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UNIVERSITE DE SAÏDA - Dr MOULAY TAHAR

FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL ET D’HYDRAULIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME DE MASTER EN GENIE CIVIL
OPTION : CONSTRUCTION CIVILE ET INDUSTRIELLE

Thème
ÉTUDE D’UNE TOUR R+12 AVEC 2 SOUS-SOL EN
BETON ARME

Présenté par
FEKIR HOUSSAM

Soutenu en Juin 2017, devant le jury composé de :

Mr. SEDDIK.B Président


Mlle BENGUEDIAB.S Encadreur
Mr.BENLEKEHAL.N Examinateur
Mr.YEGHNEM.R Examinateur
Mr.HARBIT .M.Y Invité
LISTE DES FIGURES

Liste des figures

CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

Figure I-1 : Plancher a corps creux 04


Figure I-2 : Escalier 05
Figure I.1 : Diagramme contrainte déformation du béton 08
Figure I.2 : Diagramme de contrainte – déformation de l’acier 09

CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Figure II-1 : Section d’une poutre principale 16


Figure II-2: Section d’une poutre secondaire 17
Figure II-3 : Dégression des charges 19
Figure II-4 :.Vue en plan de voile de la cage d’ascenseur 29
Figure II-5 : Vue en plan du voile de 2em type 29

CHAPITRE III : Étude des plancher

Figure III.1 : Coupe d’un plancher à corps creux 33


Figure III.2 : Diagramme des moments fléchissant, M(KN.m) 41
Figure III.3 : Diagramme des efforts tranchants T(KN) 41
Figure III.4: Ferraillage des poutrelles 48
Figure III.5:Schéma statique des panneaux de rive 55
Figure III.6.:Schéma statique des panneaux d’angle 55
Figure III.7.:Schéma statique des panneaux intermédiaires 56
Figure III.8 : Section de calcul 57

CHAPITRE IV : Étude des éléments non structuraux

Figure IV.1 : Schéma statique de l’acrotère 64


Figure IV.2 : coupe verticale sur l’acrotère 64
Figure IV.3 : Schéma de ferraillage de l’acrotère 68
Figure IV.4 : Type de panneau 73
Figure IV.5 : section de calcul en travée 76
Figure IV.6 : section de calcul en appuis 78
Figure IV : Schéma de ferraillage du balcon 81
Figure IV.7 : composants des escaliers 82
Figure IV.8 : Vue en plan de la cage d’escalier Type1 84
Figure IV : L’inclinaison de la paillage 85
Figure IV.9 : Schéma statique d’un escalier à paillasse avec palier de repos 87
Figure IV.10 : Diagramme des moments fléchissant et effort tranchants à l’ELU 88
Figure IV.11 : section de calcul de la paillasse 89
Figure IV.12 : section de calcul de la paillasse 91
Figure IV.13 : Schéma statique de la poutre palière 94
Figure IV.15 : Ascenseur 98
Figure IV.16 : Schéma de poinçonnement 101
LISTE DES FIGURES

CHAPITRE VI : Étude des éléments structuraux

Figure VI-1 : Directions des moments et efforts sur un poteau 127


Figure VI-2 : Ferraillage du poteau 133
Figure VI.3 : Schéma de la zone nodale 133
Figure VI.4 : Schéma de noyau central 134
Figure VI.5 : Schéma d’une section de poutre principale 136
Figure VI.6 : Schéma d’une section de poutre principale en travée 137
Figure VI.7 : Schéma d’une section de poutre principale en appuis 140
Figure VI.8 : Schéma d’une section de calcul 141
Figure VI.9 : Schéma d’une section de poutre secondaire en travée 142
Figure VI.10 : Schéma d’une section de poutre secondaire en appuis 145
Figure VI.11 : Schéma de ferraillage de voile 150

CHAPITRE VII : Etude de l’Infrastructure

Figure VII-1 : Schéma de voile périphérique 152


Figure VII-2: Schéma statique de voile périphérique 153
Figure VII-3 : Le ferraillage du voile périphérique 156
Figure VII-4 :.Schéma statique de débord 167
LISTE DES TABLEAUX

Liste des tableaux

CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Tableau II-1 :Digression des charges de la structure 20


Tableau II-1-1 : digression des charges de l’extension la structure 20
Tableau II-2 : chargements de la structure 24
Tableau II-2-1 : section de poteaux 25
Tableau II-3 les types des dalles pleines 27
Tableau II-4 Pré dimensionnement des voiles 30

CHAPITRE III : Étude des plancher

Tableau III-1 : tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour les planchers à 42
étages courant à l’ELU
Tableau III-2 : tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour les planchers à 42
étages courant à l’ELS
Tableau III-3 : tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour le plancher terrasse 43
à l’ELgU
Tableau III-4 : tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour le plancher terrasse 43
à l’ELS
Tableau III-4-1 : tableau récapitulatif des armatures longitudinales 48
Tableau III-4-2 : tableau récapitulatif du calcul de la flèche 53

CHAPITRE IV : Étude des éléments non structuraux

Tableau IV : Descente des charges 69


Tableau IV : Calcul des balcons en dalle pleine (sens des poutres secondaires) 72
Tableau IV : Tableau récapitulatif des sollicitations de panneau plus sollicité 76
Tableau IV : ferraillage sur le sens XX 79
Tableau IV : vérification d’effort tranchant 80
Tableau IV : les sollicitations maximales 89
Tableau IV : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis de volée 93
Tableau IV : Le ferraillage de poutre palière 95
Tableau IV : vérification de la contrainte de service limite pour le béton (poutre 96
palière)
Tableau IV : les moments isostatiques des rectangles 104
Tableau IV : les moments isostatique des rectangles 109
LISTE DES TABLEAUX

CHAPITRE V : Etude Sismique

Tableau V-1 : Classification des sites 114


Tableau V-2 : Valeur des pénalités Pq 116
Tableau V-3 : Périodes et facteurs de participation modale 118
Tableau V-4 : Vérification des déplacements inter-étages 122
Tableau V-5 : Les déplacements maximaux 123
Tableau V-6 : Vérification à l’effet P-delta 124
Tableau V-7 : Vérification de renversement 126

CHAPITRE VI : Étude des éléments structuraux

Tableau VI-1 : Exemple de calcul 129


Tableau VI-2 : Récapitulation du ferraillage des poteaux 134
Tableau VI-3 : Tableau récapitulatif des moments maximums et les efforts tranchants 135
Tableau VI-4 : Tableau récapitulatif des moments maximums et les efforts tranchants 140

CHAPITRE VII : Etude de l’Infrastructure

Tableau VII-1 : Sollicitations maximales des moments 153


Tableau VII-2 : Calcul de ferraillage du voile 154
Tableau VII-3 : Vérification de la contrainte de voile périphérique pour le béton à l’ELS 155
Tableau VII-4 : Vérification d’effort tranchant 156
Tableau VII-5 : Les sollicitations des fondations 158
Tableau VII-7.1 : Vérifications des contraintes suivant XX 161
Tableau VII-7.2 : Vérifications des contraintes suivant YY 161
Tableau VII-8 : Les sollicitations des panneaux 163
Tableau VII-9 : Section des aciers pour les paneaux 165
Tableau VII-10 : Vérification d’effort tranchant 167
Tableau VII-11 : Vérification des contraintes à l’ELS 171
Liste des symboles
A : coefficient d’accélération de zone

Aa : section d’armature en appui

Al : section d’armature longitudinale

Amin : section d’armature minimale déterminée par les règlements

Ar : section d’armature de répartition

Aser : section d’armature d’état limite de service

At : section d’armature de travée ou transversale

Au : section d’armature d’état limite ultime de résistance

Ax : section d’armature du sens x-x

Ay : section d’armature du sens y-y

A’ : section d’armature comprimée

A1 : section de l’armature la plus tendue ou la moins comprimée

A2 : section de l’armature la moins tendue ou la plus comprimée

Br : section réduite du béton

Cp : facteur de force horizontale

Cs : coefficient de sécurité

Cr : charge de rupture

Crn : charge de rupture minimale nécessaire

D : coefficient d’amplification dynamique

E : module de déformation longitudinale

Eij : module de déformation longitudinale instantanée

Eiv : module de déformation longitudinale différée

G : action permanente

H : hauteur
HA : armature à haute adhérence

I : moment d’inertie

If : moment d’inertie fictif

J : action permanente avent mise en place des cloisons

L : longueur

Le : longueur en élévation

Ln : entre axe des nervures

Lp : longueur en plan

M : moment fléchissant

Ma : moment fléchissant en appui

Mc : moment fléchissant en centre ; masse de la cabine ; moment de la console

Md : moment fléchissant de la droite

Me : masse du câble ; moment au centre de la section

Mf : moment fléchissant totale

Mg : moment fléchissant sous charge permanente ; masse du treuil ; moment dû au


garde corps

Mj : moment fléchissant sous charge permanente avant mise en place des cloisons

Ml : masse linéaire

Mser : moment fléchissant d’état limite de service

Mt : moment fléchissant de travée


Mu : moment fléchissant d’état limite ultime de résistance

Mw : moment fléchissant de la gauche

Mx : moment fléchissant du sens x-x

My : moment fléchissant du sens y-yM0 : moment de flexion d’une poutre simplement


appuyée

M1 : moment par rapport aux armatures tendues ; coefficient de Pigeaud

M2 : coefficient de PigeaudM22 : moment suivant le sens 2-2M33 : moment suivant le


sens 3-3

N : effort normal

Ne : effort normal au centre de la section

Npp : effort normal dû au poids des poutres principales

Nps : effort normal dû au poids des poutres secondaires

Nser : effort normal d’état limite de service

Nu : effort normal d’état limite ultime de résistance

P : poids propre ; périmètre

Pr : poids propre du radier

Q : action variable quelconque ; facteur de qualité

R : rayon ; coefficient de comportement de la structure

S : surface

Sr : surface du radier

T : effort tranchant

Tx : période fondamentale dans le sens x-x

Ty : période fondamentale dans le sens y-y

Uc : périmètre du contour

V : action sismique ; effort horizontal

Vt : effort sismique à la base de la structure


W : poids total de la structure

Wp : poids de l’élément en considération.

a : longueur ; distance ; dimension

b : largeur

b0 : largeur de la nervure

b1 : largeur de poteau

c : enrobage

d : hauteur utile ;

e : excentricité ; espacement

ea : excentricité additionnelle

f : flèche

fc : contrainte caractéristique du béton à la compression

fe : limite élastique d’acier

ft : contrainte caractéristique du béton à la traction

g : giron de la marche

h : hauteur

hc : hauteur du corps creux

hd : hauteur de la dalle

he : hauteur libre

hmoy : hauteur moyenne

ht : hauteur totale

h’ : hauteur de la zone nodale

h1 : hauteur du poteau
i : rayon de giration

j : nombre des jours

l : longueur ; distance

lf : longueur de flambement

lx : la petite dimension du panneau de la dalle

ly : la grande dimension du panneau de la dalle

l’ : longueur de la zone nodale

l0 : longueur libre

qb : charge linéaire induite par les marches

qeq : charge linéaire équivalente

ql : charge linéaire

qser : charge linéaire d’état limite de service

qu : charge linéaire d’état limite ultime de résistance

qP : charge linéaire du palier

s : espacement

t : espacement ; période

x : abscisse

y : ordonnée

y1 : ordonnée du centre de gravité de la section homogène

 : Angle, coefficient sans dimension

 : Coefficient partiel de sécurité, rapport des moments

 : Coefficient sans dimension, coefficient de pondération

 : Coefficient de réponse

 : Coefficient de fissuration relatif, facteur de correction d’amortissement

 : Déviation angulaire, coefficient sans dimension, coefficient globale dépendant du


type de construction
 : Élancement mécanique d’un élément comprimé, coefficient sans dimension,
rapport des dimensions

 : Moment réduit

 : Coefficient de poisson

 : Rapport de deux dimensions

 : contrainte de béton ou d’acier

 : Contrainte tangentielle ou de cisaillement

 : Coefficient de pondération

 : Pourcentage d’amortissement critique

 : Coefficient de réduction, espacement des armatures transversales, déplacement

 : Sommation

 : Diamètre d’armature transversale ou treillis soudés


Chapitre I :
Introduction Et
Présentation Du
Projet
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.1. Introduction et présentation de l'ouvrage

Le présent travail que nous avons l’honneur de soutenir a pour objectif de mettre en
application les connaissances acquises durant notre cursus universitaire, par l’étude d’une
ossature d’un bâtiment.

L’ouvrage faisant objet de notre étude est un bâtiment à usage multiple. La structure est de
type R+12 avec 2 Sous-sol, le contreventement est assuré par des voiles et des portiques.

Le bâtiment est implanté à AKID LOTFI ORAN ALGERIE. Cette région est classée
comme étant une zone de moyenne sismicité (zone II a) selon le règlement parasismique en
vigueur en Algérie (RPA 99-version 2003).

La tour sera composée de 2 sous-sol à usage sanitaire, le Rez-de-chaussée ainsi que les
autres étages seront constitués de 2 appartements de type F3
La terrasse sera inaccessible munie d’un local technique et d’un acrotère, la relation entre les
étages sera assurée par une cage d’escalier et aussi par une cage d’ascenseur pour assurer le
confort des acquéreurs.

Nous sommes chargés d’étudier une tour R+12 en béton armé :

 Les deux sous-sols sont utilisés pour usage de parking.


 Un rez-de-chaussée bureau.
 Douze étages à usage d'habitation avec deux logements par niveau.
 La configuration du bâtiment présente une irrégularité en plan et en élévation.

D'après la classification des RPA99 version 2003 :

 Le bâtiment est considéré comme un ouvrage courant ou d’importance moyenne


(groupe d'usage 2) puisque sa hauteur totale ne dépasse pas 48m.
 Le bâtiment est implanté dans une zone de moyenne sismicité (zone IΙ).

1
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.2. caractéristiques géométriques du bâtiment

Le bâtiment a une forme rectangulaire et présente les dimensions suivantes :

 Hauteur d’étage he = 3,06 m.


 Hauteur de RDC hRDC = 3,06 m.
 Hauteur totale de bâtiment H = 39 ,78m.
 Cage d’escaliers : 3,20× 4,00 m2.
 Cage d’ascenseur : (2,00× 1,78) m2.
 Largeur du bâtiment B = 18,35 m.
 Longueur du bâtiment L = 19,60 m.

I.3. Caractéristiques géométriques du sol

Le sol d'assise de la construction est un sol meuble d'après le rapport du laboratoire de la


mécanique des sols :

 La contrainte du sol est бsol = 2 bars pour un ancrage D = 2.80 m.

 Le poids spécifique de terre γ = 20KN /m3.

 L'angle de frottement interne du sol φ = 35°.

 La cohésion C = 0 (sol pulvérulent).

2
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.4. Les éléments d’une construction

Les principaux éléments d’une construction comprennent :

 Les fondations, qui permettant à la construction de reposer sur le sol tout en la


supportant et en assurant sa stabilité.

 La structure ou ossature, qui assure la stabilité aérienne de l’ouvrage, supporte toutes


les charges appliquées et transmet aux fondations les sollicitations dues au poids, aux
charges d’occupation et aux sollicitations exercées par le vent, la neige, les secousses
sismiques, ... etc.

 Les murs porteurs qui peuvent être intégrés à la structure, Ainsi que les poteaux, les
poutres et les planchers qui définissent l’ossature.

 Les cloisons intérieures ou murs de refends, qui peuvent être parfois intégrés à la
structure.

 Les systèmes de circulation verticale : ascenseurs et escaliers.

 L’enveloppe, constituée de la façade, des pignons et de la toiture, qui sépare l’intérieur


de l’extérieur de la construction et qui la protège des sollicitations diverses : pluie, vent,
chaleur, froid, bruit, lumière solaire, ... etc. Elle joue un rôle fondamental dans les
économies d’énergie.

I.5. Les charges

Elles sont classées en charges « statiques » et « dynamiques ». Les charges statiques


comprennent le poids du bâtiment lui-même, ainsi que tous les éléments principaux de
l’immeuble. Les charges statiques agissent en permanence vers le bas et s’additionnent en
partant du haut du bâtiment vers le bas.

Les charges dynamiques peuvent être la pression du vent, les forces sismiques, les
vibrations provoquées par les machines, les meubles, ... ect .

Les charges dynamiques sont temporaires et peuvent produire des contraintes locales,
vibratoires ou de choc.

3
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.6. Conception de la structure


I.6.1 Planchers

Cette aire généralement plane est destinée à séparer les niveaux, on distingue :

 Plancher à corps creux : Constitué de poutrelles préfabriquées en béton armé ou


bétonné sur place espacées de 60cm de corps creux (hourdis) et d'une table de
compression en béton armé d’une épaisseur de 5 cm.

Figure 1

 Plancher à dalle pleine : Utilisé généralement dans les cas d’irrégularité de forme, afin
d’éviter de perdre du temps et de minimiser le coût nécessaire pour la réalisation des
poutrelles spéciales à ces zones.

I.6.2 Contreventement

Le contreventement est assuré par les éléments structuraux qui concourent à la résistance et
la stabilité de construction contre les actions horizontales telle que le séisme et le vent.
En utilisant pour cela :

 Des voiles intérieurs et dans les deux sens longitudinal et transversal.


 Des portiques constituent par des poteaux et des poutres.

4
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.6.3.Escaliers
Sont des éléments non structuraux constitués d'une suite régulière de marches, les degrés,
permettant d'accéder à un étage, de passer d'un niveau à un autre en montant et descendant.

Figure 2

I.6.4.Ascenseur

C’est un appareil automatique élévateur installé, comportant une cabine dont les
dimensions et la constitution permettant l’accès des personnes et de matériels. Nous avons
choisi un ascenseur d’un seul type.

I.6.5.Maçonnerie

Ils se composent d’une enveloppe extérieure, le rôle de cette dernière est définit par
l'isolation thermique et acoustique.
Les murs de façade sont constitués par double parois en briques creuses, dont l’épaisseur
est (15 + 10) cm, séparés par une lame d’air de 5 cm.
Les murs intérieurs de 10 cm d’épaisseur en briques creuses.

5
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.6.6.Revêtement
 Enduit en ciment pour les murs et les escaliers.
 Carrelage pour les escaliers

I.6.7.Fondation

Le choix du mode de fondation est en fonction de l’importance de l’ouvrage, des


surcharges et de la nature du sol afin de limiter au maximum les tassements différentiels. Ce
système de fondation doit être homogène.
I.6.7.1.Type de coffrage utilisé
Les éléments structuraux « Poteaux, Poutres et Voiles » sont réalisés par le coffrage
métallique ou coffrage en bois.
Pour les planchers corps creux et les escaliers, on utilise les coffrages en bois.

I.7 Caractéristiques mécaniques des matériaux

I.7.1.Le Béton

C’est un matériau de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de


granulats, de sable, de ciment, d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les
propriétés. C’est le matériau de construction le plus utilisé au Monde, que ce soit en bâtiment
ou en travaux publics.

Il présente une très bonne résistance à la compression. Par contre il a une mauvaise
résistance à la traction.

I.7.1.1.Composition du béton

350 kg/m3 de ciment de classe CPA325.

I.7.1.2.Résistance caractéristique

La résistance à la compression est égale à la rupture par compression à « j » jours sur un


cylindre de 200 cm2 de section.
 Compression : fC28 = 25 MPA « pour j = 28 jours ».
 Traction : fT28 = 0,6 + 0,06 fC28 = 2,1 MPA.

6
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.7.1.3Module de déformation longitudinale du béton

Le module de déformation Eij est en fonction de la duré d’application des charges, on


distingue :

 Sous charges d’une courte durée < 24 heures :

Le module de déformation longitudinale instantané.

Eij = 11000  3 f  Eij =32164.2 MPa.


c 28

 Sous charges d’une longue durée > 24 heures :


Le module de déformation longitudinale différé.

Eνj = 3700  3 f  Eνj = 10818.86MPa.


c 28

I.7.1.4.Contrainte de calcul de béton comprimé :

a. Etat limite ultime de résistance « E.L.U.R » :

ζ bc : La déformation du béton à la compression.

0,85. f c28
Si : 0  ζ bc  2 0 00  σ bc  ................ I .7.
  ζ 
θ.γ b .1   2  bc 
  2 

La courbe est sous forme d’une parabole.

0,85. f c28
Si 2 0 00  ζ bc  3,5 0 00  σ bc  ............................. I .8.
θ.γ b

La courbe est sous forme d’un rectangle.

 1 si t  24 heures

θ   0,9 si 1  t  24 heures ......................... I .9.
0,85 si t  1 heure

7
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

Avec :

σ bc

0,85  f c28

θ. γ
b

ζab
2‰ 3,5‰

Fig. I.1 : Diagramme Contrainte déformations du béton

b. Etat Limite Service « E.L.S » :

La contrainte admissible du béton à la compression


σ bc  0,6. f c28  17 Mpa.

σ bc  0,6. f c28  18 MPA

I.7.2. Les Armatures


Les armatures en acier ont pour objectif de supporter les efforts de traction dans les pièces fléchies et
tendues, et de renforcer les sections des pièces comprimées. La quantité des armatures est calculée de
façon à assurer la résistance aux charges déterminées. Les armatures d’acier utilisées dans le béton
armé sont fabriquées en barres laminées à chaud et en fils étirés à froid.

I.7.2.1.Type d’acier utilisé

 Les ronds lisses


Généralement Ø6mm et Ø8mm de caractéristiques :
 acier de nuance FeE235.
 Limite d’élasticité Fe=235MP.

8
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

 Acier Tor ou haute adhérence :

Généralement : T8, T10, T12, T14, T16, T20 , de caractéristiques :

 acier de nuance FeE400.


 Limite d’élasticité Fe=400MPa.

I.7.2.3.Contrainte de calcul d’acier :


s

fe

s
fe
 Allongement
E s . s
- 10‰ s
fe 10‰
Raccourcissement E s . s
fe

s

Fig.I.2 : diagramme de contrainte- déformation (  s ) de l’acier

fe
La contrainte admissible de l'acier est définie par :  s  selon B.A.E.L 83 [1].
s

Avec f e : Limite d'élasticité de l'acier.

 s  1,15 (Situation normale)


 s : Coefficient de sécurité 
 s  1,00 (Situation accidentelle)

  348 MPa (Situation normale)


Pour l'acier FeE400  s
 s  400 MPa (Situation accidentel le)

Le module d'élasticité longitudinale de l'acier est : Es  200 000 MPa .

9
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

I.8.hypothèses de calcul
Les hypothèses de calcul adoptées pour cette étude sont :

La résistance du béton à la compression à 28 jours est : fc28 =25Mpa.

La résistance du béton à la traction est : ft28 = 2.1 Mpa.

Le module d'élasticité différé de béton est : Eν =3700 (ƒC28)1/3=10818,865MPa pour les charges
de longue durée d'application.

Le module d'élasticité instantané de béton est : 11000(ƒC28)1/3=32164,195MPa pour les charges


d'une durée d'application inférieure à 24 h.

Pour les armatures de l’acier :

Longitudinales : on a choisi le : « fe.E.400 » H.A fe=400Mpa

Transversales : on a choisi le : « fe.E.250 » R.L

Treillis soudés (de la dalle de compression) : « fe.E.500 » H.A fe=500Mpa.

I.9.Combinaison de calcul

Les sollicitations sont calculées en appliquant à la structure les combinaisons d’actions


définies ci-après :

 Les combinaisons de calcul à l’état limite ultime de résistance « E.L.U.R » sont :

 Pour les situations durables :

P1 = 1,35 G + 1,5 Q.

 Pour les situations accidentelles « séisme, choc… »

P2 = G + Q + E.

P3 = 0,8 G  E.

 Les combinaisons de calcul à l’état limitent service de résistance :


P5 = G + Q.

10
CHAPITRE I : Introduction Et Présentation Du Projet

Avec :

G : Charge permanente.

Q : Charge d’exploitation.

E : L’effort de séisme.

I.10.Les règlements utilisent

 B.A.E.L 91 Modifié 99.


 R.P.A 99 Version2003.
 C.B.A 93.
 D.T.R.

I.11.Les logiciels utilisés

 Robot (Version 2009) : Pour la modélisation de la structure.


 AUTOCAD 2010 : Pour les dessins des plans.

11
Chapitre II :
PRE-
DIMENSIONNEMENT
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.1.Introduction

Pour assurer une bonne tenue et la stabilité de l’ouvrage, il faut que tous les éléments de la
structure soit pré dimensionnés pour résister à la différente sollicitation :

 Sollicitation verticale : dues aux charges permanentes, surcharge du plancher,


poutrelle et poutre ; poteau
 Sollicitation horizontale : dues aux effets du vent et du séisme.

Le pré dimensionnement et descente de charges éléments de la structure est conforme au


règlement R.P.A.99.

II.2.Evaluation des charges et surcharges

L’évaluation des charges et surcharges consiste à dimensionner chaque élément porteur de la


structure, la charge qui lui revient à chaque plancher jusqu'à la fondation.

