Immobilier
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Chaque jour, mes agents font deux ou trois heures de prospection et rapportent
des contacts. » Et une fois que ces contacts sont dans votre base de données, que se
passe-t-il ? Qu’en faites-vous ? Si vous ne savez pas comment les gérer, si vous les
oubliez dans un coin, ou si vous n’êtes pas capable de maintenir leur intérêt tout
au long du parcours client, ce seront certainement des mandats perdus. La
prospection immobilière et le marketing ne s’opposent pas : ce sont deux notions
complémentaires. Vous avez besoin de la première pour collecter des contacts et de
la seconde pour vous faire connaître, attirer l’attention, suivre vos prospects,
convertir ceux-ci en clients, etc. Le marketing rend la prospection plus efficace
et inversement. En somme, c’est l’articulation entre les deux approches qui assure
le succès et la pérennité de votre entreprise immobilière.
Voilà pourquoi vous devez pouvoir compter sur une stratégie marketing en
immobilier concrète et viable.
Les objectifs qualitatifs. Ce sont les objectifs qui ne sont pas quantifiables, mais
qui n’en restent pas moins essentiels pour votre business. Par exemple : gagner en
visibilité, améliorer votre notoriété locale, optimiser le positionnement de vos
supports digitaux (notamment sur les moteurs de recherche), cibler des contacts
déjà pré-qualifiés pour booster votre taux de conversion, fidéliser plus de clients,
etc.
Les objectifs quantitatifs. Ce sont les objectifs chiffrés, clairement définis. Ils
servent de seuils à atteindre à des fins de mesure des résultats (pour évaluer
l’efficacité d’une campagne marketing immobilier, il faut au préalable savoir quel
est le but à atteindre) et de motivation (vos équipes savent qu’elles doivent prendre
tant de contacts, organiser tant de rendez-vous ou rentrer tant de mandats pour
atteindre leurs objectifs).
Ces objectifs, vous devez les définir en cohérence avec les parcours-types de vos
vendeurs et de vos acheteurs. Si vous savez que 75 % des vendeurs sur votre
secteur signent un mandat avec l’agence qui leur a fait une estimation, vous pourrez
concentrer vos efforts sur un nombre donné d’estimations à effectuer (ce n’est bien
sûr qu’un exemple).
4. Différencier votre entreprise immobilière
La différenciation doit être l’un de vos objectifs principaux. En complément de tous
les autres (quantitatifs et qualitatifs).
La question est importante, car il n’y a pas « un » marketing immobilier, mais
« des » façons différentes de faire du marketing.
Installer des publicités géantes dans la ville ou appeler les prospects au téléphone à
chaque heure de la journée – c’est un certain type de marketing. Il est volontiers
intrusif et généralement peu apprécié parce qu’il empiète sur l’espace personnel.
On parle d’ « Outbound marketing », ou marketing sortant, et ses résultats ne sont
plus tellement flamboyants. Surtout à l’heure où les canaux de communication se
sont multipliés et qu’il est facile d’ignorer une annonce qui ne nous intéresse pas.
Jouer la carte de la notoriété, personnaliser les échanges et créer les conditions pour
que les prospects viennent à vous naturellement – c’est un autre type de marketing.
Parce qu’il ne s’impose pas et qu’il laisse une grande place aux notions de
confiance, de savoir-faire et d’expertise, il affiche un taux élevé de réussite. On
parle d’ « Inbound marketing », ou marketing entrant. Et il est
particulièrement adapté aux parcours client dans l’immobilier.
Aujourd’hui, vendeurs et acheteurs attendent que vous leur fassiez une vraie
proposition de valeur. Ils ne sont pas obligés de faire appel à vos services (ni de
passer par un professionnel tout court) et ne se sentent aucunement engagés. La
meilleure façon de les atteindre, c’est de leur montrer que vous avez la solution qui
leur convient. C’est toute l’essence du marketing Inbound : une façon de (re)placer
le client au cœur des préoccupations.
