DEC - Note Du Jury Aux Candidats - Version Du 13 - 01-2022
DEC - Note Du Jury Aux Candidats - Version Du 13 - 01-2022
DEC - Note Du Jury Aux Candidats - Version Du 13 - 01-2022
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D'EXPERTISE COMPTABLE
(Décret n° 2012-432 du 30 mars 2012 – J.O du 31 mars 2012)
(Arrêté du 13 février 2019 – BOESR n°26 du 27 juin 2019)
INTRODUCTION
C – Le mémoire (Epreuve n° 3)
Le choix du sujet du mémoire
Le plan du mémoire
La bibliographie
L’agrément du projet de mémoire
La présentation écrite du mémoire
L’inscription à l’épreuve de soutenance du mémoire
La soutenance du mémoire
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INTRODUCTION
La présente note fixe les modalités de déroulement des épreuves du diplôme d'expertise
comptable. Elle rappelle les objectifs de cet examen final et apporte des précisions sur la procédure
de notation.
Le diplôme d'expertise comptable est régi par le décret n° 2012-432 du 30 mars 2012 (JO du 31
mars 2012) et l’arrêté du 13 février 2019 (BO ESR n° 26 du 27 juin 2019). Il comporte trois
épreuves : deux épreuves écrites et une épreuve orale.
L'article 2 de l'arrêté du 13 février 2019 prévoit que "tout candidat aux épreuves du diplôme
d'expertise comptable doit produire, à l'appui de sa demande d'inscription, l'attestation de fin de
stage prévue aux articles 67, 73 et 75 du décret du 30 mars 2012 susvisé". Pour l'application de ce
texte, les candidats doivent en principe déposer leur attestation de fin de stage en même temps
que leur dossier de candidature. Toutefois, les candidats qui, bien qu’ayant terminé leur stage, ne
disposent pas à la date de clôture des inscriptions de leur attestation de fin de stage peuvent
néanmoins déposer une attestation provisoire et être autorisés à s’inscrire à condition de déposer
leur attestation définitive avant le début des épreuves écrites de la session. Les candidats qui
n'auront pas déposé leur attestation définitive à cette date ne pourront pas être autorisés à
composer. Cette tolérance ne peut naturellement s'appliquer qu'aux seuls candidats ayant
terminé le stage à la date de clôture des inscriptions. Les candidats qui sont encore en stage à la
date de clôture des inscriptions ne peuvent en aucun cas se prévaloir de cette mesure de tolérance
et solliciter leur inscription aux épreuves.
Lors d'une première inscription les candidats peuvent s'inscrire aux trois épreuves, au minimum ils
doivent s'inscrire aux épreuves n°1 et n°2.
Les trois épreuves de l'examen final forment un test dont l'objectif principal est de vérifier que le
candidat a acquis des connaissances, une méthode et un comportement professionnel à savoir :
montrer que l'expérience acquise au cours du stage professionnel l'autorise à aborder et à traiter
les missions d'un professionnel comptable indépendant ;
être capable de comprendre une situation réelle complexe pour porter un jugement sur les
comptes annuels dans le domaine de l'audit et/ou de l’expertise comptable ;
démontrer que ses études et ses expériences lui permettent d'apporter une réflexion personnelle
originale à une question de gestion au sens large.
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II – LES EPREUVES DE L’EXAMEN FINAL
Le diplôme d'expertise comptable est obtenu après la réussite aux trois épreuves qui constituent
l'examen final (article 63 du décret n° 2012-432 du 30 mars 2012) :
Le programme des épreuves écrites est porté en annexe à l’arrêté du 13 février 2019 précité.
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L’arrêté du 13 février 2019 (BOESR n° 26 du 27 juin 2019) précise le programme afférent à cette
épreuve :
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Le programme prévoit que l’épreuve se déroule sous forme de questions. Ces questions pourront
prendre la forme d’un questionnaire à choix multiple (QCM) ou pourront prendre la forme de
questions ouvertes avec des réponses courtes rédigées (QRC).
L’épreuve sous forme de QCM s’effectuera dans le respect des consignes données le jour de l’épreuve.
L’épreuve sous forme de questions ouvertes avec réponses rédigées courtes (QRC) donnera lieu à
double correction, dans des conditions identiques à celles prévues pour l’épreuve écrite n° 2.
