Chap 4 Cejm
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Correction applications
DÉCU LES PROBLÉMATIQUES DU CHAPITRE, p. 53
1. Quels acteurs (internes et externes) assurent la réussite de la coopérative « C’est qui le patron ? ! » ?
--Les acteurs internes sont les sociétaires (propriétaires), Nicolas Chabanne (fondateur).
-–Les acteurs externes sont les producteurs de produits laitiers, les clients consommateurs, les
enseignes de la grande distribution (Carrefour, Leclerc).
2. Pourquoi cette coopérative doit-elle tenir compte des intérêts de tous les acteurs impliqués ?
L’ensemble des acteurs sont liés entre eux :
--le consommateur accepte de payer un prix « juste » du lait qui assure un revenu décent pour le
producteur ;
--la grande distribution accepte de référencer et distribuer les produits de la coopérative aux
consommateurs.
3. Quelles sont les valeurs défendues par Nicolas Chabanne ? Ces valeurs sont-elles compatibles avec la
performance de l’entreprise ?
Nicolas Chabanne défend des valeurs sociales et sociétales : solidarité entre les différents
acteurs, respect de l’environnement. Il défend aussi des valeurs économiques et financières :
la vente des produits par la coopérative lui permet de dégager des ressources.
Ces valeurs sont compatibles avec la performance puisque la coopérative dégage les res-
sources qui assurent son fonctionnement (5 % prélevés sur les produits vendus) et sa péren-
nité.
Les trois sources de revenus du site sont : les revenus publicitaires, les services aux profes-
sionnels et les options de visibilité payées par les clients annonceurs. Cela permet à l’entre-
prise de réaliser un résultat d’exploitation de 163 millions d’euros.
Leboncoin dégage ainsi des ressources pour se développer : 15 % de croissance annuelle.
3. Identifiez les actions relevant de la finalité sociale chez Leboncoin.
Les actions relevant de la finalité sociale visent à l’amélioration de la qualité de vie au travail :
--entreprise classée dans le palmarès des entreprises où il fait bon vivre ;
-–le souci de préserver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle des salariés : fin de
travail au plus tard à 20 h 30, interdiction d’emporter son ordinateur pro chez soi, respect du
temps de vacances des salariés.
4. Quel est le lien entre la finalité sociale et la pérennité de l’entreprise ?
Les finalités sociales reposent sur une bonne qualité de vie au travail. Cela permet de fidéliser
les salariés. Ils peuvent se projeter dans le long terme au sein de l’entreprise. Ils sont plus
impliqués dans leur travail et donc plus efficaces. Par conséquent, les finalités sociales contri-
buent à la pérennité et à la profitabilité de l’entreprise Leboncoin.
B. Les finalités sociétales
6. Expliquez en quoi la gestion des relations avec ses partenaires relève de la RSE.
Les partenaires de Veja sont les producteurs locaux et leurs salariés. En garantissant des
conditions de travail et de rémunération satisfaisantes, Veja a un impact positif sur la société.
Les ouvriers disposent d’un pouvoir d’achat plus important pour consommer et améliorer les
conditions de vie de leur famille. On peut parler d’externalités positives.
7. Quel est l’intérêt de la démarche RSE pour Veja ?
Le modèle économique de Veja repose sur les qualités écologiques et respectueuses de l’en-
vironnement des baskets fabriquées. C’est la démarche RSE tournée vers le commerce équi-
table avec les partenaires brésiliens qui garantit la qualité de ses produits. Sans cette
démarche, c’est le modèle de Veja qui s’effondre.
Rappel : le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et
le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité du commerce mondial. Il contribue au
développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales en garantissant les droits des
producteurs et des travailleurs marginalisés.
8. Montrez que la finalité sociétale de Veja est compatible avec sa finalité économique.
En adoptant cette démarche RSE, Veja accepte de fabriquer des produits à un coût plus élevé
que le prix du marché. Mais l’entreprise compense en partie ce coût supplémentaire par des
économies en matière de publicité.
Au final, l’entreprise a réussi à tripler ses ventes, démontrant ainsi que les clients adhèrent à
cette politique. Les finalités sociétales contribuent non seulement à l’efficacité économique du
modèle Veja mais elles en sont une condition indispensable.
CONCLUSION. Montrez que les finalités économiques, sociales et sociétales sont au service de la
pérennité de l’entreprise.
La finalité économique de l’entreprise est de satisfaire ses clients en répondant à leurs besoins
dans le cadre d’un échange économique. Une entreprise est pérenne quand elle réussit à ins-
crire son activité dans le long terme. Pour cela, elle doit créer de la valeur grâce à la qualité
des relations qu’elle noue avec ses clients en vue de les fidéliser.
La finalité sociale correspond à la satisfaction de besoins sociaux auxquels l’entreprise répond
hors cadre économique (exemple : statut social acquis par l’individu à travers le travail qui lui
confère une reconnaissance sociale et lui permet d’affirmer son rôle et son utilité sociale). Elle
doit assurer des conditions de travail de qualité à l’ensemble de ses salariés.
