ALKERN - AT R+mur K
ALKERN - AT R+mur K
ALKERN - AT R+mur K
au 31 mars 2025
Sur le procédé
RMUR K
Descripteur :
Procédé de réalisation de murs en maçonnerie chaînée ou non armée composés de blocs en béton de granulats courants dont
l’alvéole centrale peut être remplie ou non d’une mousse minérale. Les blocs sont rectifiés, montés à joints minces de mortier-
colle. Le procédé comporte une gamme de blocs courants et de blocs accessoires.
Les murs pourront être composés avec uniquement des blocs à alvéole centrale remplie. Dans ce cas, il s’agit du procédé
de mur « R1 K ».
Les murs pourront aussi être composés avec uniquement la première et/ou la dernière rangée de blocs, au contact du
plancher, à alvéole centrale remplie, les autres blocs du mur étant les blocs dont l’alvéole centrale est vide. Dans ce cas,
il s’agit du procédé de mur « R+Mur K ».
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Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB ; Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
Document Technique d’Application n° 16/20-782_V1
AVANT-PROPOS
Les Avis Techniques et les Documents Techniques d’Application sont destinés à mettre à disposition des acteurs de la
construction des éléments d’appréciation sur la façon de concevoir et de construire des ouvrages au moyen de produits ou
procédés de construction dont la constitution ou l’emploi ne relèvent pas des savoir-faire et pratiques traditionnels.
Au terme d’une évaluation collective, l’avis technique de la commission se prononce sur l’aptitude à l’emploi des produits ou
procédés relativement aux exigences réglementaires et d’usage auxquelles l’ouvrage à construire doit normalement satisfaire.
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Revêtements intérieurs
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, complexe de doublage plaque de plâtre-isolant ou isolant sur ossature métallique.
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, enduit traditionnel au plâtre projeté, plaques de plâtre sur ossature simple.
Revêtements extérieurs
Dans le cas d’une isolation par l’intérieur, enduit traditionnel d’imperméabilisation monocouche OC1, OC2 ou OC3 ou
multicouche applicable sur supports de type Rt3 au sens du NF DTU 26.1.
Dans le cas d’une isolation par l’extérieur, tout système d’isolation thermique par l’extérieur ayant fait l’objet d’une Evaluation
Technique Européenne et d’un Document Technique d’Application visant un support en maçonnerie de blocs en béton de
granulats courants.
1.2. AVIS
L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans le Dossier Technique joint, dans les conditions fixées aux
Prescriptions Techniques (§ 1.2.3).
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Le procédé peut être utilisé pour la réalisation d’ouvrages en maçonnerie chaînée (confinée au sens de la NF-EN-1996-1-1)
nécessitant des prescriptions parasismiques au sens de l’arrêté du 22 octobre 2010 modifié (Zones 1 à 4 uniquement). Les
maçonneries non armées ne sont pas visées pour la réalisation d’ouvrages nécessitant des prescriptions parasismiques au sens
de ce même arrêté.
Les conditions d’exposition acceptées sont celles prévues :
Pour les murs isolés à l’intérieur, à des murs de type IIa, IIb ou IV définis au chapitre 3 « Choix des murs de façade en
fonction de l'exposition à la pluie et au vent » de la partie 3 de la norme P 10-202 référence NF DTU 20.1 « Dispositions
constructives minimales »
Pour les murs isolés par l’extérieur, celles définies par référence à l’Avis Technique du système d’isolation et au document
« Conditions générales d’emploi des systèmes d’isolation thermique par l’extérieur faisant l’objet d’un Avis Technique »
(cahier du CSTB 1833 de mars 1983) en assimilant le mur « RMUR K » à une maçonnerie traditionnelle de blocs de béton.
1.2.2.1. Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi
Stabilité
La stabilité des bâtiments est normalement assurée moyennant l’application des règles de conception, de calcul et de mise en
œuvre habituelles des maçonneries de blocs creux en béton de granulats courants et légers. L'utilisation du mortier-colle
n'entraîne pas de modification sensible dans le comportement mécanique de la maçonnerie.
Le procédé permet de satisfaire à la réglementation incendie pour le domaine d’emploi visé, dans la limite du domaine de
validité des Procès-Verbaux de classement des différentes configurations visées.
La liste des Procès-Verbaux de résistance au feu disponibles ainsi que les configurations testées sont présentées en Annexe du
Dossier Technique, dans un tableau indiquant pour chaque configuration, la charge, la hauteur d’essai et le classement.
