TP Convoyeur A Bande
TP Convoyeur A Bande
TP Convoyeur A Bande
INTITULE :
Boumidouna Hamza
Boukortt Farouk
Belbey hadj mhamed
1
Sommaire
Introduction générale
2
II.1.5 Dispositifs de tension
II.2 Statistiques et analyses des défaillances et leurs effets sur les convoyeurs à bande
II.3 Causes de la rupture de la bande transporteuse
III.1.1 Introduction
III.1.2 Optimisation des convoyeurs
III.1.3 Critères d’optimisation
2
III.1.4 Critères de sélection de la bande
III.1.5 Tambours
III.1.6 Rouleaux
III.2 Zone de Transition
III.3 Vérification de la capacité de charge du convoyeur à band
III.3.1 Démarche effectuée
III.3.1.1 Largeur de la bande
III.3.1.2 Vitesse de la bande
III.3.1.3 Capacité de charge Maintenance et sécurité du convoyeur à bande
IV.1 La maintenance
Conclusion générale
Références bibliographiques
3
I. Introduction
Les systèmes de manutention de produits en vrac sont liés à un processus de transport
continu ou discontinu. Le système discontinu a été jusqu’au début du vingtième siècle le seul
moyen de transport des matériaux sur les grandes distances.
Pourtant, ce moyen moderne de transport des produits en vrac, malgré sa fiabilité et son
économie a eu des difficultés à s’imposer sur le marché des transports fortement dominé, a
l’époque, par le marketing des constructeurs de camions.
1
La première apparition des transporteurs à bande date de 1795 avec une bande en cuir
et de là on peut citer le transporteur de sable de l’ingénieur Russe Lapotine (en 1860) mis en
service dans l'exploitation des gisements alluviaux d'or en Sibérie.
À partir de cette époque, leur champ d'application n'avait pas cessé de s'étendre jusqu'à
ce que Goodyear leur donne un nouvel élan avec la production de la première courroie à
cordes métalliques et dès 1950 l’équipement des mines de lignite de l’Allemagne leur offrit
un domaine d'application plus large [12].
L'année 1970 marque le début d'une nouvelle étape avec la réalisation du plus grand
transporteur en un seul tronçon de 13,172 km installé en Nouvelle-Calédonie avec une
capacité de transport de 1000 t/h suivi un peu plus tard d'un ensemble de 96 km en onze
tronçons (Sahara occidental) dont le plus long est de 11,6 km.
En 1980 un nouveau pas a été franchi tant au plan de la puissance, de la longueur, qu'à
celui de la flexibilité avec le lancement du projet d'équipement de la descenderie de la mine
de charbon de Selby (Angleterre) d'un tronçon de 14,930 km [13,14,15].
2
L’Allemagne, la Tchéquie, la Slovaquie et la Pologne réalisent le déplacement de 50%
de tout le volume de roche par convoyeurs et la situation est analogue aux USA, l’ex-URSS,
et la France [17].
Pour l’année 1980, à lui seul l’ex-URSS a évacué 200 millions de roches tendres par
l'intermédiaire d'une chaîne de convoyeurs de 10 kilomètres répartie sur vingt et une carrières
et une chaîne de 3000 kilomètres dans des mines souterraines [18,19].
Pour illustrer d'une façon générale l'utilisation des convoyeurs à bandes dans le monde
et les performances réalisées, nous avons dressé le tableau I.1, publié par Michel LEQUIME
et Edmond BARIQUAND dans lequel les auteurs considèrent seulement les transporteurs de
grand franchissement rectilignes ou curvilignes.
Le convoyeur à bandes est le système le plus couramment mis en œuvre grâce aux
avantages sous cités :
1. Le personnel de service très réduit par conséquent et un rendement de travail plus
élevé.
2. Continuité du flux de charge ce qui est rassurant pour les excavateurs de grand
débit, conditionné à un grand rythme, en même temps les équipements du transport
minier et, permet l'automatisation du processus complexe.
3. Possibilité de transporter les charges sur des terrains de pentes jusqu'à 18° (45° à
60°) dans des conditions spéciales.
