Fonctions Speciales Et Polynomes Orthogonaux Cour-75-96
Fonctions Speciales Et Polynomes Orthogonaux Cour-75-96
Fonctions Speciales Et Polynomes Orthogonaux Cour-75-96
Les polynômes orthogonaux sont très importants en physique. Ce sont les solutions
d’équations qui surviennent très souvent lorsqu’un problème possède une symétrie
sphérique. Les polynômes orthogonaux sont profondément liés à la mécanique
quantique et ils sont présents dans de nombreuses applications, telles que la théorie
électromagnétique, l’hydrodynamique et la conduction thermique. En ingénierie,
les polynômes orthogonaux apparaissent dans de nombreuses applications, par ex-
emple dans la théorie des lignes de transmission, la théorie des circuits électriques,
la physique des réacteurs nucléaires ainsi que la sismologie.
Notons que la solution (5.2) est convergente seulement dans le domaine [−1, 1].
Les points x ± 1 sont des points singuliers réguliers de l’équation différentielle
(5.1).
Démonstration
Avant de chercher la solution de l’Eq. (5.1), cherchons d’abord le domaine de con-
vergence. Pour cela, on utilise le théorème suivant; si on a une équation différentielle
de la forme
d2 y dy
x2 2
− xq(x) + p(x)y = 0 (5.3)
dx dx
et si q(x) et p(x) peuvent être developpées sous les formes
∞
X
q(x) = qn x n ,
n=0
X∞
p(x) = pn x n
n=0
2x2
q(x) = ,
1 − x2
l(l + 1)x2
p(x) =
1 − x2
Le développement en série entière des fonctions q(x) et p(x) est
∞
X
q(x) = 2x 2
x2m ,
m=0
∞
X
p(x) = l(l + 1)x 2
x2m
m=0
donc les fonctions q(x) et p(x) sont convergentes seulement dans l’intervalle −1 <
x < 1. Pour résoudre l’Eq. (5.1), on utilise la méthode de Frobenius qui consiste à
chercher des solutions sous forme de séries entières
∞
X
y(x, s) = ar xr+s
r=0
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 68
Nous soulignons que cette solution est valable dans l’intervalle −1 < x < 1. Afin
d’étendre la solution aux points x = −1 and x = 1, nous utilisons l’observation
suivante: si l est pair, ı.e., l = 2n, on a
a2 , 0, a4 , 0, . . . , a2n , 0,
a2n+2 = a2n+4 = . . . = 0
a3 , 0, a5 , 0, . . . , a2n+1 , 0,
a2n+3 = a2n+5 = . . . = 0
Donc pour l = 2n, le polynôme y2 (x) est nul et y1 (x) devient fini pour tout x à
l’intérieur de l’intervalle [−1, 1] et on a l’inverse pour l = 2n + 1 où le polynôme
y1 (x) est nul tandis que le polynôme y2 (x) devient fini pour tout x à l’intérieur de
l’intervalle [−1, 1]. La solution de l’équation de Legendre dans l’intervalle [−1, 1]
est donc donnée soit par y1 (x) (dans le cas où l est pair) ou par y2 (x) (si l est impair).
y(x) peut être écrit sous la forme générale
(
a0 si l est pair
y(x) = al x + al−2 x + al−4 x + . . . +
l l−2 l−4
a1 si l est impair
[l/2]
X
= al−2r xl−2r (5.4)
r=0
(n + 2)(n + 1)
an = −an+2
(l − n)(l + n + 1)
l(l − 1)
al−2 = −al
2(2l − 1)
pour n = l − 4 on obtient
(l − 2)(l − 3)
al−4 = al−2
4(2l − 3)
(l − 1)(l − 2)(l − 3)
= al
2.4(2l − 1)(2l − 3)
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 70
et
2l(2l − 1)(2l − 2)(2l − 3) . . . (2l − 2r + 1)(2l − 2r)!
