15 Module CU 15 Relations Professionnelles
15 Module CU 15 Relations Professionnelles
15 Module CU 15 Relations Professionnelles
Technicien de cuisine
MODULE CU 15
« Relations professionnelles »
PROJET EN COURS
SOMMAIRE
Introduction
Apports théoriques
RELATIONS PROFESSIONNELLES
Apports pratiques
Cuisine de préparation préliminaire
Cuisine hors d’œuvre et dessert
Cuisine d’apprentissage (zone de cuisson)
Fiche d’évaluation
Bibliographie
Ce module de compétence transversale intervient avant les modules de compétence spécifique qui amène
des interactions avec les autres départements. Il vise à apprendre aux stagiaires à établir des relations
professionnelles.
Les stagiaires sont donc en mesure de réinvestir leurs acquis dès leur premier contact avec les autres
départements.
Les stagiaires apprennent à interagir avec le personnel de la salle à manger, de la cuisine et des autres
départements.
De plus, ils sont en mesure de réagir convenablement dans des situations conflictuelles.
MODULE n° 15
Code : CU 15 Durée : 30 h
Objectif opérationnel
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’EVALUATION
A.
B.
C.
D.
E.
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Compétence attendue :
CU 10 SEQUENCE DE FORMATION S 1 Acquérir des connaissances pour pouvoir élaborer de façon judicieuse et
Relations professionnelles rationnelle des relations professionnelles
– Durée 30 heures
Apports théoriques
REFERENCES
Références des ouvrages sélectionnés :
Documents multimédia :
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RELATIONS PROFESSIONNELLES
1.1 Introduction
L'organisation du travail d'une équipe est une opération importante et parfois délicate à mettre en
œuvre. Une bonne organisation apporte un service de qualité tant apprécié par les clients que par
les salariés eux-mêmes, c'est donc un point à particulièrement soigner dans l'activité d'une
entreprise.
Le choix d'une organisation et d'une équipe ne se fait pas au hasard, c'est le fruit d'une politique
générale de l'entreprise accompagnée de différentes études. Le schéma ci-dessous donne une
vue d'ensemble de la démarche à adopter pour l'organisation d'une équipe de travail en
restaurant.
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1.2 La politique générale de l'entreprise
La politique générale de l'entreprise est constituée d'un ensemble d'orientations et de choix sur
son activité. La politique générale est composée de plusieurs politiques d'investissement, politique
du personnel, politique d'embauche, politique de formation, etc...
Elle est représentée par l'organigramme de l'entreprise, elle permet de visualiser les rapports
hiérarchiques et fonctionnels entre chaque individu. C'est le chef d'entreprise qui élabore cette
structure selon la taille de l'établissement, sa catégorie.
Une fonction représente un ensemble de tâches interdépendantes que le personnel doit accomplir
pour assurer la fonction.
Par exemple la fonction laverie nécessite de vérifier les produits lessiviels, de mettre en route la
M.A.L., etc... mais ce n'est pas forcément la même personne qui doit accomplir ces fonctions,
elles sont indépendantes des personnes. Chaque entreprise est libre d'organiser ses fonctions
selon son secteur et son volume d'activité. Dans la pratique, les fonctions caisse, accueil, laverie,
service en salle, entretien de locaux sont courantes, mais plus la taille de l'établissement
augmente, plus il est préférable d'isoler les fonctions. Le tableau ci-dessous donne un exemple de
fonctions et de tâches en restaurant gastronomique de moyenne capacité :
Pour être plus efficace dans le choix des fonctions et tâches, on pourrait retenir cette règle
Un individu peut remplir plusieurs fonctions mais une fonction entière ne dois pas être confiée à un
seul responsable.
Maintenant que l'ensemble des fonctions et tâches à accomplir pour la bonne marche de
l'établissement est déterminé, il faut rédiger les fiches de postes nécessaires pour couvrir
l'ensemble de ces besoins.
Pour cela, il faut déjà déterminer les tâches et fonctions à attribuer à chaque membre de la
structure de l'entreprise.
La législation du travail est constituée par l'ensemble des lois qui encadrent le travail. Il faut tenir
compte de la réglementation en vigueur afin d'établir les plannings de travail.
Durée Hebdomadaire
La loi du 13 juin 1998 prévoit une durée de travail de 39 heures hebdomadaires (applicable pour
tous à partir du 01/01/2002). Cette durée correspond à la durée de travail effectif, c'est à dire
qu'elle ne peut inclure les pauses). L'inspection du travail peut autoriser des semaines de 48
heures maximum pour des cas particuliers.