Il y’a deux types différents de charges :

 Les charges permanentes(G).


 Les charges d’exploitation(Q).

II.2.1.plancher terrasse inaccessible

 Charge permanente

Chargements
Protection en gravillon (4cm) 20 1.0
Etanchéité multicouche (2cm) 06 0,12
Forme de pente (5cm) 22 1.0
Isolation thermique (4cm) / 0,16
Plancher à corps creux (20+4) cm 14 3.2
Enduit en plâtre (2cm) 10 0,20

12
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

 Charge d’exploitation

Q=1,00 KN/m²

II.2.2.Plancher étage courant

 Charge permanente

Chargements
carrelage (2cm) 22 0,40
Mortier de pose (2cm) 20 0,40
Cloison de séparation (10cm) / 1,00
Lit de sable (2cm) 19 0,36
Plancher à corps creux (20+4) cm 14 3.20
Enduit en plâtre (2cm) 10 0,20

 Charge d’exploitation

Q=1,50 KN/m²

RDC à usage bureau Q= 2,50 KN/m²

II.2.3.Plancher sous-sol

Chargements
carrelage (2cm) 22 0,40
Mortier de pose (2cm) 20 0,40
Lit de sable (2cm) 19 0,36
Cloisons de séparation / 0.90
Plancher en dalle pleine (20cm) 25 4,00
Enduit en plâtre (2cm) 10 0,20

13
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

 Charge permanente
 Surcharge d’exploitation

Le sous-sol à usage local technique Q= 5,0 KN/m².

RDC à usage bureau Q= 2,50 KN/m².

II.2.4.Mur extérieur

Mur extérieur de 30cm (double paroi)

 Charge permanente

Chargements
Cloisons extérieures (15cm) 09 1,35
Vide d’aire (5cm) 00 00
Cloisons intérieures (10cm) 09 0,9
Enduit en ciment (extérieur) 2cm 18 0,36
Enduit en plâtre (intérieur) 2cm 10 0,2

En considèrent les30% d’ouvertures…2,81×0,7=1,96KN/m2

II.2.5.Acrotère


G=  0,65×0,10  +
 0,10+0,05 ×0,15 ×25

 2 

G= 0,52 KN/m²

Q= 1,00 KN/m²

14
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.2.6.Balcon

 Charge permanente

Chargements
carrelage (2cm) 22 0,40
Mortier de pose (2cm) 20 0,40
Lit de sable (2cm) 19 0,38
Plancher en dalle en béton armé (15cm) 25 3,75
Enduit en ciment (2cm) 18 0,36

 Charge d’exploitation
Q= 3,5 KN/m²

II.3.Pré dimensionnement des éléments structuraux

II.3.1.Pré dimensionnement des poutres

Les poutres sont des éléments horizontale qui supportent les planchers, elles reçoivent
en généralement des charges verticales qui tendent à la faire fléchir la dimension de section
doivent satisfaire aux conditions suivantes :

 Critère de rigidité
La hauteur de la poutre doit respecter la condition de flèche suivante.
Lmax L
 h  max
15 10

: La plus grande portée de la poutre

: La hauteur de la poutre.

15
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

 Condition du PRA99 (modifié).


 Critère de résistance.
 Vérification a l'effort tranchant.
 Critère de flexibilité

A. Poutre principale
 La hauteur de la poutre(h)

Lmax L
 h  max Lùax  5,50  0.3  5.20m
15 10
soit : 34,66  h  52

On prend h= 45cm

.h = 45cm
 La largeur de la poutre

0,4 h  b  0,8 h
soit : 18  b  36
b = 30cm

On prend b= 30 cm
Figure II.1: Section d’une poutre principale
Soit une poutre de section (B×h) Voir : (Figure II.1)

 Vérifications des conditions de l’RPA 99

b = 30 cm > 20 cm ..........................................cv
h = 45 cm > 30 cm...........................................cv
h 45
= = 1,5 <4 ...........................................cv
b 30
La section de poutre principale est de dimension : (30×45).

16
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

B. Poutre secondaire

D’après les règles de CBA93 on a :

 La hauteur de la poutre (h)

Lmax L
 h  max Lùax  4.9  0.3  4.6m
15 10
soit : 30,66  h  46,00

On prend h=40 cm

 La largeur de la poutre (b)

.h =40cm
0, 4 h  b  0,8 h
soit : 16  b  32

On prend b=30cm b= 30cm

Fig. II.2: Section d’une poutre secondaire

 Vérifications des conditions de l’RPA 99

b = 30cm > 20 cm ..........................................cv


h = 40 cm > 30 cm...........................................cv
h 40
= = 1,33 <4 .........................................cv
b 30
La section de la poutre secondaire est dimension (30×40).

Section (b×h) cm²


Poutre principale
Poutre secondaire

17
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.3.2.Pré dimensionnement des poteaux

Un poteau est un élément qui assure la transmission verticale des charges d’une structure
vers un autre élément porteur, ou à la fondation.

Le pré dimensionnement s’effectue selon le cas la plus défavorable c’est le cas de la plus
grand surface afférente, généralement le poteau du centre.

a) Critère de résistance d’après le B.A.E.L91

KβN u
Br 
θ  bc  +0,85  A  σ
σ
  B  s
 0,9   r

Avec :

: Section réduite de béton en retirent 1cm d’épaisseur de béton sur toute la périphérique du
poteau,

Facteur de durée d’application des charges (lorsque la durée est ).

D’après les règles de B.A.E.L =0,8% (zone II a)

Coefficient qui dépend de l’élancement du poteau.

Pour toutes les armatures participent à la résistance. Dans ce cas

18
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Avec:

L’effort normal ultime.

L’effort normal de la charge permanente.

L’effort normal de la charge d’exploitation.

11, 2
Br  Nu
 14, 2 
1    0,85  0, 008  348
 0,9 

Donc Br 0,64 Nu (cm2) avec Nu en(KN).

b) la loi de dégression

L’application de la loi de dégression aux bâtiments du plusieurs étages (selon DTR).

: Coefficient valable pour n≥5

P0 (terrasse)

Q1 Q=Q0
Q2
Q=Q0 +Q1
Q3
Q=0 ,95(Q1 +Q2)
Q4 Q=Q0 +0,90(Q1 +Q2 + Q3)

Q5
Q=Q0 +0,90 (Q1 +Q2 +Q3+Q4)
Qn

Q=Q0 + (3+n / 2n)  Qi (n5)


Figure II.3 Dégression des charges

19
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Tableau II.1 Digression des charges de la structure

Terrasse N1 =1KN/m2
11eme étage N2 2,5KN/m2
10eme étage N3 3,85KN/m2
09eme étage N4 KN/m2
08eme étage N5 KN/m2
07eme étage N6 ,00KN/m2
06eme étage N7 7,75KN/m2
05eme étage N8 /m2
04eme étage N9 /m2
03eme étage N10 /m2
02eme étage N11 /m2
01eme étage N12
/m2
R.D.C N13
/m2
Sous-sol1 N14
=15.57KN/m2
Sous-sol2 N15
=18.4KN/m2

Selon le R.P.A on a un garage de stationnement de voiture légères donc Q=2,5KN/m2

Tableau II.1.1 Digression des charges de l’extension la structure

1er Sous-Sol N1 =5KN/m2


2eme Sous-Sol N2 5KN/m2

20
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Vérification des conditions du R.P.A 99(version 2003)

Les dimensions de la section transversales des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes :
 Pour une section rectangulaire
- Min (a, b) ………….. En zone
- Min (a, b) ………….. En zone

- Min (a, b)

Nous adoptons pour des poteaux carrés (a*b).


P.P : cumul des poutres principales.
P.P=25,00×h×b=25,00×0,40×0,50  P.P=5,00  KN/ml 

P.S: cumul des poutres secondaires.

P.S=25,00×h×b=25,00×0,30×0,40  P.S=3,00  KN/ml 

 Poteau centrale
Le poteau le plus sollicité d’une surface afférente.

  5,50+4.40     3.20+2.70  
Saff =  -0.3  ×  -0.3  =14.60m2
 2   2 
5.5m 4.4m

2.7

5,90m

3.2

9.9m

21
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

a. Niveau de terrasse

Plancher  G×Saff  =  5.68×12.32 =69.98KN

Surcharge Q×Saff =1,00×12.32=12.32KN

Poutre…….  4.65×0.30×0,45 +  2,65×0,30×0,40 ×25=23.65KN

 section réduite du poteau

Br = (a - 2) *(b -2)
On suppose: a=25 cm ( selon RPA99 version 2003 )
(25-2)(b-2)
b=(92.72/23)+2 on prend : b=30cm

On prend la section du poteau (25×30) (selon RPA99 version 2003)

 Vérification des conditions du R.P.A 99(version 2003)

Vérification des dimensions : dans notre cas on a (a=b=30cm)


Min (a, b) ………..a=25……………………………………………. Vérifiée.

Min (a, b) ……………a=25 =15, 3 …………………………….… Vérifiée.

……………… …………………………………..…. Vérifiée.

22
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

 Vérification du poteau au flambement


 Calcul de moment d’inertie

IX = IY =

IX = IY =56250 cm4
 Rayon de giration ix ; iy

Avec : A = a b (la section de poteau)

Donc : A = 25 30 = 750 cm2

 Calcul de l’élancement

= 0.7 L0
L0 = 3,06 m = 0,7 3,06 = 2.142 m

= = = 24,73

Donc on a : = = 24,90 …………………………………………….. Vérifiée.


b. Niveau 11eme étage

Plancher …

Surcharge……..

Poutre…….

Poteau……(0.25*0.30*3.06*25) =5.74KN

23
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Tableau II.2

Charges
d’exploitations
Charges permanentes (KN)
(KN)
Etage Poids de Poids de Poids de
G Gc Q
planchers poutres poteaux
12eme 69.98 23.65 0.00 93.63 93.63 12.32
11eme 68.50 23.65 5.74 97.89 191.52 30.80
eme
10 68.50 23.65 5.74 97.89 289.41 47.43
09eme 68.50 23.65 08.03 100.18 389.59 62.22
08eme 68.50 23.65 08.03 100.18 489.77 75.15
07eme 68.50 23.65 10.71 102.86 592.63 86.24
06eme 68.50 23.65 10.71 102.86 695.49 95.48
05eme 68.50 23.65 13.77 105.92 801.41 104.23
04eme 68.50 23.65 13.77 105.92 907.33 113.84
03eme 68.50 23.65 17.21 109.36 1016.69 122.09
02eme 68.50 23.65 17.21 109.36 1126.05 132.44
01eme 21.04 113.19 1239.24 141.68
68.50 23.65
R.D.C 21.04 113.19 1352.43 158.68
68.50 23.65
S-Sol.1 77.12 33 133.77 1486.2 191.82
23.65
S-Sol.2 77.12 33 133.77 1619.97 226.68
23.65

24
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Tableau II.2.1

Nombre Br Vérification au flambement Section


Nu (KN) 2
Vérification
des (cm ) (a b)
de (RPA 99)
étages
(m)

12eme 114.88 92.72


C.V 8.66 12.73 C.V (25×30)
eme
11 195.04
10eme 461.85 295.58 C.V C.V
eme
10.10 21.21 (30×35)
09 619.28 396.34
08eme 773.9 495.3 C.V C.V
eme
11.55 18.55 (35×40)
07 929.41 594.3
06eme 1082.13 692.56
C.V 12.99 16.49 C.V (40×45)
eme
05 1238.25 792.48
04eme 1395.65 893.22 C.V C.V
14.43 14.84 (45×50)
03eme 1555.67 995.63
02eme 1718.83 1100.05
C.V 15.88 13.49 C.V (50×55)
01eme 1885.5 1206.72

R.D.C 2063.8 1320.83 12.37


C.V C.V
S-Sol.1 2294.09 1468.21 17.32 16.16 (55×60)

S-Sol.2 2526.97 1617.26 C.V 18.76 14.93 C.V (60×65)

25
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.3.3.Pré dimensionnements des planchers

II.3.3.1.plancher à corps creux (étage courant)

L’épaisseur du plancher à déterminée par l’épaisseur des poutrelles. Pour le pré


dimensionnement on va utiliser les formules empiriques qui ont pour but de limiter la
flèche, la portée maximale est de : La plus grande portée entre nus d’appuis
dans la direction de disposition des solives est donnée par la formule suivante :

L  L L 
ht    ht  
22,5  25 20 

550
ht   24,44
22,5

On doit choisir un plancher à corps creux de type (20+4).

Conclusion:

On adoptera un plancher de 24 cm d’épaisseur composés d’un hourdis de 20cm et d’une


dalle de compression de 4 cm d’épaisseur.

Plancher dalle pleine

L’épaisseur des dalles dépend plus souvent des conditions et de résistance, on déduira
donc l’épaisseur des dalles des conditions ci-après :

 Sécurité contre l’incendie


 (pour une heure de coupe-feu).
 (pour deux heures de coupe-feu).
 Résistance à la flexion

Le dimensionnement de la dalle pleine basé sur des conditions imposées par le R.P.A 99 :

a- condition de résistance à la flexion

26
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

On distingue deux types des dalles pleines comme indique le tableau suivant :

Tableau II-3- : les types des dalles pleines.

LX Mode de
Type de panneau   L’épaisseur de la dalle hd
LY fonctionnement

Dalle appuyée sur Dalle travail suivant LX L


  0.4  hd  X
deux appuis un seul sens. 35 30

Dalle appuyée sur Dalle travail suivant LX L


  0.4  hd  X
quatre appuis deux sens 50 40

Avec : LX ; LY : respectivement, la petite et les grandes dimensions du plus grande panneau de


la dalle LX  LY  .

Pour notre structure les panneaux reposant sur quatre appuis :

Pour LX  490cm ; LY  550cm on trouve :

LX 490
   0,88  0,4 La dalle travail dans les deux sens
LY 550

LX L
.Donc :  h d  X  9,8  h d  12.25cm .
50 40

b- condition d’isolation acoustique

Contre le bruit aérien : 2500hd  350 kg


m2

Contre le bruit d’impact : 2500hd  400 kg


m2

c- condition de sécurité contre l’incendie

hd  7cm : Pour une heure de coupe-feu.

h d =11cm : Pour deux heures de coupe-feu.

27
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Afin de satisfaire la condition de l’incendie h d doit être au minimum égale à 15cm. Donc

l’épaisseur retenue est : h d = 15cm.

II.3.4.pré dimensionnement des voiles

Les voiles sont des éléments rigides en béton armé coulés sur place. Ils sont destinés d’une
part à une partie des charges verticales et d’autre part à assurer la stabilité de l’ouvrage sous
l’effet des chargements horizontaux.

Leur pré dimensionnement se fera conformément à (Art 7-7-1du RPA99)

II.3.4.1.Les voiles de contreventement

L’épaisseur de voile doit satisfaire la condition de RPA99 (article 7-7-1)


L  4×A

 h
 A e
 20
D’où :
 La structure :
L : largeur du voile correspond à la portée maximale =550cm ;
A : épaisseur de voile ;
: correspond à la hauteur libre d’étage = 306 -40 (hauteur de poutre principale)
=266cm.

 550
A  4
 137,5cm

et On prend A = 20 cm
 266
A   13,30cm
 20

28
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.3.4.2.Voiles périphérique de sous- sol


Selon le RPA99 l’épaisseur minimale du voile périphérique est de l’ordre de 15cm plus ;
la condition de l’épaisseur en fonction de la hauteur libre :
L min  15 cm article (10-1-2)

 h
 A  e article (7-7-1)
 25
he = 306 cm
A ≥ 306/25 =12,24 cm
Donc on adopte un voile d’épaisseur A =20 cm

a
Dans notre structure on trouve 2 types de voiles :

 Pour le 1er type :


he
a
25
a a
 Pour le 2 ème
type : Figure II.4 : Vue en plan de voile de la cage d’ascenseur.
he
a
20
a

Figure II.5: Vue en plan du voile de 2ème type.

A
he L

L  4A

Tableau II - 4 : pré dimensionnement des voiles.

29
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

Epaisseur
L L/4 he adoptée
Type de voile
[cm]
Niveau [cm] [cm] [cm]
[cm] [cm]

550
R.D.C 137,5 306 12,24 _ 20

Type 1
1erétage…… 550
12emeétages 137,5 306 12,24 _ 20

530
R.D.C 132,5 306 _ 15,30 20

Type 2
1erétage…… 530
12eme
étages 132,5 306 _ 15,30 20

SOUS-

Voile SOL……
530
périphériques er
1 et 2 eme
132,4 306 12,24 _ 20
SOUS-SOL

30
CHAPITRE II : Pré-dimensionnement

II.4.Conclusion
Le pré-dimensionnement, l’évaluation de charges et la descente de charges sont des étapes
nécessaires à achever, afin de pouvoir entamer la suite de notre étude.
Ce chapitre nous a permis de pré-dimensionner les éléments porteurs (poutres, poteaux,
voiles), les sections adoptées en pré-dimensionnement peuvent être augmenté après calcul
dynamique.

31
Chapitre III :
ETUDE DES
PLANCHERS
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.1. Introduction
Les planchers sont des aires planes limitant les étages et supportant les revêtements du sol,
ils assurent deux fonctions principales :
 Fonction de résistance : les planchers supportant leur poids propre et
surcharges d'exploitation statique ou dynamiques.
 Fonction d'isolation : ils isolent thermiquement et acoustiquement les différents
étages, cette fonction peut être assurée de façon complémentaire par un faux
plafond ou un revêtement du sol.

III.2.Pré-dimensionnement des poutrelles


Les poutrelles sont des poutres de section en T associées à des planchers,
Les planchers sont des aires horizontales qui servent limitant les étages, ils ont un épaisseur
faible par rapport a leur dimensions en plan.
Dans notre structure on a deux type de plancher (plancher à corps creux) et (plancher à
dalle plein).
Un plancher a corps creux ht=24cm
20cm : corps creux.
4cm : dalle de compression.
Donc on a des poutrelles de : ht =24cm.
b0 =12cm.
h0 =4cm.

b
h0

b1 ht
b1
b0 l1

Fig.III.1 : Coupe d’un plancher à corps creux.

32
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.2.1.Choix de (b1)
Le calcul de la largeur "b" se fait à partir des conditions suivantes :
b=2b1+b0................... (1)
L =550 cm
b1= min b1 ≤ (l1-b0) /2 b1≤ (60-12)/2 = 24cm
b1 ≤ L/10  b1 ≤ 550/10 = 55cm
6h0 ≤ b1 ≤ 8h0 24cm ≤ b1 ≤ 53cm
On prend : b1=24 cm.
(1)  b=2(24) +12=60cm.
Donc : b = 60 cm.

III.3.Calcul des planchers


La structure à étudier étant une construction courante avec surcharge modérer (Q ≤ 5
KN/m²) donc le type de plancher à adopter est un plancher à corps creux.
Les poutrelles sont continués et disposées suivant la petite portée travaillent dans un seul
sens.
III.3.1.Méthode de calcul
Il existe plusieurs méthodes pour le calcul des poutrelles, Le règlement B.A.E.L.91 propose
une méthode simplifiée dite" méthode forfaitaire", pour le calcul des moments, cette méthode
s'applique pour les conditions courantes.
A- Les conditions d'application de la méthode forfaitaire :
Cette méthode est applicable si les (4) conditions suivantes sont remplies :

1. La charge d’exploitation Q ≤ max (2G, 5KN/m²)

2. Les moments d’inerties des sections transversales sont les même dans les différentes
travées.

3. Le rapport des portées successives est compris entre 0,8 et 1,25

0,8 ≤ li / li+1 ≤ 1,25

4. Fissuration est considérée comme non préjudiciable.

33
CHAPITRE III : Etude des planchers

B- Principe de calcul :
Il exprime les maximaux en travée et sur appuis en fonction des moments fléchissant
isostatiques "M0" de la travée indépendante.

M0 Mw Mt Me

Travée isostatique Travée hyperstatique

Selon le BAEL 91, les valeurs de Mw, Mt, Me doivent vérifier les conditions suivantes :
Travée de rive :

 Mt ≥ max [(max [1,05M0, (1+0,3α) M0] - (Mw+Me)/2), (1,2+0,3α) M0 /2]

Travée intermédiaire :

 Mt ≥ max [(max [1,05M0, (1+0,3α) M0] - (Mw+Me)/2), (1+0,3α) M0 /2]

Appelant :

M0 : Le moment maximal dans la travée indépendante.

Mt : Le moment maximal dans la travée étudiée.

Mw : Le moment sur l’appui gauche de la travée.

Me : Le moment sur l’appui droit de la travée.

α : Le rapport du charge d’exploitation (Q) à la somme de charges permanente (G) et


d’exploitation (Q) :

α = Q/Q+G

34
CHAPITRE III : Etude des planchers

C- Valeurs des moments aux appuis :

Les valeurs absolues des moments sur appuis doivent être comme suit :

 cas de plusieurs travées :

0,2 M0 0,5 M0 0,5 M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2M0

3.90m 2,70m 3,20m 2.70m 3.90m

 cas de trois travées :

0,2 M0 0,5 M0 0,5 M0 0,2 M0


2,80 4,70 4,30

 cas de deux travées :

0,2 M0 0,6 M0 0,2 M0


4,70 4,30

D- Effort tranchant :

L'étude de l'effort tranchant permet de déterminer les armatures transversales et l'épure


d'arrêt des armatures longitudinales.
Le règlement BAEL.91, prévoit que seul l'état limite ultime est vérifié :

qu .L M w  M e
Tw  
2 L
q .L M  M e
Te   u  w
2 L

35
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.3.2.Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire :


1- la charge d’exploitation Q ≤ max (2G, 5KN/m²)

a- Plancher terrasse : G=5,68 KN/m², Q=1,00 KN/m²


(1,00 < 2×5,56 = 11.36) KN/m²........................................C. V

b- Plancher étage courant : G=5,56 KN/m², Q=1,50 KN/m²


(1,50 < 2×5,56 = 11.12) KN/m².........................................C. V

2- Poutre à d’inerties transversales constantes (I=cte)………….C.V

3- Le rapport des portées successives est compris entre


0,8 ≤Li/Li+1 ≤ 1,25 ................................................................C.N.V

4- Fissuration peu préjudiciable…………………………………C.V

Le rapport des portées n’étant pas vérifié. On ne peut donc pas appliquer la méthode
forfaitaire.

III.3.3.Application de la méthode de Caquot

La méthode consiste à calculer le moment sur chaque appui d'une poutre continue en
Considérant uniquement les travées qui encadrent l'appui considéré.
C'est une méthode de continuité simplifiée car le moment fléchissant sur un appui ne dépend
que des charges sur les travées qui lui sont adjacentes.

III.3.3.1.Calcul des moments sur appui

La poutre continue est assimilée pour le calcul à une succession de poutres à deux travées de
part et d'autre de l'appui étudié. Dans ce cas, il n'y aura pas de moments sur les appuis en
amont et en aval de l'appui considéré, ce qui n'est pas conforme aux hypothèses de la
continuité. La méthode de Caquot tient compte de cela en remplaçant les portées réelles par des
portées fictives:
• l' = 1pour les travées de rive;

• l' = 0,81 pour les travées intermédiaires;

36
CHAPITRE III : Etude des planchers

• = Moment sur appui;

• et = charges uniformes sur les travées de gauche et de droite;

• et = portées fictives des travées de gauche et de droite;

III.3.3.2.Calcul des moments en travée

Les moments en travée sont calculés en considérant les travées réelles (de portée 1 et non
l') chargées ou non suivant le cas et soumises aux moments sur appuis obtenus précédemment.
Comme dans l'évaluation des moments sur appuis, on ne considère que les deux travées
adjacentes à la travée étudiée.

Le calcul des moments en travées se fait en appliquant la formule générale suivante :

x2
M t  x   q x  M i 1  M i  M i 1 
ql x

2 2 l

Avec :

III.3.3.3.Calcul des efforts tranchants

Le calcul des efforts tranchants se fait par la formule suivante :

III.3.4.Calcul des poutrelles


A- Type de poutrelles :
 Plancher étages courants :
Notre construction comporte trois types de poutrelles.
Type 01 :

2,80m 4,70m 4,30m

37
CHAPITRE III : Etude des planchers

Type 02 :

3.90m 2,70m 3,20m 2.70m 3.90m

 Plancher Terrasse :
On a les mêmes types de poutrelles des étages courants.

B- Les combinaisons de charges


Les charges par mètre linéaire /mL

 Plancher étage courant :


G = 5, 56 x 0, 60=3, 34 KN/mL qu=1, 35G+1,5Q =5.85 KN/mL.
Q = 1,5x0, 60=0,90 KN/mL qser=G+Q =4,24 KN/mL.

 Plancher terrasse :
G = 5.68x0, 60=3, 41 KN/mL qu=1, 35G+1,5Q =5,50 KN/mL.
Q = 1,00x0, 60=0,60 KN/mL qser=G+Q =4,01 KN/mL.

