Output
Output
Output
UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE
L’AFRIQUE DE L’OUEST
MEMOIRE
pour l’obtention du
Diplôme de Master
THEME
Sous la supervision de :
Encadreur : Maitre-mémoire :
Ing Audace DIDAVI Dr (MC) Richard Gilles AGBOKPANZO
Président : Dr (MC) Sossou HOUNDEDAKO, Directeur de l’Ecole de Génie Electrique et Informatique (EGEI) de l’UCAO-UUC
Rapporteur : Dr Ing Maurel AZA-GNANDJI, Enseignant chercheur à l’Université Nationale d’Agriculture du Bénin
i
Dédicace
A
Mes parents
ii
Remerciements
• Dieu le père qui nous assiste par son Esprit-Saint et nous comble de sa grâce ;
• Ing Audace DIDAVI notre encadreur qui par sa rigueur, ses conseils, ses orientations
et surtout ses critiques a permis de parfaire ce travail ;
• les sieurs Armel TOSSOU, Mathurin AYINA, pour leur soutien et leurs conseils ;
• les honorables membres de jury pour avoir accepté de consacrer leur précieux temps à
l’appréciation de ce travail ;
• tous nos camarades et amis de l’UCAO-UUC pour avoir créé un environnement pro-
pice à un partage de connaissances tout au long de notre formation ;
Que tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de notre projet de
fin d’étude trouvent à travers ce travail, le signe de notre profonde reconnaissance.
iii
Sommaire
Page d’engagement i
Dédicace ii
Remerciements iii
Résumé xii
Abstract xiii
Introduction 1
1 Etat de l’art 3
1.1 Potentiel en énergie solaire photovoltaïque au Bénin . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Les systèmes solaires photovoltaïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Les modèles des systèmes photovoltaïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Techniques de recherche de MPPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
iv
SOMMAIRE SOMMAIRE
Conclusion 76
Bibliographie i
Annexe vii
v
Table des figures
vi
TABLE DES FIGURES TABLE DES FIGURES
vii
TABLE DES FIGURES TABLE DES FIGURES
viii
Liste des tableaux
ix
Sigles et abréviations
CS : convertisseur statique
FF : Facteur de forme
K: Constante de Boltzmann
PV : Photovoltaique
x
SIGLES ET ABRÉVIATIONS SIGLES ET ABRÉVIATIONS
xi
Résumé
L’énergie solaire photovoltaïque est l’une des sources l’énergie la plus utilisée parmi les
énergies renouvelables. Afin d’utiliser cette énergie de manière optimale, le système pho-
tovoltaïque (PV) doit fonctionner à son point de puissance maximale (MPPT). La méthode
classique MPPT, telle que le Perturb and Observe, offre des performances acceptables dans
des conditions d’irradiance et de température constantes. Cependant, elle rencontre des dif-
ficultés lorsqu’il s’agit de suivre les variations climatiques. En revanche, la méthode utilisant
un RNA est considérée comme une technique d’estimation rapide, précise et robuste. Dans
ce travail, nous avons conçu un contrôleur MPPT basé sur un réseau de neurones artifi-
ciels (RNA). Afin d’optimiser les performances, nous avons modélisé le système PV avec
un convertisseur cuk. Nous avons analysé les performances du MPPT basé sur le Perturb
and Observe ainsi que celles du MPPT basé sur le RNA pour des conditions climatiques
constantes et variables à l’aide du logiciel Matlab/Simulink. De plus, nous avons implé-
menté le MPPT basé sur le RNA sur un microcontrôleur afin de mener des expérimenta-
tions.
Mots clés : photovoltaïque, Contrôleur MPPT, algorithme P&O, MPPT basé sur RNA,
convertisseur cuk
xii
Abstract
Photovoltaic solar energy has become the most widely used of all renewable energies. In
order to use this energy optimally, the photovoltaic (PV) system must operate at its maxi-
mum power point (MPPT). The classic MPPT method, such as P&O, offers acceptable per-
formance under constant irradiance and temperature conditions. However, it encounters
difficulties when it comes to tracking climatic variations. In this work, we have designed an
MPPT controller based on an artificial neural network (ANN). To optimize performance,
we modeled the PV system with a cuk converter. We analyzed the performance of the
Perturb and Observe-based MPPT as well as the RNA-based MPPT for constant and vari-
able weather conditions using Matlab/Simulink software. In addition, we implemented the
RNA-based MPPT on a microcontroller for experimental purposes.
Key words: Photovoltaic, P&O MPPT controller, RNA based MPPT, cuk converter
xiii
Introduction générale
Les installations photovoltaiques sont largement utilisé de nos jours en raison de leur
rapport coût-efficacité. Il est considéré comme l’une des sources d’énergie renouvelables
les plus prometteuses en raison de sa propreté, de son abondance et de son respect de
l’environnement, par rapport aux sources d’énergie conventionnelles telles que le pétrole,
le gaz naturel et les combustibles fossiles.
Malgré ses avantages, la puissance de sortie du système photovoltaique varie en fonction
de l’irradiance solaire et de la température, notamment dans des conditions d’ombrage par-
tiel à changement rapide dues à la caractéristique non linéaire de la cellule photovoltaïque
[2]. La relation complexe entre la sortie de puissance d’interpolation et les paramètres
d’entrée PV conduit à une extraction de puissance non satisfaisante [3].
Pour pallier la limitation susmentionnée, le suivi du point de puissance maximale (MPPT)
devient le centre de recherche pour améliorer l’efficacité du système photovoltaique et s’assurer
que le point de fonctionnement est toujours au point de puissance maximale (MPP) [4]. Le
MPPT peut être suivi efficacement dans les conditions fixes (sans condition d’ombrage par-
tiel) avec les technique conventionnelles telles que la technique de l’incrément de la con-
ductance ou la méthode P&O. Cependant, la puissance de sortie du système d’énergie so-
laire génère de multiples pics dans les conditions d’ombrage partiel, dont un MPP global
et de nombreux autres pics locaux, ce qui complique la technique conventionnelle pour
rechercher le maximum réel [5].
Par conséquent, le MPPT évolue en un algorithme basé sur des techniques évolutives,
heuristiques et méta-heu-ristiques . Il est conçu pour suivre les pics globaux au lieu des pics
locaux car les techniques conventionnelles de MPPT ne permettent pas de suivre les pics
globaux sous les conditions d’ombrage partiel et les changements rapides de l’irradiance
solaire [2].
Outre les techniques mis en œuvre par voie électronique, il existe d’autres techniques
pour améliorer l’efficacité énergétique solaire, telles que la prévision météorologique par
informatique souple intégrée et l’ajustement de l’angle d’inclinaison du panneau solaire
pour suivre la direction du soleil [6]. Nous nous concentrons uniquement sur les techniques
MPPT basées sur l’intelligence artificielle (IA) pour les convertisseurs DC-DC dans le sys-
tème d’énergie solaire .
Dans notre travail, nous nous intéressons au développement d’un système de commande
1
Introduction
à base de Réseaux de neurones artificiels (RNA) qui permet la poursuite du PPM d’un sys-
tème photovoltaïque par voie de simulation et l’implémentation par le biais d’un circuit
électronique.
Pour ce faire, il est présenté dans une première partie un état de l’art sur les modèles de
système PV, les MMPT standards et les méthodes de régression à base de réseaux de neu-
rones. Dans la seconde partie nous avons modélisé le système PV ainsi que les commandes
P&O et RNA. Avec les résultats de simulations, une comparaison des deux méthodes est
réalisée. La dernière partie est consacrée à l’implémentation de la commande RNA sur un
microcontrôleur et la validation expérimentale du système PV.
