Agreg Ext Sii 1 2021
Agreg Ext Sii 1 2021
Agreg Ext Sii 1 2021
Ce sujet comporte :
- la présentation ;
- le travail demandé de la page 2 à 21 ;
- les annexes DT1 à DT12 ;
- les documents réponses DR1 à DR6.
I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 21 0093 – D’après documents fournis
EAE STI 1
‒1‒
B
Tournez la page S.V.P.
1
Carte du Grand Paris Express
Pour réaliser ce projet, plus de 30 tunneliers seront utilisés, avec des phases au cours
desquelles jusqu’à 20 progresseront simultanément.
‒2‒
2
Plusieurs techniques sont possibles pour réaliser une galerie souterraine :
- le tunnel en tranchée couverte, comme cela a été le cas pour le métro de Rennes
(voir figure 3) ;
- le creusement à l’explosif ;
- le tunnelier.
L’ensemble des valeurs numériques associées aux constituants sont précisées sur le
diagramme de définition des blocs du document technique DT2.
‒3‒
Tournez la page S.V.P.
3
Le document technique DT3 introduit les différentes exigences pour la réalisation du lot 1
de la ligne 16.
Le front du tunnelier peut être pressurisé ou non suivant la présence d’une nappe d’eau et
le type de sol traversé. On distingue ainsi deux grandes familles de tunneliers : les
tunneliers à pression de terre et les tunneliers à pression de boue. Des techniques mixtes
existent également.
Les tunneliers à pression de terre assurent la stabilité du front d’attaque par mise en
pression des déblais excavés contenus dans la chambre d’abattage pour équilibrer les
pressions des terrains et de la nappe. Les déblais sont rendus, si nécessaires, pâteux à
l’aide d’additifs injectés à partir d’orifices situés sur la tête d’abattage et la cloison étanche.
L’extraction des terres au travers du bouclier est assurée par la vis d’extraction, vis
d’Archimède permettant de réaliser cette extraction tout en maintenant la différence de
pression entre la pression du terrain régnant dans la chambre d’abattage et la pression
atmosphérique régnant à l’intérieur du tunnelier. C’est la régulation de l’extraction des
déblais, en corrélation avec la poussée du tunnelier, qui assure le maintien de la pression
du produit excavé dans la chambre d’abattage.
Les tunneliers à pression de boue assurent la stabilité du front d’attaque par l’injection sous
pression dans la chambre d’abattage d’une boue spéciale, dite bentonitique, pour contenir
la pression hydrostatique et la pression de terrain encaissant. La boue est transportée par
des conduites depuis la surface. Elle est mélangée aux déblais creusés par la roue, dans la
chambre d’abattage. Puis le mélange déblais/boue est pompé vers la surface. La boue est
filtrée pour la séparer des déblais, et elle est réinjectée dans le circuit.
Dans toute la suite du sujet, on s’intéresse au cas du tunnelier S1191 qui est utilisé sur le
lot 1 de la ligne 16.
‒4‒
4
1.2 Excavation des déblais
L’objectif de cette partie est de déterminer la durée minimale d’excavation du tunnel du lot 1
de la ligne 16.
Lors de la phase de percement, trois équipes d’une dizaine de personnes se relaient 5 jours
sur 7, 24 h sur 24 h avec le planning journalier idéal décrit dans le tableau 1.
Changement de poste
Excavation
Pose anneaux
Maintenance
0h 1h 24h
L’étude se focalise sur la capacité d’évacuation de la vis d’Archimède, dans le cas le plus
favorable de terrains meubles. La figure 5 donne une vue de la vis d’Archimède du tunnelier
S1191.
Diamètre intérieur Di
De Diamètre extérieur De
Di Pas p
Épaisseur du filet e
‒5‒
Tournez la page S.V.P.
5
Question 6 Exprimer le débit volumique maximal Qm de remblais que la vis
d’Archimède peut évacuer en fonction des différents paramètres du système
d’évacuation.
Les roches arrachées au sol par la tête de coupe (diamètre D = 9,83 m) perdent leur
cohésion naturelle et augmentent en volume. Ce phénomène, appelé foisonnement, est
quantifié par le coefficient de foisonnement F, correspondant à l’augmentation de volume en
pour cent.
On considère ici un coefficient de foisonnement F = 50 %.