III.3.4.1.Plancher étage courant


A- Moments en appuis :
A B C D E F

3.90m 2.16m 2.56m 2.16m 3,90m

38
CHAPITRE III : Etude des planchers

B- Moments en travée

x2
M t  x   q x  M i 1  M i  M i 1 
ql x

2 2 l

Travée AB :

x2
M t  x   q x  M i 1  M i  M i 1 
ql x
 
2 2 l
2
M 2,29  (5,58) (2,29)  0  7,88  0
(2,29) (5,85.3,9) 2,29

t 2 2 3,9
M t 2,29  15, 41KN.m

Travée BC :

Travée CD :

Travée DE :

Travée EF :


B- L’effort tranchant

On a plusieurs travées donc on va majorer par 1,15

39
CHAPITRE III : Etude des planchers

Travée AB :
 M e  M w ql 15,41  0 5,85.3,9
Tw      15,35KN
 l 2 3,9 2

 T  M e  M w  ql  15,41  0  5,85.3,9  7,45KN
 e l 2 3,9 2
 Tw  15,35.1,15  17,65KN

Te  7,45.1,15  8,57 KN

Travée BC :
 Tw  6,41KN  Tw  6,41.1,15  7,37 KN
 
Te  9,37 KN Te  9,37.1,15  10,78KN

Travée CD :
Tw  9,35KN  Tw  9,35.1,15  10,75KN
 
Te  9,36 KN Te  9,36.1,15  10,76 KN

Travée DE :
 Tw  7,90 KN  Tw  7,90.1,15  9,09 KN
 
Te  7,89 KN Te  7,89.1,15  9,07 KN

Travée EF :
 Tw  12,43KN  Tw  12,43.1,15  14,29 KN
 
Te  10,38KN Te  10,38.1,15  11,94 KN

40
CHAPITRE III : Etude des planchers

-7,88KN.m -7,88KN.m

-3,91KN.m -3,91KN.m 0KN.m


0KN.m - 0KN.m

A B C D E+ F G

15,41KN. 11,41KN. 11,39KN. 11,41KN. 15,41KN.


13,10KN.
m m m m m
m

3,90 2,70 3,20 2,70 3,90

Figure III-2 : Diagramme des moments fléchissant, M [KN.m].

17,65KN
14,29KN
10,75KN
9,09KN
7,37KN
+

A B -
C D E F

-8,57KN -10,78KN -10,76KN


-11,94KN
-9,07KN

3,90 2,70 3,20 2,70 3,90

Figure III-3 : Diagramme des Effort tranchants, T [KN].

41
CHAPITRE III : Etude des planchers

E- Tableau récapitulatif des résultats obtenus

Tableau. III.1 : Tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour les planchers à
étages courant à L’E.L.U.

E.L.U
Appui
Travée
s Ma X(m) Mt Tw Te
s
A-B
A 0 2,29 15,41 17,65 -8,57
Type B-C
B -7,88 1,09 11,41 7,37 -10,78
De
poutre C-D
C -3,91 1,60 11,39 10,75 -10,76
lle
D-R
D -7,88 1,60 11,41 09,09 -09,07
E-F
E -7,88 1,60 15,41 14,29 -11,94

F 0

On fait les mêmes étapes pour trouver les résultats à E.L.S

Tableau. III.2 : Tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour les planchers à
étages courant à L’E.L.S.

Type E.L.S
De
Appui
poutre Travée
s Ma X(m) Mt Tw Te
lle s
A 0 A-B 2,29 11,16 12,79 -6,21
B-C
B -5,71 1,09 8,26 5,34
-7,81
C-D
C -2,83 1,60 8,25 7,80
-7,80
01
D-E
D -2,83 1,60 8,26 6,58
-6,58
E-F
E -5,71 1,60 11,16 10,36
-8,65
F 0

42
CHAPITRE III : Etude des planchers

Tableau. III.3 : Tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour le plancher terrasse
L’E.L.U.

Type E.L.U
De
Appui
poutre Travée
s Ma X(m) Mt Tw Te
lle s
A’ 0 A-B 2,03 12,11 14,97
-5,99
B-C
B’ 8,74 2,55 27,79 20,11
-12,68
01
C-D
C’ 12,17 1,76 21,28 13,36
-16,73
D’ 0

On fait les mêmes étapes pour trouver les résultats à E.L.S


Tableau. III.4 : Tableau récapitulatif donnant les sollicitations pour le plancher terrasse
L’E.L.S.

Type E.L.S
De
Appui
poutre Travée
s Ma X(m) Mt Tw Te
lle s
A’ 0
A-B 2,03 6,86 10,92
-4,37
B-C
B’ 6,38 2,55 11,92 14,68
-9,25
01
C-D
C’ 8,88 1,76 27,39 9,75
-12,20
D’ 0

F- Les sollicitations maximales de calcul sont

 Plancher étages courants :

Mt max = 15,41 KN.m Mt max= 11, 16KN.m


E.L.U Mapp max = 7,88 KN.m E.L.S Mapp max= 5, 71KN.m
Tmax = 15,35 KN Tmax =11,12 KN
 Plancher Terrasse :

Mt max = 14,48 KN.m Mt max= 10, 56KN.m


E.L.U Mapp max = 7,40 KN.m E.L.S Mapp max= 5, 40KN.m
Tmax = 14,43 KN Tmax =10,52 KN

43
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.4.Calcul du ferraillage des poutrelles


Les moments maximaux en travée tendent à comprimer les fibres supérieures et à tendre
les fibres inférieures et par conséquent les armatures longitudinales seront disposées en bas
pour reprendre l'effort de traction puisque le béton résiste mal à la traction.
Pour le calcul du ferraillage des poutrelles on prend le cas le plus défavorable.
Les poutrelles sont des sections en "T" dont les dimensions sont données comme suit :

60cm

4cm

20cm

12cm

Données :
 Largeur de la poutrelle b=60cm.
 Largeur de la b0=12cm.
 La hauteur de la section ht=24cm.
 la hauteur de la section h0=4cm.
 hauteur utile des aciers tendus d=0,9.h=21,6cm.
 contrainte des aciers utilisés fe=400 Mpa.
 contrainte du béton à 28 jours fc28=25 Mpa.
 Contrainte limite de traction du béton ft28=2,1Mpa.
 Fissuration peu préjudiciable.

III.4.1.Plancher étage courant


Pour le calcul de ferraillage on prend les sollicitations maximales suivantes :
Mt max = 15,41KN.m
E.L.U Mapp max = 7,88 KN.m
Tmax =15,35KN

44
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.4.1.1.Calcul des armatures longitudinales à L'E.L.U


 En travée :
A-1 Vérification de l’étendu de la zone comprimée

Dans l’étude d’une section en T il est nécessaire de savoir si la partie comprimée


intéresse la table de compression ou si elle intéresse également la nervure
On calcule le moment équilibre par la table « Mt »
Soit Mt : le moment de la table
Mt = b.h0.fbu(d-h0/2)
fbu = 0,85.25/1.1,5 = 14,16
Mt = 60x4x14, 16 (21,6-4/2) x10-3 = 66,60 KN.m
Mt max = 15,41 KN.m < 66,60 KN.m
Donc l'axe neutre tombe dans la table de compression, la section en T sera calculée en flexion
simple comme une section rectangulaire de dimension (bxht) = (60 x24) cm² soumise à
Mt max= 15,41 KN.m

A-2 Vérification de l’existence d’armature comprimée


Mt 15,41.10 3
   0,039
f bu .d ².b 14,16.(0,216)².0,6
  1.25(1  (1  2 ) )  0,049    1  0,4  0,98
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
Mt  15,41.10 3 
Acal     10  2,09 cm ²
4

 .d . S  0,98 x0,216 x348 

A-3 Condition de non fragilité


2,1
Amin  0,23  60  21,6   1,56cm 2
400
 A  max( Amin , Acal )  2,09cm 2

Choix : 3T12………………... A = 3,39 cm².

 En appui :

La section de calcul est une section rectangulaire de dimension (b0 x ht)= (12x24) cm².

45
CHAPITRE III : Etude des planchers

B-1 Vérification de l’existence d’armature comprimée


M app 7,88.10 3
   0,099
f bu .d ².b0 14,16.(0,216)².0,12
  1.25(1  (1  2 ) )  0,13    1  0,4  0,95
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
M app  7,88.10 3 
Acal     10  1,1 cm ²
4

 .d . S  0,92 x0,216 x348 

B-2 Condition de non fragilité


2,1
Amin  0,23  12  21,6   0,31cm 2
400
 A  max( Amin , Acal )  1,10cm 2

Choix : 2T10…………. A = 1,57 cm².

III.4.1.2.Vérification à L.E.S

Comme la fissuration est considérée comme peut nuisible, donc il n’y a aucune vérification
à effectuer concernant σs.

Section rectangulaire
Flexion simple α ≤ γ -1/2 +fc28/100
Acier FeE400

Si cette inégalité est vérifiée donc la vérification de σb n’est pas nécessaire :

Avec : γ = Mu/Mser
 En travée :
γ = 15,41/11,16 = 1,38
α = 0.049 < 1,38-1/2 + 25/100
α = 0,049 < 0,442 ……..………C.V
 En appui :

γ = 7,88/5,71 = 1,38
α = 0,13 < 1,28-1/2 + 25/100
α = 0,13 < 0,44 ……..………C.V

Donc les armatures calculées à l’E.L.U conviennent à l’E.L.S

46
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.4.1.3.Vérification vis-à-vis l’effort tranchant


L'effort tranchant maximal Tmax=15,35 KN.
Tmax 15,35.10 3
u    0.59MPa
b0 .d 0,12.0,216
Fissuration peu préjudiciable :
__
f c 28
 u   ad  min( 0,20 ,5MPa )
b
 ad  min( 3,33,5MPa )  3,33MPa
 u  0,60MPa   ad  3,33MPa...........................C.V

III.4.1.4.Diamètre des armatures transversales


Le diamètre Фt des armatures d’âme doit être inférieur ou égal à la plus petite des trois
quantités suivantes :
 t  min( h / 35; b0 / 10;  L ) en" mm"
Avec :
h : hauteur totale de la poutrelle.
ФL : diamètre maximal des armatures longitudinales.
b0 : largeur de l’âme de la nervure.
Фt ≤ min (6,85 ; 12 ; 12)

On adopte Фt = 6mm avec une nuance d’acier FeE235


Choix : 2Ф6…………….At = 0.57 cm2

III.4.1.5.Calcul des espacements des armatures transversales


D’après le B.A.E.L 91 :
At  u  0,3 f t 28

b0 . t1 fe
0,8 (sin   cos  )
ys
Ft28 = 0,6+0,06fc28 = 2,1Mpa
α = 900
At .0,8 f e
Donc :  t1    t1  258,84cm
b0 . y s ( u  0,3 f t 28 )
δt2 ≤ min (0,9d, 40cm)
δt2 ≤ min (20,25, 40cm) δt2 ≤ 20,25 cm

47
CHAPITRE III : Etude des planchers

At . f e
 t3 
b0 . sin  .0,4
0,57.235
 t3    t 3  27,90cm
12.1.0,4
 t  min( t1 ,  t 2 ,  t 3 )   t  min[( 20,25), (27,90), (258,84)]
On adopte : δt = 15cm
III.4.1Tableau récapitulatif des armatures longitudinales
Etage Mtmax Mamax Tmax
courant (KN.m) (KN.m) (KN.m)
15,41 7,88 15,35
A (cm2) 2,09 1,10
Choix des 3T12 2T10
barres
Terrasse 14,48 7,40 14,43
A (cm2) 3,83 1,77
Choix des 3T14 1T12+1T10
barres

2T10

2Ø6
3T12

Figure III.4 : Ferraillage des poutrelles.

48
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.4.1.6.Calcul de la flèche

A- Vérification de la flèche :

D’après les règles B.A.E.L 91, Nous montrons qu’il n’est pas nécessaire de calculer la
flèche d’une poutre ou d’une poutrelle si cette dernière est associée à un hourdis et si toutes
les inégalités suivantes sont vérifiées :
h 1
A) 
L 16
h 1 M
B)   tservice
L 10 M 0 service
A 4,2
C) 
b0 .d fe
Avec :
L : La portée de la travée entre nus d’appui.
h : La hauteur totale de la section droite.
d : La hauteur utile de la section droite.
b0 : La largeur de la nervure.
Mt service : Le moment en travée maximal à E.L.S.
M0service : Le moment isostatique à E.L.S.
A : La section des armatures tendue.
fe : La limite élastique de l’acier utilise (en MPa).

B- Vérification des conditions :

h 1 24 1
A)    0,04  ..............................................C.N .V
L 16 550 16
h 1 M 1 11,16
B)   tservice  0,04    0,189..................C.N .V
L 10 M 0 service 10 5,88
A 4,2 3,39 4,2
C)    0,022   0,0105...............C..N .V
b0 .d fe 12  21,6 400

Ces trois conditions ne sont pas vérifiées donc le calcul de la flèche est nécessaire.
G : L’ensemble des charges permanentes.
P : L’ensemble des charges permanentes et d’exploitations.
J : Charge permanente appliquée au moment de la mise en œuvre des cloisons
(Plancher de corps creux (20+4) + cloison).

49
CHAPITRE III : Etude des planchers

On a :
G = 556 kg/m2
P = 556+150 = 706 kg/m2
J = 320+90 = 410 kg/m2

Pour b = 60cm
G = 5560×0,60 =3336 N/ml
P = 7060×0,60 =4236 N/ml
J = 4100×0,60 =2460 N/ml

C- Calcul des moments fléchissant :

MG = 0,85.G.L²/8= 0,85.3336. (5,50)2/8 = 10722,11 N.m


MP = 0,85.P.L²/8= 0,85. 4236. (5,50)2/8 = 13614,77 N.m
MJ = 0,85.J.L²/8= 0,85 .2460. (5,50)2/8 = 7906,593 N.m

D- Module du modèle de déformation longitudinale :


Ei =11000(fc28)1/3 =32164,2 MPa
Ev =3700(fc28)1/3 =10818,86 MPa

E- Calcul du moment d'inertie :

VI 
S Yi i

60  4  2  12  20  14  15  3,39  21,6
 9,30cm
S i 60  4  12  20  15  3,39
V1  9,30cm  V2  14,70cm

I0 = Ib+ IA
Ib= I1- I2+ I3………….….Moment d’inertie du béton
IA = 15.A.(d-V1)2………..Moment d’inertie du l’acier

60  (9,30) 3
I1   16087,14cm 4
3
48(5,50) 3
I2   2382,03cm 4
3
12(14,70) 3
I3   12706,09cm 4
3

50
CHAPITRE III : Etude des planchers

Ib= 16087,14-2382,03+12706,09 =26411,2cm4

IA = 15. 3,39. (21,6-9,30)2=7693,097cm4

I0 = 34104,297cm4

F- Pourcentages d’armatures :

A 3,39
   0,013
b0 .d 12  21,6

D’après le B.A.E.L 83 : ρ1 = ρ.100 = 1,3………………………β1= 0,98

G- Calcul des contraintes suivant les sollicitations :

MG 10722,11
 sG    149,42MPa
A.1 .d 3,39  0,98  21,6
Mp 13614,77
 sp    189,73MPa
A.1 .d 3,39  0,98  21,6
Mj 7906,593
 sj    110,18MPa
A.1 .d 3,39  0,98  21,6

H- Calcul de μG ,μp,,μj :
1,75. f t 28
μ = 1-[ ]
(4. . si )  f t 28
 G  1  (1,75.2,1) /( 4.0,013.149,42)  0,47
 p  1  (1,75.2,1) /( 4.0,013.189,73)  0,37
 j  1  (1,75.2,1) /( 4.0,013.110,18)  0,36
I- Calcul des moments d'inertie fictifs :

1,1.I 0
If  .
(1  . )
0,05. f t 28 0,05  2,1
i    3,11
 b0   12 
 2  3. .  2  3 .0,013
 b  60 
2 0,02. f t 28
 v  i   1,24
5  b0 
 2  3. .
 b

51
CHAPITRE III : Etude des planchers

.
1.1.I 0 1,1.34104,297
   15239,35cm 4 .
G
I fi
1  i . G (1  3,11.0,47)

.
1.1.I 0 1,1.34104,297
I fv    26450,49cm 4 .
G

1  v . G (1  0,89.0,47)

.
1.1.I 0 1,1.34104,297
   17443,03cm 4 .
p
I fi
1  i . p (1  3,11.0,37)

.
1.1.I 0 1,1.34104,297
I fi    17698,96cm 4 .
j

1  i . j (1  3,11.0,36)

J- Calcul de flèche :

M G L2 10722,11  (550) 2
f Gi    0,66cm
10.Ei .I fi
G
10  32164,2  15239,35

M G L2 10722,11  (550) 2
f Gv    1,13cm
10.E v .I fv
G
10  10818,86  26450,49

M p L2 13614,77  (550) 2
f pi    0,73cm
10.Ei .I fi
p
10  32164,2  17443,03

M j L2 7906,593  (550) 2
f ji    0,49cm
10.Ei .I fi
G
10  32164,2  15239,35

K- La flèche totale :

Δft = fGv– fji + fpi – fGi. = 1,13-0, 49+0,73-0,66


Δft =0,71cm.

L- La flèche admissible :

Pour L = 550cm > 500cm Δfmax= 0,5+L/1000 = 0,5+550/1000 =1,05 cm.


Δft =0,71 cm < Fadm =1,05 cm ……………………………...condition vérifiée.

52
CHAPITRE III : Etude des planchers

III.4.1.7.Ferraillage de la dalle de compression :


La dalle doit avoir une épaisseur minimale de 4cm, elle est armée d’un quadrillage des
barres, les dimensions de la maille ne doivent pas dépasser :
20cm (5.par m) pour les armatures perpendiculaire aux nervures.

33cm (3.par m) pour les armatures parallèle aux nervures.

Les sections doivent être :

Si l  50cm As  200/fe(cm²) (fe en MPa)

Si 50cm  l  80cm As  4l/fe

Avec :
l : longueur entre l’axe des nervures (cm).
Donc notre cas : fe = 520MPa, l = 60cm
50cm  l  80cm
As  4x60/520 = 0,46 cm²/ml
Le diamètre des barres doit être
Ф ≤ h0 /10 = 4/10 = 0,4 cm
On prend un diamètre Ф = 6 mm pour les deux sens.
As1 =1,41 cm2 As = 5Ф6/ml
Pour les armatures parallèles aux nervures elles doivent avoir une section de :
As2 ≥ As1/2 As2= 1,41/2 = 0,705
Donc on adopte un triller soudé d’un quadrillage à maille rectangulaires
TS (6/6, 200/200).

III.4.2.Tableau récapitulatif du calcul de la flèche


Etage G Q L MG (N.m) MP MJ f Gi f Gv f Pi f Ji
courant (m) (N.m) (N.m) (cm) (cm) (cm) (cm)
5,56 1,50 5,50 10722,11 13614,77 7906,59 0,66 1,13 0,73 0,49

Terrasse 5,68 1 5,50 10953,525 13614,18 7906,59 0,54 0,37 0,36 0,25

53
CHAPITRE III : Etude des planchers

III-4-3 Plancher en dalle pleine :


Les dalles sont des éléments rectangulaires de dimensions Lx et Ly tel que : Lx< Ly
Ф ≤ hd/10 = 20mm
On prend Ф = 12 mm
Avec :
hd : l’épaisseur de la dalle hd = 20cm
La dalle pleine sera utilisée pour plancher s.sol1 et s.sol2

Dalle peine pour S. Sol1+2 :


D’après la descente de charge effectuée au chapitre précédent on à :
G  6,26KN / m 2
Plancher RDC :
Q  5KN / m 2

A- Evaluation des charges :


Le calcule se fait pour une bande de 1 m.
 à ELU :
pu  1,35G  1,5Q.b  pu  1,35  6,26  1,5  5,0  1  pu  15,95KN / m

 à ELS :
pser  G  Q.b  p ser  6,26  5,0  1  p ser  11,26KN / m

B- Détermination des sollicitations :

M ux   ux .Pu .L2x

E.L.U 
M uy   uy .M ux

μX, μY sont fonction de ρ et v (coefficient de poisson)


M sx   sx .Pser .L2x

E.L.S 
M sy   sy .M sx

54
CHAPITRE III : Etude des planchers

C- Les différents types des panneaux sont :

Type 01 : panneau de rive :


Lx = 4,70

0,3. My

Ly = 4,40
0,85. My

0,5. My
0,5 .Mx 0,3 .Mx

0,85des
Figure III-5 : Schéma statique Mx panneaux de rive.

Type 2 : panneau d’angle :


Lx = 3,90

0,5. My
Ly = 4,90

0,75. My

0,5. My
0,5 .Mx 0,3 .Mx

0,85 Mx

Fig. III.6 : Schéma statique des panneaux d’angle.

55
CHAPITRE III : Etude des planchers

Type 03 : panneau intermédiaire :


Lx = 4,70

0,5. My

Ly = 5,30
0,75. My

0,5. My
0,5 .Mx 0,5 .Mx

0,75 Mx

Figure III.7 : Schéma statique des panneaux intermédiaire.

D- Calcul des sollicitations :


Panneau plus sollicité
Lx = 3,90m
Ly = 4,90m

E.L.U :
Lx
  0,8 μx = 0,0561
Ly
μy = 0,5959
M ux   ux .Pu .L2x  0,056  15,95  4,90 2  21,44KN .m
M uy   uy .M ux  0,5959  21,44  12,78KN .m

E.L.S :

Lx
  0,80 μx = 0,0628
Ly
μy = 0,7111

56
CHAPITRE III : Etude des planchers

M sx   sx .Ps .L2x  0,0628  11,26  4,90 2  16,98KN .m


M sy   sy .M sx  0,7111 16,98  12,07 KM .m

Tableau. III.3 : Récapitulatif calcul des sollicitations maximales


Sens x-x Sens y-y
combinaison E.L.U E.L.S E.L.U E.L.S
Ma(KN.m) 6.80 5.38 10,72 8,49
Mt(KN.m) 8.10 7.65 12,78 12,07

D- Détermination des armatures :


Enrobage :
Fissuration peu nuisible…………….a=1cm
Cx = a+Ф/2 Cy = a+ Ф+Ф/2
Ф ≤ hd/10 = 20mm
On prend Ф = 12 mm
Donc :
Cx = a+Ф/2 =1,6cm
Cy =a+ Ф+Ф/2 = 2,8cm
dx = h0-cx =18,4cm
dy = h0-cy =17,2cm

A 20cm

100cm

Figure III-8 : Section de calcul.

57
CHAPITRE III : Etude des planchers

Sens-Y :
En travée :
E.L.U :
M u tx 12,78.10 3
   0,027
b.d x ². bc 1  0,184 2  14,16
  1.25(1  (1  2 ) )  0,034    1  0,4  0,98
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
M tx 12,78.10 3
A u tx    10 4  2,04 cm ² / ml
 .d x . S 0,98 x0,184 x348

A- Condition de non fragilité :


f tj 2,1
Amin  0,23.b0 .d x .  0,23  100  18,4   2,22cm 2 / ml
fe 400
 A  max( Amin , Au tx )  2,22cm 2 / ml

Choix Atx = 4Ф12 = 4,52cm2

E.L.S :
B- Position de l’axe neutre :
y 21
S gg  0  b   15  A  (d  y1 )  0
2
 50 y 21  67,8 y1  1247,52  0
 y1  4,36cm
y 21
I  b  15  A  (d  y1 ) 2
3
4,36 2
I  100   15  4,52  (18,4  4,36) 2
3
I  13993,088cm 4
ser
M 12070
K  tx   0,86
I 13993,088
 bc  K  y1  0,86  4,36  3,74MPa   bc  0,6  f c 28  15MPa

Les armatures 4Ф12 conviennent.

58
CHAPITRE III : Etude des planchers

En appui :
E.L.U :
M u ax 10,72.10 3
   0,021
b.d x ². bc 1  0,184 2  14,16
  1.25(1  (1  2 ) )  0,027    1  0,4  0,98
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
M appx 10,72.10 3
A u ax    10 4  1,71 cm ² / ml
 .d x . S 0,98 x0,184 x348

A- Condition de non fragilité :


f tj 2,1
Amin  0,23.b0 .d x .  0,23  100  18,4   2,22cm 2 / ml
fe 400
 A  max( Amin , Au ax )  2,22cm 2 / ml
Choix Aax = 4Ф12 = 4,52cm2

E.L.S :
B- Position de l’axe neutre :
y 21
S gg  0  b   15  A  (d  y1 )  0
2
 50 y 21  67,8 y1  1247,52  0
 y1  4,36cm
y 21
I  b  15  A  (d  y1 ) 2
3
4,36 2
I  100   15  4,52  (18,4  4,36) 2
3
I  13993,088cm 4
ser
M ax 8490
K   0,61
I 13993,088
 bc  K  y1  0,61  4,36  2,66MPa   bc  0,6  f c 28  15MPa

Les armatures 4Ф12 conviennent.

