BURKINA FASO (Récupération Automatique)
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET DE L’INNOVATION
UNIVERSITE DE DEDOUGOU
INSTITUT DE RECHERCHE EN SCIENCES APPLIQUEES
ET TECHNOLOGIQUES
DEPARTEMENT DE TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE
MEMOIRE
Pour l’obtention d’un Diplôme de Licence Professionnelle en Management de la Qualité
en Industrie Agroalimentaire
THEME
Présenté par :
TANKOANA Issouf
ENCADREUR SUPERVISEUR
DEDICACE
Remerciements
Ce travail a été réalisé dans le laboratoire du Département Technologie Alimentaire (DTA)
de l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) du Centre
National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) en collaboration avec le
Département de Sciences Technologies de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences
Appliquées et Technologie (UFR-SAT) De l’Université de Dédougou (UDDG). Qu’ils nous
soient permit d’adresser nos sincères remerciements aux personnes suivantes :
Figure 1 : Classification du manguier de l’espèce Indica (K. Shah et al., 2010).
Les variétés monoembryonnaires sont des variétés moins viables que les variétés
polyembryonnaires en raison de leur sensibilité aux maladies, plus spécifiquement à la
maladie
fongique la plus importante des manguiers : l’anthracnose (FruiTrop, 2018; N’Guettia, 2015).
Le fruit issu du manguier, la mangue, est une drupe pouvant présenter des caractéristiques
différentes en terme de taille, de couleur, de forme, de saveur et de goût (Berardini et al.,
2005;
Paull and Duarte, 2011). Ce fruit charnu, dont le poids varie de quelques dizaines de
grammes,
à plus de 1 kg, est constitué d’un exocarpe, d’un mésocarpe et d’un endocarpe (Paull and
Duarte, 2011; Tharanathan et al., 2006). La figure 2 présente l’anatomie de la mangue.
L’exocarpe est une peau protectrice, lisse, verte et cireuse qui, à maturité, vire vers un vert
pâle
ou un jaune-orange voire parfois rouge, selon les variétés. La partie comestible du fruit, le
mésocarpe, est une pulpe charnue qui varie en termes d’épaisseur (2,5 à plus de 3 cm), de
fermeté, de teneur en jus, de saveurs, d’arômes, de couleurs et de présence de fibres. Sa
couleur
dépend largement de plusieurs composés biochimiques tels que la chlorophylle, les carotènes,
les anthocyanes et les xanthophylles, dont les teneurs évoluent durant la maturation. Il s’agit
plus précisément de la disparition de la chlorophylle et de l’augmentation de la concentration
des anthocyanes et des caroténoïdes (Bonneau, 2018; Tharanathan et al., 2006). Le mésocarpe
possède une cavité dans laquelle se trouve l’endocarpe : un grand noyau dur contenant une
graine entourée de fibres (Djantou Njantou Elie Baudelaire, 2006; Paull and Duarte, 2011).
Les
graines peuvent être ovoïdes, allongées ou aplaties, pierreuses, dures, etc. (Tharanathan et al.,
2006)
Figure 2 : Anatomie de la mangue avec l’exocarpe, le mésocarpe et l’endocarpe.
Cycle de croissance
Quatre différentes étapes constituent la croissance du fruit de la mangue (Léchaudel M., 2004;
Tharanathan et al., 2006), figure 3:
1. Le stade juvénile est le premier stade du développement qui conduit à une croissance
cellulaire rapide,
2. Le stade de croissance qui entraîne l’accroissement et la maturation des cellules,
3. Le stade de maturation et maturité (différence entre maturité, maturation et
mûrissement cf. Encadré 2), est le stade de respiration climactérique, c’est-à-dire,
quand
le fruit initie sa maturation et acquiert sa maturité (fruit vert mature mais non mûr)
pour
ensuite subir le mûrissement (passage d’un fruit vert mature à un fruit mûr). En effet,
la
mangue est un fruit climactérique caractérisé par une grande production d’éthylène,
hormone végétale, déclenchée sur l’arbre et/ou après récolte. Durant cette période le
fruit produit fortement de l’éthylène provoquant de nombreuses modifications
biochimiques qui induisent un changement de couleur (dégradation de la chlorophylle
et augmentation des anthocyanes et des caroténoïdes), de goût (diminution de l’acidité,
hydrolyse de l’amidon en sucres simples, etc.), un développement d’arômes et enfin
une
diminution de la fermeté (hydrolyse des pectines) (Nordey, 2014).
