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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

Option : Bâtiment et Travaux Publics (BTP)

THEME :
Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique
de la grave latéritique utilisée pour la construction des routes

Présenté et soutenu par :


Mahougnon Marc Camel HONVO
Le 30 Avril 2021
Sous la direction :
Maître de mémoire : Encadrant :
Académicien Antoine VIANOU Dr Kocouvi Agapi HOUANOU
Professeur Titulaire des Universités Maître Assistant des Universités CAMES
CAMES
MEMBRES DU JURY
PRESIDENT Pr Aristide HOUNGAN
Professeur Titulaire des Universités CAMES
Enseignant-Chercheur à l’ENSET/UNSTIM
MEMBRES Académicien Antoine VIANOU
Professeur Titulaire des Universités CAMES
Dr Valéry DOKO
Maitre Assistant des Universités CAMES
Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC
Dr Kocouvi Agapi HOUANOU
Maitre Assistant des Universités CAMES
Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC
Dr Gildas GODONOU
Assistant à l’UNSTIM
Année Académique : 2020-2021
13ème Promotion
Dédicaces

Dédicaces

A
Mon Père Maxime HONVO et à Mère Jeanine HOUNDJO, pour m’avoir donné une bonne
éducation, aux valeurs combien précieuses, qu’ils ont su m’inculqué, à toutes ces années de
sacrifices, aux efforts incommensurables qu’ils ont consentis à mon égard.
Veuillez accepter ce travail, comme ma reconnaissance ineffable pour avoir été les principaux
artisans de mon avenir. Que Dieu, le Tout Puissant, puisse vous combler de bonheur et de ses
grâce.
Mon oncle Edouard HOUNDJO et sa femme Mathilde ADOUKONOU, pour m’avoir gardé
comme leur propre enfant durant ces cinq dernières années. Que l’Eternel Dieu vous garde
et vous bénisse, qu’il fasse également pour vous et qu’il aide vos enfants à aller de l’avant dans
leurs vies.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave i


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Remerciements

Remerciements
« J’exprime ici ma profonde gratitude à DIEU pour son amour infini. Merci Seigneur pour
m’avoir gardé toute ma vie durant et particulièrement ces cinq dernières années. GLOIRE A
TOI SEIGNEUR AU PLUS HAUT DES CIEUX »
Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui accordent une grâce.
Ainsi, je ne saurais commencer la rédaction de ce mémoire sans adresser mes sincères
remerciements à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement
de ce travail.
 Nous tenons à remercier sincèrement notre maître de mémoire, Académicien Antoine
VIANOU, Professeur Titulaire des Universités CAMES, Directeur de l’Ecole Doctorale
Sciences de l’Ingénieur (ED-SDI) et Vice-Recteur Honoraire de l’Université d’Abomey-
Calavi (Bénin), pour avoir accepté de diriger ce travail. Merci à vous et que Dieu
bénisse vous et votre famille.
 Nous tenons à remercier notre encadreur, Dr Agapi HOUANOU, Maître Assistant des
Universités CAMES, Enseignant Chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
(EPAC) qui nonobstant ses multiples occupations professionnelles, et académiques
s’est malgré tout engagé à nous encadrer durant ce travail. Nous lui sommes
reconnaissant pour ses encouragements et sa confiance. Merci à vous et que Dieu
bénisse vous et votre famille.
 Nous tenons à remercier de tout cœur Monsieur Constant ADJAGBONI, Ingénieur en
génie civil, pour sa disponibilité, ses précieux conseils sans oublier son soutien
matériel et financier.
 Nous tenons à remercier sincèrement Dr Jean-Louis Comlan FANOU, pour ses aides
et son assistance.

Nos remerciements vont également à l’endroit du :


 Dr Guy Alain ALITONOU, Professeur Titulaire des Universités CAMES, Directeur de
l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;
 Dr François-Xavier FIFATIN, Maître de Conférence des Universités CAMES, Directeur
adjoint de l’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi ;
 Dr Valéry DOKO, Maître Assistant des Universités CAMES, Chef du Département de
Génie Civil de l’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi, pour ses précieux conseils et
le dévouement au travail qu’il nous a transmis ;
 Personnel de l’administration de l’EPAC, pour l’excellence du cadre de travail mis à
notre disposition et pour les moyens mobilisés pour notre formation.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave ii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Remerciements

 Corps des enseignants de l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi, en particulier à ceux


du Département de Génie Civil qui ne se sont aucunement ménagés pour développer
notre passion pour notre travail, pour enrichir notre savoir et pour la qualité de la
formation reçue. Recevez ici nos sincères hommages que nous adressons en
particulier:
 Au Dr Edmond ADJOVI, Professeur Titulaire des Universités CAMES ;
 Au Dr Gérard GBAGUIDI-AÏSSE, Professeur Titulaire des Universités CAMES;
 Au Dr Mohamed GIBIGAYE Professeur Titulaire des Universités CAMES ;
 Au Dr Emmanuel OLODO Professeur Titulaire des Universités du CAMES ;
 Au Dr François de Paule CODO, Professeur Titulaire des Universités CAMES;
 Au Dr Victor S. GBAGUIDI, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Au Dr Adolphe TCHEHOUALI, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Au Dr Léopold DEGBEGNON, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Au Dr Gédéon CHAFFA, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Au Dr Crépin ZEVOUNOU, Maître de Conférences des Universités CAMES ;
 Au Dr Ezéchiel ALLOBA, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Gossou Jean HOUINOU, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Taofic BACHAROU, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Noël DIOGO, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Valery DOKO, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Kocouvi Agapi HOUANOU, Maître Assistant des Universités CAMES ;
 Au Dr Agathe HOUINOU, Enseignant chercheur en Mécanique des sols ;
 Au Dr Kodjo Luc ZINSOU ; Enseignant chercheur en Mécanique des sols ;
 Au Dr Epiphane T. S. WANKPO ; Enseignant chercheur en hydraulique ;
 Au Dr Guy Oyéniran ADEOTI, Assistant à l’UNSTIM ;
 Au Dr Crespin YABI, Assistant à l’UNSTIM ;
 A l’Ing Elena AHONONGA, Ingénieur en Génie Civil ;
 A l’Ing Mariano BOCOVO, Ingénieur en Génie Civil ;
 A l’Ing Daniel AGOSSOU, Ingénieur en Génie Civil ;
 A Monsieur Cyprien LAADE, Chef laboratoire du Département de Génie Civil à la
retraite ;
Une note particulière de gratitude :
 A tout le personnel de l’entreprise CECO-BTP Ingénieurs-Conseils ; je souhaite
adresser mes sincères remerciements au Dr Sylvain Médard ADJAGBONI, Ingénieur
en Génie Civil, Spécialiste en Gestion de Projet , Président Directeur Général de ladite
entreprise pour m’avoir accepté comme stagiaire dans sa structure, à l’Ir Damien

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave iii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Remerciements
AMADJI, Ingénieur en Génie Civil, Master de Recherche en Matériaux et Structures
pour ses précieux conseils, à l’Ingénieur Richel AYADJI pour ses précieux conseils et
sa disponibilité, à Monsieur Julien ALLAGBE, pour sa disponibilité, son soutien et ses
précieux conseils.
 A tout le personnel du Laboratoire de COLAS AFRIQUE pour m’avoir accueilli au sein
de leur structure ; je souhaite adresser également mes remerciements à Monsieur Juste
AKODJENOU, Chef du Laboratoire ; à l’Ingénieur Christian DEH, pour ses précieux
conseils et sa disponibilité et aux opérateurs en particulier Carlos GUIDI, René
FASSINOU, Josaphat HOUNKPONOU, Michel AKEREKORO, Paulin EGBO, Joël
GOUTOMEY. Encore « MERCI ».
 A tous mes camarades de la 13ème promotion avec qui nous avons passé cinq (5)
mémorables années de notre vie et pour les nostalgiques moments d’entraide, de
solidarité et de joie, plus particulièrement : Natacha ZANNOU, Alao BELLO, Céphas
HOUNDEDJI, Fabrice DJIMINI, Morin HOUNDODJADE, Ruben ZOUNGNEME.
 A mes frères et sœurs Maurice, Judith et Josiane, que Dieu nous unisse d’avantage et
renforce nos liens fraternels.
 A toutes les familles HONVO et HOUNDJO.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave iv


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Hommages

Hommages
A mes maîtres de mémoire,
Professeur Antoine VIANOU,
Recevez l’expression de ma gratitude et de ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé mes
premiers pas dans la recherche, Merci infiniment.
Hommages respectueux !!!
Docteur Agapi HOUANOU
Vous êtes un exemple qui témoigne de la rigueur scientifique au travail. Vos qualités de grand
enseignant nous ont motivé à travailler avec vous. Ce document n’aurait pas connu son
achèvement sans vos précieux conseils, votre grand esprit d’écoute, votre courtoisie et votre
soutien intellectuel et matériel.
Trouvez dans cet hommage l’expression de ma profonde gratitude.
Hommages respectueux !!!

Ir Constant ADJAGBONI
Recevez l’expression de ma reconnaissance pour m’avoir aidé, soutenu et guidé dans cette
recherche.
Hommages respectueux !!!

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave v


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Résumé

Résumé
La présente étude a pour objectif principal de déterminer la conductivité thermique
de la grave latéritique non liée employée comme matériau routier. En prélude à l’essai de
mesure de la conductivité thermique, la grave latéritique a été caractérisée comme matériau
routier conformément au guide du CEBTP. Ainsi, des essais de caractérisation effectués, il
ressort que la grave latéritique à l’étude possède de très bonnes performances physiques et
mécaniques et peut être utilisé en couche d’assise de chaussée. Les essais de mesure de la
conductivité thermique ont été réalisés sur des éprouvettes du matériau compacté dans des
cylindres de PVC à 100% de l’Optimum Proctor Modifié. En vue de déterminer la valeur de
la conductivité thermique, la méthode de la sonde thermique employée en régime quasi-établi
a permis d’enregistrer les différentes températures pendant une durée de 1050 secondes. Le
traitement des températures recueillies a permis d’évaluer la valeur moyenne de la
conductivité thermique qui s’élève à 0,211 ± 0,009 𝑊/(𝑚. °𝐶), valeur obtenue dans la zone
linéaire caractéristique de la phase quasi-stationnaire. Cette valeur de la conductivité
thermique obtenue nous a permis de qualifier la grave latéritique compacté à 100% à
l’Optimum Proctor Modifié de faible conducteur thermique conformément à la norme de
classification thermique des matériaux.
Mots clés : Grave latéritique, conductivité thermique, régime quasi-établi, matériau routier,
sonde thermique.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave vi


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Abstract

Abstract
The main objective of this study is to determine the thermal conductivity of unbound
lateritic gravel used as road material. As a prelude to the thermal conductivity measurement
test, the laterite gravel was characterized as a road material in accordance with the CEBTP
guide. Thus, from the characterization tests carried out, it emerges that the lateritic gravel
under study has very good physical and mechanical performance and can be used as a base
layer. The thermal conductivity measurement tests were carried out on specimens of the
material compacted in 100% PVC cylinders of Modified Optimum Proctor. In order to
determine the value of thermal conductivity, the thermal probe method used in a quasi-steady
state made it possible to record the various temperatures for a period of 1050 seconds. The
treatment of the temperatures collected made it possible to evaluate the average value of
thermal conductivity which amounts to 0,211 ± 0,009 𝑊/(𝑚. °𝐶), value obtained in the
linear zone characteristic of the quasi-stationary phase. This value of the thermal conductivity
obtained allowed us to qualify the lateritic gravel compacted at 100% with the Modified
Optimum Proctor of low thermal conductor in accordance with the standard for thermal
classification of materials.
Key words : Lateritic gravel, thermal conductivity, quasi-steady state, road material, thermal
probe.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave vii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Sommaire

Sommaire
Dédicaces .......................................................................................................................................... i
Remerciements ................................................................................................................................ ii
Hommages ....................................................................................................................................... v
Résumé ............................................................................................................................................ vi
Abstract .......................................................................................................................................... vii
Sommaire ...................................................................................................................................... viii
Liste des figures .............................................................................................................................. xi
Liste des tableaux ......................................................................................................................... xiv
Liste des photos ............................................................................................................................ xiv
Liste des sigles et abréviations...................................................................................................... xv
Liste des symboles et unités de mesure ..................................................................................... xvi
Introduction générale ..................................................................................................................... 1
: Généralités sur la chaussée et sur les matériaux routiers. ..................................... 4
: Métrologie thermique ............................................................................................. 26
: Caractérisation de la grave latéritique .................................................................. 48
: Détermination de la conductivité thermique de la grave latérique .................... 76
Conclusion générale et perspectives ........................................................................................... 92
Références : .................................................................................................................................... 93
Annexes : .....................................................................................................................................100
Table des matières :.....................................................................................................................133

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave viii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des figures

Liste des figures


Figure 1.1 : Formation d'une ornière sous l'effet d'une charge se déplaçant sur un sol........... 4
Figure 1.2 : Schéma de principe illustrant la déflexion d'un sol sous l'effet de passage d'une
charge .............................................................................................................................................. 5
Figure 1.3 : Structure type d’une chaussée.................................................................................... 6
Figure 1.4 : Principe de fonctionnement d’une chaussée souple ............................................... 6
Figure 1.5 : Coupe type de chausée souple .................................................................................. 7
Figure 1.6 : Principe de fonctionnement d’une chaussée rigide ................................................ 7
Figure 1.7 : Coupe type de chaussée rigide .................................................................................. 8
Figure 1.8 : Structure type d’une chaussée souple ...................................................................... 8
Figure 1.9 : Structure type d’une chaussée bitumineuse épaisse ............................................... 9
Figure 1.10 : Structure type d’une chaussée semi-rigide ............................................................ 9
Figure 1.11 : Structure type d’une chaussée mixte ................................................................... 10
Figure 1.12 : Structure type d’une chaussée inverse ................................................................. 10
Figure 1.13 : Structure type d’une chaussée rigides .................................................................. 10
Figure 1.14 : Carte géologique du Bénin .................................................................................... 18
Figure 2.1 : Schéma des échanges thermiques ayant lieu entre une structure de chaussée et
l’atmosphere .................................................................................................................................. 27
Figure 2.2 : Définition de la conductivité thermique ................................................................ 28
Figure 2.3 : Illustration schématique des transferts thermiques dans un milieu poreux. (Kurt,
2012) ............................................................................................................................................. 32
Figure 2.4 : Conductivité thermique de trois sols en fonction de la teneur en eau ................ 33
Figure 2.5 : Schéma de principe de la méthode de la plaque chaude gardée ......................... 34
Figure 2.6 : Schéma de principe de la méthode à flux radial ................................................... 36
Figure 2.7 : Vue générale de la cellule de mesure ‘’la méthode des boîtes’’. ........................... 37
Figure 2.8 : Boîte de mesure de la conductivité thermique ...................................................... 38
Figure 2.9 : Schéma de principe de la méthode du fil chaud ................................................... 39
Figure 2.10 : Diagramme d’estimation de 𝜆 de la méthode de fil chaud................................. 40
Figure 2.11 : Schéma de principe de la méthode laser flash .................................................... 41
Figure 2.12 : Schéma de principe de la méthode flash ............................................................. 42
Figure 2.13 : Courbe théorique de la température réduite de la face arrière. ........................ 42
Figure 2.14 : Courbe théorique de la température réduite de la face arrière ......................... 43
Figure 2.15 : Géométrie du modèle ligne source infinie ........................................................... 45
Figure 3.1 : Localisation du site de prélèvement ........................................................................ 49
Figure 3.2 : Courbes granulométriques récapitulatif des échantillons de grave latéritique.. 68
Figure 3.3 : Courbes de la résistance de cisaillement ................................................................ 73

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xi


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des figures

Figure 3.4 : Courbe intrinsèque 𝜏 = 𝑓(𝜎𝑛) ............................................................................... 74


Figure 4.1 : Représentation schématique de la méthode de mesure de la conductivité
thermique. A gauche une vue de face du spécimen (A-A) ; ..................................................... 80
Figure 4.2 : Evolution typique de la température au court du temps ...................................... 81
Figure 4.3 : Evolution de la température en fonction du temps :(a) sable de rigole sec ; (b)
charbon fin en poussière .............................................................................................................. 84
Figure 4.4: Evolution de la température en fonction du temps de la partie entrant dans le
calcul de 𝜆 :(a) sable de rigole sec ; (b) charbon fin en poussière .......................................... 85
Figure 4.5 : Variation de la température dans le plan (T,ln(t)) : (a) et (c) : Sable de rigole sec ;
(b) et (d) : Charbon fin en poussière........................................................................................... 86
Figure 4.6 : Variation des valeurs des Dh, des w et des Ds avant essai par rapport à celles après
essai des éprouvettes de conductivité thermique ....................................................................... 90

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des tableaux

Liste des tableaux


Tableau 1.1: Classification des sols de plate-forme en fonction du CBR ................................. 15
Tableau 1.2 : Matériaux de couches d’assises ............................................................................ 16
Tableau 1.3 : Exigences d’utilisation des GL du Manuel de Dimensionnement des routes dans
les pays tropicaux ......................................................................................................................... 20
Tableau 1.4 : Exigences d’utilisation des GL du Manuel de dimensionnement des routes dans
les pays tropicaux ......................................................................................................................... 21
Tableau 1.5 : Classification des sols – Tableau simplifié .......................................................... 22
Tableau 1.6: Classification Highway Research Board (HRB) .................................................... 24
Tableau 2.1 : Propriétes thermiques de certains constituants des sols .................................... 31
Tableau 2.2 : Critères permettant de distinguer les classes de méthodes ................................ 34
Tableau 3.1 : Teneurs en eau naturelle de la grave latéritique ................................................ 66
Tableau 3.2 : Résultats des essais sur le poids spécifique .......................................................... 66
Tableau 3.3 : Teneur en matière organique de la grave latéritique ......................................... 67
Tableau 3.4 : Résultats de l’analyse granulométrique par tamisage de la grave latéritique .. 67
Tableau 3.5 : Valeur au bleu de méthylène de la grave latéritique.......................................... 69
Tableau 3.6 : Résultats des essais sur les limites d’Atterberg de la grave latéritique .............. 70
Tableau 3.7 : Résultats de l’essai Proctor modifié ...................................................................... 70
Tableau 3.8 : Valeurs des indices CBR ........................................................................................ 71
Tableau 3.9 : Valeurs des gonflements linéaires relatifs ........................................................... 71
Tableau 3.10 : Valeurs de la teneur en eau optimale et de la densité sèche optimale ayant servi
pour la fabrication des éprouvettes de l’essai de cisaillement. ................................................. 73
Tableau 3.11 : Résultats de l’essai de cisaillement direct .......................................................... 74
Tableau 4.1 : Résultats des densités sèches en fonction des teneurs en eau optimale des
différents échantillons .................................................................................................................. 78
Tableau 4.2 : Conductivités thermiques des matériaux utilisées lors de la phase de calibration
........................................................................................................................................................ 81
Tableau 4.3 : Conductivités thermiques des matériaux de calibration ................................... 83
Tableau 4.4 : Pentes des regressions linéaires des deux matériaux. ........................................ 86
Tableau 4.5 : Résultats des essais de conductivité thermique menés sur les trois (03)
échantillons de la gravelatérititiques. ......................................................................................... 88
Tableau 4.6 : Valeurs des densités sèches et des teneurs en eau évaluées après les mesures de
conductivité thermique des trois échantillons de la grave latéritique. .................................... 89
Tableau 4.7 : Valeurs des densités sèches, des teneurs en eau et des densités humides avant
essai et après essai ......................................................................................................................... 89

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xiv


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des photos

Liste des photos


Photo 3.1: Site de prélèvement : Emprunt de grave latéritiques de Cana-Atchia ................... 48
Photo 3.2 : Matériel pour la mesure de la teneur en eau .......................................................... 50
Photo 3.3 : Matériel nécessaire pour l’essai d’analyse granulométrique par tamisage .......... 53
Photo 3.4 : Matériel pour la mesure de la valeur au bleu de méthylène ................................. 55
Photo 3.5 : Matériel pour la mesure des limites d’Atterberg .................................................... 58
Photo 3.6 : Presse CBR .................................................................................................................. 62
Photo 3.7 : Dispositif expérimental de l’essai de cisaillement .................................................. 64
Photo 3.8 : Eprouvette de latérite démoulée coupée horizontalement à la scie ...................... 72
Photo 4.1 : Matériels pour la mesure de la conductivité thermique. ....................................... 77

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xiv


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des sigles et abréviations

Liste des sigles et abréviations


ASTM : American Society for Testing Material
BCEOM : Bureau Central des Etudes d’Outre-Mer
BTP : Bâtiments et Travaux Publics
CBR : California Bearing Ratio
Centre Expérimental de Recherche et d’Etude du Bâtiment et des Travaux
CEBTP :
Publics
ECH : Echantillon
EN : Norme Européenne
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calvi
ESU : Enduits Superficiels
GHP : Guarded Hot Plate
GL : Grave latéritique
HRB : High Research Board
ICBR : Indice California Bearing Ratio
INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique
IPI : Indice Portant Immédiat
ISO : International of Standardization
LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
NF : Norme Française
OPM : Optimum Proctor Modifié
PDC : Plan de Développement Communal
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SETRA : Service d’Etude Technique des Routes et Autoroutes
STLH : Sable Traité au Liant Hydraulique
UAC : Université d’Abomey Calavi
USAID : Agence des Etats Unis pour le Développement International
USCS : United Soils Classification Systems
VBS : Valeur au Bleu de méthylène

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xv


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des symboles et unités de mesure

Liste des symboles et unités de mesure


Symboles Définitions Unités de mesure
I Intensité électriuque A
U Tension électrique V
R Résistance électrique Ω
P Puissance électrique W
Φ Densité de flux de chaleur 𝑊/𝑚²
Q Quantité de chaleur J
T Température °𝐶 ou °K
m Masse G
f Fréquence Hz
L Longueur m
R Rayon m
S Surface 𝑚2
V Volume 𝑚3
𝜎 Contrainte normale Pa
F Effort N
𝛽 Angle rad
t Temps S
Δ𝑇 Ecart de température °C

𝜆 Conductivité thermique W/m°C

𝛼 Diffusivité thermique 𝑚2 . 𝑠 −1
E Effusivité thermique 𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚−2 . 𝑠 −1/2
c Capacité thermique massique 𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1
C Capacité thermique volumique 𝐽. 𝑚−3 . 𝐾 −1
w Teneur en eau %
𝜌 Masse volumique kg/m3

𝛾𝑑 Densité sèche t/m3


G Gonflement linéaire %
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 Opérateur gradient -

dmax Diamètre maximal m

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xvi


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Liste des symboles et unités de mesure
e Epaisseur m
Δ𝑡 Incrément temporel s
Δ𝑥 Incrément spacial s
∇ Opérateur nabla -
C Cohésion Pa
𝜏 Contrainte tangentielle Pa
𝐶𝜆 Facteur de correction -
wopt Teneur en eau otpimale w
𝛾𝑑𝑚𝑎𝑥 Densité sèche maximale t/m3
Wt Déformation totale m
Wr Déformation résiduel m
d Déflexion m
%IP Indice de plasticité %
WL Limite de liquidité %
WP Limite de Plasticité %
f Taux de fine %
f.IP Module de plasticité %
𝑅𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒 Résistance de la sonde thermique R
CMOC Teneur en matière organique par calcination %
Ps Poids spécifique g/cm3

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave xvii


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Introduction générale

Introduction générale
0.1 Contexte

Les latérites ou les sols latéritiques sont une grande famille de sols typiques des régions
tropicales humides et qui résultent d’un processus d’altération d’une roche-mère qui
s’appauvrit en silice et s’enrichit en fer et en alumine sous forme d’oxyde 𝐹𝑒2 𝑂3 et 𝐴𝑙2 𝑂3. Ces
sols sont très utilisés en construction routière dans les pays d’Afrique tropicale et équatoriale,
au sud du Sahara, et en Amérique du Sud, qu’il s’agisse de grave latéritiques, d’argiles
latéritiques, de carapaces latéritiques ou de cuirasses latéritiques (Bohi, 2008).
L’abondance de ce matériau et son moindre coût d’exploitation favorisent son utilisation en
construction routière en Afrique Sub-Saharienne malgré sa variable résistance suivant les
zones climatiques (ALBTP, 2018).
Dans la même perspective, Thiaw S. (2006) ajoute que la latérite constitue presque 100 % des
couches de fondation et 60 à 70 % des couches de base grâce à sa disponibilité le long des
tracés des routes et son faible coût d’exploitation. Par ailleurs, d’après Terzaghi (1958) ;
Nanda et al. (1958) et Gidigasu (1976), la latérite a été toujours décrite comme ‘’un sol à
problème’’ à cause des modes opératoires usuels dans les laboratoires de mécanique des sols
qui n'étaient pas applicables.
0.2 Problématique

La structure d’une chaussée est essentiellement composée de trois groupes de couches


superposées : la plate-forme support, les couches d’assises, et les couches de surface. Les
couches d’assises sont constituées d’une couche de base et d’une couche de fondation souvent
réalisées en matériaux granulaires non liés. Elles constituent le corps de chaussée et servent à
repartir les chargements mécaniques induits par le trafic puis assurent leur transmission à la
plate-forme support.
Dans les pays tropicaux en général, et au Bénin en particulier, le matériau granulaire
disponible et répandu qui répond aux critères de dimensionnement des chaussées est la grave
latéritique. Ce dernier est facilement exploitable et très répandu dans nos localités; raison
pour laquelle il est le plus utilisé en construction routière.
En effet, il est une réalité aujourd’hui, de constater des dégradations précoces de
chaussées malgré l’application des règles de dimensionnement (CEBTP, 1984 et LCPC-SETRA,
1992).
La plupart de ces dégradations seraient soit liés à une mauvaise caractérisation des matériaux
du corps de chaussée ou soit des conditions climatiques, du trafic, ou encore à un problème
de mise en oeuvre.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 1


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Introduction générale
Cependant, il faut souligner que le problème de surcharge qui est l’un des facteurs de
dégradation de nos routes est en train d’être maitrisé par l’installation des ponts de pesage et
le suivi des camions gros porteurs avec le radar. Aussi, faut-il notifier qu’au cours des
réalisations des infrastructures routières des moyens sont mis en place pour le suivi et le
contrôle. Mais la non maîtrise du comportement des matériaux routiers sous l’effet des
conditions climatiques notamment la température est toujours d’actualité dans notre pays.
Ainsi, faut-il souligner que très peu d’études ont été réalisées et publiées sur les
caractéristiques thermiques des graves latéritiques au Bénin, ce qui fait que l’on ne maîtrise
pas vraiment son comportement sous l’effet de températures élevées. En effet, pour son
exploitation, on vérifie juste la conformité aux spécifications basées sur des essais
d’identification pour la plupart, mais l’aspect thermique n’est pas pris en compte. Selon
BERRAHA Y. (2017), une bonne connaissance des propriétés thermiques de ce matériau est
de fait important lors du dimensionnement face aux températures élevées afin de limiter les
dégradations liées aux effets de la chaleur.
Dans cette perspective, notre travail s’est orienté principalement vers l’étude des
propriétés thermiques d’un grave latéritique. Ce travail apporte une contribution à la maîtrise
du comportement des graves latéritiques sous l’effet de la température. Il s’intitule :
« Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave
latéritique utilisée pour la construction des routes. »
0.3 Objectif de travail
 Objectif général

L’objectif principal de ce travail est de déterminer les caractéristiques mécaniques et la


conductivité thermique de la grave latéritique non liée employée comme matériau routier.
 Objectifs spécifiques

De façon spécifique, il s’agit de :


 Présenter les notions essentielles sur la chaussée et sur les matériaux routiers ;
 Présenter les notions essentielles sur la métrologie thermique ;
 Caractériser la grave latéritique conformément au guide du CEBTP 1984 ;
 Déterminer la conductivité thermique de la grave latéritique ;
 Analyser et interpréter et les résultats.
0.4 Approche méthodologique et plan d’étude

Notre étude sera basée sur trois axes principaux que sont :
 Faire une étude bibliographique en rapport aux notions abordées dans notre étude ;
 Déterminer les caractéristiques physiques et mécaniques de la grave latéritique
conformément au guide du CEBTP (1984) ;

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 2


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Introduction générale

 Déterminer la conductivité thermique de la grave latéritique à l’aide de la méthode


de la sonde thermique employée en régime quasi-établi.

Le présent document est structuré autour de quatre chapitres distincts de l’introduction


générale et la conclusion générale puis les perspectives. Le premier chapitre présente les
généralités sur la chaussée et les matériaux routiers, en particulier les sols latéritiques.
Ensuite, le deuxième chapitre traite de la métrologie thermique. Quant au troisième chapitre,
il expose les différents essais de caractérisation physique et mécanique de la grave latéritique
en tant que matériau routier. Enfin, le dernier chapitre renseigne sur les procédures de
mesure de la conductivité thermique dudit matériau et sa détermination.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 3


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers

: Généralités sur la chaussée et sur les matériaux routiers.


