Magnetostatique 6
Magnetostatique 6
Magnetostatique 6
Magnétostatique
Mohamed Mebrouki
EPST Tlemcen
24 Avril 2016
Historique
Pôle magnétique
3. La terre est douée de deux pôles, nord et sud ; mais l'axe des pôles
magnétiques ne coïncide pas avec l'axe des pôles géographiques.
La déclinaison magnétique est même variable avec le temps.
Vertu attractive
Vertu communicative
Champ magnétique
1. Les travaux de Charles Coulomb ont montré que les forces entre
masses ou charges magnétiques décroient comme le carré de la
distance entre elles.
Champ magnétique
13. C'est ainsi que les lignes de champ magnétique sortent du pôle
nord de l'aimant et rentrent par le pôle sud (convention).
Expérience de Coulomb
Expérience de Coulomb
En eet
Iθ̈ = −C θ
avec I le moment d'inertie de l'aiguille et C le coecient de torsion du
l portant l'aiguille. Pour une oscillation sinusoïdale, la variation de
l'angle d'oscillation est donnée par :
θ(t ) = θ0 cos(ω t )
ω2I = C
La force F qui fait tourner l'aiguille est donc égale au couple de rappel
C θ0 divisé par la demi-longueur de l'aiguille (`), ce qui donne enn
Iθ0
F = ω2
`
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
Expérience de Coulomb
2
C
Mohamed Mebroukiω I Électrostatique
= et magnétostatique
Généralités
Expérience d'×rsted
2. Les expériences faites par ×rsted ont montré que les lignes de
champ magnétique ( orientation de la boussole en tout point au
voisinage du l parcouru par le courant électrique) étaient des
cercles autour du l. Ces lignes indiquent en fait la direction des
forces qui s'exercent sur les pôles magnétiques d'un objet aimanté.
sin θ
dF = mI d`
r2
où dF est la force produite en M par l'élément de l d ` situé en
P , parcouru par
−−→
un courant d'intensité I, éloigné de d ` d'une
−−→
distance r = |PM |, θ l'angle que fait le vecteur PM avec l'élément
dF
3. En remplaçant par dB , on obtient à une constante prés, ce
m
qu'on appelle aujourd'hui la loi de Biot et Savart, permettant de
calculer le champ magnétique B~ produit par un courant électrique
continu. Sa forme vectorielle est donnée par :
−−→
µ0 Id ~` ∧ PM
dB =
~
−−→
4π |PM |3
où ~
J est le vecteur densité de courant, supposé dans notre cas
constant sur toute la section du l conducteur S . Cela permet
d'écrire
I = ~J · ~S
Multiplions les deux membres de l'équation ci-dessus par d ~`, nous
obtenons
Id ~` = ~J · (~S · d ~`) = ~JdV
où dV est un élément de volume du l conducteur.
Z Z Z ~ −−→
µ J ∧ PM
B~ (M ) = 0 −−→ dV
4π |PM |3
En eet
−−→
µ0 Id ~` ∧ PM
dB (M ) = −−→
4π |PM |3
avec
−−→ R
|PM | =
cos θ
−−→
où θ est l'angle qu fait le rayon du cercle R et la droite PM .
2. D'autre part, on a
ou encore
−−→
|Id ~` ∧ PM | = Id ` PM cos θ = IRd `
3. D'autre part, on a
OP = ` = R tan(θ)
Ce qui donne
R
d` = dθ
cos2 θ
En remplaçant ces expressions dans l'équation ci-dessus, on obtient
µ0 R cos3 θ µ I
dB (M ) = IR dθ = 0 cos θ dθ
4π cos2 θ R 4π R
π
Z2
µ I µ0 I
B (M ) = 0 cos θ dθ =
4π R 2π R
− π2
Remarque
−−→
µ0 n dV q~v ∧ PM
d B (M ) =
~
−−→
4π |PM |3
1 µ0
4. Le coecient de proportionnalité pour E~ (~r ) est et pour
4πε0 4π
B~ (~r ).
