Mémoire HONVO Mahougnon Marc Camel - Compressed
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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
THEME :
Caractérisation mécanique et détermination de la conductivité thermique
de la grave latéritique utilisée pour la construction des routes
Dédicaces
A
Mon Père Maxime HONVO et à Mère Jeanine HOUNDJO, pour m’avoir donné une bonne
éducation, aux valeurs combien précieuses, qu’ils ont su m’inculqué, à toutes ces années de
sacrifices, aux efforts incommensurables qu’ils ont consentis à mon égard.
Veuillez accepter ce travail, comme ma reconnaissance ineffable pour avoir été les principaux
artisans de mon avenir. Que Dieu, le Tout Puissant, puisse vous combler de bonheur et de ses
grâce.
Mon oncle Edouard HOUNDJO et sa femme Mathilde ADOUKONOU, pour m’avoir gardé
comme leur propre enfant durant ces cinq dernières années. Que l’Eternel Dieu vous garde
et vous bénisse, qu’il fasse également pour vous et qu’il aide vos enfants à aller de l’avant dans
leurs vies.
Remerciements
« J’exprime ici ma profonde gratitude à DIEU pour son amour infini. Merci Seigneur pour
m’avoir gardé toute ma vie durant et particulièrement ces cinq dernières années. GLOIRE A
TOI SEIGNEUR AU PLUS HAUT DES CIEUX »
Dire « Merci » est et demeure un acte de gratitude envers ceux qui accordent une grâce.
Ainsi, je ne saurais commencer la rédaction de ce mémoire sans adresser mes sincères
remerciements à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement
de ce travail.
Nous tenons à remercier sincèrement notre maître de mémoire, Académicien Antoine
VIANOU, Professeur Titulaire des Universités CAMES, Directeur de l’Ecole Doctorale
Sciences de l’Ingénieur (ED-SDI) et Vice-Recteur Honoraire de l’Université d’Abomey-
Calavi (Bénin), pour avoir accepté de diriger ce travail. Merci à vous et que Dieu
bénisse vous et votre famille.
Nous tenons à remercier notre encadreur, Dr Agapi HOUANOU, Maître Assistant des
Universités CAMES, Enseignant Chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
(EPAC) qui nonobstant ses multiples occupations professionnelles, et académiques
s’est malgré tout engagé à nous encadrer durant ce travail. Nous lui sommes
reconnaissant pour ses encouragements et sa confiance. Merci à vous et que Dieu
bénisse vous et votre famille.
Nous tenons à remercier de tout cœur Monsieur Constant ADJAGBONI, Ingénieur en
génie civil, pour sa disponibilité, ses précieux conseils sans oublier son soutien
matériel et financier.
Nous tenons à remercier sincèrement Dr Jean-Louis Comlan FANOU, pour ses aides
et son assistance.
Hommages
A mes maîtres de mémoire,
Professeur Antoine VIANOU,
Recevez l’expression de ma gratitude et de ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé mes
premiers pas dans la recherche, Merci infiniment.
Hommages respectueux !!!
Docteur Agapi HOUANOU
Vous êtes un exemple qui témoigne de la rigueur scientifique au travail. Vos qualités de grand
enseignant nous ont motivé à travailler avec vous. Ce document n’aurait pas connu son
achèvement sans vos précieux conseils, votre grand esprit d’écoute, votre courtoisie et votre
soutien intellectuel et matériel.
Trouvez dans cet hommage l’expression de ma profonde gratitude.
Hommages respectueux !!!
Ir Constant ADJAGBONI
Recevez l’expression de ma reconnaissance pour m’avoir aidé, soutenu et guidé dans cette
recherche.
Hommages respectueux !!!
Résumé
La présente étude a pour objectif principal de déterminer la conductivité thermique
de la grave latéritique non liée employée comme matériau routier. En prélude à l’essai de
mesure de la conductivité thermique, la grave latéritique a été caractérisée comme matériau
routier conformément au guide du CEBTP. Ainsi, des essais de caractérisation effectués, il
ressort que la grave latéritique à l’étude possède de très bonnes performances physiques et
mécaniques et peut être utilisé en couche d’assise de chaussée. Les essais de mesure de la
conductivité thermique ont été réalisés sur des éprouvettes du matériau compacté dans des
cylindres de PVC à 100% de l’Optimum Proctor Modifié. En vue de déterminer la valeur de
la conductivité thermique, la méthode de la sonde thermique employée en régime quasi-établi
a permis d’enregistrer les différentes températures pendant une durée de 1050 secondes. Le
traitement des températures recueillies a permis d’évaluer la valeur moyenne de la
conductivité thermique qui s’élève à 0,211 ± 0,009 𝑊/(𝑚. °𝐶), valeur obtenue dans la zone
linéaire caractéristique de la phase quasi-stationnaire. Cette valeur de la conductivité
thermique obtenue nous a permis de qualifier la grave latéritique compacté à 100% à
l’Optimum Proctor Modifié de faible conducteur thermique conformément à la norme de
classification thermique des matériaux.
Mots clés : Grave latéritique, conductivité thermique, régime quasi-établi, matériau routier,
sonde thermique.
Abstract
The main objective of this study is to determine the thermal conductivity of unbound
lateritic gravel used as road material. As a prelude to the thermal conductivity measurement
test, the laterite gravel was characterized as a road material in accordance with the CEBTP
guide. Thus, from the characterization tests carried out, it emerges that the lateritic gravel
under study has very good physical and mechanical performance and can be used as a base
layer. The thermal conductivity measurement tests were carried out on specimens of the
material compacted in 100% PVC cylinders of Modified Optimum Proctor. In order to
determine the value of thermal conductivity, the thermal probe method used in a quasi-steady
state made it possible to record the various temperatures for a period of 1050 seconds. The
treatment of the temperatures collected made it possible to evaluate the average value of
thermal conductivity which amounts to 0,211 ± 0,009 𝑊/(𝑚. °𝐶), value obtained in the
linear zone characteristic of the quasi-stationary phase. This value of the thermal conductivity
obtained allowed us to qualify the lateritic gravel compacted at 100% with the Modified
Optimum Proctor of low thermal conductor in accordance with the standard for thermal
classification of materials.
Key words : Lateritic gravel, thermal conductivity, quasi-steady state, road material, thermal
probe.
Sommaire
Dédicaces .......................................................................................................................................... i
Remerciements ................................................................................................................................ ii
Hommages ....................................................................................................................................... v
Résumé ............................................................................................................................................ vi
Abstract .......................................................................................................................................... vii
Sommaire ...................................................................................................................................... viii
Liste des figures .............................................................................................................................. xi
Liste des tableaux ......................................................................................................................... xiv
Liste des photos ............................................................................................................................ xiv
Liste des sigles et abréviations...................................................................................................... xv
Liste des symboles et unités de mesure ..................................................................................... xvi
Introduction générale ..................................................................................................................... 1
: Généralités sur la chaussée et sur les matériaux routiers. ..................................... 4
: Métrologie thermique ............................................................................................. 26
: Caractérisation de la grave latéritique .................................................................. 48
: Détermination de la conductivité thermique de la grave latérique .................... 76
Conclusion générale et perspectives ........................................................................................... 92
Références : .................................................................................................................................... 93
Annexes : .....................................................................................................................................100
Table des matières :.....................................................................................................................133
𝛼 Diffusivité thermique 𝑚2 . 𝑠 −1
E Effusivité thermique 𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚−2 . 𝑠 −1/2
c Capacité thermique massique 𝐽. 𝑘𝑔−1 . 𝐾 −1
C Capacité thermique volumique 𝐽. 𝑚−3 . 𝐾 −1
w Teneur en eau %
𝜌 Masse volumique kg/m3
Introduction générale
0.1 Contexte
Les latérites ou les sols latéritiques sont une grande famille de sols typiques des régions
tropicales humides et qui résultent d’un processus d’altération d’une roche-mère qui
s’appauvrit en silice et s’enrichit en fer et en alumine sous forme d’oxyde 𝐹𝑒2 𝑂3 et 𝐴𝑙2 𝑂3. Ces
sols sont très utilisés en construction routière dans les pays d’Afrique tropicale et équatoriale,
au sud du Sahara, et en Amérique du Sud, qu’il s’agisse de grave latéritiques, d’argiles
latéritiques, de carapaces latéritiques ou de cuirasses latéritiques (Bohi, 2008).
L’abondance de ce matériau et son moindre coût d’exploitation favorisent son utilisation en
construction routière en Afrique Sub-Saharienne malgré sa variable résistance suivant les
zones climatiques (ALBTP, 2018).
Dans la même perspective, Thiaw S. (2006) ajoute que la latérite constitue presque 100 % des
couches de fondation et 60 à 70 % des couches de base grâce à sa disponibilité le long des
tracés des routes et son faible coût d’exploitation. Par ailleurs, d’après Terzaghi (1958) ;
Nanda et al. (1958) et Gidigasu (1976), la latérite a été toujours décrite comme ‘’un sol à
problème’’ à cause des modes opératoires usuels dans les laboratoires de mécanique des sols
qui n'étaient pas applicables.
0.2 Problématique
Notre étude sera basée sur trois axes principaux que sont :
Faire une étude bibliographique en rapport aux notions abordées dans notre étude ;
Déterminer les caractéristiques physiques et mécaniques de la grave latéritique
conformément au guide du CEBTP (1984) ;
1.2 La chaussée
1.2.1 Nécessité d’une chaussée
Lorsqu'un véhicule se déplace sur un sol, son poids est transmis à celui-ci sous forme
de pression par l'intermédiaire des pneumatiques. Ces pressions, voisines de la pression de
gonflage des pneumatiques, sont relativement importantes voire 1 à 2 kg/cm2 pour un
véhicule léger, 6 à 7 kg/cm2 pour un poids lourd. D'une manière générale, les sols ne peuvent
supporter sans dommage les pressions induites par les pneumatiques. Si le sol n'est pas assez
porteur, le pneu le comprime et il se forme une ornière (CIMBETON, 2009). Comme le
montre la figure 1.1
Figure 1.1 : Formation d'une ornière sous l'effet d'une charge se déplaçant sur un sol.