Il est rappelé que la charge de calcul en situation d’incendie ne peut dépasser celle calculée à froid.
Les Procès-Verbaux doivent préciser quel chargement est visé et dans quelles conditions.
Réaction au feu
Compte tenu de la nature des matériaux constitutifs des maçonneries en blocs du procédé « RMUR K », celles-ci ne posent pas
de problème particulier de réaction au feu dans le domaine d’emploi accepté (classement conventionnel en réaction au feu A1
pour les blocs et classement par essai pour la mousse minérale).
KOSMO R1 B40 H25 - ELIPSI K B40 H25 - ELITHERM B40 H25 23,5
KOSMO R1 B60 H25 - ELIPSI K B60 H25 - ELITHERM B60 H25 24,5
Ces poids sont inférieurs à la charge maximale sous conditions de manutention établie par la norme NF X35-109 à 25 kg.
Isolation thermique
Le procédé peut permettre de satisfaire aux exigences réglementaires, étant entendu que les déperditions thermiques ne
dépendent pas du seul procédé et qu’une vérification par le calcul, conduite conformément aux « règles Th-U », doit être faite
dans chaque cas à partir des indications données ci-après.
La résistance thermique de la paroi maçonnée du procédé « RMUR K » ainsi que la conductivité thermique de la mousse minérale
AIRIUM A sont définies comme suit :
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Les résistances thermiques des blocs sont définies par les certificats NF Th.
Elles ont été définies par les Consultations technologiques du CERIB n° 013363, n° 013683 et n° 013288.
La conductivité thermique de la mousse minérale AIRIUM A a été déterminée dans l’Evaluation Technique Préalable de Matériau
(ETPM) AIRIUM. Cette valeur fait l’objet d’un contrôle externe tel que décrit dans le Dossier Technique.
Il est à rappeler que ces valeurs ne valent que :
Pour les blocs du procédé « RMUR K » bénéficiant d’un certificat tel que décrit dans le Dossier Technique.
Pour un montage avec les mortiers-colles définis dans le Dossier Technique.
Sous réserve d’autocontrôles réguliers de la masse volumique sèche du matériau constitutif.
Des calculs de déperditions linéiques de jonctions (exemple jonction de façade en mur « RMUR K » isolée par l’intérieur et de
plancher) ont été réalisés, les résultats sont résumés en Annexe du Dossier Technique.
Pour les configurations de ponts thermiques non présentées dans les rapports cités dans le Dossier Technique, se reporter aux
valeurs des règles « Th-U ».
Isolation acoustique
Les essais acoustiques réalisés ont permis d’apprécier l’isolement acoustique contre les bruits aériens. Les résultats obtenus
sont détaillés dans le tableau 2 de l’Annexe du Dossier Technique.
L’indice d’affaiblissement acoustique des parois mixtes (blocs avec mousse minérale et blocs à alvéole centrale vide) est à
calculer à partir des indices d’affaiblissement acoustique respectifs des parois composées de blocs ELITHERM et des parois
composées de blocs ELIPSI K selon la formule indiquée dans le Dossier Technique.
La réglementation portant sur la performance finale de l’ouvrage, la satisfaction à cette dernière vis-à-vis des bruits aériens
provenant de l’espace extérieur peut être estimée par application de la norme NF EN ISO 12354-3 à partir des performances
intrinsèques des produits mesurées en laboratoire.
Comportement hygrothermique
Des études ont été menées sous différents climats extérieurs (plaine et montagne) en faisant varier le type et l’épaisseur de
l’isolant placé du côté intérieur. Aucun point sensible susceptible de poser des problèmes de durabilité ou de développement
fongique n’a été identifié (cf. les rapports CT n° 014575 et n° 014576 du CERIB).
Confort d’été
Pour la détermination de la classe d’inertie thermique des logements, qui constitue un facteur important du confort d’été, les
murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois à isolation répartie de type béton de granulats courants
et légers. La détermination de la classe d’inertie est à effectuer conformément aux règles « Th-I ».
Données environnementales
Il existe des Déclarations Environnementales (DE) vérifiées par tierce partie indépendante pour les blocs KOSMO R1 / ELIPSI K
et ELITHERM mentionnées au paragraphe 2.8.1 du Dossier Technique. Il est rappelé que ces DE n’entrent pas dans le champ
d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.