(2l − 1)(2l − 3) . . . (2l − 2r + 1) =
2l(2l − 2) . . . (2l − 2r + 2)(2l − 2r)!
(2l)!
= r
2 l(l − 1) . . . (l − r + 1)(2l − 2r)!
(2l)!(l − r)!
= r
2 l!(2l − 2r)!
donc
[l/2]
X l! 1 2r l!(2l − 2r)! l−2r
y(x) = al (−1)r x
r=0
(l − 2r)! 2r r! (2l)!(l − r)!
[l/2]
X (l!)2 (2l − 2r)! l−2r
= al (−1)r x
r=0
r!(l − 2r)!(2l)!
Choisissant al d’être
(2l)!
al =
2l (l!)2
On obtient le résultat final pour la solution de l’équation de Legendre Eq. (5.1)
[l/2]
X (2l − 2r)!
Pl (x) = (−1)r xl−2r −1≤ x≤1
r=0
2l r!(l − r)!(l − 2r)!
71
P0 (x) = 1
P1 (x) = x
1
P2 (x) = (3x2 − 1)
2
1
P3 (x) = (5x3 − 3x)
2
1
P4 (x) = (35x4 − 30x2 + 3)
8
0.5
Pl (x)
0
P0
P1
-0.5 P2
P3
P4
-1
-1.5 -1 -0.5 0 0.5 1 1.5
x
∞
1 X
√ = tl Pl (x) if |t| < 1, |x| ≤ 1 (5.5)
1 − 2tx + t 2
l=0
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 72
Démonstration
On a
1 1
√ = [1 − t(2x − t)]− 2
1 − 2tx + t 2
!
1 (−1/2)(−3/2)
= 1 + − [−t(2x − t)] + [−t(2x − t)]2
2 2!
(−1/2)(−3/2) . . . (−(2r − 1)/2)
+ ... + [−t(2x − t)]r + . . .
r!
∞
X 1.3.5 . . . (2r − 1)
= r r!
(−1)r tr (2x − t)r
r=0
2
∞
X (2r)! r
= 2r 2
t (2x − t)r
r=0
2 (r!)
∞ 0
1 X X (2n − 2l)!
√ = tn (−1)l n xn−2l
1 − 2tx + t 2
n=0 l=[n/2]
2 l!(n − l)!(n − 2l)!
X∞
= tn Pn (x)
n=0
1 dl 2
Pl (x) = (x − 1)l (5.6)
2l l! dxl
73
Démonstration
D’après la formule du binôme de Newton, on a
l
l X l!
x2 − 1 = (−1)r x2(l−r) (5.7)
r=0
r!(l − r)!
donc
l
1 dl 2 1 X l! r d
l
(x − 1)l
= (−1) x2(l−r)
2l l! dxl 2l l! r=0 r!(l − r)! dxl
mais
dl 2(l−r)
x =0 si 2(l − r) < l, i.e., si r > l/2
dxl
Pl P[l/2]
On peut donc remplacer r=0 par r=0 .
Si r ≤ l/2, on a
dl 2(l−r)
x = {2(l − r)}{2(l − r) − 1}{2(l − r) − 2} . . . {2(l − r) − l + 1}x2(l−r)−l
dxl
(2l − 2r)! l−2r
= x
(l − 2r)!
et on obtient alors
[l/2]
1 dl 2 X (2l − 2r)!
l l
(x − 1)l
= (−1)r l xl−2r
2 l! dx r=0
2 r!(l − r)!(l − 2r)!