Le produit ou la marchandise étant placés sur une bande ou sur une tôle se déplacent
d’une manière uniforme dans un circuit fermé. La vitesse de déplacement est relative à la
vitesse de rotation du moteur et peut être réduite ou augmentée selon la volonté de l’opérateur
en tenant compte de quelques paramètres tels que la productivité et la cadence de production
[5].
3
I.3.3 Composants du convoyeur et leurs dénominations
Le schéma ci-dessous indique les principaux éléments du convoyeur à bande [20].
I.3.3.1 La bande
La bande transporte la matière première de la queue jusqu’à la tête du convoyeur. Elle
se présente sous deux formes principales, plates et en auges, toute bande comporte deux faces.
- La face interne, qui est en contact avec les rouleaux ou les tambours [20].
Bande
Transport Tambours
Rouleaux
4
I.3.3.2 Les tambours
Les tambours utilisés dans les convoyeurs à bandes ont pour fonction d’entraîner la
bande ou l’amener à changer de direction. Les tambours peuvent être recouverts d’un
revêtement afin d’augmenter le coefficient de frottement entre la bande et le tambour, de
réduire l’usure par abrasion de ce dernier ou de créer un effet autonettoyant [21].
La figure I.5 représente les différents tambours ainsi que les différents composants d’un
convoyeur :
5
I.3.3.2.1 Tambour de commande
La surface du tambour de commande peut être laissée en finition normale ou avoir un
revêtement de caoutchouc dont l’épaisseur est calculée en fonction de la puissance à
transmettre [20].
Appel aussi brin de retour, ils peuvent comporter un seul rouleau sur toute la largeur
ou bien deux rouleaux formant un "\/" et inclinés à 10°, suivant la figure I.9 [21].
7
I.3.3.4 Dispositifs de tension
L'effort nécessaire pour maintenir la bande en contact avec le tambour d'entraînement et
l'inclinaison des parois doit être en fonction de la manière dont le produit est transporté, de sa
trajectoire, ainsi que de la vitesse du convoyeur.
La tension à vis est souvent employée pour les transporteurs de courte longueur à
charge modérée, ce système (voir la figure I.11) exige une surveillance constante et un
réglage fréquent, principalement lors de la mise en service d’une nouvelle bande [21].
8
Fig. I.11 Système de tension fixe [21]
I.3.3.5 Trémie
La trémie est conçue pour faciliter le chargement et le glissement du produit en
absorbant les chocs de la charge et en évitant les colmatages et l'endommagement de la bande.
Elle permet un chargement immédiat du produit et résout les problèmes d'accumulation [21].
La trémie est constituée principalement des éléments suivants et conformément la figure I.12 :
● 7b : Lisse de guidage : il centre le matériau ou les charges isolées sur la courroie ou les
diriger dans une direction donnée.
● 7c : Bavette d’étanchéité : empêche la fuite du matériau par les côtés (bavette d’étanchéité
latérale) ou par l’arrière (bavette d’étanchéité arrière).
9
fonctionnement de l’installation
I.3.3.7 Le châssis
Le châssis figure I.14 est la partie en métal sur laquelle s’installent les stations support
du convoyeur, elle est généralement fixée sur le sol [21].
10
bande. Cette solution élimine toutes les complications liées aux transmissions extérieures,
couples, etc. [20].
Les convoyeurs à bande modulaire permettent, grâce à leur bande rigide en acétal,
d'accumuler des charges (avec frottement entre la bande et les objets transportés). La bande
est en fait une chaîne en plastique qui vient s'engrener dans des pignons également en
plastique. En matière de maintenance, l'avantage est de ne pas avoir de centrage et de tension
de bande à effectuer, contrairement à un convoyeur à bande classique [22].
11
Fig.1.16 Convoyeur à bande [22]
12
découpe et de copeaux métallique et non ferreux les rendant incompatibles avec un convoyeur
magnétique.
13
I.3.4.2 Convoyeur à raclette
Le convoyeur à raclette est un engin de transport continu dont l'organe de traction est
une chaîne ou deux sans fin portant des raclettes. Lors du déplacement de la chaîne, les
raclettes accrochent la matière chargée et ka déplacent dans le couloir en tôle dans le sens du
mouvement de la chaîne.
Les convoyeurs à raclettes (figure I.20) se composent des éléments suivants [22].