Le déroulement de l’épreuve
Toute documentation est interdite.
Tout matériel informatique est interdit.
Les candidats doivent déposer sur leur table d’examen leur convocation ainsi qu'une pièce d’identité
récente ; ils composent uniquement sur les copies d’examen distribuées, qu'ils remettent avec leur
nom inscrit sur chacune d’elles.
Les candidats ne sont pas autorisés à quitter la salle d’examen durant cette épreuve.
Ils doivent cesser tout travail lorsque la fin de l’épreuve est annoncée.
La notation de l’épreuve
Les copies de chaque candidat sont anonymées avant d’être corrigées.
L’énoncé transmis au candidat précisera le barème de notation.
Pour les sujets qui prendront la forme de questionnaires à choix multiple (QCM), les questions
auxquelles le candidat aura convenablement répondu seront affectées d’un point. Les réponses
totalement ou partiellement inexactes ne recevront aucun point. (Le système des QCM avec
attribution de points négatifs en cas de mauvaise réponse ne s’applique pas).
Pour les sujets qui prendront la forme de questions ouvertes avec réponses rédigées (QRC), les copies
seront corrigées par deux correcteurs dont chacun ignore le nom de l’autre : les points et observations
sont inscrits sur une feuille séparée propre à chaque correcteur et non remise à l’autre correcteur. La
note est la moyenne des notes attribuées par les deux correcteurs, sous réserve que l’écart entre les
deux notes n’excède pas quatre points. Dans le cas contraire, la copie fait l’objet d’une troisième
correction et la note définitive correspond à la moyenne des deux notes les plus proches (arrêté du 13
février 2019, art. 3 dernier alinéa).
Une note inférieure à six sur vingt est éliminatoire. Une note inférieure à dix sur vingt oblige le
candidat à repasser l’épreuve écrite sauf dans les cas indiqués au paragraphe V ci-après. La note
obtenue est affectée d’un coefficient 1.
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L’arrêté du 13 février 2019 (BO ESR n° 26 du 27 juin 2019) précise le programme afférent à cette
épreuve :
Outre les matières visées aux programmes du diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) et
du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG), cette épreuve porte sur le
programme suivant :
Thèmes Sens et portée de l'étude Notions et contenus
Définitions et principes du
contrôle interne - Cadres conceptuel du contrôle interne
Contrôle interne - Objectifs du contrôle interne
Les domaines d'application - Rôle du contrôle interne dans la démarche
du contrôle interne d’audit ;
- Modalités du contrôle interne.
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o Révélation au Procureur de la
République
- Experts-comptables :
o Autres missions avec assurance et
missions sans assurance ;
- Missions extra financières et notamment
responsabilité sociétale de l’entreprise
(RSE), mesures d’audience, etc.
- Audit proportionné ;
Audit et examen Montrer l'adaptation de ces - Particularités de l’audit dans les entités
limité de deux missions quand elles d’intérêt public (EIP) et les associations
certaines entités sont exercées au sein faisant appel à la générosité publique
d'entités spécifiques (AGP) ;
- Application de la démarche d’audit à des
entités dotées d’une réglementation
particulière.
Savoir prendre en
Missions dans un
compte l’environnement - Filiales françaises de groupes étrangers et
contexte
international dans le sociétés françaises ayant des filiales à
international
déroulement des missions l’étranger ;
- Sociétés ayant une activité internationale.
Le déroulement de l’épreuve
Les candidats sont autorisés à apporter toute la documentation manuscrite ou dactylographiée dont
ils pensent avoir besoin. Ils ne peuvent pas échanger entre eux l'ensemble ou une partie de leur
documentation pendant l’épreuve ; ils ne peuvent pas insérer dans leur copie d’examen un document
préparé à l’avance ou découpé dans un ouvrage consulté pendant l’épreuve. Le jury recommande aux
candidats de n’apporter qu’un volume limité d’ouvrages, choisis avec discernement, tel que des codes,
mémentos courants ou guides pratiques utilisés par les professionnels.