(CIMBETON, 2009)
Figure 1.2 : Schéma de principe illustrant la déflexion d'un sol sous l'effet de passage d'une
charge
(CIMBETON, 2009)
La déflexion "d" est proportionnelle à la charge appliquée. Elle est pratiquement constante si
l'on répète l'application de cette charge des milliers de fois sur différents sols ayant les mêmes
caractéristiques. L'orniérage est la déformation résiduelle "Wr" qui s'accroît au fur et à mesure
des passages des véhicules et proportionnellement à leurs charges.
Il est donc nécessaire d'interposer entre le véhicule et le sol, un écran qui aura pour but de
répartir les charges sur une plus grande surface et de réduire ainsi les pressions transmises
au sol jusqu'à une valeur admissible. La chaussée constitue cet écran.
La diffusion des pressions diffère par sa nature et son intensité selon que l'on a affaire à une
couche non traitée, à une grave non traité, à une couche traitée (au ciment ou au bitume) ou
à une dalle de béton de ciment. Toutefois, cette diffusion n'est obtenue qu'avec une épaisseur
convenable de matériaux adéquats. Ces couches de matériaux constituent la structure de la
chaussée (CIMBETON, 2009).
Couche de surface
Corps ou assise de
chaussée
Dalle de béton
Couche de fondation
Sol Support
Chaussée rigide
1. Revêtement bitumineux mince (éventuelle)
2. Couche de base en béton de ciment
3. Couche de fondation en béton maigre
4. Plate-forme support
Nous remarquons que la grave latéritique occupe plus de 50% du territoire béninois, presque
dans tous les départements du Bénin, ce matériau est disponible et est le plus utilisé en
technique routière au Bénin d’où le choix de ce matériau.
Granulométrie - passant à
(après compactage in situ) :
38 mm 85 - 100 80 - 100
19 mm 70 - 100 65 - 100
10 mm 50 - 95 50 - 100
5 mm 40 - 90 35 - 100
2,5 mm 30 - 80 25 - 80
0,7 mm 15 - 45 15 - 55
0,08 mm 5 – 20 5 - 35
Granulométrie - passant à
(après compactage in situ)
:
50 mm
40 mm 100 100
31,5 mm 95 - 100 95 - 100
20 mm 85 - 100 90 - 100
10 mm 60 - 100 75 - 100
5 mm 35 - 90 58 - 100
2 mm 20 - 75 40 - 78
1 mm 12 - 50 28 - 65
0,5 mm 10 - 40 22 - 56
0,08 mm 7 - 35 18 - 50
4 – 20 5 – 35
CBR - après 4 jours
d'imbibition pour 95 %
OPM 80 minimum 25 à 35 minimum
Source : (CEBTP, 1984)
Mais, généralement la majorité des pays tropicaux disposent de critères et de normes
spécifiques. Ces normes aboutissent à des systèmes de classification qui se basent
généralement sur l'expérience des ingénieurs routiers, en ce qui concernent les limites des
caractéristiques retenues. Les systèmes de classifications internationales semblent dès lors
insuffisantes pour traiter ce genre de matériaux car les classant toujours dans la même classe.
Les tableaux suivants illustrent quelques systèmes de classification.
d12≥0,08mm
d70˂2mm B1 : sables silteux...
0,1≤VBS≤0,2
d12≥0,08mm
B2 : sables argileux (peu
d70˂2mm
argileux) ...
VBS˃0,2
d12≥0,08mm
Sols sableux ou grave avec d70≥2mm B3 : graves silteuses
fines 0,1≤VBS≤0,2
B d35≥0,08mm ;
dmax ≤ 50 mm et d12≥0,08mm B4 : graves argileuses (peu
d35 ≥ 0,08 mm d70≥2mm argileuses) ...
Sols comportant des fines et 0,1≤VBS≤0,2
des gros éléments d12 < 0,08 mm ≤ d35, B5 : sables et graves très
d12 < 0,08 mm VBS ≤ 1,5 ou IP ≤ 12 silteux...
C d12 < 0,08 mm ≤ d35, B6 : sables et graves
dmax> 50 mm VBS ˃ 1,5 ou IP ˃ 12 argileux à très argileux.
Sols insensibles à l'eau d12 < 0,08 mm et dmax >
D C : Argiles à silex, argiles à
50 mm
VBS ≤ 0,1 meulière, éboulis,moraines,
ou d12 > 0,08 mm et VBS >
d12 ≥ 0,08 mm alluvions grossières.
0,1
dmax ≤ 50 mm D1 : sables alluvionnaires
d70 < 2 mm propres, sables de dune...
dmax ≤ 50 mm D2 : graves alluvionnaires
d70 ≥ 2 mm propres, sables...
D3 : graves alluvionnaires
dmax> 50 mm grossières propres, dépôts
glaciaires...
Source : (NF P 11-300)
Pour ce qui est de la classification HRB (Highway Research Board), celle-ci se base
d'une part sur une granulométrie simplifiée (tamis de 80μm, 0,4mm et 2mm), sur la limite
de liquidité et l'indice de plasticité d’autre part. En utilisant cette classification, les graves
latéritiques couvrent plusieurs classes. Les plus grave sont de A-2-4 à A-2-7 tandis que les
plus argileux (passant aux tamis 80 μm >35%) sont des A-7-5 et A-7-6.
A1 A3 A2 A4 A5 A6 A7
Tamis de 2 mm ≤50
Pourcentage
Tamis de 0,4 mm ≤30 ≤50
de passant
Tamis de 80μm ≤15 ≤25 ≤10 ≤35 ≤35 ≤35 ≤35 ≤36 ≤36 ≤36 ≤36 ≤36
Indice de plasticité <6 NM* ≤10 ≤10 ≥11 ≥11 ≤10 ≤10 ≥11 ≥11>𝑊𝐿 -30 ≥11>𝑊𝐿 -30
Pour la Non
fraction ≤ 2 Limite de liquidité ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≤40 ≥41 ≥41
mesurable*
mm
Indice de de
0 0 0 ≤4 ≤8 ≤12 ≤16 ≤20
groupe
Cailloux Mélange de graviers limoneux ou
Sols
Dénomination Graviers Sable fin argileux avec sables limoneux ou Sols argileux
limoneux
Sables argileux
Source : (GHERDAOUI, 2007)
1.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons montré qu’une chaussée est une structure multicouche
réalisée avec différents matériaux à l’état naturel ou traité dont chacune de ses couches a un
rôle bien défini. Parmi les différents types de structure qui existent, la structure souple est la
structure de faible et de moyen trafic réalisée au Bénin dont la latérite est largement utilisée
pour construire ses couches d’assise et ses couches de forme.
Ensuite nous avons constaté la complication des caractéristiques des sols latéritiques liés
à leur utilisation en construction routière. On peut noter que le choix de leur utilisation dans
la construction routière varie d’un pays à un autre ; et selon les différents types de projet, on
observe aussi des changements des spécifications de CEBTP.
: Métrologie thermique
2.1 Introduction
L’étude des propriétés thermiques des matériaux routiers occupe une place très
importante dans le cadre de la recherche des matériaux offrants de bonnes caractéristiques
thermiques. Ainsi, la qualité de la détermination des propriétés thermiques des graves
latéritiques dépend essentiellement du matériel utilisé et des différentes méthodes employées.
Dans ce chapitre, après avoir présenté quelques notions sur les transferts thermiques, nous
présenterons les différentes méthodes de mesure des propriétés thermiques des matériaux et
enfin nous ferons le choix d’une méthode pour la mesure de la conductivité thermique de la
grave latéritique.
Figure 2.1 : Schéma des échanges thermiques ayant lieu entre une structure de chaussée et
l’atmosphere
(BERRAHA Y., 2017)
Ces phénomènes ainsi que d’autres phénomènes beaucoup plus complexes expliquent par
exemple l’effet de serre, la différence de température entre un objet placé à l’ombre et un
autre au soleil ainsi que l’exemple de la diminution du rayonnement terrestre (en d’autres
termes la chaleur perdue par la Terre). Le rayonnement est en effet un phénomène connu et
mesuré depuis très longtemps (Joseph Vallot, 1887).
2.2.1.2 Conduction
Dans le cas de la conduction, la chaleur se propage de proche en proche dans le
matériau où passé d’un corps à un autre par contact direct. Les molécules du secteur le plus
chaud vont venir heurter les molécules voisines et ainsi transmettre leur énergie de vibration
aux molécules voisines. La vitesse de progression du flux de chaleur à travers un corps, ce
que nous définirons comme la conductivité thermique, dépend de l’aptitude de ses molécules
et de ses électrons à recevoir et à transmettre la chaleur.
2.2.1.3 Convection
La convection est un mode de transfert thermique correspondant à un transfert de
chaleur lié au mouvement d’un fluide. La plupart du temps, le champ de pesanteur jouera un
rôle important dans les mouvements se produisant au sein du fluide. Dans le cas d’une plaque
chauffante se trouvant en dessous de l’air (le fluide), l’air chaud proche de la plaque va
monter en altitude de pars sa faible densité par rapport à l’air ambiant de plus faible
température, donc plus dense.
⃗ = − λ. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
q gradT [W. m−1 . K −1 ] (2.1)
Δ𝑇 (𝑇1 −𝑇2 )
avec q le flux de chaleur [W. m−2 ] , T la température [K], et 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = =
𝑒 𝑒
[𝐾. 𝑚−1 ].
Δ𝑇
avec :
∇ = opérateur nabla,
Si on considère λ constante et qu’il n’y a pas de source de chaleur interne nous obtenons la
forme commune de l’équation de la chaleur donnée par la relation (2.4).
𝜌𝑐 𝜕𝑇 1 𝜕𝑇
∇2 𝑇 = = (2.4)
𝜆 𝜕𝑡 𝛼 𝜕𝑡
valeur 𝑑′𝛼 est grande et plus la vitesse de transmission de la chaleur est rapide. Inversement,
plus elle est faible et plus la vitesse de transmission est lente. Des matériaux avec une faible
diffusivité thermique sont par exemple bons dans le domaine du stockage d’énergie
thermique.