59
CHAPITRE III : Etude des planchers

Sens-X :
En travée :
E.L.U :
M u ty 8,10.10 3
   0,019
b.d y ². bc 1  0,172 2  14,16
  1.25(1  (1  2 ) )  0,024    1  0,4  0,99
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
M ty 8,10.10 3
A ty 
u
  10 4  1,37 cm ² / ml
 .d y . S 0,99 x0,172 x348

A- Condition de non fragilité :


f tj 2,1
Amin  0,23.b0 .d y .  0,23  100  17,2   2,07cm 2 / ml
fe 400
 A  max( Amin , Au ty )  2,07cm 2 / ml
Choix Aty = 4Ф12 = 4,52cm2

E.L.S :
B- Position de l’axe neutre :
y 21
S gg  0  b   15  A  (d  y1 )  0
2
 50 y 21  67,8 y1  1166,16  0
 y1  4,19cm
y 21
I  b  15  A  (d  y1 ) 2
3
4,19 2
I  100   15  4,52  (17,2  4,19) 2
3
I  12045,57cm 4
ser
M ty 7650
K   0,64
I 12045,57
 bc  K  y1  0,64  4,19  2,68MPa   bc  0,6  f c 28  15MPa

Les armatures 4Ф12 conviennent.

60
CHAPITRE III : Etude des planchers

En appui :
E.L.U :
M u ay 6,80.10 3
   0,016
b.d y ². bc 1  0,172 2  14,16
  1.25(1  (1  2 ) )  0,020    1  0,4  0,99
fe 400
S    348MPa
 s 1,15
M appy 6,80.10 3
A u ay    10 4  1,15 cm ² / ml
 .d y . S 0,99 x0,172 x348

A- Condition de non fragilité :


f tj 2,1
Amin  0,23.b0 .d y .  0,23  100  17,2   2,07cm 2 / ml
fe 400
 A  max( Amin , Au ay )  2,07cm 2 / ml
Choix Aay = 4Ф12 = 4,52cm2

E.L.S :
B- Position de l’axe neutre :
y 21
S gg  0  b   15  A  (d  y1 )  0
2
 50 y 21  67,8 y1  1166,16  0
 y1  4,19cm
y 21
I  b  15  A  (d  y1 ) 2
3
4,19 2
I  100   15  4,52  (17,2  4,19) 2
3
I  12045,57cm 4
ser
M ay 5380
K   0,45
I 12045,57
 bc  K  y1  0,45  4,19  1,87 MPa   bc  0,6  f c 28  15MPa

Les armatures 4Ф12 conviennent.

61
CHAPITRE III : Etude des planchers

F- Vérification à l’effort tranchant :


Sens- x :
qu  Lx 15,95  3,9
Vux    20,74 KN
3 3
Vux 2074
 ux    0,012MPa
b0  d x 1000  184

f c 28 25
Fissuration peu nuisible  ux  0,07   0,07   1,17 MPa
b 1,5
 ux  0,012MPa   ux  1,17MPa
Pas de reprise de bétonnage.
Les dispositions constructives sont supposées respectées.
Sens- y :
   
qu  L y  1  15,95  4,9  1 
Vux       26,96 KN
2 1    2 1  0,88 
 2   2 

Vuy 2696
y    0,016MPa
b0  d y 1000  172

f c 28 25
Fissuration peu nuisible  uy  0,07   0,07   1,17 MPa
b 1,5
 uy  0,016MPa   uy  1,17MPa
Pas de reprise de bétonnage.
Les dispositions constructives sont supposées respectées.
G- Vérification de la flèche :
Condition de la nécessite de la vérification de la flèche :
h 20
  0,036
L X 550
1 M st 1 6,65
    0,030
20 M sx 20 10,76
h 1 Mt
A)  0,036    0,030................................................C.V
LX 20 M w

A 4,52 2MPa 2
B)   0,002    0,005..............C.V
b0  d 100  18,4 fe 400
Les deux conditions étant satisfirent, la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.

62
Chapitre IV :
ETUDE DES
ELEMENTS NON
STRUCTURAUX
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.1.Introduction

Les éléments non structuraux sont des éléments qui n’ont pas une fonction porteuse ou de
contreventement ; c’est des éléments en maçonnerie (murs extérieurs, cloison…etc.) ou autres
(escaliers, balcon, acrotère…etc.).

IV.2.Etude de l’acrotère

L’acrotère est assimilé à une console encastré dans le plancher terrasse, à pour rôle de
protéger le revêtement de terrasse contre les eaux pluviales grâce à son casse goûte.

L’acrotère sera calculé en flexion composée sous l’effet d’un effort normal dû à son poids
propre WP et un moment de flexion de l’application de la charge FP.

À partir de l’article (6.2.3) de RPA99 version 2003 impose l’application de la force


horizontale FP pour le calcul secondaire.

FP = 4ACPWP.

Tel que :

A : coefficient d’accélération de zone, zone groupe d’usage 2 donc


A=0,15

CP : facteur de force horizontal CP = 0,8.


WP : poids de l’élément considéré.

WP 15cm 10cm

5cm
Lx 5cm
60cm

Figure2 :Schéma statique de l’acrotère Figure 1 : Coupe verticale sur l’acrotère

Le calcul sera fait pour une bande de 1m et d’une épaisseur de 10cm.


Les surcharges sont estimées de Q=1KN/mℓ.

63
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.2.1.Calcul de l’acrotère

 Poids propre :

WP= 0,6  0,10 
0,10  0,05  0,15  25  WP=1,78KN/mℓ.

 2 

 Force horizontale :
FP=4.A.CP.WP

FP=4×0,15×0,8×1,78  FP=0,85KN/mℓ.

a. Calcul a ELU
Mu=1,5.FP.h

Mu=1,5×0,85×0,6  Mu=0,77KN.m/mℓ.

Nu=1,35×WP.  Nu=2,40KN/mℓ.

b. Calcul à ELS
MS=FP.h

MS=0,85×0,6  MS=0,51KN.m/mℓ.

NS=WP=1,78KN/mℓ.

c. Calcul de l’excentricité
1) Excentricité de premier ordre:

M u 0,77
e1= =  e1=1,50m
M S 0,51

2) Excentricité additionnelle:

L
ea = max [2cm, ]  ea=2cm=0,02m
250

3) Excentricité due aux effets de second ordre lies à déformation de la structure :

3L2 f
e2= 2   
10000h

64
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 : Le rapport du premier ordre, dû aux charges permanentes et quasi-permanentes, au


moment total du premier ordre, ce moment étant pris avant application des coefficients γ.

 Mu 
  101   , α =0,5 si Ni=0
 1,5M ser 

L f : Longueur de flambement

 : Le rapport de la déformation finale due au fluage à la déformation instantanée sous


charge considéré ; ce rapport est généralement pris égale à 2.

L f  2L0  L f  2  0.6

 L f  1,20m

 0,77 
  101     0
 1,5  0,51 

3  (1,2) 2
e2=  (2  (0  2))  e2=0,00864m
10000  0,10

e=e1+ea+e3  e=1,5+0,02+0,00862

 e=1,53m=153,00cm

h 0,10
c   0,2  0,3cm
2 2

h
e>  c donc la section sera partiellement comprimée, le calcul de la section sera fait en
2
flexion simple par un moment fictif.

 
M F  N u   e   c   M f  2,40  1,53  0,03
h
 2 

 M f  3,60KN .m / m

65
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.2.2.Calcul de ferraillage
IV.2.2.1.Les armatures longitudinales

Mf 3,6 10 3
u   u 
bd 2 bc 1 0,09 14,16
2

 u  0,031


  1,25 1  1  2u     0,039

Z  d 1 0.4   Z  0.088

Mf 3,6 10 3
s   s  10 4
Z . st 0.088  348

  s  1,17cm 2

Condition de non fragilité

ftj ftj
min  0,23b.d .  min  0,23b.d .
fe fe

 min  0,23 1 0.9 1 .


2.1

400

  min  1.08cm 2

0,2.b 0,2  1 0,1


max   max   104
100 100

 max  2cm 2

Le choix d’armature

s  2cm 2  4T 8  2,01cm2

IV.2.2.2.Les armatures de répartition

s 2,01
t   t   t  0,50cm 2
4 4

66
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Le choix d’armature

t  0,50cm 2  4 6  0,85cm 2

IV.2.2.3.Vérification d’effort tranchant


Tmax  1,5FP  Tmax  1,5  0,85

 Tmax  1,27 KN / m

Tmax 1,27 10 3


 max    max 
b.d 1 0,09

  max  0.01MPa

 f c 28 
 adm  min 0,2  ;5MPa    adm  3,33MPa
 b 

 max  0.01MPa <  adm  3.33MPa  C.V

IV.2.2.4.Vérification au séisme
FP  1,5 Q

Q= 1KN / m  1,5Q=1,5 KN / m

FP  0,85  1,5Q  1,5  C.V

IV.2.2.5.Schéma de ferraillage

4 6

4T 8

Figure 3 : Schéma de ferraillage de l'acrotère

67
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.3.Etude des balcons

IV.3.1.Définition

Le balcon est assimilé à une console encastré au plancher, réalisé en dalle pleine ou en
corps creux.

Le calcul se fait pour une bonde de 1m de largeur.

IV.3.2.Dimensions
L’épaisseur du balcon est donné par :

L L 190 190
e  e
30 10 30 10

 6,33  e  19cm

Donc l’épaisseur de la dalle de balcon est : e  15cm

On prend e= 24 cm.

IV.3.3.Descente des charges

N° Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

1 Carrelage 22 0.02 0,44

2 Mortier de pose 20 0.02 0,40

3 Lit de sable 18 0.02 0,36

4 Corp creux (20+4) 14 0.24 3,10

5 Enduit en ciment 20 0.02 0,40

G 4,70kN/m²

Q 3,50kN/m²

68
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Calcul de la charge due au poids du mur : S= Gm*h

Enduit extérieure…………………………………2*0,18=0,36KN/m2

Brique creuse(e=10cm) …………………….0, 9KN/m2

Enduit intérieure……………………………….2*0,18=0,36KN/m2

Bac fleur……………………………………………1,25KN/m2

Gm=2,87KN/m2

Hauteur du mur : h=1,2m  P’=2,78*1,2=3,34KN/ml

IV.3.4.Evaluation des charges

a. à ELU :
pu  1,35G  1,5Q  pu  11,60KN / m

11,60  1,90
2
Pu L2
Mu   1,35P' L  Mu   1,35  3,34  1,2
2 2

 M u  26,35KN .m

 Calcul de ferraillage :

Mu 26.35  10 3
u   u 
b.d 2 . f bu 1  0.9  0.19  14,16
2

 u  0,064


  1,25 1  1  2u     0,083

Z  d (1  0,4 )  Z  0,14

Mu  26,35.10 3  4
s   .10   s  5,41cm 2
Z .. s  0,14.348 

 Choix des barres :


5T12   s  5,65cm 2

69
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Armature de répartition :

s 5,65
t   t    t  1,41cm 2
4 4

 min  1,32cm 2  t  1,32cm2  4T10= 3,14cm 2

a. à ELS :
Pser  Q  G  Pser  8.20KN / m

Pser L2
M ser   P' L  M ser  18,93KN .m
2

IV.3.5.Vérification des contraintes

a. Contrainte de béton comprimé :


 bc   bc

Donc :  bc  0,6 f cj   bc  15MPa

Ou bien :  
  1  0,01 f
cj
2

 Mu 
  1
   ser   0,01 f cj
Mu M
      0,083  0,447 ……….……C.V
M ser 2

b. Contrainte des aciers :


Fissuration peu préjudiciable aucune vérification n’est nécessaire  s .

IV.3.6. Vérification d’effort tranchant

Tu  Pu .L  1,35P'  Tu  11,60  1,90  4,13  Tu  26.17 KN

Tu  26.17  10 3   max  0,194MPa


 max   max 
b.d 1  0,135

 0,2 f c 28    lim  3,33MPa


 lim  min  ;5MPa 
 b 

70
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Donc :  max  0,194 <  lim  3,33MPa  C.V

IV.3.7.Vérification de la flèche

4
fi  Qs .L ; Ei  32164,195MPa
8 EI

 Centre de gravité :
i i 100  15  7.5  15  5,65  10
G  
i 100  12  5,65

Donc : V1  10,03cm  V2  9,97cm

 Moment de l’inertie :
bV13 bV23 I  15561,594cm4
I    15 s d  V1  
2

3 3

8,20  1,4 10 7


4
fi   fi  0,079cm
8  32164,19515561,594

fadm  L  fadm  140  fadm  0,56cm


250 250

fi  0,079cm < fadm  0,56cm  C.V

IV.3.8.Calcul des balcons en dalle pleine (sens des poutres secondaire)

Chargements

carrelage (2cm) 22 0,44

Mortier de pose (2cm) 20 0,40

Lit de sable (2cm) 19 0,38

Cloisons de séparation / 1,00

Plancher en dalle pleine (20cm) 25 5,00

Enduit en plâtre (2cm) 10 0,20

71
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

G  7,42KN / m 2

Q  3,50KN / m 2

Evaluation des charges :

Le calcul se fait pour une bande de 1 m.

 à ELU :
pu  1,35G  1,5Q.b  pu  1,35  7,42  1,5  3,501  pu  15,26KN / m

 à ELS :
ps  G  Q .b  ps  7,42  3,51  ps  10,92KN / m

 Détermination des sollicitations :

ELU  M ux  .Pu .L2x / 8 ; ELS  M sx  .Ps .L2x / 8

M uy  .Pu .L2y / 8 M sy  .Ps .L2y / 8

 calcul de la dalle pleine:


Lx= 1.90m
03My

0.85 My
Ly=4.70

0.5My
0.5Mx 0.5Mx

0.75Mx
I : panneau de rive

Figure 4 : Type de panneau.

72
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 calcul les sollicitations :


 Combinaisons fondamentales :
 Etat limite ultime (E L U) :
Lx= 1.90m

Ly = 4.70m

lx
  0.40
ly

  0.4  0.40 Donc la dalle porte suivants une seule direction.

 Calcul de M0x et M0y


 Moment en appuis
Mox  .Pu .L2x / 8

Moy  .Pu .Ly / 8


2

Mox=6.89KN.

Moy =42.14KN.m

Moment en appuis

Max= 0.5Mox Max =3.45 KN.m

Ma = max

May = 0.5 MoY May = 21.07 KN.m

Ma= 21.07 KN.m.

Moment en travée :

Max= 0.75Mox Mtx = 5.17 KN.m

May = 0.75 MoY Mty = 31.61 KN.m.

Mt= 31.61 KN.m.

73
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Etat limite de service (ELS) :

Lx= 1.90m

Ly = 4.70m

lx
  0.4
ly

  0.4  0.40 Donc la dalle porte suivants une seule direction.

 Calcul de M0x et M0y:


 Moment en appuis :
Mox= .Ps .L2x / 8 Mox=4.93 KN.m

Moy  .Ps .Ly / 8


2
Moy = 30.15 KN.m

Moment en appuis

Ma= max Max= 0.5Mox Max =2.47 KN.m

May = 0.5 Moy May = 15.08 KN.m

Ma= 15.08KN.m

Moment en travée :

Max= 0.75Mox Mtx = 3.70 KN.m

May = 0.75 MoY Mty = 22.61 KN.m

Mt= 22.61KN.m

Calcul de l’effort tranchant (T)

E.L.U:


Tx  q
lx  1.9 Tx  14.50
Tx  15.26
 2   2  T 0
 Ty  0
  Ty  0  y

74
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

E.L.S:

 lx  Tx  10.37
Tx  q
1.9
Tx  10.92 
 
 
 Ty  0
2 2
 Ty  0  Ty  0

Tableau IV.1: Tableau récapitulatif des sollicitations de panneau plus sollicité.

SENS X/X X/X


combinaison E.L.U E.L.S
Ma [KN.m] 21,07 15,80

Mt [KN.m] 31,61 23,71

T [KN] 14,50 10,37

 Calcul du ferraillage de la dalle pleine


Sens X-X :
a.1) En travée :

u
 Etat limite ultime (E L U) : M tx  31,61KN.m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
M tu 31.61  10 -3
 bu    0.069 100
 b .b.d 2 14,2  0,18 2

18
   0,392 bu   20 A

Donc : Figure 5 : Section de calcul en travée (x-x)

Il n y a pas d’armatures dans la zone comprimée

A’=0

 
  1.25 1  1  2  0,089
Z b  d  (1  0.4   )  0,17 m

 Détermination des armatures:

75
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

M au 31.61  10 3 2
As    10 4  5.34 cm
 s .Z b 348  0,17 ml

Calcul des armatures minimales

 condition de non fragilité:


Dalle pleine (barres à haute adhérence de classe FeE400) ;

[B.A.E.L 91r99 /art B.7.4.]

Ay=0,0008 h0 A=1,20cm2/ml

3  3  0.089 
Ax min  ; Ay min  Ax min     1.20
2  2 

Ax min  1.75cm 2 / ml cm2/m

A  max Acalcul, Ax min   5.34cm 2 ml

Espacement maximal des armatures: [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]

L’écartement des armatures :

Choix des armatures:

4T14 A = 6.16cm2/ml

Vérification de la contrainte du béton

 Flexion simple
 Section rectangulaire sans A’  1 f c 28
     b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100
 Acier FeE400
M txu 31.61
Avec :   s   1,33
M tx 23.71

76
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

1,33  1 25
  0,415    0,089 C.V
2 100

 b   b  15MPa

Fissuration peu nuisible  Les armatures calculées en ELU sont maintenues

(Aucune vérification pour  s )

a.2) En appuis :

u
 Etat limite ultime (E L U) : M ax  21.07 KN .m 100

M au 21.07  10 -3
 bu    0.046 18
 b .b.d 2 14,2  0,18 2 20 A

Figure 6 : Section de calcul en appuis (x-x)


  0,392 bu  

Donc : il n ya pas d’armatures dans la zone comprimée ; A’=0 cm2/ml

 
  1.25 1  1  2  0,115
Z b  d  (1  0.4   )  0,17m

 Détermination des armatures:


M au 21.07  10 3 2
Aa    10 4  3.56 cm
 s .Z b 348  0,17 ml

Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité):

Ay=0,0008 h0 A=1.20 cm2/ml

3   3  0.064 
Ax min  ; Ay min  Ax min    1.20
2  2 

Ax min  1.73cm 2 / ml cm2/m

A  max Acalcul, Ax min   3.56cm 2 ml

77
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Espacement maximal des armatures:

L’écartement des armatures :

Choix des armatures:

4T12 A = 4.52 cm2/ml

 Vérification de la contrainte du béton :


 Flexion simple
 1 f c 28
     b   b  0,6  f c 28  15MPa
 Section rectangulaire sans A’ 2 100
 Acier FeE400
u
M ax 21.07
 Avec :   s   1,33
M ax 15.80
1,33  1 25
  0,415    0,115 C.V
2 100

 b   b  15MPa

Fissuration peu nuisible


 Les armatures calculées en ELU sont maintenues
(Aucune vérification pour  s )

 Ferraillage sur le sens XX :


Tableau IV.2 : Ferraillage sur le sens XX
Sens XX Mu   Zb s  min Choix s
KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m
cm 2
/ m 
Travée 31.61 0.069 0,089 0,17 5,34 1,76 4T14 6.16

Appuis 21.07 0.046 0.115 0,17 3.56 1.73 4T12 4.52

A) Vérification d’effort tranchant


La fissuration peu préjudiciable donc :

Tu
 Contrainte tangente : u 
b.d

78
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

f c 28
 Contrainte tangente limite :  u  0,07 
b

Tableau IV.3 : Vérification d’effort tranchant


Sens Lm d cm  Tmax KN   u MPa   u MPa   u   u MPa 
Type I XX 1.9 18 10.67 0.59 1.166 CV

B) Vérification de poinçonnement

2.u  v   Périmètre
Pu
u  ;
2.h.u  v 

 u  0,045 f cj .

Donc on prend type (I) :

0,045 f cj  0,045  25  0,045 f cj  1,125MPa

15,26  10 3
u    u  0,007MPa < 0,045 f cj  1,125MPa  CV
2  0,16  1.90  4.70

C) Vérification de la flèche
h M txser 0,20 21.07
   0,11   0,067...................................... CV.
Lx 20M axser 1.9 20  15.80

s 2 6.16 2
   0,003   0,005......................................................... CV
b.d fe 1800 400

IV.4.Le contre poids


IV.4.1.Calcul longueur de contre poids :
Poids du balcon (ep=15cm) :

G1 = eb Lb
G1  0,15  1,9  1 25  G1  7,125KN

IV.4.2.Poids de contre balancement (ep=20cm) :


G2 = ec Lc

79
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

G2  0,20  LC  1 25  G2  5LC

60%  G1  G2  0,60  7.125  5LC

 LC  0,86m

Avec :

G1 : le poids de balcon

eb : épaisseur de balcon

Lb : longueur de balcon

G2 : le poids de contre poids

ec : épaisseur de contre poids = épaisseur de plancher

Lc : longueur de contre poids

Schéma de ferraillage
4T12 4T12

0.15m 4cm

20cm
4T14

1,90m 0,67m

Figure : schéma de ferraillage du balcon.

80
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.5.Etude d’escalier

IV.5.1.Introduction:

Les escaliers sont des éléments constitués d'une succession de gradins permettant le
passage à pied entre les différents niveaux d'un immeuble comme il constitue une issue des
secours importante en cas d'incendie.

IV.5.2.Description:

L'escalier se compose généralement par:

La paillasse : Est une dalle inclinée en béton armé, elle supporte les marches et les contres
marchent.

Palier de repos : L’escalier est équipé avec une petite dalle dite palier de repos, elle
permet aux usagers de se reposer.

L’emmarchement : la longueur d’une marche.

Le giron (g) : la largeur d’une marche.

Contre marche (h) : la hauteur de marche.

Garde de corps : a pour rôle d’éviter les risques de chute.

Figure 7: Composants des escaliers

81
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.5.3.Dimensions des escaliers:


Pour les dimensions des marches "g" et contre marches "h", on utilise généralement la
formule de BLONDEL:

0,60m  2h  g  0,65m.

Avec :

h : hauteur de la marche (contre marche),

g : largeur de la marche, On prend 2h+g=64cm

H : hauteur entre les faces supérieurs des deux paliers successifs d'étage

n : nombre de contre marches

L : projection horizontale de la longueur total de la volée

IV.5.3.1.Les types d’escalier

Dans notre projet on a un seul type d’escalier :

 Type 1 : escalier à deux volées parallèles et palier de repos pour les étages courants.

IV.5.3.1.1.Dimensionnement des marches et contre marches :

A. Etude d’un type d'escalier (deux volées parallèles et palier de repos) :


1. Pré dimensionnement :
Le pré dimensionnement des escaliers doit respecter la formule de «BLONDEL»
suivante :

g  2h  64cm

3,06 g
H  H  1,53m
2
h
H
L  4,64  l PAL avec : l PAL  1,70m
L  4,64  1,70  L  2.94m
L

82
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 H
h  n


g  L

 n 1

 2  H  n  1  L  n   64  n  1n 
L H
 2   64
n 1 n
 64n 2  n2 H  L  64   2 H  0
 64n 2  69.3n  3,06  0

n1  9,49 h  16,11


 on prend n1  9,49 
n2  0,5  g  28,43

h = 17cm. g = 30cm.

Selon la formule de «BLONDEL» ;

g  2h  64cm  30  2 17  64cm (Condition vérifiée).

153
nc   9 contres marches
17

On aura : 9 contre marches par volées 1 et 2.

8 Marches par volées 1et 2.

Figure 8 : Vue en plan de la cage d’escalier Type 1

83
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 L’inclinaison de la paillasse :
g
h 17
tg    0,57    29,54
g 30

La longueur de la paillasse : h

 ' 8  0,30
 L  cos(29,54)  2.75m



 L'  8  0.17  2,75m

 sin( 29,54) Figure 8 : L’inclinaison de la paillasse

 Epaisseur de la paillasse (Paillasse porteuse):


L L 2,75 2,75
Condition de résistance : e  e
30 20 30 20

D’où ép. = (9, 2 ; 13,8) cm

Nous prenons ép.= 15cm pour des raisons constructives.

 Epaisseur de palier :
L pal L pal
 e pal   153
 e pal 
153
30 20 30 20

D’où ep = (5.1 ; 7,65) cm

On prend e pal  15cm pour des raisons constructives.

