Africa meeting, Montpellier 10-12 Dec 2007
26
Internet Connectivity in Africa Montpellier 10-12 Dec 2007
27 Internet Exchange Points: A Business & Policy Perspective AFIX Decision-makers’
Workshop
28 Information Communications Technologies and Regional Integration: Africa and South
America; Information Communications Technologies and Regional Integration
29
ICT for Development and the MDGs
30
Achieving the Millennium Development Goals in Africa UA 2008
ANNEXE 2
Liste des personnes rencontrées
General
WB- Sustainable
Development Department
Frederico Barra Alvaro (Mr)
GIS Analyst Middle East & North Africa
Region
WB-Policy Division-
Global Information &
Guermazi Boutheina (Ms) Sr. Regulatory Specialist
Communication
Technologies
Heather Worley (Ms) Communication Officer The World Bank
WB-Urban & Water-
K. Ahmad Junaid (Mr) Sector Manager
African Region
WB-SSATP Regional
Kabanguka Jean Kizito (Mr) Senior Transportation Specialist Coordinator Eastern and
Southern Africa
WB-Global Information &
Communication
Kimura Kaoru (Mr) Operations Analyst
Technologies Policy
Division
WB- Sustainable
Development Department
Laszlo Lovei (Mr) Director
Middle East & North Africa
Region
PPIAF- Sub-National
Leigland James (Mr) Program Leader
Technical Assistance
IFC-Global Information &
Leydier Stephanie (Ms) Senior Investment Officer Communication
Technologies Department
WB- Sustainable
Luis Irigoyen Jose (Mr) Senior Manager Development Department
- Africa Region
M. Ghzala Abdelmoula (Mr) Lead Infrastructure Specialist WB-Mena Region
IFC-Global Information &
Muente- Kunigami Arturo (Mr) ICT Policy Specialist Communication
Technologies
WB- Development
Murray Siobhan (Mr) Economics Research
GIS Analyst
Group
WB- Regional Integration-
Scobey Richard (Mr) Acting Director
Africa Region
WB-Global Information &
Silarszky Peter (Mr) Senior Economist Communication
Technologies
Tjaarda P. Storm Van Leeuwen
Adviser Africa Energy Group
(Mr)
WB- Sub-Saharan Africa
Vincent Stephen (Mr) SSATP Program Manager
Transport Policy Program
WB- Global ICT
Williams Mark (Mr) Senior Economist
Department
Consortium SOFRECO –MWH – NATHAN – SOFRECOM – SYSTRA – ASCON - CABIRA
Etude sur le Programme de Développement des Infrastructures en Afrique-PIDA
Rapport de démarrage
SECTEUR TIC
SECTEUR TRANSPORT
SECTEUR ENERGIE
Nom Position
Alex RUGAMBA Director, ONRI
Amadou OUMAROU Division Manager, ONRI .1
Hela Director Energy, Environment and Climate Change
CHEIKHROUHOU
Micah AJIJO Consultant, PIDA Study Coordinator, ONRI 1
Jacques MOULOT Chief Energy Expert, ONRI.1
Roger GAILLARD Lead Energy specialist, ONEC.1
E.B NZABANIIA O/C ONEC-2
E. NEGASH Power Engineer ONEC-2
V. ZONGO Financial analyst ONEC-1
Kurt LONSWAY Manager ONEC-3
Peter FERNANDEZ DFID
Johannes CHIRWA Principal PPP Infrastructure Specialist
PRATFUL PATEL Consultant, Leader of the PIDA Panel of Experts
Guy DARLAN Consultant, Member of the PIDA Panel of Experts
Tafesse MEKURIA Consultant, Member of the PIDA Panel of Experts
Jonathan WALTERS Sector Manager Transport and Energy MENA, World
Bank
ANNEXE 3
Liste des membres de l’équipe de
l’étude PIDA et expertises
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Togo
Niger
Jean- PhD Economics More than 35 years of experience in development economics, Mali
Programme including 27 years at the World Bank, mainly in the design and English: VG
François 32 65 Mining Engineering CEMAC
Leader implementation of adjustment and investment projects, French : VG
BAUER graduate WAEMU
primarily in infrastructure Gabon
Guinea
Algeria
Institutional Burundi
Etienne and
Postgraduate degree in Over 25 years’ experience in development economics and Rwanda English: VG
31 61 business administration public finance planning and budgeting in transition and
SOLTESZ development DR Congo French : VG
Master of Economics developing countries.