= Pl (x)
Z π l
1 p
Pl (x) = x+ x2 − 1 cos θ dθ (5.8)
π 0
Démonstration
Considérons la relation (qui peut être prouvé en utilisant le changement de variable
t = tan θ)
π
π
Z
dθ
= √ (5.9)
0 1 + λ cos θ 1 − λ2
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 74
√
Posons λ = −u x2 − 1/(1 − ux), En développant les deux côtés de l’Eq. (5.9) en
puissance de u, on obtient
1 1
= √
1 + λ cos θ 1 + u x2 −1
cos θ
1−ux
p −1
= (1 − ux) 1 − u x + x2 − 1 cos θ
∞
X p l
= (1 − ux) ul x + x2 − 1 cos θ
l=0
1 − ux
= p
(1 − ux)2 − u2 (x2 − 1)
1 − ux
= √
1 − 2ux + u2
Substitution dans l’Eq. (5.9) donne
Z πX ∞ p l π
ul x + x2 − 1 cos θ dθ = √
0 l=0 1 − 2ux + u2
On insère la formule de fonction génératrice (5.9) dans l’équation précédente, on
obtient
X∞ Z π p l X∞
ul
x + x2 − 1 cos θ dθ = π ul Pl (x)
l=0 0 l=0
(a) Pl (1) = 1,
(b) Pl (−1) = (−1)l ,
1
(c) P0l (1) = l(l + 1), (5.10)
2
1
(d) Pl (−1) = (−1)l−1 l(l + 1),
0
2
2l
(e) P2l (0) = (−1)l 2l 2 ,
2 (l!)
( f ) P2l+1 (0) = 0
75
Démonstration
(a) On met x = 1 dans l’Eq. (5.5), on obtient
∞
1 X
= tl Pl (1)
1 − t l=0
Démonstration
Pl (x) et Pm (x) satisfont l’équation de Legendre qui peut être écrite sous la forme
( )
d 2 dPl
(1 − x ) + l(l + 1)Pl = 0 (5.12)
dx dx
( )
d dPm
(1 − x2 ) + m(m + 1)Pm = 0 (5.13)
dx dx
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 76
En multipliant (5.12) par Pm (x) et (5.13) par Pl (x) et en faisant la soustraction des
deux équations et en intégrant par rapport à x de −1 à 1, on trouve
Z 1" ( ) ( )#
d 2 dPl d 2 dPm
Pm (1 − x ) − Pl (1 − x ) dx
−1 dx dx dx dx
Z 1
+ {l(l + 1) − m(m + 1)} Pl Pm dx = 0
−1
l,m=0 −1 2t −1
1
= [ln(1 + t) − ln(1 − t)]
t
∞
X t2l
=2
l=0
2l + 1
Démonstration
Si f (x) est un polynôme de degré n, on peut écrire
où cn = bn /an et gn−1 (x) est un polynôme de degré n − 1. En faisant la même chose
pour gn−1 (x), on peut démontrer facilement que gn−1 (x) peut s’écrire sous la forme
donc
On fait la même chose pour gn−2 (x), gn−3 (x) et ainsi de suite, on obtient le résultat
désiré
donc
!Z 1
1
cl = l + f (x)Pl (x)dx
2 −1
l+1 l
(a) xPl (x) = Pl+1 (x) + Pl−1 (x)
2l + 1 2l + 1
[ 21X
(l+1)]
(b) Pl (x) =
0
(2l − 4r − 1)Pl−2r−1 (x)
r=0
(c) Pl+1 (x) − P0l−1 (x) = (2l + 1)Pl (x)
0
(5.16)
(d) xP0l (x) − P0l−1 (x) = lPl (x)
(e) P0l (x) − xP0l−1 (x) = lPl−1 (x)
Démonstration:
(a) Pl (x) est un polynôme d’ordre l, donc xPl (x) est un polynôme d’ordre l + 1.
