Seghier Brahim

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Université Mohamed khider – Biskra ‫ بسكـــــــرة‬-‫جـــامعة محمـــد خيضر‬

Faculté des Sciences et de la Technologie ‫كليـــــة العلــــــوم و التكنولوجيـــــا‬


Département de Génie Civil et d’Hydraulique ‫قســـم الهندسة المدنيـــة و الـــــري‬
Référence : / 2020 2020 / :‫المرجـــــع‬

Mémoire de Master
Spécialité : Génie Civil
Option : Structure

Thème :

Etude d’un Bâtiment (R+9) à usage


d’habitation contreventement mixte à Chlef

Etudiant: Encadreur :

• Seghier Ibrahime • Messaouda Bensmail

Promotion: 2019/2020
Remerciements
A titre personel ,je remercie dieu tout puissant .

Et tous ceux qui nous tendus leurs bras d’aide pour réaliser ce modeste

travail

Messaoda Bensmail qui nous a offert l’aide et le soutien moral

Tous les enseignants de l’institut de génie civil qui ont contribué à notre

formation

je remercie tous ceux qui n’ont pas hésité à nous aider


Résumé
Ce projet présent une étude détaillée d’un bâtiment contereventement mixte à usage d’habitation
constitué d'un Rez de chaussée plus (09) étages, implanté à la wilaya de CHLEF . Cette région est
classée en zone de élevée sismicité III selon le RPA99 version 2003.
Cet ouvrage est une structure contreventé par voile, le pré dimensionnement des éléments porteurs
a été fait conformément aux règlements parasismiques (RPA99V2003) et règlement B.A.E.L91
(modifié99). L’étude dynamique de la structure a été réalisée par le logiciel de calcul ROBOT
2009, afin de déterminer les différentes sollicitations dues aux chargements

:‫الملخص‬

‫) يقغ في‬09( ‫يقذم هذا الوشزوع دراسة تفصيلية لوبٌى سكٌي يتكىى هي طابق أرضي باإلضافة إلى طابق‬
RPA99 2003 ‫ الوزتفؼة سلشالية وفقًا إلصذار‬III ‫ تصٌف هذٍ الوٌطقة في هٌطقة‬.‫والية الشلف‬

‫ وقذ تن إجزاء األبؼاد الوسبقة للؼٌاصز الحاهلة وفقًا لألًظوة‬، ‫هذٍ البٌية هي بٌية هذػوة بجذراى حاهالة‬
‫ لؼام‬ROBOT ‫تن تٌفيذ الذراسة الذيٌاهيكية للهيكل بىاسطة بزًاهج حساب‬, (RPA99V2003) ‫الشلشالية‬
‫ لتحذيذ هتطلبات التحويل الوختلفة‬، 2009
SOMMAIRE

SOMMAIRE
Remerciements
Résumé
Introduction Général
Les Plans
CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET
I .1-Introduction 1
I .2- Description de l’ouvrage 1
I .3-Règle de calcul 1
I .4- Caractéristiques de matériaux 2
CHAPITRE II :Pré-dimensionnement & descente des charges
II.1.Pré dimensionnement 9
II.1.1.Introduction 9
II.1.2.Planchers à Corps Creux 9
II.1.3.Les poutres principales 10
II.1.4.Les poutres secondaires 11
II.1.5.Les poteaux 11
II.1.6.Les voiles 11
II.1.7. L’escalier 12
II.2.LA DESCENTE DES CHARGES 14
II.2.1. Principe 14
II.2.2.Détermination des charges appliquées 14
II.2.3.Mur extérieurs en maçonnerie 16
II.2.4.Les balcons 16
II.2.5.L’acrotère 16
II.2.6.Loi de dégression 18
II.2.7. Descente des charges sur le poteau intermédiaire (C2) 19
II.2.8.Vérification de la section de poteau : BAEL91 (B.8.4,1) 21
CHAPITRE III : LES ELEMENTS SECONDAIRE
III.1.INTRODUCTION 24
III.2. L’ACROTERE 24
III.3.LES BALCONS 30
III.4. L’ESCALIER 33
III.5.POUTRE PALIERE 41
III.6.ETUDES DES PLANCHERS 45
CHAPITRE IV : ETUDE DYNAMIQUE
IV.1. Introduction 79
SOMMAIRE

IV.2. Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003 79


IV.3. Spectre de réponse de calcul 79
IV.4. CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE ET MASSIQUE 80
IV.5. CALCUL DE FORCE SISMIQUE TOTAL PAR LA 80
METHODE
IV.6.DISTRIBUTION DE LA RESULTANTE DES FORCES 89
SISMIQUES SELON LA HAUTEUR
IV.7. CENTRE DE MASSE 95
IV.8. CENTRE DE TORSION 96
IV.9 .EXCENTRICITE 97
IV.10.L’excentricité accidentelle 98
CHAPITRE V : FERRAILLAGE DES ELELMENTS
V. 1.COMBINAISONS D’ACTIONS 99
V .2.FERRAILLAGE 99
V 2.1.Ferraillage des poteaux 99
V 3.2. Ferraillage des poutres 109
V 3.3. Ferraillage des voiles 117
CHAPITER VI : L’INFRASTRUCTUR
VI-1-Introduction 128
VI-2-Choix de type de fondations 128

VI-3-Etude du radier 129


VI -4.Vérification du radier 130
VI.5-ferraillage du radier 135
Conclusion
Bibliographie
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX


TABLEAUX PAGE
Tab IV.1: coefficient d'accélération de zone A 81
TAB.IV.2 est le facteur de qualité 83
Tableau. IV.3: les résultats des forces sismiques 84
Tab .IV.4: Périodes et facteurs de participation massique du modèle 85
Tableau : IV.5 périodes, modes et facteurs de participation massique 87
Tableau. IV. 6: Vérification de l’effet FX pour le sens longitudinal 90
Tableau IV. 7: Vérification de l’effet FX pour le sens transversal 90
Tableau IV. 8: Vérification Des déplacement pour le sens 91
longitudinal
Tableau IV. 9: Vérification Des déplacement pour le sens transversal 92
Tableau IV.10 : Vérification l’effet P- Δ sens X 93
Tableau IV.11 : Vérification l’effet P- Δ sens Y 93
Tableau. IV. 12 : moment de renversement provoqué par les charges 94
horizontales sens(X)
Tableau. IV. 13: moment de renversement provoqué par les charges 95
horizontales sens(Y)
LISTE DES FIGURES

LISTE DES FIGURES


FIG PAGE
Fig I. 1: Diagramme parabole rectangle 3
Fig I.2: diagramme contrainte déformation d’acier 6
Fig .II. 1 .Schéma de poutrelle. 9
Fig.II.2 . Schéma de la dalle corps creux. 10
Fig.II.3 . Coupe de voile en élévation. 12
Fig.II.4 . Schéma statique de l’escalier. 14
Fig .II.5 . Plancher terrasse. 14
Fig.II.6 . Planche étage courant. 15
Fig.II.7. Schéma de mur. 16
Fig.II.8. Schéma statique de l'acrotère. 17
Fig.II.9 .Descente des charges. 18
Fig.II.10. La surface afférente par poteau intermédiaire. 19

Fig.III.1: Schéma statique de l’acrotère. 95


Fig.III.2 : schéma statique de M ,N,T 25
Fig.III.3: schéma de ferraillage de l’acrotère 29
Fig.III.4.Schéma statique des charges de balcon. 30
Fig.III.5: Plan de ferraillage du balcon 32
Fig.III.6 : schéma des charges équivalant 34
Fig.III.7: schéma des moments et l’effort tranchant de l’escalier 35
Fig. III.8: Schéma de ferraillage de l'escalier 40
Fig. III 9: Schéma de ferraillage de la poutre palière. 45
Fig.III.10.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 49
niveau terrasse à ELU
Fig.III.11.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 50
niveau terrasse à ELS
Fig.III.12.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 51
niveau d’étage à ELU
Fig.III.13.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 52
niveau d’étage à ELS
Fig.III.14.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 53
niveau terrasse à ELU
Fig.III.15.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 54
niveau terrasse à ELS
Fig.III.16.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 55
niveau d’étage à ELU
Fig.III.17.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 56
niveau d’étage à ELS
LISTE DES FIGURES

Fig.III.18.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 57


niveau terrasse à ELU
Fig.III.19.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 58
niveau terrasse à ELS
Fig.III.20.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 59
niveau d’étage à ELU
Fig.III.21.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 60
niveau d’étage à ELS
Fig.III.22.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 61
niveau terrasse à ELU
Fig.III.23.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 62
niveau terrasse à ELS
Fig.III.24.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 63
niveau d’étage à ELU
Fig.III.25.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 64
niveau d’étage à ELS
Fig.III.26.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 65
niveau terrasse à ELU
Fig.III.27.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 66
niveau terrasse à ELS
Fig.III.28.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 67
niveau d’étage à ELU
Fig.III.29.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 68
niveau d’étage à ELS
Fig.III.30.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 69
niveau terrasse à ELU
Fig.III.31.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 70
niveau terrasse à ELS
Fig.III.32.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 71
niveau d’étage à ELU
Fig.III.33.Diagramme des moments et des efforts tranchants au 72
niveau d’étage à ELS
Fig.III.34.Schémas de ferraillage des poutrelles 77
Fig.III.35.Ferraillages des poutrelles 77
Fig IV.1 : première disposition des voiles 85
Fig IV.2 Deuxième disposition des voiles 86
Fig. IV. 3 1éme mode induit par la 2ere disposition des voiles 88
translation suivant l’axes (yy’)
LISTE DES FIGURES

Fig. IV. 4 2éme mode induit par la 2ere disposition des voiles 88
translation suivant l’axes (xx’)
Fig. IV. 5 . Mode 3 induit par la 2eme disposition des voiles 89
Fig V .1-section de poteau 106
Fig V.2. Schéma de ferraillage des poteaux. 109
Fig V.3. Ferraillage de la poutre principale 117
Fig V.4. Ferraillage de la poutre secondaire. 117
Fig V.5. Disposition des armatures verticales dans les voiles. 118
Fig V.6. Ferraillage de voile. 127
Fig VI.1. Schéma du ferraillage du radier en appui. 138
Fig VI.2. Schéma du ferraillage du radier en travée. 138
Fig VI. 3. Schéma du ferraillage de la dalle de radier coupe A-A 139
LES PLANS
LES PLANS
LES PLANS
LES PLANS
Introduction générale

Aujourd'hui, le monde assiste à un grand développement dans le domaine du génie


civil, notamment dans l'étude et la conception de structures, grâce à la recherche continue des
ingénieurs afin d'aboutir à des méthodes de calcul précise.

L'étude des structures est une étape essentielle et une étape nécessaire dans le
processus de construction, car l'ingénieur s'appuie dans son étude sur toutes les informations
du bâtiment telles que le ciment et l'acier ………, et dépend également d'un programme telles
que autocad robo, quelques règlements, à savoir, le BAEL 91 et RPA 99 version (2003),
CBA93.

Le présent projet de fin d’étude consiste à étudier la structure d’un bâtiment (R+9)
à usage d’habitation à CHLEF. dans le système de contreventement mixte est assuré par des
voiles et des portiques avec une justification de l’interaction Portiques–voiles.

Cette projet et compose a 6 chapitre :

Le chapitre 1 concerne les généralités (les caractéristiques de la structure ainsi que les
matériaux utilisés).
- Le chapitre 2 concerne le pré dimensionnement des éléments résistants (poteaux, poutres,
plancher et voiles) et la descente des charges .
- Le chapitre 3calcul des éléments secondaires ( acrotère , planchers , escaliers ……)
- Le chapitre 4 traite l’étude dynamique de la structure.
- Le chapitre 5est consacré à étude des éléments structuraux.(poteaux, poutre, et voile)
- Le chapitre 6 consiste à exploiter les résultats de l’étude du sol dans le dimensionnement et
le ferraillage des fondations.
CHAPITRE I
PRESENTATION
DE PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

I .1-Introduction:
L’ouvrage à étudier est un bâtiment en R+9, composé d’un rez-de-chaussée et 9 étages à
usage d’habitation. Il est implanté dans la wilaya de chlef.
La structure du bâtiment est mixte (voile + portique) en béton armé.
L’ouvrage se situe dans une région classée en Zone ш (wilaya de chlef), d’une sismicité elevée
selon Le Règlement Parasismique Algérien (R.P.A 99 version 2003).
La circulation verticale entre les niveaux est assurée par des escaliers et un assenceur .

I .2- Description de l’ouvrage:


Le bâtiment à étudier est caractérisé par les données suivantes :
 Longueur totale :……………………… L= 21.00 m
 Largeur totale : ……………………….. B= 14.40 m
 Hauteur totale (sans l’acrotère) :……... H= 30.60 m
 Hauteur RDC : …………………………h RDC = 3.06 m
 Hauteur étage : ………………………... h étage = 3,06 m

a) Description technique du bâtiment :


Structure principale :
Le bâtiment est mixte (voile + portique) en béton armé.
Structure secondaire :
 Planchers en corps creux en béton armé.
 Escaliers en béton armé.
 Balcon on béton armé.
b) Maçonnerie:
 Les cloisons intérieures sont réalisées en briques creuses de (10 ÷ 15) cm.
 Les murs extérieurs sont réalisés en briques creuses en double paroi de 30cm (15+5+10).

I .3-Règle de calcul :
On utilise pour le calcul de projet le règlement suivant:
 Règles Parasismique Algérienne (RPA99 version 2003 ; DTR-BC.2.48).
 Charges permanentes et charges d’exploitations (DTR-BC.2.2).

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 1


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

 Règles Techniques de Conception et de Calcul des Ouvrages et Constructions en Béton armé


suivant la Méthode des États Limites (BAEL91).

I .4- Caractéristiques de matériaux :


Le béton et l’acier utilisés dans la construction de cet ouvrage seront choisis conformément aux
règles techniques de conception, et de calcul des ouvrages en béton armé BAEL 91, ainsi
que le règlement parasismique Algérien RPA 99/version2003.

 4-1. Béton :
Le béton est un matériau qui est constitué par un mélange de ciment, de granulats et d’eau
respectant des rapports bien définis.
La composition courante d’ 1m3 de béton est la suivante :
 350 kg de ciment de CPJ 425.
 400 kg de sable  ≤ 5 mm
 800 kg de gravillons 7/15 et 15/25.
 175 L d’eau de gâchage.

4-1-1. Résistance du béton à la compression:


Le béton est définit par sa contrainte déterminée à 28 jours d’âge, d’après des essais sur des
éprouvettes normalisées de 16cm de diamètre et de 32cm de hauteur. Elle est notée fc28.
Pour notre cas on prendra f c28 =25 Mpa.

4-1-2. Résistance du béton à la traction:


La résistance du béton à la traction, pour un béton d’une contrainte de compression
Inférieure à 40 Mpa est définit par :
ftj=0.6+0.06fcj.
D’ou ft28 =2.1Mpa.
4-1-3. Contrainte limite:
a) Etat limite ultime :
 Contrainte ultime de béton :
Pour le calcul à l’E.L.U, on adopte le diagramme parabole- rectangle suivant:

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 2


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

σbc
0.85 f cj
b

εbc
2‰ 3.5‰

Figure 1: Diagramme parabole rectangle

 avec :
 Situation accidentelle
 Situation courante
b) Etat limite de service E.L.S
Il correspond à l’équilibre entre les sollicitations d’actions réelles (non majorées) et les
sollicitations résultantes calculées sans dépassement des contraintes limites qui (tel qu’on
peut l’admettre) ne dépassent pas les limites élastiques du matériau. La contrainte limite de
service à ne pas dépasser en compression est:
  b  0.6f c28

 Pour fc28=25MPa  b  15MPa


 4-2. L’acier:
4-2-1. Définition:
Le matériau acier est un alliage (Fer + Carbone en faible pourcentage), l'acier est un matériau
caractérise par une bonne résistance aussi bien en traction qu'en compression.
Sa bonne adhérence au béton, en constitue un matériau homogène.
Les aciers pour le béton armé sont ceux de :
Acier rond lisse RL:
Acier naturel feE24 caractérisée par:
 La limite élastique:235 MPa.
 La contrainte de rupture: 410 à 490 MPa.
 L'allongement est de l'ordre: 1.175%.
Acier naturel feE22 caractérisée par:
 La limite élastique: 215MPa
 La contrainte de rupture: 380 à 490 MPa

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 3


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

 L'allongement est de l'ordre: 1.075%


Acier de haute adhérence HA:
Ce sont des aciers de type 1 de nuance feE40 caractérisée par:
 La limite élastique: 400MPa
 La contrainte de rupture: 480MPa
 L'allongement est de l'ordre: 1%
Treillis soudés : on trouve en rouleaux si (   5mm) ou en panneaux ; ils sont en mailles
rectangulaires pouvant aller 75, 100, 125, 150, 200, 250,300

4-2-2. Caractère mécanique:


Le caractère mécanique servant de base aux justifications est limite d’élasticité garantie désignée
par < fe >
Le module d’élasticité longitudinale de l’acier est égale à : Es = 200000 Mpa

4-2-3. Déformations et contraintes de l'acier:


Notion d’état limite:
Un état limite est celui pour lequel une condition requise d’une construction (ou d’un de ces
éléments) est tristement satisfaite.
Au-delà du ce seuil une structure cesse de remplir les fonctions pour laquelle a été conçue.
Etat limite ultime (E.L.U): Qui correspond à la valeur maximale de la capacité portante, permis
ceux-ci, on compte :
 La perte de stabilité d’une partie ou de l’ensemble de la structure.
 La rupture d’une ou de plusieurs sections critiques de la structure.
 La transformation de la structure en un mécanique déformable.
 L’instabilité de la forme au flambement.
 La détérioration par effet de fatigue.

4-2-4. Etat limite d’ouverture des fissures:


On est amené à effectuer une vérification des contraintes de traction de l’acier dans le but de limiter
l’ouverture des fissures, les risques de corrosion sont la déformation de la pièce
Cas où la fissuration est peut nuisible :
La fissuration est considérée comme peu nuisible lorsque les éléments en cause situés dans les
locaux couverts et clos non soumis à des condensations.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 4


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

Dans ce cas aucune limitation de la contrainte de traction de l’acier, ce dernier ayant été
Déterminé en état limite ultime d’où:
 St  f e
Cas où la fissuration est préjudiciable:
La fissuration est considérée comme préjudiciable lorsque les éléments en cause est exposés en
intempéries comprises ou à des condensations où peuvent être alternativement émergés ou noyés en
eau douce.
Dans ce cas il importe de respecter les normes suivantes :
-La contrainte de traction des armatures est limitée à :
2
 fe (MPa).
 S  Min  3
110   f tj

η : Coefficient de sécurité (coefficient de fissuration), dont la valeur est égale à 1 pour les ronds
lissés y compris les treillis soudés est 1.6 pour les armatures à haute adhérence(HA)
ftj : la résistance caractéristique a la traction du béton exprimée en Mpa.
 = coefficient de fissuration qui dépend de la moins bonne adhérence.
  1 ronds lisses

  1.6 haute adhérence
Cas où la fissuration est très préjudiciable:
La fissuration est considérée comme très préjudiciable lorsque les éléments en cause sont exposées
à un milieu agressif ou doivent une étanchéité dans ce cas, la contrainte de traction des armatures
est limitée à:
1
 fe (MPa).
S  Min  2
90   f tj

4-2-5. Diagramme déformation contrainte:


E.L.U : les contraintes de calcul σs des armatures longitudinales sont données en fonction des
déformations εs de l’acier par le diagramme ci-dessous.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 5


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

σs

fc /s
-10‰ Allongement

Raccourcissement 
- fc /s

Fig 2: diagramme contrainte déformation d’acier

Le diagramme est valable pour tous les aciers quelque soit leur mode d’élaboration.
 f f 
• À l’origine A :  e ; e  une droite d’équation  s  Es . s
  s .Es  s 
fe
• Du point A au point B : une horizontale d’ordonnée
s
Les notations utilisées sont les suivantes
fe = limite élastique de l’acier
 s = coefficient de sécurité de l’acier

1: situation accidentalles 


s =  
1.15: les autres cas 
Es = module d’élasticité de l’acier - L’allongement maximal de l’acier est limité à 10 %0
Es=2.105MPa
- Le diagramme est symétrique par rapport à l’origine (comp).
E.L.S : afin de réduire l’ouverture des fissures, on est amené à limiter les contraintes de calcul des
armatures pour les états limites de service lorsque la fissuration est préjudiciable ou très
préjudiciable.
4-2-6. Actions et Sollicitations:
Les Actions :
Les actions sont les forces et dus aux charges appliquées (permanentes, climatiques,
d’exploitation, etc.)
On distingue en ce moment :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 6


