AFRIQUIAGAZ2 Analyse Financière
AFRIQUIAGAZ2 Analyse Financière
AFRIQUIAGAZ2 Analyse Financière
ABREGEE
DUREE : 3 ANS
BUPRO : Mélange Butane - Propane, utilisé dans les grandes industries (céramistes).
MARGE SPECIALE : Somme collectée par les centres emplisseurs (30 Dhs/tonne) et devant être inscrite au passif
du bilan comme une dette à long terme vis à vis de la caisse de compensation. Elle doit être affectée exclusivement à
la constitution des stocks de sécurité.
PEREQUATION : Rubrique de la structure officielle des prix des GPL, intitulé solde caisse de
compensation (elle peut être créditrice ou débitrice).
ABREVIATIONS ............................................................................................................................................. 2
DEFINITIONS.................................................................................................................................................. 2
SOMMAIRE ..................................................................................................................................................... 2
AVERTISSEMENT.......................................................................................................................................... 2
RESTRICTIONS .............................................................................................................................................. 2
PREAMBULE .................................................................................................................................................. 2
RESPONSABLES DE LA NOTE D’INFORMATION ET DU CONTROLE DES COMPTES.2
PARTIE I
CARACTERISTIQUES DE L’OPERATION..................................................................................2
PARTIE II CADRE ET OBJECTIFS DE L’OPERATION ................................................................................................ 2
CARACTERISTIQUES DES OBLIGATIONS OFFERTES ........................................................................... 2
MODALITES DE SOUSCRIPTION ET D’ALLOCATION ........................................................................... 2
REGIME FISCAL DES OBLIGATIONS ........................................................................................................ 2
PRESENTATION D’AFRIQUIA GAZ ............................................................................................2
PARTIE III RENSEIGNEMENTS GENERAUX ................................................................................................................ 2
ORGANISATION ET CONTROLE DE LA SOCIETE .................................................................................. 2
OUTILS ET MOYENS..................................................................................................................................... 2
ACTIVITE, MARCHE ET CONCURRENCE ................................................................................2
PARTIE IV LE MARCHE MAROCAIN DES GPL............................................................................................................ 2
LE POSITIONNEMENT D’AFRIQUIA GAZ................................................................................................. 2
SITUATION FINANCIERE ..............................................................................................................2
PARTIE V TABLEAU ET GRAPHES RESUMANT L’ACTIVITE D’AFRIQUIA GAZ (1999-2001) ........................... 2
ANALYSE DES RESULTATS (1999-2001) ................................................................................................... 2
ANALYSE DU BILAN (1999-2001) ............................................................................................................... 2
CAPACITE DE REMBOURSEMENT D’AFRIQUIA GAZ........................................................................... 2
COMMENTAIRES DE LA DIRECTION GENERALE SUR LES PERSPECTIVES DE LA
PARTIE VI SOCIETE .............................................................................................................................................2
ORIENTATIONS STRATEGIQUES............................................................................................................... 2
PERSPECTIVES DE L’ANNEE 2002............................................................................................................. 2
FACTEURS DE RISQUE ..................................................................................................................2
PARTIE VII RISQUES AFFERENTS A LA SOCIETE ET A SON SECTEUR.................................................................. 2
FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES......................................................................................................... 2
ANNEXES : ETATS ET METHODES COMPTABLES ................................................................2
PARTIE VIII INVESTISSEURS SOLLICITES ......................................................................................................2
PARTIE IX
La présente note d’information a été établie conformément au modèle-type abrégé prévu par la circulaire du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) n° 05/00 du 25/12/2000.
Toute information complémentaire peu être obtenue auprès de :
AFRIQUIA GAZ
Rue Ibnou El Ournnane, Ain Sebâa Casablanca
Téléphone : (212) 022 35 21 44
Télécopie : (212) 022 35 22 39
Personne à contacter pour tout complément d’information : M. Tawfiq Hamoumi
Le CDVM attire l’attention des investisseurs potentiels sur le fait qu’un investissement en valeurs mobilières
comporte des risques et que la valeur de l’investissement est susceptible d’évoluer à la hausse comme à la baisse
sous l’influence de facteurs internes ou externes à la société concernée.
La présente note d’information s’adresse aux seuls investisseurs dont la liste figure dans la partie IX.
Les personnes en la possession desquelles ladite note viendrait à se trouver, sont invitées à s’informer et à respecter
la réglementation dont ils dépendent en matière de souscription à ce type d’opération.
Chaque établissement membre du syndicat de placement n’offrira les valeurs mobilières, objet de la présente note
d’information, à la vente qu’en conformité avec les lois et règlements en vigueur dans tout pays où il fera une telle
offre.
Ni le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) ni AFRIQUIA GAZ ni CFG Finance n’encourent de
responsabilité du fait du non respect de ces lois ou règlements par un ou des membres du syndicat de placement.
Ladite note a été préparée par CFG Finance agissant en qualité de Conseiller de la société AFRIQUIA GAZ et
Coordinateur Global dans le cadre de l’émission obligataire pour un montant global de 70 millions de dirhams,
conformément aux modalités fixées par la circulaire du CDVM n° 05/00 du 25/12/00 prise en application des
dispositions de l’article précité.
Le contenu de cette note a été établi sur la base d’informations qualitatives et quantitatives, sauf
mention spécifique, des sources suivantes :
• des liasses fiscales d’AFRIQUIA GAZ pour les exercices clos aux 31 décembre 1999,
2000 et 2001 ;
• des rapports des commissaires aux comptes sociaux des exercices clos aux 31 décembre
1999, 2000 et 2001.
• Remise ou adressée sans frais à toute personne dont la souscription est sollicitée, ou qui en
fait la demande ;
Juin 2002
CFG Finance
Les Commissaires aux comptes Nous avons procédé à la vérification des informations
M. Abdelaziz Almechatt comptables et financières contenues dans la présente Note
COOPERS & LYBRAND S.A. d’Information en effectuant les diligences de la profession et
101, Bd Massira Al Khadra
compte tenu des dispositions légales et réglementaires en
Casablanca vigueur.
Tel : 022 22 81 24 Les états de synthèse de la société AFRIQUIA GAZ pour les
1er exercice contrôlé : 1996 exercices clos les 31 décembre 1999, 2000 et 2001 ont fait l’objet
Expiration du mandat : 2005 d’un audit de notre part.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la
M. Abdellah Rhallam Profession. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et
exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les
124, Bd Rahal El Meskini
états de synthèses ne comportent pas d’anomalie significative.
Casablanca
Tel : 022 31 93 13
Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des
1er exercice contrôlé : 1996 documents justifiant les montants et informations contenus dans
Expiration du mandat : 2005 les états de synthèses. Un audit comprend également une
appréciation des principes comptables utilisés, des estimations
significatives faites par la Direction Générale, ainsi que la
présentation générale des comptes. Nous estimons que notre
audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.
CARACTERISTIQUES DE L’OPERATION
L’émission obligataire, objet de la présente note d ‘information, vise les objectifs suivants :
• De renforcer ses capitaux permanents afin de financer aussi bien les emplois stables qu’une
partie du besoin en fonds de roulement, lié en partie aux créances structurelles sur la caisse
de compensation qui régularise les prix de vente des produits subventionnés ;
• D’accéder au marché de la dette pour habituer les épargnants institutionnels à souscrire aux
émissions de la société. La répétition d’émissions obligataires et leur remboursement réussi
banalise l’émetteur et permet, progressivement d’abaisser la prime de risque et donc le coût
du financement.
Cadre de l’opération
Pour la réalisation de ces emprunts, le Conseil d’Administration pourra passer toutes conventions
avec tout établissement de crédit, remplira toutes les formalités et plus généralement fera le
nécessaire.
Les personnes physiques ou morales désireuses de participer à la présente opération sont invitées
à s’assurer auprès de leur conseiller fiscal de la fiscalité qui s’applique à leur cas particulier. En
l’état actuel de la législation, le régime fiscal en vigueur, s’appliquant aux obligations, est le
suivant :
A) Revenus
Les revenus de placement à revenu fixe sont soumis, selon le cas, à l’Impôt sur les Sociétés (IS)
ou à l’Impôt Général sur le Revenu (IGR).
1. Personnes résidentes
• 30% pour les bénéficiaires personnes physiques qui ne sont pas soumises à l’IGR selon le
régime du bénéfice net réel (BNR) ou le régime du bénéfice net simplifié (BNS)
• 20% imputable sur la cotisation de l’IGR avec droit à restitution pour les bénéficiaires
personnes morales et les personnes physiques soumises à l’IGR selon le régime du BNR ou
du BNS. Lesdits bénéficiaires doivent décliner lors de l’encaissement desdits revenus :
Les produits de placement à revenu fixe sont soumis à l’IS au taux de 20%. Dans ce cas, les
bénéficiaires doivent décliner, lors de l’encaissement desdits produits :
Les revenus perçus par les personnes physiques ou morales non résidentes sont soumis à une
retenue à la source au taux de 10%.
1. Personnes résidentes
Personnes morales
Elles sont imposables sur les profits de cession d’obligations conformément aux dispositions
prévues dans la loi 24-86 instituant un impôt sur les sociétés ou dans la loi 17-89 instituant un
impôt général sur le revenu.
Personnes physiques
Conformément aux dispositions de l’article 94 de la loi 17-89 relative à l’impôt général sur le
revenu (IGR), les profits nets de cession des obligations sont soumis à l’IGR au taux de 20%, par
voie de retenue à la source.
Le fait générateur de l’impôt est constitué par la réalisation des opérations ci-après :
Selon les dispositions de l’article 92 (II) et 93 (II) de la loi 17-89 relative à l’IGR, sont exonérés
de l’impôt :
• les profits ou la fraction des profits sur cession d’obligations correspondant au montant des
cessions réalisées au cours d’une année civile, n’excédant pas le seuil de 20.000 DH ;
• la donation des obligations effectuée entre ascendants et descendants, entre époux et entre
frères et sœurs.
• d’une part, le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de cette
cession, notamment les frais de courtage et de commission,
• et d’autre part, le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à l’occasion de
ladite acquisition, tels que les frais de courtage et de commission.
Le prix de cession et d’acquisition s’entendent du capital du titre, exclusion faite des intérêts
courus et non encore échus aux dates desdites cession et ou acquisition.
Les profits de cession d’obligations réalisés par des personnes non résidentes ne sont pas
imposables.