2. Descente des charges :

a. Palier :

N° Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

1 Carrelage 22 0.02 0,44

2 Mortier de pose 20 0.02 0,40

3 Dalle pleine (15 cm) 25 0.15 3,75

4 Enduit en platerie 10 0.02 0,20

G 4.80kN/m²

Q 2,50kN/m²

84
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

b. Volée :

N° Désignation ρ (kN/m3) e(m) G (kN/m²)

1 Carrelage horizontal 22 0.02 0,44

2 Mortier de pose horizontal 20 0.02 0,40

3 Carrelage vertical 2cm  22 0,02 


17
0.22
30

17
4 Mortier de pose vertical 20 0,02  0.22
30
Paillasse (dalle en béton 0,15
5 25 4.31
e  15cm ) cos 

0,17
6 Marche 25 2.31
2

0.02
7 Enduit en plâtre sous volée 10 0.23
cos 

8 Garde-corps - - 1

G 8.98kN/m²

Q 2,50kN/m²

c. Combinaison d’action :

Palier KN / m 
2
Volée KN / m 2

ELU 1,35G  1,5Q 1,35  4,80  1,5  2,5  10,23 1,35  8,98  1,5  2,5  15,87

ELS GQ 4,80  2,50  7,30 8,98  2,50  11,48

85
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

d. Calcul des sollicitations :


 Schéma statique :

Figure 9 : Schéma statique d'un escalier à paillasse avec palier de repos

Etat limite ultime (E L U) :

 Calcul des réactions


Ra= ? Et Rb= ?
Ra + RB = 15.87  2.75 + 10.23  1.3 = 56.94 KN
 2,75   1.3 
M /B  0  RB  2,75  1.3  15,87  2,75     10,23  (2.75  1.3     0
 2   2 

M /A  0  RB  23.44KN

RA = 61.03 – 22.18 = 33.50KN

Section 1-1 : 0  x  2,75

 x2
M ( x)  33,50  x  15,87 
 2
T ( x)  33.50  15,87  x

M (2,75)  32,12 KN  m
x  2,75  
T (2,75)  10,14 KN

86
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Calcul du moment fléchissent maximum :


M max  T ( xm )  0  33,50  15,87  x  0  xm  2,11m

M (2,77)  35,36KN  m

Section 2-2 : 0  x  1,70

 pAL x
2

 M ( x )  RB  x  qu 
 2
T ( x)  R  q pAL  x
 B u

 x2
M ( x)  23,44  x  10,23 
 2
T ( x)  23,44  10,23  x

M (0)  0 KN  m
x0
T (0)  23,44 KN

M (2,40)  26,79 KN .m
x  2,4  
T (2,40)  1,11 KN

Calcul du moment fléchissent maximum :


M max  T ( xm )  0  26,79  10,23  x  0  xm  2,62m

M (2,33)  26,30KN  m

 Diagramme des moments fléchissant et l’effort tranchant:

M en [KN.m]
+
27,96
2992
38,85 ,5 44,54
T en [KN)]

-
743,17
-23,92
Figure 10: Diagrammes des moments fléchissant 2488.86
-0,63
Et efforts tranchants à [E.L.U]

87
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Moment en appuis :
M au  0,2M max  12,21KN .m

 Moment en travée :
M tu  0,8M max  35,64KN .m

Tableau IV.4: les sollicitations maximales

Sollicitations ELU ELS

Mt max (KN.m) 35,64 27,35

Ma max (KN.m) 8,91 6,83

T max (KN) 38,85 28,02

IV.5.4.Calcul du ferraillage :
IV.5.4.1.En travée :

IV.5.4.1.1.Etat limite ultime (E L U) :

M tu  35,64KN .m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
M tu 35,64 10-3
bu    0.161 15 A 12.5
 b .b.d 2 14,16  0,1252 6
100
  0,392 bu  
Figure 11: Section de calcul de la paillasse

Donc : il n ya pas d’armature dans la zone comprimée

A’=0

 
  1.25 1  1  2  0,22
Z b  d  (1  0.4   )  0,11m

88
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Détermination des armatures:


M tu 35,64 10 3 2
As   10 4  8,98 cm
 s .Z b 348  0,11 ml

 Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité):


ft 28 2,1
min  0,23.b.d .   min  0,23 100 12.5    min  1,50cm 2
fe 400

 Espacement maximal des armatures: [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]


L’écartement des armatures :

 Choix des armatures:


8T12/ml A = 9.05cm2/ml

e = 20cm 33cm ……….C.V

IV.5.4.1.2.Etat limite de service (E.L.S.) :

Flexion simple

 1 f c 28
Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100

Acier FeE400

Avec :

M u 35.85
  64  1,30
Ms 27.35

1,30  1 25
  0,40    0,22  Condition vérifiée
2 100

Conclusion :
  b   b  15MPa
 Les armatures calculées en ELU sont
 Fissuration peu nuisible
maintenues.

(Aucune vérification pour  s )

89
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Armatures de répartition :
At 9,05
Art    2,26 cm 2 ml
4 4

 Espacement maximal des armatures : [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]

L’écartement des armatures :

On prend :

 Choix des armatures:


T12 e = 33cm.
4T12/ml A = 4,52cm2/ml
IV.5.5.En appuis :

IV.5.5.1.Etat limite ultime (E L U) :


M au  8.91KN .m

 Vérification de l’existence des armatures comprimées


M au 8,9110 -3
bu    0,040
 b .b.d 2 14,16  0,1252
15 A 12.5
  0,392 bu   100

Figure 12: Section de calcul de la paillasse


Donc :

Il n ya pas d’armature dans la zone comprimée A’=0

 
  1.25 1  1  2  0,051
Z b  d  (1  0.4   )  0,12 m

 Détermination des armatures:


M au 8.9110 3 2
As   10 4  2,09 cm
 s .Z b 348  0,12 ml

 Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité):


f t 28 2,1
Amin  0,23  b0  d   0,23 100 12.5   1,50cm 2 [BAEL91r99 /art - A.4.1,1]
fe 400
2
cm /ml

90
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Espacement maximal des armatures: [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]


L’écartement des armatures :

 Choix des armatures:


T12 e = 33cm.
4T12/ml A = 4,52 cm2/ml

IV.5.5.2.Etat limite de service (E.L.S.) :


M as  6,83KN .m

Flexion simple

 1 f c 28
Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100

Acier FeE400

Avec :

M u 8,91
   1,30
M s 6,83

1,30  1 25
  0,40    0,051  Condition vérifiée
2 100

Conclusion :
  b   b  15MPa
 Les armatures calculées en ELU sont
 Fissuration peu nuisible
maintenues.
(Aucune vérification pour  s )

 Armatures de répartition :
At 4,52
Art    1,13 cm 2 ml
4 4

91
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Espacement maximal des armatures: [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]

L’écartement des armatures :

On prend :

 Choix des armatures:


T12 e = 33cm.
4T12/ml A = 4,52cm2/ml
 Vérification des contraintes de cisaillement :
Tuxmax
u  u [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
b dx

 f c 28 
 u  min 0,2. ;5MPa    u  3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.
 b 

Tumax  38,85KN

Tuxmax 38,85 10 3


u    0,31MPa
bd 1 0,125

 f c 28 
 u  min 0,2. ;5MPa    u  3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.
 b 

u u ………………… C.V

Donc :

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

92
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Tableau IV.5: calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis de volée

Armatures longitudinale Armatures de répartition

M U KN .m
A chois des Espacement chois des Espacement
A (cm2)
(cm2) barres (cm) barres (cm)

Travée 35,64 9,05 8T12 20 4,52 4T12 33

Appuis 8,91 4,52 4T12 33 4,52 4T12 33

B. Etude de La poutre palière:

La poutre palière est une poutre qui supporte les réactions des escaliers et les transmettent
directement au poteau est encastrée à deux extrémités.

1. Pré dimensionnement :
Selon le BAEL91, le critère de rigidité est:

3,70m

Figure 13 : Schéma statique de la poutre palière.

La hauteur h de la poutre doit satisfaire la condition de la flèche :

L L 370 370
h  h  24,66cm  h  37cm.
15 10 15 10

On prend h  35cm.

La largeur b : 0,4h  b  0,8h  14cm  b  28cm

On prend b  30cm.

93
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Vérification selon RPA 2003 :


b  20cm 30cm  20cm....................CV

h  30cm  35cm  30cm....................CV

h
4 1,16  4............................CV
b

2. Charge supportée par la poutre:


a. Le poids propre de la poutre : 0,35  0,30  25  2,62KN / m.

RBU  22.18KN / m

b. La réaction du palier :
RBser  15,96KN / ml

 à ELU :
Pu  1,35G  RBU  Pu  1,35  2,62  22.18  Pu  25,71KN / m.

 à ELS :
Ps  G  RBser  Ps  2,62  15,96  Ps  18,58KN / m

3. Calcul des sollicitations :


 Moment en travée :
Pu L2
M t  0,85M 0u  M t  0,85.  M t  37,39KN .m
8

 Moment en appuis :
Pu L2
M a  0,40M 0u  M a  0,40.  M a  17,59KN .m
8

4. Calcul de ferraillage :
ft 28
Condition de non fragilité : min  0,23.b.d .
fe

94
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Tableau IV.6: le ferraillage de poutre palière

M u KN .m   z s min choix s cm 2 

Travée 37,39 0,17 0,23 0,11 9,59 1,50 6T14 9,05

Appuis 17,59 0,073 0,094 0,12 3,87 1,50 4T12 4,52

5. Vérification à ELS :
Ps .L2
M ts  0,85.  M ts  25,58KN .m
8

Ps .L2
M as  0,40.  M as  12,04KN .m
8

6. Vérification de la contrainte du béton :

En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :

 1 f c 28
Avec :  
Mu
 
2 100 M ser

Tableau IV.7 : Vérification de la contrainte de service limite pour le béton (poutre


palière).

 1
M u KN .m M ser KN .m 
f c 28
  Observation
2 100
Travée 37,39 25,58 1,21 0,23 0,445 c.v

Appuis 17,59 12,04 1,20 0,094 0,445 c.v

7. Vérification de la contrainte d’acier :


Pour l’acier aucune vérification n’est nécessaire  s  lorsque les fissurations peu
préjudiciable.

95
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

8. Vérification d’effort tranchant :


Pu .L 37,39  3,7
Tmax   Tmax   Tmax  69,17 KN
2 2

T 69,17 10 3
 u  max  u    u  0,85MPa
b.d 0.30  0,27

 f c 28 
 u  min 0,2. ;5MPa    u  3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.
 b 

u < u  CV

9. Calcul des armatures transversales :


h b 
t  min  ; ;c   t  min 8,5;25;12
 35 10 

 t   8

Si on prend un cadre  t  1,00cm 2 2 8  1,01cm 2 

10. Espacement des armatures transversales :


t . f e   t . f e
 max  u ;0,40MPa    max 0,31;0,40MPa 
b.St 2  b.S t

t . f e
  0,40MPa
b.S t

1  235
St   St  20,43cm
0,46  25

Avec St  max 0,9d ;4cm  24cm

Donc on adopte St  15cm

11. Vérification selon RPA 2003 :


o Zone nodale : min h / 4;12   St  7,5cm

o En dehors de la zone nodale : St  h / 2  St  15cm

96
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Donc St  5cm en zone nodale et St  15cm en d’hors de la zone nodale.

12. Vérification de la flèche :

5.Pser .L4
Fi 
384 EI

 Centre de gravité :
i i 30  25 12,50  15  9,05  27
G  
i 30  25  15  9,05

Donc : V1  14,72cm  V2  15,28cm

 Moment de l’inertie :
bV13 bV23
I   15 s d  V1   I  76779,68cm 4
2

3 3

Ei  32164,195MPa

5 19,80  0,2 10 7


4
Fi   Fi  0,00064cm
32164,195 76779,68

L 370
Fadmi   Fadmi   Fadmi  0,74cm
500 500

Fi  0,00064cm < Fadmi  0,74cm ...........................................CV.

97
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.6. Etude d’ascenseur

IV.6.1.Introduction :

L’ascenseur est un élément de confort nécessaire pour la circulation verticale prévu pour
les structures de cinq (5) étages et plus, elle est composée essentiellement de trois
constituants :

1- La cabine ou la benne : organe de l'ascenseur destiné à recevoir les personnes et


les charges à transporter.
2- Le treuil de levage et sa poulie : est un cylindre horizontal mobil autour de son
axe, sur lequel se roule ou déroule un câble qui sert à entrainer la cabine et roule
ses mouvement de monté et de descendes.
3- La contre poids : a pour but d’équilibre la cabine et la charge utile.

Figure 15 : Ascenseur

IV.6.2.Caractéristiques des ascenseurs

 Charges nominales : on distingue les charges suivantes (en kilogramme) 320-400-


630-800-1000-1250-1600-2000-2500.

98
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Vitesse nominales : les vitesses les plus utilisées en mètre par seconde (m/s) sont :
0,4 - 0,62 - 1 - 1,6 – 2,5.
Suivant la norme (NF.P82.208) : l’ascenseur utilisé dans ce projet réservée 8 personnes, donc
on a une charge nominale de 630Kg pour une vitesse de 1,6m/s.

Les dimensions de la cabine de l’ascenseur dans l’immeuble sont comme suit :

 La largeur de la cabine : 1,40m


 La hauteur de la cabine : 2,20m
 La profondeur de la cabine : 1,40m
 La largeur de passage libre de la cabine : 0,80m
 La hauteur de passage libre : 2,00m
 La hauteur de course : 48,15m
IV.6.3.Calcul de la charge

A- Charge permanente :

Pm : Le poids mort (poids des câbles, la cabine et accessoire).

La masse de la cabine : S1  2  1,4  1,4  2,2  S1  9,24m 2

M 1  9,24  1,4  11,5  M 1  148,76Kg

La masse de plancher : S 2  1,4  1,4  S 2  1,96m 2

M 2  1,96  110  M 2  215,6Kg

La masse de parachute :  M 3  40Kg

La masse des accessoires :  M 4  80Kg

La masse de l’arcade : M 5  60  80  1,10  M 5  148Kg

La masse des poulies de mouflage : M 6  2  30  M 6  60Kg

La masse de la porte de la cabine : S 7  0,80  2  S 7  1,60m 2

M 7  1,6  25  80  M 7  120Kg

99
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Donc : Pm  M i  Pm  812,36Kg

Q 630
La masse de contre poids : Pp  Pm   Pp  812,36 
2 2

 Pp  1127,36Kg

La masse de treuil + moteur : P  1200Kg

La masse des câbles : on à une poulie donc deux câbles.

D
 40 Avec D : Diamètre de poulie (D = 550mm)
d

d : Diamètre de câble.

D D 550
On prend  45  d  d
d 45 45

 d  12,22mm

La longueur de câble Lc  H t  H cabin  Lc  48,15  2,2

 Lc  45,95m

M c =m  n  L

m : la masse linéaire du câble m = 0,515 Kg/m

L : longueur du câble = 45,95m

n : nombre des câbles = 2.

Mc  n L m  M c  2  45,95  0,515  M c  47,33Kg

La masse totale : M t  M c  Pm  Pp  P  M t  47,33  812,36  1127,36  1200

 M t  3187,05Kg

Le poids total : Pt  M t  g  Pt  3187,05  9,81  Pt  31264,96 N

100
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Pt  31,26KN

Avec g : l’accélération de la pesanteur.

B- Charge d’exploitation :

Q  6,30KN

C- Combinaison de charge :

ELU : Qu  1,35G  1,50Q  Qu  1,35  31,26  6,30  6,3  Qu  51,65KN

ELS : Qser  G  Q  Qser  31,26  6,30  Qser  37,56KN

IV.6.4.Vérification de la dalle au poinçonnement :

Il y a un risque de poinçonnement de la dalle à cause de la force concentrée appliquée


par l’un des appuis de moteur (supposé à 4 appuis), chaque appui prend un quart (1/4) de la
charge totale.

h0/2
h0/2
45°

V
10

10

Figure 16 : schéma de poinçonnement.

Qu
ELU : Qup   Qup  12,91KN
4

101
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Qser
ELS : Qsp   Qsp  9,39KN
4

Selon les règles BAEL.91, on vérifier le poinçonnement par la formule suivante :

f c 28
Qup  Qu  0,045  U c  h0 
b

U c : Périmètre au niveau de la feuille moyenne.

h0 : Epaisseur de la dalle.

U c  2  U  V 

U  V  10  2  8  26cm

U c  2  U  V   U c  2  26  26

 U c  104cm

25 103
Qup  12,91KN  0,045 1,04  0,16   Qup  12,85KN  124,8KN .......... C.V
1,5

Donc il n’y a pas de risque de poinçonnement.

IV.6.5.Evaluation des moments dus aux charges concentrées

Lx U V
Les moments M 1 et M 2 en fonction de :   ; ; ; Lx  1,95m ; Ly  2,90m
Ly Lx Ly

_ _ + =

(1) (2) (3) (4)

IV.6.5.1.Distances des rectangles : LX

102
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

1)- le rectangle (1) :

U= 94 cm
V=0,26
V= 94 cm
V=0,42

V=0,26
2)- le rectangle (2) :
LY

U= 42 cm U=0,26 U =0,42 U =0,26

V= 94 cm

3)-le rectangle (3) :

U= 94 cm

V= 42 cm

4)-le rectangle (4) :

U= 42 cm

V= 42 cm

IV.6.5.2.Les moments suivant les deux directions :

M x  M 1  v  M 2   P

M y  M 2  v  M 1   P

M 1 Et M 2 sont des coefficients donnés par l’abaque de PIGEAUD.

v : Coefficient de poisson.

À L'E.L.U : (   0 )

103
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

M x  M 1 P
M  M P
 y 2

 l x 1,95
     1,69
l y 2,90

 p  p's

La charge surfacique appliquée sur le rectangle A (26x26) cm² est :


qμ 1292
P    19112,42kg/m 2
u.v 0,26.0,26

Les résultats des moments isostatiques des rectangles (1),(2),(3)et (4) sont résumés dans le
tableau suivant: Lx= 1,95m ; Ly= 2,90m

Tableau IV.8 : Les moments isostatiques des rectangles.


Rectangle u v M1 M2 Surface P’ P=P'.S Mx My

Lx Ly S (m²) (Kg/m²) (Kg) (Kg.m) (Kg.m)

1 0,48 0,32 0,130 0,070 0,88 19112,42 16818,92 2186,45 1177,32

2 0,21 0,32 0,170 0,080 0,39 19112,42 7453,84 1267,15 596,30

3 0,48 0,14 0,140 0,120 0,39 19112,42 7453,84 1043,86 894,46

4 0,21 0,14 0,200 0,141 0,17 19112,42 3249,11 649,82 458,12

IV.6.5.3.Moments dus aux charges concentrées

M X1  M x1  M x2  M x3  M x4  525,26 Kg.m
M Y1  M y1  M y2  M y3  M y4  144,68 Kg.m

IV.6.5.4.Moments dus aux charges reparties (poids propre) Chargement

Lx = 1,95 m

Ly = 2,90 m h0=25 cm

- poids propre : G=0,25 x 2500 = 625 kg/m


- charge d'exploitation : Q = 100 Kg /m
Charge ultime: qu=1,35G+1,5Q = 993,75 kg/m

104
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.6.5.5.Sollicitations

l x 1,95
α   0,67  0.4  La dalle travaille suivant les deux sens
l y 2,90

M x2  μ x .q μ .l 2x

M y2  μ y .M x2

μ x  0,0664 M  250,90 kg.m


α  0,67     X2
μ y  0,4628 M Y2  116,12 kg.m

IV.6.5.6.Les moments appliqués à la dalle:

M 0X  M X1  M X2  525,26  250,90  776,16 kg.m


M 0Y  M Y1  M Y2  144,68  116,12  260,08 kg.m

IV.6.5.7.Moments retenus :

Sens(x) :
0,5Mox
En travée : M t  0.85M 0 X  6,49 KNm

En appuis M a  0.5M 0 X  3.80 KNm 0,85 Mox

Sens(y) :
0,5Mox

En travée : M t  0.85M 0Y  2,17 KNm 0,5Moy 0,5Moy

0,85Moy
En appuis : M a  0.5M 0 y  1,28 KNm

IV.6.5.8.Calcul du ferraillage de la dalle:

105
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Le ferraillage se fait sur une bande de (1m) de largeur

Données :

 Largeur de la poutre b=100cm.


 Hauteur de la section h=25cm
 Hauteur utile des aciers tendus d=0,9h=22,5 cm.
 Contrainte des aciers utilisés fe=400 Mpa, σs=348Mpa
 Contrainte du béton à 28 jours fc28=25 Mpa, fbc=14,16Mpa.
 Contrainte limite de traction du béton ft28=2,1Mpa
 Fissuration peu préjudiciable
En travée :
Sens Lx :

Le moment ultime : Mtx =6,49 KN.m

Le moment réduit u :

M tx 6,49 10-3
µ   0,009  µ l  0,392  A S  0.
b  d²  σ bc 1 (0,225)² 14,16


  1,25 1  1  2u     0,011    1 0,4    0,995

M tx 6,49 10 -3
A tx   10 4  0,83 cm²/ml
β  d  σ s 0,995  0,225  348

Condition de non fragilité :

Amin= 0,23b.d.ft28/fe= 0,23.100.22,5.2,1/400 = 2,71 cm2.

Acal = 0,83 cm2 < Amin = 2,71cm2.

Le choix d’armature :

106
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

On adopte 4T12 = 4,52 cm².

Sens Ly:

Le moment ultime : Mty = Mtx=2,17 KN.m

Le choix d’armature :

On adopte 4T12 = 4,52 cm².

En appuis :

Sens Lx :

Le moment ultime : Max = 3,80 KN.m

Le moment réduit u :

M ax 3,80 10 -3
µ   0,005  µ l  0,392  A S  0.
b  d²  σ bc 1 (0,225)² 14,16


  1,25 1  1  2u     0,006    1 0,4    0,997

M ax 3,43 10 3
A ax   10 4  0,44 cm²/ml
β  d  σ s 0,225.0,997.348

Condition de non fragilité :

Amin= 0,23b.d.ft28/fe= 0,23.100.22,5.2,1/400 = 2,71 cm2.

Acal = 0,44 cm2 < Amin = 2,71cm2.

Le choix d’armature :

On adopte 4T12 = 4,52 cm².

Sens Ly :

Le moment ultime : May = 2,17 KN.m

107
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Le choix d’armature :

On adopte 4T12 = 4,52 cm².

Donc :
Atx = 4T12 Aax = 4T12

Aty = 4T12de 25 cm dans


En prend un espacement Aayles
= 4T12
deux sens : St= 25 cm.

IV.6.6.Vérification à L’E.L.S :

Mx = (M1+  M2) p ser

My = (M2+  M1)pser

M 1 Et M 2 sont des coefficients donnés par l’abaque de PIGEAUD.

v : Coefficient de poisson.

À L'E.L.S : (  0,2 )

q ser
Pser= pser  S = .S
u.v

q ser 1
p'ser  ; q ser  (G  Q).
u.v 4

q ser= (31,62+6,30).1/4 =9,48 KN

Donc:

P'ser =9,48/(0,26)²= 14300,16 kg/m²

108
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Les résultats des moments isostatiques des rectangles (1),(2),(3)et (4) sont résumés dans le
tableau suivant:

Tableau IV.9: Les moments isostatiques des rectangles.

Rectangle u v M1 M2 Surface P’ser Pser=P'ser.S Mx My

Lx Ly S (m²) (Kg/m²) (Kg) (Kg.m) (Kg.m)

1 0,48 0,32 0,130 0,070 0,88 14300,16 12584,14 1635,93 880,88


2 0,21 0,32 0,170 0,080 0,39 14300,16 5577,06 948,10 446,16
3 0,48 0,14 0,140 0,120 0,39 14300,16 5577,06 780,78 669,24
4 0,21 0,14 0,200 0,141 0,17 14300,16 2431,02 486,20 342,77

IV.6.6.1.Les moments dus aux charges concentrées

M X1  M x1  M x2  M x3  M x4  393,25 Kg.m
M Y1  M y1  M y2  M y3  M y4  108,25 Kg.m

IV.6.6.2.Moments dues aux charges reparties (poids propre) Chargement

Lx = 1,95 m

Ly = 2,90m h0=25 cm

- poids propre : G=0,25 x 2500 = 625 kg/m


- charge d'exploitation : Q = 100 Kg /m
q ser =100+400 = 725Kg/m²

IV.6.6.3.Sollicitations

l x 1,95
α   0,67  0.4  La dalle travaille suivant les deux sens
l y 2,90

M x2  μ x .q ser .l 2x

M y2  μ y .M x2

μ x  0,0664 M  157,80 kg.m


α  0,67     X2
μ y  0,4628 M Y2  73,03 kg.m

109
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.6.6.4.Les moments appliqués à la dalle:

M 0X  M X1  M X2  393,25  157,80  551,05 kg.m


M 0Y  M Y1  M Y2  108,25  73,03  181,28kg.m

0,5Mox
IV.6.6.5.Moments retenus :

Sens(x) :
0,85 Mox

En travée : M t  0.85M 0 X  4,59 KN.m


0,5Mox
En appuis M a  0.5M 0 X  2,70KN.m 0,5Moy 0,5Moy

Sens(y) : 0,85Moy

En travée : M t  0.85M 0Y  1,51 KN.m

En appuis : M a  0.5M 0 y  0,88 KN.m

IV.6.6.6.Vérification à L’E.L.S :
γ - 1 
f c28
α.
Il faut Vérifier la Condition Suivante : 2 100
M
Avec : γ  U .
MS

Dans le Sens- x : γ  1,41 .