2
Chapitre 1
Etat de l’art
Introduction partielle
L’énergie est la base de toute activité humaine. De nos jours, une grande partie de la
demande mondiale en énergie est assurée à partir de ressources fossiles. Cependant, les ré-
serves de combustible les fossiles sont limitées. Certains pays développés se sont orientés
vers l’énergie nucléaire, alors que cette dernière n’est pas à la portée de tous les états et
surtout des pays en voie de développement et présente des risques d’accidents graves. Il
urge donc de se tourner vers d’autres types d’énergies plus respectueuses de l’environne-
ment et disponible en abondance (les énergies renouvelables) dont le solaire. Le dispositif
de base d’un système PV est la cellule solaire, constituée de matériaux semi-conducteurs qui
absorbent l’énergie lumineuse et la convertit en courant électrique. Les cellules peuvent être
regroupées pour former des modules ou des panneaux. Pour un meilleur rendement, les
panneaux doivent délivrer une puissance maximale ce qui n’est pas toujours le cas au vue
de leur caractéristiques courant tension non linéaire. Pour y remédier plusieurs méthodes
de poursuite du point de puissance maximale ont été étudiées. Dans ce chapitre est pré-
senté un état de l’art sur le potentiel photovoltaique du Bénin, les modèles des systèmes
photovotaiques ainsi que les techniques MPPT.
Le soleil est un astre incontournable pour notre planète en ce qu’il est au cœur de la
vie . Son énergie vient de la fusion nucléaire en son centre, qui se propage sous forme d’un
rayon électromagnétique de photons et d’infrarouge. Globalement, la terre reçoit régulière-
ment près de 170 millions de gigawatt d’énergie solaire dont 122 gigawatts sont absorbés et
environ 48 gigawatt réfléchis.
Les zones qui reçoivent le plus d’ensoleillement sont situées au niveau des tropiques
arides et, le Sahara, en Afrique, plus grand désert chaud au monde est le plus vaste espace
3
Chapitre 1. Etat de l’art 1.1. Potentiel en énergie solaire photovoltaïque au Bénin
• A moyenne échelle : permettre le chauffage d’eau pour les hôtels, l’irrigation des champs
et l’alimentation des fontaines d’eau ;
4
Chapitre 1. Etat de l’art 1.1. Potentiel en énergie solaire photovoltaïque au Bénin
La radiation solaire horizontale globale du Bénin peut être subdivisée en quatre zones
principales par ordre de grandeur décroissante du nord au sud [7].
En effet, au nord, la zone englobant les départements de l’Alibori et de l’Atacora connaît
les taux les plus élevés de rayonnement solaire en ce qu’elles sont proches des régions sub
désertiques ; elles sont suivies des départements de la Donga et du Borgou qui ont des rayon-
nements favorables dans leurs parties septentrionales ; on relève dans cette partie nord du
pays un productible solaire journalier qui varie entre 5,8 kWh/m2 et 5,3 kWh/m2 .
Dans la région avoisinant la moitié sud des départements du Borgou et de la Donga,
la totalité du département des Collines et le nord des départements du Mono, Zou et du
Plateau y compris les régions côtières, c’est-à-dire le sud des départements de l’Ouémé, de
l’Atlantique, du Couffo et tout le Littoral ont une production solaire moyenne comprise
entre 5,2 kWh/m2 et 4,8 kWh/m2 .
Par ailleurs, les plus faibles taux d’ensoleillement se localisent approximativement au
sud du département du Plateau, dans le nord de l’Ouémé, au centre de l’Atlantique et une
partie du nord du département du Couffo. Elles varient entre 4,7 kWh/m2 et 4,5 kWh/m2
environ.
Les relevés au sol de l’ASECNA indiquent approximativement les mêmes valeurs avec
un potentiel qui varie entre 3,9 kWh/m2 /jour à 6,2 kWh/m2 /jour[8].
Le potentiel solaire enregistré pour ce rayonnement a été déterminé en kilowattheure par
5
Chapitre 1. Etat de l’art 1.2. Les systèmes solaires photovoltaïques
watt crête sur l’ensemble du territoire et est illustré par la figure 1.2.
Elle nous permet d’apprécier pour un panneau solaire photovoltaïque d’une puissance
d’un watt crête, la quantité d’énergie électrique que ce dernier peut générer.
De l’observation de cette carte, on relève donc que dans les régions septentrionales du
pays, l’énergie électrique que l’énergie solaire pourrait aider à produire variera par journée
entre 4,4 kWh/kWc de puissance du panneau et 4 kWh/kWc. Elle sera du centre au sud du
pays, à l’exception de quelques régions du sud-est dans une fourchette de 3,9 KWh/kWc et
3,6 kWh/kWc. Les régions qui produisent le moins d’énergie électrique par puissance des
panneaux se retrouvent au nord-est du département de l’Atlantique, au nord du départe-
ment de l’Ouémé et au sud du département du Zou.
6
Chapitre 1. Etat de l’art 1.2. Les systèmes solaires photovoltaïques
électrique produite aux spécifications des récepteurs. Cet ensemble regroupe tous les équi-
pements entre le système de conversion d’énergie solaire (champ pv) et la charge finale ; à
savoir la structure porteuse rigide des composants du champ pv, qui est fixe ou mobile, le
câblage, boite de jonction, les éléments de protection, la batterie en cas de production avec
stockage d’énergie et son régulateur de charge, le convertisseur DC/AC (l’onduleur) dans
la majorité des cas. La gamme de puissance admise pour les systèmes photovoltaïques varie
de quelque dizaine de watts à plusieurs kilowatts voir de mégawatts pour les installations
les plus puissantes.
7
Chapitre 1. Etat de l’art 1.2. Les systèmes solaires photovoltaïques
Ce type de système ne requiert pas de stockage d’électricité, soit parce que la production
d’énergie des cellules est suffisante sous un faible éclairage, soit que le temps de fonctionne-
ment de la charge n’est pas critique (ex. : pompage photovoltaïque : le réservoir d’eau sert
de stockage).
C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaïques autonomes que les
anglophones appellent Stand-alone systems. Le champ PV sert de chargeur pour la batterie.
L’électricité peut alors être utilisée en tout temps. (Ex. l’éclairage d’une maison la nuit).
F IGURE 1.5 : Structure générale d’un système photovoltaïque connecté au réseau électrique
8
Chapitre 1. Etat de l’art 1.2. Les systèmes solaires photovoltaïques
L’énergie produite par les modules est directement injectée dans le réseau électrique (fi-
gure1.6). Les périodes d’injection dans le réseau correspondent aux périodes de production
photovoltaïque.
L’énergie produite par les modules est directement consommée sur place par les charges
(figure1.7). L’éventuel surplus de production par rapport à la consommation instantanée est
injecté dans le réseau.
9
Chapitre 1. Etat de l’art 1.3. Les modèles des systèmes photovoltaïques
F IGURE 1.8 : Structure d’une cellule photovoltaïque en silicium (présence d’une jonction
PN)
10
Chapitre 1. Etat de l’art 1.3. Les modèles des systèmes photovoltaïques
Le circuit équivalent d’une cellule solaire est idéalisé par une diode de jonction P-N par
une source de courant Iph, une résistance série Rs modélise les pertes par effet joule, qui
sont dues à une série de résistances causée par la résistivité du matériau semi-conducteur,
par les résistances de contact des électrodes et par la résistance de la grille collectrice et le
courant collecté par le bus, la valeur habituelle de cette résistance est très petite de quelque
dixième d’ohms, reflète directement la qualité de fabrication des cellules PV et une résis-
tance parallèle Rp représente les pertes internes, ou le courant de fuite à travers la diode de
Shockley [9]. En employant la loi du Kirchhoff au circuit équivalent (figure 1.9) pour trouver
le rapport entre le courant de sortie I et la tension de sortie V aux bornes de la résistance de
charge Rc :
F IGURE 1.9 : Circuit équivalent d’une cellule solaire, modèle d’une diode
Dans ce modèle une diode supplémentaire est mise en parallèle au circuit du modèle
simple d’une diode (figure 1.10). Cette diode est incluse pour fournir une courbe caractéris-
tique I-V bien plus précise, qui prend en compte la différence dans l’écoulement du courant
11
Chapitre 1. Etat de l’art 1.3. Les modèles des systèmes photovoltaïques
aux basses valeurs courantes dues à la recombinaison de charges dans la région de la zone
de charge d’espace du semi-conducteur.