2.2.2.4 Flux thermique
Le flux thermique est la quantité d'énergie thermique qui traverse une surface
isotherme par unité de temps. Le flux s'exprime en watt (W) ou en calorie par seconde (cal/s).
𝜕𝑄
𝜑= (2.6)
𝜕𝑡
𝐸 = √𝜆𝜌𝑐 (2.7)
avec :
𝜆 : est la conductivité thermique du matériau (en [W/m·K])
𝜌 : la masse volumique du matériau (en [kg/m3])
𝑐 : la capacité thermique massique du matériau (en [J/kg.K])
E : elle s'exprime donc en (𝐽. 𝐾 −1 . 𝑚−2 . 𝑠 −1/2 )
𝜌 C 𝜆
Matériau
𝑔/𝑐𝑚3 𝐽/(𝑘𝑔. 𝐾) 𝑊/(𝑚. 𝐾)
Quartz……………………………… 2,65 733 8,4
Minéraux*………………………….. 2,65 733 2,9
Matière organique ………………… 1,3 1926 0,25
Eau ………………………………… 1,00 4185 0,6
Air …………………………………. 0,0012 1005 0,026
Verre………………………………... 2,2 800 1,05
Calvaire ……………………………. 2,7 850 1,4
* : valeurs moyennes des minéraux présents dans les sols
Figure 2.3 : Illustration schématique des transferts thermiques dans un milieu poreux.
(Kurt, 2012)
En l’absence d’eau, les contacts entre grains sont étroits (contact rouge) et le trajet d’un bord
à l’autre de la section est plus long (a). A mesure que la teneur en eau augmente, les contacts
s’élargissent, entrainant une augmentation de la conductivité thermique (b, c, d).
Pour de faibles teneurs en eau, l’eau est retenue avec une extrême ténacité à la surface des
particules solides. Lorsque tous les granulats sont imprégnés de cette fine couche d’eau
(Figure 3.3b), l’eau va alors prendre place au contact entre granulats et ainsi créer des sortes
de ponts entre ces derniers ; favorisant le transfert de chaleur. Une augmentation de la teneur
en eau se traduit alors par une diminution de la force de tension qui s’exerce entre les
particules solides et l’eau. L’eau circule donc plus librement et peut notamment prendre place
dans les pores non saturés (Figure 2.3d). Ces différents comportements s’expriment en terme
de tension de succion et dépendent bien évidemment de la nature du sol (Farouki,1981). Dans
les sables par exemple la conductivité thermique augmente rapidement avec l’augmentation
de la teneur en eau et c’est de manière plus générale, ce qui est observé pour la majorité des
sols comme l’indique la Figure 2.4.
Al Nakshabandi & Kohnke (1965) montrent que l’eau a un plus gros impact sur la
conductivité thermique effective d’un sol que ne l’ont la densité ou la granulométrie. La
relation qui existe entre la teneur en eau et la conductivité thermique a été étudiée en détail
par Karsten (1949) au moyen d’essais expérimentaux. Son étude empirique a permis d’établir
des équations donnant la conductivité thermique en fonction du logarithme de la teneur en
eau et de la densité sèche.
D’autres équations empiriques existent. Citons comme exemple les travaux de Van &
Winter-korn (1959) dont l’équation donne la conductivité thermique comme une fonction
du degré de saturation.
Quelle que soit la méthode considérée, le point de départ sera toujours l’équation de la chaleur
(relation (2.4)). De là, un modèle souvent idéal sera considéré, à savoir : une géométrie, des
conditions aux limites, des conditions initiales et des hypothèses de travail. Une résolution de
cette équation donne la répartition de la température et l’évolution temporelle dans le cas
instationnaire. Les nombreuses méthodes qui découlent de cette approche générale peuvent
être classées selon quatre critères regroupés dans le Tableau 2.2. Néanmoins, le critère sur
lequel l’accent sera mis est celui du régime thermique. Ce critère englobe deux grandes
familles de méthodes : les méthodes en régime permanent ou stationnaire et celles en régime
quasi-établi (Degiovanni,1994).
Tableau 2.2 : Critères permettant de distinguer les classes de méthodes
dédiées à la caractérisation thermique (Gauthier,2012)
Nombre de points de
Géométrie Régime thermique Type de mesure
mesure
demi-espace 1 point
permanent absolue
cylindre 2 point
quasi-établi différentielle
sphère n points
Pour un même matériau, des écarts allant jusqu’à 20% ont été observés entre différents
travaux de recherche ayant eu recours à cette méthode (Jackson, 1976), mais de manière
générale la méthode GHP est considérée comme étant relativement précise (Farouki,1981).
En effet, l’étude de Mitchell et al. (2010) a montré que les conductivités thermiques de
matériaux isolants mesurées avec cette méthode peuvent être données avec une incertitude
relative inférieure à 3,5%.
En revanche, cette méthode est chronophage, car elle requiert que l’équilibre soit établi et
qu’un grand écart de température soit appliqué. Un autre inconvénient de la méthode GHP
résulte de l’influence de la gravité sur les flux thermiques. En effet, Woodside et Cliffe (1959)
ont mené des essais sur du sable d’Ottawa et ont montré que la conductivité thermique était
plus élevée dans le cas du flux thermique vertical dirigé vers le haut Δ𝑇↑ que celui dirigé vers
le bas 𝛥𝑇↓ . Cette différence est d’autant plus importante que le gradient de température dans
l’échantillon est grand.
2.3.1.2 La méthode à flux radial
La méthode à flux radial est une sorte de version cylindrique de la plaque chaude gardée. La
Figure 2.6 illustre le dispositif. Une source de chaleur est disposée au centre d’un spécimen
cylindrique, dissipant un flux de chaleur radial à travers le matériau. Une gaine chauffante
entoure l’échantillon permettant d’effectuer des mesures de conductivité thermique en
fonction de la température. Des thermocouples sont placés le long de l’échantillon et sur ses
faces internes et externes afin de mesurer le gradient de température d’une part et pour
s’assurer que la température est constante le long de l’axe central d’autre part.
Le principal inconvénient rencontré lorsqu’on utilise cette méthode est comme pour la
plupart des méthodes en régime permanent le temps d’attente est relativement long avant
d’atteindre un état d’équilibre. Ce temps peut se compter en heures voir en jours dans le cas
des matériaux très isolants ou pour des échantillons d’épaisseur importante.
2.3.1.3 La méthode des boîtes
La méthode des boîtes est une méthode de régime permanent : il s’agit de réaliser un
écoulement de chaleur unidirectionnel à travers un échantillon de matériau à tester, en
effectuant les mesures après obtention du régime permanent.
Figure 2.7 : Vue générale de la cellule de mesure ‘’la méthode des boîtes’’.
(Nassima Sotehi, 2010)
- Le volume A maintenu à température faible grâce à un échangeur R situé à sa base,
parcouru par de l’eau glycolée refroidie (environ -5°C) par un cryostat K. Ce volume
A est fortement isolé au moyen de l’isolant styrodur.
- Des boites chaudes, 𝐵1, revêtues, sur la partie interne de leur face supérieure, d’un
film chauffant C dont l’émission de chaleur peut être contrôlée à l’aide d’un rhéostat.
L’échantillon E du matériau à tester est situé entre la boîte 𝐵1 et la capacité A de telle
manière que les flux latéraux soient négligeables.
En refroidissant A et en chauffant 𝐵1, encrée un gradient de température entre 𝐵1 et
A de telle manière que les échanges convectifs sur les faces de E soient nuls.
On fait en sorte, par réglage de l’émission de chaleur, que la température à l’intérieure
de 𝐵1 : 𝑇𝐵 soit légèrement supérieure à la température extérieure 𝑇𝑎 (température de
la salle d’expérimentation). On relève les températures sur les deux faces de
l’échantillon (au centre de ceux-ci) : 𝑇𝑐 et 𝑇𝑓 (faces chaude et froide).
En régime permanent, on obtient deux ou trois heures après le début de l’expérience :
𝜆
𝑞̇ = 𝑒 (𝑇𝑐 − 𝑇𝑓 ). 𝐴 + 𝑞1̇ (2.10)
𝝓 𝟒𝜶𝒕 𝑹𝟐𝒔 𝒓𝟐
𝚫𝑻(𝑹𝒔 , 𝒕) = (𝐥𝐧 ( 𝜸) + (
) + 𝑶( )) (2.16)
𝟒𝝅𝝀 𝑹𝟐𝒔 𝒆 𝟒𝜶𝒕 𝟒𝜶𝒕
Avec :
𝜙 4𝛼𝑡
𝜃 = 4𝜋𝜆 𝑙𝑛 (𝑅2 𝑒 𝛾 ) (2.19)
𝑠
Si l’on suppose que la masse spécifique ne varie pas avec la température, il suffit de mesurer
la diffusivité thermique et la chaleur spécifique pour obtenir une mesure de la conductivité
thermique à haute température.
Un échantillon cylindrique dont l’épaisseur (e) est nettement plus faible que son diamètre est
placé dans un porte-échantillon qui se trouve à l’intérieur d’un four maintenu à température
constante. Une de ses faces est illuminée par des pulses (de l’ordre de la milliseconde) émis
par un laser, ce qui assure un chauffage uniforme de la face avant. La température de la face
arrière est mesurée, en fonction du temps, à l’aide d’un capteur de mesure infrarouge (figure
2.11). En l’absence de pertes thermiques de l’échantillon, la température devrait augmenter
de manière monotone. Dans une situation réelle, l’enregistreur mesurera un pic de
température suivi d’un retour à la température du four. Le temps (t) nécessaire pour que la
face arrière atteigne la moitié de la température de pic (par rapport à la température du four),
permet de déterminer la diffusivité thermique suivant :
𝟏.𝟑𝟕𝒆²
𝜶= (2.21)
𝒕𝝅²
2.3.2.3 Méthode flash
Cette méthode permet d’estimer la diffusivité thermique des solides. On envoie sur
l’une des faces d’un échantillon à faces parallèles un flux lumineux de forte puissance
pendant un temps très court. Un thermocouple en contact avec la face arrière permet
d’enregistrer l’élévation de sa température à partir du moment où la face avant a reçu le flash.
