Immunologie
Immunologie
Immunologie
2019 | ZI
Bismillah Arrahman Arrahim
PROGRAMME
1. Organes lymphoides
2. Cellules de l’immunité innée
3. Cellules de l’immunité spécifique : LB, LT
4. Antigènes
5. Molécules d’adhésion
6. Immunité anti-infectieuse
7. Système du complément
8. Cytokines
9. CMH
10. Greffe d’organes
11. Immunoglobulines
12. Hypersensibilité : type 1, 2, 3, 4
13. Maladies auto-immunes
14. Déficits immunitaires primitifs
15. Syndrome d’immunodéficience acquise
16. Gammapathies monoclonales
17. Techniques de précipitation et d’agglutination
18. Thérapeutique : Immunothérapie et immunosuppression
ORGANES LYMPHOIDES
a. Moelle Osseuse :
la moelle rouge : active et hématopoïétique, et la moelle jaune graisseuse et inactive.
La moelle osseuse est le siège de la lymphopoïèse B
La bourse de Fabricius : équivalent de la moelle osseuse chez les oiseaux = lieu de génération et
différenciation des LB (son ablation : trbl de l’immunité humorale uniquement)
b. Thymus :
Termine son organogenèse vers la 20ème semaine, taille maximale à la puberté (adolescent)
Siège de différenciation-maturation des LT
Cortex : LT immature + cellules nourricières
Médulla : LT mature + cell epithéliale (corpuscule de Hassal) + cell dendritiques et macrophages (IL-1)
Les thymocytes subissent une double sélection :
Positive : région cortico-médullaire : les thymocytes qui reconnaissent le couple peptide-CMH reçoivent
un signal de survie
Négative : région médullaire : les thymocytes qui expriment un TCR ayant une forte affinité pour les
peptides du soi sont éliminés.
a. Ganglions lymphatiques :
La circulation lymphatique s’effectue dans un seul sens : Tissu Ganglions Sang.
Structure :
Périphérique sous capsulaire (corticale) : riche en LB organisé en couronnes pour former les follicules
primaires qui se transforment en follicules secondaires après stimulation antigénique
Para-corticale : thymo-dépendante riche en LT (entre sous-capsulaire et médula)
Médullaire : zone mixte comprenant : LB, LT, Plasmocytes et macrophages.
b. Rate
Ne possède pas des vaisseaux lymphatiques afférentes et draine donc les antigènes pénétrant par voie sanguine.
Structure :
Pulpe rouge : zone de sénescence (vieillissement) des GR
Zone marginale : sépare les deux pulpes, contient des APC, Macrophages et LB
Pulpe blanche : organisé autour d’une artériole centrale avec une zone T dépendante et B dépendante.
Régions T dépendante :
Médulla du thymus
Manchon lymphoide péri-artériel (pulpe blanche) la rate
Zone para-corticale des Gg lymphatiques
CELLULES DE L’IMMUNITE INNEE (NATURELLE, NATIVE)
1-MONOCYTE- MACROPHAGE :
03 compartiments:
Médullaire: précurseurs
Sang : monocytes
Tissulaire: macrophages
Macrophages :dérivent des monocytes sanguins, présente 8 % des leucocytes sanguins ½ vie : 12 -100 heures.
Poumons, séreuses : Macrophages
Foie : Cellule de Kupffer Phagocytes :
Os : Ostéoclaste PN, Monocytes-Macrophages, cell
SNC : Cellule microgliale dendritiques
Reins : Cellule mésangiale CPA : (CMH II)
a- Marqueurs de surface : : LB, Macrophages, cell dendritiques
CMH I et II, CD14+
Récepteurs : R-Cytokines, R- Fc des IgG (FCyRl, FCyRII) et IgE , Recp C3b,C4b (CR1)
molécules d’adhésion : LFA-1, ICAM-1
b-Molécules produites :
Enzymes protéolytiques : collagénase, elastase, protéase
Composants de complément, facteurs de croissances et facteurs de coagulation
Cytokines (IL-1, IL-6, TNF)
facteurs chimiotactiques, métabolites de l’acide arachidonique, radicaux oxygénés
c-Fonction :
1) Phagocytose (lysosomes+++)
2) Présentation de l’antigène aux LT
3) Cytotoxicité cellulaire anticorps dépdt ADCC : Facilitation de la phagocytose via RFc des Ig
*Présentation de l’antigène :
Les peptides issus de la dégradation de l’Ag sont présentés aux LT par les molécules du CMH
L’IFNy active les macrophages : Augmente l’expression des molécules HLA I et II, et potentialise la
production des cytokines par les macrophages
2- POLYNUCLEAIRES :
Noyau polylobé, cytoplasme fih des granulations ayant des affinités tinctoriales différentes (coloration MGG)
Trois catégories:
A. Le polynucléaire neutrophile : 60 à 70% des leucocytes sanguins.
- Cellule phagocytaire à courte durée de vie : 4-10 h
- Noyau segmenté, cytoplasme abondant et basophile
- Enzymes : Myéloperoxydase, collagénase, elastase, lysozyme + radicaux oxygéné
- Capacité de migrer en réponse à un signal chimiotactique : 1ère cell phagocytaire à se mobiliser
- Fixe et phagocyte les particules opsonisées par le complément et les anticorps.
- Récepteurs membranaire : R-Cytokine (IL-8) + le R- fragment fc des IgG(FcyII , RFcylll) + R-fraction du
complément (C3b et C5a), CMH I
- Rôles : Bactéricide bactéries extracellulaires+++, clearance des complexes immuns
C. Le polynucléaire basophile :
- Cellule mature à sa sortie de la moelle osseuse.
- Exprime des récepteurs pour les IgE (RFcԐI).
- Rôle important dans les mécanismes de défense contre certains parasites.
- Réactions d’anaphylaxie IgE dépendantes et IgE indépendantes.
3. CELLULES DENDRITIQUES :
CPA professionnelle car elles sont les seules capables de stimuler LT naïfs, et capable d’activer LB naïfs et
mémoires
Ontogénie : précurseur commun (CD34+) dans MO selon 2 voies
précurseur myéloïde : DC interstitielles = DC1
précurseur lymphoïde: DC plasmocytaires et lymphoïdes = DC2
Conclusion : CD immature est dans les tissus périph, elle phagocyte (endocyte) mais ne présente pas, CD mature
est dans les OLII, elle présente mais ne phagocyte pas
CD immature CD matures
CMH II Intracellulaire++++ très peu membranaires Membranaire++++
CD1a +++ +
CD 32 : capture Ag et phagocytose +++
Présentation antigènes Non Oui
Stimulation LT + +++
molécules de costimulation : CD40, CD80
Molécules d’adhésion : CD54, CD58 + +++
IL12 + +++
Recpeteur chimiokines CCR6+++ peu de CCR7 CCR7+++ peu de CCR6
4. LYMPHOCYTES NATURAL KILLERS :
3ème population lymphocytaire : non T, non B
10-15% des lymphocytes dans le sang circulant
Pas de récepteur spécifique de l’antigène : activité cytotoxique s’exerce directement sans spécificité, sans
sensibilisation préalable par un Ag
Morpho: LGL = Large Granular Lymphocyte = Grande taille, cytoplasme important, Granules
intracytoplasmiques cytotoxiques: Perforine, granzymes
Phénotype : CD56 (molécule d’adhésion) et CD16a (contrairement au macrophage CD16b)
5. MASTOCYTE :
- Grosses granulations cytoplasmiques.
- Bref passage sanguin, distribution tissulaire.
- Récepteur de haute affinité pour les IgE.
- Récepteurs pour certains produits de dégradation du complément.
- Rôle dans la lutte contre certains parasites.
QCM :
Les défensines sont des molécules de l’immunité innée mais pas les perforines (LT8 et NK:/ )
NK : anti-tumorale et anti-virale
CELLULES DE L’IMMUNITE SPECIFIQUE
I. LB
5 à 15% des lymphocytes circulants
Au niveau de la rate:
les LB immatures acquièrent l’IgD de surface = LB matures = naïfs fonctionnels exprimant IgM et IgD
la masse totale des LB est renouvelée tous les 3 jours (demi vie = 3 JRS) sauf les LB activés par un Ag restent
vivants et passent vers les OL II et colonisent les zones LB dpd en formant des follicules primaires.
Activation des LB: reconnaissance de l’Ag natif sans présentation (contrairement aux LT)
1- Activation thymo-independante : ne necessite pas la presence des TH2 pour produire des AC (IgM++) et
n'induit pas de mémoire:
- type 1: proliferation polyclonale des LB (activation des recepteurs communs à tous les LB non le BCR) par des
Ag mitogènes
- type 2: proliferation monoclonale des LB (activation du BCR ) par des determinants sucrés répétitifs
2- Reponse secondaire:
- la phase de latence (1-3 jrs) est raccourcie
- le plateau dure plus longtemps et décroît plus
lentement.