5. Le champ magnétique est un pseudo-vectoriel car sa direction est
dénie par la convention du produit vectoriel (direction qui n'a pas
de sens physique !)
Principe de superposition
N
µ0 qi v~i ∧ (~r − ~ri )
B~ (~r ) =
X
4π |~r − ~ri |3
i =1
2. Dans le cas continu, on considère une charge dq contenue dans un
volume innitésimal de charges électriques dV centré en r~0 et
animée par une vitesse moyenne ~v(r~0 ). Le champ magnétique créé
par l'ensemble de charges électriques dans un volume donné s'écrit
comme :
dq~v(r~0 ) ∧ (~r − r~0 )
ZZZ
µ
B~ (~r = 0 dV
4π V |~r − r~0 |3
3. Mais on sait que dq = n edV où e est la charge élémentaire et
~J(~r ) = n e ~v(r~0 ) la densité du courant électrique au point r~0 .
Principe de superposition
J(r ) ∧ (~ r − r~0 )
Z Z Z ~ ~0
µ
B~ (~r ) = 0 dV
4π V |~r − r~0 |3
Champ magnétique créé par une boucle circulaire (spire) parcourue par
un courant électrique continu
d ~` = d `~uθ
B~ (M ) = Bρ~uρ + Bz ~uz
On dit que le champ magnétique est poloïdal.
−−→
µ0 Id ~` ∧ PM
d B~ (M ) = −−→
4π |PM |3
avec
−−→ −−→ −→
PM = OM − OP = OM~uz − R~uρ
Ce qui donne
µ0 I
d B~ (M ) = −−→ d `~uθ ∧ (OM ~uz − R ~uρ )
4π|PM |3
et
−−→
OM = z |PM | = z 2 + R 2 d ` = Rd θ
p
, ,
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
4. Ce qui donne
µ0 I
d B~ (M ) = z R d θ~uρ + R 2 d θ~uz
3
4π( 2 z +R 2) 2
Z2π Z2π
µ0 I
B~ (M ) = 3
z R d θ~uρ − R 2 d θ~uz
4π( z 2 +R 2) 2
0 0
R2π
5. Remarquons que le vecteur d θ~uρ est nul car c'est la résultante
0
d'une somme continue de vecteurs de même composante mais de
directions qui s'annulent mutuellement en faisant le tour du cercle
complet.
µ0 I R2
B~ (z ) = 3~uz
2 (z 2 + R 2 ) 2
−−→
µ0 n dz Id ~` ∧ PM
d B (z ) =
~
−−→
4π |PM |3
µ0 I R 2 n dzd θ
d 2 B~ (z ) = 3~uz
4π (z 2 + R 2 ) 2
Z2π +∞ +∞
µ In R 2 dz µ0 In R 2 dz
Z Z
B~ (z ) = 0 dθ 3~uz = 3~uz
4π (z + R ) 2
2 2 2 (z + R 2 ) 2
2
0 −∞ −∞
R dt
z = R tan t avec dz =
cos2 t
+∞
dz z
Z
1 2
= =
3
(z + R 2 ) 2
2 R2 R2 + z2 R2
−∞
Théorème d'Ampère
µ0 I
B (M ) =
2π R
µ0 I
B~ (M ) = ~uθ
2π R
Théorème d'Ampère
d ~` = R d θ~uθ
4. La circulation du champ magnétique est donnée le long du cercle
est donnée par
I Z2π
µ0 I
B~ (M ) · d ~` = ~uθ · R d θ~uθ = µ0 I
2π R
0
−−→ −−→
(d ~`2 ∧ PM ) · d ~`1 = (d ~`1 ∧ d ~`2 ) · PM
et
−−→
PM ~uPM
−−→ = PM 2
|PM |3
−−→
où ~uPM est le vecteur unité porté par PM .
5. On obtient donc
d ~`1 ∧ d ~`2
I I I
µ0 I
B (M ) · d `1 =
~ ~ ~uPM
C1 4π C1 C2 PM 2
d ~`1 ∧ d ~`2
~u
PM 2 PM
n'est autre que l'angle solide sous lequel un observateur en M voit
l'élément de surface d S
2~ .