F IGURE 1.10 : Circuit équivalent d’une cellule solaire, modèle de deux diodes
Le courant délivré à la charge sous une tension V est donné par la relation[10]
V + IRsc V + IRsc V + IRsc
I = Iph − Is1 exp − 1 − Is2 exp −1 − (1.2)
ac1 ac2 Rpc
12
Chapitre 1. Etat de l’art 1.3. Les modèles des systèmes photovoltaïques
rement et d’une température non uniformes sur l’ensemble du réseau. La mise en place de
dispositifs de protection efficaces contre les effets négatifs de ces déséquilibres sur le com-
portement et la fiabilité doit être prévue.
Afin d’augmenter la puissance, les cellules sont généralement associées en série pour
former un module photovoltaïque ainsi pour obtenir la tension adéquate de fonctionne-
ment. L’équation terminale de la caractéristique courant-tension d’un module est déduite
du modèle implicite d’une diode d’une cellule solaire et celui de deux diodes :
13
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Ce modèle a été développé par le Centre énergétique, qui se base sur le modèle d’une
diode. Un bilan électrique sur le schéma de la Fig 1.9 permet d’établir une expression don-
nant le courant I en fonction de la tension V disponible aux bornes du capteur [17].
V + IRs Eg V + IRs
I = P 1G(1 + P 2(G − Go) + P 1(T c − T ref )) − P 4T c3exp − −
a KT c Rp
(1.11)
2
G : rayonnement incident (W/m )
Tc : température de jonction du capteur PV
P1, P2, P3, P4 : paramètres à déterminer expérimentalement
Go : rayonnement de référence (1000 W/m2 )
Eg : bande d’énergie
La poursuite du point maximum de la puissance (MPPT) est une partie essentielle dans
les systèmes photovoltaïque. Plusieurs techniques sont développées depuis 1968 dates de
publication de la première loi de commande de ce type adaptées à une source d’énergie re-
nouvelable de type PV. Ces techniques se diffèrent entre elles par leur complexité, le nombre
de capteurs requis, la vitesse de convergence, le coût, le rendement et le domaine d’applica-
tion.
14
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
15
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Il y a un plusieurs topologies des convertisseurs DC-DC. Elles sont classées par catégo-
rie, selon que la topologie est isolée ou non isolée.
Les topologies isolées emploient un transformateur d’isolement fonctionnant à haute
fréquence. Elles sont très employées souvent dans les alimentations à découpage. Les topo-
logies les plus connues dans la majorité des applications sont le flyback, en demi-pont et en
pont complet. Dans les applications photovoltaïques (PV), les systèmes de couplage avec le
réseau électrique emploient souvent ces types de topologies quand l’isolement électrique est
préféré pour des raisons de sûreté [20].
Les topologies non isolées ne comportent pas de transformateurs d’isolement. Elles
sont généralement utilisées dans l’entraînement des moteurs à courant continu. Ces topo-
graphies sont encore classées par catégorie en trois types : dévolteur (Buck), survolteur
(Boost),dévolteur-survolteur(Buck-Boost). La topologie buck est employée pour les faibles
tensions. Dans les applications PV, le convertisseur buck est habituellement employé comme
chargeur de batteries et dans des systèmes de pompage de l’eau. La topologie boost est em-
ployée pour augmenter la tension. Les systèmes de production de l’énergie emploient un
convertisseur boost pour augmenter la tension de sortie au niveau de service avant l’étage
de l’onduleur. Puis, il y a des topologies capables d’augmenter et de diminuer la tension tel
que le buck-boost, le cuk, et le sepic [21].
Le tableau 1.1 résume les principaux rapports de transformation en fonction du rapport
cyclique pour les différentes structures de convertisseurs statiques avec et sans isolement
16
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
1
Boost Elevateur 1 1 1−D
Non Faible
−D
Buck-Boost Abaisseur/Elevateur 1 1 1−D
Non Faible
D
Cuk Abaisseur/Elevateur 1 1 1−D
Non Faible
D
Sepic Abaisseur/Elevateur 1 1 1−D
Non Faible
D
Flyback Abaisseur/Elevateur 1 1 K 1−D Oui Moyenne
17
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
F IGURE 1.13 : Chaîne de conversion d’énergie solaire comprenant une commande MPPT.
18
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
1. MPPT Indirect
Ce type de commandes MPPT utilise le lien existant entre les variables mesurées
(Isc ou Voc), qui peuvent être facilement déterminées, et la position approximative du
MPP. Il compte aussi les commandes se basant sur une estimation du point de fonc-
tionnement du GPV réalisée à partir d’un modèle paramétrique défini au préalable.
Il existe aussi des commandes qui établissent une poursuite de la tension optimale en
prenant en compte uniquement les variations de la température des cellules donnée
par un capteur. Ces commandes ont l’avantage d’être simples à réaliser. Elles sont plu-
tôt destinées à des systèmes peu coûteux et peu précis devant fonctionner dans des
zones géographiques où il y a peu de changements climatiques [23, 24].
2. MPPT Direct
Ce type de commande MPPT détermine le point de fonctionnement optimal (MPP)
à partir des courants, tensions ou puissances mesurés dans le système. Il peut donc ré-
agir à des changements imprévisibles du fonctionnement du GPV. Généralement, ces
procédures sont basées sur un algorithme de recherche, avec lequel le maximum de
la courbe de puissance est déterminé sans interruption du fonctionnement. Pour cela,
la tension du point de fonctionnement est incrémentée dans des intervalles réguliers.
19
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Si la puissance de sortie est plus grande, alors la direction de recherche est maintenue
pour l’étape suivante, sinon elle sera inversée. Le point de fonctionnement réel oscille
alors autour du MPP. Ce principe de base peut être préservé par d’autres algorithmes
contre des erreurs d’interprétation. Ces erreurs peuvent survenir, par exemple, à cause
d’une mauvaise direction de recherche, résultant d’une hausse de puissance qui est
due à une augmentation rapide du niveau de rayonnement. L’avantage de ce type de
commandes est leurs précisions et leur rapidité de réaction [23, 24].
VM P P = K1 ∗ Voc (1.12)
20
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
21
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
constante du courant, la puissance est calculée pour des tensions différentes. Si la dif-
férence entre la puissance calculée et la puissance de crête est supérieure à la valeur
de tolérance, alors la valeur de la tension est soit incrémentée ou décrémentée en fonc-
tion de la puissance obtenue. Pour que la tension et le courant MPP correspondent, ce
procédé est répété jusqu’à ce que la différence se situe dans la plage de tolérance [25].
La figure 1.16 présente l’algorithme de cette méthode.
22
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Ipv
G= (1.14)
Vpv
∆Ipv
∆G = (1.15)
∆Vpv
23
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
24
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Dans [30, 31] une étude comparative des mppt conventionnelles a été fait et il ressort que
le INC.ON présente de meilleur performance que le P&0.
– la fuzzification,
– la lecture de la table de vérité,
– la défuzzification
– NB : Negative Big,
– NS : Negative Small,
– ZE : Zero,
– PS : Positive Small,
– PB : Positive Big.
25
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Les paramètres d’entrées E et∆E sont liées aux équations suivantes [31] :
P (n) − P (n − 1)
E(n = ) (1.16)
V (n) − V (n − 1)
En fonction de leurs évolutions et d’une table de vérité, une valeur est attribuée au
paramètre de sortie ∆D.