- Quantité IgG plus importante
- LB mémoire et non pas les naïfs
- L’isotype produit est l’IgG (commutation isotypique qui
nécessite la coopération des LT et l’intervention des cytokines>> la secondaire est Tdpd) et peu IgM.
- maturation d’affinité : IgG de grande affinitée (mutation somatique des gènes des Ig)
CD Rôle
19 100% des LB, le plus spécifique. Exprimé très tôt et disparait au stade de plasmocyte
20 À partir du pré LB
21 signal de co-stimulation, protection vis-à-vis de l’apoptose
23 Rc Fc II
25 RC IL-2
40 Intervient dans l’interaction LT-LB en se liant à son ligand CD40 ligand.
3- Molécules déadhésion : LFA1/ LFA3 / VLA1
4- Autres:
- HLA1 / HLA2 d’une façon constitutive (100% des LB)
- CD25 sous population après activation (25% des LB)
II. LT :
MATURATION-DIFFERENCIATION DES LT :
Le progéniteur lymphoïde MO thymus : différenciation-maturation dans le sens cortex-médullaire
SELECTION INTRA-THYMIQUE :
a) La sélection Positive
Implique les thymocytes à TCR (α, β) DP et les TEC de la corticale qui expriment CMH I et II
Basée sur l’affinité entre le TCR et CMH
Forte ou faible affinité : meurent par apoptose ou délétion clonale.
Les cellules sauvegardées seront simples positives pour le CD4 ou le CD8, elles poursuivent leur maturation
et passent la sélection négative
b) La sélection négative :
Se déroule fel versant médullaire de la jonction cortico-médullaire en présence des CPA + TEC de la
médullaire
Thymocytes qui réagissent contre les peptides du soi = éliminés par apoptose ou délétion clonales.
Les thymocytes (devenus LT matures) quittent le thymus OLII (aires T dépendantes), ces LT au repos en
attente d’une éventuelle rencontre avec l’Ag sont dits LT naïfs
Le contact T-CPA provoque l’activation des enzymes : les Protéines Tyrosine Kinases (PTK) aux contacts des
régions intra cytoplasmiques du TCR/CD3 riche en motifs d’Activation basé sur la phosphorylation de la Tyrosine
QCM :
TCR : hétérodimère 95 % (chaine + chaine) et 5 % (chaine gamma + chaine delta)
Le TCR est restreint au CMH, polymorphe++++
LT activé= CMH II + CD40L (ligand de CD40 des LB) + CD25 = Recp IL2
TLR (cell dendritiques) : imunité innée not spécifique
LB LT
Phénotype CD 19+++ CD 20 CD21 CD4 ou CD8, CD3
Réaction thymo-dépdt CD40 CD40L
Récepteur GR mouton - +
Facteur de croissance IL 6 IL 2
Localisation GG sous-corticale para-corticale
Déf : glycoprotéines transmembranaire (insoluble) exprimé par les leucocytes, C endothéliales et les plaquettes
5 principales familles : Sélectines, intégrines, mucines, cadhérines et superfamille des immunoglobulines
I-Selectines :
Structure : Partie Intracytoplasmique, partie transmembranaire, partie extracellulaire composée de :
- Domaine de lectine : interaction avec un ligand, dépendante de Ca2+, portant des motifs sucrés
- Domaine d’homologie avec EGF 1
- Séquences courtes et répétée (SCR2) homologues avec les protéines régulatrices du complément
Il existe des formes solubles de selectines issues d'un clivage protéolytique ou d'un épissage alternatif. Ces
selectines jouent un rôle de régulation de l'adhérence.
Ligands : les Sialomucines, molécules transmembranaires comportant un groupe sialyl-lewis : Acide Sialique++
Types de selectines : trois types, qui ne diffèrent que par leur nombre de motifs répétitifs : SCR
PS ! P et E ne sont exprimés que lorsque y a inflammation : activation des cellules endothéliales : expression des P
puis des E (2-6h), les selectines stimulent la sélection des cytokines = Amplification pour activer la diapédèse
II- Intégrines
Structure :
Glycoprotéines membranaires liées au cytosquelette de la cellule.
• constitués d'un hétérodimère (αβ) lié de façon non covalente.
• α contient (3-4) sites de fixation des cations bivalents
(Ca++,Mg++) nécessaires à l’interaction avec le ligand.
Activation : Elles se présentent sous une conformation inactive, et sont stimulées par les chimiokines. Une fois
activées clustering et changement conformationnel qui leur permettra de lier leur ligand.
III- CAMs de la superfamille des Ig :
Structure :
-Glycoprotéines membranaires, riches en cystéines.
-Un ou plusieurs domaines Ig-like, interagissent avec les intégrines.
Sous-familles : 6
Exprimés
• ICAM-1 (CD54) Leucocytes (constitutives), cell endothéliale
induite par IL-1, TNFa ou IFN
• ICAM-2 (CD102) Endothélium + plaquettes : constitutives
• ICAM-3 (CD50) CPA : constitutive
• PECAM-1 (CD31) Leucocytes + plaquettes : constitutive
• MAdCAM-1 constitutive sur l’end. des muqueuses
• VCAM-1 (CD106) Endothélium : induite par IL-4, IL-1, TNFa
Le rolling (Roulement) :
Les cellules endothéliales activées expriment les P-sélectines (les premières) et E-sélectines, secrètent
chimiokines IL-8
Les leucocytes roulent sur l’endothélium et ralentissent (adhérence réversible)
La transmigration transendothéliale :
réarrangement directionnel du cytosquelette des leucocytes
Les leucocytes traversent la paroi vasculaire par :
Diapédèse : passage entre deux cellules endothéliales.
Emperipolèse : passage à travers la cellule endothéliale.
Les molécules impliquées sont les intégrines et leurs ligands
Pathologies : déficit en molécules d’adhésion LAD (Leucocytes adhesion deficiency ):
1. LAD I : défaut d’expression de la chaine b (CD18)
retard de chute du cordon ombilical
infections bactériennes sévères
défaut d’adhésion des PNN et des Mn
mort dès l’enfance
2. LAD II : anomalie de la fucosyl transférase >> déficit d’expression du ligand des sélectines : défaut du Rolling.
adhérence normale.
QCM :
Roulade : Sélectines
Adhésion stable lors de la diapedèse : intégrines
Lors de l’inflammation : marginalisation des PN et LT et non pas Macrophages
IMMUNITE ANTI-INFECTIEUSE
*ADCC (Cytotoxicité AC-dépendante) : NK + macrophage et PE. Implique IgG/IgE pas les autres
LE SYSTEME DU COMPLEMENT
I- Définition
Plus de 35 protéines plasmatiques et membranaires, thermolabiles (T°sensibles), douées d’activité
d’opsonisation-phagocytose. PM : 70 – 600 KD. Demi-vie : 24-48hr. Se répartissent en :
1. Protéines effectrices
2. Protéines régulatrices
3. Récepteurs membranaires des fractions du complément.
La seule protéine qui circule à l’état actif (activité enzymatique intrinsèque) est le facteur D
III- Nomenclature
La majorité : lettre C en majuscule suivie d’un chiffre, ex : C1, C2, C3
D’autres sont désignées par l’appellation « facteur » : facteur D, facteur B
Quand une protéine est clivée, les fragments sont désignés par des lettres en minuscule: C2a, C2b
Le petit fragment est désigné par « a » et le gros par « b », le contraire est valable avec C2 berk
Pour C1 : C1s, C1r et C1q, il ne s’agit pas de fragments de dégradation mais de sous-unités.
Cascades d’activation
1- La voie classique
Le C1 circule dans le sang sous forme de pentamère (C1r-C1s)*2 + C1q.
C1q :
Activation C1 Structure en Bouquet de 6 tulipes : 6 têtes, sur chacune un site de fixation à l’activateur
Tous les activateurs de la voie classique sont reconnus par le C1q.
C1s : unité fonctionnelle de C1
C1r : Sérine protéase
*La présence de deux IgG est nécessaire pour l’activation du C1 alors qu’une seule IgM est suffisante
Activation C4 Le C1s activé clive C4, libérant 2 frag : C4a (anaphylatoxine) libérée et C4b se fixe à la surface de l’activateur
Activation C2 Le C4b fixé à l’activateur devient un accepteur du C2 = complexe C4b-C2. Le C2 fixé devient la cible du C1s
qui le clive en : C2b qui est libéré + C2a qui reste fixé au C4b et porte une activité enzym (sérine protéase).
Le complexe C4bC2a = C3 convertase de la voie classique
Activation C3 La C3 convertase clive C3 et libère: C3a (anaphylatoxine) qui est libérée et C3b qui se fixe à la C3 convertase.