● Tête motrice
● Chaîne de traction
● Raclettes
● Étoile de retour
● Dispositif de tension
● Couloir du convoyeur
14
Fig.I.21 Bande magnétique [22]
Ces convoyeurs se caractérisent par le nombre de chaînes, les matériaux des chaînes
(acier, inox, plastique) ainsi que la robustesse de leur châssis porteur qui dépend de la charge
à supporter.
16
Fig.I.24 Convoyeur à rouleaux conique [22]
Les convoyeurs à bande sont très employées dans l'industrie, les mines et carrières et
l'agriculture pour le déplacement, généralement à courte distance, de matériaux plus ou moins
pondéreux tels que charbon, minerai, sable, céréales, etc. [22].
Cette technique a des emplois très variés. On la retrouve par exemple sous forme
de trottoir roulant pour le déplacement de personnes dans les gares et aéroports, de fonds
mobiles de certains véhicules auto-déchargeurs, de tapis roulants aux caisses des
hypermarchés ou pour la livraison des bagages dans les aéroports [23].
Des mécanismes de convoyeurs à bandes sont utilisés comme composants dans les
systèmes de distribution et d'entreposage automatisés. Combinés à des équipements de
manutention de palette commandés par ordinateur, ils permettent une distribution plus
efficace des produits manufacturés, de détail ou de gros. Ces systèmes permettent de traiter
rapidement des volumes de marchandises plus importants tant en réception qu'en expédition,
avec des volumes de stockage plus réduits, autorisant d'intéressants gains de productivité aux
entreprises [23].
17
I.5 Problématique
Vu l’activité importante du quai, LAFARGE nécessite un déchargement rapide et
efficace de la matière première et l’acheminer jusqu’aux éléments de stockage en se basa nt
sur des convoyeurs à bande.
Pour cela LAFARGE propose d’augmenter le débit de la matière transportée par les
convoyeurs et conservant la même bande transporteuse.
18
CHAPITRE II
IV.1 Les principaux facteurs qui déterminent
le dimensionnement du convoyeur à bandes sont :
Le débit-volume nécessaire
Le type du produit à transporter.
Débit souhaité :
Débit massique de mélange Qm = 600 t/h
Caractéristiques de l’installation :
La langueur de la bande L = 997,210 m
La largeur de la bande B = b = 1,2 m
Conditions d’exploitation : Normales
Utilisation : 24h/24h
II.2.2 Bande
La bande transporteuse est une courroie sans fin est conçue avec les mêmes techniques
acquises pour la fabrication des câbles métalliques, des textiles, des synthétique s et à partir de
l’exploitation des différents types de transport [25].
Le type le plus commun dans les usines de cimenterie de LAFARGE est la bande à plis
textiles multiples, les dimensions de la bande :
La langueur de la bande L = 997,210 m
La largeur de la bande b = 1,2 m
Épaisseur totale de la bande = 12 mm
Couche supérieure = 6 mm
Couche inférieure = 2 mm
Carcasse (âme) = 4 mm
Résistance à la traction de la bande EP = 1000
20
Fig.II.2 Bande à plis te xt iles [25]
La face externe, qui est en contact avec les matériaux transportés, et la face interne qui
est en contact avec les rouleaux et les tambours.
Une très grande flexibilité pour qu’elle s’enroule sans contrainte sur les
tambours et qu’elle prenne la forme de l’auge.
Une capacité de supporter la matière transportée.
Une résistance à l’action des matériaux abrasifs, aux frottements dus à la mise
en vitesse des matériaux, à la chaleur, aux chocs et au pliage.
21
II.2.3 Rouleaux
Les principales fonctions des rouleaux sont :
Il est généralement soutenu par des batteries à rouleaux plats. Dans le cas de
transporteurs de grande longueur, il peut être utile d'employer des batteries à deux rouleaux
qui facilitent le guidage de la bande.
22
Pour tenir compte du guidage de la bande, tant les rouleaux porteurs que les rouleaux
de retour ils doivent être réglables dans le sens de course de la bande [26].
II.2.4 Châssis
Le cadre du transporteur est fabriqué à partir de tubes en acier rond. Les poutres et les
pieds du cadre sont assemblés à l’aide de pièces de serrage en fer rond elle est généralement
fixée sur le sol [27].