TABLEAU 1.2 : Exemple d’une table de vérité pour une commande logique floue
∆E
NB NS ZE PS PB
E
NB ZE ZE NB NB NB
NS ZE ZE NS NS NS
ZE NS ZE ZE ZE PS
PS PS PS PS ZE ZE
PB PB PB PB ZE ZE
26
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Pour une commande MPPT, les variables d’entrées peuvent donc être les paramètres ca-
ractéristiques d’un GPV (Voc, Icc) associées ou non à des données atmosphériques comme
la température. Ou plusieurs signaux de référence comprenant au moins le rapport cyclique
permettant de commander le convertisseur statique pour fonctionner le plus souvent pos-
sible au PPM. La qualité de la recherche du PPM dépend essentiellement de l’algorithme
utilisé dans la couche cachée et de la construction proprement dite du réseau. Ainsi, l’impor-
tance entre deux nœuds de la valeur du poids choisi est à prendre en compte. Pour identifier
avec précision les différents PPM. Éventuels, les poids doivent être initialement déterminés
avec le plus de soin possible à travers des procédures d’apprentissage laborieuses et spéci-
fiques à chaque GPV, chaque site d’implantation et chaque type de charge [31].
Il existe dans la littérature[2] d’autres algorithmes MPPT plus complexes qui font par-
fois appel à des techniques nouvelles. On peut citer :
• Méthode de β ;
• l’algorithme génétique ;
• l’algorithme de la luciole ;
• l’algorithme PSO ;
27
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
La qualité d’une commande MPPT peut être définie comme la position du point de
fonctionnement du système par rapport au PPM. Plusieurs critères sont prise en compte
dans l’évaluation d’une commande MPPT
• Le rendement
Il donne le pourcentage de pertes de puissance d’un module PV par rapport à la four-
niture [31]
Pin
η= (1.18)
Pmax
de la puissance maximale qu’il pourrait produire.
• Simplicité et Coût
En plus de ses performances théoriques, il est important de connaître le niveau de
complexité de l’algorithme entraînant des difficultés d’implémentation et des pertes
liées directement au nombre de calculs nécessaires. En résumé, une commande MPPT
doit avoir un niveau de simplicité important favorisant une faible consommation et
donc un coût de développement raisonnable pour que sa présence compense le sur-
coût généré [31].
• Réponse dynamique
Une commande MPPT doit avoir un bon comportement en dynamique afin de
pouvoir piloter l’étage d’adaptation et assurer que la recherche du nouveau PPM, suite
aux changements d’éclairement ou de température, soit faite le plus rapidement pos-
sible [31].
• Flexibilité
Une commande MPPT doit être précise et stable quelles que soient ses conditions
d’utilisation. C’est-à-dire qu’elle ne doit pas être conçue pour fonctionner pour un seul
type de panneau. Elle doit être la plus universelle possible, capable de fonctionner avec
des panneaux de différentes technologies sans trop de modifications, tout en gardant
le même taux de précision et de robustesse [31].
28
Chapitre 1. Etat de l’art 1.4. Techniques de recherche de MPPT
Conclusion partielle
Ce chapitre nous a permis de faire un état de l’art sur les potentialités du Bénin en
énergies photovoltaique, sur les modèles des systèmes et sur les techniques MPPT. Le Bénin
dispose de forts potentiels en énergie solaire ;une irradiation annuelle variant entre 1800
et 2100kW KWh/m2). Plusieurs techniques de MPPT standards existent dans la littérature
et la plus utilisée est la méthode P&O. De nouvelles techniques basées sur l’intelligence
artificielle dont le RNA sont apparues récemment avec de meilleures performances. Ce sont
ces deux techniques que nous avons développées dans la suite de notre travail.
29
Chapitre 2
Modélisation du système PV et
développement du MPPT
Introduction partielle
La modélisation est une étape fondamentale qui permet d’introduire un certain nombre
de modèles puis d’évaluer la caractéristique de chaque élément de l’installation ainsi que les
paramètres constituants. Dans un système énergétique photovoltaïque, on espère toujours
travailler au voisinage du point de puissance maximale MPP. Ce chapitre, à pour but la
modélisation d’un système photovoltaïque adapté à un hacheur abaisseur/élévateur « cuk
» avec les commandes MPPT numériques « perturbation et observation » et les réseaux de
neurones.
30
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.1. Modélisation du système photovoltaïque
Avec :
q(Vpv + Ipv .Rs ) Vpv + Ipv .Rs
Id = Isat exp − 1 etIRp = (2.2)
nKT Rp
Ainsi, le modèle mathématique d’une cellule photovoltaïque à une diode est défini par
la relation suivante :
q(Vpv + Ipv .Rs ) Vpv + Ipv .Rs
Ipv = Iph − Isat exp −1 − (2.3)
Vt Rp
Avec :
Vt = nKT q
Où
Vpv , Ipv : la tension (V) et le courant (A) de sortie du panneau,
G
Iph =Icc ( 1000 ) : le photo courant en ampère,
Isat : le courant de saturation de la diode en ampère,
Rs : la résistance série en ohm,
Rp : la résistance shunt en ohm,
q : la charge de l’électron ,
k : la constante de Boltzmann
n : le facteur de qualité de la diode, normalement compris entre 1 et 2.
31
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.1. Modélisation du système photovoltaïque
ouvert Voc
Voc = Ns ∗ 0, 6 (2.4)
Où 0.6 V est la tension pour une cellule PV élémentaire et Ns est le nombre de cellules.
2. Le courant de court-circuit
Lorsqu’on place le module PV en court-circuit, il débite son courant maximal à ten-
sion nulle. On dit courant de court-circuit Icc . On obtient sa valeur en branchant un
ampèremètre aux bornes du module.
3. La puissance maximale
La puissance fournie au circuit extérieur par un module photovoltaïque sous éclaire-
ment dépend de la résistance de charge (résistance externe placée aux bornes du mo-
dule). Cette puissance est maximale (Pmax ) pour un point de fonctionnement Pmax (Ipot ,
Vpot ) de la courbe Courant-Tension.
4. Le facteur de forme
On appelle facteur de forme le rapport entre la puissance maximale fournie par le
module PV Pmax (Ipot , Vpot ) et le produit du courant de court-circuit Icc par la tension de
circuit ouvert Voc .
Iopt Vopt Pmax
ff = = (2.6)
Voc Icc Voc Icc
Le facteur de forme indique la qualité du module ; plus il s’approche de l’unité plus
le module est performant, Il est de l’ordre de 0.7 pour les modules performants ; et
diminue avec la température.
5. Le rendement
Le rendement énergétique d’un module PV est le rapport entre la puissance électrique
maximale fournie par le module et la puissance solaire incidente. Il est donné par :
Pmax
η= (2.7)
Pin
32
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.1. Modélisation du système photovoltaïque
Le convertisseur cuk tient son nom de son inventeur Slobodan cuk ; et le premier à
décrire cette topologie. Il utilise un condensateur pour stocker l’énergie [37].
Le cuk est constitué de deux inductances, de deux condensateurs, d’un interrupteur (gé-
néralement un transistor) et d’une diode. Le côté entrée du convertisseur cuk est le conver-
tisseur Boost et le côté sortie est le convertisseur Buck. Le schéma de base d’un convertisseur
cuk est représenté par la figure 2.3. Un inconvénient subsiste concernant l’inversion du signe
de la tension de sortie par rapport à celle de l’entrée.
33
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.1. Modélisation du système photovoltaïque
1. Principe de fonctionnement
Dans chaque période de commutation, le convertisseur cuk opère dans deux mode :
Pendant le premier mode qui correspond à la fermeture de l’interrupteur S(MOSFET),
il y a stockage d’énergie dans l’inductance L1. Le condensateur (C1) décharge son éner-
gie dans la charge à travers la boucle formée par l’interrupteur (S), C2, R, et L2 (figure
2.4) .
En conduction continue la tension Vc1 ne s’annule pas. La diode D est bloquée pendant
cette phase.
