Cours Mecanique Quantique Important
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A Amena, Mohamed et Dhouha
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Sommaire
Avant-propos 10
1 Origines de la physique quantique 19
1 Rayonnement du corps noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
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2 Effet photoélectrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3 Spectres atomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Retour
4 Limite de validité de la physique classique . . . . . . . . . . . 50
5 Systèmes d’unités de la physique quantique . . . . . . . . . . 54
Plein écran Exercices et Problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
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2 Dualité onde-corpuscule 77
1 Cas de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
2 Cas de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
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5
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3 Le paquet d’ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
4 Vitesse de phase et vitesse de groupe . . . . . . . . . . . . . 117
5 Relations d’incertitude de Heisenberg . . . . . . . . . . . . . . 124
Exercices et Problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
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3 Particule dans un potentiel stationnaire 151
1 Résolution de l’équation de Schrödinger . . . . . . . . . . . . 153
Sommaire
2 Analogie optique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
3 Marche de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
4 Barrière de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
5 Puits de potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
Exercices et Problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
Bibliographie 964
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Index 971
Sommaire
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Avant-propos
Sommaire
Cet ouvrage résulte d’une pratique de l’enseignement de la mécanique
quantique de vingt-cinq ans effectuée dans diverses institutions universitaires
et pour divers niveaux à Paris et surtout à Tunis.
Durant cette période, j’ai rédigé à l’intention des étudiants de multiples
cours polycopiés mais l’idée ne m’était jamais venue d’écrire un livre, tellement
l’ouvrage de Claude Cohen-Tannoudji (Prix Nobel de Physique), Bernard Diu
Page 10 de 978
et Franck Laloë est complet, riche et d’actualité malgré ses trente ans.
C’est en fait sous l’insistance de mes étudiants de thèse que je me suis
Retour laissé tenter pour entreprendre cette aventure, dont la seule ambition est de
mettre à la disposition des étudiants un ouvrage accessible qui les aidera à
Plein écran se familiariser avec la physique quantique et ses multiples applications dans
divers domaines de la connaissance scientifique.
Fermer Cette physique qui est née, il y a un siècle pour pallier les insuffisances
de la physique classique, a provoqué un bouleversement intellectuel et phi-
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losophique étonnant car elle a, d’une part aboli le concept jusque lors inatta-
Avant-propos 11
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quable de la continuité de l’énergie, et d’autre part, introduit un indéterminisme
qui choque le sens commun et qui propose une nouvelle façon de penser et
d’appréhender les lois de la nature.
On érigeait, en effet, en principe la discontinuité de l’espace car les objets
Page de titre
sont séparés les uns des autres, tout se termine quelque part, les molécules,
les atomes, ne s’interpénètrent pas, il y a des limites bien nettes entre eux,
seul est continu le vide dans lequel ils flottent. Mais on ne disposait d’aucune
Sommaire
notion similaire sur la divisibilité de l’énergie : une pierre ne tomberait jamais
en un mouvement saccadé, le soleil n’éclairerait pas par flambées, ...
Pourtant la hardiesse de Max Planck l’amena, pour expliquer les lois du
rayonnement, à s’écarter de ce concept de continuité et à discrétiser l’énergie
en énonçant, le 14 décembre 1900, que les échanges d’énergie entre matière
et rayonnement ne se font pas de façon continue mais par quantités discrètes
Page 11 de 978 et indivisibles appelées quanta.
Le succès fut fulgurant mais le laissa sceptique car sa formulation refusait
Retour de se laisser déduire des lois classiques. Il a fallu attendre Albert Einstein qui
interpréta en 1904, l’effet photoélectrique en notant que la loi de Planck pou-
Plein écran
vait être comprise et précisée en considérant que le champ électromagnétique
consiste en de véritables corpuscules d’énergie lumineuse : les quanta de
lumière ou photons. Compton vint compléter en 1921, cette description en
Fermer
attribuant un caractère corpusculaire au photon, qui devient donc doté non
seulement d’une énergie mais aussi d’une impulsion à l’image d’une boule de
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billard en mouvement.
Avant-propos 12
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Cette dualité onde-corpuscule découverte pour le photon a été magistrale-
ment démontrée en 1926 par Louis de Broglie pour les particules matérielles
et vérifiée expérimentalement en 1927 par Davisson et Germer. Elle est à la
base du développement de la mécanique quantique où particules et photons
Page de titre
sont décrits par une fonction d’onde qui contient toutes les informations rela-
tives au système qu’ils constituent.
Cette fonction est l’essence de la vision probabiliste de la mécanique
Sommaire
quantique, vision qui s’est affirmée par la formulation en 1927 du principe
d’incertitude de Heisenberg qui stipule qu’il n’est pas possible de mesurer
simultanément la position et l’impulsion d’une particule avec précision. La
notion de trajectoire perd ainsi son sens en mécanique quantique au profit de
la notion d’état quantique, état qui est perturbé par la mesure des grandeurs
associées au système et qui est aussi de nature probabiliste.
Page 12 de 978 Cet indéterminisme propre à la mécanique quantique a intrigué beaucoup
de ses fondateurs, dont Einstein lui-même qui, refusant d’admettre, devant
Retour l’harmonie de la création et la cohérence de l’Univers, que “Dieu joue aux
dés”, jugeait que les probabilités de la mécanique quantique devaient pouvoir
Plein écran
se déduire d’une théorie plus fondamentale et plus complète. Cette nouvelle
théorie formulée entre 1925 et 1927 par les Allemands Max Bohr, Werner Hei-
senberg, Pascual Jordan, les Autrichiens Wolfgang Pauli et Erwin Schrödinger
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et par le Britannique Paul Dirac, a conduit en 1927 à l’interprétation connue
sous le nom d’interprétation de l’Ecole de Copenhague. Interprétation harmo-
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nieuse où l’on renonçait à l’idéal d’une description à la fois spatio-temporelle
Avant-propos 13
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et causale des phénomènes au profit d’un indéterminisme régi par des postu-
lats, mais dont les conséquences ont accéléré les succès dans la quête des
lois régissant l’harmonie et l’équilibre de la nature.
Construite pour expliquer les lois du rayonnement, la théorie quantique a
Page de titre
débouché sur une interprétation complète de la structure de la matière et de
l’univers. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, elle ne cesse d’étendre son
rayon d’action, elle rend compte aussi bien des états ultimes de la matière :
Sommaire
molécule, atome, noyau, particules élémentaires, quark, mais permet aussi de
comprendre certains états et processus cosmiques telles que la formation et
l’évolution des étoiles.
Son formalisme relativiste (théorie quantique des champs et électro-
dynamique quantique) enregistre de jour en jour des succès spectaculaires
et l’espoir est permis de déboucher sur une théorie unifiée des interactions
Page 13 de 978 fondamentales qui permettent d’avoir une vue détaillée sur l’origine et la
création de l’univers.
Retour Par sa puissance prédictive, la physique quantique ne cesse également
de permettre la découverte de nouveaux effets qui révolutionnent la techno-
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logie et qui sont d’un grand impact sur notre vécu quotidien ; c’est le cas du
transistor (1948), du laser (1960) des microprocesseurs (1971), de la micro-
scopie à effet Tunnel (1981), des nanotechnologies (1990) et dernièrement
Fermer
des ordinateurs quantiques qui sont en cours de développement.
Enfin sur le plan épistémologique, la physique quantique a provoqué un
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véritable séisme intellectuel et continue à heurter certains rationalismes par
Avant-propos 14
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le nouveau mode de raisonnement qu’elle impose et la nouvelle intuition
qu’elle façonne, raisonnement qui tranche avec la déduction et l’induction
habituelles des sciences et qui insuffle une certaine liberté de la pensée
et de l’appréhension et un apprentissage de l’humilité, valeurs tant utiles et
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indispensables à ceux qui s’adonnent à l’exercice de la science.
******************
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Habib Bouchriha
Octobre 2002
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Remerciements 17
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Remerciements
Page de titre Je suis reconnaissant à mes étudiants de thèse qui m’ont encouragé à
rédiger cet ouvrage. Sans leur concours, ce projet n’aurait pu voir le jour.
Sommaire Pendant toute une année, ils se sont chargés de la frappe et de la composition
avec une patience infinie et un soin exemplaire.
La palme d’or revient sans conteste à Dhouha Gamra et à Afef Ben
Othman qui ont supervisé le projet, assemblé les différentes parties, dessiné
les figures, effectué la mise en page et veillé à la cohérence de la présentation.
Leur affection filiale et leur encouragement de tous les jours ont eu raison de
mon inertie et de mon défaitisme. Je ne saurai trouver les termes expressifs
Page 17 de 978
pour les remercier pour tout ce qu’elles ont donné.
Nadia Boutabba, Noura Loussaı̈ef, Saı̈d Ridène, Tarek Barhoumi, Olfa
Retour
Boukari et Ferid Meraı̈ ont été pour beaucoup dans la réalisation de ce
projet. Ils ont excellé dans le traitement de texte avec une gentillesse et une
Plein écran disponibilité qui m’ont confondu. Ma dette envers eux reste entière tout comme
le sont mon estime et ma considération.
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Lotfi Hassine a tracé numériquement certains graphes du texte, je le
remercie pour son aide et pour son amitié de tous les jours.
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Remerciements 18
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Cet ouvrage doit beaucoup aux étudiants des vingt-cinq promotions que
j’ai vues passer à la Faculté des Sciences de Tunis. J’en garde un souvenir
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ému. L’intérêt qu’ils ont toujours manifesté à la mécanique quantique a ren-
forcé davantage mes convictions dans le bien-fondé de cette partie séduisante
de la physique. Beaucoup de ces étudiants, qui se reconnaı̂tront, sont aujour-
Retour
d’hui de brillants collègues à l’université tunisienne.
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Page de titre
Chapitre 1
Sommaire
Page 19 de 978
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Rayonnement du corps noir 20
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A la fin du dix-neuvième siècle, les diverses branches de la physique
s’intégraient dans un édifice cohérent basé sur l’étude de deux types d’objets
distincts, la matière et le rayonnement :
- La matière est faite de corpuscules parfaitement localisables dont le
Page de titre
mouvement peut être décrit par la mécanique rationnelle de Newton. Les
grandeurs physiques associées à ces corpuscules s’expriment en fonction des
composantes de la position et de l’impulsion qui sont les variables dynamiques
Sommaire
fondamentales.
- Le rayonnement est gouverné par les lois de l’électromagnétisme de
Maxwell. Ses variables dynamiques sont les composantes en chaque point
de l’espace des champs électrique et magnétique.
Le succès de la physique était à cette époque impressionnant et tous
les phénomènes connus trouvaient leur explication dans le cadre de ce
Page 20 de 978 programme classique.
A l’aube du vingtième siècle et avec l’essor des progrès technologiques,
Retour les physiciens se trouvèrent tout à coup confrontés à des phénomènes nou-
veaux pour lesquels les prévisions de la théorie classique sont en désaccord
Plein écran
flagrant avec l’expérience. Il fallait donc jeter les bases d’une nouvelle théorie
susceptible de pallier les insuffisances de la conception classique.
Les phénomènes qui furent sans doute historiquement à l’origine de la
Fermer
naissance de la nouvelle théorie sont le rayonnement du corps noir, l’effet
photoélectrique et les spectres atomiques.
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1. RAYONNEMENT DU CORPS NOIR 21
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1. Rayonnement du corps noir
1.1. Définition
Un corps noir est un corps qui absorbe intégralement tout rayonnement
Page de titre
frappant sa surface. Une réalisation satisfaisante consiste à aménager un trou
dans une enceinte fermée dont le revêtement intérieur absorbe et diffuse la
Sommaire
lumière qu’il reçoit : un rayon lumineux atteignant la surface, pénètre dans
l’enceinte et y subit une suite de réflexions plus ou moins diffusantes telles
qu’une très faible fraction de l’énergie lumineuse incidente puisse ressortir
vers l’extérieur, le corps noir se comporte donc comme un absorbant parfait
(fig. 1.1).
Page 21 de 978
Retour
Plein écran
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λM T = C0 = 0.2898 cm.K (1.1)
Page 22 de 978
Retour
Plein écran
Fermer Figure 1.2 : Densité d’énergie rayonnée par le corps noir pour différentes températures
(a) en fonction de la fréquence, (b) en fonction de la longueur d’onde
Quitter
Rayonnement du corps noir 23
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Pour expliquer ces résultats, Rayleigh et Jeans, utilisant la théorie
électromagnétique et la mécanique statistique, proposèrent que “le champ
électromagnétique rayonné est dû à un ensemble dénombrable d’oscillateurs
harmoniques linéaires qui vibrent”.
Page de titre
La densité d’énergie rayonnée est alors donnée par :
8πν 2
ρ(ν) = (1.3)
c3
0
∞
Ee−E/kT dE
Page 23 de 978
E(ν, T ) = 0 = kT (1.4)
∞
e−E/kT dE
Retour
On aboutit ainsi à la loi de Rayleigh-Jeans :
8π
Plein écran Iν (ν, T ) = 3
kTν 2 (1.5)
c
Fermer
Cette loi est quadratique en ν et n’est en accord avec l’expérience que pour
les faibles fréquences (fig. 1.3). En outre elle est inacceptable physiquement
car l’intégrale de Iν (ν, T ) par rapport à ν diverge, ce qui conduirait à une
Quitter
énergie rayonnée infinie, c’est “la catastrophe de l’ultraviolet”.
Rayonnement du corps noir 24
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Sommaire
Page 24 de 978
Figure 1.3 : Catastrophe de l’ultraviolet
Retour
ε
en posant = x, cette expression devient :
kT
∞
n e−nx
Page 25 de 978
ε
E(ν, T ) = n=0
∞ (1.7)
Retour
e−nx
n=0
Plein écran Le dénominateur n’est autre que la limite d’une progression géométrique de
raison e−x :
Fermer
∞ 1 − e−nx 1
e−nx = 1 + e−x + e−2x + · · · = limn→∞ ( )=
n=0 1−e −x 1 − e−x
Quitter (1.8)
Rayonnement du corps noir 26
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quant au numérateur, pour le calculer il suffit de remarquer que :
d −nx
ne−nx = − (e ) (1.9)
dx
Page de titre La série étant convergente, on a :
∞ d 1 e−x
Sommaire n e−nx = − ( ) = (1.10)
n=0 dx 1 − e−x (1 − e−x )2
de sorte que
ε e−x ε ε
E(ν, T ) = = = (1.11)
1 − e−x ex − 1 e( kT ) − 1
ε
Page 26 de 978
et
8πν 2 ε
Retour
Iν (ν, T ) = (1.12)
c e( kT ) − 1
3 ε
Plein écran
Pour que cette relation soit en accord avec l’expérience c’est à dire pour
que l’on ait limν→∞ Iν (ν, T ) = 0, il faut que ε soit une fonction croissante de
Fermer ν . Planck a posé ε = hν où h est une nouvelle constante universelle appelée
“constante de Planck”. Il s’ensuit alors que :
Quitter
Rayonnement du corps noir 27
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“Les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement se font par
quantités discrètes et indivisibles d’énergie hν appelées quanta.”
Quanta étant le pluriel latin de quantum, qui signifie “quantité.”
Page de titre
La loi de Planck s’écrit alors dans toute sa gloire sous la forme :
8πν 2 hν
Iν (ν, T ) = (1.13)
Sommaire
c3 e( kT ) − 1
hν
2πc2 h 1
Iλ (λ, T ) = 5
( hc ) (1.16)
λ e λkT − 1
Cette expression est représentée par la courbe en traits pleins de la
figure 1.4 et elle est en accord parfait avec l’expérience.
Page 28 de 978
Retour
Plein écran
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Rayonnement du corps noir 29
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Figure 1.4 : Confrontation des théories classique et quantique
du rayonnement du corps noir avec l’expérience
2π 5 k 4
où σ = = 5.67 × 10−8 S.I
15c2 h3
Cette loi est connue sous le nom de “loi de Stefan” et σ est la constante
de Stefan.
Page 29 de 978
Retour
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2. EFFET PHOTOÉLECTRIQUE 30
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2. Effet photoélectrique
2.1. Faits expérimentaux
Au début du siècle, il était expérimentalement connu que lorsque de
Page de titre
la lumière (visible ou ultraviolette) tombe sur une surface métallique, des
électrons sont éjectés par cette surface. Ce phénomène peut être prévisible
Sommaire
par la théorie classique : la lumière étant une onde électromagnétique, le
champ électrique qui lui est associé peut induire une force qui s’exerce sur
les électrons de la surface métallique et éjecter certains d’entre eux.
Une expérience typique fut celle de Millikan (1916) : on dispose dans une
cellule transparente à la lumière ultraviolette et où règne un vide poussé, deux
plaques. L’une est appelée cathode (C), et est constituée, en général, par
Page 30 de 978 un métal alcalin, l’autre est métallique, et est appelée anode (A). Ces deux
plaques sont reliées aux bornes d’un générateur, de sorte à établir une tension
Retour
UAC entre elles.
Plein écran
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Effet photoélectrique 31
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Page de titre
Métal Pt Ag Cu Zn Ba Na K Cs
14
Plein écran ν0 × 10 Hz 15, 8 11, 1 10, 3 8, 1 6, 0 5, 8 5, 6 4, 6
λ0 (μm) 0, 19 0, 27 0, 29 0, 37 0, 50 0, 52 0, 54 0, 65
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Tableau I-1 : Seuil photoélectrique pour différents métaux
Quitter
Effet photoélectrique 32
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* Lorsque la tension UAC augmente, l’intensité I du courant augmente et
tend vers une limite appelée “intensité de saturation”. Cette limite augmente
avec la puissance du faisceau lumineux incident (fig. 1.6).
* Lorsque la tension UAC est nulle, un courant I0 traverse encore le circuit.
Page de titre
* Le courant s’annule pour une tension UAC = −Ua , Ua est appelée
“potentiel d’arrêt” (fig. 1.6).
Le potentiel d’arrêt Ua dépend de la fréquence : il est nul pour ν < ν0 et
Sommaire
croı̂t linéairement avec ν pour ν > ν0 (fig. 1.7).
Page 32 de 978
Retour
Plein écran
Figure 1.6 : Caractéristique d’une Figure 1.7 : Variation du po-
cellule photoélectrique pour une tentiel d’arrêt en fonction de la
fréquence donnée et pour deux fréquence.
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puissances différentes du faisceau
incident (P2 > P1 )
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Effet photoélectrique 33
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L’intensité de saturation et le potentiel d’arrêt peuvent s’interpréter aisément.
En effet, lorsque UAC est positive, les électrons émis par la cathode sont
accélérés par le champ électrique existant entre A et C et se dirigent
vers l’anode, donnant ainsi naissance à un courant dans le circuit extérieur.
Page de titre
Lorsque UAC est négative, les électrons sont freinés par le champ électrique et
selon leur vitesse d’émission, certains d’entre eux peuvent atteindre l’anode,
alors que d’autres retournent vers la cathode.
Sommaire
On peut calculer la valeur du potentiel d’arrêt en appliquant le théorème
de l’énergie cinétique à un électron de masse m se déplaçant de C vers A
avec la vitesse V :
1 1
mVA2 − mV 2 = −eUCA = eUAC (1.18)
2 2
Page 33 de 978 Si le courant I est nul, aucun électron n’atteint l’anode et VA = 0, soit :
1
Retour mV 2 = −eUAC = eUa (1.19)
2
Plein écran L’énergie cinétique des électrons est donc comme Ua . Elle est nulle pour
ν < ν0 et croı̂t linéairement lorsque ν > ν0 .
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1m 2
Ua = V (1.20)
2 e
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Effet photoélectrique 34
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2.2. Interprétation quantique
La dépendance simple de l’énergie cinétique des électrons en fonction de
la fréquence et son indépendance de la puissance du faisceau incident ne
trouvent pas d’explication dans le cadre de la théorie classique.
Page de titre
L’explication de ces phénomènes fut donnée par Einstein en 1905. Il nota
que la loi de Planck pouvait être comprise et précisée en considérant que
Sommaire le champ électromagnétique consiste en de véritables corpuscules d’énergie
lumineuse hν (les quanta de lumière ou photons) : dans ce cas, le quantum
d’énergie peut être transmis en totalité à un électron. Cet électron acquiert
l’énergie E = hν au moment où il est encore dans le métal : si on suppose
qu’il est nécessaire d’effectuer un certain travail W pour l’extraire du métal,
cet électron sera donc émis avec l’énergie cinétique :
Page 34 de 978 EC = E − W , soit :
Retour EC = hν − W (1.21)
hν − W ≥ 0 (1.22)
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Effet photoélectrique 35
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soit
W
ν≥ = νs (1.23)
h
Page de titre
Le courant ne s’observe donc que pour des fréquences supérieures à la
fréquence seuil νs .
On remarque aussi que l’énergie cinétique des électrons varie linéairement
Sommaire
avec la fréquence et est indépendante de l’intensité de la lumière, ce qui est
conforme à l’expérience.
Cette loi rend donc directement compte des aspects “non classiques” de
l’effet photoélectrique. Elle fournit de plus, une valeur expérimentale de h à
partir de la variation du potentiel d’arrêt avec la fréquence (fig. 1.8). On a en
effet :
Page 35 de 978
1 h W
m V 2 = eUa = hν − W =⇒ Ua = ( )ν − (1.24)
2 e e
Retour
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Effet photoélectrique 36
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3. SPECTRES ATOMIQUES 37
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3. Spectres atomiques
3.1. Problème de la stabilité de l’atome
Le fait que la matière est formée d’atomes et que les atomes contiennent
Page de titre
des grains d’électricité de charges négatives appelées électrons était une
réalité admise à la fin du 19éme siècle : le problème était alors de concevoir
Sommaire
un “modèle” pour la structure de l’atome.
Un des premiers modèles proposés est celui de J.J Thomson où il
considérait, que l’atome est constitué d’une sphère pleine de rayon R de
l’ordre de 10−8 cm, uniformément chargée positivement et contenant des
électrons qui vibrent librement, le nombre de ces électrons devant satisfaire la
neutralité électrique de l’atome.
Page 37 de 978 Ce modèle, très simple, a permis de rendre compte des phénomènes de
dispersion et de diffusion de la lumière mais fut en violent désaccord avec
Retour
les expériences de diffusion du rayonnement α (ions He++ ) effectuées par
Rutherford (1911) qui montrèrent que l’atome est presque vide, et se limite
pratiquement à un noyau compact de faibles dimensions (10−15 à 10−14 m).
Plein écran
La quasi-totalité de la masse de l’atome est concentrée dans ce noyau qui a,
de plus, la charge +Zq , où Z est le rang de l’élément correspondant dans le
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tableau de Mendeleı̈ev. L’atome étant neutre, il comporte donc Z électrons de
charge −q .
Quitter Un modèle statique (noyau et électrons avec des positions respectives
Spectres atomiques 38
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fixes) étant éliminé immédiatement par la loi de Coulomb, Rutherford ima-
gina un modèle dynamique planétaire où les électrons gravitent autour du
noyau comme les planètes autour du Soleil. L’identité formelle de l’interac-
tion gravitationnelle et de l’interaction coulombienne conduit à des trajectoires
Page de titre
électroniques elliptiques, décrites suivant la loi des aires, en complète analo-
gie avec les trajectoires des planètes autour du Soleil.
Sommaire
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Retour
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Page 39 de 978
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Page 40 de 978
Pour expliquer ces observations expérimentales et ces formulations empi-
riques, Bohr a été amené à admettre deux postulats nouveaux :
Retour
1- Les électrons ne s’observent que dans des orbites “permises” dans
lesquelles ils ont des énergies bien déterminées : ces orbites sont définies par
Plein écran
la condition de quantification :
Fermer −
→ −
→
p . d= nh (1.26)
Quitter
où n est un nombre entier positif appelé nombre quantique.
Spectres atomiques 41
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Cette condition se simplifie lorsqu’on admet un mouvement circulaire des
électrons autour du noyau supposé immobile, et donne :
h
m V n rn = n (1.27)
2π
Page de titre
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Figure 1.11 : Emission et absorption d’un photon par un atome
Spectres atomiques 42
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Les conséquences de ces postulats vont nous permettre, en principe, de
rendre compte des faits expérimentaux observés dans l’hydrogène :
Vn2 q2
m = (1.29)
Sommaire
rn 4πε0 rn2
ε0 h2 2
rn = 2
n = a 0 n2 (1.30)
πmq
Page 42 de 978 et
1 q2 1 V0
Vn = = (1.31)
Retour
2 ε0 h n n
Plein écran rn est le rayon de l’orbite d’ordre n et Vn la vitesse de l’électron dans cette
orbite.
Fermer
a0 est le rayon de Bohr qui correspond à n = 1, a0 = 0, 529Å.
Page de titre
d’après (1.29) on a :
1 2 1 q2
mVn = (1.33)
Sommaire 2 2 4πε0 rn
ce qui donne pour En :
1 q2
En = − (1.34)
2 4πε0 rn
et en remplaçant rn par sa valeur on obtient :
Page 43 de 978
1 mq 4 1 R∞ mq 4
En = − = − avec R ∞ = (1.35)
2 4πε20 h2 n2 n2 8ε20 h2
Retour
La fréquence du rayonnement émis est d’après (1.28) :
Plein écran 1 R∞ R∞ R∞ 1 1
νnm = (− 2 + 2 ) = ( 2 − 2) avec m < n (1.36)
h n m h m n
Fermer et sa longueur d’onde λ est telle que :
1 1 1
Quitter = RH ( 2 − 2 ) (1.37)
λ m n
Spectres atomiques 44
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où
R∞ mq4
RH = = (1.38)
hc 8ε20 ch3
Page de titre On retrouve ainsi la formule empirique de Balmer et on atteint une valeur
de RH identique à la valeur de la constante de Rydberg pour l’hydrogène
Sommaire mesurée par Balmer (RH = 109677 cm−1 ).
Avec ce résultat, les différentes raies de l’hydrogène peuvent s’ordonner
et sont en bonne conformité avec le spectre expérimental (fig. 1.12) :
Page 44 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Sommaire
Page 45 de 978
Retour
q2
On notera pour toute la suite = e2 ce qui permet d’écrire :
4πε0
1 e2
R∞ = ( )2 mc2 (1.40)
2 c
e2
La quantité est appelée constante de structure fine, et est désignée par α.
Page 46 de 978 c
Elle joue un rôle fondamental en physique quantique.
e2 1
= 1, 297 10−3
Retour
α= (1.41)
c 137
1 2
Plein écran
R∞ = α mc2 (1.42)
2
Fermer
α peut être considérée comme une constante de couplage, elle nous ren-
seigne sur la force d’interaction entre les électrons et le champ électromagnétique.
Sa faible valeur numérique traduit la faiblesse de l’interaction électromagnétique
Quitter
par rapport aux interactions fortes et faibles.
Spectres atomiques 47
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3.4. Atome hydrogénoı̈de
Un atome hydrogénoı̈de est un atome ou un ion formé, comme l’atome
d’hydrogène, d’un noyau et d’un seul électron (He+ , Li++ , Be+++ , ...).
Des résultats analogues à ceux décrits pour l’hydrogène ont été observés
Page de titre
avec ces atomes. Ainsi pour un atome hydrogénoı̈de de numéro atomique Z ,
dont le noyau a Z protons la relation (1.37) s’écrit :
Sommaire
1 1 1
= R Z2 2
− 2 (1.43)
λ n m
E1 E1
Page de titre Enr ,nθ = − 2
=− 2 (1.44)
(nr + nθ ) n
Sommaire où E1 est l’énergie de Bohr établie précédemment pour la première orbite
circulaire et n le nombre quantique principal n = nr + nθ .
Page 48 de 978
Retour
Sommaire
Page 49 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
4. LIMITE DE VALIDITÉ DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE 50
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4. Limite de validité de la physique classique
Il apparaı̂t que de nombreux faits expérimentaux, tels que ceux décrits
dans les paragraphes précédents ne peuvent être décrits dans le cadre
de la physique classique et nécessitent pour leur interprétation un nouveau
Page de titre
formalisme introduisant des concepts de discontinuité.
La physique quantique s’est développée à partir de ces bases historiques
Sommaire
et un nouveau formalisme intitulé “mécanique quantique” a été développé.
Son armature théorique repose sur une formulation mathématique élaborée
mais les idées de base sont relativement simples et pertinentes.
Il faut cependant signaler que la physique classique n’est pas remise en
question dans tous les domaines d’investigation. Elle continue à expliquer
un grand nombre de phénomènes dans le monde macroscopique, mais
Page 50 de 978 sa validité s’avère limitée en ce qui concerne une description détaillée du
mouvement des objets microscopiques et de l’interaction entre la matière et
Retour le rayonnement. Il est donc nécessaire de connaı̂tre la limite de validité de la
physique quantique en cherchant un critère pour son application.
Plein écran
[h] = [temps][énergie]
= [longueur][quantité de mouvement] = M L2 T −1
Page 51 de 978 Il est également utile de remarquer que :
[h2 ] = [énergie][masse][longueur]2
Retour
h
En pratique, on utilise le plus souvent la constante : = qui se lit “h barre”
Plein écran 2π
et qui a, les mêmes dimensions que h et l’avantage d’être voisine de l’unité :
soit :
A =⇒ mécanique classique
A ≈ =⇒ mécanique quantique
4.2. Exemples
Page 52 de 978
4.2.1. Montre
Retour Une montre ordinaire a des parties mobiles de taille et masse typiques :
une longueur L ≈ 10−3 mètre, une masse M ≈ 10−4 kg, et un temps typique
Plein écran T qui est la seconde.
L’action caractéristique est donc A = M L2 T −1 ≈ 1024 . La
Fermer mécanique classique est donc suffisante ! ! Et les horlogers n’ont pas besoin
de connaı̂tre la mécanique quantique pour fabriquer et réparer les montres.
Quitter
Limite de validité 53
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4.2.2. Atome d’hydrogène
Plein écran
Fermer
Quitter
5. SYSTÈMES D’UNITÉS DE LA PHYSIQUE QUANTIQUE 54
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5. Systèmes d’unités de la physique quantique
Chaque domaine de la physique possède un système d’unités naturelles
pour les grandeurs physiques qui y interviennent. Cela signifie que lorsqu’on
exprime une grandeur physique quelconque dans ces unités, on doit atteindre
Page de titre
des valeurs numériques raisonnables qui peuvent varier entre 10−6 et 106 par
exemple, mais ne jamais comporter des valeurs aussi hallucinantes que 10−20
ou 10−30 .
Sommaire
Fermer
Quitter
Systèmes d’unités 55
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5.1. Unités de la physique quantique
5.1.1. Unité de masse
Retour
5.1.2. Unité de longueur
Plein écran Le mètre est une unité trop grande pour décrire la dimension des atomes
et des molécules, c’est pour cette raison qu’on utilise l’angström qui est une
Fermer unité de longueur plus adaptée à la microphysique :
1 F ermi = 1 F = 10−15 m
Page de titre
La seconde est aussi une unité de mesure très grande pour décrire la
durée de certains phénomènes quantiques (temps de relaxation, durée de
vie des états excités, temps de recombinaison, ). On utilise alors les sous-
multiples de la seconde.