Le cadre est fabriqué à partir d’étançons obliques, ainsi qu’il est indiqué sur le plan de
la commande. Les pieds sont fabriqués soit avec une semelle fixe en vue de sa fixation à une
fondation en ciment, soit sans semelle en vue de son soudage direct sur le support. Les pieds
sans semelle sont fournis avec une longueur excédentaire de 50 mm puisqu’ils doivent être
adaptés en conséquence lors du montage.
23
II.2.5 Tambours
Leurs fonctions d’entraîner la bande ou l’amener à changer de direction. Celui de
contrainte, il ramène le brin entrant ou sortant de la bande en ligne avec le brin de retour ou
crée l’angle d’enroulement voulu autour du tambour d’entraînement [26].
Un revêtement caoutchouc est vulcanisé sur le tambour pour accroître la friction entre
bande et tambour et pour transmettre la puissance d’entrainement de la bande et pour
empêcher les incrustations de matière [27], avec le diamètre du tambour moteur D = 80,0 cm.
C’est le tambour en fin de convoyeur, il renvoie la bande vers le brin de retour (peut
aussi être un tambour d’entraînement) [28], diamètre de tambour de renvoi d = 63,0 cm.
24
II.2.6 Dispositifs de tension
Celui-ci a pour fonction de réaliser une précontrainte à bande, qui assure :
II.2.6.1 Tourelle pour contre poids avec treuil (Système auto-réglant de tension)
La bande transporteuse est munie d'une station de tension horizontale installée soit à
l'extrême arrière au niveau de la station de renvoi ou alors faisant partie intégrante de la partie
inférieure de la bande.
Une poulie à gorge à commande manuelle (D) est placée complètement en bas sur l'un
des côtés de la tourelle pour tendre le câble, faisant ainsi que l'emplacement du
25
contrepoids dans la tourelle est tel qu'il y ait 1 m de hauteur libre au-dessus du
contrepoids.
Le bloc de béton lui- même, c'est-à-dire le contrepoids, est logé dans un encadrement de
profilés munis de deux poulies à gorges (F) en haut. L'une des extrémités du câble est fixée
complètement en haut dans la poutrelle transversale de la tourelle, l'autre extrémité étant fixée
au tambour de la poulie.
Le contrepoids doit être suspendu de manière à ce qu'il y ait environ un jeu de 1 m au-
dessus pour lui permettre de se déplacer librement dans les deux sens. Régler la hauteur libre
sous le contrepoids, au fur et à mesure que la courroie se détend.
Moteur
Accouplement du moteur et du réducteur
Réducteur
Accouplement du réducteur et du tambour d’entraînement
Tambour d’entraînement.
26
Les paramètres du système de transmission d’énergie sont :
Trémie
Glissière
Chargeur automatique
Poussoirs.
II.2.8.1 Trémie
La matière est versée sur la bande par une trémie de chargement et elle guide la matière
sur la bande de reprise et elle facilite le chargement et le glissement du produit en absorbant
les chocs de la charge et en évitant les colmatages et l'endommagement de la bande [27].
27
Fig.II.10 Système de chargement [27]
28
Fig.II.12 Dessin descriptif du capot pour convoyeur (BC-020) [27]
Le support de la couverture (D) est fixé à la poutre à l’aide de boulons en U (E) tout le
long de la poutre de part et d’autre du transporteur. Le support de la couverture (D) est de plus
fourni en composants uniques et utilisé dans les arrondis/courbes le long du transporteur, ce
qui facilite son adaptation.
Les ferrures (C) sont par la suite boulonnées au support de la couverture (D) à une
certaine distance.
29
Décomposition
Fonctionnelle
Criticité
Mode de
Mode de Cause Effet détection
défaillance
30
II.3.4 Causes de défaillance
Une cause de défaillance est l’événement initial pouvant conduire à la défaillance d’un
dispositif par l’intermédiaire de son mode de défaillance [30].
L’effet d’une défaillance est la conséquence subie par l’utilisateur. Il est associé au
couple mode-cause de la défaillance et correspond à la perception finale de celle-ci [31].
31
II.3.6 Statistiques des défaillances sur les convoyeurs
Le site idéal pour l’étude du comportement des bandes transporteuses reste à notre avis
la cimenterie LAFARGE de HAMAM DALAA qui possède un réseau de bandes
transporteuses réparties sur la plupart des unités et formant une longueur considérable, telle
que la bande BC-020.
