Alg6TD2 2
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Anneaux et corps
Exercice 1 Exercice 4
Soit A un anneau tel que pour tout x ∈ A, x 2 = x. Soit A un anneau commutatif intègre fini. Montrer que A est corps.
1. Montrer que pour tout x ∈ A, 2x = 0.
Exercice 5
2. Montrer que A est commutatif. Soit A un anneau commutatif. Si I et J sont des idéaux de I , on note I J l’idéal
engendré par {i j / i ∈ I , j ∈ J }.
3. Montrer que si A est intègre alors A ' Z /2Z .
1. Montrer que I J = {i 1 j 1 + . . . + i n j n /n ≥ 1, i k ∈ I , j k ∈ J }.
Exercice 2
2. Montrer que I J ⊆ I ∩ J .
Soit K un corps commutatif et A = K[X ]. Soit I un idéal non nul de K[X ].
3. Montrer que si I + J = A alors I J = I ∩ J .
1. Montrer que l’ensemble {deg P /P ∈ I \ {0}} admet un plus petit élément p.
Soit π ∈ I tel que p = deg π.
Exercice 6 (Idéaux bilatères de Mn (K))
2. Montrer que (π) ⊆ I . Soit I un idéal bilatère non nul de Mn (K).
On note E i j la matrice élémentaire dont tous les coefficients sont nuls, sauf le
3. Montrer que I = (π) (Ind: on pourra effectuer la division euclidienne ). coefficient d’indice (i , j ) qui vaut 1.
4. En déduire que K[X ] est un anneau principal.
1. Que vaut E i j E kl .
Exercice 3 2. Soit A = (ai j ) une matrice non nulle de I . Calculer E i j AE kl .
Soit A un anneaux commutatif. On suppose que A[X ] est un anneau principal. 3. Montrer que pour tout i , j , E i j ∈ I .
1. Justifier que A est intègre. 4. En déduire que I = Mn (K).
Soit a un élément non nul de A.
Exercice 7
2. Montrer qu’il existe P ∈ A[X ] tel que (a, X ) = (P ).
Soit A un anneau commutatif. Si I est un idéal de A, on appelle radical de I
3. Montrer que P est un polynôme constant. On note c ce polynôme constant. p
l’ensemble I = {x ∈ A /∃n ∈ N tel que x n ∈ I }.
p
4. Montrer que c est inversible.
1. Montrer que I est un idéal de A contenant I .
pp p
5. En déduire que A est un corps. 2. Montrer que I = I.
p p
p p p
3. Soient I , J deux idéaux de A, montrer que si I ⊆ J alors I⊆ J. 2. Soient x, y ∈ A. Montrer que (x + y) = x + y .
p
p
4. Monter que I = A si, et seulement si, I = A. 3. En déduire que x 7→ x est un moprhisme d’anneaux.
p p p
5. Soient I , J deux idéaux de A. Montrer que I ∩J = I∩ J.
p Exercice 11 (Idéaux maximaux de C (X , R))
6. Montrer que si I est un idéal premier alors I = I.
p Soit X un espace topologique compact et A = C (X , R) l’anneau des applications
7. Montrer que 0 est le seul élément nilpotent de A/ I . continues de X dans R.
Exercice 8 1. Soit x 0 ∈ X . Montrer que M x0 := { f ∈ A/ f (x 0 ) = 0} est un idéal maximal de A.
Soit A une algèbre commutative intègre de dimension n ≥ 2 sur R. Soit a un élé- 2. Soit M un idéal maximal de A. On suppose que pour tout x ∈ X , il existe
f x ∈ M telle que f x (x) 6= 0.
ment non nul de A.
1. Montrer que I a = {P ∈ R[X ] /P (a) = 0} est un idéal de R[X ]. En déduire qu’il 2.1 Montrer que pour tout x ∈ X , il existe un voisinage Vx de x tel que f x ne
existe un polynôme unitaire de degré minimmal Q a ∈ R[X ] tel que Q a (a) = 0. s’annule pas sur Vx .