Une modélisation des transferts de chaleur dans l’échantillon a permis à plusieurs auteurs de
proposer des méthodes d’estimation de la diffusivité thermique à partir du thermogramme
expérimental. La simplicité de certaines de ces méthodes a rendu la méthode flash très
populaire, un certain nombre de précautions expérimentales doivent toutefois être respectées
pour atteindre une bonne précision.
𝟐
𝒆𝟐 𝒕 𝒕
𝜶= (𝟎, 𝟗𝟓𝟒 − 𝟏, 𝟓𝟖𝟏 𝒕𝟏/𝟐 + 𝟎, 𝟓𝟓𝟖 (𝒕𝟏/𝟐 ) ) (2.24)
𝒕𝟓/𝟔 𝟓/𝟔 𝟓/𝟔
𝟐
𝒆𝟐 𝒕 𝒕
𝜶= (𝟎, 𝟖𝟏𝟖 − 𝟏, 𝟕𝟎𝟖 𝒕𝟏/𝟐 + 𝟎, 𝟖𝟖𝟓 (𝒕𝟏/𝟑 ) ) (2.25)
𝒕𝟓/𝟔 𝟓/𝟔 𝟓/𝟔
Où :
e : est l’épaisseur de l’échantillon en m
𝑡𝜌 : est le temps écoulé depuis l’excitation pour que la température à la face arrière s’élève de
ρ fois son élévation maximale au cours de l’expérience (voir figure 2.14).
On retient en général une moyenne des trois valeurs obtenues. Cette méthode est plus précise
que la méthode de Parker car elle prend en compte les pertes convectives mais présente
l’inconvénient de n’utiliser qu’un nombre très réduit de points du thermogramme.
𝑞 𝑑𝑇 −1
𝜆= ( ) (2.26)
4𝜋 𝑑𝑙𝑛𝑡
Les premières applications de cette méthode furent menées par Van der Held et Van Drunen
en 1949 pour la mesure de la conductivité thermique de liquides, puis par Hooper et Lepper
en 1950 pour la mesure dans les sols. Ces derniers ont obtenu des résultats très satisfaisants
sous des sols non saturés et ont également montré qu’il n’y a pas de modification significative
de la distribution en eau de l’échantillon (confirmé par la suite par De Vries en 1952). Depuis
ce temps, plusieurs travaux ont eu recours à cette méthode pour mesurer la conductivité
thermique dans des sols (Mason et Kurtz 1952, Lachenbruch 1957, Van Rooyen et
Winterkron 1959, Woodside et Messmer 1961, Penner 1970, McGaw 1974).
𝑃 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚−1 𝑃 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚 𝑃+1 −𝑇 𝑃
𝑇𝑚
𝑚 𝑚+1 𝑚+1
𝜆( )−𝜆( ) = 𝜌𝑐 ( ) (2.28)
Δ𝑧 Δ𝑧 Δ𝑡
teneur en eau moyenne (De Vries, 1963). Ces méthodes sont tout de même les plus précises
parmi les méthodes existantes.
Les méthodes en régime quasi-établi sont quant à elles considérées comme étant moins
précises que les précédentes (Gauthier, 2012). Les écarts sont néanmoins faibles et ne
concernent généralement que les matériaux très isolants. En revanche, Nagasaka &
Nagashima (1981) ainsi que Xie & Cheng (2001) ont montré que la méthode de la sonde
thermique permet de réduire les erreurs dues aux mouvements convectifs de fluide pouvant
avoir lieu autour de la source de chaleur. De ce point de vue, la méthode de la sonde
thermique est plus fiable que les méthodes en régime permanent tel que le GHP. Pour cela,
pour déterminer la conductivité thermique de la grave latéritique, nous avons choisi d’utiliser
la méthode de la sonde thermique.
2.5 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes modes de transferts thermiques,
les différentes propriétés thermiques des matériaux et les différentes méthodes de mesures
des propriétés thermiques.
Nous retenons qu’il existe plusieurs méthodes pour la détermination des propriétés
thermiques des matériaux, en régime permanent, en régime transitoire et en régime quasi-
établi. Ainsi, pour notre étude, nous avons choisi d’utiliser la méthode de la sonde thermique
qui est une méthode du régime quasi-établi pour effectuer la mesure de la conductivité
thermique de la grave latéritique. Dans la suite de notre développement, nous présenterons
les caractéristiques physiques et mécaniques de la grave latéritique et la méthode de
détermination de la conductivité thermique de la grave latéritique.
Ce choix est dû au fait qu’il a été prouvé que les plus grandes déformations s’observent dans
les parties fines.
→ Mode opératoire
La masse (m) du matériau sur laquelle est déterminée la teneur en eau est choisie en fonction
de la dimension des éléments qu’il contient. Cette masse (m) de matériau est placée dans un
bac ou coupelle propre et sec puis, ils sont introduits dans une étuve à 50°C jusqu’à
l’obtention de l’état sec du matériau.
Conventionnellement l’évaporation de l’eau est considérée comme achevée si la masse (m2)
de la prise d’essai n’a pas varié de plus de 2/1000 entre deux pesées.
La durée totale du séchage peut donc varier de quelques heures à plusieurs jours.
La teneur en eau est déterminée par :
𝐦−𝒎𝟐
𝐰= ∗ 𝟏𝟎𝟎 (3.1)
𝒎𝟐
3.3.2 Masse volumique réelle (NF EN 1097-6)
L’essai a pour but la détermination de la masse volumique absolue et du coefficient
d’absorption d’eau. La masse volumique absolue est le rapport entre la masse de l'échantillon
séché en étuve et le volume qu'il occupe dans l'eau, y compris les pores fermés, mais à
l'exclusion de ceux accessibles à l'eau.
Le coefficient d’absorption d’eau rapport de l’augmentation de masse d’un échantillon
de granulats à sa masse sèche, après passage à l’étuve, du fait de la pénétration de l’eau dans
les pores accessibles à l’eau.
→ Mode opératoire
- Prendre une quantité de matériau ;
- Laver la prise d’essai afin d’éliminer les grains adhérents et écarter tous les grains refusés
au tamis de 31,5mm et passant au tamis de 0,063mm ;
- Sécher dans l’étuve à une température de 110 ± 5°𝐶 jusqu’à masse constante et laisser
refroidir à température ambiante ;
- Peser le pycnomètre et son entonnoir (𝑀1) ;
- Placer la prise d’essai avec précaution dans le pycnomètre ;
- insérer l’entonnoir au sommet du pycnomètre et peser l’ensemble (𝑀2) ;
- Remplir le pycnomètre avec de l’eau à 22 ± 3°𝐶, jusqu’à environ 30mm de la partie rodée
du col ;
- Remuer soigneusement les granulats à l’aide de la tige de verre pour éliminer l’air occlus
et les bulles d’air adhérentes ;
- une fois l’air éliminé ;
- Remplir le pycnomètre avec de l’eau jusqu’au repère ;
- prendre la température de l’eau ;
- Sécher soigneusement les parois extérieures du pycnomètre et peser (𝑀3) ;
- Vider le pycnomètre et verser la prise d’essai dans le pycnomètre et peser (M4) ;
- Compléter l’ensemble pycnomètre + matériau avec le liquide et peser, soit (M5) ;
- Prendre la température du liquide complément ;
- Répéter la procédure avec une deuxième prise.
→ Mode opératoire
Peser 100g de matériau après dessiccation à l’étuve à 105°C (𝑃1 ). Placer l’échantillon
dans une coupelle d’évaporation.
Ajouter 100ml d’eau oxygénée à 20 volumes, chauffer doucement à 60°C en agitant
à l’aide d’une baguette de verre afin de faciliter le dégagement des bulles gazeuses et
permettre la réaction complète.
Poursuivre l’opération jusqu’à ce que le dégagement gazeux ne soit presque atténué.
Eliminer l’excès d’eau oxygénée par ébullition pendant 10 à 15 minutes quand la
réaction est achevée.
Nettoyer la baguette avec de l’eau distillée, sécher à l’étuve et peser (P2).
Déterminer ainsi la perte de poids : 𝑃3 = 𝑃1 − 𝑃2 .
Calculer le pourcentage de matières organiques
𝑃1 −𝑃2
𝐶𝑀𝑂𝐶 = (3.9)
𝑃1
granulométriques classées par dimensions des grains. Le classement se fait à partir de tamis à
maille carrée ou de passoires à trous.
→ Matériel
- une série de tamis normalisés ;
- une étuve à température réglable allant à 300°C ± 2°C ;
- une balance électronique de capacité 30 kg et de précision 0,2 g ;
- des dispositifs de lavage ;
- brosses, et pinceaux.
Photo 3.3 : Matériel nécessaire pour l’essai d’analyse granulométrique par tamisage
→ Mode opératoire
L’exécution de l’essai commence par le quartage de l’échantillon remanié suivi de
l’échantillonnage qui consiste à prélever une quantité représentative de matériau.
La masse d’échantillon à prélever est obtenue suivant la formule :
200D < M < 600D
Où : M : est la masse de l’échantillon en gramme ;
D : le diamètre maximal des granulats : le diamètre en millimètre du tamis directement
supérieur, dans la série au tamis, ayant obtenu le premier refus.
L'échantillon prélevé suit les étapes ci-après :
séchage : le séchage est fait à l'étuve à une température de 105°c jusqu'à l'obtention
d'un poids sec constant (𝑚1 ).
trempage : la prise d’essai est trempée pendant 24 h, et passe au lavage conformément
aux prescriptions.
tamisage : l'opération consiste à :
- Verser le matériau lavé et séché (soit 𝑚2 ) dans la colonne de tamis ;
- Agiter manuellement cette colonne puis reprendre un à un les tamis en commençant par
celui qui a la plus grande ouverture en adoptant un fond et un couvercle. On agite chaque
tamis en donnant par la main des coups réguliers sur la monture. D'une manière générale,
on peut considérer qu'un tamisage est terminé lorsqu'il n'y a plus de passant à travers les
mailles du tamis pendant une période de 25 secousses ;
- verser le tamisât recueilli dans le tamis immédiatement inférieur et on reprend la même
opération jusqu'au dernier tamis de la colonne;
- peser au fur et à mesure les refus partiels de chaque tamis et les cumuler à chaque fois.
