CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

I) INTRODUCTION
1. Objet
Le présent document établit les exigences techniques des prestations suivantes :
- Etude préliminaire, dépôt des dossiers dans les administrations compétentes, toute les étapes
nécessaires pour l’approbation et l’accord de chaque installation de générateur MT
photovoltaïque raccordé au réseau STEG, jusqu’à la publication dans le Journal Officiel de
la République Tunisienne:
 Analyser la rentabilité économique de l’installation solaires PV du:
- Forage du PPI Agilette (délégation Ouled Chamekh)
- Forage du PPI Bir Ben Kemla. .(délégation Mahdia)
- Forage et station de dessalement du PPI gounat (délégation Sidi alouene).
 Le soumissionnaire prendra en charge toutes les procédures et les dossiers qui
seront soumis à la Commission Technique de production privée d’électricité à partir
des Energies Renouvelables (CTER) jusqu’à l’obtention des accords autorisant la
réalisation des installations solaires raccordés au réseau et la publication dans le
Journal Officiel de la République Tunisienne ;
 Appuyer chaque GDA nommés au dessus ou le CRDA de Mahdia pour la
préparation des dossiers des subventions allouées par l’Etat auprès des institutions
concernées tout en assurant le suivi nécessaire lors des démarches administratives en
question ;
 Renforcer les compétences du CRDA de Mahdia sur les différents aspects en
relation avec la gestion et la maintenance des équipements PV.
- Fourniture, installation et raccordement auxquelles doivent satisfaire les Unités de
Production d’électricité à partir des énergies renouvelables, pour se raccorder au réseau
électrique Moyenne tension, de façon à garantir le bon fonctionnement du réseau électrique.
2. Consistance :
Le présent appel d’offres est constitué d'un seul lot : le forage du PPI Agilette, le forage du PPI Bir
ben kemla et le forage + la station de dessalement de gounat. Pour les trois sites, le soumissionnaire
est appelé a faire ;
- Une Etude préliminaire, dépôt des dossiers dans les administrations compétentes, toutes les étapes
nécessaires pour l’approbation et l’accord de chaque installation de générateur MT photovoltaïque
raccordé au réseau STEG, jusqu’à l’obtention des accords autorisant la réalisation des installations
solaires raccordés au réseau et la publication dans le Journal Officiel de la République Tunisienne
- La fourniture et l’installation des générateurs photovoltaïques raccordés au réseau STEG destinés à
équiper :
- Le forage au niveau du périmètre irrigué Agilette – Ouled Chamekh.
- Le forage au niveau du périmètre irrigué Bir Ben Kemla – Mahdia.
- Le forage et la station de dessalement au niveau du périmètre irrigué Gounat - Sidi Alouene.
a/ le forage du PPI Agilette
- Forage : Mharza Nord
- débit : 30 l/s
- HMT : 55 m
- Puissance du moteur : 26 KW
2/ le forage du PPI Bir Ben Kemla
- Forage : Bir Ben kemla 4
- débit : 30 l/s
- HMT : 60 m
- Puissance du moteur : 30 KW
3/ le forage et la Station de dessalement du PPI Gounat
- Forage : Gounat
- débit du forage : 20 l/s
- HMT : 100 m
- Puissance du moteur : 30 KW
- Puissance de la station de dessalement : 15 KW
3. Conditions de participation
 Le soumissionnaire, ou son sous-traitant, doit avoir un avis favorable de l’Agence Nationale
pour la Maîtrise de l’Energie (A.N.M.E.) et figurant sur la liste des installateurs éligibles dans
les domaines des installations photovoltaïques.
 Le soumissionnaire doit présenter dans sont offre tous les justificatifs de son agrément ou de
son sous-traitants.
 Le soumissionnaire doit proposer un matériel de qualité, de performances et de caractéristiques
physiques qui devront assurer la puissance exigée.

II) EXIGENCES TECHNIQUES DE RACCORDEMENT :

ARTICLE 1 : RACCORDEMENT DE L’UNITÉ DE PRODUCTION AU RESEAU

MOYENNE TENSION DE LA STEG
Les unités internes de raccordement, y compris les dispositifs de protection et la liaison, sont réalisées
à la charge de l’auto-producteur.
On entend par auto-producteur tout client de la STEG raccordé sur le réseau moyenne Tension,
propriétaire du local ou dûment mandaté par le propriétaire, réunissant toutes les conditions prévues
par la loi n°2015-12 du 11 Mai 2015 relative à la production d'électricité à partir des énergies
renouvelables et ses textes d’application et produisant de l’électricité à partir de sources d’énergie
renouvelable pour son autoconsommation et débitant sur le réseau moyenne Tension.
Les procédures de raccordement et les documents à soumettre sont décrits selon les procédures
relatives au raccordement des unités de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.
ARTICLE 2 : CARACTERISTIQUES GENERALES DE L’UNITÉ DE PRODUCTION ET
DES OUVRAGES DE RACCORDEMENT
Les Unités de Production situées en aval du disjoncteur de branchement sont propriétés de l’auto-
producteur doivent être conformes aux exigences de l’UTE 15-712-1.
L’intégralité du raccordement depuis le point de raccordement au réseau moyenne Tension jusqu’au
point de livraison de l’énergie produite par l’Unité de Production est décrite dans les Conditions
Particulières du Contrat. Les générateurs supérieurs à une puissance installée ≥ 6 kWc doivent être
triphasées, les unités à une puissance < 6kWc peuvent être monophasées.
ARTICLE 3 : DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES RELATIVES A L’UNITÉ DE
PRODUCTION
L’Unité de Production est soumise aux conditions suivantes :
1. Tenue de fréquence
Toute Unité de Production à partir des énergies renouvelables doit rester connectée au réseau dans les
intervalles de fréquence [47.5, 52].
2. Tenue de la tension
Le raccordement de l’Unité de Production au réseau moyenne Tension ne doit pas induire de
dépassements des limites de tension telles que définies dans le Cahier des Charges relatif à la
fourniture de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire de la République, soit ± 10% de la
tension nominale en Basse Tension.
En fonctionnement anormal, les Unités de Production d’électricité à partir des énergies renouvelables
doivent rester connectées au réseau dans le cas de chutes de tensions d’au moins d’une des trois
phases allant jusqu’à une valeur de 0,3p.u. (30% de la tension nominale) pour une période minimale
de 200 ms. Pour les valeurs de tensions comprises entre 30% et 90% de la valeur nominale une
interpolation linéaire est appliquée conformément à la courbe suivante.
Pendant une chute de tension (une des trois phases <90%) la valeur absolue du courant ne doit pas
excéder la valeur du courant avant la chute de tension.
La Tension Nominale du Réseau sur lequel est raccordée l’Installation du Demandeur est de :
- 400 volts en triphasé entre deux des trois phases.
La Tension Contractuelle en injection et en soutirage est égale à la Tension Nominale du Réseau.
3. Perturbations générées par l’Unité de Production :
Le niveau de papillotement et le niveau des harmoniques doit rester au-dessous des limites définies
par les normes du Comité Electrotechnique International (CEI 61000-3).
3-1 Harmoniques:
L’Unité de Production d’électricité à partir des énergies renouvelables doit être conçue pour ne pas
engendrer un taux de distorsions harmoniques total du courant qui ne dépassent pas les 4% au point
de raccordement (TDHi<4%) et qui ne dépassent pas les limites individuelles mentionnées dans les
normes CEI 61000-3-2 et CEI 61000-3-12.
3-2 Papillotement :
Toute Unité de Production d’électricité à partir des énergies renouvelables raccordée au réseau
moyenne tension ne doit pas engendrer des Flicker de court terme dépassant la limite Pst 1 et de long
terme dépassant la limite Plt 0.8 au point de raccordement.
Selon l’ampérage de (s) l’onduleur (s) de l’unité de production d’électricité à partir des énergies
renouvelables, l’auto-producteur doit fournir le certificat de conformité de son (ses) onduleur(s)
conformément aux normes suivantes CEI
61000-3-3 et CEI 61000-3-11.
3-3 Déséquilibre
Le déséquilibre entre phases d’une unité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables
ne doit pas dépasser 6 kWc.
3-4 Variation de tension rapide
Les variations de tension rapide causées par la connexion ou déconnexion simultanée des auto-
producteurs ne doivent pas dépasser la limite de 3% de la tension nominale au point de raccordement.
La variation de tension rapide peut être estimée à la base de la formule suivante :