Le jury autorise également les candidats à apporter une calculatrice conforme aux normes définies par
la circulaire 2015-178 du 1-10-2015. Un candidat ne peut prêter ni se faire prêter une calculatrice. Les
surveillants ont le droit de vérifier que la calculatrice utilisée est conforme à la circulaire précitée.
Tout matériel informatique est interdit.
Les candidats doivent déposer sur leur table d’examen leur convocation ainsi qu'une pièce d’identité
récente ; ils composent uniquement sur les copies d’examen distribuées, qu'ils remettent avec leur
nom inscrit sur chacune d’elles, et numérotées en indiquant le numéro d’ordre et le nombre total sur
chaque feuille (1/6, 2/6,3/6,…,6/6).
Les candidats ne peuvent pas quitter la salle d’examen pendant la première heure de l’épreuve. Ils
doivent cesser tout travail lorsque la fin de l’épreuve est annoncée.
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La notation de l’épreuve
Les copies de chaque candidat sont corrigées de manière anonyme.
Elles sont corrigées par deux correcteurs dont chacun ignore le nom de l’autre : les points et
observations sont inscrits sur un document séparé propre à chaque correcteur et non remis à l’autre
correcteur.
La note finale est la moyenne des notes attribuées par les deux correcteurs, sous réserve que l’écart
entre les deux notes n’excède pas quatre points. En pareil cas, la copie fait l’objet d’une troisième
correction et la note définitive correspond à la moyenne des deux notes les plus proches (arrêté du 13
février 2019, art. 3 dernier alinéa).
Une note inférieure à six sur vingt est éliminatoire. Une note inférieure à dix sur vingt oblige le candidat
à repasser l’épreuve écrite sauf dans les cas indiqués au paragraphe V ci-après. La note obtenue est
affectée d’un coefficient 3.
C - Le mémoire (Epreuve n° 3)
Le mémoire est un exercice de réflexion (qui ne doit pas excéder 100 pages du début de l’introduction
jusqu’à la fin de la conclusion et hors annexes), sur un sujet proposé par le candidat et approuvé par
le jury (procédure d'agrément).
Les sujets possibles pour le mémoire sont très nombreux voire infinis. Ils peuvent en effet porter sur
toutes les questions qui intéressent la gestion, au sens large, notamment des entreprises et autres
organisations finalisées, privées, publiques ou à but non lucratif. Ne sont vraiment exclus que les sujets
d'ordre macroéconomique (l'inflation, la politique monétaire, la monographie d'une branche
économique…). Un sujet juridique peut être un sujet de mémoire, s'il est traité du point de vue du
gestionnaire (c’est-à-dire avec une analyse opérationnelle, une méthodologie pratique d’utilisation).
Le sujet choisi est généralement beaucoup mieux traité par le candidat s’il a fait l’objet de travaux
pendant son stage professionnel. Quelles que soient les conditions dans lesquelles ce stage a été
effectué, il est presque toujours possible de trouver un sujet de mémoire parmi les activités traitées
pendant le stage. Ainsi, de nombreux sujets peuvent être proposés à partir de missions menées dans
des entreprises d’un secteur (bâtiment, restauration…) car, à partir de thèmes généraux (difficultés
comptables ou fiscales, guide de révision …), il y a souvent un sujet, basé sur une expérience
personnelle, qui expose les solutions apportées par le candidat aux problèmes rencontrés.
Le sujet choisi doit être limité : les candidats ont souvent une tendance à choisir des sujets trop vastes,
ce qui les rend évidemment difficiles à traiter en cent pages et ce qui les rend aussi souvent superficiels
puisque les développements à faire deviennent très longs. Le sujet du mémoire ne doit pas être
strictement descriptif.
Le plan du mémoire
La confection d’un plan détaillé est un travail minutieux et long mais qui, une fois achevé,
représente une part importante du travail d’ensemble. En effet, un plan suffisamment précis ne
demande plus que des efforts limités de rédaction : les idées sont fixées et ne sont plus alors à imaginer
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ou à trouver. Il est donc normal, voire essentiel, que le candidat passe un temps important à la
confection du plan avant de le soumettre à l’agrément du jury.