Des différentes missions, nous avons pu recueillir des informations sur la fréquence des
déchirures de bandes en différents ateliers. Le volume horaire cumulé des arrêts de travail
nous laisse déduire que la déchirure des bandes reste et de loin la cause essentielle des arrêts
affectant la production au niveau du complexe et représente des défaillances tels que,
réparation des bandes, jonction), barrettes, rouleaux, centrage et autres voir les figures II.15 et
II.16.
32
II.4 Causes de la rupture de la bande transporteuse
La flexibilité ou la souplesse longitudinale de la bande est dans sa capacité de
s’enrouler sur un tambour sans dépense d’énergie notable. La résistance à la fatigue traduit
l’aptitude de l’armature longitudinale de la bande à supporter un nombre d’enroulements
donnés (en relation avec la durée de vie prévisible de la bande), sans qu’apparaissent des
détériorations ou déchirures [32].
Le type le plus commun dans les cimenteries est la bande à plis textile unique ou à plis
textiles multiples. Elles sont constituées de 3 composants majeurs :
Carcasse,
Couche supérieure,
Couche inférieure.
33
La diminution du nombre de plis (ainsi que l’amélioration des performances
mécaniques des matériaux utilisés) a fait pratiquement disparaître les risques de cette nature.
Le gain obtenu par la structure comportant une armature longitudinale à un seul étage
est nettement plus important que l’effet contraire lié à l’utilisation d’un matériau résistant à
très haut module d’élasticité.
En sus des contraintes énumérées, l’entraînement de la bande ne peut être affranchi par
d’autres aléas pour les convoyeurs à tambour de diamètre réduit qui dans un souci
d’économie, le tambour et surtout le réducteur seraient d’un coût particulièrement bas.
II.4.2 Carcasse
Plusieurs plis de structure tissée
La carcasse de la bande est l'élément de la tension dans une bande de convoyeur
Aussi fournit- il la résistance à la déchirure et à l'impact, support de charge, capacité
d'attache mécanique
T / t = 𝑒𝑢𝑎 (II.1)
Si ce rapport est plus élevé, alors la courroie patine. Le coefficient d'adhérence µ prend des
valeurs allant de 0,5 à 0,8 selon les matériaux utilisés
Où
34
α - Angle d’enroulement (en radians)
Il peut y avoir des difficultés d’entraînement [33] qui sont dues à la diminution du
coefficient de frottement µ lorsqu’on augmente la pression radiale de contact pour les
diamètres trop faibles.
L’utilisation de cette formule reste délicate, car les paramètres µo et L sont susceptibles
de varier considérablement avec les conditions physiques et climatiques ambiantes ; en fait
c’est surtout en milieu humide que la décroissance de µ avec la pression de contact est
importante, c’est pourquoi en pareille situation, il est préférable d’adapter un diamètre de
tambour largement dimensionné.
35
Fig.II.18 Description des sollicitations de la bande transporteuse
Le patinage en est une des conséquences qui dépend des conditions d’exploitation, car
le convoyeur est conçu pour être exploité avec le minimum de patinage entre bande et
tambour, car il provoque l’usure intensive de la bande et du garnissage du tambour- moteur.
L’échauffement du tambour entraîne la chute brusque du coefficient de frottement de la bande
avec le tambour- moteur.
Nous avons aussi d'autres phénomènes tels que les contraintes des fonctionnements
(Sollicitations mécaniques)
● Traction
● Flexion sens chaîne
● Flexion sens trame
● Compression
● Chocs
● Usure
● Conditions environnementales
● Antistatique
● Température
● Feu
L’ensemble des résistances aux mouvements d’un transporteur à courroie est constitué
par diverses résistances qui peuvent être divisées en cinq groupes :
36
● Résistances principales FH
● Résistances secondaires FN
● Résistances principales spéciales FS1
● Résistances secondaires spéciales FS2
● Résistances dues à l’inclinaison FSt
Dans ces cinq groupes sont comprises toutes les résistances que doit vaincre la
commande d’un transporteur à courroie pour surmonter les frottements et l’inclinaison du
parcours, ainsi que pour accélérer le matériau au point de chargement.