Les masses des différents refus cumulés sont rapportées à la masse totale de l'échantillon sec
et le pourcentage des refus cumulés ainsi obtenus par :
𝒎
𝒓𝒊 = (𝒎 𝒊 ) . 𝟏𝟎𝟎 (3.10)
𝟏
→ Mode opératoire
Elle comporte trois étapes :
Préparation de l’échantillon
L’échantillon prélevé est lavé puis passer au travers d’un tamis d’ouverture 0,4 mm. La pâte
obtenue est appelée mortier et c’est sur elle que l’essai sera réalisé. Le sol est ensuite séché à
une température inférieure ou égale à 60° C jusqu’à un état pâteux prêt pour la réalisation
de l’essai.
Détermination de la limite de liquidité 𝑾𝑳
Les opérations suivantes sont effectuées pour sa détermination :
- régler la hauteur de chute de la coupelle à 10mm à l’aide de la cale de l’outil à
rainurer ;
- malaxer vigoureusement le mortier sur un marbre à l’aide de la spatule pour obtenir
une pâte bien homogène ;
- placer la pâte, dont la masse est estimée à 70g (sans recourir à la pesée), dans la
coupelle propre et sèche avec la spatule en plusieurs couches, l’épaisseur du sol au
centre de la coupelle est égale environ à 15mm ;
- partager la pâte en deux parties symétriques à l’aide de l’outil à rainurer tenu
perpendiculairement à la surface de la coupelle ;
- fixer la coupelle sur le socle puis la soumettre à une série de chocs à la cadence
régulière de deux coups par seconde ;
- noter le nombre de coup N lorsque les deux parties symétriquement de la rainure se
rejoignent sur une longueur de 1cm appréciée à l’œil nu ; la fermeture de la rainure
a lieu par affaissement et non par glissement de la pâte sur le fond de la coupelle ;
- prélever à l’aide de la spatule un échantillon à l’endroit de la pâte affaissée ;
L'abscisse du maximum de cette courbe représente la teneur en eau optimale 𝛚𝐨𝐩𝐦 et son
ordonnée la masse volumique sèche maximale 𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙 .
→ Matériel
Il comprend :
- Placer le moule sur un socle en béton d’au moins 100 kg, ou sur un plancher en
béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble de l’énergie appliquée le soit à
l’échantillon ;
- Recommencer l’opération pour chaque couche (faire des rayures sur la surface
compactée pour une meilleure liaison). La quantité de matériau à utiliser, pour
chaque couche dans un moule CBR, est approximativement égale à 1700 g ;
- Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit
dépasser le corps du moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai ;
- Araser soigneusement à partir du centre ; on veillera au cours de l’arasement à ne
pas créer de trous sur la surface arasée ; nettoyer extérieurement le moule et peser
l’ensemble (𝐌𝟐 ) ;
- Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire), démouler le sol et prélever
deux prises en haut et en bas de l’échantillon ;
- Déterminer les teneurs en eau et faire la moyenne (w) ;
- Augmenter de 2 % la teneur en eau de départ et recommencer 4 à 5 fois l’essai,
après nettoyage du moule, à chaque fois ;
Pour chaque prise d’essai :
o Calculer la densité sèche (𝛾𝑑 /𝛾𝑒 ), 𝛾𝑒 étant la masse volumique de l’eau :
- Si V est le volume de l’échantillon, égal au volume du moule,
- M, la masse de l’échantillon humide, égale à (𝐌𝟐 - 𝐌𝟏 ), la masse de l’échantillon
sèche est égale à (M*100)/(100 + ω(%))
𝐌𝐬 (𝐌 − 𝐌 )∗𝟏𝟎𝟎
𝟐 𝟏
𝛄𝐝 = = (𝟏𝟎𝟎 (3.17)
𝐕 + 𝛚(%)).𝐕
o Tracer la courbe 𝛾𝑑 = f(ω), en joignant au mieux les points de coordonnées (ω;𝛾𝑑 /𝛾𝑒 )
obtenus par les valeurs de ω et 𝛄𝐝 pour les différentes prises d’essai.
→ Matériel
- le moule CBR ;
- la dame Proctor modifié
- l’ensemble des accessoires (embase, rehausse, disque d’espacement, règle à
araser,…) ;
- le matériel d’usage courant (balances, étuve, bacs,…).
- La presse CBR
→ Mode opératoire
L’échantillon est préparé en tenant compte des références Proctor.
- prélever 18000g de matériau ce qui correspond aux 3 points de l’essai et on y ajoute
la quantité d’eau nécessaire pour atteindre la teneur en eau à l’optimum Proctor.
- compacter le prélèvement dans 3 moules différents (cinq (5) couches de matériau par
moule) respectivement à 56coups, 25coups et 10coups puis on les pèse.
- positionner le plateau de gonflement sur les éprouvettes avant de mettre en place les
surcharges (25 coups surtout) ;
- mettre en place le comparateur et initialiser ;
- immerger l’ensemble de sorte que les éprouvettes soient recouvertes par une hauteur
d’eau appropriée.
- relever la valeur totale de gonflement linéaire atteint après 4 jours d’immersion.
- retirer l’ensemble du bac à immersion et après égouttage exécuter le poinçonnement.
Au cours du poinçonnement, les lectures au comparateur sont effectuées pour les
enfoncements suivants : 0,63 ; 1,25 ; 2 ; 2,5 ; 5 ; 7,5 et 10 mm pour chaque éprouvette.
Après le poinçonnement, on se sert d’un abaque CBR de calibration de l’anneau pour
déterminer les forces correspondantes à chaque lecture en KN.
→ Expression des résulats
On calcule les valeurs suivantes :
𝑬𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒑é𝒏é𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝟐, 𝟓 𝒎𝒎 𝒅′ 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (𝒆𝒏 𝒌𝑵)
∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟑, 𝟑𝟓
𝑬𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒑é𝒏é𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝟓 𝒎𝒎 𝒅′ 𝒆𝒏𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 (𝒆𝒏 𝒌𝑵)
∗ 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟗, 𝟗𝟑
L’indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
Dans le cas de l’I.CBR immersion, on précise :
- la valeur de la déformation de l’éprouvette G, exprime en pourcentage :
∆𝐡
𝐆= ∗ 𝟏𝟎𝟎 (3.18)
𝐡
→ Mode opératoire
Conditionnement des éprouvettes
La forme et le conditionnement des éprouvettes varient d’un essai à un autre. Pour
notre projet de recherche, nous avions choisi de confectionner les éprouvettes en matériau
remaniés et reconditionnés aux énergies de compactages correspondantes à 100% de l’OPM
et à 95% de l’OPM en suivant la norme de l’essai Proctor modifé (NF P 94-093).
- Réaliser l’essai Proctor modifié afin de déterminer les valeurs optimales de compactage
(γdmax et WOPM ) des passants au tamis 5 mm ;
- Avec ces valeurs optimales de compactage (γdmax et WOPM ), confectionner des
éprouvettes compactées dans des moules Proctor modifié ;
- Démouler les éprouvettes, les couper en deux avec de la scie, les entourer avec de
papier aluminium puis les mettre dans des sachets plastiques afin de conserver la
teneur en eau ;
- Faire une carrotage dans les éprouvettes coupées préalablement à l’aide d’un anneau
afin d’obtenir les éprouvettes à soumettre à l’essai de cisaillement.
Méthode de l’essai de cisaillement direct
- Mettre les éprouvettes carrotées avec anneau dans la boîte de cisaillement constituée
de deux demis boîtes indépendantes, c’est-à-dire qui peuvent se déplacer
horizontalement ;
- Assembler les deux demis éprouvettes et les placer à l’intérieur de la cellule de
cisaillement puis remplir la cellule d’eau ;
- Appliquer sur la face supérieure de l’éprouvette un effort normal maintenu constant
pendant toute la durée de l’essai ;
- Faire la lecture des forces horizontales de cisaillement sur le capteur lorsque le
cisaillement commence sous l’effet de la contrainte normale 𝜎 ;
- Le cisaillement est réalisé à la vitesse choisie et aux contraintes choisies.
Le matériau contient peu d’eau car la teneur en eau moyenne est inférieure à 4%.
3.4.2 Masse volumique réelle
Les résultats obtenus sur les trois échantillons sont présentés dans le tableau 3.2 ci-
dessous :
Tableau 3.2 : Résultats des essais sur le poids spécifique
Grave
Poids spécifiques
latéritique
d < 4 mm 4 mm < d < 10 mm d > 10 mm Total
Echantillon 1
2,77 2,99 2,98 2,91
Ps (kN/m3)
Echantillon 2
2,74 2,96 3,02 2,91
Ps (kN/m3)
Echantillon 3
2,84 2,99 2,98 2,94
Ps (kN/m3)
Moyenne
2,78 2,98 2,99 2,92
(kN/m3)
Ecart type
0,05 0,02 0,02 0,02
(kN/m3)
Le poids spécifique rend compte de la dureté des grains. Le seuil limite recommandé
est de 2,65. Le poids spécifique obtenu pour chaque fraction de notre matériau est plus élevé
que 2,65 et la moyenne en générale nous donne 2,92. Donc il s’agit d’un bon matériau
utilisable en couche de chaussée pour les routes à faible trafic.