Dans cette partie, le sous-système étudié est le système d’abattage. Une étude énergétique
de l’ensemble de la chaîne de transmission de puissance sera réalisée. L’étude porte sur la
validation du choix de la motorisation en se concentrant sur le graphe couple/vitesse de
rotation proposé par la société Herrenknecht dans le cadre de la ligne 16 du Grand Paris
Express.
La transmission de puissance entre les moteurs et la tête de coupe est réalisée par un train
d’engrenages. Chaque moteur est équipé d’un réducteur à train épicycloïdal à 3 étages,
puis à sa sortie, d’un pignon denté entrainant une couronne liée à la tête de coupe. Le
schéma cinématique de cette transmission de puissance est donné sur la figure 6.
‒6‒
6
Réduc- Réducteur de type épicycloïdal
teur de
sortie
2c 2b 2a
Moteur
3c 1
3b 3a
4 - tête
de coupe
Dans la suite du sujet et ce quel que soit le résultat déterminé précédemment, on utilisera le
1
rapport de réduction r = 767. Le tunnelier S1191 est équipé de Nmot = 13 moteurs comme
indiqué dans le document technique DT2.
Les phénomènes dissipatifs sont modélisés par les rendements globaux introduits dans le
document technique DT2.
L’analyse des données sur différents tunneliers à pression de terre conçus a permis de
tracer la courbe de couple disponible en fonction du diamètre du tunnel. Le document
technique DT7 présente les résultats obtenus.
L’automate de gestion doit pouvoir contrôler de manière synchrone la vitesse des moteurs
en maitrisant les phases d’accélération et de décélération.
Le document technique DT8 donne les principales caractéristiques du réseau Profibus DP.
‒8‒
8
La tête de coupe est entraînée par 13 moteurs asynchrones.
Le modèle équivalent monophasé d’un moteur asynchrone est donné sur la figure 7 :
I I’ X
I0
V
r
RF Xm R=
g
De plus, on néglige les pertes mécaniques ainsi que les pertes par effet Joule au stator. On
note p, le nombre de paires de pôles de la machine, f la fréquence des tensions
-1
d’alimentation et Ns et Ωs la vitesse de synchronisme, respectivement en tr.min et en
rad.s-1.
‒9‒
Tournez la page S.V.P.
9
3.2 Vérification de la résistance de la chaîne de puissance
L’objectif de cette sous-partie est de vérifier que les défauts d’angle introduits par le
protocole de communication sont compatibles avec la résistance mécanique des
composants de la chaîne de puissance.
Afin d’éviter les potentielles surcharges mécaniques liées à une désynchronisation des
moteurs, des boîtiers de protection, appelés « SafeSet » sont introduits entre la sortie du
rotor des moteurs asynchrones entrainant la tête de coupe et les trains d’engrenages
étudiées précédemment.
La transmission du couple dans le SafeSet se fait par le frottement généré par l’expansion
d’un tube sous l’effet d’une pression hydraulique. Le tube de cisaillement maintient la
pression pour garantir un couple maximal transmissible réglable. En cas de surcharge, le
SafeSet glisse et le tube cisaille une tête de vis qui laisse échapper la pression installée. Le
SafeSet tourne alors sur des roulements sans transmettre de couple. Ses caractéristiques
sont données dans le document technique DT11.
Le schéma ci-dessous décrit l’implantation et introduit les notations pour un des 13 moteurs.
Moteur SafeSet
Cu
L
x
0
Modèle de la chaîne de puissance pour un moteur
Quel que soit le résultat trouvé dans la partie 2, le couple maximal délivré par le moteur,
nécessaire pour la coupe, est donné par Cu = 3 000 N.m. On rappelle l’expression du
πd41
moment quadratique polaire pour la section donnée : I0 = .
32
Avec le réseau Profibus, des retards de consigne peuvent exister entre les différents
variateurs. Cela a pour effet un décalage angulaire entre le premier moteur recevant la
commande et le dernier moteur.
‒ 10 ‒
10
Pour la suite, l’étude porte sur le cas le plus défavorable où un seul arbre de transmission
subit toute la torsion liée à ce retard angulaire. En appelant α(x) la rotation angulaire autour
de ⃗x de la section d’abscisse x de l’arbre de transmission, la relation :
∆α = α(L)- α(0) = 10-3 °
exprime le décalage angulaire des deux sections extrêmes de l’arbre de transmission. Ce
décalage angulaire induit un couple supplémentaire dans l’arbre de transmission noté Csup .