economist Benin
Gabon
Tunisia
Algeria
Post-doctorate in Integrated
Jacques Environnemen
44 71 Environmental Management 21 years of experience in the field of environmental and social Morocco English: VG
FRANSENN tal Expert management of development projects in Africa DR Congo French : VG
Doctorate in Biology
Guinea
Cameroon
Gabon
Postgraduate studies
Central African
Olivier
Legal advisor 20 45
diploma in International Over 15 years of professional experience as a legal expert in Republic
English: VG
D’AUZON Transport and Distribution the infrastructure and transport sector French : VG
Algeria
MA in Contract Law
Nigeria
Ghana
Burkina Faso
Jean-Pierre Infrastructure
42 71
Master of Science in 39 years of experience as economist, especially in the Mali English: VG
DIEHL economist Operations Research infrastructure and transport sector Mauritania French : VG
Egypt
Mozambique
Ph.D. in Political Science In-depth knowledge and hands-on experience of Project Cycle South Africa
Specialisation: Economic Management Monitoring & Evaluation, and Logical Framework Burkina Faso
Patrick Monitoring Development methodology. Egypt English: VG
33 59
FUSILIER expert DEA (Advanced Great experience of monitoring methods and tools: has carried Tunisia French : VG
postgraduate studies out numerous monitoring missions, as well as mid-term and DR Congo
diploma) in socio-economics final evaluations.
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Gabon
PhD: Economy & Congo
management Morocco
Eliot Project finance (Finance/Marketing) Infrastructure & equipment planning / investment: Cameroon, English: VG
35 61 Identification, appraisal ToR/tender documents & feasibility
SIMPSON expert MSc: Business Equatorial French : VG
administration studies, implementation, post-evaluation Guinea
(Accounting/Finance/Audit) Togo
Central Africa
Botswana
M.B.A., Finance & Zambia
Scott Investments More than 28 years experience as an investment banker, Malawi English: VG
PPP expert 23 48 senior manager, financial analyst, PPP consultant and utility
JAZYNKA B.B.A., International South Africa French : G
Business regulator in developed and developing countries Egypt
Nigeria
Chad
DESS (specialised
postgraduate studies Considerable experience of Environmental and Social Impact RD Congo
Laurence Assessment (infrastructures, facilities, roads), Social Burkina Faso English: VG
Social expert 37 60 diploma) in Political Science
WILHELM Management Plan; Involuntary resettlement Plan, Cameroon French : VG
Graduate of IUED (MSc
Compensation measures. Mali
Sociology & Anthropology)
Ethiopia
Customs inspector Algeria
qualification Tunisia
Trade/ Uniformed customs officer Solid international experience: held an appointment for 6 years Central African
Alain at the World Customs Organization in Brussels; since 1993 English: VG
customs 32 63 qualification Republic
LESAFFRE has conducted dozens of consultancy and training missions in French : VG
expert Bachelor of Law (validated Mali
after getting into the National developing and transition countries. Burkina Faso
School of Customs in 1973) Senegal
Pierre-Yves Multimodal
Transport economist, freight forwarding business, with 35 Burkina Faso English: VG
34 61 MBA years of professional experience.
BEZY expert Tunisia French : VG
Specific expertise in multimodal transport/maritime transport
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Francisco Macro
Ph.D. Economics Very good practical experience in Designing and running Morocco
English: VG
16 41 MBA in Applied macroeconomic models as well as Macroeconomic and fiscal Burkina Faso
SERRANITO Economist French : VG
Econometrics diagnostics and analysis in transition economies. Senegal
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
DR Congo
Morocco
Egypt
Tunisia
PhD Business and Over 35 years experience in the energy sector Uganda English: VG
Ananda M.
COVINDASSAMY
Leader energy 38 65
Economics Over 15 years of experience in the preparation and Mozambique French : VG
assessment of energy strategies and policies. Benin
Côte d’Ivoire
Cameroon
Togo
Quality Assessment: evaluation of development impact of
projects and policy based operations with emphasis on
Tanzania
Eugene Strategy infrastructure; English: VG
41 68 Ph.D. Organic geochemistry Uganda
McArthy energy Vast Experience in the Energy sector: policy formulation, Mozambique
French : VG
institutional appraisal, privatization and environmental
mitigation in developing countries.