Ces résultats sont plus explicites sur les courbes granulométriques suivantes :
Courbe granulométrique
100
%Passants
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
Ech 1 Ech 2 Min couche de base
Max couche de base Ech 3 Min Couche de fondation
Max Couche de fondation
Au vu de ces résultats nous remarquons que les trois échantillons s’inscrivent dans le fuseau
granulométrique des graves latéritiques à utiliser en couche de base et en couche de
fondation. Les spécifications prescrites par le CEBTP nous ont permis de faire les comparaisons
suivantes :
- Couche de fondation :
Maximum de passant à 80μm (CEBTP < 35%
1984)
Maximum de passant à 80μm trouvé lors Echantillon 1 : 15 %
de l’AG Echantillon 2 : 11 %
Echantillon 3 : 13 %
Les résultats obtenus sont tous conformes aux exigences du CEBPT puisque les passants
au tamis 80μm de nos échantillons sont inférieurs à 35 %. Par conséquent notre matériau
peut être utilisé en couche de fondation.
- Couche de base :
Maximum de passant à 80μm (CEBTP < 20%
1984)
Maximum de passant à 80μm trouvé lors Echantillon 1 : 15 %
de l’AG Echantillon 2 : 11 %
Echantillon 3 : 13 %
Nous remarquons que les résultats obtenus sont tous conformes aux exigences du
CEBPT car les passants au tamis 80μm de nos échantillons sont inférieurs à 20%. Par
conséquent notre matériau peut être utilisé en couche de base.
Valeur au bleu
Grave latéritique
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
VBS 0,33 0,36 0,31
Moyenne 0,33
Ecart type 0,03
Les valeurs au bleu de méthylène des trois échantillons sont dans la plage 0,2 et 1,5. La grave
latéritique est donc qualifié de sablo-limoneux.
Le Guide Technique pour la Réalisation des Remblais et des couches de forme (GTR, 1992)
retient pour IP les seuils d’argilosité suivants :
Les trois échantillons prélevés sur le matériau ont un IP compris entre 12 et 25, ce qui en fait
un sol moyennement argileux selon le GTR 92. La limite de liquidité des trois échantillons est
inférieure à 35. On retient donc que pour la grave latéritique, que son WL est inférieure à 35
et de plus, son IP est inférieur à 15 dans tous les cas : la grave latéritique respecte les exigences
des limites d’Atterberg pour son utilisation en couche de base et en couche de fondation.
Interprétation
Les conditions d’utilisation des graves latéritiques en couche de base des chaussées
exigent que la densité sèche minimale requise soit de 2 tonnes/m3 au minimum et pour une
teneur en eau comprise entre 7 à 13%. En couche de fondation des chaussées, elles exigent
que les graves latéritiques doivent avoir une densité sèche minimale requise de 1,8 à 2
tonnes/m3 et pour une teneur en eau comprise entre 7 à 13%. Ces limites de densités sèches
sont inférieures à celles des trois échantillons et leurs teneurs en eau sont comprises dans la
plage exigée. Le matériau convient parfaitement aux couches de bases et de fondation pour
chaussées revêtues.
Interprétation
D’après le tableau 3.8, l’indice CBR à 95% de l’OPM varie entre 102 et 109. Il vaut en
moyenne 106.
D’après le tableau 3.9, le gonflement linéaire relatif à 95% de l’OPM vaut en moyenne 0,04%.
cisaillement a été réalisé trois fois au niveau de chaque Optimum Proctor modifié. C’est les
résultats moyens qui sont présentés dans cette partie.
Tableau 3.10 : Valeurs de la teneur en eau optimale et de la densité sèche optimale ayant
servi pour la fabrication des éprouvettes de l’essai de cisaillement.
L’analyse des résultats de l’essai de cisaillement direct nous a permis de tracer les
courbes de contraintes tangentielles en fonction des déplacements horizontaux (𝜏 ′ , ∆𝑙). Le
tracé de ces courbes nous a permis de déterminer les valeurs des contraintes de cisaillement
à l’état final (𝜏𝑓,𝑓 ). Ensuite, ces contraintes nous serviront à tracer la courbe des contraintes
tangentielles en fonction des contraintes normales.
200 200
150 150
τ' (kPa)
τ (kPa)
100 100
50 50
0 0
0 2 4 0 1 2 3 4 5
Δl (mm) Δl (mm)
50 kPA 100 kPa 200 kPa 400 kPa 50 kPa 100 kPa 200 kPa 400 kPa
D’après le tableau 3.11, les angles de frottement sont pratiquement les mêmes mais la
cohésion effective varie entre 1,425 kPa à 11,076 kPa respectivement à 90% OPM et à 100%
OPM. Nous pouvons dire que plus la compacité est élevée, plus grande est la cohésion
effective. D’autre part ces caractéristiques sont élevées ce qui confirme la nature de la grave
latéritique.
150
100
100
50
50
0 0
0 100 200 300 400 500 0 100 200 300 400 500
σ' (kPa) σ' (kPa)
3.5 Conclusion
Dans ce chapitre, la provenance des différents matériaux pour cette étude a été
présentée. On a décrit les méthodes de réalisation des essais géotechniques et mécaniques
ainsi que les résultats des essais réalisés sur le matériau.
Les essais physiques et mécaniques réalisés sur la grave latéritique nous ont permis de
savoir qu’il est de très bonne qualité et est utilisable en couche d’assise. Les résultats d’essai
en moyenne sont les suivantes : 𝑊𝑛𝑎𝑡 = (3,50 ± 0,02 )% ; 𝐶2𝑚𝑚 = (20,00 ± 2,08) %
; 𝐶0,5𝑚𝑚 = (16,00 ± 2,08) % ; 𝐶0,08𝑚𝑚 = (16,00 ± 1,6) % ; 𝑊𝐿 = (33,00 ± 1,53) % ; 𝐼𝑃 =
(14,00 ± 0,58) % ; 𝑀𝑂 = (0,75 ± 0,02) % ; 𝑃𝑠 = (2,92 ± 0,02) 𝐾𝑁/𝑚3 ; 𝑊𝑂𝑃𝑀 =
(8,20 ± 0,02) % ; 𝛾𝑠 = (2,28 ± 0,02) 𝑡/𝑚3; 𝐼𝐶𝐵𝑅95% = (106,00 ± 3,79) % ; (𝐶 ′ 90% =
1,425 𝑘𝑃𝑎, 𝜑 ′ 90% = 29,48°) ; (𝐶 ′100% = 11,076 𝑘𝑃𝑎, 𝜑 ′100% = 29,74°). Toutes ces valeurs
s’installent correctement dans les plages des exigences du CEBTP pour l’utilisation du
matériau en couche de base et en couche de fondation de chaussée revêtue. Il sera question
de présenter dans la suite de notre développement la méthode de l’essai pour la mesure de la
conductivité thermique du matériau ainsi que les résultats de mesure.
Variateur de
puissance
Appareil de mesure
de conductivité
Etuve thermique
Balance
Le matériau d’étalonnage doit avoir une conductivité thermique situé dans la plage suivante :
(0,2 < 𝜆 < 5 𝑊/𝑚. 𝐾).
Il est existe un certain nombre de matériaux utilisé pour la calibration de cet outil parmi
lesquels figure le sable de rigole sec et le charbon fin en poussière. Ces deux matériaux ont
des conductivités thermiques bien documentées ; le Tableau 4.2 en donne leurs valeurs.
Tableau 4.2 : Conductivités thermiques des matériaux utilisées lors de la phase de
calibration
𝝀
Matériau Condition Référence
(W/(m.°C))
Sable de http://fourmailletard.canalblog.com
0,400 𝜌 = 1600 𝑘𝑔/𝑚3
rigole sec /archives/2008/12/13/12589580.html
Charbon fin http://fourmailletard.canalblog.com
0,12-0,13 30 ≤ 𝑇(°𝐶) ≤ 150
en poussière /archives/2008/12/13/12589580.html
La conductivité thermique du milieu est alors donnée par la relation 4.2. La sonde a nécessité
une phase de calibration qu’il faut également prendre en compte dans le calcul de la
conductivité thermique. Pour ce faire, la relation 4.2 intègre également le coefficient de
calibration 𝐶𝜆 .
𝑄 𝑡
𝜆 = 𝐶𝜆 ln( 2) (4.2)
4𝜋(𝑇2 −𝑇1 ) 𝑡1
Avec :
𝑅𝐼 2 𝑈𝐼
𝑄= = (4.3)
𝐿 𝐿
(𝑇 −𝑇 ) (𝑇2 −𝑇1 )
En posant 𝑆ℎ = ln(𝑡 2)−ln1(𝑡 ) = 𝑡 (4.4)
2 1 ln( 2 )
𝑡1
Et :
Q : puissance linéique fournie au milieu (W/m) ;
R : résistance de la sonde thermique (Ω) ;
I : courant constant parcourant la résistance chauffante (A) ;
L : longueur de l’élément chauffant (m) ;
𝜆 : conductivité thermique (W/(m.K)) ;
𝐶𝜆 : facteur de correction ;
𝑡1 et 𝑡2 : temps de mesures (s) ;
𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2 : les températures correspondantes respectivements aux temps 𝑡1 et 𝑡2 .
𝑆ℎ : pente de la regression linéaire
département de génie civil de l’EPAC. Après prélèvement du sable de rigole, ce dernier a été
mis à l’étuve et porté à une température de 105 ± 5°𝐶 pendant un temps de plus de 48 heures
afin de le sécher jusqu’à masse constante. Les valeurs de conductivités thermiques visées sont
rappelées dans le Tableau 4.3.
Tableau 4.3 : Conductivités thermiques des matériaux de calibration
𝝀
Matériau Condition Référence
(W/(m.°C))
Sable de http://fourmailletard.canalblog.com
0,400 𝜌 = 1600 𝑘𝑔/𝑚3
rigole sec /archives/2008/12/13/12589580.html
Charbon fin http://fourmailletard.canalblog.com
0,12-0,13 30 ≤ 𝑇(°𝐶) ≤ 150
en poussière /archives/2008/12/13/12589580.html
Le sable de rigole sec et le charbon fin en poussière étant les matériaux choisis comme
référence pour définir le facteur de correction, ils ont été placés dans les mêmes conditions
que celles du matériau à l’étude. De ce fait, les deux matériaux furent placé dans les cylindres
de PVC qui ont servi pour les essais subséquents. Comme le stipule l’ASTM D5334, l’essai
comprend deux phases : une phase de chauffage et une phase de repos. La Figure 4.3 présente
l’évolution de la température en fonction du temps du sable de rigole sec et du charbon fin
en poussière tout en montrant les deux phases de la mesure.