1.1 Introduction
La chaussée ou la route peut être définie comme un ouvrage d’ingénierie composé
d’une ou plusieurs couches disposées sur un espace linéaire aménagé pour faciliter la
circulation sécuritaire des véhicules et des personnes. Chacune de ces couches joue un rôle
important lié à la performance et à la durabilité de la chaussée (Doré et Zubeck, 2009 et C.
KOUBIKANA, 2013).
En effet, la durée de vie d’une route dépend de la qualité des matériaux utilisés. Selon
Jeuffroy G. et Sauterey R. (1991), la norme française définit le granulat comme l’ensemble de
grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et 80 mm, destiné notamment à la
confection des mortiers et des bétons ainsi qu'à celle des couches de roulement de base et de
fondation des chaussées et aux voies ferrées.
L’objectif de ce chapitre dans un premier temps est de donner la nécessité d’une
structure de chaussée, de définir le rôle de chacune de ses couches, de donner les différentes
structures d’une chaussée, d’énumérer les principales causes de dégradations des chaussées.
En second lieu, de faire le point des matériaux utilisés en construction routière, leur
disponibilité au Bénin et de présenter les sols latéritiques.

1.2 La chaussée
1.2.1 Nécessité d’une chaussée
Lorsqu'un véhicule se déplace sur un sol, son poids est transmis à celui-ci sous forme
de pression par l'intermédiaire des pneumatiques. Ces pressions, voisines de la pression de
gonflage des pneumatiques, sont relativement importantes voire 1 à 2 kg/cm2 pour un
véhicule léger, 6 à 7 kg/cm2 pour un poids lourd. D'une manière générale, les sols ne peuvent
supporter sans dommage les pressions induites par les pneumatiques. Si le sol n'est pas assez
porteur, le pneu le comprime et il se forme une ornière (CIMBETON, 2009). Comme le
montre la figure 1.1

Figure 1.1 : Formation d'une ornière sous l'effet d'une charge se déplaçant sur un sol.
(CIMBETON, 2009)

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
Si le sol est résistant, il se passe deux choses imperceptibles, mais qu'il faut bien comprendre
(Fig1.2).
1. Le sol s'affaisse sous le pneu. C'est la déformation totale : Wt
2. Lorsque la roue s'éloigne, le sol remonte, mais pas total : il reste une déformation résiduelle
: Wr
La différence d = Wt – Wr s'appelle la déflexion.

Figure 1.2 : Schéma de principe illustrant la déflexion d'un sol sous l'effet de passage d'une
charge
(CIMBETON, 2009)
La déflexion "d" est proportionnelle à la charge appliquée. Elle est pratiquement constante si
l'on répète l'application de cette charge des milliers de fois sur différents sols ayant les mêmes
caractéristiques. L'orniérage est la déformation résiduelle "Wr" qui s'accroît au fur et à mesure
des passages des véhicules et proportionnellement à leurs charges.
Il est donc nécessaire d'interposer entre le véhicule et le sol, un écran qui aura pour but de
répartir les charges sur une plus grande surface et de réduire ainsi les pressions transmises
au sol jusqu'à une valeur admissible. La chaussée constitue cet écran.
La diffusion des pressions diffère par sa nature et son intensité selon que l'on a affaire à une
couche non traitée, à une grave non traité, à une couche traitée (au ciment ou au bitume) ou
à une dalle de béton de ciment. Toutefois, cette diffusion n'est obtenue qu'avec une épaisseur
convenable de matériaux adéquats. Ces couches de matériaux constituent la structure de la
chaussée (CIMBETON, 2009).

1.2.2 La structure d’une route


La structure d’une route est l’ensemble des couches de matériaux de qualité variables
empilées les unes sur les autres pour résister aux sollicitations du trafic. Une fois empilées, les
couches ne sont plus susceptibles de subir des variations donc conservent leur épaisseur. Les
matériaux qui rentrent dans la structure d’une chaussée sont généralement des matériaux
granulaires, c’est-à-dire des matériaux qui s’écoulent sous leur propre poids. Une structure
type de route est schématisée sur la figure 1.3.

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers

Figure 1.3 : Structure type d’une chaussée


(SETRA & LCPC, 1994)
1.2.3 Les types de chaussées
Selon le mode de fonctionnement mécanique de la chaussée, on distingue les chaussées
souples, les chaussées semi-rigides et les chaussées rigides.

1.2.3.1 Les chaussées souples ou flexibles


Elles sont constituées d’une couche bitumineuse en surface au dessus d’une couche de
base et d’une couche de fondation en matériaux granulaires traités ou non. La chausée souple
distribue les efforts de surface à travers les couches de base et de fondation. Cette distribution
se fait de façon à ce que l’effort sur la plate forme soit compatible avec la résistance de
l’infrastructure et du sol support. La figure 1.4 présente le principe de fonctionnement d’une
chaussée souple.

Figure 1.4 : Principe de fonctionnement d’une chaussée souple


(MUENCH, 2003)
La figure 1.5 illustre la coupe type de chaussée souple.

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers

Couche de surface

Corps ou assise de
chaussée

Figure 1.5 : Coupe type de chausée souple

1.2.3.2 Les chaussées semi-rigides


Une chaussée semi rigide est une chaussée avec une couche de surface en béton
bitumineux reposant sur une couche de base en matériaux stabilisés aux liants hydrauliques
et d’une couche de fondation granulaire. Les couches bitumineuses assurent :
 la qualité d’uni de surface,
 la limitation de la remontée des fissurent transversales de la couche de matériaux
traités en liants hydrauliques.
La couche de base diffuse et atténue les efforts transmise de par sa rigidité élevée offerte par
le liant hydraulique.

1.2.3.3 Les chaussées rigides


Elles sont contituées d’une dalle de béton en ciment portland reposant directement sur
la couche de fondation ou sur la plate forme. La dalle de béton joue un double rôle : elle est à
la fois la surface de roulement et la couche de base. Elle répartit les efforts de surface dus aux
charges de cisaillement sur une large surface afin d’éviter une déformation sur la couche de
fondation ou sur l’infrastructure. La figure 1.6 montre le principe de fonctionnement d’une
chaussée rigide.

Figure 1.6 : Principe de fonctionnement d’une chaussée rigide


(MUENCH, 2003)

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
La figure 1.7 illustre la coupe type de chaussée rigide.

Dalle de béton

Couche de fondation

Sol Support

Figure 1.7 : Coupe type de chaussée rigide

1.2.4 Les types de stuctures de chaussées


Des deux familles de chaussées classiques, il existe plusieurs types de structures de
chaussées. Selon le Guide technique de conception et de dimensionnement des structures de
chaussée du LCPC-SETRA, on distingue : les chaussées souples, les chaussées bitumineuses
épaisses, les chaussées semi-rigides, les chaussées mixtes, les chaussées inverses, les chaussées
rigides.

1.2.4.1 Les chaussées souples


Une chaussée est dite souple lorsque les matériaux granulaires du corps de chaussée
sont non liés ou non traités, et la couche de surface est en revêtement bitumineux non épais.
La composition par couche d’une chaussée souple se présente comme suit
Chaussées souples
1. Couche de surface en matériaux bitumineux
2. Couche de base en matériaux granulaires
3. Couche de fondation en matériaux granulaires
4. Plate forme support

Figure 1.8 : Structure type d’une chaussée souple

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
1.2.4.2 Chaussée bitumineuse épaisse
C’est une structure composée d'une couche de surface et d’une couche de base en
matériaux bitumineux ; la couche de fondation éventuelle peut être en matériaux bitumineux
ou en grave non traitée.
Chaussée bitumineuse épaisse :
1. Couche de surface en matériaux bitumineux
2. Couche de base en matériaux bitumineux
3. Couche de fondation en matériaux traités ou non
4. Plate-forme support

Figure 1.9 : Structure type d’une chaussée bitumineuse épaisse

1.2.4.3 Chaussée à assise traitée au liant hydraulique ou semi-rigide


Structures composées d’une couche de surface en matériaux bitumineux sur une
assise en matériaux traités aux liants hydrauliques.
Chaussée semi-rigide
1. Couche de surface en matériaux bitumineux
2. Couche d’accrochage
3. Couche de base en matériaux granulaires traités
4. Couche de fondation en matériaux granulaires non traités
5. Couche de forme éventuelle
6. Plate-forme support

Figure 1.10 : Structure type d’une chaussée semi-rigide

1.2.4.4 Chaussée mixte


Structure composée d’une couche de surface et une couche de base en matériaux
bitumineux, à l’exclusion d’enrobés à module élevé, sur une couche de fondation en
matériaux traités aux liants hydrauliques. Le rapport K de l'épaisseur de matériaux
bitumineux à l'épaisseur totale de chaussée est compris entre 0,45 et 0,60.

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
Chaussée mixte
1. Couche de surface en matériaux bitumineux
2. Couche de base en matériaux bitumineux
3. Couche de fondation traitée au liant hydraulique
4. Plate-forme support

Figure 1.11 : Structure type d’une chaussée mixte

1.2.4.5 Chaussée inverse


Structures composées de couches bitumineuses, sur une couche en grave non traitée
d'épaisseur comprise entre 0,10 m et 0,12 m, reposant elle-même sur une couche de
fondation en matériaux traités aux liants hydrauliques.
Chaussée inverse
1. Couche de surface en matériaix bitumineux
2. Couche de base traitée en matériaux bitumineux
3. Matériaux granulaires non traités
4. Couche de fondation traitée au liant hydraulique
5. Plate-forme support

Figure 1.12 : Structure type d’une chaussée inverse

1.2.4.6 Chaussée en béton de ciment ou rigide


Structures comportant une couche en béton de ciment d’au moins 0,12 m. Elles peuvent être
classées en trois catégories : béton de ciment sur matériau bitumineux, béton de ciment sur
matériau hydraulique et béton de ciment sur couche de forme ou couche drainante.
Dans la technique des chaussées en béton de ciment, les couches de base et de roulement
peuvent former une seule et même couche appelée couche base-roulement. Dans le cas
d’utilisation d’une couche de roulement mince bitumineuse, la couche de béton devient une
couche de base.

Chaussée rigide
1. Revêtement bitumineux mince (éventuelle)
2. Couche de base en béton de ciment
3. Couche de fondation en béton maigre
4. Plate-forme support

Figure 1.13 : Structure type d’une chaussée rigides

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
1.2.5 Rôle des différentes couches d’une chaussée
1.2.5.1 Partie supérieure des terrassements
Zone supérieure d’environ un mètre d’épaisseur des terrains en place (cas des profils
en déblais) ou des matériaux rapportés (cas des profils en remblais), notée PST. Elle sert de
support à la couche de forme ou, en son absence, aux couches de chaussées.
1.2.5.2 Arase de terrassement
Surface de la partie supérieure des terrassements.

1.2.5.3 Couche de forme


Cette couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée a une double
fonction :
 pendant la phase de travaux, elle protège le sol support, elle établit une qualité de
nivellement et permet la circulation des engins pour l'approvisionnement des
matériaux et la construction des couches de chaussée,
 vis-à-vis du fonctionnement mécanique de la chaussée, elle permet de rendre plus
homogènes et éventuellement d'améliorer les caractéristiques dispersées des
matériaux de remblai ou du terrain en place ainsi que de les protéger du gel.
Le rôle des couches formant le corps de chaussée :
 les couches d'assise : fondation et base,
 la couche de surface,
peut être distingué par leur apport aux fonctions que doit assurer la chaussée.

1.2.5.4 Plate forme support de chaussée


Surface de la couche de forme destinée à recevoir les couches de chaussées. Dans le
cas où la couche de forme n’est pas présente, la plate-forme support de chaussée se confond
avec l’arase de terrassement.

1.2.5.5 Couches d'assise


L'assise de chaussée est généralement constituée de deux couches, la couche de fondation
surmontée de la couche de base. Ces couches en matériaux élaborés (le plus souvent liés pour
les chaussées à trafic élevé) apportent à la chaussée la résistance mécanique aux charges
verticales induites par le trafic. Elles répartissent les pressions sur la plate-forme support afin
de maintenir les déformations à ce niveau dans des limites admissibles.
Pour les chaussées à faible trafic, le rôle de couche de fondation peut être, dans certains cas,
assuré par un traitement du sol en place.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 11


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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
1.2.5.6 Couche de surface
La couche de surface est constituée : de la couche de roulement, qui est la couche supérieure
de la structure de chaussée sur laquelle s'exercent directement les agressions conjuguées du
trafic et du climat, et le cas échéant d'une couche de liaison, entre les couches d'assise et la
couche de roulement.
C'est à l'interface entre la couche de surface et la couche de base que l'on trouvera
éventuellement les dispositifs visant à ralentir la remontée des fissures des couches d'assises
traitées aux liants hydrauliques.
Des caractéristiques de surface de la couche de roulement dépendent pour une large
part de la qualité d'usage de la chaussée. La couche de surface contribue en outre à la
pérennité de la structure de chaussée en particulier par la fonction d'étanchéité vis-à-vis de
l'assise.

1.2.6 Les principales causes de dégradations des chaussées


Les chaussées se dégradent essentiellement sous l'effet du trafic des poids lourds et des
conditions climatiques. La rapidité de cette évolution et les désordres qui apparaissent sont
également liés à la nature et à l'épaisseur des matériaux utilisés ainsi que leurs conditions de
fabrication et de mise en œuvre. Les principales causes de dégradations des chaussées se
résument en 4 points :
 Le trafic ;
 Les conditions climatiques ;
 La qualité des matériaux ;
 La mise en œuvre
Dans notre travail, c’est l’effet des conditions climatiques notamment la température sur les
matériaux routiers en particulier la grave latéritique qui nous interessera.

1.2.6.1 Les conditions climatiques


Le paramètre le plus nuisible pour le corps de chaussée est la présence de l’eau en permanence
sur la chaussée. L'eau pénètre dans le corps de chaussée sous plusieurs formes. Ainsi il pénètre
la chaussée soit :
 Par infiltration ;
 Par percolation ;
 Par remontées capillaires.
Il faut noter que si la teneur en eau d'un sol est trop élevée il peut provoquer des désordres
importants en modifiant la portance ou en favorisant l'attrition de certains granulats comme
les graves latéritiques.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 12


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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
La température aussi joue un rôle dans la dégradation des chaussées. En effet si la température
est trop élevée le bitume se fond peu à peu causant d’importants désordres.
1.2.6.2 Les types de dégradations
Les dégradations les plus couramment rencontrées se classent en deux grandes familles :
- Les dégradations structurelles et ;
- Les dégradations superficielles.
Les premières apparaissent au sein de la structure de chaussée ou de son support et remettent
en cause le patrimoine. Les secondes prennent naissance dans la couche de surface de la
chaussée et affectent d'abord ses qualités superficielles avant d’évoluer en profondeur.
1.2.6.2.1 Les dégradations structurelles (Type A)
Elles caractérisent un état structurel de la chaussée, soit liées à l'ensemble des couches
d’assise et du sol support, soit seulement liées à la couche de surface. Ce sont des dégradations
issues d'une insuffisance de capacité structurelle de la chaussée. On y trouve essentiellement
les déformations et les fissurations par fatigue.

1.2.6.2.2 Les dégradations non structurelles (Type B)


Encore appelées dégradations superficielles, elles engendrent des réparations qui
généralement ne sont pas liées à l’aspect structurel de la chaussée. Leur origine est soit un
défaut de mise en oeuvre, soit un défaut de qualité d'un produit, soit une condition locale
particulière que le trafic peut accentuer. Les formes de dégradation les plus courantes sont :
les fissurations (hors fatigue), les arrachements et les mouvements de matériaux.

1.3 Les matériaux utilisés en technique routière au Bénin


1.3.1 Origine et nature des matériaux
1.3.1.1 Origine des matériaux
Les matériaux sont dits :
- naturels, lorsqu’ils sont issus de roches meubles ou massives, extraites in situ, et qu’ils
ne subissent aucun traitement autre que mécanique ;
- artificiels, lorsqu’ils proviennent soit de la transformation thermique de roches,
minerais et déchets, soit de la démolition d’ouvrages divers.
Les granulats naturels peuvent se caractériser par :
- la nature des gisements d’où ils sont extraits ;
- leur nature pétrographique ;
- leur niveau de performance en utilisation routière.
Du point de vue du gisement dont ils proviennent, on distingue les matériaux alluvionnaires
et les matériaux de roches massives. Les dépôts alluviaux se situent dans les lits des rivières,

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
dans leurs basses vallées ou dans des terrasses déposées au cours des temps géologiques. Les
matériaux alluvionnaires sont meubles et leur extraction peut être réalisée à un prix modéré.
Les roches massives sont extraites dans des carrières d’où elles doivent être abattues à
l’explosif avant de subir les opérations d’élaboration.
1.3.1.2 Nature des matériaux
Du point de vue de la nature pétrographique, la variété des roches qui constituent les
granulats est très grande. On peut les regrouper en roches sédimentaires, roches
métamorphiques et roches magmatiques.
Les roches sédimentaires se sont déposées dans le lit des rivières, des lacs et des océans
et se sont consolidées sans transformations chimiques importantes par précipitation de la
silice, du calcium ou parfois du magnésium dissous.
Les roches métamorphiques proviennent de la transformation des roches
sédimentaires sous l’effet des contraintes et de la température élevée résultant de leur
enfouissement à grande profondeur. Dans ce processus, les minéraux sont profondément
transformés et une schistosité apparaît, d’autant moins accentuée que la transformation
minéralogique est plus prononcée. Les principaux constituants des roches métamorphiques
sont le quartz, extrêmement dur, inaltérable et résistant, le feldspath (silicate d’alumine et de
sodium, potassium ou calcium) un peu moins dur et altérable, les micas (silicates
d’aluminium avec du magnésium et du potassium) très lamellaires et tendres et de nombreux
autres silicates en quantité plus ou moins importantes (pyroxènes, amphiboles, etc.).
Les roches magmatiques s’enracinent en profondeur en masses importantes (roches
plutoniques) ou par les cheminées ou failles par lesquelles sont montées les coulées de lave.
Leur niveau de cristallisation est variable. Certaines laves sont totalement vitreuses.

1.3.2 Les matériaux de plate-forme


La plate-forme constitue l'infrastructure de la chaussée. Sa mise en œuvre mérite une
attention particulière car beaucoup de méthodes de dimensionnement s'appuieront sur sa
résistance au poinçonnement qui est la capacité portante (CBR).
Les niveaux de portance des sols de plate-forme ont été définis et divisés selon des
intervalles de valeurs CBR. (Tableau 1.1)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 14


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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
Tableau 1.1: Classification des sols de plate-forme en fonction du CBR

Classe de sols Indices portants CBR


S1 <5
S2 5-10
S3 10-15
S4 15-30
S5 >30
Source : (CEBTP,1984)
1.3.2.1 Les sables naturels et améliorés
Le sable constitue le matériau de base des plates-formes. C’est un matériau granulaire
qui provient de la désintégration de roches ou de l’écrasement de roches friables. Un sable
naturel peut être définit par un granulat dont le diamètre maximal des grains est inférieur ou
égal à 6,3 mm et un passant au tamis 0,08 mm inférieur à 35%.
Si les propriétés du sable ne répondent pas aux exigences des cahiers de prescription
technique, on procède à des améliorations pour augmenter ses performances. Un sable traité
aux liants hydrauliques ou pouzzolaniques (S.T.L.H) est un mélange de sables, corrigés
éventuellement par un ajout granulaire, d’un ou plusieurs liants hydrauliques ou
pouzzolaniques, d’eau, et quelquefois d’additifs, ayant éventuellement fait l’objet d’un
traitement à la chaux. Cependant il faut éviter le surdosage dans le cas du ciment sous risque
de créer des effets de dalles.

1.3.3 Les matériaux pour la couche de fondation et pour la couche de base


Le CEBTP a synthétisé des matériaux de couches d'assises de chaussées en fonction du
type de trafic dans le tableau 1.2.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 15


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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
Tableau 1.2 : Matériaux de couches d’assises

Trafic Couche de fondation Couche de base


Graves latéritiques Graves latéritiques ou améliorés (au
Sable argileux améliorés in-situ ciment, au concassé ou à la chaux)
T1 granulométriquement Sable améliorés au ciment ou au bitume
Graves sableuse Tout-venant de concassage 0/40
Tout-venant de concassage 0/60
Graves latéritiques (améliorées au Graves latéritiques de très bonne
besoin) qualité (améliorés au besoin)
T2 Sol traité au bitume Sol bitume (mélangé en centrale)
Sol traité à la chaux ou au ciment Sol traité à la chaux ou au ciment
Tout-venant de concassage 0/60 Tout-venant de concassage 0/40
Graves latéritiques de très bonne qualité Graves latéritiques d’excellente qualité
(améliorées au besoin) (préférablement améliorées)
T3 Sol bitume à la chaux ou au centrale) Sol fins (mélangé en centrale)
Sol traité à la chaux ou au ciment Tout-venant de concassage 0/40
Tout-venant de concassage 0/40
Graves latéritiques d’excellente qualité Graves latéritiques (améliorées en
(préférablement améliorées) centrale)
T4 Sol bitume (mélangé en centrale) Grave bitume ou grave ciment
Sol traité en centrale, à la chaux ou au Tout-venant de concassage 0/40
ciment (préférablement amélioré au ciment ou
au bitume)
Source : (CEBTP, 1984)

1.3.4 Les matériaux pour le revêtement


1.3.4.1 Les enduits superficiels (ESU)
Les enduits superficiels sont une structure monocouche ou bicouche à simple ou
double gravillonnage constitués de granulats, de liants hydrocarbonés et éventuellement
d'une dope d'adhésivité. La granularité utilisée doit permettre de former une mosaïque de telle
sorte que les granulats de petites dimensions remplissent les vides entre les gros granulats
(CEBTP, 1984).

1.3.4.2 Les enrobés denses


Ce sont des mélanges de liant (bitume) et de granulats en centrale posés à chaud et
qui doivent être répandus et compactés pendant qu'ils soient à une température élevée. La
température minimale de pose est de 120°C. Elles assurent les rôles de rugosité, d'étanchéité
et d'uni de la couche de roulement (CEBTP, 1984).

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 16


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
1.3.4.3 Les bétons bitumineux
Le béton bitumineux est un mélange, parfaitement contrôlé et de haute qualité, réalisé
à chaud. Il est constitué de granulats de bonne qualité et bien calibré provenant exclusivement
de roches massives et de bitume pur tenant à la fois d'éléments mouillant et agglutinant. Il
doit être bien compacté en une masse uniforme et dense (CEBTP, 1984).

1.4 Différents matériaux granulaires disponibles au Bénin


Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’action, le Gouvernement, par
l’entremise du Ministère Délégué, Chargé des Transports Terrestres, des Transports Aériens
et des Travaux Publics a confié au Centre National d’Essais et de Recherches des Travaux
Publics (CNERTP) la recherche des matériaux routiers pour la réalisation et/ou l’entretien des
infrastructures routières.
Dans son rapport présenté en 2009, le CNERTP a répertorié les différents types de matériaux
routiers disponibles sur l’étendue du territoire national et les a répartis comme suit :
o ATACORA – DONGA : grave latéritique, du quartz, du granite et des sables de cours
d’eau,
o BORGOU – ALIBORI : grave latéritique,
o ZOU – COLLINES : grave latéritique, sable argileux,
o MONO – COUFFO : sable argileux, quelques poches de grave latéritique,
o ATLANTIQUE- LITTORAL : sable argileux, sable silteux, quelques poches de grave
latéritique
o OUEME – PLATEAU : sable argileux, sable silteux et quelques poches de grave
latéritique.

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers

Figure 1.14 : Carte géologique du Bénin


Source : https://images.app.goo.gl/YHMCkHIYs3SsMssu6

Nous remarquons que la grave latéritique occupe plus de 50% du territoire béninois, presque
dans tous les départements du Bénin, ce matériau est disponible et est le plus utilisé en
technique routière au Bénin d’où le choix de ce matériau.

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers
1.5 Latérite et son utilisation en technique routière
1.5.1 Présentation et définition
Les sols latéritiques sont utilisés, dans l'état compacté, comme couche de base de route,
matériau de fondation, remblais et barrage en terre. Ce matériau a l'avantage d'être en
gisements d'extension très importante, mais aussi d'être d'une exploitabilité facile. Autret
(Autret P., 1983) distingue 4 types de matériaux latéritiques qui sont :
- les sols fins latéritiques ;
- les gravess et brèches latéritiques ;
- les carapaces latéritiques ;
- les cuirasses latéritiques.
D'après cet auteur, les sols fins latéritiques sont généralement, soit utilisés pour
les terrassements, soit mis à la décharge selon des règles tout à fait identiques à celles
utilisées pour les travaux de terrassement.
Les carapaces et les cuirasses latéritiques sont des couches très dures et sont rarement
utilisés en couche de chaussée, soit parce que cela nécessite une mise en oeuvre manuelle et
donne des résultats médiocres, soit parce que cela nécessite un broyage mécanique coûteux
et peu satisfaisant.
Le matériau le plus utilisé est celui de la seconde catégorie, grave et brèches
latéritiques, dont l'emploi selon la qualité va de la couche de forme à la couche de base. (Autret
P., 1983)
En se plaçant du point de vue de l'ingénieur routier on appellera grave latéritiques,
des sols meubles, formés en milieu tropical, composés d'une fraction granulaire constituée de
pisolites ou de nodules ferrugineux emballés dans une matrice fine limono - argileuse.
1.5.2 Spécifications routières pour les graves latéritiques
Il existe plusieurs normes d'utilisation des graves latéritiques en technique routière. Il
s'agit généralement de règles empiriques valables aussi bien pour les routes revêtues que non
revêtues.
Le manuel de dimensionnement de chaussées pour les pays tropicaux recommande
certaines caractéristiques (Tableau 1.3) et se base essentiellement sur l'indice CBR
(Californian Bearing Ratio).

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Tableau 1.3 : Exigences d’utilisation des GL du Manuel de Dimensionnement des routes
dans les pays tropicaux

Grave latéritiques Couche de base Couche de fondation


Densité sèche OPM 2,00 minimum 1,90 minimum
Limite de liquidité 35 maximum 50 maximum
Indice de plasticité 15 maximum 25 maximum
Gonflement linéaire 0,3 % maximum 1 % maximum

Granulométrie - passant à
(après compactage in situ) :

38 mm 85 - 100 80 - 100
19 mm 70 - 100 65 - 100
10 mm 50 - 95 50 - 100
5 mm 40 - 90 35 - 100
2,5 mm 30 - 80 25 - 80
0,7 mm 15 - 45 15 - 55
0,08 mm 5 – 20 5 - 35

CBR - après 4 jours


d'imbibition
Pour 100 % OPM 80 minimum 30 minimum
Pour 95 % OPM
Source : (CEBTP, 1972)
En 1980, le CEBTP nous revient avec de nouvelles spécifications qui ont été révisée en
1984. Ces spécifications font également l’objet de dérogations en fonction des projets routiers.

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Tableau 1.4 : Exigences d’utilisation des GL du Manuel de dimensionnement des routes dans
les pays tropicaux

Grave latéritiques Couche de base Couche de fondation


Densité sèche OPM 2,00 minimum 1,80 à 2,00 minimum
Limite de liquidité 35 maximum 50 maximum
Indice de plasticité 15 maximum 20 à 30 maximum
Gonflement linéaire 1 % maximum 1 % maximum

Granulométrie - passant à
(après compactage in situ)
:

50 mm
40 mm 100 100
31,5 mm 95 - 100 95 - 100
20 mm 85 - 100 90 - 100
10 mm 60 - 100 75 - 100
5 mm 35 - 90 58 - 100
2 mm 20 - 75 40 - 78
1 mm 12 - 50 28 - 65
0,5 mm 10 - 40 22 - 56
0,08 mm 7 - 35 18 - 50
4 – 20 5 – 35
CBR - après 4 jours
d'imbibition pour 95 %
OPM 80 minimum 25 à 35 minimum
Source : (CEBTP, 1984)
Mais, généralement la majorité des pays tropicaux disposent de critères et de normes
spécifiques. Ces normes aboutissent à des systèmes de classification qui se basent
généralement sur l'expérience des ingénieurs routiers, en ce qui concernent les limites des
caractéristiques retenues. Les systèmes de classifications internationales semblent dès lors
insuffisantes pour traiter ce genre de matériaux car les classant toujours dans la même classe.
Les tableaux suivants illustrent quelques systèmes de classification.