Gabon
Ivory Coast
Algeria
Idir Program PhD Development 33 years of experience in the energy sector, gained in an Cameroon English: G
36 60 African national electricity company, then as a energy
KENDEL energy Economics Niger French : VG
economist working as consultant in various countries. Morocco
Mauritania
Senegal
Gabon
Donald Ian Energy Ph.D, Natural Resources Senior economist specialised in simulation and projection work Ivory Coast English: VG
35 32 in the Energy Sector, and more precisely across Africa
HERTZMARK Projection Economics Uganda French : G
30 years of experience in energy economics and modelling Tanzania
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Ghana
Algeria
PhD in Transport Over 35 years of experience in the field of Transport of which Gabon
Bernard Leader Communications over 30 years in developing and transition countries, gained in DR Congo English: VG
43 70
CHATELIN transport Economy various contexts (Private sector, United Nations and World Egypt French : VG
BA in economics Bank funded projects), mainly in African countries. Tunisia
Ethiopia
Mozambique
Togo
Mali
MA in Political Economy 30 years of experience with the World Bank in the transport Chad
Alain Strategy sector, dealing with policy issues assessment, strategy English: VG
BALLEREAU
39 67 PhD in Development Gabon
transport development, and complex national investment programs and French : VG
Economics Ivory Coast
plans. RD Congo
Tanzania
Congo,
Gabon,
Xavier Prg rail
41 65
MA in Engineering Over 40 years of professional experience, gained in various Tunisia English G
NOUGUES transport Maritime school countries especially in Africa, in the field of railways. Algeria French VG
Senegal
Morocco
Angola
Yves LE Prg sea
Ph. D. in maritime Over 35 years of professional experience, gained in various Guinea English: G
GLOANNEC transport
37 66 transport countries, mostly in Africa, of maritime, port management and French : VG
Algeria
MBA inland water studies. Gabon
Senegal
Gilbert Master of Airport In-depth knowledge and hands-on experience of all of fields of Cameroon
Prg air civil aviation: after technical positions, specialised in airport Zambia English: VG
Edouard 40 65 Management
transport management, airport master plan development and the DR Congo French : VG
BILLIEZ Civil aviation Engineer
restructuring of civil aviation administration Niger
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Ph.D. in Agricultural
Engineering (Irrigation Integrated water resources management and transboundary
and Water Resources Morocco
river basin management specialist with 30 years of Senegal
Olivier Management) international experience in over 25 countries worldwide. Focus English: VG
Leader TWR 34 59 Egypt
COGELS M.Sc. in Agricultural on policies, strategies, programmes and projects, institutions, French : VG
Mauritania
Engineering (Irrigation and international cooperation for the management of Burundi
and Agricultural Water transboundary water resources.
Management)
Niger
Morocco
More than 15 years of professional experience in Integrated Mauritania
Ph.D. in Applied Geology Water Resources Management issues. Institutional Mali
Michel strengthening of water management at international and English: VG
SOULIE
Strategy water 38 64 Master of Sciences in Guinea
national level: promoting institutional reforms, developing French : VG
Geology Nigeria
sustainable water environmental policy, improving water law Chad, Cameroon
and regulatory framework Botswana
Zimbabwe
PhD in Agricultural South Africa,
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
Languages
Experience in
Name of Years of and degree of
Position Age Educational Background Specialist areas of knowledge beneficiary
Expert Experience fluency (VG,
country
G, W)
ANNEXE 4
Annexe Sectorielle Spécifique
(Energie)
ANNEXE 4
Annexe Sectorielle Spécifique
Annex A
Fiche évaluation
Pays
Nom du Pays:
Nombre de foyers :
La solvabilité de la finance nationale
Notation du Crédit Souverain
Obligations souveraines et notation
Description du système d’électricité
La capacité de l’électricité installée
La capacité électrique disponible
Longueur des réseaux de > de110 KV
La capacité d’interconnexion
La disponibilité de l’électricité
La production de l’énergie
La consommation de l’énergie
Imports(+)/Exports (-) de l’énergie
Commerce et Planification
Les pertes commerciales et non commerciales
Taux d’encaissement
Tarif moyen (cents US/KWh)
Tarifs domestiques
Plan de développement national.
LRMC
Les taux d’accès en 2009
Les taux d’accès en 2020
Les taux d’accès en 2040
Institutionnel
La production monopolistique réglementée
La distribution monopolistique réglementée
Régulateur sépares
IPP ?
Marchés
Monopolistique, acheteur unique, compétitif
Contrats à long terme
Utilités
Flux de liquidité sur opération
% flux/revenues
Annex B
Fiche Evaluation
CER
Carte de Score CER
Nom du CER
L échange d’énergie dans la région
L’exportation de l’énergie en dehors de la région
La gestion d’un marché régional de concurrence
Les objectives stratégiques du CER
- Réduire le cout d’énergie
- Accélérer l’accès
- Réduire la pauvreté
- Aide au PPP
- …………..