40
Phase de chauffage
39
38
37
Partie utilisée pour le
36
T(°C)
35
calcul de 𝝀
34 Point de mesure
33
32
31
30
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Temps (s) (a)
58
Phase de chauffage Phase de repos
53
48
T(°C)
43
Point de mesure
38
Partie utilisée pour
le calcul de 𝝀
33
28
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s) (b)
Figure 4.3 : Evolution de la température en fonction du temps :(a) sable de rigole sec ; (b)
charbon fin en poussière
A la suite d’une mesure, les données brutes obtenues en sortie sont des valeurs de température
enregistrées à deux secondes d’intervalle et pendant un minimum de 1000s. Selon l’ASTM
D5334, c’est uniquement la phase de chauffage qui est considérée dans le calcul de la
conductivité thermique 𝜆. En observant les deux courbes de la Figure 4.3, on remarque que
pendant la phase de chauffage la température croît de façon exponentielle jusqu’à se
stabiliser. Par contre, lors de la phase de repos elle décroît également de façon exponentielle.
Pour le calcul de 𝜆 c’est la partie exponentielle qui est à considérer. Soit l’intervalle de temps
[0𝑠; 390𝑠] pour le sable de rigole sec et [0𝑠; 720𝑠] pour le charbon fin en poussière.
La Figure 4.4 montre l’évolution de la température en fonction du temps de la partie qui
entre dans le calcul de 𝜆 du sable de rigole sec et du charbon fin en poussière.
35 40
34
35
33
32 30
31 25
0 200 400 600 0 200 400 600 800
Temps (s) (a) Temps (s) (b)
T (°C)
35 43
34
33
38
32
33
31
30 28
0 2 4 6 8 0 5 10
ln(t) (a) ln(t) (b)
45
35 43
34
41
39
33 37
32 35
3 4 5 6 4 5 6 7
ln(t) (c) ln (t) (d)
Figure 4.5 : Variation de la température dans le plan (T,ln(t)) : (a) et (c) : Sable de rigole sec ;
(b) et (d) : Charbon fin en poussière.
Des équations des regressions linéaires, on obtient les pentes des deux matériaux. Ainsi,
connaissant ces pentes, nous pouvons aisément calculer la conductivité thermique des deux
matériaux. Le Tableau 4.4 montre les pentes des regressions linéaires des deux matériaux
Tableau 4.4 : Pentes des regressions linéaires des deux matériaux.
Matériaux Pentes 𝑆ℎ
Sable de rigole sec 𝟐, 𝟓𝟑𝟓𝟗 ≈ 𝟐, 𝟓𝟑𝟔
Charbon de bois en poussière 𝟖, 𝟏𝟖𝟖𝟗 ≈ 𝟖, 𝟏𝟖𝟗
On remarque que les coefficients de calibration calculés pour les deux matériaux sont
identiques. Par conséquent on retient que 𝑪𝝀 = 𝟐, 𝟐𝟕. C’est donc cette valeur que nous allons
considérer pour faire la correction des conductivités thermiques des 3 échantillons.
4.2.3.1.2 Résultats de mesure de la conductivité thermique des trois (3)
échantillons
Le Tableau 4.5 regroupe les valeurs de conductivité thermique mesurée sur les 3
écantillons de la grave latéritique, les valeurs de leurs densités sèches et celles de leurs teneurs
en eau optimales.
Tableau 4.5 : Résultats des essais de conductivité thermique menés sur les trois (03)
échantillons de la gravelatérititiques.
Teneur en
Densité
Grave eau optimale 𝝀𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓é𝒆 𝑪𝝀 𝝀𝒄𝒐𝒓𝒓𝒊𝒈é𝒆
sèche 𝜸𝒅𝒎𝒂𝒙
latéritique 𝒘𝒐𝒑𝒕
t/m3 % W/m.°C W/m.°C
Echantillon 1 2,300 8,0 0,089 0,202
Echantillon 2 2,261 8,2 0,089 0,202
Echantillon 3 2,274 8,4 0,101 0,229
2,27
Moyenne 0,093 0,211
Ecart type 𝝈 0,007 0,016
Incertitude 𝜎
0,004 0,009
type √𝑛
Des résultats d’essais de conductivité thermique menés sur les trois (03) échantillons
de la grave latéritique, nous retenons que la valeur moyenne de la conductivité thermique de
la grave latéritique est égale à (𝟎, 𝟐𝟏𝟏 ± 𝟎, 𝟎𝟎𝟗) 𝐖/𝐦. °𝐂. Cette valeur représente la valeur
de la conductivité thermique mesurée à 100% de l’Optimum Proctor Modifé. D’après la
classification thermique des matériaux, un matériaux est qualifié de faible conducteur
thermique lorsque sa conductivité thermique est dans la plage [0,2 W/m°C; 0,7 W/m°C]. On
en déduit donc que la grave latéritique compacté à 100% de l’Optimum Proctor Modifé peut-
être qualifié de faible conducteur thermique car la valeur de sa conductivité thermique est
comprise entre 0,02 W/m°C et 0,7 W/m°C.
Le Tableau 4.6 regroupe les valeurs des densités sèches et des teneurs en eau évaluées après
les mesures de la conductivité thermique des trois échantillons de la grave latéritique.
Tableau 4.6 : Valeurs des densités sèches et des teneurs en eau évaluées après les mesures de
conductivité thermique des trois échantillons de la grave latéritique.
Le Tableau 4.7 montre les valeurs des densités sèches, des teneurs en eau et des densités
humides avant essai et après essai.
Tableau 4.7 : Valeurs des densités sèches, des teneurs en eau et des densités humides avant
essai et après essai
La Figure 4.6 ci-dessous montre la variation des valeurs des Dh, des w et des Ds avant essai
par rapport à celles après essai :
2,49 2,484
2,48
2,47
2,47 2,465
DENSITÉ HUMIDE (t/m3) 2,46
2,446 2,449
2,45
2,44 2,435
2,43
2,42
2,41
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS
8,6 8,4
8,4 8,2
8,2 8
TENEUR EN EAU W(%)
8
7,8 7,7 7,7
7,6 7,4
7,4
7,2
7
6,8
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS
2,31
2,3 2,3
2,3
DENSITÉ SÈCHE (t/m3)
2,29
2,25
2,24
Echantillon 1 Echantillon 2 Echantillon 3
ECHANTILLONS
Figure 4.6 : Variation des valeurs des Dh, des w et des Ds avant essai par rapport à celles
après essai des éprouvettes de conductivité thermique
(a) Densité humide Dh ; (b) Teneur en eau (w) ; (c) Densité sèche (Ds)
En condérant les Figures 4.6 (a), (b) et (c), on remarque que les valeurs des densités sèches
avant et après essais n’ont pas subit de variation par contre les valeurs des densités humides
et des teneurs en eau ont subit de diminution. On conclut qu’un matériau compacté à une
teneur en eau donnée subit dans le temps une diminution de ses densités humides et de sa
teneur en eau de compactage sous l’effet de la chaleur.
4.3 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le matériel, le mode opératoire de la méthode
de la sonde thermique qui est la méthode utilisée pour la mesure de la conductivité thermique
de la grave latéritique ainsi que les résultats de mesure. Les essais de conductivités thermiques
ont été réalisés sur des échantillons de grave latéritique compacté à 100% de l’optimum
Proctor modifié. Ces essais nous ont permis de déterminer la valeur de la conductivité
thermique de la grave latéritique à 100% de l’optimum Proctor modifié qui a donnée en
moyenne (0,211 ± 0,009) 𝑊/𝑚°𝐶.
Des essais effectués, nous avions retenu que lorqu’un matériau est compacté à une teneur en
eau donnée et est pertubé par un flux thermique, on observe une diminution de sa densité
humide ainsi qu’une diminution de sa teneur en eau de compactage.