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

 Les actions permanentes, notées G, dont l’intensité est constante ou très peu variable
Clans le tems .au varie toujours dans le même sens en tendant vers une limite
 Les actions variables, notées Ọ, dont l’intensité varie fréquemment et de façon
Importante dans le temps ;
 Les actions accidentelles, notées F A, provenant de phénomène rares, tels que séisme
Ou chocs.
Les sollicitations :
Les sollicitations sont les moments de flexion, les moments de torsion, efforts normaux et
Efforts tranchants- résultat des actions
Principes et Justifications :
Les justifications font intervenir :
○ Les valeurs représentatives, prises égales en général, a leurs valeurs nominales
○ Les combinaisons d’actions, qui sont spécifiques aux états limites considères
Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites ultimes résistance (art A.3.B.A.E.L91) :
Les sollicitations a considères résultent des combinaisons d’action. Dont on retient les plus
défavorables :
 Combinaison fondamentale : lors des situations durables ou transitoires, il y a lieu de considères :
1.35Gmax +Gmin +QI .Q1 +∑ 1.3 Ψol .Q1
Q i= 1,5 dans le cas général
Q i = 1,35 dans les cas particuliers (température … et)
 Combinaisons accidentelle : Si elles ne sont pas définies par des textes spécifiques
Les combinaisons a considères sont les suivante:
G max + G min + FA. + Ψ11 .QI+∑ Ψ21.Q1
FA= valeur nominale de l’action accidentelle.
Ψ11 .Q i = valeur fréquente d’une action variable.
∑ Ψ21.Q1 = valeur quasi permanente d’une autre action variable
Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites de service (art A.3.3,3) :
Elles résultent des combinaisons d’actions ci-après. Dites combinaisons rares.
G max + G min + Q 1 + ∑ Ψ ol. Qi
G max = l’ensemble des actions permanentes défavorables
G min = l’ensemble des actions permanentes favorables
Q1 = une action variable dite de base

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 7


CHAPITRE I : PRESENTATION DE PROJET

Qi = une action variable d’accompagnement (i > 1)


Ψo, Ψ 1, Ψ2: Coefficient définis dans le (B.A.E .L91 article A 3,31).
Vérification de l’équilibre statique (art A.3.3,4-B.A.E.L91) :
On doit vérifier l’équilibre statique de tout ou partie des structures, pour chaque phase de montage
et pour la structure complète.
Vérifications de la stabilité de forme (art A.3.3, 5-B.A.E.L91) :
Les sollicitations de calcul a considérer et la nature des justification a présenter sont
Précisées a j’article A.4.4 du règlement B.A.E.L91.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 8


CHAPITRE II

Pré-dimensionnement
& descente des charges
CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

II.1.Pré dimensionnement
II.1.1.Introduction :
Le pré dimensionnement a pour but le pré calcul des différents éléments résistants en
respectant les règlements RPA99/version 2003 et BAEL91
II.1.2.Planchers à Corps Creux :
Plancher à corps creux : cette solution très communément employée dans les bâtiments
d’habitation, elle consiste à utiliser des hourdis creux aux corps creux.
Les hourdis doit avoir une épaisseur minimale de 4 cm, selon le BAEL 91 (art B.6.8, 423).
 Condition de flèche : BAEL91 (art B.6.8, 424).
-le rapport h/L est au moins égale 1/22,5.
L : est la plus grande portée parallèle aux poutrelles (L= 360 cm).
ht 1 L
  ht  = 16 cm.
L 22.5 22.5
On choisit un plancher à corps creux de type (16+4)
h = 16 cm corps creux
h0 = 4 cm dalle de compression
ht =20 cm la hauteur totale du plancher
 Les caractéristiques géométriques des poutrelles :
-Soit b0 = 10 cm.
-le corps creux choisis est normalisé de hauteur 16 cm et de
Longueur 55 cm.
-La section en travée à considérer est une section en T.
Tel que la largeur de la table est donnée par les conditions suivantes :

Fig .II. 1 .Schéma de poutrelle.

Ln : la distance entre nus de deux nervures consécutives.


L : la longueur de la nervure.
Donc on prend b1 = 27.5 cm.
b = 2.b1+ b0 = 2  27.5  10  b  65 cm.
Soit b = 65 cm.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 9


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

 Tableau récapitulatifs :
ht(cm) h0(cm) b(cm) b1(cm) b0(cm)
20 4 65 27.5 10

b
h0
b1 b1 ht
b0 l1

Fig.II.2 . Schéma de la dalle corps creux.

II.1.3.Les poutres principales :


Ce sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, elles transmettent les charges aux
poteaux suivant leur emplacement dans la construction, conçue pour résister à la flexion.
 Condition de la portée :
 1 1 
h   Lmax
 15 10 
Lmax : la plus grand portée = 380 cm
40cm
h = (25,33 ÷ 38) cm On prend : h =40cm.
b = (0,3; 0,4) h = (12; 16). On prend : b = 30 cm.
 Condition de RPA 99(article 7.5.1) :
b ≥ 20 cm  b = 30 cm condition vérifier.
30cm
h ≥ 30 cm  h = 40cm condition vérifier.
h 40
<4  =1,33< 4,0 condition vérifier.
b 30
Donc les conditions de BAEL et RPA sont vérifiées, on prend une section de poutre principale
égale à (30×40) cm2.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 10


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

II.1.4.Les poutres secondaires :


 Condition de portée :
 1 1 
h   Lmax
 15 10 

Lmax : la plus grand portée = 360 cm


h= (1/15; 1/10) 360
h= (24; 36) cm. On prend: h = 35cm
b = (1/15 ; 1/10) h
b= (0,30 ; 0,60) 35
b = (10.5; 21) On prend : b = 30 cm
 Condition de RPA : (article 7.5.1)
b ≥ 20 cm  30 cm condition vérifier.
35cm
h ≥ 30 cm  35cm condition vérifier.
h
<4  35/30= 1,17< 4,0 condition vérifier.
b
30cm

Les conditions de BAEL et RPA sont vérifiées, on prend une poutre transversale de section (30×
35) cm2 .

II.1.5.Les poteaux
Selon les règles (RPA99/v.2003) art (7.4.1) dans la zone Ш
h=50cm
 Min (bi; hi)  30cm  45 cm > 30 cm .
he 306
Min (bi; hi)    15,3  40 .
20 20
1 bi
   4  0.25<0 ,9<4 . b=45cm
4 hi
On adopte une section rectangulaire de (45x50)cm2.
Remarque: La section sera adoptée après avoir la descente de charge sur les poteaux par niveau .
II.1.6.Les voiles : RPA99/version2003 (article 7.7.1)
Sont considérés comme des voiles les éléments satisfaisants la condition L  4a :
L : Longueur du voile.
a : Epaisseur du voile.
Dans le cas contraire, ces éléments sont considérés comme des éléments linéaires
L’épaisseur minimale est de 15 cm. De plus, l’épaisseur doit être déterminée en fonction de

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 11


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

La hauteur d’étage he et des conditions de rigidité aux extrémités comme suit :

Fig.II.3 . Coupe de voile en élévation.

Pour le dimensionnement des voiles on applique la règle préconisée par les RPA99 version 2003
(article 7.7.1)
- étage courant +RDC (he=3.06 m)
he
e (
3.06
)= = = 15.3 cm
20 20
On prend e=20 cm

II.1.7. L’escalier :
 La marche et la contre marche :

14 ≤ h ≤ 18 cm
24 ≤ g ≤ 32cm
h : hauteur de la contre marche

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 12


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

g: largeur de marche.
 On prend:
h = 17 cm
g = 30 cm
Formule de BLONDEL : 59 ≤ g+2h ≤ 66
2h+g = 2×17 +30 =6459 ≤ 64 ≤ 66 (c .v)
 Nombre de contre marche:

n : nombre de contre marche.


H : hauteur d’étage.
h : hauteur de la contre marche

Pour deux volées n =18


Pour une volée n =9
 Longueur de la volée:
L= (n-1) g = (9-1) x30=8x30=240 cm
 Inclinaison de la paillasse:

H: hauteur d’étage =3.06 m


L: Longueur de la volée =2.40 m

 Épaisseur de la paillasse :
Pour faciliter l’exécution on prend pour les deux éléments la même épaisseur :
On à l = 360 cm

 Longueur du palier de repos: 3,6 – 2,4=1,2 m

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 13


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

Fig.II.4 . Schéma statique de l’escalier.

II.2.LA DESCENTE DES CHARGES

II.2.1. Principe :
La descente de charge est l’opération qui consiste à calculer toutes les charges qui viennent à un
élément porteur depuis le dernier niveau jusqu’à la fondation. Les charges considérées concerne les
charges permanentes(le poids propre de l’élément, le poids des planchers, des murs de façades
……. Etc) et les charges d’exploitations.
Rôle de descente des charges :
- Evaluation des charges (G et Q) revenant aux fondations
- Vérification de la section des éléments porteurs (poteaux, voiles).

II.2.2.Détermination des charges appliquées :

II.2.2.1.Plancher terrasse non inaccessible :

Fig .II.5 . Plancher terrasse.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 14


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

Surcharge d’exploitation : (DTR .BC2-2)


Qt=100Kg /m2 = 100×1m3 =100Kg/ml
II.2.2.2.Plancher étage courant :

Fig.II.6 . Planche étage courant.

N° Désignations e (m) γ (Kg/m3) Charges (Kg/m2)


1 Carrelage 0.02 2200 44
2 mortier de pose 0.02 2000 40
3 Lit de sable 0.02 1800 36
4 Dalle en corps creux 0.16+0.04 - 280

5 enduit de plâtre 0.02 1000 20


6 Cloisons - - 100
Total : 520 Kg/m2

G=520 Kg/m2

N° désignation e (m)
 Kg / m 3  poids Kg / m2 
01 gravier 0.05 2000 100
02 Etanchéité 0.02 600 12
multicouche
03 Forme de pente 0.1 2000 200
04 Isolation 0.04 400 16
thermique
05 Dalle en corps 16+4 - 280
creux
06 Enduit en plâtre 0.02 1000 20
Total : 628kg /m2

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 15


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

Surcharge d’exploitation : DTR .BC2-2


Q = 150 Kg/m2
II.2.3.Mur extérieurs en maçonnerie :

N° Désignations e (cm) Charges


(Kg/m2)
1 Enduit 2 40
2 Briques creuses 10 90
3 Briques creuses 15 130
Total 260(kg/m2)

Charge permanente :
G = 260 kg/m2
Fig.II.7. Schéma de mur.
II.2.4.Les balcons :
Le balcon est constitué d’une dalle pleine encastré dans les poutres, l’épaisseur est conditionnée par :
L/15 e  L/20 +7  on a : L = 1,10m 
Avec des considérations pratiques (expérience);
7,33oneavu que l'épaisseur ainsi obtenue n’est pas
12,5
suffisante, alors on doit majorer à e = 16 cm.
Balcon accessible:
N° Designations e (m) γ ( kg/m3) Charges (kg/m2)
1 Carrelage 0.02 2200 44
2 mortier de pose 0.02 2000 40
3 Dalle pleine 0.16 2500 400
4 Enduit en plâtre 0.02 1000 20
TOTAL 504 (kg/m2)
Charge
permanente G =504 Kg/m2.
Charge d'exploitation Q =350 Kg/m2
II.2.5.L’acrotère :
L’acrotère est un mur périphérique qu’on réalise en béton armé pour contourner le bâtiment au
niveau de la terrasse, son rôle est d’éviter l’infiltration des eaux pluviales entre la forme de pente et
le plancher terrasse par un relevé d’étanchéité en paralume, sert également à retenir la protection
lourde sur l’étanchéité comme il peut servir de garde-corps lors des opération d’entretien de la
terrasse.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 16


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

Fig.II.8. Schéma statique de l'acrotère.

Le calcul des armatures se fait sur une bande de 1m de largeur

Surface:
S1 + S2 + S3 = (0.1×0.6+0.07×0.1+0.1×0.03×0.5)
ST = 0.0685 m2
Charge:
G1 : Poids de l’acrotère par mètre.
G2 : Poids de mortier de crépissage par mètre
G1= 0.0685×2500×1=171.25daN/ml G2=0.1×(0.01×0.6)×2000=12 daN/ml
GT = G1+G2=12+171.25=183.25daN/ml
Surcharge:
D’après D.T.R.BC.2.2
Q : force horizontale sollicite l’acrotère due à la main courante est 1000 N/m
Q × 1m = 1000 N
Charges et surcharges
Charge permanentes Surcharges
Plancher – terrasse 628 kg/m2 100 kg/m2
Plancher d’Etage courant 520 kg/m2 150 kg/m2
Murs extérieurs 260 kg/m2 -
Acrotère 171.25 kg/ml 100 kg/m2
Balcon 504 kg/m2 350 kg/m2

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 17


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

II.2.6.Loi de dégression
Les charges d’exploitation de chaque étage sont réduites dans les proportions indiquées ci-dessous :
 Pour la toiture ou terrasse : Q0
 Pour le dernier étage : Q
 Pour l’étage immédiatement inférieur : 0,9Q
 Pour l’étage immédiatement inférieur : 0,8Q
et ainsi de suite réduisant de 10% par étage jusqu’à 0,5Q (valeur conservée pour les étages
inférieurs suivants).

Fig.II.9 .Descente des charges.

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CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

II.2.7. Descente des charges sur le poteau intermédiaire (C2)


.
6
5
1,9m Pp

50cm
ps
1,8m

1,7m 45cm 1,8m

Fig.II.10. La surface afférente par poteau intermédiaire.

Surface afférentes :
S G  1,7  1,8  1,8  1,9  12,95m 2
S Q.T  1,7  1,8  0,3  1,8  1,9  0,3  15,2m 2
S Q. ETAGE  15,2  (0,50  0,45)  14,975m 2

Niveaux Eléments G(KN) Q(KN)


1_1 Surface
plancher terrasse : 12,95 628 8133 1520
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*1) 15,2 100
Total 11883 1520
2_2 Venant 1-1 11883 1520
Plancher étage : 12,95 520 6734 2246,25
poutre p: (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*1) 14,975 150
Total 22367 3766,25
3_3 Venant 2-2 22367 3766,25
Plancher étage : 12,95 520 6734 2021,625
poutre p: (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 19


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25


surcharge : (*0,9) 14,975 150
Total 32851 5787,875
4_4 Venant 3-3 32851 5787,875
Plancher étage : 12,95 520 6734 1797
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
potaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,8) 14,975 150
Total 43335 7584,875
5_5 Venant 4-4 43335 7584,875
Plancher étage : 12,95 520 6734 1572,375
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s: (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
potaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,7) 14,975 150

Total 53819 9157,25


6_6 Venant 5-5 53819 9157,25
Plancher étage : 12,95 520 6734 1347,75
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,6) 14,975 150
Total 64303 10505
7-7 Venant 6-6 64303 10505
Plancher étage : 12,95 520 6734 1123,125
poutre p: (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,5) 14,975 150
Total 74787 11628,125
8-8 Venant 7-7 74787 11628,125
Plancher étage : 12,95 520 6734 1123,125
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,5) 14,975 500
Total 85271 12751,25
9-9 Venant 7-7 85271 12751,25
Plancher étage : 12,95 520 6734 1123,125
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 20


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25


surcharge : (*0,5) 14,975 500
Total 95755 13874,375
10-10 Venant 7-7 95755 13874,375
Plancher étage : 12,95 520 6734 1123,125
poutre p : (0,30*0,40*3,7) 2500 1110
poutre s : (0,30*0,35*3,5) 2500 918,75
poteaux : (0,50*0,45*3,06) 2500 1721,25
surcharge : (*0,5) 14,975 500
Total 106239 14997,5

II.2.8.Vérification de la section de poteau : BAEL91 (B.8.4,1)


L’effort normal agissant ultime Nu d’un poteau doit être au plus égale à la valeur suivante :
B f f 
N u  N    r c28  A e 
 0.9   b s 

- Nu = 1,35G+1,5Q - Nu = 1.35*106239+1.5*14997,5 = 1659,189 KN


- Nser = G+Q - Nser = 106239+14997,5 = 1212,365 KN
- α : est un coefficient fonction de l’élancement mécanique λ, qui prend les valeurs :

  max(x , y )
Lf Lf
x  12  ; y  12 
b h

L f  0.7 L0
b=h x  y
 Poteau (45×50) :
0.7  3.06
   12  14,84 = = 16,49
0.50

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 21


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

0.85
  16,49   

2

1  0,2 
 35 
  0,814  50
Pas de risque de flambement.
-Br : est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle 1 cm d’épaisseur sur
tout son périphérique.
Br= (h-2) * (b-2) = (50-2) * (45-2) = 2064 cm².

- b  1.50 ;  s  1.15 .
- Fc28= 25 MPa
-A : est la section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul.
BAEL RPA
A = max ( Amin ,Amin )

A BAEL
min = max (4 cm²/m de périmètre, 0,2%B)

 0.2bh 0.2  500  450 


   450mm² 
A BAEL  
min = max  100 100

8 (b  h)  8 (500  450)  76mm² 

 100 100 

A RPA
min = 0.9 %B (zone Ш)

A RPA 0.9 0.9


min = B (500  450 )  2025 mm 2
100 100
 Tableau Récapitulatif :

A BAEL A RPA A
min min
Niveau Nu (N) (mm²) Br(mm²) N (N) condition
(mm2) (mm²)
RDC+9 1659,189 450 2025 2025 206400 3684 ,628019 vérifiée

Donc les sections choisies sont suffisantes dans touts les étages (50*45)
 Vérification vis-à-vis du RPA 99 (ART 7.4.3.1 p 50) :
- zone Ш : min(b ,h) ≥ 30cm
- min(b1,h1) ≥ he/20
- 45 > 306/20 vérifiée

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 22


CHAPITRE II: Pré-dimensionnement & descente des charges

Nd
  0.3
Bc  f c 28
Où:
Nd: désigne l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton.
Bc: est l’aire (section brute) de cette dernière
Fcj: est la résistance caractéristique du béton
Nd
  0.30
Bc  f c 28
Nd 1,212365
v v  0,215
0,50  0,45  f c 28 0,50  0,45  25
v  0,215  0,30...............................conditn .verifier

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 23


CHAPITRE III

LES ELEMENTS
SECONDAIRE
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.1.INTRODUCTION:
Dans ce calcul on veut assurer la stabilité et la résistance des éléments secondaires de notre
ouvrage (acrotère, balcon, escalier, plancher) vis-à-vis aux effets des actions vertical (permanente et
exploitation) par une bonne modélisation suivit d’un calcul correct des sections d’armatures qui
respectent le BAEL 91 et RPA99/V2003.
C'est à partir de la contribution de chaque élément dans la résistance aux actions sismiques ou
dans la distribution de ces actions au sein de l'ouvrage qu'on puisse classer les différents éléments
structuraux (principaux ou secondaires).
III.2. L’ACROTERE
III.2.1.Mode de réalisation :
L’acrotère se comporte comme une console encastrée à sa base au niveau du plancher terrasse,
elle est soumise à l’action de :
1. L’effet normal dû à son poids propre G.
2. La surcharge horizontale due à la main courante Q
Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur dont les dimensions sont les suivantes :
- Largeur b=100cm
- Hauteur H=60cm
- Epaisseur e=10cm

Fig.III.1: Schéma statique de l’acrotère.


Surface: S1 + S2 + S3 = (0,1.0,6+0,07.0,1+0,1.0,03.0,5)
ST = 0.0685 m2
G1 : Poids de l’acrotère par mètre.
G2 : Poids de mortier de crépissage par mètre.
G1= 0.0685×2500×1=171.25daN/ml G2=0.1×(0.01×0.6)×2000=12 daN/ml
G = G1+ G2=12+171.25=183.25daN/ml

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 24


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

-Surcharge:D’après D.T.R.BC.2.2
Q : force horizontale sollicite l’acrotère due à la main courante est 1000 N/m
Q × 1m = 1000 N
D’après RPA 99/ V2003 (art 6.2.3).
Les forces horizontales de calcule Fp agissant sur les éléments non structuraux et des équipements
ancres a la structure sont calculées suivant la formule :
Fp  4  A  C p W p

A : coefficient d’accélération de zone.


CP : facteur de force horizontale.
Groupe d’usage 2, zone (Ш) donc :
A =0,25 selon le tableau 4.1(RPA 99/2003)
CP=0,80 élément en console tableau 6.1(RPA 99/2003) donc :
FP= 4  0,25  0,80  1832,5  FP= 1466 N/ml.
F= max (Q, FP)  F= FP = 1466 N/ml.
G = 183,25 da N/ml Q=100 da N/ml.
MQ = 1000 x 0.6 =600 N.m
D’une force tranchant T = Q = 1000N.

fig.III.2 : schéma statique de M ,N,T


III.2.2. Sollicitation:
La section la plus dangereuse se trouve au niveau d’encastrement (à la base).
MQ = q × h = 1000 × 0.6 = 600 N.m
NG = G= 1832,5 N.
T = q = 1000 N.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 25


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Combinaison d’action :
 E.L.U :
Nu = 1× NG = 1832,5N/ml ;
On ne le majore pas puisque le poids du béton travaille dans le sens favorable.
Mu = 1.5 MQ = 1.5×600 = 900 N.m
Tu = 1.5 T = 1.5 ×1000 = 1500 N/ml

 E.L.S :
N ser = NG = 1832,5N/ml
M ser = MQ = 600 N.ml

III.2.3.Calcul de ferraillage :

La section de calcule est rectangulaire de largeur b = 100 cm et de hauteur h = 10 cm


On adopte l’enrobage des armatures exposé aux intempéries .
 Armatures longitudinales :
 E.L.U :
Détermination de l’excentricité du centre de pression :
Mu 900
e   0,49m
N u 1832,5
h 0,10
  0,05 m  eG  0,49 m  h / 2  0,05 m
2 2
Le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section.
Donc la section est partiellement comprimée, et par conséquent elle sera calculée en flexion simple
soumise à un moment M1 égale au moment par rapport aux armatures tendues.
Détermination de la section des armatures à la flexion simple :
 h  0,1
M 1  M u  N u (  c)  900  1832,5(  0,03)  936,65 N .m
 2  2


M1 936,65
   0,01346    0,392 = ×fc28
 b , b, d 2
14,2  100  (7) 2 b

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 26


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Donc les armatures comprimées ne sont pas nécessaire (A’ = 0).