1 ms = milliseconde = 10−3 s
Page 56 de 978
1 μs = microseconde = 10−6 s
1 ns = nanoseconde = 10−9 s
Retour 1 ps = picoseconde = 10−12 s
Fermer
Le joule et la calorie ne sont pas des unités naturelles pour la physique
quantique. L’unité la plus adaptée est l’électronvolt (eV). Elle est définie
comme l’énergie acquise par une charge élémentaire subissant une chute de
Quitter
potentiel de un volt.
Systèmes d’unités 57
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1 eV = 1, 6021910−19 J
Ainsi les diverses transitions atomiques se font à des énergies de l’ordre
de l’eV. On utilise également pour la physique des particules les multiples de
l’électronvolt :
Page de titre 1K eV = kiloélectronvolt = 103 eV
1 MeV = megaélectronvolt = 106 eV
Sommaire
1 GeV = gigaélectronvolt = 109 eV
Page de titre
Sommaire
Page 58 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Systèmes d’unités 59
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Page de titre
Sommaire
Page 59 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 60
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Exercices et Problèmes
Page de titre 1- Ecrire l’expression de la loi de Planck donnant la densité spectrale de l’énergie en
fonction de la fréquence ν . Interpréter cette loi.
Sommaire 2- Donner l’expression de la loi de Planck en fonction de la longueur d’onde λ. En
déduire la loi de déplacement de Wien et la valeur de la constante C0 de Wien ( on
hc
posera x = ).
λkT
On donne :
x
· La solution de l’équation = 1 − e−x est x = 4.965.
5
3- La loi de Stefan-Boltzmann énonce que l’énergie électromagnétique totale à
Page 60 de 978 l’intérieur d’une cavité dont les parois sont maintenues à la température T est
proportionnelle à T 4 . Montrer comment cette loi se déduit des résultats précédents.
Retour Evaluer le facteur de proportionnalité α.
Montrer alors que la puissance rayonnée par unité de surface du corps noir est égale
Plein écran à P = σT 4où σ est la constante de Stefan. Donner la valeur de σ .
∞
x3 π4
On donne : dx = = 6.4938.
0 ex − 1 15
Fermer
4- Applications :
4.1- Le spectre du soleil présente un maximum pour la longueur d’onde λ =
Quitter 0.55 μm. Evaluer la température à la surface du soleil en l’assimilant à un corps
Exercices et Problèmes 61
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noir ?
4.2- A quelle longueur d’onde se situe la maximum de rayonnement du corps
humain assimilé à un corps noir ?
4.3- Montrer que dans une cavité vide imperméable aux radiations et à la chaleur,
Page de titre
on a la relation :
T 3 V =constante
Sommaire
où T est la température de la cavité et V son volume.
Appliquer cette relation au cas de l’univers et montrer que l’on a :
T R =constante
où R est le rayon de l’univers et sa température moyenne.
Commenter cette relation.
Page 61 de 978
Sommaire
Page 63 de 978 Application numérique : calculer is lorsque la cathode émet 30 électrons par
seconde et que K = 4, n = 6.
Retour
EP 1.4 : Modèle de J.J. Thomson
Plein écran
Dans le modèle J.J. Thomson l’atome d’hydrogène est constitué d’une sphère
pleine de rayon R, uniformément chargée positivement et dans laquelle se déplace
Fermer
l’électron de masse m et de charge q .
→
−
1- Calculer le champ électrique E crée par la distribution volumique de charges
Quitter
représentant le proton.
Exercices et Problèmes 64
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2- Montrer qu’en l’absence de champ extérieur, le mouvement de l’électron est
celui d’un oscillateur harmonique de constante de rappel :
q2
k= .
4πε0 R3
3- En prenant R = 10−8 cm calculer la pulsation ω de ce mouvement ainsi que
Page de titre
sa fréquence. Déterminer alors la longueur d’onde λ de la lumière émise et situer la
raie correspondante sur le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène.
Sommaire
OP
Sommaire
−−→ →
− →
− →
−
On pose OM = r ur et on introduit le vecteur de Laplace A défini par A =
−
→ − →
V ∧ L +B−→
ur où B est une constante positive.
Page 65 de 978
Retour
→
−
1- Montrer que L se conserve au cours du mouvement. Préciser le plan du
Plein écran
mouvement. →
→
− → −
− → −
2- Exprimer V dans la base cylindrique orthonormée directe ur , uθ , k .
Fermer →
− →
−
3- Montrer que A est orthogonal à L et déterminer la valeur de la constante B pour
que le vecteur de Laplace soit une constante du mouvement.
Quitter →
−
4- Montrer que la force F dérive d’une énergie potentielle Ep (r) que l’on déterminera
Exercices et Problèmes 66
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en prenant Ep (∞) = 0. On notera alors E l’énergie mécanique de la particule à un
instant t quelconque.
5- 5.1- Déterminer la valeur E0 de E à l’instant t = 0. En déduire la trajectoire de la
particule.
2
1 dr 1 V 2 b2 α
Page de titre
5.2- Montrer que E s’écrit : E = m + m 02 +
2 dt 2 r r
5.3- Montrer que r est supérieur ou égal à une distance rm , que l’on déterminera.
Sommaire −→
6- Soit Vf le vecteur vitesse de la particule lorsqu’elle est de nouveau infiniment
éloignée de O
→
.
→ −
−
On pose β = V0 , Vf .
−
→
6.1- Déterminer Vf .
−
→ −→ − → − →
6.2- Exprimer Vf , dans la base i , j , k .
Page 66 de 978
→
− β
6.3- En utilisant la conservation de A , déterminer β ( il suffira de déterminer tg ).
2
Retour 7- Commenter les résultats de cette expérience.
E0
Fermer hν = E n =
n2
Quitter Déterminer E0 en fonction des données du problème.
Exercices et Problèmes 69
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c. Evaluer le rayon orbital α de l’électron et l’énergie E de l’atome dans son état
fondamental n = 1.
d. Les radiations monochromatiques émises par l’atome d’hydrogène dans la
région spectrale du visible et le proche ultraviolet constituent la série de Balmer. Les
Page de titre
longueurs d’onde correspondantes vérifient la relation empirique suivante :
1 1 1
= RH − , n = 3, 4, 5, ...
Sommaire
λ 4 n2
où RH est la constante de Balmer dont la valeur expérimentale est
RH = 109677 cm−1
α- Déterminer les longueurs d’onde λα , λβ , λγ et λδ correspondant à
Page 69 de 978
n = 3, 4, 5 et 6
Retour
Quelle est la limite vers laquelle tend la longueur d’onde λ lorsque n augmente
Plein écran indéfiniment.
β - Déterminer dans le cadre du modèle de Bohr, l’expression de RH en
fonction des données du problème. Calculer sa valeur numérique et la comparer à la
Fermer
valeur expérimentale obtenue par Balmer.
e. En toute rigueur le noyau n’est pas immobile. Montrer que lorsqu’on tient
Quitter
compte de l’effet de son entrainement, la constante de Rydberg est légèrement
Exercices et Problèmes 70
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modifiée et devient :
R∞
R= m
1+ M
Le modèle de Bohr peut être appliqué au positronium, système qui est constitué
Page 70 de 978
d’un électron (de masse m et de charge −q ) et d’un positron (l’antiparticule de
l’électron, de même masse m de charge +q) en rotation l’un par rapport à l’autre.
Retour L’étude du positronium peut se ramener alors à l’étude d’une particule fictive M .
α- Déterminer les caractéristiques de cette particule fictive ainsi que la nature de
Plein écran son mouvement.
β - En utilisant les résultats du modèle de Bohr, déterminer l’énergie de liaison du
Fermer positronium dans son état fondamental ainsi que le rayon de la première orbite.
M(électron)
EP 1.8 : Détermination spectroscopique du rapport
Quitter m(proton)
Exercices et Problèmes 71
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Pour déterminer le rapport de la masse de l’électron m sur la masse du proton M
à partir de données spectroscopiques sur l’atome d’hydrogène, Higgins a mesuré en
1886 la longueur d’onde λ = 6562.79Å de la première raie de la série de Balmer :
la raie Hα .
Page de titre
1- Sachant que l’indice de réfraction de l’air dans les conditions normales de
température et de pression est n = 1.0002762, déterminer la longueur d’onde λ0
de la raie Hα dans le vide ainsi que sa fréquence d’émission En déduire le nombre
Sommaire
d’onde en cm−1 qui lui correspond.
2- En utilisant le modèle de Bohr et en tenant compte du mouvement d’en-
M
traı̂nement du noyau, évaluer le rapport et le comparer à sa valeur exacte qui
m
est 1836.31
Page de titre
Sommaire
Figure 1 Figure 2
Page 72 de 978
Page de titre
EP 1.10 : Modèle de Wilson-Sommerfeld
C2
Plein écran
k
r= 2
1+ A Ck cos θ
Fermer
C2 C2
qui est l’équation d’une conique de paramètre p = et d’excentricité e = A .
Quitter k k
Exercices et Problèmes 74
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C étant la constante des aires et est donnée par C = r2 θ̇ et A est une constante
positive.
Ecrire les conditions de quantification de Wilson-Sommerfeld pour les coor-
données r et θ et vérifier leur homogénéité.
Page de titre
3- Conditions de quantification sur r et θ :
a- Montrer que la condition de quantification sur θ conduit à :
Sommaire
mC = nθ h
Fermer
EP 1.11 : Superfluidité de l’hélium
Sommaire où M est la masse d’un atome d’hélium, ρ la densité volumique de l’hélium et k la
constante de Boltzmann. Commenter le bien-fondé de cette expression.
2- Ce phénomène est-il de nature quantique ? Justifier la réponse.
On donne :
M = 6.67 × 10−27 kg
ρ = 1.46× 102 kg m−3
Page 76 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 2
Sommaire
Dualité onde-corpuscule
Page 77 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 78
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Les études menées sur la nature de la lumière montrent que suivant les
conditions de l’expérience réalisée, la lumière peut être décrite soit par une
onde électromagnétique soit par une assemblée de corpuscules : les photons.
L’aspect ondulatoire de la lumière se manifeste par des phénomènes
Page de titre
d’interférences et de diffraction tandis que l’aspect corpusculaire apparaı̂t
relativement dans l’effet photoélectrique.
Dans le cas de la lumière, on peut donc dire qu’il y a une dualité onde-
Sommaire
corpuscule bien établie.
Pour les particules matérielles les choses ne semblent pas à priori
aussi évidentes : La nature corpusculaire des particules est une vérité de
Lapalisse, toute particule est un corpuscule et se manifeste donc comme telle,
alors qu’une manifestation ondulatoire d’un corpuscule n’est pas une réalité
physique tangible.
Page 78 de 978 C’est à Louis Victor De Broglie qu’on doit l’association des propriétés
ondulatoires aux corpuscules : ce qui est vrai pour les photons devrait l’être
Retour pour tout type de particule, c’est à dire que la matière doit posséder comme la
lumière la double entité ondulatoire et corpusculaire.
Plein écran
La physique moderne devra donc rendre compte de deux aspects
différents du même objet pour ne pas se heurter aux difficultés rencontrées
par la physique classique qui est intégrée dans un schéma figé à deux objets
Fermer
distincts : L’onde et le corpuscule.
Nous allons montrer dans ce chapitre que lumière et matière ont la
Quitter
double entité ondulatoire et corpusculaire et que ces deux aspects sont
Cas de la lumière 79
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complémentaires.
Page de titre
Sommaire
Page 79 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. CAS DE LA LUMIÈRE 80
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1. Cas de la lumière
1.1. Aspect ondulatoire
1.1.1. Mise en évidence
Page de titre
−
→ 1 ∂ 2 Ψ(−
→r , t)
Fermer ΔΨ( r , t) − 2 =0 (2.1)
V ∂t2
Quitter et qui constitue l’équation de propagation.
Cas de la lumière 81
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Δ est l’opérateur laplacien et V la vitesse de propagation de l’onde.
Lorsque, à un instant t, la fonction Ψ(− →r , t) a même valeur en tous les
points d’un plan normal à une direction de propagation, l’onde est dite plane.
Si en plus, elle est une fonction périodique simple du temps, l’onde est dite
Page de titre
plane et monochromatique et sa représentation la plus commode est donnée
par :
→
− −
Ψ(−
→ →
Sommaire r , t) = Ψ0 e−i(ωt− k . r ) (2.2)
→
− 2π −
→
où Ψ0 est l’amplitude de l’onde, ω sa pulsation et k = u r le vecteur
λ
d’onde, −→
u r étant le vecteur unitaire de la direction de propagation.
−→
Si l’onde se propage suivant Ox, cette expression devient :
−
→
Page 81 de 978
Ψ(−
→
r , t) = Ψ0 e−i(ωt−kx) , k = k−
→
ux (2.3)
Fermer
Dans cette expérience une lumière monochromatique émise par une
source S tombe sur une plaque opaque percée de deux fentes fines F1 et
F2 qui éclairent un écran d’observation E disposé à une grande distance D de
Quitter
la plaque P (fig. 2.1).
Cas de la lumière 82
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Page de titre
Sommaire
Page de titre
Sommaire
Figure 2.2 : Illustration du calcul de l’intensité lumineuse
en un point M de l’écran
Page 83 de 978
où
→ →
− → →
−
δ = k .(−
r 2−−
→
r 1 ) = k .2−
Page de titre 4π 4π x
a = 2ka sin θ = a sin θ ≈ a (2.10)
λ λ D
Sommaire
et E10 et E20 sont les amplitudes des ondes à la sortie des deux fentes F1 et
F2 distantes de 2a.
* Si cos δ = 1 =⇒ δ = 2nπ =⇒ I = (E10 + E20 )2 : on aura interférence
constructive ( maximum de lumière).
* Si cos δ = −1 =⇒ δ = (2n + 1)π =⇒ I = (E10 − E20 )2 : on aura
Page 84 de 978 interférence destructive ( minimum de lumière ou même obscurité si
E10 = E20 ).
Retour
Lorsque E10 = E20 on aura au point M :
Plein écran 4π x
Une frange obscure pour a = 2nπ
λ D
Fermer
4π x
Une frange lumineuse pour a = (2n + 1)π
λ D
Quitter
4π i λD
L’interfrange i est telle que : 2π = a =⇒ i =
λ D 2a
Cas de la lumière 85
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1.2. Aspect corpusculaire
Newton déjà, considérait la lumière comme un jet de corpuscules qui
rebondissent lors de la réflexion sur un miroir, mais il a fallu attendre A.H
Compton (1923) pour que le photon soit directement mis en évidence en tant
Page de titre
que corpuscule individualisé, car l’effet photoélectrique montre seulement que
l’échange d’énergie entre la lumière et la matière se fait par quantum d’énergie
Sommaire de valeur hν .
Plein écran
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 86
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Page de titre
Compton a trouvé également que la longueur d’onde λ des rayons
diffusés est fonction de l’angle θ que font ces rayons avec la direction incidente
(fig. 2.4).
La relation entre λ , λ et θ étant :
Page 86 de 978 θ
λ = λ + A sin2 (2.11)
2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 87
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Figure 2.4 : Spectre de rayonnement diffusé par effet Compton
pour quatre angles de diffusion différents
1.2.2. Interprétation
Page de titre
La théorie classique de la diffusion des rayons X développée par J.J
Thomson ne peut rendre compte de la relation trouvée par Compton (λ = λ).
Sommaire
Pour expliquer ces résultats, Compton a supposé que les photons X sont
des corpuscules qui entrent en collision avec les électrons de la cible. Dans
une telle collision, il y a conservation de la quantité de mouvement et
de l’énergie et la théorie élémentaire des collisions peut donc fournir une
interprétation même quantitative des résultats expérimentaux.
Comme les photons, se déplacent à la vitesse de la lumière, les équations
Page 87 de 978
de conservation doivent s’écrire dans un formalisme relativiste.
On a alors pour la conservation de l’énergie et de la quantité de mouve-
ment les équations suivantes :
Retour
E + E0 = E + Ee (2.12)
Plein écran → −
− → − →
P = P + Pe (2.13)
Fermer →
− →
−
où E , P et E , P sont respectivement les énergie et quantité de mouvement
des photons incident et diffusé et E0 l’énergie de l’électron au repos et Ee et
Quitter −
→
P e son énergie et sa quantité de mouvement après le choc avec le photon.
Cas de la lumière 88
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Page de titre
Sommaire
Quitter
Cas de la lumière 89
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de masse nulle et de vitesse c :
⎧ −
→ →
−
⎨ E0 = mc2 , Ee = γmc2 et P e = γm V
−
⎩ → hν (2.16)
E = hν , E = hν et P =
c
Page de titre
En explicitant les différents termes et en projetant la conservation de la
−→ −→
Sommaire
quantité de mouvement sur les axes Ox et Oy d’un référentiel orthonormé
(fig. 2.5), on obtient le système d’équations suivant :
hν + mc2 = hν + γmc2 (2.17)
hν hν
= cos θ + γmV cos ϕ (2.18)
c c
hν
0= sin θ − γmV sin ϕ (2.19)
Page 89 de 978 c
où V est la vitesse de l’électron, m sa masse, c la célérité de la lumière et
Retour
V 2 −1/2
γ = (1 − 2 ) (2.20)
Plein écran c
Les équations (2.18) et (2.19) conduisent après élimination de ϕ, élévation au
Fermer carré et addition, à l’équation :
h2 ν 2 h2 ν 2 h2 νν 2
Quitter
2
+ 2
− 2 2
cos θ = γ 2 m2 c2 (2.21)
c c c
Cas de la lumière 90
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L’équation (2.17) donne, après élévation au carré et division par c2 , l’équation :
h2 ν 2 h2 ν 2 h2 νν 2
2
+ 2
− 2 2
+ m2 c2 + 2mh(ν − ν ) = γ 2 m2 c2 (2.22)
c c c
La différence entre (2.21) et (2.22) divisée par mhνν conduit alors à :
Page de titre
1 1 h
− = (1 − cos θ) (2.23)
ν ν mc2
Sommaire
soit encore :
2h θ
λ − λ = sin2 (2.24)
mc 2
qui est la formule de Compton et qui rend exactement compte des observa-
tions expérimentales.
Il est facile de vérifier que la quantité h/mc est homogène à une longueur,
Page 90 de 978
c’est la longueur d’onde Compton λc . Sa faible valeur (λc ≈ 0, 025Å) explique
pourquoi l’effet n’est sensible que pour les très petites longueurs d’onde
Retour (quelques angströms).
Il est également possible de calculer l’angle ϕ et l’énergie cinétique de
Plein écran l’électron éjecté, on trouve :
θ
cotg ϕ = (1 + α) tg (2.25)
Fermer
2
2 α cos2 ϕ
Ec= 2 hν (2.26)
Quitter
(1 + α) − α2 cos2 ϕ
Cas de la lumière 91
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avec
hν
α= (2.27)
mc2
Page de titre
1.3. Dualité onde-corpuscule
Sommaire
Nous avons vu que la lumière est formée d’une assemblée de photons qui
se manifeste soit de manière ondulatoire soit de manière corpusculaire. Doit-
on en conclure que la lumière ne peut se manifester que sous une forme ou
sous une autre ?
Pour répondre à cette question, nous allons analyser l’expérience bien
connue des fentes d’Young et nous allons montrer que l’interprétation
complète des phénomènes ne peut être obtenue qu’en conservant à la fois
Page 91 de 978
l’aspect ondulatoire et l’aspect corpusculaire de la lumière. Nous introdui-
rons alors le lien statistique entre ces deux aspects et nous dégagerons
Retour quelques notions quantiques fondamentales : amplitude de probabilité, état
du système,...
Plein écran Le dispositif de cette expérience a été présenté sur la figure 2.1.
Page de titre
Sommaire
1.3.2. Analyse en terme d’onde :
Lorsque les deux fentes sont ouvertes, l’onde lumineuse tombant en un
point de l’écran E provient de la superposition en ce point de l’onde issue de
Page 93 de 978 F1 et de l’onde issue de F2 . Nous avons vu dans 1.1.2 que l’intensité I de la
tâche est donnée par (2.9), soit :
Retour 2 2
I = E10 + E20 + 2 E10 E20 cos δ (2.28)
Sommaire
Figure 2.7 : Evolution des franges d’interférences en fonction
de l’intensité I de la source lumineuse
Page 94 de 978
Page de titre
1.3.4. Conclusion
Fermer
Quitter
2. CAS DE LA MATIÈRE 96
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2. Cas de la matière
La matière est formée d’un ensemble infini mais dénombrable de parti-
cules. L’aspect corpusculaire de ces particules (électrons, protons,...) est un
fait acquis et l’étude de leur mouvement est décrite convenablement par les
Page de titre
principes de la mécanique classique. Toutefois des difficultés sérieuses appa-
raissent à l’échelle atomique où on trouve que certaines grandeurs physiques
Sommaire
comme l’énergie, le moment angulaire,... sont quantifiées. Un pas important
est franchi lorsque Louis Victor de Broglie (1924) suggère théoriquement
l’existence d’un aspect ondulatoire pour les particules matérielles.
2.1. Onde de De Broglie
Page 96 de 978 D’après De Broglie, la matière comme la lumière doit posséder la double
entité corpusculaire et ondulatoire : les relations d’Einstein valables pour le
Retour photon doivent l’être également pour la particule.
Ainsi à une particule dont les grandeurs dynamiques sont l’énergie E et
l’impulsion − →
p , correspond une onde plane de pulsation ω et de vecteur d’onde
Plein écran
−
→
k . De Broglie démontra de façon très séduisante que les couples (E, −→
p ) et
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 97
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→
−
(ω, k ) sont reliés par :
E = ω (2.30)
→
− →
−
p = k (2.31)
Page de titre
soit encore en module :
Sommaire h 2π h
p = mV = =
2π λ λ
ce qui donne pour la longueur d’onde :
h
λ= (2.32)
p
Page 97 de 978 qui est la célèbre relation de De Broglie et qui exprime la longueur d’onde
associée à une particule de masse m se déplaçant à la vitesse V .
Retour Lorsque les particules se déplacent à une vitesse V voisine de celle de la
lumière on montre que la relation (2.32) devient :
Plein écran
2
h 1− Vc2
λ= V
(2.33)
Fermer mc c
soit :
Page de titre
h
.2πr = nh (2.35)
Sommaire
λ
ou encore :
2πr = nλ (2.36)
Page 98 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Retour
Plein écran
Figure 2.9 : Diffraction d’un faisceau d’électrons
sur les plans réticulaires d’un cristal
Fermer
Ψ1 = Ψ0 e−i(ωt−kx) (2.39)
Ψ2 = Ψ0 e−i(ωt−kx−2kd sin θ) (2.40)
Page de titre
et il y aura maximum de diffraction dans les directions θn telles que les
ondes Ψ1 , Ψ2 , ... soient toutes en phase, c’est à dire qu’on a :
Sommaire
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 102
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Page de titre
Sommaire
Figure 2.10 : Schéma de l’expérience de Davisson et Germer
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Cas de la lumière 103
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Page de titre
Sommaire
Figure 2.11 : Schéma de l’expérience d’interférences électroniques
Les deux faisceaux issus de la même source sont d’abord séparés l’un
de l’autre, puis déviés par une électrode positive de façon à se recouvrir
Page 103 de 978
partiellement. Dans la partie commune aux deux faisceaux il y a interférence,
le calcul de l’interfrange donne bien une longueur d’onde coı̈ncidant avec la
Retour longueur d’onde de De Broglie.
Plein écran
2.3. Fonction d’onde d’une particule matérielle
Fermer Comme pour le photon, nous caractériserons l’état d’une particule matérielle
à l’instant t par la donnée d’une fonction d’onde Ψ(− →r , t) qui contient toutes les
Quitter informations sur la particule. Ψ(− →r , t) est interprétée comme une amplitude de
Cas de la lumière 104
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r à l’instant t. |Ψ(−
probabilité de présence de la particule au point −
→ → 2
r , t)| est
la densité de probabilité de présence et
dP = |Ψ(−
→ 2
r , t)| d3 r (2.43)
Page de titre
est la probabilité de trouver la particule à l’instant t dans l’élément de volume
d3 r = dx dy dz .
Sommaire Il est évident que la probabilité totale pour trouver la particule n’importe où
dans l’espace, à l’instant t, doit être finie et égale à l’unité :
|Ψ(−
→ 2
r , t)| d3 r = 1 (2.44)
La fonction Ψ(− →r , t) dont l’intégrale sur tout l’espace du carré de l’ampli-
Page 104 de 978 tude est finie est dite fonction de carrée sommable.
Retour
2.4. Equation d’onde
Plein écran L’équation que vérifie la fonction d’onde est l’équation de Schrödinger
qu’on admettra à ce stade et à laquelle on reviendra plus tard. Elle s’écrit :
∂Ψ (−
→
Fermer
2
Δ + V ( r , t) Ψ((−
→
− → r , t)
− r , t) = i (2.45)
2m ∂t
Quitter
Cas de la lumière 105
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On remarque qu’il s’agit d’une équation aux dérivées partielles linéaire. Le
premier membre représente l’action sur la fonction d’onde d’un opérateur H
défini par :
2
Page de titre H=− Δ + V (−
→
r , t) (2.46)
2m
Sommaire H est appelé hamiltonien de la particule de masse m en mouvement dans le
champ de forces dérivant du potentiel V (− →
r , t). Δ étant l’opérateur laplacien.
Le deuxième membre représente l’action sur la fonction d’onde de
l’opérateur dérivation par rapport au temps multiplié par i.
∂Ψ
H Ψ = i (2.47)
∂t
Page 105 de 978
On peut justifier le bien fondé de l’équation de Schrödinger en considérant,
pour simplifier, une fonction d’onde plane et monochromatique.
Retour
On a :
→
− −
Ψ(−
→ → →−
− →
Plein écran r , t) = Ψ0 e−i(ωt− k . r ) = Ψ0 e−i(E t− p . r )/ (2.48)
Fermer
L’énergie totale E de la particule s’écrit :
p2
Quitter E= +V (2.49)
2m
Cas de la lumière 106
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Considérons les dérivées partielles de Ψ(−
→
r , t) par rapport au temps et
aux coordonnées de position on a :
∂Ψ i
=− EΨ (2.50)
∂t
Page de titre
∂Ψ i ∂Ψ i ∂Ψ i
= px Ψ ; = py Ψ ; = pz Ψ (2.51)
∂x ∂y ∂z
Sommaire
→
−
En introduisant l’opérateur gradient ∇ , les trois dernières équations peuvent
s’écrire simplement sous la forme :
− −
→
∇Ψ(→
r , t) = →
i−
p Ψ(→
−
r , t) (2.52)
Page 106 de 978 En effectuant une deuxième dérivation partielle par rapport à x, y et z on
obtient :
Retour 2
ΔΨ(→
−
r , t) = − 2 Ψ(−
→
p
r , t) (2.53)
Plein écran
En utilisant les relations (2.49), (2.50) et (2.53) on peut écrire :
Fermer
p2
+ V (−
→
r , t) Ψ=EΨ (2.54)
2m
Quitter
Cas de la lumière 107
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soit
2
ΔΨ + V (−
→ ∂Ψ
− r , t)Ψ = i (2.55)
2m ∂t
Page de titre qui est l’équation de Schrödinger postulée plus haut.
Les équations (2.49), (2.50) et (2.53) permettent également d’établir des
Sommaire
règles de correspondance entre l’énergie et la dérivation par rapport au temps
et entre l’impulsion et la dérivation par rapport à l’espace :
∂ −→
E → i et →
−
p→ ∇ (2.56)
∂t i
soit encore :
Enfin à la quantité →
−
p 2 , module au carré de l’impulsion, correspondrait
l’opérateur −2 Δ :
Plein écran
2 2
Fermer
−
→ ∂ ∂2 ∂2
p 2 → −2 Δ = + + (2.58)
i ∂x2 ∂y2 ∂z2
Quitter
Cas de la lumière 108
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2.5. Dualité onde-corpuscule
Le même raisonnement conduit dans l’expérience des fentes d’Young,
peut se transposer pour l’expérience des interférences électroniques décrites
dans 2.2. Pour rendre compte convenablement des résultats observés, il
Page de titre
faut considérer le double aspect ondulatoire et corpusculaire des particules
matérielles. La figure 2.7 montre d’ailleurs la manifestation des deux aspects.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. LE PAQUET D’ONDES 109
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3. Le paquet d’ondes
3.1. Définition
L’onde plane monochromatique d’étendue illimitée, ne peut être une
Page de titre
solution physiquement acceptable de l’équation de propagation. D’abord une
onde de ce type représente une particule dont la densité de probabilité de
Sommaire
présence est uniforme dans tout l’espace, ensuite l’énergie qu’elle véhicule
n’est pas une quantité finie.
On ne peut cependant abandonner complètement l’onde monochroma-
tique en raison de sa simplicité mathématique et du potentiel de généralisation
qu’elle contient, et dans la recherche d’une “bonne solution”, l’idée la plus
simple consiste à superposer plusieurs ondes monochromatiques en raison
Page 109 de 978 même du caractère linéaire de l’équation d’onde. Il reste alors à déterminer la
superposition convenable.
Retour
Montrons en effet que la densité de probabilité cesse d’être uniforme lors-
qu’on superpose deux ondes de fréquences voisines et de même amplitude.
On a :
Plein écran
Ψ1 = Ψ0 e−i(ω1 t−k1 x) ω1 = ω0 − Δω , ω2 = ω0 + Δω
avec
Fermer Ψ2 = Ψ0 e−i(ω2 t−k2 x) k1 = k0 − Δk , k2 = k0 + Δk
Quitter
Le paquet d’ondes 110
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L’onde résultante en chaque point de l’espace est définie dans ce cas par :
Ψ = Ψ1 + Ψ2
= Ψ0 e−i(ω1 t−k1 x) + e−i(ω2 t−k2 x) (2.59)
Page de titre
soit :
Sommaire
Ψ(x, t) = 2Ψ0 cos(Δω t − Δk x) e−i(ω0 t−k0 x) (2.60)
Retour
Plein écran
Fermer
Figure 2.12 : Paquet résultant de la superposition de deux ondes
monochromatiques de fréquences voisines
Quitter
Le paquet d’ondes 111
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On remarque que la densité de probabilité cesse d’être uniforme dans
tout l’espace puisqu’elle est maximale dans certaines régions et nulle dans
d’autres.
L’énergie demeure toutefois infinie car la particule est délocalisée sur tout
Page de titre
l’axe x x.
On peut penser que le modèle s’améliore en superposant un plus grand
nombre d’ondes de fréquences voisines de sorte que Ψ(x, t) s’écrive :
Sommaire
N
Ψ(x, t) = gn e−i(ωn t−kn x) (2.61)
n=1
Fermer
où g(k) est une fonction généralement complexe de la variable k et qui est
localisée autour d’une valeur k0 et √12π est un facteur multiplicatif utilisé pour
Quitter la normalisation des fonctions.
Le paquet d’ondes 112
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Une photographie du train d’onde à l’instant t = 0 conduit à :
+∞
1
Ψ(x, 0) = √ g(k) eikx dk (2.63)
2π −∞
Page de titre On remarque que Ψ(x, 0) et g(k) sont transformées de Fourier l’une de
l’autre :
+∞
1
Ψ(x, 0)e−ikx dx
Sommaire
g(k) = √ (2.64)
2π −∞
On a, par conséquent la relation suivante :
+∞ +∞
2
|Ψ(x, 0)| dx = |g(k)|2 dk (2.65)
−∞ −∞
Page 112 de 978
Cette relation est appelée relation de Parseval et montre que si g(k) est
une fonction de carré sommable Ψ(x, 0) l’est aussi.On peut donc pallier les
Retour insuffisances de l’onde plane monochromatique en construisant des paquets
d’ondes à partir de fonctions g(k) adéquates.