‒ 11 ‒
Tournez la page S.V.P.
11
Il est essentiel de connaître la position exacte du tunnelier ainsi que l’orientation de la tête
de coupe pour percer dans la bonne direction. Les tolérances de positionnement sont
faibles dans ce domaine, de l’ordre de ± 5 cm.
Le système de guidage s’appuie sur plusieurs points de repère fixes installés par le
géomètre de chantier tous les 100 à 250 mètres. Grâce à une station totale, on peut
connaître la position exacte du centre de la tête de coupe et ainsi mesurer l’écart entre la
position réelle et la position attendue, en prenant en compte les écarts éventuels avec la
position théorique des points de repère.
Les consignes de pilotage sont transmises :
− aux vérins de poussée, qui peuvent alors précisément faire varier leurs courses
selon leur position afin d’engager un virage. Ils sont réunis par groupes de 3 ou 4
vérins où la pression hydraulique est identique – le nombre de groupes étant de 4 ;
− aux systèmes de pose des anneaux, pour que soient choisis des voussoirs ayant
une allure courbe ou droite.
Afin de déterminer la position de la tête de coupe on utilise donc une station totale. Une
polygonisation, à partir d’une référence connue A0 , permet de déterminer l’ensemble des
point Ai , i∈ {1;...;n}, de coordonnées (Xi , Yi , Zi ) dans la base (x⃗ ,y⃗ ,z
⃗ ) associée au repère
terrestre. L’axe ⃗z correspond à la direction de l’accélération de pesanteur. Les angles et la
longueur donnés par la station totale (d, β, γ) sont également précisés sur la figure 9, où
'
An+1 est la projection du point An+1 dans le plan (x ⃗ ,y⃗ ).
⃗z ⃗z
+A2 γ +An+1
y
⃗ y
⃗
+A'n+1
A0 An +
+A1 β
x⃗ 𝑥𝑥
De plus, afin d’assister le pilote du tunnelier, une interface graphique de pilotage existe.
Celle-ci propose un graphique équivalent à celui représenté sur la figure 10. L’axe des
abscisses (réciproquement ordonnées) représente l’écart entre la position souhaitée du
bouclier et sa position réelle suivant l’axe des x (réciproquement y). Le premier cercle à un
rayon de 5 cm ; le second de 10 cm.
‒ 12 ‒
12
Ecart en y
(cm)
+ 10
+ 5
Ecart en x
(cm)
9 5 1 + 3 + 7
5 10
En fonction de la zone il faut créer une variation de pression. La génération des efforts de
poussée est étudiée dans la suite de cette partie. Ces variations vont permettre au bouclier
de prendre les courbures nécessaires au réseau souterrain. Elles sont au maximum de 1°.
Pour cela, le tunnelier possède un bouclier orientable par rapport à la jupe. Les éléments
assurant ces mobilités sont des vérins d’articulations présents entre chaque paire de vérins
de poussée.
La figure 11 propose un modèle cinématique entre le bouclier et la jupe par un seul vérin
d’articulation. L’ensemble de ces vérins est disposé de manière équitable sur un diamètre
donné.
‒ 13 ‒
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13
⃗⃗zt
0 : jupe + Oi
θi
Ci : corps vérin i O+
Ti : tige vérin i
1 : bouclier Ci
⃗⃗yt
Ti
1 Un seul vérin d’articulation représenté ;
+ Bi base ⃗⃗xt ,y⃗⃗ t ,z
⃗⃗t associée à la tête de coupe.
B+
⃗⃗xt
Ce dispositif n’autorise que des très petits déplacements par le fait que les vérins ne
possèdent un degré de liberté que par la compressibilité du fluide (circuit fermé). Par
conséquent, il est alors possible de linéariser le comportement cinématique. Tous calculs
effectués, on obtient le torseur cinématique suivant :
Leq s ̇ ∙ ⃗⃗yt +ṫ ∙ ⃗⃗zt
{ν1/0 }={ }
u ̇ ∙ x⃗⃗ t B
‒ 14 ‒
14
Question 34 Donner un nom à cette liaison en indiquant si celle-ci est
normalisée. Préciser son intérêt vis-à-vis de l’objectif de l’orientation de la tête de
coupe.