Le complexe C4bC2aC3b = C5 convertase de la voie classique
Activation La C5 convertase clive C5 libérant : L’anaphylatoxine C5a, qui est libérée et le C5b qui se fixe sur l’activateur.
c5 c6 c7 C5b interagit avec C6 = C5b-C6 qui va interagir avec le C7 = trimère C5b-C6-C7.
La formation de ce complexe : les protéines deviennents hydrophobes = peuvent se fixer aux lipides mbaires
Activation Le complexe C5b-C6-C7 fixé aux lipides mb capte le C8 = C5b-C6-C7-C8 qui sert de récepteur au C9.
c7 c8 c9 Plusieurs molécules de C9 (6 à 12) viennent se fixer au complexe tétramérique = complexe d’attaque
membranaire C5b-C6-C7-C8-9n = CAM qui s’insère dans la bicouche lipidique = canal transmembranaire
responsable de la lyse cellulaire par hyperosmose.
2- Voie alterne
En phase liquide, et en absence de toute activation, la molécule C3 s’hydrolyse spontanément = C3H2O qui
ressemble au C3b (C3b-like).
La C3H2O se fixe sur l’activateur, lie le facteur B qui sera clivé en deux fragments : Ba et Bb par le facteur D.
Le fragment Ba est libéré dans le milieu, et Bb + C3H2O = C3 convertase alterne d’initiation (C3H2OBb)
La C3 convertase clive d’autres C3 en C3a+ C3b
C3 se fixent à la surface cellulaire pour constituer de nouvelles C3 convertase alterne plus stable
(C3bBb) = boucle d’amplification
C3b se lient à la C3b-Bb pour former la C5 convertase alterne (C3b)nBb
La C5 convertase clive C5 en C5a et C5b, et à partir de ce moment, la cascade identique
Démarche diagnostique :
CH50, C3, C4 normaux Arrêt des investigations
CH50, C3, C4 élevés Inflammation et infections
CH50, C3 et C4 Hyper-activation de la voie classique ou de la voie des lectines
Insuffisance hépatocellulaire
Deux déficits héréditaires « invraisemblable» : on explore C1q
C3 C4 normal activation de la voie alterne (cataboliser C3 sans passer par C4)
C3 normal C4 activation de la voie classique
CH50 déficit en C4
déficit en C1 inh (hyperactivité du C1s donc hyper-catabolisme de C4)
C3 et C4 nrml déficit spécifique en : C1, C2 …
s’il y a méningococcies : déficit en C5 C6 C7 C8 (le déficit en C9 est asymptomatique)
QCM
• Voie classique : C1, C2, C4
• Voie alterne : C3, B, D
• Voie classique activée par Complexes immuns à IgM ou IgG (G1, G2, G3), l’IgM : 1 seule, berk w l’IgG lazem 2
• Voie alterne : pas besoin d’AC, activée directement par les germes
• IgG n’active pas la voie alterne (doesn’t need it)
• Prélevement : sang total, tube sec
• Activation de la voie classique : C4 < 150mg et CH50 (si déficit isolé C4 = déficit tout court)
• œdème angioneurotique = déficit C1inh hyperconsommation C4 Déficit C4
• Le déficit en C1inh (angio-œdème neurotique) donne une une diminution des facteurs de la voie classique
(C1,C2,C4) par hyperconsommation, pas le C3, Transmission AD
• C1, C2 ou C4 : lupus
• Méningo chez enfant garçon : dosage C3d, déficit Properdine, lié à X
• Méningo + CH50 à 0% = déficit CAM, AR, touche fille et garçon (sœur asympto : vaccination méningo berk)
• Anaphylatoxines : C3a et C5a : réaction inflammatoire
• Opsonines : C3b, C3bi, C3dg, C3d, et C4b : phagocytose
• C1q : CH50 c tout
• C1q, s, r spécifique à la voie classique, la voie des lectine lala
• Dysrégulation voie alterne : sd hémolytique et urémique (défici
CYTOKINES ET CHIMIOKINES
I- Cytokines
1- Nomenclature :
Cytokine : désignation générale des molécules de signalisation
Chimiokine : cytokine chimiotactique
Lymphokines : produites par des LT
Monokines : production exclusive par les moncytes/macrophages.
Interleukine : support de communication entre les différentes sous-populations de cell immunitaires
2- Propriétés générales:
Glycoprotéines de faible poids moléculaire (15 - 60 kD), solubles
Médiateurs non spécifiques de l'antigène
Sécrétion brève, de novo, généralement à courte distance
Pléiotropisme : une même cytokine peut avoir plusieurs points d'impacts cellulaires et tissulaires
Redondance : des cytokines différentes peuvent avoir des actions identiques
Mode d’action : Autocrine, Paracrine, Endocrine
3- Récepteurs :
La liaison Récpeteur-Cytokine est plus spécifique que la liaison AC-AG ou Rc-Hormone
Structure :
Domaine extracell : conservé
Domaine transmembanaire : hydrophobe, deux à trois chaînes :
Chaîne α : affinité et spécificité
Chaîne β (éventuellement γ ) : transduction du signal, commune à plz récep
Domaine intracell : svnt sans activité Tyrosine kinase
5 familles structurales :
Type Récepteurs des DESCRIPTION
I Hématopoietines domaine extracellulaire : 04 cystéines et un motif WSXWS
II Interférons 04 cystéines conservées dans leurs domaines extracellulaires.
III TNF nombre variable de domaines extracellulaires homologues riches en cystéines
IV Superfamille des Ig domaines immunoglobulines-like. Deux sous-grp :
IL1R : No activité tyrosine kinase
Facteurs de croissance : activité tyrosine kinase
V Chimiokines 07 régions transmembranaires + protéine G
Les chaines de transduction de signaux communes entre les différents récepteurs de cytokines expliquent la
redondance des effets des cytokines ; et la conséquence de ce phénomène peut être fatale en cas de déficit exp :
déficit en IL2Rγ = déficit immunitaire profond très souvent létale : SCID = déficit immunitaire combiné sévère
5- Sources cellulaires de cytokines :
LT4 : la principale source de cytokines
6- Classification fonctionnelle :
B/ Antivirale :
IFN Monocytes-mac • activité antivirale, anti-tumorale
alpha LB • augmentent l’expression CMH I
IFN fibroblastes et • augmentent l’activité cytotoxique des CTL et NK
beta cell endothél • Trt de certaines infections : hépatite, sarcome de Kaposi
4) Cytokines de l’hématopoïèse :
IL-3, 7, 9 : prolifération, différenciation des progéniteurs médullaires
IL5 : croissance et diff des précurseurs des éosinophiles et activation des éosinophiles matures
GM-CSF, G-CSF, M-CSF
II- Chimiokines :
Cytokines chimiotactiques : recrutement des leucocytes vers le site inflam
Produites sous stimulation de : IL-1, TNF
Sources variées : hépatocytes, fibroblastes, leucocytes, cell épithéliales
Le chef de fil des chimiokine est l’IL-8 : aussi appelé -chimiokine : synthétisée par les cell epithéliales,
Son rôle principal est d'assurer le recrutement des PNN (Pyogène)
Petite taille (90 à 130 aa), et 4 résidus cystéines conservés.
Classification en fonction des résidus en région N-terminale : 50 chimiokines différentes distribués sur 20
récepteurs différents
4 familles disctinctes de chimiokines avec 20 à 45% d’homologie :
Familles Exp
CxC : deux premières cystéines séparées par un AA CXCL8 (IL-8): Neutrophiles
CXCL7 (NAP-2): Basophiles
CXCL12 (SDF-1): LB
CC : deux premières cystéines adjacentes CCL2 (MCP1): Monocytes
CCL5 (Rantes): Monocytes
CCL1 (eotaxine): Oesinophiles
XC : La 1ère cystéine est remplacée par un autre AA XCL1 et XCL2 : Lymphocytes et NK
CXXXC : 3 AA aléatoires entre les 2 premières cystéines CX3C L1 (Fractalkine): permet l’adhérence des
leucocytes sur les cellules endothéliales
QCM :
Cytokine : glycoprotéine de bas poids moléculaire
IL6 : facteur de croissance des LB et plasmocytes : prolifération et maturation
IL2 : facteur de croissance des LT
Pro-inflammatoire (exp sepsis) : IL1, IL6, TNF
TNF : expression des molécules d’adhésion sur les cell endothéliales
NE sont pas spécifiques de l’antigène (évident)
TH2 : IL 13, 10, 4, 5 : voie de l’allergie= HSI (favorise LB = production IgE)
IL3 n’est pas une cytokine immunitaire mais hématologique (IL-3, 7, 9)
Les cytokines ne traversent pas la bicouches lipidiques, ils ont des récepteurs membranaires
IL12 n’est pas produit par LT, only cellules non spécifiques
Susceptibilité aux mycobactéries : anomalie IL12 et INF (interféron)
CMH
1- Def : glycoprotéines membranaires immunogènes et très polymorphes codés par une série de gènes
dénommée CMH = HLA : groupe multigénique (>30 gènes), multiallélique et d'expression codominante.