 
  1,25 1  1  2  0,017
  (1  0,4 )  0,993
M
A1u =
S ,,d
936,65
A1u   0,387cm 2
348  0,993  7
Détermination de la section des armatures à la flexion composée :
N
N : est un effort de compression  A  A1  , A’= A’1= 0
100. s
1832,5
A  0,387   0,334 cm 2
100  348
M1(N.m)    2
A1u (cm ) A(cm2)

936,65 0,01346 0,017 0,993 0,387 0,334

III.2.4.Vérification :
 E.L.U :
 Condition De Non Fragilité :
f t 28  eG  0.455  d 
A min  0.23  b  d    
fe  eG  0.185  d 
2.1  49  0.455  7 
A min  0.23  100  7     0.812cm 2
400  49  0.185  7 
Amin  0.812cm 2

 E.L.S :
La contrainte de traction d’armature : BAEL91 A.4.5,33)
2
Fissurations Préjudiciables :  s  min( f e ;110 f t 28 )
3
 : coeff.de fissuration = 1.6 pour les barres HA.

2
 s  min(  400;110  1.6  2.1 )   s  min( 266.66;201.63)
3
  s  201.63Mpa

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 27


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Détermination du centre de pression :


M ser 600
e   0.327 m
N ser 1832,5

La section est partiellement comprimée.


Calcul de la section a la flexion simple:
 h  0,1
M 1  M ser  N ser (  c)  600  1832,5(  0,03)  636.65 N .m
 2  2
M1 636.65
   0,00866    0,392
b bd 2
15  100  (7) 2
Donc les armatures comprimées ne sont pas nécessaire (A’ = 0).

 
  1,25 1  1  2  0,0109
  (1  0,4 )  0,996
636.65
A1u   0,453cm 2
201,63  0,996  7
Condition De Non Fragilité : BAEL (A.4.2.1)
f t 28
Amin  0,23  b  d 
fe

2,1
Amin  0,23  100  7   0,845cm 2
400
Amin  0,845cm 2
Pourcentage minimal d’armature longitudinale :BAEL(B.5.3.1)
A L  0, 0025.b .h  0, 0025.100.10  2,5 cm 2

Donc : A = max (Acal ; Amin ; Al )  A = Al = 2.5 cm2

On adopte : Al = 5 Ø 8 = 2.51 cm2.

III.2.5.Vérification de l’effort tranchant : BAEL (A.5.1,1)


vu
u  .........Ou : b0  b
b0  d
v u  F  1.5  1466  1.5  2199 N
2199
u   0.0314Mpa
1000  70
La fissuration est préjudiciable, alors :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 28


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 f cj 
 u  min  0,15. ;4Mpa    u  2,50Mpa
 b 
 u  0,0314   u  2,50Mpa............................condition .verifier 
Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires
a. Armatures de répartition : BAEL(A.8.2.41)

1 1
Ar    . A1  (0,625  1,25)
4 2
On adopte ; Ar =3∅ 6=0,85 cm2
b. Espacement des armatures : BAEL(B.5.3.3)
SL ≤ min (3.h ; 33 cm) = min (30 ; 33) cm.

Al =5∅ 8 →St = =20 cm

Ar =3∅ 6 → St = =27cm

III.2.6.présentation du ferraillage :

Fig.III.3: schéma de ferraillage de l’acrotère

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 29


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.3.LES BALCONS
III.3.1. Étage courant type (1) :
Charge permanente: On a : G=5040 N/m2
Surcharge d’exploitation: Q = 3500 N/m2.

III.3.2. Calcul des sollicitations


La hauteur du mur : h = 120 cm. Fig.III.4.Schéma statique des
On prend une bande de 1 m. charges de balcon.

P=2600×2,90=7540N/m
Mu =( (1,35×G+1,5×Q) ×L2 )/ 2+(1,35.p.L)

= (1,35×5040 + 1,5×3500) × +1,35×7540×1,10

→ Mu =18489,6 N.m.
Tu = (1,35×G + 1,5×Q) ×L+1,35×p
= ((1,35×5040 + 1,5×3500) ×1,10)+ 1,35×7540
→ Tu =23438,4 N.m
M ser = (G+Q) ×L2/2 +p× L

= (5040+3500) × +7540×1.10

→ M ser =13460,7N.m
III.3.3. Calcul du ferraillage à l’E.L.U :
On va calculer le balcon plus sollicité ; celui d’étage courant et on adopte le même ferraillage pour
les autres balcons .
-fissuration peu nuisible
On prend : C = 2 cm ; d = h – C = 16 – 2 = 14 cm.
Mu 18489,6
   0,066    0,392
b b  d 2
14,2  100  (14) 2
La section est simplement armée.

 
  1,25 1  1  2  0,085
  (1  0,4 )  0,966
𝜇 =0,066 → 𝛼 = 0,085 → 𝛽 = 0,966

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 30


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Mu 18489,6
A   3,93 cm2.
s    d 348  0.966  14

III.3.3.1. Vérification :
 Vérification à l’E.L.U :

-Condition de non fragilité : BAEL 91(ART-A.4.2)


f t 28 2,1
Amin  0,23.b.d .  0,23.100.14  1,69cm 2 .
fe 400
-Pourcentage minimal : BAEL91 (ART-B.5.3,1)

AL  0,001.b.h  0,001.100.16  1,6cm2 .


-Contrainte de cisaillement : BAEL 91 (ART : A.5.1)
Tu =23438,4 N

𝜏u=
Comme la fissuration est peu nuisible :

  = min ( ; 5 MPa) = 3,33 MPa.

  =3,33Mpa > 𝜏u=0,167Mpa → CV.

Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.


 Vérification à l’E.L.S :

Tant que la section est rectangulaire soumise à la flexion simple et dont les armatures sont de type
feE 400, la vérification de σb est inutile, si la condition suivante est remplie :
𝛼 ≤ (𝛾-1)/2 + (fc28 /100)

γ= = =1,37

α ≤ (1,37 – 1) / 2 + (25/100) = 0,436 → (condition vérifier)


-Comme la condition est vérifiée alors pas de vérification de σb.

-Comme la fissuration est peu nuisible, alors pas de vérification de σs.


-Tant que les deux conditions sont remplies, alors pas de vérification a E.L.S.
Donc :
A = max (Acal ; Amin ; AL) = max (3.93 ; 1.69 ; 1.6) cm².
A = 3,93 cm².

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 31


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Soit: A =4T12 = 4,52 cm².


-Armature de réparation :
Ar = Aad/4 = 4,52/4 = 1,13 cm².
Soit : Ar = 4T8=2,01cm²
-Espacement des armatures :
A) armature longitudinal
SL ≤ min (3.h ; 33 cm) = min (48 ; 33) cm.

SL =

soit : SL = 25 cm
B) armature de répartition
Sr ≤ min (4.h; 45 cm) = min (64cm; 45 cm) = 45 cm.
Sr= = 33,33 cm

Soit : Sr = 34 cm.
III.3.4. Calcul de la flèche : BAEL 91(ART : B.6.5.1)

* → = 0.0625

* → 0.00347 = 0.011
̥

*
Alors les trois conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche n’impose pas.
III.3.5. Ferraillage des balcons :

Fig.III.5: Plan de ferraillage du balcon

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 32


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.4. L’ESCALIER
III.4.1.Introduction:
Les escaliers sont des éléments constitués d’une succession de gradins, ils permettent le
passage à pied entre différents niveaux du bâtiment.
Notre bâtiment comporte un seul type d’escalier.
III.4.2.Définition les éléments d’un escalier :
On appelle « marche » la partie horizontale (M) des gradins constituant l’escalier, et « contre
marche » la partie verticale (C.M) de ces gradins.
h : Hauteur de la marche.
g : Largeur de la marche.
L : Longueur horizontale de la paillasse.
H : Hauteur verticale de la paillasse.
III.4.3.Evaluation des charges :
 Charges permanentes : DTR(B.C2.2)
• Charges et surcharges des escaliers :

A. Palier:

γ ( kg/m3) e (m) Charges (kg/m2)


Carrelage 2200 0,02 44
Mortier de pose 2000 0,05 100
Poids propre de palier 2500 0,15 375
Enduit ciment 2000 0,02 40

G= 559 (kg/m²)
Q= 250 (kg/m²)
B. Paillasse:
γ ( kg/m3) e (m) Charges(kg/m2)
Carrelage 2200 0,02 44
Mortier de pose 2000 0,02 40
Poids des marches 1100 0,17 187
Paillasse 2500 0,15/ cos α 445
Enduit ciment 2000 0,02 40

G= 756 (kg/m²)
Q= 250 (kg/m²)
 Surcharge d’exploitation : q = Q  1m=2500  1 = 2500 N/ml

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 33


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Combinaisons d’action :
- E.L.U : P u = 1,35G + 1,5Q
- ELS : P ser = G + Q
Palier (N/mℓ) Paillasse (N/mℓ)
ELU 11296,5 13956
ELS 8090 10060

Fig.III.6 : schéma des charges équivalant

 La charge équivalente :
P1 .L1  P2 .L2
La charge équivalente : Peq =
L1  L2
L2
- Le moment isostatique M ο = P eq
8
- Moment en appuis : Ma =0,3 .M0
-Moment en travée : Mt=0,85.M0
L
- L’effort tranchant : Tu = P eq ×
2

 tableau recapitulatif :

Peq (N/mℓ) Mο (N.m) Ma = 0,3 Mο Mt = 0,85 Mο Tu (N)


ELU 13069,5 21172,59 6351,78 17996,70 23525,1
ELS 9403,33 15233,4 4570,02 12948,39 16925,994

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 34


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Fig.III.7: schéma des moments et l’effort tranchant de l’escalier

III.4.4.Calcul de ferraillage :
III.4.4.1.Armatures longitudinales:
- E.L.U :
fe = 400 MPa , σs = 348 MPa ,  b = 14,2 MPa
Mu
µℓ = 0.392 , µ < µℓ  À = 0 ; avec : µ =
 b .b.d 2

L’enrobage : c =2 → e=15 cm d =13cm b= 1.0 m


Mu
β = (1- 0,4 α) , α =1.25 (1- 1 2µ ) ,A=
  d  s
Mu (N.m) µ α β A cal (cm2)
Travée 17996,70 0,0750 0,097 0,961 4,14
Appuis 6351,78 0,0265 0,0336 0,986 1,42

- E.L.S :

 La fissuration est considérée comme peut nuisible, donc il n’y a aucune vérification concernant σs.
 la vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité suivante est vérifiée :
  1 f c 28 M
α≤ = + , avec : γ = u
2 100 Ms

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 35


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Mu (N.m) Mser (N.m) 𝛾 fc28 (MPa)  condition


En travée 17996,70 12948,39 1,39 25 0,446 Vérifier
Sur appuis 6351,78 4570,02 1,39 25 0,446 Vérifier

condition de non fragilité : BAEL91 (art A.4.2,1)


 Section minimal d’armatures :

f t 28
- A1 min ≥ 0,23.b.d.
fe

A1 min ≥ 0,23  100  13  2,1 = 1,569 cm


2
-
400

 Pourcentage minimal : BAEL 91 (art B.6.4)

- A 2 min ≥ 0,001.b.h

- 2
A 2 min ≥ 0,001.100.15 = 1.5 cm Donc : A = max (A u ; A min )

Au (cm2) 1
Amin (cm2)
2
Amin (cm2) A max (cm2) A adp (cm2)

Appuis 1,42 1,569 1,5 1,569 2,26=2T12


Travée 4,14 1,569 1,5 4,14 6,79=6T12

III.4.4.2.les armatures de répartitions :


At = Al / 4
Elément Al (cm2) At (cm2) Aadp (cm2)
Travée 6,79 1,70 2,26 cm2 = 2T12
Appuis 2,26 0,57 1,13 cm2= 1T12

III.4.5.Espacement entre les armatures : BAEL91 (art A.8.2, 4.2)


a- Armatures longitudinale :
St ≤ min (3h; 33 cm) = min (3 = min (45 ;33) = 33 cm
100
-Appuis: St = = 25cm
4
100
-Travée: St = = 20cm
5

b-Armatures répartition :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 36


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

St ≤ min (4h; 45 cm) = min (4 = min (60 ; 33) = 33 cm


100
- Appuis: St = =33 cm
3
100
-Travée: St = = 33 cm
3
III.4.6.vérification de l’effort tranchant :

La contrainte tangente  u : BAEL91 (art A.5.1,1)

Vu
τu = = = 0,181 = 0,181MPa. .
b0 .d

Les armatures d’âme sont droites et les fissurations peu nuisibles, donc :
0, 2f c28
 u = min ( ; 5 MPa) (BAEL91 art A.5.1,211 )
b
 u = min (3,33 ; 5 )   u = 3,33 MPa
τu = 0,181 MPa <  u = 3,33 MPa…………………………… ………….(condition vérifier )
III.4.7.Vérification de la flèche: BAEL91 (art B.6.5, 1)
h Mt 15 17996,70
1/ ≥  ≥ = 0, 0417< 0,0850……..….…(condition non verifier)
L 10M 0 360 10 * 21172,59
A 4,00 6,79 4,2
2/   = 0,00522 < = 0,01 ..….…… (condition vérifier)
b.d Fe 100 *13 400
h 1 15
3/ ≥  = 0.0417 < 0,0625 ……….………...…... (condition non vérifier)
L 16 360
Comme les conditions (1) et (3) ne sont pas vérifiées, donc on doit vérifier la condition :

∆ft = f gv – f ji- fgi + f pi < f adm


Avec : f adm = L / 500, pour les éléments supports reposant sur 2 appuis et la portée L au plus égale

à 5m (BAEL 91(art B.6.5, 3).


III.4.8.Evaluation des charges : BAEL 91 (art B.6.5,2)
 Position du l’axe neutre :
(b × y 2) (100  y 2)
 15 A(d  y)  15 × 6,79 (13  y)
2 2
=
50y2 +101,85 y- 1324,05 = 0
La racine positive donne y= 4,22 cm
 Moment d’inertie

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 37


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

(b. y3)
I  15 A(d  y 2)
12
I= (100× 4,223)/12 +15× 6,79(13 - 4,22)
I= 1520,50 cm4
 Déformations instantanées :
0,05  f t 28
λi =
 b 
2  3 0  
 b

A 6,79
ρ= = = 0, 00522
b0 .d 100 *13

0,05  2,1
λi =  4,023
2  3  0,00522
 Déformations de longue durée :
0, 02  f t 28
λv = =  λv = 2/5 λi λv = 1,609
b0
(2  3  ) 
b
III.4.9.Calcul des moment fléchissant à E.L.S :
g: C’est l’ensemble des charges permanentes.
j : Les charges permanentes appliquées au moment de la mise en œuvre des revêtements.
P: C’est l’ensemble des charges permanentes et d’exploitations supportées par l’élément considéré.
(G palier  L palier )  (G paillasse  L paillasse)
g eq 
L palier  L paillasse

(5590  1,2)  (7560  2,4)


geq=  6903,33N / ml
2,4  1,2
(Gdalle. pleine  L palier )  ( poids.de. paillasse  poids.de.marche) Lpaillasse
jeq 
L palier  Lpaillasse

(4450  1870  2,40)  (3500  1.2)


jeq =  3649,44 N / ml
2,4  1.2
P = geq + q = 6903,33 + 2500 = 9403,33 N/mℓ

g eq . 2 6903,33  (3.6)
2

Mg = =  11183,39 N.m
8 8
j eq . 2 3649,44  (3,6)
2
Mj = =  5912,09 N.m
8 8

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 38


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

P. 2 9403,33  (3,6) 2


MP = =  15233,39 N.m
8 8
 Calcul des contraintes de traction effective de l’armature :
(d  y ) (13  4,22)
 gs  × 15Mg = ×15 ×11183,39  968,66Mpa .
I 1520,50
(d  y ) (13  4,22)
 sj  × 15Mj  ×15 × 5912,09  512,083Mpa
I 1520,50
(d  y ) (13  4,22)
 ps  × 15Mp  × 15 × 15233,39  1319,460Mpa
I 1520,50
 Calcul du coefficient μ :
 =A/(b0×d) = 0.00522

1,75  ft 28 1,75  2,1


μg = 1 – 1–  0,83539
4    g  ft 28 4  0,00522  968,66  2,1

1,75  ft 28 1,75  2,1


μj = 1 – 1 –  0,71271
4    j  ft 28 4  0,00522  512,083  2,1

1,75  ft 28 1,75  2,1


μp= 1 – 1 –  0,87605
4    p  ft 28 4  0,00522  1319,460  2,1
Donc :
Igfv = (1,1  0 ) / (1 + λv  μg) = (1,1  1520,50) / (1 + 1,609  0,83539) = 713,502 cm2

Igfi = (1,1  0 ) / (1 + λi  μg ) = (1,1  1520,50) / ( 1 + 4,023  0,83539) = 383,544 cm2

Ifvj = (1,1  0 ) / (1 + λi  μj) = (1,1  1520,50) / (1 + 4,023  0,71271) = 432,492 cm2

Ifvp = (1,1  0 ) / (1 + λi  μP) = (1,1  1520,50) / (1 + 4,023  0,87605) = 369,677 cm2

 Calcule de la flèche:
Eij  11000.3 f c 28  11000  3 25  32164.2 MPa

Ei j
Ev   3700  3 f c 28  10818.87 MPa
3
f vg = Mg.ℓ2 / 10Ev. Ifv g = 11183,39  (360)2 / 10  10818, 87  7135,02 = 1,877 mm.

f ig = Mg.ℓ2 / 10Ei. Ifi g = 11183,39  (360)2 / 10  32164,2  3835,44 =1,175 mm .

f vj = Mj.ℓ2 / 10Ei. Ifv j = 5912,09  (360)2 / 10  32164,2  4324,92 =0,550 mm .

f ip = MP.ℓ2 / 10Ei. Ifv P = 15233,39  (360)2 / 10  32164,2  3696,77 = 1,660 mm .

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 39


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 La flèche totale :
∆ft = f gv - f gi - f jv + f pi = 1,877 – 1,175 – 0,550 + 1,660 =1,812 mm

∆ft = 1,812 mm < f = L / 500 = 3600 / 500 = 7,2 mm .


Donc la condition de la flèche est vérifiée.

Fig. III.8: Schéma de ferraillage de l'escalier

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 40


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.5.POUTRE PALIERE

III.5.1.Définition :

La poutre palière est un élément qui est soumis à la torsion droite peuvent être

réduite à un couple situé sur la section lorsque les forces agissent sur elle y comprit la

réaction d’appuis sont située à gauche d’une section.

III.5.2.Pré-dimensionnement:
D’après le RPA h  30cm ; Donc on prend h  35cm
0,4h  b  0,8h  14  h  28 ; On prend b  25cm
D’après le RPA : - b  20cm (vérifie)
h 35
-   1,4  4 vérifie
b 25
- Donc la section de la poutre palière est 25  35cm 2
III.5.3.Evaluation des charges :
- Poids propre de la poutre : 0,25  0,35  25  2,18KN / ml
- poids du mur : 2,66×2,60 = 6,92 KN/ml
- Poids de plier:
G=5.59KN/m²
- Poids de la paillasse
Gp=7,56KN/m²

On prend une largeur d’escalier qui est: b = 1m donc les charges sont
qdu  5,59 1  5,59KN / ml

qPu  7,56 1  7,56KN / ml


5,59  1,2  7,56  2,4
Donc qu   2,18  6,92  21,53KN / ml
2
 Combinaison d’action :
Q=2,5KN/m²
- À l’ELU : PU  1,35  21,53  1,5  2,5  32,82KN / ml
- À l’ELS : Pser  21,53  2,5  24,03KN / ml

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 41


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.5.4.Ferraillage (ELU) :
P  L2 32,82  3,60 2
- En travée : M t    17,72 KN .m
24 24
P  L2 32,82  3,60 2
- En appui : a 
M   35,45KN .m
12 12
P L 32,82  3,60
T   59,08KN .m
2 2
- En travée :
M Ut 17720
   0,046 < µlu=0,392 ;
b  d ²   bc 25  33²  14,2

On n’a pas besoin d’armatures comprimées.