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
ORGANISATION ET CONTROLE DE LA SOCIETE
OUTILS ET MOYENS
Signalétique de l’entreprise
Capital social 103 125 000 Dh réparti en 1 031 250 actions d’une valeur nominale de 100 Dh Mis en forme
chacune. Mis en forme
Les documents juridiques de la société et notamment les statuts, les procès-verbaux des Mis en forme
assemblées générales, les rapports des commissaires aux comptes peuvent être consultés au siège Supprimé : La société Maghreb
Oxygène, filiale du Groupe
social d’AFRIQUIA GAZ. Afriquia, est une société anonyme
au capital de 65 000 000 Dh (à la
veille de la présente augmentation
Objet social de capital). Son siège social est
établi à l’Immeuble Tafraouti, Km
7, Route de Rabat, Casablanca. La
Selon l’article 3 des statuts, « la société a pour objet : durée de vie de la société est fixée
à 99 ans à partir de sa date de
constitution, et son exercice social
• Le commerce et l’industrie, sous toutes ses formes, y compris l’importation, l’exportation, coïncide avec l’année civile. ¶
la reprise, la raffinerie, l’entreposage, le magasinage, le transport, la consignation et la
distribution des gaz de pétrole liquéfiés ainsi que sous-produits et denrées ;
• La création et l’exploitation de tout centre de stockage de conditionnement et de
remplissage de ces gaz, tant pour le compte de la société que pour le compte de tous tiers ;
• L’exploitation de toutes marques et procédés ;
• Et plus généralement toutes opérations quelconques se rattachant directement ou
indirectement à l’objectif principal et pouvant faciliter l’extension et le développement de
la société.
L’activité gaz figurait en tant que département d’AFRIQUIA SMDC (Société Marocaine de
Distribution de Carburants) depuis 1965. La distribution dans la région de Casablanca des Gaz
En 1970, la création du centre emplisseur de Ain Sebaâ par Maghreb Gaz I, filiale du groupe
AFRIQUIA, en association avec la société Texaco d’origine américaine, a permis de renforcer la
position de la société sur la région de Casablanca. Cette même année, fut lancée la distribution
du propane en vrac, utilisant des citernes de petites et moyennes capacités, importées ou
fabriquées localement.
En 1975, la méthode de distribution directe aux détaillants, jugée peu rémunératrice compte tenu
des investissements importants nécessaires à son développement fut abandonnée au profit de la
mise en consignation des bouteilles chez les dépositaires grossistes, qui agissent aussi bien à
Casablanca que dans les autres villes du royaume.
Le capital d’AFRIQUIA GAZ est porté à 82 500 000 DH le 24 Novembre 1994 afin de financer
en partie la construction du centre emplisseur de Harbil, unité industrielle de stockage et
d’emplissage de GPL, s’étalant sur une surface de 6 hectares située sur la route principale n°9
(Marrakech-Safi), à 12 Km de Marrakech.
Mise en service en Août 1995, cette unité qui dispose (selon le Ministère de l’Energie) de la plus
forte capacité d’emplissage du pays à 100 000 t, remplace l’ancien centre emplisseur de
Marrakech route d’Essaouira dont l’exploitation ne répondait plus aux contraintes techniques de
sécurité.
L’année 1999 marque principalement l’introduction d’AFRIQUIA GAZ à la Bourse des Valeurs
de Casablanca par augmentation de capital par souscription en
numéraire de 412 500 actions, soit 20% du capital de la société après augmentation de capital, au
prix de 185 Dh l’action.
En 2000, AFRIQUIA GAZ démarre les importations en directe du propane pour la couverture de
ses besoins qu’elle stocke dans les dépôts MAGHREB GAZ.
En juillet 2001, la société augmente sa capacité de stockage par la réalisation d’un dépôt de
stockage de propane en partenariat avec Shell (STOGAZ). De cette manière, la société diversifie
ses sources d’approvisionnement tout en réduisant ses coûts logistiques. Parallèlement,
AFRIQUIA GAZ, en partenariat avec ZIZ, crée en 2001 un centre emplisseur à Souk El Arbâa,
dénommé AB Gaz, couvrant les besoins d’emplissage d’AFRIQUIA GAZ dans la région Nord.
Au 31 décembre 2001, le capital social d’AFRIQUIA GAZ s’établit à 103 125 00 Dh réparti en 1
031 250 actions d’une valeur nominale de 100 Dh chacune.
Date Capital initial Nature de l’opération Nombre Nominal Montant de Capital
(En Dh) d’actions (En l’augmentation final
+ créées / de capital (En Dh)
- annulées Dh)
1998 82 500 000 Division du nominal +825 000 50 - 82 500 000
1999* 82 500 000 Souscription en numéraire +412 500 50 20 625 000 103 125 000
1999 103 125 000 Augmentation du nominal -1 031 250 100 - 103 125 000
*Augmentation de capital par appel public à l’épargne
• la première datant du 7 mai 1993, portant le capital de 100 000 DH à 10 000 000 DH, soit
99 000 nouvelles actions de nominal 100 DH totalement souscrites par AFRIQUIA
SMDC ;
• la deuxième, datant du 24 novembre 1994, d’un montant de 72 500 000 DH, consiste en un
apport d’actifs et un règlement d’une soulte par AFRIQUIA SMDC ;
• et la troisième correspondant à l’augmentation de capital par souscription en numéraire lors
de l’introduction d’AFRIQUIA GAZ à la bourse des Valeurs de Casablanca en Avril 1999,
faisant passer la participation d’Akwa Holding, la holding détenue à 50% par la famille
Akhannouch et à 50% par la famille Wakrim, dans le capital d’AFRIQUIA GAZ, de 100%
à 80%.
Supprimé : OPV¶
Répartition du capital
Au 31 décembre 2001, le capital social d’AFRIQUIA GAZ est réparti comme suit :
Les actionnaires de référence d’AFRIQUIA GAZ, les familles Akhannouch et Wakrim ont cédé Mis en forme
12% du capital de la société, suite à son introduction en bourse en 1999, à des investisseurs Mis en forme
institutionnels dans le cadre d’un placement privé. Mis en forme
Supprimé : ¶
Présentation d’Akwa Group Mis en forme
Supprimé : ¶
¶
¶
En 1994 naît Akwa Holding, une structure légale et financière dotée d’un capital de 112 MDh,
détenue à parts égales par les familles Akhannouch et Wakrim. Akwa Holding abrite les quatre
pôles d’activité et assure toutes les opérations fonctionnelles qui ne relèvent pas de l’activité
première des entreprises.
En mars 2002, Akwa Group adopte une nouvelle dénomination, soulignant ainsi la volonté du
groupe de communiquer sur ses valeurs de modernité et de marocanité. L’objectif de cette
réorganisation est de séparer les métiers développés par le Groupe et d’optimiser ainsi, le
fonctionnement de toutes les entités du Groupe, dont notamment les nouveaux métiers porteurs
et à forte valeur ajoutée dans le domaine des TMT (Technologies Médias et
Télécommunications).
AKWA Holding
Participations
Meditelecom
TELYCO
Andaloo.com
Moussaf
MSIN
Afin de permettre à chaque société de se concentrer sur son métier de base, quatre sociétés « de
moyens » ont été ainsi créées :
• Akwa Holding qui coiffe l’ensemble des quatre pôles d’activité ;
• Tafraouti SA, société de gestion du parc immobilier du Groupe ;
• Afriquia Management ;
• Afriquia Logistique.
Des contrats de gestion, bien définis, régissent la relation commerciale entre AFRIQUIA GAZ et
les sociétés de moyens du groupe.
Cette organisation souple et adaptable d’Akwa Group apporte des avantages certains à la filiale
AFRIQUIA GAZ, lui permettant de profiter du professionnalisme et des compétences
Les échanges avec les partenaires fournisseurs s’en trouvent également améliorés, permettant au
groupe de négocier de meilleures conditions commerciales. En effet, les négociations avec les Mis en forme
différents fournisseurs se font au nom du Groupe et permettent aux filiales de réaliser des Mis en forme
économies d’échelle. Mis en forme
Afriquia Management
Afriquia Management gère tous les systèmes d’information des filiales : la comptabilité, la
trésorerie, le recouvrement, l’informatique, le service juridique, le contrôle de gestion et la paie.
Au moment de la création de la société, une partie importante du personnel administratif et
financier des différentes filiales, est transférée vers Afriquia Management. Celle-ci effectue
désormais pour le compte des sociétés tous les traitements administratifs et financiers, et facture
ses prestations en fonction de règles précises d’affectation. Dans la pratique, le traitement
effectué par Afriquia Management est adressé au management de la société, et l’information
financière, ainsi harmonisée, est ensuite examinée dans le cadre de réunions régulières entre le
management de la société et ses interlocuteurs au sein du Groupe.
La gestion de trésorerie est assurée par Afriquia Gestion Management sous les directives et les
recommandations des directions financières des différentes filiales. Le taux appliqué aux crédits
de trésorerie intragroupe est de 7,0%.
Afriquia Logistique
La seconde société de moyens, Afriquia Logistique, s’occupe du transport, des achats (hors
matières premières) et de l’entretien des équipements (construction à neuf, réfections et entretien
du parc automobile…). Depuis sa création, la société assure la gestion pour le compte des
sociétés opérationnelles des flottes de camions appartenant à chacune. Les véhicules restent ainsi
la propriété des sociétés et sont donnés en gérance à Afriquia Logistique.
Mis en forme
AFRIQUIA GAZ est l’entreprise la plus importante du pôle Gaz. Elle représente près de 53% du chiffre d’affaires Mis en forme
de ce dernier. Elle entretient des relations commerciales avec les différentes sociétés du pôle Gaz consistant en le
stockage de GPL au niveau de Somas et de Stogaz, en l’emplissage auprès de Maghreb Gaz, AB Gaz et Tadla Gaz, Mis en forme
et en l’achat de bouteilles de GPL conditionné auprès de Technogaz. Elle est également liée à la holding et aux Mis en forme
sociétés de moyens par des contrats de prestations de services. D’autres contrats, à caractère commercial, sont Mis en forme
également établis entre AFRIQUIA GAZ et d’autres sociétés du groupe dont le contrat de fourniture de propane à
Maghreb Oxygène à des prix de cession accordés en fonction des cours du marché, ainsi que la convention de Mis en forme
passage signée avec Stogaz consistant en le versement de loyer à cette dernière en contrepartie du stockage de GPL. Mis en forme
Mis en forme
Mis en forme
Environnement réglementaire du marché Mis en forme
Mis en forme
Système de fixation des prix Supprimé : ¶
¶
Saut de page
Jusqu’en 1995, les prix des GPL à la consommation sont fixés administrativement par l’Etat qui
détermine les prix de reprise (les prix d’achat des produits auprès des raffineries) et assure aux
différents intervenants du secteur (centre emplisseurs, sociétés distributrices, dépositaires et
détaillants) une marge fixe.
Conformément à la tarification en vigueur depuis le 1er janvier 1995, le prix du propane n’est plus réglementé. En
revanche, étant donné que le butane est considéré comme un produit de première nécessité, les prix des charges
conditionnées sont régis par la structure officielle des prix par le Ministère de L’Energie et des Mines à travers
l’arrêté n° 2671-95 du 7 novembre 1995 (cf Annexes).
Stock de sécurité
Concernant les obligations légales en matières de stocks, la loi n° 009-71 du 12 octobre 1971
relative aux stocks de sécurité est toujours en vigueur. Du point de vue des quantités, les centres
emplisseurs sont tenus de constituer un stock de sécurité égal à 2,5 fois la moyenne mensuelle de
leurs ventes pour tous les produits. Ces stocks ne peuvent être entamés qu’avec l’autorisation de
la Direction de l’Energie. Du point de vue de la valeur, les centres emplisseurs doivent détenir à
une date donnée un stock dont la valeur (calculée au prix de reprise de cette date) doit être
supérieure ou égale à la somme de la valeur initiale et de la marge spéciale (de 30 Dh la tonne,
cf. définitions) à la même date (péréquation de la Caisse de Compensation). La valeur initiale des
stocks correspond à leur valeur au prix de reprise au moment de la fixation de la marge spéciale
par le ministère de l’Energie et des Mines.