9. Chaque fois que les deux contours s'entrelacent l'angle solide est
égal à ±4π . En eet, le signe plus correspond au cas où le courant
dans C2 traverse la surface délimitée par le contour C1 dans le
sens de son orientation, le signe moins au cas contraire
Contour 1
I ZB ZC ZD ZA
B~ · d ~` = B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` = 0
A B C D
2. Les circulations du champ magnétique le long des tronçons BC et
DA sont nulles car le champ magnétique y est perpendiculaire (il a
une seule composante suivant z )
ZC ZA
B~ · d ~` + B~ · d ~` = 0
B D
Contour 1
ZB ZD
B~ · d ~` + B~ · d ~` = 0
A C
Prenons ces droites de longueurs très petites AB = CD = ` de
telle façon que le champ magnétique y est constant. On peut donc
écrire
−→ −→
B~ · AB + B~ · CD = BAB ` − BCD ` = 0
ou encore
BAB = BCD
Le champ magnétique est le même en tout point à l'intérieur du
solénoïde (uniforme) : il ne dépend ni de ρ ni de θ ni de z.
uniforme et ne dépend
Contour 2
I ZB ZC ZD ZA
B~ · d ~` = B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` = 0
A B C D
Le champ magnétique doit être le même en tout point à l'extérieur
du solénoïde (même en un point très éloigné du solénoïde) ; mais
puisque le champ magnétique en un point très éloigné de la source
doit être nul, on conclut qu'il doit être aussi nul au voisinage du
solénoïde.
Contour 3
1. Pour le contour 3 on a :
I ZB ZC ZD ZA
B~ · d ~` = B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` + B~ · d ~` = +n`µ0 I
A B C D
Car le nombre de spires qui passent à travers la surface de ce
contour est n`, donc n`I passent à travers. Le signe plus indique
que, selon la convention, le courant I sortant de la page est
compté positivement.
2. La circulation
ZD
B~ · d ~`
C
est nulle car le champ B~ y est nul.
Contour 3
ZC ZD
B~ · d ~` = B~ · d ~` = 0
B A
ZB
B~ · d ~` = n`µ0 I
A
Contour 3
ZB
−→
B~ · d ~` = B~ · AB = Bz (ρ)~uz · `(~uz ) = `Bz (ρ) = n`µ0 I
A
ou encore
Bz (ρ) = nµ0 I
6. Finalement, le champ magnétique à l'intérieur du solénoïde est
donnée par :
B~ = nµ0 I~uz
alors qu'il est nul à l'extérieur du solénoïde.
3. Ceci est valable pour une surface arbitraire, ce qui permet d'écrire
le théorème d'Ampère sous sa forme locale :
~ ∧B
∇ ~ − µ0~J = 0
ou encore
~ ∧B
∇ ~ = µ0~J
~ ∧E
∇ ~ = ~0
~ ~r ∧ ~v(r~0 ) = ~0
∇
(~r − r~0 )
!
1
~
= −∇
|~r − r~0 |3 |~r − r~0 |
Alors qu'on sait bien que le rotationnel d'un gradient est toujours
nul, d'où
~ ∧ (~r − r ) = −∇
!!
~0 1
∇ ~ ∧ ~
∇ = ~0
|~r − r~0 |3 |~r − r~0 |
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
Ce résultat est très important car il est valable pour tous les cas
du champ B~ : la divergence du champ magnétique en tout point
est toujours nulle.
mais puisque ~ ·B
∇ ~ est nulle en tout point du volume considéré, on
obtient I
B~ · d ~S = 0
Explication
Explication
Tubes de ux
Potentiel vecteur A~
1. Reprenons le résultat précédent concernant la divergence du
champ magnétique, à savoir :
~ ·B
∇ ~ =0
puisque
~ ·B
∇ ~ =∇ ~ ∧A
~ · (∇ ~) = 0
Potentiel vecteur A~
2. Le vecteur A~ est déni comme le potentiel vecteur associé au
champ magnétique B ~ au même titre que le potentiel scalaire V
est associé au champ électrostatique E
~ selon la relation
E~ ~V
= −∇
ZZ ZZ
B~ · d ~S = ~ ∧A
∇ ~ · d ~S
S S
Mais selon le théorème de Stokes, il est possible d'écrire
ZZ I
~ ∧A
∇ ~ · d ~S = A~ · d ~`
S C
où C est le contour sur lequel s'appuie la surface S.