34
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.1. Modélisation du système photovoltaïque
• Rapport cyclique
VOU T α −VOU T
− = donc α= (2.16)
VIN 1−α VOU T − VIN
• La fréquence et la période
La fréquence de hachage est fixée à 100kHz, nous avons choisi de travailler à
cette fréquence relativement importante pour diminuer les dimensions des com-
posants réactifs (capacités et inductance). La période est obtenue par :
1
T = (2.17)
f
• Les inductances
Les valeurs des inductances sont choisies de telles sorte que ∆IL1 ne soit pas
supérieur à 5% de IIN et ∆IL2 ne soit pas supérieur à 5% de IL2
VIN × α VIN × α
L1 = et L2 = (2.18)
∆IL1 × f ∆IL2 × f
• Les condensateurs
La tension d’oscillation à travers les condensateurs doit être de moins de 5%.
35
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
VOU T × α
C1 = (2.20)
∆VC1 × RLoad × f
C2 est calculé par l’équation d’oscillation de la sortie
∆VOU T 1−α
= (2.21)
VOU T 8 × L 2 × c2 × f 2
donc :
1−α
C2 = ∆VOU T
(2.22)
8× VOU T
× L2 × f 2
• Choix de la diode
Nous choisissons une diode de faible seuil à l’état passant pour minimiser les
pertes de puissance par conduction et faible temps de commutation (en général
5 à 10ns). La tension inverse maximale de la diode est la même que la tension
moyenne du condensateur C1. Le courant direct moyen de la diode est la combi-
naison des courants de sortie et d’entré lorsque le transistor de commutation est
fermé alors :
ID = IL1 + IL2 (2.23)
• Choix du transistor
Les transistors MOSFET sont les plus utilisés pour les domaines de faibles et
moyenne puissance. La tension crête du commutateur est obtenue par l’applica-
tion de la loi de kirchhoff lorsque le commutateur est fermé
dIl1
VOU T = IIN − (2.24)
dt
On retrouve dans la littérature plusieurs types de commande MPPT (chapitre 1). Parmi
celles conventionnelles, le P&0 est celui qui est le plus utilisé.
36
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
de perturbation est maintenue. Dans le cas contraire, elle est inversée pour reprendre la
convergence vers le nouveau PPM.
Les étapes de la recherche (du point optimal) par la méthode P&O sont illustrées dans
le diagramme de la figure 2.7. A chaque cycle, Vpv et Ipv sont mesurés pour calculer Ppv (k).
Cette valeur de Ppv (k) est comparée à la valeur Ppv (k-1) calculée au cycle précédent. Si la
puissance de sortie a augmenté, Vpv est ajustée dans la même direction que dans le cycle
précédent. Si la puissance de sortie a diminué, Vpv est ajustée dans la direction opposée
au cycle précédent, Vpv est ainsi perturbée à chaque cycle de MPPT[28]. Quand le point de
puissance maximale est atteint, Vpv oscille autour de la valeur optimale. Le rendement de
cette technique est d’environ 85%.
37
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
Le premier modèle du neurone formel date des années quarante. Il a été présenté par
Mc Culloch et Pitts. S’inspirant de leurs travaux sur les neurones biologiques. La figure
2.8 montre la similitude entre un neurone artificiel et un neurone biologique qui est l’objet
d’inspiration de la structure artificielle. Comme illustré sur la structure artificielle, chaque
neurone est un processeur élémentaire. Il reçoit un nombre variable d’entrées en provenance
des neurones amont (afférents) [38]. A chacune de ces entrées est associé un poids W abré-
viation de poids (weight en anglais) représentatif de la force (ou bien de la pondération) de
la connexion. Chaque processeur élémentaire est doté d’une sortie unique, qui se ramifie
ensuite pour alimenter un nombre variable de neurones en aval (afférents).
38
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
L’architecture la plus simple contient trois couches comme représenté sur la figure 1.21
. La couche d’entrée (Input layer) reçoit les données externes, la deuxième couche est la
couche cachée (Hidden layer) comportant plusieurs neurones cachés qui reçoivent des don-
nées à partir de la couche d’entrée et les envoient à la troisième couche qui est la couche de
sortie (Output layer) .
39
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
Dans la deuxième phase, une fonction de transfert f appelée également fonction d’acti-
vation calcule la valeur de l’état interne yj du neurone j à partir de la valeur du potentiel vj .
Cette valeur désignera la sortie du neurone.
Xn
yj = f (vj ) = f ( Wj,i Xi ) (2.27)
i=0
Les variables Xi désignent les entrées, la sortie est notée yj , le biais bj et les poids sy-
naptiques sont désignés pour Wji .
Ainsi, le neurone peut être défini mathématiquement comme étant une fonction algé-
brique, à priori non linéaire (suivant f) et bornée, des entrées Xj et paramétrée par les poids
Wji :
yj = f (Xj , Wj,i ) = f Wj , i(Xi ) (i = 1, 2, . . . . . . ..n) (2.28)
• La fonction seuil
• La fonction identité
F (x) = x (2.30)
• La fonction sigmoïde , dont les formes les plus utilisées sont la fonction logistique et la
fonction tangente hyperbolique
1
F (x) = (2.31)
1 + e−x
F (x) = tanh(x) (2.32)
2
F (x) = e−x (2.33)
40
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
F IGURE 2.10 : Fonctions de transfert : (a) seuil, (b) linéaire, (c) sigmoïde et (d) Gaussienne.
2. Réseaux bouclés
Il s’agit de réseaux de neurones avec retour en arrière (feedback network ou récurrent
Network). La figure 2.12 présente l’architecture de ce type de réseau.
41
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
• L’apprentissage supervisé
Pour ce type d’apprentissage, on présente simultanément au réseau, des en-
trées avec les sorties désirées correspondantes, de façon à pouvoir calculer les
différences entre les sorties actuelles et les sorties désirées. Un apprentissage est
dit supervisé lorsqu’on force le réseau à converger vers un état final précis, en
même temps qu’on lui présente un motif. L’apprentissage supervisé est illustré
par la figure 2.14
42
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
F IGURE 2.15 : Schéma bloc de l’apprentissage non supervisé d’un réseau de neurone.
• Règle de Hebb
C’est la méthode d’apprentissage la plus ancienne (1949), elle est inspirée de
la biologie. Elle traduit le renforcement des connexions liant deux neurones acti-
vés. Si un des deux neurones au moins n’est pas activé, le poids de la connexion
n’est pas modifié
• Apprentissage de Boltzmann
Cette règle d’apprentissage est de type stochastique (qui relève partiellement
du hasard) et elle consiste à ajuster les poids des connexions, de telle sorte que
l’état des cellules visibles satisfasse une distribution probabiliste souhaitée
43
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
i=1
1 X des
J= (yi − yi )2 (2.34)
2 N
Où :
yides : La i-ième sortie désirée du système
yi : La i-ième sortie calculée du système
N : Le nombre des neurones Le problème consiste à déterminer les poids W de
toutes les couches qui minimisent le critère de performance J
L’adaptation des poids W se fait selon la règle suivante [39, 40] :
(k) (k) δJ
Wij (t + 1) = Wij (t) − ∆W avec ∆W = −η (2.35)
δW
Cela montre les variations de J par rapport aux variations du poids. L’équation
est résolue en fonction de la suite de l’algorithme du gradient
44
Chapitre 2. Modélisation du système PV et développement du MPPT 2.2. La commande MPPT du système PV
Conclusion partielle
45
Chapitre 3
Simulation de l’ensemble PV-MPPT
Introduction partielle
MATLAB fait partie d’un ensemble d’outils intégrés dédiés au traitement du signal. En com-
plément du noyau de calcul Matlab, l’environnement comprend des modules optionnels qui
sont parfaitement intégrés à l’ensemble :
46
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.2. Caractéristique du module photovoltaique
Dans notre travail, nous avons utilisé le module photovoltaique YL80Wp de YingliSolar.