avec :
- Sk : puissance de court-circuit au point de raccordement
- SNG : puissance nominale de l’auto-producteur
- Ki : Facteur caractérisant le courant maximal de connexion par rapport au courant
nominal de l’unité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.
4. Immunité vis-à-vis des perturbations
L’Unité de Production doit être conçue pour supporter les perturbations liées à l’exploitation en
régime normal du réseau de distribution et faire face à celles qui peuvent être générées lors des
régimes exceptionnels.
5. Facteur de puissance :
L’onduleur de l’Unité de Production doit fonctionner dans la plage [-0.8, 0.8].
ARTICLE 4 : DIMENSIONNEMENT DU RÉSEAU
Le réseau BT doit être conçu d’une manière à ce que le fonctionnement de chaque composante soit
garanti, en particulier :
- Les courants (de charge et de production) ne doivent pas dépasser la capacité thermique
des lignes, câbles et transformateurs.
- Les tensions dans le réseau ne doivent pas dépasser la limite de ±10% de la tension
nominale.
- Les capacités court-circuit des composantes
Pour assurer le bon fonctionnement du réseau, la STEG appliquera des règles de dimensionnement du
réseau BT.
1. Transformateur
La somme des puissances nominales des Unités de Production raccordées sur un transformateur
Moyenne Tension / Basse Tension doit être inférieure à la puissance nominale de ce transformateur.
2. Câbles BT
Le câble reliant le point de raccordement au poste de transformation Moyenne Tension/Basse
Tension, doit assurer le transit de la somme des puissances susceptibles d’être fournies par les Unités
de Production raccordées sur le même départ.
ARTICLE 5 : RESPECT DES PUISSANCES DE COURT CIRCUIT
L’augmentation de la puissance de court-circuit au point de raccordement, due au raccordement de
l’Unité de Production, ne doit pas entraîner de dépassement des puissances de court-circuit de
dimensionnement du matériel faisant partie du réseau de distribution.
ARTICLE 6 : EXIGENCES RELATIVES AU FONCTIONNEMENT DE LA
TELECOMMANDE CENTRALISEE
L’Unité de Production ne doit pas entraîner de dysfonctionnement de la télécommande centralisée du
réseau de distribution.
ARTICLE 7 : EXIGENCES RELATIVES AU SYSTEME DE PROTECTION ET DE
DECOUPLAGE
1. Mise en place d’un dispositif de découplage
L’Unité de Production doit être munie d’un système constitué d’une protection et d’un dispositif de
découplage installés entre la sortie du générateur et l’Unité intérieure. Ce système a pour effet de
déconnecter instantanément l’Unité de Production du réseau moyenne Tension de sorte à :
-Permettre le fonctionnement normal des protections et automatismes installés par la STEG ;
- Eviter d’alimenter un défaut ou de laisser sous tension un ouvrage en défaut ;
- Prévenir l’injection sur le réseau de l’électricité à des fréquences anormales.
Le dispositif de découplage et de protection doit être conforme à la norme DIN VDE0126 ou
équivalente.
Le dispositif de protection doit intégrer au moins les fonctions de protections suivantes :
- Sur-tensions et sous-tensions ;
- Sur-fréquence et sous-fréquence ;
- Anti-ilotage (au moins une méthode active implémentée dans les onduleurs, et une
méthode passive dans le dispositif de protection autonome) ;
- Surintensité ;
- Injection des courants continus.
Les réglages de l’élément de protection seront spécifiés par la STEG.
Dans le cas où l’Unité de Production comporte
- un ou plusieurs onduleurs, intégrant le dispositif de découplage: Le dispositif de découplage et le(s)
onduleur(s) doivent être conformes à la norme DIN VDE 0126 ou équivalente. La preuve de
conformité devra être soumise à l’approbation préalable de la STEG moyennant un certificat de
conformité du constructeur concernant chacun des appareils mis en œuvre au format de la norme EN
ISO/CEI17050-1.
- un ou plusieurs onduleurs, n’intégrant pas le dispositif de découplage : Le schéma de réalisation du
dispositif de découplage, qui doit être conforme à la norme DIN VDE 0126 ou équivalente, devra être
soumis à l’approbation préalable de la STEG. Il devra comporter les dispositifs permettant la
réalisation par le distributeur des essais de vérification du fonctionnement et le scellé des réglages à
prévoir avant tout couplage.
La STEG peut être amenée à procéder à des vérifications périodiques du réglage et du fonctionnement
du système de découplage.
2. Organes de sectionnement
Un premier organe de sectionnement accessible depuis le domaine public permet de séparer l’Unité de
Production du réseau moyenne Tension. Un second organe de sectionnement situé en aval du point de
livraison sur l’Unité intérieure permet de séparer le branchement de l’Unité de Production et ce, afin
de permettre une intervention sécurisée sur le disjoncteur de branchement.
L’auto-producteur a la responsabilité de protéger correctement ses équipements. Ses protections
doivent être rapides et fiables pour tout type de défaut à l’intérieur de ses unités.
3. Synchronisation automatique
L’Unité de Production sera synchronisée au réseau automatiquement. Dans le cas d’une interruption
longue (>3min) du départ auquel l’unité de production est raccordée (caractérisée par une tension
<0,1p.u. pendant au moins 3min), l’Unité de Production peut être resynchronisée si
- La tension est entre 85%Un et 110%Un pendant 60s et
- La fréquence est entre 47,5Hz et 50,2Hz pendant 60s
Dans le cas d’une coupure courte (< 3min) l’Unité est autorisée à se resynchroniser automatiquement
si la tension et la fréquence se trouve dans les plages décrites ci-dessus pendant 5s.
Pendant la synchronisation au réseau la puissance active de l’Unité de Production contrôlable (p. ex.
onduleur) ne doit pas augmenté avec un gradient qui est plus grand que 10% de Pc (Puissance active
crête) par minute.
La synchronisation doit être contrôlée par un dispositif de synchronisation automatique.
ARTICLE 8 : CONDITIONS DE MISE A LA TERRE
De manière générale, le neutre du réseau Basse Tension ne doit pas être relié à la terre dans l’Unité de
Production tant qu’elle est reliée au réseau Basse Tension.
Si elle doit l’être en fonctionnant en réseau séparé, un asservissement doit être installé entre la mise à
la terre du neutre et le couplage. Toutefois, si le réseau électrique le permet, la connexion du neutre
Basse Tension à la terre dans l’Unité de Production est possible, après accord de la STEG.
L’Unité, en particulier le côté DC, doit être conforme à la norme UTE 15-712
ARTICLE 9 : SYSTEME DE COMPTAGE
La mesure de l'énergie injectée par l’auto-producteur sur le réseau moyenne Tension de la STEG sera
effectuée au moyen d’un compteur électronique bidirectionnel de classe ≤ 2.
Le système de comptage de l’énergie livrée par l’auto-producteur sur le réseau moyenne Tension est
fourni et installé par la STEG au frais de l’auto-producteur et devient propriété de la STEG qui en
assure l’entretien. Le système de comptage demeure sous la garde de l’auto-producteur, lequel doit
s’abstenir d’altérer son fonctionnement ou de le rendre inaccessible aux agents de contrôle de la
STEG.
ARTICLE 10 : L’ACCES AU RESEAU MOYENNE TENSION
L’accès au réseau Moyenne Tension n’est autorisé que si les Exigences Techniques de Raccordement
et d’Exploitation prévues au présent Cahier des Charges sont respectées.
ARTICLE 11 : MISE EN SERVICE ET RACCORDEMENT DE L’UNITÉ DE PRODUCTION
Une fois l’installation réalisée, l’installateur fait une demande de réception et de mise en service
auprès du district de la STEG afin de pouvoir commencer à exploiter l’installation et injecter
l’électricité produite dans le réseau. La STEG vérifie la conformité de l’installation aux cahiers de
charge de raccordement des installations PV au réseau Moyenne tension. En cas de réserves
bloquantes, la réception technique n’est pas prononcée et l’installateur disposera d’un délai ne
dépassant pas les trois mois pour lever les réserves et demander une nouvelle date de réception.
La mise en service du raccordement de l’Unité de Production par la STEG ne peut être déclarée
qu’après établissement du procès verbal de réception et de mise en service signé conjointement par la
STEG et l’auto-producteur auquel sera annexée une attestation de conformité de l’Unité de Production
aux normes et aux règles de l’art signée par un l’installateur éligible

III) EXIGENCES TECHNIQUES D’EXPLOITATION :