  1,25(1  1  2 x0,046 )  0,059
β= 𝛼 = 0,976
Mut 17720
A   1,58 cm2..
s    d 348  0.976  33
4T12 avec AS  4,52cm 2
- En appui :
M Ut 35450
   0,092
b  d   bc 25  332  14,2
  1,25(1  1  2 x0,092 )  0,121
= 0,952
Mut 35450
A   3,24 cm2..
s    d 348  0,952  33
-Vérification à ELS :
P  L224,03  3,60 2
- En travée : M t    12,98KN .m
24 24
P  L2 24,03  3,60 2
- En appui : M a    25,95KN .m
12 12
P L 24,03  3,60
T   43,25KN .m
2 2
-En travée :
  1 FC 28
Aucune vérification à l’ELS si :   
2 100
M u 17,72
   1,365
M ser 12,98
  1 FC 28 1,365  1 25
  0,059      0,428
2 100 2 100
-Section rectangulaire

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 42


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

- Fissuration peut préjudiciable


Donc aucune vérification à l’ELS.
-En appui :
M u 35,45
   1,366
M ser 25,95

  1 FC 28 1,366  1 25
  0,121      0,433
2 100 2 100
-Section rectangulaire -Fissuration peut préjudiciable
Donc pas de vérification à l’ELS.
-Vérification :
Ft 28
A  0,23  b  d   0,996cm 2  3,89cm ² (BAEL 91 (art A.4.2))
Fe

AS  0,5%  b  h  0,005  25  35  4,375cm 2 (RPA ( art 7.5.1.2))

AS  4,52cm 2  Amin ( RPA)  4,375cm 2

As= max ( 4,375 ; 3,89 )  As= 4,375 cm2


Donc on adopte ; 3T14 = 4,62 cm2

III.5.5.Vérification :
-Vérification de l’effort tranchant :
VU 59,08
U     U  716,12 KN / m 2  0,716Mpa
b  d 0,25  0,33
 F 
 U  min 0,2 C 28 ,5Mpa  3,33Mpa   U  0,716Mpa
 b 
Exigence du RPA :
armatures transversales :
D’après le RPA (art.7.5.2.2) : At  0,003 S b
h   35 
. S  min  ,12L   min  ,12L   S  8,75cm
4   4 
2
At  0,003  8,75  35  0,9187cm 2 , dans la zone nodale on adopte 2T8 (1,01 cm )
h
. S  17,5cm , Dans la zone courante
2
2
At  0,003 17,5  35  1,83cm 2 , donc on adopte 4T8 (2,01 cm ).
- vérification de la flèche :
D’après le BAEL 91 on doit vérifier les 3 conditions suivent :
h 1 35
   0,0972  0,0625 …………….…………………condition. vérifiée.
L 16 360

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 43


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

h Mt
  0,0972  0,0299 …………………………………….condition vérifiée.
L 10M 0
bd 25  33
4,0  AS  4,0  8,25  AS  4,37 ----------------------condition vérifiée.
fe 400
Donc la flèche est vérifiée.
III.5.6.Calcul de la poutre palière a la torsion :
La contrainte tangente de torsion est donnée par la formule de RAUSCH (BAEL91 (art
.A.5.4)) :
M
 U  TOR
2 e
e : épaisseur de la paroi au point considérée.

 : L’air du contour tracé à mi- épaisseur de la paroi fictive


  b  eh  e .e
T

 4,16cm    25  4,1635  4,16  642,70cm 2


b 25
e  h=35cm

6 6
Le moment de torsion est : M TOR  M APPUIS  5908N .m
5908
Donc  U    t  1,105MPa   u  3,33MPa
2  642,70  4,16
b=25cm

-Armatures longitudinales :
Coupe Poutre
U  M TOR
Al  ; Avec U : périmètre  palière
2    S
U  2b  e  h  e  225  4,16  35  4,16  103,36cm
103,36  5908
Al   1,36cm 2
2  642,70  348

SECTION FLEXION TORSION AT (cm 2 ) Aadop(cm 2 ) BARRES

Appuis 3,24 3,98 4,375 5,75 3T12+3T10

Travée 1,58 2,32 4,375 5,75 3T12+3T10

Tenant compte des aciers de flexion : AT  At  AS

Armatures transversales :
At Mt A 5908
  t   0,013cm 2
S t 2 S S t 2  642,70  348
At : Section d’armature transversale.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 44


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

S t : L’espacement d’armature.

On prend un espacement de 15cm Soit : 3∅ 8 =1,51 cm2


III.5.7.dessin de ferraillage de la poutre palière :

Fig. III 9: Schéma de ferraillage de la poutre palière.

III.6.ETUDES DES PLANCHERS


III.6.1.Introduction :
Les planchers ont un rôle très important dans la structure. Ils supportent les charges
verticales puis les transmettent aux éléments porteurs et aussi ils isolent les différents étages du
point de vue thermique et acoustique, la structure étudiée comporte des planchers à corps creux...
ce type de plancher est constitué par des éléments porteurs (poutrelle), et par des éléments de
remplissage (corps creux) .de dimensions (16x20x65) cm3, avec une dalle de compression de 4 cm
d’épaisseur.
III.6.2.Méthode de calcul:
Plusieurs méthodes peuvent être utilisé dans le calcul des planchers d’un bâtiment, nous
citerons comme exemple la méthode forfaitaire et la méthode exacte et de caquot.
Le bon choix de la méthode de calcul permet d’aboutir de bon résultats c’est-à-dire la
détermination de la section nécessaire d’armature pour chaque élément secondaire
Plancher à corps creux :
Il est constitué de :
 Hourdis portant sur les poutrelles et éventuellement sur les poutres principales.
 Poutrelles transmettant aux poutres principales les efforts en provenance de l’hourdis.

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 45


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Poutre principale recevant les poutrelles et reposant.

III.6.3.Calcul des poutrelles :


a-méthode forfaitaire
Pour la détermination des efforts (M) et (T) on utilise la méthode forfaitaire si :
 La fissuration n’est pas préjudiciable.
 Les charges d’exploitation sont modérées Q ≤ 2G
 Les moments d’inertie des sections transversales sont les même dans les différents travées
 Les portées successives sont comprises entre (0.8 et 1.25) :
Li
0.8 ≤ ≤ 1.25
L i +1
b- Méthode de Caquot :
Condition d’application :
 Q > 2G et Q > 500 Kg/m²
 Les charges permanentes et d’exploitations sont élevées.
 Les moments d’inertie de la section des poutres ne sont pas constants

III.6.4.Calcul des moments:


a.Les moments en appui :
 0.2M0 pour appui de rive
 0.6M0 pour poutre de deux travées
 05M0 pour appui voisins des appuis de rive pour poutre de plus deux travées
 0.4M0 pour les appuis intermédiaires (plus trois travées)
b. Les moments en travées :
Mw  Me Q
MT ≥ max 1.05.1  0.3 M 0 - 
2 avec GQ

1.2 + 0.3α
 MT ≥ 0 travée de rive
2
1 + 0.3α
 MT ≥ 0 travée intermédiaire
2

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 46


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

c .Dimensionnement des poutrelles :


h = 20 cm ; h0 = 4 cm ;
b0 = 10 cm ; b = 65 cm ;

III.6.5.Valeur des efforts tranchants :

Td = 
pl Md  Mg . Tg =
pl 
Md  Mg
 .
2 l 2 l
Td = l’effort tranchant a droite de la travée
Tg= l’effort tranchant a gauche de la travée

III.6.6.Les combinaison d’action :


 Plancher étage courant (habitation): D'après le (DTR BC 2.2)

Charge permanente = G=5200 N/m2


Surcharge d’exploitation = Q = 1500 N/m2
 Plancher terrasse (habitation) : D'après le (DTR BC 2.2)

Charge permanente : G=6280 N/m2


Surcharge : Q=1000 N/m2
 Plancher RDC (habitation) : D'après le (DTR BC 2.2)

Charge permanente : G=5200


Surcharge : Q=5000 N/m2

 E.L.U

PuEC = (1,35 G + 1,5 Q). 0,65 = (1.35×5200+1.5×1500) ×0.65 = 6025.5


PuEC =6025.5 N/ml
Puterrase = (1,35 G + 1,5 Q). 0,65 = (1.35×6280+1.5×1000) ×0.65 = 6485.7
Puterrase =6485.7 N/ml
 E.L.S
PsEC = (G + Q). 0,65 = (5200 + 1500) × 0.65 = 4355
PsEC = 4355N/ml
Psterrase = (G + Q). 0,65 = (6280 + 1000) × 0.65 = 4732
Psterrase = 4732N/ml

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 47


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

ELU ELS
Plancher terrasse 6485.7 4732
Plancher étage 6025.5 4355

Q___ α=
 Plancher terrasse 0.137
GQ

Plancher étage 0.223

Remarque : la méthode de calcul que nous choisissons et *la méthode forfaitaire*parce que
toutes les conditions sont vérifiées.

III.6.7.Calcul des planchers :


Nous avons deux types des poutrelles continues dans le plancher étage courant et le plancher
terrasse
 1000 ≤ 2×6280 = 12560 N (condition vérifier)
 Inertie constante. (condition vérifier)
 Le rapport de longueur entre deux portées successives doit vérifier :

ln (condition.vérifier)
0,85   1,24
l n 1

 Fissuration non préjudiciable. (condition vérifier)

III.6.7.1.Corps creux type 1 poutre repose sur 5 appuis :

III.6.7.1.1.Détermination des sollicitation :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 48


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5


L(m) 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 6485,7 6485,7 6485,7 6485,7
M0(N.M) 9371,84 9371,84 10506,83 10506,83
Mg(N.M) 1874,73 4685,91 4202,73 5253,41
Md(N.M) 4685,91 4202,73 5253,41 2101,36
Mt(N.M) 6560,29 5396,11 6304,10 7354,78
Tg(N) 11852,61 10883,58 11966,12 10798,69
Td(N) -10198,77 -11167,80 -11382,40 -12549,83

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.10.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 49


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5


L(m) 3,4 3,4 3,6 3,6
Ps(N) 4732 4732 4732 4732
M0(N.M) 6837,74 6837,74 7665,84 7665,84
Mg(N.M) 1367,55 3418,87 3066,34 3832,92
Md(N.M) 3418,87 3066,34 3832,92 1533,17
Mt(N.M) 4786,42 3937,02 4599,50 5366,09
Tg(N) 8647,73 7940,71 8730,54 7878,78
Td(N) -7441,07 -8148,09 -8304,66 -9156,42

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.11.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 50


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5


L(m) 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5
M0(N.M) 8706,85 8706,85 9761,31 9761,31
Mg(N.M) 1741,31 4353,43 3904,52 4880,65
Md(N.M) 4353,43 3904,52 4880,65 1952,26
Mt(N.M) 6241,94 5160,36 6021,75 6997,88
Tg(N) 11011,60 10111,32 11117,05 10032,46
Td(N) -9475,10 -10375,38 -10574,75 -11659,34

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.12.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

 ELS

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5


L(m) 3,4 3,4 3,6 3,6
Ps(N) 4355 4355 4355 4355
M0(N.M) 6292,98 6292,98 7055,1 7055,1
Mg(N.M) 1258,59 3146,49 2822,04 3527,55

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 51


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

Md(N.M) 3146,49 2822,04 3527,55 1411,02


Mt(N.M) 4511,44 3729,72 4352,29 5057,80
Tg(N) 7958,76 7308,07 8034,97 7251,07
Td(N) -6848,24 -7498,93 -7643,02 -8426,92

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.13.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

III.6.7.2.Corps creux type 2 poutre repose sur 7appuis :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 52


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.7.2.1 Détermination des sollicitations :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:
 -ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7


L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 6485.7 6485.7 6485.7 6485.7 6485.7 6485.7
M0(N.M) 10506,83 9371,84 9371,84 9371,84 10506,83 10506,83
Mg(N.M) 2101,36 5253,41 3748,73 3748,73 4202,73 5253,41

Md(N.M) 5253,41 3748,73 3748,73 4202,73 5253,41 2101,36

Mt(N.M) 7354,78 5339,36 6091,70 5864,70 6304,10 7354,78

Tg(N) 12549,83 10583,14 11025,69 11159,22 11966,12 10798,69

Td(N) -10798,69 -11468,24 -11025,69 -10892,16 -11382,40 -12549,83

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.14.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 53


CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7


L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 4732 4732 4732 4732 4732 4732
M0(N.M) 7665,84 6837,74 6837,74 6837,74 7665,84 7665,84
Mg(N.M) 1533,17 3832,92 2735,09 2735,09 3066,34 3832,92

Md(N.M) 3832,92 2735,09 2735,09 3066,34 3832,92 1533,17

Mt(N.M) 5366,09 3895,62 4444,53 4278,91 4599,50 5366,09

Tg(N) 9156,42 7721,51 8044,4 8141,82 8730,54 7878,78

Td(N) -7878,78 -8367,29 -8044,4 -7946,98 -8304,66 -9156,42

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.15.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


54
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7


L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5
M0(N.M) 9761,31 8706,85 8706,85 8706,85 9761,31 9761,31
Mg(N.M) 1952,26 4880,65 3482,74 3482,74 3904,52 4880,65

Md(N.M) 4880,65 3482,74 3482,74 3904,52 4880,65 1952,26

Mt(N.M) 6997,88 5107,64 5806,60 5595,71 6021,75 6997,88

Tg(N) 11659,34 9832,20 10243,35 10367,40 11117,05 10032,46

Td(N) -10032,46 -10654,50 -10243,35 -10119,30 -10574,75 -11659,34

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.16.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


55
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS
Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6 6-7
L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6 3,6
Pu(N) 4355 4355 4355 4355 4355 4355
M0(N.M) 7055,1 6292,98 6292,98 6292,98 7055,1 7055,1
Mg(N.M) 1411,02 3527,55 2517,19 2517,19 2822,04 3527,55

Md(N.M) 3527,55 2517,19 2517,19 2822,04 3527,55 1411,02

Mt(N.M) 5057,80 3691,61 4196,79 4044,36 4352,29 5057,80

Tg(N) 8426,92 7106,34 7403,5 7493,16 8034,97 7251,07

Td(N) -7251,07 -7700,66 -7403,5 -7313,84 -7643,02 -8426,92

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.17.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

III.6.7.3.Corps creux type 3poutre repose sur 6 appuis :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


56
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.7.3.1 Détermination des sollicitations :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:
 -ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6
L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6
Pu(N) 6485.7 6485.7 6485.7 6485.7 6485.7
M0(N.M) 10506,83 9371,84 9371,84 9371,84 10506,83
Mg(N.M) 2101,36 5253,41 3748,73 3748,73 5253,41

Md(N.M) 5253,41 3748,73 3748,73 5253,41 2101,36

Mt(N.M) 7354,78 5339,36 6091,70 5339,36 7354,78

Tg(N) 12549,83 10583,14 11025,69 11468,24 10798,69

Td(N) -10798,69 -11468,24 -11025,69 -10583,14 -12549,83


 les moments




 les efforts tranchants




Fig.III.18.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


57
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6


L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6
Pu(N) 4732 4732 4732 4732 4732
M0(N.M) 7665,84 6837,74 6837,74 6837,74 7665,84
Mg(N.M) 1533,17 3832,92 2735,09 2735,09 3832,92

Md(N.M) 3832,92 2735,09 2735,09 3832,92 1533,17

Mt(N.M) 5366,09 3895,62 4444,53 3895,62 5366,09

Tg(N) 9156,42 7721,51 8044,4 8367,29 7878,78

Td(N) -7878,78 -8367,29 -8044,4 -7721,51 -9156,42

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.19.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


58
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6


L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6
Pu(N) 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5 6025,5
M0(N.M) 9761,31 8706,85 8706,85 8706,85 9761,31
Mg(N.M) 1952,26 4880,65 3482,74 3482,74 4880,65

Md(N.M) 4880,65 3482,74 3482,74 4880,65 1952,26

Mt(N.M) 6997,88 5107,64 5806,60 5107,64 6997,88

Tg(N) 11659,34 9832,20 10243,35 10654,50 10032,46

Td(N) -10032,46 -10654,50 -10243,35 -9832,20 -11659,34

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.20.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


59
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS
Travée 1-2 2-3 3-4 4-5 5-6
L(m) 3,6 3,4 3,4 3,4 3,6
Pu(N) 4355 4355 4355 4355 4355
M0(N.M) 7055,1 6292,98 6292,98 6292,98 7055,1
Mg(N.M) 1411,02 3527,55 2517,19 2517,19 3527,55

Md(N.M) 3527,55 2517,19 2517,19 3527,55 1411,02

Mt(N.M) 5057,80 3691,61 4196,79 3691,61 5057,80

Tg(N) 8426,92 7106,34 7403,5 7700,66 7251,07

Td(N) -7251,07 -7700,66 -7403,5 -7106,34 -8426,92

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.21.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

III.6.7.4.Corps creux type 4 poutre repose sur 3 appuis :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


60
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.7.4.1 Détermination des sollicitations :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3
L(m) 3,6 3,4
Pu(N) 6485.7 6485.7
M0(N.M) 10506,83 9371,84
Mg(N.M) 2101,36 6304,10

Md(N.M) 6304,10 1874,37

Mt(N.M) 6829,44 5751,20

Tg(N) 12841,69 9722,83

Td(N) -10506,83 -12328,55

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.22.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


61
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3


L(m) 3,6 3,4
Pu(N) 4732 4732
M0(N.M) 7665,84 6837,74
Mg(N.M) 1533,17 4599,50

Md(N.M) 4599,50 1367,55

Mt(N.M) 4982,80 4196,1

Tg(N) 9369,36 7093,83

Td(N) -7665,84 -8994,97

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.23.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


62
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3


L(m) 3,6 3,4
Pu(N) 6025,5 6025,5
M0(N.M) 9761,31 8706,85
Mg(N.M) 1952,26 5856,79

Md(N.M) 5856,79 1741,37

Mt(N.M) 6509,82 5490,26

Tg(N) 11930,49 9032,93

Td(N) -9761,31 -14358,77

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.24.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


63
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3


L(m) 3,6 3,4
Pu(N) 4355 4355
M0(N.M) 7055,1 6292,98
Mg(N.M) 1411,02 4233,06

Md(N.M) 4233,06 1258,59

Mt(N.M) 4705,05 3968,15

Tg(N) 8622,9 6528,66

Td(N) -7055,1 -8278,34

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.25.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

III.6.7.5 Corps creux type 1 poutre repose sur 4 appuis :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


64
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.7.5.1 Détermination des sollicitation :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4


L(m) 3,6 3,4 3,4
Pu(N) 6485,7 6485,7 6485,7
M0(N.M) 10506,83 9371,84 9371,84
Mg(N.M) 2101,36 5253,41 4685,91
Md(N.M) 5253,41 4685,91 1874,37
Mt(N.M) 7354,78 6062,51 6560,29
Tg(N) 12549,83 10741,94 10198,77
Td(N) -10798,69 -11309,44 -11852,61

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.26.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


65
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS
Travée 1-2 2-3 3-4
L(m) 3,6 3,4 3,4
Ps(N) 4732 4732 4732
M0(N.M) 7665,84 6837,74 6837,74
Mg(N.M) 1533,17 3832,92 3418,87
Md(N.M) 3832,92 3418,87 1367,5
Mt(N.M) 5366,09 3553,73 4786,44
Tg(N) 9156,42 8078,77 7441,07
Td(N) -7878,78 -816618 -8647,73

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.27.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


66
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2 2-3 3-4


L(m) 3,6 3,4 3,4
Pu(N) 6025,5 6025,5 6025,5
M0(N.M) 9761,31 8706,85 8706,85
Mg(N.M) 1952,26 4880,65 4353,4
Md(N.M) 4880,65 4353,4 1741,31
Mt(N.M) 6997,88 4525,15 6241,94
Tg(N) 11659,34 10088,28 9475,10
Td(N) -10032,46 -10506,96 -11011,60

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.28.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


67
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2 2-3 3-4


L(m) 3,6 3,4 3,4
Ps(N) 4355 4355 4355
M0(N.M) 7055,1 6292,98 6292,98
Mg(N.M) 1411,02 3527,55 3146,49
Md(N.M) 3527,55 3146,49 1258,59
Mt(N.M) 5057,80 3270,60 4511,44
Tg(N) 8426,92 7291,42 6848,24
Td(N) -7251,07 -7515,57 -7958,76

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.29.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

III.6.7.6Corps creux type 2 poutre repose sur 1appuis :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


68
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.7.6.1 Détermination des sollicitations :


 Plancher terrasse :
Tableau récapitulatif pour Les moments:
 -ELU

Travée 1-2
L(m) 3,6
Pu(N) 6485.7
M0(N.M) 10506,83
Mg(N.M) 1576,02

Md(N.M) 1576,02

Mt(N.M) 6520,0

Tg(N) 11674,26

Td(N) -11674,26

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.30.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELU

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


69
CHAPITR III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS

Travée 1-2
L(m) 3,6
Pu(N) 4732
M0(N.M) 7665,84
Mg(N.M) 1149,87

Md(N.M) 1149,87

Mt(N.M) 4757,03

Tg(N) 8517,6

Td(N) -8517,6

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.31.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau terrasse à ELS

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF


70
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 Planchers étagé courant :


Tableau récapitulatif pour Les moments:
 ELU

Travée 1-2
L(m) 3,6
Pu(N) 6025,5
M0(N.M) 9761,31
Mg(N.M) 1464,19

Md(N.M) 1464,19

Mt(N.M) 6057,38

Tg(N) 10845,9

Td(N) -10845,9

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.32.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELU

71
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

 ELS
Travée 1-2
L(m) 3,6
Pu(N) 4355
M0(N.M) 7055,1
Mg(N.M) 1058,26

Md(N.M) 1058,26

Mt(N.M) 4378,04

Tg(N) 7839

Td(N) -7839

 les moments

 les efforts tranchants

Fig.III.33.Diagramme des moments et des efforts tranchants au niveau d’étage à ELS

72
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.8.Calcul du Ferraillage :
b = 65cm ; b0 = 10cm
h = 20cm ; h0 = 4cm
- l’enrobage :
C ≥ C0 + .