Plein écran Ce formalisme se généralise dans l’espace à trois dimensions et on aura :
r −ωt) −
→
→→
−
Ψ(→
− 1 i( k .−
Fermer
r , t) = 3/2
g(k) e dk (2.66)
(2π)
→→ −
r →
−
→
−
Ψ( r , 0) =
1
g(k) ei k .−
dk (2.67)
Quitter
(2π) 3/2
Le paquet d’ondes 113
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On utilise souvent en mécanique quantique l’impulsion à la place du
vecteur d’onde ce qui conduit à :
Ψ(→
− d−
→
1 →−
− → −Et)/
r , t) = G(p) ei( p . r p (2.68)
(2π)3/2
Page de titre
−
→ √
où →
−
p = k , G(p) = g(p/)/ et E = ω
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Le paquet d’ondes 114
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Figure 2.13 : Variation de l’amplitude g(k) en fonction du module du vecteur
d’onde pour un paquet d’ondes carré quasi-monochromatique
sin(x Δk
2
) ik0 x
Retour Ψ(x, 0) = Ψ0 Δk
e (2.72)
x 2
Plein écran
Δk
avec Ψ0 = √ g0 .
2π
Fermer
L’image de ce paquet est représentée sur la figure 2.14 et montre que cette
distribution des ondes est centrée en x = 0. Bien que Ψ(x, 0) possède une
Quitter
infinité de maxima et de minima, ceux-ci sont très petits comparés aux maxima
Le paquet d’ondes 115
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et minima principaux et on peut considérer que la particule est essentiellement
localisée au voisinage de x = 0 avec une étendue Δx égale à la largeur à mi-
hauteur du pic central soit :
2π
Page de titre Δx = (2.73)
Δk
Sommaire
Retour
Plein écran
Quitter
Le paquet d’ondes 116
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La densité de probabilité s’écrit :
2
sin(x Δk )
|Ψ(x, 0)|2 = Ψ(x, 0)Ψ∗ (x, 0) = Ψ20 Δk
2
(2.74)
x 2
Page de titre
L’énergie véhiculée par la particule est alors telle que :
Sommaire 2
+∞ +∞
sin(x Δk ) 2Ψ20
W = |ΨΨ∗ |2 dx = Ψ20 Δk
2
dx = (2.75)
−∞ −∞ x 2 Δk
car
+∞ 2
sin u
du = 1 (2.76)
Page 116 de 978 −∞ u
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
4. VITESSE DE PHASE ET VITESSE DE GROUPE 117
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4. Vitesse de phase et vitesse de groupe
4.1. Vitesse de phase
A l’intérieur du paquet d’ondes se superposent plusieurs ondes monochro-
matiques de phase α = k.x − ωt. Chaque plan d’onde, caractérisé par une
Page de titre
dα dx
=k −ω =0 (2.77)
dt dt
soit
dx ω
Page 117 de 978 = (2.78)
dt k
Retour Cette vitesse est appelée vitesse de phase car c’est la vitesse de propa-
gation du lieu des points ayant une phase constante. On la note Vϕ :
Plein écran ω
Vϕ =
k
Fermer
Son expression vectorielle s’écrit dans le cas général
Quitter ϕ= ω −
V
→
k
k2
Vitesse de phase et vitesse de groupe 118
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A l’intérieur du paquet d’ondes, chaque onde a sa propre vitesse Vϕ . La
vitesse de phase est constante et donc identique pour toutes les ondes planes
uniquement dans le cas où l’expression reliant ω à k , appelée relation de
dispersion, est linéaire. Dans ce cas on dit que le milieu est non dispersif et le
Page de titre
paquet se déplace comme un solide rigide.
C’est le cas d’un paquet d’ondes électromagnétique se propageant dans
ω
le vide (Vϕ = = c).
Sommaire
k
Quitter
Vitesse de phase et vitesse de groupe 119
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En se limitant au premier terme du développement et en posant :
dω
ω(k0 ) = ω0 et = Vg (2.80)
dt k=k0
Page de titre On a :
où
Plein écran
Δk
sin 2
(Vg t − x)
A(x, t) = g0 Δk Δk
(2.84)
Fermer
2
(Vg t − x)
Page de titre
Sommaire
sin z
Figure 2.15 : Variation de la fonction f (z) = en fonction de z
Retour z
Nous pouvons donc conclure que la superposition génère un paquet
Plein écran
d’ondes dont l’amplitude est différente de zéro uniquement dans une région
sin z
Fermer
limitée de l’espace et décrite par . Ce facteur de modulation prend la
z
valeur maximale 1 pour z tendant vers zéro, donc pour Vg t − x = 0 ce qui
dx
Quitter signifie que le centre du paquet d’ondes se propage à la vitesse = Vg .
dt
Vitesse de phase et vitesse de groupe 121
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Vg est appelée vitesse de groupe :
dω
Vg = (2.85)
dk
Page de titre Ce résultat peut d’ailleurs être trouvé intuitivement à partir d’une superpo-
sition de deux ondes (relation (2.59)) où on remarque que la phase de l’am-
Sommaire plitude A(x, t) est (Δω t − Δk x), ce qui conduit à une vitesse de groupe
Δω
Vg = .
Δk
La vitesse de groupe correspond donc à la vitesse de déplacement du
centre du paquet d’ondes pour lequel toutes les ondes sont en phase.
Le résultat que nous venons d’obtenir est très général. Pour un paquet
Page 121 de 978
d’ondes à trois dimensions on aurait :
− −
→
k .→ →
−
Ψ(→
− 1
r , t) = g(k) ei( r −ωt)
dk (2.86)
Retour (2π)3/2
Plein écran
et la vitesse de groupe serait égale à :
−→ − →
Vg = ∇k ω( k ) (2.87)
Fermer k=k0
Sommaire
4.3. Cas d’une particule libre
Pour une particule libre de masse m on :
P2 2 k 2
E= = = ω (2.89)
2m 2m
soit
Page 122 de 978
k 2
ω(k) = (2.90)
Retour 2m
* La vitesse de groupe associée au paquet d’ondes est alors :
Plein écran
dω k p
Vg = = = (2.91)
dk m m
Fermer
Cette vitesse est dans ce cas, égale à la vitesse classique de la particule et
le centre du paquet d’ondes se déplace donc à la vitesse qu’aurait la particule
Quitter
en mécanique classique.
Vitesse de phase et vitesse de groupe 123
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* La vitesse de phase est quant à elle donnée par :
ω ω E
Vϕ = = = (2.92)
k p p
Page de titre où E est l’énergie totale de la particule.
Ainsi pour une particule relativiste de
masse au repos m0 et d’énergie E = p2 c2 + m20 c4 , la vitesse de phase est :
Sommaire
p2 c2 + m20 c4 m20 c2
Vϕ = =c 1+ (2.93)
p p2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
5. RELATIONS D’INCERTITUDE DE HEISENBERG 124
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5. Relations d’incertitude de Heisenberg
En mécanique classique la mesure de la position ou de la vitesse d’une
particule peut être très précise et parfaite. Elle n’est en fait limitée que par
la performance de l’instrument et la dextérité de l’opérateur. Un opérateur
Page de titre
appliqué utilisant un instrument de qualité peut rendre la mesure aussi précise
que possible. On peut donc atteindre aisément la trajectoire du mouvement qui
Sommaire
est définie par la connaissance en tout point du vecteur position r(t) et de sa
(t).
dérivée, la vitesse V
En mécanique quantique, nous avons vu que la particule est décrite
par une fonction d’onde Ψ(r, t) qui représente l’amplitude de probabilité de
trouver la particule au point r à l’instant t. Il est donc exclu de connaı̂tre avec
certitude la position ou la vitesse et de définir une trajectoire du mouvement.
Page 124 de 978 La mécanique quantique impose donc une “limite fondamentale” à la précision
avec laquelle on peut spécifier et mesurer des variables de ce type. Cette
Retour limite fut établie en 1927 par Heisenberg et est traduite par le principe
d’incertitude dont l’expression spécifique et quantitative dans chaque cas
Plein écran
particulier s’appelle une relation d’incertitude.
Quitter
Relations d’incertitude de Heisenberg 126
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Page de titre
Sommaire
Retour
soit :
Δx . Δp h (2.99)
Plein écran
Δx . Δp ≥ (2.100)
Page de titre Cette dernière relation est compatible avec la précédente et se généralise
−→ − →
pour les deux autres directions Oy et Oz .
Sommaire On aura alors les trois inégalités :
Δx . Δpx ≥ (2.101)
Δy . Δpy ≥ (2.102)
Δz . Δpz ≥ (2.103)
Δx Δk
Δt ∼ ∼ Δx (2.104)
Vg Δω
Page de titre d’où
Sommaire
Δt . Δω = Δk . Δx (2.105)
et en multipliant par on a :
ΔE . Δt = Δp . Δx (2.106)
soit d’après précédemment :
Page 129 de 978
ΔE . Δt ≥ (2.107)
τ= (2.108)
ΔE
Page de titre
Sommaire
Figure 2.17 : Niveau fondamental et niveau excité d’un atome
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 131
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Exercices et Problèmes
EP 2.1 Effet Compton
θ
λ = λ+Asin2
2
Page 131 de 978 λ et λ étant les longueurs d’onde du photon incident et diffusé et θ l’angle de diffusion
du photon.
Retour
2- On se place maintenant dans le cadre de la mécanique relativiste qui est plus
adaptée à l’étude du problème.
a- Déterminer la formule de Compton et définir et évaluer la longueur d’onde
Plein écran
Compton λC .
b- Déterminer l’angle ϕ caractérisant la direction d’éjection de l’électron.
Fermer
c- Calculer l’énergie cinétique Ec de l’électron éjecté.
3- Quelle est la longueur d’onde λ d’un photon qui donne, par diffusion Compton
π
Quitter
θ= , un photon de longueur d’onde λ = 0.71Å. Quel est l’angle d’éjection ϕ de
2
Exercices et Problèmes 132
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l’électron et quelle est son énergie cinétique ? Est-il nécessaire d’utiliser la mécanique
relativiste pour étudier cette diffusion ?
En
n = K exp (− )
kT
Page 133 de 978
où k est la constante de Boltzmann et K une constante caractéristique du système.
n1
1- Déterminer le rapport du nombre d’atomes qui se trouvent dans l’état excité
Retour
n0
d’énergie E1 au nombre d’atomes qui se trouvent dans l’état fondamental d’énergie
E0 .
Plein écran
2- Calculer ce rapport à la température T = 0 K . Ce résultat est-il prévisible ?
Que devient ce rapport à très haute température ? Peut-il être égal à l’unité.
Fermer 3- Quelle est l’énergie d’un photon associé à une onde monochromatique de
longueur d’onde 6328Å correspondant à la désexcitation d’un atome du niveau
Quitter d’énergie E , vers le fondamental ?
Exercices et Problèmes 134
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Quelle est la proportion d’atomes dans le premier état d’énergie E1 à température
ambiante (300 K) ? A quelle condition un milieu est-il le siège d’une émission
lumineuse continue ?
Page de titre
EP 2.4 Equation d’onde du photon
,B)
Le but de cet exercice est d’introduire à partir du champ électromagnétique (E
Sommaire
une fonction α(
k, t) qui sera interprétée comme “la fonction d’onde” du photon dans
l’espace réciproque des vecteurs d’ondes k.
1- Ecrire les équations de Maxwell dans le vide.
2- On désigne par E( k, t) et B(
k, t) les transformées de Fourier des vecteurs E
respectivement. Montrer que :
et B
Quitter
Exercices et Problèmes 135
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5- Montrer que l’équation du mouvement du champ s’écrit dans la description (E
,
.
E)
sous la forme :
..
k, t) = −
k, t) + ω 2 E(
E(
→
0
Page de titre
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 137
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Page de titre
Sommaire
1- Rappeler l’expression de la longueur d’onde λ de l’onde associée à une
particule matérielle de masse m et se déplaçant à la vitesse V (onde pilote de De
Broglie). On se limitera à un traitement classique.
2- Trouver l’expression de λ en fonction de Va dans le cas des électrons.
Calculer λ pour Va = 100 V ; commenter le résultat obtenu.
3- Exprimer l’interfrange i en fonction de λ, b, d et a = S1 S2 .
Page 137 de 978 Calculer i pour b = 10 cm, d = 30 cm et a = 30 μm et pour la valeur de λ
déterminée précédemment.
Retour
Page de titre
Sommaire
Plein écran
Déterminer la vitesse de phase et la vitesse groupe pour chacune des lois de
dispersion suivantes :
1- onde lumineuse dans le vide : ω = ck √
Fermer
2- ondes de gravité à la surface de l’eau : ω = α k
3- ondes capillaires sur l’eau : ω = βk 3/2 .
4- vibrations transversales d’une tige : ω = γk 2
Quitter
Exercices et Problèmes 139
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√
5- ondes électromagnétiques dans l’ionosphère : ω = k 2 c2 + δ 2
k2
6- ondes associées aux électrons libres dans un solide : ω =
2m
c est la célérité de la lumière dans le vide et α, β , γ et δ des constantes
Page de titre
caractéristiques des lois envisagées.
Plein écran
c. Montrer que la norme du paquet d’ondes est indépendante du temps.
Page de titre
EP 2.10 Largeur spectrale
Page de titre
EP 2.11 Pression de radiation
2φ
Page 142 de 978 P=
c
Retour où c est la célérité de la lumière et φ est le flux de rayonnement incident, c’est à dire
la quantité d’énergie lumineuse passant par unité de temps en direction du miroir et à
Plein écran travers une surface unité perpendiculaire à la direction d’incidence.
Fermer
2- Montrer qu’en théorie quantique où le photon est caractérisé par une énergie
hν
E = hν et une quantité de mouvement p = cette pression de radiation est égale
c
Quitter
Exercices et Problèmes 143
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à :
N hν
P=2
c
où N est le nombre de photons par unité de temps à travers une surface unité de du
Page de titre
miroir.
V
Plein écran
1−
ν = c ν
V
Fermer 1+
c
V
Quitter
Que devient cette expression lorsque 1.
c
Exercices et Problèmes 144
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Retour
Plein écran
Un photon quittant l’électron pour le microscope, et qui va ainsi permettre d’en
repérer la position a en fait subit une diffusion Compton sur cet électron qui lui
communique une quantité de mouvement de recul lui faisant changer sa quantité
Fermer
de mouvement.
Montrer que si l’on cherche à améliorer la détermination de la position de
Quitter
l’électron, on accroı̂t l’incertitude sur sa quantité de mouvement, en accord avec les
Exercices et Problèmes 145
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inégalités de Heisenberg.
On donne le pouvoir séparateur du microscope :
λ
Δx =
2 sin μ
Page de titre
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 146
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Le dispositif de mesure est représenté sur la figure ci-dessous. Dans le cas d’un
électron par exemple, ce dernier aborde l’aimant après la traversée du diaphragme A
et le quitte pour traverser le diaphragme B après avoir subi une déflection de 180 ◦ . A
l’instant qui précède immédiatement le début de la mesure, c’est à dire juste avant la
−
→
Page de titre
traversée du diaphragme A on suppose la direction de propagation (Oz ) parfaitement
définie et la coordonnée z de l’électron parfaitement connue. Cette situation peut
toujours être réalisée en utilisant un collimateur muni d’un obturateur dont le temps
Sommaire
de pose est très bref.
1- En désignant par 2dA et 2dB les largeurs respectives des diaphragmes A et
B , montrer que l’impulsion de l’électron est connue avec la précision Δp telle que :
py
Δp = (d +dB )
R A
Page 146 de 978 2- En raison de la diffraction de l’onde associée à l’électron à la traversée du
−→
diaphragme A, la mesure de l’angle α que fait l’impulsion avec l’axe Oz à l’intérieur
λ
Retour
de l’aimant est entachée d’une incertitude Δα ∼ et la trajectoire de l’électron est
dA
un arc de cercle défini à 2Δα près.
Plein écran
Montrer que l’incertitude Δz sur z est donnée par :
c
Fermer Δz = 2h
eB 0 dA
Quitter 3- Calculer le produit Δz.Δp et conclure.
Exercices et Problèmes 147
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→
− −→
Considérons un électron d’impulsion p en mouvement sur l’axe Oy et qu’on
éclaire avec un rayonnement monochromatique de fréquence ν et de direction de
Page de titre −→
propagation parallèle à Oy . Un des photons de ce rayonnement subit une diffusion
Compton sur cet électron de sorte que sa fréquence devient ν .
Sommaire
1- En utilisant les résultats de l’effet Compton et en se plaçant dans une
mc2
approximation non relativiste (p, p mc et ν, ν ), montrer que les
impulsions p et p de l’électron avant et après la collision avec le photon sont :
ν −ν h
p = mc + (ν +ν)
ν +ν 2c
ν −ν h
Page 147 de 978
p = mc − (ν +ν)
ν +ν 2c
Retour
2- Montrer alors que l’incertitude sur la détermination de ces quantités est liée à
celle de la détermination de ν par la relation :
Plein écran
Δν
Δp ∼ Δp mc
Fermer ν +ν
3- Sachant que l’électron se déplace avec la vitesse p/m avant la collision
Compton puis à la vitesse p /m après cette collision, montrer que l’incertitude sur
Quitter
Exercices et Problèmes 148
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la position de l’électron est donnée par :
h ν +ν
Δx =
mc Δν
Page de titre 4- Calculer le produit Δx . Δp et conclure.
Sommaire
EP 2.15 Transformée de Fourier
On appelle transformée de Fourrier d’une fonction f (x) de la variable réelle x, la
fonction F (k) de la variable réelle k définie par :
Page 148 de 978
+∞
1
F (k) = √ f (x) exp(−ikx)dx
Retour 2π −∞
Quitter
Exercices et Problèmes 149
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Dans l’espace à trois dimensions ces formulations deviennent :
+∞
→→
−
f (r) exp(−i k −
1
F k = 3/2
x )dr
(2π) −∞
+∞
→→
−
F k exp(i k −
Page de titre 1
F (r) = 3/2
x )dk
(2π) −∞
Sommaire
1- Calculer les transformées de Fourier des fonctions suivantes :
a- Fonction créneau :
⎧
⎪ 1 −a a
⎪
⎨ a pour 2 < x < 2
f (x) =
⎪
⎪
⎩ 0 pour |x| > a
Page 149 de 978 2
b- Fonction exponentielle décroissante :
Retour
|x|
f (x) = exp(− )
Plein écran a
c- Fonction gaussienne :
Fermer
x2
f (x) = exp(− )
Quitter a2
Exercices et Problèmes 150
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d-Fonction lorentzienne :
a
f (x) =
a2 +x2
a étant un réel positif.
2- En notant F (k) et G(k) les transformées de Fourier des fonctions f (x) et
Page de titre
g(x) respectivement, calculer G(k) dans les cas suivants :
Sommaire a- g (x) = f (x + a)
b- g(x) = exp (ik 0 x)f (x)
c- g(x) = f (λx)
d
Page 150 de 978
d- g(x) = f (x)
dx
Plein écran
f- g(x) = f * (x)
3- Démontrer l’égalité de Parseval-Plancherel qui implique que la transformation
de Fourier conserve la norme :
Fermer
+∞ +∞
2
|f (x)| dx = |F (k)|2 dk
Quitter −∞ −∞
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Page de titre
Chapitre 3
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Résolution de l’équation de Schrödinger 152
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En mécanique classique et lorsque les forces s’exerçant sur une particule
dérivent d’un potentiel, les courbes d’énergie potentielle constituent une ap-
proche élégante pour déterminer au moins de façon qualitative le mouvement
de la particule et ses principales caractéristiques : En particulier lorsque la
−→
Page de titre particule se déplace suivant un axe Ox ou dans un champ de forces cen-
trales, la connaissance des courbes V (x) ou V (r) nous permettent de décrire
complètement le mouvement de cette particule sans résoudre l’équation fon-
Sommaire
damentale de la dynamique et donc sans faire appel à une mathématique
élaborée. Ainsi, l’analyse de ces courbes permet de déterminer les positions
d’équilibre stables et instables qui correspondent aux extrema du potentiel,
de fixer les limites du mouvement, d’en connaı̂tre les zones interdites, d’en
déduire les principales caractéristiques et d’atteindre la nature des trajectoires
correspondant à une énergie totale fixée.
Page 152 de 978 En mécanique quantique, l’analyse des courbes de potentiel revêt également
une importance capitale dans l’étude d’une particule en mouvement dans
Retour un champ de forces extérieur dérivant d’un potentiel indépendant du temps
et fonction uniquement de la position. On verra en particulier que lorsque
Plein écran le potentiel V (r) présente des discontinuités et qu’il est constant entre
ces discontinuités, la résolution de l’équation de Schrödinger se simplifie
Fermer
considérablement et ses solutions permettent d’avoir une vision simple de
problèmes physiques réels dont la résolution exacte est complexe et élaborée.
Quitter
1. RÉSOLUTION DE L’ÉQUATION DE SCHRÖDINGER 153
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1. Résolution de l’équation de Schrödinger
On considère une particule de masse m se déplaçant dans un potentiel
V (−
→
r ) indépendant du temps et on se propose de déterminer sa fonction
d’onde Ψ(−→r , t).
Page de titre
Ψ(−
→
r , t) = ϕ(−
→
r )χ(t) (3.2)
Plein écran
En portant cette expression dans l’équation de Schrödinger, il vient :
Fermer
dχ 2
iϕ =− χΔϕ + V ϕχ (3.3)
dt 2m
Quitter
Résolution de l’équation de Schrödinger 154
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En divisant les deux membres de l’équation par le produit ϕχ, on obtient
l’égalité :
2
1 dχ [− 2m Δ + V ]ϕ
i = (3.4)
Page de titre
χ dt ϕ
Le membre de gauche est une fonction du temps tandis que le membre de
Sommaire droite est fonction uniquement de la position. Pour qu’il y ait égalité quelque
soient −
→r et t il faut que les deux membres soient constants. Cette constante a
les dimensions d’une énergie qu’on notera E. On aura alors les deux équations
suivantes :
dχ
i = Edt (3.5)
χ
Page 154 de 978
2
(− Δ + V) ϕ = E ϕ (3.6)
2m
Retour
La première équation se résout simplement et a pour solution :
Plein écran
χ(t) = χ(0)e−i(E/)t .
Ψ(−
→
r , t) = ϕ(−
→
r )e−i(E/)t (3.7)
Quitter
Résolution de l’équation de Schrödinger 155
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La dépendance sinusoı̈dale indique que la particule a une énergie bien définie
et que sa densité de probabilité de présence est indépendante du temps :
|Ψ(−
→
r , t)|2 = |ϕ(−
→
r )|2 (3.8)
On dit dans ce cas que la particule est dans des états stationnaires c’est à
Page de titre
dire pour lesquels l’énergie E est constante.
On obtient ces états en résolvant l’équation (3.6) qui s’écrit aussi sous la
Sommaire
forme :
Hϕ = Eϕ (3.9)
2
où H est l’opérateur hamiltonien (H = − Δ + V ) et ϕ tel que :
2m
|ϕ(−
→
r )|2 d3 r = 1 (3.10)
Page 155 de 978
Cette équation est appelée équation aux valeurs propres : C’est à dire pour
Retour des conditions imposées à ϕ(−→r ), celle-ci n’existe que pour certaines valeurs
de l’énergie E , appelées valeurs propres de H . ϕ(− →r ) est alors appelée
Plein écran
fonction propre correspondant à la valeur propre E .
Sommaire
Figure 3.1 : Modélisation de potentiels réels
Page 156 de 978
Pour simplifier le formalisme, on ne traitera dans la suite que des potentiels
à une seule variable d’espace x.
Retour
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
2. ANALOGIE OPTIQUE 160
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2. Analogie optique
On sait que l’équation de Maxwell dans le vide s’écrit :
1 ∂2 →
−
( − Δ) E =0 (3.16)
Page de titre
c2 ∂t2
Lorsque la lumière se propage dans un milieu d’indice n, cette équation
Sommaire
devient :
n2 ∂ 2 → −
− →
( 2 2
− Δ) E = 0 (3.17)
c ∂t
Cette équation admet, lorsque n est indépendant du temps, une solution de la
forme :
− −
→ → → iωt
−
Page 160 de 978
E (→
r , t) = ξ (−
r )e (3.18)
−
→−
Retour ξ (→
r ) vérifiant l’équation :
n2 ω 2 −
→→ → −
Plein écran (Δ+ 2 ) ξ (−r)=0 (3.19)
c
Fermer
En comparant cette équation avec l’équation de Schrödinger :
Δ+ 2 (E − V) ϕ(−
→
2m
r)=0 (3.20)
Quitter
Analogie optique 161
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On remarque que ces deux équations ont la même forme, ce qui suggère
qu’on peut associer au problème de mécanique quantique un problème
d’optique et réciproquement. La relation décrivant cette analogie est :
nω 1
∼ 2m(E − V) (3.21)
Page de titre
c
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. MARCHE DE POTENTIEL 162
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3. Marche de potentiel
Soit une particule “incidente” d’énergie E venant des x négatifs et se
dirigeant vers les x positifs. Cette particule rencontre en x = 0 une marche de
potentiel V0 (fig. 3.2) définie par :
Page de titre
Retour
Quitter
Marche de potentiel 163
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3.1. Cas où E > V0
Page de titre
Sommaire
Figure 3.3 : Marche de potentiel (E > V0 )
Fermer
Quitter
Marche de potentiel 164
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3.1.2. Etude quantique
∂ 2 ϕ 2m
+ 2 (E − V )ϕ = 0 (3.24)
Page de titre ∂x2
On a alors dans les deux régions (1) et (2) :
Sommaire
Retour
A1 eik1 x représente l’onde incidente et A1 e−ik1 x l’onde réfléchie par le saut
de potentiel.
A2 eik2 x représente l’onde transmise et A2 e−ik2x est une onde réfléchie qui
reviendrait de l’infini, ce qui est impossible, donc A2 = 0.
Plein écran
A A 2 V g2
R = 1 et T = (3.30)
A1 A1 V g1
où Vg1 et Vg2 sont les vitesses de groupe associées aux paquets d’ondes dans
les deux régions :
k1 k2
Page 165 de 978 Vg1 = et Vg2 = (3.31)
m m
Retour
On reviendra sur le bien fondé de ces définitions de R et de T lors de l’étude
du courant de probabilité.
On a alors :
Plein écran
2
k1 −k2 4k1 k2
R= = 1− (3.32)
Fermer k1 +k2 (k1 +k2 )2
4k1 k2
T= (3.33)
Quitter
(k1 +k2 )2
Marche de potentiel 166
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On vérifie bien que l’on a R + T = 1. Cette relation signifie qu’on a
conservation du flux incident de particules : chaque particule incidente ne peut
être que réfléchie ou transmise. Cette situation est similaire à la conservation
de l’énergie en mécanique classique.
Page de titre
En conclusion on peut dire que contrairement aux prévisions classiques la
particule a une probabilité non nulle de revenir en arrière (fig. 3.3).
Sommaire
3.1.3. Analogie optique
On a deux milieux d’indices n1 et n2 réels (réflexion vitreuse). L’onde
incidente donne naissance à une onde réfléchie et à une onde transmise.
Retour
Plein écran
Fermer
Page de titre
3.2.2. Etude quantique :
Sommaire Les fonctions d’onde de la particule dans les deux régions sont données
par :
ϕ1 (x) = A1 eik1 x + A1 e−ik1 x (3.34)
ϕ2 (x) = B2 eρ2 x + B2 e−ρ2 x (3.35)
où :
Page 167 de 978
2m 2m
k12 = E et ρ22 = 2 (E − V0 ) (3.36)
Retour 2
Pour que ϕ2 (x) reste bornée lorsque x tend vers l’infini il faut que B2 = 0, ce
Plein écran qui conduit à :
Retour
Fermer
a est appelée épaisseur de la barrière et V0 son hauteur.
Quitter
Barrière de potentiel 170
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4.1. Cas où E < V0 : Effet Tunnel
Page de titre
Sommaire
Figure 3.6 : Barrière carrée de potentiel (E < V0 )
4.1.1. Traversée de la barrière
Page 170 de 978
La barrière de potentiel est infranchissable pour la particule classique qui
est toujours réfléchie dans la région (1).
Retour
En écrivant l’équation de Schrödinger dans les trois régions (1), (2) et (3)
on montre facilement que les fonctions d’onde de la particule dans ces régions
Plein écran s’écrivent :
Fermer
ϕ1 (x) = A1 eik1 x + A1 e−ik1 x (3.44)
ϕ2 (x) = A2 eρ2 x + A2 e−ρ2 x (3.45)
Quitter ϕ3 (x) = A3 e ik1 xik1 x
+ A3 e−ik1 x (3.46)
Barrière de potentiel 171
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k1 et ρ2 ont leur signification précédente et A3 doit être nul car toute réflexion
à l’infini est impossible.
Les conditions de continuité en x = 0 et x = a donnent, après un calcul
laborieux mais non difficile à mener, les expressions suivantes des coefficients
Page de titre
de réflexion et de transmission R et T :
2
A (k2 +ρ2 ) sh2 (ρ a)
Sommaire
R = 1 = 2 2 1 22 2 2 2 2 (3.47)
A1 4 k1 ρ2 +(k1 +ρ2 ) sh (ρ2 a)
A3 2 4 k21 ρ22
T = = (3.48)
A1 4 k21 ρ22 +(k21 +ρ22 )2 sh2 (ρ2 a)
Plein écran
Fermer
Quitter
Barrière de potentiel 173
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Figure 3.7 : Barrière de potentiel de forme quelconque
Retour
Cette expression approchée du coefficient de transmission est très utile et
donne une image qualitative correcte de la pénétration de la barrière dans de
Plein écran nombreux phénomènes (radioactivité α,microscopie à effet Tunnel,...).
Fermer
Quitter
Barrière de potentiel 174
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4.2. Cas où E > V0 : Transfert résonnant
Page de titre
Sommaire
Plein écran
ϕ2 (x) = B2 eik2 x + B2 e−ik2 x (3.55)
ϕ3 (x) = A3 e ik1 x
+ A3 e−ik1 x (3.56)
Fermer
avec
2m
Quitter k22 = (E − V0 ) (3.57)
2
Barrière de potentiel 175
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A3 sera bien sûr nul car la réflexion à l’infini est impossible.
En remplaçant ρ2 par ik2 dans les expressions (3.48)et (3.49) de R et T ,
on obtient :
2
A (k12 − k22 ) sin2 (k2 a)
R = 1 = (3.58)
4 k12 k22 + (k12 − k22 )2 sin2 (k2 a)
Page de titre
A1
2
Sommaire
A3 4 k12 k22
T = = (3.59)
A1 4 k12 k22 + (k12 − k22 )2 sin2 (k2 a)
Retour 4E(E − V0 )
Tm = (3.60)
(2E − V0 )2
Plein écran
Fermer
Quitter
Barrière de potentiel 176
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Page de titre
Sommaire
Figure 3.9 : Variation du coefficient de transmission avec a
nπ
On aura alors un transfert maximal ou résonnant chaque fois que a = .
k2
Page 176 de 978 Optiquement les trois indices n1 , n2 , et n3 sont réels, l’onde incidente
donne naissance à une onde réfléchie et à une onde transmise.