Il y a plusieurs façons d’organiser un plan. Dans le cadre du mémoire, elles peuvent se ramener à
deux :
faire un plan en deux (ou trois) parties, elles-mêmes divisées en deux ou trois chapitres : les
parties ont un contenu bien distinct, elles ne se chevauchent pas et aboutissent chacune à une
conclusion partielle qui est surtout un résumé du contenu de la partie ; s’ajoute une
introduction dont le but est, d’une part, de situer le sujet dans la réglementation et /ou la
gestion et, d’autre part, de présenter les parties et les intentions du rédacteur, auteur du
mémoire ; puis une conclusion qui est surtout un résumé des conclusions partielles ;
faire un plan en cinq (ou six) parties et, dans ce cas, chaque partie est le développement
continu de l’idée centrale du mémoire ; la première partie expose une idée, la deuxième la
reprend brièvement et la prolonge, la troisième reprend le point d’arrivée de la deuxième et
la développe un peu plus… ; le plan est linéaire et poursuit une construction pas à pas ; dans
un tel plan, l’introduction et la conclusion peuvent se fondre dans les parties.
En tout état de cause, un plan est avant tout un travail de construction avec pour chaque partie,
chapitre, section ou paragraphe une réflexion sur la logique et la cohérence du découpage retenu. Une
liste d’idées ou de points à traiter n’est pas un plan. Pour atteindre cet objectif, il est clair que
l’élaboration du plan nécessite du temps de façon à pouvoir travailler et améliorer progressivement la
construction. Un plan ne s’élabore pas dans la précipitation.
La bibliographie
Quel que soit le sujet choisi et le retenu, il y a toujours une bibliographie qui mentionne tous les
documents liés directement au cœur même du sujet. Une trentaine de références bibliographiques
peuvent être suffisantes. La bibliographie doit être présentée de manière structurée : législation et
réglementation applicables (s’il y a lieu) en respectant la hiérarchie des sources, ouvrages, articles,
jurisprudence (en cas de besoin), mémoires d’expertise comptable, … Le candidat doit veiller à
présenter une bibliographie actualisée y compris pour la période séparant la demande d’agrément du
dépôt du mémoire.
Les références citées doivent concerner directement le sujet ; les références à des ouvrages,
mémentos ou traités très généraux sont à proscrire. Les articles cités doivent être extraits de revues à
caractère scientifique et/ou professionnel. Enfin, les adresses de sites Internet sont souvent citées par
les candidats. Ces références ne sont toutefois pertinentes que si elles concernent des sites dédiés de
manière spécifique au sujet traité ; les adresses de sites usuels n’apportent strictement rien.
Les références bibliographiques doivent être présentées, dans la demande d’agrément comme
dans le mémoire, de la manière suivante :
pour un ouvrage :
Exemple :
DEGOS Jean-Guy et GRIFFITHS Stéphane, Gestion financière : de l’analyse à la stratégie, Eyrolles,
Coll. DFCG, Paris, 2011, 382 p.
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pour un article :
Exemple :
BURLAUD Alain, (2013), Les comptes doivent- ils dire le “vrai” ou le “bon” ? À propos du
cadre conceptuel de l’IASC/IASB, Revue française de comptabilité, n° 467, juillet-août, p. 17-
20 ;
Exemple :
Comité des constructeurs français d’automobiles www.ccfa.fr (en précisant la date de la
dernière consultation)
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L’examinateur auquel la demande d’agrément a été affectée donne un avis motivé sur la demande
d’agrément :
o approbation avec nécessité pour le candidat de tenir compte des remarques et conseils
formulés (décision 4.1),
o possibilité de conserver le sujet mais nécessité de déposer une nouvelle demande
d’agrément tenant compte des modifications demandées sur le sujet et/ou la notice
explicative et/ou le plan et/ou la bibliographie (décision 4.2),
o ou rejet du sujet et donc du plan proposé (décision 4.3).
Lorsque la décision est favorable (décision 4.1) : le candidat obtient l’agrément de son sujet de
mémoire pour quatre sessions successives (soit deux ans).
En pratique, cela signifie simplement que le candidat doit terminer et présenter son mémoire à
l’intérieur de ce délai ; cela ne signifie pas pour autant qu’il doit être diplômé à l’intérieur de ce délai.
Passée la première soutenance, si le candidat a échoué, ce délai ne s’applique plus.