Aspects sanitaires
Le présent Avis est formulé au regard de l’engagement écrit du titulaire de respecter la réglementation, et notamment
l’ensemble des obligations réglementaires relatives aux produits pouvant contenir des substances dangereuses, pour leur
fabrication, leur intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des
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informations et déclarations délivrées en application des réglementations en vigueur n’entre pas dans le champ du présent Avis.
Le titulaire du présent Avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et déclarations.
Avec :
: épaisseur de la maçonnerie, en mètres ;
: résistance caractéristique en compression de la maçonnerie, exprimée en MPa ;
: coefficient partiel de sécurité sur la résistance de la maçonnerie ;
: coefficient de réduction pour tenir compte de l’élancement du mur, l’excentricité des charges verticales appliquées et
l’effet de fluage.
Les valeurs de peuvent être calculées de deux façons :
1 - Méthode standard : Calcul suivant NF EN 1996-1-1, § 6.1 ;
2 – Méthode simplifiée.
Si on respecte les prescriptions des règles NF EN 1996-3, § 4.2 et les hypothèses ci-dessous :
Elancement des murs < 20 ;
Portée du plancher ≤ 6 m ;
Hauteur libre d’un étage ≤ 3 m.
On peut utiliser les valeurs de ci-dessous (calculées suivant la méthode simplifiée NF EN 1996-3, §4.2.2.3) :
Pour les murs de bâtiments soumis à exigences réglementaires en matière de résistance au feu, la charge verticale NEd pondérée
par le coefficient de réduction fi doit être inférieure ou égale à la valeur de la charge maximale indiquée dans le Procès-Verbal
de classement. On prendra par défaut fi =0,7. En outre, la hauteur maximale du mur est limitée à la valeur indiquée dans ce
Procès-Verbal.
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2. . . .
. .
.
3
Avec :
: force horizontale appliquée au mur, exprimée en MN ;
: force verticale appliquée au mur, exprimée en MN/m
et : respectivement longueur et hauteur du mur, exprimées en mètres ;
: longueur comprimée du mur (cf. § 6.2 de l’EN 1996-1-1), exprimée en mètres, et donnée dans le tableau ci-après en
fonction de la longueur du mur et du rapport ⁄ ∙ :
Pour des valeurs du rapport ⁄ ∙ comprises entre deux lignes du tableau ci-dessus ou pour des longueurs du mur
comprises entre deux colonnes du tableau ci-dessus, il est possible de procéder à une interpolation linéaire pour en déduire la
valeur à utiliser.
2- L’absence de rupture prématurée par cisaillement à l’interface éléments de maçonnerie/joint horizontal, à vérifier en
utilisant le modèle de cisaillement décrit au § 6.2 de l’EN 1996-1-1. La valeur de calcul de la force de cisaillement appliquée
doit être inférieure ou égale à la valeur de la résistance au cisaillement du mur, , exprimée en MN et donnée par
l’expression suivante :
. .
.
Avec :
est la résistance caractéristique en cisaillement de la maçonnerie, exprimée en MPa ;
l est la longueur de l’ouvrage de maçonnerie entre chainages ;
∑ est la somme des sections de béton des chaînages ;
est la résistance caractéristique au cisaillement du béton ;
est le coefficient partiel de sécurité relatif au béton.
La résistance caractéristique au cisaillement de la maçonnerie, , est prise égale à l’une des deux expressions suivantes :
- pose à joints verticaux secs :
0,4. 0,065.
Avec :
: Résistance initiale au cisaillement, en MPa (Voir tableau du § 1.2.3.1.5).
: Résistance moyenne en compression normalisée des éléments, en MPa (Voir tableau du § 1.2.3.1.5).
Dans le cas de murs montés à joints verticaux secs, le décalage des blocs d’une rangée sur l’autre doit être proche de la demi-
longueur de ces derniers. De plus, la longueur minimale du panneau de contreventement doit être égale à . , h étant la
.
hauteur du mur, et lb et hb étant respectivement la longueur et la hauteur de l’élément de maçonnerie.
Les données essentielles nécessaires aux vérifications ci-avant sont récapitulées dans le tableau du § 1.2.3.1.5.
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3 .
3
2
Les données essentielles aux vérifications ci-avant sont récapitulées dans le tableau du § 1.2.3.1.5.