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Tableau 1.5 : Classification des sols – Tableau simplifié

A1 : limons peu plastiques,


VBS ≤ 2,5 silts alluvionnaires, sables
ou IP ≤ 12 fins peu pollués, arènes peu
plastiques...
Sols FINS
A2 : sables fins argileux,
à 12 < IP ≤ 25 ou
limons, argiles et marnes
dmax ≤ 50 mm 2,5 < VBS ≤ 6
peu plastiques, arènes...
et
A3 : argiles et argiles
d35 < 0,08 mm 25 < IP ≤ 40
marneuses, limons très
ou 6 < VBS ≤ 8
plastiques...
IP > 40 A4 : argiles et argiles
ou VBS > 8 marneuses très plastiques

Source : (NF P 11-300)

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Tableau 1.5 : Classification des sols – Tableau simplifié (Suite et fin)

d12≥0,08mm
d70˂2mm B1 : sables silteux...
0,1≤VBS≤0,2
d12≥0,08mm
B2 : sables argileux (peu
d70˂2mm
argileux) ...
VBS˃0,2
d12≥0,08mm
Sols sableux ou grave avec d70≥2mm B3 : graves silteuses
fines 0,1≤VBS≤0,2
B d35≥0,08mm ;
dmax ≤ 50 mm et d12≥0,08mm B4 : graves argileuses (peu
d35 ≥ 0,08 mm d70≥2mm argileuses) ...
Sols comportant des fines et 0,1≤VBS≤0,2
des gros éléments d12 < 0,08 mm ≤ d35, B5 : sables et graves très
d12 < 0,08 mm VBS ≤ 1,5 ou IP ≤ 12 silteux...
C d12 < 0,08 mm ≤ d35, B6 : sables et graves
dmax> 50 mm VBS ˃ 1,5 ou IP ˃ 12 argileux à très argileux.
Sols insensibles à l'eau d12 < 0,08 mm et dmax >
D C : Argiles à silex, argiles à
50 mm
VBS ≤ 0,1 meulière, éboulis,moraines,
ou d12 > 0,08 mm et VBS >
d12 ≥ 0,08 mm alluvions grossières.
0,1
dmax ≤ 50 mm D1 : sables alluvionnaires
d70 < 2 mm propres, sables de dune...
dmax ≤ 50 mm D2 : graves alluvionnaires
d70 ≥ 2 mm propres, sables...
D3 : graves alluvionnaires
dmax> 50 mm grossières propres, dépôts
glaciaires...
Source : (NF P 11-300)
Pour ce qui est de la classification HRB (Highway Research Board), celle-ci se base
d'une part sur une granulométrie simplifiée (tamis de 80μm, 0,4mm et 2mm), sur la limite
de liquidité et l'indice de plasticité d’autre part. En utilisant cette classification, les graves
latéritiques couvrent plusieurs classes. Les plus grave sont de A-2-4 à A-2-7 tandis que les
plus argileux (passant aux tamis 80 μm >35%) sont des A-7-5 et A-7-6.

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Tableau 1.6: Classification Highway Research Board (HRB)

Maximum 35% de grains ≤ 80μm Plus de 35% de grains ≤80μm

A1 A3 A2 A4 A5 A6 A7

A1a A1b A2-4 A2-5 A2-6 A2-7 A7-5 A7-6

Tamis de 2 mm ≤50
Pourcentage
Tamis de 0,4 mm ≤30 ≤50
de passant
Tamis de 80μm ≤15 ≤25 ≤10 ≤35 ≤35 ≤35 ≤35 ≤36 ≤36 ≤36 ≤36 ≤36

Indice de plasticité <6 NM* ≤10 ≤10 ≥11 ≥11 ≤10 ≤10 ≥11 ≥11>𝑊𝐿 -30 ≥11>𝑊𝐿 -30
Pour la Non
fraction ≤ 2 Limite de liquidité ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≥41
mesurable*
mm
Indice de de
0 0 0 ≤4 ≤8 ≤12 ≤16 ≤20
groupe
Cailloux Mélange de graviers limoneux ou
Sols
Dénomination Graviers Sable fin argileux avec sables limoneux ou Sols argileux
limoneux
Sables argileux
Source : (GHERDAOUI, 2007)

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Généralités sur les chaussées et sur les matériaux routiers

Ces différentes classifications tiennent compte essentiellement de la plasticité, de la


granulométrie et de l'indice portant CBR.
Au regard de ces systèmes de classifications, on peut retenir ces quelques observations et
constations :
- généralement, les auteurs font toujours la distinction entre 3 classes que l'on décrit
souvent comme étant des réalités physiques perçues par les ingénieurs routiers ;
- les systèmes de classifications (LCPC, HRB, USCS) ne rendent pas compte de cette triple
"individualité" et ils tendent à les englober dans une catégorie unique de matériaux ;
- sur le plan de la granularité, le paramètre qui semble être le plus important est le
tamisât à 0,080 mm ou 0,1 mm appelé "teneur en fines".
- l'indice de plasticité constitue un autre paramètre important de classification, il influe
sur les niveaux de portance et reflète les variations significatives de ces derniers ;
- enfin, il est introduit pour la première fois pour l'étude des graves latéritiques un
paramètre nouveau dit module de plasticité (produit du pourcentage des fines par
l'indice de plasticité) (Garabiol, 1962 in Remillon, 1966 ; Remillon, 1966 ; USAID,
1969 ; 1971).

1.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons montré qu’une chaussée est une structure multicouche
réalisée avec différents matériaux à l’état naturel ou traité dont chacune de ses couches a un
rôle bien défini. Parmi les différents types de structure qui existent, la structure souple est la
structure de faible et de moyen trafic réalisée au Bénin dont la latérite est largement utilisée
pour construire ses couches d’assise et ses couches de forme.
Ensuite nous avons constaté la complication des caractéristiques des sols latéritiques liés
à leur utilisation en construction routière. On peut noter que le choix de leur utilisation dans
la construction routière varie d’un pays à un autre ; et selon les différents types de projet, on
observe aussi des changements des spécifications de CEBTP.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 25


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Métrologie thermique

: Métrologie thermique
2.1 Introduction
L’étude des propriétés thermiques des matériaux routiers occupe une place très
importante dans le cadre de la recherche des matériaux offrants de bonnes caractéristiques
thermiques. Ainsi, la qualité de la détermination des propriétés thermiques des graves
latéritiques dépend essentiellement du matériel utilisé et des différentes méthodes employées.
Dans ce chapitre, après avoir présenté quelques notions sur les transferts thermiques, nous
présenterons les différentes méthodes de mesure des propriétés thermiques des matériaux et
enfin nous ferons le choix d’une méthode pour la mesure de la conductivité thermique de la
grave latéritique.

2.2 Transferts thermiques : quelques éléments fondamentaux


2.2.1 Modes de transferts thermiques
La surface d’une chaussée se situe à l’interface entre deux milieux ; l’atmosphère et la
structure de chaussée (Dysli,1991). Il existe trois modes de transfert d’énergie thermique qui
peuvent avoir lieu entre ces deux milieux, mais aussi au sein d’un même milieu : le
rayonnement, la conduction et la convection. Il est important de bien comprendre chacun de
ces phénomènes afin de mieux cerner la problématique présentée dans ce mémoire.
2.2.1.1 Rayonnement
Le rayonnement correspond à un transfert de chaleur par propagation d’ondes
électromagnétiques.
En effet, ce mode de transfert d’énergie peut se produire dans le vide. A la propagation
de l’onde est associée un transport d’énergie auquel nous sommes bien sensibles.
Actuellement, le soleil rayonne majoritairement dans le visible et plus particulièrement dans
le jaune. Le rayonnement peut avoir des applications plus proches de nous : un feu dans un
foyer conduit à l’obtention de braises incandescentes.
Le rayonnement qu’elles émettent est composé d’une partie lumineuse à dominante rouge,
mais aussi d’une grande partie d’infrarouges qui sont responsables de notre sensation de
chaleur. L’atmosphère terrestre diffuse réfléchit et absorbe le rayonnement solaire (Perrot,
2011).
- la diffusion est due aux particules très fines contenues dans l’atmosphère qui devient
le rayonnement dans toutes les directions. La diffusion diminue avec l’augmentation
de la longueur d’onde et c’est pour cette raison que le ciel nous parait bleu, car la
lumière bleue est à la limite du domaine visible ;

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Métrologie thermique

- la réflexion d’une partie du rayonnement se produit lorsqu’il atteint la surface d’un


corps solide, liquide ou gazeux comme l’atmosphère ;
- une autre partie pénètre dans le corps. C’est l’absorption.

Figure 2.1 : Schéma des échanges thermiques ayant lieu entre une structure de chaussée et
l’atmosphere
(BERRAHA Y., 2017)
Ces phénomènes ainsi que d’autres phénomènes beaucoup plus complexes expliquent par
exemple l’effet de serre, la différence de température entre un objet placé à l’ombre et un
autre au soleil ainsi que l’exemple de la diminution du rayonnement terrestre (en d’autres
termes la chaleur perdue par la Terre). Le rayonnement est en effet un phénomène connu et
mesuré depuis très longtemps (Joseph Vallot, 1887).
2.2.1.2 Conduction
Dans le cas de la conduction, la chaleur se propage de proche en proche dans le
matériau où passé d’un corps à un autre par contact direct. Les molécules du secteur le plus
chaud vont venir heurter les molécules voisines et ainsi transmettre leur énergie de vibration
aux molécules voisines. La vitesse de progression du flux de chaleur à travers un corps, ce
que nous définirons comme la conductivité thermique, dépend de l’aptitude de ses molécules
et de ses électrons à recevoir et à transmettre la chaleur.
2.2.1.3 Convection
La convection est un mode de transfert thermique correspondant à un transfert de
chaleur lié au mouvement d’un fluide. La plupart du temps, le champ de pesanteur jouera un
rôle important dans les mouvements se produisant au sein du fluide. Dans le cas d’une plaque

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 27


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Métrologie thermique

chauffante se trouvant en dessous de l’air (le fluide), l’air chaud proche de la plaque va
monter en altitude de pars sa faible densité par rapport à l’air ambiant de plus faible
température, donc plus dense.

2.2.2 Propriétés thermiques


D’un point de vue thermique, un matériau est caractérisé par sa conductivité
thermique, sa capacité thermique et sa diffusivité thermique….

2.2.2.1 Conductivité thermique


La conductivité thermique notée λ, est la vitesse d’écoulement de la chaleur, au travers
d’un corps, sous un gradient thermique unitaire (Figure 2.2). Elle est tirée directement de la
loi de Fourier (relation 2.1).

⃗ = − λ. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
q gradT [W. m−1 . K −1 ] (2.1)
Δ𝑇 (𝑇1 −𝑇2 )
avec q le flux de chaleur [W. m−2 ] , T la température [K], et 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = =
𝑒 𝑒
[𝐾. 𝑚−1 ].

On parle ici de « conductivité », car le transfert de chaleur s’effectue principalement au


moyen de la conduction. Toutefois, les autres moyens de transfert que nous avons présenté
dans la section 2.2.1, peuvent contribuer à la mesure de la conductivité thermique
(Farouki,1981). Une mesure de conductivité correspond donc à la moyenne des conductivités
locales se trouvant le long de la section considérée. Autrement dit, il s’agit plus d’une
conductivité thermique effective dont la valeur varie dépendamment de la variation de la
température et de la composition du sol dans la section.

Δ𝑇

Figure 2.2 : Définition de la conductivité thermique


(BERRAHA Y., 2017)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 28


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Métrologie thermique

2.2.2.2 Capacité thermique


La capacité thermique massique c [𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ] ou volumique C [𝐽. 𝑚−3 . 𝐾 −1 ] (𝐶 = 𝑐 · 𝜌)
est la quantité d’énergie nécessaire à fournir à un corps pour élever 1 kg ou 1 m3 de ce corps
de 1 K. Cette propriété nous renseigne sur la capacité d’un corps à absorber ou restituer de
l’énergie par échange thermique impliquant une variation de température. Plus la capacité
thermique d’un corps est grande, plus grande sera la quantité d’énergie échangée au cours
d’une transformation s’accompagnant d’une variation de la température de ce corps.
Par définition, on a :
𝐶 = 𝑐. 𝜌 (2.2)
𝜌 : La masse volumique du matériau (en [kg/m3])
2.2.2.3 Diffusivité thermique
Sous sa forme la plus générale, l’équation de la chaleur introduite initialement en
1811 par Jean Baptiste Joseph Fourier s’écrit :
𝜕𝑇
𝜆∇. (∇𝑇) + ∇𝜆. ∇𝑇 + 𝑃 = 𝜌𝑐 (2.3)
𝜕𝑡

avec :
∇ = opérateur nabla,

𝜆 = conductivité thermque (W/(m.K)),


T = champ de température (K ou °C),
𝜌 = masse volumique du milieu [kg/m3],

𝑃 = flux de chaleur créé par unité de volume


c = capacité therimique massique c [𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1 ]

Si on considère λ constante et qu’il n’y a pas de source de chaleur interne nous obtenons la
forme commune de l’équation de la chaleur donnée par la relation (2.4).
𝜌𝑐 𝜕𝑇 1 𝜕𝑇
∇2 𝑇 = = (2.4)
𝜆 𝜕𝑡 𝛼 𝜕𝑡

La diffusivité thermique 𝛼 [𝑚2 . 𝑠 −1 ] est souvent associée à l’inertie thermique du matériau.


Elle donne une mesure du rapport entre la capacité d’un matériau à conduire de la chaleur
(conductivité thermique 𝜆) et sa capacité à accumuler la chaleur (capacité thermique C).
𝜆 𝜆
𝛼= = [𝑚2 . 𝑠 −1 ] (2.5)
𝜌𝑐 𝐶

La diffusivité varie en fonction de la température et comme elle intervient directement dans


l’équation de la chaleur (équation (2.5)), cette dépendance est intéressante à examiner. Plus la

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 29


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Métrologie thermique

valeur 𝑑′𝛼 est grande et plus la vitesse de transmission de la chaleur est rapide. Inversement,
plus elle est faible et plus la vitesse de transmission est lente. Des matériaux avec une faible
diffusivité thermique sont par exemple bons dans le domaine du stockage d’énergie
thermique.
2.2.2.4 Flux thermique
Le flux thermique est la quantité d'énergie thermique qui traverse une surface
isotherme par unité de temps. Le flux s'exprime en watt (W) ou en calorie par seconde (cal/s).
𝜕𝑄
𝜑= (2.6)
𝜕𝑡

2.2.2.5 Effusivité thermique E


L'effusivité thermique d'un matériau caractérise sa capacité à échanger de l'énergie
thermique avec son environnement. Elle est proportionnelle à la conductivité thermique et à
l'inertie du matériau (plus précisément à leur racine carrée). L’effusivité décrit la rapidité
avec laquelle un matériau absorbe ou cède la chaleur.

𝐸 = √𝜆𝜌𝑐 (2.7)
avec :
𝜆 : est la conductivité thermique du matériau (en [W/m·K])
𝜌 : la masse volumique du matériau (en [kg/m3])
𝑐 : la capacité thermique massique du matériau (en [J/kg.K])
E : elle s'exprime donc en (𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚−2 . 𝑠 −1/2 )

2.2.3 Transfert de chaleur dans les milieux poreux


D’après Farouki (1981), plusieurs facteurs influencent les propriétés thermiques d’un sol à
savoir :
- porosité ;
- arrangement structural ;
- taille des grains et des pores ;
- contact entre grains ;
- effets volumétriques ;
- mouvement d’eau ;
- interaction sol/eau ;
- état de l’eau ;
- teneur en eau ;
- température ;

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 30


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- présence d’ions, sels et autres solutés ;


- nature des materiaux.

2.2.3.1 Effets de la porosité et de la composition minéralogique du milieu


Les sols consistent en un ensemble de particules solides entourées de vides. Les particules
solides sont des grains de différents minéraux alors que les vides peuvent être remplis d’eau,
d’air ou d’air et d’eau en proportions variables. La "structure physique" du sol est un
paramètre important, car l’arrangement des particules solides a un impact sur la direction de
propagation du flux de chaleur. En effet, le nombre et la nature des contacts entre particules
forment un ensemble de facteurs ayant une influence sur la conductivité thermique effective
du sol. Cela s’explique par le fait qu’une grande partie du flux de chaleur se propage via ces
contacts, en particulier dans le cas de sols secs ou partiellement secs (Farouki,1981). Un sol
possède également une certaine distribution de la taille et de la forme de ses particules solides
qui détermine sa densité, porosité et distribution des vides. Ces propriétés vont à leur tour
affecter la propagation du flux de chaleur. La conductivité thermique a ainsi tendance à
augmenter à mesure qu’augmente la densité du sol (Horai & Simmons,1969).
De même, la composition chimique des particules solides joue un rôle significatif dans le
comportement thermique du sol. Chaque matériau constituant un sol possède des propriétés
thermiques différentes ; les plus importantes étant données dans le Tableau 2.1. Le quartz a
la plus grande conductivité thermique tandis que l’air est le milieu le moins conducteur : avec
un rapport proche de 350:1 entre les deux. La proportion volumétrique de chacun des
éléments a donc un impact sur la conductivité thermique effective du sol (Farouki,1981).
Tableau 2.1 : Propriétes thermiques de certains constituants des sols
(données à 20°C et 1 atm)

𝜌 C 𝜆
Matériau
𝑔/𝑐𝑚3 𝐽/(𝑘𝑔. 𝐾) 𝑊/(𝑚. 𝐾)
Quartz……………………………… 2,65 733 8,4
Minéraux*………………………….. 2,65 733 2,9
Matière organique ………………… 1,3 1926 0,25
Eau ………………………………… 1,00 4185 0,6
Air …………………………………. 0,0012 1005 0,026
Verre………………………………... 2,2 800 1,05
Calvaire ……………………………. 2,7 850 1,4
* : valeurs moyennes des minéraux présents dans les sols

Source : (Van Wijk, 1963)

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Métrologie thermique

2.2.3.2 Effet de l’eau


L’eau a un effet complexe mais important sur les transferts de chaleur au sein du sol
dans lequel il se trouve. C’est le constituant qui dépend le plus de la température (Winterkorn
et al.,1946) et il peut se trouver sous ses trois formes : liquide, solide et/ou gazeuse.
L’importance de l’eau sur les propriétés thermiques des sols est à l’étude depuis plusieurs
années ; à commencer par les travaux de Patten (1909), Bouyoucos (1915) et Beskow (1947).
L’influence de l’eau se manifeste surtout lorsque le sol subit un gradient thermique. En plus
de la géothermie issue de l’énergie de la Terre, les sols se trouvant à la surface, notamment
les chaussées, sont soumis à des variations continues de température dues aux cycles diurnes
et saisonniers. Ces cycles peuvent provoquer des migrations d’eau ou des changements de
phases qui compliquent l’étude des transferts thermiques et altèrent la conductivité
thermique effective du sol.
La Figure 2.3 illustre le phénomène de transfert thermique dans un milieu poreux en fonction
de sa teneur en eau.

Figure 2.3 : Illustration schématique des transferts thermiques dans un milieu poreux.
(Kurt, 2012)

En l’absence d’eau, les contacts entre grains sont étroits (contact rouge) et le trajet d’un bord
à l’autre de la section est plus long (a). A mesure que la teneur en eau augmente, les contacts
s’élargissent, entrainant une augmentation de la conductivité thermique (b, c, d).

Pour de faibles teneurs en eau, l’eau est retenue avec une extrême ténacité à la surface des
particules solides. Lorsque tous les granulats sont imprégnés de cette fine couche d’eau
(Figure 3.3b), l’eau va alors prendre place au contact entre granulats et ainsi créer des sortes
de ponts entre ces derniers ; favorisant le transfert de chaleur. Une augmentation de la teneur
en eau se traduit alors par une diminution de la force de tension qui s’exerce entre les
particules solides et l’eau. L’eau circule donc plus librement et peut notamment prendre place
dans les pores non saturés (Figure 2.3d). Ces différents comportements s’expriment en terme
de tension de succion et dépendent bien évidemment de la nature du sol (Farouki,1981). Dans
les sables par exemple la conductivité thermique augmente rapidement avec l’augmentation

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Métrologie thermique

de la teneur en eau et c’est de manière plus générale, ce qui est observé pour la majorité des
sols comme l’indique la Figure 2.4.
Al Nakshabandi & Kohnke (1965) montrent que l’eau a un plus gros impact sur la
conductivité thermique effective d’un sol que ne l’ont la densité ou la granulométrie. La
relation qui existe entre la teneur en eau et la conductivité thermique a été étudiée en détail
par Karsten (1949) au moyen d’essais expérimentaux. Son étude empirique a permis d’établir
des équations donnant la conductivité thermique en fonction du logarithme de la teneur en
eau et de la densité sèche.
D’autres équations empiriques existent. Citons comme exemple les travaux de Van &
Winter-korn (1959) dont l’équation donne la conductivité thermique comme une fonction
du degré de saturation.

Figure 2.4 : Conductivité thermique de trois sols en fonction de la teneur en eau


(graphique de gauche) et de la tension de succion (graphique de droite)
(Al Nakshabandi & Kohnke, 1965)

2.3 Mesure des propriétés thermiques


Dans cette section, nous donnons un aperçu des différentes techniques et méthodes
existantes dédiées à la mesure des propriétés thermiques des sols. La propriété thermique qui
va nous intéresser est la conductivité thermique (𝜆). Ce panorama ne sera pas exhaustif, car
le nombre de méthodes existante et documentée dans la littérature est trop important. Les
méthodes les plus courantes seront d’abords présentés succinctement puis nous verrons
ensuite les critères qui ont permis de choisir la méthode pour la mesure de 𝜆.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 33


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Quelle que soit la méthode considérée, le point de départ sera toujours l’équation de la chaleur
(relation (2.4)). De là, un modèle souvent idéal sera considéré, à savoir : une géométrie, des
conditions aux limites, des conditions initiales et des hypothèses de travail. Une résolution de
cette équation donne la répartition de la température et l’évolution temporelle dans le cas
instationnaire. Les nombreuses méthodes qui découlent de cette approche générale peuvent
être classées selon quatre critères regroupés dans le Tableau 2.2. Néanmoins, le critère sur
lequel l’accent sera mis est celui du régime thermique. Ce critère englobe deux grandes
familles de méthodes : les méthodes en régime permanent ou stationnaire et celles en régime
quasi-établi (Degiovanni,1994).
Tableau 2.2 : Critères permettant de distinguer les classes de méthodes
dédiées à la caractérisation thermique (Gauthier,2012)

Nombre de points de
Géométrie Régime thermique Type de mesure
mesure
demi-espace 1 point
permanent absolue
cylindre 2 point
quasi-établi différentielle
sphère n points

2.3.1 Méthode en régime permanent


Les méthodes en régime permanent se basent sur un modèle unidirectionnel et
stationnaire. L’échantillon de sol est considéré comme étant dans une situation d’équilibre.
On mesure le flux de chaleur ainsi que la différence de température dans l’échantillon ce qui
permet de calculer la résistance thermique du sol.
2.3.1.1 La méthode de la plaque chaude gardée
La méthode de la plaque chaude gardée (GHP : guarded hot plate) est la méthode la plus
couramment utilisée pour mesurer la conductivité thermique des matériaux isolants. Cette
méthode a fait l’objet d’une normalisation ISO 8302 :1991, NF EN 1946-2. Son schéma de
principe est représenté à la figure 2.5.

Figure 2.5 : Schéma de principe de la méthode de la plaque chaude gardée


(Yves Jannot, 2011)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 34


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Les plaques métalliques extérieures en matériau très conducteur sont maintenues a


température constante par le biais d’un bain thermostaté. Au centre, pris entre deux
échantillons identiques d’épaisseur 𝛥𝑥 du matériau dont on désire obtenir la conductivité
thermique, se trouve une plaque chauffante de surface S qui délivre une puissance de chauffe
𝜙0 . Afin d’assurer un transfert unidirectionnel dans la zone centrale, la plaque chauffante est
entourée par un anneau de garde auquel on fournit un flux 𝜙1 supérieur au flux 𝜙0 pour
compenser les pertes latérales convectives. L’anneau et la plaque chauffante sont séparés par
une fine couche d’air. La température est mesurée sur chaque surface des échantillons, soit 4
points de mesure, permettant ainsi d’obtenir les écarts de température 𝛥𝑇↓ et Δ𝑇↑ . La
conductivité thermique est alors donnée par la relation 2.8 :
∆𝑥 𝜙0
λ= (2.8)
(∆T↓ +∆T↑ ) 𝑆

Pour un même matériau, des écarts allant jusqu’à 20% ont été observés entre différents
travaux de recherche ayant eu recours à cette méthode (Jackson, 1976), mais de manière
générale la méthode GHP est considérée comme étant relativement précise (Farouki,1981).
En effet, l’étude de Mitchell et al. (2010) a montré que les conductivités thermiques de
matériaux isolants mesurées avec cette méthode peuvent être données avec une incertitude
relative inférieure à 3,5%.
En revanche, cette méthode est chronophage, car elle requiert que l’équilibre soit établi et
qu’un grand écart de température soit appliqué. Un autre inconvénient de la méthode GHP
résulte de l’influence de la gravité sur les flux thermiques. En effet, Woodside et Cliffe (1959)
ont mené des essais sur du sable d’Ottawa et ont montré que la conductivité thermique était
plus élevée dans le cas du flux thermique vertical dirigé vers le haut Δ𝑇↑ que celui dirigé vers
le bas 𝛥𝑇↓ . Cette différence est d’autant plus importante que le gradient de température dans
l’échantillon est grand.
2.3.1.2 La méthode à flux radial
La méthode à flux radial est une sorte de version cylindrique de la plaque chaude gardée. La
Figure 2.6 illustre le dispositif. Une source de chaleur est disposée au centre d’un spécimen
cylindrique, dissipant un flux de chaleur radial à travers le matériau. Une gaine chauffante
entoure l’échantillon permettant d’effectuer des mesures de conductivité thermique en
fonction de la température. Des thermocouples sont placés le long de l’échantillon et sur ses
faces internes et externes afin de mesurer le gradient de température d’une part et pour
s’assurer que la température est constante le long de l’axe central d’autre part.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 35


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

La conductivité thermique s’exprime en fonction du flux thermique imposé 𝜙, des


températures de surfaces (𝑇1 , 𝑇2 ) et des paramètres géométriques 𝑅1 et 𝑅2 ; respectivement
le rayon interne et externe de l’échantillon :
𝜙 𝑅 2
𝜆= )
ln ( ) (2.9)
2𝜋𝐿(𝑇1 −𝑇2 𝑅1

Plusieurs types d’échantillons peuvent être caractérisés grâce à ce type d’instrument


(Gauthier, 2012). Initialement les liquides et les gaz ont été étudiés, mais également des
échantillons sous forme de fibre ou de particule. L’intérêt majeur de ce dispositif réside dans
la caractérisation des matériaux utilisés pour l’isolation des conduites et tuyaux.

Figure 2.6 : Schéma de principe de la méthode à flux radial


(Speyer, 1994)

Le principal inconvénient rencontré lorsqu’on utilise cette méthode est comme pour la
plupart des méthodes en régime permanent le temps d’attente est relativement long avant
d’atteindre un état d’équilibre. Ce temps peut se compter en heures voir en jours dans le cas
des matériaux très isolants ou pour des échantillons d’épaisseur importante.
2.3.1.3 La méthode des boîtes
La méthode des boîtes est une méthode de régime permanent : il s’agit de réaliser un
écoulement de chaleur unidirectionnel à travers un échantillon de matériau à tester, en
effectuant les mesures après obtention du régime permanent.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 36


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Figure 2.7 : Vue générale de la cellule de mesure ‘’la méthode des boîtes’’.
(Nassima Sotehi, 2010)
- Le volume A maintenu à température faible grâce à un échangeur R situé à sa base,
parcouru par de l’eau glycolée refroidie (environ -5°C) par un cryostat K. Ce volume
A est fortement isolé au moyen de l’isolant styrodur.
- Des boites chaudes, 𝐵1, revêtues, sur la partie interne de leur face supérieure, d’un
film chauffant C dont l’émission de chaleur peut être contrôlée à l’aide d’un rhéostat.
L’échantillon E du matériau à tester est situé entre la boîte 𝐵1 et la capacité A de telle
manière que les flux latéraux soient négligeables.
En refroidissant A et en chauffant 𝐵1, encrée un gradient de température entre 𝐵1 et
A de telle manière que les échanges convectifs sur les faces de E soient nuls.
On fait en sorte, par réglage de l’émission de chaleur, que la température à l’intérieure
de 𝐵1 : 𝑇𝐵 soit légèrement supérieure à la température extérieure 𝑇𝑎 (température de
la salle d’expérimentation). On relève les températures sur les deux faces de
l’échantillon (au centre de ceux-ci) : 𝑇𝑐 et 𝑇𝑓 (faces chaude et froide).
En régime permanent, on obtient deux ou trois heures après le début de l’expérience :
𝜆
𝑞̇ = 𝑒 (𝑇𝑐 − 𝑇𝑓 ). 𝐴 + 𝑞1̇ (2.10)

𝑞̇ : Puissance émise par C


𝑞1̇ : Pertes latérales dans B1
λ : Conductivité thermique de l’échantillon E
e : Epaisseur de l’échantillon
A : Aire des faces de l’échantillon

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 37


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Figure 2.8 : Boîte de mesure de la conductivité thermique


(Nassima Sotehi, 2010)
𝑞1̇ est en général faible mais non nul, car on ne peut obtenir exactement : 𝑇𝐵 =𝑇𝐴 , on calcule
𝑞1̇ par la formule :
𝑞1̇ = 𝐶. ( 𝑇𝐵 − 𝑇𝐴 ) (2.11)
C : est une constante de l’appareil qui est donnée par le fabricant, mais peut être retrouvée
aisément par une seule manipulation. La conductivité 𝜆 se déduit de l’égalité (2.11).
- La boîte 𝐵1 peut être remplacée par la boîte 𝐵2 de même dimension. A sa partie
supérieure est intégrée une lampe, on envoie un flux thermique pendant quelques
secondes sur la face supérieure de l’échantillon, la durée et l’intensité dépendent de
l’épaisseur et de la nature du matériau.
Par relève du thermogramme sur la face froide et à l’aide de formules établir à partir de la
modélisation du transfert de chaleur, on atteint la diffusivité thermique 𝛼.
𝜆
𝛼= (2.12)
𝜌𝑐

La connaissance de 𝜆, la masse volumique 𝜌 et la diffusivité 𝛼 permet de déduire la valeur de


la chaleur massique.