Retour
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Barrière de potentiel 178
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Figure 3.10 : Variation du coefficient de transmission pour les électrons à travers
une barrière de potentiel en fonction du rapport E/V0
On remarque que dans le cas où E < V0 (effet Tunnel), les coefficients R
Page de titre et T sont bien définis ce qui prouve que le paquet d’ondes incident associé
à la particule se scinde en un paquet réfléchi et un paquet transmis dont les
Sommaire intensités ne sont jamais nulles.
Pour E > V0 , T peut atteindre l’unité pour certaines valeurs de l’énergie
et on assiste dans ce cas à une transmission totale. Au fur et à mesure
que l’énergie augmente T oscille entre cette valeur et un minimum de l’ordre
4E(E − V0 )
de . L’effet est d’autant plus marqué lorsque la barrière est très
(2E − V0 )2
élevée ou très épaisse et que l’énergie cinétique E − V0 dans la région (2) est
Page 178 de 978 petite.
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5. PUITS DE POTENTIEL 179
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5. Puits de potentiel
5.1. Puits de potentiel fini
Il est représenté sur la figure 3.11.
Page de titre
La particule est en mouvement dans un potentiel V (x) tel que V (x) est
nul sur le segment [a, − a] et V (x) = V0 en dehors de ce segment.
Sommaire
En mécanique classique, lorsque V0 est inférieur à l’énergie E de la
particule ; celle-ci venant des x négatifs subit une accélération au passage
de la discontinuité du potentiel en x = −a et reprend sa vitesse au passage
de la discontinuité du potentiel en x = a pour aller se perdre à l’infini. Lorsque
V0 est supérieur à E , tout mouvement de la particule est interdit en dehors du
segment ]a, − a[. La particule est donc astreinte à se mouvoir sur le segment
Page 179 de 978 de droite de longueur 2a où elle est confinée.
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Puits de potentiel 180
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Figure 3.11 : Puits carré de potentiel
d2 ϕ 2m
− ρ2 ϕ = 0 avec ρ2 = (V0 − E) (3.61)
dx2 2
et ses solutions sont :
d2 ϕ 2m
Quitter + k2ϕ = 0 avec k2 = E (3.64)
dx 2 2
Puits de potentiel 181
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La solution générale de cette équation est donc de la forme :
Comme le potentiel est pair, les fonctions d’onde à l’intérieur du puits sont soit
Page de titre paires soit impaires c’est à dire qu’on a :
Sommaire
ϕP2 (x) = A cos kx et ϕI2 (x) = B sin kx (3.65)
Retour
Plein écran
π 2 π 2
cos kx = 0 soit : ka = (2n + 1) et EP = (2n + 1)2 (3.69)
2 8ma2
Page de titre - Pour les fonctions impaires
2 π 2
2
Sommaire sin kx = 0 soit : ka = nπ et EI = (2n) (3.70)
8ma2
Les deux expressions de l’énergie EP et EI peuvent être regroupées en une
seule relation :
2 π 2
E N = N2 avec N = 1, 2, 3, ... (3.71)
8ma2
Page 184 de 978
Ce résultat qui peut être obtenu à partir de l’étude du puits fini, en faisant
Retour
tendre V0 vers l’infini dans les relations de quantification (3.65) et (3.66),
montre que le spectre d’énergie est constitué de niveaux discrets, éloignés
les uns des autres comme le carré des nombres entiers successifs.
Plein écran
Les constantes A et B se calculent facilement en normalisant les fonctions
d’onde c’est à dire en écrivant :
Fermer
+a
|ϕ(x)|2 dx = 1 (3.72)
Quitter −a
Puits de potentiel 185
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1
on obtient : A = B = √ ce qui donne pour les fonctions d’onde :
a
1 (2n + 1)
ϕP (x) = √ cos [ πx] : fonctions paires ou symétriques
a 2a
Page de titre
1 n
ϕI (x) = √ sin [ πx] : fonctions impaires ou antisymétriques
a a
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Figure 3.13 : Fonctions d’onde et niveaux d’énergie d’une
particule dans un puits de potentiel
Quitter
Puits de potentiel 186
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Nous avons représenté sur la figure 3.13 les positions des niveaux
d’énergie et dessiné l’allure des fonctions d’onde pour l’état fondamental
(N = 1) et les deux premiers états excités(N = 2, N = 3).
2 π 2
E≥
8ma2
Page de titre On aura alors toujours E ≥ E1 .
Plein écran h
L = 2a et λ = λDB = (3.77)
P
Fermer
On aura donc :
Nh h
Quitter
2a = soit : P = N
2P 4a
Puits de potentiel 188
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et l’énergie E est telle que :
P2 1 2 h 2 1 2 2π 2
E= = N ( ) = N ( ) (3.78)
2m 2m 4a 2m 4a
Page de titre
soit :
2 π 2
E = N2 (3.79)
Sommaire 8ma2
qui est un résultat identique à celui trouvé à partir des conditions de quantifi-
cation (3.68) et (3.69).
5.2.2.3. Puits de potentiel quelconque
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Figure 3.14 : Puits de potentiel quelconque
Puits de potentiel 189
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Si le potentiel V (x) n’est pas pair, comme c’est le cas du potentiel
représenté sur la figure 3.14, une démarche analogue à la précédente
conduirait aux énergies et aux fonctions d’onde suivantes :
2 2
π 2 nπ
Page de titre E n = n2 2 et ϕn (x) = sin [ x] (n = 1, 2, 3, ...)
2ma a a
(3.80)
Sommaire
5.3. Boite de Potentiel
C’est une généralisation à trois dimensions du puits infini (fig. 3.15). La
particule est dans ce cas placée dans le potentiel défini par :
0 pour 0 < x < a, 0 < y < a, 0 < z < a
Page 189 de 978 V (x, y, z) = (3.81)
∞ ailleurs
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Puits de potentiel 190
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Page de titre
Sommaire
Figure 3.15 : Boite de potentiel cubique
Page 190 de 978
L’équation aux valeurs propres s’écrit :
Retour
2
[− Δ + V (x, y, z)]Ψ(x, y, z) = EΨ(x, y, z) (3.82)
2m
Plein écran
∂2 ∂2 ∂2
avec Δ = + +
Fermer ∂x2 ∂y 2 ∂z 2
A l’extérieur de la boite la fonction d’onde est nulle car le potentiel est infini.
A l’intérieur de la boite où le potentiel est nul, l’équation aux valeurs propres
Quitter
Puits de potentiel 191
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devient :
2 ∂ 2 ∂2 ∂2
− ( 2 + 2 + 2 )Ψ(x, y, z) = EΨ(x, y, z) (3.83)
2m ∂x ∂y ∂z
Page de titre
Cette équation se résout en séparant les variables :
δx = δy = δz = 0 (3.87)
Fermer
et
Quitter akx = nx π , aky = ny π , akz = nz π (3.88)
Puits de potentiel 192
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ce qui conduit en définitive aux énergies propres et fonctions propres sui-
vantes de la particule :
2 π 2
En = (n2x + n2y + n2z ) (3.89)
2ma2
Page de titre π π π
Ψnx ,ny ,nz (x, y, z) = A sin (nx x) sin (ny y) sin(nz z) (3.90)
a a a
Sommaire La constante A s’obtient en normalisant la fonction d’onde :
Ψ∗nx ,ny ,nz Ψnx ,ny ,nz dV =
a a a
2 2 2
|A| sin (kx x)dx sin (ky y)dy sin2 (kz z)dz = 1 (3.91)
0 0 0
Plein écran
En posant n2 = n2x + n2y + n2z , on peut écrire enfin :
2 π 2
En = N 2 (3.93)
Fermer
2ma2
8 π π π
Ψnx ,ny ,nz (x, y, z) = sin (n x x) sin (n y y) sin(n z z) (3.94)
Quitter
a3 a a a
Puits de potentiel 193
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Dans ce cas, une même énergie peut correspondre à plusieurs fonctions
propres car plusieurs jeux des nombres entiers nx , ny , nz peuvent donner
une même valeur de N 2 . On dit alors que l’énergie est dégénérée ; son
degré de dégénérescence g est le nombre de fonctions propres linéairement
Page de titre
indépendantes correspondant à cette même valeur de l’énergie.Il est facile de
déterminer le degré de dégénérescence g comme le montre le tableau suivant
2 π 2
Sommaire où on a posé : E1 = .
2ma2
Degré de
Energie Combinaisons (nx , ny , nz )
dégénérescence
3E1 (1, 1, 1) 1
6E1 (2, 1, 1), (1, 2, 1), (1, 1, 2) 3
Page 193 de 978 9E1 (2, 2, 1), (2, 1, 2), (1, 2, 2) 3
11E1 (3, 1, 1), (1, 3, 1), (1, 1, 3) 3
Retour
12E1 (2, 2, 2) 1
(1, 3, 2), (2, 1, 3), (3, 1, 2),
14E1 6
Plein écran
(1, 2, 3), (3, 2, 1), (2, 3, 1)
Fermer
Quitter
Puits de potentiel 194
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Lorsque la boite est rectangulaire d’arêtes a, b, c on montre facilement que
les énergies propres et fonctions propres sont données par :
2 π 2 n2x n2y n2
Enx ,ny ,nz = ( 2 + 2 + z2 ) (3.95)
2m a b c
Page de titre
8 π π π
Ψnx ,ny ,nz (x, y, z) = sin (nx x) sin (ny y) sin(nz z)
abc a a a
Sommaire (3.96)
Retour
Plein écran
Sommaire
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Plein écran
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Quitter
Exercices et Problèmes 196
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Exercices et Problèmes
EP 3.1 Discussion classique d’une courbe de potentiel
−→
On considère une particule de masse m, en mouvement sur l’axe Ox sous l’effet
Page de titre
de forces dérivant du potentiel V (x) décrit sur la figure ci-dessous :
Sommaire
Retour
Plein écran
1- Déterminer les positions d’équilibre de la particule et préciser leur nature.
2- Discuter le mouvement de la particule lorsque son énergie totale E est égale
Fermer
à l’une des valeurs indiquées sur la figure : E = E1 , E = E2 , E = E3 , E = E4 .
Quitter
EP 3.2 Effet Tunnel et applications
Exercices et Problèmes 197
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Retour
Plein écran
2- La radioactivité α
On donne sur la figure 2 une représentation schématique du potentiel que voit
une particule α au voisinage du noyau : le potentiel d’interaction entre une particule
Fermer
α et le noyau est composé d’un puits de potentiel attractif, dû aux forces nucléaires
de courte portée, et d’une partie électrostatique répulsive.
Quitter
Exercices et Problèmes 199
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Page de titre
Sommaire
Figure 2
a- Sachant que les énergies des particules α émises se trouvent typiquement
Page 199 de 978
dans le domaine 4 − 10 MeV, calculer le potentiel Vm au sommet de la barrière.
On rappelle que le rayon d’un noyau de nombre de masse A est donné par : R
∼
= r0 A1/3 où r0 = 1.2 × 10−15 m.
Retour
Evaluer Vm dans le cas de l’isotope de l’uranium 92 U 238 : A = 238 ; Z = 92.
b- Déduire l’explication de la radioactivité α par la théorie quantique.
c- Expliquer la durée de vie relativement longue (de l’ordre de 1010 années) de
Plein écran
Page de titre
Sommaire
Figure 3
a- Que représente V0 dans cette expérience
b- Montrer que l’intensité I du courant varie suivant une loi de type e−ρa où a est
Page 200 de 978
la distance entre l’électrode et la surface.
c- Pourquoi la mesure de I permet d’avoir une image très précise de la surface.
Retour
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Quitter
Exercices et Problèmes 201
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Sommaire
Retour
Plein écran
On se propose d’étudier l’action de ce puits sur un flux de particules identiques
de masse m et d’énergie E :
Fermer
1. Etats liés :
Quitter
Exercices et Problèmes 203
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On suppose que l’énergie E des particules est négative et est telle que −V0 <
E < 0.
a- Déterminer la fonction d’onde des particules dans les régions I, II et III.
On posera :
Page de titre
2mE 2m(E + V0 )
ρ2 = − et k2 =
2 2
Sommaire
b- En écrivant les conditions de raccordement de la fonction d’onde et de sa
dérivée en x = −a et x = +a, montrer que la quantification de l’énergie est donnée
par les relations suivantes :
ρ ρ
tg(ka) = et cotg(ka) = −
k k
Page 203 de 978 c- Déterminer graphiquement les niveaux d’énergie des états liés de la particule
dans le puits.
Retour d- Déterminer ces niveaux d’énergie lorsque le puits devient infini .
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 205
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2 x
EP 3.6 Etats d’une particule dans un potentiel V(x) = −V0 /ch ( )
Page de titre
a
On considère le puits de potentiel défini par :
Sommaire
V0
V (x) = −
ch2 ( xa )
Sommaire
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Quitter
Exercices et Problèmes 209
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5- Calculer les deux premiers niveaux d’énergie. Quelle serait la fréquence d’un
photon émis ou absorbé lors d’une transition entre ces deux états ? Conclure quant à
la prise en considération de cette quantification dans les problèmes courants.
Page de titre
EP 3.8 Etats liés d’une particule dans un puits de potentiel sphérique
Retour
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Quitter
Exercices et Problèmes 210
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1. Ecrire l’équation de Schrödinger indépendante du temps dans les deux régions
(I : r < a) et (II : r > a).
On rappelle que le laplacien d’une fonction Ψ(r) ne dépend que de r et qu’il s’écrit :
1 d2
ΔΨ = (rΨ)
Page de titre
r dr2
2. Montrer que les solutions mathématiques de cette équation dans les deux
Sommaire
régions sont de la forme :
rΨI (r) = A sin(λr) + B cos(λr)
rΨII (r) = Ce−kr + Dekr
Expliciter λ et k .
Page 210 de 978
3. a- Sachant que l’intégrale |Ψ|2 dτ doit être finie, justifier que la solution
physique de l’équation de Schrödinger dans la région (II) est donnée par :
Retour
C −kr
ΨII (r) = e
r
Plein écran
b- En effectuant un développement limité de rΨI (r) au voisinage de r=0, justifier
que la solution physiquement acceptable de l’équation de Schrödinger dans la région
Fermer
(I) est donnée par :
Quitter
A
ΨI (r) = sin(λr)
r
Exercices et Problèmes 211
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c- Représenter graphiquement l’allure générale des fonctions d’onde Ψ(r).
4. a- Ecrire en les justifiant les conditions de continuité pour la fonction Ψ(r) et sa
dérivée Ψ (r).
b- Montrer que les valeurs négatives possibles de l’énergie E sont les solutions
Page de titre
de l’équation de quantification :
−k
Sommaire
cotg(λ a) =
λ
5. a- Montrer que cette équation peut s’écrire sous la forme :
⎧
⎪
⎨ |sin(λa)| =
λa
λ0 a
⎪
⎩
tg(λa) < 0
Page 211 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 215
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c. Montrer que les fonctions d’onde de la particule dans les trois régions sont de
la forme :
⎧
⎪
⎪ ΨI (x) = ±A sin k b + a2 + x
⎪
⎪
⎪
⎪ S
Page de titre
⎨ ΨII (x) = B ch(ρx) : solution symétrique
ΨII (x) =
⎪
⎪ ΨA
⎪ II (x) = B sh(ρx) : solution antisymétrique
⎪
⎪
Sommaire
⎪
⎩ Ψ (x)
III = A sin k b + a2 − x
Expliciter k et ρ en fonction de E , m et V0 .
d. En écrivant les conditions de continuité, montrer que les conditions de
quantification de l’énergie sont données par les relations :
k a
Page 215 de 978 tgka = − coth ρ b − pour le cas symétrique
ρ 2
k a
Retour tgka = − thρ b − pour le cas antisymétrique
ρ 2
1 ± 2e−ρ(2b−a)
Quitter tgka = −ka.
ρa
Exercices et Problèmes 216
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(+ pour le cas symétrique ; - pour le cas antisymétrique)
1 + 2e−ρ(2b−a) 1 − 2e−ρ(2b−a)
On posera αS = et αA =
ρa ρa
Page de titre
b. Résoudre graphiquement les équations :
4π 2 h2 e−ρ(2b−a)
EA − ES =
Fermer
ma2 ρa
b. Calculer la fréquence ν de l’onde électromagnétique correspondant à la
Quitter
transition entre ces deux niveaux.
Exercices et Problèmes 217
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c. Evaluer la fréquence ν et la longueur d’onde λ correspondantes lorsque :
E A − E S = 0, 98 × 10−4 eV
V (x) = −αδ(x)
Sommaire
c - Ecrire alors que ϕ(x) est de carré sommable et en déduire les valeurs
possibles de l’énergie. Calculer les fonctions d’onde normées correspondantes.
d - Représenter graphiquement ces fonctions d’onde et donner un ordre de
grandeur de leur largeur Δx.
3 - a - Montrer que la probabilité dP pour qu’une mesure de l’impulsion dans un
des états stationnaires normés calculés précédemment, donne un résultat compris
entre p et p + dp est :
Page 218 de 978
2 ρ3
dP = dp
Retour
π (ρ2 + p2 /2 )2
2
On rappelle que dP = Ψ̃(p) dp où Ψ̃(p) est la transformée de Fourier de Ψ(x).
Plein écran
b - Pour quelle valeur de p cette probabilité est-elle maximale ? Dans quel
domaine de dimension p prend-elle des valeurs appréciables ?
Fermer
Donner alors un ordre de grandeur du produit ΔxΔp.
Quitter
EP 3.11 Puits composés de plusieurs fonctions delta
Exercices et Problèmes 219
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1. Puits double
On considère une particule en mouvement dans un potentiel V (x) décrit par :
Ces deux puits définissent trois régions où les fonctions d’onde sont caractérisées
Sommaire par les coefficients (A0 ,B0 ), (A1 ,B1 ) et (A1 , B1 ) pour respectivement x < x0 ,
x0 < x < x1 et x > x1 .
a. En utilisant les résultats de EP3.10, montrer qu’on peut écrire :
A2 A0
= M2
B2 B0
Page 219 de 978 où M2 est une matrice de passage qu’on explicitera.
b. En déduire que l’énergie des états liés est donnée par l’équation de quantifica-
Retour tion :
2ρ
Plein écran exp(−ρ) = ±(1 − )
λ
−2mE
Fermer
où = x − x0 , ρ2 = et λ une constante qu’on explicitera.
2
c. Résoudre graphiquement l’équation de quantification et montrer qu’il peut
Quitter
exister un ou deux états liés.
Exercices et Problèmes 220
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Quelle est la valeur critique de ?
2. Puits triple :
L’énergie potentielle de la particule est dans ce cas :
Page de titre
V (x) = −aδ(x − x0 ) − aδ(x − x1 ) − aδ(x − x2 )
Sommaire Et on pose :
1 = x1 −x0 > 0
2 = x2 −x1 > 0
3. Peigne de Dirac
Quitter
Exercices et Problèmes 221
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La particule se déplace dans ce cas dans un potentiel composé de plusieurs
fonctions de Dirac et décrit par l’expression :
i=n
V (x) = −a δ(x − xi )
Page de titre i=1
EP 3.12 : Potentiel de Kronig-Penney
Page de titre
Sommaire
1. Montrer que lorsqu’une particule se déplace dans un potentiel périodique
vérifiant la condition :
Page 222 de 978
V (x) = V (x + a)
Retour
k12 + k22
cos(ka) = cos(k1 b) cos(k2 c) − sin(k1 b) sin(k2 c)
2k1 k2
Page 223 de 978 où k peut être interprété comme un nombre d’onde effectif associé au mouvement de
l’électron à l’intérieur du solide.
Retour Que devient la condition de quantification lorsque l’énergie E de l’électron est
inférieure à V0 (0 < E ≤ V0 ).
Plein écran 5. Les deux conditions de quantification précédentes (E > V0 et 0 < E ≤ V0 )
constituent selon la valeur de E considérée, la relation de dispersion entre k et E .
Montrer que cette relation prédit l’existence de régions permises et de régions
Fermer
interdites pour l’électron.
Vérifier que si l’énergie potentielle de l’électron est partout nulle, on retrouve la
Quitter
relation E = f (k) caractéristique de l’électron libre.
Exercices et Problèmes 224
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6. On se place maintenant dans l’hypothèse où les inégalités suivantes sont
satisfaites :
qb 1 (avec iq = k1 ), E V0 , c b
Page de titre
Montrer que la condition de quantification se réduit à la forme suivante :
Sommaire sin(k2 a)
cos(ka) = P + cos(k2 a))
(k2 a)
Expliciter le terme P .
3π
7. Représenter graphiquement pour P = l’évolution en fonction de a du
2
deuxième membre de la relation précédente. En déduire l’existence de bandes
d’énergie alternativement permises et interdites.
Page 224 de 978
Combien d’états électroniques peut contenir chacune des bandes permises.
Que devient le spectre d’énergie lorsque P tend vers l’infini.
Retour
Evaluer pour a = 3Å, la largeur énergétique de la première bande permise et de
la bande interdite qui la suit.
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 4
Sommaire
Bases mathématiques de la
mécanique quantique
Page 225 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Espace ξ des fonctions d’onde d’une particule 226
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Dans les chapitres précédents, nous avons montré l’existence de la dualité
onde-corpuscule, aussi bien pour le rayonnement que pour les particules. Pour
ces dernières nous avons pu dégager quatre exigences essentielles :
- L’existence d’une fonction d’onde dont le carré de l’amplitude représente
Page de titre
la probabilité de présence de la particule en chaque point de l’espace.
- L’existence d’une sorte de “Principe fondamental de la mécanique
quantique” qui est l’équation de Schrödinger dont les solutions sont justement
Sommaire
les fonctions d’onde de la particule.
- L’existence d’une incertitude sur la mesure des grandeurs physiques qui
est régie par le principe d’incertitude de Heisenberg.
- Enfin la quantification d’un certain nombre de grandeurs physiques telles
que l’énergie, dont le spectre peut être discret.
Ces considérations montrent l’importance jouée par la fonction d’onde
Page 226 de 978 en physique quantique et il est donc nécessaire d’étudier les propriétés
mathématiques de l’espace des fonctions d’onde et des opérateurs agissant
Retour sur ces fonctions à l’intérieur de cet espace.
Toutefois, nous ne prétendons pas présenter ici un formalisme mathématique
Plein écran
complet et rigoureux, mais regrouper les diverses notions utiles en mécanique
quantique telles que la notion de représentations, la notation de Dirac et
l’algèbre des opérateurs.
Fermer
Pour simplifier davantage le formalisme on se limitera à un espace à une
dimension, les résultats obtenus se généraliseront aisément dans R3 .
Quitter
1. ESPACE ξ DES FONCTIONS D’ONDE D’UNE PARTICULE 227
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1. Espace ξ des fonctions d’onde d’une particule
L’espace des fonctions d’onde d’une particuleest un espace de fonctions
2
de carrés sommables car nous avons vu que |ψ| d3 r est toujours une
quantité finie et égale à l’unité puisqu’elle représente la probabilité totale de
Page de titre
trouver la particule dans l’espace. Cet espace qu’on note £2 est un espace
de Hilbert et est de dimension infinie, car une fonction est déterminée par une
Sommaire
infinité de coordonnées qui sont les valeurs prises par cette fonction pour les
diverses valeurs de la variable. Toutefois, d’un point de vue physique £2 est
trop vaste car les fonctions d’onde doivent être non seulement partout définies,
continues et indéfiniment dérivables mais surtout à support borné pour que la
particule se trouve dans une région finie de l’espace. On se limitera donc à
l’espace ξ qui contient de pareilles fonctions et qui est un sous-espace de
Page 227 de 978 l’espace £2 de Hilbert.
Retour
1.1. Structure de ξ
Plein écran
1.1.1. Définition :
Quitter
Espace des fonctions d’onde d’une particule 228
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nombres complexes quelconques alors la fonction Ψ(x) donnée par :
Ψ(x) = λ1 Ψ1 (x) + λ2 Ψ2 (x) (4.1)
appartient également à ξ .
2
Pour le montrer, il suffit de développer |Ψ(x)| :
Page de titre
|Ψ(x)|2 = |λ1 |2 |Ψ1 (x)|2 + |λ2 |2 |Ψ2 (x)|2 +
(4.2)
Sommaire
λ∗1 λ2 Ψ∗1 (x)Ψ2 (x) + λ1 λ∗2 Ψ1 (x)Ψ∗2 (x)
Comme, d’après l’inégalité de Schwarz on a :
+∞ +∞
+∞
Ψ Ψ dx ≤ |Ψ |2
dx |Ψ2 |2 dx (4.3)
1 2 1
∞− −∞ −∞
+∞
alors |Ψ(x)|2 dx qui est inférieure à une intégrale convergente, est elle
Page 228 de 978 ∞−
même convergente et Ψ(x) est une fonction de carré sommable et appartient
à ξ .
Retour
On définit le produit scalaire dans ξ d’une fonction φ(x) par une fonction
Fermer Ψ(x) par le nombre complexe noté φ | ψ et valant :
+∞
Quitter
φ | ψ = φ∗ (x)ψ(x)dx (4.4)
−∞
Espace des fonctions d’onde d’une particule 229
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Les propriétés de ce produit scalaire sont :
φ | ψ = ψ | φ (4.5)
φ | λ1 ψ1 + λ2 ψ2 = λ1 φ | ψ1 + λ2 φ | ψ2 (4.6)
Page de titre λ1 φ1 + λ2 φ2 | ψ = λ∗1 φ1 | ψ + λ∗2 φ2 | ψ (4.7)
φ | ψ = 0 (4.8)
Sommaire
Cette dernière relation implique que les deux fonctions φ et ψ sont orthogo-
nales.
ψ |
ψ est un réel positif qui est nul si et seulement si ψ = 0, sa racine
positive ψ | ψ est appelée norme de ψ .
Quitter
où δij est le symbole de Kronecker.
Espace des fonctions d’onde d’une particule 230
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- Il est complet si toute fonction ψ(x) peut être développée d’une façon
unique suivant les ui (x) :
ψ (x) = ci ui (x) (4.10)
i
Page de titre
Plein écran La composante ci de ψ(x) sur les fonctions ui (x) est donc égale au produit
scalaire de ψ(x) par ui (x) soit :
Fermer
ci = ui | ψ = u∗i (x)ψ(x)dx (4.12)
Quitter
Espace des fonctions d’onde d’une particule 231
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1.2.3. Expression du produit scalaire et de la norme
soit :
Retour
Φ| Ψ = b∗i ci (4.16)
Plein écran i
On a :
Ψ(x) = ci ui (x) = ui | Ψ ui (x) = [ u∗i (x )Ψ(x´)dx´] ui (x)
Page de titre i i i
(4.18)
Sommaire
En admettant qu’on peut intervertir et dx , il vient :
i
Ψ(x) = [ ui (x)ui (x´)]Ψ(x´)dx´= F (x, x )Ψ(x´)dx´
∗
(4.19)
i
Cette écriture de Ψ(x) est caractéristique de la fonction de Dirac δ(x − x ) (cf.
Page 232 de 978 EP4.17) :
Ψ(x) = δ(x − x )Ψ(x )dx (4.20)
Retour
Retour
1.3.2. Composantes de Ψ(x)
Plein écran Considérons le produit scalaire cα = vα | ψ, il vaut d’après (4.4) :
Fermer
cα = vα | ψ = vα∗ (x)Ψ(x)dx (4.24)
Quitter
Espace des fonctions d’onde d’une particule 234
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Calculons l’intégrale :
dα cα vα (x) = dα dx´vα∗ (x´)Ψ(x´) vα (x) (4.25)
Page de titre En admettant qu’il est possible d’intervertir l’ordre d’intégration il vient :
∗
Sommaire dα cα vα (x) = dx´ [dα vα (x)vα (x´)] Ψ(x´) = dx´δ(x − x´)Ψ(x´)
(4.26)
Comme : dx´δ(x − x´)Ψ(x´) = Ψ(x) on a alors
Ψ(x) = dα cα vα (x) (4.27)
Page 234 de 978
Fermer
Quitter
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1.3.3. Expression du produit scalaire et de la norme
Quitter
= dα b∗α cα
Espace des fonctions d’onde d’une particule 236
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soit :
Φ | Ψ = dα b∗α cα (4.33)
Quitter
vx0 (x) = δ(x − x0 ) (4.35)
Espace des fonctions d’onde d’une particule 237
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x0 est une abscisse qui joue le rôle de α et qui varie de −∞ à +∞.
Les vx0 (x) vérifient les relations d’orthogonalité et de fermeture, on a en
effet :
dx vx∗0 (x) vx0 (x) = δ(x − x0 )δ(x − x´0 )dx = δ(x0 − x´0 ) (4.36)
Page de titre
dx0 vx0 (x) vx∗0 (x´) = δ(x − x0 )δ(x´− x0 )dx0 = δ(x − x´) (4.37)
Sommaire
Les vx0 (x) forment donc une base orthonormée complète continue et toute
fonction Ψ(x) se développe de façon unique suivant les vx0 (x) :
Ψ(x) = dx0 cx0 vx0 (x) (4.38)
Plein écran
de sorte que :
Ψ(x) = Ψ(x0 )δ(x − x0 )dx0 (4.40)
Fermer
C’est un résultat bien connu (cf. EP4.17) qui exprime que toute fonction Ψ(x)
Quitter
peut être considérée comme une superposition linéaire de fonctions δ(x−x0 ),
Espace des fonctions d’onde d’une particule 238
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centrées aux divers points x0, le coefficient multipliant la fonction δ(x − x0 )
centrée au point x0 étant la valeur de ψ(x) en x0 .
On écrit souvent pour alléger le formalisme :
Ψ(x) = x | Ψ (4.41)
Page de titre
C’est la représentation {x}.
Sommaire
1.3.4.2. Les ondes planes :
C’est l’ensemble des fonctions définies par.
1
vp (x) = √ eipx/ (4.42)
2π
p est une composante de l’impulsion qui joue le rôle de α et qui varie de −∞
à +∞.
Page 238 de 978
Les vp (x) vérifient les relations d’orthogonalité et de fermeture. on a en
effet :
Retour
1 1
dxvp∗ (x)vp´(x)
= e i(p´−p)x/
dx = ei(p´−p)u du
2π 2π
Plein écran
= δ(p − p´) (4.43)
Fermer
∗ 1 i(x−x´)p/ 1
dpvp (x)vp (x´) = e dp = ei(x−x´)k dk
2π 2π
Quitter = δ(x − x´) (4.44)
Espace des fonctions d’onde d’une particule 239
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x p
où u = et k = ; le résultat des intégrales découlant des transformées de
Fourier des fonctions de Dirac.
Les vp (x) forment donc une base orthonormée complète continue et toute
fonction Ψ(x) se développe de façon unique suivant les vp (x) :
Page de titre
Ψ(x) = dp cp vp (x) (4.45)
Sommaire
avec :
1
cp = vp | Ψ = √ e−ipx/Ψ(x)dx = Ψ̄(p) (4.46)
2π
Ψ̄(p) n’est autre que la transformée de Fourier de Ψ(x), de sorte qu’on a :
Page 239 de 978 Ψ(x) = dp Ψ̄(p) vp (x) (4.47)
Retour
On retrouve donc le résultat bien connu des transformées de Fourier (cf.