Le stock de sécurité reconstitué doit être détenu en permanence et considéré distinctement des
stocks outils commerciaux. Toute plus-value ou moins value restant de la revalorisation
ultérieure du stock de sécurité est acquise ou supportée par l’Etat.
Concernant les droits de douane relatifs à l’importation, les taux arrêtés pour les GPL sont les
suivants :
Les droits de reprise relatifs aux GPL auprès des raffineries sont les suivants :
• TIC : 46 DH/T ;
• TVA : 7% du prix de reprise + TIC ;
• Crédits de droits à 15 jours : 0,45% de TIC + TVA.
Pour le butane, tous les droits de douane sont répercutés sur la caisse de compensation. Lorsque
le prix à l’importation est supérieur au prix de reprise, l’écart est supporté par la caisse de
Mis en forme
Conseil d’Administration
Actuellement, «la société est administrée par un Conseil d’Administration composé de trois (3)
membres au minimum et de quinze (15) au maximum, pris parmi les personnes physiques ou
morales, actionnaires. Les administrateurs sont nommés par l’Assemblée Générale » (Extrait des
statuts, article 14 ). « La durée des fonctions des administrateurs ne peut excéder 6 années. Les
administrateurs sont rééligibles ». (Extrait des statuts, article 15). Mis en forme
De ce fait, AFRIQUIA GAZ est administrée par un conseil qui se réunit une fois par an. Mis en forme
Toutefois, le conseil d’administration peut se réunir à chaque fois que les circonstances Supprimé : régulièrement
l’imposent. Les membres du Conseil d’Administration sont : Supprimé : .
Dirigeants de la société
Directeur Général
M Tawfiq Hamoumi
Secrétariat
Le siège social
Il est situé au km 7, route de Rabat, Ain sebâa et s’étale sur une surface de 7 013 m2. Ces locaux
sont loués auprès de la société Tafraouiti.
AFRIQUIA GAZ, par le biais d’Akwa Holding, dispose de 4 centres emplisseurs en partenariat
avec d’autres sociétés de distribution :
• Maghreb Gaz I et II, situés à Casablanca et détenus à 33% par ZIZ, 33% par Shell et 33%
par Akwa Holding. La capacité d’emplissage de ces deux centres est de 136 000 tonnes
métriques par an ;
• Tadla Gaz, situé à Oued Zem et détenu à 50% par Shell et 50% par Akwa Holding. La
capacité d’emplissage de ce centre est de 30 000 tonnes métriques par an ;
• AB Gaz, situé à Souk El Arbâa et détenu à plus de 50% par Akwa Holding et le reste par la
société ZIZ. Ce centre d’une capacité de 40 000 tonnes métriques est exploité à 75% par
AFRIQUIA GAZ. Il permet de couvrir ses clients dépositaires sur un rayon de 150 à 200
km.
Le CEM comprend également des appareils servant à faire des tests hydrauliques sur les
bouteilles, des cabines de peinture pour les bouteilles et des robinetteuses servant à changer les
robinets défectueux.
Enfin, le CEM dispose également d’une capacité de stockage de 2000 m3 sous forme d’une
sphère pour le butane, et d’un réservoir tampon de 150 m3. La capacité de propane s’élève quant
à elle à 300 m3 sous forme de deux cigares.
• Somas, situé à Mohammédia et détenu par toutes les sociétés de distribution du marché, à
hauteur de leur part de marché le jour de la privatisation de cette société. Il dispose d’une
capacité de 120 000 tonnes de GPL, soit un mois de consommation nationale, et des
infrastructures nécessaires à la réception de navires ;
• Stogaz, situé à Mohammédia et créé en joint venture entre AFRIQUIA GAZ et Shell,
servant à contrer les tarifs élevés pratiqués par la Samir sur le propane depuis sa
libéralisation en 1996. Ce centre de stockage possède une capacité de stockage de propane
de 2400 tonnes métriques. Il repose sur une technologie de construction basée sur
l’immersion de deux cylindres de stockage, en forme de cigares, dans un bassin d’eau,
permettant de limiter la fuite de gaz en cas d’incident. Le montant de cet investissement a
été contenu grâce à la préexistence sur le site de pipelines reliant le centre de stockage au
port de Mohammédia.
Les approvisionnements
Les achats d’AFRIQUIA GAZ peuvent être classés en quatre catégories : Mis en forme
Mis en forme
Les achats de matières premières
Afin de pallier à l’insuffisance du raffinage national de Gaz de Pétroles Liquéfiés, assuré par la
Samir à hauteur de 30% des besoins nationaux, AFRIQUIA GAZ importe la majeure partie de
ses besoins en GPL. Ces importations sont stockées au niveau de Somas pour le butane et de
Stogaz pour le propane. Les principaux fournisseurs de butane et de propane sont : Vegaz
France, Vitol Londres, Naftomar Grèce, Cepsa Espagne, Total France, Sonatrach. Le délai de
règlement accordé ces fournisseurs à AFRIQUIA GAZ est de 60 jours.
Pour l’activité emplissage butane, AFRIQUIA GAZ procède à l’enlèvement de 50% de ses
achats de matières premières auprès de Somas. AFRIQUIA GAZ, en sa qualité de repreneur en
raffinerie (agrémentée par le ministère de l’énergie pour des raisons de sécurité), récupère le
reste de ses besoins en butane auprès de la Samir. Les délai de règlement accordé par la Samir
aux sociétés de distribution est de 20 jours. Les volumes enlevés auprès de la Samir sont
acheminés vers le Centre d’Emplissage de Marrakech. La propane est, quant à lui, fourni à
hauteur des deux tiers par la Samir et d’un tiers auprès de Stogaz.
Pour l’activité distribution de GPL conditionné, l’emplissage des bouteilles de butane se fait à
hauteur de 42,7% auprès du Centre Emplisseur de Marrakech, 49% auprès des centres
La société Technogaz, implantée à El Jadida et filiale à 50% d’Akwa Holding et à 50% de ZIZ,
fournit les bouteilles de 3, 6 et 12 kg à AFRIQUIA GAZ et entretient les bouteilles de 3, 6, 12 et
35 kg. Sa capacité de production est de 600 000 bouteilles par an. Depuis 1998, Technogaz est
certifiée ISO 9002.
La philosophie menée au sein d’Akwa Group qui consiste à « regrouper les compétences et
séparer les métiers » fait qu’AFRIQUIA GAZ sous-traite ses activités de support aux sociétés de
moyens du groupe, à savoir, Akwa Holding, Tafraouti SA, Afriquia Management et Afriquia
Logistique. Des contrats de gestion, bien définis, régissent la relation commerciale entre
AFRIQUIA GAZ et ces sociétés de moyens.
La facturation d’Akwa Holding est établie selon une clé de répartition des charges, comprenant
principalement les salaires et les loyers de la holding. Celle d’Afriquia management est basée sur
une estimation du temps passé, par chaque service de la société, au service d’AFRIQUIA GAZ.
Afriquia Logistique facture le kilomètre parcouru, celui-ci étant inférieur au prix de l’ONT
(décote de près de 30%). La location de l’espace bureau utilisé par AFRIQUIA GAZ est facturée
par Tafraouti SA au prorata du mètre carré utilisé, à un prix inférieur à celui du marché.
Le contrôle qualité
Pour assurer le contrôle qualité des bouteilles qu’elle remplit, la société dispose de bancs
d’épreuves sur le site de Marrakech. Ces appareils servent à effectuer des tests hydrauliques sur
les bouteilles de GPL, consistant à la mise à l’épreuve des bouteilles de butane et de propane à
des conditions de pression supérieures (respectivement 15 bars et 30 bars ) aux normes requises
par le ministère de l’énergie (2 bars pour les bouteilles de GPL). Les bouteilles sont ensuite
bloquées chez les dépositaires tous les cinq ans tout au long de leur durée de vie réglementaire
(25 ans) afin de subir des tests hydrauliques par des organismes affiliés au ministère de l’énergie.
Les mesures de sécurité mises en place par la société sont d’ordre préventif et curatif. Une
couverture adéquate des risques industriels par des polices d’assurance spécialisées vient
compléter le dispositif.
Les mesures curatives reposent sur l’équipement de sécurité adéquat dont dispose chacun des
sites de production. Cet équipement composé entre autre d’extincteurs CO2 et azote, de circuit
anti-incendie permet d’appréhender tout risque d’anomalie.
• Un pari sur la technologie de pointe dans la construction des installations et dans les
procédés de fabrication et leur contrôle dans les centres d’emplissage et de stockage;
• La sensibilisation des utilisateurs finaux aux risques inhérents à l’utilisation des gaz à
travers des spots télévisés ;
• La responsabilisation de chaque salarié et en premier lieu des chefs de sites ainsi que du
directeur technique, qui sont responsables de la sécurité et veillent au respect des
procédures.
Supprimé : ¶
Enfin, la société a contracté différentes polices d’assurance pour couvrir sa responsabilité vis-à-
vis des risques liés à une manipulation dangereuse des bouteilles de GPL.
Supprimé : ¶
La logistique ¶
Supprimé : ¶
Afin de minimiser les coûts de transport, et d’assurer une répartition optimisée des stocks,
l’organisation de la distribution est assurée par Afriquia Logistique, filiale d’Akwa Group
spécialisée dans le transport, qui a repris en 1994, la gestion des véhicules appartenant à
AFRIQUIA GAZ. Elle facture ses prestations en fonction du volume transporté.
Sur les 4 prochaines années, AFRIQUIA GAZ compte investir une enveloppe globale de 236,4 Mis en forme
MDh dans les projets suivants : Mis en forme
Mis en forme
Projets en KDh 2002 2003 2004 2005
Mis en forme
Emplissage 1 000 1 500 2 000 1 700
Conditionné 50 000 50 000 52 000 52 000 Mis en forme
Vrac 6 000 6 000 6 200 6 000 Mis en forme
Total 57 000 57 500 60 200 59 700 Mis en forme
Les investissements relatifs à l’activité Emplissage correspondent essentiellement à des Mis en forme
investissements d’entretien et de maintenance ; les investissements de l’activité Conditionné
Mis en forme
concernent l’achat de bouteilles et ceux de l’activité Vrac correspondent à l’acquisition de
Mis en forme
nouvelles citernes. Les investissements des activités Conditionné et Vrac comprennent
Mis en forme
également des acquisitions de véhicules de transport de GPL.
Mis en forme
Les effectifs
AFRIQUIA GAZ compte 107 salariés au 31 décembre 2001. La répartition fonctionnelle des
effectifs se présente comme suit :
Supprimé : ¶
1999 2000 2001
Mis en forme
Cadres supérieurs (1) 5 5 5
Cadres 7 8 8 Mis en forme
Employés / Ouvriers 87 84 94 Mis en forme
Total 99 97 107 Mis en forme
(1) les cadres supérieurs ne comprennent pas ceux des sociétés de moyens (Akwa holding, Afriquia Management et Afriquia Logistique).