A~0 = A~ + ∇
~f f doit être dérivable
d'où
B~ 0 = ∇
~ ∧A ~ ∧A
~0 = ∇ ~ +∇ ~f
~ ∧∇ ~ ∧A
=∇ ~
car
~f =0
~ ∧∇
∇
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
Exemple
~ ∧B
∇ ~ = µ0~J
et
B~ = ∇
~ ∧A
~
avec
~ ∧A
~ ∧ (∇
∇ ~ ) = ∇(
~ ∇~ ·A
~ ) − ∆A
~
Exemple
Mais comme
~ ·A
∇ ~ =0
, on aura
~ ∧B
∇ ~ = −∆A
~ = µ0~J
ou encore
∆A
~ = −µ0~J
J(r ) ∧ (~ r − r~0 )
Z Z Z ~ ~0
µ
B~ (~r ) = 0 dV
4π V |~r − r~0 |3
(~r − r~0 )
!
1
~
= −∇
|~r − r~0 |3 |~r − r~0 |
Ce qui permet d'écrire
En eet
~i ~j ~k
Jx (r~0 ) Jy (r~0 ) Jz (r~0 )
!
1
~J(r~0 )∧∇
! ! !
~ =
1 1 1 .
|~r − r |
~0 ∂ ∂ ∂
|~r − r~0 | |~r − r~0 | |~r − r~0 |
∂x ∂y ∂z
! !
1 1
∂ ∂
|~r − r~0 | |~r − r~0 |
Jy (r~0 ) − Jz (r~0 )
∂z ∂y
r r
! !
Jy ( ~0 ) Jz ( ~0 )
∂ ∂
|~r − r~0 | |~r − r~0 |
−
∂z ∂y
J( ~0 )
puisque les composantes du vecteur ~ r
r
Jy ( ~0 ) et r
Jz ( ~0 )
~i ~j ~k
! ∂ ∂ ∂
~ J( r ) .
~ ~0
1
~J(r~0 )∧∇
~ ∂x ∂y ∂z
= = −∇∧
|~r − r~0 | Jx (r~0 ) Jy (r~0 ) Jz (r~0 ) |~r − r~0 |
|~r − r~0 | |~r − r~0 | |~r − r~0 |
µ0
ZZZ ~J(r~0 )
B~ (~r ) = ~ ~r ∧
∇ dV 0
4π V 0 |~r − r~0 |
~ ~r ∧ A
B~ (~r ) = ∇ ~ (~r )
µ
ZZZ ~J(r~0 )
A~ (~r ) = 0 dV 0
4π V 0 |~r − r~0 |
Cette expression est relativement simple à calculer que celle qui donne
directement le champ magnétique B~ (~r ).
J(r )d S
I Z Z ~ ~0 ~ 0 ! I
µ0 µ0 I
A(~r ) =
~ d~r =
0
d~r 0
4π c S |~r − r |
0 ~0 4π c |~r − r |
~0
ou encore
d~r 0
I
µ0 I
A(~r ) =
~
4π c |~r − r~0 |
car ZZ
I= ~J(r~0 )d ~S 0
Historique
Historique
F~ = q ~v ∧ B~
Remarque
F~ =q E~ + ~v ∧ B
~
q par un
De par cette dénition de la force appliquée sur une charge
champ magnétique, il est impossible pour un champ magnétique B
~ de
faire déplacer une charge électrique à partir du repos ! Le champ
électrique, par contre, peut le faire.