ARTICLE 12 : CONSIGNES D’EXPLOITATION ET DE SECURITE

L’Unité de Production ne doit être couplée que si le réseau moyenne Tension auquel elle est raccordée
est en service.
Avant la mise en service de l’Unité, la STEG arrête avec l’auto-producteur les consignes
d’exploitation et de sécurité relatives aux conditions de couplage de l’Unité de Production.
Le couplage au réseau moyenne Tension est sous la responsabilité de l’auto-producteur. Il ne doit pas
entraîner de perturbations sur le réseau moyen Tension.
En cas d’incident, la STEG est considérée comme décideur principal pour les actions à entreprendre
pour rétablissement de la situation normale d’exploitation du réseau moyenne Tension. L’ensemble de
ces dispositions sera soumis à l’auto-producteur pour signature.
ARTICLE 13 : MODALITES D’EXPLOITATION
1. Exploitation en régime normal
En régime normal le raccordement doit être établi de manière continue et permanente. Il n’est ouvert
que sur action automatique des organes de protection ou pour des interventions programmées. L’Unité
de Production est gérée par l’auto-producteur. Toute anomalie pouvant en affecter le fonctionnement
doit être communiquée à la STEG.
L’auto-producteur s’engage à fournir à la demande de la STEG les informations disponibles relatives
au fonctionnement de son Unité de Production lors de l’analyse d’incident faisant suite à une
anomalie.
2. Interventions programmées
Toute intervention programmée par la STEG sur le réseau de distribution nécessitant la séparation de
l’Unité de Production du réseau moyenne Tension, fait l’objet d’un message transmis à l’auto-
producteur 24 heures à l’avance. Toute intervention programmée de l’auto-producteur sur l’Unité de
Production doit faire l’objet d’un message transmis à la STEG 24 heures à l’avance.
3. Coordination des programmes d’entretien
Un planning d’entretien des Unités de Production est arrêté d’un commun accord entre l’auto-
producteur et la STEG ; Cette dernière s’efforce de faire coïncider l’entretien de la liaison avec l’arrêt
des équipements de l’auto-producteur.
4. Arrêts fortuits
En cas d’incident imposant l’arrêt de la fourniture d’énergie électrique, la partie sinistrée doit
informer l’autre partie de la cause et la durée probable de l’arrêt dans les meilleurs délais et au
maximum dans les deux heures qui suivent l’incident.
ARTICLE 14 : OBSERVABILITE
Toutes Unités doivent être observables (ou télé relevable à distance).
ARTICLE 15 : DOSSIER TECHNIQUE DE RACCORDEMENT
Le soumissionnaire doit remettre à la STEG avant la réalisation du projet un dossier technique
complet composé des document prévus au contrat de vente d’énergie électrique issue d’une
installation de système photovoltaïque prévu à l’article 3 du décret n°2002-3232 du 3 décembre 2002
relatif au système photovoltaïque. Ce dossier servira de base pour la vérification, par la STEG, du
respect des conditions de raccordement définies au présent titre du cahier des charges. Toute
modification technique de l’installation de système photovoltaïque postérieure à sa mise en
exploitation, est soumise à l’approbation préalable de la STEG qui vérifie que les conditions de
raccordement continuent d’être respectées.
L’installateur dépose un dossier de l’IPV au District (2 exemplaires « papier » et une copie numérique
du dossier) pour le raccordement d’une IPV au RDBT.
Le dossier est formé de deux parties :
A- Le dossier administratif comprend les pièces suivantes :
1- Une demande de raccordement d’une IPV au réseau électrique national au nom du chef du district
2- copie de la CIN du client;
3- Le contrat « PROSOLElec II » signé par le client (Signature légalisée);
4- Le formulaire d’adhésion au projet PROSOL-ELEC et de souscription à un crédit bancaire
(Formulaire F2) signé par le client (signature légalisée);
5- La fiche d’identification de l’installation (Formulaire F3);
6- la fiche de demande d’historique ou l’estimation de la consommation calculée sur le site Web de la
STEG
7- l'estimation de l'énergie annuelle productible calculée par un logiciel reconnu (< 110 % de la
consommation annuelle).
B- Le dossier Technique comprend les pièces suivantes :
1-Un mémoire descriptif et technique ;
2-Un schéma électrique unifilaire détaillé du système photovoltaïque;
3- Une étude de dimensionnement du système avec logiciel reconnu (SMA Sunny Design, PVSYS,
etc.), y compris les sections des câbles, les protections, les calculs des chutes de tension, etc.;
4-Un plan d’implantation des différents composants et modules photovoltaïques
5- un plan de situation de l'installation (avec les coordonnée GPS ou Google Earth si disponible);
6-Un certificat d’homologation des modules photovoltaïques par l’ANME ;
7-Un certificat d’acceptation (par la STEG) de(s) l’onduleur(s);
8-les notices techniques de tous les équipements et accessoires qui seront installés y compris les
câbles AC et DC;
ARTICLE 16 : ETUDE A EFFECTUER PAR LE SOUMISSIONNAIRE
Les études à effectuer par le soumissionnaire concernent :
* les études de protection.
Le soumissionnaire doit présenter à la STEG pour approbation une étude de protection et de
sélectivité de son installation établie par un bureau d’ingénierie. Cette étude doit comporter :
-le schéma unifilaire de l’installation
-le schéma de commande et de protection des équipements de l’installation
-les caractéristiques électriques des transformateurs, des équipements de production et des systèmes
de commande et de protection
-tout autre document technique relatif aux équipements de l’installation jugé nécessaire pour
l’approbation de l’étude.
La STEG fournira à la demande au producteur les données relatives au réseau nécessaires pour
déterminer les caractéristiques techniques des appareils de protection et leurs réglages.
Les symboles CEI doivent être impérativement utilisés dans cette étude. Il est à noter que
l’approbation de l’étude par la STEG n’engage pas sa responsabilité ni sur le contenu ni sur les
répercussions de la réalisation du projet.
* les études sur la qualité de l’onde :
 - les études sur les variations d’onde notamment sur les courants harmoniques
injectés,
- les études de papillotement de la tension (vérification des limites allouées par la
STEG).
* Etudes de flux de puissance pour démontrer la capacité de l’installation à absorber/fournir de
la puissance réactive,
* Etudes de court-circuit pour pouvoir communiquer la contribution des courants de court-circuit
maximale de l’installation photovoltaïque au réseau.
Etudes dynamique du type LVRT ou HVRT pour démontrer la capacité de l’installation
photovoltaïque à fournir le courant réactif au point de raccordement.
ARTICLE 17 : RESPECT DES PRESCRIPTIONS DES EXIGENCES TECHNIQUES DE
RACCORDEMENT ET D’EXPLOITATION
En cas de non-respect des prescriptions des Exigences Techniques de Raccordement et d’Exploitation
du présent Cahier des Charges, la STEG peut mettre la liaison hors service avec préavis écrit de 48h
et ce, jusqu’à la mise en place par l’auto-producteur des actions correctives nécessaires
Toute modification sur l’Unité de Production doit être obligatoirement soumise à l’accord préalable
de la STEG.

CHAPITRE II : SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES DES FOURNITURES