D’aprés (5.14), on a
(
c1 P1 (x) si l est pair
xPl (x) = cl+1 Pl+1 (x) + cl−1 Pl−1 (x) + . . . +
c0 P0 (x) si l est impair
xPr (x) est un polynôme d’ordre r + 1, donc cr = 0 si r + 1 < l, ı.e. si r < l − 1. alors
Pour calculer cl+1 et cl−1 , on pose x = 1 dans l’expression (5.17) et dans sa dérivée,
on obtient
1 = cl+1 + cl−1
" # " #
1 1 1
1 + l(l + 1) = cl+1 (l + 1)(l + 2) + cl−1 (l − 1)l
2 2 2
P0l (x) = cl−1 Pl−1 (x) + cl−3 Pl−3 (x) + . . . +cl−2r+1 Pl−2r+1 (x)
(
c P (x) si l est pair
+ ... + 1 1
c0 P0 (x) si l est impair
avec
!Z 1
1
cn = n + P0l (x)Pn (x)dx
2 −1
et puisque P0n (x) est un polynôme de degré n−1 < l, donc l’intégrale dans l’équation
précédente est nulle. En utilisant les propriétés (5.10)(a) et (b) des polynômes de
Legendre on obtient
!
1 h i
cn = n + 1 − (−1)n+l
2
CHAPITRE 5. Les polynômes orthogonaux 80
cn = 2n + 1
et
cl−2r−1 = 2l − 4r − 1
Il en résulte que
P0l (x) = (2l − 1)Pl−1 (x) + (2l − 5)Pl−5 (x) + . . . + (2l − 4r − 1)P2l−4r−1 (x)
(
3P1 (x) si l est pair
+ ... +
P0 (x) si l est impair
[ 21X
(l−1)]
= (2l − 4r − 1)P2l−4r−1 (x)
r=0
(c) On applique la relation (b) pour P0l+1 (x) et P0l−1 (x), on obtient
P0l+1 (x) = (2l + 1)Pl (x) + (2l − 3)Pl−2 (x) + (2l − 7)Pl−4 (x) + . . .
P0l−1 (x) = (2l − 3)Pl−2 (x) + (2l − 7)Pl−4 (x) + . . .
On remplace P0l+1 (x) par (2l + 1)Pl (x) − P0l−1 (x) (Eq. (5.16)(c)), et on réarrange les
termes de l’équation on trouve que
(e) En multipliant (c) par x et en substituant le résultat pour (2l + 1)xPl (x) dans
(5.16)(d), on obtient
L’Eq. (5.19) admet une solution régulière uniquement dans l’intervalle [−1, 1]
avec 0 ≤ m ≤ l. Pour m = 0, l’Eq. (5.19) se réduit à l’équation de Legendre.
La solution de cette équation noté Pm
l (x) est donnée par
dm
l (x) = (1 − x )
2 m/2
Pm Pl (x) (5.20)
dxm
La solution (5.20) est appellée polynôme associé de Legendre. Pour des valeurs
négatives de m, on utilise
(l − m)! m
l (x) = (−1)
P−m m
P (x) (5.21)
(l + m)! l
où encore 0 ≤ m ≤ l.