4. Le stade de sénescence est le stade où le fruit atteint sa maturité optimale pour être
consommé. Vers la fin de ce stade, le fruit débute sa détérioration (attaque
microbienne,
dégradation enzymatique, fermentation, etc.)
Fi
gure 3 : Le cycle de croissance de la mangue (Tharanathan et al., 2006).
D’autres composés, tels que les vitamines, subissent aussi des évolutions au cours de la
maturation et du mûrissement. Par exemple, la teneur en vitamine C, l'un des principaux
nutriments de la mangue, diminue considérablement suite à une destruction oxydative
(Barboza et al., 2016; Yahia, 2011). À la fin de l’affinage, le fruit est riche en provitamine A
et en vitamine B1 (la thiamine) ainsi qu’en vitamine B2 (la riboflavine). Enfin, un
changement de la couleur est également observé au cours de la maturation et de l’affinage. Il
est causé par la dégradation de la chlorophylle et par la synthèse et/ou l’accumulation de
différents pigments, principalement les anthocyanines et les caroténoïdes (Yashoda et al.,
2006).
Production marché et consommation de la mangue
Production
La production mondiale de la mangue est en augmentation continue. Elle a été estimée à 55
millions de tonnes métriques de fruits en 2020, figure 4 (F. and A. O. of U. N. FAO, 2019), la
plaçant au deuxième rang dans la production des fruits tropicaux dans le monde, après la
banane.
Marché de la mangue
Les importations mondiales de mangues ont enregistré une augmentation annuelle moyenne
de plus de 8 % et ont atteint 1,6 millions de tonnes (PACIR, 2013). En 2017, les
exportations mondiales de mangue ont atteint environ 1,7 millons de tonnes (Figure 6). Cela
représente une augmentation de 9 % par rapport à 2016 (FaoStat, 2019). Le Mexique reste le
principal pays exportateur de mangue avec 24 % des volumes exportés en 2017, suivis de la
Thaïlande (14 %), du Brésil (10 %) et du Pérou (9 %). Tandis que les Etas Unis d’Amérique
sont les principaux importateurs avec 34 % des importations mondiales, suivie de l’Union
Européenne (20 %) (Tableau 1). Les variétés de mangue les plus demandées sont Tommy
Atkins, Haden, Kent et Keitt. Les variétés comme Amélie et Alphonso sont également
acceptées (ITC, 2011).
exportées (milliers de tonnes)
2 000,00
Quantités de mangue
1 800,00
1 600,00
1 400,00
1 200,00
1 000,00
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Années
Figure 6: Evolution des exportations mondiales de mangues, en tonnes, 2007-2017
Les exportations africaines ont représenté en moyenne 4,5 % des exportations mondiales
durant la période 2006-2010. Contrairement à la tendance à la hausse des exportations
globales d’Afrique, les exportations de la région CEDEAO ont stagné, fluctuant autour
d’une moyenne de 38 100 tonnes par an. Les volumes de mangue exportés en 2017 sont
dominés par les exportations de la Côte d’Ivoire (41 900 tonnes), du Sénégal (20 900 tonnes)
et du Mali (10 500 tonnes) (FaoStat, 2019). Ces exportations sont principalement orientées
vers l’UE, notamment les Pays-Bas, la France, la Belgique et l’Allemagne. Plus de 90 % des
produits du manguier exportés par la CEDEAO sont des fruits frais.