1,41 - 1  25  0,45  0,014.........C.V
2 100

Dans le Sens- y : γ  1,45 .


1,45 - 1  25  0,47  0,014......C.V
2 100

110
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

IV.6.6.7.Vérification d’effort tranchant

Sens- x :

   
qu  Lx  1  9,74 1,95  1 
Vux     1   6,33KN
2 1    2 1  
 2  2

Vux 633
 ux    0,002MPa
b0  d x 1000  225

f c 28 25
Fissuration peu nuisible  ux  0,07   0,07   1,17 MPa
b 1,5

 ux  0,002MPa   ux  1,17MPa

Sens- y :

qu  Ly 9,74  2,9
Vuy    9,41KN
3 3

Vux 941
 ux    0,004MPa
b0  d y 1000  225

f c 28 25
Fissuration peu nuisible  ux  0,07   0,07   1,17 MPa
b 1,5

 ux  0,004MPa   ux  1,17MPa

Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

IV.6.6.8.Vérification de la flèche :

Condition de la nécessite de la vérification de la flèche :

h 25
  0,128
L X 195
1 M st 1 4,59
    0,085
20 M sx 20 2,7
h 1 M st
A)  0,128    0,085................................................C.V
LX 20 M sx

111
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

A 4,52 2MPa 2
B)   0,002    0,005..............C.V
b0  d 100  22,5 fe 400

Les deux conditions étant satisfirent, la vérification de la flèche n’est pas nécessaire.

IV.7.Conclusion :

La résistance de la structure dépend de la rigidité de chaque élément qui la


constitué. Concernant les éléments secondaires, en plus des conditions qu’on a vérifiées, il
faut assurer le confort et le bienêtre.

112
Chapitre V :
ETUDE SISMIQUE
Chapitre V : Etude sismique

V.1) Introduction :
Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les roches
par le jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre. Lorsque les
contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et donne naissance
aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent la surface du sol.

Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont
plus ou moins amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend essentiellement
de la période de la structure et de la nature du sol.

Ceci implique de faire une étude parasismique pour essayer de mettre en exergue le
comportement dynamique de l’ouvrage.

V.2) Objectif de l'étude dynamique:


L'objectif initial de l'étude dynamique d'une structure est la détermination des
caractéristiques dynamiques propres de la structure lors de ses vibrations. Une telle étude pour
notre structure telle qu'elle se présente, est souvent très complexe c'est pourquoi on fait
souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment les problèmes
pour permettre l'analyse.
V.3) Choix de la méthode de calcul :
L’étude sismique a pour but de calculer les forces sismiques ; ce calcul peut être mené par
les trois méthodes qui sont :
 la méthode statique équivalente.
 la méthode d’analyse modale spectrale.
 la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes
D’après le RPA99V2003, notre structure est implantée et classée dans la zone sismique
IIb, groupe d’usage 02.
Nous avons utilisé la méthode d’analyse modale spectrale en utilisant le logiciel de
calcul de structures ROBOT Autodesk.
V.4) Classification de l’ouvrage :

La classification des ouvrages se fait sur le critère de l’importance de l’ouvrage


relativement au niveau sécuritaire, économique et social.

 Notre ouvrage étant un bâtiment d’habitation situé à Oran (Zone II), il sera classé
en ‘Groupe2’.

113
Chapitre V : Etude sismique

V.4.1) Classification de site :

D’après l’article (3.3 RPA99version2003); les sites sont cassés en quatre (04)
catégories en fonction des propriétés mécanique des sols qui les constituent :

catégorie Description qc N P1 Ep qu Vs (m/s)


(Mpa) (Mpa) (Mpa) (Mpa)

S1 Rocheux - - >5 > 100 > 10  800

S2 Ferme > 15 >50 >2 > 20 > 0.4  400


< 800
S3 Meuble 1.5 1050 12 5 20 0.1  200
15 0.4 < 400
S4 Très meuble ou < 1.5 < 10 <1 <5 < 0.1  100
présence de 3m au < 200
moins d’argile

TabV.1 Classification des sites.

Alors que notre structure est constituée dans un site de catégorie S2 (site ferme).

V.5) Méthode d’analyse modale spectrale :


V.5.1) Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des
effets engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de
réponse de calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.

114
Chapitre V : Etude sismique

V.5.2) Domaine d’application :


La méthode dynamique est une méthode générale et plus particulièrement quand la
méthode statique équivalente n’est pas appliqué.
L’action sismique est représentée par le spectre de calcul suivant :

T Q
1,25A (1+ (2,5η -1)) 0≤T≤T1
T1 R

Q 2/3
= 2,5η (1,25A) ( ) T1≤T≤T2
R

Q T 2 2/3
2,5η (1,25A) ( )( ) T2≤T≤3,0s
R T

2,5η (1,25A) ( T 2 ) 2/3 ( 3 ) 5/3 ( Q ) T≥3,0s


3 T R

A c c é lé r a t io
3 . 0

2 . 0

1 . 0

P é r io d
0 0 . . 0 01 . 02 . 03

V.5.3) Détermination des paramètres du spectre de réponse:


 Coefficient d’accélération A :
Zone II, groupe 2, (D’après la classification sismique de wilaya de Oran : RPA 99
version 2003) ; alors d’après les deux critères précédents on obtient : A=0,15

115
Chapitre V : Etude sismique

 Coefficient de comportement global de la structure R :


La valeur de R est donnée par le tableau 4.3 R.P.A99/v2003 en fonction du système de
contreventement tel qu’il est défini dans l’article 3.4 du R.P.A99/2003
Dans notre structure on a un système 4a de contreventement en portique et par des voiles en
béton armé (mixte). Alors le coefficient de comportement global de la structure égale à : R=5
 Facteur de qualité Q: (Formule 4.4 de RPA2003)
Avec pq : valeur de pénalité :(voir tableau 4.4 de RPA2003)

Critère de qualité q Pq
Sens-X Sens-Y

Condition minimale sur les files de contreventement 0,05 0,05


Redondance en plan 0.05 0

Régularité en plan 0 0,05


Régularité en élévation 0,05 0,05

Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 0,05


Contrôle de la qualité d’exécution 0,1 0,1
1,25 1,25

Tableau V-2) valeur des pénalités Pq.

 Facteur d’amplification dynamique D :

D=

T2 : période caractéristique associée a la catégorie du site (tableau 4.7 de RPA2003), T2=0,4s.

η: facteur de correction d’amortissement (formule 4.3 de RPA2003)

116
Chapitre V : Etude sismique

Où est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif (tableau 4.2


de RPA2003) ; (béton armé, remplissage dense).

-estimation de la période fondamentale de la structure :

Formule empirique: (formule 4.6 de RPA2003)

V.5.4) Nombre de modes à considérer

D’après le RPA99/version2003 (article 4.3.4 -a) :

Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonale, le nombre de
modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions l’excitation doit être tel que :

- La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale a 90%au moins de
la masse totale de la structure.
- Où que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale
de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.

V.5.5) Résultats de calcul :

Mode Période X Y X Y


1 0,99 54,84 3,30 54,84 3,30

2 0,91 3,13 57,01 57,98 60,31

3 0,67 0,85 0,01 58,83 60,32

4 0,25 7,54 7,19 66,37 67,50

5 0,24 8,15 6,89 74,51 74,39

6 0,17 0,60 0,02 75,12 74,41

7 0,12 2,12 4,51 77,24 78,91

8 0,11 4,52 2,33 81,75 81,24

9 0,08 0,42 0,04 82,18 81,29

10 0,07 2,92 0,33 85,10 81,61

11 0,07 0,27 4,23 85,37 85,84

117
Chapitre V : Etude sismique

12 0,07 0,47 0,05 85,83 85,89

13 0,06 0,00 0,00 85,83 85,89

42 0,52 0,17 2,45 90.31 89.73

Tableau V.3) Périodes et facteurs de participation modale

V.5.6) Combinaisons des réponses modales :

Les réponses de deux modes de vibration i et j de période Ti, Tj et d’amortissement

 i ,  j sont considérées comme indépendantes si le rapport :

r
Ti
Tj

 10 / 10   i   j  Ti ≤ T j

 i   j  10 %

 Exemple de calcul :

= 0,724 < 0,957 ………………..CV

V.6) Calcul de l’effort tranchant pour la méthode statique équivalant :

La force sismique totale Vt appliquée à la base de la structure, doit être calculée


successivement dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule :

A.D.Q
V .W
R

hn : hauteur totale de la structure (hn = 42.84m)

CT : coefficient fonction de système de contreventement et de type de remplissage (tableau 4.6


de RPA2003)

CT = 0,05 (Portiques autostables en béton armé ou en acier avec remplissage en maçonnerie)

118
Chapitre V : Etude sismique

T = 1,3×0,05× (39.78)(3/4) =1.02 s.

T2 = 0,4s ; T2 < T < 3s

 Poids totale de la structure W :

le poids des différents planchers sera obtenu on additionnant les poids des éléments
solidaires à ces derniers comme suit :

 Plancher corps creux :wpcc = Spcc (G+βQ).


 Poteaux wpot = b.h.l.γb.Npot .
 Poutres wpout = b.h.l.γb.Npout .
 Chainage wchai = b.h.l.γb.Npot .
 Maçonnerie wmaç = Smaç .Gmaç.
 Escaliers wesc = Sesc .(G + βQ).
 Voile wvoi = a.h.l. γb

Avec β : coefficient de pondération (tableau 4.5 de RPA2003)

On obtient le résultat du poids depuis le ROBOT

W= 67055,3297 KN

A.D.Q 0,20.1,18.1,25
Donc : V  .W   67055,3297  3956,26 KN
R 5

On doit vérifier que la résultante des forces sismiques à la base «Vt» obtenue par combinaison
des valeurs modales ne doit pas être inférieur à 80% de la résultant de la force sismique
déterminée par la méthode statique équivalente.

On a la force sismique a la base est donnée par la méthode statique équivalente :

1865.102 KN

119
Chapitre V : Etude sismique

La force sismique a la base donnée par la méthode dynamique :

V.4.2- Sens longitudinal :

Vdx = 4724,39 KN > 80%Vst = 80%.3956,26 = 3165,008 KN …….condition vérifiée.

V.4.3- Sens transversal :

Vdy= 4999,22 KN> 80%Vst = 80% 3956,26 = 3165,008 KN………..condition vérifiée.

V.6.1) Calcul des déplacements :

Sous l'action des forces horizontales ; la structure subira des déformations horizontales.

Pour éviter l'augmentation des contraintes dans les systèmes de contreventement, les
déplacements doivent être calculés pour chaque élément de contreventement, les
déplacements relatifs latéraux d'un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents ne
doivent pas dépasser 1,0% de la hauteur de l'étage.

k=k -k-1  k avec k =R .  ek

R : coefficient de comportement ; R= 5.

 ek : Déplacement du aux forces sismiques Fi (y compris l'effort de torsion).

Les deux tableaux suivants résument les déplacements relatifs aux différents niveaux dans les
deux sens longitudinal et transversal.

Sens (x-x)

Niveaux ek (m) k=R.ek k=k -k-1

S-SOL2
0,0173 0,0865 -0,1305
S-SOL1
0,0434 0,217 -0,5545
RDC
0,1543 0,7715 -0,5125
1
0,2568 1,284 -0,5275

120
Chapitre V : Etude sismique

2
0,3623 1,8115 -0,5455
3
0,4714 2,357 -0,5425
4
0,5799 2,8995 -0,523
5
0,6845 3,4225 -0,493
6
0,7831 3,9155 -0,48
7
0,8791 4,3955 -0,4385
8
0,9668 4,834 -0,399
9
1,0466 5,233 -0,3775
10
1,1221 5,6105 -0,335
11
1,1891 5,9455 -0,3095
12
1,251 6,255 6,255

Sens (y-y)

Niveaux ek (m) k=R.ek k=k -k-1

S-SOL2
0,0166 0,083 -0,122
S-SOL1
0,041 0,205 -0,474
RDC
0,1358 0,679 -0,2905
1
0,1939 0,9695 -0,2135
2
0,2366 1,183 -0,1735
3
0,2713 1,3565 -0,1165
4
0,2946 1,473 -0,0605
5
0,3067 1,5335 -0,015
6
0,3097 1,5485 0,014
7
0,3069 1,5345 0,0535
8
0,2962 1,481 0,0725

121
Chapitre V : Etude sismique

9
0,2817 1,4085 0,0585
10
0,27 1,35 0,0395
11
0,2621 1,3105 0,0235
12
0,2574 1,287 1,287

TableauV.4) : Vérification des déplacements inter-étages.

On remarque que tous les déplacements relatifs ne dépassent pas les 1,0% de la hauteur
d'étage 1,0% he=0,0306 m=3,06 cm; donc la condition est vérifiée.

V.6.1.1) Les déplacements maximaux :

Les résultats sont donnés dans le tableau suivant où :

- Translation : (cm) ;

- Rotation : (rad. 10-3)

3DDL

Direction Ux Uy Uz Rx Ry Rz

Déplacement 4,6 4,3 0,3 0,002 0,002 0,001

Tableau V-5- Les déplacements maximaux

V.7) Justification de l’effet P-∆ :

V.7.1) Définition de l’effet P-Delta.

Les concepteurs en bâtiment utilisent actuellement des approches élastiques linéaires de


premier ordre pour étudier les structures. L'analyse de premier ordre suppose de petites
déformations; les moments et les forces résultantes ne tiennent aucun compte de l'effet
additionnel dû à la déformation de la structure sous le chargement.
Le besoin de considérer l'effet de second ordre et plus particulièrement l'effet P-
delta devient nécessaire. C'est pour cette raison que lesrèglements en vigueur à travers le

122
Chapitre V : Etude sismique

monde invitent de plus en plus les ingénieurs à utiliser des analyses de second ordre pour tenir
compte de l'effet P-delta

L’effet P-Delta est un effet non linéaire (de second ordre) qui se produit dans chaque structure
ou les éléments sont soumis à des charges axiales. Cet effet est étroitement lié à valeur de
la force axiale appliquée ( P ) et le déplacement ( Delta).La valeur de l'effet P-delta dépend de

 La valeur de la force axiale appliquée


 La rigidité ou la souplesse de la structure globale
 La souplesse des éléments de la structure

Les effets du 2° ordre peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la condition
suivante est satisfaite à tous les niveaux:
PK *  K
   0.10
VK * hK
PK: poids total de la structure et des charges des exploitations associés au-dessus du niveau
"K".
VK: effort tranchant d'étage au niveau "K"
ΔK: déplacement relatif du niveau "K".
hK: hauteur de l'étage "K".
Si 0.10 ≤ θK ≤ 0.20, les effets P- Δ peuvent être pris en compte de manière approximative en
amplifiant les effets de l'action sismique calculés au moyen d'une analyse élastique du 1°
1
ordre par le facteur:
1K

Si θK > 0.20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.


Les résultats sont donnés par le tableau suivant :

Niveau P (KN) ∆kx ∆ky Vx Vy H θx Θy


S-SOL2 3198,8839 3894,28 5084,96 3,06
-0,1305 -0,122 -0,03503163 -0,02508126
S-SOL1 3198,8839 4579,05 7594,99 6,12
-0,5545 -0,474 -0,06329556 -0,03262107
RDC 2567,3546 1850,99 5091,91 9,18
-0,5125 -0,2905 -0,07743423 -0,01595543

123
Chapitre V : Etude sismique

1 2567,3546 2601,71 4936,35 12,24


-0,5275 -0,2135 -0,04252732 -0,00907186
2 2359,1611 2267,70 4756,18 15,30
-0,5455 -0,1735 -0,03709158 -0,0056248
3 2359,1611 1724,98 4566,22 18,36
-0,5425 -0,1165 -0,04041109 -0,00327834
4 2261,1877 1463,89 4323,21 21,42
-0,523 -0,0605 -0,03771468 -0,00147729
5 2261,1877 1102,94 4054,55 24,48
-0,493 -0,015 -0,04128766 -0,00034172
6 2261,1877 648,45 3747,94 27,54
-0,48 0,014 -0,06077674 0,0003067
7 1993,2916 774,87 3423,29 30,6
-0,4385 0,0535 -0,03686296 0,00101803
8 1993,2916 423,79 3092,30 33,66
-0,399 0,0725 -0,05575437 0,0013884
9 1993,2916 45,91 2700,37 36,72
-0,3775 0,0585 -0,04463523 0,00117598
10 1763,6664 256,56 2277,03 39,78
-0,335 0,0395 -0,05789053 0,0007691
11 1763,6664 -46,37 1802,58 42,84
-0,3095 0,0235 0,027478343 0,00053671
12 1702,4345 -531,35 1310,96 45,9
6,255 1,287 -0,04366207 0,03641219
Tableau V.6 : Vérification à l’effet P-∆.

θ < 0.1 Donc l’effet P-∆ est négligeable pour les deux directions

V.8) Vérification de la stabilité au renversement :

Le moment de renversement causé par l’action sismique est au plus égale à 2/3
le moment stabilisant, qui sera calculé on prenant le poids totale de la structure.

Tel que :

Wi : le poids d’étage i.

di : Bras de levier.

124
Chapitre V : Etude sismique

Fi : force sismique au niveau i.

hi : hauteur compté de sous-sol jusqu’au niveau i.

On doit chercher l’effort sismique a la base V tels que :

V=

Ft : La force concentrée au sommet de la structure

Ft = 0,07 T (on prend la valeur de depuis le ROBOT)

= < 25% = 1181,09 KN


= < 25% = 1249,81 KN

Où T est la période fondamentale de la structure (en secondes). La valeur de Ft ne dépassera


en aucun cas 0,25 V et sera prise égale à 0 quand T est plus petite ou égale à 0,7 secondes.

Etage (KN)

RDC 3,06 2567,3546


7856,10508 0,0141 50,048526 235,55 53,0501527 251,60
1 6,12 2567,3546
15712,2102 0,0283 100,097052 235,55 106,100305 251,60
2 9,18 2359,1611
21657,0989 0,0390 137,96988 216,45 146,244531 251,60

125
Chapitre V : Etude sismique

3 12,24 2359,1611
28876,1319 0,0520 183,95984 216,45 194,992708 251,60
4 15,3 2261,1877
34596,1718 0,0623 220,400235 207,46 233,618591 221,59
5 18,36 2261,1877
41515,4062 0,0747 264,480282 207,46 280,342309 221,59
6 21,42 2261,1877
48434,6405 0,0872 308,560329 207,46 327,066027 221,59
7 24,48 1993,2916
48795,7784 0,0878 310,861013 182,88 329,504693 195,34
8 27,54 1993,2916
54895,2507 0,0988 349,71864 182,88 370,69278 195,34
9 30,60 1993,2916
60994,723 0,1098 388,576266 182,88 411,880867 195,34
10 33,66 1763,6664
59365,011 0,1069 378,193936 161,81 400,875863 172,83
11 36,72 1763,6664
64761,8302 0,1166 412,575202 161,81 437,319123 172,83
12 39,78 1702,4345
67722,8444 0,1219 431,438799 156,19 457,314051 166,83

Tableau VI-9) vérification de renversement.

Ms
 1,8  1,5 ……………CV
Mr

126
Chapitre VI :
ETUDE DES ELEMENTS
STRUCTURAUX
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux

VI.1. INTRODUCTION :
L'étude des portiques sera effectuée en se basant sur le calcul du portique le plus défavorable et sous
différentes sollicitations. Le portique est constitué par l'assemblage des poteaux et des poutres.

 Poteaux :
Se sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, ils constituent les points d'appui pour
transmettre les charges aux fondations.

Ils sont sollicités en compression simple ou en flexion composée.

 Poutres :
Se sont des éléments porteurs horizontaux en béton armé, elles transmettent les charges aux poteaux,
leur mode de sollicitation est la flexion simple.

L'étude des portiques (poteaux, poutres) sous charges verticales et horizontales, nous permet de les
ferrailler sous les différentes sollicitations, ce calcul est assuré par (SAP 2000).

VI.2. FERRAILLAGE DES PORTIQUES :


VI.2.1. FERRAILLAGE DES POTEAUX :
Le ferraillage des poteaux est calculé en fonction d'un effort de compression (N) et des moments
fléchissant dans les deux directions ( M 22 , M33 donnés par Autodesk Robot Structural Analysis
Professional 2015).

3
3 M 33
M 33 M 22
M 22
2

2
Figure VI.1: Directions des moments et efforts sur un poteau.

Le calcul se fait avec les combinaisons suivantes [2], [3] :

Combinaison fondamentale :
E.L.U : 1,35 G 1,5 P

Combinaison accidentelle :
127
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux

G  P  1,2 E

0,8 G  E

 Les armatures longitudinales sont déterminées sous trois cas de sollicitations suivantes :

1er Cas :
Nmax M corr

Nmin M corr
2ème Cas :

3ème Cas :
M max Ncorr

 Pour ces armatures on doit respecter les conditions suivantes :

- La section d'acier minimale donnée par le B.A.E.L.

- Les pourcentages extrêmes d'acier ( Amin et Amax ) données par le RPA 99.

- Le diamètre minimum des armatures longitudinales min  12 mm.

- La longueur minimale de recouvrement Lr  40 en zone II a.

- La distance entre les barres verticales dans une face du poteau t  25 cm.

 Pour la conception de nos poteaux, nous avons 4 types de poteaux à ferrailler :

- Poteaux 80  90 cm2 : pour les niveaux (sous-sol 2 + sous-sol 1 + R.D.C +1er Étage).

- Poteaux 70  80 cm2 : pour les niveaux (2ème – 3ème – 4ème – 5ème- 6ème Étage).

- Poteaux 60  70 cm2 : pour les niveaux (7ème – 8ème – 9ème Étage).

- Poteaux 50  60 cm2 : pour les niveaux (10ème – 11ème –12ème Étage).

Poteaux Poteaux Poteaux Poteaux


Sollicitation
8090cm 2 7080cm 2 60 70cm 2 50 60 cm2

Nmax KN  4955,37 3346,31 2195,60 1088,06


Combinaison
1,35 G 1,5 P M 22 corr KN  m 34,84 159,11 159,81 192,40
1ier cas
Tmax KN  20,08 179,41 143,28 151,46
Nmin KN  1322,90 -2238,98 -610,52 -282,76
Combinaison
M 22 corr KN  m 22,71 -208,17 -198,74 -282,06

128
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux

G  P  1,2 E Tableau

0,8 G  E Tmax KN  -14.22 -189,53 -187,44 -196,05 VI:1.


EXEMPL
2ième cas
Combinaison M 22 max KN  m -180,54 342,62 -198,74 -282,06 E DE
G  P  1,2 E CALCUL
Ncorr KN  2923,54 -2238,98 -610,52 -282,06
0,8 G  E :
ième
Tmax KN  -24,04 -221,19 -187,44 -196,05
3 cas

VI.2.1.1. EXEMPLE DE CALCUL :

a. Armatures longitudinales :

1er Cas : Combinaison fondamentale 1,35 G 1,5 P

N max  4955,37 KN
  34,84 KN  m
M
 corr
 Calcul de l'excentricité :
M corr 34,84  0,00703 cm.
e1 
Nmax  4955,37

h 90
  7.5
12 12

e1  h 12 Compression centrée ce qui implique que la section va être calculée à
la compression simple, donc le calcul se fait à l'état limite ultime de
stabilité de forme (E.L.U.S.F).