HLA
Classe II III I
Position Centromérique Entre B et DR Télomérique
Taille 1000 kb 1000 kb 2000 kb
Nbr de gènes 32 30 > 20
Gènes DP DQ DR C4, C2, FB, TNF … B C A
Produit du HLA-DP HLA-DQ HLA-DR Protéines du complément HLA-B HLA-C HLA-A
gène αβ αβ αβ C2, C4, Facteur B..
TNF-α, TNF-β …
4- Distribution cellulaire:
HLA I : ubiquitaire, la plupart des cell nucléées. Absents : GR, neurones, Os, cartilage
HLA II : Restreinte à certaines cellules
CPA : LB, monocytes/mac, Cellules dendritiques (Langerhans, cellules interdigitées du ganglion)
LT après activation
5- MOLECULES HLA DE CLASSE I
Les gènes des loci HLA A, HLA B et HLA C codent pour la chaîne des molécules HLA de classe I.
Structure HLA I:
02 chaînes associées de façon non covalente : une chaine α lourde et une chaîne légère : 2microglobuline
Chaîne :
Glycoprotéine transmembranaire, PM : 44 Kd, 345 Acides aminés.
Polymorphique, Glycosylée, elle comprend :
région extracell N term organisée en 3 domaines : 1, 2, 3 d’environ 90 aa chacun
région transmembranaire hydrophobe d’environ 25 aa
région intra-cytoplasmique (C terminale) de 30 à 40 aa
2-microglobuline :
Protéine externe, 12 Kd, 99 aa
Monomorphe, Non glycosylée, gène situé sur le chr 15
Secrétée en excès par rapport à la chaîne et peut exister sous forme libre dans le sérum.
Totalement extracellulaire, s'associe de façon non covalente au niveau du domaine 3
6- MOLECULES DE CLASSE II
La région HLA de classe II comprend trois sous régions principales : DR, DQ et DP.
- Les gènes A (DRA, DQA et DPA) codent pour une chaîne
- Les gènes B (DRB, BQB et DPB) codent pour une chaîne
Structure des molécules HLA classe II :
Glycoprotéines transmembranaires composées d'une chaîne α de 35 KDa et d'une chaîne de
26-29 KDa associées de façon non covalente
Chaque chaîne est constituée de :
Deux domaines extracellulaire N terminaux : 1 et 2 , 1 et 2 d’environ 90 aa chacun.
Une région transmembranaire
Une région intracytoplasmique C terminale
Les domaines 1 et β1 forment entre eux la cavité du peptide
Le peptide immunogène de 13 à 25 aa est présenté par les molécules HLA II aux TCD4+
7- Rôles
1) Sélection thymique pour LT : sélection positive et sélection négative des thymocytes.
2) Régulation des fonctions de cytotoxicité des cellules NK : CMH I
3) Présentation de peptides antigéniques aux lymphocytes T :
- CMH I présentent aux LT CD8+ : protéines du cytosol (endogènes) les exposent à la surface.
NB : certaines protéines exogènes sont présentés par CMH I : présentation croisée (cross presentation)
- CMH II présentent aux LT CD4+ : protéines ou des particules du milieu extérieur
HLA Classe I HLA Classe II
HLA : A, B C : classiques HLA DP, DQ et DR
Locus génétique Chaine lourde Gène A chaine
HLA : E, F, G : non classiques Gène B chaine
Structure Chaîne + 2 microglobuline Chaîne + Chaîne
Domaines polymorphes 1-2 1-1
Expression cellulaire cellules nucléées de l’organisme CPA : dendritiques, Macrophages, LB
sauf : GR, neurones, Os, cartilage LT activée
Présentation de l’antigène Lymphocytes T CD8+ (cytotoxiques) Lymphocytes T CD4+ (auxiliaires)
Peptide présenté Protéines produites dans le cytosol Protéines extracellulaires +++
(Endogènes) : virus, tumeurs (Exogènes) : greffes
Taille du peptide présenté 8 à 10 aa 13 à 25 aa
Modulables par INF , , , TNF INF , TNF ,, IL-4, IL-13
par PGE2
QCM :
HLA II : hétérodimère, liaison non covalente, transmembranaire type 1, présente l’Ag exogène
HLAII : CPA + LT activé
HLAII : 3gènes liés
B2m : chaine légère de HLAI, monomorphe, extracellulaire, non glycosylée, Ch15
HLA : expression autosomique codominante
GREFFE D’ORGANE
• Autogreffe ou greffe autologue : D = R (donneur = receveur)
• Isogreffe ou greffe syngénique : D et R sont génétiquement identiques (Jumeaux)
• Allogreffe : D et le R sont de la même espèce
• Xénogreffe: Le D et le R sont d’espèces différentes.
Degré d’immunogénicité : B>DR>A>C
Exploration de la compatibilité :
-Groupage ABO
-Groupage HLA : A-B-DR : les Ag entre D et R ↑les chances de survie du greffon
-Sérologie virale : CMV, herpes, EBV, VIH, HCV et HBV
-Survie de la pré-immunisation:
Cross-Match (CXM) : Obligatoire
Test de micro-lympho-cytotoxicité dépendant du complément
Détectant la présence d'IgM ou d'IgG anti-HLA I ou II du donneur
Sérum du receveur + lymphocytes du donneur
Si lyse = positif = greffe formellement contre-indiquée
Permet d’éviter le rejet hyperaigu (suraigu)
Culture mixte lymphocytaire :
LT du receveur qui prolifèrent en présence de LT irradiés du donneur
Cette prolifération se mesure par la thymidine tritiée
Explore HLA II (non détécté par sérologie)
Obligatoire avant toute greffe de moelle ! (mais pas pour tous les organes)
Le rejet de greffe :
Le rejet est transférable par des LT ou par le sérum, un receveur immunodéficient = pas de rejet !
Rejet hyper-aigu (suraigu) Rejet aigu Rejet vasculaire
premières minutes/heures premiers mois chronique
Mécanisme humoral (vasculaire) Mécanisme cellulaire : CTL, T8, Mécanisme mixte
IgG anti HLA des cellules endothéliales T4, NK Une infection par CMV
Les cell endothéliales rénales Les cell attaquent les cellules peut inhiber ce rejet
expriment Ag ABO (seule la parenchymateuses et non pas les
compatibilité Syst ABO est nécessaire cell endothél (moins grave)
pour les greffes de Rein, Rhésus lala) Réversible sous Trt
Irréversible
QCM :
Dans la greffe de Moelle, plus de chance de trouver un HLA identiques chez la fraterie
L’incompatibilité ABO contre-indique la greffe rénale (rhésus lala)
L’ incompatbilité HLA partielle est tolérée dans une greffe de Rein, mais contre-indique une greffe de Moelle
Cross match : le donneur donne LT, receveur : sérum. Détecte les AC cytotox allogéniques
Réaction mixte lymphocytaire : HLA II
Rejet hyper aigu : cross match positif
IMMUNOGLOBULINES
I. Introduction :
- Glcycoprotéine globulaire produite par les plasmocytes
- Existent sous forme soluble dans les liquides biologiques, et membranaires : BCR Le plasmocyte secrète :
- EPS : zones 1. AC
- Hétérogénéité extrême (l’homogénéité est pathologique) 2. Chaine J
- Gènes codant pour les immunoglobulines : indépendants 3. B2microglobuline
- Kappa : Chr 2 (chaine légère HLA I)
- Lambda : Chr 22
- Chaines lourdes : Chr 14 : VDJC : Gènes V (variable), C (cst), J (jonction), D (diversité)
Multigénique, subissent des réangrements au cours de l’ontogenèse et au cours de la maturation
*** les gènes de diversité (D) ne codent que pour les chaines lourdes des Ig et le TCR des LT
- Codées par des gènes appartenant à la Super Famille des Immunoglobulines :
Ig
TCR / BCR
CMH
Intégrines
Ces gènes codent pour des protéines qui ont une organisation structurale en domaines (domaine = 100 aa
stabilisés par pont disulfure), quand la protéine n’est pas une Ig, on appelle ces domaines « domaines Ig-Like ».
5 chaines lourdes : Gamma (), Alpha (),Delta (), Mu (µ), Epsilon ()
2 types de chaines légères : Kappa (), Lambda ().
Chaines H : 1 domaine variable 1VH et 4 domaines constants pour IgM
et IgE, 3 pour IgG, IgA et IgD
Chaines L: 2 domaines = 1VL et 1CL.