2.3.2 Méthodes en régime transitoire


2.3.2.1 Méthode du fil chaud
Cette méthode permet d'estimer la conductivité thermique d'un matériau à partir de
l’évolution de la température mesurée par un thermocouple placé à proximité d'un fil résistif.
La sonde, constituée du fil résistif et du thermocouple dans un support isolant en kapton, est
positionnée entre deux échantillons du matériau à caractériser (figure (2.9)).

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 38


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Figure 2.9 : Schéma de principe de la méthode du fil chaud


(Hakkom soumia, 2015)

La conductivité thermique 𝜆 s’obtient par la résolution de l’équation de la chaleur en


géométrie cylindrique infinie :
𝜕2𝑇 1 𝜕𝑇 1 𝜕𝑇
+ = (2.13)
𝜕𝑥 𝑟 𝜕𝑟 𝛼 𝜕𝑡
𝜆
Avec 𝛼 =
𝜌𝑐
 Conditions aux limites :
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡 = 0 𝑠 𝑒𝑡 𝑟 = ∞, 𝑇 = 𝑇0 ; ∀ (𝑟, 𝑡) ≤ 0, ∆𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝑇(𝑟, 𝑡) − 𝑇0
𝜕𝑇 𝜙
∀𝑇 ≥ 0, 𝑟 = 0, lim (𝑟 𝜕𝑟 ) = − 2𝜋𝜆 ; Puissance injectée connue

Milieu semi-infini ; 𝑟 → ∞, ∀𝑇 ≥ 0, 𝑙𝑖𝑚𝑟→∞ (Δ𝑇(𝑟, 𝑡)) = 0


Donc :
𝜙 𝑟2
Δ𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝐸𝐼 ( ) (2.14)
4𝜋𝜆 4𝛼𝑡
Avec :
∞ 𝒆−𝒙 𝒓𝟐
𝑬𝑰(𝝃) = ∫𝝃 ( ) 𝒅𝒙 = − 𝜸 − 𝐥𝐢𝐦(𝝃) + 𝝃 + 𝑶(𝝃𝟐 ), 𝒐𝒖 𝝃 = 𝟒𝜶𝒕 (2.15)
𝒙

A l’interface échantillon/sonde (de rayon 𝑅𝑠 ),

𝝓 𝟒𝜶𝒕 𝑹𝟐𝒔 𝒓𝟐
𝚫𝑻(𝑹𝒔 , 𝒕) = (𝐥𝐧 ( 𝜸) + (
) + 𝑶( )) (2.16)
𝟒𝝅𝝀 𝑹𝟐𝒔 𝒆 𝟒𝜶𝒕 𝟒𝜶𝒕

Asymptote linéaire aux temps « longs »


𝜙 𝜙 4𝛼𝑡
Δ𝑇(𝑅𝑠 , 𝑡) = 4𝜋𝜆 ln(𝑡) + 4𝜋𝜆 𝑙𝑛 (𝑅2 𝑒 𝛾 ) (2.17)
𝑠

𝜆 estimée à partir de la pente (𝛽) du thermo gramme aux temps longs


𝜙
Δ𝑇(𝑡) = 𝛽 ln(𝑡) + 𝜃 et 𝜆 = 4𝜋𝛽 (2.18)

Avec :

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 39


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Métrologie thermique

𝜙 4𝛼𝑡
𝜃 = 4𝜋𝜆 𝑙𝑛 (𝑅2 𝑒 𝛾 ) (2.19)
𝑠

Figure 2.10 : Diagramme d’estimation de 𝜆 de la méthode de fil chaud


(Hakkom Soumia, 2015)

2.3.2.2 Méthode laser flash


Pour les températures supérieures à la température ambiante, il devient de plus en plus
difficile d’éliminer ou de tenir compte des pertes thermiques par radiation (conditions
adiabatiques), et l’utilisation de la technique à l’état stationnaire présentée ci-dessus n’est pas
recommandée. Une solution est de mesurer la diffusivité thermique en lieu et place de la
conductivité thermique. Ces deux grandeurs sont en effet liées par la relation :
𝜆(𝑡) = 𝑎(𝑡)𝑑(𝑡)𝐶𝑝 (𝑡) (2.20)
Où :
𝜆(𝑇) : est la conductivité thermique en 𝑊. 𝑐𝑚−1 . 𝐾 −1
𝛼 (𝑇) : est la diffusivité thermique en 𝑐𝑚2 . 𝑠 −1
𝑑 (𝑇) : est la masse spécifique en 𝑔. 𝑐𝑚−3
𝐶𝑝 (𝑡) : est la chaleur spécifique en 𝐽. 𝑔−1 . 𝐾 −1

Si l’on suppose que la masse spécifique ne varie pas avec la température, il suffit de mesurer
la diffusivité thermique et la chaleur spécifique pour obtenir une mesure de la conductivité
thermique à haute température.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 40


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Figure 2.11 : Schéma de principe de la méthode laser flash


(Hakkom soumia, 2015)

Un échantillon cylindrique dont l’épaisseur (e) est nettement plus faible que son diamètre est
placé dans un porte-échantillon qui se trouve à l’intérieur d’un four maintenu à température
constante. Une de ses faces est illuminée par des pulses (de l’ordre de la milliseconde) émis
par un laser, ce qui assure un chauffage uniforme de la face avant. La température de la face
arrière est mesurée, en fonction du temps, à l’aide d’un capteur de mesure infrarouge (figure
2.11). En l’absence de pertes thermiques de l’échantillon, la température devrait augmenter
de manière monotone. Dans une situation réelle, l’enregistreur mesurera un pic de
température suivi d’un retour à la température du four. Le temps (t) nécessaire pour que la
face arrière atteigne la moitié de la température de pic (par rapport à la température du four),
permet de déterminer la diffusivité thermique suivant :
𝟏.𝟑𝟕𝒆²
𝜶= (2.21)
𝒕𝝅²
2.3.2.3 Méthode flash
Cette méthode permet d’estimer la diffusivité thermique des solides. On envoie sur
l’une des faces d’un échantillon à faces parallèles un flux lumineux de forte puissance
pendant un temps très court. Un thermocouple en contact avec la face arrière permet
d’enregistrer l’élévation de sa température à partir du moment où la face avant a reçu le flash.
Une modélisation des transferts de chaleur dans l’échantillon a permis à plusieurs auteurs de
proposer des méthodes d’estimation de la diffusivité thermique à partir du thermogramme
expérimental. La simplicité de certaines de ces méthodes a rendu la méthode flash très
populaire, un certain nombre de précautions expérimentales doivent toutefois être respectées
pour atteindre une bonne précision.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 41


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

Figure 2.12 : Schéma de principe de la méthode flash


(Yves Jannot, 2011)

L’analyse du thermogramme expérimental enregistré sur la face non irradiée permet de


déterminer, en utilisant des techniques de dépouillement déjà existantes, la diffusivité
thermique de l’échantillon.
2.3.2.4 Méthode Parker
Cette méthode ne s’applique que dans le cas où la durée de l’éclair de flash est très petite et
où les pertes thermiques sur les différentes faces de l’échantillon sont négligeables.
La diffusivité thermique est calculée à partir du temps 𝑡1/2 nécessaire pour la température
𝑇2 (𝑡) de la face arrière soit égale à la moitié de la température maximale atteinte 𝑇2 𝑚 :
𝟏,𝟑𝟖𝒆𝟐
𝜶 = 𝝅𝟐 𝒕 (2.22)
𝟏/𝟐

Figure 2.13 : Courbe théorique de la température réduite de la face arrière.


(Mekhermehe A., 2012)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 42


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Métrologie thermique

2.3.2.5 Méthode des temps partiels


Cette méthode prend en compte les pertes thermiques mais ne s’applique toutefois que
dans le cas où la durée de l’éclair de flash est très petite. Son principe repose sur l’utilisation
de quatre points du thermogramme représentés sur la figure (2.14).
La diffusivité thermique peut être obtenue par les formules suivantes (Degiovanni, 1977) :
𝒆𝟐 𝒕
𝜶= (𝟏, 𝟏𝟑𝟏 − 𝟏, 𝟐𝟐𝟐 𝒕𝟐/𝟑 ) (2.23)
𝒕𝟓/𝟔 𝟓/𝟔

𝟐
𝒆𝟐 𝒕 𝒕
𝜶= (𝟎, 𝟗𝟓𝟒 − 𝟏, 𝟓𝟖𝟏 𝒕𝟏/𝟐 + 𝟎, 𝟓𝟓𝟖 (𝒕𝟏/𝟐 ) ) (2.24)
𝒕𝟓/𝟔 𝟓/𝟔 𝟓/𝟔

𝟐
𝒆𝟐 𝒕 𝒕
𝜶= (𝟎, 𝟖𝟏𝟖 − 𝟏, 𝟕𝟎𝟖 𝒕𝟏/𝟐 + 𝟎, 𝟖𝟖𝟓 (𝒕𝟏/𝟑 ) ) (2.25)
𝒕𝟓/𝟔 𝟓/𝟔 𝟓/𝟔

Où :
e : est l’épaisseur de l’échantillon en m
𝑡𝜌 : est le temps écoulé depuis l’excitation pour que la température à la face arrière s’élève de
ρ fois son élévation maximale au cours de l’expérience (voir figure 2.14).

Figure 2.14 : Courbe théorique de la température réduite de la face arrière


(Nassima Sotehi, 2010)

On retient en général une moyenne des trois valeurs obtenues. Cette méthode est plus précise
que la méthode de Parker car elle prend en compte les pertes convectives mais présente
l’inconvénient de n’utiliser qu’un nombre très réduit de points du thermogramme.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 43


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Métrologie thermique

2.3.3 Méthodes en régime quasi-établi


Les méthodes en régime quasi-établi sont dépendantes du temps. Contrairement aux
méthodes en régime permanent, les méthodes en régime quasi-établi permettent de mesurer
les propriétés dynamiques, à savoir diffusivité thermique et conductivité thermique.
Les méthodes en régime quasi-établi présentent des avantages par rapport aux autres
méthodes qui facilitent le travail en laboratoire et la réalisation des essais. En principe, le
système est à l’équilibre thermique au début de l’essai puis on vient appliquer une
perturbation thermique par le biais d’un flux de chaleur constant. Une équation
caractéristique (issu de l’équation de la chaleur) décrit les variations de température en
fonction du temps pour le système évoluant vers un nouvel état d’équilibre. Les
caractéristiques thermiques sont alors déduites de l’évolution au cours du temps de la
température.
2.3.3.1 Méthode de contact : la sonde thermique
La méthode de la sonde thermique fait aujourd’hui partie des méthodes
incontournables pour la caractérisation thermo-physique des matériaux. C’est une méthode
rapide et pratique pour la mesure en laboratoire et in situ de la conductivité thermique des
sols. D’après De Vries et Peck (1958) cette méthode a été suggérée en premier par
Schleiermacher en 1888 puis par Stalhane et Pyk en 1931. Cette méthode fait également
l’objet d’un standard établi par l’ASTM depuis 2000 (ASTM International,2014).
La méthode de la sonde thermique est basée sur le concept de la source linéique infinie énoncé
par Lord Kelvin en 1882 (Ingersoll & al.,1945). Ingersoll & al. (1945) ainsi que Carslaw &
Jaeger (1986) utilisèrent ce principe pour prédire la température autour d’une source
linéique infinie (Figure 2.15).
Le principe de cette méthode consiste donc à créer une perturbation thermique linéique dans
le milieu et de mesurer la variation de température en fonction du temps. L’essai comprend
deux phases qui servent à la détermination de la conductivité thermique. La première est une
phase de chauffage qui est suivie d’une phase de repos durant laquelle la sonde cesse d’être
excitée.
La conductivité thermique λ est fonction du flux thermique q imposé le long de la sonde ainsi
que de la variation de température dT en fonction du logarithme du temps ln(t) (De Vries &
Peck,1958).

𝑞 𝑑𝑇 −1
𝜆= ( ) (2.26)
4𝜋 𝑑𝑙𝑛𝑡
Les premières applications de cette méthode furent menées par Van der Held et Van Drunen
en 1949 pour la mesure de la conductivité thermique de liquides, puis par Hooper et Lepper

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 44


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

en 1950 pour la mesure dans les sols. Ces derniers ont obtenu des résultats très satisfaisants
sous des sols non saturés et ont également montré qu’il n’y a pas de modification significative
de la distribution en eau de l’échantillon (confirmé par la suite par De Vries en 1952). Depuis
ce temps, plusieurs travaux ont eu recours à cette méthode pour mesurer la conductivité
thermique dans des sols (Mason et Kurtz 1952, Lachenbruch 1957, Van Rooyen et
Winterkron 1959, Woodside et Messmer 1961, Penner 1970, McGaw 1974).

Figure 2.15 : Géométrie du modèle ligne source infinie


(Giordanengo, 2010)

2.3.3.2 Mesure de la diffusivité thermique


La méthode qui suit est fondamentalement basée sur la solution de l’équation de la
chaleur dans le cas d’un flux de chaleur transitoire et unidirectionnel (relation 2.27).
Dans l’hypothèse d’un flux de chaleur transitoire et unidirectionnel, l’équation de Fourier
(relation 2.5) s’écrit alors :
𝜕²𝑇 1 𝜕𝑇 (𝜌𝑐) 𝜕𝑇
= = (2.27)
𝜕𝑧² 𝛼 𝜕𝑡 𝜆 𝜕𝑡

sachant que 𝜆 est la conductivité thermique du milieu, 𝜌 sa masse volumique, c sa capacité


thermique massique, 𝛼 sa diffusivité thermique et z la direction de propagation du flux de
chaleur.
Après discrétisation du domaine d’étude, la relation 2.27 devient (Mrawira & Luca,2002) :

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 45


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Métrologie thermique

𝑃 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚−1 𝑃 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚 𝑃+1 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚
𝑚 𝑚+1 𝑚+1
𝜆( )−𝜆( ) = 𝜌𝑐 ( ) (2.28)
Δ𝑧 Δ𝑧 Δ𝑡

avec Δ𝑧 et m respectivement l’incrément spacial et un nœud spacial, Δ𝑡 et i respectivement


l’incrément temporel et un instant.
La diffusivité thermique est alors donnée par la relation suivante :
𝑖+1 −𝑇 𝑖
𝑇𝑚 (Δ𝑧)²
𝑚
𝛼=( 𝑖 𝑖 𝑖 ). (2.29)
𝑇𝑚+1 +𝑇𝑚−1 −2𝑇𝑚 Δ𝑡

L’hypothèse du flux de chaleur unidirectionnel peut être relativement bien établie en


laboratoire grâce à des montages simples. Ces montages, reposant principalement sur une
bonne isolation dans les deux autres directions, nécessitent l’application d’un gradient de
température suffisamment grand le long de l’échantillon. Il existe par exemple des dérivées
ayant recours à des plaques chauffantes minces (avec un ratio épaisseur/largeur supérieur à
5 mm) comme présenté par Tan et al. (1992) ou dans des situations où les conditions du
milieu semi-infini peuvent être supposées, comme l’ont indiqué les travaux de Kavianipour
& Beck (1977) ou de Dempsey & Thompson (1970a).
2.4 Choix de la méthodes de mesure
Le choix d’une méthode de mesures des propriétés thermiques dépend de certains paramètres.
En effet, lorsque le choix de la combinaison matériau/précision est posé, d’autres paramètres
peuvent aider à cibler la bonne méthode :
- le type de milieu : milieu granulaire, milieu semi-infini, matériaux isolants ;
- le type de régime thermique : permanent, transitoire ou quasi-établi ;
- la géométrie du milieu : 2D, 3D, axisymétrique ;
- les dimensions et les rapports de dimensions ;
- la simplicité de la méthode ;
- les tolérances (précision) de certains paramètres.
De plus, le choix d’une méthode dépend de la nature des propriétés que l’on souhaite
caractériser. Certaines méthodes sont plus appropriées pour la mesure de la conductivité
thermique (méthode en régime permanent) alors que d’autres sont spécifiques aux propriétés
telles que la diffusivité thermique.
Les méthodes en régime permanent peuvent être difficiles à mettre en place, car pour que la
mesure de la conductivité thermique soit précise, il faut minimiser les pertes thermiques vers
l’extérieure du spécimen. De plus, ces méthodes nécessitent que l’équilibre soit établi et qu’un
grand gradient thermique soit imposé au système. De ce fait, des migrations d’eau peuvent
avoir lieu dans des échantillons non saturés en cours d’essai (Paxton & Hutcheson,1952). Les
valeurs de conductivité alors obtenues seront plus faibles que les valeurs correspondant à une

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 46


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Métrologie thermique

teneur en eau moyenne (De Vries, 1963). Ces méthodes sont tout de même les plus précises
parmi les méthodes existantes.
Les méthodes en régime quasi-établi sont quant à elles considérées comme étant moins
précises que les précédentes (Gauthier, 2012). Les écarts sont néanmoins faibles et ne
concernent généralement que les matériaux très isolants. En revanche, Nagasaka &
Nagashima (1981) ainsi que Xie & Cheng (2001) ont montré que la méthode de la sonde
thermique permet de réduire les erreurs dues aux mouvements convectifs de fluide pouvant
avoir lieu autour de la source de chaleur. De ce point de vue, la méthode de la sonde
thermique est plus fiable que les méthodes en régime permanent tel que le GHP. Pour cela,
pour déterminer la conductivité thermique de la grave latéritique, nous avons choisi d’utiliser
la méthode de la sonde thermique.

2.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes modes de transferts thermiques,
les différentes propriétés thermiques des matériaux et les différentes méthodes de mesures
des propriétés thermiques.
Nous retenons qu’il existe plusieurs méthodes pour la détermination des propriétés
thermiques des matériaux, en régime permanent, en régime transitoire et en régime quasi-
établi. Ainsi, pour notre étude, nous avons choisi d’utiliser la méthode de la sonde thermique
qui est une méthode du régime quasi-établi pour effectuer la mesure de la conductivité
thermique de la grave latéritique. Dans la suite de notre développement, nous présenterons
les caractéristiques physiques et mécaniques de la grave latéritique et la méthode de
détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 47


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Caractérisation de la grave latéritique

: Caractérisation de la grave latéritique


3.1 Introduction
Le matériau qui fera l’objet de notre étude a été prélevé dans la commune de
Zogbodomey précisemment à Cana Atchia. Dans ce chapitre, après avoir présenter le milieu
d’étude, nous donnerons les matériels et les modes opératoire qui nous ont permis d’effectuer
les essais physico-mécanique de notre matériau d’étude et enfin nous présenterons les
résultats de ces différents essais et leurs interprétations.

3.2 Présentation du milieu d’étude choisi


Le matériau qui a fait l’objet de notre étude a été prélevé dans la commune de
Zogbodomey précisemment à Cana Atchia. La commune de Zogbodomey est située dans la
partie méridionale du plateau d'Abomey à 150km de Cotonou. Elle est comprise entre 6°56'
et 7°08 de latitude Nord, 1°58' et 2°24' de longitude Est et se trouve à l’entrée du département
du Zou en allant, s’étendant sur une superficie de 825 km² soit 15,74 % de la superficie totale
du département. Elle est limitée :
- Au Nord par les communes de Bohicon et de Zakpota ;
- Au Sud par les départements de l'Atlantique et du Couffo ;
- A l'Est par les communes de Covè, Zagnanado et Ouinhi ;
- A l'Ouest par la commune d'Agbangnizoun.
Notre intérêt pour cet emprunt relève du fait qu’il envoisine les villes de Bohicon,
d’Abomey qui sont le siège de plusieurs chantiers de route en cours et de projet futurs.

Photo 3.1: Site de prélèvement : Emprunt de grave latéritiques de Cana-Atchia


Le site de prélèvement est situé à 07°05’28.56’’ de latitude et 02°04’27.3’’ de longitude et est
à une altitude de 94 m.

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Caractérisation de la grave latéritique

Figure 3.1 : Localisation du site de prélèvement


Source : https://images.app.goo.gl/bpZvjxmiBd

3.3 Les esais déteminants les caractéristiques physico-mécanique


Les exigences qu’impose la construction routière demandent un bon nombre de vérification
de caractéristiques des matériaux allant dans la construction de la route. Il s’agit d’essais
normalisés réalisés au laboratoire de COLAS AFRIQUE. Il s’agit de :
► La teneur en eau pondérale ;
► la teneur en matière organique ;
► l’analyse granulométrique par tamisage ;
► l’essai au bleu de méthylène ;
► les limites d’Atterberg ;
Les essais ont été réalisés sur le mélange des matériaux provenant de différents tas.
Chaque essai a été réalisé sur trois échantillons différents du mélange des matériaux dans le
but d’assurer la fiabilité des résultats. Tous les essais ont été réalisés conformément aux
normes européennes en vigueur (AFNOR).
Tout en prenant soin de sécher les matériaux au soleil histoire de ne pas altérer les résultats
surtout au niveau de la densité sèche nous avons ensuite effectué les essais contribuants à la
détermination des caractéristiques mécaniques du matériau.
Il s’agit des essais de caractérisation de compactage qui sont :
► l’essai Proctor modifié ;
► et l’essai CBR.
Afin de déterminer les déformations tangentielles et contraintes tangentielles du matériau,
nous avions effectuer l’essai de cisaillement direct sur la fraction des passants au tamis 5 mm.

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Caractérisation de la grave latéritique

Ce choix est dû au fait qu’il a été prouvé que les plus grandes déformations s’observent dans
les parties fines.

3.3.1 Teneur en eau pondérale (NF P 94-050)


L’essai vise à déterminer la teneur en eau d’un matériau (w). La perte d’eau d’un
échantillon de matériau est provoquée par étuvage. Les masses de l’échantillon et de l’eau
évaporée sont mesurées par pesage.
→ Matériel
- Une étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C ;
- une balance électronique de capacité 30 kg et de précision 0,2 g ;
- une coupelle ou un bac.

Photo 3.2 : Matériel pour la mesure de la teneur en eau

→ Mode opératoire
La masse (m) du matériau sur laquelle est déterminée la teneur en eau est choisie en fonction
de la dimension des éléments qu’il contient. Cette masse (m) de matériau est placée dans un
bac ou coupelle propre et sec puis, ils sont introduits dans une étuve à 50°C jusqu’à
l’obtention de l’état sec du matériau.
Conventionnellement l’évaporation de l’eau est considérée comme achevée si la masse (m2)
de la prise d’essai n’a pas varié de plus de 2/1000 entre deux pesées.
La durée totale du séchage peut donc varier de quelques heures à plusieurs jours.
La teneur en eau est déterminée par :
𝐦−𝒎𝟐
𝐰= ∗ 𝟏𝟎𝟎 (3.1)
𝒎𝟐
3.3.2 Masse volumique réelle (NF EN 1097-6)
L’essai a pour but la détermination de la masse volumique absolue et du coefficient
d’absorption d’eau. La masse volumique absolue est le rapport entre la masse de l'échantillon

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Caractérisation de la grave latéritique

séché en étuve et le volume qu'il occupe dans l'eau, y compris les pores fermés, mais à
l'exclusion de ceux accessibles à l'eau.
Le coefficient d’absorption d’eau rapport de l’augmentation de masse d’un échantillon
de granulats à sa masse sèche, après passage à l’étuve, du fait de la pénétration de l’eau dans
les pores accessibles à l’eau.
→ Mode opératoire
- Prendre une quantité de matériau ;
- Laver la prise d’essai afin d’éliminer les grains adhérents et écarter tous les grains refusés
au tamis de 31,5mm et passant au tamis de 0,063mm ;
- Sécher dans l’étuve à une température de 110 ± 5°𝐶 jusqu’à masse constante et laisser
refroidir à température ambiante ;
- Peser le pycnomètre et son entonnoir (𝑀1) ;
- Placer la prise d’essai avec précaution dans le pycnomètre ;
- insérer l’entonnoir au sommet du pycnomètre et peser l’ensemble (𝑀2) ;
- Remplir le pycnomètre avec de l’eau à 22 ± 3°𝐶, jusqu’à environ 30mm de la partie rodée
du col ;
- Remuer soigneusement les granulats à l’aide de la tige de verre pour éliminer l’air occlus
et les bulles d’air adhérentes ;
- une fois l’air éliminé ;
- Remplir le pycnomètre avec de l’eau jusqu’au repère ;
- prendre la température de l’eau ;
- Sécher soigneusement les parois extérieures du pycnomètre et peser (𝑀3) ;
- Vider le pycnomètre et verser la prise d’essai dans le pycnomètre et peser (M4) ;
- Compléter l’ensemble pycnomètre + matériau avec le liquide et peser, soit (M5) ;
- Prendre la température du liquide complément ;
- Répéter la procédure avec une deuxième prise.

→ Expression des résultats


Masse du liquide : M1 = M2 − M1 (3.2)
Masse du liquide complément : MC = M5 − M4 (3.3)
Masse du matériau : M = M4 − M2 (3.4)
M2 −M1
Volume du pycnomètre : V0 = (3.5)
D1
M5 −M4
Volume du liquide complément : VC = (3.6)
D2

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Caractérisation de la grave latéritique

Volume du matériau : V = V0 − VC (3.7)


𝐌
Poids spécifique : 𝐏𝐒 = (3.8)
𝐕

3.3.3 Teneur en matière organique (XP P 94-047)


La teneur en matières organiques par calcination CMOC est le rapport de la masse de
matières organiques contenues dans un échantillon, détruites par calcination, sur la masse
sèche des particules solides avant calcination de la fraction du matériau passant au tamis de
2 mm. L'essai consiste à déterminer la perte de masse d'un échantillon préalablement séché,
après calcination dans une étuve à une température de 300 °C ± 2°C.
→ Matériel
- Balance de capacité 800g et de précision 0,01g ;
- Bécher de 50cl ;
- Baguette de verre ;
- Etuve à température réglagble allant à 300°C ± 2°C ;
- Une plaque chauffante ;

→ Mode opératoire
 Peser 100g de matériau après dessiccation à l’étuve à 105°C (𝑃1 ). Placer l’échantillon
dans une coupelle d’évaporation.
 Ajouter 100ml d’eau oxygénée à 20 volumes, chauffer doucement à 60°C en agitant
à l’aide d’une baguette de verre afin de faciliter le dégagement des bulles gazeuses et
permettre la réaction complète.
 Poursuivre l’opération jusqu’à ce que le dégagement gazeux ne soit presque atténué.
 Eliminer l’excès d’eau oxygénée par ébullition pendant 10 à 15 minutes quand la
réaction est achevée.
 Nettoyer la baguette avec de l’eau distillée, sécher à l’étuve et peser (P2).
 Déterminer ainsi la perte de poids : 𝑃3 = 𝑃1 − 𝑃2 .
 Calculer le pourcentage de matières organiques
𝑃1 −𝑃2
𝐶𝑀𝑂𝐶 = (3.9)
𝑃1

 Calculer le pourcentage de matières organiques : il est généralement donné à 0,1 %


près.
3.3.4 Analyse granulométrique par tamisage (NF P 94-056 ou NF EN ISO 17892-4)
L’analyse granulométrique a pour but de déterminer le diamètre des grains qui
constituent le sol. Elle détermine les proportions rapportées au poids sec du sol des fractions

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granulométriques classées par dimensions des grains. Le classement se fait à partir de tamis à
maille carrée ou de passoires à trous.
→ Matériel
- une série de tamis normalisés ;
- une étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C ;
- une balance électronique de capacité 30 kg et de précision 0,2 g ;
- des dispositifs de lavage ;
- brosses, et pinceaux.