Tableau 1 : Principales importations de mangue courant 2017
Pays Quantité importés (tonnes)
Etats-Unis 573 100
Union Européenne 338 600
Émirats Arabes Unis 92 800
Arabie saoudite 75 900
Chine 74 500
Canada 65 300
Malaisie 61 800
Suisse 19 900
Russie 17 900
Koweit 16 400
Source : FaoStat, 2019
Conservation de la mangue
Les fruits frais sont des produits vivants. Cette vie se caractérise par un phénomène
physiologique important marquée par des variations métaboliques au niveau des cellules qui
se traduisent par des changements (couleur, saveur, production de composés volatiles etc.).
Ces variations métaboliques induisent des réactions biochimiques qui conduisent la mangue
à la dégradation au cours de la conservation. En plus de cette dégradation liée aux
changements internes, les attaques des mouches de la mangue et des champignons ainsi que
les chocs au cours du transport après récolte concourent également à la détérioration de
mangue au cours de la conservation (Djantou, 2006). Pour limiter les effets de ces facteurs
de dégradation et accroître la durée de vie de la mangue après récolte, plusieurs techniques
sont utilisées. Les plus courants sont entre autres :
le traitement chimique généralement utilisée sur le fruit frais. Il s’agit de l’utilisation
de fongicides et de bactéricides. Les mangues sont trempées dans des solutions chimiques
pendant quelques minutes afin de détruire les microorganismes à la surface. Par exemple
pour traiter l’anthracnose, les mangues sont trempées dans une solution de bénoyl (33 g/100
l d’eau) pendant 5 min (Djantou, 2006) ;
La réfrigération : consiste à disposer les mangues dans des chambres froides à des
températures comprises entre 8 et 15 C en fonction de la variété et du degré de maturité de la
mangue. Elle permet de retarder la maturation et la sénescence des mangues sous l’action de
basses températures afin de préserver leur saveur et leur qualité nutritionnelle ;
la congélation : c’est une technique permettant la conservation de courte durée de la
mangue. Elle consiste à ralentir la prolifération microbienne et le murissement des mangues.
Son inconvénient est qu’elle modifie la texture de la pulpe et aussi les propriétés
organoleptiques (Campbell et Campbell, 1983) ;
Le blanchiment qui consiste à plonger les mangues dans de l’eau chaude autour de 50
°C pendant 5 à 10 min. Cette technique est moins coûteuse, cependant, elle accélère la
maturation de la mangue ;
La déshydratation par le séchage qui consiste à évaporer une grande partie de l’eau
contenue dans les tranches de mangue soit par exposition directe au soleil, soit par utilisation
de séchoir (Attesta à gaz à une température de 70 °C ou séchoir tunnel élctrique.). C’est la
technique de conservation de la mangue la plus utilisée au Burkina Faso ;
L’atmosphère contrôlée ou modifiée : cette technique de conservation de la mangue en
atmosphère contrôlée consiste à réduire la respiration des mangues (Cissé, 2012). Ainsi,
celles-ci sont placées dans une chambre froide réglée à une température inférieure à 25 °C.
Le taux d’oxygène (O2) est réduit de l’ordre de 3 à 5 % et le taux de gaz carbonique (CO 2)
est augmenté de l’ordre de 5 à 8 %. La qualité et la fraîcheur des mangues stockées sous
atmosphère contrôlée sont ainsi préservées pendant 2 à 3 semaines en fonction de la variété ;
L’enrobage ou films comestibles : c’est une technique de conservation qui consiste à
couvrir d’une fine couche de matériau comestible, l’aliment (la mangue) que l’on veut
conserver (Sawadogo-Lingani, 1993 ; Djantou, 2006 ; Cissé, 2012). La fonction du film
comestible ou de l’enrobage est de limiter les migrations de la vapeur d’eau, l’oxygène, le
CO2 et les arômes afin d’accroître sa durée de vie. Etant donné que l’enrobage est comestible
et fait partie intégrante du produit enrobé, il doit être compatible avec celui-ci. Toutes les
techniques de conservation concourent à donner une durée de vie plus longue aux produits
conservés et les disponibiliser sur le marché.