ET DES TRAVAUX

En plus des spécifications techniques précisées aux chapitres I, II et III, ce chapitre précise les
performances qui sont exigées pour les différents équipements faisant l’objet de cet appel d’offres, et
donne une nomenclature détaillée des différents éléments de ces équipements.
Il est complété par des tableaux des caractéristiques que les soumissionnaires devront joindre à leur
offre, après les avoir soigneusement complétés en fonction des caractéristiques exactes des
équipements qu’ils proposent.
Le soumissionnaire doit présenter avec son offre tous les documents techniques des équipements et
des accessoires proposés.
1. Normes et textes réglementaires
1.2 Normes et textes relatifs aux installations photovoltaïques
L'installation des matériels sera soumise au respect des normes de l'industrie photovoltaïque et des
normes relatives aux installations électriques basse tension, ainsi que par la liste récapitulative des
textes législatifs et réglementaires suivants : notamment :
- CAHIER DES EXIGENCES TECHNIQUES DE RACCORDEMENT ET
D’EVACUATION DE L’ENERGIE PRODUITE A PARTIR DES INSTALLATIONS
D’ENERGIES RENOUVELABLES RACCORDEES SUR LE RESEAU HAUTE ET
MOYENNE TENSION
- Décret-loi n° 62-8 du 03/04/1962 portant création et organisation de la Société Tunisienne
d’Electricité et du Gaz tel que ratifié par la loi n° 62-16 du 24/05/1962.
- Décret n°64-9 du 17/01/1964 portant approbation du cahier des charges relatif à la fourniture
de l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire de la République.
- -Décret n° 2009-2773 du 28/09/2009 fixant les conditions de transport de l’électricité produite
à partir des énergies renouvelables et de la vente de ses excédents à la Société Tunisienne de
l’Electricité et du Gaz.
- -Arrêté du ministre de l’industrie et de la technologie du 12 mai 2011 portant approbation du
cahier des charges relatif aux conditions techniques de raccordement et d’évacuation de
l’énergie électrique des installations de cogénération et d’énergies renouvelables sur le réseau
électrique national.
- Loi n°12-2015 du 11 mai 2015 relative à la production de l’électricité à partir des énergies
renouvelables.
- NF C 15-100 (décembre 2002) : installations électriques à basse tension :
- UTE C 57-300 (mai 1987) : paramètres descriptifs d’un système photovoltaïque,
- UTE C 57-310 (octobre 1988) : transformation directe de l’énergie solaire en énergie
électrique,
- UTE C 18 510 (novembre 1988, mise à jour 1991) : recueil d'instructions générales de sécurité
d'ordre électrique,
 - C 18 530 (mai 1990) : carnet de prescriptions de sécurité électrique destiné au personnel
habilité,
- CEI 61 215 / CEI 61 730 Libéllé
- NF EN 61727 (septembre 1996) : Systèmes photovoltaïques (PV) - Caractéristiques de
l'interface de raccordement au réseau,
- IEC 61723 : guide de sécurité pour les systèmes PV raccordés au réseau montés sur les
bâtiments,
- CEI 60364-7-712 : Installations électriques dans le bâtiment – Partie 7-712 Règles pour les
installations et emplacements spéciaux – Alimentations photovoltaïques solaires (PV) (mai
2002)
- NF EN 61173 (Février 1995) : Protection contre les surtensions des systèmes photovoltaïques
(PV) de production d'énergie –
- NF C 17-100 (Décembre 1997) Protection contre la foudre – Installation de paratonnerres.
- NF C 17-102 (Juillet 1995) : Protection contre la foudre – Protection des structures et des
zones ouvertes contre la foudre par paratonnerre à dispositif d’amorçage tension.
- NF EN 61643-11(2002) Parafoudres basse tension connectés aux systèmes de distribution
basse tension – Prescriptions et essais,
- DIN VDE 0126-1-1 (février 2006) (Dispositif de déconnexion automatique entre un générateur
et le réseau public basse tension),
- CEI 61000-3-2 (Édition 2.2 de 2004) : Compatibilité électromagnétique (CEM) – Partie 3-2 :
limites - Limites pour les émissions de courant harmonique (courant appelé par les appareils
inférieur ou égal à 16 A par phase).
1.3 Normes et règlements charpentes métalliques.
- Euro codes 3 avec application nationale ou à défaut DTU P22701 : Règles CM
66, règles de calcul des constructions en acier.
- D.T.U. P 06-002 : Règles NV 65 (y compris les modificatifs de fév. 87, déc. 99
et avril 2000)
- D.T.U. P 06-006 : Règles N 84 modifiées 95 (y compris modificatif n° 1 d'avril
2000)
- D.T.U. P 22-201 : Construction métallique / Charpente en Acier (D.T.U. 32-1)
- D.T.U. P 06-013 : Règles de construction parasismique, dites règles PS.92
- Les normes AFNOR, et notamment :
- NFP 06 004 : Charges permanentes et charges d'exploitation dues aux forces de
pesanteur
- XP P 22-501-1 Exécution des structures en acier
- Fascicule 56 du C.C.T.G. (12 février 2004) et suivant NFA 91.121 Revêtement
par galvanisation à chaud sur produits finis ferreux.
2. Performances de l’installation
2.1Caractéristique de la centrale PV
- Puissance d’installation à produire (à titre indicatif):
 Forage Agilette  35 kWc
 Forage Bir Ben Kemla  45 kWc
 Forage et station de dessalement Gounat  70 kWc
- Structure installée au sol et sur la toiture du local technique: fixe
- Convertisseur DC/AC constitué d’un ou plusieurs raccordés en parallèle, de manière à
fonctionner le plus près possible de leurs puissances nominales.
Panneaux photovoltaïques : technologie mono ou poly cristallin
2.2 Performances
2.2.1 Bilan énergétique
L’entreprise Entrepreneur doit fournir dans son offre une note de calcul de la production
annuelle escomptée pour l’installation photovoltaïque.
La note de calcul précisera :
- la production annuelle en kWh/an ;
- pourcentage de la production en excédent annuels.
- une estimation des pertes de productible qui seront observée sur la durée de vie de
l’installation, soit vingt (20) ans (pertes dues à la dégradation du matériel dans le
temps).
 - la production moyenne journalière (kWh/j) mois par mois ;
- la production mensuelle (kWh/mois) sur l’année.
- Revenus annuels de la vente d'électricité et l’évolution du revenu sur les 20 ans de durée du
tarif d’achat et définir le processus de facturation à la STEG
2.2.2 Ratio de Performance énergétique
Le ratio de performance (« Performance Ratio » (PR) en anglais) est homologué au niveau
international dans la norme CEI 61724.
Il permet de mesurer la qualité des générateurs réalisés et est révélateur de :
- La qualité du champ photovoltaïque
- La qualité du câblage électrique
- La qualité de l’adéquation champ photovoltaïque / onduleur
- La qualité de l’interface onduleur / réseau
L’entreprise Entrepreneur doit fournir dans son offre une note de calcul du ratio de performance (PR)
du générateur photovoltaïque proposé.
3. Étude – conception des ouvrages
Le titulaire devra étudier et concevoir l’installation à différents stades du projet
A la remise de l’offre
Élaboration du schéma unifilaire comprenant :
Modules photovoltaïques, les plans et zones d’implantation associées, leur regroupement en champs
(regroupement en chaînes, couplage parallèle des chaînes) y compris précisions concernant la
puissance unitaire des modules photovoltaïques, fournisseur(s) pressenti(s).
-Onduleurs synchrones y compris précisions concernant niveau de tension en sortie (V) et puissance
d’injection (en VA).
-Coffrets de raccordement DC y compris dispositif de coupure, sectionnement, etc…
-Coffrets de raccordement AC y compris dispositif de coupure, sectionnement, etc…
-Système de comptages
-Dispositif de protection foudre
-Dispositif d’équipotentialité des masses métalliques
-Raccordement au réseau public de distribution électrique STEG
-Centrale de traitement et acquisition de données (système de monitoring - optionnel)
-Estimation du métré de cheminement enterré, schéma de principe
Le postulant communiquera dans son offre un tableau indiquant la production nette attendue
annuellement sur la durée de vie de l’installation (20 ans).
A réception des travaux
Avant la réception des travaux, l'entrepreneur devra remettre un dossier des ouvrages exécutés (DOE)
en 3 exemplaires comportant les éléments suivants:
Les certificats de garantie des matériels avec leur durée
La série de tous les plans et schémas de recollement.
Le descriptif de l’installation et de son principe de fonctionnement.
Les limites de fonctionnement normal du système,
La nomenclature de tous les matériels installés avec fiches techniques et coordonnées des fournisseurs
(adresses, numéros de téléphone, noms des personnes à contacter), avec les numéros de série des
principaux équipements (modules, onduleur...),
Les schémas de principe,
Les schémas électriques détaillés et normalisés,
Les plans de câblage de l’installation et des
équipements fournis, Les spécifications et
documentations techniques en français,
Les consignes d'exploitation, d’entretien et de maintenance avec descriptif des opérations à effectuer
et leur périodicité, les instructions pour le diagnostic des pannes courantes,
La procédure de consignation (précisant les fonctions et moyens d’accès aux organes de
consignation) de L’installation et de mise en service,
Le programme d’entretien et plan de préventif comprenant la liste, détail et périodicité des opérations
de contrôle et
Vérification à exécuter dans les différents domaines (champs de module PV, connectique, MALT,
onduleurs etc..) la
Liste des pièces détachées de rechange nécessaires,
La liste d'outils spéciaux ou de tout équipement nécessaire pour le montage, le réglage, le
fonctionnement et L’entretien des matériels, logiciel d’exploitation de la centrale d’acquisition
de données et programmes sources.
4. Emplacement des équipements
L’emplacement des équipements (boîte de jonction, onduleur(s), coffrets de protections et
comptage,..) sera choisi en fonction des critères suivants :
- Distance la plus courte possible entre les différents sous-ensembles (champ
photovoltaïque, onduleur(s), réseau,…)
- Non accessibilité aux personnes non habilitées (grand public, enfants,…)
- Accessibilité aisée pour la maintenance
- Montage sur une paroi suffisamment solide pour supporter le poids des
équipements
- Montage sur murs éloignés d’un bureau ou pièce d’habitation en cas de nuisance
sonore potentielle des onduleurs (ronronnement de transformateur interne ou de
ventilation)
- Montage en extérieur possible si le degré de protection des équipements est suffisant en
privilégiant les zones protégées de la pluie, du rayonnement solaire direct et de la
poussière (voir recommandations constructeur)
- Montage des onduleurs à l’intérieur d’un local suffisamment tempéré, ventilé et
étanche au ruissellement si non conçus pour un usage en extérieur (avec une distance
minimale de 20 cm entre chaque onduleur).
5. Description des ouvrages
5.1 Structure de pose
Les structures-support permettant l’assemblage du générateur et la fixation de celui-ci seront
réalisées en aluminium anodisé ou en acier galvanisé à chaud. L’ensemble fondations/structures-
support devra supporter des vitesses de vent de 180 km/h.
L’ensemble des assemblages sera assurée par les liaisons en acier inoxydable ou en alliage
d’aluminium anodisé. Les structures-support devront permettre l’échange d’un module