Photo 3.3 : Matériel nécessaire pour l’essai d’analyse granulométrique par tamisage

→ Mode opératoire
L’exécution de l’essai commence par le quartage de l’échantillon remanié suivi de
l’échantillonnage qui consiste à prélever une quantité représentative de matériau.
La masse d’échantillon à prélever est obtenue suivant la formule :
200D < M < 600D
Où : M : est la masse de l’échantillon en gramme ;
D : le diamètre maximal des granulats : le diamètre en millimètre du tamis directement
supérieur, dans la série au tamis, ayant obtenu le premier refus.
L'échantillon prélevé suit les étapes ci-après :
 séchage : le séchage est fait à l'étuve à une température de 105°c jusqu'à l'obtention
d'un poids sec constant (𝑚1 ).
 trempage : la prise d’essai est trempée pendant 24 h, et passe au lavage conformément
aux prescriptions.
 tamisage : l'opération consiste à :
- Verser le matériau lavé et séché (soit 𝑚2 ) dans la colonne de tamis ;

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Caractérisation de la grave latéritique

- Agiter manuellement cette colonne puis reprendre un à un les tamis en commençant par
celui qui a la plus grande ouverture en adoptant un fond et un couvercle. On agite chaque
tamis en donnant par la main des coups réguliers sur la monture. D'une manière générale,
on peut considérer qu'un tamisage est terminé lorsqu'il n'y a plus de passant à travers les
mailles du tamis pendant une période de 25 secousses ;
- verser le tamisât recueilli dans le tamis immédiatement inférieur et on reprend la même
opération jusqu'au dernier tamis de la colonne;
- peser au fur et à mesure les refus partiels de chaque tamis et les cumuler à chaque fois.
Les masses des différents refus cumulés sont rapportées à la masse totale de l'échantillon sec
et le pourcentage des refus cumulés ainsi obtenus par :
𝒎
𝒓𝒊 = (𝒎 𝒊 ) . 𝟏𝟎𝟎 (3.10)
𝟏

𝒎𝒊 = refus cumulés; 𝒎𝟏 = masse totale de l'échantillon sec ;


Les pourcentages des tamisât correspondants sont égaux à :
𝒎
𝒕𝒂𝒎𝒊𝒔â𝒕 = 𝟏𝟎𝟎 − (𝒎 𝒊 ) . 𝟏𝟎𝟎 (3.11)
𝟏

On trace ensuite la courbe granulométrique qui est un graphique-logarithmique portant :


- en ordonnée (échelle arithmétique) les pourcentages cumulés des refus ou des tamisâts.
- en abscisse (échelle logarithmique) les dimensions des tamis en mm.

3.3.5 Valeur au bleu de méthylène ( NF P 94-068)


L’essai a pour but de mesurer la capacité d’absorption de bleu de méthylène d’un sol
ou d’un matériau rocheux.
→ Matériel
- un dispositif de dosage permettant d'injecter par pas de 10 cm3, 5 cm3 et 2 cm3 des
volumes de solution de bleu et de connaître la quantité totale injectée à 1 cm3 ;
- un agitateur mécanique à ailettes ;
- un récipient cylindrique d’une capacité de 3000 cm3 et ayant un diamètre de (155
mm ;
- une baguette de verre de (8 1) mm de diamètre ;
- du papier filtre blanc ;
- une balance électronique de capacité 1000g et de précision 0,1 g ;
- étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C.

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Photo 3.4 : Matériel pour la mesure de la valeur au bleu de méthylène


→ Mode opératoire
- Prélever une masse m du matériau humide telle que m > 200 Dmax (m en grammes, Dmax
en millimètres) ;
- Séparer par tamisage et si nécessaire par lavage la fraction 0/5 mm contenue dans cet
échantillon ;
- Quarter et homogénéiser la fraction 0/5 mm de manière à préparer trois prises d'essai de
masses sensiblement égales et de l'ordre de :
 30 g à 60 g dans le cas des sols très argileux à argileux ;
 > 60 g dans le cas des sols moyennement à peu argileux.
La première prise d'essai de masse 𝑚ℎ1 est introduite dans le récipient de 3 000 cm3, mise en
suspension dans (500 10) cm3 d'eau déminéralisée et dispersée à l'aide de l'agitateur à
ailettes (vitesse (700 100) tr/min et positionné à 5 mm environ du fond du récipient), au
minimum durant 5 min et dans tous les cas jusqu'à disparition visuelle de tout agglomérat de
particules de sol dans la suspension ou de toute accumulation sur les bords du récipient.
La deuxième prise d'essai de masse 𝑚ℎ2 , volontairement réduite par rapport aux
spécifications des normes de teneur en eau, est utilisée pour déterminer la teneur en eau de
chacune des prises d'essai.
La troisième prise d'essai de masse 𝑚ℎ3 est conservée dans l'éventualité où l'essai doit être
renouvelé ;
La prise d'essai étant mise en suspension comme décrit précédemment, procéder au dosage
de bleu de méthylène comme indiqué ci-après :
- Pendant toute la durée du dosage, l'agitation permanente (vitesse 400 tr/min 100
tr/min) doit être telle que toutes les particules de sol en suspension soient mises en
mouvement.

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- À l'aide du dispositif de dosage, introduire dans la suspension 5 cm3 à 10 cm3 de solution


de bleu selon l'argilosité estimée du matériau (10 cm3 pour les matériaux les plus argileux)
; au bout de 1 min 10 s, procéder à l'essai de la tache sur papier filtre de la manière
suivante :
- poser le papier filtre sur un support adapté non absorbant ;
- prélever à l'aide de la baguette de verre une goutte de suspension et la déposer sur le
papier filtre. La tache ainsi formée se compose d'un dépôt central de matériau coloré bleu
sombre entouré d'une zone humide incolore ;
- la goutte prélevée doit former un dépôt central compris entre 8 mm et 12 mm de diamètre.
- Procéder à des injections successives par pas de 5 cm3 à 10 cm3 (selon l'argilosité du
matériau) de solution de bleu jusqu'à ce qu'apparaisse une auréole périphérique bleu
clair, de largeur millimétrique, dans la zone humide de la tache. L'essai est dit alors positif.
À partir de ce moment, laisser se poursuivre l'adsorption du bleu dans la solution et
effectuer des taches, de minute en minute, sans ajout de solution.
Les seuils significatifs suivants peuvent être retenus pour la valeur au bleu :
 0,2 : seuil de sensibilité
 0,2 ≤VBS< 1,5 : sols sablo-limoneux
 1,5 ≤VBS< 2,5: sols limoneux peu plastiques
 2,5 ≤ VBS < 6: sols limoneux moyennement plastiques
 6 ≤ VBS < 8: sols argileux
 VBS ≥ 8: sols très argileux
→ Expression des résultats :
Les calculs à exécuter sont :
- teneur en eau de l'échantillon soumis à l'essai (0/5 mm) ;
𝑚ℎ2 −𝑚𝑠2
𝑤= (3.12)
𝑚𝑠2

- masse sèche de la prise d’essai ;


ℎ1𝑚
𝑚0 = (1+𝑤) (3.13)

- masse de bleu introduite (solution à 10 g/l) ;


𝐵 = 0,01. 𝑉 (3.14)
Pour les matériaux dont le Dmax est supérieur à 5 mm, l'expression du résultat est :
𝐵
𝑉𝐵𝑆 = 𝑚 . 𝐶. 100 (3.15)
0

VBS : est exprimée en grammes de bleu pour 100 g de matériau sec.

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C : étant la proportion de la fraction 0/5 mm dans la fraction 0/50 mm du matériau sec.


3.3.6 Les limites d’Atterberg (NF P 94-051)
Cet essai est destiné à la détermination de deux limites que sont la limite de liquidité à
la coupelle et la limite de plasticité au rouleau. Il s’applique aux sols dont les éléments passent
à travers le tamis de dimension nominale d’ouverture de maille 400 μm.
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et à
caractériser son état au moyen de son indice de consistance. L’essai se réalise en deux phases
il s’agit de la :
- Recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans le sol placé dans
une coupelle de caractéristiques imposées se ferme lorsque la coupelle et son contenu sont
soumis à des chocs répétés ;
- Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de dimension fixée et
confectionnée manuellement, se fissure.
L’indice de plasticité est en relation avec la quantité d’argile que comporte le sol.
Les sols sont classés en général en fonction de leur plasticité de la façon suivante :
- 0 ˂ IP ˂ 5 ; non plastique
- 5 ˂ IP ˂ 15 ; peu plastique
- 15 ˂ IP ˂ 40 ; plastique
- IP ˃ 40 ; très plastique
→ Matériel
- un socle en marbre pour le malaxage ;
- appareil de Casagrande ;
- un tamis d’ouverture égale à 0,40mm ;
- un outil à rainurer muni d’une cale de 10mm pour régler la hauteur de chute de la
coupelle ;
- une balance de capacité 600g et de précision 0,01g;
- des tares ;
- une pissette à eau ;
- des spatules ;
- une étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C.

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Photo 3.5 : Matériel pour la mesure des limites d’Atterberg

→ Mode opératoire
Elle comporte trois étapes :
 Préparation de l’échantillon
L’échantillon prélevé est lavé puis passer au travers d’un tamis d’ouverture 0,4 mm. La pâte
obtenue est appelée mortier et c’est sur elle que l’essai sera réalisé. Le sol est ensuite séché à
une température inférieure ou égale à 60° C jusqu’à un état pâteux prêt pour la réalisation
de l’essai.
 Détermination de la limite de liquidité 𝑾𝑳
Les opérations suivantes sont effectuées pour sa détermination :
- régler la hauteur de chute de la coupelle à 10mm à l’aide de la cale de l’outil à
rainurer ;
- malaxer vigoureusement le mortier sur un marbre à l’aide de la spatule pour obtenir
une pâte bien homogène ;
- placer la pâte, dont la masse est estimée à 70g (sans recourir à la pesée), dans la
coupelle propre et sèche avec la spatule en plusieurs couches, l’épaisseur du sol au
centre de la coupelle est égale environ à 15mm ;
- partager la pâte en deux parties symétriques à l’aide de l’outil à rainurer tenu
perpendiculairement à la surface de la coupelle ;
- fixer la coupelle sur le socle puis la soumettre à une série de chocs à la cadence
régulière de deux coups par seconde ;
- noter le nombre de coup N lorsque les deux parties symétriquement de la rainure se
rejoignent sur une longueur de 1cm appréciée à l’œil nu ; la fermeture de la rainure
a lieu par affaissement et non par glissement de la pâte sur le fond de la coupelle ;
- prélever à l’aide de la spatule un échantillon à l’endroit de la pâte affaissée ;

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- peser immédiatement l’échantillon (tare vide pesée à l’avance) et le mettre à l’étuve


jusqu’à dessiccation complète (à la température 105°C) pour la détermination de sa
teneur en eau ;
- nettoyer la coupelle et répéter les opérations ci-dessus
On réalise au moins quatre déterminations permettant d’obtenir quatre nombres de coups
situés dans les intervalles suivants :
15 ≤ 𝑁1 < 20 ; 20 ≤ 𝑁2 < 25 ; 25 ≤ 𝑁3 < 30 ; 30 ≤ 𝑁4 < 35
 Détermination de la limite de plasticité 𝑾𝒑
De la même pâte,
- Former avec la main une galette qu’on fait rouler sur la plaque de façon à obtenir un
rouleau qui est aminci progressivement jusqu’à ce qu’il atteigne 3 mm de diamètre et
10 à 15 cm de longueur. On s’assure que ce rouleau n’est pas creux, une tige pré
dimensionnée permet de vérifier les dimensions requises ;
- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau ou tout le rouleau
et la placer dans une tare, la peser immédiatement et l’introduire dans l’étuve, afin de
déterminer sa teneur en eau ;
- Effectuer de la même façon les trois cas restant.
A la fin de l’essai on détermine l’indice de plasticité par l’expression suivante :
𝐈𝐏 = 𝐖𝐋 − 𝐖𝐏 (3.16)
- La limite de liquidité 𝐖𝐋 est la teneur en eau du matériau qui correspond
conventionnellement à une fermeture sur 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs.
Elle est calculée à partir de l’équation de la droite moyenne sur les couples de valeurs
expérimentales (logN, w).
- La limite de plasticité 𝐖𝐏 est la teneur en eau conventionnelle d’un rouleau de sol qui
se fissure au moment où son diamètre atteint 3,0 mm ± 0,5 mm. Elle est la moyenne
arithmétique des teneurs en eau obtenues à partir de deux essais.

3.3.7 Essai Proctor modifié (NF P 94-093)


Il s'agit de déterminer la teneur en eau optimale conduisant à une force portante
maximale pour un sol donné, selon des conditions de compactage précises. On compacte des
échantillons de sol dans un moule normalisé, en adoptant diverses valeurs de teneur en eau.
Pour chaque essai, on détermine la masse volumique sèche. Puis les résultats sont portés sur
un graphique et la courbe joignant au mieux les points obtenus passe par un maximum qui
correspond à l’Optimum Proctor.

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L'abscisse du maximum de cette courbe représente la teneur en eau optimale 𝛚𝐨𝐩𝐦 et son
ordonnée la masse volumique sèche maximale 𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙 .
→ Matériel
Il comprend :

- moule CBR, de hauteur 152 mm ± 0,5 mm;


- dame Proctor modifié avec un diamètre de mouton de 50,5mm ± 0,1mm;
- règle à araser ;
- disque d’espacement de 36 mm d’épaisseur ;
- bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau ;
- tamis 5mm pour matériaux argileux et 20 mm pour matériaux grave ;
- truelle, spatule, pinceau ;
- burette graduée de 150 ml environ ;
- petits récipients (mesures des teneurs en eau) ;
- une balance électronique de capacité 30 kg et de précision 0,2 g ;
- une étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C.
- burette à huile.
→ Mode opératoire
L’échantillon doit être soigneusement prélevé.
- Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et
homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être homogène) ;
- Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heures à 60°C) et procéder à son tamisage
(écrêter l’échantillon à 20 mm, le cas échéant). L'échantillon est ensuite fractionné en
5 parts, chaque part étant malaxée de manière à obtenir des échantillons parfaitement
homogènes.
Teneur en eau de départ : Il est souhaitable de commencer les essais à une teneur en eau 𝛚
qui se situe environ à 4 ou 5% au–dessous de ωOPM .
En principe, le premier essai doit se faire à une teneur en eau d'environ 4%. L’essai se faisant
à teneur en eau croissante, l’expérience montre qu’il est bien d’avoir 2% de différence de
teneur en eau environ entre chaque point (courbe harmonieuse) ; 4% est un maximum.
- Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule C.B.R.) + disque de
papier au fond du moule (facilite le démoulage) ;
- Peser l’ensemble à 5 g près (𝐌𝟏 ) ;
- Adapter la rehausse ;

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 60


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Caractérisation de la grave latéritique

- Introduire la première couche de matériau et la compacter. Le remplissage du moule


est fait en 5 couches. L’ensemble de la surface doit être compactée pour chaque couche
comme suit :
56 coups par couche
Par couche : huit
séquences de sept PROCTOR
coups, six MODIFIE (PM)
approximativement Grande dame
tangents à la périphérie (4,535 Kg
et le 7e au centre 05 couches)

- Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100 kg, ou sur un plancher en
béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de l’énergie appliquée le soit à
l’échantillon ;
- Recommencer l’opération pour chaque couche (faire des rayures sur la surface
compactée pour une meilleure liaison). La quantité de matériau à utiliser, pour
chaque couche dans un moule CBR, est approximativement égale à 1700 g ;
- Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit
dépasser le corps du moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai ;
- Araser soigneusement à partir du centre ; on veillera au cours de l’arasement à ne
pas créer de trous sur la surface arasée ; nettoyer extérieurement le moule et peser
l’ensemble (𝐌𝟐 ) ;
- Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire), démouler le sol et prélever
deux prises en haut et en bas de l’échantillon ;
- Déterminer les teneurs en eau et faire la moyenne (w) ;
- Augmenter de 2 % la teneur en eau de départ et recommencer 4 à 5 fois l’essai,
après nettoyage du moule, à chaque fois ;
Pour chaque prise d’essai :
o Calculer la densité sèche (𝛾𝑑 /𝛾𝑒 ), 𝛾𝑒 étant la masse volumique de l’eau :
- Si V est le volume de l’échantillon, égal au volume du moule,
- M, la masse de l’échantillon humide, égale à (𝐌𝟐 - 𝐌𝟏 ), la masse de l’échantillon
sèche est égale à (M*100)/(100 + ω(%))
𝐌𝐬 (𝐌 − 𝐌 )∗𝟏𝟎𝟎
𝟐 𝟏
𝛄𝐝 = = (𝟏𝟎𝟎 (3.17)
𝐕 + 𝛚(%)).𝐕

o Tracer la courbe 𝛾𝑑 = f(ω), en joignant au mieux les points de coordonnées (ω;𝛾𝑑 /𝛾𝑒 )
obtenus par les valeurs de ω et 𝛄𝐝 pour les différentes prises d’essai.

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Caractérisation de la grave latéritique

o Déterminer les coordonnées du maximum de la courbe qui représente l’Optimum


Proctor [𝛚𝒐𝒑𝒕 , (𝜸𝒅 /𝜸𝒆 )𝒎𝒂𝒙 ] .

3.3.8 Essai California Bearing Ratio (CBR) (NF P 94-078)


Il s’agit de déterminer :
- l’Indice Portant Immédiat (IPI) ;
- l’Indice CBR immédiat ;
- l’Indice CBR après immersion ;
d’un sol ou d’un matériau granulaire utilisé dans la construction des ouvrages en terre ou des
assises de chaussées.
L’essai CBR est réalisé afin d’étudier :
- le comportement du sol lorsqu’il est soumis de façon continue à l’eau (gonflement)
- la portance du sol sous l’action d’une charge de poinçonnement (indice CBR)
L’essai consiste à mesurer le gonflement linéaire et les forces appliquées sur un poinçon
cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de matériau
compacté préalablement immergée. Les valeurs des deux forces ayant provoquées deux
enfoncements conventionnels sont respectivement rapportées aux valeurs des forces
observées sur un matériau de référence pour les mêmes enfoncements. L’indication de toute
valeur d’un indice CBR d’un matériau n’a de sens que si elle est assortie des caractéristiques
d’état du sol prises en considération dans la confection de l’éprouvette(𝜔𝑜𝑝𝑡 ;𝛾𝑑𝑚𝑎𝑥 ).

Photo 3.6 : Presse CBR

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Caractérisation de la grave latéritique

→ Matériel
- le moule CBR ;
- la dame Proctor modifié
- l’ensemble des accessoires (embase, rehausse, disque d’espacement, règle à
araser,…) ;
- le matériel d’usage courant (balances, étuve, bacs,…).
- La presse CBR
→ Mode opératoire
L’échantillon est préparé en tenant compte des références Proctor.
- prélever 18000g de matériau ce qui correspond aux 3 points de l’essai et on y ajoute
la quantité d’eau nécessaire pour atteindre la teneur en eau à l’optimum Proctor.
- compacter le prélèvement dans 3 moules différents (cinq (5) couches de matériau par
moule) respectivement à 56coups, 25coups et 10coups puis on les pèse.
- positionner le plateau de gonflement sur les éprouvettes avant de mettre en place les
surcharges (25 coups surtout) ;
- mettre en place le comparateur et initialiser ;
- immerger l’ensemble de sorte que les éprouvettes soient recouvertes par une hauteur
d’eau appropriée.
- relever la valeur totale de gonflement linéaire atteint après 4 jours d’immersion.
- retirer l’ensemble du bac à immersion et après égouttage exécuter le poinçonnement.
Au cours du poinçonnement, les lectures au comparateur sont effectuées pour les
enfoncements suivants : 0,63 ; 1,25 ; 2 ; 2,5 ; 5 ; 7,5 et 10 mm pour chaque éprouvette.
Après le poinçonnement, on se sert d’un abaque CBR de calibration de l’anneau pour
déterminer les forces correspondantes à chaque lecture en KN.
→ Expression des résulats
On calcule les valeurs suivantes :
𝑬𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒑é𝒏é𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝟐, 𝟓 𝒎𝒎 𝒅′ 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (𝒆𝒏 𝒌𝑵)
∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟑, 𝟑𝟓
𝑬𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒑é𝒏é𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝟓 𝒎𝒎 𝒅′ 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (𝒆𝒏 𝒌𝑵)
∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟗, 𝟗𝟑
L’indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
Dans le cas de l’I.CBR immersion, on précise :
- la valeur de la déformation de l’éprouvette G, exprime en pourcentage :
∆𝐡
𝐆= ∗ 𝟏𝟎𝟎 (3.18)
𝐡

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Caractérisation de la grave latéritique

- le teneur en eau après immersion de l’éprouvette.

3.3.9 Essai de cisaillement direct (NF P 94-071-1)


L’essai a pour but de fournir les paramètres de cisaillement rectiligne des sols que sont
la cohésion C et l’angle de frottement interne 𝜑.
→ Matériel
Le matériel utilisé pour l’essai de cisaillement est composé d’une presse de cisaillement
multi vitesses de marque IGM, de capacité 3 KN, de 230 volts de tension, d’intensité 5 A et de
fréquence 50 Hz, d’un bâti, d’un dispositif d’application de l’effort normal sur l’éprouvette,
d’un système de mesurage des efforts et des déplacements et d’une boîte de
dimensions((60mm±0.1) x60mmx24,5 mm).

a) Presse de cisaillement b) Appareillage secondaire


Photo 3.7 : Dispositif expérimental de l’essai de cisaillement

→ Mode opératoire
 Conditionnement des éprouvettes
La forme et le conditionnement des éprouvettes varient d’un essai à un autre. Pour
notre projet de recherche, nous avions choisi de confectionner les éprouvettes en matériau
remaniés et reconditionnés aux énergies de compactages correspondantes à 100% de l’OPM
et à 95% de l’OPM en suivant la norme de l’essai Proctor modifé (NF P 94-093).
- Réaliser l’essai Proctor modifié afin de déterminer les valeurs optimales de compactage
(γdmax et WOPM ) des passants au tamis 5 mm ;
- Avec ces valeurs optimales de compactage (γdmax et WOPM ), confectionner des
éprouvettes compactées dans des moules Proctor modifié ;

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Caractérisation de la grave latéritique

- Démouler les éprouvettes, les couper en deux avec de la scie, les entourer avec de
papier aluminium puis les mettre dans des sachets plastiques afin de conserver la
teneur en eau ;
- Faire une carrotage dans les éprouvettes coupées préalablement à l’aide d’un anneau
afin d’obtenir les éprouvettes à soumettre à l’essai de cisaillement.
 Méthode de l’essai de cisaillement direct
- Mettre les éprouvettes carrotées avec anneau dans la boîte de cisaillement constituée
de deux demis boîtes indépendantes, c’est-à-dire qui peuvent se déplacer
horizontalement ;
- Assembler les deux demis éprouvettes et les placer à l’intérieur de la cellule de
cisaillement puis remplir la cellule d’eau ;
- Appliquer sur la face supérieure de l’éprouvette un effort normal maintenu constant
pendant toute la durée de l’essai ;
- Faire la lecture des forces horizontales de cisaillement sur le capteur lorsque le
cisaillement commence sous l’effet de la contrainte normale 𝜎 ;
- Le cisaillement est réalisé à la vitesse choisie et aux contraintes choisies.

→ Expresson des résultats


Calculer :
N
 la contrainte normale effective 𝜎′ à partir de l’expression : σ′ = A avec N l’effort
normal et A l’aire de la section de l’éprouvette
T
 la contrainte de cisaillement 𝜏, par la relation : τ = A

 la teneur en eau du sol avant essai et en fin de cisaillement

3.4 Présentation et interprétation des résultats


Chacun des 3 échantillons de grave latéritiques a fait l’objet d’une série d’essais dont
le but est de permettre leur identification complète. Il s’agit notamment de :
- teneur en eau pondérale ;
- Poids spécifique ;
- teneur en matière organique ;
- l’analyse granulométrique ;
- la valeur au bleu
- les limites d’Atterberg ;
- l’essai Proctor modifié ;
- l’essai CBR ;

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Caractérisation de la grave latéritique

- l’essai de cisaillement direct.

3.4.1 Teneur en eau pondérale


Les résultats de la teneur en eau pondérale sont résumés dans le tableau 3.1 ci-
dessous :
Tableau 3.1 : Teneurs en eau naturelle de la grave latéritique

Teneur en eau naturelle


Grave latéritique
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ω0 (%) 3,52 3,5 3,48
Moyenne 3,5
Ecart type 0,02

 Interprétation des résultats :

Le matériau contient peu d’eau car la teneur en eau moyenne est inférieure à 4%.
3.4.2 Masse volumique réelle
Les résultats obtenus sur les trois échantillons sont présentés dans le tableau 3.2 ci-
dessous :
Tableau 3.2 : Résultats des essais sur le poids spécifique

Grave
Poids spécifiques
latéritique
d < 4 mm 4 mm < d < 10 mm d > 10 mm Total
Echantillon 1
2,77 2,99 2,98 2,91
Ps (kN/m3)
Echantillon 2
2,74 2,96 3,02 2,91
Ps (kN/m3)
Echantillon 3
2,84 2,99 2,98 2,94
Ps (kN/m3)
Moyenne
2,78 2,98 2,99 2,92
(kN/m3)
Ecart type
0,05 0,02 0,02 0,02
(kN/m3)

 Interprétation des résultats


Ces résultats traduisent par leur évolution selon la granulométrie et leurs fortes
valeurs la tendance globale que l'on retrouve généralement dans les sols latéritiques.
En passant des fractions fines aux fractions grossières, le poids spécifique augmente et traduit
une plus grande concentration de fer dans les concrétions ou pisolites. La fraction fine étant
en partie argileuse.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 66


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Caractérisation de la grave latéritique

Le poids spécifique rend compte de la dureté des grains. Le seuil limite recommandé
est de 2,65. Le poids spécifique obtenu pour chaque fraction de notre matériau est plus élevé
que 2,65 et la moyenne en générale nous donne 2,92. Donc il s’agit d’un bon matériau
utilisable en couche de chaussée pour les routes à faible trafic.

3.4.3 Teneur en matière organique


La détermination de la teneur en matière organique réalisée sur les échantillons de l’emprunt
a permis d’obtenir les résultats consignés dans le tableau ci- dessous :
Tableau 3.3 : Teneur en matière organique de la grave latéritique

Teneur en matière organique


Grave latéritique
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
MO (%) 0,74 0,78 0,76
Moyenne 0,75
Ecart type 0,02

 Interprétation des résultats :

La teneur en matières organiques de notre matériau est en moyenne inférieure à 0,5 % : 𝐌𝐎


(%) = 0,75 < 1,𝟓 %. Le matériau est peu organique et est donc utilisable en couches d’assise
de chaussée.

3.4.4 Analyse granulométrique par tamisage


L’analyse granulométrique par tamisage réalisée sur les échantillons de l’emprunt a permis
d’obtenir les résultats consignés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 3.4 : Résultats de l’analyse granulométrique par tamisage de la grave latéritique

Grave Analyse granulométrique


latéritique w(%) Dmax (mm) C2mm (%) C0,5mm (%) C0,08mm (%)
Echantillon 1 2 31,5 22 18 15
Echantillon 2 2,3 31,5 19 14 11
Echantillon 3 2,1 31,5 18 15 13
Moyenne 2,13 31,5 20 16 13
Ecart type 0,15 0 2,08 2,08 2

Ces résultats sont plus explicites sur les courbes granulométriques suivantes :

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 67


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Caractérisation de la grave latéritique

Courbe granulométrique
100

%Passants
90

80

70

60

50

40

30

20

10

0
0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
Ech 1 Ech 2 Min couche de base
Max couche de base Ech 3 Min Couche de fondation
Max Couche de fondation

Figure 3.2 : Courbes granulométriques récapitulatif des échantillons de grave latéritique

 Interprétation des résultats :

Au vu de ces résultats nous remarquons que les trois échantillons s’inscrivent dans le fuseau
granulométrique des graves latéritiques à utiliser en couche de base et en couche de
fondation. Les spécifications prescrites par le CEBTP nous ont permis de faire les comparaisons
suivantes :

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Caractérisation de la grave latéritique

- Couche de fondation :
Maximum de passant à 80μm (CEBTP < 35%
1984)
Maximum de passant à 80μm trouvé lors Echantillon 1 : 15 %
de l’AG Echantillon 2 : 11 %
Echantillon 3 : 13 %

Les résultats obtenus sont tous conformes aux exigences du CEBPT puisque les passants
au tamis 80μm de nos échantillons sont inférieurs à 35 %. Par conséquent notre matériau
peut être utilisé en couche de fondation.

- Couche de base :
Maximum de passant à 80μm (CEBTP < 20%
1984)
Maximum de passant à 80μm trouvé lors Echantillon 1 : 15 %
de l’AG Echantillon 2 : 11 %
Echantillon 3 : 13 %

Nous remarquons que les résultats obtenus sont tous conformes aux exigences du
CEBPT car les passants au tamis 80μm de nos échantillons sont inférieurs à 20%. Par
conséquent notre matériau peut être utilisé en couche de base.