Démonstration
Pour montrer que (5.20) est une solution de l’Eq. (5.19), on doit montrer que
d2 m2
" #
d m
(1 − x2 ) 2 Pm (x) − 2x P (x) + l(l + 1) − Pm (x) = 0
dx l dx l 1 − x2 l
dm
" 2 #
dm
" #
dm
2 d d
m
1−x P l (x) − 2 m
x Pl (x) + l(l + 1) Pl (x) = 0
dx dx2 dx dx dxm
l (x) = d Pl (x)/dx
qui devient, on dénote ym m m
d2 d
1 − x2 ym (x) − 2x(m + 1) ym (x) + [l(l + 1) − m(m + 1) − 2m] ym
l (x) = 0
dx2 l dx l
Si on remplace maintenant
2 m/2 m
l (x) = 1 − x
Pm yl (x)
mais
d −m/2 dPm (x) −m/2 −(m/2)−1
1 − x2 Pm
l (x) = l
1 − x2 + mx 1 − x2 Pm
l (x)
dx dx
et
d 2 2 −m/2 m
1 − x P l (x) =
dx2
d2 Pml (x)
2 −m/2
2 −(m/2)−1
dPm
l (x)
2 −(m/2)−1 m
1 − x + mx 1 − x + mx 1 − x Pl (x)
dx2 dx
donc, l’Eq. (5.24) devient
2 −(m/2)+1
d2 Pm
l (x)
2 −m/2
dPm l (x)
2 −m/2 m
1−x + 2mx 1 − x + m 1 − x Pl (x)
dx2 dx
−(m/2)−1
+ m(m + 2) 1 − x2 x 2 Pm
l (x)
" m
dPl (x)
#
2 −m/2 2 −(m/2)−1 m
− 2(m + 1)x 1 − x + mx 1 − x Pl (x)
dx
−m/2
+ [l(l + 1) − m(m + 1)] 1 − x2 l (x) = 0
Pm
83
−m/2
On annule le facteur commun 1 − x2 , on obtient
d2 Pm
l (x) dPm
l (x)
1−x 2
2
+ [2mx − 2(m + 1)x]
dx dx
m(m + 1) 2(m + 1)mx2
" #
+ m+ − + l(l + 1) − m(m + 1) Pm
l (x) = 0
1 − x2 1 − x2
d2 Pm
l (x) dPm
l (x)
"
m2
#
1−x 2
− 2x + l(l + 1) − Pm (x) = 0
dx2 dx 1 − x2 l
Plm
1 P50
P51
P52
0 P53
P54
-1 P55
-2
-1 -0.5 0 0.5 1
x
1
2(l + m)!
Z
l (x)Pl0 (x)dx =
Pm δl,l0
m
(5.25)
−1 (2l + 1)(l − m)
Démonstration
Pour démontrer que si l , l0 , l’intégral donne 0, nous suivons les mêmes étapes que
celle pour la relation d’orthogonalité de polynôme de Legendre Eq. (5.11). Pm l (x)
et Pm
l 0 (x) satisfy l’équation de Legendre associée qui peut être écrire sous la form
dPm m2
( ) " #
d 2
(1 − x ) l
+ l(l + 1) − Pm = 0 (5.26)
dx dx 1 − x2 l
dPm0 m2
( ) " #
d
(1 − x2 ) l + l0 (l0 + 1) − Pm0 = 0 (5.27)
dx dx 1 − x2 l
En multipliant Eq. (5.26) par Pm m
l0 (x) et l’Eq. (5.27) par Pl (x), en fiasant la substrac-
tion des deux équations et intégrant par rapport à x de −1 à 1, on trouve
dPm dPm
Z 1" ( ) ( )#
m d 2 l m d 2 l0
Pl0 (1 − x ) − Pl (1 − x ) dx
−1 dx dx dx dx
1 m m
Z
+ l(l + 1) − l (l + 1)
0 0
Pl Pl0 dx = 0
−1
donc
Z 1
(l − l )(l + l + 1)
0 0
l (x)Pl0 (x)dx = 0
Pm m
−1
∂ ∂Ψ 1 ∂2 Ψ
!
1
sin θ + 2 + l(l + 1)Ψ = 0 (5.29)
sin θ ∂θ ∂θ sin θ ∂φ2
Les harmoniques sphériques sont particulièrement utiles pour les problémes qui ont
une symétrie de rotation, car elles sont les vecteurs propres de certains opérateurs
liés aux rotations. En physique, elles sont souvent utilisées en acoustique, en
cristallographie, en mechanique quantique, en cosmologie, etc. Cette équation
peut être resolue par la méthode de séparation des variables, ı.e., on cherche les
solutions sous la forme Ψ(θ, φ) = Θ(θ)Φ(φ). En remplaçant dans l’Eq. (5.29), cela
nous donne
Φ Θ d2 Φ
( !)
d dΘ
sin θ + 2 + l(l + 1)ΘΦ = 0
sin θ dθ dθ sin θ dφ2