L’objectif de cette partie est de valider le système de propulsion proposée par la société
Herrenknecht sur le tunnelier du lot 1 de la ligne 16 (exigence 1.3.2).
‒ 15 ‒
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15
Dans la suite du sujet, en ce point, la répartition entre la marne (30 %) et le sable de
Beauchamp (70 %) est imposée. Les poids volumiques sont respectivement 20 kN.mǦ3 et
24 kN.mǦ3.
Tunnelier
x⃗
‒ 16 ‒
16
sol
H h pv
pmin
h
péq
∅d b
ph (h)
pmax
h
pv
Afin de simplifier l’analyse, l’hypothèse réalisée est que le bouclier ne subit qu’une pression
radiale pr moyenne des pressions horizontale et verticale définie comme suit :
ph max +ph min
pv + 2
pr =
2
‒ 17 ‒
Tournez la page S.V.P.
17
À cette pression s’ajoute l’effet du poids du bouclier qui vaut Pb = 9 800 kN. On suppose
également que le coefficient de frottement moyen noté μ entre le bouclier et le sol vaut
μ = 0,3. Enfin, la géométrie cylindrique du bouclier est définie sur la figure 16. La longueur
du bouclier est Lb = 11,1 m, son diamètre db = 9,83 m.
Afin de déterminer la force frontale F2 , le champ de pression frontale est déterminé par la
relation pf (h) = K0 ∙𝛾𝛾eq ∙h avec :
− 𝛾𝛾eq le poids volumique équivalent des roches présentes au-dessus de l’excavation à
une profondeur H = 30 m (profondeur du bouclier au point de profondeur maximale) ;
− K0 = 0,46 le coefficient de pression latérale au repos ;
− h la profondeur par rapport au sol en un point du bouclier, tel qu’introduit sur la
figure 15.
Ce champ de pression est représenté sur la figure 16. Cette figure propose également un
paramétrage polaire de la surface frontale.
z
Lb
z
Bouclier zM +M
pf (z) r
x 𝜃𝜃 y
O
O
‒ 18 ‒
18
Les outils travaillant génèrent des efforts axiaux. En condition d’utilisation à 100 %, les
valeurs associées sont :
− nm = 111 molettes générant chacune une force axiale Fm = 10 kN ;
− nc = 26 couteaux générant chacune une force axiale Fc = 267 kN.
Dans la suite du sujet, on retient une valeur de poussée axiale de Fp = 60 000 kN.
Le constructeur a opté pour 14 paires de vérins comportant chacune à l’extrémité des tiges
un sabot s’appuyant sur les voussoirs précédents. Pour rappel, le document technique DT1
donne un aperçu de l’implantation des vérins de poussée. La pression disponible est
pa = 350 bar.
Le tunnelier est alimenté en énergie électrique via un réseau triphasé 20 kV. Le câble
d’alimentation est déroulé au fur et à mesure de l’avancement du tunnelier. On supposera
dans la suite que les transformateurs permettant de convertir la tension efficace de 20 kV
en 230 V, 400 V et 690 V sont parfaits.
Dans la suite de l’étude, pour tenir compte des postes de consommation non comptabilisés,
le courant au primaire du transformateur sera pris égal à It = 250 A. Le câble triphasé en
cuivre présente une section par phase Sc = 150 mm2, sur une longueur de Lc = 2 km
permettant de réaliser l’ouvrage. On considère la résistivité linéique du cuivre
ρ = 17∙10-9 Ω∙m.
‒ 19 ‒
Tournez la page S.V.P.
19
Afin de réduire les pertes en ligne, le tunnelier est équipé de gradins de condensateurs
permettant de compenser la puissance réactive consommée. Les gradins sont connectés
sur le réseau triphasé 400 V et se décomposent de la manière suivante :
- 4 gradins triphasés de 50 kVAR ;
- 8 gradins triphasés de 100 kVAR.
'
Question 48 En déduire, en phase d’excavation, le courant It consommé ainsi
que les nouvelles valeurs de la chute de tension par conducteur ΔU' et de la
'
puissance PJ dissipée dans le câble par effet Joule. Conclure sur l’intérêt de la
batterie de condensateurs.
6 Perspectives
Une étude environnementale a permis de réaliser un bilan prédictif des émissions de gaz à
effet de serre (GES), à la fois lors de la phase de réalisation et lors de l’exploitation de
l’ouvrage. La figure 17 représente les émissions cumulées de GES année par année, en
tonne équivalent CO2 (téqCO2), réparties sur les différents postes d’émission.