EP2.15) : toute fonction Ψ(x) peut être considérée comme une superposition
linéaire d’ondes planes, le coefficient multipliant l’onde plane étant la trans-
Plein écran
formée de Fourier Ψ̄(p) de Ψ(x)
On écrit souvent pour simplifier le formalisme :
Fermer
Ψ̄(p) = p | Ψ (4.48)
Quitter
C’est la représentation {p}.
2. NOTION DE REPRÉSENTATION - NOTATIONS DE DIRAC 240
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2. Notion de représentation - Notations de Dirac
2.1. Définition
Choisir une représentation c’est se donner une base orthonormée complète
Page de titre
(discrète ou continue) suivant laquelle se décompose chaque fonction de ξ .
Ainsi une même fonction peut être représentée par plusieurs ensembles
Sommaire
de coordonnées (Ci ,Ψ(x0 ), Ψ̄(p) ;...). Pour s’affranchir de la base on peut,
comme en géométrie euclidienne, représenter l’état quantique de la particule
par un vecteur appartenant à un espace vectoriel qu’on appelle espace des
états de la particule et qu’on peut confondre avec ξ .
On notera |Ψ ce vecteur et on l’appellera vecteur “ket” : C’est la notation
de Dirac dont on verra la commodité tout au long de ce cours.
Page 240 de 978
Fermer
Quitter
Notion de représentation - Notations de Dirac 241
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plusieurs lignes :
c1 Ψ(x) Ψ̄(p)
c2 Ψ(x´) Ψ̄(p´)
|Ψ = .. = .. = .. (4.49)
. . .
Page de titre
ci Ψ(xi ) Ψ̄(pi )
Sommaire A chaque vecteur ket |Ψ on associe un nouvel être noté Ψ|qu’on appelle
vecteur bra. Ses coordonnées dans une représentation donnée sont les
complexes conjugués des coordonnées de |Ψ dans la même représentation :
On les range horizontalement sous forme d’une matrice à une ligne et à
plusieurs colonnes.
Ψ| = |c∗1 c∗2 ... c∗i ... | = |... Ψ∗ (x) ... Ψ∗ (x´) ... Ψ∗ (xi )|
= |... Ψ̄∗ (p) ... Ψ̄∗ (p´) ... Ψ̄∗ (pi )... |
Page 241 de 978
(4.50)
Retour L’ensemble des vecteurs bras constitue un espace qu’on note ξ ∗ et qu’on
appelle espace dual de ξ .
Plein écran
Page de titre
A tout bra ne correspond pas nécessairement un ket, car de façon générale
l’espace dual ξ ∗ de ξ ne lui est pas isomorphe.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. OPÉRATEURS LINÉAIRES 243
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3. Opérateurs linéaires
3.1. Définition
Un opérateur linéaire A fait correspondre à tout ket |Ψ appartenant à ξ un
autre ket |Ψ appartenant à ξ . La correspondance étant linéaire :
Page de titre
A(λ1 |Ψ1 + λ2 |Ψ2 ) = λ1 A |Ψ1 + λ2 A |Ψ2 (4.53)
Exemples :
∂
Retour Opérateur P : Ψ(x) −→ Ψ(x)
i ∂x
Plein écran
Opérateur π : Ψ(x) −→ Ψ(−x)
Fermer L’action de chacun de ces opérateurs étant définie dans la représentation {x}.
Quitter
Opérateurs linéaires 244
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3.2. Produit de deux opérateurs - Commutateur
Le produit de deux opérateurs linéaires A et B , noté AB est défini de la
façon suivante :
Page de titre
(AB) |Ψ = A(B |Ψ) (4.54)
B agit d’abord, A ensuite.
Sommaire En général, le produit AB est différent du produit BA.
On définit le commutateur de A et B qu’on note [A, B] par l’opérateur :
[A, B] = AB − BA (4.55)
Si [A, B] = 0, on dit que les deux opérateurs commutent.
XP Ψ = x = x
i dx i dx
Plein écran
d dΨ
PX Ψ = (xΨ) = x + Ψ (4.56)
Fermer i dx i dx i
Quitter (XP − P X) Ψ = − Ψ = iΨ
i
Opérateurs linéaires 245
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Ψ étant quelconque, on aura :
[X, P] = i (4.57)
Quitter
Opérateurs linéaires 246
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et
cj = uj | Ψ = uj | ci A |ui
i
(4.60)
Page de titre
= uj | A |ui ci = Aji ci
i i
Sommaire
soit :
ci = Aij cj (4.61)
j
L’équation |Ψ = A |Ψ s’écrit donc sous la forme matricielle suivante :
Page 246 de 978 c1
A11 A12 ................ A1j c1
A21 A22 ................ A2j c2
c2
.. = .. .. .. .. (4.62)
Retour
. . . . .
ci Ai1 Ai2 ................ Aij ci
Plein écran
Sommaire
(PΨ )2 = PΨ PΨ = |Ψ Ψ | Ψ Ψ| = |Ψ Ψ| = PΨ (4.69)
Projeter deux fois de suite sur un vecteur donné est équivalent à projeter une
seule fois.
Page de titre La même démarche conduite dans une base orthonormée complète continue
{vα } donne :
Sommaire
P{vα } = dα |vα vα | = 1 (4.73)
Les relations (4.70) et (4.71) sont connues sous le nom de “Relations de
Fermeture” ou de “UN de Dirac”.
L’interprétation géométrique de P{ui } est la suivante :
Page 249 de 978
P{ui } est le projecteur sur l’espace ξ sous-tendu par les |ui . Comme la
base {|ui } est complète, ξ n’est autre que ξ , et projeter sur ξ est équivalent
à appliquer l’opérateur unité. Il en est de même pour P{vα } .
Retour
a)- Transformation des composantes d’un vecteur :
Plein écran
Fermer
Quitter
Opérateurs linéaires 251
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On a dans la base {w } :
b = w | Ψ
= w | ui ui | Ψ
i
soit :
Page 251 de 978
b = Si∗ ci (4.77)
i
Retour
b)- Transformation des éléments de matrice d’un opérateur A :
Dans la base {ui } les éléments de matrice de A sont : Aij = ui | A |uj .
Plein écran
Quitter
Opérateurs linéaires 252
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On a dans la base {w } :
soit :
Am = Si∗ Aij Sjm (4.79)
i j
Page de titre
= ui | w w | A |ui
i
Sommaire
= w | A |ui ui | w (4.82)
i
= w | A| |ui ui | w
i
Fermer
Quitter
4. OPÉRATEURS ADJOINTS 254
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4. Opérateurs adjoints
4.1. Définitions
a)- Deux opérateurs A et A+ sont dits adjoints si les matrices qui les
représentent dans une base donnée {ui } sont adjointes l’une de l’autre, c’est
Page de titre
à dire si l’on a :
Sommaire
uj | A+ |ui = ui | A |uj ∗ (4.84)
Cette définition se généralise pour deux kets |Ψ et |Φ quelconques :
Fermer
En prenant l’expression conjuguée de ui | Ψ´ il vient :
Ψ´| ui = Ψ | uj uj | A+ |ui = Ψ| A+ |ui (4.88)
Quitter
j
Opérateurs adjoints 255
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|ui étant quelconque on a alors : Ψ´| = Ψ| A+ ce qui revient à écrire :
(A+ )+ = A (4.90)
(A + B)+ = A+ + B + (4.91)
(λA)+ = λ∗ A+ (4.92)
(AB)+ = B + A+ (4.93)
Page 255 de 978 Cette dernière propriété se démontre en écrivant que |Ψ = AB |Ψ et
en posant |Φ = B |Ψ il vient alors :
Retour |Ψ = A |Φ ce qui implique que Ψ | = φ| A+
soit :
Plein écran
Ψ | = Ψ| B + A+ = Ψ| (AB)+ (4.94)
Fermer
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
5. OPÉRATEURS HERMITIQUES 257
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5. Opérateurs hermitiques
5.1. Définitions
Un opérateur A est hermitique s’il est égal à son adjoint c’est à dire si :
A = A+ . Il s’ensuit que les éléments de matrice de A dans une représentation
Page de titre
Retour
AΦ | Ψ = Φ | AΨ (4.97)
Plein écran
Fermer
Quitter
6. VECTEURS PROPRES ET VALEURS PROPRES D’UN OPÉRATEUR259
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6. Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur
6.1. Définition
On dit que |φn est vecteur propre ou ket propre de l’opérateur A avec la
Page de titre
valeur propre an si :
Sommaire
A |φn = an |φn (4.102)
6.2. Remarques
1- En multipliant les deux membres de l’égalité (4.102) par le scalaire
b, on voit que b |φn est aussi ket propre de A avec la valeur propre an . Si
|φn est normé à l’unité, il est donc fixé à un facteur de phase près et on
Page 259 de 978
ne considérera pas comme différents deux kets normés correspondant à la
même valeur propre et ne différant que par une phase eiθ . (|φn ∝ eiθ |φn )
Retour
2- an est dite valeur propre dégénérée s’il lui correspond au moins deux
Plein écran vecteurs propres normés différents : un indice supplémentaire α est alors
nécessaire pour distinguer les divers kets propres correspondant à an :
Fermer A |φαn = an |φαn (4.103)
L’ensemble des |φαn sous-tend un sous-espace ξn appelé sous-espace de
Quitter
dégénérescence de la valeur propre an .
Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur 260
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Fermer soit :
Aij cj = λci (4.107)
Quitter
j
Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur 261
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ou encore
(Aij − λδij )cj = 0 (4.108)
j
Page de titre On aura un système d’équations linéaires homogènes qui admet une
solution différente de zéro si et seulement si le déterminant correspondant
Sommaire est nul, soit :
det(A − λI) = 0 (4.109)
c’est à dire :
A11 − λ A12 ··· A1n
A21 A22 − λ · · · A2n
Page 261 de 978
.. .. .. .. =0 (4.110)
. . . .
Retour An1 ··· ··· Ann − λ
Plein écran
L’équation de degré n en λ, obtenue en annulant le déterminant est
appelée équation caractéristique. Ses racines λ sont les valeurs propres
de l’opérateur A.
Fermer
Quitter
Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur 262
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6.4. Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur
hermitique
6.4.1. Les valeurs propres d’un opérateur hermitique sont réelles
Page de titre En effet si on a :
A |φn = an |φn (4.111)
Sommaire
alors :
φn | A+ = a∗n φn | (4.112)
En projetant les équations (4.111) et (4.112) sur |φn il vient :
φn | A |φn = an φn | φn = an (4.113)
Plein écran
an = a∗n
an est donc une valeur propre réelle et par conséquent :
Fermer
φn | A = an φn | (4.115)
Ce qui montre que, si |φn est ket propre de A avec la valeur propre an ,
Quitter
φn | est bra propre de A avec la même valeur propre an .
Vecteurs propres et valeurs propres d’un opérateur 263
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6.4.2. Deux vecteurs propres correspondant à des valeurs propres
différentes sont orthogonaux.
Sommaire
A |φn = an |φn (4.116)
et
φm | A = am φm | (4.117)
En multipliant (4.116) par φm | à gauche et (4.117) par |φn à droite, on
obtient :
Page 263 de 978
φm | A |φn = an φm | φn (4.118)
Retour
et
Sommaire
Dans le sous-espace de dégénérescence ξn associée à la valeur propre an
on peut toujours choisir les |φαn orthonormés de sorte qu’on a :
φαn´ | φαn = δαα´ (4.122)
Plein écran
Fermer
Quitter
7. OBSERVABLES 265
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7. Observables
7.1. Définition
Une observable est un opérateur hermitique dont le système de vecteurs
propres {|uαn } est non seulement orthonormé mais complet ; c’est à dire
Page de titre
qu’on a toujours :
Sommaire
uαn´´ | uαn = δnn´δαα´ (4.124)
|uαn uαn | = 1 (4.125)
n α
λ2 = λ,
Quitter
soit λ = 1 ou λ = 0
Observables 266
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La valeur propre λ = 1 est simple et lui correspond le vecteur propre
|Ψ1 alors que λ = 0 est dégénérée et lui correspond l’ensemble des vecteurs
orthonormés sous-tendant le sous-espace orthogonal à |Ψ1 . Les vecteurs
propres de PΨ forment donc un système complet et PΨ est une observable.
Page de titre
7.2.2. Opérateur X :
Sommaire
Il est hermitique et son équation aux valeurs propres s’écrit en représentation
{x} :
x ϕx (x) = x´ϕx (x) (4.126)
ϕx étant la fonction propre correspondant à la valeur propre x´.
Comme on a (cf. EP4.17) :
Page 266 de 978
Fermer
δ(x − x´) est donc fonction propre de l’opérateur X avec la valeur propre x´.
On sait que l’ensemble des fonctions δ(x − x´) centrées aux divers points
x´constitue une base orthonormée continue. L’opérateur X est donc bien une
Quitter
observable.
Observables 267
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En notation de Dirac nous avons appelé |x´ le ket correspondant à la
fonction δ(x − x ) centrée au point x´, l’équation aux valeurs propres peut
s’écrire donc :
dx |x x| = 1 (4.131)
7.2.3. Opérateur P :
Page 267 de 978
P est hermitique et son équation aux valeurs propres dans la représentation
{x}est :
Retour
d
ϕp (x) = p ϕp (x) (4.132)
Plein écran i dx
ϕp (x) est la fonction propre de P correspondant à la valeur propre p .
Fermer La solution de l’équation est :
ip x
Quitter ϕp´(x) = A exp( ) (4.133)
Observables 268
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A est un coefficient de normalisation et nous avons montré que si :
1
A = √ alors l’ensemble des ϕp (x) constitue une base orthonormée
2π
complète. L’opérateur P est donc bien une observable.
En notation de Dirac |p´ est le ket qui correspond à la fonction ϕp (x),
Page de titre
l’équation aux valeurs propres s’écrit :
Retour
7.3. Observables qui commutent
Plein écran 7.3.1. Théorème 1
Fermer
“Si deux observables A et B commutent, on peut toujours trouver un
système de vecteurs propres communs et réciproquement”.
Quitter
Observables 269
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Soit |φαn un ket propre de A avec la valeur propre an ,
L’indice β distingue les différents vecteurs propres correspondant à bm lorsque
cette derni ère est dégénérée.
χβn,m est ket propre de B avec la valeur propre bm , comme il appartient
à ξn il est également ket propre de A avec la valeur propre an : il est donc ket
propre commun à A et B .
Page 270 de 978
7.3.2. Théorème 2
Retour
C’est à dire :α
Quitter
n | AB |φn − φn | BA |φn = 0
φα α α α
(4.142)
Observables 271
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ou encore :
an φα
n | B |φn − an φn | B |φn = 0
α α α
(4.143)
soit :
Page de titre
7.4. Généralisation
Une observable A, a en général un spectre en partie discret (an ) et en
partie continue ( aυ ) on admettra les relations d’orthogonalité et de fermeture
Page 271 de 978
suivante.
Quitter
Observables 272
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7.5. Ensemble complet d’observables qui commutent
Soit une observable A et une base de ξ formée des vecteurs propres
{|uαn } de A. Si aucune des valeurs propres de A n’est dégénérée, les divers
vecteurs de base peuvent être repérés par la valeur propre an et l’indice α
Page de titre
dans |uαn est inutile. Dans ce cas tous les sous-espaces propres ξn associés
à an sont de dimension 1 et la donnée de la valeur propre an détermine de
Sommaire manière unique le vecteur propre correspondant |un . Il existe donc une seule
base de ξ formée avec des vecteurs propres de A et on dit que l’observable
A constitue à elle seule un ensemble complet d’observables qui commutent
(E.C.O.C.) dans ξ .
Si au contraire certaines valeurs propres de A sont dégénérées (il suffit
qu’une le soit) la donnée de an ne suffit plus à caractériser un seul vecteur
Page 272 de 978
de base puisque les sous-espaces propres ξn sont de dimension supérieure
à 1. Dans ce cas la base des vecteurs propres de A n’est pas unique et A ne
constitue plus à lui seul un E.C.O.C.
Retour
Considérons alors une autre observable B qui commute avec A et
construisons une base orthonormée de vecteurs propres communs à A et
Plein écran
B en résolvant l’équation aux valeurs propres de B à l’intérieur de chaque
sous-espace ξn .
Fermer Si dans ξn , toutes les valeurs propres bm de B sont non dégénérées la
donnée du couple (an , bm ) spécifie complètement le vecteur propre commun
Quitter à A et B : ces vecteurs propres constituent alors une base unique et on dit
Observables 273
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que A et B forment un E.C.O.C.
Si par contre bm est dégénérée, l’ensemble des χβn,m sous-tend un sous-
espace ξm de ξn tel que tout vecteur de ξm est vecteur propre commun de A
et B avec les valeurs propres an et bm , mais au couple (an , bm ) correspond
Page de titre
plusieurs vecteurs propres et la base formée par ces vecteurs n’est pas
unique. On cherche alors une autre observable C commutant avec A et B
et on diagonalise C à l’intérieur de ξm . Si toutes les valeurs propres cp de
Sommaire
C à l’intérieur de ξm sont non dégénérées, la donnée du triplet (an , bm , cp )
spécifie complètement le vecteur propre commun unique, sinon on prendra
une quatrième observable D....
En conclusion :
Une suite A, B , C , ... d’observables forment un E.C.O.C, si ces obser-
Page 273 de 978 vables commutent 2 à 2 et si chaque vecteur propre de leur système de base
commun est défini de façon unique par la donnée des valeurs propres an , bm ,
Retour cp ,... correspondantes de A, B , C , ...
Plein écran
Fermer
Quitter
8. OPÉRATEURS UNITAIRES 274
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8. Opérateurs unitaires
8.1. Définition
Un opérateur U est unitaire si son inverse U −1 est égal à son adjoint :
Page de titre
U U + = U +U = 1 (4.149)
Sommaire
Sommaire
8.3. Transformation sur les opérateurs
8.3.1. Définition
Soit l’équation :
|Ψ = A |ϕ (4.156)
Page 275 de 978
Il s’agit de déterminer l’opérateur A tel que :
Retour |Ψ = A |ϕ (4.157)
où |Ψ et |ϕ sont respectivement les vecteurs transformés de |Ψ et |ϕ par
Plein écran
la transformation unitaire associée à l’opérateur U on a :
ce qui donne :
ou encore :
Retour
A = U A U + (4.164)
Plein écran
8.3.2. Propriétés :
Fermer
* Si A est hermitique A l’est aussi
* Les valeurs propres de A sont celles de A, car l’équation aux valeurs
propres A |ϕ = λ |ϕ se transforme en A |ϕ = λ |ϕ
Quitter
Opérateurs unitaires 277
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* Le produit de deux transformations unitaires U et V est une transforma-
tion unitaire.
En effet comme : U U + = U + U = 1 et V V + = V + V = 1
il vient :
Page de titre (U V )(U V )+ = U V V + U + = 1 (4.165)
* Les éléments de matrice de U dans une base orthonormée discrète
Sommaire
{|vi } sont tels que :
Ui∗ Uj = δij (4.166)
En effet on a :
vi U + U vj = vi | vj = δij (4.167)
Page 277 de 978
En insérant la relation de fermeture entre U et U + , on a :
Retour vi |U + U | vj = vi |U + | v v |U | vj
Plein écran
= Ui+ Uj (4.168)
Fermer
= Ui∗ Uj
Quitter
Opérateurs unitaires 278
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soit :
Ui∗ Uj = δij (4.169)
8.4. Opérateur unitaire infinitésimal
On considère un opérateur unitaire U (ε) fonction d’une variable réelle et
infiniment petite ε et tel que U (ε) tend vers l’opérateur unité lorsque cette
Page 278 de 978 variable tend vers 0.
On peut alors développer U (ε) en puissance de ε :
Retour
U (ε) = 1 + εG + ε2 G2 + · · · (4.170)
G + G+ = 0 (4.173)
c’est à dire :
Page de titre
G = −G+ (4.174)
Sommaire
On dit que l’opérateur G est antihermitique et on peut poser : F = iG où F
est un opérateur hermitique.
L’opérateur unitaire infinitésimal prend alors la forme suivante :
U (ε) = 1 − iεF (4.175)
Retour
A´= U (ε)AU (ε)+ = A − iε[F, A] (4.176)
soit encore :
Plein écran
Quitter
9. PRODUIT TENSORIEL D’ESPACES D’ÉTATS 280
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9. Produit tensoriel d’espaces d’états
C’est une opération très utile qui va nous permettre de généraliser les no-
tions présentées sur l’espace à une dimension ξx à l’espace à trois dimensions
Page de titre
ξr d’une particule. Elle nous permettra également d’étudier l’espace des états
orbitaux ou de spins de deux particules et d’incorporer en général, dans un
même formalisme, la partie orbitale et la partie spin décrivant l’état quantique
Sommaire
d’une même particule.
9.1. Définition
Soit un espace ξ1 de dimension n1 sous-tendu par les vecteurs de base
|ui (1) (i = 1, ..., n1 ) dont le vecteur le plus général est désigné |ϕ(1) et
Page 280 de 978 un espace ξ2 de dimension n2 sous-tendu par les vecteurs de base |v (2)
( = 1, ..., n2 ) et de vecteur général |χ(2).
Retour On appelle produit tensoriel de ξ1 par ξ2 , l’espace vectoriel ξ à n1 .n2
dimensions, noté :
Plein écran
ξ = ξ1 ⊗ ξ2 (4.178)
Fermer
et tel que à tout couple de vecteurs |ϕ(1) appartenant à ξ1 et |χ(2)
appartenant à ξ2 on peut faire correspondre un vecteur |Ψ de ξ noté |Ψ =
|ϕ(1) ⊗ |χ(2) qu’on appelle produit tensoriel de |ϕ(1) et |χ(2).
Quitter
Pour simplifier, on note aussi : |Ψ = |ϕ(1)χ(2)
Produit tensoriel d’espaces d’états 281
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9.2. Propriétés
Le produit tensoriel satisfait aux propriétés suivantes :
1- Il est associatif par rapport à la multiplication par un scalaire :
Quitter
Produit tensoriel d’espaces d’états 282
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9.3. Composantes d’un vecteur produit
Soient ai et b les composantes de |ϕ(1) et de |χ(2) respectivement
dans les bases {|ui (1)} et {|v (2)}. On a :
Page de titre |ϕ(1) = ai |ui (1) et |χ(2) = b |v (2) (4.181)
i
Les composantes d’un vecteur produit tensoriel sont donc les produits des
composantes des deux vecteurs du produit.
Plein écran
[A(1) ⊗ B(2)][|ϕ(1) ⊗ |χ(2)] =
[A(1) |ϕ(1)] ⊗ [B(2) |χ(2)]
Fermer
Lorsque A(1) ⊗ B(2) agit sur un vecteur produit, chaque opérateur du produit
Quitter
agit sur le vecteur du produit appartenant à l’espace dans lequel il agit.
Produit tensoriel d’espaces d’états 284
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On vérifie facilement que :
Retour
Ã(1)[|ϕn (1) ⊗ |χ(2)] = [A(1) |ϕn (1)] ⊗ |χ(2)
(4.190)
Plein écran = an [|ϕn (1) ⊗ |χ(2)]
Fermer
|ϕn (1) ⊗ |χ(2) est donc état propre de Ã(1) avec la valeur propre an .
De même :
Quitter Ã(1)[|ϕn (1) ⊗ |v (2)] = an [|ϕn (1) ⊗ |v (2)] (4.191)
Produit tensoriel d’espaces d’états 285
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Les |v (2) formant une base orthonormée dans ξ2 , on voit qu’il existe au
moins n2 vecteurs orthogonaux |ϕn (1) ⊗ |v (2) ( = 1,..., n2 ) qui sont
états propres de Ã(1) avec la valeur propre an . Ainsi, même si an n’est pas
dégénérée pour A(1) dans ξ1 , elle est dégénérée au moins n2 fois pour
Page de titre
Ã(1) dans l’espace ξ .
On en déduit que :
Plein écran
[Ã(1) + B̃(2)][|ϕn (1) ⊗ |χm (2)] = (an + bm )[|ϕn (1) ⊗ |χm (2)]
Fermer (4.196)
Les états propres de Ã(1) + B̃(2) sont les produits tensoriels d’un
Quitter
état propre de A(1) par un état propre de B ( 2) et les valeurs propres de
Produit tensoriel d’espaces d’états 286
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Ã(1) + B̃(2) sont la somme des valeurs propres correspondantes de A(1) et
B(2).
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 287
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Exercices et Problèmes
EP 4.1 Inégalité de Schwarz
Sachant que dans l’espace des états ξ , tout ket |Ψ vérifie l’inégalité : Ψ | Ψ ≥
Page de titre
0 où Ψ | Ψ est un réel qui représente la norme au carré du ket |Ψ. Montrer que
si |ϕ1 et |ϕ2 sont des kets quelconques appartenant à ξ on a toujours l’inégalité
suivante appelée inégalité de Schwarz :
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 288
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1 - A, B et C étant des opérateurs linéaires, montrer que :
a - [A, B] = − [B, A]
Retour
2 - Q et P étant les opérateurs position et impulsion associés aux variables q et
∂
p avec P= , montrer que :
i ∂q
Plein écran
a - [Q, P ] = i
Fermer
b - [Q, P n ] = inP n−1
Quitter
c - [P, Qn ] = −inQn−1
Exercices et Problèmes 289
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d - [Q, G(P )] = iG (P )
a - Montrer que :
n−1
Page 289 de 978 [A, B n ] = B s [A, B] B n−s−1
s=0
Retour
b - Calculer le commutateur : [B n , [A, B]] avec n un entier positif
c - Montrer que :
Plein écran
1 - Vérifier que
Retour
dA d(Aij )
a- =
dt ij dt
Plein écran
d dA dB
Fermer b- (A + B) = +
dt dt dt
Quitter
dAB dA dB
c- = B+A
dt dt dt
Exercices et Problèmes 291
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2 - Montrer que :
d At
a- e = eAt A = A eAt
dt
Page de titre d At Bt
b- (e e ) = A eAt eBt + eAt B eBt
dt
Sommaire
EP 4.4 Formule de Glauber
dF
Quitter = (A + B + t [A, B])F (t)
dt
Exercices et Problèmes 292
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En intégrant cette équation montrer que :
1 2
F (t) = e(A+B)t + 2 [A,B] t
3 - En déduire la formule de Glauber donnée par :
1
Page de titre eA eB = e(A+B) e 2 [A,B]
Sommaire
EP 4.5 Fonction d’opérateurs
1 - Montrer que le ket |u = λ1 |ϕ1 + λ2 |ϕ2 est vecteur propre de A avec la
Quitter
valeur propre a. λ1 et λ2 étant deux constantes.
Exercices et Problèmes 295
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2 - En imposant les conditions :
⎧
⎨ u | u = 1
⎩
u | ϕ1 = 0
Page de titre
P2
Sommaire
H= + V (X)
2m
où X et P sont les opérateurs position et impulsion de la particule..
Soit {| ϕn } une base orthonormée discrète formée par les vecteurs propres de
H tels que :
H | ϕn = En | ϕn
Page 296 de 978
1 - Montrer que :
Retour
ϕn | P |ϕn = α ϕn | X |ϕn
Plein écran où α est un coefficient qui ne dépend que de la différence En − En et qu’on
explicitera.
Fermer 2 - En utilisant la relation de fermeture, en déduire l’égalité :
2
Quitter |(En − En )|2 |ϕn | X |ϕn |2 = ϕn | P 2 | ϕn
n
2m
Exercices et Problèmes 297
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3 - Soit A un opérateur quelconque :
a - Montrer que :
ϕn | [A, H] | ϕn = 0
Page de titre b - Calculer en fonction de P , X , V (X) les commutateurs :
Sommaire
[H, P ] , [H, X] et [H, XP ]
c - Montrer que :
ϕn | P | ϕn = 0
P2 dV
d - Etablir une relation entre ϕn | | ϕn et ϕn | X | ϕn dans le cas où
2m dX
Page 297 de 978 V (X) = V0 X k avec k entier ≥ 2 et V0 > 0.
Interpréter le résultat obtenu.
Retour
P
S(λ) = exp(−iλ )
h
Page de titre où λ est une constante réelle.
1- Montrer que :
Sommaire
a- S(λ) est unitaire
b- [Q, S(λ)] = λS(λ)
c- Si |q est ket propre de Q avec la valeur propre q . S(λ) |q est ket propre
de Q avec la valeur propre (q + λ).
2- En déduire que :
a- S(λ) représente l’opérateur de translation de λ sur la variable q .
b- Le spectre de Q est un spectre continu, constitué de l’ensemble des réels.
Page 298 de 978
3-Montrer que le même raisonnement s’applique à l’observable P : donner en
particulier l’expression de l’opérateur de translation S(μ) de μ sur la variable p.
Retour B-Représentation {|q et |p}
1-Représentation {|q}
Plein écran Q étant une observable, l’ensemble de ses kets propres {|q ; (q ∈ R)} consti-
tue une base continue de l’espace des états ξ , sur laquelle tout état du système est
Fermer
représenté par la fonction d’onde ψ(q) = q | ψ.
a- Montrer que
ΔP.ΔQ ≥
2
Page 300 de 978 a- On pose Q = Q − Q, P = P − P √
Montrer que : [Q , P ] = −i ; ΔQ = Q2 , ΔP = P 2
Retour
b- On considère le ket |φ = (Q + iλP ) |ψ. En utilisant le fait que sa norme
est toujours positive ou nulle, montrer que :
Plein écran
ΔP.ΔQ ≥ (3)
2
Fermer
2- Paquet minimum
a- Montrer que l’égalité (3) est obtenue quand |φ = 0. Quelle est la valeur λ0
Quitter
de λ associée
Exercices et Problèmes 301
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b- Caractériser l’état ainsi obtenu et montrer que la fonction d’onde qui lui est
associée en représentation {|q} est un paquet gaussien.
c-Montrer qu’on obtient un résultat similaire en représentation {|p}
Page de titre
EP 4.11 Equation de Schrödinger en représentation {|
p
P2
H= + V (R)
2m
Montrer que lorsqu’on passe de la représentation {|
r} à la représentation {|p},
l’équation de Schrödinger :
dΨ
Page 301 de 978 i = HΨ
dt
se transforme en une équation intégrodifférentielle donnée par :
Retour
∂ p2
i Φ(p, t) = Φ(p, t) + U (p − p ) Φ(p , t) dp
Plein écran ∂t 2m
p, t) = p | Ψ représente la “fonction d’onde” de la particule en représentation
où Φ(
Fermer
{|p} et U (p) tel que :
1 p.r 3
Quitter U (p) = V (r) exp(−i )d r
(2π)3
Exercices et Problèmes 302
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On rappelle que :
1 p.r
r | p = exp(i )
(2π) 3/2
Page de titre
EP 4.12 Fonction d’onde en représentation {|
p}
Sommaire Une particule de masse m se déplace dans le potentiel V (x) défini par :
V (x) = Ax pour x > 0
V (x) = ∞ pour x < 0
où A est une constante positive.