La finalité sociétale de l’entreprise correspond à sa responsabilité vis-à-vis des effets sociaux
et écologiques que ses activités exercent sur son environnement et sur la société dans laquelle
elle s’inscrit. Elle doit donc établir avec ses partenaires internes et externes des relations qui
vont au-delà du simple respect du cadre réglementaire.
La combinaison de ces finalités permet à l’entreprise de dégager les ressources qui lui
assurent la pérennité.
ACTIVITÉ 2 - CARACTÉRISER LES PARTIES PRENANTES DE L’ENTREPRISE, p. 56
1. Identifiez les attentes des différentes parties prenantes vis-à-vis de l’entreprise.
Fournisseurs Être payé dans les délais à un prix juste. Garantir une continuité d’activité
afin de sécuriser l’activité.
Parties prenantes
Parties prenantes primaires
secondaires
Parties
Les deux fondateurs de la société : G. Morillion et S. Kopp
prenantes
Les salariés
internes
A. La performance
1. Montrez, à l’aide d’un exemple simple, qu’une action peut être efficace sans être performante.
Si une entreprise réalise ses objectifs de vente : elle est efficace. Si, pour atteindre ce résultat,
elle doit mobiliser beaucoup plus d’heures de travail (par exemple : heures supplémentaires
de vendeurs pour rendre un meilleur service) : elle n’est pas efficiente.
Dans ce cas, l’entreprise n’est pas performante car elle ne réunit pas les deux conditions,
c’est-à-dire obtenir des résultats conformes à des objectifs fixés préalablement tout en opti-
misant les ressources et les processus mis en œuvre pour y parvenir.
2. Identifiez les objectifs de Carrefour selon les trois composantes de la performance
globale.
Les objectifs de Carrefour concernant la réalisation de résultat :
--accroître son chiffre d’affaires ;
-–réduire ses assortiments de 15 % ;
-–augmenter ses ventes de produits bio.
Les objectifs concernant les moyens nécessaires :
--réduction des surfaces de ventes ;
-–management agile des ressources humaines ;
-–économie de charges de 2,8 milliards d’euros.
3. Repérez les objectifs de Carrefour qui relèvent de l’efficacité et ceux qui visent l’efficience.
Les objectifs portant sur les résultats relèvent de l’efficacité. Les objectifs portant sur les
moyens relèvent de l’efficience.
Remarque : ces objectifs peuvent paraître contradictoires. En effet, l’entreprise veut augmenter son
chiffre d’affaires mais en même temps elle veut réduire ses surfaces de ventes et économiser des
charges.
4. En comparant les objectifs et les résultats, indiquez si Carrefour est performant.
Au regard de ces résultats on peut considérer que Carrefour a atteint ses objectifs tout en
utilisant les moyens prévus. Elle est à la fois efficace et efficience donc performante.
B. La mesure de performance
A. Définition
Une finalité représente le but, la raison d’être que poursuit une entreprise qui se crée et qui
se développe.
La récente loi PACTE considère que la raison d’être est « constituée des principes dont la
société se dote et pour le respect desquels elle entend affecter des moyens dans la réalisation
de son activité ». Désormais, les entreprises peuvent inscrire leur raison d’être dans leurs
statuts.
Exemple : Carrefour a fait inscrire dans ses statuts l’enjeu essentiel que représente « la tran-
sition alimentaire pour tous ».
B. Typologie des finalités
En fonction de l’importance portée à ses principes l’entreprise peut avoir plusieurs finalités :
--la finalité économique vise à répondre aux attentes des clients en proposant des produits qui
satisfont leurs besoins. Peter Drucker considère cette finalité comme essentielle. La mission
de l’entreprise est de satisfaire le client car un client satisfait garantit des ressources à l’en-
treprise et assure sa pérennité. Exemple : afin de se démarquer de ses concurrents, Netflix
parie sur la satisfaction de ses clients qu’elle mesure avec le nombre d’abonnés supplémen-
taires ;
--la finalité sociale repose sur la volonté de l’entreprise d’assurer des conditions de travail et
une qualité de vie pour les salariés qui va au-delà des obligations légales et conventionnelles.
Exemple : Netflix figure dans le palmarès des entreprises ou les salariés se déclarent heu-
reux notamment en raison de la liberté d’organisation dont ils disposent dans leur travail ;
--la finalité sociétale s’exprime à travers les effets positifs de l’entreprise sur son environne-
ment comme engagements concernant le respect des droits de l’homme, l’écologie, le déve-
loppement durable. Exemple : Google mène une politique RSE respectueuse de
l’environnement en utilisant des centres de données qui consomme 50 % moins d’énergie
que d’autres dans le monde. Google a déjà engagé plus d’un milliard de dollars dans des
projets d’énergie renouvelable.
Les actions qui réunissent les finalités sociales et sociétales relèvent de la responsabilité
sociétale de l’entreprise (RSE). Une entreprise qui pratique la RSE va rechercher un impact
positif sur la société, le respect de l’environnement tout en étant économiquement viable. Cet
équilibre se coconstruit avec l’aide de ses parties prenantes primaires et secondaires.