Mis en forme
Les effectifs augmentent en 2001 suite à l’embauche de commerciaux, pour le renforcement de Mis en forme
En effet, un plan de formation annuel a été mis en place. Il repose sur trois axes :
D’autre part, un système d’appréciation et de rétribution des performances a été mis en place dès
1998. Il consiste en l’identification d’objectifs et d’indicateurs de performance en début d’année,
et en l’évaluation de l’atteinte de ces objectifs en fin d’année. Ce système permet une
clarification des rôles et attributions, une émulation au sein des équipes ainsi que l’adhésion aux
objectifs de l’entreprise.
Enfin, le politique de rémunération adoptée, intégrant une rémunération par objectif et une prime
de fin d’année en fonction des résultats obtenus, permet d’améliorer le dynamisme des salariés.
Supprimé : ¶
Le système d’information et de gestion Supprimé : ¶
Le système informatique
A l’origine, l’informatique d’AFRIQUIA GAZ est gérée de façon centralisée par les
informaticiens du Groupe, sur la base d’outils développés en interne depuis 1978. Le manque
d’intégration et d’évolutivité de ce système conduisent à son abandon en 1996, et à son
remplacement par un progiciel intégré regroupant l’ensemble des fonctions. Les volets
comptables, financiers, commerciales et de gestion de production sont aujourd’hui
opérationnels. Depuis janvier 1999, les modules de suivi des ventes, des achats et des stocks sont
intégrés dans ce système.
Dans la pratique, les outils informatiques et procédures sont mis à la disposition de la société par
Afriquia Management. Les équipes opérationnelles d’AFRIQUIA GAZ saisissent les données
comptables et financières. Celles-ci sont ensuite retraitées par Afriquia Management, qui les
communique pour information et suivi aux différents responsables d’AFRIQUIA GAZ puis du
Groupe. A cet effet, la cellule financière et de gestion d’AFRIQUIA GAZ coordonne et suit Mis en forme
toutes les opérations administratives et financières de la société (recouvrement, suivi des Mis en forme
contentieux, élaborations des prix de revient des produits…), coordonne les relations entre la Mis en forme
société et les sociétés de moyens pour toutes les opérations liées à la gestion de l’entreprise, et Mis en forme
avec la Direction Administrative et Financière d’Akwa Holding pour toutes les opérations de Mis en forme
financement et de refinancement. Cette cellule n’assure pas la gestion des stocks qui est déléguée
Mis en forme
auprès d’Afriquia Management et des commandes clients qui est assurée par la Direction
Mis en forme
Commerciale d’AFRIQUIA GAZ.
Mis en forme
La gestion de trésorerie est une des fonctions qui bénéficie le plus de la centralisation. En effet,
elle offre l’avantage de faire profiter la société de la capacité de négociation et du poids du
Groupe vis-à-vis des banques.
1200 120
1000 100
800 80
KT 600 KT 60
400 40
200 20
0 0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
Source : Ministère de l’Energie
Les ventes de GPL ont marqué une progression importante ces 20 dernières années : près de
7,5% par an en moyenne sur la période 1980-1990 et près de 6,2% sur la période 1991-2001.
Le butane est utilisé pour le chauffage, la cuisine et l’éclairage en milieu urbain et rural. La
croissance de la consommation de ce produit de base a été fortement liée jusqu’ici à la croissance
du nombre de ménages et à la sous-électrification du Maroc rural.
L’approvisionnement en GPL est essentiellement assuré par des importations (à hauteur de 80%
pour le butane et de 50% pour le propane en 2000), le solde étant couvert par la production
locale dans les raffineries Samir
Le marché des Gaz de Pétrole Liquéfiés est segmenté en trois activités principales :
• L’emplissage ;
• La distribution de GPL sous forme conditionnée ;
• La distribution de GPL en vrac.
L’activité emplissage
La progression annuelle moyenne de l’activité nationale d’emplissage entre 1999 et 2001 est de
4,2%.
La part de marché la plus importante revient à Salamgaz, filiale de Samir, avec 30,7% du marché
d’emplissage, suivi à hauteur de 16,1% de part de marché par Akwa Group. Le Centre
Emplisseur de Marrakech, avec une production de 61 682 tonnes en 2001, reste le premier
Centre Emplisseur du pays, couvrant 5,9% du total national empli.
Cette activité consiste en la distribution de Gaz de Pétroles Liquéfiés dans des bouteilles de 3, 6
et 12 kg pour le butane et de 35 kg pour le propane.
La distribution de GPL conditionné a connu une progression annuelle moyenne de 3,5% entre
1999 et 2001, avec une progression annuelle moyenne de 3,6% pour le butane conditionné et une
baisse de –3,1% par an en moyenne pour le propane conditionné. Le taux de pénétration du GPL
conditionné est de 99% en 2001.
La distribution de GPL sous forme conditionnée est assurée par près d’une vingtaine de
distributeurs. Parmi les principaux distributeurs, Tissir Primagaz est détenu par des capitaux
étrangers et marocains, Shell et Total sont détenus par des compagnies pétrolières
internationales, Afriquia Gaz et Ziz étant détenus par des capitaux marocains. Ces 5 entreprises
couvrent 76,1% des ventes de GPL conditionné en 2001.
L’évolution des parts de marché sur ce segment depuis 1999 se présente comme suit :
Tissir Primagaz 327 480 33,1% 334 811 2,2% 33,2% 343 290 2,5% 32,3%
Shell 198 339 20,0% 192 441 -3,0% 19,1% 199 293 3,6% 18,8%
Afriquia Gaz 93 914 9,5% 97 205 3,5% 9,6% 103 623 6,6% 9,8%
Ziz 72 933 7,4% 79 541 9,1% 7,9% 89 486 12,5% 8,4%
Total Maroc 66 615 6,7% 67 197 0,9% 6,7% 71 908 7,0% 6,8%
SDBP 42 820 4,3% 42 573 -0,6% 4,2% 49 487 16,2% 4,7%
Autres 188 291 19,0% 195 240 3,7% 19,3% 204 284 4,6% 19,2%
Afriquia Gaz voit le volume de ses ventes de GPL conditionné passe de 93,9 kilotonnes en 1999
à 103,6 kilo tonnes en 2001, soit une progression annuelle moyenne de 5,0% sur la période 1999-
2001, contre 2,4% pour Tissir Primagaz et 0,2% pour Shell. Sa part de marché passe de 9,5% en
1999 à 9,8% en 2001. La société de distribution Ziz connaît les plus fortes progressions sur la
période puisqu’elle voit sa part de marché sur les GPL conditionnés passer de 7,4% en 1999 à
8,4% en 2001.
Autres
23,9% Tissir Primagaz
32,3%
Total
6,8%
ZiZ
8,4% Shell
Afriquia Gaz
9,8% 18,8%
Suite à la fusion de Tissir Gaz et de Primagaz en 2001, Afriquia Gaz consolide sa 3ème position.
Ainsi, la part de marché d’Afriquia Gaz est de 9,8% en 2001, contre 32,3% pour Tissir Primagaz
et 18,8% pour Shell.
La distribution du GPL vrac est assurée par 5 intervenants principaux qui réalisent près de 94,1%
des ventes nationales de GPL en vrac. L’évolution des parts de marché du GPL vrac se présente
comme suit :
Afriquia Gaz connaît sur la période 1999-2001 les plus fortes croissances des volumes de ventes
de GPL vrac puisqu’ils passent de 29 330 tonnes en 1999 à 37 493 tonnes en 2001, soit une
progression annuelle moyenne de 13,1%. Cette progression s’explique par une agressivité accrue
sur ce segment d’activité dès 1999, en prévision de l’entrée de Vitogaz sur le marché en 2001.
En effet, l’installation de la filiale de Vitogaz France, en partenariat avec des céramistes locaux,
à Jorf Lasfar, a remodelé le paysage du marché marocain de GPL vrac en 2001. Les ventes de
Shell Maroc ont été les plus touchées par l’entrée de ce nouveau concurrent puisqu’elles ont
diminué de 31,6% en 2001, contre une baisse contenue de 0,2% des ventes de GPL vrac
d’Afriquia Gaz et une baisse de 1,5% pour Tissir Primagaz sur la même période. Sigmaghreb,
filiale de la Société de Distribution de Butane et de Propane, est la seule société à ne pas être
affectée par ce nouvel entrant puisque ses ventes de GPL vrac progressent de 6,4% entre 2000 et
2001.
Autres
Tissir Primagaz 5,9%
11,6% Afriquia Gaz
28,4%
Vitogaz
16,4%
Shell
Sigmaghreb
21,0%
16,7%
4
Source : Statistiques du ministère de l’Energie
En terme de parts de marché, Shell reste la plus affectée par l’entrée de Vitogaz puisque sa part
de marché passe de 33,5% en 2000 à 21,0% en 2001, soit une baisse de 12,5 points
correspondant à la perte de plusieurs clients céramistes qui ont transféré leurs activités chez
Vitogaz. Sigmaghreb et Tissir Primagaz voient également leurs parts de marché diminuer
respectivement de 0,5 point et de 1,3 point. Pour Afriquia Gaz, même si elle perd 2,7 points entre
2000 et 2001, l’entrée de ce nouveau concurrent lui permet de se lisser en première position sur
le segment d’activité GPL vrac. Parmi les autres sociétés de distribution de GPL en vrac, Total
Maroc améliore sa présence sur ce segment d’activité sur la période étudiée, puisque sa part de
marché passe de 1,5% en 1999 à 5,3% en 2001.
4
Pour la distribution du GPL propane vrac, les statistiques disponibles sont celles du Ministère de l’énergie. Néanmoins, ces statistiques ne
recensent pas tous les intervenants du marché.
• L’augmentation des marges sur ventes de butane. En effet, les marges sur ventes de butane,
fixées par l’Etat, sont appelées à augmenter à court terme suite aux revendications
présentées par les sociétés de distribution, auprès du gouvernement, avec l’appui d’une
étude réalisée par Ernst & Young sur la faiblesse de la rentabilité des sociétés de
distribution ;
• Des applications innovantes sont régulièrement testées et proposées par les producteurs de
GPL aux différents opérateurs économiques. L’utilisation la plus palpable est la
généralisation des véhicules de transport utilisant les GPL comme combustibles (voitures,
camions, autocars, …). Toutefois, le développement de cette application est conditionné
par la volonté de l’Etat d’encourager le développement des sources d’énergie peu
polluantes.
Remarque préliminaire :
Les ventes d’AFRIQUIA GAZ étant réalisées principalement sur des produits dont les marges sont fixées par l’Etat,
il est plus approprié de considérer le tonnage et les volumes vendus au lieu du chiffre d’affaires pour l’analyse de
l’activité de l’entreprise.