C0 = 1cm (fissuration peu préjudiciable). (BAEL91.A.7.1)

= = = 2 cm (BAEL91.A.7.2.1)

C ≥ 1 + = 2 cm

* Donc on adopte C = 2cm.


→ d = h – c = 20 –2= 18

d = 18cm ; c = 2cm
E.L.U E.L.S
M max (appui) = 6304,10N.m M max (appui) = 4599,50N.m
M max (travée)= 7354,78 N.m M max (travée)= 5366,09 N.m
T ma x = 12841,69 N T max = 9369,36 N
Les armatures longitudinales :
 En Travée :
Le moment fléchissant M0 équilibré par la table est :
 h 
M 0   b  b  h0   d  0 
 2

 4
M 0  14, 2  65  4  18    59072 N .m
 2

Mtmax=7354,78 N.m≤ M0 =59072 N.m


Donc une partie seulement de la table est comprimée, et la section en T sera calculée comme une
section rectangulaire de largeur b = 65cm

Mt 7354,78
   0.025  l  0.392
 b  b  d 2 14.2  65  182

Alors Les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.

73
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

μ = 0.025  α = 0.0316  β = 0.99


Mt 7354,78
Au    1,19cm 2
 s    d 348  0,99  18
Ma (N.m) µ µl α Β A (cm2)
7354,78 N 0,025 0,392 0,0316 0,99 1,19

 Sur Appuis :
Le moment sur appui est négatif, donc le béton de la dalle se trouve dans la partie tendue, alors
nous considérons une section rectangulaire de largeur b0 = 10 cm.
Ma (N.m) µ µl α Β A (cm2)
6304,10 N 0,0210 0,392 0,0265 0,989 1,01
- E. L. S :
D’après le BAEL83
 La fissuration est peut nuisible  Il n’y a aucune vérification concernent  s .

 La vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité suivante est vérifiée :
 1 f c 28 M
  l   , avec :   u
2 100 M ser
Α Mu (N.m) M ser (N.m) 𝜸 f c 28  Condition

En Travée 1,19 7354,78 5366,09 1,37 25 0,44 Condition


vérifié
Sur Appui 1,01 6304,10 4599,50 1,37 25 0,44 Condition
vérifié

 Condition de non fragilité : BAEL (A.4.2, 1)

ft 28
At min  0.23  b  d 
fe
2,10
En Travée : At min  0, 23  65 18   1, 41 cm2 .
400
2,10
Sur Appuis : At min  0, 23 10 18   0, 22 cm2 .
400
 Pourcentage minimal : BAEL91 (art B.6.4)

Am' ≥ 0.001×b×h
En Travée : Am' ≥ 0.001×65×20 = 1,30 cm2.
Sur Appuis : Am' ≥ 0.001×10×20 = 0,20 cm2.

74
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

A = max (Acal ; Amin ; Am’)


 Tableau Récapitulatif :

Eléments A cal (cm2) A min (cm2) A min' (cm2) A max (cm2) A adop (cm2)
Travée 1,19 1,41 1,30 1,41 2HA12 = 2,26
Appuis 1,01 0,22 0,20 1,01 1HA12 = 1.13
Diamètre minimale t : BAEL91 (A.7.2, 2)

 ht b 
t  min  ; l ; 0 
 35 10 
l : Diamètre minimal des armatures longitudinales.

 200 100 
t  min  ;10;   t  min  5, 71;10;10 
 35 10 

Soit : t  6mm FeE235 ( BAEL(A.6.1,252))

At = 2  6 = 0, 57cm2.
Espacement des cadres St: BAEL91 (A.5.1, 22)
 St1 ≤ min (0,9d; 40cm) = min (16,2; 40) cm

St1 = 16, 2 cm
 St2 ≤ At×fe / 0,4×b0 = 0,57×235 /0,4×10 = 33,48 cm
 St3 ≤ [0,9×fe (cos𝛼+sin𝛼)At ] / [10×𝛾s (τu -0,3 ft 28× k)]

k = 1 → flexion simples
St3 ≤ (0,9×235×1×0,57 )/ [10×1,15( 1,11 -0,3 ×2,1× 1)] = 21,84 cm
Suit: St ≤ min (St1; St2; St3)
St ≤ min (16,2 ; 33,48 ; 21,84) → St =16,2cm
Alors en prend : St=15 cm
On dispose nos armatures transversales avec un espacement de 15 cm avec un premier espacement
auprès de l’appui de 10 cm.
 Vérification de l’effort tranchant : BAEL91 (art A.5.1)

 La contrainte tangente : τu=TU / (b0× d)……..BAEL91 (A.5.1, 1)

Tu : La valeur de calcul de l’effort tranchant vis-à-vis d’E.L.U.


b0 : Désigne la largeur de l’âme.
d : La hauteur utile de la nervure.

75
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

TU =12841,69 N

τ =0,713Mpa

 Les armatures d’âme sont droites (c'est-à-dire perpendiculaires à la fibre moyenne), donc  u doit
être au plus égale à la plus basse des deux valeurs :
 f cj 
 u  min  0, 20 ;5 MPa  Fissuration peu nuisible (BAEL91 (A.5.1, 211).
 b 
=min [0,20. (25/1,5) ; 5Mpa] = min (3,333 ; 5Mpa) =3,333 Mpa.

τu =0,713≤   =3,333 Mpa (c v)


Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis : BAEL91 (A.5.1,31)
 Sur un appui de rive ou intermédiaire on vérifier que L’on a :

Tu  0.267  a  b0  f c 28
Au maximum a = 0,9.d = 16,20 cm.
Tu = 12841,69 N
Tu  12841,69  0.267 16.2 10  100  25  108135N........(condition .vérifier )

Tu
As
fe
A =1T12= 1,13 cm2 = 113 mm2
Tu 12841,69
As  1.15   36,92mm 2
fe 400
A  113mm 2  36,92mm 2 .................................(cv )

 Vérification de la flèche : BAEL91 (B.6.8, 424)

1/ ……………………......(c.v)

2/ ……......................…… (c.v)

3/ …… …...…. (c.v)

Les 3 conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche ne s’impose pas.

76
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

III.6.9 Présentation de ferraillage:

Fig.III.34.Schémas de ferraillage des poutrelles

Fig.III.35.Ferraillages des poutrelles

 La dalle mince (Table de compression) : BAEL91 (B.6.8, 423)

Le hourdis doit avoir une épaisseur minimale de 5 cm.


Il est armé d’un quadrillage de barres dont les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :
 20 cm (5 p.m.) pour les armatures perpendiculaires aux nervures.
 33 cm (3 p.m.) pour les armatures paralléles aux nervures.
 Treillis soudé FeE 235 → fe =235 Mpa
L’écartement L entre axes des nervures égal à 65cm donc : Ln=65cm
50cm<Ln<80cm

77
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE III LES ELEMENT SCONDAIRE
CHAPITRE III LES ELEMENTS SECONDAIRE

4  Ln
A 
fe
A ┴ =(4×65)/235 = 1,10 cm2
On adapte 6Ø5 = 1,18 cm2
*Espacement : n: nombres des barres.
St=100/n =100/5 =20 cm
Soit : St=20cm
*Pour les armatures parallèles aux nervures :
A =A ┴ /2 = 1,18 / 2= 0,59
On adopte 3Ø5 =0,59 cm2
*Espacement :
St=100/n=100/3 =33,33 cm
St=30 cm
Donc on choisit un quadrillage dont la maille est de dimension (20×30 ) cm2.
III.6.10Présentation de ferraillage:

Fig.III.35.Schémas de ferraillage de la dalle de compression

78
ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF
CHAPITRE IV

ETUDE
DYNAMIQUE
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

IV. ETUDE SISMIQUE


IV.1. Introduction :
L’étude sismique consiste à évaluer les efforts de l’action séismique sur notre structure.
Pour cela, plusieurs méthodes approchées ont été proposées a fin d’évaluer les efforts
internes engendrés a l’intérieur de la structure sollicitée ; le calcul de ces efforts sismiques
peut être menée par trois manières :

 Méthode statique équivalente.

 La méthode de l’analyse modale spectrale.

 La méthode de l’analyse dynamique par accélérogramme

 Les deux méthodes de calcul utilisées dans notre étude sont la méthode statique équivalente
et la méthode dynamique modale spectrale
IV.2. Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003 :
 Notre ouvrage est implanté dans la wilaya d’CHLEF donc en zone III.
 Notre bâtiment est à usage d’habitation donc classé dans le Groupe 2.
 Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol meuble
de catégorie S2.

Le calcul sismique se fera par la méthode dynamique spectrale du fait que notre bâtiment ne
répond pas aux critères exigés par le RPA99V2003, quant à l’application de la méthode
statique équivalente.
 La hauteur du structure : h = 30.60m >23 m.
IV.3. Spectre de réponse de calcul :
Le RPA99/version 2003 impose un spectre de réponse de calcul défini par la fonction suivante :

  T Q 
1.25 A 1   2.5  1  0  T  T1
  T1  R 

2.5 1.25 A 
Q
T1  T  T2
Sa  R
 2/3
g  Q  T2 
2.5  1.25 A   T2  T  0.3s
 R T 


2/3 5/3
Q  T2   3 
2.5 1.25 A R  3   T  T  0.3s
    

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 79


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Avec :

g : accélération de la pesanteur.

A : coefficient d’accélération de zone.

 : facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différent de 5%).

= 7 /(2   )  0.7

R: coefficient de comportement de la structure. Il est fonction du système de contreventement.

T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.

Q : facteur de qualité.

IV.4. CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE ET MASSIQUE :

IV.4.1. INTRODUCTION :

 Dans tous les chapitres précédents nous avons considère que la structure est soumise
à des sollicitations statiques. Les charges horizontales étaient supposées s’exercer d’une
manière permanente et le facteur temps n’a jamais intervenu dans les calculs.
 Quelque soit le problème que l’on se propose de résoudre il est indispensable de
connaître les vibrations naturelles (propres) de la structure. Dans le cas des vibrations libres
on ne se préoccupe pas des causes ayant entraîné la structure hors de sa position d’équilibre.
On se propose d’examiner le comportement de celle-ci une fois qu’elle est livrée à elle
même et que demeurent en présence des forces d’inertie, les forces de rappel et
éventuellement les forces d’amortissement.
L’excitation séismique engendre des forces dans la structure qui peuvent amener à une ruine
brutale.
IV.5. CALCUL DE FORCE SISMIQUE TOTAL PAR LA METHODE :

IV.5.1. STATIQUE EQUIVALANTE :

D’après l’art 4.2.3 de RPA99/version 2003, la force sismique totale V qui s’applique à la

base de la structure, doit être calculée successivement dans deux directions horizontales

orthogonales selon la formule :

A.D.Q
V .W
R

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 80


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

A: coef d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) de RPA 99/version 2003 en
fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment Dans notre cas, on est dans une Zone
de type III et un Groupe d’usage 2.DONC A= 0,25

Groupe Zone
D’usage I IIa IIb III

1A 0,15 0.25 0.30 0.40


1B 0.12 0.20 0.25 0.30
2 0.1 0.15 0.20 0.25
3 0.07 0.10 0.14 0.18

Tab IV.1: coefficient d'accélération de zone A

ous trouverons : A = 0.25

D : est un facteur d’amplification dynamique moyen qui est fonction de la catégorie


de site du facteur de d’amortissement () et de la période fondamentale de la structure (T).

2.5 0  T  T2


2/3
D  2.5  T  T2  T  3.0 s
2

  T

 
2/3
  T2  3.0 5/3
T  3.0 s
 2.5  3.0 
   T

Avec T2 : période caractéristique associée a la catégorie du site et donnée par le


tableau 4.7 du RPA99/ version 2003, site ferme S2 : T2(S2) = 0.4 sec
 : Facteur de correction d’amortissement donnée par la formule :


7  0.7
(2   )

Où (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du


type de structure et de l’importance des remplissages.
 Est donnée par le tableau 4.2 du RPA99 :  = 7 %
D’où  = 0,88 > 0.7
 = 0,88

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 81


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Estimation de la période fondamentale.


T : période fondamentale de la structure qui peut être estimée à partir des formules
empiriques
ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La formule empirique à utiliser selon les cas est la suivante :
4
T=CT hN3/
 hN : hauteur en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.

hN = 30.60 m

 CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Il

est

donné par le tableau 4.6 (RPA 99)

Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en BA=> CT = 0.05

Donc : T = 0,05 × (30.60)3/4 = 0.650 s

Pour ce type de contreventement, on peut également utiliser la formule :

 0.09  hN 
T  min CT hN3 / 4 ; 
 D 

D : la dimension du bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.


0.09  hN 0.09  30.60
Tx    Tx  0.600 sec
Lx 21

0.09  hN 0.09  30.60


Ty    Ty  0.725 sec
ly 14,40
D’après RPA99/version 2003, il faut utiliser la plus petite valeur des périodes obtenues dans

chaque direction

 Sens longitudinal : Tx =0.600 s (T2 ≤ Tx ≤ 3,0)

 Sens transversal : Ty =0.725 s (T2 ≤ TY ≤ 3,0)

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 82


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Dx= 2.5×0.88×( 0,4 / 0.600 )2/3 => Dx = 1.678

Donc :

Dy=2.5×0.88×( 0,4 / 0.725 )2/3 => Dy = 1.479

R : coefficient de comportement de la structure, donné par le tableau 4.3 (RPA99)

Pour une structure contreventement mixte => R = 5


Q : est le facteur de qualité et est fonction de :
Sa valeur est déterminée par la formule : Q = 1 +  Pq

Pq

Critère q » Observé N/observé

1. Conditions minimales sur les files 0 0,05


de contreventement

2. Redondance en plan 0 0,05

3. Régularité en plan 0,05 0,05

4. Régularité en élévation 0 0,05

5. Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 0,05

6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0,10 0,10

TAB.IV.2 est le facteur de qualité


A partir du tableau 4.4 de RPA 99 version 2003 on trouve : Q= 1.2
W : poids total de la structure.
W est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) .

W= wi Avec : Wi=WGi+WQi


WGi : poids dû aux charges permanentes
WQi : la charge d’exploitation
 : coefficient de pondération donné par le tableau 4.5 (RPA)
Pour un bâtiment d'habitation =>  = 0.20
Donc à chaque niveau : Wi=Wgi+0,2WQi

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 83


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Avec : Wi=WGi+WQi
Donc : W = wi = 2936910,73 KN

Résumé des résultats :

A Dx Dy Q R W (KN) Tx(s) Ty(s)

Paramètres

Valeurs 0.25 1.678 1.479 1.2 5 2936910,73 0.600 0.725

Tableau. IV.3: les résultats des forces sismiques

A.D.Q
Résume des résultats : Donc on a : V  .W
R

Vxstat = 295688,17 KN
Vystat = 260621,46 KN
IV.5.2. PRESENTATION DES RESULTATS DE LA METHODE
DYNAMIQUE SPECTRALE ET COMMENTAIRES.
IV.5.2.1. Premier choix de disposition des voiles.
On a pris en considération le plan d’architecture et le nombre minimal des voiles dans
chaque direction pour choisir une disposition initiale des voiles dans le bâtiment.
La première disposition des voiles adoptée est indiquée à sur la figure suivante :

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 84


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Figure IV.1 : première disposition des voiles

Après l’analyse automatique par la logiciel ROBOT, on a tiré les résultats qui sont illustrés

dans le tableau ci-dessous. Périodes et facteurs de participation massique du modèle

Mode Période Facteurs de Participation Massique (en) Nature

UX UY UX UY

1 0.79 70.31 0.00 70.31 0.00 Trans.x


2 0.71 0.00 73.14 74.42 73.14 Trans.y
3 0.65 1.34 0.04 86.14 82.34 Torsion
4 0.54 0.07 0.04 86.14 82.34 /
5 0.49 0.58 1.35 86.14 82.34 /
6 0.42 0.15 0.09 86.14 85.19 /
7 0.39 0.09 0.05 86.14 85.19 /
8 0.21 0.07 0.00 87.01 85.19 /

9 0.11 0.03 0.00 87.01 85.19


Tab .IV.4: Périodes et facteurs de participation massique du modèle .

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 85


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Remarque :

 Le premier mode de vibration est une translation suivant l’axe (xx’)

 Le 2eme mode de vibration est une translation suivant l’axe (yy’)

 Le 3eme modes de vibration sont des torsions.

Remarque :

 Les masse cumulées ne dépassé pas 90% donc la condition non vérifier.

A cause de ces résultats négatifs qui on a les découvrais dans la première disposition des

voiles, on a cherché une autre disposition adéquate, qui permis de respecter les conditions

préconisées par le RPA 99/version 2003 et aussi le plan d’architecture.

Pour rigidifier le bâtiment, il y a trois manières simples :

 rajouter des voiles supplémentaires.

 changer leur disposition de tel sorte les rendue plus rigide.

 Donc on va changer les positions des voiles

IV.5.2.2. Deuxième choix de disposition des voiles.


On a choisi la disposition des voiles suivante :

Figure IV.2 Deuxième disposition des voiles

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 86


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Après l’analyse automatique par logiciel ROBOT, on a obtenu les résultats illustrés dans
le tableau ci-dessous.

Mode Période Facteurs de Participation Massique (en) Nature

UX UY UX UY

1 0.83 0.00 70.37 0.00 70.37 Trans.Y


2 0.79 73.23 0.00 73.23 70.37 Trans.X
3 0.71 0.00 0.00 73.23 70.37 Torsion
4 0.22 13.32 0.00 86.55 70.37 /
5 0.19 0.00 15.54 86.55 85.91 /
6 0.11 0.13 0.00 86.68 85.91 /
7 0.11 0.00 0.00 86.68 85.91 /
8 0.11 1.06 0.00 87.74 85.91 /
9 0.11 4.18 0.00 91.92 85.91
10 0.10 0.00 0.00 91.92 85.91
11 0.10 0.00 0.12 91.92 85.91
12 0.10 0.00 5.59 91.92 86.03
13 0.10 0.00 0.00 91.92 91.63
14 0.10 0.00 0.00 91.93 91.63
15 0.09 0.00 0.00 91.93 91.63
Tableau : IV.5 périodes, modes et facteurs de participation massique

Remarque:

L’analyse dynamique de la structure nous a permis d’obtenir les résultats suivants:

 Une période fondamentale Tdyn= 0.83 s.

 R

PA99/version 2003 préconise (Art 4.2.4), qu’il faut que la valeur de Tdyn calculée par la

méthode numérique, ne dépasse pas la valeur Te=0.650s estimée par les méthodes empiriques

appropriées de plus de 30%.

On a : 1,3×Te=0.845 > Tdyn= 0.83 ( la condition est donc vérifiée).

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 87


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

 Le premier et le deuxième mode sont des translations suivant les axes (xx’) et (yy’)

successivement.

 Le troisième mode c’est un mode de torsion.

 Les 13 premiers modes sont nécessaires pour que la masse modale atteigne les 90%

(selon le RPA99version 2003).

. Les schémas des trois premiers modes de vibration.

Les trois premiers modes de vibration engendrés de cette deuxième disposition des

voiles

Fig. IV. 3 1éme mode induit par la 2ere disposition Fig. IV. 4 2éme mode induit par la 2ere disposition

des voiles des voiles


translation suivant l’axes (yy’) translation suivant l’axes (xx’)

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 88


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Fig. IV. 5 . Mode 3 induit par la 2eme disposition des voiles

 L’EFFORT SISMIQUE A LA BASE

D’après le RPA99/version2003 (art 4.3.6), la résultante Vt des forces obtenues à la base par

combinaison des valeurs modales ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces

sismiques déterminées par la méthode statique équivalente V.

 L’effort sismique calculé par la méthode statique équivalant :


Vxstat = 2956,8817 T
Vystat = 2606,2146 T
D’après le fichier des résultats de ROBOT on a :
Vx dyn = 9990.4 T
Vy dyn = 9487.7 T
Ceci nous donne :
0,80Vxstat 2 = 2365,50 T, donc :Vxdyn>0,80Vxstat
0,80Vystat 2= 2084,97 T, donc :Vydyn>0,80Vystat
La condition de l’art 4.3.6 de RPA 99 version 2003 est donc vérifiée. On peut donc utiliser
directement les résultats obtenus par le calcul automatique.
IV.6.DISTRIBUTION DE LA RESULTANTE DES FORCES
SISMIQUES SELON LA HAUTEUR
la résultante des forces sismiques à la base V doit etre distribuée sur la hauteur de la
structure selon les formules suivantes:(art 4.2.5RPA99)
V = Ft + Fi

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 89


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Ft : force concentrée au sommet de la structure donnée par la formule suivante :


Ft =0.07 .T.V si T  0.7 sec
Ft =0 si T  0.7 sec
Les forces Fi sont distribuées sur la hauteur de la structure selon la formule suivante :

Fi = [(V – Ft ).Wi .hi /  (Wj .hj )]

Avec :

Fi : effort horizontal revenant au niveau i

hi : niveau du plancher où s’exerce la force i

hj : niveau d’un plancher quelconque.