individuellement. L’ensemble présentera une conductance électrique suffisante pour assurer une
protection adéquate contre la foudre en respectant les spécifications de sécurité.
Les modules seront placés à une hauteur égale ou supérieure à 1 mètre par rapport au sol.
L’inclinaison des modules sera de 35° par rapport à l’horizontal sera fixe, sans possibilité d’être
modifiée par les utilisateurs.
•Les modules sont fixés sur les traverses par des pinces centrales et de terminaisonen aluminium
appropriées qui répartit la pression de serrage de façon douce sur le cadre du module et évite ainsi
des tensions dans le verre. Le montage des modules se fait normalement verticalement.
•Deux profilés de traverses horizontaux portent respectivement une rangée de modules.
•Protection contre la corrosion.
•Résistant aux intempéries et au vent (180 Km/h).
Travaux comprenant :
- Dimensionnement, implantation des structures
- Préfabrication
- Transport et Livraison
- Levage, pose et fixation
5.2 Modules photovoltaïques
Les modules photovoltaïques doivent être conformes aux normes nationales et internationales(CEI :
61215) et homologués par l’AMNE avec des certificats à l’appui ;
Les modules photovoltaïques doivent être testés, certificats à l’appui, par un laboratoire agrée
Les modules photovoltaïques doivent résister aux conditions ambiantes climatiques décrites ci-après:
 Température : - 20° à + 85°C
 Résistance mécanique maximale : 5400 Pascals en face avant et
2400 Pascals en face arrière.
 vitesse du vent : jusqu'à 190 km/h (bourrasques)
 précipitations : pluie battante continue ou grêle (grêlons < 25 mm)
L’ensemble des modules du générateur photovoltaïques doivent avoir des caractéristiques identiques
avec une tolérance de ± 5% sur la valeur de la puissance crête.
Le module devra comporter :
 - Une boite de connexion ou des connecteurs appropriés au moins IP54
- Des diodes by-pass
Les modules devront être garantis pour une période minimale de 20 ans. De plus, les performances
des modules devront être garanties à 90% de rendement garanti après 10 ans de fonctionnement et à
80% de rendement garanti après 20 ans.
L’inclinaison optimale des modules photovoltaïques est de 25° à 30° par rapport à l’horizontale.
Toutefois, le soumissionnaire pourrait choisir d’autres inclinaisons pour favoriser la production
d’électricité durant certaines saisons en accord avec l’A.N.M.E.
Les rangées de modules photovoltaïques ne devront pas faire d’ombre les unes aux autres.
Lors de fixation de la structure supportant les modules, le soumissionnaire doit préserver l’étanchéité
de la toiture (pas de percement) tout en assurant un bon ancrage.
Les supports doivent résister sans dégât aux vents puissants ainsi qu’à la corrosion. Tous les
accessoires de fixation et les supports seront galvanisés, les boulonneries et les visseries seront anti-
desserrage.
NB: L’Entrepreneur est libre de proposer les modules photovoltaïques de son choix, sous réserve
qu’ils soient constitués de cellules photovoltaïques utilisant la technologie cristalline.
Les modules seront interconnectés entre eux de façon à obtenir plusieurs chaînes, dont la tension
nominale globale sera compatible avec la tension nominale de service de l'onduleur retenu pour la
connexion au réseau.
Toutes les précautions seront prises de manière à éviter tout risque de corrosion par couple
électrolytique entre les modules photovoltaïques et selon le cas :
- les structures porteuses
- les éléments porteurs de la charpente, etc. Tous les composants CC seront calibrés, au
minimum:
En tension : Vco (stc) x 1,15
En courant : Icc (stc) x 1,25
Données techniques :
•Type de module : nature et nombre des cellules.
•Puissance crête à 0° C, 25 ° C, 45°C, 60° C.
•Puissance crête minimale garantie par module dans les conditions standards : 25° C, 1000W/ m2
•Tension à vide
•Courant de court – circuit.
•Tension et courant à puissance maximale à 0° C, 25° C, 45° C, 60° C.
•Courbes caractéristiques I/V pour différentes températures (0° C, 25°C, 45° C et 60° C)
•Rendement du module.
•Température minimale et maximale de fonctionnement ;
•N.O.C.T ;
•Comportement dans les conditions extrêmes d’environnement (humidité, vent…)
•Résistance à la grêle : le module doit résister à la grêle selon les normes internationales.
•Dimensions et poids du module.
•Type de l’encapsulation.
•Nature du cadre.
•Nature de la structure de fixation.
•Nombre et position des boites de connexion.
•Chute de tension aux bornes de diodes.
•Entraxe : cette distance doit être respectée pour tous les modules.
Travaux comprenant
- Fourniture et pose de modules photovoltaïques cadrés de technologie cristalline.
- Toutes les précautions seront prises de manière à éviter tout risque de corrosion par couple
électrolytique entre les modules photovoltaïques et les supports métalliques.
- Compris toutes sujétions de fixations sur ossature secondaire.
5.3 Interconnexion des éléments cote courant continu
Tous les composants DC (câbles, interrupteurs, connecteurs, etc.,…) du système doivent être choisis
en fonction de la valeur de courant et tension maximum des modules connectés en série/parallèle
constituant le champ PV.
Les câbles cheminant derrière les modules photovoltaïques doivent être dimensionnés pour une
température ambiante de 75°C.
Le choix des câbles doit être effectué en fonction des courants et tensions déterminés selon les
précisions apportées par le paragraphe «Dimensionnement des composants DC» On fera référence à la
norme NFC 15-100 pour dimensionner les câbles.
Tous les câbles seront sélectionnés de manière à ce que les risques de défaut à la terre ou de court-
circuits soient minimisés après installation.
Ceci peut être réalisé par renforcement de la protection du câblage de 2 manières :
Câble simple conducteur avec double isolation
Câble simple conducteur simple isolation cheminant dans un conduit spécifique
Les câbles doivent être dimensionnés de telle sorte que la chute de tension entre le champ PV (aux
conditions STC) et Tableau générale DC soit inférieure à 3% (idéalement 1%).
Les câbles extérieurs doivent être à la fois, flexibles, stables aux UV, résistant aux intempéries, à la
corrosion (pollution, brouillard salin…) et compatibles avec la connectique rapide le cas échéant.
L’interconnexion électrique entre les modules photovoltaïques devra se faire conformément aux
instructions du constructeur
Les connecteurs doivent être spécifiés pour le courant continu, de classe II, résistants à conditions
extérieures, assurant une protection contre les contacts directs et dimensionnés pour des valeurs de
tensions et courants identiques ou supérieurs à celles des câbles qui en sont équipés.
Les boites de jonction utilisées pour la mise en parallèle des chaines (une chaine est un circuit dans
lequel les modules PV sont connectés en série) devront être implantées en un lieu accessible pour les
exploitants et comportant des étiquettes de repérage et de signalisation.
Chaque chaine du champ photovoltaïque doit pouvoir être déconnectée et isolée individuellement par
le biais de porte fusible ou d’autres liaisons déconnectables mais sans risque pour l’opérateur. Un
interrupteur général CC sera de préférence intégré dans chaque boite de jonction sur le départ de la
liaison principale.
Lorsque la protection par fusible s’impose, ils doivent être appropriés pour le courant continu et
installés à la fois sur la polarité positive et négative de chaque chaine.
Un interrupteur/sectionneur spécifié pour le courant électrique, remplissant à la fois la fonction de
coupure en charge et de sectionnement, devra être mis en place sur la liaison principale champ
photovoltaïques – onduleur. L’interrupteur, dimensionné pour la tension et courant maximum, doit
être étiqueté avec un repérage clair des positions. Le coffret comprend l’interrupteur /sectionneur doit
être étiqueté «danger, conducteurs actifs sous-tension durant la journée».
5.4 Boite de jonction BJP
Si le système est constitué de plusieurs chaînes, la boîte de jonction permet leur mise en parallèle.
Celle-ci peut contenir aussi d’autres composants tels que fusibles, interrupteurs, sectionneurs,
parafoudres et points de tests.
La boîte de jonction devra être implantée en un lieu accessible pour les exploitants, et comportant des
étiquettes de repérage et de signalisation de danger : « Boîte de jonction panneau PV : BJPV N°» avec
une étiquette « danger, conducteurs actifs sous tension durant la journée ».
Les étiquettes devront être facilement visibles et fixées d’une manière durable pour résister aux
conditions ambiantes (température, humidité, UV,…).
Chaque chaîne du champ photovoltaïque doit pouvoir être déconnectée et isolée individuellement.
Ceci peut être réalisé par le biais de porte fusible ou d’autres liaisons déconnectables mais sans risque
pour l’opérateur. En aucun cas, le sectionnement ne doit être réalisé en charge et ceci doit être
clairement indiqué par une étiquette apposée à l’intérieur de la boîte de jonction.
Un interrupteur général DC sera intégré dans chaque boîte de jonction sur le départ de la liaison
principale.
Afin de garantir un bon niveau de sécurité, il est préconisé les dispositions constructives suivantes:
- choix d’une enveloppe non-propagatrice de la flamme
- protection contre les contacts directs par utilisation des appareils possédant au moins un degré
de protection IP2X ouIPXXB.
- ouverture possible seulement à l’aide d’un outil
- séparation des borniers positifs et négatifs avec une isolation appropriée
- disposition des bornes terminales de telle sorte que les risques de courts-circuits durant
l’installation ou la maintenance soit improbables.
La mise en œuvre des éventuelles BJP en toiture devra respecter l’étanchéité de la toiture et être mise
en œuvre de façon suffisamment robuste pour résister aux contraintes cycloniques locales. Une note
de calcul statique validée par un bureau d’étude spécialisé indépendant devra justifier la mise en
œuvre de ces BJP en toiture.
Un schéma de mise en œuvre des BJP sur la toiture ainsi que la note de calcul statique devra
être jointe à l’offre de l’entreprise Entrepreneur avant le démarrage des travaux.
Lorsque la protection par fusibles s’impose (couplage parallèle de 4 chaînes ou +) et compte tenu du
principe de ne pas relier à la terre une des polarités DC, des fusibles doivent être installés à la fois sur
la polarité positive et négative de chaque chaîne :
- Les fusibles doivent être appropriés pour le courant continu
- Les fusibles doivent être calibrés pour une valeur de courant comprise entre 1,25 Icc et
2 Icc (stc).
- Les fusibles doivent être dimensionnés pour fonctionner à une tension égale à Vco
(stc).M.1,15
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose de coffrets de raccordement pour couplage parallèle des chaînes de
modules connectées (boîtes de Jonction Parallèle ou BJP)
- Inclus dispositif de protection contre les surtensions transitoires, en particulier celles
dues aux effets de la foudre (para sur tenseurs de type 2).
- Inclus interrupteur général « courant continu » pour coupure en charge
