TD Respiration 1
TD Respiration 1
TD Respiration 1
Roux 1
Exercice 1
rédiger un plan détaillé et hiérarchisé pour les thèmes suivants :
1. cerveau et ventilation
2. la genèse du rythme respiratoire
3. la commande de la ventilation
4. tronc cérébral et respiration
5. respiration et chémosensibilité
6. la PCO2 et le poumon
7. les afférences nerveuses mises en jeu dans la ventilation
8. les efférences nerveuses mises en jeu dans la ventilation
9. contrôle nerveux de la réactivité bronchique
10. la mécanosensibilité dans la respiration
11. l’effecteur de la réactivité bronchique
12. calcium et réactivité bronchique
réponse :
Il n’y a pas de plan type pour les questions posées, plusieurs plans pouvant être
proposés pour chacune d’entre elle. Il n’est donc pas donné de réponses écrites à cette
question (pour la méthodologie, voir les discussions lors des séances orales).
Exercice 2
Indiquez les valeurs normales des pressions partielles en O2 et en CO2 dans l’air
extérieur, dans l’air inspiré, dans l’air alvéolaire, dans le sang artériel, dans le sang
veineux ?
réponse :
pression partielle (mmHg) PO2 PCO2
air extérieur 160. (1) négligeable (2)
air inspiré 150. (3) négligeable
air alvéolaire 100. 40.
sang artériel 95. (4) 40. (4)
sang veineux 40. 45.
(1) 760 mmHg x 0,21 (si on néglige la pression partielle en vapeur d’eau)
(2) < 1 mmHg (760 mmHg x 0,001)
(3) (760 – 47) x 0,21 (47 = pression saturante en vapeur d’eau à 37 °C)
(4) en gros, à peu près en équilibre avec les pressions partielles alvéolaires.
Exercice 3
a) quels sont les muscles respiratoires et comment interviennent-ils dans la ventilation ?
Exercice 4
On étudie les effets de la modification la valeur de la PACO2 pour une PAO2 donnée sur le
ventilation pulmonaire, et on obtient les résultats suivants :
Exercice 5
b) Une augmentation de la PACO2 se traduit-elle par :
- une augmentation de la PaO2 ?
- une diminution de la PaO2 ?
- une absence d’effet sur PaO2 ?
Pourquoi ?
Exercice 6
On mesure l’activité électrique des neurones des chémorécepteurs centraux sur des
tranches de tissus.
a) Ces tissus sont prélevés :
- au niveau du pont ?
- au niveau du bulbe rachidien ?
- au niveau des corpuscules aortiques ?
réponse : Les chémorécepteurs centraux sont activés par une diminution du pH et une
augmentation de la PCO2. Une augmentation de la fréquence des potentiels d’action est
donc déclenchée par une diminution du pH. (La diminution de la PCO2 a l’effet inverse. La
diminution de la PO2 n’a pas d’effet.)
Exercice 7
On mesure la contraction d’anneaux de voies aériennes en réponse à la stimulation
cholinergique (ACh), en présence d’inhibiteur de la MLCK, de la RhoK, de la PI3K et de la
PKC.
Force (%AChFmax)
120
Force (%AChFmax)
control 120
100 control
PKC- 100
80 80
60 60
40 40
20 20
0 MLCK-
0
0 10 20 30 0 10 20 30
time (min) time (min)
Force (%AChFmax)
120
control 120 control
100
PI3K- 100
80
force (%Ach)
80 RhoK-
60
60
40
40
20
20
0 T
0
0 10 20 30 0 5 10 15 20 25 30
time (min) time (min)
a) Quels sont les rôles respectifs de ces kinases sur la réactivité des voies
aériennes ?
réponse : La MLCK est indispensable à la contraction. À l’opposé, la PI3K (PI3 kinase) ne
joue pas de rôle dans la contraction. La RhoK intervient partiellement dans la phase
initiale rapide de la contraction, et son action se prolonge durant la phase lente. La PKC
n’intervient pas dans la phase rapide de la contraction, mais dans la phase lente. Les
effets de la RhoK et de la PKC ne sont pas additifs avec ceux de la MLCK.