Le moule est constitué de 36 cellules solaires en silicium en série et fournit 80W de puissance
maximale . Le tableau 3.1 montre ses caractéristiques fournies par la fiche technique du
fabricant.
Grandeur Valeur
Puissance maximale Pmax 80W
Tension à Pmax (Vpmax ) 17.5
courant à Pmax (Ipmax ) 4.57A
Tension à circuit ouvert (Voc ) 22V
Tension de court-circuit de référence (Icc ) 5.1A
Coefficient de la température de Vco -0.37%/°C
Coefficient de la température de Icc -0.06%/°C
Coefficient de la température de la puissance -0.45%/°C
Température nominale d’opération de la cellule (NOCT) 46°C±2
Pour simuler le comportement du GPV, nous avons paramétré le bloc PV-Array de si-
mulink avec les caractéristiques de notre panneau (figure 3.1).
47
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.3. Simulation du module PV
48
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.3. Simulation du module PV
D’après la figure 3.3 on remarque une forte diminution du courant de court-circuit par
rapport à l’éclairement et une faible diminution de la tension du circuit ouvert. Ce qui
prouve que le courant de court circuit de la cellule dépend de l’éclairement, par contre la
tension de circuit ouvert subit une légère augmentation quand l’éclairement varie de 200
W/m2 à 1000 W/m2 .
La caractéristique puissance-tension pour différents éclairement est représentée à la fi-
gure 3.4.
49
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.4. Simulation du convertisseur cuk
F IGURE 3.6 : Résultats de simulation des caractéristiques (Puissance- Tension) pour diffé-
rentes température à et éclairement constant
50
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.4. Simulation du convertisseur cuk
Composants Valeur
L1 249µH
L2 341 µH
C1 11µF
C2 5µF
α 0.4
R 2.88 Ω
fs 100KHz
Après simulation on obtient une tension de 12V (figure 3.8) fixe avec une puissance de
50W (figure 3.9) ce qui confirme le bon fonctionnement du convertisseur.
51
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
F IGURE 3.10 : Modèle de simulation du GPV adapté par la technique MPPT (P&O)
52
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
53
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
54
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
55
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
56
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
• une couche d’entrée à deux neurones dont le rôle est de transmettre les valeurs des
entrées qui correspondent aux variables (G,T) vers la couche suivante appelée "couche
cachée" ;
Pour la fonction de transfert de la couche d’entrée et de celle de sortie ainsi que la couche
cachée, on a utilisé la fonction sigmoïde.
1. L’étape d’apprentissage du réseau de neurones, durant laquelle les poids et les pa-
ramètres du réseau vont être ajustés de manière à minimiser la somme des erreurs
quadratiques entre les rapports cycliques de sortie du réseau et celles de l’ensemble
des échantillons. L’erreur quadratique globale est calculée et utilisée pour corriger
les poids de la couche de sortie. Puis, par rétro propagation de cette erreur, des er-
reurs intermédiaires correspondant à la couche cachée qui sont ainsi calculées et vont
permettre l’ajustement des poids en question, en utilisant l’algorithme de Levenberg-
Marquardt. L’ensemble des échantillons utilisés pour l’apprentissage du réseau de
neurones est constitué des différents éclairements, variant entre 100 W/m2 et 1000
57
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
W/m2 . On construit une base de données très riche, qui possède beaucoup d’informa-
tions qui serviront à l’apprentissage et au test du réseau de neurones sur les différents
niveaux d’irradiation et de température. Pour cette phase, on a réalisé le tableau 3.3 :
G
100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
T°C
20 0,172 0,2231 0,2492 0,2911 0,3013 0,3265 0,3494 0,3687 0,375 0,3999
22 0,1723 0,2235 0,2493 0,2911 0,3233 0,3261 0,3496 0,3742 0,3976 0,4
24 0,1725 0,2237 0,2493 0,2919 0,3237 0,3265 0,3496 0,3743 0,3984 0,4002
26 0,1728 0,2237 0,2707 0,2927 0,3212 0,3269 0,3496 0,3741 0,3987 0,4002
28 0,1728 0,2237 0,2726 0,2983 0,3237 0,3427 0,3494 0,3747 0,3989 0,4024
30 0,1732 0,2237 0,2727 0,2985 0,3233 0,3482 0,3726 0,375 0,3988 0,4004
32 0,1732 0,2239 0,2731 0,2986 0,3234 0,3484 0,3731 0,3743 0,3988 0,4226
34 0,1732 0,2239 0,2731 0,2987 0,3239 0,3484 0,3731 0,3744 0,3992 0,4113
36 0,1736 0,2239 0,2731 0,2987 0,3241 0,3488 0,3732 0,3752 0,3992 0,4131
38 0,1736 0,224 0,2732 0,2987 0,3239 0,3487 0,3738 0,3752 0,3994 0,4134
40 0,1736 0,224 0,2732 0,2986 0,3245 0,3491 0,3678 0,3752 0,3998 0,4234
42 0,1737 0,2244 0,2735 0,2991 0,3247 0,3462 0,3737 0,377 0,3998 0,4244
44 0,1738 0,2244 0,2733 0,2992 0,3247 0,3488 0,3739 0,3982 0,3998 0,4243
La fonction de création d’un réseau est spécifique au modèle de réseau utilisé (newc,
newlvq, etc). Pour les réseaux multicouches, la création du réseau est commandée par la
fonction newff :Réseau = newff (P, T, S, TF, BTF, BLF, PF, IPF, OPF, DDF)
P : matrice d’entrée (notre cas est la puissance maximale Pmpp) ;
T : matrice de sortie (notre cas est le rapport cyclique D) ;
S : nombre de neurones dans la couche cachée (notre cas est une seule couche neurones) ;
TF : fonction d’activation dans les couches, par défaut est la fonction (tansig) pour les
couches cachées, et la fonction purelin pour la couche de sortie ;
BTF : algorithme d’apprentissage par paquets du réseau (par default = trainlim) ;
BLF : l’algorithme d’apprentissage incrémental du réseau (par default = learngdm) ;
PF : fonction de performance (par default = MSE main square error) ;
DDF : fonction de division des données, (par default = dividerand).
Résultat de test du réseau :
On a effectué un apprentissage automatique à l’aide du logiciel Matlab jusqu’à l’obten-
tion d’une erreur quadratique très petite.
58
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
59
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
60
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
61
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
62
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
De même, dans des conditions climatiques variables, le RNA répond plus rapidement
avec presque que pas de perte de puissance dans le changement de puissance ce qui atteste
de sa robustesse face aux différentes variations des conditions atmosphériques. (figure 3.37)
F IGURE 3.37 : Comparaison du comportement des deux méthode face aux changement cli-
matiques
63
Chapitre 3. Simulation de l’ensemble PV-MPPT 3.5. Simulation de la commande MPPT
Conclusion partielle
64
Chapitre 4
Réalisation d’un système de commande du
MPP par réseau de neurone
Introduction partielle
Dans ce chapitre, nous nous somme intéressé à l’implémentation en temps réel en uti-
lisant le logiciel Matlab et l’environnement Simulink pour traiter notre système proposé
qui est constitué du panneau PV, du convertisseur cuk et d’une carte Arduino qui assure
la communication avec l’environnement physique à partir des capteurs de Température et
d’irradiation et effectue la commandes MPPT par réseau de neurone artificiel.
65
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.2. Partie puissance
F IGURE 4.1 : Schéma global du système PV optimiser par la commande MPPT (RNA)
Le système peut être divisé en deux grande partie : Une partie puissance constitué du
convertisseur abaisseur-élévateur(cuk) et une partie commande qui lui aussi peut être sub-
divisé en deux dont une partie d’acquisition de données (gérée par la carte arduino) et une
partie de programmation (gérée par le logiciel Matlab).
Dans cette partie, nous nous sommes intéressés au dimensionnement des différents
composants constituant le circuit de puissance à savoir, le transistor de commutation, la
diode, les inductances et les condensateurs. Cette étape est critique dans l’implémentation
d’un cuk commandé par MPPT.