On s’intéresse uniquement au cas où l’énergie est positive.
Page 302 de 978 1 - Exprimer l’opérateur X en représentation {| p}.
2 - Ecrire l’équation de Schrödinger en représentation {|
p}.
Retour 3 - Intégrer l’équation de Schrödinger et montrer que la fonction d’onde dans
l’espace des moments s’écrit :
Plein écran i p3
Ψ̄(p) = C exp − Ep
A 6m
Fermer
Normaliser cette fonction dans le sens de Dirac et déduire la constante C .
4 - Ecrire alors la forme intégrale de la fonction d’onde Ψ(x) en représentation
Quitter
{|x} et donner sa signification physique.
Exercices et Problèmes 303
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Plein écran
|Ψ =| ϕn + RW |Ψ
Quitter
Exercices et Problèmes 304
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2 - a - Montrer que |Ψ et E s’écrivent :
∞
|Ψ = (RW )p | ϕn
p=0
Page de titre
∞
E = En0 + ϕn | W (RW )p | ϕn
p=0
Sommaire
d ∂H
Quitter
E(λ) = Ψ(λ)| |Ψ(λ)
dλ ∂λ
Exercices et Problèmes 305
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2 - On considère une particule dans un potentiel central de sorte que son
hamiltonien et son équation de Schrödinger s’écrivent :
P2
H =T +V = + V (r) avec r = |r|
2m
Page de titre
2
− ΔΨ(r) + V (r)Ψ(r) = EΨ(r)
2m
Sommaire
r→
a - Comment se transforme l’équation de Schrödinger dans l’homothétie :
λ r
On posera ϕ( r) = Ψ(λr) et on remarquera que la valeur propre E reste
invariante dans cette transformation.
b - On suppose que le potentiel est de la forme : V (r) = V0 r k
Montrer en utilisant la question 1 et en prenant λ = 1, qu’on a la relation :
Page 305 de 978
2 ϕ| T |ϕ = k ϕ| V |ϕ
c - On peut utiliser les résultats précédents pour étudier les niveaux d’énergie
Retour
d’atomes semblables à l’hydrogène pour lequel on a montré que ces niveaux sont
donnés par :
Plein écran
E1
En = −
Fermer
n2
et que les longueurs d’onde λ des rayonnements émis sont tels que :
1 1 1
Quitter
= R( 2 − 2 )
λ n n
Exercices et Problèmes 306
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n et n étant des entiers et R la constante de Rydberg.
α - On remplace dans l’atome d’hydrogène l’électron par un lepton μ qui a les
mêmes propriétés que l’électron mais de masse deux fois plus grande.
Quelles sont les longueurs d’onde des rayonnements émis ?
Page de titre
β - On remplace dans l’atome d’hydrogène le proton par un ion dont la charge est
Z fois celle du proton.
Quelles sont dans ce cas les longueurs d’onde des radiations émises ?
Sommaire
Fermer i ! "
V = H, R
Quitter
où R(X, Y, Z) est l’opérateur vecteur position de la particule.
Exercices et Problèmes 307
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est donné par :
1- Calculer Vx ,Vy et Vz et montrer que l’opérateur V
1
V = (P − q A)
m
En déduire que V est l’opérateur vitesse de la particule.
Page de titre
2- Calculer les commutateurs [Vx , Vy ], [Vy , Vz ] et [Vz , Vx ] et montrer qu’ils
peuvent s’écrire sous la forme :
Sommaire
[Vx , Vy ] = i qBz
m2
[Vy , Vz ] = i qeBx
m2
Page 307 de 978
[Vz , Vx ] = i qBy
m2
Retour défini par
où Bx , By et Bz sont les composantes d’un champ magnétique B
−−−→
= rot A
B .
Plein écran
est
3- On suppose pour toute la suite du problème que le champ magnétique B
−
→ = Bk )et que le champ électrique est nul ;
constant et est dirigé suivant l’axe Oz ( B
Fermer
ceci entraı̂ne que :
1 1
Quitter
Φ = 0, Az = 0, Ax = − BY et Ay = + BX
2 2
Exercices et Problèmes 308
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a- Montrer que dans ce cas l’hamiltonien H est la somme de deux hamiltoniens
Hxy et Hz qui commutent entre eux et qui sont tels que :
1 2 2 Pz2
Hxy = m(Vx − Vy ) et Hz =
2 2m
Page de titre
b- Donner les fonctions propres ϕ(z) et les énergies propres Ez de Hz .
4- On introduit les opérateurs Q et P définis par :
m2 1/2 m2 1/2
Sommaire
qB
Q=( ) Vx , P = ( ) Vy et on pose ω =
qB qB m
a- Vérifier que [Q, P ] = i
b- Ecrire Hxy en fonction de Q et P .
c- Sachant que les énergies propres et les fonctions propres de l’hamiltonien
Px2 1 2 2 1
Page 308 de 978 Hx = + ω X sont En = (n + )ω et | ϕn donner les énergies
2m 2m 2
propres et les fonctions propres de l’hamiltonien total H .
Retour
EP 4.16 Ensemble de deux observables qui commutent
Plein écran
On définit dans une certaine représentation les opérateurs A et B par leurs
matrices :
Fermer ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 0 0 2 0 0
A = ⎝ 0 −1 0 ⎠ et B = ⎝ 0 0 −2i ⎠
Quitter
0 0 −1 0 2i 0
Exercices et Problèmes 309
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1- A et B sont-ils hermitiques ?
2- Montrer que A et B commutent.
3- Trouver les valeurs propres de A et B .
4- Trouver un ensemble de vecteurs propres communs à A et B .
Page de titre
L’ensemble {A, B} constitue-il un E.C.O.C. ?
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 310
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Retour
f (x)δ(x − a) dx = f (a)
−∞
Pour le physicien, δ(x − a) représente un pic centré sur le point x = a, d’aire égale
Plein écran
à l’unité, infiniment étroit et infiniment haut ;
1- Montrer que les fonctions suivantes tendent vers la fonction “fonction δ ” quand
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 311
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→0
1 − |x|
a- exp( )
2ε ε
Page de titre 1 ε
b-
π x + ε2
2
Sommaire
1 −x2
c- √ exp( 2 )
ε π ε
1 sin (x/ε)
d-
π x
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 312
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2- Montrer les propriétés suivantes de la fonction “fonction δ ”.
a - δ (−x) = δ (x)
1
b - δ (αx) = δ (x) , α = 0
Page de titre
|α|
Page de titre
Chapitre 5
Sommaire
Postulats de la mécanique
quantique
Page 313 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Enoncé des postulats 314
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En mécanique classique l’état d’une particule à un instant donné est
complètement défini lorsqu’on connaı̂t son vecteur position − →r et son vecteur
→
−
quantité de mouvement p . De plus comme toutes les grandeurs physiques
associées à cette particule s’expriment en fonction de − →r et −
→p , on peut les
Page de titre
mesurer avec toute la précision nécessaire sans perturber le mouvement de
la particule. Enfin si l’on connaı̂t les forces qui s’exercent sur la particule en
chaque point de l’espace, on peut, en résolvant les équations de Newton
Sommaire
prédire sa position et sa vitesse à tout instant ultérieur. Il en est de même pour
l’état d’un système matériel qui est complètement déterminé si l’on connaı̂t en
fonction du temps la position et la vitesse de chacun de ses points.
A l’échelle quantique nous avons vu qu’on ne peut mesurer simultanément
la position et la vitesse de la particule et ce fait ne provient pas de la
précision limitée des instruments de mesure mais des propriétés de la
Page 314 de 978 nature elle même, exprimées par les relations d’incertitude de Heisenberg.
La position et la quantité de mouvement d’une particule ne caractérisent plus
Retour son état puisqu’on ne peut plus les mesurer simultanément et définir ainsi une
trajectoire.
Plein écran
A la description classique en termes de position et d’impulsion il faut
donc substituer une description quantique en termes d’autres données
représentatives de l’état du système et des grandeurs physiques qui lui sont
Fermer
associées. Ces données ont déjà été introduites de façon qualitative et par-
tielle dans les trois premiers chapitres : ce sont la fonction d’onde et les
Quitter
opérateurs que nous allons maintenant préciser dans le cadre du formalisme
Enoncé des postulats 315
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mathématique développé au chapitre 4.
Cette nouvelle vision, différente de notre manière de pensée classique est
construite à partir des postulats de la mécanique quantique qui vont nous
permettre de décrire :
Page de titre
- L’état d’un système physique à un instant donné.
- Les grandeurs physiques associées au système et la prédiction du
résultat de leur mesure.
Sommaire
- L’évolution du système au cours du temps.
- Les règles de quantification des grandeurs physiques.
Il faut remarquer que la validité de ces postulats et par conséquent
celle de la théorie quantique est plus que largement confortée par toutes
les expériences effectuées dans les différents domaines de la physique
microscopique.
Page 315 de 978 On commencera par énoncer les postulats et on analysera ensuite leur
contenu physique et leurs conséquences.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. ÉNONCÉ DES POSTULATS 316
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1. Énoncé des postulats
1.1. Premier postulat : Etat d’un système
Page de titre
L’état d’un système physique est complètement défini
à tout instant t par la donnée d’un ket | Ψ(t) appartenant
à l’espace des états ξ . | Ψ(t) est appelé vecteur d’état.
Sommaire
Fermer
Quitter
Énoncé des postulats 319
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1.3.2.1. Spectre discret non dégénéré
P (an ) = |cn |2
Plein écran
(5.5)
Fermer
Quitter
Énoncé des postulats 320
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1.3.2.2. Spectre discret dégénéré
Comme les {|ϕαn } constituent une base dans ξn . | Ψ(t) peut être
Page 320 de 978 développé sur cette base et on a :
gn
Retour
| Ψ(t) = cαn |uαn (5.7)
n α=1
Plein écran
avec cαn = ϕαn | Ψ
ce qui permet d’écrire P (an ) sous la forme :
Fermer
gn
P (an ) = |cαn |2 (5.8)
Quitter
α=1
Énoncé des postulats 321
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- P (an ) est bien sûr indépendante du choix de la base {| ϕαn } dans ξn .
On peut d’ailleurs montrer qu’elle n’est autre que le carré du module de la
projection de | Ψ sur ξn .
En effet P (an ) peut s’écrire :
Page de titre
gn
P (an ) = Ψ | ϕαn ϕαn | Ψ
Sommaire α=1
(5.9)
= Ψ| |ϕαn ϕαn | Ψ
α
= Ψ | Pn | Ψ
gn
où Pn = |ϕαn ϕαn | est le projecteur sur le sous-espace ξn .
Page 321 de 978
α=1
En se rappelant que Pn est un opérateur hermitique (Pn = Pn+ ) et que
Pn = Pn2 on aura donc :
Retour
P (an ) = ψ| Pn2 |ψ = ψ| Pn+ Pn |ψ = |Pn |ψ|2 (5.10)
Plein écran
soit encore :
relation qui est générale et valable dans le cas d’un spectre discret non
Quitter
dégénéré.
Énoncé des postulats 322
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- On peut vérifier aussi que la probabilité totale est égale à 1. Comme | Ψ
est normé on a en effet :
P = P (an ) = |cαα |2 = ψ| ψ = 1 (5.12)
n α
Page de titre
Fermer
Quitter
Énoncé des postulats 324
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que l’état du système immédiatement après la mesure est :
cαn | ϕαn
| ψn = α
(5.17)
|cαn |2
Page de titre α
Sommaire
Comme :
cαn | ϕαn = ϕαn | Ψ | ϕαn
α
α
Fermer
On aura alors :
Pn | Ψ
| ψn = (5.20)
Quitter
Ψ | Pn | Ψ
Énoncé des postulats 325
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Le postulat de réduction du paquet d’ondes s’énonce alors ainsi :
1.4. Quatrième postulat : Evolution dans le temps
En mécanique classique l’évolution au cours du temps du mouvement
d’un système de n particules peut être obtenue soit à partir des équations
Page 325 de 978 de Lagrange soit à partir des équations de Hamilton-Jacobi qui s’écrivent :
dqi ∂H
Retour
= (5.21)
dt ∂pi
dpi ∂H
Plein écran
=− (5.22)
dt ∂qi
Fermer
où H est l’hamiltonien du système et pi les moments conjugués de chacune
des coordonnées généralisées qi .
Dans le cas d’un système constitué d’une seule particule de masse
m soumise à des forces dérivant d’un potentiel V (− →
Quitter
r ), les qi sont les
Énoncé des postulats 326
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composantes du vecteur −
→
r et les pi sont les composantes du vecteur quantité
→
−
de mouvement p .
Comme H s’écrit :
p2
Page de titre H= + V (−
→
r) (5.23)
2m
Sommaire
Les équations de Hamilton-Jacobi deviennent :
d−
→r →
−
p
= (5.24)
dt m
→
− → →
−
= − ∇V (−
dp
r) (5.25)
dt
qui ne sont autres que les équations de Newton.
Ces équations permettent donc d’atteindre les évolutions de − →r et de −
→
Page 326 de 978
p au
cours du temps et par la même l’évolution de toutes les grandeurs associées
Retour
au système.
L’évolution dans le temps de l’état d’un système ou d’une particule est donc
Plein écran
régie par les équations de Hamilton-Jacobi ou de Newton. Comme ce sont des
équations différentielles du premier ordre, l’état à un instant t quelconque est
Fermer déterminé de façon unique si on connaı̂t cet état à l’instant initial t0 .
En mécanique quantique nous avons vu dans les premiers chapitres que
Quitter l’évolution au cours du temps de l’état quantique d’une particule est décrite par
Énoncé des postulats 327
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l’équations de Schrödinger. Le quatrième postulat généralise ce formalisme à
tout système physique et s’énonce comme suit :
L’évolution au cours du temps de l’état d’un système
physique est décrite par l’équation de Schrödinger :
Page de titre d
i | Ψ(t) = H(t) | Ψ(t) (5.26)
dt
Sommaire
où | Ψ(t) est le vecteur d’état du système et H(t)
l’observable associée à son énergie totale.
H(t) est appelé opérateur hamiltonien. Pour une particule, il s’écrit en
représentation | −
→
r:
2
H=− Δ + V (−
→
r) (5.27)
2m
Page 327 de 978
L’équation de Schrödinger s’écrit alors dans cette représentation :
∂Ψ(−
→ 2
Δ + V ( r , t) Ψ(−
→
− →
r , t)
Retour
i = − r , t) (5.28)
∂t 2m
Plein écran
Fermer
Quitter
2. VALEURS MOYENNES ET COMPATIBILITÉ DES OBSERVABLES 330
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2. Valeurs moyennes et compatibilité des obser-
vables
Les postulats de la mesure introduisent un indéterminisme que ne connais-
Page de titre sait pas la mécanique classique. En effet la prédiction du résultat d’une gran-
deur physique est incertaine et l’état du système est perturbé par la mesure et
Sommaire est décrit par une fonction d’onde qui représente une amplitude de probabilité.
On va montrer néanmoins qu’il est possible d’avoir une idée sur le résultat des
mesures et sur la dispersion de ces résultats par des considérations probabi-
listes :
2.1. Valeur moyenne d’une observable
Page 330 de 978
Lorsqu’on mesure la grandeur physique A sur un grand nombre de
systèmes identiques tous dans le même état | Ψ. On définit la valeur
moyenne de A dans cet état comme la moyenne des résultats obtenus et
Retour
on la note A.
Plein écran
Comme chaque mesure de A donne, par exemple, dans le cas d’un
spectre discret non dégénéré, la valeur propre an avec la probabilité P (an ) :
Fermer
Quitter
Valeurs moyennes et compatibilité des observables 331
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P (an ) = |ϕn | Ψ|2 , A sera égale à :
an P (an )
A = n
(5.35)
P (an )
n
Page de titre
Si le ket | Ψ est normé, P (an ) = n |cn |2 = 1 et on aura :
Sommaire
A = an P (an ) (5.36)
n
Ce résultat peut s’écrire sous une autre forme plus pratique en explicitant
P (an ), on aura :
A = an Ψ | ϕn ϕn | Ψ
Page 331 de 978
n
= Ψ | A | ϕn ϕn | Ψ
Retour
(5.37)
n
= Ψ| A | ϕn ϕn | Ψ
Plein écran
n
= Ψ | A | Ψ
Fermer
soit :
Quitter A = Ψ | A | Ψ (5.38)
Valeurs moyennes et compatibilité des observables 332
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A est la valeur moyenne de A dans l’état | Ψ, c’est une moyenne
d’ensemble qu’il ne faut pas confondre avec la moyenne dans le temps.
Remarques :
- Si l’observable A a un spectre continu, le même raisonnement conduit à :
A =
Page de titre
αdP (α)
Sommaire
= α Ψ | υα υα | Ψ dα
(5.39)
= Ψ| A dα | υα υα | Ψ
= Ψ | A | Ψ
- Si le ket | Ψ n’est pas normé on aura :
Page 332 de 978 Ψ | A | Ψ
A = (5.40)
Ψ | Ψ
- Pour calculer A on se place en général dans une représentation
Retour
2.3. Relations d’Heisenberg
Page 334 de 978 Considérons un système physique dans l’état | Ψ et deux observables A
et B qui ne commutent pas ([A, B] = 0).
Retour D’après précédemment on a :
(ΔA)2 = (A − A)2 = A2 − A2
Plein écran
(5.48)
(ΔB)2 = (B − B)2 = B 2 − B2
Fermer
Introduisons les opérateurs A et B définis par :
Sommaire On a :
Ψ | Ψ = Ψ | λA − iB λA + iB | Ψ
(5.51)
= A2 λ2 + i A , B λ + B 2
soit :
Plein écran 1 2
A2 B 2 ≥ (i [A , B ]) (5.53)
4
Fermer ou encore :
1
Quitter ΔA.ΔB ≥ |[A , B ]| (5.54)
2
Valeurs moyennes et compatibilité des observables 336
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→
− →
−
En appliquant cette inégalité aux composantes des observables R et P qui
sont telles que :
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. CONSERVATION DE LA PROBABILITÉ ET LIEN AVEC LA MÉCANIQUE
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CLASSIQUE 339
3. Conservation de la probabilité et lien avec la
mécanique classique
L’équation de Schrödinger joue un rôle fondamental en mécanique quan-
Page de titre tique car elle régit l’évolution dans le temps des systèmes physiques et est
à l’origine de la conservation de la probabilité et du lien avec la mécanique
Sommaire classique.
|Ψ (−
→
r , t)| = ρ(−
→
2
Sommaire
r , t) (5.68)
on a :
ρ(−
→
r , t)d3 r = 1 (5.69)
ρ(−
→
r , t) est une densité de probabilité et la probabilité dP (−
→r , t) de trouver la
Page 341 de 978
particule à l’instant t dans le volume élémentaire d r situé au point −
3 →r est :
Retour dP (−
→
r , t) = ρ(−
→
r , t) d3 r (5.70)
Plein écran
La relation (5.69) exprime la conservation globale de la probabilité, il doit
donc lui correspondre une équation de conservation locale pour la densité
de probabilité. Cette situation se rencontre dans de nombreux domaines de
Fermer
la physique où à la loi de conservation globale d’une grandeur physique
correspond une loi de conservation locale pour sa densité. C’est le cas
Quitter
par exemple de la conservation totale de la charge électrique à laquelle
Lien avec la mécanique classique 342
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correspond une loi de conservation locale de la densité de charges qui
s’exprime par :
∂ρ(−
→ →→
−
+ div J (−
r , t)
r , t) = 0 (5.71)
∂t
Page de titre
→
−
où J (−
→r , t) est le vecteur densité de courant et ρ(−
→r , t) la densité volumique
Sommaire de charges.
→→
−
On va montrer qu’on peut définir un vecteur J (− r , t) appelé courant
de probabilité qui satisfait une équation locale. Pour ce faire écrivons en
représentation {| − →r } l’équation de Schrödinger et son complexe conjugué
pour une particule plongée dans un potentiel V (− →
r , t). On a alors :
∂ − 2
Page 342 de 978 i Ψ(→ r , t) = − ΔΨ(−
→r , t) + V (−→
r , t)Ψ(− →r , t) (5.72)
∂t 2m
2
−i Ψ∗ (− → ΔΨ∗ (−→r , t) + V (−→r , t)Ψ∗ (−→
∂
Retour
r , t) = − r , t) (5.73)
∂t 2m
En multipliant la première équation par Ψ∗ (− →
r , t) et la deuxième par Ψ(−
→
r , t)
Plein écran
et en faisant la différence il vient :
2
[Ψ(−
→
r , t)Ψ∗ (−
→ [Ψ∗ (−→
r , t)ΔΨ(− →
Fermer ∂
i r , t)] = − r , t)
∂t 2m (5.74)
Quitter −Ψ(− r , t)ΔΨ∗ (−
→ →
r , t)]
Lien avec la mécanique classique 343
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soit encore :
∂ −
ρ(→
r , t) + [Ψ∗ (−
→
r , t)ΔΨ(−
→
r , t) − Ψ(−
→
r , t)ΔΨ∗ (−
→
r , t)] = 0
∂t 2im
(5.75)
Page de titre
En comparant avec (5.71) on en déduit que :
→→
−
div J (− [Ψ∗ (−
→
r , t)ΔΨ(−
→
r , t) − Ψ(−
→
r , t)ΔΨ∗ (−
→
Sommaire
r , t) = r , t)] (5.76)
2im
→
−
où J (−
→r , t) peut être interprété comme un courant de probabilité.
L’expression entre crochet dans le second membre de (5.76) peut s’écrire :
→
− →
− →
−
Ψ∗ ΔΨ − ΨΔΨ∗ = ∇(Ψ∗ ∇Ψ − Ψ ∇Ψ∗ ) (5.77)
→ −
− → →
− →
−
Page 343 de 978
ρ(−
→
r , t) = |Ψ (−
→
r , t)| = Ψ(t) | −
→
r −
→
2
r | Ψ(t) (5.80)
Page de titre
ρ(−
→
r , t) apparaı̂t comme la valeur moyenne de l’opérateur ρ défini par :
Sommaire
ρ =|−→
r −
→r| (5.81)
d 1
A = [A, H] (5.87)
dt i
Page de titre Les équations (5.86) et (5.87) constituent le théorème d’Ehrenfest.
Sommaire 3.3.2. et P
Application aux observables position et impulsion (R )
Sommaire
Considérons un système physique décrit par l’état |ψ qui est une super-
position linéaire des états |ψ1 et |ψ2 , c’est à dire que l’on a :
|ψ = λ1 |ψ1 + λ2 |ψ2 (5.96)
2
La probabilité de trouver le système dans l’état |ψ1 est donc |λ1 | et la
2
probabilité de le trouver dans l’état |ψ2 est |λ2 | .
Page 348 de 978 Si on mesure une grandeur physique A associée au système. Les résultats
de la mesure sont les valeurs propres an de l’observable A correspondante.
Retour Dans l’hypothèse où an est une valeur propre non dégénérée correspondant
au vecteur propre | ϕn :
Plein écran
La probabilité de trouver an quand le système est dans l’état |ψ1 est
P1 (an ) = |ϕn | ψ1 |2 = |α1 |2
La probabilité de trouver an quand le système est dans l’état |ψ2 est
P2 (an ) = |ϕn | ψ2 |2 = |α2 |2
Fermer
Si le système est dans l’état |ψ on est tenté de dire que la probabilité de
Quitter
Lien avec la mécanique classique 349
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trouver comme résultat de la mesure de A la valeur propre an est :
P(an ) = |λ1 |2 P1 (an ) + |λ2 |2 P2 (an ) = |λ1 |2 |α1 |2 + |λ2 |2 |α2 |2 (5.97)
C’est à dire la probabilité que le système soit dans l’état |ψ1 multiplié par
Page de titre la probabilité que dans |ψ1 on a le résultat an ,augmenté de la même quantité
relative au système dans l’état |ψ2 .
Sommaire Ceci est complètement faux car :
On doit toujours commencer par calculer l’amplitude de probabilité.
En effet, la probabilité de trouver an dans l’état |ψ est :
soit :
Plein écran
P(an ) = |λ1 |2 |α1 |2 + |λ2 |2 |α2 |2 + λ∗1 λ2 α1∗ α2 + λ1 λ∗2 α1 α2∗ (5.100)
Fermer
Le premier raisonnement, qui parait par ailleurs logique, élimine le terme
d’interférence qui est capital. C’est pourquoi le calcul de l’amplitude de
Quitter
probabilité ϕn | ψ doit être effectué en premier.
4. SYSTÈMES CONSERVATIFS 350
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4. Systèmes conservatifs
En mécanique classique lorsque les forces appliquées à un système
matériel dérivent toutes d’un potentiel, il y a conservation de l’énergie
mécanique et les forces sont dites conservatives. On dit aussi que l’énergie
Page de titre
est une constante du mouvement.
En mécanique quantique un système est dit conservatif lorsque son
Sommaire
hamiltonien H ne dépend pas explicitement du temps. On va voir qu’un tel
système possède des propriétés particulières du point de vue de son évolution
et de la mesure des observables qui lui sont associées
4.1. Résolution de l’équation de Schrödinger
Page 350 de 978 Supposons pour simplifier que le spectre du hamiltonien est discret et non
dégénéré, c’est à dire qu’on a :
Retour
H | ϕn = En | ϕn (5.101)
d
Page de titre i | Ψ(t) = H | Ψ(t) (5.103)
dt
d
i ϕn | Ψ(t) = ϕn | H |Ψ(t) (5.104)
dt
soit :
d
i cn (t) = ϕn | H | ϕm cm (t)
Page 351 de 978 dt
m
m
= Em δnm cm (t)
Plein écran
m
Fermer
A l’instant t le système sera dans l’état :
iEm
| Ψ(t) = cm (t0 ) exp(− (t − t0 )) | ϕm (5.111)
Quitter
m
Systèmes conservatifs 353
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Le même raisonnement s’effectue dans le cas où le spectre de H est continu
et conduit à :
iE
| Ψ(t) = dE [c(E, t0 ) exp(− (t − t0 )) | ϕE ] (5.112)
Page de titre
iEk
Plein écran | Ψ(t) = exp(− (t − t0 )) | Ψ(t0 ) (5.114)
Fermer | Ψ(t) et | Ψ(t0 ) ne différent donc que d’un facteur de phase et le système
se trouve dans le même état propre de H avec la même énergie Ek . On dit
Quitter
dans ce cas que le système est dans un état stationnaire.
Systèmes conservatifs 354
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4.3. Constantes du mouvement et bons nombres quan-
tiques
On appelle constante du mouvement toute observable A qui ne dépend
pas explicitement du temps et qui commute avec l’hamiltonien H .
Page de titre
∂
A=0 et [A, H] = 0 (5.115)
Sommaire ∂t
Si le système est conservatif, H est lui-même une constante du mouvement
et on peut trouver un système de vecteurs propres communs à A et à H . On
aura :
H | ϕn = En | ϕn (5.116)
Page 354 de 978 A | ϕn = an | ϕn (5.117)
Quitter
Systèmes conservatifs 355
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4.4. Evolution des valeurs moyennes des grandeurs phy-
siques
Comme l’état du système est décrit par :
iEm
Page de titre
| Ψ(t) = cm (t0 )e−
(t−t0 )
|ϕn (5.118)
m
m n
Retour
(5.119)
Plein écran ϕm | A | ϕn sont les éléments de matrice Amn de la matrice A dans la base
{| ϕn } et sont constants lorsque A ne dépend pas explicitement du temps.
Fermer
A(t) s’écrit donc :
i(Em −En )
A(t) = c∗m (t0 )cn (t0 )Amn e− (t−t0 )
(5.120)
Quitter
m n
Systèmes conservatifs 356
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Cette expression montre que l’évolution de A(t) est décrite par une série de
Em − En
termes oscillant aux fréquences νmn = . Ces fréquences appelées
fréquences de Bohr sont caractéristiques du système et indépendants de
A. Ainsi pour un atome par exemple, les valeurs moyennes des diverses
Page de titre
grandeurs qui lui sont associées oscillent aux diverses fréquences de Bohr
et on comprend pourquoi le rayonnement émis par l’atome ne comprend
Sommaire que ces fréquences, ce qui explique intuitivement la relation de Bohr reliant
les fréquences spectrales émises ou absorbées aux différentes énergies
atomiques.
On remarque aussi à partir de cette relation que chaque fréquence νmn
intervient avec un poids qui dépend de l’élément de matrice Amn ; ainsi si
Amn = 0 la fréquence νmn est absente du spectre d’où les règles de
Page 356 de 978
sélection des divers types de transitions reposent sur l’étude des éléments
non diagonaux des observables.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
5. OPÉRATEUR D’ÉVOLUTION 357
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5. Opérateur d’évolution
5.1. Définition
L’équation de Schrödinger :
Page de titre
d
i | Ψ(t) = H | Ψ(t) (5.121)
Sommaire dt
permet d’écrire :
i
d | Ψ(t) =| Ψ(t + dt)− | Ψ(t) = − H | Ψ(t)dt (5.122)
soit :
Page 357 de 978
i
| Ψ(t + dt) = (1 − Hdt) | Ψ(t) (5.123)
Retour
En posant :
Plein écran i
(1 − Hdt) = U (t + dt, t) (5.124)
Fermer
il vient :
d
Plein écran i (U (t, t0 ) | Ψ(t0 )) = HU (t, t0 ) | Ψ(t0 ) (5.128)
dt
Fermer ce qui nous permet d’atteindre l’évolution de U (t, t0 ) par l’équation :
d
Quitter i U (t, t0 ) = HU (t, t0 ) (5.129)
dt
Opérateur d’évolution 359
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Lorsque l’hamiltonien H ne dépend pas du temps, cette équation s’intègre
facilement pour donner :
iH
U (t, t0 ) = e−
(t−t0 )
(5.130)
Page de titre
On peut avec cette transformation retrouver l’expression (5.111) donnant
l’évolution de | Ψ(t) :
Sommaire
En effet si :
| Ψ(t0 ) = cn (t0 ) | ϕn (5.131)
n
il vient :
iH
Page 359 de 978 | Ψ(t) = cn (t0 ) exp(− (t − t0 )) | ϕn (5.132)
n
Retour
or
iH
iH(t − t0 ) k 1
Plein écran
exp(− (t − t0 )) | ϕn = − | ϕn
k
k!
i(t − t0 ) k 1
(5.133)
Fermer
= − H k | ϕn
k
k!
Quitter
Opérateur d’évolution 360
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comme
on a :
Page de titre
Quitter
On retrouve donc l’expression (5.111).