Wi ; Wj : poids revenant au plancher i; j

 Distribution horizontale des forces sismiques:

L’effort tranchant au niveau de l’étage k est donné par la formule:

Vk =Ft+∑ni=k Fi

Vk→F

les résultats sont donnés dans les tableaux suivants :

 Sens longitudinal :

étage FX [kN] FX sur les poteaux FX sur les voiles [kN]


[kN]
RDC 7527.4 18.10 7509.3

1 6723.3 62.70 6660.6


2 5769.6 79.40 5690.2
3 5063.6 78.00 4985.6
4 4431.3 80.80 4350.5
5 3791.3 75.20 3716.1
6 3096.8 66.00 3030.8
7 2326.1 55.50 2270.6
8 1420.1 29.80 1390.3

9 714.7 4.80 709.90

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 90


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Tableau. IV. 6: Vérification de l’effet FX pour le sens longitudinal


 Sens transversal :
étage FY [kN] FY sur les FY sur les voiles [kN]
poteaux [kN]
RDC 8074.7 38.30 8036.4

1 7258.7 58.80 7199.9


2 6340.9 67.40 6273.5
3 5562.8 78.40 5484.4
4 4830.9 80.80 4750.1
5 4094 80.90 4013.1
6 3307.8 77.70 3230.1
7 2466.6 72.40 2394.2
8 1569.6 62.30 1507.3

9 1077.2 32.90 1044.3

Tableau IV. 7: Vérification de l’effet FX pour le sens transversal

IV.6.1. Justification de Système de contreventement constitué par des voiles porteurs


Pour la justification de Système de contreventement constitué par des voiles porteurs :
 Que les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations
dues
aux charges verticales
 Les sollicitations verticales totales de la structure : 85727 KN
 Les sollicitations verticales reprises par les voiles 16305.27: KN
16305.27/85727= 0.192 Donc : 19.20 % condition vérifiée
 la sollicitation horizontale est reprise uniquement par les voiles.
IV.6.2. VERIFICATION DES DEPLACEMENT:
Le déplacement horizontal à chaque niveau « k » de la structure est calculé comme suit:
 k  R   ck
ck : Déplacement dû aux forces sismique Fi
R : coefficient de comportement = 5
K : le déplacement relatif au niveau « k » par rapport au niveau « k-1 » est égal à K=k-k-1

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 91


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

 Sens longitudinal :
Etage Max Ux Min Ux dr Ux
[cm] [cm] [cm]
RDC 0.1 0.0 0.1
1 0.4 0.1 0.3
2 0.8 0.4 0.4
3 1.2 0.8 0.4
4 1.6 1.2 0.4
5 2.0 1.6 0.4
6 2.4 2.0 0.4
7 2.7 2.4 0.3
8 3.0 2.7 0.3

9 3.2 3.0 0.2

Tableau IV. 8: Vérification Des déplacement pour le sens longitudinal

 Sens transversal

Etage Max Uy Min Uy dr Uy


[cm] [cm] [cm]
RDC 0.1 0.0 0.1
1 0.4 0.1 0.3
2 0.7 0.4 0.3
3 1.2 0.7 0.5
4 1.6 1.2 0.4
5 2.0 1.6 0.4
6 2.4 2.0 0.4
7 2.9 2.4 0.5
8 3.2 2.8 0.4

9 3.6 3.2 0.4

Tableau IV. 9: Vérification Des déplacement pour le sens transversal

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 92


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Donc: 1, 2,……… RDC sont inférieurs à adm=1%(h) = 1%(3,06) = 0,0306m=3.06cm.

 JUSTIFICATION DE L’EFFORT P-Δ :

L’effet du second ordre (ou effet de P-Δ) peut être négligé lorsque la condition

suivante

est satisfaire à tous les niveaux :

L’article 5.9 du RPA99/version2003 p40

Θ = Pk Δk / Vk hk ≤ 0,10

Avec :

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associée au dessus de niveau k

Vk : effort tranchant d’étage au niveau k.

Δk : déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1.

hk : hauteur de l’étage k.

 Sens longitudinal :
Etage W(t) pK(t) k (m) Vx(t) hk (m) Ɵ 0.1

RDC 850.69 850.69 0.001 7527.4 3.06 0.0001 C.V


1 850.69 1701.38 0.003 6723.3 3.06 0.003 C.V
2 850.69 2552.07 0.004 5769.6 3.06 0.008 C.V
3 850.69 3402.76 0.004 5063.6 3.06 0.009 C.V
4 850.69 4253.45 0.004 4431.3 3.06 0.012 C.V
5 850.69 5104.14 0.004 3791.3 3.06 0.019 C.V
6 850.69 5954.83 0.004 3096.8 3.06 0.023 C.V
7 850.69 6805.52 0.003 2326.1 3.06 0.029 C.V
8 850.69 7656.21 0.003 1420.1 3.06 0.035 C.V
9 916.52 8572.73 0.00 714.7 3.06 0.061 C.V
Tableau IV.10 : Vérification l’effet P- Δ sens X

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 93


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

 Sens transversal
Etage W(t) pK(t) k (m) Vy(t) hk (m) Ɵ 0.1

RDC 850.69 850.69 0.001 8074.7 3.06 0.0001 C.V


1 850.69 1701.38 0.003 7258.7 3.06 0.006 C.V
2 850.69 2552.07 0.003 6340.9 3.06 0.009 C.V
3 850.69 3402.76 0.005 5562.8 3.06 0.016 C.V
4 850.69 4253.45 0.004 4830.9 3.06 0.023 C.V
5 850.69 5104.14 0.004 4094 3.06 0.027 C.V
6 850.69 5954.83 0.004 3307.8 3.06 0.034 C.V
7 850.69 6805.52 0.005 2466.6 3.06 0.041 C.V
8 850.69 7656.21 0.004 1569.6 3.06 0.053 C.V
9 916.52 8572.73 0.004 1077.2 3.06 0.060 C.V
Tableau IV.11 : Vérification l’effet P- Δ sens Y

Nous constatons que les déplacements inter étage ne dépassent pas le déplacement admissible,

alors la condition de l’art 5.10 du RPA version 2003 est vérifiée.

 JUSTIFICATION VIS-A-VIS DE L’EQUILIBRE D’ENSEMBLE :

La vérification se fera pour les deux sens (longitudinal est transversal) avec la relation

suivante :

Ms / Mr ≥ 1,5

Mr : moment de renversement provoqué par les charges horizontales.


Mr=∑Fi×hi
Ms : moment stabilisateur provoqué par les charges verticales.
Ms = W × L/2
W : le poids total de la structure
 Sens longitudinal :
Ms = 1285905 KN.m85727

Niveau Fi (KN) hi (m) Fi×hi (KN.m)


RDC 7527.4 3.06 23033.84

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 94


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

1 6723.3 3.06 20573.29


2 5769.6 3.06 17654.97
3 5063.6 3.06 15512.97
4 4431.3 3.06 13559.77
5 3791.3 3.06 11601.37
6 3096.8 3.06 9476.20
7 2326.1 3.06 7117.86
8 1420.1 3.06 4345.50
9 714.7 3.06 2186.98
MRx= 125062.75

Tableau. IV. 12 : moment de renversement provoqué par les charges horizontales


sens(X)

Vérifications:

Ms/MRx= 10.28 ≥ 1.5……….vérifie

 Sens transversal :
Ms = 1058728.45 KN.m

Niveau Fi (KN) hi (m) Fi×hi (KN.m)


RDC 8074.7 3.06 24708.58
1 7258.7 3.06 22211.62
2 6340.9 3.06 19403.15
3 5562.8 3.06 17022.16
4 4830.9 3.06 14782.55
5 4094 3.06 12527.64
6 3307.8 3.06 10121.86
7 2466.6 3.06 7547.79
8 1569.6 3.06 4802.97
9 1077.2 3.06 3296.23
MRx= 136424.55

Tableau. IV. 13: moment de renversement provoqué par les charges horizontales
sens(Y)

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 95


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

Vérifications:

Ms/MRy= 7.76 ≥1.5……….vérifie

La stabilité au renversement est alors vérifiée pour les deux sens.

IV.7. CENTRE DE MASSE


 Définition:
Le centre de masse d’un niveau considère est simplement le centre de gravité de la
structure, on peut dire aussi qu’il est calculé le point d’application de la résultante des
efforts horizontaux extérieurs (vents ; séisme).il est calcule comme étant le barycentre des
masses de structure dont les coordonnées sont données par rapport à un repère (globale) de
la structure (XOY) par la formules suivantes :

 Mi .x i  Mi .yi
XG  YG 
 Mi  Mi
Avec :
Mi : masse de l’élément considéré.
Xi : cordonnés du centre de gravité de l’élément i par rapport au repère (x, o, y).
Yi : cordonnés du centre de gravité de l’élément i par rapport au repère (x, o, y).

ETAGE MASSE(t) G (x,y) [m]


RDC 464.54 15.65 ; 12.00
1 464.54 15.65 ; 12.00
2 464.54 15.65 ; 12.00
3 464.54 15.65 ; 12.00
4 464.54 15.65 ; 12.00
5 464.54 15.65 ; 12.00
6 464.54 15.65 ; 12.00
7 464.54 15.65 ; 12.00
8 464.54 15.65 ; 12.00
9 461.32 15.65; 11.96

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 96


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

IV.8. CENTRE DE TORSION :

Le centre de torsion est le barycentre des rigidités de l’ensemble des éléments

constituant le contreventement de la structure, autrement dit c’est le point par lequel passe la

résultante des réactions des voiles et des poteaux.

 Si le centre de torsion et le centre de masse se confondent ; les efforts horizontaux

(séisme

, vent…etc.) ne provoquent qu’une translation sur la structure.

 -Si les deux centres sont excentrés la résultante provoque une translation et une

rotation ce qui nous ramène à tenir compte dans les calculs un effort tranchant

supplémentaire.

La position du centre de torsion se détermine à partir les formules suivantes :

X CT 
I X
XJ J
YCT 
I YYJ J

I XJ I YJ

ETAGE MASSE(t) R (x,y) [m]


RDC 464.54 15.63 ; 11.58
1 464.54 15.63 ; 11.58
2 464.54 15.63 ; 11.58
3 464.54 15.63 ; 11.58
4 464.54 15.63 ; 11.58
5 464.54 15.63 ; 11.58
6 464.54 15.63 ; 11.58
7 464.54 15.63 ; 11.58
8 464.54 15.63 ; 11.58
9 461.32 15.63; 11.58

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 97


CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE

IV.9 .EXCENTRICITE :

L’excentricité est la distance entre le centre de masse et le centre de torsion, donnée par les
formules suivant :
ex =XCT – XCM 
ey =YCT – YCM 
Le tableau suivant résume les résultats :

ETAGE ex (m) ey (m)


RDC 0.02 0.42
1 0.02 0.42
2 0.02 0.42
3 0.02 0.42
4 0.02 0.42
5 0.02 0.42
6 0.02 0.42
7 0.02 0.42
8 0.02 0.42
9 0.02 0.38

IV.10.L’excentricité accidentelle :
L’excentricité exigée par le RPA 99V2003 (art4.2.7) est de 5% de la plus grande dimension
en plan du bâtiment :
 eax =0.05 L avec : Lx= 21.00 m eax =1.05 m
 eay =0.05 L avec : Ly= 14.40 m eay =0.72 m
Donc : l’excentricité à prendre en compte dans le calcul sera :
 ex = 0.02 < eax = 1.05 …………………………(CV)
 ey= 0.42 < eay = 0.72 …………………………(CV)

ETUDE D’UN BATIMENT (R+9) A USAGE D’HABITATION A CHLEF 98


CHAPITRE V
FERRAILLAGE
DES
ELELMENTS
CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

V.Ferraillage des élément principale


V. 1.COMBINAISONS D’ACTIONS
V .1.1. Introduction :
Les éléments principaux sont soumis aux actions dues aux charges permanentes et aux charges
d’exploitations ainsi qu’aux actions sismiques.
Leur ferraillage doit être réalisé de manière à résister aux combinaisons des différentes actions en
considérant les combinaisons les plus défavorables.
La réglementation en vigueur BAEL91 et RPA99 nous dictent un certain nombre de combinaisons
avec lesquelles nous allons travailler.
V 1.2.Combinaison d’actions :
Les combinaisons du RPA 99/version 2003 :
L’action sismique est considérée comme une action accidentelle au sens de la philosophie du
calcul aux états limites.
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des sollicitations et des
déformations de calcul sont :
G + Q +E
0.8 G E
avec :
G : Charges permanentes.
Q : Charges d’exploitation non pondérées.
E : Action du séisme représentée par des composantes horizontales
Les combinaisons de BAEL 91 :
Les combinaisons données par le BAEL 91 sont :
1/ à l’ELU :
1.35G +1.5 Q
2/ à l ‘ELS :
G+Q
V .2.FERRAILLAGE
V 2.1.Ferraillage des poteaux
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des poutres vers les
fondations, et ils sont soumis à un effort normal "N" et à un moment de flexion "M" dans les deux
sens longitudinal, transversal. Donc ils sont calculés en flexion composée.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 99


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

Les armatures seront calculées sous l’effet des sollicitations les plus défavorables. On considérant
les sollicitations suivantes :
N max  M correspondant
M max  N correspondant
N min  M correspondant
Caractéristiques mécaniques des matériaux

b s fc28 (MPa) fbu (MPa) fe (MPa) s (MPa)


Situation durable 1.5 1.5 25 14.17 400 348
Situation accidentelle 1.15 1 25 18.48 400 400

Tableau Coefficient de sécurité et Caractéristiques mécaniques

Niveau Section ELU G+Q+E 0.8G+E 0.8G+E


[cm2] Nmax Mcorr Mmax Nmin Mcorr Ncorr Nmin Mcorr
[kN] [kNm] [kNm] [kN] [kNm] [kN] [kN] [kNm]
RDC+9 50X55 2767,53 18,32 61,53 271,38 9,71 1722,43 271,38 9,71

1. Combinaison de charge : En fonction du type de sollicitation, on distingue les différentes


combinaisons suivantes :
 Selon BAEL :
 E L U : 1,35 G + 1,5 Q
 Selon RPA99/Version 2003 :(situation accidentelle)
 0,8G  E
 GQ E
 Etapes de calcul :
A- Recommandation de l’RPA 99/Version 2003 :
 D’après le RPA99/version 2003 (article 7.4.2), les armature longitudinales doivent être à
haute adhérence, droites et sans crochets. Leur pourcentage en zone sismique III est limité par :

A max = < 4 % en zone courant.

A max = < 6 % en zone recouvrement.

A min = As > 0,9% bh.


 Le diamètre minimum est de 12 mm.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

 La longueur minimale de recouvrement est de 50Ø.


 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser 20cm en
zone III.
 Armatures transversales :
  Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
At  a Vu

t h1 f e
Avec :
Vu : est l'effort tranchant de calcul
h1 : Hauteur totale de la section brute
f e : Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
ρa : Est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par
t : Est l'espacement des armatures transversales.
B- BAEL91 :
Calcule en flexion composée avec un effort normal Nu et un moment Mu tel que :
Mu = e. Nu
Avec : e = e1 + e2 + ea
3 l f
2
 L 
 2     
M
e1  u ; ea  max 2cm,  ; e2 
Nu  250  10000  h
 : Généralement égal à 2
L f  0,7  L0

3. Exemple de calcul :
Soit le poteau le plus sollicité de RDC :
c= c’ = 4 cm ; s= 50×55(cm) ; acier Fe E400 ; fc28= 25 Mpa.
fbu = 0,85 fc28 / b = 14,17 Mpa ; l = 3,06m : hauteur totale du Poteau.
3.1. Ferraillage longitudinal :
N max = 2767,53 KN ; Mcorr = 18,32 KN.m
 (ELU):
Selon l’article (A.4.4du BAEL91), en adoptant une excentricité totale de calcul :
e = e1 + e2 ; e1 = e0 + ea
e1 : excentricité du premier ordre de la résultante des contraintes normales avant application.
des excentricités additionnelles.
e2 : excentricité dus aux effets du second ordre.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 010


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après exécution).


Mu 18,32
e0    e0  0,00661m
N u 2767,53

 L   306 
ea  max 2cm,   max 2cm,   ea  0,02m
 250   250 
e1 = e0 + ea = 0.02661 m
Si lf / h < max (15 ; 20.e1 / h)
On pourra utiliser la méthode forfaitaire.
lf = 0,7 l0 = 0,7×3.06= 2,142 m.
3,894 < max (15 ; 0,967)
La méthode forfaitaire est utilisable.
3  l 2f
e2  2   . ∅ : généralement on prend ∅ =2
10 4 h
lf
  3,46  13,475
h
0,85
  50     0,825

2

1  0,2 
 35 
3  2.142 2
e2  2  2  0,825  0.009134m .
10 4  0,55
e  e1  e2  0.02661  0.00913  0,03574m
e  3,574cm
M corrigé = Nutm .e =2767,53× 0.03574 = 98,91 KN.m
 Les efforts corrigés seront :
NMAX= 2767,53 KN ; M corrigé = 98,91 KN.m.
A= (0,337 h – 0,81 c’). b.h.  b
A = (0,337× 55 –0,81×4) 50 ×55 ×14,17
A = 5960,079KN.m
B = Nu (d-c’) – M ua
0,55
M ua = Mu +Nu × (d – h/2 ) = 98,91 +2767,53 (0,51- ) = 673,613 KN.m
2
B = 2767,53 (0,51-0,04) – 673,613 = 627,125 KN.
AB ; Donc la section est partiellement comprimée.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

M ua 673613
   0,365
 b .b.d 2
14,17  50  512
 b  18,48Mpa, s  400Mpa.  situation  accidentel le
  0,365   l  0,392  (  0,600;   0,76)
M ua 673613
Af    43,45cm ²
 S . .d 400  0,76  51
N 2767530
A  Af   43,45   25.73cm ²
100   s 100  400

 (G+Q  E):
M MAX = 61,53 KN.m ; N cor = 1722,43KN
61,53
e0   0.036m
1722,43
L
ea = max (2 cm ; )
250
L
= 0, 01224 m=1,224 cm
250
ea = 2 cm
e 1 = e0+ ea =0.056 m
3  2,142 2
e2  2  2  0,825  0,009134m
10 4  0,55
e  e1  e2  0.056  0.009134  0.06513
e  6,513cm
M corrigé = Nutm. e =1722,43× 0.06513 = 112,181 KN.m.
Les efforts corrigés seront :
N= 1722,43 KN ; M corrigé = 112,181 KN.m.
A= (0,337 h – 0,81 c’) b.h.  b
A = (0,337× 55 –0,81×4) 50 ×55 ×14,17(KN.m)
A = 5960,079KN.m
B = Nu (d-c’) - Mua

M ua = Mu +Nu ×(d – h/2 ) = 112,181 +1722,43 (0.51- 0.55 ) = 431,133 KN.m


2
B = 1722,43 (0,51-0,04) – 431,133= 378,409 KN.
- AB ; Donc la section est partiellement comprimée.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

M ua 431133
   0,179
 b b.d 2
18,48  50  512
 b  18,48Mpa,  s  400Mpa.  situation  accidentel le.
  0,179   l  0,392  (  0,248;   0,900)
M ua 413133
Af    22,50cm ²
 b . .d 400  0,900  51
N 1722430
A  Af   22,50   20,56cm ²
100   s 100  400

 (0.8G ±E) :
N min = 271,38 KN ; M corr = 9,71 KN.m
Mcorr 9,71
e0 = =  0.036m
Nmin 271,38
L
ea = max (2 cm; )
250
L
= 1.224cm
250
ea = 2 cm
e1=ea+e0 =0.02+0.036= 0.056 m
3  2,142 2
e2  2  2  0,825  0,009134m .
10 4  0,55
e  e1  e2  0.056  0.009134  0.0651
e  6,51cm
M corrigé = N utm . e = 271,38× 0.0651= 17,68 KN.m.
Les efforts corrigés seront :
Nmin = 271,38 KN ; M corrigé = 17,68 KN.m.
A= (0,337 h – 0,81 c’) b.h.  b
A = (0, 337× 55 –0,81×4) 50 ×55 ×18,48 (KN.m)
A = 7772,918 KN.m
B = Nu (d-c’) – M ua
0.55
Mua = Mu +Nu × (d – h/2 ) = 17,68 +271,38 (0,51- ) = 67,9291 KN.m
2
B = 271,38 (0,51-0,04) – 67,9291 = 59,6195 KN.
AB ; Donc la section est partiellement comprimée.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

M ua 67929,1
   0.0282
 b b.d 2
18,48  50  512
 b  18,48Mpa,  s  400Mpa.  situation  accidentel le.
  0,0282   l  0,392  (  0.0357;   0.985)
M ua 67929,1
Af    3,38cm ²
 b . .d 400  0.985  51
N 271380
A  Af   3,38   3,40cm ²
100   s 100  400

2.2. Condition de non fragilité : BAEL91 art A.4.2.1


As min ≥ 0.23bdft28/fe = 0,23.50.51.2.1/400 = 3.079 cm2
2.3 Vérification des sections exigées par le RPA99V2003 art7.4.2 :
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, et sans crochets :
 Leur pourcentage minimal sera de 0,9 % en (zone III)
 Leur pourcentage maximal sera de 4% en zone courante, et 6% en zone de recouvrement.
As min  0,9%  b  h = 0,009.50.55  As min  24.75cm 2 (RPA99/V2003)

A  max( Acal , Amin


BAEL RPA
, Amin )  24.75cm 2

On prend As  As min  24.75cm 2 et on adopte 8T20 avec As  25.13cm 2 .