0,30 MPa
Résistance initiale au cisaillement
(Selon tableau 3.4 de la NF EN 1996-1-1)
Coefficient partiel de sécurité sur la résistance du béton 1,5 pour actions durables ou transitoires et 1,3
pour actions sismiques
Classe de résistance
Site de production
B40 B60
Tourville 7 14
Mouy-sur-seine 14 14
1.2.3.2.2. Mortier-colle
Les caractéristiques du mortier-colle doivent être conformes aux indications du paragraphe 2.3.3 du Dossier Technique.
Ce mortier-colle doit faire l’objet d’un autocontrôle conforme aux indications de ce même paragraphe.
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Zone Joints Bâtiment RDC + Bâtiment RDC + comble avec Bâtiment R+1 + comble avec
sismique verticaux toiture légère planchers lourds planchers lourds
3 Collés 37 19 12
4 Collés 24 13 8
Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. paragraphe 1.2.1) est appréciée favorablement.
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2. Dossier Technique
Issu du dossier établi par le titulaire
2.1.1. Coordonnées
Titulaire : Société ALKERN
Rue André Bigotte
ZI Parc de la Motte au Bois
FR - 62440 HARNES
Tél. : 03 62 12 11 46
Bloc ELITHERM
Les blocs avec mousse minérale dans l’âme centrale (encore appelée âme isolante) peuvent être utilisés sur l’ensemble de la
paroi ou partiellement, c’est-à-dire associés avec les blocs avec alvéole centrale vide. Les schémas de principes des différentes
configurations visées sont donnés en Figure 1.
Les murs pourront être composés avec uniquement des blocs à alvéole centrale remplie (KOSMO R1) (voir Figure 1-A). Dans
ce cas, nous parlons d’un mur « R1 K ».
Les murs pourront aussi être composés avec uniquement la première et/ou la dernière rangée de blocs à alvéole centrale
remplie. Dans ces derniers cas, les blocs à alvéole centrale remplie s’appellent ELIPSI K, les autres blocs du mur étant les
blocs à alvéole centrale vide ELITHERM. Dans ce cas, nous parlons d’un mur « R+Mur K » (voir Figure 1-B, C et D).
Ce Dossier Technique couvre uniquement l’association des blocs cités ci-dessus, toutes autres associations ne sont pas traitées.
Les joints verticaux à emboitement permettent un assemblage totalement à sec. Ces joints peuvent être également collés
notamment pour l’application du procédé en zones sismiques.
Les points singuliers, comme par exemple les coffrages des rives de plancher, sont traités soit par des produits en béton de
granulats courants traditionnels soit par d’autres procédés sous Avis Technique en cours de validité.
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2.3.2.5. Planelles
Les planelles sont des éléments servant de coffrage de rive de plancher.
Les planelles isolées « ISOPLANEL », « ISOPLANEL I », « RUPTHERM » et « ISOPLANEL S », « ISOPLANEL SI » sous Avis
Technique en cours de validité et marque QB 07 « Murs en maçonnerie et éléments connexes » peuvent être utilisées
respectivement en zones non sismiques et sismiques. Elles permettent de limiter les ponts thermiques et ainsi d’assurer une
meilleure performance thermique à la construction.
Des planelles de différentes hauteurs sont disponibles afin de s’adapter aux différentes épaisseurs de plancher.
Des planelles traditionnelles peuvent également être utilisées.
2.4.1. Blocs
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Rectification,
Palettisation et houssage,
Stockage sur parc,
Livraison des blocs dans le sens de pose.
ELITHERM B40
B40 4 MPa
ELIPSI K B40
R+Mur K
ELITHERM B60
B60 6 MPa
ELIPSI K B60
R1 K KOSMO R1 B40
0,995 W/(m.K)
ELITHERM B40 (ρ = 1900 kg/m3, NF EN 1995 kg/m3
R+Mur K 1745)
ELIPSI K B40
R1 K KOSMO R1 B60
1,105 W/(m.K)
ELITHERM B60 (ρ = 2000 kg/m3, NF EN 2100 kg/m3
R+Mur K 1745)
ELIPSI K B60
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Un suivi sur la valeur de la conductivité thermique de la mousse AIRIUM A est réalisé par le CERIB à raison de deux contrôles
par an dans le cadre d’un suivi d’un Avis Technique.