AFRIQUIA GAZ opère sur les 3 segments du marché marocain des Gaz de Pétrole liquéfiés :
L’emplissage
Raffinerie Importations
Samir
L’activité emplissage
Le tonnage vendu passe de 59 498 tones en 2000 à 61 682 tonnes en 2001, soit une progression
de 3,7%, tandis que le chiffre d’affaires baisse de 21,2% sur la même période du fait de la baisse
des cours de GPL à l’international. Cette activité participe à hauteur de 30% des volumes
commercialisés et de 15% du chiffre d’affaires d’AFRIQUIA GAZ.
La distribution
42,7
49,1% 8,2%
DISTRIBUTION
Dépositaires Grossistes
SAMIR
Consommateurs finaux
particuliers et industries
GPL vrac
GPL
conditionné
Les tonnages vendus des différents produits conditionnés se présentent comme suit :
Butane
3kg 23 327 22 948 -1,6% 23 331 1,7%
6kg 2 702 4 114 52,3% 6 559 59,4%
12kg 65 712 68 099 3,6% 71 734 5,3%
Propane
35kg 2 063 1 936 6,2% 1 964 1,4%
Total conditionné 93 804 97 097 3,5% 103 588 6,7%
La distribution de GPL conditionné a représenté 103 588 tonnes en 2001, soit 73,4% de la
distribution totale de GPL dont 101 624 tonnes de butane, soit 98,1% des volumes vendus de
GPL conditionné, et 1 964 tonnes pour le propane conditionné. Les volumes vendus de GPL
conditionné progressent de 3,5% entre 1999 et 2000, contre 6,7% entre 2000 et 2001, du fait de
l’amélioration de la situation économique du Royaume, avec un taux de croissance du Produit
Intérieur Brut de 6,5% en 2001 contre 0,9% en 2000.
Le butane 3 kg représente en 2001 23 331 tonnes, soit 22,5% du GPL conditionné, contre 71 734 tonnes pour le
butane 12 kg, soit 69,2% du GPL conditionné, le reste étant constitué de butane 6 kg, à hauteur de 6 559 tonnes, et
de propane 35 kg, à hauteur de 1 964 tonnes. Les ventes de butane 6 kg connaissent une progression supérieure à
50% par an sur la période 1999 - 2001.
42,7% des bouteilles vendues de GPL conditionné sont emplis au CEM, 49,1% dans les centres
emplisseurs du groupe (Maghreb Gaz I à Lassilat, Maghreb Gaz II à Benslimane, Tadla Gaz à
Oued Zem et AB Gaz à Souk El Arbâa) et 8,2% dans les centres emplisseurs des autres sociétés
de distribution.
AFRIQUIA GAZ possède un parc de bouteilles de différents types estimé à ce jour à 2,4 millions
de récipients, évoluant comme suit :
AFRIQUIA GAZ se différencie par rapport à la concurrence en nouant des relations étroites avec
les dépositaires de longue durée, au même titre que des livraisons rapides, un service régulier et
une disponibilité. A cet effet, le taux de vétusté (Amortissement cumulé/Valeur brute) des
bouteilles AFRIQUIA GAZ s’établit au 31 décembre 2001 à 27,2%.
La distribution du GPL vrac a présenté 37 493 tonnes en 2001, soit 26,5% de la distribution totale de GPL, dont
26 984 tonnes de propane, soit 72,0% du tonnage de GPL vrac vendu contre 28,0% pour le butane.
• l’installation chez les clients de citernes fixes de différentes capacités allant de 1 à 150 m3
dont AFRIQUIA GAZ assure la pose, l’entretien et la maintenance ;
• la livraison de GPL en vrac enlevés par les camions citernes d’AFRIQUIA GAZ à partir de
la Samir, de Maghreb Gaz, de Stogaz et du CEM.
AFRIQUIA GAZ optimise la distribution vrac en axant ses efforts sur un service régulier, des livraisons rapides, un
suivi, un entretien et une mise en service rapide du matériel. Cette qualité de service est renforcée par la filialisation
de l’activité transport et entretien au niveau d’Akwa Group.
La clientèle de GPL vrac d’AFRIQUIA GAZ comprend principalement des industries céramiques, métallurgiques,
ou agro-alimentaires qui absorbent 34 493 tonnes de GPL vrac en 2001, soit 92,0% des livraisons de GPL en vrac.
La distribution de GPL vrac est effectuée auprès de 250 clients dont 7 (principalement des céramistes) représentent
80% du tonnage total de GPL vrac vendu par AFRIQUIA GAZ. Ces clients sont d’anciens clients, solvables, et avec
lesquels une relation commerciale d’au moins 7 années a été développée et entretenue. Le délai de paiement accordé
à cette clientèle varie de 60 à 90 jours. AFRIQUIA GAZ détient des créances douteuses pour un montant de 4 MDh
en 2001, provenant principalement de l’activité GPL vrac.
Supprimé : ¶
La politique marketing ¶
La communication externe est gérée par la direction marketing au niveau de la holding, de manière à assurer une
cohérence dans les actions individuelles des filiales avec la ligne générale définie par le Groupe. La communication
institutionnelle de AFRIQUIA GAZ met en avant l’implantation territoriale et l’appartenance à un groupe à
rayonnement national.
Supprimé : ¶
¶
¶
¶
SITUATION FINANCIERE
Evolution de la marge commerciale (en Evolution du résultat net (en KDh) Evolution de la capacité
KDh) d'autofinancement (en KDh)
Evolution des fonds propres et assimilés Evolution des dettes MLT (en KDh)
(en KDh)
239 830 152 477
155 402
226 157
211 088 133 523
1999 2000 2001 Dettes financières MLT Dettes non financières MLT
• Le chiffre d’affaires total passe de 422,5 MDh en 1999 à 549,5 MDh en 2000 et à 530,0 MDh en 2001, soit une
progression de 30,1% en 2000 et une baisse de 3,5% en 2001. Cette volatilité est due principalement à
l’évolution des prix de reprise, qui ont connu une forte progression en 2000 suite à la flambée des cours
internationaux de GPL. En effet, la variation des cours internationaux de GPL influe sur le prix de reprise réel de
GPL par les centres emplisseurs auprès de la Samir, l’écart entre le prix de reprise réel et le prix de reprise fixé
par le Ministère de l’Energie et des Mines (cf Annexes) étant versé par la caisse de compensation aux centres
emplisseurs. La progression du chiffre d’affaires n’est cependant pas uniforme pour toutes les activités :
• Le chiffre d’affaires de la distribution de GPL vrac passe de 112,6 MDh en 1999 à 195,4
MDh en 2000 et à 174,3 MDh en 2001, soit une progression de 73,5% en 2000 et une
baisse de 10,8% en 2001. Cette progression est liée à l’évolution des volumes de GPL vrac,
qui ont progressé de 28,1% en 2000 et ont diminué de 0,2% en 2001, conjuguée à la
volatilité des cours internationaux de GPL sur la période. Le chiffre d’affaires de la
distribution de GPL vrac représente 32,9% du chiffre d’affaires global en 2001.
• Le chiffre d’affaires biens et services, passe de 8,1 MDh en 1999 à 9,2 MDh en 2000 et à
15,4 MDh en 2001. Il représente 2,9% du chiffre d’affaires global en 2001 et correspond
aux services fournis à la clientèle lors de l’installation de citernes vrac ainsi qu’aux
retenues de 1/10ème enregistrées sur le montant des consignations.
• Sur la même période, les autres charges externes passent de 29,3 MDh en 1999 à 32,8 MDh en 2000 et à 36,3
MDh en 2001, soit une progression de 11,9% en 2000, et 10,8% en 2001. Ce poste comprend essentiellement les
redevances de crédit-bail qui augmentent de 0,9 MDh en 2001, la réparation des bouteilles qui augmente de
1,1% MDh en 2001, ainsi que le transport qui augmente de 2,0 MDh en 2001.
• L’évolution de la valeur ajoutée qui passe de 82,1 MDh en 1999 à 92,1 MDh en 2000 et à 96,6 MDh en 2001,
soit une progression, respectivement de 12,2% et de 4,9%, résulte de l’évolution de la marge brute totale qui
augmente de 12,2% entre 1999 et 2000, et de 6,4% entre 2000 et 2001. Rapportée à la marge commerciale, la
valeur ajoutée est de 71,2% en 1999, de 71,9% en 2000 et de 73,7% en 2001.
• La subvention d’exploitation, figurant dans les comptes au 31 décembre 2000 pour un montant de 53,9 KDh,
correspond à un remboursement par l’OFPPT d’une formation continue assurée par la GIAC auprès des salariés
de la société en 2000.
• Les charges du personnel passent de 8,7 MDh en 1999 à 8,4 MDh en 2000 et à 9,2 MDh en 2001. Ce poste
baisse de 3,7% en 2000 suite aux départs en retraite enregistrés sur l’année. Rapportées à la marge commerciale,
elles passent de 7,5% en 1999 à 6,5% en 2000. Cependant, suite au recrutement de commerciaux et à
l’augmentation générale des salaires de 10% en septembre 2001, les charges de personnel progressent de 9,5% à
fin 2001, et représentent 7,0% de la marge commerciale.
• L’excédent brut d’exploitation passe de 72,8 MDh en 1999 à 83,0 MDh en 2000 et 86,6 MDh en 2001. En
2000, la progression de 14,0% résulte de la hausse de la valeur ajoutée et de la maîtrise des charges salariales. En
2001, la progression de 4,23% résulte de la hausse de la valeur ajoutée atténuée par la hausse des charges de
personnel. L’excèdent brut d’exploitation ramené à la marge commerciale représente 63,1% en 1999, 64,7% en
2000 et 66,0% en 2001.
• Le poste Autres charges d’exploitation qui passe de 0,4 MDh en 1999 à 0,5 MDh en 2000 et à 1,2 MDh en
2001, comprend les jetons de présence alloués aux membres du Conseil d’Administration sauf en 2001, puisque
ce poste progresse de 0,7 MDh, du fait de l’enregistrement de pertes sur créances irrécouvrables d’un montant de
671 KDh.
• Le poste reprise d’exploitation et transfert de charges représente les reprises sur provisions relatives aux
salaires et aux congés rémunérés et à la dépréciation de l’actif circulant.
• Les dotations aux amortissements passent de 30,0 MDh en 1999 à 32,5 MDh en 2000 et à 34,7 MDh en 2001.
Cette progression est liée aux investissements réalisés sur la période 1999 - 2001.
Les dotations aux provisions passent de 0,8 MDh en 1999 à 1,5 MDh en 2000 et à 1,8 MDh en 2001.
• Ainsi, le résultat d’exploitation passe de 45,4 MDh en 1999 à 50,0 MDh en 2000 et à 50,5 MDh en 2001, soit
une progression, respectivement, de 10,1% et de 1,0%. La progression entre 2000 et 2001 s’explique par la
hausse de l’excédent brut d’exploitation atténuée par la hausse des autres charges d’exploitation et celle des
dotations aux amortissements. Le résultat d’exploitation représente 39,3% de la marge commerciale en 1999,
39,0% en 2000 et 38,5% en 2001.