La résistance due à l’inclinaison F St peut avoir une valeur positive, nulle ou négative,
suivant la pente le long du transporteur. Elle peut, on outre, agir de manière continue sur
l’ensemble du parcours ou peut ne se manifester que localement sur des sections partielles de
la longueur [34].
a) Résistances de rotation des rouleaux porteurs du brin chargé et du brin de retour, dues aux
frottements dans les roulements et les joints des rouleaux voir équations
37
Fu = f L g [qro +qru + (2qb + qg) cosδ + FN + FS1 + FS2 + FSt En [N] (II.4)
𝐼𝑣O
O𝑔 = en [kg/m] (II.5)
𝑉
b) Résistance due au frottement sur les parois latérales des goulottes au point de chargement;
c) Résistance des paliers de tous les tambours à l’exception de ceux des tambours
d’entrainement;
a) Résistance de pincement due à la position oblique ou inclinée des rouleaux porteurs dans le
sens de marche de la courroie ;
b) Résistance due au frottement contre les bavettes de goulottes ou contre les guidages,
lorsque ceux-ci agissent sur toute la longueur de la courroie.
38
a) Résistance due au frottement des dispositifs de nettoyage des tambours et de la courroie ;
b) Résistance due au frottement contre les bavettes de goulottes ou contre les guidages,
lorsque ceux-ci n’agissent que sur une partie de la longueur de la courroie;
c) Résistance due au retournement du brin inférieur de la courroie;
d) Résistance due aux socs de déversement des matériaux ;
e) Résistance due aux chariots verseurs.
- M˪ Poids du produit transporté sur le brin supérieur par longueur en mètres de convoyeur à
bande
- g 9,81
FSt est positive lorsque les installations sont ascendantes et négative lorsqu’elles sont
descendantes
𝑑𝑡
= 𝜇×𝑁 (II.7)
𝑑𝗑
39
Où dT : La force de traction nécessaire pour l'élément dx considéré
P = N. dx (II.8)
𝑝 𝑇
= 𝑑𝑎
sin(90− )
(II.9)
sin 𝑎
2
40
et sin (90 - dα/2) = cos dα / 2 ≅ 1 (II.10)
𝑝
Donc =𝑇 (II.11)
𝑑𝑎
T dα = N d x (II.12)
41
● Vitesse [38] ● Rapport de réduction :
𝜔s = 𝜔E 𝑚𝐸 NE Zs
K = = =
K 𝑚𝑠 𝑁𝑠 𝑍𝐸
Où
𝜔E - Vitesse en rd.s-1
𝜔s - Vitesse en rd.s-1
NE - Vitesse en tr.min -1
𝑁𝑠 - Vitesse en tr.min -1
Z - Nombre de dents
Où
𝑁1 - Vitesse en tr.min -1
Z1 - Nombre de dents
P - Pas de la chaine.
La vitesse doit être adaptée au type de matériaux transportés ainsi qu’au profil de la
courroie. La trémie d’alimentation doit aussi être adaptée à cette vitesse [38,39] :
Qv Qm×p
𝑉= = (m/s) (II.15)
A×3600 A×3600
Où
Qv - Débit-masse en (t/h)
Qm - Capacité en (m³/h)
42
ρ - Densité apparente en (t/m³)
V - Vitesse de la bande en (m/s)
A - Surface transversale matière en (m²)
Où
Ces deux valeurs vont déterminer la capacité de transporteuse que doit avoir la bande
transporteuse, dont il faut faire le choix [39].
Où
A - Entraxe
43
CHAPITRE II Paramètres technologiques du convoyeur à bande
3.6×G×L×c×F×v
P1 = En [kw] (II.20)
367
G : Poids de la bande et des parties tournantes des tambours de tête et de renvoi [Kg/m]
V : Vitesse de la bande [m/s]
Q : Capacité [t/h]
O×𝐿×𝐹×𝑐
P2 = En [kw] (II.21)
367
44
CHAPITRE III
III.1 Introduction
Optimiser l’étanchéité et la sécurité de tout convoyeur à bande entre les points de
chargement et de déchargement. Cette solution nous permet d’être en conformité avec les
normes d’environnement et de sécurité tout en réduisant nos coûts d’exploitation, de
maintenance et nettoyages [41].