2.5.1.1. Outillage
L’outillage nécessaire à la bonne mise en œuvre des blocs KOSMO R1, ELITHERM et ELIPSI K comprend les outils traditionnels
du maçon (règle, niveau, maillet caoutchouc, truelle langue de chat, spatule crantée, niveau laser, fil à plomb, cordeau) mais
aussi des outils nécessaires à la fabrication et à la mise en œuvre du mortier colle à joints minces ALKERCOL, à savoir :
malaxeur à mortier,
seaux gradués permettant un dosage précis en eau du mortier colle. Ce type de seau peut être fourni par ALKERN,
rouleau applicateur ou pompe applicatrice,
platines.
Afin de faciliter les découpes des blocs, une scie sur table ALKERN peut être fournie (Figure 6).
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Le mortier-colle est ensuite déposé sur les blocs à l’aide de l’ALKERSPEED ou du rouleau applicateur. Le rouleau comme la
pompe applicatrice ALKERSPEED permettent de déposer 4 cordons continus et réguliers de façon à obtenir un joint fini de l’ordre
de 1 à 3 mm d’épaisseur.
Les coupes doivent être encollées systématiquement verticalement, à l’avancement, à l’aide de la pompe applicatrice
ALKERSPEED ou du rouleau applicateur.
Une attention particulière doit être portée pour éviter d’aligner les coupes d’un rang sur l’autre verticalement dans la paroi.
Dans le cas de petites sections à combler (< 5 cm), il est préférable de ne pas réaliser de coupes de trop petite taille et de
boucher simplement l’espace à l’aide d’un mortier performanciel sur toute l’épaisseur du mur.
La découpe des blocs dans la hauteur reste aisée avec la scie sur table (Figure 6).
2.5.2.1. Réalisation des angles (angle égal à 90° ou au droit d’une ouverture en zone sismique) et chaînages
verticaux en façade (Figure 8 à Figure 10)
Le bloc de chaînage vertical permet la réalisation des chaînages verticaux en zones sismiques ou non et au droit des ouvertures
en zones sismiques.
En disposant les blocs poteaux alternativement dans un sens puis dans l’autre, on réalise l’harpage des blocs poteaux.
Des repères présents sur les parois extérieures des blocs de chaînage verticaux permettent un alignement exact, garantissant
ainsi la réalisation parfaite des chaînages verticaux en façade, dans les angles et de part et d’autre des ouvertures en zones
sismiques.
2.5.2.4. Jonctions entre murs de façade et murs de refend (Figure 11 et Figure 12)
Pour la jonction des murs de façade et de refend, des blocs traditionnels au sens du NF DTU 20.1 ou tout procédé sous Avis
Technique en cours de validité peuvent être utilisés.
Plusieurs cas sont possibles dans le cas de la jonction façade-refend :
en zones non sismiques ou dans le cas de murs non contreventant, par montage juxtaposé du refend et en laissant un espace
dans lequel on disposera un isolant intérieur d’épaisseur minimale de 4 cm (Figure 11).
lorsqu’un contreventement est nécessaire (en zones sismiques par exemple), une jonction par harpage est préférable car elle
augmente la rigidité des murs au contreventement. Il est toutefois possible de juxtaposer les deux murs mais dans ce cas il
faudrait remplacer la liaison par harpage par une autre telle que décrite à la Figure 12, qui consiste à créer un chaînage
vertical dans le mur de refend et assurer une liaison efficace entre le chaînage horizontal du mur de refend et le chaînage
horizontal du mur de façade.
Pour la réalisation de murs de refend séparatifs de logements, des blocs pleins perforés traditionnels peuvent être utilisés.
2.5.2.5.1. Réalisation des chaînages horizontaux au niveau du plancher (Figure 13 à Figure 16)
Avant toute réalisation de plancher, il faut encoller la trame tissée de verre (Figure 13).
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Plusieurs planelles peuvent être utilisées pour le coffrage des chaînages horizontaux au niveau des planchers :
Zone non sismique : Les planelles isolées ISOPLANEL et ISOPLANEL I sous Avis Technique en cours de validité peuvent être
utilisées en zones non sismiques. Des planelles traditionnelles peuvent aussi être utilisées.
Zone sismique : Les planelles isolées ISOPLANEL S et ISOPLANEL SI sous Avis Technique en cours de validité peuvent être
utilisées en zones sismiques. Des planelles traditionnelles peuvent aussi être utilisées.
Pour le détail des coupes de plancher ainsi obtenu, il faut se référer aux Figure 14 à Figure 18.
Des planelles de différentes hauteurs sont disponibles afin de s’adapter en fonction des épaisseurs de plancher.