Ig G Ig A Ig M Ig D Ig E
Sous-classes 1, 2, 3, 4 1, 2 - - -
Monomérique Dimérique++ Mono Pentamérique Mono Mono
PM (KD) 150 150-350 900 170-200 190
Glucides 1% 5% 10% 9% 13%
% sérique 75- 85% 7-15% 10-15% 0.3% 0.003%
Dosage sérique 12 à 14 g/l 2 à 4g/l 1,2 à 1,5g/l 0,025g/l 0.00005g/l
Demi-vie : jr 21 jr . IgG3 : 7jr 6 5 3 2,5
Valence 2 2 10 2 2
Domaines H 4 4 5 4 5
Fixation au C1q Ig 1, 3++ +/- Ig2 No +++ No No
Voie alterne Agrégées : agglutinant Agrégées Agrégées
Fixation cell PN, Mono, Macro, NK Cell éptheliales BCR du LB Mastocytes PB, Macr
Transfert placentaire Immunité des Ac naturel : ABO Le pontage de 2 IgE
(1, 3 et 4 mais pas muqueuses agglutinne irrég pdt la adjacentes induit la
Autres IgG2), actif, à partir Régulation de la Premier Ac grossesse dégradation des
20 SA flore bact : produit lors d’une mastocytes et
Fixation à la prot G et bactériost en réponse immune basophiles
A du staph synergie avec la Iaire
Lactoférine
1. IgG : IgG 3 présente la région charnière la plus longue, plus sensible aux protéase, demi-vie plus courte (7jr),
forte aggrégabilité
2. IgM : polymérisation par les ponts disulfures et la chaine J
La chaine J :
15KD, 129 aa , 8 demi cystéine
pas d’homologie avec les Ig
Synthétisée par les plasmocytes à IgM,A mais également G
3. IgA :
A1 A2
région charnière longue = sensible Pas de région charnière = résistance
sérique, majoritaires dans le sérum. A2= IgAs (sécrétoire)
Monomérique Dimérique (liaison non covalente par Pièce
sécrétoire et Chaine J)
le composant sécrétoire est produit par la cellule épithéliale, confère une résistance aux enz protéolytiques
No IgA dans le LCR et l’humeur aqueuse
4. IgD
A été mise en évidence grâce à l’étude de Myélome
Région charnière longue : grande sensibilité à la protéolyse.
Intravasculaire
Homologie avec l’IgG, augmente pendant la grossesse
5. IgE :
C’est l’Ig la plus glycosylée, demi vie la plus courte.
Elle est Homocytotrope (ne peut se lier qu’à des cellules de l’espèce à laquelle elle appartient)
HYPERSENSIBILITES
HS I HS II HS III HS IV
Immédiate Cytotoxique Semi-retardée : 6-8hr Retardée >12hr
AC IgE IgG (IgG3 et IgG1) ou IgM Complexe à IgG Th1 Th2 Th17 CD8 cytotox
Ag Ag solubles Ag cellulaire ou matriciel Ag solubles Ag solubles Ag cellulaire
Cell Mastocytes Phagocytes PN Macro PE PN CD8 Cytotox
effectrice PB, PE (Macrophage,PN), NK Plaquettes
Complém anaphylatoxine C3a, Voie classique+++ Voie classique (IgM, IgG1
C4a, C5a : et IgG3) Aucun rôle
dégranulation des Voie alterne (IgA)
mastocytes
1. Choc 1. Maladie hémolytique 1. LED 1. Dermite de contact : Eczema de
anaphylactique du nouveau-né 2. Vascularite contact
2. Urticaire de 2. Accident 3. PR 2. HS à la tuberculine
Exmlp contact transfusionnel 4. Sclérodermie 3. HS granulomateuse : TBK, sarcoidose
3. dermatite 3. AHAI 5. Maladie sérique… 4. Réaction Jones-Motes
atopique 4. Anémie Biermer 6. Réaction d’Arthus 5. Psoriasis
4. Asthme 5. Cytopénie médic 6. Vitiligo
5. Rhinite 6. PTI 7. Pelade
allergique 8. Toxidermie
6. allergie 7. Rejet hyper aigu d’ 7. EI, GNA, Lèpre, VHB, 9. Dermatite atopique
alimentaire allogreffes VHC 10. Asthme chronique
8. Sd GOODPOSTURE 8. Parasitoses++ 11. Rhinite chronique
9. Pemphigus vulgaire 9. pneumopathies 12. PR
10. Urticaire chronique allergiques 13. SEP
11. RAA extrinsèques : poumon 14. Crohn
12. Myasthénie du fermier, mdie des 15. Diabète type I
13. Thyroidite éleveurs de oiseaux 16. Maladie coeliaque
17. Rejet de greffe
Hémato : II
Microbes : III (sauf TBK)
Dermato : IV
Goodpasture : II, LED : III, Dermite de contact : IV
I- Hypersensibilité I (immédiate = anaphylaxie)
1) Déf : Phénomoène Ig-E dépendant lié à la libération de médiateurs par les mastocytes et les basophiles
2) Eléments de l’HS I :
1. Ig-E
2. Cellules effectrices : mastocytes, basophiles, PE
3. Médiateurs préformés et néoformés
4. Allergènes
1- IgE et leurs récepteurs :
Homocytotropes : allergisants
Durée de vie courte (2,3 jrs), le durée de vie augmente quand ils se fixent sur les cellules : plz mois
2 types de récepteurs :
- RFCε I: forte affinité : tétramérique 1α 1β 2. Exprimé de façon constitutive sur les mastocytes tissulaires
et les basophiles sanguines
- RFCε II (=CD23) type integrine, faible affinité : exprimé sur éosinophiles, macrophage et LB, inductible par
IL-4 et induit la sécrétion d’IL-6 (Monocytes, macrophage)
Req : Il existe des dégranulations sans IgE : médicamenteuse anaphylatoxine C3a, C4a, C5a
2- Cellules effectrices :
PB : contient des Rs d’IgE (RFCεI et RFCεII)
Mastocytes : 2 types selon la localisation
Muqueuses : contient tryptase seulement
Séreuses : contient Tryptase, chymase, carboxypeptidase… secrète plus d’histamine
PE
3- Médiateurs
Préformés :
1) Histamine : sécrété par les mastocytes, basophiles et plaquettes, par décarboxylation de l’Histidine.
3 types de récepteurs :
H1 : contractions des FML (intestins, bronches), ↑la perméabilité des vx, ↑ sécrétion du mucus
H2 : stimulation de la sécrétion acide par l’estomac
H3 : module la transmission des neurotransmetteurs au niveau présynaptique
2) Sérotonine : secrétée par les mastocytes et plaquettes : contraction FML + perméabilité
3) Facteurs chimiotactiques : ECF.A (des éosinophiles), NCF.A (des neutrophiles) : sécrété par les mastocytes
4) Protéases neutres : secrétés par les mastocytes : sécrétion du mucus + dégradation des Mb basales des Vx
5) Héparine : secrété par les mastocytes et basophiles : Hypocoagubilité
Néoformés :
1) PAF (patelet activating factor): lipidique, pro-inflammatoire et spasmogénique synthétisé par : mastocytes,
macrophages, éosinophiles et neutrophiles
2) Dérivés de l’acide arachidonique
Prostaglandines : produits par les mastocytes : Contraction FML + vasoD + ↑ perméabilité vasculaire
+ agrégation et dégranulation plaquettaire + prurit et douleur
Thromboxane A2
Leucotriènes : contraction FML 100x > Histamine
3) Cytokines : cytokines anti inflammatoires IL4 + TNFα et TGF
4- Allergènes :
Pneumallergènes (inhalation) : Pollens, Acariens, Herbacées, Moisissures, Urines et poils d'animaux.
Trophallergène (ingestion) : crsutacés, poissons, pénicilines
Dermallergènes (contact)
Transcutanés (injection)
L’allergène doit être bivalent au moins (au moins 2 épitopes différents) : l’allergène se fixe sur 2 IgE (pont)
5- Mécanisme :
Phase de stabilisation : asymptomatique (1er contact):
l’allergène est prit par les CPA activation Th2 IL4-IL13 activation LB production IgE qui vont toutes
se fixer sur les récepteurs des mastocytes et basophiles
Phase effectrice (2eme contact)
Phase précoce : fixation de l’allergène sur les IgE fixés à la surface des mastocytes et basophiles :
dégranulation immédiate 20-30 min et libération des médiateurs
Phase tardive : les cytokines activent les éosinophiles : Les éosinophiles secrètent aussi des cytokines (↑IgE )
Eléments de l’HSII
1. AC : IgG (IgG3 et IgG1) ou IgM
2. Ag : ce sont des Ag cellulaires :
Constitutifs de la Mb cell : exp Ag du syst ABO sur les Hématies
Adsorbé secondairement sur la Mb : certains médic
3. Système du complément : voie classique
4. Cellules effectrices : expriment à leur surface RFcR de l’IgG (I= CD64, II= CD32, III= CD16) et RC du
complément
Cellules phagocytaires (Macrophages, PN) : opsonisation/phagocytose
NK : ADCC
Mécanismes
1. Cytotoxicité complément-dépendante : le CAM induit la lyse cellulaire
2. Opsonisation/Phagocytose : opsonisation du complexe immun par C3b
3. Cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des AC : ADCC
LE COMPLEXE IMMUN:
1. La formation des complexes immuns : est en fonction de
1) Antigène : taille, propriétés physicochimiques, nombre de déterminants antigéniques
2) Anticorps :
Valence : 2 pour IgG, 5 pour IgM : l’IgM forme des complexes immuns de grande taille.