Protection rapprochée qui est basée sur le blocage de l’accès à l’angle rentrant
Élimination des risques basée sur l’élimination de l’angle rentrant
Optimisation du convoyeur basée sur la limiter les interventions et améliorer la
maintenance.
53
Dans l’objectif de limiter les interventions humaines et améliorer la maintenance.
a) b)
Fig.III.3 Système de raclage a) primaire b) secondaire
54
Couverture de matière
En rapport avec l'abrasivité, la résistance de l'impact, température de la matière
Épaisseur de la couverture
En rapport avec l'abrasion, l'impact
III.3.2 Tambours
L’optimisation d’utilisation des tambours passe par son revêtement, dans le but de :
Augmenter la traction (plus commun sur le tambour de commande)
Réduire l'usure (actions d'auto-nettoyage).
Plusieurs types de revêtement sont appliqués, ou nous trouvons des tambours avec
revêtement [45]:
Vulcanisé
Collé à froid
Mécanique.
55
Un trop petit diamètre de tambour de commande peut résulter au glissement de la
bande et à l'usure précoce de la bande et des jonctions.
Les critères de sélection du diamètre de tambour pour le cas d’une carcasse textile, le
cas de la bande du convoyeur (BC-020) sont présentés en couleur rouge dans le tableau III.1.
Largeur de Largeur du
la bande tambour
en mm en mm
400 500
500 600
650 750
800 950
1000 1150
1200 1400
1400 1600
1600 1800
1800 2000
2000 2200
56
III.3.3 Rouleaux
Les fonctions des rouleaux sont [46] :
Supporter la bande (+ matière sur le brin porteur)
Guider la bande
57
III.3.3.1.2 Largeur des rouleaux retour
Les critères de sélection de la longueur du rouleau retour sont en fonction de largeur
de la bonde du convoyeur comme ils présentés sur
la figure III.7 et dans le tableau III.4. Tableau III.4 Longueur du rouleau retour
Largeur de Longueur de
bande (B) rouleau
en mm retour
recommandée
(l) en mm
400 500
500 600
650 750
Fig.III.7 Longueur des rouleaux retour 800 950
1000 1150
1200 1400
1400 1600
1600 1800
1800 2000
2000 2200
58
Dans le cas de la matière des rouleaux d’impact est collante leurs efficacités deviendra
très limitée
59
Tableau III.6 Largeurs des bandes normalisées [51]
Largeurs de bandes normalisées (m)
300 400 500 600 650 800 1000 1200 1400
Les vitesses indiquées sont des vitesses maximales, donnée par la référence du manuel
[51], il s’est avéré que les vitesses proposées par ce manuel ne sont pas assez fiables.
Ce qui nous a obligés de se retourner vers les experts de la cimenterie LAFARGE pour
savoir le besoin, car la largeur de notre bande est de 1200 mm. Ils nous ont confirmé que plus
la vitesse est faible plus il y a moins de danger de perdre le produit. Pour cela que nous avons
fixé une vitesse maximale de 1,3 m/s.
V = 1,3 m/s
Qv = S.V.3600 (III.1)
Où
S - La capacité sectionnelle (m2)
V - La vitesse de la bande (m/s)
60
Le débit massique (t/h) et donné par la formule :
Qm = S.V.3600.ƒ (III.2)
Où
ƒ - est la masse volumique du matériau
Le débit volumique Qv pour un profil de section d’auge à trois rouleaux égaux dont
l’angle d’auge λ est de 20°, est donné par le tableau suivant :
Profil de la section
Largeur de plate Environ Environ En auge à En auge à En auge à En auge à En auge à
bande = 15° 3 rouleaux 3 rouleaux 3 rouleaux 3 rouleaux 3 rouleaux
(mm) = 20° égaux égaux égaux égaux égaux
= 20° = 25° = 30° = 35° = 45°
300 11
350 17
400 23 43 48 42 46 50 52 57
500 38 72 80 72 79 85 89 97
600 58 108 120 108 121 129 135 147
650 69 129 143 131 144 154 162 176
700 81 156 176 182 191 208
800 108 207 228 245 258 279
900 139 270 295 316 333 360
1000 173 337 369 397 418 452
1200 255 498 545 586 615 665
1400 351 686 755 810 857 920
1600 465 908 997 1072 1125 1217
1800 592 1160 1234 1370 1430 1554
2000 735 1445 1520 1703 1790 1933
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IV.1 La maintenance
La politique de la maintenance à appliquer pour le mécanisme de déférents éléments
mécaniques du convoyeur BC-020 est la maintenance préventive qui est effectuée selon des
critères prédéterminés, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un élément,
ou la dégradation d’un service rendu.