- Inclus bornes d’entrées adaptée à l’utilisation de connecteurs Multi Contact (MC3,
MC4 ou Tyco)
- Inclus fusibles adaptés au courant continu sur chaque polarités (+) et (-) de chaque
chaîne, pour sectionnement individuel des chaînes si mise en parallèle de quatre (4)
chaînes de modules ou plus.
- Inclus câblage des coffrets
- Inclus étiquettes de repérage « Boîte de jonction panneau PV – Boîte n°## »
- Inclus étiquettes de signalisation « danger, conducteurs actifs sous tension durant la
journée – sectionnement en charge interdit»
5.5 Liaisons électriques entre modules photovoltaïques
Travaux comprenant :
- Mise en série des modules photovoltaïques permettant d’atteindre des niveaux de
tension adaptés aux onduleurs
- Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe II), ignifugés et sans
halogènes de type, munis de connecteurs débrochables appropriés.
5.6 Liaisons électriques entre modules photovoltaïques et BJP
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose des liaisons électriques entre chaînes de modules photovoltaïques et
Boîtes de Jonction Parallèle (BJP)
- Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe II), ignifugés et sans
halogènes.
- Etiquetage des câbles « Danger : électricité solaire courant continu »
- Repérage de chaque chaîne avant l’entrée dans la BJP par étiquette « Ci,k+ » ou « Ci,k-
» (i étant le numéro de la chaîne / k étant le numéro de la BJP / + et – correspondant à la polarité
du câble).
5.7 Liaisons électriques entre BJP et Convertisseur DC/DC
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose des liaisons électriques entre Boîtes de Jonction Parallèle (BJP)
et Convertisseur DC/DC -Utilisation de câbles souples unipolaires double isolation (classe
II), ignifugés et sans halogènes..
- Etiquetage des câbles « Danger : électricité solaire courant continu »
- Repérage des champs de modules en sortie des BJP par étiquettes « BJPk+ » ou «
BJPk- » (k étant le numéro de la BJP / + et – correspondant à la polarité du câble).
5.8 Convertisseur DC/AC
Le convertisseur devra avoir une tension stable, ces performances devront respecter au minimum les
points suivants :
Suivi de Pmax (MPPT).
Consommation à vide :<0.5% de Pmax
Rendement : > 95%
 Distorsion harmonique : <3%
Compatibilité CEM.
Mesures internes : tension, courant, puissances.
Les convertisseurs doivent être à sortie triphasée.
Les convertisseurs seront constitués d’un ou plusieurs raccordés en //, de manière à fonctionner le plus
près possible de leurs Puissance nominales.
Le courant issu des chaînes de modules ne dépassera pas le courant admissible par le connecteur
en entrée des convertisseurs DC/AC.
Les chaînes câblées sur un même régulateur seront de même puissance et proviendront de modules
photovoltaïques
Bénéficiant d’un ensoleillement identique (inclinaison/orientation) sauf si l’régulateur dispose
d’entrées ayant chacune
son étage d’adaptation (dits « MPPt » pour « maximum power point tracker »).
Le rapport entre la puissance photovoltaïque installée et la somme des puissances des
convertisseurs installées doit être strictement supérieur à 1 et inférieur ou égale à 1.1
Le convertisseur doits être équiper d'un système de communication qui permet soit:
 Une connexion Ethernet : c.à.d. tous périphériques PC ou Smartphone peux connecter à
l’onduleur via le wifi : à proximité de l’onduleur.
 Une connexion Internet : c.à.d. de connecté l’onduleur à l’Internet à travers Wifi ou
câble et par la suite connecté à l’onduleur avec un PC ou Smartphone dans n’importe
qu’elle endroit dans le monde : Dans ce cas si l’emplacement est couvert par une
connexion internet 3G on peux ajouter soit un clé USB 3G ou 4G soit un fly box ….
(connexion internet 3G ou 4 G sans ligne téléphonique)
Le convertisseur doit être spécifique pour les installations solaires compatibles avec les
caractéristiques du réseau électriques de distributions et homologués par la STEG permettant :
- Une bonne synchronisation avec le réseau, ce qui inclue de délivrer un signal proche de la
sinusoïde, un déphasage faible et peu d’harmonies par rapport à la phase du réseau, de faible
perturbations électromagnétiques
- Un déclenchement automatique en cas de coupure du réseau et une qualité de courant qui
correspond aux valeurs maximales admissibles pour le réseau.
- Une isolation galvanique entre le champ et le réseau
- Un rendement de conversion du courant photovoltaïque le plus élevé possible sur la plage de
tension la plus large possible.
- Une plage d’entrée en tension importante car elle conditionne le nombre de panneaux à
connecter en série dans le champ. le convertisseur doit être doté des systèmes
d’enregistrement, des relevés, de monitoring et d’acquisition des données.
- Un bon comportement à puissance maximale. le convertisseur doit être capable d’accepter le
courant et la tension maximum du champ photovoltaïque.
Afin de limiter les pertes, le convertisseur doit être placé le plus prés possible des panneaux
photovoltaïque.
Le rendement maximum du convertisseur devra être supérieur ou égal à 95%.Son rendement
maximum pour une charge égale à 10% de sa charge nominale devra être supérieur ou égal à
90%.
Le convertisseur doit disposer d’un certificat de test établi par un organisme spécifié.
Si la protection de découplage est incorporé au convertisseur, il faut fournir le procès verbal
délivré par un laboratoire d’essai agrée mentionnant sa conformité à la norme allemande DIN
VDE0126.
NB :
Etanchéité : le convertisseur doit être étanche à l’eau et à la poussière. L’indice de protection doit être
IP54 ou plus. Il doit être également protégé contre la corrosion et résistant aux U.V.
Taux d’humidité admissible 100%, Température de fonctionnement – 20°C 0
+ 70° C Dégagement de chaleur :
Le convertisseur ne doit pas s’échauffer de manière à atteindre une température élevée. L’énergie
dissipée ne doit pas endommager l’électronique du convertisseur.
Indications : affichage sur LCD
Le marquage sur le convertisseur doit être en langue Française simplifiée par des schémas
facile à comprendre par l’utilisateur.
 Le convertisseur doit être muni d’un circuit de compensation de température.
Si la distance entre le générateur et le convertisseur est supérieure à 20m, la protection contre les
surtensions via une varistance de classe C, tel que défini par la norme CEI 61024 est obligatoire.
Le convertisseur doit comporter un contrôleur d’isolement coté DC permettant de prévenir d’un défaut
éventuel d’isolement entre chaque polarité et la masse.
Les spécifications relatives à la protection du réseau concernant essentiellement les aspects suivantes:
Harmoniques : normes 61000-3-2
Compatibilité électronique : norme EN 61000-6-3 (émissions) et EN 61000-6-2 (immunité)
Compatibilité électromagnétique : directive 2004/108/ce
Marque CE :
EN50178 Injection
DC
Si l’onduleur, de part sa technologie de fabrication, génère une composante continue sur le réseau, sa
valeur ne doit pas dépasser celle précisée par la CEI 61000-3-2, toutefois, le distributeur d’électricité
peut en outre définir une valeur limite à ne pas dépasser.
Tous les onduleurs installés doivent disposer d’un certificat de test établi par un organisme certifié.
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose des convertisseurs DC/AC propres à la connexion réseau
du générateur photovoltaïque, de puissances individuelles à définir par l’entrepreneur
- Inclus sujétions de fixation, bâti, socle, boulonnerie etc…
- Réglage et mise en service des convertisseurs
5.9 Démarreur progressif :
Le démarreur doit assurer une rampe d’accélération (démarrage) pendant un temps réglable pour
arriver au point de fonctionnement des pompes et une rampe de décélération (d’arrêt) progressifs. Le
démarreur doit être convenablement ventilé.
Le démarreur progressif doit répondre aux caractéristiques suivantes :
Tension : 380 – 400 V
Degré de protection : IP 55
Tenue aux vibrations : selon IEC 68 – 2 – 6
. 1,5 mm crête de 2 à 13 Hz
. 1 gn de 13 à 200 Hz
Tenue aux chocs selon IEC 68 – 2 – 27
. 15 gn 11 ms
Pollution ambiante maximale : Degré 3 selon IEC 947 – 4 – 2
Humidité relative maximale : 93% sans condensation ni ruissellement selon IEC 68 –2 – 3
Protection du moteur contre l’échauffement et le surcharge
Température à l’air ambiante au voisinage de l’appareil :
. Pour stockage : à + 70°C
. Pour fonctionnement : à + 50°C
Le fournisseur doit rejoindre à son offre le prospectus du démarreur et les caractéristiques techniques
demandées et décrire les potentialités supplémentaires du démarreur ;
5.10 Interconnexion entre convertisseur DC/AC et tableau générale AC
5.10.1 Tableau Générale AC
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose d’un tableau divisionnaire dédié au générateur solaire
- Inclus dispositifs de sectionnement individualisé par disjoncteurs
- Inclus dispositif de coupure générale par disjoncteur pouvant être consigné par cadenas
- Inclus dispositif de protection contre les surtensions transitoires, en particulier celles dues aux
effets de la foudre (parafoudre de type 1).
- Inclus bornier de puissance
- Inclus dispositif de consignation du coffret (consignation par outil ou cadenas)
- Inclus câblage du coffret et pose
- Inclus sujétions de fixation du coffret au mur
- inclus protections différentielles.
5.10.2 Dispositif de coupure d’urgence :
Un système de coupure à distance devra être mis en place afin de pouvoir couper l’installation
électrique du champ Photovoltaïque. Il agira sur l’interrupteur principal en tête d’armoire. Le coup de
poing d’arrêt d’urgence sera placé en extérieur à proximité du Point de livraison, dans l’armoire / local
technique (LT).
Le schéma unifilaire des différentes installations et réseaux devra être affiché à l’intérieur du LT /
armoire Point de Livraison.
5.11 Mise à la terre et équipotentialité des masses
L'interconnexion des masses est d'une importance fondamentale pour le bon fonctionnement des
protections contre la foudre et les surtensions.
L’ensemble des masses métalliques des équipements constituant l’installation de production et de
distribution de l’électricité, y compris entre bâtiments différents, doit être interconnecté et relié à un
réseau de terre unique.
L’interconnexion des masses entre le champ photovoltaïque et les équipements électriques peut être
réalisée soit :
- avec le conducteur de protection vert/jaune s’il est présent dans le câble de liaison sous
réserve que la section soit au minimum de 16mm²
- avec un câble cuivre de section minimale 16 mm². La proximité du conducteur de masse
avec les conducteurs actifs est fortement conseillée pour limiter la surface de boucle.
Lorsque la liaison équipotentielle est enterrée, la section du câble en cuivre nu ne doit pas être de
section inférieure à 25 mm² pour des problèmes de corrosion.
Lorsque plusieurs structures de modules photovoltaïques sont présentes, on pourra les relier entre elles
avec une liaison équipotentielle continue (exemple : tresse de masse ou câble de section minimale 16
mm²).
D’une manière générale, toutes les canalisations conductrices doivent être mises à la terre à proximité
de leur point d'entrée dans le bâtiment (cas de goulottes métalliques et de câbles blindés). Toutes les