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Déperdition linéique de la jonction de murs de façades isolés par l’intérieur ou murs de refend et des planchers :
En Annexe Tableau 3 sont présentés des exemples de coefficients de déperditions linéiques de la jonction de façade isolée par
l’intérieur et des planchers, extraits des consultations technologiques du CERIB citées ci-dessus.
D’autres valeurs sont disponibles dans ces consultations.
Pour les valeurs des configurations de ponts thermiques non présentées dans ce Dossier Technique et particulièrement dans
les consultations technologiques citées dans le tableau ci-avant, se référer aux « règles Th-Bât ».
2.7.4. Hygrothermique
Consultations technologiques du CERIB CT n° 014575 et n° 014576 : étude par simulations numériques d’évaluation du risque
potentiel de condensation dans l’épaisseur de parois isolées par l’intérieur par doublage PSE ou laine minérale, et composées
de blocs KOSMO R1 ou mixte ELIPSI K + ELITHERM. Les calculs sont réalisés conformément à la norme NF EN ISO 15026 et
au projet de cahier des charges sur les modélisations de transfert hygrothermique du C.S.T.B.
Les résultats obtenus permettent d’attester l’absence de risque de condensation et dégradation de la paroi.
2.7.5. Acoustique
KOSMO R1 et ELIPSI K :
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Doublage panneaux
PSEE 100 mm et plaque 13 mm d’enduit ciment 58 52
Paroi Mixte de plâtre de 13 mm
ELTHERM + ELIPSI K
(configuration D de la figure 1) – Doublage laine minérale
Mur « R+Mur K » 100 mm et ossature
13 mm d’enduit ciment 64 59
métallique et plaque de
plâtre de 13 mm
2.8. Références
A ce jour et depuis 2019, de nombreuses constructions ont été réalisées. Ci-dessous une liste non exhaustive de références.
Plus de 10 000 m² de blocs ont été vendus à ce jour.
Entreprise de construction /
Type Mise en
Adresse chantier Entreprise générale du Bureau contrôle m²
d'ouvrage service
bâtiment
SARL DUHAMEL
Route des gabions
Collectif 05-2019 ZA de la vallée - 440 m²
76700 Gonfreville l’Orcher
76740 Autigny
MACONNERIE YPORTAISE
Maison 2 chemin de Prunerolles
08-2019 52 Rue Emmanuel Foy - 160 m²
individuelle 76111 Vattetot sur Mer
76111 Yport
QUBE
Maison 344 rue Saint Germain
09-2019 5 rue Ursin scheid - 130 m²
individuelle Bellengreville 76630
76140 Le Petit-Quevilly
MOULINIER
Maison
10-2019 76210 Gruchet le Valasse 353 chemin de la croix de pierre - 130 m²
individuelle
76640 Hattenville
JMB RENOVATION
Maison Route d’Hareauville
10-2019 31 Rue de la Grande Mare - 280 m²
individuelle 76280 Criquetot l’Esneval
76280 Anglesqueville-l'Esneval
TR CONSTRUCTION
Maison
10-2019 76750 Buchy 6 rue Roger Besus - 50 m²
individuelle
76100 Rouen
1
Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis
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KARIM
Maison Domaine de la Hetrait
10-2019 6 rue Fréderic Passy - 280 m²
individuelle 76680 Critot
76620 Le Havre
RICHARD
Maison Avenue marc Delahaye
10-2019 14 rue du Mont-Honnier - 300m²
individuelle 27100 Le Vaudreuil
27400 La Haye-Malherbe
Maison NAR CONSTRUCTION
10 rue des Champsbourgs
individuelle 11-2019 44 crs Futaie - 200m²
27200 Vernon
groupée 27200 Verson
AXL construction SOCOTEC
Collectif 1 rue gascard 14 Rue Caille Mare ZA de la Ronce, 97 Rue
10-2019 1600 m²
R+2+C 76420 Bihorel 27310 Saint-Ouen-de- François Jacob,
Thouberville 76230 Isneauville
AXL construction SOCOTEC
Collectif Rue De la République 14 Rue Caille Mare ZA de la Ronce, 97 rue
11-2019 400 m²
R+1+C 76420 Bihorel 27310 Saint-Ouen-de- François Jacob
Thouberville 76230 Isneauville
BATI AT2D
Maison Impasse des bleuets