Le tableau (4.1) présente les paramètres de notre convertisseur cuk DC-DC
Paramètres Valeur
Tension d’entrée 17.5V
Tension de sortie 12V
Fréquence de commutation 100 KHz
Charge R 2.88 Ω
66
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.2. Partie puissance
Composants Valeur
Inductance L1 249µH
Inductance L2 341 µH
condensateur C1 11µF
condensateurs C2 5µF
Charge R 2.88 Ω
Ces valeurs n’étant pas normalisées nous avons pris des valeurs pratiques inscrit dans le
tableau 4.3
Composants Valeur
Inductance L1 350µH
Inductance L2 400 µH
condensateur C1 15µF , 35V
condensateurs C2 6,8µF , 35V
Charge R 2.88 Ω
Choix du transistor
Le choix du transistor est basé sur sa capacité à supporter le courant de fonctionnement,
la tension appliquée à ses bornes, et la fréquence de la commutation. Nous choisissons dans
notre travail un transistor "N-CHANNEL MOSFET IRL3713 " qui fonctionne avec une ten-
sion VDS jusqu’à 30V, et un courant Id jusqu’à 260A.
Choix de la diode
67
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.3. Partie commande
Le choix des diodes à mettre en circuit est soumis à plusieurs critères, notamment la
tension de polarisation inverse, le temps de basculement de l’état conducteur à l’état bloqué
et le courant admissible. Le Catalogue de la diode Schottky SBL2040CT présente une tension
de blocage inverse 40V et courant moyenne maximale de 20A convient à l’utilisation dans
notre circuit.
4.3.2 Le Pyranomètre
68
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.3. Partie commande
Il est constitué d’une double coupelle de verre et d’une thermopile. Nous l’avons utilisé
pour la mesure de l’irradiation solaire globale sur plan horizontal. Ses caractéristiques sont
présentées dans le tableau 4.4
Paramètres Valeur
Tension de fonctionnement 10 à 30V DC
Consommation électrique 0.6W
Température de fonction -25 à 60°C
Plage de mesure 0-1800W/m2
Précision ∓5%
Gamme de longueurs d’onde 400-1100nm
Résolution 1W/m2
Sortie 0-5V,4-20mA
Temps de réponse ≤10s
Stabilité annuelle ≤3%
Sélectivité spectrale ≤3%
Le capteur thermique IR DFRobot TS01 est un capteur qui peut être utilisé pour mesurer
l’intensité infrarouge d’un objet sans être en contact avec celui-ci afin de calculer sa tempé-
rature de surface sans le toucher. Il a été utilisé pour mesurer la température ambiante.
69
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.3. Partie commande
Paramètres Valeur
Tension de fonctionnement 5 à 24V DC
Température de fonction -40 à 85°C
Plage de mesure -70 à 380°C
Précision ∓5% à ∓4%
Résolution 0,111°C
Sortie 0-3V
courant normale de fonctionnement 20mA
70
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.3. Partie commande
2. Matlab/simulink
MATLAB est un langage de haut niveau et environnement interactif qui résout
rapidement les problèmes numériques.On peut l’utiliser pour capturer et analyser les
données des capteurs en communiquant avec des plates-formes matérielles populaires
comme Arduino, Raspberry Pi et plus encore.
Simulink est un environnement de simulation graphique pour la simulation et la
conception basée sur un modèle. Peut l’utiliser pour modéliser, simuler et analyser des
projets, puis programmer du matériel en utilisant des diagrammes de blocs graphiques
sur Arduino, Raspberry Pi ou d’autres cartes populaires
Le SIMULINK support package Arduino fournit quelques librairies (entrée sor-
tie) qui génère automatiquement du code permet de programmer une carte Arduino.
Ces librairies sont bonnes pour certains projets simples, mais elles ne fournissent pas
toutes les possibilités de contrôler le microcontrôleur, comme le contrôle deTimer pour
générer les fréquences du PWM supérieur à 500 Hz, des afficheurs LCD et les librairies
des nouveaux matériels (capteurs, moteurs, etc.. . .)
Pour cette raison, nous exploitons les bibliothèques créées par les développeurs
de l’environnement IDE pour l’utilisation dans SIMULINK via le bloc de S-function
builder qui permet de générer un code dans le langage C et le compiler pour l’injecter
par la suite dans la carte Arduino.
71
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.4. Test
4.4 Test
Nous obtenons une tension continue de sortie de 11,82V. La Figure 4.9 représente son
allure
72
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.4. Test
d’acquisition
La figure 4.11 et 4.12 présentent les courbes de température et d’irradiation sur une pé-
riode d’acquisition de 15min le 5 juin 2023 à 11H.
73
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.4. Test
F IGURE 4.13 : Schéma global de l’implantation de la commande PPM (RNA) sous Matlab
Simulink
Ensuite les deux commandes on été simulées avec les mêmes données afin de les com-
parer. La figure 4.15 présente une comparaison des puissance de sortie du système pour les
deux méthodes.
74
Chapitre 4. Réalisation d’un système de commande du MPP par réseau de neurone 4.4. Test
Ces résultats confirment le bon fonctionnement du méthode P&O mais montrent éga-
lement que les performances de la méthode neuronale sont meilleures ; temps de réponse
rapide et une stabilité de la puissance de sortie que dans des conditions climatique variable.
Conclusion partielle
75
Conclusion générale
La conversion photovoltaïque de l’énergie solaire est une des alternatives qui, depuis l’avè-
nement des grands programmes spatiaux, a montré sa grande souplesse et son aptitude à
fonctionner en milieu hostile. Il s’agit d’une solution intéressante aux moyens de produc-
tions conventionnels.
Pour assurer le fonctionnement d’un générateur photovoltaïque à son point de puis-
sance maximale, des contrôleurs MPPT sont souvent utilisés. Ces contrôleurs sont destinés
à la poursuite PPM et à minimiser ainsi l’erreur entre la puissance de fonctionnement et la
puissance maximale de référence qui est variable en fonction de la charge et des conditions
climatiques.
Dans le même but, plusieurs techniques de contrôle MPPT ont été introduites, dans ce
travail, nous avons présenté deux techniques : la méthodes classiques Perturbation et Ob-
servation (P&O), et les réseaux de neurones, en vue d’élaborer un système de commande et
de poursuite du point de puissance maximale afin d’extraire le maximum de puissance. La
poursuite du point de puissance maximale par l’approche RNA a montré l’efficacité de cette
dernière. L’utilisation de l’approche RNA a permis une génération automatique des règles
d’intelligence artificielle.
Selon les résultats obtenus, on peut conclure que le système RNA fait apparaître un bon
compris entre la caractérisation et l’efficacité des calculs. Sa robustesse, sa rapidité et la préci-
sion de ses sorties lui permettent de donner des décisions correctes et d’éviter les cas d’indé-
cisions, les réseaux de neurones avec leurs capacités à s’adapter à des situations inconnues
par le biais de l’apprentissage. Les résultats obtenus lors de notre travail encouragent la
poursuite des recherches dans ce sens. Comme perspectives, on propose quelques tâches à
traiter ultérieurement, telle que :
76
Bibliographie
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iv
Table des matières
Page d’engagement i
Dédicace ii
Remerciements iii
Résumé xii
Abstract xiii
Introduction 1
1 Etat de l’art 3
1.1 Potentiel en énergie solaire photovoltaïque au Bénin . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Les systèmes solaires photovoltaïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.1 Les systèmes photovoltaïques autonomes . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Les systèmes PV connecté au réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.3 Les systèmes solaires hybrides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Les modèles des systèmes photovoltaïques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.1 L’effet photovoltaique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.2 Modélisation courant tension d’une cellule photovoltaique . . . . . . 11
1.3.3 Module photovoltaique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4 Techniques de recherche de MPPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4.1 Les Principes de conversion dans les systèmes PV . . . . . . . . . . . 15
1.4.2 Étage d’Adaptation entre un Générateur PV et une Charge . . . . . . 15
1.4.3 Convertisseur DC/DC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.4.4 Principe de MPPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4.5 Evolution du point d’opération du GPV . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4.6 Classification des commandes MPPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4.7 Algorithmes MPPT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
v
2.2.1 Commande MPPT du système PV par la méthode P&O . . . . . . . . . 36
2.2.2 Commande MPPT du système PV par réseau de neurone . . . . . . . . 38
Conclusion 76
Bibliographie i
Annexe vii
vi
Annexe
Le pyranomètre
Caractéristiques fonctionnelles
• Absorption élevé sur toute la gamme spectrale à l’aide d’un capteur d’absorption à
large spectre.