Opérateur d’évolution 361
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5.2. Représentation de Heisenberg
5.2.1. Points de vue de Schrödinger et de Heisenberg
Plein écran AH (t) = U + (t, t0 )As U (t, t0 ) = U + (t, t0 )U (t, t0 )As = As (5.143)
Fermer
5.2.2. Equation de Heisenberg :
Quitter
Elle décrit l’évolution dans le temps de l’observable AH :
Opérateur d’évolution 363
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On a :
soit :
Page de titre
dAH dU + (t, t0 ) ∂As
= As U (t, t0 ) + U + (t, t0 ) U (t, t0 )
Sommaire dt dt ∂t (5.145)
dU (t, t0 )
+U + (t, t0 )As
dt
Comme :
dU (t, t0 )
i = Hs U (t, t0 ) (5.146)
dt
Page 363 de 978
et
Retour
dU + (t, t0 )
−i = U + (t, t0 )Hs (5.147)
dt
Plein écran
il vient :
dAH 1 1 ∂As
= − U + H s As U + U + As H s U + U +
Fermer
U (5.148)
dt i i ∂t
Quitter
Opérateur d’évolution 364
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En insérant entre Hs et As le produit U (t, t0 )U + (t, t0 ) on aura :
dAH 1 + 1 ∂As
=− U H s U U + As U + U + A s U U + H s U + U + U
dt i i ∂t
1 1 ∂As
Page de titre = − H H AH + A H H H +
i i ∂t H
1 ∂As
Sommaire = (AH HH − HH AH ) +
i ∂t H
(5.149)
soit :
dAH ∂As
i = [AH , HH ] +i (5.150)
dt ∂t H
Page 364 de 978
Plein écran
Fermer
Quitter
6. APPLICATION DES POSTULATS : SYSTÈME À DEUX NIVEAUX 365
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6. Application des postulats : système à deux
niveaux
Les postulats constituent l’ensemble des règles qui permettent, pour un
Page de titre problème donné, de déterminer l’évolution de l’état du système et de faire les
prévisions sur le résultat de la mesure des grandeurs physiques associées à
Sommaire ce système. Les chapitres qui suivent montreront l’importance des postulats
et en constituent en fait tous des applications potentielles.
Nous allons dans ce paragraphe examiner de façon simple des systèmes
qu’on rencontre souvent en physique et qui impliquent des phénomènes de
grande importance(oscillations quantiques, résonance quantique,...) : Ce sont
les systèmes à deux niveaux.
Ces systèmes qui sont des systèmes modèles permettent de comprendre
Page 365 de 978
la physique quantique à travers une approche didactique simple qui se prête
à une grande généralisation.
Retour
Dans un système à deux niveaux l’espace des états est un espace à
deux dimensions sous- tendu par une base formée des états propres de
Plein écran l’hamiltonien du système ; Comme exemple de tels systèmes on peut citer
le spin 12 qui sera étudié dans le chapitre 9 et tout autre système physique
Fermer contenant deux états dont les énergies sont voisines et très différentes de
celles des autres états du systèmes. Le couplage de ces états par une
Quitter perturbation extérieure, qui est à la base de nombreuses applications, peut
Application des postulats : système à deux niveaux 366
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être étudié dans le cadre d’un formalisme mathématique considérablement
simplifié.
Fermer H0 est souvent appelé hamiltonien non perturbé et W est appelé perturbation
ou couplage car il peut induire des transitions entre les deux états non
Quitter perturbés |ϕ1 et |ϕ2
Application des postulats : système à deux niveaux 367
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Dans la base {|ϕ1 , |ϕ2 }les matrices représentant W et H sont :
W11 W12 E1 + W11 W12
W = et H = (5.154)
W21 W22 W21 E2 + W22
Page de titre ∗
où W11 et W22 sont réels et W12 = W21
Sommaire
6.2. Effet du couplage sur les états stationnaires du système
La diagonalisation de la matrice représentant H dans la base {|ϕ1 , |ϕ2 }
ne pose pas de difficulté majeure et donne pour les valeurs propres et vecteurs
propres de H :
⎧
⎪ 1
⎪
⎪ ε1 = (E1 + E2 + W11 + W22 )
Page 367 de 978
⎪
⎪ 2
⎪
⎪ 1 1
⎨ + (E1 − E2 + W11 − W22 )2 + 4 |W12 |2 2
Retour 2 (5.155)
⎪
⎪
1
⎪
⎪ ε2 = (E1 + E2 + W11 + W22 )
⎪
⎪ 2
⎪
⎩ 1 1
− (E1 − E2 + W11 − W22 )2 + 4 |W12 |2 2
Plein écran
2
Fermer
Quitter
Application des postulats : système à deux niveaux 368
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et
⎧
⎪
⎪
θ −i ϕ θ iϕ
⎨ |Ψ1 = cos e 2 |ϕ1 + sin e 2 |ϕ2
2 2
(5.156)
⎪
⎪
⎩ |Ψ2 = − sin θ e−i ϕ2 |ϕ1 + cos θ ei ϕ2 |ϕ2
Page de titre 2 2
où l’angle θ est tel que :
Sommaire
2 |W12 |
tgθ = (5.157)
E1 − E2 + W11 − W22
avec :
0 θ π et ϕ est l’argument du nombre complexe W12 (W21 = eiϕ |W21 |).
On vérifie bien qu’en l’absence de couplage (W = 0), ε1 et ε2 s’identifient
à E1 et E2 et |Ψ1 et |Ψ2 s’identifient à |ϕ1 et |ϕ2 (θ = ϕ = 0).
Page 368 de 978 On remarque aussi que si la matrice W est diagonale (W12 = W21 = 0)
les vecteurs propres de H sont les mêmes que ceux de H0 et ses valeurs
Retour
propres sont E1 + W11 et E2 + W22 .
Enfin si la matrice de W est purement non diagonale (W11 = W22 = 0) et
c’est la situation physique la plus intéressante. Les valeurs propres et vecteurs
Plein écran
propres de H sont tels que :
1 1 1
Fermer ε1 = (E1 + E2 ) + (E1 − E2 )2 + 4 |W12 |2 2 (5.158)
2 2
1 1 1
Quitter ε2 = (E1 + E2 ) − (E1 − E2 )2 + 4 |W12 |2 2 (5.159)
2 2
Application des postulats : système à deux niveaux 369
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et les angles θ et ϕ sont définis par :
2 |W12 |
tgθ = (5.160)
E1 − E2
W21 = eiϕ |W21 | (5.161)
Page de titre
Sommaire
6.3. Oscillations du système entre les états non perturbés
6.3.1. Evolution dans le temps
Supposons que la matrice représentant W est purement non diagonale et
que l’état du système à l’instant t est décrit par le ket :
|Ψ(t) = λ1 (t) |ϕ1 + λ2 (t) |ϕ2 (5.162)
Page 369 de 978 L’évolution de cet état est donnée par l’équation de Schrödinger :
d |Ψ(t)
Retour = (H0 + W ) |Ψ(t) (5.163)
dt
La projection de cette équation sur la base {|ϕ1 , |ϕ2 } nous donne le
Plein écran
système suivant :
d
Fermer i λ1 (t) = E1 λ1 (t) + W12 λ2 (t) (5.164)
dt
d
Quitter i λ2 (t) = W21 λ1 (t) + E2 λ2 (t) (5.165)
dt
Application des postulats : système à deux niveaux 370
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C’est un système linéaire d’équations différentielles couplées dont les
coefficients sont les éléments de matrice du hamiltonien H dont on a calculé
les valeurs propres (ε1 et ε2 ) et les vecteurs propres (|Ψ1 et |Ψ2 ).
Si à l’instant t = 0 on décompose le ket |Ψ(0) sur |Ψ1 et |Ψ2 c’est à
Page de titre
dire qu’on écrit :
Retour
6.3.2. Oscillations de Rabi
Plein écran Supposons qu’à l’instant t = 0, le système est dans l’état propre |ϕ1 de
l’hamiltonien non perturbé H0 , c’est à dire : |Ψ(0) = |ϕ1 et calculons la
Fermer
probabilité P12 (t) de le trouver à l’instant t dans l’état |ϕ2 .
D’après les postulats de la mesure P12 (t) est donné par :
Quitter P12 (t) = |ϕ2 | Ψ(t)|2 (5.168)
Application des postulats : système à deux niveaux 371
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Pour calculer P12 (t) il faut d’abord écrire |Ψ(0) et |Ψ(t) dans la base
{|Ψ1 , |Ψ2 } où H est diagonal.
En utilisant les résultats du paragraphe précédent on a :
iϕ θ θ
Page de titre |Ψ(0) = |ϕ1 = e+ 2 (cos |Ψ1 − sin |Ψ2 ) (5.169)
2 2
iϕ θ iε1 t θ − iε2 t
|Ψ(t) = e+ 2 (cos e− |Ψ1 − sin e |Ψ2 (5.170)
Sommaire 2 2
L’amplitude de probabilité de trouver le système dans l’état |ϕ2 est donc :
iϕ θ iε1 t θ iε2 t
ϕ2 | Ψ(t) = e+ 2 (cos e− ϕ2 | Ψ1 − sin e− ϕ2 | Ψ2 )
2 2
(5.171)
Page 371 de 978
qui donne après calcul :
θ θ iε1 t iε2 t
Retour
ϕ2 | Ψ(t) = eiϕ sin cos (e− − e− ) (5.172)
2 2
Plein écran Ce qui permet d’avoir :
1 2 ε1 − ε2
Fermer P12 (t) = sin θ 1 − cos(
2
t)
(5.173)
ε1 − ε 2
Quitter = sin2 θ sin2 ( t)
2
Application des postulats : système à deux niveaux 372
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Et en utilisant les expressions de θ, ε1 et ε2 on obtient :
4 |W12 |2 2 2 2
P12 (t) = 2 2 sin (E1 − E2 ) + 4 |W12 | t/2
(E1 − E2 ) + 4 |W12 |
Page de titre
(5.174)
Sommaire
Retour
Plein écran Figure 5.1 : Variation de la probabilité P12 (t) en fonction du temps
Fermer
Cette formule est appelée formule de Rabi, elle montre que laprobabilit
é
ε 1 − ε2
Quitter P12 (t) oscille au cours du temps avec l’unique fréquence de Bohr
Application des postulats : système à deux niveaux 373
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du système (fig. 5.1), ce qui prouve que ce système effectue une oscillation
entre les deux états propres |ϕ1 et |ϕ2 de l’hamiltonien non perturbé H0 .
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 374
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Exercices et Problèmes
EP 5.1 : Particule dans un potentiel coulombien
i
Ψ1 (x, t) = ϕ1 (x) exp(− E0 t)
a-Donner sans calcul, mais en les justifiant, les valeurs moyennes XΨ1 et
Page de titre
'−
→(
P des observables X et P , associées aux grandeurs position et impulsion x et
Ψ1
Sommaire −
→
p de la particule.
b- Calculer les valeurs moyennes V Ψ1 et T Ψ1 des observables V et T
P2
associées au potentiel V (x) et et à l’énergie cinétique .
2m
c-Calculer V Ψ1 + T Ψ1 et commenter le résultat obtenu.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 376
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EP 5.2 : Hamiltonien perturbé
Le couplage entre les différents états précédents est décrit par un opérateur W
dont les seuls éléments de matrice non nuls sont :
λ
ϕ1 | W |ϕ3 = ϕ3 | W |ϕ1 = ϕ1 | W |ϕ2 = ϕ2 | W |ϕ1 = √
2
Page 376 de 978 où λ est une constante réelle telle que : 0 < λ < E0
1- Ecrire la matrice représentant l’hamiltonien total H = H0 + W dans la base
Retour {|ϕ1 , |ϕ2 , |ϕ3 }.
2- a- Déterminer les valeurs propres ε− ,ε0 ,ε+ de l’hamiltonien total H .
b- Déterminer les vecteurs propres correspondants qu’on notera respective-
Plein écran
ment {|ψ− , |ψ0 , |ψ+ }.
3- Le système est à l’instant t = 0 dans l’état |ψ(0) = |ϕ1
Fermer
a- Exprimer |ψ(0) dans la base {|ψ− , |ψ0 , |ψ+ }.
b- Déterminer l’état |ψ(t) du système à un instant t ultérieur.
Quitter
c- Calculer la valeur moyenne de H dans l’état |ψ(t).
Exercices et Problèmes 377
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Conclure.
Page de titre
On considère un système physique dont l’espace des états qui est de dimension
trois est rapporté à la base orthonormée formée par les trois kets |u1 ,|u2 ,|u3 .
Ces kets de base sont vecteurs propres de deux opérateurs A et B :
Sommaire
On considère un système physique dont l’espace des états est à trois dimensions.
On choisit dans cet espace une base orthonormée complète constituée de trois kets
|u1 ,|u2 ,|u3 que l’on note {|ui }.
Page 378 de 978 Ces kets de base sont vecteurs propres de deux opérateurs A et B indépendants
du temps définis par :
Retour
A |u1 = a |u1 A |u2 = a |u2 A |u3 = 0
B |u1 = b |u1 B |u2 = −b |u2 B |u3 = −b |u3
Plein écran
Quitter
Exercices et Problèmes 379
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L’hamiltonien du système est aussi indépendant du temps, et tel que
E
H |u1 = E |u1 + √ |u2
3
E
Page de titre
H |u2 = √ |u1 − E |u2
3
H |u3 = E |u3
Sommaire
où E est une constante réelle non nulle.
1- Les opérateurs A et B sont-ils des observables ? Forment-ils à eux deux un
E.C.O.C.
2- A l’instant t = 0, l’état du système est décrit par le ket :
i
|Ψ(0) = |u1 + √ |u2 − |u3
Page 379 de 978 2
Sommaire
EP 5.5 : Mesure d’observables (3)
On considère un système physique dont l’espace des états, qui est de dimension
3 est rapporté à la base orthonormée {|ui },i = 1,2,3.
Dans cette base, on considère l’opérateur hamiltonien H du système ainsi qu’une
observable A représentés par les matrices suivantes :
Page 380 de 978 ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 0 0 1/2 0 0
(H) = ω0 ⎝ 0 1 0 ⎠ (A) = a ⎝ 0 1 1/2 ⎠
Retour 0 0 1 0 1/2 1
Plein écran
ω0 , a et b sont des constantes réelles positives.
1-a- Trouver les valeurs propres de A.
b- A forme-t-il un E.C.O.C. à lui seul ?
Fermer
c- Donner un système de vecteurs propres de A.
d- A et H forment-ils un E.C.O.C. ?
Quitter
Exercices et Problèmes 381
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2-A l’instant t = 0 le système est dans l’état :
1 1 i
|Ψ(0) = |u1 + |u2 + √ |u3
2 2 2
Page de titre a- On mesure A à cet instant. Quelles valeurs peut-on trouver et avec quelles
probabilités ?
Sommaire b- Cette mesure donne effectivement a/2. Quel est l’état |ϕ(0) du système
immédiatement après cette mesure.
c- Quel est dans ce cas l’état |ϕ(t) du système à un instant t ultérieur ?
3- On définit une autre observable B par :
B |u1 = b(|u2 − |u3 )
B |u2 = b(|u1 + |u3 )
Page 381 de 978 B |u3 = b(− |u1 + |u2 )
Retour a- Quelle est la matrice représentant B dans la base {|u1 , |u2 , |u2 }.
b- Trouver les valeurs propres de B .
Plein écran c- Montrer que {H, A, B} est un E.C.O.C. Trouver la base de l’espace des états
constituée de vecteurs propres communs à ces trois observables.
d- A l’instant t = 0, le système étant dans l’état |Ψ(0) on mesure simultanément
Fermer
A et B , quelles valeurs peut-on obtenir et avec quelle probabilité ?
Quitter
EP 5.6 : Mesure d’observables (4)
Exercices et Problèmes 382
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On considère que l’espace des états à trois dimensions est rapporté à une base
orthonormée {|ui },i = 1,2,3, l’hamiltonien H et deux observables A et B sont
représentées par les matrices suivantes :
Page de titre ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 0 0 1 0 0 0 1 0
(H) = ω0 ⎝ 0 2 0 ⎠ (A) = a ⎝ 0 0 1 ⎠ (B) = b ⎝ 1 0 0 ⎠
Sommaire 0 0 2 0 1 0 0 0 1
1 1 i
|Ψ(0) = √ |u1 + |u2 − √ |u3
2 2 2
Page 382 de 978
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 384
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EP 5.7 : Mesure d’observables (5)
Calculer la valeur moyenne H de l’énergie pour l’état |ψ− , ainsi que l’écart
quadratique moyen ΔH .
3-On suppose qu’à l’instant t = 0, le système décrit par H se trouve dans l’état
Page 384 de 978
|ψ(0) = |ψ− . Quel est le vecteur d’état |ψ(t) du système à l’instant t ?
4-On considère l’observable A définie par :
Retour
A |ψ1 = |ψ2 , A |ψ2 = |ψ1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 0 0 1 0 0 0 1 0
(H) = ω0 ⎝ 0 −1 0 ⎠ (A) = a ⎝ 0 0 1 ⎠ (B) = b ⎝ 1 0 0 ⎠
0 0 −1 0 1 0 0 0 1
a- Normer ce vecteur.
b- On effectue une mesure de A :
α- A l’instant t = 0, quelles valeurs peut on trouver et avec quelles
Page de titre
probabilités ?
β - La mesure ayant donnée (−a), quel est l’état du système immédiatement
après la mesure ?
Sommaire
γ - On laisse s’écouler un intervalle de temps t. Calculer |Ψ(t).
δ - On recommence alors la mesure de A. Quelles valeurs peut-on trouver et
avec quelles probabilités ?
c- On suppose maintenant qu’immédiatement après la mesure de A ayant donnée
(−a) on fait une mesure de B
α- Quels résultats peut-on trouver et avec quelles probabilités ?
Page 386 de 978 β - La mesure de B ayant donnée (+b), quel est l’état du système juste après
la mesure ?
Retour γ - Donner l’état du système après un intervalle de temps t.
δ - On recommence alors la mesure de B . Quelles prévisions peut-on faire ?
Plein écran
Expliquer la différence avec la mesure de A.
Fermer
2- Relation d’incertitude temps-énergie
Soit |Ψ l’état d’un système dont l’hamiltonien ne dépend pas explicitement du
Quitter
temps, et pour lequel l’écart quadratique moyen sur l’énergie est ΔE . Soit A une
Exercices et Problèmes 388
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observable ne dépendant pas explicitement du temps, de valeur moyenne A et
d’écart quadratique moyen ΔA.
a- Démontrer la relation :
h d
(ΔA) (ΔE) ≥ A
Page de titre 2 dt
1- Montrer que ρ est un opérateur hermitique est que sa trace est égale à l’unité :
Quitter
trρ = 1.
Exercices et Problèmes 389
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2- Déterminer dans la base {| ϕn } les éléments de matrice de ρ.
3- Soit A une observable. Démontrer que la valeur moyenne de A dans l’état
|Ψ(t) s’écrit :
At = trρA
Page de titre
Page de titre 1- Calculer les énergies et les états stationnaires de l’hamiltonien total H =
H0 + W .
Sommaire 2- A l’instant initial, l’électron est dans l’état |ϕB . Déterminer la localisation
de l’électron aux temps ultérieurs c’est à dire les probabilités PA (t) et PB (t) qu’à
l’électron d’être localisé autour des atomes A et B . Y-a-t-il des valeurs de t pour
lesquelles l’électron est parfaitement localisé ?
EP 5.12 : Molécule triatomique
W |ϕA = −a |ϕB
W |ϕB = −a |ϕA − a |ϕC
W |ϕC = −a |ϕB
Page de titre
où a est une constante réelle positive.
1- a-Ecrire la matrice représentant l’hamiltonien H = H0 + W dans la base
Sommaire
{|ϕA , |ϕB , |ϕC }.
b- Calculer les énergies et les états stationnaires de l’hamiltonien H .
On notera E1, E2 et E3 ces énergies que l’on classera par ordre croissant et l’on
notera |E1 ,|E2 et|E3 les états propres correspondants.
2- A l’instant t = 0 l’électron est dans l’état |Ψ(0) = |ϕA
a- Exprimer |ϕA en fonction des états propres de H .
Page 391 de 978 b- Déterminer l’état |Ψ(t) de l’électron à un instant ultérieur t.
c- Déterminer à cet instant la localisation de l’électron, c’est à dire les
Retour probabilités PA (t), PB (t), PC (t) qu’a l’électron d’être localisé autour des atomes A,B
et C .
Plein écran d- Y-a-il des valeurs de t pour lesquelles l’électron est parfaitement localisé
autour de l’atome A, B et C ?
3- Soit D l’observable ayant pour états propres |ϕA ,|ϕB et |ϕc avec les valeurs
Fermer
propres respectives −d,0,d.
On mesure D à l’instant t. Quelles valeurs peut-on trouver, et avec quelles
Quitter
probabilités ?
Exercices et Problèmes 392
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4- Lorsque l’état initial de l’électron est quelconque, quelles sont les fréquences de
Bohr susceptibles d’apparaı̂tre dans l’évolution de D ? Quelles sont les fréquences
des ondes électromagnétiques susceptibles d’être absorbées ou émises par la
molécule ?
Page de titre
EP 5.13 : Molécule à 6 atomes
Sommaire
On considère un électron d’une molécule à 6 atomes (1,2,...,6) formant un
hexagone régulier. On appelle | ϕn (n = 1 à 6) l’état où il est localisé sur le néme
atome. Dans la suite, on se limitera pour les états de l’électron à l’espace engendré
par les | ϕn supposés orthonormés.
1- Soit R, l’opérateur défini dans la base {| ϕn } par :
Retour
a- Montrer que R est un opérateur unitaire.
b- Calculer R6 . En déduire les valeurs propres rk et les vecteurs propres |rk de
Plein écran R
2- Lorsqu’on néglige la possibilité pour l’électron de passer d’un atome à un autre,
Fermer
son énergie est décrite par l’hamiltonien H0 qui admet pour états propres les six états
| ϕn avec la même valeur propre E0 . On décrit la possibilité pour l’électron de sauter
d’un atome à l’autre en ajoutant à H0 , l’hamiltonien W donné sur la base {| ϕn }
Quitter
Exercices et Problèmes 393
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par :
b-Calculer les commutateurs [H, R] et [W, R]. Déterminer les valeurs propres et
les états propres de H = H0 + W et préciser leur dégénérescence.
c- Quelle est la probabilité de trouver l’électron sur l’un quelconque des six
atomes.
Retour
On considère un flux de particules de masse m se déplaçant dans un potentiel
V (−
→
r ) et dont l’état quantique est décrit par la fonction d’onde ψ(−
→
r ).
1- En écrivant l’équation de Schrödinger et sa conjuguée montrer que la densité
Plein écran →
−
de courant de particules J s’écrit sous la forme :
−
→ i − → →
−
J = (ψ ∇ψ ∗ − ψ ∗ ∇ψ)
Fermer
2m
Quitter
Exercices et Problèmes 394
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2- On suppose que les particules sont décrites par l’onde sphérique ψ(−
→
r ) défini par :
→→
−
−
→ exp(i k .−
r) −
→ →
−
r
ψ( r ) = avec k =k
r r
Page de titre →
−
a- Calculer la densité de courant J .
→
−
b- Montrer que J peut se mettre sous la forme
Sommaire
−
→ −
→u
J = 2
r
où −
→
u est une vitesse dont on précisera la signification.
c- Calculer le nombre de particules qui traversent par seconde la surface d’une
sphère de rayon r .
Page 394 de 978
3- On suppose maintenant que les particules se déplacent dans un potentiel V (x)
et on introduit le wronskien W (y1 , y2 ) de deux fonctions y1 (x) et y2 (x) que l’on définit
par :
Retour
dy2 dy1
W (y1 , y2 ) = y1 − y2
Plein écran
dx dx
d
Quitter
W (ψ, ψ ∗ ) = 0
dx
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d
Quitter
i U1 (t, t0 ) = WI (t)U1 (t, t0 )
dt
Exercices et Problèmes 396
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où WI (t) = U0+ (t, t0 )W (t)U0 (t, t0 ).
c- Soit |Ψ(t) l’état du système à l’instant t et A une observable. On notera
AI (t) = U0+ (t, t0 )AU0 (t, t0 ) et |ΨI (t) = U0+ (t, t0 ) |Ψ(t) les transformés de A et
de |Ψ(t) par la transformation d’opérateur U0+ (t, t0 ).
Montrer que l’évolution de |ΨI (t) et de AI (t) est donnée par :
Page de titre
d
i |ΨI (t) = WI (t) |ΨI (t)
Sommaire dt
et
d dA
i AI (t) = [A, H0 ]I + i
dt dt I
Ce mode de description est appelé représentation d’interaction.
Retour L’énergie d’un système conservatif est représentée par un hamiltonien H dont les
valeurs propres et les états propres stationnaires sont notés En et |un .
Plein écran L’évolution entre les instants t0 et t d’un état |ψ de ce système est caractérisée
par la relation :
Fermer i
|ψ(t) = exp − H(t − t0 ) |ψ(t0 )
i
Quitter = un | ψ(t0 ) exp(− En (t − t0 )) |un
n
Exercices et Problèmes 397
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Si on suppose que le spectre de H est discret et non dégénéré. Montrer qu’on peut
→
−
définir dans la représentation {−
→
r } une fonction G(−
→
r , t, r , t0 ) pour t > t0 , telle que :
ψ(→
−
r , t) = G(−
→
r , t, −
→
r , t0 )ψ(−
→
r , t0 )d3 r
→
−
ψ( r , t0 ) étant la fonction d’onde qui représente l’état |ψ(t0 ) au point − →
Page de titre
r .
→
−
Donner la forme de la fonction G(− →
r , t, r , t0 ) et montrer que cette fonction tend
Sommaire
vers la fonction de Dirac δ(r − r ) lorsque t tend vers t0 .
→
−
G(− →
r , t, r , t0 ) est appelée fonction de Green ou encore résolvante de H .
1 1 1 1
|ψ(0) = √ |ϕ1 ϕ1 + √ |ϕ1 ϕ2 + √ |ϕ2 ϕ1 + √ |ϕ2 ϕ2
6 3 6 3
Page de titre
a- Quel est l’état du système à l’instant t ?
b- On mesure l’énergie totale. Quels résultats peut-on obtenir et avec quelles
Sommaire
probabilités ?
c- On mesure H(1). Quels résultats peut-on obtenir et avec quels probabilités ?
3- Montrer que :
a- |ψ(0) est un ket produit tensoriel : |ψ(0) = |ψ1 ⊗ |ψ2 .
b- Cette propriété se conserve au cours du temps.
c- H(1)H(2) = H(1) H(2)
Page 398 de 978
4- On considère maintenant l’état :
1 3 1
|ψ(0) = √ |ϕ1 ϕ1 + |ϕ1 ϕ2 + √ |ϕ2 ϕ1
Retour
5 5 5
Plein écran
a- Montrer que |ψ(0) n’est pas un ket produit tensoriel.
b- Que deviennent les réponses aux questions 3- b,c ?
Fermer c- En déduire que dans un état du type |ψ(0) il existe des corrélations entre les
états des deux particules.
Quitter
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Chapitre 6
Sommaire
Oscillateur harmonique
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
L’oscillateur harmonique classique 400
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L’oscillateur harmonique est le modèle le plus simple qu’on puisse utiliser
pour décrire les états de vibration d’un système physique.
Un grand nombre de systèmes sont régis, au moins d’une manière
approchée par les équations de l’oscillateur harmonique et chaque fois qu’on
Page de titre
étudie le comportement d’un système au voisinage d’une position d’équilibre
stable x0 , correspondante à un minimum du potentiel on aboutit à des
équations qui à la limite des petites oscillations sont celles de l’oscillateur
Sommaire
harmonique.
En effet dans ces cas on peut développer le potentiel V (x) au voisinage
de x0 en série de Taylor jusqu’au second ordre :
dV 1 d2 V
V (x) = V (x0 ) + ( )x0 (x − x0 ) + ( 2 )x0 (x − x0 )2 + · · · (6.1)
dx 2 dx
Page 400 de 978
Dans ce développement :
- Le premier terme V (x0 ) est constant et correspond à la valeur de V (x)
Retour au point x0 .
- Le deuxième terme est nul car la dérivée première de V (x) s’annule en
Plein écran x0 puisque V (x) est minimal en ce point.
d2 V
- Dans le troisième terme la quantité ( )x est une constante positive,
Fermer dx2 0
c’est la dérivée seconde du potentiel V (x) au point x0 où il est minimal.
Quitter
L’oscillateur harmonique classique 401
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En posant :
d2 V
( )x = k (6.2)
dx2 0
Page de titre On aura au voisinage de la position d’équilibre stable x0 :
1
Sommaire V (x) V (x0 ) + k(x − x0 )2 (6.3)
2
qui est une fonction parabolique de l’écart à la position d’équilibre x−x0 . Cette
approximation du potentiel au voisinage de la position d’équilibre est appelée :
approximation harmonique.
A titre d’exemple on peut citer le potentiel de Lehnard-Jones qui décrit
l’interaction entre deux atomes distants de r dans un gaz rare et qui est défini
Page 401 de 978
par .
! r r0 "
0
Retour
V (r) = V0 ( )12 − 2( )6 (6.4)
r r
Plein écran
Fermer
Quitter
L’oscillateur harmonique classique 402
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Page de titre
Sommaire
Figure 6.1 : Potentiel de Lehnard-Jones
Page 402 de 978
Ce potentiel admet un minimum au point r0 et son expression approchée
au voisinage de cette position d’équilibre s’exprime par un potentiel harmo-
Retour
nique valant :
36V0
(r − r0 )2
Plein écran
V (r) −V0 + (6.5)
r02
Fermer
Les résultats qu’on va établir dans ce chapitre sont applicables à toute une
série de phénomènes physiques importants : vibration des atomes d’une
Quitter
molécule, oscillations des atomes dans un réseau cristallin, quantification du
L’oscillateur harmonique classique 403
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champ électromagnétique,.... De plus l’oscillateur harmonique constitue un
exemple d’application simple et pédagogique du formalisme général de la
mécanique quantique.
Nous traiterons d’abord l’oscillateur à une dimension et on généralisera au
Page de titre
cas de l’oscillateur isotrope à plusieurs dimensions qu’on rencontre dans de
nombreux problèmes physiques.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. L’OSCILLATEUR HARMONIQUE CLASSIQUE 404
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1. L’oscillateur harmonique classique
L’exemple le plus courant est celui d’une particule de masse m se
−→
déplaçant sans frottement sur l’axe horizontal Ox sous l’action d’une force de
→
−
Page de titre rappel proportionnelle à l’élongation ( F = −kx− →u x ) et dérivant du potentiel
1
V (x) = kx2 (fig. 6.2).
2
Sommaire
−→
Retour L’équation du mouvement de la particule sur l’axe Ox s’écrit :
d2 x
Plein écran m = −kx (6.6)
dt2
Fermer soit :
d2 x
Quitter
2
+ ω2x = 0 (6.7)
dt
L’oscillateur harmonique classique 405
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k
avec ω 2 =
m
La solution de cette équation est purement sinusoı̈dale et s’écrit :
x = x0 cos(ωt − θ) (6.8)
Page de titre
La particule est donc animée d’un mouvement oscillatoire sinusoı̈dal
Sommaire
d’amplitude x0 , de pulsation ω et de phase θ. x0 et θ étant déterminés par
les conditions initiales.
Les énergies cinétique et potentielle de la particule valent respectivement :
1 dx p2 1
T = m( )2 = = mω 2 x20 sin2 (ωt − θ) (6.9)
2 dt 2m 2
Plein écran p2 1 1
E= + mω 2 x2 = mω 2 x20 (6.11)
2m 2 2
Fermer
L’énergie E de la particule est donc constante. Ainsi si l’on se fixe E ,
les limites ±x0 du mouvement classique s’obtiennent facilement à partir de
Quitter −→
l’intersection de la parabole décrivant V (x) avec la droite parallèle à Ox et
L’oscillateur harmonique classique 406
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d’ordonnée E (fig. 6.3). En ces points l’énergie potentielle est minimale et
égale à E et l’énergie cinétique est nulle. Le mouvement classique est donc
borné et se limite à des oscillations entre les points d’abscisses −x0 et +x0 .