Ce délai est décompté à partir de la première session à laquelle le candidat est autorisé à se présenter
compte tenu des dispositions de l’article 3 de l’arrêté du 13 février 2019 (délai de 6 mois entre la date
de dépôt de la demande d’agrément et la date de début des épreuves de la session au cours de laquelle
le candidat souhaite soutenir). Cette durée de validité de l’agrément interdit dans les faits d’obtenir
un agrément plus de deux ans avant la fin du stage.
Lorsque la décision est défavorable (décision 4.2 et 4.3), deux cas se présentent :
o Le sujet peut être conservé mais le candidat devra modifier son plan (décision 4.2).
o Le sujet est refusé (décision 4.3).
Ces deux cas entraînent obligatoirement une nouvelle inscription à l’agrément du sujet de mémoire.
Cependant, si le candidat le souhaite, cette dernière peut se faire immédiatement après la date de
l’obtention du premier résultat.
Il est précisé qu’une décision de type 4.2 n’a pas pour effet de faire courir un nouveau délai de 6 mois
(article 3 de l’arrêté du 13 février 2019). A l’inverse, une décision de type 4.3 donne lieu à ouverture
d’un nouveau délai de 6 mois à compter de la date de dépôt de la demande d’agrément portant sur
un nouveau sujet de mémoire.
Suite à l’obtention d’un 4.2, la nouvelle demande d’agrément devra présenter, en préambule et sur
une seule page (entre la page de garde et la notice explicative), les changements apportés par le
candidat par rapport à sa précédente demande d’agrément. En outre, il n’est pas possible de
demander à changer d’examinateur dans le cadre de cette nouvelle demande d’agrément du sujet de
mémoire.
Les résultats de la demande d’agrément seront communiqués dans un délai de deux mois maximum à
compter de l’envoi du mail par le candidat, hors périodes de fermeture du SIEC.
Si après réception des résultats de la demande d’agrément, le candidat souhaite contacter
l’examinateur ayant instruit la demande, il peut le faire mais les échanges ne peuvent s’étendre au-
delà de la date de dépôt du mémoire. Pour les candidats ayant obtenu un 4.1, l’échange avec
l’examinateur ne peut être qu’exceptionnel.
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Il est précisé que les candidats ne sont pas autorisés à communiquer les coordonnées de l’examinateur
qui figurent sur le feuillet d’agrément à un tiers.
Pour tout échange avec le service, ou l’examinateur, dans le cadre de cette épreuve, le candidat doit
utiliser exclusivement une adresse électronique personnelle.
Afin d’homogénéiser la présentation des mémoires, il est demandé aux candidats de bien vouloir
respecter les consignes de rédaction suivantes :
Présentation matérielle :
Remarque : Pour les mémoires proposant un outil de gestion informatisé, les candidats doivent
obligatoirement présenter ces outils (ou des extraits) dans le corps du mémoire (et/ou dans les
annexes) et pas uniquement sur un autre fichier présent sur la clef USB.
Note de synthèse :
Le candidat rédige une note de synthèse qu’il intègre à son mémoire lors du dépôt. La note de synthèse
résume en deux ou trois pages le contenu du mémoire. Elle doit être rédigée avec la plus grande
précision pour que tout lecteur puisse avoir une information exacte sur le contenu du mémoire
lorsqu’il la lit dans les bases de références auxquelles elle est destinée.
Forme :
Au plan de la forme, les candidats seront particulièrement attentifs tout au long de leur travail à
l’orthographe, à la grammaire et au style. L’attention des candidats est attirée en particulier sur le fait
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que les parties, chapitres, sections… doivent comporter systématiquement des introductions, des
annonces de plan, des formules de transition, …
Références et sources :
L’attention des candidats est également attirée sur le fait que, dans le cadre de la rédaction du
mémoire, les emprunts à des sources extérieures, quelles qu’elles soient, doivent nécessairement faire
référence avec précision à la source qui est citée ou reprise. Dans le cas contraire, il s’agit d’une fraude
(plagiat) qui pourrait le cas échéant exposer le candidat à des poursuites de nature disciplinaire et/ou
judiciaire.
Les candidats qui présentent leur mémoire pour la deuxième fois (ou plus) ont l’obligation d’insérer
en début de mémoire une note liminaire explicitant les modifications apportées au mémoire par
rapport à la (ou aux) soutenance(s) précédente(s).