• Volant de mise à niveau et de réglage automatique pour un ajustement facile sur place
vii
ShangHai DFRobot Robotics Co.,Ltd. ShangHai DFRobot Robotics Co.,Ltd.
This product is a non-contact infrared temperature sensor. It can be used to detect the
Name Description
infrared intensity of the object so as to calculate its surface temperature without touching,
and then convert the temperature value into voltage value and output it. Current Input Input Terminal of Loop Circuit
The sensor’s shell is made of metal which makes it able to protect against impact, water, Current Output Output Terminal of Loop Circuit
dust and so on. Given stable output data, this temperature sensor can exhibit a much better
Shielding Wire Grounding the shielding wire can help to reduce noise
measuring performance than most other similar products on the market.
2. Specification 5. Remarks
Operating Voltage:DC 7.5~36 .0V The field of view(FOV) of the sensor is 5 ° . The target dimension and the optical
Operating Temperature Range:-40℃~85℃ properties of the IR temperature sensor decided the maximum distance between the
Measuring Range:-70℃~380℃ target and the probe. The field of view of the sensor is shown below.
Output Signal:4-20mA
Measuring Accuracy:±0.5℃~±4℃ [see remarks]
Field of View(FOV):5° [see remarks]
Defense Grade:IP65
User Interface:stripped tin-plating line
3. Output Current vs Temperature The gradient diagram of measuring accuracy of the sensor is shown below (To is the
measured temperature; Ta is the temperature of the environment the sensor locates in).
Please note that the temperature error only applies to a certain isothermal condition,
and it’s only valid when the detected object is fully filling in the FOV of the sensor.
Application
Specification
• Hardware
o DFRduino UNO R3 (or similar) x 1
o DFRobot Gravity: I2C Digital Wattmeter x 1
o Gravity 4P sensor wire (or Dupont wires) x 1
o High resolution multimeter x1
• Software
o Arduino IDE
o Download and install the DFRobot_INA219 Library (About how to install the
library?)
Connection Diagram
Arduino Tutorial
This tutorial presents a basic usage of the module with Arduino UNO.
80(17)PR1010×660
YL80(156)
www.yinglienergy.com YL80Wp, Yingli Solar
ELECTRICAL PARAMETER INSTALLATION DIMENSIONS
YL80Wp, YINGLI SOLAR Module type
Cell
80(17)PR1010×660
Poly-crystal silicon
No. of Cells and Connections 36 in series
●
●
Yingli’s 80 watt photovoltafic module fis desfigned for large ● World-class Product Maximum Power (Pm) 80W±3%
electrical power requirements. With a 25 year warranty,
and Service
PV Manufacturer from China
Complete Production Chain
the YL85 has superb durabfilfity to wfithstand rfigorous World-class Product and Service Maximum Power Voltage (Vpm) 17.5V
operating conditions. Ideal for grid-connected and remote Maximum Power Current (Ipm) 4.57A
power systems, the YL 80 offers hfigh usable power per ● Complete Production Open Circuit Voltage (Voc) 22.0V
square foot of solar array. Chain Short Circuit Current (Isc) 5.1A
◆ Solar Cell: High efficiency crystalline solar cell.
Even if under the weak light, the solar module can
● PV Manufacturer
produce maximum power output. from China 2
(* (STC) Standard Test Conditions: 25°C, 1 KW/m , AM 1.5)
◆ Long lifetime: ≥25 years; Less power decrease. ABSOLUTE MAXIMUM LIMITS
Max System Voltage V 600
◆ Good performance of preventing from atrocious
Module Operating Temperature ℃ -45—+85
weather such as wind and hails.
Wind Velocity Km/h 130
◆ Resisting moisture and etching effectively, not effect Noct ℃ 46±2
by geology.
I V CURVES
Avalanche Characteristics
Symbol Parameter Typ Max Units
EAS Single Pulse Avalanche Energy d ––– 1530 mJ
IAR Avalanche Current c ––– 46 A
Diode Characteristics
Symbol Parameter Min Typ Max Units Conditions
IS
Continuous Source Current
––– ––– 260 h A
MOSFET symbol
(Body Diode) showing the
ISM
Pulsed Source Current
ch ––– ––– 1040 h integral reverse
(Body Diode) p-n junction diode.
––– 0.80 1.3 TJ = 25°C, IS = 30A, VGS = 0V e
VSD Diode Forward Voltage
––– 0.68 –––
V
TJ = 125°C, IS = 30A, VGS = 0V e
trr Reverse Recovery Time ––– 75 110 ns TJ = 25°C, IF = 30A, VR = 0V
Qrr Reverse Recovery Charge ––– 140 210 nC di/dt = 100A/μs e
trr Reverse Recovery Time ––– 78 120 ns TJ = 125°C, IF = 30A, VR = 20V
Qrr Reverse Recovery Charge ––– 160 240 nC di/dt = 100A/μs e
2 www.irf.com © 2013 International Rectifier June 21, 2013
Résumé
L’énergie solaire photovoltaïque est l’une des sources l’énergie la plus utilisée parmi les
énergies renouvelables. Afin d’utiliser cette énergie de manière optimale, le système pho-
tovoltaïque (PV) doit fonctionner à son point de puissance maximale (MPPT). La méthode
classique MPPT, telle que le Perturb and Observe, offre des performances acceptables dans
des conditions d’irradiance et de température constantes. Cependant, elle rencontre des dif-
ficultés lorsqu’il s’agit de suivre les variations climatiques. En revanche, la méthode utilisant
un RNA est considérée comme une technique d’estimation rapide, précise et robuste. Dans
ce travail, nous avons conçu un contrôleur MPPT basé sur un réseau de neurones artifi-
ciels (RNA). Afin d’optimiser les performances, nous avons modélisé le système PV avec
un convertisseur cuk. Nous avons analysé les performances du MPPT basé sur le Perturb
and Observe ainsi que celles du MPPT basé sur le RNA pour des conditions climatiques
constantes et variables à l’aide du logiciel Matlab/Simulink. De plus, nous avons implé-
menté le MPPT basé sur le RNA sur un microcontrôleur afin de mener des expérimenta-
tions.
Mots clés : photovoltaïque, Contrôleur MPPT, algorithme P&O, MPPT basé sur RNA,
convertisseur cuk
Abstract
Photovoltaic solar energy has become the most widely used of all renewable energies. In
order to use this energy optimally, the photovoltaic (PV) system must operate at its maxi-
mum power point (MPPT). The classic MPPT method, such as P&O, offers acceptable per-
formance under constant irradiance and temperature conditions. However, it encounters
difficulties when it comes to tracking climatic variations. In this work, we have designed an
MPPT controller based on an artificial neural network (ANN). To optimize performance,
we modeled the PV system with a cuk converter. We analyzed the performance of the
Perturb and Observe-based MPPT as well as the RNA-based MPPT for constant and vari-
able weather conditions using Matlab/Simulink software. In addition, we implemented the
RNA-based MPPT on a microcontroller for experimental purposes.
Key words: Photovoltaic, P&O MPPT controller, RNA based MPPT, cuk converter
xiii