129
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux



 E.L.U.R :

N  B   bc 4955,37 103  80  9014,2 100


A1  
s 348
A1  15,139 cm 2

 E.L.U.S.F :
L f  0,7 he  321,3 cm
L 0,90 3,21
  f avec i  h   0,26     12,35
i 12 12 0,26
0,85 2
  12,35  50        0,76
1  0,2   
 35 

Selon le B.A.E.L 91 [2] :


 s  N Br  f c 28 2

A2     ; B  b  2h  2  6864 cm
fe   0,9   b  r

1,15  4955,37 103 6864 100  25  


A2      A2  21.78cm
2

400 100  0,80 0,9 1,5 


A  max A , A   0 cm2
1 1 2

 2ème Cas : Combinaison accidentelle G  P 1,2 E ; 0,8G  E



N min  1322,9 KN
  22,71 KN  m
M
 corr 

M corr 22,71  0,017 cm  h



e1   7.5 cm  Compression centrée, donc le calcul se
Nmin  1322,9 12
fait à l'état limite ultime de stabilité de forme (E.L.U.S.F).
sN Br  fc28 

A2  
  
fe   0,9  b 

130
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux


1322,9 10 6864 100  25 
 A  -84,97 cm  A  0
2
1,15
A  
 
400 100  0,9 1,5
2 2 2
0,80 

 3ème Cas : Combinaison accidentelle G  P 1,2 E ; 0,8G  E



M max  180,54 KN  m
  2923,54 KN
N
 corr 
h 
e1 
M max 180,54  0,06 cm   7.5 cm  Compression centrée, donc le calcul

Ncorr 2923,54 12
se fait à l'état limite ultime de stabilité de forme (E.L.U.S.F).
 s  N Br  fc28 

A3     
fe   0,9  b 

1,15  2923,54 103 6864 100  25  2
A2      A3  -84,9771687cm  A3  0
400 100  0,80 0,9 1,5 

Armatures minimales :
Selon le B.A.E.L 91 [2] :
0,2  b  h 8  b  h 2
A  max  , cm  14.4 cm2
 100 100 
min

Selon le R.P.A 99 [3] : Amin  0,8%b  h  20 cm2

Armatures maximales :
Selon le B.A.E.L 91 [2] :
5bh
Amax   360 cm 2
100

Selon le R.P.A 99 [3] :


 A  4% b  h  288 cm 2 en zone courante
A

max
 6%b  h  432 cm 2 en zone de recouvrement
 max

 Ferraillage adopté :

 
Aadoptif  max A1 ; A2 ; A3 ; Amin 2  ; Amin 3  21.78 cm2

131
Chapitre VI : Eléments Non Structuraux

On prend A  6T 20  2T16  22,82cm2

 E.L.S :
Nmax  4214,65KN M corr  85,87 KN  m

h
e1 
M corr 85,87  0,002 cm   5 cm  Compression centrée,
N max  4214,65 12

Donc le calcul à l'E.L.S n'est pas nécessaire.

 Vérification de l'effort tranchant :


Tmax  40,80 KN

T
  40,80 103 
max
  0,07 MPa.
bd 80  81100
u

 ad  min0,1 fc28 , 4 MPa  2,5 MPa

u  ad Condition vérifiée.

Armatures transversales :
- Selon le R.P.A 99 [3] :

a  t  Tmax
At  hf
e

Calcul des espacements :


St  min 10L , 15 cm  en zone nodale.
S '  10 en zone courante.
 t L

Avec : L Diamètre minimale des armatures longitudinales du poteau.

Donc on prend : St 10 cm  en zone nodale

St '  15 cm  en zone courante

a : Est en fonction de  :

 18,55  35  a  2,5

Tmax  40,80 KN. ; fe  235 MPa

132
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

2,5 15  40,80 103


Donc : At   0,07 cm 2
60  235 100

Amin  0,3%  b  t   0,3102  60 15  2,70 cm2

On prend : At  48  2.01 cm2 Soit deux cadres (figure 6.2)

80 cm
3T20

CADRE 8 ETUN EPINGLE


90cm 2T16

3T20

Figure VI.2: Ferraillage du poteau

c. Longueur de recouvrement :
Selon le R.P.A 99 [3] : Lr  40 en zone II a ; Lr  40  2  80 cm

d. Détermination de la zone nodale :

poteau
poutre

h
l  2h

Figure VI.3: Schéma de la zone

L  2  h

h  maxhe ; b ; hi ; 60 cm 
  6  e h/6
M
N h/6

133

Figure VI.4: Schéma de noyau


central
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Donc
L  2  80  120 cm
 
h  max 306 6 ; 80 ; 90 ; 60 cm  90 cm.

Vue le nombre important des poteaux à étudier, nous avons présenté un exemple de calcul d'un type
de poteau ( 80  90 cm2 ). Le reste des calculs est présenté dans le tableau 6.2 qui nous indiquera les
différentes sections d'armatures longitudinales et transversales pour chaque type de poteau et selon les
règlements utilisés B.A.E.L 91 [2] et le R.P.A 99 [3].

Amin Amin
Poteau Acal A adoptée Section Atrans Section St S t'
cm 
2
cm 
(RPA) (BAEL)
cm  2
cm 
2 cm 
2
cm  cm cm
cm 
2

cm 
2
2 2

80  90 6T20
25,20 25,2 9,6 26,89 48 2,01 10 15
+4T16
6T20
70  80 22,80 21,17 8,8 +2T16 22,87 48 2,01 10 15
60  70 6T16
48
17,50 17,5 8 +4T14 18,22 2,01 10 15
50  60 4T16
48
14,18 14,17 7,20 +4T16 14,20 2,01 10 15

Tableau VI.2: Récapitulation du ferraillage des poteaux

VI.2.2. FERRAILLAGE DES POUTRES :


Le calcul des poutres est effectué pour chaque axe en fonction des moments maximums en travée
et en appui, les calculs seront donc faits en flexion simple à partir du règlement B.A.E.L 91 [2];
puis, on se rapportera au règlement du R.P.A 99 [3] pour vérifier le ferraillage minimum qui est
fonction de la section du béton.

Le calcul se fait avec les combinaisons suivantes : [2] et [3]

Combinaison fondamentale :
E.L.U : 1,35 G 1,5 P

Combinaison accidentelle :
G  P  E

0,8 G  E

134
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Pour le ferraillage des poutres on doit respecter les recommandations données par le RPA 99.

- Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est
de 0,5% en toute section.

- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :

 4% en zone courante.

 6% en zone de recouvrement.
On a deux types de poutres à étudier :

 Poutres principales P.P 35 45 cm2

 Poutres secondaires P.S 30  40 cm2

IV.2.2.1. ÉTUDE DES POUTRES PRINCIPALES P.P 35 45 cm2 :

a. Calcul des armatures longitudinales selon le R.P.A 99 :


A  0,5% 35  45  7.88 cm 2
A
min

 max  4% 35  45  63 cm 2 en zone courante


A  6% 35  45  94.5 cm 2 en zone de recouvrement
 max

En appui En travée
M au M as Mt u M ts Effort tranchant Tmax
KN 
KN  m KN  m KN  m KN  m
Poutre principale
P.P 35 45 cm
2 -324,34 -231,15 89,72 63,94 229,61

Tableau VI.3: Tableau récapitulatif des moments maximums et les efforts tranchants

b. Calcul des armatures longitudinales selon le B.A.E.L 91:


Le calcul ci-dessous est effectué pour la poutre principale.

 En travée :
 E.L.U.R :
M t u  89,72 KN  m
M tu 89,72 103
     0,074   AB  A  0
 bc  b  d 2 14,20  0,35  0,4052
  0,109    0,956
M tu 89,72 103 4 2
A   10  6,66 cm
s  d   348  0,405  0,956

135
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Condition de non fragilité :

Amin  0,23  b  d  fftj


e
 45cm 40,5
2,1
Amin  0,23 35  40,5   1,71 cm2
400 4
35 cm
 Choix des armatures :
A  maxAcal , ARPA , Amin  Figure VI.5 : Schéma d'une section de
Poutre Principale
A  max6,66 , 11 , 1,71

A  8T14  12,3 cm2

 Vérification à E.L.S :
La fissuration est considérée comme peu nuisible, il suffit de vérifier que bc  bc

Section rectangula ire


 Mu 
89,72
 1,40
Flexion simple    M
 ser 63,94
Fe400 

1 fc28
  0,109    0,450 Condition vérifiée
2 100

Donc, il n'est pas nécessaire de vérifier la contrainte du béton  Les armatures calculées à
E.L.U.R conviennent à E.L.S.

35 cm
6T14

CADRE 8 ETUN EPINGLE


45cm
6T14

6T14
Figure VI.6: Schéma de ferraillage de la poutre principale
(en travée)

136
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

En appui :
E.L.U.R :
M a u  324,34 KN  m

M au 324.34 103
     0,376  L  0,392  A  0
 bc  b  d 2 14,20  0,35  0,4052

  0,360    0,700

M au 324.34 103 4 2
A   10  32,88 cm
s  d   348  0,405  0,700

 Condition de non fragilité :


ftj
Amin  0,23 b  d   Amin  1,71 cm 2
fe

Choix des armatures :


A  6T14  9,24cm2

 Vérification à E.L.S :
La fissuration est considérée comme peu nuisible, il suffit de vérifier que bc  bc

Section rectangula ire



Flexion simple    M u  324,34  1,40
 M ser 231,15
Fe400 
1 fc 28
  0,360    0,450 Condition vérifiée
2 100

Donc, il n'est pas nécessaire de vérifier la contrainte du béton  Les armatures calculées à
E.L.U.R conviennent à E.L.S.

 Vérification de l'effort tranchant :


Tmax  229,61 KN

137
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Tmax
u  
22961  0,16 MPa.
b  d 350  405

  
ad  min 0,2 fc28 , 5 MPa  3,33 MPa  (Fissuration peu nuisible)
 b 

u  ad Condition vérifiée.

Donc, les cadres et les étriers seront perpendiculaires à la ligne moyenne   98

c. Calcul des armatures transversales :


 Diamètre des armatures transversales :
Selon le B.A.E.L 91 [2]
 h
  min ,Q b 
 ,
t  
35 Lmin
10 

  min 
45 35 
, 1,40 ,  1,40 cm. On prend   8 mm.

 
 

t t
35 10 

Espacement des armatures transversales :


Selon le R.P.A 99 [3]

En zone nodale :

h 
S t  min ;1,57QL 
 

4
 45 
S  min ; 1,57 15,7  11,25 cm. On prend S  11 cm.

t  
 t
4
En zone courante :
h 55
S    22,5 cm. On prend S  15 cm.
t t
2 2

Section des armatures transversales :


Selon le R.P.A 99 [3]

At  0,003 St b

At  0,00311 35  1,16 cm2

138
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

On prend At  48  2,01 cm2

139
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

 Vérification des espacements :


Selon le B.A.E.L 91

S t1  min0,9 d , 40 cm B.A.E.L 91 [A.5.1,22]

At  0,9 f e B.A.E.L 91 [A.5.1,23]


St2 
b0   s  u  0,3 f t 28 

At  f e B.A.E.L 91 [A.5.1,22]
St3 
b0  0,4

Avec :

 
S t 4  min S t 1 , S t 2 , S t 3  S t 4  min 40 , 41,94 , 20,10  20,10 cm.

St  min St RPA , St 4   St  15 cm  Condition vérifiée

d. Recouvrement des barres longitudinales :


Pour une barre en acier à haute adhérence Fe400, nous pouvons prendre :

Lr  40

Lr  40 1,4  56 cm.

e. Ancrage des armatures tendues :


 Valeur limite de la contrainte d'adhérence pour l'ancrage des armatures :
s  0,6  s2  ftj

s  1,5 Barres à H. A courantes.

s  0,6  1,52  2,1  2,84 MPa.

Longueur de scellement droit :


1,4  400
  fe   49,29 cm.
Ls 
4  s 4  2,84

140
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

35 cm
3T14

CADRE 8 ETUN EPINGLE


45cm
3T14

3T14
Figure VI.7: Schéma de ferraillage de la poutre principale
(en appuis)

VI.3 ÉTUDE DES POUTRES SECONDAIRES P.S 30  40 cm2 :

a. Calcul des armatures longitudinales selon le R.P.A 99


A  0,5% 30  40  6 cm 2
min
A
 max  4% 30  40  48 cm 2 en zone courante

A  6% 30  40  72 cm en zone de recouvrement
2

 max

En appui En travée Effort


tranchant
M au M as Mt u M ts
Tmax
KN  m KN  m KN  m KN  m KN 
Poutre secondaire
P.S 30  40 cm
2 -214,83 -153,10 59,22 42,22 176,23

Tableau VI.4: Tableau récapitulatif des moments maximums et des efforts tranchants

b. Calcul des armatures longitudinales selon le B.A.E.L 91:


Le calcul ci-dessous est effectué pour la poutre secondaire

 En travée :

E.L.U.R :
M t u  59,22 KN  m

140
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

M tu 59,22 103
     0,107   AB  A  0
 bc  b  d 2 14,20  0,30  0,362
  0,110   1,051
M tu 59,22 103 4 2
A   10  4,49 cm
s  d   348  0,36 1,051

 Condition de non fragilité :


ftj
Amin  0,23  b  d  f 40cm 63 cm
e

2,1 4
Amin  0,23 30  36   1,30 cm2
400 30 cm
Choix des armatures : FigureVI.8.: Schéma d'une section de
calcul
A  maxAcal , ARPA , Amin 

A  max4,49 , 10 , 1,45

A  3T14et3T16  10,65 cm2

 Vérification à E.L.S :
La fissuration est considérée comme peu nuisible, il suffit de vérifier que bc  bc

Section rectangula ire


 Mu 
59,22
 1,40
Flexion simple    M
 ser 42,22
Fe400 

 1 fc 28
  0,110    0,45 Condition vérifiée
2 100

Donc, il n'est pas nécessaire de vérifier la contrainte du béton  Les armatures calculées à
E.L.U.R conviennent à E.L.S.

141
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

30 cm
3T14

CADRE 8 ETUN EPINGLE


40cm
6T14

3T14
Figure VI.9: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire
(en travée)

En appui :
E.L.U.R :
M a u  214,84 KN  m

M au 214,84 103
     0,389  L  0,392  A  0
 bc  b  d 2 14,20  0,30  0,362

  0,143   1,036

M au 214,84 103 4 2
A   10  8,48 cm
s  d   348  0,36 1,036

 Condition de non fragilité :


ftj
Amin  0,23 b  d   Amin  1,30 cm 2
fe

Choix des armatures :


A  2T14et 4T16  11,12 cm2

 Vérification à E.L.S :
La fissuration est considérée comme peu nuisible, il suffit de vérifier que bc  bc

Section rectangula ire



Flexion simple    M u  214,83  1,40
 M ser 153,10
Fe400 

142
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

1 fc28
  0,110    0,450 Condition vérifiée
2 100

Donc, il n'est pas nécessaire de vérifier la contrainte du béton  Les armatures calculées à
E.L.U.R conviennent à E.L.S.

 Vérification de l'effort tranchant :


Tmax  176,23 KN

Tmax
u  
17623  0,15 MPa.
b  d 300  400

  
ad  min 0,2 fc28 , 5 MPa  3,33 MPa  (Fissuration peu nuisible)
 b 

u  ad Condition vérifiée.

c. Calcul des armatures transversales :


 Diamètre des armatures transversales :
Selon le B.A.E.L 91 [2]
 h
  min ,Q b 
 ,
t  
35 Lmin
10 

  min 
40 35 
, 1,60 ,  1,14 cm. On prend   8 mm.

 
 

t t
35 10 

Espacement des armatures transversales :


Selon le R.P.A 99 [3]

En zone nodale :
h 
S  min ; 12 Q 

t  L 
4 

 40 
S  min ; 12 1,42  10 cm. On prend S  10 cm.

 
t t
4
En zone courante :
h 40
S    20 cm. On prend S  15 cm.
143
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux
t t
2 2

144
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Section des armatures transversales :


Selon le R.P.A 99 [3]

At  0,003 St b At  0,00315 30  1,35 cm2

On prend At  48  2,01 cm2

 Vérification des espacements :


Selon le B.A.E.L 91

S t1  min0,9 d , 40 cm B.A.E.L 91 [A.5.1,22]

At  0,9 fe B.A.E.L 91 [A.5.1,23]


St2 
b0   s  u  0,3 f t 28 

At  f e B.A.E.L 91 [A.5.1,22]
St3 
b0  0,4

 
S t 4  min S t 1 , S t 2 , S t 3  S t 4  min 40 ,17,60 , 20,10 17,60 cm.

St  min St RPA , St 4   St  15 cm  Condition vérifiée.

d. Recouvrement des barres longitudinales :


Pour une barre en acier à haute adhérence Fe400, nous pouvons prendre :

Lr  40

Lr  40 1,60  46 cm.

e. Ancrage des armatures tendues :


 Valeur limite de la contrainte d'adhérence pour l'ancrage des armatures :
s  0,6  s2  ftj

s  1,5 Barres à H. A courantes.

s  0,6  1,52  2,1  2,84 MPa.

Longueur de scellement droit :


1,6  400
  fe   56,33 cm.
Ls 
4  s 4  2,84

145
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

30 cm
4T16

CADRE 8 ETUN EPINGLE


40cm
2T14

4T16
Figure VI.10: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire
(en appuis)

VI.2.3. ÉTUDE DES VOILES DE CONTREVENTEMENT :


Les voiles sont des éléments destinés à résister aux efforts horizontaux tels que le vent et le séisme,
et aussi à équilibrer la structure vis à vis de la rotation autour de l'axe vertical passant par le centre
de torsion.

Les voiles seront calculés dans les deux directions horizontale et verticale à la flexion composée
sous un effort normal de compression (F) et un moment de flexion (M), tirés à partir des fichiers
résultats du RSA 2015 sous les combinaisons de calcul suivantes :

G  P  1,2 E
 Selon le R.P.A 99 [3] :
0,8 G  E

VI.2.3.1. FERRAILLAGE DU VOILE :


Le ferraillage se fera pour le panneau le plus défavorable suivant les deux directions.

 Verticalement :
F22 max  N  -8042,82 KN
M11
M11max  M  558,75KN  m

F22

F11
M 22

146
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Etapes de calcul
a)Ferraillage de sens vertical:

2 cm 2 cm
1- l’excentricié accidentelle e  max L  409  e  2cm
a  a
250 cm 250 cm

M
2- calcul e1   ea  e1  558,75  0,02  0,0895m
N 8042,82
3- longueur de flambement l f  0.7  h  l f  0,7  4,09  2,863m
l f  12
4- l’elencement    2,863  12    48,58  on doit vérifier que

a 0,20
15 15

  max 20
1 e    max8,95
  Le calcul sera même en flexion composé (F.C) en
 a

Prenant compte de l’excentricité « e2 »

3  lf 2  
 2  0,8  ea    2  0,8  0,0232  e2  0,00136
2
e2   e2  4
3 2,863
104  h 10  4,59

 e0  e1  e2  e0  0,0895  0,00136  e0  0,09086m

Calcul de sollicitations :
Mu  Nu  e0  Mu  8042,82  0,0895  719,83KN.m

Calcul de MuA
a 0,2
e0a  e0  (d  )  e0a  0,0908  (0,18  )  e0a  0,171m
2 2

MuA  Nu  e0a  M uA  8042,82  0,171  MuA  1375,32KN.m

  0,8 1 0,4  


h h

………………… h  a ; d  0,9 h
 
 

bc
d d 

147
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux


0,2  0,2 
bc  0,8  1  0,4    bc  0,49
0,18  0,18 

bu 
M uA
  1375,32 103 
  0,104
b  d  f bu 1,00  0,18 14,17
2 bu 2

 b c  bu  Section partiellement comprimée

 Calcul en flexion simple (F.S).


Mu 719,83
    18,34
Mser 0,65

lu  3440 49 fc28  3050104   lu  6,12

bu  0,104  lu  6,12  (A’=0 pas d’aciers comprimée)


fe
A 
M uA /   E fe 400 fe  400 MPa
S 
Z S s S 1
FS
cas accidentele


  1,25 1 1 2 bu    0,138 
Z  d  1 0,4   Z  0,17m

MuA  3  
A   A   48,14 10  10 4  A  7,07 cm2
FS
Z S  
 0,17  400 1ml 
FS


N  452,71103  4
AFC  AFS  u
 AFC  7.07    10
S  400 

 AFC  4,23 cm2  AFC  0

 Sections minimales
Selon le R.P.A 99 [3]:

Amin  0,0015.b.h

Amin  0,0015  S S  a  e Surface brute

Amin  0,0015 20100  Amin  3cm2

 Choix des armatures :

148
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

A  3T12  3,39 cm2

L’espacement : selon BAEL99 et RPA2003

Dans la zone courante : St  min1,50h;30cm  St  30cm  St  15cm

h
Dans la zone nodale : S t   St  20  St  10cm
2 2

 Horizontalement :

F11  N  916,64 KN

M 22 max  M  4,58 KN.

b) Ferraillage de sens horizontalement


2 cm 2 cm
1- l’excentricié accidentelle e  max L  409  e  2, cm
a  a
250 cm 250 cm

M
2- calcul e1   ea  e1  4,58  0,0212  0,0313m
N 916,64

3- longueur de flambement l f  0.7  h  l f  0,7  4,09  2,863m

l f  12
4- l’elencement    2,863  12    49,58  on doit vérifier que

a 0,20

15 15

  max 20
1 e    max2,02
  Le calcul sera même en flexion composé (F.C)
 a

En Prenant compte de l’excentricité « e2 »

3  lf 2
 
 2  0,8  ea   e2  3 42,863  2  0,8  0,0212  e2  0,0013m
2
e2 
104  h 10  4,59

 e0  e1  e2  e0  0,0313  0,0013  e0  0,0326m

Calcul de sollicitations :
M u  Nu  e0  M u  916,64  0,0326 14,79KN.m

Calcul de MuA

149
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

a 0,2
e0a  e0  (d  )  e0a  0,0326  (0,18  )  e0a  0,112m
2 2

M uA  Nu  e0a  M uA  916,64  0,112  M uA  51,01KN.m

  0,8 1 0,4  


h h

………………… h  a ; d  0,9 h
 
 

bc
d  d  

0,2 

0,2 

bc  0,8 1  0,4   bc  0,49
0,18  0,18 

bu  M uA
 bu  51,01103 
 0,111
b  d  f bu 1,00  0,18 14,17
2 2

 b c  bu  Section partiellement comprimée

Calcul en flexion simple (F.S).


Mu 14,17
   12,75
Mser 1,16

lu  3440 49 fc28  3050104   lu  4,20

bu  0,111  lu  4,20  (A’=0 pas d’aciers comprimée


fe
A 
M uA /   E fe 400 fe  400 MPa
S 
Z S s S 1
FS
cas accidentele


  1,25 1 1 2 bu    0,147 
Z  d  1 0,4   Z  0,169m

 98,59 10 3  4 2
AFS   10
 A  15,60 cm
0,169  400 1ml
 

N  916,64 103  4
AFC  AFS  u
 AFC  15,60    10
S  400 

 AFC  7,31 cm2

 Sections minimales

150
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux
Selon le R.P.A 99 [3]:

151
Chapitre IV : Eléments Non Structuraux

Amin  0,0015.b.h

Amin  0,0015  S S  a  e Surface brute

Amin  0,0015 20100  Amin  3cm2

 Choix des armatures :

A  5T12  5,65 cm2

L’espacement : selon BAEL99 et RPA2003

Dans la zone courante : St  min1,50h;30cm  St  30cm  St  15cm

h
Dans la zone nodale : S t   St  20  St  10cm
2 2

4épingles T12

T12

T12/ml

5T12/m
5T12/m

Épingle/m²

T12/ml

Figure VI.11: schéma de ferraillage

150
Chapitre VII :
ETUDE DE
L’INFRASTRUCTURE
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Introduction:
Ce chapitre consiste à étudier les voiles de notre bâtiment (les voiles périphérique) et les
semelles..
1. Etude des voiles périphérique :

Il sera prévu un voile périphérique continu entre le niveau des fondations (radier) et le
niveau du plancher de sous-sol à fin d’assurer un bon chaînage du bâtiment.
1.1 Caractéristiques du voile:

Ce voile doit avoir les caractéristiques géométriques suivantes :


 Les armatures sont constituées des deux nappes.
 Le pourcentage minimum des armatures est 0,1% dans les deux sens horizontal et
vertical.

 
Le poids spécifique apparent du sol est   20KN / m3 
 L’angle du frottement du sol   35 o

 La hauteur d’ancrage est h0  3,25m


 
 Le coefficient de poussée de terre est K P  1  sin  KP  0,27
1  sin

1.1 Calcul de la force de poussée sur le mur :

Le voile périphérique est sollicite par la poussée des terres. Le calcul du voile périphérique
se ramène au calcul d’un panneau de la dalle encastré à ses quatre cotés (les poutres, les
poteaux et la longrine) soumise à la poussée des terres
h0  H  hPP  h0  3.70  0.45  h0  3.32m

151
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

e=25cm

Lx
Lx=3.32m
Fp

Ly =4.85m Ly

Figure VII.1. schéma du voile périphérique.

1.1.1Calcul la force de la poussée de terre :

 F   0,27 17  3.322 



1 1
F   K    h 2   FP  25.29KN / m
0 P
P P 2
2
a. Evaluation des charges :  
 ELU : Qu  1,35 FP  Qu 1,35 25.29  Qu  34.14KN / m

 ELS : Qs  FP  Qs  25.29KN / m


b. Détermination des sollicitations :
 Moment statique :
L
  x  
3.32
Ly 4.85

   0.68  0,4  La dalle porte dans deux sens.


 ELU :
x  0.074
  0.68 
 y  0.375
  .Q .L2   0,07434.14 3.32
2
M M
ux x u x ux

 Mux  27.84KN.m
Muy  y .Mux  M uy  10.44KN.m

 ELS :
M   .Q .L2   0,074 25.293 3.32
2
M
sx x s x sx

152
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

 M sx  20.62KN.m
Msy  y .Msx  M uy  7.73KN.m

0,5M0x

0.75M0x

0,5M0x 0.75M0y 0,5M0y


0,5M0y

Figure VII.2. schéma statique du voile périphérique.