Si le candidat souhaite passer son diplôme en deux fois il doit, lors de la première inscription,
s’inscrire à l’épreuve écrite n°1 (réglementation professionnelle et déontologie de l’expert-comptable
et du commissaire aux comptes) et à l’épreuve écrite n° 2 (révision légale et contractuelle des comptes)
puis, lors d’une session suivante, s’inscrire aux épreuves écrites non obtenues lors des sessions
précédentes ainsi qu’à la soutenance du mémoire.
L’inscription à l’épreuve de soutenance doit être réalisée en ligne sur le site du Service
Interacadémique des Examens et Concours (SIEC). En complément le candidat devra adresser au SIEC
3 clefs USB comprenant chacune un exemplaire :
- du mémoire ;
- de la demande d’agrément du mémoire ;
- du feuillet de résultat d’agrément.
Le candidat présente son mémoire devant deux examinateurs pendant une durée d’une heure au
maximum. L’un des deux examinateurs est en principe celui qui a donné l’agrément du sujet mais cette
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disposition ne peut toutefois être garantie. La soutenance a pour but de montrer que le candidat est à
la fois l’auteur du mémoire et le défenseur des idées qui y sont exposées.
La soutenance débute par un exposé du candidat d’environ dix minutes pendant lequel il présente son
travail : l’essentiel de l’exposé doit être consacré aux apports du mémoire. Si l’exposé tourne court, les
examinateurs peuvent abréger l’entretien sans que ceci constitue une cause de nullité de l’épreuve.
Pour son exposé, le candidat a la faculté, s’il le souhaite, d’utiliser un ordinateur portable autonome
ou une tablette tactile pour présenter son travail ou un outil s’y rapportant. Néanmoins, le candidat
doit être totalement autonome du point de vue matériel (pas d’alimentation secteur et présentation
directe sur l’écran).
Pour la suite de la soutenance, les examinateurs posent des questions au candidat sur le contenu du
mémoire et veillent à ce que la partie questions/réponses occupe la majeure partie du temps de la
soutenance. Les examinateurs n’ont pas à donner de conseils au candidat sur la manière de traiter le
sujet.
Les examinateurs doivent porter sur la feuille de notation les appréciations générales sur le mémoire
et la soutenance et en particulier, dans l’hypothèse d’une note inférieure à la moyenne, les éléments
qui justifient cette évaluation (non-respect du plan agréé ou des consignes données lors de l’agrément,
défaillances importantes au niveau de la forme, absence de réponse, ou erreurs dans les réponses aux
questions posées, absence d’apport personnel évaluable…)
Si le candidat n’obtient pas la moyenne au mémoire, la feuille de notation des examinateurs comporte
des instructions ou conseils pour une nouvelle présentation :
possibilité de conserver le sujet mais nécessité de modifier en tout ou partie la rédaction (dans
ce cas, le délai de validité de l’agrément pendant quatre sessions (v. supra, p.10) ne trouve
plus à s’appliquer),
possibilité de conserver le sujet mais il est conseillé au candidat de redéposer une nouvelle
demande d’agrément,
possibilité de conserver le sujet mais obligation de faire une nouvelle demande d’agrément,
demande au candidat de changer de sujet.
Dans les deux derniers cas, le candidat est soumis, pour sa nouvelle demande ou son nouveau sujet,
aux règles de délai relatives à la validité de l’agrément et à la soutenance (v. supra, p.10).
Si le candidat doit effectuer une nouvelle présentation de son mémoire :
il doit impérativement tenir compte des observations indiquées sur sa fiche de notation,
il a la possibilité de demander que, pour sa nouvelle soutenance, les examinateurs soient, ou
non, les mêmes que ceux de la première soutenance de façon à garantir une appréciation
objective du travail du candidat.
A l’issue de la soutenance, le candidat :
- doit impérativement attendre la notification des résultats définitifs de la session à laquelle il
s’est présenté avant d’entamer toute démarche auprès du service gestionnaire du diplôme
(dépôt d’une nouvelle demande d’agrément,…),
- ne doit pas chercher à contacter les membres de la commission d’examen, directement ou par
le biais d’une personne interposée.