Transformation de la mangue
La mangue transformée est un produit exotique au niveau des pays occidentaux et gagne en
popularité. Au fil des années, la demande des produits transformés de la mangue a augmenté
(De La Cruz et Garcia, 2002). En 1993, le Mexique était le principal pays fournisseur de
mangue en conserves et détenait 50 % de la valeur et 45 % des volumes importés. En 1996, la
production mondiale de pulpe et de jus de mangue était estimée à 807 000 tonnes et 136 780
tonnes respectivement avec comme principaux producteurs, le Pérou, l’Inde et l’Equateur. Les
exportations n'étaient que de 5,7 % (45 951 tonnes) et 4,9 % (6 752 tonnes) de la production
(De La Cruz et Garcia, 2002). Les autres produits transformés sont la mangue séchée, la
confiture, les gelées, les cubes IQF (Individual Quick Frozen), le sirop de mangue etc.
(Tableau 3). Au niveau des pays ouest africains, plus de 90 % des produits de mangues
exportés sont des fruits frais. La transformation de la mangue n’y est pas très développée
(PACIR, 2013). Pourtant elle devrait être une étape clé de la valorisation de la mangue où les
pertes post-récoltes sont estimées à plus du tiers de la production et où les manques à gagner
subséquentes sont notables (ITC, 2011). A ce jour la transformation de la mangue reste une
activité marginale, utilisant moins de 2 à 5 % des récoltes et comprends la fabrication de la
mangue séchée, du jus, du nectar, du vinaigre de mangue et des confitures. La transformation
a lieu dans des unités artisanales (groupements des femmes), semi-industrielles, et très peu
d’unités industrielles (ITC, 2011).
Tableau 3 : Produits dérivés de la mangue et pays producteurs
Produits de la mangue Pays producteurs dominants
Pulpe de mangue Inde, Pérou, Colombie et Équateur
IQF cube Thaïlande et Philippines
Mangue séchée confite Thaïlande et Philippines
Mangue séchée conventionnelle Afrique du Sud
Mangue séchée biologique et équitable Burkina Faso
Figure 7 : Quantité transformée (tonnes) Figure 8 : Répartition des unités selon le produit
fini
Source : AgroDev,2020 Source : AgroDev,2020
Le secteur des jus est resté pendant des années au Burkina Faso un secteur artisanal dominé
par des petites entreprises artisanales de production de jus de mangue et de confiture. A partir
de 2007, l’entreprise DAFANI.SA s’est installée à Orodara pour produire de la purée et des
nectars avec une ligne moderne. A la suite de DAFANI.SA d’autres initiatives de
modernisation ont été introduites comme DELICIO à Ouagadougou, les jus planet à Bobo
Dioulasso avec Twillium Industries. L’installation des unités industrielles n’a pas freiné la
création de modèles d’affaires de jus locaux (AgroDev,2020).