µ0 (~r − ~r1 )
B~ 1 (~r ) = q1~v1 ∧
4π |~r − ~r1 |3
(~r2 − ~r1 )
µ0
F1/2 = q2 ~v2 ∧ B1 (~r2 ) = q2~v2 q1~v1 ∧
~ ~
4π |~r2 − ~r1 |3
µ0 q1 q2
ou encore
F~ 1/2 = ~v ∧ (~v1 ∧ (~r2 − ~r1 ))
r2 − ~r1 |3 2
4π |~
avec
~r1 ~r2
~v1 = et ~v2 =
dt dt
Action et réaction
Force de Laplace
dQ = q dN
Chaque charge électrique q subit de la part d'un champ magnétique B~
une force magnétique
F~ = q~v ∧ B
~
or
dN = ρdV = ρ~S · d ~`
où ρ est la densité volumique des charges électriques dans le
conducteur. On obtient donc
d F~ = ρ~S · d ~` q~v ∧ B
~
~J = ρq~v
ce qui donne
d F~ = ~J · ~Sd ~` q~v ∧ B
~
Mais on a
I = ~J · ~S
où on a supposé que ~
J est le même en tout point de la section du
conducteur. On obtient nalement :
d F~ = Id ~` ∧ B
~
d F~ = ~J ∧ BdV
~
d F~ = ρm E~ + (~v + V
~)∧B
~ dV + ρf E~ +V
~ ∧B
~ dV
h i h i
ρm + ρf = 0
ou encore
ρm = −ρf
ce qui donne
d F~ = ρm (~v ∧ B
~ )dV = ~J ∧ BdV
~
où ~
J est le vecteur densité de courant des charges mobiles dans le
conducteur.
Remarque
ρm + ρf = 0
ou encore
ρm = −ρf
ce qui donne
d F~ = ρm (~v ∧ B
~ )dV = ~J ∧ BdV
~
−→ −→
d ~Γ/O = OP ∧ d F~ = OP ∧ (~J ∧ B
~ )dV
−→
ZZZ
~Γ/O = OP ∧ (~J ∧ B~ )dV
Conducteur liforme
~JdV par Id ~`
ce qui donne la force appliquée sur une partie du conducteur comme
Z
F~ =I d ~` ∧ B~
−→
Z
~Γ/O = I OP ∧ (d ~` ∧ B~ )
Mais puisque I
d ~` = ~0
on aura nalement que la force totale appliquée par un champ
magnétique constant sur une circuit fermé parcouru par un courant
permanent I est nulle
F~ = ~0
−→ −→ −→
OP ∧ (d ~` ∧ B~ ) = d ~`(OP · B~ ) − B~ (d ~` · OP )
on obtient donc
I
−→ −→
I
~Γ/O = I d ~`(OP · B~ ) − B~ (d ~` · OP )
spire spire
avec
−→
d ~` = d OP
Remarquons que
−→ −→
I
B~ (d OP · OP ) = 0
spire
−→ −→
OP = x~i + y~j d'où d OP = dx~i + dy~j
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
ce qui donne
−→ −→
I I I
(d OP · OP ) = x dx + y dy
spire spire spire
ou encore
Zx0 Zy0
x dx + y dy = 0
x0 y0
mais I I I
d (xy ) = x dy + y dx
ce qui donne I I
x dy = − y dx
On obtient nalement
iI
Bx j − By i x dy
h
~Γ/O = I ~ ~
avec I
x dy = S
où S est la surface du circuit fermé.