Ce n’est qu’une fois votre stratégie de marketing immobilier choisie que vous
pourrez préparer les ressources indispensables pour la déployer.
Dans le cadre d’une stratégie Inbound, le suivi des prospects passe par la mise en
place de plusieurs leviers :
Mais si vous lancez votre site web ou que vous diffusez un article de blog, vous
êtes en concurrence avec l’ensemble du secteur immobilier français. Dans ces
conditions, positionner vos supports pour qu’ils soient visibles des internautes
devient une véritable gageure. En particulier votre site Internet. Sachant qu’il existe
des dizaines de milliers de sites dédiés à l’immobilier, qu’il s’agisse de pages
d’agences ou de plateformes informatives, comment faire en sorte que les
utilisateurs tombent sur vos contenus et découvrent votre marque ?
C’est tout l’enjeu du marketing digital : actionner les bons leviers pour vous faire
voir des internautes.
Le référencement naturel, qui consiste à positionner vos pages sur les résultats
« organiques » (naturels) des moteurs de recherche. Ce sont les résultats les plus
prisés des internautes en recherche d’informations. Cette stratégie n’est pas payante
au sens où vous ne devez rien débourser pour booster le positionnement de votre
site (sinon le consultant qui vous aide à définir votre stratégie SEO, mais les effets
de celle-ci continueront de se faire sentir bien après que vous aurez cessé de le
rémunérer).
Le référencement payant, qui prend la forme de liens sponsorisés (AdWords sur
Google, Facebook Ads sur Facebook, etc.). Vous payez une certaine somme en
fonction de la concurrentialité du mot-clé choisi, de façon à diffuser une annonce
immédiatement visible des internautes, avec un fort taux de clic en perspective
(mais des dépenses marketing élevées).
Bien que le référencement payant se rapproche d’une forme de publicité plus
« classique », avec des résultats intéressants et rapides, il est néanmoins plus
pertinent d’investir dans son équivalent « naturel ». Parce que celui-ci est plus
pérenne et qu’il contribue à installer votre marque sur le long terme, en travaillant
votre réputation digitale.
Des supports print comme des cartes de visite, des brochures, des catalogues, du
papier à en-tête ;
Des courriers physiques ;
Des contenus à publier sur votre site web (articles de blog, contenus premium,
infographies…) ;
Des offres promotionnelles ou des contenus informatifs à envoyer par email ;
Des SMS ;
Des publications sur les réseaux sociaux ;
Etc.
13. Faire de l’emailing
Malgré le développement des réseaux sociaux et autres messageries
instantanées, l’emailing n’a rien perdu de sa superbe. Dans le cadre d’une
stratégie marketing immobilier, c’est même un levier de communication
absolument indispensable.
D’abord, parce que les internautes continuent de solliciter l’email. L’essor des
usages mobiles y est pour beaucoup : avec un smartphone ou une tablette, il est aisé
de consulter sa messagerie depuis n’importe quel endroit, à n’importe quel
moment. 98 % des internautes sont des utilisateurs d’emails (source), même quand
c’est seulement de manière très irrégulière.
Ensuite, parce que l’emailing sert à tout. C’est un levier marketing immobilier, un
canal de prospection, un mode de communication, une façon de garder le contact
avec les clients existants, etc. Vous pouvez envoyer des emails promotionnels, des
newsletters, des offres exclusives et exceptionnelles. Vous pouvez vous en servir
pour obtenir le consentement des contacts pris au cours d’une session de
prospection ou par le biais de vos supports digitaux (en leur demandant de cliquer
sur un lien pour valider leur inscription à votre base de données, de manière à
respecter les exigences du RGPD).
Enfin, parce que les emails sont une opportunité supplémentaire de convertir
des contacts en prospects et des prospects en clients. En y plaçant un CTA, vous
incitez les destinataires à visiter vos pages web et à remplir un formulaire ou
télécharger un contenu premium.