3.4.5 Valeur au bleu de méthylène


Les résultats de la valeur au bleu de méthylène sont consignés dans le tableau ci- dessous :
Tableau 3.5 : Valeur au bleu de méthylène de la grave latéritique

Valeur au bleu
Grave latéritique
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
VBS 0,33 0,36 0,31
Moyenne 0,33
Ecart type 0,03

 Interprétation des résultats :

Les valeurs au bleu de méthylène des trois échantillons sont dans la plage 0,2 et 1,5. La grave
latéritique est donc qualifié de sablo-limoneux.

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Caractérisation de la grave latéritique

3.4.6 Les limites d’Atterberg


Les essais réalisés sur les échantillons ont permis d’avoir les résultats suivants :
Tableau 3.6 : Résultats des essais sur les limites d’Atterberg de la grave latéritique

Les limites d’Atterberg


Grave latéritique Limite de Indice de
Limite de Indice de
plasticité WP plasticité IP
liquidité WL (%) consistance
(%) (%)
Echantillon 1 33 19 14 2,11
Echantillon 2 34 20 14 2,18
Echantillon 3 31 18 13 2,12
Moyenne 32,67 19 13,67 2,14
Ecart type 1,53 1 0,58 0,04

 Interprétation des résultats :

Le Guide Technique pour la Réalisation des Remblais et des couches de forme (GTR, 1992)
retient pour IP les seuils d’argilosité suivants :

Les trois échantillons prélevés sur le matériau ont un IP compris entre 12 et 25, ce qui en fait
un sol moyennement argileux selon le GTR 92. La limite de liquidité des trois échantillons est
inférieure à 35. On retient donc que pour la grave latéritique, que son WL est inférieure à 35
et de plus, son IP est inférieur à 15 dans tous les cas : la grave latéritique respecte les exigences
des limites d’Atterberg pour son utilisation en couche de base et en couche de fondation.

3.4.7 Essai Proctor


Les résultats obtenus sur les trois échantillons sont représentés dans le tableau 3.7 ci-dessous :

Tableau 3.7 : Résultats de l’essai Proctor modifié

Grave latéritique Optimun Proctor Modifié (OPM)

Ech 1 Ech 2 Ech 3 Moyenne Ecart type


𝛄𝐝 𝐦𝐚𝐱 (t/m3) 2,302 2,263 2,275 2,28 0,02
𝐰𝐎𝐏𝐌 (%) 8 8,2 8,4 8,2 0,2

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Caractérisation de la grave latéritique

 Interprétation
Les conditions d’utilisation des graves latéritiques en couche de base des chaussées
exigent que la densité sèche minimale requise soit de 2 tonnes/m3 au minimum et pour une
teneur en eau comprise entre 7 à 13%. En couche de fondation des chaussées, elles exigent
que les graves latéritiques doivent avoir une densité sèche minimale requise de 1,8 à 2
tonnes/m3 et pour une teneur en eau comprise entre 7 à 13%. Ces limites de densités sèches
sont inférieures à celles des trois échantillons et leurs teneurs en eau sont comprises dans la
plage exigée. Le matériau convient parfaitement aux couches de bases et de fondation pour
chaussées revêtues.

3.4.8 Essai California Bearing Ratio (CBR)


Pour l’exécution de l’essai, le matériau a été compacté sur la base des références de
compactage obtenues par l’essai Proctor Modifié. Après quatre jours d’imbibition, et après
l’essai de poinçonnement, l’indice portant CBR de ce matériau a été estimé en moyenne à 106
à 95% de l’Optimum Proctor modifié et 144 à et 100% de l’Optimum Proctor modifié.
Le gonflement linéaire relatif a donné en moyenne en moyenne 0,04%.
Les tableaux 3.8 montre les résultats de l’esai CBR effectué sur les trois échantillons :
Tableau 3.8 : Valeurs des indices CBR

Grave INDICE CBR


latéritique Ech 1 Ech 2 Ech 3 Moyenne Ecart type
100% 131 144 156 144 12,5
95% 108 102 109 106 3,79
90% 72 70 70 71 1,15

Tableau 3.9 : Valeurs des gonflements linéaires relatifs

Grave GONFLEMENT LINEAIRE RELATIF


latéritique ECH 1 ECH 2 ECH 3 Moyenne Ecart type
95 % 0,03 0,05 0,04 0,04 0,01

 Interprétation
D’après le tableau 3.8, l’indice CBR à 95% de l’OPM varie entre 102 et 109. Il vaut en
moyenne 106.
D’après le tableau 3.9, le gonflement linéaire relatif à 95% de l’OPM vaut en moyenne 0,04%.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 71


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Caractérisation de la grave latéritique

- Utilisation en couche de fondation


Les recommandations du CEBTP stipulent : « Quelle que soit la structure dans laquelle
ils sont inclus, les matériaux pour couche de fondation doivent avoir un CBR au moins égal à
30 obtenu pour une densité sèche correspondant à 95% de l’OPM. Toutefois, une valeur de
25 est admise pour les trafics T1 et 35 pour les trafics T4 et T5.». Ces recommandations sont
vérifiées puisque l’indice CBR après 96h imbibition donne en moyenne 106 pour 95% de
l’OPM. Le matériau est donc utilisable en couche de fondation des chaussées.
- Utilisation en couche de base
Concernant la couche de base : « L’indice portant CBR sera au moins égal à 80 pour une
densité correspondant à 95% de l’OPM. Si le matériau n’atteint pas cette portance, il devra
être amélioré ou traité. Un indice CBR de 60 peut être admis pour le trafic T1».
L’ICBR de notre matériau étant de 106, alors le matériau est utilisable en couche de base
puisque l’ICBR reste supérieur à 80 qui est la valeur admise par le CEBTP. Toutefois, on hésite
quand au comportement du matériau car la couche de base doit avoir un matériau assez
performant.
En plus, « le gonflement linéaire relatif mesuré lors de l’essai CBR devra rester inférieur à 1%
» : valeur respectée puisque le gonflement relatif n’est que de 0,04% en moyenne.

3.4.9 Essai de cisaillement direct


Pour l’exécution de l’essai, au total, vingt-quatre (24) éprouvettes ont été carottées à
raison de douze éprouvettes compactées à 100% de l’OPM (56 coups) et douze éprouvettes à
90 % de l’OPM (10 coups) à raison d’une éprouvette par palier de contrainte normale.

Photo 3.8 : Eprouvette de latérite démoulée coupée horizontalement à la scie


Le cisaillement est réalisé à la vitesse lente (1,5 mm/min) pour 50, 100, 200 et 400
KPa de contrainte normale.
Le tableau suivant présente les valeurs de la teneur en eau optimale et de la densité
sèche optimale ayant servi à la confection des éprouvettes de l’essai de cisaillement. L’essai de

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 72


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cisaillement a été réalisé trois fois au niveau de chaque Optimum Proctor modifié. C’est les
résultats moyens qui sont présentés dans cette partie.
Tableau 3.10 : Valeurs de la teneur en eau optimale et de la densité sèche optimale ayant
servi pour la fabrication des éprouvettes de l’essai de cisaillement.

Fraction 0/5 de la grave latéritique


Grave latéritique
100% OPM 90% OPM
𝐖𝒐𝒑𝒎 (%) 7,4 7,4
𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙 (t/m3) 2,37 2,22

L’analyse des résultats de l’essai de cisaillement direct nous a permis de tracer les
courbes de contraintes tangentielles en fonction des déplacements horizontaux (𝜏 ′ , ∆𝑙). Le
tracé de ces courbes nous a permis de déterminer les valeurs des contraintes de cisaillement
à l’état final (𝜏𝑓,𝑓 ). Ensuite, ces contraintes nous serviront à tracer la courbe des contraintes
tangentielles en fonction des contraintes normales.

Courbe de résistance de cisaillement à Courbe de résistance de cisaillement à


250 100% 90%
250

200 200

150 150
τ' (kPa)
τ (kPa)

100 100

50 50

0 0
0 2 4 0 1 2 3 4 5
Δl (mm) Δl (mm)
50 kPA 100 kPa 200 kPa 400 kPa 50 kPa 100 kPa 200 kPa 400 kPa

Figure 3.3 : Courbes de la résistance de cisaillement

D’après les courbes de la résistance de cisaillement les contraintes maximales de


cisaillement (𝜏) varient entre 39,722 kPa et 237,5 kPa d’une part et entre 26,944 kPa et
226,111 kPa d’autre part respectivement à 100% OPM et à 90% OPM. Nous constatons qu’il
y a une augmentation de la contrainte tangentielle à 100% OPM au niveau de 𝜎𝑛 = 400 𝑘𝑃𝑎.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 73


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Caractérisation de la grave latéritique

On peut déduire qu’une augmentation de la compacité fait accroître la contrainte de


cisaillement. Par la suite, la courbe intrinsèque (𝜏, 𝜎𝑛 ) est représentée puis on trace sa
régression linéaire. On déduit sur cette régression la pente de la droite et l’ordonnée à l’origine
représentant respectivement la tangente de l’angle de frottement interne 𝝋′ et la cohésion
effective C’ qui sont importants pour la détermination des contraintes maximales
déviatoriques et moyennes effectives. Les résultats obtenus au niveau de chaque OPM sont
consignés dans les tableaux suivants.
Tableau 3.11 : Résultats de l’essai de cisaillement direct

Grave latéritique 100% OPM 90% OPM


C’ (kPa) 11,076 1,425
𝝋′ (°) 29,74 29,48

D’après le tableau 3.11, les angles de frottement sont pratiquement les mêmes mais la
cohésion effective varie entre 1,425 kPa à 11,076 kPa respectivement à 90% OPM et à 100%
OPM. Nous pouvons dire que plus la compacité est élevée, plus grande est la cohésion
effective. D’autre part ces caractéristiques sont élevées ce qui confirme la nature de la grave
latéritique.

Courbe intrinsèque τ=f(σ') à 100% Courbe intrinsèque τ=f(σ') à 90% OPM


250
300 OPM
τ = 0,5654σ' + 1,425
200 R² = 0,9991
250 τ = 0,5713σ' + 11,076
R² = 0,9973
200
150
τ (kPa)
τ (kPa)

150
100
100

50
50

0 0
0 100 200 300 400 500 0 100 200 300 400 500
σ' (kPa) σ' (kPa)

Figure 3.4 : Courbe intrinsèque 𝜏 = 𝑓(𝜎𝑛 )

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 74


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Caractérisation de la grave latéritique

3.5 Conclusion
Dans ce chapitre, la provenance des différents matériaux pour cette étude a été
présentée. On a décrit les méthodes de réalisation des essais géotechniques et mécaniques
ainsi que les résultats des essais réalisés sur le matériau.
Les essais physiques et mécaniques réalisés sur la grave latéritique nous ont permis de
savoir qu’il est de très bonne qualité et est utilisable en couche d’assise. Les résultats d’essai
en moyenne sont les suivantes : 𝑊𝑛𝑎𝑡 = (3,50 ± 0,02 )% ; 𝐶2𝑚𝑚 = (20,00 ± 2,08) %
; 𝐶0,5𝑚𝑚 = (16,00 ± 2,08) % ; 𝐶0,08𝑚𝑚 = (16,00 ± 1,6) % ; 𝑊𝐿 = (33,00 ± 1,53) % ; 𝐼𝑃 =
(14,00 ± 0,58) % ; 𝑀𝑂 = (0,75 ± 0,02) % ; 𝑃𝑠 = (2,92 ± 0,02) 𝐾𝑁/𝑚3 ; 𝑊𝑂𝑃𝑀 =
(8,20 ± 0,02) % ; 𝛾𝑠 = (2,28 ± 0,02) 𝑡/𝑚3; 𝐼𝐶𝐵𝑅95% = (106,00 ± 3,79) % ; (𝐶 ′ 90% =
1,425 𝑘𝑃𝑎, 𝜑 ′ 90% = 29,48°) ; (𝐶 ′100% = 11,076 𝑘𝑃𝑎, 𝜑 ′100% = 29,74°). Toutes ces valeurs
s’installent correctement dans les plages des exigences du CEBTP pour l’utilisation du
matériau en couche de base et en couche de fondation de chaussée revêtue. Il sera question
de présenter dans la suite de notre développement la méthode de l’essai pour la mesure de la
conductivité thermique du matériau ainsi que les résultats de mesure.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 75


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

: Détermination de la conductivité thermique de la grave


latérique
4.1 Introduction
La connaissance des propriétés thermiques des matériaux routiers serait d’une grande
importance pour le dimensionnement des chaussées et contribuerait à la maîtrise de leur
comportement face aux températures élevées. Dans le présent chapitre, nous présenterons
dans un premier temps la méthode de mesure utilisé pour effectuer la mesure de la
conductivité thermique de la grave latéritique et dans un second temps, nous présenterons les
résultats des mesures effectués.

4.2 Mesure de la conductivité thermique : Méthode de la sonde thermique (ASTM D-


5334-14,2014)
Cette méthode d’essai a pour but de déterminer la conductivité thermique des sols et
des roches tendres en laboratoire et in situ en régime quasi-établi.
4.2.1 Matériel
- Une sonde à aiguille thermique : un appareil qui crée une source de chaleur et
incorpore un élément de mesure de la température (thermocouple ou thermister) pour
mesurer la variation de température en un point le long de la ligne ;
- Source de courant constant : Un appareil pour produire un courant
constant (Variateur de puissance) ;
- Unité de lecture thermique : Un ordinateur pour effectuer la lecture de la température
en degrés Celsius ;
- Un multimètre : Dispositif capable de mesurer la tension et l’intensité du courant ;
- Un chronomètre ;
- Un instrument capable de percer un trou vertical droit ayant un diamètre aussi proche
que possible de celui de la sonde et à une profondeur au moins égale à la longueur de
l'aiguille ;
- Des cylindres de PVC ayant les mêmes caractéristiques géométriques qu’une
éprouvette de matériau compacté dans un moule Proctor Modifié ou un moule Proctor
modifié ;
- Une balance de portée 30 kg;
- Une étuve à température réglable allant à 300 ± 2°𝐶 ;
- Un tamis de diamètre 20 mm pour faire l’écretage du matériau.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 76


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

Variateur de
puissance

PVC + Matériel de perçage Multimètre

Appareil de mesure
de conductivité
Etuve thermique

Balance

Photo 4.1 : Matériels pour la mesure de la conductivité thermique.


o Préparation de l’échantillon
- Compacter l’échantillon à la teneur en eau souhaitée dans un moule Proctor modifé
ou dans un cylindre en PVC ayant les mêmes caractéristiques géométriques qu’une
éprouvette de matériau compacté dans un moule Proctor modifié en suivant la norme
de l’essai Proctor modifié (NF P 94-093) ;
- Peser l’échantillon afin de déterminer sa densité sèche ;

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 77


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

o Confection des éprouvettes


Les éprouvettes ayant servir à la mesure de la conductivité thermique de la grave
latéritique ont été obtenus par compactage de ce dernier dans des cylindres de PVC ayant des
volumes identiques aux volumes des éprouvettes de matériaux compactés dans les moules
CBR ou Proctor modifié. Les éprouvettes des différents échantillons ont été compactées à la
teneur en eau optimale respective de ces différents échantillons. Au total, 3 éprouvettes ont
été confectionnées à raison d’une éprouvette par échantillon. Le Tableau 4.1 ci-dessous
montre les résultats des densités sèches en fonction des teneurs en eau optimales des différents
échantillons.
Tableau 4.1 : Résultats des densités sèches en fonction des teneurs en eau optimale des
différents échantillons

Grave latéritique Echantillon N°1 Echantillon N°2 Echantillon N°3


N° du moule E5 E6 E9
Volume du moule
2105 2105 2105
(cm3)
Poids du moule (g) 264 282 301
Poids du moule +
5493 5431 5490
éch. Humide (g)
Poids humide (g) 5229 5149 5189
Densité humide
2,484 2,446 2,465
(t/m3)
Teneur en eau de
8 8,2 8,4
mouillage (%)
Densité sèche (t/m3)
𝑫𝒉 𝒙𝟏𝟎𝟎 2,300 2,261 2,274
𝑫𝒔 =
𝟏𝟎𝟎 + 𝒘
Densité sèche
obtenue à partir de
2,302 2,263 2,275
l’essai Proctor
modifié
Compacité (%) 99,91 99,91 99,96

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4.2.2 Mode opératoire


o Mesure et acuisition
 Mesure
- Après avoir compacté le matériau dans le cylindre de PVC, insérer la sonde à aiguille
thermique dans l'échantillon soit en poussant la sonde dans un trou pré-percé
(échantillon dense) à une profondeur égale à la longueur de la sonde ou en poussant
la sonde dans l'échantillon (échantillon en vrac). Le soin devrait être prise pour
s'assurer que la tige de la sonde thermique est entièrement intégrée dans l'échantillon
et non laissé partiellement exposé ;
- Laisser l'échantillon pendant un moment pour que sa température se stabilise avec la
température ambiante ;
- Connecter le fil chauffant de la sonde thermique à la source de courant constante
(variateur de puissance) ;
- Connecter les fils du système d’acquisition à l’ordinateur pour pourvoir effectuer la
lecture des températures ;
- Appliquer un courant d’intensité constante connue au fil chauffant ;
- Enregistrer les lectures de température à 0 s, 5 s, 10 s, 15 s, 30 s, 45 s, et 60 s, puis
prendre des mesures à des intervalles de 30 s pendant un minimum de 1000 s ;
- Éteindre la source de courant constant une fois le temps de mesure atteindre et
enregistrer les lectures de températures jusqu’à stabilisation de cette dernière ;
- Tracer les données de température en fonction du logarithme du temps sur un graphe
semilogarithmique ;
- Sélectionnez la portion linéaire de la courbe (phase quasi-stationnaire) et tracez une
ligne droite passant par les points (regression linéaire) ;
- Sélectionner les temps 𝑡1 et 𝑡2 aux points appropriés sur la droite et lire les
températures correspondantes 𝑇1 et 𝑇2 ;
- A la fin de l’essai, peser l’échantillon afin de déterminer sa densité sèche et prélever
un échantillon représentatif de l’échantillon pour déterminer sa teneur en eau en fin
d’essai.
 Acquisition
Le variateur de puissance connecté à la sonde thermique alimente la résisitance
chauffante (fil chauffant) qui est à l’intérieure de cette dernière.
Le système d’acquisition connecté à la sonde thermique est chargé de collecter les
valeurs de la tempérarure en fonction du temps. Il communique avec la sonde thermique au
moyen d’un programme de contrôle qui contient les paramètres de l’essai qui sont :

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 79


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- Intensité du courant fourni par le variateur : 𝑰 = 𝟎, 𝟏𝟓 𝑨 ;


- Résitance de la sonde : 𝑹𝒔𝒐𝒏𝒅𝒆 = 𝟓𝟒 𝛀 ;
- Longueur de la sonde : 𝒍 = 𝟎, 𝟏 𝒎 ;
- Longueur de l’élément chauffant 𝑳 = 𝟎, 𝟐𝟏𝟔 𝒎
- Tension du courant 𝑼 = 𝟖, 𝟏 𝑽 ;
Le programme est écrit en language Python. Une fois la connexion entre la sonde et le système
d’acquisition est établie, le programme de contrôle est envoyé au système d’acquisition qui se
charge de collecter les valeurs de températures à toutes les secondes. Dès que toutes les
mesures nécessaires sont faites, les températures sont enregistrées dans un fichier de sortie
qui servira au calcul de la conductivité thermique. Le Figure 4.1 ci-dessous illustre la
représentation schématique de la méthode de mesure de la conductivité thermique.

Figure 4.1 : Représentation schématique de la méthode de mesure de la conductivité


thermique. A gauche une vue de face du spécimen (A-A) ;
A droite une vue de dessus (B-B)
o Calibration
Avant toute mesure, il faudra effectuer le calibrage de la sonde thermique. Le calibrage de
l’appareil consiste à étalonner ce dernier afin d’évaluer son efficacité et sa présision d’une
part, et de définir un facteur de correction servant à corriger les mesures d’autre part. Le
facteur de correction 𝐶𝜆 est défini par le standard ASTM D5334 comme le rapport entre la
conductivité thermique 𝜆𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 du matériau connu et celle mesurée à l’aide de la sonde
notée 𝜆𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 , tel que :
𝜆𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢
𝐶𝜆 = (4.1)
𝜆𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒

Le matériau d’étalonnage doit avoir une conductivité thermique situé dans la plage suivante :
(0,2 < 𝜆 < 5 𝑊/𝑚. 𝐾).

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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

Il est existe un certain nombre de matériaux utilisé pour la calibration de cet outil parmi
lesquels figure le sable de rigole sec et le charbon fin en poussière. Ces deux matériaux ont
des conductivités thermiques bien documentées ; le Tableau 4.2 en donne leurs valeurs.
Tableau 4.2 : Conductivités thermiques des matériaux utilisées lors de la phase de
calibration

𝝀
Matériau Condition Référence
(W/(m.°C))
Sable de http://fourmailletard.canalblog.com
0,400 𝜌 = 1600 𝑘𝑔/𝑚3
rigole sec /archives/2008/12/13/12589580.html
Charbon fin http://fourmailletard.canalblog.com
0,12-0,13 30 ≤ 𝑇(°𝐶) ≤ 150
en poussière /archives/2008/12/13/12589580.html

o Analyse des données


La courbe de la Figure 4.2 correspond au résultat idéal d’un essai de conductivité
thermique. La détermination du coefficient λ se fait en considérant les valeurs de température
pendant la phase quasi stationnaire (quasi steady state portion).

Figure 4.2 : Evolution typique de la température au court du temps


(ASTM International, 2014)
D’après l’ASTM D5334 (2014), la phase transitoire de l’essai ne doit pas être prise en compte
dans le traitement des résultats. En effet, lorsque la source de chaleur est générée le long de
la sonde, elle doit traverser le matériau qui constitue la sonde avant d’atteindre le matériau
expérimental (Hutter & Komle, 2012). La partie non linéaire du début correspond donc au
chauffage de la sonde et doit être retirée de l’analyse.
Pour la phase de chauffage, on obtient alors une série de points dans le plan (ln(t),T) que l’on
peut interpoler par une droite dont la pente sera notée 𝑆ℎ .

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 81


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

La conductivité thermique du milieu est alors donnée par la relation 4.2. La sonde a nécessité
une phase de calibration qu’il faut également prendre en compte dans le calcul de la
conductivité thermique. Pour ce faire, la relation 4.2 intègre également le coefficient de
calibration 𝐶𝜆 .
𝑄 𝑡
𝜆 = 𝐶𝜆 ln( 2) (4.2)
4𝜋(𝑇2 −𝑇1 ) 𝑡1

Avec :
𝑅𝐼 2 𝑈𝐼
𝑄= = (4.3)
𝐿 𝐿
(𝑇 −𝑇 ) (𝑇2 −𝑇1 )
En posant 𝑆ℎ = ln(𝑡 2)−ln1(𝑡 ) = 𝑡 (4.4)
2 1 ln( 2 )
𝑡1

𝜆 devient alors ce qui suit :


𝑸
𝝀 = 𝑪𝝀 (4.5)
𝟒𝝅𝑺𝒉

Et :
Q : puissance linéique fournie au milieu (W/m) ;
R : résistance de la sonde thermique (Ω) ;
I : courant constant parcourant la résistance chauffante (A) ;
L : longueur de l’élément chauffant (m) ;
𝜆 : conductivité thermique (W/(m.K)) ;
𝐶𝜆 : facteur de correction ;
𝑡1 et 𝑡2 : temps de mesures (s) ;
𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 : les températures correspondantes respectivements aux temps 𝑡1 et 𝑡2 .
𝑆ℎ : pente de la regression linéaire

4.2.3 Présentation des résultats


Dans un premier temps, les résultats de la calibration seront introduits. Ensuite
suivront les résultats relatifs aux mesures des conductivités thermiques des différents
échantillons du matériau d’étude.

4.2.3.1 Résultats des essais de conductivité thermique


4.2.3.1.1 Phase de calibration
Afin d’évaluer la précision des mesures obtenues à l’aide de la sonde, des essais de
calibration ont été menés sur le charbon fin en poussière et sur du sable de rigole sec. Le
charbon fin en poussière utilisé pour effectuer le calibrage a été obtenu par broyage des
morceaux de charbons de bois et le sable de rigole sec utilisé a été prélevé dans la cour du

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 82


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

département de génie civil de l’EPAC. Après prélèvement du sable de rigole, ce dernier a été
mis à l’étuve et porté à une température de 105 ± 5°𝐶 pendant un temps de plus de 48 heures
afin de le sécher jusqu’à masse constante. Les valeurs de conductivités thermiques visées sont
rappelées dans le Tableau 4.3.
Tableau 4.3 : Conductivités thermiques des matériaux de calibration

𝝀
Matériau Condition Référence
(W/(m.°C))
Sable de http://fourmailletard.canalblog.com
0,400 𝜌 = 1600 𝑘𝑔/𝑚3
rigole sec /archives/2008/12/13/12589580.html
Charbon fin http://fourmailletard.canalblog.com
0,12-0,13 30 ≤ 𝑇(°𝐶) ≤ 150
en poussière /archives/2008/12/13/12589580.html

Le sable de rigole sec et le charbon fin en poussière étant les matériaux choisis comme
référence pour définir le facteur de correction, ils ont été placés dans les mêmes conditions
que celles du matériau à l’étude. De ce fait, les deux matériaux furent placé dans les cylindres
de PVC qui ont servi pour les essais subséquents. Comme le stipule l’ASTM D5334, l’essai
comprend deux phases : une phase de chauffage et une phase de repos. La Figure 4.3 présente
l’évolution de la température en fonction du temps du sable de rigole sec et du charbon fin
en poussière tout en montrant les deux phases de la mesure.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 83


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

40
Phase de chauffage
39
38
37
Partie utilisée pour le
36
T(°C)

35
calcul de 𝝀

34 Point de mesure
33
32
31
30
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Temps (s) (a)

58
Phase de chauffage Phase de repos
53

48
T(°C)

43

Point de mesure
38
Partie utilisée pour
le calcul de 𝝀
33

28
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s) (b)

Figure 4.3 : Evolution de la température en fonction du temps :(a) sable de rigole sec ; (b)
charbon fin en poussière

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 84


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A la suite d’une mesure, les données brutes obtenues en sortie sont des valeurs de température
enregistrées à deux secondes d’intervalle et pendant un minimum de 1000s. Selon l’ASTM
D5334, c’est uniquement la phase de chauffage qui est considérée dans le calcul de la
conductivité thermique 𝜆. En observant les deux courbes de la Figure 4.3, on remarque que
pendant la phase de chauffage la température croît de façon exponentielle jusqu’à se
stabiliser. Par contre, lors de la phase de repos elle décroît également de façon exponentielle.
Pour le calcul de 𝜆 c’est la partie exponentielle qui est à considérer. Soit l’intervalle de temps
[0𝑠; 390𝑠] pour le sable de rigole sec et [0𝑠; 720𝑠] pour le charbon fin en poussière.
La Figure 4.4 montre l’évolution de la température en fonction du temps de la partie qui
entre dans le calcul de 𝜆 du sable de rigole sec et du charbon fin en poussière.

Phase de chauffage Phase de chauffage


39 55
38
50
37
45
36
T (°C)
T(°C)

35 40
34
35
33
32 30

31 25
0 200 400 600 0 200 400 600 800
Temps (s) (a) Temps (s) (b)

Figure 4.4: Evolution de la température en fonction du temps de la partie entrant dans le


calcul de 𝜆 :(a) sable de rigole sec ; (b) charbon fin en poussière

La Figure 4.5 donne la variation de la température dans le plan (T,ln(t)) de la phase de


chauffage. Les Figure 4.5 (c) et (d) en particulier représentent la partie quasi-stationnaire de
chaque matériau. La partie quasi-stationnaire est comprise entre les deux lignes verticales en
pointillées (---) sur les courbes des Figures 4.5 (a) et (b) respectivement pour le sable de rigole
sec et pour le charbon fin en poussière. Cette partie quasi-stationnaire est définie par
l’ensemble des points successifs formant approximativement une droite. Après identification
de cette partie, on trace une regression linéaire des points et grâce aux fonctions d’Excel, on
obtient l’équation de cette regression puis on détermine le coefficient de la régression R² par
la méthode des moindres carrés.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 85


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

Phase de chauffage Phase de chauffage


40 58
39
38 53
37
48
36
T(°C)

T (°C)
35 43
34
33
38
32
33
31
30 28
0 2 4 6 8 0 5 10
ln(t) (a) ln(t) (b)

Phase de chauffage Phase de chauffage


39 55
y = 2,5359x + 24,356 53 y = 8,1889x - 0,4604
38
R² = 99,95% R² = 99,9%
51
37 49
47
36
T(°C)
T(°C)

45
35 43
34
41
39
33 37
32 35
3 4 5 6 4 5 6 7
ln(t) (c) ln (t) (d)

Figure 4.5 : Variation de la température dans le plan (T,ln(t)) : (a) et (c) : Sable de rigole sec ;
(b) et (d) : Charbon fin en poussière.