De ces finalités découlent des objectifs qui permettent à l’entreprise d’agir dans le sens de la
mission qu’elle s’est fixée. Parmi ces objectifs, la réalisation d’un profit est indispensable pour
assurer son efficacité et sa pérennité.
A. Définition
Selon Robert Edward Freeman, les parties prenantes sont des individus ou des groupes d’in-
dividus qui peuvent affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de l’entreprise. Les
intérêts des parties prenantes peuvent être convergents ou divergents de ceux de l’entreprise.
Dans ce dernier cas, ils constituent des contre-pouvoirs (cf. chapitre 13).
On utilise l’expression anglo-saxonne stakeholders pour qualifier les parties prenantes afin de
les opposer aux actionnaires (shareholders) dont les intérêts sont souvent divergents.
De la qualité des relations de l’entreprise avec ses parties prenantes dépend son intégration
dans son environnement.
A. Définition
La performance se définit comme la capacité de mener une action afin d’obtenir des résultats
conformes à des objectifs fixés préalablement tout en optimisant les ressources et les proces-
sus mis en œuvre pour y parvenir. Une entreprise est performante si elle concilie efficacité et
efficience. L’efficacité représente la capacité à atteindre l’objectif fixé. L’efficience est la capa-
cité à atteindre l’objectif sans dépasser les ressources allouées.
La performance devient globale quand elle recouvre les trois domaines en lien avec finalités
de l’entreprise : la performance économique, la performance sociale et la performance socié-
tale.
B. Les indicateurs de performance
Pour mesurer sa performance, l’entreprise doit recourir à des indicateurs de performance. Ces
indicateurs doivent couvrir les trois domaines de la performance globale.
Le regroupement de ces indicateurs se fait dans un tableau de bord. Les indicateurs de per-
formances permettent de mesurer le degré de satisfaction des parties prenantes.
Actions Finalités
Lancer un nouveau véhicule électrique •
Améliorer la qualité de vie au travail des salariés • • Économique
Favoriser l’insertion des jeunes en difficultés •
Fidéliser la clientèle •
Supprimer le plafond de verre pour l’accession des femmes
• • Sociétale
à des postes de responsabilité
4 La performance
1. Complétez le tableau en calculant le résultat d’exploitation (CA - charges d’exploitation) prévu et réalisé et
le ratio d’exploitation (résultat d’exploitation sur CA).
1 000 - 700 = 300 1 100 - 720 = 380 300 / 1 000 = 30 % 380 / 1 100 = 35 %
POUR S’ENTRAÎNER
1 Entraînement guidé, p. 62 ✶
1. Caractérisez les parties prenantes de l’entreprise.
Les parties prenantes sont des acteurs qui participent à la vie de l’entreprise et interagissent sur
ses activités. Les parties prenantes de l’entreprise de Mme Mirabelle sont :
Primaires Secondaires
Internes Salariés
Fournisseurs de fruits
Transporteurs (entreprise logistique)
Externes Fournisseur de machines
Société d’entretien
Clients : cantines scolaires, supermarchés
1 Entraînement guidé, p. 63 ✶
1. Identifiez les parties prenantes de Bird.
Primaires Secondaires
Fondateur de Bird, T. Vanderzanden
Internes
Salariés
Utilisateurs de trottinettes Ville de Paris
Externes
Fabricants de trottinettes Cabinet conseil BCG
2. Relevez les objectifs associés aux finalités économiques, sociales et sociétales.
Objectif économique : être rentable en prolongeant la durée de vie des trottinettes
Objectif social : garantir des conditions de travail stable à des salariés en renonçant aux indé-
pendants.
Objectif sociétal : Réduire le nombre de voyages en voitures plus polluantes.
3. Expliquez comment Bird peut concilier un objectif de rentabilité avec sa finalité sociale.
A priori, on peut penser que la poursuite de la finalité sociale entraîne des coûts supplémen-
taires ce qui fait perdre l’entreprise Bird en rentabilité. Or le calcul de Bird est qu’en salariant
les personnes, il sécurise et stabilise la réalisation des activités. Le service rendu est de meil-
leure qualité, les clients sont davantage satisfaits. L’entreprise améliore ainsi ses perfor-
mances en offrant des services de meilleure qualité que ses concurrents. Elle gagne des parts
de marché.
3 Entraînement en autonomie, p. 64 ✶✶
1. Identifiez les actions de Sofidel en faveur du développement durable à l’aide de l’annexe 1.
Sofidel souhaite s’engager dans une politique à long terme de développement durable. Elle se
fixe un objectif de réduction de son empreinte environnementale directe de 23 % et son
empreinte indirecte de 13 %. Pour atteindre cet objectif, elle engage un partenariat avec WWF
afin de faire certifier FSC le papier utilisé. La certification FSC permet de participer à une
gestion durable des forêts.
Ces actions sociales et sociétales contribuent à donner une image d’entreprise soucieuse de la
santé de ses salariés et de l’environnement ce qui incite les clients passionnés de sport
outdoor à choisir Alltricks.