• Les produits financiers augmentent de 0,9 MDh en 1999 à 1,4 MDh en 2000 et à 3,2 MDh en 2001, soit une
progression de 60,2% en 2000 et de 132,6% en 2001 du fait de la rémunération des excédents de trésorerie
d’AFRIQUIA GAZ. Cette gestion de trésorerie centralisée au niveau du groupe optimise les flux entre les filiales
en organisant le placement rémunéré. D’autre part, les charges financières passent de 9,3 MDh en 1999 à 8,2
MDh en 2000 et à 10,0 MDh en 2001, soit une baisse de 11,4% en 2000 du fait des reprises sur provisions sur
intérêts non échus, et une progression de 21,6% résultant du gonflement du découvert bancaire. Le résultat
financier passe ainsi de –8,4 MDh en 1999 à –6,8 MDh en 2000 et 2001, soit une hausse de 18,6% entre 1999 et
2000.
• Le résultat non courant passe de – 0,9 MDh en 1999 à 1,6 MDh en 2000 et à 5,2 MDh en 2001. Ce poste
comprend principalement des reprises de provisions pour investissements et des provisions pour investissements.
Il augmente de 3,6 MDh en 2001 du fait de l’absence de dotations aux provisions pour investissements.
• Sous l’effet conjugué de tous ces éléments, le résultat net passe de 28,1 MDh en 1999 à 31,0 MDh en 2000 et
33,1 MDh en 2001, soit une progression, respectivement, de 10,4% et de 6,8%. La progression en 2001 résulte
principalement de la progression du résultat non courant. Le résultat net rapporté à la marge commerciale se
situe à 24,3% en 1999 contre 24,2% en 2000 et 25,2% en 2001.
Analyse de la rentabilité
La rentabilité financière de la société ou retour sur fonds propres progresse de 13,3% en 1999 à
13,7% en 2000, du fait de l’augmentation du taux de distribution de dividende sur la même
période, de 35,6% à 46,6%. En 2001, la rentabilité financière s’établit à 13,8% contre une
moyenne de 9,8% pour les sociétés industrielles de capitalisation comparable cotées à la Bourse
des Valeurs de Casablanca.
Politique de distribution
Actif
• Les immobilisations corporelles brutes passent de 425,4 MDh en 1999 à 480,4 MDh en 2000
et à 537,0 MDh en 2001. Ainsi, les investissements bruts sont de 55,0 MDh en 2000, et de
56,6 MDh en 2001. Ces investissements récurrents correspondent principalement à des
acquisitions de bouteilles et de citernes (amorties sur une durée de 20 ans) ainsi qu’à
l’entretien de l’outil de production.
1 La marge spéciale correspond au financement partiel du stock de sécurité octroyé par la caisse de compensation aux sociétés de distribution, à
hauteur de 30 Dh par tonne stockée.
• Le poste clients passe de 78,3 MDh en 1999 à 133,1 MDh en 2000 et à 95,6 MDh en 2001. Il représente ainsi 54
jours de vente en 2001 contre 73 jours de ventes en 2000 et 56 jours en 1999. En 2000, cette progression est due
à la hausse des cours internationaux de GPL, impliquant une augmentation des prix de vente de l’article GPL
vrac, combinée à l’augmentation des tonnages résultant en partie du gain de nouveaux clients. En 2001, la
diminution de ce poste s’explique par la baisse des prix de vente de l’article GPL vrac non subventionnés suite à
la baisse des cours internationaux de pétrole, et donc de GPL.
• Le poste Autres débiteurs passe de 22,1 MDh en 1999 à 118,1 MDh en 2000 et à 102,1 MDh en 2001. En 2000,
l’augmentation de 96 MDh de ce poste est le fait de la hausse de la créance d’AFRIQUIA GAZ vis-à-vis de la
caisse de compensation, qui passe de 20,8 MDh en 1999 à 95,2 MDh en 2000, ainsi qu’une augmentation de
créances vis-à-vis d’autres filiales du groupe dans le cadre d’une avance de trésorerie. La créance vis-à-vis de la
caisse de compensation progresse sur la même période suite à la hausse des cours internationaux de pétrole, et
donc de GPL, enregistrée durant l’année 2000 et au retard de paiement de la caisse de compensation. En 2001,
cette créance vis-à-vis de la caisse de compensation est de 51 MDh, résultant de la baisse des cours
internationaux de GPL et du règlement d’une partie des dettes de la caisse de compensation. Sur la même
période, les relais financiers consentis par AFRIQUIA GAZ à d’autres filiales du groupe passent de 21,1 MDh à
49,1 MDh.
Passif
• Les fonds propres et assimilés passent de 211,1 MDh en 1999 à 226,2 MDh en 2000 et 239,8 MDh en 2001. Le
résultat net passe de 28,1 Mdh en 1999 à 31,0 MDh en 2000 et à 33,1 MDh en 2001. Les dividendes versés sur la
période sont respectivement de 10,0 Dh, 14,4 MDh et 14,4 MDh.
• Les dettes à moyen et long terme sont relativement stables autour de 24 MDh entre 1999 et
2001. Elles correspondent à deux crédits bancaires dont l’encours au 31 décembre 2001 est
de 15,8 MDh pour le premier, et de 5 MDh pour le second ; ainsi qu’aux intérêts relatifs à la
période de franchise du premier crédit, pour un montant de 3,2 MDh.
• Les consignations passent de 121,4 MDh en 1999, à 124,9 MDh en 2000 et 119,0 MDh en 2001, soit une
évolution de +2,8% en 2000 et de -4,7% en 2001. Elles correspondent à des montants perçus par AFRIQUIA
GAZ pour la mise à disposition des bouteilles et des citernes à la clientèle. Ces montants sont inscrits au passif
de la société. 1/10ème du montant des consignations est retenu chaque année par Afriquia Gaz sur une période de
10 ans au titre de participation à l’entretien des bouteilles et est repris au niveau du compte d’exploitation en tant
que produits d’exploitation. Du fait de la durée des contrats signés entre AFRIQUIA GAZ et ses dépositaires (10
ans), renouvelables par tacite reconduction pour la même durée, les consignations représentent une dette
remboursable en nature par la mise à disposition des bouteilles. La baisse des consignations de 5,9 MDh en 2001
est justifiée par le solde négatif entre les nouvelles consignations et les retenues de 1/10èmecomptabilisées en
2001. Le montant des retours de consignes est passé de 1,0 MDh en 2000 à 0,7 MDh en 2001.
• Les dettes fournisseurs passent de 127,4 MDh en 1999 à 198,4 MDh en 2000 et à 138,6 MDh
en 2001, soit une hausse de 55,7% en 2000 et un baisse de 30,1% en 2001. Elles représentent
65 jours d’achats en 2000, contre 140 jours en 2000 et 123 jours en 1999. Cette évolution
s’explique par la volatilité des prix de reprise due à celles des cours internationaux de GPL.
• Le poste Etat et autres créditeurs augmente de 16,4 MDh en 1999 à 27,7 MDh en 2001, soit
une progression de 68,8%. Deux raisons à cela :
• une provision pour Impôt sur les Sociétés dont la progression est liée à celle du résultat
imposable. Ce dernier croit de 35,7% de 1999 à 2001 ;
• AFRIQUIA GAZ étant inscrite au régime des encaissements, l’évolution du poste de TVA
suit celle du poste clients qui progresse de 22,0% sur la même période.
• La trésorerie passif passe de 9,6 MDh en 1999 à 72,0 MDh en 2000 et 132,9 MDh en 2001 du
fait principalement du besoin en fonds de roulement généré par le retard de paiement de la
caisse de compensation et du non remboursement par celle-ci de la TVA sur les montants
versés à AFRIQUIA GAZ.
• Le fonds en roulement est structurellement positif. Il passe de 45,1 MDh en 1999 à 58,8 MDh en 2000 et à 44,7
MDh en 2001. Cette progression de 13,7 MDh en 2000 résulte de celle des capitaux propres et assimilés de 15,1
MDh et des dettes de financement hors bancaires de 21,6 MDh, supérieure à l’augmentation de l’actif
immobilisé de 23,0 MDh sur la même période. En 2001, le fonds de roulement baisse de 14,1 MDh. Cette
évolution est due à l’augmentation de l’actif immobilisé, de 24,8 MDh, plus soutenue que celle du financement
permanent, de 10,7 MDh, du fait de la baisse du montant des consignations de 5,9 MDh.
L’activité d’AFRIQUIA GAZ dépend fortement de l’Etat qui fixe les prix de vente du butane
conditionné à travers le ministère de l’énergie et qui subventionne ce produit à travers la caisse
de compensation. De ce fait, l’analyse du besoin de fonds de roulement requiert la distinction du
besoin généré par le solde vis-à-vis de la caisse de compensation (CC) de celui généré par les
autres créanciers et débiteurs de l’entreprise.
• Le besoin en fonds de roulement hors caisse de compensation passe de 23,3 MDh en 1999 à
35,6 MDh en 2000 et à 113,6 MDh en 2001. La hausse de 12,3 MDh enregistrée en 2000
s’explique par la créance vis-à-vis d’Afriquia SMDC, pour un montant de 15,6 MDh. En
2001, ce besoin progresse de 78,0 MDh par rapport à 2000, du fait de la baisse des dettes
fournisseurs, supérieures à celle des créances clients, conjuguée à la hausse des créances vis-
à-vis de l’Etat. La volatilité des dettes fournisseurs, supérieure à celle des créances clients,
s’explique par le fait que l’entreprise ne répercute pas pleinement l’évolution des cours
internationaux de GPL sur les prix de vente de produits GPL non subventionnés (propane
conditionné et GPL vrac).
• La créance vis-à-vis de la caisse de compensation passe de 20,8 MDh en 1999 à 95,2 MDh en
2000 et à 51,0 MDh en 2001. L’augmentation de la créance de 74,4 MDh en 2000 est due au
retard de paiement de la caisse de compensation, combiné à la hausse des cours internationaux
de GPL. En 2001, la créance diminue de 41,2 MDh suite à la baisse des cours internationaux
de GPL et au règlement d’une partie de la dette de la caisse de compensation.
• Ainsi, le besoin en fonds de roulement passe de 44,1 MDh en 1999 à 130,8 MDh en 2000 et à
164,6 MDh en 2001. La dégradation de 86,7 MDh en 2000 résulte principalement de la
hausse de la créance vis-à-vis de la caisse de compensation de 74,4 MDh, passant de 20,8
MDh en 1999 à 95,2 MDh en 2000. En 2001, le besoin en fonds de roulement augmente de
33,8 MDh, résultant de la progression du besoin en fonds de roulement hors caisse de
compensation de 78,0 MDh, atténuée par la baisse de la créance vis-à-vis de la caisse de
compensation de 44,2 MDh.
Par conséquent, la trésorerie nette, structurellement déficitaire, se dégrade sensiblement sur la période étudiée, car
elle passe de 1,0 MDh en 1999, à –72,0 MDh en 2000 et –119,9 MDh en 2001.