Affinité : une faible affinité amène complexes de petite taille
Nature immunochimique : pouvoir de fixer le complément.
3) Leurs concentrations respectives
4) Réactions entre le complexe immun et d’autres constituants plasmatiques.
III.PHYSIOPATHOLOGIE
1) Facteurs favorisants la persistance des complexes immuns:
Défaut de solubilisation par déficit en composants de la voie classique : C1q, C1r, C1s, C2 et C4
Déficit en facteurs de régulation : facteur H, facteur I
Défaut d’épuration : déficit en CR1 des GR, défaut de la phagocytose
Taille des complexes :
Excès d’antigènes (infestation massive) : CI de petite taille = solubles et forment des dépôts à distance
Excès d’anticorps (immunisations répétées), CI de grande taille : se précipitent
3) Rôle des PN :
- Libération des granules des lysosomes : ne phagocytent pas les complexes immuns
- Génération du NET : filets se lient aux bact, les piègent, activité bactéricide à distance sans les englober
4) Rôle des plaquettes : Les CI à IgG activent les plaquettes formation de microthrombus + la libération
d’amines vasoactifs, enzymes protéolytiques Prostaglandines, thromboxanes, facteurs de croissance
Types d’HS IV :
1. HS de contact
2. HS à la tuberculine
3. HS granulomateuse
4. Réaction Jones-Motes
QCM
Only IgE, pas d’IgG dans l’HS immédiate, We need 2 IgE (un pont)
Histamine préformé machi néoformé, sa demi-vie : 30 mns
Ac cytotrope = IgE = anaphylatoxie
IgE totale : RIST
IgE spécifique : RAST
Technique RAST c’est l’AC anti-IgE qui est marqué, non pas l’AG
Dégranulation des mastocytes : Allergène-IgE bivalent , anaphylatoxine C3a, C5a
les antihistaminiques n’inhibent pas la sécrétion ni la libération de l’histamine, mais la neutralise !
Allergie allimentaire : en priorité test cutané
hypersensibilité de contact Eczema de contact = type IV
extrait allergénique adsorbés= désensibilisation spécifique berk (pas test cutanés)
Pneumopathie eleveurs de oiseaux : HSIII donc rech AC + Ag précipitant
Maladie sérique : protéines hétérologues (sérum équin..) = apres qlq jr anaphylaxie arthralgie urticaire
Arthus = phénomène local, PN++
Ag spécifique : vivo test cutané, vitro IgE spécifique
Effecteurs atopie : mastocyte, PB, PE
Médic : les 4 types HS
ADCC = HSII
HSII = cytotoxique, HS IV = cellulaire
MALADIES AUTO-IMMUNES
La tolérance du soi : non-réponse immunitaire aux antigènes du soi. C'est un phénomène actif, induit par un
contact préalable avec l'antigène. Il implique les LT et, à un moindre degré, les LB.
Tolérance B :
Défaut de coopération avec les LT : en l'absence de LT auto-réactifs fonctionnels, les LB auto-réactifs seront
peu activés et ne secrèteront que des Ac naturels IgM, de faible titre, poly-spécifiques et non pathogènes.
Délétion (dans moelle osseuse) + Anergie : L’anergie peut avoir lieu dans la MO ou dans les OLS
Maladies Mécanismes
Anémie hémolytique auto-immune Fixation du complément sur la cellule portant l'antigène cible = opsonisation
Purpura thrombopénique idiopathique Opsonisation de la cellule portant l'autoantigène
Basedow Modification du signal transmis par un récepteur cellulaire :
Myasthénie en l’activant (anti-récepteurs de la TSH : Basedow)
en l’inhibant (anti-récepteurs de l'acétylcholine : Myasthénie)
LED Complexes Immuns Circulants (CIC)
Pemphigus pemphigoide, Good pasture Formation in situ de complexes immuns
La maladie coeliaque :
Hypersensibilité de type 4 à un antigène du gluten : la prolamine (protéine riche en lysine et en glutamine)
Génétique : HLA DQ8/DQ2 et DR3. (Présence obligatoire de DQ8 et ou DQ2)
Clinique :
- Enfant : anémie, diarrhée chronique, stéatorrhée, malabsorption, retard staturopondéral.
- Adulte : bilan d’infertilité, pas de retard SP, plus de 25% des patients adultes sont obèses.
Histologie : la biopsie jéjunale est l’examen le plus sûr : atrophie villositaire.
Biologie :
- Ac anti-cell endotheliale, anti-gliadine, anti-transglutaminase: le plus spécifique, 93 % des patients
- Les Ig retrouvés peuvent être de type A ou G
- Déficit en IgA : 10% des patients : rechercher des IgG anti TGT au lieu des IgA
Attention ! :
1) c’est les IgA anti TGT qui sont recherchées, contrairement aux autres MAI où il faut rechercher des IgG
2) Les taux des AC diminuent sous régime sans gluten : bon moyen d'apprécier la bonne observance
QCM :
ANCA : Wegner
Cas clinique : femme 28 ans, anémie + déficit IgA isolé + infertilité = maladie coeliaque (machi
vascularite), rech IgG anti-transglutaminase au lieu de IgA, cpc : Lymphome digestif
DEFICITS IMMUNITAIRES PRIMITIFS
Signes cliniques :
1. Infections récidivantes et sévères :
Déficits de l’immunité cellulaire :
- Infections à germes opportunistes intracellulaires (Candida, Pneumocystis, Toxoplasma, mycobactéries),
infect virales (CMV, Zona, Rougeole)
- Survenant dès les premiers mois de la vie
Déficits de l’immunité humorale :
- Infections à germes extra-cellulaires encapsulés et pyogènes : strepto, méningo, pseudomonas
- Fréquence élevée de septicémie et de gastroentérites (giardiase, lambliase)
- Survenant après le 6ème mois chez l’enfant, rarement chez l’adulte.
Déficits immunitaires combinés :
- Survenue à un âge précoce, d’infections sévères à germes opportunistes intracellulaires + infect virales
- Retard de croissance.
Déficits de la phagocytose :
- Infections répétées atypiques sans pus, granulomatose de la peau, du poumon, de l’os, du périodonte
- Germes : staph, BGN, et levrues
Déficits en complément
- C3 et CAM : Neisseria++, survenant chez l’enfant ou plus tard
- C1inh : œdème anigoneurotique : œdème récidivant + dlr abdo pseudo-chir
Fréquence : Plus de 200 types de déficits immunitaires primitifs identifiés, plus fréquents chez les consanguins
Exploration :
A-Exploration de l’immunité cellulaire :
- NFS avec équilibre leucocytaire
- Numération par immunophénotypage lymphocytaire : Ac marqués par fluorochromes
• Anti CD3/anti CD4 pour les TCD4+
• Anti CD3/anti CD8 pour les TCD8+
• Anti CD19 pour LB
• Anti CD16/anti CD56 pour NK
- Tests cutanés : L’hypersensibilité retardée est dépendante des LT
• Antigènes les plus utilisés : PPD (tuberculine), candida, anatoxine tétanique, toxine diphtérique
• 0,1 ml en intradermique Lecture après 48 -72h
- Tests fonctionnels :
1) Activation préalable soit par
Antigènes : PPD (tuberculine), candida, anatoxine tétanique
Mitogènes : PHA (phyto-hémagglutinine)
2) L’activation des lymphocytes peut être évaluée par:
L’expression des Ag d’activation : CD40L, HLA II, CD69, CD25
Mesure de la prolifération : après 3jr pour mitogène et 5 jr pour antigène
le signal radio-actif généré par la thymidine tritiée dans les cellules qui ont proliféré.
3) Syndrome d’Hyper-IgE
Transmission autosomique récessive, dominante ou sporadique.
Abcès récurrents à staph aureus, cutanés ou pulmonaires
Immuno : Hyperéosinophilie, IgE > 2000 UI/ml
Mutations : Tyk2, STAT3
Histo :
Infiltration du derme, de l’épiderme et de l’intestin par des LT
Thymus hypoplasique, ganglions en depletion lymphocytaire
- Syndrome de Di George
Embryopathie : défaut du développement des 3ème et 4ème arcs branchiaux liée à une délétion du Ch22
Aplasie thymique déficit LT absence de réaction d’hypersensibilité retardée.
