Audit Bancaire1
Audit Bancaire1
Audit Bancaire1
ISPP-MASTER II
CCA
Juin 2015
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SOMMAIRE
GENERALITES
I LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
II GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II 391
III L’ENCADREMENT LÉGAL ET LA DÉMARCHE D’AUDIT
IV PRINCIPAUX CYCLES DE CONTRÔLE
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GENERALITES
Le banquier est un intermédiaire financier qui
pratique la finance indirecte
FINANCE DIRECTE
Besoin Titres MARCHES FINANCIERS Titres Capacité
primaires primaires
de de
BANQUES
FINANCE INDIRECTE
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GENERALITES
La FINANCE DIRECTE se définit comme une transaction entre un emprunteur ultime
et un prêteur ultime. Cette transaction peut se faire de gré à gré sur la base de relations
personnelles (crédit interentreprises, prêts personnels ou familiaux) ou sur un marché
organisé, tel la Bourse par l’émissions de titres primaires (bons du Trésor, titres de
créances négociables, obligations, actions……….)
La BANQUE se trouve ainsi au centre de l’activité financière et peut se forger une réelle
compétence dans le traitement de l’information sur la solvabilité des emprunteurs. Mais
dans le même temps elle assume le risque de crédit. Elle va le gérer en développant la
méthode de division des risques.
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GENERALITES
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GENERALITES
Le principe de l’intermédiation :
Il s’exerce à la fois dans l’espace et dans le temps de façon habituelle :
dans l’espace : c’est le transfert de moyens de paiement (exemple : chèques,
virements, prélèvements automatiques, cartes de crédit, cartes de paiement)
d’une place commerciale à une autre ;
dans le temps : c’est la fourniture de moyens de financement (exemple :
crédits) à leurs clients, à un moment où ceux-ci en sont dépourvus. Il y a
alors création monétaire. L’enrichissement par l’investissement est progressif
en fonction du temps en particulier pour les entreprises commerciales ou
industrielles.
C’est aussi la gestion des fonds excédentaires de trésorerie, ces fonds
pouvant provenir soit des excédents de trésorerie dégagés par
l’investissement soit d’excédents de trésorerie de particuliers (dépôts,
épargne).
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GENERALITES
La notion de monopole bancaire
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GENERALITES
On distingue 4 grandes activités d’intermédiation :
• la collecte des dépôts : les dépôts à vue, les comptes à terme ; les
dépôts à régime spécial ;
→ Obligation légale
– La tenue de la comptabilité
– Enregistrement des opérations
– Manuel des procédures comptables
– Cadre comptable
– Piste d’audit
– Confection des documents de synthèse
– Etablissement des comptes consolidés
– Langue officielle pour la tenue de la comptabilité
– Monnaie légale pour la tenue de la comptabilité
– Livres et documents obligatoires.
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GENERALITES
Plan Comptabilité bancaire de l’UMOA:
→Principes comptables
→ Continuité de l’exploitation
→ Indépendance des exercices
→ Prudence
→Coût historique
→Permanence des méthodes
→Non compensation
→Intangibilité du bilan d’ouverture
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GENERALITES
• Plan Comptabilité bancaire de l’UMOA
LES ATTRIBUTS
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GENERALITES
Plan Comptabilité bancaire de l’UMOA
• Les engagements par signature sont enregistrés au hors bilan dès lors
qu’ils sont donnés ou reçus à titre onéreux et qu’ils revêtent un caractère
obligatoire
• Le contrôle de la conformité
• Les responsables du contrôle interne et de la
conformité
• La circulaire N°003/2011sur le contrôle interne
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
Définition
• Le contrôle interne est un dispositif ordonné conçu par les
dirigeants et mis en œuvre aussi bien par les dirigeants que
par l’ensemble du personnel.
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
Objectifs
• Le contrôle interne concourt à la réalisation d’un objectif général (la continuité de
l’exploitation dans le cadre de la réalisation des buts poursuivis).
• Les objectifs du contrôle interne sont ceux que se fixe chaque entité. Ils varient en
fonction des choix effectués par le management quant aux structures et aux
performances.
• Ils sont davantage basés sur les priorités, les jugements et le style de management et
diffèrent d’une entité à une autre.