Les transporteurs inclinés doivent être équipés d’un système permettant d’éviter le retour
de la bande (système à cliquets, anti- dévirer, …).
Les transporteurs descendants doivent être équipés de frein dans sa commande principal
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Conclusion générale
Conclusion générale
Les convoyeurs sont des machines à part entière dans un atelier et le fait qu’ils
fonctionnent en continu pose de nombreuses questions de maintenance épineuses. Sans aller
jusqu'à la panne complète qui immobilise la totalité de la chaine de production, le moindre
dysfonctionnement de ce type d'équipement impacte très lourdement les performances de
l'unité de production et donc la compétitivité de l'ensemble de l'usine.
Une maintenance rigoureuse de ces équipements est donc primordiale, non seulement
pour des raisons de sécurité évidentes, mais également pour préserver la rentabilité des
installations.
Les techniciens vérifient, nettoient, règlent les convoyeurs dans le respect des normes
réglementaires de façon à optimiser leur fonctionnement et la sécurité des employés qui
travaillent à proximité.
Avant chaque choix ou conception d'un convoyeur à bande, il faut d’abord faire une
recherche complète, qui couvre tous les aspects techniques, pour acquérir une connaissance
suffisante sur les caractéristiques techniques des convoyeurs à bande, les composants des
convoyeurs et leurs dénominations, leurs domaines d’utilisations, ainsi les déférents types des
convoyeurs.
L’objectif de ce projet était de faire une étude mécanique du convoyeur à bande (BC-
020) au niveau de la cimenterie LAFARGE M’sila, afin de constater l’analyse des déférentes
méthodes de fonctionnement de ce mécanisme.
D’un point de vue technique, le stage nous a permis de mettre en avant nos compétences
dans notre domaine et explorer les déférents éléments et leurs caractéristiques,
caractéristiques du produit transporté, débit de matière souhaité, caractéristiques de
l’installation et les déférentes dimensions de chaque élément, pour assurer les critères
d’optimisation disponibles de ce convoyeur.
66
Concernant la gestion de la maintenance et de la sécurité de ce convoyeur, nous avons
dévoilé les plans, les méthodes et outils de la maintenance, pour minimiser les degrés de
défaillance et de la dégradation des organes mécanique d’une part et d’augmenter la durée de
vie du système d’autre part.
Les instructions et les consignes de la sécurité doit être respecté pour éviter les accidents
dans l’entreprise, nous devons aussi faire attention à tous les appareils et tous les éléments de
protection, qui jouent un rôle très important pour assurer la sécurité
Néanmoins nous avons analysé les paramètres concrets des convoyeurs qui entrent en
action dans la réalisation du facteur de traction à savoir la tension au point de sortie, l’angle
d’enroulement, l’état de surface du tambour moteur et la disposition du transporteur ce qui
reste à notre avis insuffisant car on n’intègre pas les conditions d’exploitation telle que
l’humidité de la charge à transporter et la température ambiante.
D’une manière générale nous peuvons fixer que le transporteur à bande et une
installation complexe et les facteurs qui agissent sur la qualité de son fonctionnement à
moindre pannes et cout sont multiples ce dernier exige une surveillance continue et un
entretien des plus rigoureux.
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Références bibliographiques
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NETHERLANDS, 1983.
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sa charge, mémoire de Master en Électrotechnique, Université Abderrahma ne Mira-Bejaia,
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SCIBS Beni saf, mémoire de Master en Construction mécanique, Université Boubaker
Belkaïd Tlemcen, Algérie, 81 pp.
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Sorbonne (Paris IV), septembre 2004, 331 pp.
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[16] A. A. Ostrometski, Otcherki po istorii rousskoi gornoi mekhaniki, Ougletekhizdat, 1953.
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