• Entre 1999 et 2001, la croissance de l’actif est essentiellement financée par les dettes
fournisseurs ainsi que par les crédits de trésorerie. En effet, le passif circulant représente en
2000 32,3% du total bilan contre 27,7% en 1999. La baisse du passif circulant rapporté au
total bilan, de 32,3% en 2000 à 23,4% en 2001, est compensée par l’augmentation des crédits
de trésorerie, passant de 10,2% du total bilan en 2000 à 18,5% en 2001. Par conséquent, le
ratio capitaux permanents / Total bilan passe de 70,5% en 1999 à 57,5% en 2000 et 58,1% en
2001. L’emprunt obligataire, objet de cette note d’information, permettrait ainsi de remplacer
les crédits de trésorerie et le passif circulant pour le financement de la croissance de l’actif.
• Les fonds propres et assimilés représentent, en 2001, 57,6% des capitaux permanents contre
5,8% pour les dettes bancaires. La capacité d’endettement de l’entreprise est renforcée par le
montant des consignations qui représentent 28,6% des capitaux permanents en 2001 et
peuvent être considérées comme un endettement gratuit. Ainsi, l’entreprise dispose à fin 2001
d’une importante marge de manœuvre pour le financement de son activité par de la dette
financière.
Analyse de la solvabilité
• Le ratio charges d’intérêts / Excédent brut d’Exploitation, mesurant le poids des charges d’intérêts par
rapport aux flux générés par l’exploitation d’une entreprise, baisse de 10,6% en 1999 à 6,5% en 2000 du fait de
la baisse des charges d’intérêts au 31 décembre 2000. Ce ratio augmente en 2001 du fait de l’augmentation des
charges d’intérêts payés sur les crédits de trésorerie. En effet, les crédits de trésorerie progressent de 72 MDh à
fin 2000 à 132 MDh un an plus tard.
• Le ratio charges d’intérêts / Chiffre d’affaires, mesurant le poids des charges d’intérêts par rapport à l’activité
d’une entreprise, baisse de 1,8% en 1999 à 1,0% en 2000, puis augmente à 1,6% en 2001, pour les mêmes
raisons que le ratio charges d’intérêts / Excédent brut d’Exploitation. Toutefois, ce ratio reste dans les bornes
habituellement observées.
• Le ratio dettes bancaires MLT / capitaux permanents, mesurant le poids des dettes bancaires MLT par
rapport aux capitaux permanents dont dispose une entreprise, baisse de 6,6% en 1999 à 5,8% en 2001, conférant
à l’entreprise une marge de manœuvre pour son financement par endettement financier à moyen terme.
5
Contribution pour financement du stock
Ainsi, l’entreprise dispose à fin 2001 d’une importante marge de manœuvre pour le financement de son activité par
de la dette financière à moyen terme.
En considérant une hypothèse de croissance annuelle moyenne du chiffre d’affaires sur la période 2002-2005 de
6,6%, fruit principalement d’une intensification de l’agressivité commerciale d’AFRIQUIA GAZ sur le marché de
l’emplissage, de l’augmentation du nombre de dépositaires de GPL conditionné et du démarchage de nouveaux
clients vrac., les principaux indicateurs financiers d’AFRIQUIA GAZ évoluent comme suit :
6
Année de remboursement des obligations, objet de la présente Note d’Information
7
Prenant en compte un taux facial de 6,50%
8
Dettes financières MLT hors consignations et marge spéciale
9
Considérant un taux de distribution de 50%
ORIENTATIONS STRATEGIQUES
PERSPECTIVES DE L’ANNEE 2002
FACTEURS DE RISQUE
L’intensification du programme d’électrification rurale pourrait avoir un impact négatif sur les ventes de GPL
conditionné. Toutefois, dans un contexte où le marché est potentiellement large, ces pertes éventuelles de volume
seraient compensées par la croissance du marché, fruit de la croissance démographique et de l’amélioration du
niveau de vie des ménages marocains.
Le risque concurrentiel
S’agissant du risque d’apparition d’un nouveau concurrent sur le marché du conditionné, les
coûts d’installations élevés et le réseau de distribution existant, couvrant la presque totalité du
territoire marocain constituent des barrières à l’entrée. Sur le marché du vrac, l’avènement de
nouveaux distributeurs tel que Vitogaz se traduirait éventuellement par la perte d’une clientèle
industrielle. Toutefois, d’une part, AFRIQUIA GAZ détient des contrats d’exclusivité pouvant
aller jusqu’à 15 années avec ses clients ; et d’autre part, l’entreprise maintient un effort
permanent d’investissement, de réduction de coûts et d’amélioration de la qualité lui permettant
d’entretenir et d’améliorer la compétitivité de ses prestations.
Enfin, les regroupements sectoriels qui pourraient se produire sur le marché des GPL, afin de réaliser des économies
d’échelle et une meilleure implantation géographique, telle que la fusion entre Tissir Gaz et Primagaz, seraient
éventuellement une source de concurrence accrue pour AFRIQUIA GAZ. Cependant, de part les acquis et la part de
marché d’AFRIQUIA GAZ, ce phénomène pourrait lui offrir des opportunités de croissance externe.
DH / TM
Charges Charges
Rubriques supérieur inférieure Vrac
es à 5 kg s à 5 kg
Emplissage
Distribution
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (C) 287 139 349 311 391 728 336 263 744
. Terrains
. Constructions 19 440 681 20 432 546 20 295 470
. Installations techniques, matériel et outillage 257 263 378 283 338 017 308 292 321
. Matériel de transport 5 196 638 4 537 312 3 830 901
. Mobilier, matériel de bureau et aménagements divers 3 490 846 3 021 257 3 074 411
. Autres immobilisations corporelles 73 200 62 596 51 991
. Immobilisations corporelles en cours 1 674 606 718 650
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (D) 30 549 474 30 460 530 31 742 410
. Prêts immobilisés
. Autres créances financières 27 057 39 960 39 960
. Titres de participation 30 552 418 30 420 570 31 702 450
TOTAL I (A + B + C + D + E) 323 739 899 346 777 289 371 528 555
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (G) 171 019 338 345 698 308 317 604 873
. Fournisseurs débiteurs, avances et acomptes 832 885 345 953 242 277
. Clients et comptes rattachés 78 333 038 133 071 261 95 555 338
. Personnel 894 434 1 260 191 1 367 170
. Etat 68 274 179 91 714 391 115 364 120
. Autres débiteurs 22 088 703 118 055 106 102 054 822
. Compte de régularisation -actif- 596 100 1 251 406 3 021 146
DETTES DE FINANCEMENT (C) 157 739 611 179 401 756 176 431 082
. Dettes de financement … (C.M.T) 24 216 378 24 000 000 23 953 905
. Autres Dettes (Contribution pour financement du stock) 12 076 105 30 536 860 33 514 813
. Autres dettes financières 121 447 128 124 864 896 118 962 364
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (F) 143 838 136 227 087 727 166 325 659
. Fournisseurs et comptes rattachés 127 409 884 198 431 497 138 598 926
. Clients créditeurs, avances et acomptes
. Personnel - Créditeur
. Organismes sociaux 398 134 417 696 579 764
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET 820 928 830 841 1 081 765
CHARGES (G)
TOTAL PASSIF 523 125 510 705 487 519 716 540 850
CHARGES D'EXPLOITATION 380 929 115 501 040 168 481 146 068
.Achats revendus de marchandises 298 935 475 412 112 235 383 429 910
.Achats consommés de marchandises et fournitures 12 122 130 12 436 554 13 651 627
.Autres charges externes 29 278 691 32 760 404 36 289 513
.Impôt et taxes 685 962 884 839 862 075
.Charges de personnel 8 681 689 8 357 036 9 242 462
.Autres charges d'exploitation 380 000 500 000 1 171 722
.Dotation d'exploitation 30 845 169 33 989 099 36 498 759
77
.Valeurs nettes d'amortissements des immobilisations 2 450 000 618 140 966
cédées
.Autres charges non courantes 689 463 77 242 567 387
.Dotations non courantes aux amortissements et aux 6 742 562 5 080 231
provisions
Etats des Soldes de Gestion de AFRIQUIA GAZ aux 31/12/99, 31/12/00 et 31/12/01
79
Tableaux de financement de AFRIQUIA GAZ aux 31/12/99, 31/12/00 et 31/12/01
II - Emplois et Ressources
I- Ressources Stables de l'Exercice (en Dh) 2000 1999
Emplois Ressources Emplois Ressource
s
* Autofinancement (A) 50 245 461 50 349
260
+ Capacité d’autofinancement 64 682 961 60 349
260
- Distribution de bénéfices 14 437 500 10 000
000
* Cessions et Réductions d'Immobilisations 7 000 2 450 000
(B)
+ Cessions d'immobilisations incorporelles
+ Cessions d'immobilisations corporelles 7 000
+ Cessions d'immobilisations financières 2 450 000
+ Récupération sur créances immobilisées
* Augmentation des Capitaux Propres & 76 312
Assimilés (C) 500
+ Augmentation du capital, apports 76 312
500
+ Subventions d'investissement
* Augmentation des Dettes de Financement 41 909 007 16 682
(D) (nettes de primes de 377
remboursement)
TOTAL RESSOURCES STABLES 92 161 468 145 794
(A+B+C+D) 137
80
II- Emplois Stables de l'Exercice (en Dh)
* Acquisitions et Augmentations 57 540 185 46 898
d'Immobilisations (E) 840
+ Acquisitions d'immobilisations incorporelles
+ Acquisitions d'immobilisations corporelles 54 999 342 46 896
390
+ Acquisitions d'immobilisations financières 2 540 844 2 450
+ Augmentation des créances immobilisées
* Remboursement des capitaux propres (F)
* Remboursement des dettes de financement 20 246 861 88 536
(G) 061
* Emplois en non valeurs (H) 681 396 3 730 916
TOTAL II - EMPLOIS STABLES 78 468 443 139 165
(E+F+G+H) 818
II - Emplois et Ressources
I- Ressources Stables de l'Exercice (en Dh) 2001 2000
81
Emplois Ressources Emplois Ressource
s
* Autofinancement (A) 49 252 414 50 245
461
+ Capacité d’autofinancement 63 689 914 64 682
961
- Distribution de bénéfices 14 437 500 14 437
500
* Cessions et Réductions d'Immobilisations 518 780 7 000
(B)
+ Cessions d'immobilisations incorporelles
+ Cessions d'immobilisations corporelles 518 780 7 000
+ Cessions d'immobilisations financières
+ Récupération sur créances immobilisées
* Augmentation des Capitaux Propres &
Assimilés (C)
+ Augmentation du capital, apports
+ Subventions d'investissement
* Augmentation des Dettes de Financement 17 526 454 41 909
(D) (nettes de primes de 007
remboursement)
TOTAL RESSOURCES STABLES 67 297 648 92 161
(A+B+C+D) 468
82
PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES SPECIFIQUES A
L’ENTREPRISE
(Extraits du rapport des commissaires aux comptes au 31/12/2001)
-=-
Afriquia Gaz a mis en application le nouveau plan comptable marocain, entré en vigueur
depuis le 1er Janvier 1994.
ACTIF IMMOBILISE
1. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition.
1. Stocks
Les entrées sont valorisées au coût de revient.
