Compte Rendu
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Rendu
Les machines à mesure
3 tridimensionnelles
Partie théorique :
1. La métrologie :
1) Définition :
La métrologie est la science des mesures et ses applications, Elle
comprend tous les aspects théoriques et pratiques des mesurages,
quels que soient l'incertitude de mesure et le domaine d’application.
Le mot « mesure » a, dans la langue française courante, plusieurs
significations. Aussi n’est-il pas employé seul dans le vocabulaire
présent. C'est également la raison pour laquelle le mot « mesurage » a
été introduit pour qualifier l'action de mesurer. Le mot « mesure »
intervient cependant à de nombreuses reprises pour former des termes
de ce vocabulaire, suivant en cela l'usage courant et sans ambiguïté.
On peut citer, par exemple :
Instrument de mesure ;
Appareil de mesure ;
Unité de mesure ;
Méthode de mesure ;
…
La métrologie industrielle, quant à elle, est chargée de transférer les
unités de mesure vers les utilisateurs finaux que sont les industriels,
les commerçants, les artisans et, en gros, tous ceux qui utilisent des
instruments de mesure (comme les écoliers avec leurs règles,
rapporteurs, …).
2) Tolérances géométriques
a) Définition :
Les tolérances géométriques limitent les écarts admissibles (ici notés h
) de formes, d’orientation ou de position d’un élément.
b) Tolérances de forme :
Tolérance de rectitude :
Définition :
La zone de tolérance est limitée par 2 droites parallèles distantes de h.
Tolérance de planéité :
Définition :
La zone de tolérance est limitée par 2 plans parallèles distants de h sur
une longueur de 80 mm.
Interprétation :
La surface doit être comprise entre 2 plans parallèles distants de 0.05
mm.
Tolérance de circularité :
Définition :
La zone de tolérance dans le plan considéré est limité par 2 cercles
concentriques distants de h.
Interprétation :
Le contour du trou doit être compris entre les 2 cercles concentriques
de 0.05 mm.
Interprétation :
La surface considérée doit être comprise entre les 2 cylindres coaxiaux
dont les rayons diffèrent de 0.05 mm.
b) Tolérances
de Figure 8 Tolérance de cylindricité position :
Tolérance de localisation :
Définition :
La zone de tolérance est limitée par 1 cylindre de ø h dont l’axe est
dans la position théorique de la ligne considérée.
Interprétation :
L’axe du trou doit être compris dans une zone Cylindrique de ø 0.1
mm dont l’axe est dans la position théorique spécifiée.
A : appui plan.
B : orientation.
C : butée
Interprétation :
L’axe du ø 24 h 8 doit être compris dans une zone de ø 0.02 mm
coaxial à l’axe du cylindre de référence ø 18 h 6.
c) Tolérances d’orientation
Tolérance de parallélisme :
Définition :
La zone de tolérances est limitée par 2 plans parallèles distants de h
sont disposé parallèlement au plan de référence.
Tolérance de perpendicularité
Définition :
La zone de tolérance est limitée par 2 plans para. distant de h et
disposés perpendiculairement au plan de référence.
Tolérance d’inclinaison :
Définition :
La zone de tolérance est limitée par 2 plans Parallèles distants de h et
incliné à l’angle spécifique sur l’axe de référence.
Interprétation :
La surface tolérancée doit être comprise entre 2 plans parallèles
distants de 0.08 mm et inclinés de 45° par rapport à l’axe de référence.
Si la
Figure 30Erreur maximale tolérée d’indication d’une MMT pour les mesures de taille
5) Palpeur à déclenchement :
Pour évaluer le point de contact réel sur la surface à mesurer, les
palpeurs à déclenchement sont largement utilisés sur les MMTs. Le
stylet est attaché à une structure composée de trois éléments
cylindriques, séparés de 120° l’un par rapport à l’autre et appartenant
à un plan perpendiculaire à l’axe du stylet. Ces éléments sont
maintenus sur 3 paires de cylindre à travers six points d’appuis,
formant ainsi un montage isostatique en tripode supposé être
parfaitement répétable . L’instant de contact entre la touche du stylet
et la surface à mesurer est détecté par la coupure de courant électrique
lors du décollement d’un des appuis.
Les tests proposés par cette norme permettent de détecter les erreurs
dues au palpeur, au stylet et aux autres facteurs dynamiques de la
machine. Trois tests utilisent trois longueurs différentes du stylet 10
mm, 50 mm et 50 mm avec un offset de 20 mm perpendiculaire à
l’axe du support du système de palpage. Chaque test consiste à
mesurer 49 points sur une sphère d’essai d’excellente sphéricité. Un
point est mesuré sur le pôle et 48 autres points sont répartis sur 4
cercles positionnés par les 4 angles polaires suivants : 30, 60, 90 et
100. Sur chaque cercle on mesure 12 points. Pour l’ensemble des
points mesurés sur la sphère, on calcule la sphère des moindres carrés
et on calcule la déviation à chaque point.
3) En Générale :
a) Constitution d'une MMT
Figure 38 marphologire
Aspect théorique
Le préparateur devra définir à partir du plan les éléments
géométriques qui seront définis lors des palpages .
Filière génie industriel et maintenance Page 37
D'autre part , la définition des repères de dégauchissage est nécessaire
pour une expression correcte des résultats de mesure.
Ensuite, seulement on pourra créer la gamme de palpage de la pièce,
puis la gamme de vérification des cotes fonctionnelles qui conduira à
l'édition du procès verbal de contrôle.
La méthode de mesure d'une pièce peut être schématisée par le
synoptique ci-dessous
X : 135.926 X: 157.779
Filière génie industriel et maintenance Page 42
Y : 292.834 Y: 294.658
Z : 51.923 Z : 51.802
Conclusion
la vérification et la modélisation des MMTs et du système de palpage
ont été largement étudiées et on fait l’objet de plusieurs publications;
cependant, il n’en est pas de même des études relatives au diagnostic
et à l’identification des paramètres caractéristiques de la MMT suite à
une vérification périodique selon le document ASME B89.4.10360.2-
2008 en utilisant le calibre étagé, ni de la séparation des erreurs de
palpeur et de la machine dans un petit volume de mesure de la MMT.