Traditionnellement, ils peuvent être classés dans les quatre grandes familles ci-après:
– Fiabilité et intégrité des informations financières et opérationnelles,
– Efficacité et efficience des opérations,
– Protection du patrimoine,
– Respect des lois, règlements et contrats. 16
LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
Les principes
• Principe d’organisation
• Principe d’intégration
• Principe de permanence
• Principe d’universalité
• Principe d’indépendance
• Principe d’information
• Principe d’harmonie
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
SELON LE COSO, le contrôle interne est composé de cinq (5) éléments:
• ENVIRONNEMENT DE CONTRÔLE : « milieu » dans lequel les personnes accomplissent leurs tâches et
assument leurs responsabilités en matière de contrôle.
• EVALUATION DES RISQUES: l’identification et l’analyse des facteurs susceptibles d’affecter la réalisation des
objectifs: elle suppose au préalable la fixation d’objectifs, car sans objectifs, pas de risque.
• ACTIVITES DE CONTRÔLE peuvent se définir comme l’application des normes et procédures de contrôle qui
contribuent à garantir que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser les risques susceptibles
d’affecter la réalisation des objectifs. Elles sont orientées vers :
– la prévention : séparation des fonctions ; procédures d’entretien des machines…
– La détection : rapprochements, indicateurs, vérifications, inventaires physiques, …
– La protection : coffre-fort, extincteurs, onduleurs, ….
• INFORMATION ET COMMUNICATION :l’identification, le recueil et la diffusion de l’ information sous une forme
et dans les délais qui permettent à chacun d’assumer ses responsabilités.
• PILOTAGE consiste à suivre et à vérifier de manière permanente l’efficacité du système de contrôle interne en
vue de son amélioration. Quelques exemples d’opérations de pilotage
– actes d’assistance (aide aux collaborateurs, règlements de conflits, etc.) ;
– actes de vérification (évaluations périodiques du système de contrôle interne par l’Audit interne ;
évaluations annuelles du personnel, …)
– rapprochements utilisés dans le cadre de la gestion courante (rapports d’activité rapprochés des données
issues du système d’information, contrôle physique de la présence des agents pour s’assurer de la correcte
utilisation des fiches d’émargement, …)
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
Le contrôle interne
SELON LE COSO2,
le contrôle interne vise les quatre types objectifs suivants :
• En d’autres termes, ce référentiel permet d’obtenir une vision claire des contrôles mis
en place portant sur les 8 composantes du contrôle interne que sont:
1) environnement de contrôle,
2) objectifs,
3) identification des risques
4) évaluation des risques,
5) mesures,
6) activités de contrôle,
7) information et communication et
8) surveillance
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
1. Le contrôle de la conformité
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
1. Le contrôle de la conformité : Désignation d’un responsable chargé du risque de non conformité
• Lorsque la taille d’une entreprise ne justifie pas de confier cette responsabilité à une personne
autre que le responsable du contrôle permanent, celui-ci assure la coordination de tous les
dispositifs qui concourent à l’exercice de la fonction de contrôle de la conformité.
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
1. Le contrôle de la conformité: Procédures spécifiques d’examen
de la conformité
• Prévoir la faculté pour tout dirigeant ou préposé de faire part d’interrogations sur ces
éventuels dysfonctionnements, au responsable de la conformité de l’entité ou de la ligne
métier à laquelle ils appartiennent, ou au responsable de la conformité.
• Ces règles sont portées à la connaissance de l’ensemble du personnel.
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
1. Le contrôle de la conformité: Extension de ce dispositif aux filiales et succursales
Les entreprises s’assurent que leurs filiales et succursales à l’étranger mettent en place
des dispositifs de contrôle de la conformité de leurs opérations.
Ces dispositifs contrôlent le respect des règles locales applicables à l’activité de leurs
filiales et succursales. Lorsque les dispositions locales sont plus contraignantes, leur
respect est réputé satisfaire aux obligations prévues au niveau des implantations
locales.
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
1. Le contrôle de la conformité
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
2. Les responsables du contrôle interne et de la
conformité
► L’organe délibérant
► L’organe exécutif
► Le comité d’audit
► L’audit interne
► Le responsable conformité
► Le responsable contrôle interne
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
Elle est le fondement juridique du contrôle interne dans les banques. Elle intègre les exigences
du Comité de Bâle.
• “Les établissements de crédit de I'UMOA, tels que définis par l'article 2 de la loi portant
réglementation bancaire., doivent se doter, dans les conditions prévues par la présente circulaire ,
d'un système de contrôle interne efficace, adapté à leur organisation , à la nature et au volume de
leurs activités ainsi qu'aux risques auxquels ils sont exposés”. (Article 1 de la circulaire)
• « Sont considérées comme établissements de crédit, les personnes morales qui effectuent, à titre
de profession habituelle, des opérations de banque.