Les stocks de fin d’exercice sont valorisés selon la méthode du coût moyen pondéré.
2. Créances
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale.
IV. TRESORERIE
Néant.
Néant.
83
ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
AFRIQUIA GAZ
-=-
Tableau des immobilisations autres que financières au 31/12/2001
Montant brut
Montant brut
Nature début
Augmentation Diminution au 31/12/99
d’exercice
Production
(En KDh) Acquisition par Virement Cession Retrait Virement
l’entreprise
Immobilisations en 7 723 843 7 723 843
non-valeurs
Immobilisations 3 077 907 3 077 907
incorporelles
Immobilisations 480 403 696 58 347 383 1 713 115 537 037 964
corporelles
Total 491 205 446 58 347 383 1 713 115 547 839 714
Plus ou moins-values sur cessions ou retraits d’immobilisations aux 31/12 1999, 2000 et
2001
Amortissements
En Dh Montant brut VNC Produit de cession Plus-values Moins-values
cumulés
31/12/01 1 713 115 1 572 149 140 966 518 780 413 105 35 291
31/12/00 674 56 618 7 000 6 382
84
31/12/99 2 450 000 2 450 000 2 450 000
85
Tableau des dettes au 31/12/01
Tiers créditeurs ou Montant couvert Nature Date et lieu Objet Valeur comptable nette de la
tiers débiteurs par la sûreté d’inscription sûreté donnée à date de clôt
Sûreté données Néant Néant Néant Néant Néant
Sûreté reçues :
Client 1 188 113 2 18/11/1998 Terrain 1 188 113
Client 1 250 000 3 14/09/1998 F.C 1 250 000
Engagements donnés
Néant
Engagements reçus
86
I-Datation
Date de clôture : 31 décembre 2001
Date d’établissement des états financiers : 31 mars 2002
87
88
PARTIE IX
-=-
INVESTISSEURS SOLLICITES
89
Investisseurs institutionnels
Rang Société
1 ARAB BANK
2 AL WATANIA
3 ASMA INVEST
4 ATLANTA
5 AXA ASSURANCES MAROC
6 BCM
7 BCP
8 BMCE
9 BMCI
10 BNDE
11 CAT
12 CCG
13 CDG
14 CDM
15 CFM
16 CIH
17 CIMR
18 CITIBANK MAGHREB
19 CMR
20 CNCA
21 CNIA
22 DAR DAMANE
23 ES SAADA
24 MAMDA MCMA
25 MAROCAINE VIE
26 MATU
27 MEDIFINANCE
28 MEDITERRANEAN FINANCE
29 RCAR
30 RMA
31 SANAD
32 SCR
33 SGMB
34 UMB
35 WAFA ASSURANCE
36 WAFABANK
37 ZURICH ASSURANCES
90
OPCVM
Rang Société
1 AL ISTISMAR CHAABI
2 ATLAS CAPITAL MANAGEMENT
3 ATTIJARI MANAGEMENT
4 BMCI GESTION
5 CAPITAL GESTION
6 CCF CAPITAL MANAGEMENT
7 CD2G
8 CDMG
9 CFG
10 FIPAR HOLDING
11 GESTAR
12 MARFIN
13 MSIN GESTION
14 UPLINE
15 WAFAGESTION
91
Page 64: [1] Supprimé MERYEM NAJI 06/05/1999 5:48
TABLEAU ET GRAPHES RESUMANT L’ACTIVITE DE MAGHREB OXYGENE
(1995-1998)
-=-
Remarques préliminaires :
iEn 1996, un plan prévoyant le remboursement en 5 ans de 12 950 KDh de comptes
courants d’associés, à raison de 2 590 KDh par an, est arrêté par le management de Maghreb
Oxygène. Depuis, l’entreprise comptabilise ces comptes courants en dettes fournisseurs. Afin
de mieux refléter la réalité économique des comptes de l’entreprise, les montants concernés
sont reclassés en comptes courants d’associés, soit 10 380 KDh en 1996, 7 790 KDh en 1997
et 5200 KDh en 1998.
iDans le souci d’adopter une approche plus économique par opposition à une approche
fiscale, prévalant avant la décision d’introduction en bourse de la société, et en concertation
avec les auditeurs externes, la société procède en 1998 à des aménagements comptables en
l’occurrence, des changements relatifs à certains taux d’amortissements, qui ont un impact
direct sur la profitabilité de l’entreprise. En effet, à compter de l’exercice 1998, la société
procède à l’allongement de la durée d’amortissement des bouteilles de 10 ans estimant qu’une
durée de vie comptable de 10 ans, appliquée jusqu’au 31/12/97, est nettement en deçà de la
durée de vie économique des bouteilles estimée au minimum à 20 ans. De même, la durée
d’amortissement des unités de production du site de Berrechid est révisée de 10 ans à 15 ans,
à l’exception des unités de production de l’oxygène et de l’azote du ce même site (cf annexes
page 74).
Actif
Passif
iLes fonds propres progressent en moyenne de 12,6% par an. Cette progression dissimule
deux évolutions contrastées sur la période : une progression modérée de 3% l’an entre 1995 et
1997, sous l’effet cumulé d’un résultat net comptable modéré et d’un taux de distribution
moyen sur la période de l’ordre de 90%, puis un saut de plus de 33% en 1998, en raison d’un
résultat net qui croit de 4,2 MDh en 1997 à 14,6 MDh en 1998 et du reclassement de 9,9 MDh
de provisions réglementées en autres réserves.
iLes dettes à moyen et long terme, relativement stables autour de 63 MDh entre 1995 et
1997, régressent en 1998 à 58 MDh. En effet, les besoins de nouveaux concours bancaires
n’ont pas excédé 11 MDh en 1998 pour une annuité de remboursement de 17 MDh.
iLes consignations (contenant) correspondent à des montants perçus par Maghreb Oxygène
en échange des bouteilles mises à la disposition de la clientèle. Elles peuvent être assimilées
pour partie à des quasi-fonds propres et pour partie à des dettes gratuites. En effet, elles
relèvent de deux statuts différents :
- Les bouteilles consignées selon le mode BSL (bouteilles sans location) : le client paie en
début de période, en vertu d’un contrat sur 5, 7 ou 9 ans, un montant que la société
comptabilise en consignation au passif. Cette dette s’apure comptablement chaque année au
prorata de la durée écoulée. Chaque fraction reclassée devient un produit d’exploitation pour
l’entreprise. Le montant consigné dans le cadre d’un BSL disparaît donc définitivement et de
manière irrévocable du passif du bilan en fin de période ;
Les bouteilles RDG (reçu de dépôt de garantie) : le client remet une caution en échange de la
bouteille reçue et s’engage à payer un loyer, à titre de participation aux frais d’entretien des
bouteilles, pendant la durée de détention. La caution comptabilisée en consignation au passif,
est une dette gratuite que l’entreprise est susceptible d’avoir à rembourser en cas de restitution
de la bouteille.
En pratique, le stock de consignations qui apparaît au passif n’a jamais été apuré des
consignations âgées (antérieures à 1988) sur lesquelles le risque de déconsignation est très
faible, compte tenu des bouteilles dormantes, des bouteilles perdues et de celles placées
auprès d’anciens clients qui ont cessé leur activité. Aussi, en 1998, un schéma d’apurement du
stock de consignations est mis en place par le management de Maghreb Oxygène.
Ces consignations progressent au taux annuel moyen de 4% entre 1995 et 1997. En 1998,
elles enregistrent une baisse de 2,7 MDh sous l’effet cumulé d’une baisse du stock de
consignations de 4,2 MDh, au titre des reprises, et de nouvelles consignations nettes à hauteur
de 2 MDh.
iLes dettes fournisseurs, malgré une croissance des achats sur la période, baissent de 24% en
1996 du fait de la dégradation des délais fournisseurs. Cette situation est corrigée en 1997,
puis à nouveau en 1998.
iLe poste Etat et autres créditeurs progresse en moyenne de 26% par an. Deux raisons à
cela :
- une provision pour Impôt sur les Sociétés dont la progression est corrélée à celle du résultat
net. Ce dernier croit de moins de 2 MDh en 1995 à plus de 14 MDh en 1998.
- Maghreb Oxygène étant inscrite au régime des encaissements, l’évolution du poste de TVA
suit celle du poste clients qui progresse en moyenne de 18% par an, entre 1995 et 1997.
iLes comptes courants d’associés diminuent en moyenne de 26% l’an, en raison du plan
prévoyant le remboursement en 5 ans de 12 950 KDh de comptes courants d’associés, à raison
de 2 590 KDh par an.
iLa trésorerie passif se dégrade sensiblement à partir de 1995 du fait principalement de la
variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation. Cette tendance est infléchie en 1998
grâce au renforcement des procédures de suivi et de contrôle des délais de règlement des
clients, des fournisseurs et de la gestion des stocks.
Structure du Bilan
iLe fonds de roulement est structurellement positif et croit en moyenne de 26% par an. Cette
progression est plus soutenue entre 1995 et 1997 du fait de la progression des capitaux
permanents, conjuguée à la régression de l’actif immobilisé.
iLe besoin en fonds de roulement se dégrade entre 1995 et 1997 du fait principalement de la
dégradation des délais clients et fournisseurs. En 1998, cette tendance est jugulée par les
efforts du management pour recouvrer les créances anciennes et maîtriser les délais de
règlement des nouveaux clients.
iPar conséquent, la trésorerie nette, structurellement déficitaire sur la période, se dégrade
sensiblement entre 1995 et 1997 avant de se redresser en 1998.
Ratios de structure
Saut de page
Ratios de liquidité
iLes stocks sont principalement des stocks de produits revendus en l’état. Le matériel
médical et celui de soudure représentent environ 80% du total des stocks. En effet, reposant
essentiellement sur les ventes de matériels importés, l’activité de négoce justifie la nécessité
d’un stock de sécurité. Compte tenu des efforts déployés par l’entreprise afin d’améliorer la
gestion de ses stocks, la rotation des stocks s’améliore sensiblement sur la période et atteint
102 jours d’achats en 1998 contre 242 jours en 1995.
iLes délais clients augmentent sensiblement entre 1995 et 1997. Cette situation s’explique
principalement par la part plus importante du secteur public dans le chiffre d’affaires de la
société. En 1997, ces délais se détériorent davantage à la suite du changement de calendrier de
la Loi de Finances (qui est passée d’une année civile à une année comprise entre juillet et
juin), ce qui a entraîné un retard dans l’attribution des budgets publics d’environ 6 mois. Afin
de maîtriser la dégradation des délais de règlement des clients, Maghreb Oxygène lance en
juin 1998 une opération de recouvrement intensif qui permet de ramener le délai clients à 166
jours de chiffre d’affaires en 1998, soit son niveau de 1995.
iLes délais de règlement fournisseurs baissent sensiblement sur la période. Cette situation
s’explique par la part prédominante des achats effectués à l’étranger et par le nombre restreint
des fournisseurs.
Remarques méthodologiques :
Par souci d’homogénéisation des comptes de Maghreb Oxygène sur la période couverte
(1995