Des équations des regressions linéaires, on obtient les pentes des deux matériaux. Ainsi,
connaissant ces pentes, nous pouvons aisément calculer la conductivité thermique des deux
matériaux. Le Tableau 4.4 montre les pentes des regressions linéaires des deux matériaux
Tableau 4.4 : Pentes des regressions linéaires des deux matériaux.

Matériaux Pentes 𝑆ℎ
Sable de rigole sec 𝟐, 𝟓𝟑𝟓𝟗 ≈ 𝟐, 𝟓𝟑𝟔
Charbon de bois en poussière 𝟖, 𝟏𝟖𝟖𝟗 ≈ 𝟖, 𝟏𝟖𝟗

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Rappelons l’expression de la conductivité thermique 𝜆 :


𝑸
𝝀=
𝟒𝝅𝑺𝒉
- Calculons par exemple le 𝝀 du sable de rigole sec
𝑅𝐼 2 𝑈𝐼
𝑄= =
𝐿 𝐿
8,1 ∗ 0,15
𝑄=
0,216
𝑸 = 𝟓, 𝟔𝟐𝟓 𝑾/𝒎
Pour le sable de rigole sec, Sℎ = 2,536
5,625
Ainsi on a : 𝛌 = 4∗π∗2,536

Pour le sable de rigole sec, 𝛌 = 𝟎, 𝟏𝟕𝟔 𝐖/(𝐦. °𝐂)


Par analogie, on obtient le 𝜆 du charbon fin en poussière :
𝛌 = 𝟎, 𝟎𝟓𝟓 𝐖/(𝐦. °𝐂)
- Calculons le coefficient de calibration 𝑪𝝀 pour chaque matériau
𝝀𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆
𝑪𝝀 =
𝝀𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍é
Rappelons la valeur cible de la conductivité thermique de chaque matériau :
 Pour le sable de rigole sec, 𝜆𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,4 𝑊/(𝑚. °𝐶) ;
 Pour le charbon fin en poussière, 𝜆𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,125 𝑊/(𝑚. °𝐶)
𝟎,𝟒𝟎𝟎
Ainsi pour le sable de rigole sec on a : 𝑪𝝀 = 𝟎,𝟏𝟕𝟔 = 𝟐, 𝟐𝟕
𝟎,𝟏𝟐𝟓
Pour le charbon fin en poussière on a : 𝑪𝝀 = 𝟎,𝟎𝟓𝟓 = 𝟐, 𝟐𝟕

On remarque que les coefficients de calibration calculés pour les deux matériaux sont
identiques. Par conséquent on retient que 𝑪𝝀 = 𝟐, 𝟐𝟕. C’est donc cette valeur que nous allons
considérer pour faire la correction des conductivités thermiques des 3 échantillons.
4.2.3.1.2 Résultats de mesure de la conductivité thermique des trois (3)
échantillons
Le Tableau 4.5 regroupe les valeurs de conductivité thermique mesurée sur les 3
écantillons de la grave latéritique, les valeurs de leurs densités sèches et celles de leurs teneurs
en eau optimales.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 87


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Tableau 4.5 : Résultats des essais de conductivité thermique menés sur les trois (03)
échantillons de la gravelatérititiques.

Teneur en
Densité
Grave eau optimale 𝝀𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓é𝒆 𝑪𝝀 𝝀𝒄𝒐𝒓𝒓𝒊𝒈é𝒆
sèche 𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙
latéritique 𝒘𝒐𝒑𝒕
t/m3 % W/m.°C W/m.°C
Echantillon 1 2,300 8,0 0,089 0,202
Echantillon 2 2,261 8,2 0,089 0,202
Echantillon 3 2,274 8,4 0,101 0,229
2,27
Moyenne 0,093 0,211
Ecart type 𝝈 0,007 0,016
Incertitude 𝜎
0,004 0,009
type √𝑛

Des résultats d’essais de conductivité thermique menés sur les trois (03) échantillons
de la grave latéritique, nous retenons que la valeur moyenne de la conductivité thermique de
la grave latéritique est égale à (𝟎, 𝟐𝟏𝟏 ± 𝟎, 𝟎𝟎𝟗) 𝐖/𝐦. °𝐂. Cette valeur représente la valeur
de la conductivité thermique mesurée à 100% de l’Optimum Proctor Modifé. D’après la
classification thermique des matériaux, un matériaux est qualifié de faible conducteur
thermique lorsque sa conductivité thermique est dans la plage [0,2 W/m°C; 0,7 W/m°C]. On
en déduit donc que la grave latéritique compacté à 100% de l’Optimum Proctor Modifé peut-
être qualifié de faible conducteur thermique car la valeur de sa conductivité thermique est
comprise entre 0,02 W/m°C et 0,7 W/m°C.
Le Tableau 4.6 regroupe les valeurs des densités sèches et des teneurs en eau évaluées après
les mesures de la conductivité thermique des trois échantillons de la grave latéritique.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 88


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Tableau 4.6 : Valeurs des densités sèches et des teneurs en eau évaluées après les mesures de
conductivité thermique des trois échantillons de la grave latéritique.

Grave latéritique Echantillon N°1 Echantillon N°2 Echantillon N°3


N° du moule E5 E6 E9
Volume du moule
2105 2105 2105
(m3)
Poids du moule (g) 264 282 301
Poids du moule +
5464 5408 5456
éch. Humide (g)
Poids humide (g) 5200 5126 5155
Densité humide
2,470 2,435 2,449
(t/m3)
Teneur en eau (%) 7,4 7,7 7,7
Densité sèche (g)
𝑫𝒉 . 𝟏𝟎𝟎 2,300 2,261 2,274
𝑫𝒔 =
𝟏𝟎𝟎 + 𝒘

Le Tableau 4.7 montre les valeurs des densités sèches, des teneurs en eau et des densités
humides avant essai et après essai.
Tableau 4.7 : Valeurs des densités sèches, des teneurs en eau et des densités humides avant
essai et après essai

Valeurs avant essai Valeurs après essai


Grave latéritique
Ech 1 Ech 2 Ech 3 Ech 1 Ech 2 Ech 3
Densité humide
2,484 2,446 2,465 2,470 2,435 2,449
Dh (t/m3)
Teneur en eau
8 8,2 8,4 7,4 7,7 7,7
w(%)
Densité sèche Ds
2,300 2,261 2,274 2,300 2,261 2,274
(t/m3)

La Figure 4.6 ci-dessous montre la variation des valeurs des Dh, des w et des Ds avant essai
par rapport à celles après essai :

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 89


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

2,49 2,484
2,48
2,47
2,47 2,465
DENSITÉ HUMIDE (t/m3) 2,46
2,446 2,449
2,45
2,44 2,435
2,43
2,42
2,41
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS

Dh(t/m3) avant essai Dh(t/m3) après essai (a)

8,6 8,4
8,4 8,2
8,2 8
TENEUR EN EAU W(%)

8
7,8 7,7 7,7
7,6 7,4
7,4
7,2
7
6,8
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS

w(%) avant essai w(%) après essai (b)

2,31
2,3 2,3
2,3
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)

2,29

2,28 2,274 2,274


2,27
2,261 2,261
2,26

2,25

2,24
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS

Ds(t/m3) avant essai Ds(t/m3) après essai (c)

Figure 4.6 : Variation des valeurs des Dh, des w et des Ds avant essai par rapport à celles
après essai des éprouvettes de conductivité thermique
(a) Densité humide Dh ; (b) Teneur en eau (w) ; (c) Densité sèche (Ds)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 90


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Détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique

En condérant les Figures 4.6 (a), (b) et (c), on remarque que les valeurs des densités sèches
avant et après essais n’ont pas subit de variation par contre les valeurs des densités humides
et des teneurs en eau ont subit de diminution. On conclut qu’un matériau compacté à une
teneur en eau donnée subit dans le temps une diminution de ses densités humides et de sa
teneur en eau de compactage sous l’effet de la chaleur.

4.3 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le matériel, le mode opératoire de la méthode
de la sonde thermique qui est la méthode utilisée pour la mesure de la conductivité thermique
de la grave latéritique ainsi que les résultats de mesure. Les essais de conductivités thermiques
ont été réalisés sur des échantillons de grave latéritique compacté à 100% de l’optimum
Proctor modifié. Ces essais nous ont permis de déterminer la valeur de la conductivité
thermique de la grave latéritique à 100% de l’optimum Proctor modifié qui a donnée en
moyenne (0,211 ± 0,009) 𝑊/𝑚°𝐶.
Des essais effectués, nous avions retenu que lorqu’un matériau est compacté à une teneur en
eau donnée et est pertubé par un flux thermique, on observe une diminution de sa densité
humide ainsi qu’une diminution de sa teneur en eau de compactage.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 91


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Conclusion générale et perspectives

Conclusion générale et perspectives


Le présent mémoire dont l’objectif principal est de déterminer les caractéristiques
mécaniques et la conductivité thermique de la grave latéritique non liée employée comme
matériau routier a permis d’obtenir un résultat satisfaisant. Ces études ont été conduites sur
des éprouvettes cylindriques de grave latéritique non traitée soigneusement compactées à
100% de l’Optimum Proctor Modifié.
Des essais de détermination des propriétés géotechniques et mécaniques exécutés sur
la grave latéritique, il ressort que ce dernier possède des propriétés suffisantes au regard des
spécifications du CEBTP (1984). Ces résultats permettent de l’utiliser en couche de base et en
couche de fondation des chaussées souples. De même selon les systèmes GTR et HRB, ledit
matériau peut être classé respectivement B5 : sable et graves argileux et A-2-6 : gravier
limoneux. En complément aux essais de caractérisation, l’essai de cisaillement direct a été
réalisé sur ledit matériau compacté à 90% de l’OPM et à 100% de l’OPM et a permis de
déterminer la cohésion effective et l’angle de frottement interne, qui vaut respectivement
chacun 1,425 kPa et 29,48° puis 11,076 kPa et 29,74°.
Ensuite, il a été déterminé la conductivité thermique 𝜆 de la grave latéritique par la
méthode de la sonde thermique. Les résultats de l’essai de conductivité thermique ont donné
en moyenne 0,211 ± 0,009 𝑊/(𝑚. °𝐶).
Au-delà de ces résultats intéressants obtenus au cours de ce travail, il ouvre de nouveaux
horizons de recherches à savoir :
- Etude de l’influence de la variation du taux de compactage sur la conductivité
thermique des graves latéritiques ;
- Etude de l’influence de la chaleur sur la portance de la grave latéritique non liée ;
- Etude de l’influence de la conductivité thermique sur la déformation mécanique des
chaussées.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 92


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
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Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 98


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 99


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Annexes :
Annexe 1 : Résultats des essais sur le 1er échantillon de grave latéritique
Fiche d’identification complète du 1er échantillon
Granulométrie ESSAI PROCTOR ANALYSE GRANULOMETRIE PAR TAMISAGE (NF P 94-056 et NF EN ISO 17892-4)
Courbe Courbe de
Tamis Passant Proctor saturation Courbe granulométrique de l'échantillon 1
(mm) (%) Teneur Densité Densité Densité 100
en eau sèche sèche à sèche à
(%) (t/m3) 80% 100% 80
31,5 100 3,5 2,12 2,59 2,65
25 99

%Passants
5,6 2,25 2,42 2,51 60
20 96 7,5 2,3 2,29 2,4
16 93 9,5 2,28 2,17 2,29 40
14 91 11,6 2,15 2,05 2,18
12,5 87 CBR 20
10 81 Nbre de coup Densité sèche CBR
8 73 56 coups 2,298 131 0
6,3 63 25 coups 2,219 124 0,01 0,1 1 tamis (mm)
Ouverture des 10 100
5 52 10 coups 2,114 72
4 41 CBR à 95% OPM 108 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 07
3,15 32 Gonflement linéaire (%) 0,03
2,5 25 COURBE PROCTOR MODIFIE
2 22 COURBE CBR
1 19
2,34
0,5 18 2,64
0,4 18
0,315 17

Densités sèches (t/m3)


2,54 2,29
0,25 17
Denssité sèche (ds)

0,2 17
0,16 17 2,44 2,24
0,125 16
0,08 15 2,34
0,063 14 2,19
Plat 12 108
Résultats 2,24 2,187
Inf 0,315 17 2,14
Inf 0,08 15 2,14
MO 0,74
VBS 0,33
2,04 2,09
WL 33 60 80 100 120 140
IP 14 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
CLASSE Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
HRB A-2-6 CLASSE GTR B5

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 100


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 2 : Résultats des essais sur le 2ème échantillon de grave latéritique

Fiche d’identification complète du 2ème échantillon


Granulométrie ESSAI PROCTOR ANALYSE GRANULOMETRIE PAR TAMISAGE (NF P 94-056 et NF EN ISO 17892-4)
Courbe Courbe de
Proctor saturation Courbe granulométrique de l'échantillon 2
Tamis Passant 100
(mm) (%) Teneur Densité Densité Densité
en eau sèche sèche à sèche à
(%) (t/m3) 80% 100% 80
31,5 100 2,09 3,7 2,57 2,64
25 99 2,2 5,6 2,42 2,51

%Passants
60
20 98 2,26 7,7 2,28 2,38
16 96 2,24 9,6 2,16 2,28 40
14 93 2,13 11,,7 2,05 2,18
12,5 90 CBR 20
10 85 Nbre de coup Densité sèche CBR
8 77 56 coups 2,261 144
0
6,3 67 25 coups 2,211 119
5 54 10 coups 2,036 70 0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
4 42 CBR à 95% OPM 102
3,15 31 Gonflement linéaire (%) 0,05 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 078
2,5 23
2 19 COURBE PROCTOR MODIFIE COURBE CBR
2,3
1 15
0,5 14 2,64
0,4 14 2,25

Densités sèches (t/m3)


2,54
Densité sèche ds

0,315 14
0,25 13 2,2
0,2 13 2,44
102
0,16 13 2,15
0,125 13 2,34 2,15
0,08 11 2,1
0,063 9
2,24
Plat 8
2,14 2,05
Résultats
Inf 0,315 14
2,04 2
Inf 0,08 11
MO 0,78 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 50 100 150
VBS 0,36
Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
WL 34
IP 14
CLASSE
HRB A-2-6 CLASSE GTR B5

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 101


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 3 : Résultats des essais sur le 3ème échantillon de grave latéritique
Fiche d’identification complète du 3ème échantillon
Granulométrie PROCTOR ANALYSE GRANULOMETRIE PAR TAMISAGE (NF P 94-056 et NF EN ISO 17892-4)
Courbe Courbe de
Tamis Passant Proctor saturation Courbe granulométrique de l'échantillon 3
Teneur Densité Densité Densité 100
(mm) (%) en eau sèche sèche à sèche à
(%) (t/m3) 80% 100% 80
31,5 100 3,7 2,07 2,6 2,64
25 99 5,6 2,19 2,46 2,51

%Passants
20 97 7,7 2,27 2,33 2,38
60
16 95 9,8 2,25 2,2 2,27
14 93 11,8 2,14 2,1 2,17 40
12,5 89 CBR
10 82 Nbre de coup Densité sèche CBR 20
8 72 56 coups 2,269 156
6,3 60 25 coups 2,176 114 0
5 48 10 coups 2,063 70
4 36 CBR à 95% OPM 109 0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
3,15 27 Gonflement linéaire (%) 0,04
2,5 21 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 078
2 18
1 16 COURBE PROCTOR MODIFIE COURBE CBR
0,5 15 2,3
0,4 15 2,64
0,315 15
2,25

Densités sèches (t/m3)


0,25 15 2,54
Densité sèche ds

0,2 15
0,16 14 2,2
0,125 14 2,44 109
0,08 13 2,15 2,161
0,063 12 2,34
Plat 10
2,24 2,1
Résultats
Inf 0,315 15
13 2,14 2,05
Inf 0,08
MO 0,76
2,04 2
VBS 0,31
31 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 50 100 150
WL
IP 13 Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
CLASSE
HRB A-2-6
CLASSE
GTR B5

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 102


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
ANNEXE 4 : Résultats des essais sur le poids spécifique
Tableau A-4-1 : Résultats de l’essai de la masse volumique réelle sur la fraction 0/4 de la
grave latéritique
d < 4 mm
Essai avec pycnomètre Ech 1 Ech 2 Ech 3
Picnomètre N° A F H
Masse du Picnomètre M1 (g) 42,06 59,27 39,84
Masse du Pic + liquide M2 (g) 143,48 194,19 106,48
Température du liquide T1 (°C) 26° 26° 26°
Densité du liquide à la température T1 D1 0,995954 0,995954 0,995954
Masse du liquide M2 – M1 (g) 101,42 134,92 66,64
Masse Pic + Matériau M3 (g) 131,84 169,21 86,73
Masse Pic +Matériau + liquide M4 (g) 201,01 264,12 136,94
Masse du liquide complément M4 – M3 (g) 69,17 94,91 50,21
Masse du matériau M = M3 - M1 (g) 89,78 109,94 46,89
Température liquide de complément T2 (°C) 26° 26° 26°
Densité du liquide complément D2 0,995954 0,995954 0,995954
Volume du Picnomètre V0=(M2 – M1)/D1(ml) 101,83 135,47 66,91
M4−M3
Volume du liquide complément Vc = (ml) 69,45 95,3 50,41
D2
Volume matériau V=V0 – Vc (ml) 32,38 40,17 16,5
Masse volumique absolue Matériau Ps = M/V 2,77 2,74 2,84
(kN/m3)
Moyenne (kN/m3) 2,78
Ecart type (kN/m3) 0,05

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 103


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-4-2 : Résultats de l’essai de la masse volumique réelle sur la fraction 4/10 de la
grave latéritique
4 mm < d < 10 mm
Essai avec pycnomètre Ech 1 Ech 2 Ech 3
Picnomètre N° A F H
Masse du Picnomètre M1 (g) 482,5 327,38 278
Masse du Pic + liquide M2 (g) 1785 1009 653,7
Température du liquide T1 (°C) 27° 27° 27°
Densité du liquide à la température T1 D1 0,995974 0,995974 0,995974
Masse du liquide M2 – M1 (g) 1302,5 681,62 375,7
Masse Pic + Matériau M3 (g) 950 861 596
Masse Pic +Matériau + liquide M4 (g) 2096,8 1363,1 865,7
Masse du liquide complément M4 – M3 (g) 1146,8 502,1 269,7
Masse du matériau M = M3 - M1 (g) 467,5 533,62 318
Température liquide de complément T2 (°C) 27° 27° 27°
Densité du liquide complément D2 0,995974 0,995974 0,995974
Volume du Picnomètre V0=(M2 – M1)/D1(ml) 1307,77 684,38 377,22
M4−M3
Volume du liquide complément Vc = (ml) 1151,44 504,13 270,79
D2
Volume matériau V=V0 – Vc (ml) 156,33 180,25 106,43
Masse volumique absolue Matériau Ps = M/V 2,99 2,96 2,99
(kN/m3)
Moyenne (kN/m3) 2,98
Ecart type (kN/m3) 0,02

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 104


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-4-3 : Résultats de l’essai de la masse volumique réelle sur la fraction 10/31,5 de
la grave latéritique
d > 10 mm
Essai avec pycnomètre Ech 1 Ech 2 Ech 3
Picnomètre N° A F H
Masse du Picnomètre M1 (g) 482,5 327,38 278
Masse du Pic + liquide M2 (g) 1785 1009 653,7
Température du liquide T1 (°C) 29° 29° 29°
Densité du liquide à la température T1 D1 0,995369 0,995369 0,995369
Masse du liquide M2 – M1 (g) 1302,5 681,62 375,7
Masse Pic + Matériau M3 (g) 1482 872 605
Masse Pic +Matériau + liquide M4 (g) 2450,1 1374,4 871,6
Masse du liquide complément M4 – M3 (g) 968,1 502,4 266,6
Masse du matériau M = M3 - M1 (g) 999,5 544,62 327
Température liquide de complément T2 (°C) 29° 29° 29°
Densité du liquide complément D2 0,995369 0,995364 0,995369
Volume du Picnomètre V0=(M2 – M1)/D1(ml) 1308,56 684,79 377,45
M4−M3
Volume du liquide complément Vc = (ml) 972,6 504,74 267,84
D2
Volume matériau V=V0 – Vc (ml) 335,96 180,05 109,61
Masse volumique absolue Matériau Ps = M/V 2,98 3,02 2,98
(kN/m3)
Moyenne (kN/m3) 2,99
Ecart type (kN/m3) 0,02

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 105


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 5 : Résultats des essais de cisaillement direct
Tableau A-5-1 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°1 de la grave
latéritique compacté à 100% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°1 Degré de compactage : 100%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte 𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667
0,2 0,02 5,556 0,2 0,029 8,056 0,2 0,074 20,556 0,2 0,0,44 12,222
0,4 0,027 7,5 0,4 0,046 12,778 0,4 0,118 32,778 0,4 0,163 45,278
0,6 0,039 10,833 0,6 0,06 16,667 0,6 0,146 40,556 0,6 0,234 65
0,8 0,046 12,778 0,8 0,072 20 0,8 0,191 53,056 0,8 0,283 78,611
1 0,051 14,167 1 0,082 22,778 1 0,191 53,056 1 0,324 90
1,2 0,059 16,389 1,2 0,095 26,389 1,2 0,209 58,056 1,2 0,336 93,333
1,4 0,062 17,222 1,4 0,102 28,333 1,4 0,23 63,889 1,4 0,361 100,278
1,6 0,066 18,333 1,6 0,114 31,667 1,6 0,244 67,778 1,6 0,405 112,5
1,8 0,07 19,444 1,8 0,134 37,222 1,8 0,26 72,222 1,8 0,437 121,389
2 0,075 20,833 2 0,15 41,667 2 0,273 75,833 2 0,466 129,444
2,5 0,083 23,056 2,5 0,162 45 2,5 0,3 83,333 2,5 0,556 154,444
3 0,094 26,111 3 0,183 50,833 3 0,322 89,444 3 0,617 171,389
3,5 0,108 30 3,5 0,211 58,611 3,5 0,356 98,889 3,5 0,691 191,944
4 0,118 32,778 4 0,222 61,667 4 0,376 104,444 4 0,726 201,667
4,5 0,134 37,222 4,5 0,228 63,333 4,5 0,407 113,056 4,5 0,781 216,944
5 0,142 39,444 5 0,235 65,278 5 0,423 117,5 5 0,814 226,111

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 106


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-2 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°2 de la grave
latéritique compactée à 100% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°2 Degré de compactage : 100%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte 𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667
0,2 0,008 2,222 0,2 0,031 8,611 0,2 0,072 20 0,2 0,112 31,111
0,4 0,021 5,833 0,4 0,048 13,333 0,4 0,123 34,167 0,4 0,182 50,556
0,6 0,044 12,222 0,6 0,061 16,944 0,6 0,147 40,833 0,6 0,234 65
0,8 0,051 14,167 0,8 0,083 23,056 0,8 0,163 45,278 0,8 0,267 74,167
1 0,057 15,833 1 0,1 27,778 1 0,184 51,111 1 0,312 86,667
1,2 0,061 16,944 1,2 0,118 32,778 1,2 0,197 54,722 1,2 0,346 96,111
1,4 0,069 19,167 1,4 0,129 35,833 1,4 0,204 56,667 1,4 0,372 103,333
1,6 0,075 20,833 1,6 0,142 39,444 1,6 0,217 60,278 1,6 0,4 111,111
1,8 0,081 22,5 1,8 0,151 41,944 1,8 0,235 65,278 1,8 0,431 119,722
2 0,09 25 2 0,157 43,611 2 0,254 70,556 2 0,461 128,056
2,5 0,108 30 2,5 0,183 50,833 2,5 0,286 79,444 2,5 0,535 148,611
3 0,124 34,444 3 0,207 57,5 3 0,328 91,111 3 0,585 162,5
3,5 0,14 38,889 3,5 0,225 62,5 3,5 0,365 101,389 3,5 0,638 177,222
4 0,146 40,556 4 0,24 66,667 4 0,394 109,444 4 0,687 190,833
4,5 0,154 42,778 4,5 0,246 68,333 4,5 0,416 115,556 4,5 0,741 205,833
5 0,154 42,778 5 0,253 70,278 5 0,434 120,556 5 0,824 228,889

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 107


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-3 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°3 de la grave
latéritique compacté à 100% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°3 Degré de compactage : 100%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte 𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667
0,2 0,014 3,889 0,2 0,029 8,056 0,2 0,073 20,278 0,2 0,078 21,667
0,4 0,024 6,667 0,4 0,046 12,778 0,4 0,121 33,611 0,4 0,173 48,056
0,6 0,042 11,667 0,6 0,06 16,667 0,6 0,147 40,833 0,6 0,234 65
0,8 0,049 13,611 0,8 0,072 20 0,8 0,177 49,167 0,8 0,275 76,389
1 0,054 15 1 0,082 22,778 1 0,188 52,222 1 0,318 88,333
1,2 0,06 16,667 1,2 0,095 26,389 1,2 0,203 56,389 1,2 0,341 94,722
1,4 0,066 18,333 1,4 0,102 28,333 1,4 0,217 60,278 1,4 0,367 101,944
1,6 0,071 19,722 1,6 0,114 31,667 1,6 0,231 64,167 1,6 0,403 111,944
1,8 0,076 21,111 1,8 0,134 37,222 1,8 0,248 68,889 1,8 0,434 120,556
2 0,083 23,056 2 0,15 41,667 2 0,264 73,333 2 0,464 128,889
2,5 0,096 26,667 2,5 0,162 45 2,5 0,293 81,389 2,5 0,546 151,667
3 0,109 30,278 3 0,183 50,833 3 0,325 90,278 3 0,601 166,944
3,5 0,124 34,444 3,5 0,211 58,611 3,5 0,361 100,278 3,5 0,665 184,722
4 0,132 36,667 4 0,222 61,667 4 0,385 106,944 4 0,707 196,389
4,5 0,144 40 4,5 0,228 63,333 4,5 0,412 114,444 4,5 0,761 211,389
5 0,148 41,111 5 0,235 65,278 5 0,429 119,167 5 0,819 227,5

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 108


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-4 : Résultats des essais de cisaillement direct de la grave latéritique compactée
à 100% de l’OPM (moyenne)
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Moyenne Degré de compactage : 100%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte 𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0
0,2 0,014 2,222 0,2 0,03 6,667 0,2 0,074 18,889 0,2 0,079 20,278
0,4 0,025 5,278 0,4 0,047 11,389 0,4 0,121 31,944 0,4 0,173 46,389
0,6 0,043 10,278 0,6 0,061 15,278 0,6 0,147 39,167 0,6 0,235 63,611
0,8 0,049 11,944 0,8 0,073 18,611 0,8 0,178 47,778 0,8 0,276 75
1 0,055 13,611 1 0,083 21,389 1 0,188 50,556 1 0,319 86,944
1,2 0,061 15,278 1,2 0,096 25 1,2 0,204 55 1,2 0,342 93,333
1,4 0,066 16,667 1,4 0,103 26,944 1,4 0,218 58,889 1,4 0,367 100,278
1,6 0,071 18,056 1,6 0,115 30,278 1,6 0,231 62,5 1,6 0,403 110,278
1,8 0,076 19,444 1,8 0,135 35,833 1,8 0,248 67,222 1,8 0,435 119,167
2 0,083 21,389 2 0,151 40,278 2 0,264 71,667 2 0,464 127,222
2,5 0,096 25 2,5 0,165 44,167 2,5 0,294 80 2,5 0,546 150
3 0,11 28,889 3 0,184 49,444 3 0,326 88,889 3 0,602 165,556
3,5 0,125 33,056 3,5 0,212 57,222 3,5 0,361 98,611 3,5 0,665 183,056
4 0,133 35,278 4 0,223 60,278 4 0,386 105,556 4 0,707 194,722
4,5 0,145 38,611 4,5 0,229 61,944 4,5 0,412 112,778 4,5 0,762 210
5 0,149 39,722 5 0,236 63,889 5 0,429 117,5 5 0,82 226,111

