Formulaire Trigo
Formulaire Trigo
Formulaire Trigo
Formulaire de trigonométrie
1 Fonctions trigonométriques
La résolution de l’équation différentielle y ′ = y, avec la condition y(0) = 1 amène naturellement à la série
∞
X zn
. (1)
n=0
n!
La série (1) est absolument convergente pour tout nombre complexe z, de sorte que ez est défini pour
tout z. De plus, on voit que
∞ ∞ n ∞ Xn n−k
′ X (z + z ′ )n X 1 X n! n−k
X zk z′
ez+z = = zk z′ =
n=0
n! n=0
n! k!(n − k)! n=0
k! (n − k)!
k=0 k=0
′ ′ ′
est le produit de Cauchy des séries (absolument convergentes) ez et ez , de sorte que ez+z = ez ez . Cette
égalité justifie a posteriori la notation ez . La série (1) convergeant uniformément sur tout compact et
étant égale à sa série dérivée, la fonction exponentielle est une fonction de classe C ∞ vérifiant y ′ = y.
L’équation (1) montre que pour x réel, eix = e−ix , ce qui donne |eix |2 = eix e−ix = 1. Pour x réel, eix
appartient donc au cercle unité.
On définit les fonctions cos, sin et tan par les formules
2 Sommes et produits
Les relations ex+y = ex ey et eix = cos(x) + i sin(x) permettent de démontrer les relations suivantes.
Angle somme :
• sin(x + y) = sin(x) cos(y) + sin(y) cos(x) ;
• cos(x + y) = cos(x) cos(y) − sin(x) sin(y) ;
tan(x)+tan(y)
• tan(x + y) = 1−tan(x) tan(y) ;
• sin(2x) = 2 sin(x) cos(x) ;
• cos(2x) = cos2 (x) − sin2 (x) = 1 − 2 sin2 (x) = 2 cos2 (x) − 1 ;
2 tan(x)
• tan(2x) = 1−tan2 (x) .
sin(x+y)
• tan(x) + tan(y) = cos(x) cos(y) .
2 tan(x/2)
• sin(x) = 1+tan2 (x/2) ;
2 tan(x/2)
• tan(x) = 1−tan2 (x/2) .
Ces dernières formules fournissent notamment une paramétrisation du cercle par des fractions rationnelles
1 − t2
2t
γ(t) = , .
1 + t2 1 + t2
−ix n n
eix − e
1 X k
sinn (x) = = n Cn (−1)n−k eix(2k−n) .
2i 2i
k=0
3 Valeurs particulières
La définition du nombre π donnée en partie 1 et les relations de la partie 2 permettent de montrer les
relations suivantes, qui se vérifient simplement sur le cercle trigonométrique.
• sin(x) = sin(π − x) = − sin(π + x) = − sin(−x) ;
• cos(x) = cos(−x) = − cos(π − x) = − cos(π + x) ;
• tan(x) = tan(x + π) = − tan(−x) = − tan(π − x) ;
• cos π2 − x = sin(x) et donc sin π2 − x = cos(x).
2
• cos2 (x) + sin2 (x) = 1, d’où l’on déduit 1
cos2 (x) = 1 + tan2 (x).
1
π/2-x
x
π-x sin(x)
tan(x)
1
cos(x)
π+x -x
4 Fonctions réciproques
La fonction sin est bijective de tout intervalle de la forme [kπ − π2 , kπ + π2 ] dans [−1, 1]. On note arcsin
sa réciproque de [−1, 1] dans [− π2 , π2 ].
La fonction cos est bijective de tout intervalle de la forme [kπ, (k + 1)π] dans [−1, 1]. On note arccos sa
réciproque de [−1, 1] dans [0, π].
La fonction tan est bijective de tout intervalle de la forme ]kπ − π2 , kπ + π2 [ dans R. On note arctan sa
réciproque de [−1, 1] dans [− π2 , π2 ].
Ces trois fonctions vérifient les formules suivantes :
π 1 π
arccos(x) + arcsin(x) = , arctan + arctan(x) = signe(x) .
2 x 2
x+y
arctan(x) + arctan(y) = arctan + kπ,
1 − xy
où k = 1 si xy > 1 et x > 0 ; k = −1 si xy > 1 et x < 0 ; k = 0 si xy < 1.
5 Dérivées
Les fonctions cos et sin sont de classe C ∞ et 2π-périodiques de R dans [−1, 1].
La fonction tan est de classe C ∞ et π-périodique de R \ { π2 + kπ, k ∈ Z} dans R.
Les dérivée des fonctions trigonométriques sont données par
1
sin′ (x) = cos(x), cos′ (x) = − sin(x), tan′ (x) = = 1 + tan2 (x),
cos2 (x)
3
1 −1 1
arcsin′ (x) = √ , arccos′ (x) = √ , arctan′ (x) = .
1−x 2 1−x 2 1 + x2
u′
on a tan(x) = (ln | cos(x)|) pour x ∈ R \ { π2 + kπ, k ∈ Z}.
′
La fonction tan étant de la forme u,
6 Développements limités
On peut enfin donner quelques développements limités
1 n
• ex = 1 + x + . . . + n! x + o(xn ) (définition) ;
(−1)n 2n
• cos(x) = 1 − 21 x2 + . . . + (2n)! x + o(x2n+1 ) (partie réelle) ;
(−1)n
• sin(x) = x − 61 x3 + . . . + (2n+1)! x
2n+1
+ o(x2n+2 ) (partie imaginaire) ;
• tan(x) = x + 31 x3 + 2 5
15 x + 17 7
315 x + 62
2835 x
9
+ o(x10 ) (pas de formule explicite simple) ;
Qn
(2k−1)
• arcsin(x) = x + 61 x3 + . . . + k=1Q
(2n+1) n x2n+1 + o(x2n+2 ) (primitive de (1 − x2 )−1/2 ) ;
k=1 (2k)
Qn
π (2k−1)
• arccos(x) = 2 − x − 61 x3 − . . . − k=1Q
(2n+1) n x2n+1 + o(x2n+2 ) (primitive de −(1 − x2 )−1/2 ) ;
k=1 (2k)
(−1)n 2n+1
• arctan(x) = x − 13 x3 + . . . + 2n+1 x + o(x2n+2 ) (primitive de (1 + x2 )−1 ).