Durée quotidienne
La durée maximale d'une journée de travail est de 11h30, pour l'application de la loi Aubry, la
journée classique est de 7h48 pour 5 jours de travail hebdomadaires ou 6h30 heures pour 6 jours.
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Repos hebdomadaires La convention collective du 30 avril 1997 a instauré le principe des deux
jours de repos hebdomadaire pour tous les salariés de la profession, ces deux jours peuvent être
consécutifs ou non. De plus, il est possible de ne donner que 1,5 jours de repos par semaine et de
cumuler les 0,5 journées dues en fin de mois, soit 2 jours .
Congés payés La durée des congés payés est de 2,5 jours ouvrables par mois de travail sur la
période de référence (du 01/06 au 31/05).
Il s'agit du point le plus délicat à gérer. En effet, le coût personnel constitue une charge importante
pour l'entreprise, donc il convient d'employer le bon nombre de salariés au bon moment (Yeld
managment). Il existe plusieurs outils pour déterminer les besoins en personnel.
Exemple d'analyse
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Exemple d'analyse
Le graphique nous indique que la part la plus importante de l'activité se déroule entre 12h00 et
14h00 pour le déjeuner, et entre 19h00 et 21h00 pour le dîner. Cette analyse permet de gérer et
d'adapter aux mieux les horaires du personnel à l'activité de l'établissement.
Il faut garder à l'esprit que ces outils permettent d'élaborer des prévisions mais il faut aussi tenir
compte de la conjoncture extérieure. Par exemple, la catastrophe de l'Erika a entraîné une chute
de l'activité des hôteliers de la côte Bretonne pour l'année 2000.
L'exemple suivant repose sur une base de 5 jours de travail par semaine, des journées de 7h50.
Ce découpage doit s'appuyer sur l'analyse de la charge horaire de l'établissement.
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2. LA COMMUNICATION ENTRE LES SERVICES / LES ANNONCES AU PASSE
Le responsable du restaurant doit veiller à ce que le service s'accomplisse en silence ; il est très
désagréable de prendre son repas dans une salle bruyante. Les bruits qu'il faut chercher à
éliminer peuvent provenir :
Le maître d'hôtel enregistre la commande et la remet au commis qui dépose l'original à la caisse et
porte le double à la cuisine, le 3e restant sur la table du client (l'annonce de la commande, dans ce
service, est assez délicate, surtout lorsqu'elle est faite dans l'atmosphère agitée du coup de feu).
Voir chapitre sur les bons.
Le commis doit remettre le bon au cuisinier qui se tient à la table chaude et qu'on appelle "
aboyeur ". Celui-ci annonce à haute voix la commande ; chaque cuisinier intéressé prépare le plat
qui le concerne. Lorsqu'il porte un bon à la cuisine, le commis profite de son passage dans ce
service pour " réclamer " et " enlever " les plats qu'il a déjà annoncés pour d'autres tables
" Faire marcher " C'est informer la cuisine qu'il est temps de commencer la cuisson d'un mets.
Exemple : une grillade saignante doit être cuite quelques instants seulement avant d'être servie.
Exemple d'annonce : " Pour la table 10, faites marcher le château saignant, on est 2 ".
Remarque On peut " faire marcher " une côte d'agneau grillée, une escalope de veau préparée à
la minute. Par contre on ne fait pas " marcher " un navarin, un bœuf bourguignon, qui sont cuisinés
d'avance.
Le soufflé doit être annoncé dès la prise de commande : le pâtissier commence alors sa
préparation le commis " fait marcher " 20 minutes avant " d'enlever ". Un soufflé ne peut attendre,
sinon il s'affaisse et sa présentation en souffre.
" Enlever " C'est prendre les mets à la table chaude pour les porter jusqu'à la salle à manger.
Remarque Pendant qu'il attend le plat commandé, le commis prend dans la table chaude les
assiettes dont il a besoin et les contrôle une par une prévoir toujours une assiette supplémentaire.
Ensuite il " enlève " le plat qui a été déposé sur la table chaude par le cuisinier en ayant soin d'en
essuyer le fond à l'aide du molleton qui recouvre toujours la table chaude afin de ne pas salir les
nappes du restaurant.