2.2 Montrer qu’il existe x 1 , . . . , x n ∈ X tels que Vx1 ∩ . . . ∪ Vxn = X .
2. Montrer que degQ a ≤ 2.
2 2
2.3 Soit f = f x1 + . . . + f xn . Montrer que f est inversible. Puis trouver une
3. Montre que A est un corps. contradiction.
4. Montrer qu’il existe α ∈ A tel que α 6∈ Vect(1). 3. Montrer que tout idéal maximal de M de A de la forme M x0 .
5. Montrer que degQ α = 2. 4. Soit I un idéal propre de A. Montrer qu’il existe x ∈ X tel que pour tout f ∈ I ,
f (x) = 0.
2
6. Montrer qu’il existe β ∈ A tel que β = −1.
7. En déduire que A est isomorphe à C. Exercice 12
Soit A un anneau principal. Montrer que tout idéal premier de A est maximal.
Exercice 13
Exercice 10 2
1. Soit P ∈ R[X ] tel que P (i ) = 0. Montrer que X + 1 divise P .
Soit A un anneau commutatif de intègre caractéristique p > 0.
2
2. Montrer que R[X ]/(X + 1) est isomorphe à C. (considérer l’application P 7→
k P (i )).
1. Montrer que pour tout 1 ≤ k ≤ p − 1, p divise C p .
Exercice 16
Exercice 20
Soit p un nombre premier. p p
Soit Z[i 5] = {a + i b 5 / a, b ∈ Z}.
p
Montrer que p ∉ Q.
p
1. Z[i 5] est un sous anneau de C. Justifier qu’il est intègre.
1. Montrer que p
p p 2 Soit N : Z[i 5] → N l’application définie par N (z) = zz = kzk2
2. Soit Q[ p]. Montrer que Q[ 5] est isomorphisme à Q[X ]/(X − 5). p p
2. Soit z = a + i b 5 ∈ Z[i 5] un élément inversible.
Exercice 17
2 2
2.1 Montrer que a + 5b = 1.
Soient A 1 , . . . , A n des anneaux commutatifs unitaires et A = A 1 × A 2 × . . . × A n . p
2.2 En déduire le groupe des éléments inversibles de Z[i 5].
1. Montrer que si I 1 , . . . , I n sont respectivement des idéaux de A 1 , . . . , A n , alors p
I = I 1 × . . . I n est un idéal de A. 2.3 Montrer que 2 + i 5 est irréductible.
p
2. Montrer que si I est un idéal de A alors ils existent I 1 , . . . , I n des idéaux re- 2.4 Montrer que 2 + i 5 ne divise pas 3.
p
spectivement de A 1 , . . . , A n tels que I = I 1 × . . . × I n .
2.5 En déduire que 2 + ı 5 n’est pas premier.
p
3. Soit P = I 1 × . . . × I n un idéal premier de A. 2.6 En déduire que Z[i 5] n’est pas factoriel.
Soit A un anneau euclidien (qui n’est pas un corps) et v : A \ {0} → N le stathme Soit A un anneau intègre tel que pour tous a, b ∈ A, a divise b ou b divise a.
associé.
1. Montrer que l’ensemble des idéaux principaux de A est totalement ordonné
1. Montrer que que {v(x) / x non nul et non inversible} admet un plus petit élé- par l’inclusion.
ment v(a).
2.
−1
Soit x ∈ K = Frac(A). Montrer que x ∈ A ou x ∈ A.
×
2. Montrer que l’application A ∪ {0} → A/(a) est surjectif.
3. Soit I et J deux idéaux de A. Montrer que I ⊆ J ou J ⊆ I .
3. Montrer que A/(a) est un corps.
4. Montrer si I est un idéal de A engendré par un nombre fini d’éléments. Alors
I est principal.
Exercice 22
Exercice 23