Eléments minéraux
Sodium (mg/100 g) 2 11 2.7
Magnésium (mg/100 g) 13 14.3 4.97
Phosphore (mg/100 g) 16 25 -
Potassium (mg/100 g) 180 21 -
Calcium (mg/100 g) 12 2 5.22
Manganèse (mg/100 g) 0.3 0.02 0.0474
Fer (mg/100 g) 0.7 2.6 -
Cuivre (mg/100 g) 0.12 0.02 0.0256
Zinc (mg/100 g) 0.1 0.02 0.0686
Sélénium (μg/100 g) 0.6 0.1 ˂ 2.2
Iode (μg/100 g) 1.14 3 1.1
Beta-carotène (μg/100 g) 1220 375 131
Vitamines
E (mg/100 g) 1.05 1.05 -
C (mg/100 g) 37 30 -
B1 (mg/100 g) 0.04 0.005 -
B2 (mg/100 g) 0.05 0.01 -
B3 (mg/100 g) 0.5 0.6 -
B5 (mg/100 g) 0.16 0.14 0.05
B6 (mg/100 g) 0.13 0.12 0.04
B9 (μg/100 g) 31 27.1 9.5
Source : KANTE/TRAORE, 2019
L’huile extraite de l’amande de mangue peut être utilisée par les industries cosmétiques et les
savonneries. L’amidon de l’amande mélangé à de la farine de blé ou de maïs est utilisé pour
produire des chappatis en Inde.
L’évaluation de la qualité des mangues par des mesures spécifiques est généralement réalisée
au moment de la récolte et lors de la transformation des fruits. En effet, différents indicateurs
de maturité existent pour estimer les stades optimaux de récolte dans le but d’obtenir des
fruits
frais et des produits transformés de meilleures qualités organoleptiques (Valente et al., 2019).
Le contrôle de la qualité au moment de la récolte est effectué pour s’assurer que les mangues
ont atteint un degré de maturité adéquat pour la cueillette (stade vert mature), ce qui permettra
aux fruits de développer ses caractéristiques organoleptiques (couleur, arôme et saveur)
durant la maturation. Après la récolte, le degré de mûrissement ciblé dépendra du devenir des
mangues : vente en tant que fruits frais, exportation des fruits frais par bateau ou par avion,
transformation des fruits en produits divers.
La fermeté
La fermeté des mangues est l’une des caractéristiques les plus importantes pour l’évaluation
des stades de maturation et mûrissement. Tel que détaillé précédemment, le ramollissement
des fruits climactériques durant la maturation est principalement lié à l’hydrolyse des pectines
présentes dans les parois cellulaires (Tharanathan et al., 2006). Ainsi, la diminution de la
fermeté indique, généralement, un avancement de la maturation des fruits (Jarimopas and
Kitthawee, 2007).
Les tests destructifs, tels que la pénétrométrie, sont couramment utilisés pour évaluer la
fermeté
des fruits d’une façon simple et rapide. La fermeté pénétrométrique représente la force
maximale, exprimée généralement en Newton (N), de pénétration dans le fruit, épluché ou
non, jusqu’à une profondeur définie (Valente et al., 2019). Des mesures non-destructives
peuvent également être utilisées pour évaluer la fermeté des fruits comme des mesures
acoustiques et spectrales ou d’autres types de mesures texturales. (Slaughter, 2009). Ces
mesures texturales non-destructives sont effectuées à l’aide de duromètres manuels ou
statiques (Jarimopas and Kitthawee, 2007; Valente et al., 2011; Valero et al., 2007).
La couleur de la peau et de la pulpe représente des attributs de qualité des mangues. Elle peut
être mesurée à l'aide de colorimètres ou de spectrophotomètres. Les colorimètres sont des
instruments conçus pour quantifier la couleur en termes de perception humaine. Les valeurs
obtenues sont exprimées souvent dans le système CIELAB (Commission internationale de
l'éclairage, abrégé CIE pour son nom français) avec L* la luminance, a* la rougeur et b* le
jaunissement (Jha et al.,2007). Les spectrophotomètres sont conçus pour fournir des
informations plus détaillées sur lespropriétés optiques de l'échantillon (Slaughter, 2009).
Le degré Brix exprime la teneur en extraits secs solubles présents dans l’échantillon. Il est
évalué grâce à un réfractomètre et est exprimé en grammes par 100 grammes de produit. La
majorité des extraits secs solubles étant des sucres, le degré Brix permet d’évaluer la teneur en
sucre dans le fruit.
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