La disponibilité du mécanisme de la gestion d’eau sur le plan régional
Les plans CER de développement à long terme
Le plan CER de diffusion à long terme
Le mécanisme CER de coordination /plans Nationaux
Le centre de diffusion du REC
Les normes techniques du REC
Annexe C
Inventaire des
projets régionaux
1 OBJECTIFS ET ETAT DU PROJET
1.1 MOTIVATIONS/OBJECTIFS POUR LE DEVELOPPEMENT DU PROJET
1.2 SOLUTIONS DU COMMERCE OU ACCORD D’EXPLOITATION
DISPONIBLES
1.3 PROGRESSION DES OBJECTIFS COMMERCIAUX AUJOURD’HUI
3 historique du plan.........................................................................................................
Annexe D
Sommaire du
“Cadre Stratégique
du Secteur
Energie“
1-Aperçu/Vision Générale Continentale de l’Energie
Annexe E:
Méthodologie pour
la préparation du
“Outline of
Strategic
Framework”
1. Pertinence stratégique, y compris l’articulation d’une vision sectorielle et une stratégie dans le
contexte global et les tendances régionales et l’autorité de l’UA/NEPAD/CER.
(a) vision sectorielle et proposition des objectifs spécifiques.
(b) Pertinence aux défis du développent global au niveau continental, global et du secteur
(c) Problèmes d’investissement et considérations
(d) Questions liées à la réduction de la pauvreté.
(e) Liens avec d’autres secteurs (transport, et particulièrement IT).
2. Qualité analytique, y compris les justificatifs pour l’implication de ‘UA /NEPAD/CERs dans les
domaines du secteur d’énergie mandaté par l’action publique en termes d’avantages comparatifs
des NEPAD, UA, CER.
(a) La raison pour l’intervention des institutions régionales.
(b) La raison pour l’implication des UA/NEPAD/CER
(c) Le cadre politique UA/NEPAD/CER dans le secteur d’énergie et les performances dans le
passé dans le secteur d’énergie (Tâches 1.1.1, 1.1.2 et1.1.3)
3. Intérêt aux affaires y compris des directives aux CERs sur leks priorités et la méthodologie pour
la planification énergétique
(a) Instruments. Le Cadre stratégique doit introduire la gamme de planification énergétique
recommandée, projeter l’analyse et la sélection ainsi que l’évaluation des outils disponibles à
AU/NEPAD/CERs. Il doit évaluer les outils qui ont fonctionné mieux que d’autres, dans quelles
circonstances et expliquer comment exploiter les synergies et les complémentarités entre les outils
différents
(b) la stratégie et le plan d’action. Les priorités stratégiques dans le secteur énergétique pour le
moment, d’un point de vue impact sur la pauvreté, explique comment les stratégies régionales et
continentales pour le secteur énergie répondent aux défis globaux et les leçons apprises. Fournir
une matrice d’action pour les objectifs à moyen terme et la mise en œuvre.
Stratégie. Evaluer les compétences disponibles aux niveaux de l’UA, NEPAD et CERs ainsi que
les ressources disponibles pour la mise en œuvre de la stratégie énergie et discuter les risqué de
mise en œuvre et las stratégie de gestion des risques.
(c) Désagrégation au niveau régional. Les CERs devraient participer dans la formulation des
stratégies énergétique régionale au niveau subrégional à fin d’assurer un niveau élevé de
cohérence entre le Cadre Stratégique de l’UA/NEPAD et les stratégies sous régionales et
nationales dans le secteur de l’énergie.
(d) Calendrier de recherche. Le cadre stratégique doit discuter les questions de la gestion du
savoir et la sensibilisation du grand public.
(e) L’intégration de la reconnaissance des risqué et les méthodes d’atténuation au niveau de la
planification
4. suivi à la mise en œuvre (qui comprend l’établissement d’indicateurs de suivi et d’évaluation
ainsi que des résultants et des responsabilités de suivi bien définis)
(a) Système de suivi et indicateurs. Le cadre stratégique doit comprendre un système de suivi et
d’évaluation
(b) Cadres de suivi et d’évaluation. Le Cadre Stratégique doit présenter un cadre pour le suivi et
l’évaluation de la mise en œuvre. Ce cadre doit articuler clairement les liens au niveau des zones
d’intérêt, les objectifs stratégiques, les activités NEPAD nécessaires pour répondre aux objectifs
ainsi que les délais pour les objectifs monitorables à moyen terme.
Annexe F
Tableaux
Statistiques
Accès à l’électricité en 2005 (millions)
Source: IEA 2006. Note: Although reported for 2005, data are from earlier years. * Middle
East and North Africa.
Autres
Source: BAD