structures métalliques conductrices du bâtiment ainsi que celles des modules (supports) devraient être
mises à la terre.
L’équipotentialité des masses métalliques des équipements électroniques (onduleurs, coffrets de
protection,…) se fera, de la manière suivante :
- si la distance est inférieure à 2 m entre équipements et barre d’équipotentialité, chaque
masse d’équipement sera directement raccordée à la barre d’équipotentialité par des
conducteurs de masse de section minimale 10 mm².
- si la distance est supérieure à 2 m entre équipements et barre d’équipotentialité, chaque
masse d’équipement sera directement raccordée à la câblette cuivre nu commune proche
des équipements elle-même reliée à la barre d’équipotentialité.
Ces connexions doivent être réalisées même si un conducteur PE relie déjà 2 équipements via un câble
d’alimentation.
D’une manière générale, l’interconnexion des masses se fera de préférence d’une manière maillée,
plutôt qu’en étoile, surtout si les câbles d’interconnexion sont longs.
Travaux comprenant :
- Interconnexion de l’ensemble des masses métalliques des équipements constituant
l’installation de production et de distribution de l’électricité (utilisation de conducteurs
de section minimale 16 mm²) :
• Support des modules photovoltaïques (rails de fixation ou équivalent)
• Canalisations conductrices
- Mise à la terre des structures autoporteuses via les massifs d’ancrage ou équivalent.
5.12 Protection contre les foudres
Une étude de protection contre les effets de la foudre des systèmes PV doit être élaboré et soumise
pour approbation au maitre d’ouvrage. A l’issu de cette étude, un système de protection complet
contre la foudre sera mise en place par l’entreprise.
Le niveau de protection dépend des éléments suivants :
- Evaluation du foudroiement de la zone
- Topographie du lieu
- Niveaux de tenue aux surtensions des différents matériels
- Valeur et importance des matériels à protéger
- Conséquences de défaillances éventuelles
Afin de protéger les équipements (modules photovoltaïques et onduleurs) contre les coups de foudre
indirects, des parafoudres (type varistances à oxyde de zinc seules ou associés avec un éclateur à gaz)
doivent être installés de part et d’autres des différentes liaisons.
Si le câble de liaison n’excède pas 30 m, l’installation de parafoudres au niveau du champ
photovoltaïque n’est pas indispensable.
Dans le cas inverse, des parafoudres DC spécialement conçus pour ce type d’usage devront donc
être installés auniveau du champ photovoltaïque.
D’une manière générale, tous les câbles entrant et sortant du bâtiment (puissance, données, téléphone)
doivent bénéficier d'une protection contre les surtensions référencée à la masse locale.
Bien qu’une liaison souterraine soit moins exposée aux surtensions induites qu’une liaison aérienne,
une protection par parafoudre reste nécessaire.
L’entreprise Entrepreneur doit fournir la fiche technique des parafoudres ainsi que les résultats des
tests constructeur garantissant la résistance de ces derniers aux contraintes thermiques spécifiques du
photovoltaïque.
5.13 Chemins de câbles
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose des divers accessoires de cheminement des liaisons électriques
- Entre modules et BJP : cheminement en apparent dans chemin de câbles avec couvercle
- cheminements dédiés au circuit DC (courant continu).
- Entre BJP et régulateur : cheminement en apparent dans chemin de câbles avec
couvercle - cheminements dédiés au circuit DC (courant continu).
- Dans le LT Point de livraison : goulottes ou chemin de câble pour toutes les liaisons
AC (TGS) et réseau (système d’acquisition des données) cheminant dans le LT.
5.14 Système d’acquisition de données
Afin de disposer d’un retour d’expérience vis à vis des performances du système, le générateur
photovoltaïque sera équipé d’un système de supervision des données de production.
Les données mesurées seront notamment :
- L’irradiation sur la surface inclinée
- La température ambiante
- La température d’un module de référence
- La puissance du réseau
- La puissance transmise au réseau pour chaque onduleur
- La valeur du courant DC pour chaque onduleur
- La tension DC pour chaque onduleur
- La valeur du courant AC pour chaque onduleur
- La tension AC pour chaque onduleur
L’Entrepreneur mettra en œuvre le datalogger et les instruments de mesures nécessaires. Les
mesures devront être réalisées par période de 1 minute maxi. Une moyenne sera calculée toutes les
heures et toutes les valeurs horaires devront être disponibles pour un mois complet. La capacité de
stockage du dispositif d’acquisition sera au minimum d’un an.
Les informations pourront être récupérées localement par vidange de la mémoire de la centrale
d'acquisition de données à l'aide d'un portable type PC. Pour ce faire, le logiciel d'exploitation
(dépouillement et traitement des données) devra être fourni ainsi que le(s) câble(s) permettant de
connecter le portable type PC sur la centrale d'acquisition. Selon le type de portable PC dont il
dispose, l'opérateur pourra à l'aide du (des) câble(s) fourni(s) se raccorder via un "port série 232" et
un "port USB" sur la centrale d'acquisition de données.
Si le site bénéficie de la présence d’une ligne téléphonique, un modem sera installé pour permettre
un traitement des informations à distance (le numéro de la ligne téléphonique devra être paramétré
dans le menu correspondant). Avant la réception des travaux, l'entrepreneur devra vérifier que la
télétransmission via le modem est opérationnelle.
Travaux comprenant :
- Fourniture et pose d’une centrale d’acquisition de données (enregistreur de données dit
«datalogger ») installée dans un coffret monitoring placé dans le local
- Mise en place d’un modem, raccordé à l’enregistreur de données, permettant d’assurer le
monitoring de l’installation à distance.
- Tirage et raccordement du média à raccorder jusqu’à un PC fixe (ligne téléphonique
RTC ou liaison éthernet type RJ45).
- Fourniture d’un logiciel d’acquisition de données.
- Paramétrage du système de monitoring et test avant réception du générateur.
- Inclus sujétions de fixation
 - Câblage du coffret
6. FORMATION DES EXPLOITANTS :
La société installatrice devra assurer une formation complète du personnel du CRDA de Mahdia et
chaque GDA (Agilette,Bir BenKemla et Gounat) qui seront affecté au suivi de l’exploitation des
équipements solaires installés et éventuellement à la mise en place de projets d’autres sites par le
solaire photovoltaïque. Un support de formation devra être élaboré et mis à la disposition du CRDA
de Mahdia et chaque GDA (Agilette,Bir BenKemla et Gounat) à la fin de la formation.
La formation ciblera une quinzaine de techniciens et ingénieurs du CRDA de Mahdia et de
chaque GDA (Agilette,Bir BenKemla et Gounat). Cette formation devra être organisée dans un
hôtel approprié. Le programme de la formation devra inclure des modules portant sur:
- Le principe du fonctionnement des systèmes solaires PV : (caractéristiques du rayonnement
solaires, principe des cellules PV, différentes technologies du solaire PV, les modules solaires et leurs
caractéristiques électriques, les effets de l’ensoleillement et de température sur les performances des
modules solaires...)
- Les configurations des installations solaires PV pour les différentes applications et la
présentation des composants des différents types d’installations.
- Les règles de dimensionnement des installations PV raccordées au réseau tenant compte des
profils de consommation électrique, des surfaces disponibles pour l’implantation des modules et des
exigences de la réglementation tunisienne relatives à l’autoproduction d’électricité par l’énergie
solaire.
- Le dimensionnement des stations de pompage solaire non raccordées au réseau électrique en
fonction des caractéristiques des puits à équiper et des besoins en eau.
- L’analyse de la rentabilité économique des installations solaires PV.
- L’exploitation, le suivi des performances et la maintenance des systèmes PV.
La formation sera d’une durée de quatre (04) jours à raison de 6 heures/jour, hors pauses. Le cours
présenté par le formateur devra s’appuyer sur des simulations et d’exercices d’application inspirés des
cas réels en relation avec le domaine d’intervention du CRDA de Mahdia.
A cet effet, un programme de formation devra être préparé par la société installatrice et soumis au
CRDA de Mahdia dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours de l’entrée en vigueur du
contrat du marché.
Le programme proposé devra indiquer les modules de formation et leurs contenus détaillés, le lieu de
son organisation, la durée prévue pour chaque module, les références des formateurs ainsi que la date
proposée de son organisation.
La date finale de la formation et son lieu seront fixés en commun accord entre la société installatrice,
et le CRDA de Mahdia et ce après l’approbation du programme de formation proposé.
La formation, dont les frais sont entièrement à la charge de la société installatrice, devra être
obligatoirement organisée durant la période de validité du contrat du marché
7. DOCUMENTATION
Le soumissionnaire devra soumettre à l’acheteur les documents suivants en langue française:
- Les plans et schémas électriques détaillées de l’installation.
- Le repérage sur plans de l’implantation des différents composants et modules
photovoltaïque ainsi que des liaisons correspondantes.
- Les notices d’utilisation et d’exploitation du système photovoltaïque.
- Les notices des constructeurs des équipements fournis.
- Les certificats de garanties des équipements de l’installation.
- Une copie des certifications, des homologations et des normes en vigueurs du système
photovoltaïque
- Une description de la procédure d’intervention sur le système et consignes de sécurité.
- Une copie numérique en PDF de toutes les documentations mentionnée ci-dessus doit être
fournie.
8. GENIE CIVIL DE LA STATION
1. Cette partie comprend:
Exécution des massifs en béton.
Exécution des tranchées pour câbles d’alimentation et des auxiliaires, les cheminements des buses
enrobées de béton, les fouilles pour prise de terre et éventuellement des tranchées pour une ligne
pilote.
Traversées des murs en maçonnerie ou en béton pour manchette en acier galvanisé.
Traversées des murs pour câbles suffisamment dimensionnés pour manipuler les câbles mais aussi
pour faire une étanchéité en silicone.
Les caniveaux ou les buses de passage des câbles seront fondés sur un massif de gros béton de
fondation B3. Les massifs supportant les panneaux solaires seront exécutées en béton armé B7, dont
les armatures et les dimensions seront déterminées en fonction des charges à supporter les traversées
des parois des stations ou les parties enterrées seront exécutées suivant les détails ci-après :
Pour les buses de passage des câbles enrobées de béton à l'extérieur et des sols intérieurs, en PVC
épais.
Les bétons doivent être conformes aux spécifications suivantes :
Cime Catégo d Catégo d
Dosage nt rie u rie u
Bétons Désignation
CPA Classe 315l sable gravier