Il faut dire qu’elle divise encore la communauté immobilière. Les réseaux sociaux
sont-ils, ou ne sont-ils pas, partie intégrante du marketing immobilier ? La réponse
est « oui », et même un grand « oui » : un professionnel de la transaction souhaitant
développer sa notoriété, tisser des relations avec les prospects et créer un socle de
confiance a tout intérêt à s’appuyer sur la puissance des plateformes sociales pour
propulser son enseigne.
Mille raisons peuvent vous pousser à intégrer les réseaux sociaux à votre stratégie
marketing d’agence immobilière, de réseau ou de promoteur. Nous n’en choisirons
qu’une seule, la plus évidente : les médias sociaux sont populaires et
massivement utilisés. Rien qu’en France, Facebook compte 31 millions
d’utilisateurs et YouTube 24 millions. Techniquement, un Français sur deux
possède un profil sur le premier, et un Français sur trois consulte des vidéos sur le
second.
Bien entendu, en eux-mêmes, ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose. Il y a
plus de 65 millions d’habitants dans l’Hexagone et aucun agent immobilier n’y voit
65 millions et plus de clients potentiels. Même à petite échelle, ça ne fonctionne
pas : si vous êtes implanté dans une ville de 20 000 habitants, vous n’avez pas
15 000 vendeurs et 5 000 acheteurs à convaincre. En bref, le nombre ne fait pas la
clientèle.
Certes, mais ces réseaux sont comme des territoires sur lesquels évoluent ceux
qui pourraient bien devenir vos clients demain. Vous savez où ils se trouvent.
Vous connaissez leurs habitudes (consulter Facebook tous les jours, tweeter
régulièrement, regarder des vidéos sur YouTube au moins une fois par semaine,
etc.). Et, sachant cela, vous pouvez mettre au point des méthodes pour
communiquer avec eux – méthodes qui s’avèrent particulièrement efficaces et
payantes sur le long terme. D’autant plus que les plateformes sociales mettent à la
disposition des professionnels quantité de fonctionnalités et d’indicateurs très
précieux dans une perspective de marketing immobilier.
16. Animer vos comptes sociaux
Alors, évidemment, cela suppose d’utiliser ces réseaux sociaux de la bonne façon.
On parle d’ « animer » des comptes sociaux professionnels, pour ne pas qu’ils
restent « figés ».
Vous avez certainement déjà entendu le terme « community management ».
L’expression désigne l’activité de gestion de la présence d’une enseigne sur les
médias sociaux, en publiant des posts avec régularité, en répondant aux
commentaires et aux messages des utilisateurs, en partageant des informations, etc.
Il s’agit de « faire vivre » ses comptes sociaux pour qu’il y ait constamment une
activité dessus, de la même façon qu’il faut répéter les actions publicitaires pour ne
pas disparaître du champ de vision des prospects.
Le community management, c’est aussi du marketing. Appliqué aux besoins de
votre agence/réseau/entreprise de promotion, c’est du marketing immobilier.
17. Convertir vos contacts en prospects
Au-delà du marketing immobilier de communication, il y a tout un marketing de
suivi et de conversion. Comprendre : développer votre notoriété et attirer
l’attention du public, c’est très bien, mais il faut ensuite passer aux choses
sérieuses. Après tout, ce que vous voulez, c’est rentrer des mandats et
augmenter votre chiffre d’affaires, n’est-il pas ?
Le truc, c’est que cela n’arrivera pas si vous laissez vos contacts à la porte. Une fois
le premier contact pris, il est indispensable de lancer la machine marketing pour
que cette graine plantée dans le terreau de votre business donne une plante, et pour
que cette plante donne des fruits. Convertir vos contacts en prospects, c’est d’abord
veiller à faire pousser la plante.
L’idée, c’est de pousser doucement vos contacts à laisser des informations les
concernant, de manière à pouvoir les qualifier et les convertir en prospects.