2.4. Vérification à L’ELS :


Après avoir fait le calcul du ferraillage longitudinal des poteaux à l’ELU, il est nécessaire de
faire une vérification à l’état limite de service.
- les contraintes sont calculées à l’E LS sous les sollicitations de (N ser , M ser)
- la fissuration est considérée peu nuisible donc il faut vérifier les contraintes dans la section de
l’acier
- la contrainte du béton est limitée par : bc = 0,6 fc28 = 15 MPA
- la contrainte d’acier est limitée par :  s  400MPa
Les poteaux sont calculés en flexion composée.
 (ELS) :
N ser = 2003,72 KN ; M ser = 13,26 KN.m.
M ser 13,26 h 0,55
e0=   0,00662m e0= 0,00662<   0,0916m
N ser 2003,72 6 6
La section est entièrement comprimée et il faut vérifier que σb<0,6 fc28 =15 Mpa
Nous avons des notions suivantes :
B0 = b × h +15 (A1 +A2) =50×55+15( 25,13 ) = 3126,95 cm

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

1  bh 2 
υ1 =   15( A1c  A2 d ) = 24,67 cm
B0  2 
υ 2 = h – υ1 = 55– 24 ,67 = 30,33 cm

A ‘S C1
V1
11
d 11
h
11
11
V2
11
A1 1
C2 1

Figure V .1-section de poteau


b 3 3
I xx = (v1  v 2 )  15  ( A1 (v1  c1) 2  A2  (v2  c2) 2 )
3

I xx 
50
3
 
(24,67 3  30,333 )  15 25,13(24,67  4) 2  25,13(30,33  4) 2  1137775,877 cm 4

MG
K
I xx

M G : Moment de flexion par rapport au centre de gravite de la section rendue homogène


MG= 13,26 KN.m
Ns 2003720
0    6,41Mpa
100  B0 100  3126,95
MG 13260
K   0,012
I xx 1137775,887
 b   0  K  v1  6,41  0,012  24,67  6,71Mpa
 b  6,71Mpa  15Mpa.................(cv )
Donc les armatures déterminées pour L’E.L.U de résistance conviennent.
La fissuration est peu préjudiciable, alors la vérification de s à L’E.L.S est :
 s1  15 0  K (v1  c' )  156,41  0.012(24,67  4)  99,87 Mpa
 s2  15 0  K (d  v1 )  156,41  0.012(51  24,67)  91,41Mpa
 s1 =99,78 MPa   s  f e 400=400MPa…………..(C.V)

 s2 =91,41 MPa   s  f e 400=400MPa………..…(C.V)

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

3. Armatures transversales :
3.1. Vérification du poteau à l’effort tranchant :
On prend l’effort tranchant max et on généralise les nervures d’armatures pour tous les poteaux La
combinaison (G + Q ± E) donné l’effort tranchant max .
V max = 63.90 KN
Vérification de la contrainte de cisaillement :
V 63.90  10 3
=   0,25Mpa
bd 500  510
f c 28
 = min (0, 2 ;5MPa) =3,33 MPa
b

=0.25 <  = 3,33 MPa…………………..(C.V)


3. 2. Calcul d’armature transversal:
Selon (RPA99 version 2003) les armatures transversales des poteaux sont calculé a l’aide de la

formule suivante : At =  aVU


St h  fe
Vu : est l’effort tranchant de calcul.
h : Hauteur total de la section brute.
fe : Contrainte limite élastique des aciers transversales (fe 235MPa).
ρa : Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par les effort tranchants.
 ρ a = 3,75 Si λ g < 5.
 ρ a =2,5 Si λ g > 5.
g : L’élancement géométrique du poteau.

lf lf 
 g   ou 
 a b 

a et b : dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation.


lf : longueur de flambement du poteau (lf = 0.7 L)
Dans notre cas
 2,142 
g      g=4.28 < 5 alors : ρa = 3.75
 0,50 
t : c’est l’espacement des armatures transversales
 RPA99 (7.4.2.2)
 La zone nodale : St ≤ 10cm. en prend t =10 cm en zone III

 La zone courante : St ≤ min (b1/2.h1/2.10l ) en zone III

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

l : Le diamètre minimal des armatures longitudinales


St ≤ 20cm

en prend St =20 cm dans la zone courant

 a  vu 3.75  63900  0.20


At  St   3.70cm 2
h  fe 55  235
At= 3.70cm2 soit 5 cadres de Φ10 At=3.93 cm2
3.3. Vérification des cadres des armatures minimales : d’après
 RPA99 (7.4.2.2)
Soit la quantité d’armature minimale.
0.3%  sig  5
%  
At
St b 0.8%  sig  3
Si 3  g  5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes

Dans la zone nodale t=10 cm


At
 0,8%  At  0,008  10  50  4cm
2
Alors la condition est vérifiée.
St b
Dans la zone courant : t =20 cm
At
 0,8 %  At  0,008  20  50  8cm
2
Alors la condition est vérifiée.
St b
 BAEL91 : (art A.8.1,3)
l
1/ Le diamètre des armatures transversales : t 
3
l 20
t    6.67mm
3 3
l
Le diamètre des armatures transversales : t  Condition Vérifier
3
2/ leur espacement : St ≤ min (15 ℓ ; 40 cm ; a + 10 cm)
St ≤ min (30cm ; 40 cm ; a + 10 cm ) Condition Vérifier
4- Les résultats sont résumés dans les tableaux suivant :
Les poteaux les plus sollicités dans chaque étage Référence :

ETAGE S POT A CAL (cm2) N mbr des barres A adapt(cm2)


(cm2)

RDC - 9 50x55 24.75 8HA20 25,13

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

Figure V.2. Schéma de ferraillage des poteaux.


V 3.2. Ferraillage des poutres
Les poutres sollicitées sont soumises à des moments de flexion, et des efforts tranchants, pour la
simplification on ne tiendra pas compte des efforts normaux, les poutres seront alors étudiées en
flexion simple.
D’après les annexes des combinaisons d’actions, on prendra les moments max en travées et aux
appuis. On calculera la section d’armatures à l’ELU puis on effectuera la vérification nécessaire à
l’E.L.S.
La section des armatures calculée doit satisfaire les conditions suivantes.

 BAEL91
f t28
 Condition de non fragilité : A min  0, 23  b  d  (A.4.2)
fe

 Le pourcentage minimal d’armature : Amin


BAEL
 0.001 h  b (B.6.4)

- vérification de l’effort tranchant

La contrainte de cisaillement est donnée par :

v umax
 max
u 
b .d

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 019


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

On doit vérifier que umax  avec :

f c 28
  = min (0, 2 ;5MPa) fissuration peu préjudiciable.
b

f c 28
  = min (0,15 ; 4MPa) fissuration préjudiciable ou très préjudiciable.
b

- Détermination de l’armature transversale

Ces armatures doivent faire avec l’axe un angle 45° 90°.

Les conditions suivantes doivent être vérifiées :

Espacement St min (0.9d, 40cm).

Section minimale At des cours transversaux (BAEL A5.1.2.2)

At . f t A .f
 0.4Mpa Soit pratiquement S t  t t
b0 S t 0.4.b0

Le diamètre øt des armatures d’âme d’une poutre øtmin (h/35,b0/10) d’après Le (BAEL A7.2.2.)

h : hauteur totale de la poutre.

b0 : largeur de l’âme.

La justification vis-à-vis de l’E.L.U des armatures d’âmes s’exprime par la relation:

At  s ( u  0.3 f tj .k )

b0 S t 0.9 f e (cos   sin  )

Dans le cas courant de la flexion simple sans reprise de bétonnage et avec des armatures droites :

K=1,= alors :
2

At  s ( u  0.3 f tj )

b0 S t 0.9 f e

- Condition de non fragilité

A 0.23 f tj

b0 d fe

- Vérification de la flèche : (BAEL 91 art B.6.5)

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

On peut admettre de ne pas justifier l’E.L.U de déformation des poutres par un calcul de flèche si
les conditions suivantes sont vérifiées :

h Mt
 
L 10M 0

A 4.2
 
b0 .d fe

1 1
 L 16

Avec

 Mt : moment MAX en travée.

 M0: moment isostatique minimal.

 B0 : largeur de la poutre.

 d : hauteur utile.

 A : Section d’armature

- Recommandation RPA99/version2003
-Les armatures longitudinales :(RPA99/2003 7.5.2.1)

Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de
0,5% en toute section.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
- 4% en zone courante
- 6% en zone nodale.

Les cadres des nœuds sont constitués de 2U superposées formant un carré ou un rectangle. La
présence de ces cadres permettent un bon comportement du nœud lors du séisme (évitent
l’éclatement du nœud)

-Armatures transversales : (RPA99/2003 7.5.2.2)

La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :

At= 0,003. S.b

L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :
- Dans la zone nodale si les armatures comprimées sont nécessaires

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 000


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

minimum de (h/4, 12  )

- En dehors de la zone nodale: s  h/2

- Exemple de calcul

a. Poutre principale 30x40

-calcul d’enrobage
h = 40
 h 40
C  1 ;   4cm
2 10 10

4
C  1  3  C  3cm b = 30
2

b. La Poutre secondaire (30x35)

-calcul d’enrobage

 h 35 h = 35 cm
C  1 ;   3,5cm
2 10 10

3,5
C  1  1,75  C  2,75cm b = 30
2

M

b b  d 2

µ < µl  A  0

M
A
s  d

-E .L.S
 La fissuration est peut nuisible  Il n’y a aucune vérification concernent  s .

 Pour le béton : section rectangulaire + flexion simple + acier type FeE400, donc la
vérification de la contrainte max du béton n’est pas nécessaire si l’inégalité suivante est. Vérifiée
 1 f c 28 Mu
    ; Avec :  
2 100 M ser

- Vérification nécessaire pour les poutres

- La condition de non fragilité

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

ft 28
Amin 0, 23bd
fe
2,1
Amin 0.23×30×37× = 1.34 cm²………… Poutre principale
400
2,1
Amin 0.23×30×32,25× = 1,17 cm²………….. Poutre secondaire
400
- Pourcentage minimal d’armature :
BAEL 2………………..
Amin =0,001×h×b=0,001×40×30 = 1.2 cm Poutre principale

BAEL 2……………
Amin =0,001×h×b=0,001×35×30 = 1,05 cm Poutre secondaire
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de
0.5% en toute section : Amin  0.5%.b.h.
RPa 2…………......
Amin =0,005×h×b=0,005×40×30 = 6cm Poutre principale

2………….
RPa
Amin =0,005×h×b=0,005×35×30 = 5,25 cm Poutre secondaire.

4%b.h en zone courante.


RPA
Amax 
6%b.h en zone de recouvrement.

A  max ( Acal , ABAEL , Amin


BAEL RPa
, Amin ).

-En Travée
E.L.U : Combinaison (1.35G + 1.5Q)
M (N.m) µ µℓ α β Acal (cm2)
Poutre principale 81120 0,139 0.392 0,187 0,925 6,81
Poutre secondaire 59470 0,134 0.392 0,1805 0,925 5,71

E.L.S : Combinaison (G + Q)
MU Mser α γ  Condition
Poutre principale 81120
(N.m) 52470
(N.m) 0,069 1.546 0,523 vérifiée
Poutre secondaire 59470 42300 0,095 1,405 0,452 vérifiée

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

Tableau Récapitulatif
Acal (cm2) BAEL
Amin (cm2) RPa
Amin (cm2) BAEL
Amin cm2 Amax Aadopt(cm2)

Poutre 6,81 1.2 6 1.34 6,81 5T14=7,70


principale
Poutre 5,71 1.05 5.25 1.17 5.71 3T16= 6.03
secondaire
Sur Appuis
5
-Combinaison (G + Q + E)

M (N.m) µ µℓ α β Acal
Poutre principale 111100 0,146 0.392 0,198 0,920 (cm28,16
)
Poutre secondaire 85400 0,148 0.392 0,201 0,919 7.20

Tableau Récapitulatif
Acal BAEL
Amin RPA /2
A min BAEL
Amin Amax Aadopt(cm2)
(cm2) (cm2) (cm2) (cm2) (cm2)
Poutre principale 8,16 1.2 6 1.34 8,16 6T14=9,24
Poutre secondaire 7,20 1.05 5,25 1.17 7.20 3T12+3T14= 8.01

Vérification de la flèche : BAEL91 (art. B.6.5.1)


-Les Poutres Principales
h 1 1
  0.11   0.0625 …..cv
L 16 16
A 4.2 4.2
  0.00832   0.0105 ……cv
b.d fe 400

h Mt 0.85M 0
  0.11   0.085 ………….cv
L 10M 0 10M 0

-Les Poutres Secondaires


h 1 1
  0.097   0.0625 …..cv
L 16 16
A 4.2 8.01 4.2
   0.00827   0.0105 ……cv
b.d fe 30  32,25 400

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

h Mt 0.85M 0
  0.097   0.085 ………….cv
L 10M 0 10M 0
-Vérification De La Contrainte De Cisaillement : BAEL 91 (art. A.5.1.1)
-Les poutres Principales

Tumax = 86,50 KN

86500
 u max =  0.779MPa
300  370

f c 28
 =min (0, 2 ;5MPa) = 3.33MPa (fissuration peu préjudiciable).
b

 u max = 0,779MPa  =3.33 MPa ………… (C, V)

-Les Poutres Secondaires

Tumax = 36,60 KN.

36600
 u max =  0,37 MPa
300  322,5

f c 28
 =min (0, 2 ;5MPa) = 3.33MPa (fissuration peu préjudiciable).
b

 u max = 0.37 MPa  =3.33 MPa ………… (C, V)

Les Armatures Transversales

 Les Poutres Principales


- En zone nodale :RPA99 (art. A.7.5.2.2)

St min (h/4;12φl;30cm)= 10 cm.

St: l’espacement des cours d’armatures transversales.

- En zone courante: RPA99 (art. A.7.5.2.2)

St≤h/2  St ≤20cm  St = 15 cm

h:la hauteur de la poutre.

St≤min (0,9d; 50cm)

St≤min (33.3 cm; 50cm)  la condition est vérifiée

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

- Section minimale des armatures transversales: BAEL91 (A.5.1.23)

A t . fe S  0, 4  b0 0, 4  30 15
St → At  t = =0,45 cm²
0, 4.b0 fe 400

- Condition exigée par le RPA99V2003 art 7.5.2.2 :

La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :

At = 0.003×St×b
At = 0.003×10×30 = 0.9 cm² (en zone nodale)
At = 0.003×20×30 = 1.8 cm² (en zone courante)
Soit 1 cadre de HA8 + un étrier de HA8 = 2.01 cm2
 Les Poutres Secondaires

- En zone nodale :RPA99 (art. A.7.5.2.2)

St≤ min (h/4;12φl;30cm)= 8,75 cm.

St : l’espacement des cours d’armatures transversales.

- En zone courante: RPA99 (art. A.7.5.2.2)

St≤h/2  St = 17,5 cm

h:la hauteur de la poutre.

St≤ min (0, 9.d; 50m)

St≤ min (29,025 cm; 50cm)  la condition est vérifiée

- Section minimale des armatures transversales: BAEL91 (A.5.1.23)

At f e
St   At ≥ 0.4× b0 × S t / f e donc : At = 0.52cm²
0.4b0

- Condition exigée par le RPA99V2003 art 7.5.2.2 :

La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :

At = 0.003×St×b
At = 0.003×8,75×30 = 0.79 cm² (en zone nodale)
At = 0.003×17,5×30 = 1.58 cm² (en zone courante)
Soit 1 cadre de HA8 + un étrier de HA8 = 2.01 cm2

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

Figure VI.3. Ferraillage de la poutre principale.

Figure VI.4. Ferraillage de la poutre secondaire.

V 3.3. Ferraillage des voiles


-Les voiles sont des éléments de contreventement soumis à des chargements verticaux (charges
permanentes et charges d’exploitations) et à des forces horizontales dues au séisme.
-Les charges verticales provoqueraient des efforts normaux et des moments si ces efforts normaux
sont excentrés. Par contre les efforts horizontaux provoqueraient des efforts normaux, tranchants et
des moments fléchissant, donc chaque voile sera ferraillé en flexion composée et nécessiterait la
disposition du ferraillage suivante :

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

 Dans le plan vertical : des aciers verticaux.


 Dans le plan horizontal : des aciers horizontaux.
 Des aciers transversaux.
-Types d’armatures

a- Armatures verticales
-Lorsqu’une partie du voile est tendue sous l’action des forces verticales et horizontales,
l’effort de traction doit être repris en totalité par les armatures.

 Le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue

est de 0.20 %.

Il est possible de concentrer les armatures de traction à l’extrémité du voile ou du trumeau, la


section totale d’armatures verticales de la zone tendue devant rester au moins égale à 0,20 % de la
section horizontale du béton tendue.

Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées cadres horizontaux dont
l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.

Si des efforts importants de compression agissant sur l’extrémité du voile, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.

Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochet à la partie supérieure.

Toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).

Figure V.5. Disposition des armatures verticales dans les voiles.

b. Armatures horizontales

Les barres horizontales doivent munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10Ф.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 001


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

Dans le cas ou il existerait des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées sans
crochet si les dimensions des talons permettent la réalisation d’un ancrage droit.

Règles communes

 Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales dans les trumeaux est donné
comme suit :

 globalement dans la section du voile 0,15%

 en zone courante 0,10%

 L’espacement des barres verticales et horizontales doit être inférieur à la plus petites des deux (2)
valeurs suivantes :

St ≤ 1,5a St ≤ Min (30cm ; 1,5a), avec a: épaisseur du voile.

St ≤ 30cm

 Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones
d’abouts) ne doit pas dépasser l /10 de l’épaisseur du voile.

 Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :

 40Ф : pour les barres situées dans les zones ou le renversement est possible ;

 20Ф : pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les combinaisons
possibles de charge.

 Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être pris pour les aciers de coutures
dont la section doit être calculée avec la formule suivante :

V
AVJ  1,1 ; Avec V  1,4Vcalculé
Fe

 Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaire pour équilibrer les efforts de
traction dus aux moments de renversement.

c. Armatures transversales

Les deux nappes d’armatures doivent être reliées entre elles avec au moins quatre (4) épingles au
mètre carré leur rôle principal est de relier les deux nappes d’armatures de manière à assurer leur
stabilité, lors du coulage du béton.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 009


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

-Calcul de la section d’armature (Ferraillage vertical)


- Ferraillage vertical :

 Type de section qu'on peut avoir

Une section soumise à la flexion composée peut être :

 Entièrement tendu (S. E. T).

 Entièrement comprimée (S. E.C).

 partiellement comprimée (S. P. C).

-Etapes de calcul :

- Détermination de la nature de la section:

h
-Calcul des dimensions du noyau central (pour les sections rectangulaires c’est : ).
6

-Calcul de l’excentricité «e» qui égale au rapport du moment a l’effort normal

M
(e = ).
N

- Calcul des sections suivant leurs natures :

Section entièrement tendue : on peut dire qu’une section est entièrement tendue si :

- N : L’effort normal appliqué est un effort de traction.

- C : Le centre de pression se trouve entre les deux nappes d’armatures :

h
a1     c ,  e
2 .c’

h
a2     c ,  e h .d
.
C
G
. NU
.. a1
2 .a2
.c’
Les équations d’équilibres écrivent alors : .b

NU  A, s  A s10 


M a  A, s d  c , 
Donc les sections d’armatures seront :

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

NU a2 N U a1
A,  ; A
a1  a2  s10 a1  a2  s10
-Remarque :Vu que l’effort sismique est réversible ; la section d’armature à prendre pour les deux
nappes est le maximum entre A et A’.

 Section entièrement comprimée : La section est entièrement comprimée si

- N : L’effort normal est un effort de compression.

- C : Le centre de pression se trouve à l’intérieur de la section et la condition suivante soit vérifiée :

   
N  d  c ,  M A  0,33h  0,81.d ,  b  h 2   bc

Ou : MA : Moment par rapport aux aciers inférieurs.

-Si N  d  c ,   M A  0,33h  0,81c ,  b  h 2   bc Les sections d’armatures sont données par

A, 
M A  d  0,5h  b  h   bc   2    2 
d  c  
,
Avec :
2

N U  b  h   bc
A  A,
2

-Si: N  d  c ,   M A  0,33h  0,81 c ,  b  h 2   bc Les sections d’armatures sont données par : A=0 ;
N    b  h   bc 
A, 
 s,
Avec :

n.(d  c , )  M A
0,37 
b.h 2 . bc
Ψ=
d 1
0,875 
h

 section partiellement comprimée : la section est partiellement comprimée si :

- N : L’effort normal est un effort de traction, le centre de pression « C » se trouve en dehors de la


zone comprimée entre les armatures.