20
Question 50 Interpréter l’évolution des différents postes d’émission de GES.
Rédiger une conclusion environnementale sur le projet en tenant compte de ces
émissions mais également d’autres facteurs environnementaux.
‒ 21 ‒
21
EAE STI 1
Document technique DT1
Principaux éléments d’un tunnelier
Train suiveur
Vis
d’Archimède
Érecteur de
voussoirs
Voussoir
Bouclier
Système d’avance
Tête de coupe
‒1‒
C
1
Document technique DT2
Diagramme de définition des blocs du tunnelier
‒2‒
2
Document technique DT3
Diagramme des exigences
‒3‒
3
Document technique DT4
Ligne 16 – Lot 1 – Profil géologique
Passage du tunnelier
‒4‒
Tournez la page S.V.P.
4
Document technique DT5
Analyse granulométrique
(Extrait Wikipédia)
L'analyse granulométrique est l'opération consistant à étudier la répartition des différents
grains d'un échantillon, en fonction de leurs caractéristiques (poids, taille...). Par
métonymie, c'est aussi le nom donné au résultat de cette analyse.
Pour cela, on procède au classement des grains sur une série de tamis emboîtés les uns
dans les autres. Les dimensions des mailles des tamis sont décroissantes du haut vers le
bas. Le granulat est placé sur le tamis le plus haut et par vibrations, on répartit les grains
sur les différents tamis selon leur grosseur.
‒5‒
5
Document technique DT6
Courbes couple/vitesse de rotation du moteur
‒6‒
Tournez la page S.V.P.
6
Document technique DT7
Couple disponible pour différents tunneliers à pression de terre – approximation de type
puissance 𝑎𝑎𝑥𝑥 𝑏𝑏 par les moindres carrés
‒7‒
7
Document technique DT8
Réseau Profibus DP
Répéteur
Répéteur
Répéteur
Rt : Résistance de Terminaison
Données techniques
Participants par réseau 126
Participants par segment 32
7 à 500 kbit.s-1
Nombre de répéteurs maximum en cascade
4 à 1,5 Mbit.s-1
Impédance caractéristique : 150 Ω ± 15 Ω
Capacité répartie : < 30 nF/km
Câble
Résistance de boucle : < 110 Ω/km
Section de fil : > 0,64 mm²
‒8‒
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8
Document technique DT9
Lecture écriture sur un réseau Profibus DP
Le premier mot (PKE) correspond au paramètre à lire ou écrire selon les extraits de tableau
ci-dessous :
Adresse Plage
Paramètre logique Facteur Unités
min max
(hexa)
A2 : paramètres moteur
A2.01 Vitesse 65 1 tr/min
A2.02 Sens de rotation 66
A2.03 Couple 67 1 Nm
A2.04 Quadrant de fonctionnement 68 1
A2.05 Courant moteur (A) 69 A
A2.06 Courant moteur (%) 6A 1 %
A2.07 Puissance utile (kW) 6B kW
A2.08 Puissance utile (Ch) 6C Ch
A2.09 Puissance apparente 6D kVA
A2.10 Tension moteur 6E 1 V
C2 : paramètres d’accélération
C2.05 Rampe d’accélération N°1 293 10 0 6000 s
C2.06 Rampe de décélération N°1 294 10 0 6000 s
C2.07 Rampe d’accélération N°2 295 10 0 6000 s
C2.08 Rampe de décélération N°2 296 10 0 6000 s
ère nde
C2.09 Basculement 1 /2 accélération 297 10 0 300 Hz
ère ère
C2.10 Basculement 2 /1 décélération 298 10 0 300 Hz
Le 4ème mot (PWE-L) contient la valeur du paramètre à lire dans un télégramme reçu ou la
valeur du paramètre à écrire dans un télégramme envoyé, 0 sinon. La valeur physique
s’obtient en tenant compte du facteur donné dans les tableaux de paramètres.