La grandeur physique
~
m = I~S
est par dénition appelée moment dipolaire du dipôle magnétique créé
par une boucle de section S parcourue par un courant permanent I. Ce
qui permet d'écrire :
~ ∧B
~Γ/O = m ~
F~ = qm (E
~ + ~v ∧ B
~)
d ~` + d ~L = V~ dt + ~v dt
où V~ est la vitesse du conducteur sous l'eet de la force de Laplace et
~v la vitesse de la charge libre dans le conducteur.
d ~L = V~ dt
Le travail de la force de Laplace sur les charges électrique mobiles et
xes du conducteur est donné par
dW = dF
~ m · (d ~` + d ~L) + d F
~ f · d ~L
ou encore
dW = dF
~ m · d ~` + (d F
~f + d F
~ m ) · d ~L = dWm + dWL
dWm = d F~ m · d ~`
n'est pas perçu comme un travail qu'on peut mesurer dans un
laboratoire puisqu'il s'agit d'un déplacement de charges à l'intérieur du
conducteur.
dWL = (d F~ f + dF
~ m ) · d ~L
d F~ m = ρm dV E~ + (~v + V~ ) ∧ B~
h i
d F~ f dV E~ + V~ ∧ B~
h i
= ρf
Le travail de la force appliquée sur les charges mobiles est donné par :
dWm = d F~ m · d ~` = ρm dV E~ + (~v + V~ ) ∧ B~ · d ~`
h i
avec
d ~` = ~v dt
ce qui donne
dWm = ρm E~ + (~v + V~ ) ∧ B~ · ~v dt dV
h i
mais puisque
(~v ∧ B
~ ) · ~v = 0
et
~Jm = ρm ~v
dWL = d F~ m · d ~` = ρm dV E~ + (~v + V~ ) ∧ B~ · d ~`
h i
avec
d ~` = ~v dt
ce qui donne
dWL = ρm E~ + (~v + V~ ) ∧ B~ + ρf E~ +V
~ ∧B
~ ·V~ dt dV
h i h i
ρm + ρf = 0
dWL = ρm (~v ∧ B~ ) · V~ dt dV
ou encore
dWL = (~Jm ∧ B~ ) · V~ dt dV
On obtient
dW = dWm + dWL = (E
~ +V
~ ∧B
~ ) · ~Jm + (~Jm ∧ B
~)·V
~ dt dV
h i
(V
~ ∧B
~ ) · ~Jm = −(~Jm ∧ B
~)·V
~
Remarque importante
dWL = (~Jm ∧ B~ ) · V~ dt dV
Pour un conducteur liforme, on remplace
~Jm dV par I · d ~`
où
d~s = d ~L ∧ d ~` = ds ~n
est l'élément de surface balayée par l'élément d ~ ` du circuit pendant le
déplacement d ~L. Ce qui nous permet d'écrire
dWL = IB~ · d~s
où
d 2 φ = B~ · d ~S
est l'élément du ux du champ magnétique B~ à travers l'élément de
surface d~s .
avec
dWL = IΦdS
ZZ (1)
Φcadre
1 = B~ · d ~S
cadre
Φ2 + ΦdS1 + Φcadre
1 =0 (2)
Φ1 + ΦdS1 − Φcadre
2 =0 (3)
Φ1 + Φ2 + ΦdS = 0 (1)
Remarque importante
Φ2 + Φ1 = Φcadre
1 − Φcadre
2
ΦdS = −(Φ1 + Φ2 )
Théorème de Maxwell
dWL = Id Φ
Mohamed Mebrouki Électrostatique et magnétostatique
Généralités
Remarque
dEC = dWL
d (EC + EP ) = 0
ou encore
dEP = −dEC = −dWL = −Id Φ
ou encore en intégrant
EP = −IΦ + cste
où la constante est obtenue en considérant que l'énergie potentielle
d'interaction du cadre avec le champ magnétique est nulle à l'inni.
~
m = I~S
F~ L = −∇
~ EP = I∇Φ
~
µ0 I1
d F~ 1/2 = I2 d ~`2 ∧ d B~ 1 (0) = I2 d `2 B1 (0)~uz ∧ ~uθ = −I2 d `2 ~uρ
2π d
µ0 I2 I1
F~ 1/2 = − `2~uρ
2π d
µ0 I1
d F~ 1/2 = I2 d ~`2 ∧ d B~ 1 (0) = I2 d `2 B1 (0)~uz ∧ ~uθ = I2 d `2 ~uρ
2π d
µ0 I2 I1
F~ 1/2 = `2~uρ
2π d