B1 Béton de propreté 150 kg/m3 0,1/5 4/25

B2 Béton poreux 200 kg/m3 0,1/5 25/40
4/25-
B3 Béton de fondation 250 kg/m3 0,1/5 25/40
B4 Béton pour parois minces 350 kg/m 3
0,1/5 5/15
Béton pour radiers, parois de regards et
B5 ossature 350 kg/m3 0,1/5 4/25
B6 Béton légèrement armé ou banché 300 kg/m3 0,1/5 4/25
Béton pour massif groupe et poutres supports
B7 des charges 400 kg/m3 0,1/5 4/25
9. GARANTIE :
La période de garantie commerciale contre les défauts de matière, de fabrication ou de montage sera
au minimum de :
-Deux ans pour les onduleurs (y compris les accessoires de câblage et de boites de jonction),
-Dix ans sur les générateurs photovoltaïques complets ;
-Vingt ans sur les modules solaires
-Deux ans pour les convertisseurs
-Un an pour tous les autres organes.
La garantie couvre également la baisse éventuelle de performance des modules pris séparément, au-
delà de 10% de la puissance crête contractuelle, durant cette période de 10 ans.
Pour permettre de définir leur responsabilité, les soumissionnaires indiqueront précisément les
limites des garanties offertes.
Les délais de garantie prennent effet à compter de la date de la réception provisoire.
10. CLOTURES GRILLAGEES
Toutes les clôtures seront réalisées en grillage d’acier galvanisé, de maille de 50 mm, de diamètre
minimum 2.2 mm, de hauteur 2,5 mètres au-dessus du sol. La forme de l’enclos pourra être
rectangulaire ou carrée et ce suivant l’étendu du système à installer.
Les poteaux seront en Fer Té acier de Dim 50x50x6mm et de hauteur de 3.0m, ils sont encastrés dans
le sol sur 50 cm de profondeur dans un massif en gros béton. La distance entre 2 piquets voisins ne
sera pas supérieure à 2.5 m. L’enclos comportera un portail grillagé fermant à clé, de 2 mètre de
largeur.
Les pieux pour les clôtures seront en fer galvanisé profilés en H ou T et se termineront par une
extension inclinée munie d’accessoires pour recevoir un fil barbelé, ils seront également équipés de
scellement en fer permettant leur encastrement dans une fondation.
Il doit y avoir 3 fils de tension avec des tendeurs adaptés, un en haut, un en bas et un au milieu qui
partent d'une extrémité à l'autre de la clôture ou bien avec une cornière 30*30 pour la fixation de
grillage une en en haut et l'autre au milieu . Le grillage doit être plaqué et lié sur les fils de tension
avec du fil de fer ou des agrafes tous les 30 cm.
Les pieux de coins seront renforcés à la base par deux jambes de force soudées à 1 m de hauteur.
Toutes les pièces métalliques corrodables (porte d’accès, cadres de portes…) seront recouvertes de 2
couches de peinture antirouille et d’une couche de peinture de qualité.
Afin d’empêcher l’introduction des animaux à travers les clôtures (partie inferieure du grillage),
l’entrepreneur réalisera a ces frais un muret en béton armé de 25*25 cm à moitié le long de la clôture
permettant aussi d’enrober la partie inferieure du grillage
La clôture sera protégée par un fil barbelé en deux rangées fixées sur des supports horizontaux qui
sont fixés sur les poteaux un à un mètre et l’autre à deux.
Prévention des risques d’accident
Pour chaque système installé, le Fournisseur devra livrer une affiche plastifiée comportant, sous forme
de quelques dessins, une Description claire des manipulations à éviter et des consignes de sécurité à
observer. Ces affiches seront installées par le Fournisseur lors de l’installation, par exemple sur les
couvercles des boîtes de protection des onduleurs.
Panneau avertisseur
Pour chaque système installé, le Fournisseur devra livrer et installer un panneau à côté de l’onduleur,
conçu essentiellement sous forme de dessins, pour permettre à l’opérateur Villageois d’effectuer les
opérations de mise en route et d’entretien courant qui lui incombent et prendre les précautions
nécessaires.
En outre, un panneau d’identification technique du système sera fixé sur la porte d’entrée de chaque
installation, rappelant l’interdiction d’entrée à toute personne non habilitée
Prévention des risques d’accident
Pour chaque système installé, le Fournisseur devra livrer une affiche plastifiée comportant, sous forme
de quelques dessins, une Description claire des manipulations à éviter et des consignes de sécurité à
observer. Ces affiches seront installées par le Fournisseur lors de l’installation, par exemple sur les
couvercles des boîtes de protection des onduleurs.

Lu et accepté :

Le Fournisseur
 Résumé des résultats du dimensionnement du générateur photovoltaïque
(À remplir pour chaque site)

Information générale
Site :.............................................................................................................................
Type de :...............................................................................................................................

Générateur PV
Puissance crête générateur (Standard Test Conditions) en
WC
Type module

Configuration champ (série, parallèle)

Tension maximal champ en V

Courant maximal champ en A

Champ photovoltaïque

Pn puissance nominale du champ (1000W/m²;

25°C; AM 1.5 :
Tension nominale [V]:

Nombre de modules en série:

Nombre de modules en parallèle :

Tension de circuit ouvert :

Modules
Dénomination :

Technologie cellule

Nombre de cellules en série

Pn puissance nominale :

Vco, tension de circuit ouvert

Icc, Courant de court-circuit :

Vm, tension au point de puissance maximale :

Im, courant au point de puissance maximale :

Tension maximale pour laquelle le module est

adéquat

NOCT, température nominale d'opération des

cellules et modules:
Coefficient de température du courant [A/°C]

Coefficient de température de la tension [V/°C]

Dimensions module (Lx l x H)

Poids module:

Matériau constitutif du cadre module

Caractéristiques boite de connexion

Laboratoire de test

Fournir le certificat de test et les courbes I-V

en annexe.
Diodes de dérivation
Dénomination :

Courant maximum admissible:

Tension inverse admissible

Structure de support :
Dénomination :

Matériau constitutif :

Matériaux de fixation (boulons, écrous, etc.)

Dispositif anti-vol :

Fournir le schéma de montage en annexe

Boîtiers de connexion (Répartiteur)

Dénomination

Matériau constitutif

Résistance à l'UV

Indice de protection

Nombre de borniers de connexion

Section maximale des connexions d'entrée

Section maximale des connexions de sortie

Dispositif de protection par diodes séries

Dispositif de protection contre surintensités

Dispositif de sectionnement inclus

Dispositif de protection contre surtension

(foudre)

Taille des bornes de connexion du système de

terre

Fournir le schéma de la boîte en annexe

Conditionneur d’énergie
Dénomination :

Constructeur :

Type de signal :

Plage de température de fonctionnement :

Plage de tension d'entrée :

Plage de tension de sortie :

Plage d'intensité d'entrée :

Plage d’intensité de sortie :

Plage de la fréquence de l'onde de sortie ou de la

fréquence de commutation :

Rendement à la puissance nominale Pn :

Humidité relative maximale admissible :

Tropicalisation des circuits imprimés :

Mode de fixation de l'onduleur /convertisseur

Dimension (L x l x H) :

Poids :

Indice de protection (IP…) :

Compensation d'énergie réactive (onduleur) :

Mode de fonctionnement :

Caractéristiques de régulation :
(MPPT avec ou sans compensation de
température; Tension fixe)

PROTECTIONS :
Inversion de polarité : Oui non : Type :

Surintensités : Oui non : Type

Surtension Oui non : Type :

Autres protections du convertisseur :

Indications (signalisations de fonctionnement

normal) :

Remarques / observations :

Câblages électriques
Type de câble

Matériau de l'enveloppe isolante

Température maximale de fonctionnement

Nombre de conducteurs

Conducteur de protection inclus

Type de connexion

CABLES ET PRISE DE TERRE

Liaison Entre

Module-Module Champ Onduleur Support-terre

PVonduleur
Dénomination

Matériau âme

Enveloppe
isolante

Gaine de bourrage

Gaine extérieure

Section

Chute de tension

Passage souterrain
Type de conduits

PRISES DE TERRE
Dénomination

Type (plaques; pics)

Matériau

Dimensions

Autres accessoires :
Dénomination :

Type :

Précision :

Principe de fonctionnement :

Matériaux constitutifs

PERFORMANCES DES SYSTEMES

SOLAIRE E
(15°C) [W/m²] Ve[V] Ie[A] Vs[V] Is[A]
De 6 à 7 et de
17 à 18
De 8 à 9 et de
15 à 16
De 10 à 11 et
de 13 à 14
Dispositif de sécurité des modules et du convertisseur.
Le fournisseur doit décrire son système de sécurité répondant aux spécifications du DAO.