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 109


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-5 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°1 de la grave
latéritique compacté à 90% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°1 Degré de compactage : 90%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667
0,2 0,008 2,222 0,2 0,012 3,333 0,2 0,047 13,056 0,2 0,021 5,833
0,4 0,014 3,889 0,4 0,025 6,944 0,4 0,098 27,222 0,4 0,051 14,167
0,6 0,02 5,556 0,6 0,04 11,111 0,6 0,123 34,167 0,6 0,193 53,611
0,8 0,025 6,944 0,8 0,052 14,444 0,8 0,138 38,333 0,8 0,241 66,944
1 0,032 8,889 1 0,06 16,667 1 0,156 43,333 1 0,282 78,333
1,2 0,04 11,111 1,2 0,079 21,944 1,2 0,168 46,667 1,2 0,324 90
1,4 0,044 12,222 1,4 0,093 25,833 1,4 0,183 50,833 1,4 0,356 98,889
1,6 0,048 13,333 1,6 0,098 27,222 1,6 0,204 56,667 1,6 0,4 111,111
1,8 0,051 14,167 1,8 0,103 28,611 1,8 0,222 61,667 1,8 0,442 122,778
2 0,054 15 2 0,123 34,167 2 0,24 66,667 2 0,484 134,444
2,5 0,067 18,611 2,5 0,148 41,111 2,5 0,259 71,944 2,5 0,584 162,222
3 0,073 20,278 3 0,17 47,222 3 0,276 76,667 3 0,65 180,556
3,5 0,079 21,944 3,5 0,192 53,333 3,5 0,289 80,278 3,5 0,707 196,389
4 0,087 24,167 4 0,186 51,667 4 0,302 83,889 4 0,768 213,333
4,5 0,093 25,833 4,5 0,213 59,167 4,5 0,325 90,278 4,5 0,79 219,444
5 0,097 26,944 5 0,23 63,889 5 0,356 98,889 5 0,883 245,278

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 110


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-6 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°2 de la grave
latéritique compacté à 90% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°2 Degré de compactage : 90%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0
0,2 0,008 0,556 0,2 0,012 1,667 0,2 0,047 11,389 0,2 0,022 4,444
0,4 0,014 2,222 0,4 0,025 5,278 0,4 0,098 25,556 0,4 0,051 12,5
0,6 0,020 3,889 0,6 0,040 9,444 0,6 0,123 32,5 0,6 0,193 51,944
0,8 0,025 5,278 0,8 0,052 12,778 0,8 0,138 36,667 0,8 0,241 65,278
1 0,032 7,222 1 0,060 15 1 0,156 41,667 1 0,282 76,667
1,2 0,040 9,444 1,2 0,079 20,278 1,2 0,168 45 1,2 0,324 88,333
1,4 0,044 10,556 1,4 0,093 24,167 1,4 0,183 49,167 1,4 0,356 97,222
1,6 0,048 11,667 1,6 0,098 25,556 1,6 0,204 55 1,6 0,4 109,444
1,8 0,051 12,5 1,8 0,103 26,944 1,8 0,222 60 1,8 0,442 121,111
2 0,054 13,333 2 0,123 32,5 2 0,240 65 2 0,484 132,778
2,5 0,067 16,944 2,5 0,148 39,444 2,5 0,295 80,278 2,5 0,584 160,556
3 0,073 18,611 3 0,170 45,556 3 0,333 90,833 3 0,65 178,889
3,5 0,079 20,278 3,5 0,192 51,667 3,5 0,385 105,278 3,5 0,707 194,722
4 0,087 22,5 4 0,186 50 4 0,430 117,778 4 0,768 211,667
4,5 0,093 24,167 4,5 0,213 57,5 4,5 0,455 124,722 4,5 0,79 217,778
5 0,097 25,278 5 0,230 62,222 5 0,499 136,944 5 0,883 243,611

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 111


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-7 : Résultats des essais de cisaillement direct de l’échantillon N°3 de la grave
latéritique compacté à 90% de l’OPM
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Echantillon N°3 Degré de compactage : 90%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de
Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0
0,2 0,015 2,5 0,2 0,048 11,667 0,2 0,093 24,167 0,2 0,095 24,722
0,4 0,02 3,889 0,4 0,084 21,667 0,4 0,157 41,944 0,4 0,148 39,444
0,6 0,024 5 0,6 0,102 26,667 0,6 0,163 43,611 0,6 0,181 48,611
0,8 0,032 7,222 0,8 0,117 30,833 0,8 0,179 48,056 0,8 0,235 63,611
1 0,039 9,167 1 0,129 34,167 1 0,192 51,667 1 0,262 71,111
1,2 0,045 10,833 1,2 0,138 36,667 1,2 0,212 57,222 1,2 0,317 86,389
1,4 0,049 11,944 1,4 0,145 38,611 1,4 0,231 62,5 1,4 0,341 93,056
1,6 0,052 12,778 1,6 0,158 42,222 1,6 0,253 68,611 1,6 0,372 101,667
1,8 0,055 13,611 1,8 0,162 43,333 1,8 0,263 71,389 1,8 0,395 108,056
2 0,056 13,889 2 0,164 43,889 2 0,283 76,944 2 0,482 132,222
2,5 0,064 16,111 2,5 0,173 46,389 2,5 0,321 87,5 2,5 0,532 146,111
3 0,075 19,167 3 0,189 50,833 3 0,361 98,611 3 0,652 179,444
3,5 0,083 21,389 3,5 0,193 51,944 3,5 0,395 108,056 3,5 0,703 193,611
4 0,092 23,889 4 0,203 54,722 4 0,426 116,667 4 0,766 211,111
4,5 0,098 25,556 4,5 0,207 55,833 4,5 0,449 123,056 4,5 0,807 222,5
5 0,102 26,667 5 0,211 56,944 5 0,481 131,944 5 0,851 234,722

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 112


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Tableau A-5-8 : Résultats des essais de cisaillement direct de la grave latéritique compactée
à 90% de l’OPM (moyenne)
De capacité
Dynamomètre N° : 1200 3 Vitesse choisi (mm/min) 1,5
(kN) :
Boîte de cisaillement carrée de côté (cm) 60 De section (cm²) 36
Vit. Chois.(mm/15s) : 0,375 Hauteur de l’anneau (cm) 2,45
Moyenne Degré de compactage : 90%
Point N°1 Point N°2 Point N°3 Point N°4
Contrainte 𝜎 = 0,5bar Contrainte 𝜎 = 1bar Contrainte 𝜎 = 2 bar Contrainte 𝜎 = 4bar
Charge =18 kg Charge = 36 kg Charge = 72 kg Charge = 144 kg
Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :

Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)

Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)

cisaillement (kPa)
Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de

Contrainte de
Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)

Effort T (kN)
0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0
0,2 0,013 1,944 0,2 0,037 8,611 0,2 0,078 20 0,2 0,06 15
0,4 0,02 3,889 0,4 0,065 16,389 0,4 0,138 36,667 0,4 0,112 29,444
0,6 0,024 5 0,6 0,084 21,667 0,6 0,16 42,778 0,6 0,187 50,278
0,8 0,032 7,222 0,8 0,099 25,833 0,8 0,178 47,778 0,8 0,236 63,889
1 0,038 8,889 1 0,109 28,611 1 0,195 52,5 1 0,273 74,167
1,2 0,044 10,556 1,2 0,122 32,222 1,2 0,212 57,222 1,2 0,324 88,333
1,4 0,048 11,667 1,4 0,131 34,722 1,4 0,23 62,222 1,4 0,354 96,667
1,6 0,051 12,5 1,6 0,139 36,944 1,6 0,251 68,056 1,6 0,389 106,389
1,8 0,054 13,333 1,8 0,143 38,056 1,8 0,264 71,667 1,8 0,42 115
2 0,056 13,889 2 0,152 40,556 2 0,282 76,667 2 0,476 130,556
2,5 0,066 16,667 2,5 0,166 44,444 2,5 0,324 88,333 2,5 0,548 150,556
3 0,075 19,167 3 0,184 49,444 3 0,36 98,333 3 0,641 176,389
3,5 0,083 21,389 3,5 0,197 53,056 3,5 0,396 108,333 3,5 0,699 192,5
4 0,091 23,611 4 0,2 53,889 4 0,428 117,222 4 0,76 209,444
4,5 0,097 25,278 4,5 0,212 57,222 4,5 0,45 123,333 4,5 0,8 220,556
5 0,103 26,944 5 0,219 59,167 5 0,48 131,667 5 0,861 237,5

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 113


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Annexes
Annexe 6 : Classifications
A.6.1 : Classification GTR

Figure A.6.1 : Classification GTR des sols (d’après LCPC SETRA, 1992)

A.6.2 : Classification américaine des sols Highway Research Board “HRB”


Tableau A.6.1 : Classification américaine des sols Highway Research Board “HRB”

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 114


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 7 : Théorie de la sonde thermique
Considérons une source linéique infinie telle que donnée à la Figure A-7-1

Figure A-7-1 : Géométrie du modèle ligne source infinie


(Giordanengo(2010))
Trois hypothèses sont à la base du modèle analytique. Prémièrement, on suppose que la ligne
source est la sommation d’une série de points sources le long d’une ligne droite infinie.
Deuxièmement, chaque point source possède une quantité de chaleur 𝑄𝑑𝑧((𝑞 = ∫ 𝑄𝑑𝑧)) et,
finalement, on suppose que le flux de chaleur est radial à la source de chaleur. Ce système
répond à l’équation générale de Fourier donnée par la relation 2.4. Dans le système de
corrdonnées cylindriques, cette relation s’écrit :
𝜕𝑇 𝜕²𝑇 1 𝜕𝑇
= 𝛼 ( 𝜕𝑟² + 𝑟 𝜕𝑟 ) (A-7-1)
𝜕𝑡

r étant la distance en coordonnées cylindriques d’un point de mesure à la source de chaleur


et 𝛼 la diffusivité thermique du milieu dans lequel se trouve la ligne source.
Les conditions initiales et aux frontières sont telles que (De Vries & Peck (1958)) :
𝑇 = 𝑇0 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 = 0 𝑒𝑡 𝑟 = ∞ ;
𝜕𝑇
𝑞 = lim 2𝜋𝜆𝑟 𝜕𝑟 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 ≥ 0.
𝑟→0

Si on assume que la chaleur est générée à partir d’un temps t=0s à un taux constant q, la
solution de l’équation A-7-1 donnant la variation de température ∆𝑇 s’écrit (Carslaw &
Jaeger,1986) :
𝑞 𝑟2
∆𝑇 = − 4𝜋𝜆 𝐸𝑖 (− 4𝛼𝑡) (A-7-2)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 115


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Où 𝐸𝑖(−𝑥) est la fonction Intégrale Exponentielle telle que :


∞ 𝑒 −𝑢
𝐸𝑖(𝑥) = ∫−𝑥 𝑑𝑢 (A-7-3)
𝑢

La sonde thermique génère une source de chaleur dans le milieu pendant un certain temps
𝜏ℎ durant laquelle la variation de température dans le milieu est décrite par l’équation A-7-
2. Suite à cela, la sonde cesse d’être alimentée pour laisser place à une phase de repos. La
variation de température pendant cette deuxième phase est quant à elle décrite par l’équation
A-6-4 (Carlaw & Jaeger,1986).
𝑞 𝑟2 𝑟²
∆𝑇 = − 4𝜋𝜆 [−𝐸𝑖 (− 4𝛼𝜆) + 𝐸𝑖 (− 4𝛼(𝑡−𝜏 ))] (A-7-4)

Les équations A-7-2 et A-7-4 ne peuvent être résolues explicitement pour 𝜆 et 𝛼 (ASTM
International,2014). En revanche, le développement en série de Taylor de la fonction
Intégrale Exponentielle s’écrit :
1
𝐸𝑖(𝑥) = 𝛾 + ln|𝑥| − 𝑥 + 4 𝑥 2 + 𝑂(𝑥 3 ) (A-7-5)

𝛾 étant la constante d’Euler (De Vries & Peck,1958).


Donc si 4𝛼𝑡/𝑟² ≫ 1 et en supposant que 𝜆 est constante dans le temps et l’espace, nous
obtenons, avec un bon degré d’approximation, la variation de température qui est alors
proportionnelle au logarithme du temps (relation A-7-6) (ASTM International, 2014) :
𝑞
∆𝑇 ≈ − 4𝜋𝜆 ln(𝑡) 0 < 𝑡 ≤ 𝜏ℎ (A-7-6)

Pendant la phase de repos (𝑡 > 𝜏ℎ ) les conditions sur le flux de chaleur deviennent :
𝜕𝑇
𝑞 = lim 2𝜋𝜆𝑟 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜏ℎ ;
𝑟→0 𝜕𝑟
𝑞 = 0, pour 𝑡 > 𝜏ℎ .
La variation de température pendant cette seconde phase est donnée par la realtion A-7-7 :
𝑞 𝑡
∆𝑇 ≈ − 4𝜋𝜆 ln (𝑡−𝜏 ) 𝑡 ≥ 𝜏ℎ (A-7-7)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 116


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 8 : Montage mis en place pour la mesure la conductivité thermique
La photo A-8-1 montre le montage mis en place pour la mesure de conductivité thermique
du matériau d’étude. Sur cette photo, on voit le PVC qui contient le sable de rigole sec. A
l’intérieur du sable de rigole sec, est introduit la sonde thermique qui est reliée au variateur
de puissance et à la station d’acquisition Data View Pro (boitier de couleur blanche). Le Data
View Pro est relié à son tour à un ordinateur qui permet la visualisation de l’évolution de la
température en fonction du temps. Au variateur de puissance est relié un relais qui assure le
contrôle du temps de chauffage. Le relais est relié à une carte arduno sur lequel est enregistré
le programme de contrôle du temps de chauffage. La carte arduno à son tour est relié à un
ordinateur qui assure son alimentation.

Système d’acquisition Variateur de


Ordinateur
Data View Pro puissance
permettant la lecture
des température PVC contenant du sable
de mer sec

Ordinateur permettant
d’alimenter le relais

Photo A-8-1 : Montage mis en place pour la mesure de la conductivité thermique

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 117


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 9 : Description du système d’acquisition Data View Pro.
Le système acquisition de température Data View Pro v.0.2 est constitué d’une partie matériel
et d’une partie logiciel.
Partie matéiriel :
Il possède une carte arduno qui assure le traitement et la transmission des données collectées
au logiciel. Il possède 4 thermocouples et transmet les températures observées au logiciel via
un port USB. Chaque thermocouple possède des bandes noir dont le nombre représente le
numéro attribué au thermocouple dans le logiciel. Par exemple, le thermocouple avec deux
bandes est désigné par «T2» dans le logiciel.
Variation minimum : 0,25 K
Précision : +/- 2K
Partie logiciel :
C’est un script python qui assure le stockage des données collectées dans un fichier au format
CSV (.csv)
Elément chauffant :
Résistance : 54 ohms
Tension maximal : 25 V
La Photo A-8-1 montre une vue de la station d’acquisition Data View Pro.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 118


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Boitier comportant Sonde thermque

les cartes ardunos portant le


thermocouple

Câble USB à
connecter à
l’ordinateur

Les thermocouples 2,
3;4 utiliser pour la
mesure de diffusivité
thermiques

Photo A-9-1 : Vue de la station d’acquisition Data View Pro.

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 119


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 10 : Les différentes courbes relatives à l’éprouvette N°5 (Echantillon N°1)

35
Phase de chauffage Phase de repos
34

33

32
T(°C)

31

30 Partie utilisée pour


le calcul de 𝝀
29

28
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (s)

Figure A-10-1 : Evolution de la température en fonction du temps.

Phase de chauffage
35

34

33

32
T(°C)

31

30

29

28
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)

Figure A-10-2 : Evolution de la température en fonction du temps (partie de la phase de


chauffage utilisée le calcul de 𝜆)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 120


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Phase de chauffage
35

34

33

32
T(°C)

31

30

29

28
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)

Figure A-10-3 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) et délimitation de la


phase quasi-stationnaire.

Phase de chauffage
33,5

33 y = 2,1591x + 21,279
R² = 0,9893
32,5

32
T(°C)

31,5

31

30,5

30

29,5
4 4,2 4,4 4,6 4,8 5 5,2 5,4 5,6
ln(t)

Figure A-10-4 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) (phase quasi-


stationnaire.)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 121


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes
Annexe 11 : Les différentes courbes relatives à l’éprouvette N°6 (Echantillon N°2)

39
Phase de chauffage Phase de repos
37

35
T(°C)

33
Partie utilisée pour
31 le calcul de 𝝀
Point de mesure
29

27
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s)

Figure A-11-1 : Evolution de la température en fonction du temps.

Phase chauffage
39

37

35
T(°C)

33

31

29

27
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)

Figure A-11-2 : Evolution de la température en fonction du temps (partie de la phase de


chauffage entrant dans le calcul de 𝜆)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 122


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Phase de chauffage
39

37

35
T(°C)

33

31

29

27
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)
Figure A-11-3 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) et délimitation de la phase
quasi-stationnaire.

Phase de chauffage
36
y = 5,0696x + 9,0363
35 R² = 98,31
34

33
T(°C)

32

31

30

29
4 4,2 4,4 4,6 ln(t) 4,8 5 5,2 5,4

Figure A-11-4 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) (phase quasi-stationnaire)

Annexe 12 : Les différentes courbes relatives à l’éprouvette N°9 (Echantillon N°3)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 123


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Annexes

39
Phase de chauffage Phase de repos
37

35
T(°C)

33

31
Partie utilisée pour
29 Point de mesure
le calcul de 𝝀

27
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s)

Figure A-12-1 : Evolution de la température en fonction du temps.

Phase de chauffage
39

37

35
T(°C)

33

31

29

27
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)

Figure A-12-2 : Evolution de la température en fonction du temps (partie de la phase de


chauffage entrant dans le calcul de 𝜆)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 124


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO
Annexes

Phase de chauffage
39

37

35
T(°C)

33

31

29

27
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)

Figure A-12-3 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) et délimitation de la phase


quasi-stationnaire.

Phase de chauffage
36
y = 5,0054x + 9,2736
35
R² = 0,9949
34

33

32
T(°C)

31

30

29

28

27
3 3,5 4 4,5 5 5,5
ln(t)

Figure A-12-4 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) (phase quasi-


stationnaire)

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 125


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Annexes
Annexe 13 : Mesure et détermination de la masse volumique en vrac du sable de rigole sec
Tableau A-13-1 : Résultats de détermination de la masse volumique en vrac du sable de
rigole sec
Sable de rigole sec Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Numéro du moule 5 7 4
Volume du moule (cm3) 2105 2105 2105
Masse du moule (g) 312 315 320
Masse du moule + matériau (g) 3638 3683 3730
Massa du matériau(g) 3326 3369 3410
Masse volumique en vrac 𝝆
1,58 1,60 1,62
(g/cm3)
Moyenne (g/cm3) 1,6
Ecart type (g/cm3) 0,02

Annexe 14 : Mesure et détermination de la masse volumique en vrac du charbon fin en


poussière
Tableau A-14-1 : Résultats de détermination de la masse volumique en vrac du charbon fin
en poussière
Charbon fin en poussière Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
Numéro du moule 5 7 4
Volume du moule (cm3) 2105 2105 2105
Masse du moule (g) 312 315 320
Masse du moule + matériau (g) 1807 1767 1793
Massa du matériau(g) 1495 1452 1473
Masse volumique en vrac 𝝆
0,71 0,69 0,70
(g/cm3)
Moyenne (g/cm3) 0,7
Ecart type (g/cm3) 0,01

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 126


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Annexes
Annexe 15 : Les photos des matériels des essais

Photo A-15-1 : Matériau en tas Photo A-15-2 : Prélèvement du matériau

Photo A-15-3 : Matériau étalé pour séchage Photo A-15-4 : Ecretage du matériau au
au soleil tamis 400 𝜇𝑚

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 127


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Annexes

Photo A-15-6 : Malaxage de la fraction


Photo A-15-5 : Lavage du matériau
0-0,4mm du matériau

Photo A-15-7 : Matériel pour l’essai de bleu Photo A-15-8 : Immersion des
de méthylène éprouvettes CBR

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 128


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Annexes

Photo A-15-9 : Poinçonnment du matériau Photo A-15-10 : Matériau compacté et


à l’aide de la presse CRB analogique arasé dans un moule Proctor modifié

Photo A-15-11 : Tamisage du matériau Photo A-15-12 : Série de tamis

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 129


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Annexes

Photo A-15-14 : Assemblage


Photo A-15-13 : Découpage des PVC
PVC+embase+rehausse

Photo A-15-15 : Matériau compacté dans un PVC et parrafiné avec de la bougie

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 130


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Annexes

Photo A-15-17 : Exemple de montage mis


Photo A-15-16 : Série éprouvette utilisée
en place pour la mesure de la conductivité
pour l’essai de conductivité thermique
thermque

Photo A-15-18 : Charbon fin en poussière utilisé pour la calibration

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 131


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Annexes

Photo A-15-19 : Matériau +moule+balance Photo A-15-20 : Moule vide + balance

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 132


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Table des matières

Table des matières :


Dédicaces .......................................................................................................................................... i
Remerciements ................................................................................................................................ ii
Hommages ....................................................................................................................................... v
Résumé ............................................................................................................................................ vi
Abstract .......................................................................................................................................... vii
Sommaire ...................................................................................................................................... viii
Liste des figures .............................................................................................................................. xi
Liste des tableaux ......................................................................................................................... xiv
Liste des photos ............................................................................................................................ xiv
Liste des sigles et abréviations ..................................................................................................... xv
Liste des symboles et unités de mesure ..................................................................................... xvi
Introduction générale ..................................................................................................................... 1
: Généralités sur la chaussée et sur les matériaux routiers. ..................................... 4
1.1 Introduction ..................................................................................................................... 4
1.2 La chaussée....................................................................................................................... 4
1.2.1 Nécessité d’une chaussée ......................................................................................... 4
1.2.2 La structure d’une route .......................................................................................... 5
1.2.3 Les types de chaussées ............................................................................................. 6
1.2.3.1 Les chaussées souples ou flexibles .................................................................................. 6
1.2.3.2 Les chaussées semi-rigides .............................................................................................. 7
1.2.3.3 Les chaussées rigides ........................................................................................................ 7
1.2.4 Les types de stuctures de chaussées ........................................................................ 8
1.2.4.1 Les chaussées souples ....................................................................................................... 8
1.2.4.2 Chaussée bitumineuse épaisse......................................................................................... 9
1.2.4.3 Chaussée à assise traitée au liant hydraulique ou semi-rigide .................................... 9
1.2.4.4 Chaussée mixte ................................................................................................................. 9
1.2.4.5 Chaussée inverse ........................................................................................................... 10
1.2.4.6 Chaussée en béton de ciment ou rigide ....................................................................... 10
1.2.5 Rôle des différentes couches d’une chaussée....................................................... 11
1.2.5.1 Partie supérieure des terrassements ............................................................................ 11
1.2.5.2 Arase de terrassement ................................................................................................... 11
1.2.5.3 Couche de forme ........................................................................................................... 11
1.2.5.4 Plate forme support de chaussée .................................................................................. 11
1.2.5.5 Couches d'assise ............................................................................................................. 11
1.2.5.6 Couche de surface ......................................................................................................... 12
1.2.6 Les principales causes de dégradations des chaussées ....................................... 12

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 133


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Table des matières
1.2.6.1 Les conditions climatiques ............................................................................................ 12
1.2.6.2 Les types de dégradations ............................................................................................. 13
1.2.6.2.1 Les dégradations structurelles (Type A) ................................................................ 13
1.2.6.2.2 Les dégradations non structurelles (Type B) ........................................................ 13
1.3 Les matériaux utilisés en technique routière au Bénin .............................................. 13
1.3.1 Origine et nature des matériaux .......................................................................... 13
1.3.1.1 Origine des matériaux .................................................................................................. 13
1.3.1.2 Nature des matériaux.................................................................................................... 14
1.3.2 Les matériaux de plate-forme ............................................................................... 14
1.3.2.1 Les sables naturels et améliorés ...................................................................................... 15
1.3.3 Les matériaux pour la couche de fondation et pour la couche de base ............ 15
1.3.4 Les matériaux pour le revêtement ........................................................................ 16
1.3.4.1 Les enduits superficiels (ESU)....................................................................................... 16
1.3.4.2 Les enrobés denses......................................................................................................... 16
1.3.4.3 Les bétons bitumineux .................................................................................................. 17
1.4 Différents matériaux granulaires disponibles au Bénin ............................................ 17
1.5 Latérite et son utilisation en technique routière ......................................................... 19
1.5.1 Présentation et définition ...................................................................................... 19
1.5.2 Spécifications routières pour les graves latéritiques........................................... 19
1.6 Conclusion ..................................................................................................................... 25
: Métrologie thermique ............................................................................................. 26
2.1 Introduction ................................................................................................................... 26
2.2 Transferts thermiques : quelques éléments fondamentaux ....................................... 26
2.2.1 Modes de transferts thermiques ........................................................................... 26
2.2.1.1 Rayonnement ................................................................................................................. 26
2.2.1.2 Conduction..................................................................................................................... 27
2.2.1.3 Convection ..................................................................................................................... 27
2.2.2 Propriétés thermiques............................................................................................ 28
2.2.2.1 Conductivité thermique ................................................................................................ 28
2.2.2.2 Capacité thermique ....................................................................................................... 29
2.2.2.3 Diffusivité thermique .................................................................................................... 29
2.2.2.4 Flux thermique .............................................................................................................. 30
2.2.2.5 Effusivité thermique E ................................................................................................... 30
2.2.3 Transfert de chaleur dans les milieux poreux .................................................... 30
2.2.3.1 Effets de la porosité et de la composition minéralogique du milieu ......................... 31
2.2.3.2 Effet de l’eau................................................................................................................... 32
2.3 Mesure des propriétés thermiques............................................................................... 33
2.3.1 Méthode en régime permanent ............................................................................ 34
2.3.1.1 La méthode de la plaque chaude gardée ..................................................................... 34

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 134


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Table des matières
2.3.1.2 La méthode à flux radial ............................................................................................... 35
2.3.1.3 La méthode des boîtes .................................................................................................. 36
2.3.2 Méthodes en régime transitoire ............................................................................ 38
2.3.2.1 Méthode du fil chaud.................................................................................................... 38
2.3.2.2 Méthode laser flash ....................................................................................................... 40
2.3.2.3 Méthode flash ................................................................................................................ 41
2.3.2.4 Méthode Parker ............................................................................................................. 42
2.3.2.5 Méthode des temps partiels .......................................................................................... 43
2.3.3 Méthodes en régime quasi-établi ......................................................................... 44
2.3.3.1 Méthode de contact : la sonde thermique ................................................................... 44
2.3.3.2 Mesure de la diffusivité thermique.............................................................................. 45
2.4 Choix de la méthodes de mesure ................................................................................. 46
2.5 Conclusion ..................................................................................................................... 47
: Caractérisation de la grave latéritique .................................................................. 48
3.1 Introduction ................................................................................................................... 48
3.2 Présentation du milieu d’étude choisi .......................................................................... 48
3.3 Les esais déteminants les caractéristiques physico-mécanique ................................. 49
3.3.1 Teneur en eau pondérale (NF P 94-050)............................................................. 50
3.3.2 Masse volumique réelle (NF EN 1097-6) ............................................................ 50
3.3.3 Teneur en matière organique (XP P 94-047) ..................................................... 52
3.3.4 Analyse granulométrique par tamisage (NF P 94-056 ou NF EN ISO 17892-4)
52
3.3.5 Valeur au bleu de méthylène ( NF P 94-068) ..................................................... 54
3.3.6 Les limites d’Atterberg (NF P 94-051) ................................................................. 57
3.3.7 Essai Proctor modifié (NF P 94-093).................................................................... 59
3.3.8 Essai California Bearing Ratio (CBR) (NF P 94-078) .......................................... 62
3.3.9 Essai de cisaillement direct (NF P 94-071-1) ...................................................... 64
3.4 Présentation et interprétation des résultats ................................................................. 65
3.4.1 Teneur en eau pondérale ...................................................................................... 66
3.4.2 Masse volumique réelle ......................................................................................... 66
3.4.3 Teneur en matière organique ............................................................................... 67
3.4.4 Analyse granulométrique par tamisage ............................................................... 67
3.4.5 Valeur au bleu de méthylène ................................................................................ 69
3.4.6 Les limites d’Atterberg ........................................................................................... 70
3.4.7 Essai Proctor ........................................................................................................... 70
3.4.8 Essai California Bearing Ratio (CBR) .................................................................... 71
3.4.9 Essai de cisaillement direct.................................................................................... 72
3.5 Conclusion ..................................................................................................................... 75

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 135


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Table des matières
: Détermination de la conductivité thermique de la grave latérique .................... 76
4.1 Introduction ....................................................................................................................... 76
4.2 Mesure de la conductivité thermique : Méthode de la sonde thermique (ASTM D-5334-
14,2014) ................................................................................................................................... 76
4.2.1 Matériel ...................................................................................................................... 76
4.2.2 Mode opératoire ..................................................................................................... 79
4.2.3 Présentation des résultats ...................................................................................... 82
4.2.3.1 Résultats des essais de conductivité thermique........................................................... 82
4.2.3.1.1 Phase de calibration ................................................................................................ 82
4.2.3.1.2 Résultats de mesure de la conductivité thermique des trois (3) échantillons ... 87
4.3 Conclusion ..................................................................................................................... 91
Conclusion générale et perspectives ........................................................................................... 92
Références : .................................................................................................................................... 93
i. Bibliographies .................................................................................................................... 93
ii Webographies .................................................................................................................... 98
Annexes : .....................................................................................................................................100
Table des matières :.....................................................................................................................133

Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique de la grave 136


latéritique utilisée pour la construction des routes. Rédigé par Marc Camel HONVO

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