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Pour toute question concernant la feuille de notation de soutenance, le candidat doit formuler sa
demande auprès du service gestionnaire.
Epreuve Coefficient
Epreuve écrite n° 1 1
Epreuve écrite n° 2 3
Epreuve n° 3 - mémoire 4
Le report de notes
Les candidats qui n’obtiennent pas la moyenne de 10 sur 20 sur l’ensemble des épreuves ou qui
n’ont pas subi l’intégralité des épreuves, peuvent, à leur demande lors de l‘inscription, conserver la
ou les notes égales ou supérieures à 10 sur 20 obtenues à l’examen, pour les 8 sessions consécutives
suivantes. Conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté du 13 février 2019, la renonciation
au report d’une note revêt un caractère définitif.
Exemples :
o Situation d’un candidat qui a passé les trois épreuves lors de la même session : en cas d’échec, le
candidat peut conserver les notes égales ou supérieures à 10 sur 20 mais doit repasser la ou les
épreuves dont les notes sont inférieures à 10 sur 20. Les notes supérieures ou égales à 10 sur 20
sont valables pour les 8 sessions consécutives. Au-delà des 8 sessions, le candidat doit repasser
l’ensemble des épreuves.
o Situation d’un candidat qui n’a passé que les épreuves écrites n° 1 et 2 :
il peut conserver la (les) note(s) supérieure(s) ou égale(s) à 10 sur 20 pendant les 8 sessions
consécutives à la date d’obtention de chacune des notes ;
il peut échouer aux deux épreuves écrites et dans ce cas, il n’y a ni report de note, ni délai de 8
sessions ;
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Remarques :
o La réinscription à une épreuve annule automatiquement et définitivement la note pour
laquelle le report avait été demandé (équivaut à une renonciation du candidat au report de
note).
o Les candidats qui avaient acquis des notes reportables dans le cadre des épreuves du diplôme
d’expertise comptable régies par l’arrêté du 28 mars 2014 conservent le report de ces notes
dans les conditions fixées aux articles 9 et 10 de l’arrêté du 13 février 2019 fixant les
dispositions relatives aux épreuves du diplôme d’expertise comptable.
o Dans la gestion des reports de notes, l’attention des candidats est attirée sur le contenu du
dernier alinéa de l’article 75 du décret n° 2012-432 du 30 mars 2012 qui prévoit que « Les
candidats disposent d’un délai de 6 ans après la date de la délivrance de l’attestation de fin de
stage pour obtenir le diplôme d’expertise comptable. Au-delà de ce délai, l’attestation de fin
de stage devient caduque. (…) ».
Si un candidat s’estime fondé à contester la délibération du jury le concernant, il peut formuler par
courrier dans un délai de deux mois à compter de la notification des résultats un recours gracieux
auprès du Directeur de la Maison des Examens.
Il est néanmoins rappelé que, conformément à la réglementation des examens, le jury est souverain
et aucun recours n’est recevable à l’encontre des décisions prises en application de cette
réglementation.
Seules les irrégularités relevant d’erreurs de droit ou matérielles peuvent être rectifiées.
Si le recours gracieux n’aboutit pas, le candidat peut ensuite former un recours contentieux devant le
tribunal territorialement compétent dans un délai de deux mois à compter de la réception de la
réponse au recours gracieux ou dans un délai de quatre mois s’il n’a pas obtenu de réponse de
l’administration.
__________________________
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ANNEXE 1
________________________________
Depuis la session de novembre 2020, le mémoire d’expertise comptable fait l’objet d’une
dématérialisation, le mémoire étant déposé sur une clef USB. A cet égard, il est rappelé que l’objectif
reste de déposer sur une clef USB l’équivalent de ce qui aurait été une version papier. Il ne saurait
donc être question de déposer des clefs USB comportant toute une série de fichiers sous des formats
différents, l’ensemble constituant le mémoire d’expertise comptable et à charge pour l’examinateur
de s’y retrouver.
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un dossier comportant la ou les demandes d’agrément ainsi que le feuillet ou
les feuillets d’évaluation de la demande. (Un seul si le candidat a eu un 4.1
d’emblée, deux si le candidat a eu un 4.2, ….).
Remarque complémentaire :
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