Faciès particulier : implantation basse des oreilles, hypertélorisme
Absence de parathyroïdes : Tétanie néonatale (signe le plus précoce)
Malformation cardiaque (conditionne le pronostic)
Diminution des volumes des ganglions
Immuno :
LT donc TEST DNCB (sensibilité retardée) : négatif
facteurs thymiques circulants
LB nrl ,Taux Ig normal ou diminué
L’évolution dépend de : hypocalcémie, malformation
cardiaque et déficit immunitaire
Hypoplasie thymique moins sévère: trt par la thymuline
Syndrome de Wiskott-Aldrich
Transmission récessive liée à l’X (touche que les garçons, les filles sont porteuses saines), gène WASP
Triade caractéristique :
1. Déficit immunitaire mixte : infections récurrentes
2. Thrombopénie : pétéchies, ecchymoses, diarrhées sanglantes
3. Eczéma
CPC fréquentes : anémie hémolytique auto-immune+++ LNH
Immuno :
1. IgM bas / IgG normaux ou abaissés / IgA augmentés
2. Lymphopénie inconstante LTCD4+++
3. Défaut de production d’Ac anti-polysaccharides : Infections à germes encapsulés, échec de la
vaccination polysacchardique
Le pronostic est sévère, l’évolution est fatale : Infections, Hémorragies, Cancers.
Syndrome d’ataxie-télangiectasie
Maladie génétique, autosomique récessive, gène ATM
Télangiectasies oculaires et cutanées.
Ataxie cérébelleuse par dégénérescence des cellules de Purkinje
Dégenérescence hypophysaire avec retard de croissance, hypogonadisme, diabète de type II.
Susceptibilité aux lymphomes, leucémies et carcinomes épithéliaux
Infections bronchopulmonaires et ORL.
Mécanisme : Sensibilité aux radiations ionisantes Fragilité ADN nombreuses cassures chromosomiques
TCR et chaînes lourdes Ig
Immunologie :
Déficit de l’immunité humorale : IgG2, IgA, IgE IgM augmenté
Lymphopénie et diminution des proliférations aux antigènes (touchant, principalement, les LT).
Taux élevé de l’aFP : 95% des cas.
1) Neutropénie congénitale
Arrêt de la différenciation au stade promyélocyte.
Neutropénie : < 1000 de 2-12 mois et <1500 après 1an.
Infections bactériennes (Staphylocoques, Streptocoques) et mycotiques.
Risque faible quand le taux est >1000/mm3, modéré entre 500-1000/mm3 et important <500/mm3.
2) Neutropénie cyclique :
Des neutropénies durant 3-6 j, tous les 21 j, (30% des patients ont des cycles de 14 à 36j)
L’administration de G-CSF réduit la période.
Durant la période de neutropénie sévère : infections sévères mais aucune symptomatologie en dehors
Diag : taux 1x/semaine pendant au moins 4 semaines
Traitement :
A-Traitement symptomatique :
Perfusion d’Ig en IV (tous les 21-30j), la préparation contient surtout : IgG1, IgG2, +/- IgG3, absence d’IgG4.
Req !!
Les vaccinations à germes vivants sont contre-indiquées BCGite généralisée mortelle
La transfusion de sang total ou de ses dérivés est également contre-indiquée risque de GVH
Lorsqu’une transfusion sanguine est impérative, il faut utiliser du sang déleucocyté ou irradié.
QCM :
Sd hyper IgM lié au sexe : anomalie au niveau LT activé
Bruton : aggamaglobulinémie liée à X
Di-George : TEST DNCB (sensibilité retardée) : négatif
Greffe thymique : sd de Di-George
Mutation des cannaux ioniques des membranes variables : paralysie familiale periodique hypokal
SCID sévère : le pronostic a court terme dépend des infections opportunistes intracellulaires
SYNDROME D’IMMUNODEFICIENCE ACQUISE
Epidémiologie :
Deux types de VIH : 1 et 2, les deux dérive du virus d'immunodéficience simienne (SIV)
VIH 1 : 90%, partout
VIH 2 : Afrique de l’ouest
Transmission du VIH :
Voie sexuelle+++ sanguine, verticale (grossesse, accouchement et pendant l’allaitement)
Les larmes, la salive et la sueur ne transmettent pas le virus
Structure du virus :
Le VIH est un rétrovirus (virus à ARN), appartenant à la famille des lentivirus, taille de 90-120nm.
Virus enveloppé, le génome comporte 9 gènes codant pour 15 protéines. Les plus importants sont :
Géne Env : code pour l’enveloppe du virus
Géne Gag : code pour les protéines de la capside virale « core »
Génes Pol (Pol25, Pol19 ) : code pour des enzymes : la transcriptase inverse, l’intégrase et la protéase.
Structure :
Enveloppe gp 120: permettant la liaison au CD4
gp 41 : protéine transmembranaire associée à la gp120, nécessaire à la fusion
Core (capside virale) P17: couche protéique externe du core
P24 : couche protéique interne du core
P7: liée directement à l’ARN génomique
Enzymes Transcriptase inverse : va rétro-transcrire l’ARN en ADN complémentaire
Intégrase : intègre l’ADN néoformé dans le génome de la cellule infectée
Protéase
ARN monocaténaire 2 molécules d’ARN + protéines associées
VIH à tropisme R5 -Monocytes, macrophages et cellules dendritiques. Nécessite un taux faible de CD4 sur
-Thymocytes, microgliocytes (encéphalite chronique) la cellule cible.
VIH à tropisme X4 LT Nécessite un taux élevé de CD4 sur la
cellule cible
Les macrophages peuvent produire des virus de manière prolongée sans effet cytopathogène.
Les LT4 infectés ont une durée de vie très brève de 24 à 48 heures.
LT4 mémoires de longue durée de vie, infectées survivent = le réservoir principal du virus.
**Déficits d’expression en CCR5 :
Déficit homozygote : résistance vis-à-vis de l’infection par le VIH
Déficit hétérozygote évolution plus lente : de la maladie.
Cycle du virus :
1. Liaison de gp120 sur CD4 de la cellule cible.
2. Changement conformationnel de gp120 : démasque un site de liaison au co-récepteur
3. Liaison gp120 + corécepteur modifie la structure de l’enveloppe exposition d’une région
hydrophobe du gp41 = «peptide de fusion»
4. Le gp41 s’insère dans la membrane de la cellule cible, la déstabilise fusion enveloppe-membrane cell
5. Entrée de la nucléocapside virale dans le cytoplasme de la cellule cible
6. Décapsidation et libération de l’ARN viral, de la transcriptase inverse et de l’intégrase dans le cytoplasme
7. Rétro-transcription de l’ARN en ADN, dit ADN proviral
8. L’ADN proviral pénètre dans le noyau, s’intègre dans le génome cell (= Provirus), il reste latent
9. Après activation, le provirus est transcrit en ARNs.
10. Traductions des ARN viraux en protéines qui seront clivées par les protéases virales.
11. Protéines + ARN = nouveaux virions qui quitteront la cellule par bourgeonnement de la membrane
12. Maturation des virions après bourgeonnement.
***la transcriptase inverse n’est pas une enzyme fiable : elle génère un taux élevé de mutations sur l’ADN rétro-
transcrit ce qui conduit très vite à une grande diversité de virions.
Physiopathologie :
L’infection par voie muqueuse génitale ou rectale+++ : l’épithélium est le plus mince.
La migration du virus facilitée par les cellules dendritiques myéloïdes résidentes
Le VIH reste indétectable une dizaine de jours (Manque de cellules cibles). La réponse immunitaire lui
fournit toutes les cibles pour qu’il se multiplie (T CD4 activés, cell dendritiques myéloïdes qui capturent le
virus et migrent dans les ganglions pour activer d’autres LT4 et donc les infecter…)
La transmission du virus entre cellules se fait majoritairement par contact intercellulaire et peu par des
virus libres (car rapidement neutralisés par les anticorps).
La primo-infection est marquée par une destruction en quelques semaines de plus de 80% des LT4
Il y aura ensuite une activation importante des lymphocytes T CD4 et T CD8 spécifiques du VIH.
La phase chronique est caractérisée par un contrôle relatif de la réplication virale grâce à la mise en place
de fortes réponses spécifiques T CD8 cytotoxiques.
3-Phase symptomatique :
Stade prè-SIDA : signes généraux: fièvre, amaigrissement, sueurs nocturnes, infections banales (candidose)
Stade SIDA maladie : Définit par un taux TCD4 < 200 cellules/mm3
1. Infections à germes opportunistes graves (tuberculose, pneumonie à pneumocystis jirovecci,
toxoplasmose cérébrale) et à germes à développement intracellulaire
2. Néoplasies (syndrome de Kaposi, lymphomes)
3. Augmentation de la charge virale qui est concomitante de la diminution des LT
4. Hypergammaglobunemie polyclonale : LB shyperfonctionnels mais non dirigés contre une infection
spécifique. (on parle d’une auto activation des LBs)
5. Cytokines : IL6 très élevées.
Exploration :
Sérologie :
Une antigénémie p24 peut être retrouvée dans le sang au cours de la primo-infection.