12-2019 292 Rue de l'Avenir - 300 m²
individuelle 27310 Bourg Achard
27310 Bosgouet
LE BATIMENT AVANCE
ERP 01-2020 76360 Barentin 1756 rue Ambroise Pare - 350 m²
76360 Barentin
SARL DUHAMEL
Maison
05-2020 76850 Grigneuseville ZA de la vallée - 150 m²
individuelle
76740 Autigny
GROUPE LB
Hôtel rue Wattier
Hotel R+4 05-2020 737 Rue de la Parfonterie - 140 m²
14810 Merville-Franceville
50400 Granville
JPL GC
ERP 05-2020 76510 Saint Nicolas Au sentier des moulins de Marest - 450 m²
d’Aliermont 76260 Ponts-et-Marais
SARL DUHAMEL
Maison
05-2020 76230 Isneauville ZA de la vallée 80 m²
individuelle -
76740 Autigny
CPB CHAUMONT PASCAL
Maison BATIMENT
07-2020 27 240 Le Sacq - 170 m²
individuelle 12 rue de la fringale
27400 Incarville
EXTRACO CREATION
Maison
07-2020 27100 Val-de-reuil 3 rue de la scierie les essarts - 170 m²
individuelle
76530 Grande–Couronne
QUBE
Maison
08-2020 76930 Octeville sur mer 5 rue URSIN SCHEID - 180 m²
individuelle
76140 Le Petit-Quevilly
AXL construction
14 Rue Caille Mare,
Collectif 09-2020 76250 Deville les Rouen - 1200 m²
27310 Saint-Ouen-de-
Thouberville
BUREAU VERITAS
Avenue du régiment de la BATITEC SA
4 Place de Boston
Collectif R+2 09-2020 chaudière 5, rue des Quatre Vents 1300 m²
14200 Hérouville-Saint-
14460 Colombelles 14790 Verson
Clair
SOCOTEC
QUINCE CONSTRUCTION ZI de la sphère
Rue Saint Ursin
Collectif R+2 09-2020 Zone industrielle 267 rue Marie Curie 3300 m²
14610 Epron
61 210 Putanges Le Lac 14200 Hérouville-Saint-
Clair
SOCOTEC
NCR ZI de la sphère
70 Rue de la liberté
MIG +collectif 09-2020 50 rue de la liberté 267 rue Marie Curie 1500 m²
14730 Giberville
14730 Giberville 14200 Hérouville-Saint-
Clair
AXL construction BUREAU VERITAS
26 route de dieppe, 76250 14 Rue Caille Mare 110 Allée Robert
Collectif R+3 09/2020 1600 m²
Deville les Rouen 27310 Saint-Ouen-de- Lemasson, 76230 Bois-
Thouberville Guillaume
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A B
Mousse
minérale
isolante
intégrée
dans les
alvéoles
centrales
de tous
les blocs
Mur de blocs avec âme isolante : Mur de blocs avec âme isolante en tête de mur :
Mur « R1 K » (composé de blocs KOSMO R1) Mur « R+Mur K » (composé de blocs ELITHERM et
ELIPSI K)
C D
Mur de blocs avec âme isolante en pied de mur : Mur de blocs avec âme isolante en tête et en pied
Mur « R+Mur K » (composé de blocs ELITHERM et de mur :
ELIPSI K) Mur « R+Mur K » (composé de blocs ELITHERM et
ELIPSI K)
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Standard
h = 198 ou 248
Tableau
h = 198 ou 248
ELITHERM VIDE
Demi
h = 198 ou 248
Poteau
h = 198 ou 248
Tableau
h = 198 ou 248
Poteau
h = 198 ou 248
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Figure 3 : Alkerspeed
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Cordons de colles
réalisés à partir de
l’ALKERSPEED ou
du rouleau
applicateur
permettant
d’obtenir une
surface d’encollage
supérieure à 40 %
de la surface totale
verticale de l’about
du bloc.
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Figure 11 : Jonction par juxtaposition d’un mur de refend/mur de façade en zones non sismiques (hors
traitement acoustique)
Exemple de refend
Figure 12 : Jonction par juxtaposition d’un mur de refend/mur de façade en zones sismiques
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A noter que l’indice d’affaiblissement acoustique des parois mixtes (mur R+Mur K) est à calculer à partir des indices d’affaiblissement acoustique respectifs des parois
composées de blocs ELITHERM et des parois composées de blocs ELIPSI K, de manière classique conformément au paragraphe 2.7.5 du Dossier Technique.
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