- N : L’effort normal est un effort de compression, le centre de pression « C » se trouve à l’extérieur


de la section.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 010


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

- N : L’effort normal est un effort de compression, le centre de pression « C » se trouve à l’intérieur


de la section et la condition suivante soit vérifiée :

  
N  d  c,  M A  0,33h  0,81 c,  b  h 2   bc 
Ou : MA : moment par rapport aux aciers inférieurs.

 h
M a  M g  N  d  .
 2
N
A  A' f A  A' f 
100.σ s

 Il faut déterminer la section tendue pour cela nous appliquons la formule suivante :

σ1 = N  6.M
a.h a.h 2
Pour les voiles pleins.

σ2 = N  6.M
a.h a.h 2

2
 1 ere
cas (S.P.C) :  1  0 ;  2  0 ; l t  h.
1   2
 2eme cas (S.E.T) :  1  0 ;  2  0 ; lt= h.
 3eme cas (S.E.C) :  1  0 ;  2  0 ;lt = 0

R.P..A
Amin
 1 = 0,002.a.lt

R.P..A
 Amin 2 = 0,0015.a.h

R. P. A
 Amin 3 = 0,001.a.h (en zone courante)

-Choix de combinaisons d’action pour les armatures verticales


Le ferraillage sera calculé en flexion composée sous « N et M » le calcul se fera avec les
combinaisons suivantes :
 N = 0,8 NG + NE
 M = 0,8 MG + ME
Puis on va vérifier la contrainte de compression à la base par la combinaison.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

 N = NG + N Q ± NE
 M = MG + MQ ± ME
-Choix de combinaison d’action (pour les armatures verticales)
Le ferraillage sera calculé en flexion composée sous N et M ; N provenant de combinaison de
charge verticale.
Le calcul se fera avec les combinaisons suivantes.
* Nmin  0,8N g  Ne .( Ne  0 cas des voiles pleins)

* M  0,8M g  M e

On choisit cette combinaison pour situer le cas le plus défavorable de l’excentricité


c à d pour pousser le centre de pression à l’extérieur de la section (cas d’une section partiellement
comprimée) puis on va vérifier la contrainte de compression à la base par la combinaison :
N corr  N g  N q  N e
M max  M g  M q  M e

-Calcul de la section d’armature : selon les règles BAEL 91


-Armatures verticales
Soit le voile ‘VL 1’ niveau RDC et tout les étages.

0,8 G+ E: → Nmin=924,68KN → M=1540,81KN.m


h= 2,80 m ; c = 5 cm
d= h-c = 2,75 m ; a= 0.20 m
Détermination de l’excentricité e

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

M 1540,81
e   1,666m
N 924,68

A= (0.337 h – 0.81 c’). b.h.  b


A = (0.337× 280 – 0.81 × 5 ) 20 ×280 ×14.2
A = 4798.40KN.m
B = Nu (d-c’) - Mua
Mua = Mu +Nu ×(d – h/2 ) = 1540,81 + 924,68 (2.75 – 1.40) = 3328,411KN.m
B =924,68 (2.75 – 0,05) – 3328,41 = 831,775 KN m
B <A  donc la section est partiellement comprimée.
-Vérification de flambement
lf 20e
 max(15; )
h h
20 × e 20 × 1,666
  11,9m²
h 2.80
lf 0.7  2.8 lf
  0.7   0.7  15............(c.v)
h 2.8 h

- Calcul de ferraillage
 Calcul des armatures à la flexion simple
h
M A  M u  N u (d  )  3328,411KN.m
2
 b  18,5MPa cas accidentel
fe
s   400MPa ( s  1 ; cas accidentel )
s
MA 3328411
   0,1189  l  0.392
 b .b.d 2
18.5  20  2752
  0,1586
  0,936

Donc A'f  0

MA 3328411
Af    32,32cm 2
 . .d 400  0.936  275

 Calcul des armatures à la flexion composée


N 924680
Acal  A f   32,32   9.203cm 2
100 s 100  400

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

-L’armature verticale minimale


-d’après (RPA99.version 2003) Suivant la formule de Navier Bernoulli

σ2

Lt σ1
ht

N 6M 924,68  103 6  1540,81  106


1      7.5471MPa
a  h a  h2 200  2800 200  (2800) 2

N 6M 924,68  103 6  1540,81  106


2      4,2447 MPa
a  h a  h2 200  2800 200  (2800) 2

2
1  0 ;  2  0 ; lt  h.  1.007m
1   2

Alors RPA
Amin  0.002  Lt  a  0,002  100,7  20  4,028cm 2

-Le pourcentage minimum d’armatures verticales est donné comme suit :


 globalement dans la section du voile : 0,15 %
g
Amin  0.0015  b  h  0.0015  20  280  8,4cm 2
Donc on prend :
* Dans la zone tendue : A  max( Acal , Amin
RPA
) Alors en prend A= 8,4 cm²
En zone courante
h’=h-2lt >0=2,80-2  1,007=0,786 >0

Amin 2  0.001.b.h'  0.001 20  (78,6)  1,572cm²

A tot = 2 A tendu + Ac > A gmin

A tot =2 × 8,4+ 1,572= 26,40 cm² > A gmin = 8,4 cm²

 L’espacement :
d’après (RPA99 version 2003)
S<min (1.5.a ;30 cm)= min(1.5×20 ; 30 cm) On prendre : S=30 cm
Dans la zone h/10 :
D < S/2= 30/2= min ( 1.5a/2 ; 30/2)=15 cm . On prendre :D=15 cm
Les espacements suivant le(BAEL) sont négligés par rapport ceux donnés par le RPA99.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

 Choix d’armature
Aadop 26,40
Anap1= Anap2=  = 13,2 cm2
2 2
 Soit :Anap1= 6HA12+6HA12=13,58 cm²
Anap2 = 6HA12 + 6HA12 = 13,58 cm²
 Vérification des contraintes de cisaillement
 b  0.2 f c 28  5Mpa

1.4  Tcal 1.4  0,06857


b    0,171Mpa ………(C.V)
a.d 0,2  2,80
a : épaisseur du voile (a = 20 cm)
h : langueur totale de la section tout (h = 280 cm)

 Armatures horizontales
Le pourcentage minimum d’armatures horizontales pour une bande de 1 m de largeur.
Globalement dans la section du voile :(RPA99 version 2003) 7.7.4.3
g
Amin  0.0015  a  1m  0.0015  20  100  3cm 2
En zone courante
c
Amin  0.001  b  h  0.001  20  100  2cm 2
Donc on prend : Ahor  8 8  4.02cm 2 / ml
- Les Armatures Transversales :(armatures perpendiculaires aux faces du mur)
-D’après les RPA99, les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au
mètre carré.

 Vérification de contrainte de compression : « à la base du refend»


-Il faut que  c   bc  18,5MPa
-La vérification s’effectuera en considération les combinaisons :
N  N g  Nq  N E
M  Mg  Mq  ME

-Cette combinaison donne le cas le plus défavorable ou l’effort normal« N» est très important.
-Le calcule de «  c » contrainte de compression se fait conformément à la formule de

- Navier Bernoulli

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE V FERRAILLAGE DES ÉLÉLMENTS
STRUCTURAUX

N 6.M
 c  1  
a.h a.h²
 Exemple de calcul
-Soit le voile VL1 au niveau de RDC
- La vérification se fait pour la combinaison suivant :0,8 G+E
Ncor= 924,68 KN.
Mmax= 1540,81 KN.m
N 6M 924,68  103 6  1540,81  106
 c  1      7.5471MPa   bc  18.5MPa
a  h a  h2 200  2800 200  (2800) 2

Figure V.6. Ferraillage de voile.

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 011


CHAPITRE VI
INFRASTRUCTURE
CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

VI-Etude des fondations :


VI-1-Introduction :

Les fondations sont des ouvrages qui servent à transmettre au sol support les charges qui
proviennent de la superstructure à savoir :

Le poids propre ou charge permanentes, les surcharges d’exploitation, les surcharges climatique et
sismique.

Le choix du type de fondation dépend du :

 Type d’ouvrage construire.

 La nature et l’homogénéité du bon sol.

 La capacité portance de terrain de fondation.

 La charge totale transmise au sol.

 La raison économique.

 La facilité de réalisation.

VI-2-Choix de type de fondations :


avec un taux de travail admissible du sol d’assise qui est égal à 1.8 bars, il y a lieu de projeter à
priori, des fondations superficielles de type :

 Semelle filante.

 Radier évidé.

 Radier général.

 Le choix de type de fondation se fait suivant trois paramètres.

 La nature et le poids de la superstructure.

 La qualité et la quantité des charges appliquées sur la construction.

 La qualité du sol de fondation.

Nous proposant en premier lieu des semelle filantes pour cela, nous allons procéder a une petite
vérification telle que :

La surface des semelles doit être inférieur a 50%de la surface totale du bâtiment

( Ss/Sb<50%).

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 128


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

La surface de la semelle est donnée par :

N
SS ≥
S

Avec : N = NG+NQ ( σsol = 1.8 bars = 18t/m2 ).

N =3336.87t

SS ≥ 3336.87/18=185.38 m2

Surface totale des semelles est : 185.38 m2

Surface totale du bâtiment est : 302.4 m2

Donc :

SS /Sb = 0,61 > 0.5

La surface totale des semelles dépasse 50% de la surface d’emprise du bâtiment ; cela nous
conduit a opter pour un mode de fondation dont la modalité d’exécution du coffrage et du
ferraillage est facile a réaliser : c’est le radier générale.

VI-3-Etude du radier :

VI-3 .1- épaisseur du radier :

Condition de rigidité :

Le≥ 2Lmax / π

Lmax : plus grande distance entre deux files parallèles.

Le : longueur élastique.

4
Le= 4EI / Kb

E : module d’élasticité.

I : inertie d’une bande d’un mètre de radier.

K :coefficient de raideur du sol.

b : largeur du radier(bande de 1m)

Le4 = 4EI/kb , avec I=bh3/12

4
48.K . L max
D’ou : hr≥ 3
E 4

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 129


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

Lmax= 3.8 m , E=3.216 106 t/m2 , K=4000t/m3

Hr≥0.283m

Condition forfaitaire :

L L
 hr  Lmax= 3.8m
8 5

0.475m≤ hr ≤ 0.76m

La valeur de l’épaisseur du radier à adopter est :

On prend : h = 60cm

La surface du bâtiment est supérieure à la surface nécessaire de radier, à cet effet, nous avons prévu
un débord.

Ldéb≥Max (h/2,30cm) =30cm

Soit : Ldéb=30cm

d’ou : Sradier= 313.02m2

VI -4.Vérification du radier

-a/vérification de non poinçonnement :

Le poinçonnement se fait par expulsion d’un bloc de béton de forme tronconique à 45° la
vérification se fait pour le voile le plus sollicité.

Nous devons vérifier :

Qu≤0,045×uc׃c28

Qu :charge de calcul à l’ELU

Qu= Nu
L

Nu=1,35G+1,5Q

Nu = 6022.82

Qu = 1.585 MN/ml .

uc : périmètre de contour cisaillé, projeté sur le plan moyen du radier.

uc= 2 (a+b+2hr)

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 130


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

uc= 6.4 m

Qu≤0,045×uc×hr׃c28/  b = 1.588MN/ml ( C.B.A art A.5.2.4.3)

Avec Qu= 1.585MN/ml

La condition est vérifiée donc il n y a pas risque de rupture du radier par Poinçonnement.

b/condition de résistance au cisaillement :

τu< τu = min (0.1 f c 28 ; 4MPa )  2.5 MPa

nous vérifions l’effort tranchant sous l’effet de l’effort normal ramené par voile le

plus Sollicité qui devient un appuis au radier renversé.

τu= Vu
bd

b=1m.

d=0.9hr= 54cm.

Qu  L max ( N u / S rad )  Lmax


Vu= 
2 2

Vu=28.527×3.8/(2×313.02)=0.229MN

τu=0.229/0.54=0.42MPa

τu< τu =2,5 Mpa. (condition de résistance au cisaillement est vérifier)

 Détermination de centre de gravite du radier :

X=10.65 (m)

Y= 7.35(m)

 Calcul de l’inertie du radier :

L’inertie du radier par rapport aux axes passant par son centre de gravité est

Calcul de section rectangulaire équivalente :

Iy= 5638.33m4 ; avec Iy =a b3/12

Ix= 11837.91m4 ; avec Ix = a3b/12

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 131


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

Et : a×b= 313.11m2

D’ou :

a = 21.3 m 14.7 m Section équivalente au


radier général

b = 14.7 m
21. 3 m
 Diagramme trapézoïdal des contraintes :

3 1   2
m  L/4
4

avec : 2
N M .V 1
1  
S I

N M .V
2  
S I

N : effort normal dû aux charges verticales. M

N =2466.385t

M :effort de renversement dû au séisme.

Mx= 4226.235 t.m.

My= 4558.05 t.m.

Vx = 10.65 m

Vy = 7.35 m

 sens longitudinal :

 1 = 18.48 t/m2

 2 = 8.36 t/m2

 m = 15.95 t/m2 <  sol =18t/m2

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 132


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

 sens transversal :

 1 =23.44 t/m2

 2 = -0.596 t/m2

 m = 17.58 t/m2 <  sol = 18 t/m2

Donc : condition vérifier

 Les effort au niveau du radier :

Effort normal :

Nt=N+NGrad

N : effort normal du aux charges verticales.

NG rad :effort normal dû au poids propre du radier.

NG rad = 877.887t

N= 3088.56 t

Nt= 378..387 t

 Vérification de la stabilité du radier

Elle consiste à vérifier les contraintes de sol sous le radier sollicité par les efforts suivants :

l’effort normal du aux charges verticales N.

le moment stabilisateur du aux charges verticales

M=N×e

M = 3088.56 × 0.6=1853.136t.m

moment de renversement du au séisme :

M = M0 + T0×h

M0: Moment sismique a la base de RDC.

T0 : L’effort tranchant a la base de RDC.

h: encrage 2.00m

le moment de renversement de séisme est :

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 133


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

Mxr= 8651.535+429.88×2.0 = 9511.29 t.m.

Myr= 8929.70+451.34×2.0 = 9832.38 t.m.

le moment stabilisateur :

Mxs = 3871.375 ×21.3/2 =41230.14 tm

Mys= 3871.375 ×14.7/2 = 28454.61 tm

Donc la condition à vérifier , notre structure est bien stable au séisme .

 vérification au non soulèvement (effet de sous pression) :

le condition à vérifier c’est :

W≥ Fs.γw .Z.S

Avec :

W=Wbat+Wrad= 15541.15t

Fs=1,5 coefficient de sécurité

γw = 1t/m3 : poids volumique de l’eau

Z = 2.0m : hauteur d’ancrage du radier

S = 313.02 m2 : surface de radier

Fs. γw Z.S = 939.06t.

W≥ Fs. γw.Z.S ( condition vérifie ) .

 vérification de la contrainte du sol sous les charges verticales :

la contrainte du sol sous le radier ne doit pas dépasser la contrainte admissible.

Le poids de radier : Grad = 782.775t

Nt=N + NGrad= 3871.375t

 = Nt = 12.37 t/m2 <  =18 t/m2 (condition vérifie).


Srad

 vérification de la stabilité du radier :sous(0,8G  E).

d’après le RPA99(art 10.1.5) le radier reste stable si :

l
e=M 
N 4

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 134


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

e : l’excentricité de la résultante des charges verticales.

M : moment dû au séisme.

Mx= 6339.61t My=6847.97t

N : charge verticale permanente.

N= 0,8 NG = 2990.38 t

 sens longitudinal :

a
e = 2.12m< = 5.425 m (Vérifie)
4

 sens transversal :

b
e =2.29m < = 3.675m (Vérifie)
4

la stabilité du radier est vérifie dans les deux sens

VI.5-ferraillage du radier :

Le radier se calculera comme plancher renversé appuyé sur les voiles et les poteaux. Nous
avons utilisé pour le ferraillage des panneaux, la méthode proposée par le CBA 93

la fissuration est considérée préjudiciable, vu que le radier peut être alternativement noyé,
émergé en eau douce.

Les panneaux constituant le radier sont uniformément chargés et seront calculés comme
des dalles appuyées sur quatre cotés et chargées par la contrainte du sol,pour cela on utilise la
méthode de PIGEAUD pour déterminer les moments unitaires µx ,µy qui dépend du
coefficient de POISSON et du rapport

lx
ρ
ly

VII. 5-1- ferraillage a L’ELU : v=0

qu= (1.35G+1.5Q)/Srad

qu=19.24t/m2

VII.5-2- ferraillage à L’ELS : v = 0,2

qser=(G+Q)/Srad

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 135


CHAPITER VI L’INFRASTRUCTURE

qser= 10.66 t/m2

Si : 0 < ρ < 0,4 ; la dalle porte dans seul sens.

Mx= q Lx2/8 My= 0

Si : 0,4 < ρ < 1 ; la dalle porte dans deux sens.

L x = 3.60 m L y = 3.80m ρ = 0.95 donc panneau travaille dans les deux sens

Mx = µX q Lx2

My = µY Mx

 pour les panneaux de rive :

Moment sur appuis : Ma= 0,4 M0

Moment en travée : Mt= 0,85 M0

 Pour les panneaux intermédiaires :

Moment sur appuis : Ma= 0,5 M0

Moment en travée : Mt= 0,75 M0

Les moment sur appuis et en travées doivent respecter l’inégalité suivent :

M ad  M ag
Mt   1,25 M 0 (d’après le BAEL 91)
2

VII.5-3- calcul des moments :

VII. 5-3-a/ELS : v=0,2 ; qser= 10.66 t/m2

PANNEAU LX(M) LY(M) Ρ X Y MOX(T.M) MOY(T.M)

P 3.6 3.8 0.95 0.0528 0.8502 7.294 6.201

VI.5-3-b/ELU : =0 ; qu=19.24 t/m2

PANNEAU LX(M) LY(M) Ρ X Y MOX(T.M) MOY(T.M)

P 3.6 3.8 0.95 0.0456 0.7830 11.37 8.903

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 136


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VII.5-4-a/Calcul des armatures a l’ELU :

SENS X- X SENS Y-Y

PANNEAU EN TRAVEE EN APPUI EN TRAVEE EN APPUI

Mu (kn.m) 45.48 96.645 35.612 75.68

(MPa) 348 348 348 348

Z(m) 0.54 0.54 0.54 0.54


As (cm2/ml) 4.48 9.53 3.51 7.45
As min (cm2/ml) 5.43 5.43 5.43 5.43
choix As 7HA14 7HA14 7HA14 7HA14
Choix (cm2/ml) 10.78 10.78 10.78 10.78
St(cm) 15 15 15 15

Condition de non fragilité : A s min= 0.23bd f t28/f e. A s min=5.43 cm


VII.5-4-b/Calcul des armatures a l’ELS :

SENS X- X SENS Y-Y

PANNEAU EN TRAVEE EN APPUI EN TRAVEE EN APPUI

Mser (kn.m) 29.17 62 24.81 52.70

15 15 15 15
(Mpa)
201.63 201.63 201.63 201.63
(Mpa)
h(m) 0.60 0.60 0.60 0.60
Z (m) 0.54 0.54 0.54 0.54
As (cm2/ml) 2,82 5,99 2,39 5.09
As min (cm2/ml) 5.43 5.43 5.43 5.43
choix 7HA12 7HA12 7HA12 7HA12
Choix (cm2/ml) 7,92 7,92 7,92 7,92
St(cm) 15 15 15 15

ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 137


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ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 138


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ÉTUDE D’UN BATIMENT (R+9) À USAGE D’HABITATION À CHLEF 139


Conclution

Apres etude de ce projet qui représente d’un bâtiment (R+9) à usage d’habitation à
CHLEF a tous les cotes, nous concluons :

D’une part(stabilité)le contreventement et la disposition des voiles ; nous avons

constaté que la disposition des voiles est un facteur important pour assurer la stabilité

et la sécurité des structures.

Et d’autre part (économie)l’estimation des quantités du béton et d’aciers nécessaire.

Pour cela nous avons fait une étude (technico-économique) de notre bâtiment

Ainsi que ce projet nous a permis aussi d’être en face des problèmes techniques et
administratifs (des information précis sur le projet) qui peuvent se présenter dans un projet de
constriction d’un bâtiment

On peut situant cette étude come une expérience

Cette expérience nous permettons de pondre beaucoup d’information sur la méthode de


calcule et d’étude des structures

Donc c’est une première et très importante expérience pour la vie d’un ingénieur
Bibliographie
Pour l’élaboration du présent document nous avons utilisé :

 REGLEMENTS
- RPA 99V2003 : Règlement parasismique algérienne.
- CBA93 : Règles de conception et de calcul des structures en
béton armé.
- BAEL91 : Béton armé aux états limites.
- D.R.T.B.C.2.2 : Document technique réglementaire.

 Logiciels :
- Logiciel d’analyse des structures ROBOT 2009 .
- AUTOCAD 2014………………………………..Dessin.
- EXCEL 2007…………………………………….Calcul.
- WORD 2007

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