c) quel pourra être l’effet de l’inhibition de la MLCP sur la tension de repos ? sur la
contraction induite par l’ACh ?
réponse : L’inhibition de la MLCP peut entraîner une augmentation de la tension de
repos, s’il y a una activité basale de la MLCP, et une augmentation de la contraction
induite par l’ACh (cf. b)
Exercice 8
a) où s’effectue la genèse du rythme respiratoire ?
réponse : Elle s’effectue au niveau du complexe pré Bötzinger (preBötC) (ou, pour
certains auteurs, au niveau du groupe respiratoire parafacial (pFRG) situé à proximité),
qui se trouve dans la partie ventrale du bulbe rachidien (partie crâniale du groupe
respiratoire ventral (VRG)).
b) quels sont les canaux ioniques identifiés dans les neurones « pacemakers » qui
peuvent expliquer la genèse du rythme respiratoire ?
réponse : Il s’agit des canaux sodiques persistants (à inactivation lente) INaP et des
canaux potassiques de fuite IKleak. L’ouverture des canaux INaP explique la dépolarisation
prolongée des neurones pacemakers et la décharge neuronale durant la phase
insporatoire, et la repolarisation et l’arrêt de la décharge neuronale par leur inactivation
lente associée au courants IKleak repolarisants.
Exercice 9
a) où se situe le centre pneumotaxique ?
Il se situe dans le tronc cérébral, au niveau du pont.
b) quel est son rôle dans la ventilation ?
réponse : Il contrôle le volume inspiratoire : l’activation du centre pneumotaxique inhibe
la rampe inspiratoire du centre respiratoire bulbaire (rampe inspiratoire = augmentation
progressive des potentiels d’actions inspirateur du centre respiratoire blublaire).
Exercice 10
Vers quels muscles sont dirigées les efférences nerveuses des groupes respiratoires
ventral et dorsal ?
réponse : Les efferences nerveuses sont les muscles respiratoires au sens large (muscles
ventilatoires et muscles dilateurs). Le groupe respiratoire ventral (VRG) contient des
neurones inspiratoires et expiratoires ; Le groupe respiratoire dorsal (DRG) contient des
neurones inspiratoires.
Les efférences du DRG sont dirigés vers les muscles ventilatoires inspiratoires, qui
augmentent le volume de la cavité thoracique. Les efférences inspiratoires du VRG sont
dirigées vers les muscles dilateurs (laryngées et pharyngés) qui maintiennent ouvertes
les voies respiratoires supérieures lors de l’inspiration. Les efférences expiratoires du
VRG sont dirigées vers les muscles intercostaux internes (expirateurs).
Exercice 11
Où se situent les chémorécepteurs périphériques ?
réponse : Ils se situent au niveau de la crosse aortiques (corspuscules aortiques) et des
bifurcations des 2 artères carotides (corpsucules carotidiens).
Exercice 12
On soumet les corpuscules carotidiens à une hypoxie. Quelles sont les conséquences sur
la ventilation ? Ces conséquences sont-elles modifiées par la section du nerf vague ?
UE Physiologie intégrative – TD respiration 1 – E. Roux 6
réponse : Les corps carotidiens sont sensible à la PO2. Si on les soumet à une hypoxie,
leur activation entraîne, via le nerf glossopharyngien, une stimulation du centre
respiratoire bulbopontique et ainsi une augmentation de la ventilation.
La voie afférente de cette stimulation est le nerf glossopoharyngien et non le nerf vague,
les voies effetentes étant des nerfs moteurs (surtour le nerf phrénique). La section du
nerf vaque ne devrait donc pas affecter l’effet observé (ce qui ne setrait pas le cas lors
d’una activation des corpuscules aortiques, car leurs voie afférente est le nerf vague).
Exercice 13
La destruction des neurones du groupe respiratoire dorsal entraîne-t-elle la perte du
rythme respiratoire ?
réponse : Bien qu’elle le modifie, la destruction des neurones du DRG n’entraîne pas la
perte du rythme respiratoire, qui est généré au niveau du complexe pré-Bötzinger, situé
dans le VRG.