La sérologie anti-VIH n’est positive qu’à partir de la 3ème semaine
> 30 % de faux positif à causes des épitopes communs avec d’autres antigènes
Si ELISA indirect + TEST de confirmation : WESTERN BLOT
La confirmation du diagnostic (+) nécessite la positivité de : anti P24 + au moins un anti protéine d’enveloppe
Tous les critères sont remplis : Le résultat est (+)
Aucune coloration : Le résultat est (-)
Tous les critères ne sont pas remplis : Résultat indéterminé : on attend 2 à 3 mois, et on refait le test
Biologie moléculaire :
PCR en temps réel, renseigne sur la charge virale : nombre de de copies d’ARN par ml de sang
cette technique est positive même durant les premiers jours d’infections : très sensible et très spécifique.
critère de diagnostic et de suivi (charge virale élevée sous traitement = résistance aux antiviraux).
permet de poser le diagnostic chez le nouveau-né contrairement à ELISA et au WESTERN BLOT (seule la
charge virale permet d’affirmer la transmission, car les AC peuvent aussi traverser le placenta, leur
positivité est insuffisante chez le nouveau-né).
Le dosage des IgA chez le nouveau-né est abandonné, car leur maturité est tardive, un taux faible d’IgA
n’élimine pas l’infection au VIH chez le nouveau-né
Rpport CD4/CD8 : n’est plus utilisé car le taux des CD8 varie amplement au cours de l’infection.
Suivi :
Dosage du CD4, la charge virale et les AC anti P24
NB : en cas d’une charge virale élevée avec un CD4 élevée on ne parle pas de stade SIDA maladie.
Traitement : trithérapie
2 Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + 1 inhibiteurs non nucléosidique.
2 INTI + 1 Inhibiteur de la protéase
3 INTI
Classe (effet) Antiviral
Inhibiteurs nucleosidiques de la transcriptase reverse Tenofovir, Abacavir
Inhibiteurs non nucleosidiques de la transcriptase reverse Névirapine, Efavirenz
inhibiteurs de protéase Indinavir, Nelfinavir (les navirs)
Inhibiteur de l’integrase Raltégravir
Inhibiteur de la fusion Enfuvirtide
inhibiteur du CCR5 Maraviroc
GAMMAPATHIES MONOCLONALES
Diagnostic immunologique :
Au niveau sérique :
EPS sur acétate de cellulose : Pic monoclonal zone gamma
Identification de la chaine lourde et de la chaine légère : techniques d'immuno-précipitation sur milieu
gélifié telle l'immunoélectrophorèse (IEP) ou l'immuno fixation (IFX)
Au niveau des urines : PBJ
électrophorèse des protéines urinaires.
Immunoélectrophorèse des protéines urinaires/ Immunofixation / Immunodiffusion double
B) Macroglobulinémie de Waldenstrome :
Définition : Prolifération lympho-plasmocytaire
Epidémio : homme > 50 ans
Physiopathologie :
Les cellules néoplasiques infiltrent la MO puis envahissent le Foie, la rate et les gg : HMG, SMG, ADP
Production d'lgM monoclonales métamérique 19 S de PM élevé hyperviscosité sanguine
Lésions variables :
Peau : lésions hémorragiques
Cœur : lésions ischémiques
Œil : lésions hémorragiques, trouble de la vision voir cécité
SNC : crises d'épilepsie, coma, neuropathies
Vasc : Sd de RAYNAUD, hémolyse intravasculaire
Ces lg monoclonales peuvent avoir une activité auto-anticorps :
lgM anti lgG : facteur rhumatoïde
lgM anti antigène érythrocytaire : anémie hémolytique auto immune (agglutinine froide)
VS accélérée 90 %
Diagnostic immunologique : électrophorèse et IEP / IFX des protéines sériques et urinaires : PBJ présente 10%
F) Cryoglobulinémies
maladies causées par la présence de cryoglobulines dans le sang (Ig qui précipite lorsque la température < 37°)
Classification
Prélèvement pour rechercher une cryoglobuline : Tube sans anticoagulant, pièce chauffée à 37 °C.
Type I
Ig monoclonale presque toujours à chaînes Mu Kappa (IgM k).
Plus rarement une IgA ou chaînes légères isolées (Protéine de Bence Jones)
Type II
Complexes immuns à IgM (Plus rarement IgG ou IgA) monoclonale à activité "rhumatoïde" : auto-AC anti IgG
Type III
Complexes immuns circulants où l'antigène est une IgG, mais l'anticorps est polyclonal.
Clinique
• Syndrome de Raynaud bilatéral sévère
• Purpura vasculaire déclive.
• Livedo reticularis.
• Urticaire au froid.
QCM :
Maladie chaine lourde alpha : hyper IgA monoclonale machi ployclonale
Waldenstrom : prolif lympho-plasmocytaire, pic monoclonal IgM, FNS : Pancytopénie (machi normal)
Lymphome méditérannéen : maladie des chaines lourdes alpha : pas d’hyperviscosité (contrairement à
Waldenstrom ou le pic IgM est de haut poids moléculaire = hyperviscosité)
Principe : Ag + AC
Précipitation Agglutination
Nature de l’AC Ac Anticorps natifs (IgM)
Nature de l’Ag Antigènes solubles Antigènes particulaires ou cellulaire (bact, GR,
latex),
Milieu Liquide ou solide (gel)
Effets de la réaction Non visible à l’œil nu Visible à l’œil nu
Buts Qualitatives ou quantitative Qualitatif ou semi quantitatif
I. Précipitation
Def : formation d’un réseau Ac-Ag tridimentionnel, qui n’existe qu’en présence d’Ag multivalent (épitopes
multiples) et d’AC multivalents (au moins 2 sites Ac les Fab ne sont jamais précipitant) : Avidité
Conditions :
L’Ag doit être soluble
La quantité de précipité varie :
En excès d’Ag : pas de précipitation
En excès d’Ac : peu de précipitation
Il se peut que l’Ag ou l’Ac soient multivalents mais pas de précipitation en cas de :
Ac de faible avidité = les 2 sites ne sont pas fixés au même temps
Ac de forte avidité = se fixe sur 2 paratopes de la même Ag = liaison monogame (pas de réseau)
Techniques de précipitation
Qualitatives Quantitatives
Milieux liquides Ring test (de l’anneau) Néphélémétrie/ Turbidimétrie : Rapide, le tube
est traversé par un rayon laser
Milieux 1. Technique d’Ouchterlony = double 1. Technique de Mancini (immunodiffusion
Solides : gel immunodiffusion : 24-48h radiale simple) : 48 hr
d’Agaraose 2. Contre immunoélectrophorèse = électro Volume Constant d’Ag, dilutions successives :
synérèse rapide 3-4h diffusion en formant des anneaux
Diffusion peu sensible, Ag d’hépatite B (cathode) + Auto Ac
proportionnelle (anode) : Migrent dans des sens opposés 2. Technique de Laurel = électro-immuno-
à la T° ambiante 3. Immunoélectrophorèse : lente et délicate diffusion : 4h
et contre- 4. Immunosélection : met en évidence des Ac monospécifiques (monoclonaux),
proportionnelle chaines lourdes non associées aux chaines migration par courant électrique : lignes de
au PM légères (Mdie des chaines lourdes) précipitations s/f d’arcs
5. Immuno-fixation : Rapide < 2h, facile, tend
à supplanter l’immunoélectrophorèse,
permet la détection d'un composant
monoclonal parmi les Ig G, A ou M.
II. Agglutination
Def : Interaction d’Ac agglutinant avec un Ag particulaire multivalent : formant un agglutinat visible à l’ oeil nu
Test spécifique, facile, sensible, met en jeu des modifications des charges électriques à la surface des particules
Paramètres de la réaction :
1- Ac : IgM (Agglutinines par excellence), IgG incapables de provoquer une agglutination
2- Ag : multivalents. **Localisation : ceux localisés dans les Cryptes (glandes intestinales) pas d’agglutination
3- Concentration d’Ag et Ac : phénomène de prozone pas d’agglutination en excès d’Ag ou d’Ac
4- Facteurs physico-chimiques :
Milieu salin de NaCl
Forces antagonistes empêchant l’agglutination : force de cohésion + force de répulsion
Fonction du potentiel : état électrique d’Ag modifié lorsque les Ac (IgM) recouvrent les Ag (GR)
5- Facteurs expérimentaux :
T° : la quantité finale d’Ac fixés est plus élevée à basse température (après 24 h)
PH : 6-8
Force ionique : favorise la formation du réseau par la diminution du potentiel
Protéine de Bence-Jonce : dimère de chaine légères identiques (non pas hétérodimère), forme un précipité
à PH 4 et 60°, qui se redissout à 100°
Infection par CMV : réponse immuntaire cellulaire LT8
L’infection par CMV peut prévenir le rejet de greffe chronique