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http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/
https://publications.polymtl.ca/316/
https://keio.pure.elsevier.com/en/publications/
Annexes :
Annexe 1 : Résultats des essais sur le 1er échantillon de grave latéritique
Fiche d’identification complète du 1er échantillon
Granulométrie ESSAI PROCTOR ANALYSE GRANULOMETRIE PAR TAMISAGE (NF P 94-056 et NF EN ISO 17892-4)
Courbe Courbe de
Tamis Passant Proctor saturation Courbe granulométrique de l'échantillon 1
(mm) (%) Teneur Densité Densité Densité 100
en eau sèche sèche à sèche à
(%) (t/m3) 80% 100% 80
31,5 100 3,5 2,12 2,59 2,65
25 99
%Passants
5,6 2,25 2,42 2,51 60
20 96 7,5 2,3 2,29 2,4
16 93 9,5 2,28 2,17 2,29 40
14 91 11,6 2,15 2,05 2,18
12,5 87 CBR 20
10 81 Nbre de coup Densité sèche CBR
8 73 56 coups 2,298 131 0
6,3 63 25 coups 2,219 124 0,01 0,1 1 tamis (mm)
Ouverture des 10 100
5 52 10 coups 2,114 72
4 41 CBR à 95% OPM 108 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 07
3,15 32 Gonflement linéaire (%) 0,03
2,5 25 COURBE PROCTOR MODIFIE
2 22 COURBE CBR
1 19
2,34
0,5 18 2,64
0,4 18
0,315 17
0,2 17
0,16 17 2,44 2,24
0,125 16
0,08 15 2,34
0,063 14 2,19
Plat 12 108
Résultats 2,24 2,187
Inf 0,315 17 2,14
Inf 0,08 15 2,14
MO 0,74
VBS 0,33
2,04 2,09
WL 33 60 80 100 120 140
IP 14 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
CLASSE Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
HRB A-2-6 CLASSE GTR B5
%Passants
60
20 98 2,26 7,7 2,28 2,38
16 96 2,24 9,6 2,16 2,28 40
14 93 2,13 11,,7 2,05 2,18
12,5 90 CBR 20
10 85 Nbre de coup Densité sèche CBR
8 77 56 coups 2,261 144
0
6,3 67 25 coups 2,211 119
5 54 10 coups 2,036 70 0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
4 42 CBR à 95% OPM 102
3,15 31 Gonflement linéaire (%) 0,05 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 078
2,5 23
2 19 COURBE PROCTOR MODIFIE COURBE CBR
2,3
1 15
0,5 14 2,64
0,4 14 2,25
0,315 14
0,25 13 2,2
0,2 13 2,44
102
0,16 13 2,15
0,125 13 2,34 2,15
0,08 11 2,1
0,063 9
2,24
Plat 8
2,14 2,05
Résultats
Inf 0,315 14
2,04 2
Inf 0,08 11
MO 0,78 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 50 100 150
VBS 0,36
Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
WL 34
IP 14
CLASSE
HRB A-2-6 CLASSE GTR B5
%Passants
20 97 7,7 2,27 2,33 2,38
60
16 95 9,8 2,25 2,2 2,27
14 93 11,8 2,14 2,1 2,17 40
12,5 89 CBR
10 82 Nbre de coup Densité sèche CBR 20
8 72 56 coups 2,269 156
6,3 60 25 coups 2,176 114 0
5 48 10 coups 2,063 70
4 36 CBR à 95% OPM 109 0,01 0,1 1 10 100
Ouverture des tamis (mm)
3,15 27 Gonflement linéaire (%) 0,04
2,5 21 ESSAI PROCTOR NF P 94-093 ESSAI CBR NF P 94 078
2 18
1 16 COURBE PROCTOR MODIFIE COURBE CBR
0,5 15 2,3
0,4 15 2,64
0,315 15
2,25
0,2 15
0,16 14 2,2
0,125 14 2,44 109
0,08 13 2,15 2,161
0,063 12 2,34
Plat 10
2,24 2,1
Résultats
Inf 0,315 15
13 2,14 2,05
Inf 0,08
MO 0,76
2,04 2
VBS 0,31
31 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 50 100 150
WL
IP 13 Teneur en eau w(%) Valeurs CBR
CLASSE
HRB A-2-6
CLASSE
GTR B5
Lecture dynamomètre :
Lecture dynamomètre :
Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
Contrainte de
Contrainte de
Contrainte de
Contrainte de
Effort T (kN)
Effort T (kN)
Effort T (kN)
Effort T (kN)
0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667 0 0,006 1,667
0,2 0,02 5,556 0,2 0,029 8,056 0,2 0,074 20,556 0,2 0,0,44 12,222
0,4 0,027 7,5 0,4 0,046 12,778 0,4 0,118 32,778 0,4 0,163 45,278
0,6 0,039 10,833 0,6 0,06 16,667 0,6 0,146 40,556 0,6 0,234 65
0,8 0,046 12,778 0,8 0,072 20 0,8 0,191 53,056 0,8 0,283 78,611
1 0,051 14,167 1 0,082 22,778 1 0,191 53,056 1 0,324 90
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3,5 0,083 21,389 3,5 0,193 51,944 3,5 0,395 108,056 3,5 0,703 193,611
4 0,092 23,889 4 0,203 54,722 4 0,426 116,667 4 0,766 211,111
4,5 0,098 25,556 4,5 0,207 55,833 4,5 0,449 123,056 4,5 0,807 222,5
5 0,102 26,667 5 0,211 56,944 5 0,481 131,944 5 0,851 234,722
Lecture dynamomètre :
Lecture dynamomètre :
Lecture dynamomètre :
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
Déplacement (mm)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
cisaillement (kPa)
Contrainte de
Contrainte de
Contrainte de
Contrainte de
Effort T (kN)
Effort T (kN)
Effort T (kN)
Effort T (kN)
0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0 0 0,006 0
0,2 0,013 1,944 0,2 0,037 8,611 0,2 0,078 20 0,2 0,06 15
0,4 0,02 3,889 0,4 0,065 16,389 0,4 0,138 36,667 0,4 0,112 29,444
0,6 0,024 5 0,6 0,084 21,667 0,6 0,16 42,778 0,6 0,187 50,278
0,8 0,032 7,222 0,8 0,099 25,833 0,8 0,178 47,778 0,8 0,236 63,889
1 0,038 8,889 1 0,109 28,611 1 0,195 52,5 1 0,273 74,167
1,2 0,044 10,556 1,2 0,122 32,222 1,2 0,212 57,222 1,2 0,324 88,333
1,4 0,048 11,667 1,4 0,131 34,722 1,4 0,23 62,222 1,4 0,354 96,667
1,6 0,051 12,5 1,6 0,139 36,944 1,6 0,251 68,056 1,6 0,389 106,389
1,8 0,054 13,333 1,8 0,143 38,056 1,8 0,264 71,667 1,8 0,42 115
2 0,056 13,889 2 0,152 40,556 2 0,282 76,667 2 0,476 130,556
2,5 0,066 16,667 2,5 0,166 44,444 2,5 0,324 88,333 2,5 0,548 150,556
3 0,075 19,167 3 0,184 49,444 3 0,36 98,333 3 0,641 176,389
3,5 0,083 21,389 3,5 0,197 53,056 3,5 0,396 108,333 3,5 0,699 192,5
4 0,091 23,611 4 0,2 53,889 4 0,428 117,222 4 0,76 209,444
4,5 0,097 25,278 4,5 0,212 57,222 4,5 0,45 123,333 4,5 0,8 220,556
5 0,103 26,944 5 0,219 59,167 5 0,48 131,667 5 0,861 237,5
Figure A.6.1 : Classification GTR des sols (d’après LCPC SETRA, 1992)
Si on assume que la chaleur est générée à partir d’un temps t=0s à un taux constant q, la
solution de l’équation A-7-1 donnant la variation de température ∆𝑇 s’écrit (Carslaw &
Jaeger,1986) :
𝑞 𝑟2
∆𝑇 = − 4𝜋𝜆 𝐸𝑖 (− 4𝛼𝑡) (A-7-2)
La sonde thermique génère une source de chaleur dans le milieu pendant un certain temps
𝜏ℎ durant laquelle la variation de température dans le milieu est décrite par l’équation A-7-
2. Suite à cela, la sonde cesse d’être alimentée pour laisser place à une phase de repos. La
variation de température pendant cette deuxième phase est quant à elle décrite par l’équation
A-6-4 (Carlaw & Jaeger,1986).
𝑞 𝑟2 𝑟²
∆𝑇 = − 4𝜋𝜆 [−𝐸𝑖 (− 4𝛼𝜆) + 𝐸𝑖 (− 4𝛼(𝑡−𝜏 ))] (A-7-4)
ℎ
Les équations A-7-2 et A-7-4 ne peuvent être résolues explicitement pour 𝜆 et 𝛼 (ASTM
International,2014). En revanche, le développement en série de Taylor de la fonction
Intégrale Exponentielle s’écrit :
1
𝐸𝑖(𝑥) = 𝛾 + ln|𝑥| − 𝑥 + 4 𝑥 2 + 𝑂(𝑥 3 ) (A-7-5)
Pendant la phase de repos (𝑡 > 𝜏ℎ ) les conditions sur le flux de chaleur deviennent :
𝜕𝑇
𝑞 = lim 2𝜋𝜆𝑟 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜏ℎ ;
𝑟→0 𝜕𝑟
𝑞 = 0, pour 𝑡 > 𝜏ℎ .
La variation de température pendant cette seconde phase est donnée par la realtion A-7-7 :
𝑞 𝑡
∆𝑇 ≈ − 4𝜋𝜆 ln (𝑡−𝜏 ) 𝑡 ≥ 𝜏ℎ (A-7-7)
ℎ
Ordinateur permettant
d’alimenter le relais
Câble USB à
connecter à
l’ordinateur
Les thermocouples 2,
3;4 utiliser pour la
mesure de diffusivité
thermiques
35
Phase de chauffage Phase de repos
34
33
32
T(°C)
31
28
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (s)
Phase de chauffage
35
34
33
32
T(°C)
31
30
29
28
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)
Phase de chauffage
35
34
33
32
T(°C)
31
30
29
28
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)
Phase de chauffage
33,5
33 y = 2,1591x + 21,279
R² = 0,9893
32,5
32
T(°C)
31,5
31
30,5
30
29,5
4 4,2 4,4 4,6 4,8 5 5,2 5,4 5,6
ln(t)
39
Phase de chauffage Phase de repos
37
35
T(°C)
33
Partie utilisée pour
31 le calcul de 𝝀
Point de mesure
29
27
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s)
Phase chauffage
39
37
35
T(°C)
33
31
29
27
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)
Phase de chauffage
39
37
35
T(°C)
33
31
29
27
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)
Figure A-11-3 : Vaviation de la température dans le plan (T,ln(t)) et délimitation de la phase
quasi-stationnaire.
Phase de chauffage
36
y = 5,0696x + 9,0363
35 R² = 98,31
34
33
T(°C)
32
31
30
29
4 4,2 4,4 4,6 ln(t) 4,8 5 5,2 5,4
39
Phase de chauffage Phase de repos
37
35
T(°C)
33
31
Partie utilisée pour
29 Point de mesure
le calcul de 𝝀
27
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000
Temps (s)
Phase de chauffage
39
37
35
T(°C)
33
31
29
27
0 100 200 300 400 500 600 700 800
Temps (s)
Phase de chauffage
39
37
35
T(°C)
33
31
29
27
0 1 2 3 4 5 6 7
ln(t)
Phase de chauffage
36
y = 5,0054x + 9,2736
35
R² = 0,9949
34
33
32
T(°C)
31
30
29
28
27
3 3,5 4 4,5 5 5,5
ln(t)
Photo A-15-3 : Matériau étalé pour séchage Photo A-15-4 : Ecretage du matériau au
au soleil tamis 400 𝜇𝑚
Photo A-15-7 : Matériel pour l’essai de bleu Photo A-15-8 : Immersion des
de méthylène éprouvettes CBR