Les résultats de calcul sont illustrés dans le tableau suivant :


XX YY
Sens
Travée Appuis Travée Appuis

Moment ELU 20.90 13.83 7.83 5.22


(KNm) ELS 15.46 10.31 5.79 3.86
Tableau VII.1.sollicitations maximales des moments

2. Calcul de ferraillage :
2.1.Section minimale des armatures :
Condition de non fragilité :
ft 28 2,1
min  0,23.b.d.  min  0,2310018
fe 400

 min  2.17cm 2
 Selon le RPA.99 modifie 2003 :
RPA  0,1%b  e  RPA  0,001100 20

 RPA  2.5cm 2

153
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Les résultats de calcul dans le tableau suivant :

XX YY
Sens
Travée Appuis Travée Appuis

Mu KN.m 20.90 13.83 7.83 5.22

 0.04 0.03 0.016 0.011

 0.05 0.038 0,02 0,014

Z 0.43 0,44 0.44 0,44


 
s cm2
1.36 0.89 0.47 0.35
min cm 2
2.17 2.17 2.17 2.17
RPA cm 2
2.5 2.5 2.5 2.5

Choix 5T12 5T12 5T12 5T12

Espacementcm 15 15 15 15
 
s cm2
5,65 5,65 5,65 5.65

Tableau VII.2.) calcul de ferraillage du voile.


3.1. Vérification a L’ELS :
La vérification consiste à limitée les contraintes dans le béton et dans les aciers tendus.
Les contraintes de service ne doivent pas dépasser les limites suivantes :

 Pour le béton  bc   bc  0,6 f c28


Mu
Ou bien    1  c 28 avec  
f
2 100 M ser

 Pour l’acier aucune limitation des contraintes, lorsque les fissurations considérants
comme peu préjudiciable.
 Vérification de contrainte du béton :
En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :

154
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Mu
 1  fc 28 Avec :  
  2  100 M ser

Mser(KN.m) Mu(KN.m)     1 f c 28 Observation



2 100
1.35 0,05
Sens Travées 15.46 20.90 0,425 CV

XX
Appuis 10.31 13.83 1.35 0.038 0,425 CV

Travées 5.79 7.83 1.35 0,02 0,425 CV


Sens
YY Appuis 3.86 5.22 1.35 0,014 0,425 CV

Tableau VII.3.) vérification de la contrainte de voile périphérique pour le béton à l’ELS


Donc les armatures calculées à ELU sont maintenues.
 1
La condition (    f c 28 ) est vérifié donc :   
bc bc
2 100
4. Vérification d’effort tranchant :
La fissuration peu préjudiciable donc :
 Contrainte tangente :
T
  u
u
b.d
 Contrainte tangente limite :
 f 
  min ,2. c 28 ;5MPa    3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.
0
 
b
u u
 

 Effort tranchant :

T 
QuLx

1
 T 
34.14 3.32

1 ……………(IV-1)
x 2  x
1  2 1
0,66
2 2
 Tx  42.61KN

T 
Qu Lx  T  37.78KN
y y
3

155
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Sens Lm d cm Tmax KN  u MPa  u MPa  u   u MPa


XX 3.32 18 42.61 2,36 3.33 CV

YY 4.85 18 37.78 2,09 3.33 CV

Tableau VII.4. Vérification d’effort tranchant


5. Schéma de ferraillage :

Sens XX et YY

En appuis En travées

5T12
5T12

Figure VII.3. le ferraillage du voile périphérique.

2 Etude des fondations :


Introduction :
Les fondations sont des ouvrages qui servent à transmettre au sol support les charges
provenant de la superstructure à savoir :
Le poids propre ou charges permanentes, les surcharges d’exploitations , les surcharges
climatiques et sismiques .

Choix du type de fondation :


Le choix du type de fondation dépend de :
- Type d’ouvrage à construire ;
- La nature et l’homogénéité du bon sol ;

156
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

- La capacité portante du terrain de fondation ;


- La raison économique ;
- La facilité de réalisation.
 Pré dimensionnement:
Le pré dimensionnement des semelles est basé sur la formule suivante :
N
   sol
A.B
On a = a/b = A/B = 70/70 =1
Avec : (a, b) : les dimensions du poteau
(A, B) : les dimensions de la semelle isolées
N : effort normale a la semelle considérée
KN
: Contrainte du sol   2bar  200
m2
Il faut vérifier :
Semelle isolée de centre : Nu = 4263 ,84 KN

Nu 4263,84
B   4,617m
 sol 200

Donc : A=B= 5,00m


Notre bâtiment a une structure de grande hauteur avec une rigidité importante, elle
applique sur le sol d’assise des charges élevées, les semelles isolées ou continues deviennent
très larges donc elles se chevauchent. On doit donc, fonder le bâtiment sur une semelle unique
constituant un radier général.
Pour le radier il faut que le rapport entre la charge totale et la surface totale satisfaire a la
Nt  N
condition suivant :   sol  St  t
St  sol
1.1. Sollicitations :
Les sollicitations sont obtenues par les fichiers résultats de ROBOT 2010 :

Sens Sens XX Sens YY


M Ry Ny M Rx
Combinaison N x (KN) T x (KN) T y (KN)
(KN.m) (KN) (KN.m)

157
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

ELU 98236,23 -51,6 -0.81 98236,23 -68,31 -0.81


ELS 54713.03 -47,48 -0.67 54713.03 -59,61 -0.67
G+Q+E 119829.17 1617.62 6763,52 120745,65 1832,56 7146.37
0,8G ± Q 117 752,55 1801,20 6763,52 118061.10 1990.11 7542.87

Tableau VII-5 : les sollicitations des fondations.

Donc  St 
54713,03
200
 St  273.656m2

1.2. Prédimensionement :
L  4.85m
L : La plus grande longueur entre les poteaux.
Radier (Dalle) :
L
e  460  e  23cm
20
e 
20
On prend : e  45cm
Poutre de libage (nervure) :
L
h  460  h  46cm
h 
10 10
On prend : h  90cm et b  50cm
Il faut vérifier que :
N
   sol  200KN / m2
A
N : Effort normale de la structure à l’état limite de service N  Nser  Ps  Pp  Pr .

Ps : Poids de la semelle (radier).

Pp : Poids de la poutre de libage.

Pr : Poids du remblai.
A : La section de bâtiment A  359,66m2

158
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

On prend un débord de 1m de chaque côte et dans les deux directions qui nous donnent une
surface d’assise Aradier  398,61m2 .

Ps  A.h.b  Ps  398,61 0,45 25

 Ps  4484,36KN

Pp  b.h.L.b  Pp  0,50  0,90  4.60  25

 Pp  51,75kn

Pr   .Abat.b  Pp  17  359,66  0,50

 Pp  3057,11KN

Nser  54713.03KN
Donc : N  54713.03  4484,36  51,75  3057,11  N  62306.25KN
N
Alors :  
62306.25
     173.24KPa
A 359,66
  173.24KPa   sol  200KPa.......................................................................C.V
1.3. Condition de rigidité :
 4.E.I
L Le Tel que Le : La longueur élastique de la poutre est donnée par Le  4 .
2 K.b
K : Coefficient de raideur donnée par le rapport de sol K = 3×10 4 KN/m 3.
I : Inertie de la poutre.

E : Module d’élasticité du béton E  11000  3 fcj  32164,20MPa .

b : La largeur de la poutre.
L : La longueur maximale entre les poteaux.
b.h3 0,50 0,903
I  I   I  0.030375m4
12 12
4.E.I
Le  4  Le  3.68m
K.b

L  4.60m   L  5.77m...................................................................... C.V
2 e

1.4. Vérification au poinçonnement :

159
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

f
Il faut vérifier que : Pu  Pu  0,045.U c .h. c28
 b

Pu  4263,84KN 
h  0,90m 

U c  2.U  V 

U  V  a  h0  U  V  50 1,40  U  V 190cm 1,90m
Donc : Uc  2 1,90 1,90  Uc  7,60m
3
2510
Pu  0,045 7,60 0,80  Pu  4560KN
1,5

Pu  4263,84KN  Pu  4560KN......................................................................... C.V

1.5. Vérification de la stabilité :


A) Vérification des contraintes :
1,2  1,50 sol
 m  1,33 sol
M
Avec  1,2  Nt  .y ; 3. 1   2
m 
A I 4
 Centre de graviter (CDG) :
X 10.55m
Y 11.97m
I : Moment d’inertie de radier.

I X  29762.22m4

IY  32672.81m4

N t : Effort total.
Nt  N  Nr

Avec Nr  A.h.b  Nr  660.24 0,90 25  Nr 14855.40KN


N : Effort extrait des résultats de logiciel ROBOT 2010.
M  M r  V.ha

M r : Moment résultant. V : Effort tranchant.

160
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

h : Hauteur de sous-sol plus la hauteur d’encrage.


ha  3,70 1,00  ha  4,70m

Les sollicitations et les vérifications des contraintes sont données sous les tableaux (VII-2) et
(VII-3) suivants :
Sens XX :
Combinaison N x (KN) M y (KN.m) σ1 (KN/m2) σ2 (KN/m2) σm (KN/m2)
ELU 113091.63 55,407 77.90 361.40 148.77
ELS 54713.03 50,629 62.63 214.69 100,645
G+Q+E 134684,57 33405,164 210,7025
217,42 190,55
0,8G ± E 132607,95 33589,744 207,5875
214,35 187,3
Vérification des contraintes C.V C.V C.V
Tableau VII.7. : Vérification des contraintes suivant XX.

Sens YY :
Combinaison N y (KN) M x (KN.m) σ1 (KN/m2) σ2 (KN/m2) σm (KN/m2)
ELU 113091.63 72.11 169.89
169,91 169,86
ELS 69568.43 62.75 57.19
57,21 57,16
G+Q+E 134684,57 35420.49 410.92
417,41 391,46
0,8G ± E 132607,95 37441.59 196.63
203,49 176,06
Vérification des contraintes C.V C.V C.V
Tableau VII.7. :Vérification des contraintes suivant YY.

B) Vérification d’effort de sous pression :


Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de sous
pression hydrostatique on doit vérifier.
W  . .h.S Avec :
W : Poids total du bâtiment à la base du radier.
 : Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement   1,50

161
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure


 : Poids volumique de l’eau   10KN / m3 


h : Profondeur de l’infrastructure h  4,70m


S : La surface de radier S  660.24m2 
W  45702,3281 KN
. .h.S  1,5010 4,70 660,24  . .h.S  25394,1KN
W  46546,92 KN  . .h.S  25394,1KN.................................................................. C.V

1.6. Calcul de ferraillage de la semelle :


Le radier est assimilé à un plancher renversé sollicité par la réaction du sol qui résulte de
l’action du projet sur ce dernier et appuyer sur les poteaux qu’ils supportent.
A) Calcul du radier :
Le radier sera calculer pour une bonde de 1m.

 Evaluation des sollicitations :


N
q .1
S
N : L’effort total de la structure pour la combinaison la plus défavorable.

113091.631
Donc : qu   qu  313,93KN / m
360.24

qser  69568.43  qser 193,11KN / m


360.24


Lx
0,40    1  Le panneau porte dans les deux sens.
Ly

M x   x .q.L2x ; M y   y .M x
Lx 

.
Avec  x et  y coefficient dépend de  (coefficient de poisson) et   

L 
 y

Les résultats de calcul dans le tableau suivant :

162
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Sens XX Sens YY
ELU ELS ELU ELS
Mu M ser Mu M ser
Panneau  u s u s
KN.m KN.m KN.m KN.m
(I) m2
0,90 0,045 249,19 0.050 170,31 0.78 194,36 0.85 144,47
(4,20×4,70)
(II) m2
0,85 0,050 155,74 0.060 84,46 0.68 105,90 0.77 65,03
(2,70×3,15)
(III) m2
0,90 0,045 146,07 0.050 122,20 0.78 113.93 0.85 103,87
(3,75×4,10)
Tableau VII.8. : Les sollicitations des panneaux

Ferraillage du radier :
On prend le cas du panneau I (panneau de rive) :
 Sens XX :
Mu  249,19KN.m

M tu  0,75M u  Mtu 186,89KN.m

M au  0,50M u  M au 124,59KN.m

h  45cm ; d  40cm

o En travée :
Mtu 186,89KN.m

 
M tu
    0.071  lim  0,392  '  0
b.d 2 . fbu


  1,25 1  1  2     0,092
  1  0,4    0,96
M tu
 s   s  12,01cm2
.d. s

163
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

o En appuis : 

M au 124,59KN.m

  0,10  lim  0,392  '  0


  1,25 1  1  2     0,130
  1  0,4    0.944
M au
 s   s  8,16cm
2

.d. s
Sens YY :
M u 194,36KN.m ; Mtu 145,77KN.m ; M au  97,17KN.m

o En travée :
Mtu  145,77KN.m

 
M ty
    0,195  lim  0,392  '  0
b.d 2 . fbu


  1,25 1  1  2     0,273
  1  0,4    0,89
M tu
 s   s  12,77cm2
.d. s
o En appuis
M au  97,17KN.m

  0,06  lim  0,392  '  0


  1,25 1  1  2     0,121
  1  0,4    0,948
M au
 s   s  7,21cm2
.d. s
Les sections minimales :
ft 28
min  0,23.b.d.  min  4,83cm2
fe
Les résultats des autres panneaux sont illustrés dans le tableau ci-dessous :

164
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

Les panneaux I II III


M a (KN.m) 107,30 62,214 86,23
Appuis
A a (cm2) 8,16 4,53 6,31
Sens
XX M t (KN.m) 160,96 176,273 129,66
Travées
A t (cm2) 12,01 13,19 9,59

M a (KN.m) 95,5 62,214 86,23


Appuis
A a (cm2) 7,21 4,53 6,31
Sens
YY M t (KN.m) 162,34 176,273 129,66
Travées
A t (cm2) 12,77 13,19 9,59
A min 4.83 4.83 4.83

Tableau VII.9. : Section des aciers pour les panneaux


Remarque :
Pour assurer la continuité de radier on prend le grand ferraillage pour les deux directions et en
tous les panneaux.
 Choix d’armature :
5T16  s  10,05cm2 (en appuis et en travée pour les deux nappes).

 Calcul d’espacement selon le BAEL.99 :


St  min3h;33cm  St  33cm

On prend St  20cm pour les deux nappes et suivant les deux directions.
 Vérification à ELS : (fissuration peu préjudiciable)
La section étant soumise à un moment M ser la contrainte à une distance (x) de l’axe neutre
est :

  x   M ser .x
I

On pose K  M ser et on a :
I
 La contrainte maximale dans le béton comprimé x  y :  bc  K.y

On vérifier  bc  K.y   bc  0,60 fc28  15MPa


 Position de l’axe neutre :

165
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

  
'
b d.  d'
. '


s  1
y  15. s  1  Avec s'  0 .
s s

b  7,5.s   s   
' 2

10,05  10040 10,05  
   y  9,57cm
y  15  
 1 
1
100  7,5  10,052 

 Inertie I  :


 15  s  d  y   's d  d   Avec
3
b.y ' 2
I
2
' s  0
3
100  9,57 
 
3

I   15  10,05  40  9,57  I  168807,80cm 4


2

3
M ser 170,31KN.m (Cas plus défavorable).

 bc  170,3110 8 0,0957
3
  bc  9.65MPa
168807,8010

bc  9.65MPa  bc 15MPa........................................................................C.V


 Pour l’acier aucune limitation car fissuration est peu préjudiciable.
 Vérification d’effort tranchant :
Tmax
Contrainte tangente :  u 
b.d
 f c 28 
Contrainte limite :  min 0,2 ;5MPa    3,33MPa
u    u
b 

d cm Tmax KN   u MPa u MPa



Sens uu
XX 40 389.32 0,92 3,33 C.V
YY 40 233.47 0.48 3,33 C.V

TableauVII.10. : Vérification d’effort tranchant

REMARQUE :
Pour des raisons constructives il faut ajouter des chaises entre les deux nappes, dans le
but de supporter la nappe supérieure par rappeur à la nappe inferieure. Les chaises sont
des armatures sous forme bateau.

166
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

B) calcul de débord :
Le débord est considéré comme une console encastrée, d’une longueur d  1m et
d’épaisseur h  45cm

1m

Figure VII-4 : schéma statique de débord

 Sollicitation maximale :
q .L2
M  u
 M u 156,96KN.m
u
2
q .L2
M ser  ser
 M ser  96,5KN.m
2
 Calcul de ferraillage :
u  0,033  lim  0,392
  0,047 ;   0,981
s  13,94cm2

 Armatures de répartitions A r :
s
   r  13,94  r  3,48cm2
r
4 4
 Section minimale :
f c28
min  0,23.b.d.  min  4,83cm 2
fe

 Choix d’armature :
Le ferraillage sera calcul pour une bonde de 1m.
On prend : 5T16  s  10,05cm2 Pour les armatures longitudinales et de

répartitions.
 Vérification à ELS :
 Calcul des contraintes : (fissuration peu préjudiciable).
167
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

  x   M ser .x
I

On prend : K  M ser
I

 bc  K.y Il faut que :  bc   bc  15MPa


y  9,57cm ; I  168807,80cm 4

M ser
Donc : bc  .y   bc  3,54MPA
I

bc  3,54MPa  bc 15MPa..............................................................................C.V


 Vérification d’effort tranchant :

Contrainte tangente :  u  Tmax


b.d
 f c 28 
Contrainte limite :  min 0,2 ;5MPa    3,33MPa
u   u
 b 
Tmax  qu .L  Tmax  313,821  Tmax  371,65KN

156.96103   u  0,39MPa
u  1 0,40

 u  0,39MPa   u  3,33MPa.....................................................................................C.V
C) Calcul de la poutre de libage (nervure) :
 Sollicitation de la nervure :
La nervure comme le cas des poutres dans les dalles sont supportées une charge sous
forme trapèze pour Ly (la grande portée) et triangle pour Lx (la petite portée).Pour
notre cas on prend la poutre la plus sollicité.
Pu .L2y   2  313,93 4.702  0,952 
M 0u   1    M 0u   1 
   
8  3  8  3 
   
M  
 M 0u  606,06KN.m
 
P .L  1  2  M 0ser 193,11 4.70  0,952 
2 2
0ser  ser   
 1
y

8  3  8


168
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

M 0ser  372,81N.m  3 

169
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure




En travées : 
M tu  0,75M ou  Mtu  324,2KN.m

M sert  0,75M 0ser  M sert  260,96KN.m

 En appuis :
M au  0,50M 0u  M au  303KN.m

M sera  0,50M 0ser  M sera 186,40KN.m

 Ferraillage de la poutre :
 En travées :
Mtu  324,2KN.m ; h  0,90m ; b  0,50m

d  0,9.h  d  0,81m

M tu 324,2103
   
b.d 2 . f bu 0,50 0,812 14,17

    0,069  lim  0,392 


'
s 0 

  1,25 1  1  2     0,89
  1  0,4    0,64

M tu
 s   s 16,61cm
2

.d. s
 En appuis :
M au  303KN.m

  0,056  lim  0,392  '


s
0 



  1,25 1  1  2     1,17
  1 M0,4     0,53
 s  au
 s  10,85cm2
.d. s

 La section minimale :
f c28
min  0,23.b.d.  min  4,35cm2
fe

170
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

sa  min Donc on prend a  sa 10,85cm 2

st  min Donc on prend t  st 16,61cm 2

 Choix d’armatures : 
o En travées : 4T16 + t 12,06  6,16
4T14 
t 18,22cm 2

a  8,04cm2  3,08cm 2
o En appuis : 4T16
+2T14  a  11,12cm 2


REMARQUE : dans le cas où la hauteur de la poutre ha  2(80  0,1 fe )  90  80cm
il faut ajouter les armatures de peau parallèle à l’axe neutre, leur section d’au moins de
3cm²/m de longueur de paroi perpendiculaire à leur direction. Donc on prend 2T14.
 Vérification à ELS :
M ser
  x   M ser .x ; K ;  bc  K.y
I I
 s  
y  x  15. 1  bd. s  
1

 



b  7,5. s  



 
3
15  s  d  y 
b.y
I
2

3
Vu que la fissuration est peu préjudiciable on à :
 Aucune limitation des contraintes pour l’acier.

 La contrainte du béton  bc   bc  15MPa

M ser s y K  bc
I
Cas  bc  15MPa
KN.m cm 2  cm cm 4 KN / m  MPa
3

Travées 159,96 18,22 23,11 8967195055 146266,44 3,38 C.V


Appuis 87,44 14.20 24.75 729224.8 28245.06 2.96 C.V

Tableau VII.11. : Vérification des contraintes à l’ELS.

170
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

 Vérification d’effort tranchant :

Contrainte tangente :  u  Tmax


b.d
 f 
Contrainte limite :  min 0,2 c 28 ;5MPa    3,33MPa
u    u
 b 
Tmax  Vu  313,93KN

313,93103   u  0,45MPa
 u  0,50 0,72

 u  0,45MPa   u  3,33MPa.....................................................................................C.V
 Calcul des armatures transversales :
 Diamètre des armatures transversales selon le BAEL.99 :
  min ; b 
h
t min ;   t  min25.71;14;50mm .
10 
t
 35
On prend : t  10mm

 L’espacement : 
St  min0,9d;40cm  St  min72.9;40cm

On prend : St  15cm
Selon BAEL.99 : S  min ;12 
h  90 
 S  min ;121,4  16,8cm

 

t l
4  t  

4
On prend : St  15cm
  0,3 f tj  b .S
 u
On a : t   0,30 f tj    u
b .S  f 
 f e
t 0 t

0,9. e  0,9. 


0 t

 s   s 
 t  2,69cm 2

On prend : 4T10  t  3,14cm


2 
Selon RPA.2003 : min  0,003.St .b  min  0,003 15  50

 min  2,25cm 2

Donc la section t  3,14cm2 (4T10) intervient.

171
CHAPITRE VII: Etude d’infrastructure

 Recouvrement des barres longitudinales :


Lr  50  Lr  501,40

 Lr  70cm

 Ancrage des armatures tendues :


  0,60. 2 . f (  1,50 Barre à haute adhérence courante).
s s tj s

 s  0,60  1,502  2,1   s  2,84MPa


 Longueur de scellement droit :

. f e  Ls  1,40 470
Ls 
4. s 4 2,84

 Ls  57,92cm .

172
Conclusion générale

En conclusion nous avons choisis le projet dénommé « étude d’une tour R+12 avec

deux sous-sol » comme projet de fin d’études dans le but d’améliorer et d’enrichir nos

connaissances dans le domaine de techniques d’ingénieur en génie civil.

L’étude sera basée sur les règles de calcul et de conception comme le règlement

parasismique algérienne (RPA99 version 2003), le béton armé aux états limites (BAEL91

modifier 99), ces dernières qui donnent des bonnes idées ainsi que la réflexion de conception

sur le plan théorique et pratique ; l’utilisation d’outil informatique à l’aide des logiciels tel que

le ROBOT pour modéliser la structure et voir leur comportement sous l’effet des

sollicitations courantes et accidentelles avec l’interprétation des résultats, l’Auto CAD pour

dessiner les plans architecturales et de génie civil.

L’ingénieur en génie civil n’est pas un calculateur seulement, mais il faut proposer des

solutions raisonnables et efficaces sur le terrain ; d’une manière générale une conception

justifiée doit prendre en compte premièrement la sécurité pour éviter carrément les dégâts

humain et matériel, sans oublier l’économie et le temps d’exécution.

Finalement nous espérons que ce mémoire enrichira nos connaissances sur le plan

théorique et pratique en génie civil, un guide pour ce qui s’intéresse de près ou de loin au

métier de l’ingénieur en génie civil.


Bibliographie
Les livres:

 Calcul des Ouvrages en béton armé -M. BELAZOUGUI-


*office des publications universitaires 1991 ;
 Cours de béton armé BAEL91-Jean- pierre MOUGIN-
*EYROLLES 1992*;
 Pratiques du BAEL91-Jean PERCHAT et Jean ROUX-
*3eme édition 99*;
 Guide pour la rédaction des mémoires fin d’études ;
*Mémoire R+12 + 2 sous-sols 2015/2016

Les Règlements

 D.T.R.B.C-2.48 Règles parasismiques algériennes « RPA99 » ;


 Règles Parasismiques Algériennes RPA 99
 D.T.R.B.C-2.2 Charges permanentes et charges d’exploitation ;
 Règle de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA 93.

 Règle BAEL91 modifié 99(Béton armé aux états limite).


 CBA 93 : Règles de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé.

Les mémoires de fin d’étude :

 Etude d’une tour (R+10) en béton à usage d’habitation, Saida 2010.

 Etude d’une tour (2Sous-sol+ R+12) en béton à usage d'habitation, saida 2016.
Outils informatiques
* Logiciel AUTOCAD 2010
* Robot Structural Analysis Professional 2009
* Exel
* Word

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