Pour " faire marcher " correctement les commandes, tout commis doit connaître les temps de
cuisson des mets. Quelques exemples :
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DENREES NATURE DE LA PREPARATION TEMPS
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Cuisson viandes rouges : B , SGT, AP, BC
Cuisson rognons, magret, foie, agneau…. : Rosé ou BC
Cuisson canard : vert cuît
Cuisson omelette : baveuse ou BC
Faîtes marcher. le Chef de rang annonce les mets qui nécessitent un certain temps de préparation
afin que ces mets soit prêts "en temps utile" à être servis (viande grillée)
Ex Allô Chef, faites marcher 2 steacks grillés et pommes pont neuf, I saignant et i à point
Faire dresser demander au Chef ou à la cuisine de garnir le plat avant de l'envoyer. C'est dresser
le plat.
Ex : Un carré de veau et sa garniture Une escalope viennoise
Je réclame on n'a pas à réclamer une chose qui n'a pas été annoncée !
Ex : Je réclame 2 bourguignons
J'en lève le serveur dit "j'enlève" lorsqu'il prend le plat qui doit se trouver sur le passe-plat
Envoyer c'est le terme qu'emploie 1'aboyeur pour dire aux cuisiniers qu'un plat peut être enlevé
tout de suite
Quand vous voudrez ou sitôt prêt le Chef de rang (serveur) fait rappel du met qu'il attend
Ex : Allô Chef, quand vous voudrez, Table 4, 2 bourguignons
Rien avant ou en direct le plat commandé doit être envoyé le plus rapidement possible car le client
ne mange rien avant le plat dont on fait l'annonce
Ex : Allô Chef, Table 4, 1 couvert, en direct, 1 entrecôte grillée saignante et salade
Retour.la totalité d'un plat envoyée en salle n'a pas été utilisée en particulier pour les restaurants
travaillant avec les pensionnaires il est d'usage de restituer à la cuisine, ces retours (retour
exclusivement du plat). Dans certain cas, les retours nécessitent un bon.
Autant pour moi cela veut dire : "annulation de l'ordre donné précédemment".
Etre dans le jus expression pour dire que l'intéressé est débordé de travail ou ne pas faire face à la
situation
Chaud devant : expression utilisée pour prévenir que l'on arrive avec un plat chaud ou du matériel
lourd. Celui à qui on s'adresse doit essayer de ne pas gêner.
On répondra : utilisé pour vérifier que l'aboyeur ou les chefs de partie ont bien entendu l'annonce
faite et qu'ils sont en mesure de l'honorer
"Le coup de feu" : chaque restaurant a son moment de "coup de feu" c'est l'instant ou tous les
services sont sollicités au maximum. Ne pas faire face au coup de feu, entraîne dans le jus.
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4. LE BRIEFING
AVANT LE SERVICE
APRES LE SERVICE
Eventuellement, chercher à trouver l'erreur qui a provoqué une réclamation de la part d'un client.
o mise au point du service suivant.
o un cas particulier (changement d'effectif. . .).
o une commande particulière.
o proposer les plats préparés avec la desserte du service précédent.
o etc. . .
N'oublions pas que la rentabilité d'un restaurant dépend, pour une part non négligeable, des
relations humaines en général :
o entre le personnel
o entre le personnel et la direction
o entre le personnel, la direction et les fournisseurs.
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IMPORTANT : si les relations professionnelles entre la cuisine et le restaurant exigent l'usage
d'une certaine diplomatie ainsi qu'une réelle courtoisie de part et d'autre, pendant le service, pour
des raisons pratiques, ces relations sont souvent substituées par quelques termes d'un
vocabulaire très bref.
Synthèse sur
Apres le -retour client
service -attente client
Délai d’envoie
CHEF DU
JOUR
Présentation des plats du jour
Avant le Présentation des produits
service Présentation du dressage des assiettes
Répondre aux questions
Cuisine
Pendant le Contrôle –évaluation
service Notation suivant critères imposés
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FICHE D’EVALUATION
CUISINE
No 15 – Relations professionnelles Code du module : CU 15
Version A
Nom stagiaire :
Établissement : RÉSULTAT :
Signature du formateur :
R
O
É
U
S
I
U
OBSERVATION
L
N
T
O
A
N
T
2 Intervention.
4 Moyens de communication.
5.1 Interprétation juste des messages ou des commandes des autres intervenants. 0 10