• Constituent des opérations de banque, au sens de la présente loi bancaire, la réception de fonds
du public, les opérations de crédit, ainsi que la mise à disposition de la clientèle et la gestion de
moyens de paiement.
• Comité d'Audit : Comité mis en place par l'organe délibérant pour l'assister dans l'exercice de ses missions ,
et en particulier vérifier la fiabilité et la transparence des informations fournies , apprécier la pertinence des
méthodes comptables ainsi que la qualité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques et
proposer , le cas échéant, des pistes d'amélioration ;
• risque de crédit : risque de défaillance d'une contrepartie ou de contreparties considérées comme un même
bénéficiaire;
• risque de concentration: risque découlant de l'exposition envers des contreparties ou des groupes de
contreparties liées et des contreparties opérant dans le même secteur économique ou la même région ou dont
l'activité porte sur la même activité ou le même produit de base ;
• risque de liquidité : risque de ne pas pouvoir faire face à ses engagements financiers ou de ne pas pouvoir
dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché, dans un délai déterminé et à un coût
raisonnable ;
• cycle des investigations : période au cours de laquelle toutes les activités et toutes les entités de
l'établissement auront été vérifiées par l'audit interne au moins une fois ;
• risque juridique • risque de litige avec une tierce personne, résultant d'omission , d'imprécision ou d'
insuffisance susceptible d'être imputable à l'établissement au titre de ses opérations ;
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
a) vérifier que les opérations réalisées , l'organisation et les procédures internes sont
conformes aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, aux normes et
usages professionnels et déontologiques ainsi qu'aux orientations des organes délibérant
et exécutif ;
b) s'assurer que les orientations , les instructions et les limites fixées par l'organe délibérant
en matière de risques sont strictement respectées ;
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
Les organes délibérant et exécutif sont responsables du bon fonctionnement du système de contrôle
interne au sein des établissements de crédit. Ils doivent de ce fait:
→ adopter la politique en matière de contrôle, s'assurer de la mise en place d'un dispositif adéquat
et d'en surveiller régulièrement l'activité et les résultats .
→ être régulièrement tenu informé des risques majeurs auxquels l'établissement est exposé , et en
fixer les limites acceptables, en particulier concernant les risques de contrepartie , opérationnels,
de change et de taux d'intérêt.
→ s' assurer que la structure chargée de l'audit interne dispose des pouvoirs pour mener ses
investigations dans toutes les structures de l'établissement. Il devra prendre les dispositions pour
rendre disponibles toutes les informations nécessaires aux travaux d' audit interne,
→ mettre en œuvre la politique de contrôle interne ainsi définie , en rendant disponibles les moyens
humains, matériels et techniques appropriés et en veillant à promouvoir une organisation et
des procédures propices à la sécurité , au bon dé roule ment et à la rentabilité des
opérations . Les moyens affectés à la structure en charge de l’audit interne doivent être
suffisants pour mener un cycle complet d' investigations de l’ensemble des activités sur un
nombre d'exercices aussi limité que possible. 34
LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
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LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
Gestion des risques: Un dispositif complet de gestion des risques, supervisé par les
organes délibérant et exécutif, doit être mis en place en vue d'identifier , d'évaluer, de
suivre, contrôler et réduire tous les risques significatifs.
Les risques identifiés font l'objet, d'une évaluation permettant de déterminer la perte
potentielle ou avérée, ainsi que tout dommage d'une autre nature, que leur réalisation
pourrait engendrer.
Pour chacun des principaux risques quantifiables auxquels est exposé l'établissement,
l'organe délibérant fixe des limites globales, dont le caractère adéquat doit être révisé
périodiquement. Celles-ci sont déclinées en limites opérationnelles par l'organe exécutif, qui
s'assure en permanence de leur respect.