‒9‒
9
Document technique DT10
Critères de choix d’une technologie de moteur électrique
Moteur
Moteur à courant Moteur
synchrone à
continu à aimants asynchrone
aimants
Couple au
Élevé Moyen Élevé
démarrage
Puissance
78,7 W/kg 113,4 W/kg 192,3 W/kg
massique
Rapport couple
maximal sur 1,6 2 3
couple nominal
Charbons et
Entretien Paliers Paliers
paliers
Refroidissement
Air Air ou eau Air ou eau
direct
Prix Faible Moyen Élevé
Variation de
vitesse, pilotage
en position (avec Oui Oui Oui
codeur)
Précision de la
Fonction du
régulation en
codeur Moyenne Élevé
position
Avec Avec
Mise en parallèle
asservissement de Sans asservissement de
de moteurs
position asservissement position
‒ 10 ‒
Tournez la page S.V.P.
10
Document technique DT11
Caractéristiques techniques SafeSet ST-B Series
Taille MA d1 d2 d3 d4 L1 L2 L3 M m J
ST-B [kNm] [kg] [kg.m2]
60 1.8 – 3.6 60 75 40 132 137 128 83 M6 5 0.01
100 7.5– 15 100 125 70 179 206 191 133 M8 13.5 0.06
130 18– 36 130 160 100 214 250 234 174 M8 22 0.14
140 22– 44 140 170 105 224 261 245 183 M10 24 0.18
150 27– 54 150 180 115 234 275 259 195 M10 27 0.22
160 34– 68 160 200 120 249 300 284 215 M10 37 0.34
170 39– 78 170 210 130 254 300 282 213 M10 38 0.37
180 44– 88 180 225 135 316 300 281 213 M10 45 0.49
190 58 – 116 190 240 145 316 350 332 260 M10 56 0.68
200 65 – 130 200 250 150 316 350 332 260 M10 61 0.81
220 82 – 164 220 270 175 316 350 332 260 M10 65 1
L'accouplement est un produit sur mesure. Le tableau montre quelques exemples.
MA : couple de relâchement – étendue du réglage
m : masse
J : moment d’inertie
Dimensions en mm.
‒ 11 ‒
11
Document technique DT12
Diagrammes d’états du système d’avance
‒ 12 ‒
12
Modèle CMEN-DOC v2 ©NEOPTEC
Nom de famille :
(Suivi, s’il y a lieu, du nom d’usage) $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Prénom(s) :
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
$$$$$$$$$$ Né(e) le : $$/$$/$$$$
Numéro
Inscription :
(Le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la feuille d’émargement)
(Remplir cette partie à l’aide de la notice)
Concours / Examen : ……………………………….. Section/Spécialité/Série : ………………………………………………………
EAE STI 1
DR1 à DR3
DOCUMENTS RÉPONSES :
Tous les documents réponses sont à rendre,
même non complétés.
D
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NE RIEN ECRIRE DANS CE CADRE
‒1‒
Document réponse DR2
Diagramme de blocs internes du système d’abattage
Transmettre
‒2‒
Tournez la page S.V.P.
2
Document réponse DR3
Courbes limites de fonctionnement ramenées au niveau de la tête de coupe
‒3‒
3
Modèle CMEN-DOC v2 ©NEOPTEC
Nom de famille :
(Suivi, s’il y a lieu, du nom d’usage) $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Prénom(s) :
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
$$$$$$$$$$ Né(e) le : $$/$$/$$$$
Numéro
Inscription :
(Le numéro est celui qui figure sur la convocation ou la feuille d’émargement)
(Remplir cette partie à l’aide de la notice)
Concours / Examen : ……………………………….. Section/Spécialité/Série : ………………………………………………………
EAE STI 1
DR4 à DR6
DOCUMENTS RÉPONSES :
Tous les documents réponses sont à rendre,
même non complétés.
E
Tournez la page S.V.P.
NE RIEN ECRIRE DANS CE CADRE
Télégramme envoyé :
Valeur
MSB LSB hexadécimale
PKE
IND
PWE-H
PWE-L
Télégramme reçu :
Valeur
MSB LSB hexadécimale
PKE
IND
PWE-H
PWE-L
‒4‒
Document réponse DR5
Chronogrammes
1-
Inactif
0-
1-
Fonctionnement
0-
1-
Panne
0-
1-
miseEnRoute
0-
1-
Fin
0-
1-
Excavation
0-
Poussée 1 -
vérins
0-
Pose 1-
anneaux 0 -
1-
finExcavation
0-
1-
finDePose
0-
‒5‒
Tournez la page S.V.P.
5
Document réponse DR6
Bilan de puissance
Formules utilisées :
‒6‒