Une cartographie des risques tenant compte des facteurs internes et externes doit donc
être mise en œuvre et prendre en compte l'ensemble des risques identifiés . 36
LE CONTRÔLE INTERNE DANS LES
BANQUES
3. La circulaire N°003-2011/CB/C sur le contrôle interne
• Rapport à la commission Bancaire: un mois après de la fin de chaque semestre de l'année civile, les
établissements de crédit doivent adresser à la Commission Bancaire un rapport comportant :
– un inventaire des contrôles effectués par l'audit interne, accompagné des principaux constats et des
mesures correctrices entreprises ;
– un développement sur la mesure et la surveillance des risques auxquels est exposé l'établissement
assujetti, faisant apparaître, le cas échéant , les franchissements de limites et leur contexte ;
• Obligation de communiquer à la Commission Bancaire, dans un délai de deux (2) mois, les résultats des
révisions semestrielles globales du portefeuille, en précisant la cotation éventuellement accordée aux diverses
signatures. Ces rapports seront élaborés en respectant les canevas prescrits par le Secrétariat Général de la
Commission Bancaire .
• Obligation pour les EF, surveillés sur une base combinée ou consolidée, de préciser , dans un rapport annuel
, transmis à la CB dans un délai de mois les conditions dans lesquelles a été assuré le contrôle interne dans
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l'ensemble du groupe
GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II
• Le dispositif prudentiel applicable aux banques et Etablissements de
l’UMOA porte sur les domaines suivants:
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GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II
1.Condition d’exercice de la profession
Les créances impayées représentent les échéances impayées depuis six (6)
mois au plus et n'ayant pas fait l'objet de prorogation de terme ou de
renouvellement.
Les créances immobilisées représentent les échéances impayées depuis six (6)
mois au plus et dont le remboursement, sans être compromis, ne peut être
effectué par le débiteur en raison d'obstacles indépendants de sa volonté.
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GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II
1.Condition d’exercice de la profession
Règles de provisionnement des risques en souffrance
• Les créances douteuses ou litigieuses sont les créances, échues ou non, assorties ou non de
garantie et, présentant un risque probable ou certain de non recouvrement partiel ou total. Elles
sont notamment constituées par :
– les crédits comportant au moins une échéance impayée datant de plus de six (6) mois, que
cette échéance ait été préalablement classée ou non en créance impayée ou immobilisée;
– les crédits comportant au moins une échéance impayée et concernant des débiteurs ayant
une mauvaise situation financière (signatures exclues d'un accord de classement par la
Banque Centrale, structure financière déséquilibrée) ;
– les créances ayant un caractère contentieux (recouvrement confié au service contentieux,
procédure judiciaire ou arbitrale engagée, liquidation de biens, règlement, redressement
préventif judiciaire) ;
– les créances ayant fait l'objet d'un concordat, préventif ou de redressement, dont les termes
de règlement ne sont pas respectés.
– les comptes ordinaires débiteurs (comptes courants ou autres) sans aucun mouvement
créditeur depuis plus de trois (3) mois;
– les comptes ordinaires débiteurs (comptes courants ou autres) sans mouvements créditeurs
significatifs depuis plus de six (6) mois.
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GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II
2. Règlementation des opérations
► Le total des immobilisations et participations d’une banque, ne peut excéder 100% des
fonds propres effectifs nets des participations dans les banques et établissements
financiers et des dotations des succursales.
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GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE BÂLE II
3. Normes de gestion
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GESTION PRUDENTIELLE ET EXIGENCE DE
3. Normes de gestion
BÂLE II
COUVERTURE DES RISQUES
• La règle de couverture des risques est définie par un rapport minimum à
respecter, dit "rapport fonds propres sur risques". Ce ratio comporte au
numérateur, le montant des Fonds Propres Effectifs(FPE) de la
banque, et au dénominateur, les risques nets.
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GESTION PRUDENTIELLE ET
EXIGENCE DE BÂLE II
3. Normes de gestion
LE COEFFICIENT DE COUVERTURE DES EMPLOIS A MLT PAR DES RESSOURCES STABLES
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GESTION PRUDENTIELLE ET
EXIGENCE DE BÂLE II
3. Normes de gestion
DIVISION DES RISQUES
DEC 2067 2
Contrôle des immobilisations et des participations Total des actifs immobilisés / FPE Trimestrielle Max 100%
DEC 2061 4 Risques couverts par les fonds propres effectifs FPE / total des risques retenus Mensuelle Min 8%
DEC 2063 5 Coefficient de liquidité Actifs liquides / passif exigible Trimestrielle Min 75%
DEC 2070 7 Coefficient de division des risques Total des engagements atteignant Trimestrielle Max 8*FPE
individuellement 25% FPE
Participation dans les entreprises autres que les Participation dans chaque entreprise
8 Trimestrielle Max 15%
banques, établissements financiers et sociétés inférieure à 25% du capital / FPE
DEC 2065 immobilières 53