Page de titre
Sommaire
Plein écran
Fermer
Quitter
2. L’OSCILLATEUR QUANTIQUE 407
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2. L’oscillateur quantique
2.1. Hamiltonien
En mécanique quantique on associe aux grandeurs classiques x et p les
Page de titre
observables X et P vérifiant la relation de commutation : [X, P ] = i.
On obtient alors à partir de (6.11)
Sommaire
P2 1
H= + mω 2 X 2 (6.12)
2m 2
comme H ne dépend pas explicitement du temps, l’étude quantique se
ramène à la résolution de l’équation aux valeurs propres :
P2 1
Page 407 de 978 ( + mω 2 X 2 ) |ϕ = E |ϕ (6.13)
2m 2
Retour qui s’écrit en représentation {|x} :
2 d2 ϕ(x) 1
Plein écran − + mω 2 x2 ϕ(x) = Eϕ(x) (6.14)
2m dx2 2
Fermer
C’est une équation différentielle de forme connue qui peut se résoudre en
cherchant des solutions sous forme de développement en série entière (cf EP
6.1), mais on va utiliser une méthode plus élégante basée sur une algèbre
Quitter
opératorielle.
L’oscillateur quantique 408
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2.2. Propriétés générales des énergies propres et fonctions
propres
a- Le spectre d’énergie est nécessairement discret car la particule clas-
sique reste toujours confinée dans une région limitée de l’espace.
Page de titre
b- Les valeurs propres de l’hamiltonien sont positives.
En effet, on a :
Sommaire
P2
( + V ) |ϕ = E |ϕ (6.15)
2m
en projetant sur |ϕ on obtient :
1
ϕ | P 2 | ϕ + ϕ | V | ϕ = E (6.16)
2m
Page 408 de 978
Le premier terme est positif car ϕ | P 2 | ϕ n’est autre que le carré de la
norme de P | ϕ, quand au deuxième terme on peut le majorer car le potentiel
harmonique V (x) admet toujours un minimum Vm de sorte que :
Retour
+∞ +∞
2
ϕ | V | ϕ = V (x) |ϕ(x)| dx ≥ Vm |ϕ(x)|2 dx ≥ Vm
Plein écran −∞ −∞
(6.17)
Fermer En remplaçant ces deux termes par des quantités qui leurs sont inférieures ou
égales, il vient :
Quitter E ≥ Vm (6.18)
L’oscillateur quantique 409
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Dans le cas où Vm est nul on aura alors :
E≥0 (6.19)
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. VALEURS PROPRES DE H 410
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3. Valeurs propres de H
3.1. Notations
Dans l’équation aux valeurs propres, figurent , m, ω et il est plus com-
Page de titre
mode pour résoudre le problème d’utiliser des quantités sans dimensions et
des équations adimensionnelles qui simplifient considérablement les calculs :
Sommaire E
En posant ε = et en divisant les deux membres de l’équation (6.13)
ω
par ω on obtient :
1 P2 X2
[ + ] |ϕ = ε |ϕ (6.20)
2 mω /mω
Page 410 de 978 ε étant sans dimensions, il en est de même du crochet, on posera alors :
X
Retour X̂ = (6.21)
/mω
P
Plein écran P̂ = √ (6.22)
mω
Fermer
où les observables X̂ et P̂ sont sans dimensions.
és de ω, les longueurs en unités
On comptera donc les énergies en unit√
Quitter de /mω et les impulsions en unités de mω .
Valeurs propres de H 411
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On a aussi :
[X̂, P̂ ] = i (6.23)
H = ω Ĥ (6.24)
Sommaire
avec
1
Ĥ = (X̂ 2 + P̂ 2 ) (6.25)
2
On cherchera alors les solutions de l’équation aux valeurs propres suivante :
Retour où l’observable Ĥ et les valeurs propres εν sont sans dimensions. L’indice
ν peut à priori être discret ou continu et l’indice α permet de distinguer
Plein écran éventuellement les différents vecteurs propres associés à une même valeur
propre εν .
Fermer
Quitter
Valeurs propres de H 412
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3.2. Opérateurs a, a+ , N
Comme l’opérateur Ĥ est une somme de deux carrés on peut le factoriser
en tenant compte de la non commutativité des observables X̂ et P̂ . On aura :
Page de titre
a et a+ sont des opérateurs non hermitiques et sont adjoints l’un de l’autre.
Leur commutateur est :
1 ˆ i! " i! "
a, a+ = [X
Sommaire
+ iP̂ , X̂ − iP̂ ] = P̂ , X̂ + P̂ , X̂ (6.33)
2 2 2
soit :
a, a+ = 1 (6.34)
N = a+ a (6.35)
Retour
on aura :
Plein écran 1
Ĥ = N + (6.36)
2
Fermer et
1
Quitter H = (N + )ω (6.37)
2
Valeurs propres de H 414
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Les vecteurs propres de H sont donc aussi vecteurs propres de N et
réciproquement.
N est un opérateur hermitique et ses commutateurs avec a et a+ sont :
[N, a] = −a (6.40)
N, a+ = a+ (6.41)
Quitter
Valeurs propres de H 415
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3.3.1. Propriétés des valeurs propres et des vecteurs propres de N
En effet :
|a |ϕν |2
Fermer ν= ≥0 (6.44)
||ϕν |2
- Si ν = 0 alors a |ϕν = 0
Quitter
Valeurs propres de H 416
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- Si ν = 0 alors a |ϕν est vecteur propre de N avec la valeur propre ν .
d’où :
Sommaire
(iii) On a aussi :
Page 416 de 978
N a+ = a+ N + a+ (6.47)
Retour
donc :
Fermer d’où :
Si |ϕν est ket propre de N avec la valeur propre ν , a+ |ϕν est ket propre de
N avec la valeur propre ν + 1.
Page de titre
3.3.2. Spectre de N
Sommaire
Page 417 de 978 Supposons que ν est non entier et montrons que ceci est en contradiction
avec les propriétés précédentes :
Retour Si ν est non entier on peut toujours trouver un entier n ≥ 0 tel que :
n < ν < n + 1.
Plein écran Par applications successives de l’opérateur a sur le vecteur |ϕν nous
formons la suite des vecteurs : a |ϕν , a2 |ϕν , ..., an |ϕν qui sont vecteurs
Fermer
propres de N avec les valeurs propres ν − 1, ν − 2, ..., ν − n.
En effet on a déjà montré que a |ϕν est vecteur propre de N avec la
valeur propre ν − 1, montrons que a2 |ϕν est vecteur propre de N avec la
Quitter
valeur propre ν − 2.
Valeurs propres de H 418
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On a :
Fermer
a(an | ϕn ) = 0 (6.53)
1
H = (N + )ω (6.54)
2
On conclut que les valeurs propres de l’hamiltonien de l’oscillateur harmonique
sont donnés par :
Page 419 de 978
1
En = (n + )ω (6.55)
2
Retour
Page de titre 1
En = (n + )ω (6.57)
2
Sommaire
- Par application de a : on passe à l’état propre associé à la valeur propre
En−1 telle que :
1
En−1 = (n + )ω − ω = En − ω (6.58)
2
Il y a annihilation d’un quantum d’énergie ω .
Page 420 de 978
1
Plein écran En+1 = (n + )ω + ω = En + ω (6.59)
2
Fermer
Il y a création d’un quantum d’énergie ω .
Quitter
Valeurs propres de H 421
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Page de titre
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
4. ETATS PROPRES DE H 422
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4. Etats propres de H
Nous avons vu dans 3.3 que les états propres de l’hamiltonien H associés
aux valeurs propres En sont les états propres | ϕn de l’opérateur N associés
aux valeurs propres n. N étant un opérateur hermitique à spectre discret, dont
Page de titre
aucune des valeurs propres n’est dégénérée, constitue à lui seul un E.C.O.C..
Ses états propres forment donc une base orthonormée complète {| ϕn } et
Sommaire
on a :
Le carré de la norme de a | ϕn étant égale à n d’après les propriétés
3.3.1, on a alors :
Page 423 de 978 |cn |2 = n (6.65)
Retour
soit :
√
|cn | = n (6.66)
Plein écran
∗ De même le vecteur a+ | ϕn n’est pas nul et est état propre de N
Fermer
avec la valeur propre n + 1, cette valeur propre non dégénérée est également
associée à l’état propre |ϕn+1 , il existe donc un nombre dn tel que :
Quitter |dn |2 = n + 1 (6.67)
Etats propres de H 424
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soit :
√
|dn | = n+1 (6.68)
Si l’on considère que les phases relatives de |ϕn−1 , | ϕn et |ϕn+1 sont
telles que les nombres cn et dn soient réels et positifs on obtient alors :
Page de titre √
a |ϕn = n |ϕn−1 (6.69)
√
Sommaire a+ |ϕn = n + 1 |ϕn+1 (6.70)
a |ϕ0 = 0 (6.71)
Ces relations sont très importantes et sont à la base de toutes les propriétés
de l’oscillateur harmonique.
Page de titre
soit encore :
1
|ϕn = √ (a+ )n |ϕ0 (6.74)
Sommaire n!
C’est à dire que l’on peut obtenir tous les |ϕn à partir de l’état propre
fondamental |ϕ0 .
L’ensemble des états propres de N (ou de H ) peut être ainsi complètement
déterminé à partir de l’état fondamental |ϕ0 . Cet ensemble constitue, comme
on l’a vu, une base {|ϕn }dans ξ car N (ou H ) forme à lui seul un ensemble
Page 425 de 978 complet d’observables qui commutent.
Retour
4.3. Forme des opérateurs dans la base {|ϕn }
Plein écran Nous avons vu que dans un problème à une dimension toutes les ob-
servables s’expriment en fonction des opérateurs X et P . Comme X et P
Fermer
sont des combinaisons linéaires des opérateurs a et a+ et que l’action de ces
opérateurs sur les vecteurs de base {| ϕn } est simple, il y a tout intérêt à
utiliser la représentation {| ϕn } pour calculer les éléments de matrice et les
Quitter
valeurs moyennes de ces observables.
Etats propres de H 426
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Ainsi et d’après (6.62), (6.69) et (6.70) les éléments de matrice des
opérateurs N , a, a+ , X et P dans cette représentation s’écrivent :
⎛ ⎞
√0 0 0 ··· ··· ··· ···
⎜ ··· ··· ··· ⎟ ···
⎜ 1 √0 0 ⎟
⎜ ··· ··· ··· ⎟ ···
⎜ 0 2 √0 ⎟
⎜ ⎟
a =⎜
+ 0 0 3 ··· ··· ··· ⎟ ··· (6.82)
Page 427 de 978
⎜ .. .. .. ⎟
⎜ ⎟
⎜ . . . √ ⎟
⎜ 0 0 0 ··· ··· n + 1 ··· ⎟
Retour ⎝ ⎠
.. .. .. .. ..
. . . . .
Plein écran
Quitter
5. FONCTIONS PROPRES DE H 428
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5. Fonctions propres de H
Nous allons nous placer dans la représentation {|x} pour déterminer les
fonctions d’onde ϕn (x) qui représentent les fonctions propres de l’hamiltonien
Page de titre
H.
Ces fonctions d’onde sont :
Sommaire
ϕn (x) = x | ϕn (6.83)
5.1. Fonction d’onde de l’état fondamental :
1
Cette fonction notée ϕ0 (x) est associée à la valeur propre E0 = ω de
2
l’hamiltonien. Elle s’obtient comme on l’a remarqué au paragraphe 4 à partir
Page 428 de 978
de l’équation a |ϕ0 = 0.
En représentation {|x} l’expression de l’opérateur a est :
Retour
1
a = √ (x̂ + ip̂)
Plein écran 2
1 x ip
= √ (√ +√ ) (6.84)
Fermer
2 mω mω
1 x i d
= √ (√ +√ )
Quitter
2 mω mω i dx
Fonctions propres de H 429
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soit :
1 mω d
a= √ ( x+ ) (6.85)
2 mω dx
Page de titre
De sorte que l’équation a |ϕ0 = 0 s’écrit dans cette représentation :
mω d
( x+ )ϕ0 (x) = 0 (6.86)
Sommaire
mω dx
où ϕ0 (x) = x | ϕ0
C’est une équation différentielle du premier ordre dont la solution générale
est :
−mω 2
ϕ0 (x) = C exp( x) (6.87)
Page 429 de 978
2
C est une constante d’intégration qui s’obtient en normalisant la fonction
d’onde :
Retour
+∞ +∞
2 −mω 2 π
ϕ∗0 (x)ϕ0 (x)dx = |C| exp( x )dx = |C|2 =1
Plein écran
−∞ −∞ mω
(6.88)
Fermer
soit :
mω 1
Quitter |C| = ( )4 (6.89)
π
Fonctions propres de H 430
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comme ϕ0 (x) est définie a une phase près on peut choisir la constante C
réelle et écrire :
mω 14 −mω 2
ϕ0 (x) = exp( x) (6.90)
π 2
Page de titre
Retour
et d’écrire l’opérateur a+ en représentation{|x} ; soit :
+ ,
+ 1 mω d
Plein écran a =√ x− (6.92)
2 mω dx
Fermer
Quitter
Fonctions propres de H 431
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on obtient alors :
ϕn (x) = x | ϕn
1
= √ x| (a+ ) |ϕ0
n
mω 2
Retour On remarque que chaque dérivation de exp(− x ) par rapport à x
2
introduit un facteur x supplémentaire, la fonction ϕn (x) est égale donc au
Plein écran
−mω 2
produit d’un polynôme de degré n par la gaussienne exp( x ). Ce
2
polynôme qu’on note Hn est appelé polynôme d’Hermite. Comme le potentiel
Fermer n
est pair, la parité de ce polynôme est égale à (−1) et les fonctions d’onde
sont successivement paires et impaires.
Quitter
Fonctions propres de H 432
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Les fonctions ϕn (x) peuvent donc s’écrire sous la forme :
mω 1 1 mω −mω 2
ϕn (x) = ( )4 √ Hn ( x) exp ( x ) (6.95)
π 2n n! 2
Page de titre
Les polynômes d’Hermite qui sont bien connus en mathématiques peuvent
être obtenus à partir de l’une des trois relations récurrentes suivantes :
Sommaire
d
Hn (u) = (2u− )H (u) (6.96)
du n−1
Hn (u) = 2uHn−1 (u) − 2(n − 1)Hn−2 (u) (6.97)
n
2 d −u2
Hn (u) = (−1)n eu ne (6.98)
du
Page 432 de 978 Les trois premiers polynômes ont pour expression :
Fermer
De sorte que les trois premières fonctions d’onde de l’oscillateur harmonique
Quitter
Fonctions propres de H 433
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s’écrivent :
mω 1 −mω 2
ϕ0 (x) = ( ) 4 exp( x) (6.102)
π 2
1
4 mω 3 4 −mω 2
ϕ1 (x) = ( ) x exp( x) (6.103)
Page de titre π 2
mω 1 mω 2 −mω 2
ϕ2 (x) = ( ) 4 (2 x − 1) exp( x) (6.104)
Sommaire 4π 2
La figure 6.5 montre l’allure de ces fonctions. On remarque sur cette figure
la grande ressemblance avec ce qui a été établi pour les fonctions d’onde
d’une particule dans un puits de potentiel infini (fig. 3.13).
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Figure 6.5 : Potentiel, niveaux d’énergie et fonctions d’onde de l’oscillateur
6. VALEURS MOYENNES DES OPÉRATEURS X ET P DANS L’ÉTAT | ϕ434
N
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6. Valeurs moyennes des opérateurs X et P dans
l’état | ϕn
Nous allons calculer les valeurs moyennes de X et P ainsi que leurs écarts
Page de titre quadratiques moyens dans les états | ϕn , ce qui nous permettra de vérifier
le principe d’incertitude de Heisenberg. On établira ensuite les équations
Sommaire d’évolution de ces valeurs moyennes et on montrera qu’elles obéissent aux
équations d’évolution classiques.
6.1. Valeurs moyennes et écarts quadratiques moyens de
X et P
Page 434 de 978 Comme X et P ne commutent pas avec l’hamiltonien H , les états propres
| ϕn de H ne sont pas états propres de X et P . Le résultat de la mesure de
Retour
l’observable X ou P sur un oscillateur dans l’état | ϕn n’est donc pas certain
et on ne peut l’obtenir qu’avec une certaine probabilité :
La probabilité de trouver pour X un résultat compris entre x et x + dx est
|ϕn (x)|2 dx.
Plein écran
Page de titre
∞
|Ψ(0) = cn (0) | ϕn (6.118)
n=0
Sommaire
∞
∞
Page de titre A(t) = c∗m (0)cn (0)Amn exp (i(m − n)ωt) (6.121)
m=0 n=0
Sommaire
m et n étant entiers, l’évolution dans le temps des valeurs moyennes s’effectue
ω
à la fréquence et à ses différentes harmoniques qui sont les fréquences
2π
de Bohr de l’oscillateur harmonique.
Pour les observables X et P les seuls éléments de matrice Xmn et Pmn
non nuls sont ceux pour les quels m = n ± 1. Les valeurs moyennes de X
et P contiennent donc uniquement les exponentielles exp(±iωt), c’est à dire
Page 439 de 978 ω
qu’elles ont une évolution purement sinusoı̈dales de fréquence comme
2π
c’est le cas de l’oscillateur harmonique classique. On pourra d’ailleurs trouver
Retour
ce résultat en appliquant le théorème d’Ehrenfest aux observables X et P . On
a en effet :
Plein écran
d 1 P
X = [X, H] = (6.122)
Fermer dt i m
d 1
P = [P, H] = −mω 2 X (6.123)
Quitter
dt i
Valeurs moyennes des opérateurs X et P 440
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En intégrant ces équations on obtient :
1
X(t) = X(0) cos ωt+ P(0) sin ωt (6.124)
mω
P(t) = P(0) cos ωt − mω x(0) sin ωt (6.125)
Page de titre
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
7. OSCILLATEUR HARMONIQUE ISOTROPE À TROIS DIMENSIONS 441
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7. Oscillateur harmonique isotrope à trois dimen-
sions
Nous allons montrer comment l’application des propriétés du produit
Page de titre tensoriel d’espaces d’états (cf §9 du chapitre 4) vont nous permettre de
généraliser l’étude de l’oscillateur à une dimension à l’étude de l’oscillateur
Sommaire à trois dimensions.
7.1. Hamiltonien de l’oscillateur
Dans ce cas la particule classique est soumise à une force de rappel
→
−
centrale F = −k − →r dirigée vers l’origine O d’un référentiel galiléen. Cette
Page 441 de 978
force dérive d’un potentiel V (r) tel que :
1 1
Retour
V (r) = kr2 = mω 2 r2 (6.126)
2 2
et son énergie totale est :
Plein écran
p2 1
Fermer
E =T +V = + mω 2 r2 (6.127)
2m 2
Quitter
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 442
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D’après les règles de quantification (cf §1.5 du chapitre 5), l’hamiltonien de
l’oscillateur est :
P2 1
H= + mω 2 R2 (6.128)
2m 2
Page de titre
H ne dépend pas explicitement du temps et son équation aux valeurs propres
Sommaire
est :
1 2 1
Page 442 de 978 H= Px + Py2 + Pz2 + mω 2 X 2 + Y 2 + Z 2 (6.130)
2m 2
Retour
7.2. Résolution de l’équation de Schrödinger
L’espace des états ξr peut être considéré comme le produit tensoriel des
−→
Plein écran
espaces des états ξx , ξy et ξz d’une particule en mouvement sur les axes Ox,
−→ − →
Fermer Oy et Oz :
Quitter
ξr = ξx ⊗ ξy ⊗ ξz (6.131)
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 443
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L’hamiltonien H de l’oscillateur peut alors s’écrire sous la forme :
H = H x + Hy + Hz (6.132)
avec :
Page de titre
Px2 1
Hx = + mω 2 X 2 (6.133)
Sommaire 2m 2
Py2 1
Hy = + mω 2 Y 2 (6.134)
2m 2
P2 1
Hz = z + mω 2 Z 2 (6.135)
2m 2
Hx est donc le prolongement dans ξr d’un opérateur agissant dans ξx et Hy
Page 443 de 978 et Hz les prolongements dans ξr d’opérateurs agissant dans ξy et ξz .
Dans ξx , Hx est un hamiltonien d’oscillateur harmonique à une dimension
Retour et il en est de même pour Hy et Hz dans ξy et ξz .
Hx , Hy et Hz constituent respectivement des E.C.O.C. dans ξx , ξy et ξz
Plein écran
mais ne sont pas des E.C.O.C. dans ξr .
Par contre comme ils commutent entre eux et que chacun d’eux commute
avec leur somme H , l’ensemble {H, Hx , Hy , Hz } constitue un E.C.O.C. dans
Fermer
ξr , on peut donc résoudre l’équation aux valeurs propre (6.124) en cherchant
les vecteurs propres de H qui sont également vecteurs propres de Hx , Hy et
Quitter
Hz .
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 444
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Comme on connaı̂t les valeurs propres et les vecteurs propres d’un
oscillateur à une dimension, on a pour les trois hamiltoniens Hx , Hy et Hz :
1
Hx |ϕnx = Enx |ϕnx = (nx + )ω |ϕnx (6.136)
2
Page de titre 1
Hy ϕny = Eny ϕny = (ny + )ω ϕny (6.137)
2
Sommaire 1
Hz |ϕnz = Enz |ϕnz = (nz + )ω |ϕnz (6.138)
2
où |ϕnx , ϕny et |ϕnz appartiennent respectivement à ξx , ξy et ξz et nx , ny
et nz sont des entiers positifs ou nuls.
D’après les propriétés des produits tensoriels d’espace d’états établis dans
le paragraphe 9 chapitre 4 on déduit que les états propres communs à H , Hx ,
Page 444 de 978
Hy et Hz sont les états produits qu’on note :
ψnx ,ny ,nz = |ϕnx ⊗ ϕny ⊗ |ϕnz
Retour
= |ϕnx ϕny |ϕnz (6.139)
Plein écran = ϕnx , ϕny , ϕnz
et que les valeurs propres de H sont les sommes des valeurs propres de Hx ,
Fermer
Quitter
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 445
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Hy et Hz soit :
1 1 1
Page de titre = (nx + )ω + (ny + )ω + (nz + )ω
2 2 2
(6.140)
3
Sommaire
= (nx + ny + nz ) + ω
2
3
= (n + )ω
2
où n = nx + ny + nz est un entier égal à la somme de trois nombres entiers
Page 445 de 978
dont chacun peut prendre toutes les valeurs positives ou nulles. n sera donc
aussi positif ou nul.
L’équation aux valeurs propres de l’oscillateur isotrope s’écrit en définitive :
Retour
3
H Ψnx ,ny ,nz = En Ψnx ,ny ,nz = (n + )ω Ψnx ,ny ,nz (6.141)
Plein écran 2
Fermer 7.3. Etat propre Ψnx ,ny ,nz de l’oscillateur isotrope
Introduisons comme au paragraphe 3.2 les trois couples d’opérateurs
Quitter
création et annihilation relatifs aux trois oscillateurs à une dimension en
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 446
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−→ −→ −
→
mouvement suivant Ox, Oy et Oz :
mω i + mω i
ax = X+√ P x ; ax = X−√ Px (6.142)
2 2mω 2 2mω
mω i mω i
Page de titre
ay = Y +√ P y ; a+
y = Y −√ Py (6.143)
2 2mω 2 2mω
Sommaire mω i + mω i
az = Z+√ P z ; az = Z−√ Pz (6.144)
2 2mω 2 2mω
Ces opérateurs qui sont les prolongements dans ξr d’opérateurs agissant
dans ξx , ξy et ξz obéissent aux relations de commutation suivantes :
ax , a+ + +
x = ay , ay = az , az = 1 (6.145)
Page 446 de 978
Quitter Ψnx ,ny ,nz (x, y, z) = ϕnx (x)ϕny (y)ϕnz (z) (6.153)
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 448
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La fonction d’onde associée à l’état fondamental étant :
mω 3 ! mω "
=( ) 4 exp − (x2 + y 2 + z 2 )
Sommaire π 2
Quitter
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 449
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La dégénérescence du niveau En est donc :
n
gn = (n − nx + 1) (6.155)
nx =0
Page de titre
Cette somme peut se calculer facilement par :
n
n
gn = (n + 1) 1− nx
Sommaire
nx =0 nx =0
(6.156)
n(n + 1)
= (n + 1)(n + 1) −
2
soit :
(n + 1)(n + 2)
gn = (6.157)
Page 449 de 978 2
Ce résultat signifie que tous les niveaux de l’oscillateur sont dégénérés sauf
Retour le niveau fondamental pour lequel n = 0 et E0 = 32 ω .
Fermer
Dans ce cas l’hamiltonien de l’oscillateur s’écrit :
Pi2 1
H= Hi = + mω 2 Xi2 (6.158)
Quitter
i=1 i=1
2m 2
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 450
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Hi étant l’hamiltonien opérant dans l’espace ξi relatif à (Pi , Xi ) et dont
l’équation aux valeurs propres est :
1
Hi |ϕni = Eni |ϕni = (ni + )ω |ϕni (6.159)
2
Page de titre
L’espace des états de l’oscillateur est le produit tensoriel de tous les espaces
Sommaire
ξi :
ξ = ξ1 ⊗ ξ2 ⊗ ... ⊗ ξ (6.160)
et l’équation aux valeurs propres de l’hamiltonien total H est :
H |ψn = En |ψn (6.161)
Page 450 de 978
où |ψn et En sont telles que :
Retour |ψn = |ϕn1 ⊗ |ϕn2 ⊗ ... ⊗ |ϕn = |ϕn1 ,n2 , ...,n (6.162)
1
Plein écran En = Eni = (ni + )ω = (n + )ω (6.163)
i=1 i=1
2 2
Fermer
avec n = ni .
i=1
Quitter
Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions 451
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On a donc en définitive :
|ψn = ϕn1 ,n2 , ...,n (6.164)
En = (n+ )ω (6.165)
Page de titre 2
n
En est alors Cn+−1 fois dégénérée.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 452
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Exercices et Problèmes
2 d 2 1
H=− 2
+ mω 2 x2
2m dx 2
E
1- Ecrire l’équation de Schrödinger de l’oscillateur en posant ε = et
ω
mω
Page 452 de 978 α= ,
où E représente l’énergie totale de l’oscillateur.
Retour 2- Montrer que cette équation possède une solution asymptotique pour x tendant
vers l’infini de la forme :
Plein écran αx2
ϕ∞ (x) = C exp(− )
2
Fermer
d- Montrer que pour que ϕ(x) soit bornée il faut limiter le développement H(y)
Plein écran et donc le bloquer à partir d’un certain rang.
En déduire alors les valeurs possibles de l’énergie E ainsi que sa quantification.
Fermer
4- H(y) est un polynôme de degré n pair ou impair, c’est le polynôme d’Hermite
qui est défini par :
2 dn −y2
Quitter Hn (y) = (−1)n ey (e )
dy n
Exercices et Problèmes 454
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1
ΔX.ΔP = (n + )
Quitter
2
Exercices et Problèmes 455
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Page de titre
EP 6.4 : Etats quasi-classiques de l’oscillateur harmonique
P2
L’hamiltonien d’un oscillateur harmonique isotrope à une dimension H = +
Sommaire
2m
1
mω 2 X 2 peut s’écrire, en introduisant les observables :
2
mω 1
X̂ = X , P̂ = √ P
mω
a |α = α |α
Quitter
Exercices et Problèmes 457
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qui sont appelés états “quasi-classiques” comme on pourra le comprendre à la fin du
problème.
1- On décompose |α sur la base habituelle {| ϕn } des états propres de H :
|α = cn | ϕn
Page de titre
n
√
En utilisant la relation de récurrence a | ϕn = n |ϕn−1 , montrer que pour
Sommaire
toute valeur de α complexe, il existe une relation de récurrence simple entre les
coefficients cn correspondants, permettant de les calculer tous à partir de c0 , et que
par conséquent, il existe un état propre |α de a quel que soit α.
Calculer les coefficients cn en normalisant |α : (α| α)= 1.
1
Quelle est la probabilité de trouver En = (n+ )ω lors d’une mesure de l’énergie
2
sur l’état |α ?.
Page 457 de 978
2- Calculer la valeur moyenne de l’énergie E et l’écart quadratique ΔE quand
l’oscillateur est dans l’état |α.
Retour
Montrer que l’énergie est d’autant mieux définie que |α| est grand.
3- Calculer x , Δx, p , Δp dans un état |α.
Plein écran
Que vaut, dans cet état, Δx.Δp ?
4- On suppose qu’à l’instant t = 0, l’oscillateur est dans un état |α , montrer qu’à
Fermer chaque instant ultérieur t,il est dans un autre état propre |α(t) de l’opérateur a.
5- Que valent, à l’instant t, x, p et Δx.Δp ?
Quitter Pourquoi, appelle-t-on les états |α pour |α| 1, états “quasi-classiques” ?
Exercices et Problèmes 458
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Page de titre
On considère un oscillateur harmonique à une dimension de masse m, de charge
q(q > 0) et de pulsation ω .
Px2
On note H0 = + 1 mω 2 X 2 son hamiltonien et {| ϕn } la base orthonormée
2m 2
Sommaire
formée par les vecteurs propres de H0 et En = n + 12 ω les valeurs propres
correspondantes.
On soumet cet oscillateur à un champ électrique constant ξ0 , de sorte que son
hamiltonien devient H = H0 − qξ0 .X .
On se propose de déterminer les vecteurs propres orthonormés de H et les
valeurs propres correspondantes.
Page 458 de 978
1-Montrer que H peut s’écrire sous la forme :
2- On pose :
Fermer
(Px )2 1
H0 = + mω 2 (X )2
2m 2
Quitter
Exercices et Problèmes 459
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avec
Px = Px
qξ0
X = X −
Page de titre mω 2
Px = SPx S +
X = SXS +
H0 = SH0 S +
Page 459 de 978
λ mω 2
Exercices et Problèmes 460
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c- En déduire la forme la plus simple de Q et celle de |φn .
W (t) = −qξ(t)X
Page 460 de 978 1- Ecrire l’hamiltonien H(t) de la particule en fonction des opérateurs a et a+ .
Calculer les commutateurs de a et a+ avec H(t)
Retour
2- Soit α(t) le nombre défini par :
où |ψ(t) est le vecteur d’état normé de la particule étudiée. Déduire des résultats de
Fermer
la question précédente que α(t) satisfait l’équation différentielle :
d
α(t) = −iωα(t) + iλ(t)
Quitter dt
Exercices et Problèmes 461
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où λ(t) est défini par :
q
λ(t) = √ ξ(t)
2mω
Page de titre
Intégrer cette équation différentielle. Quelles sont à l’instant t les valeurs
moyennes de la position et de l’impulsion de la particule ?.
Sommaire 3- Le ket |ϕ(t) est défini par :
EP 6.7 : Oscillateur harmonique et opérateur de translation
1
Page 462 de 978
H | ϕn = (n + )ω | ϕn
2
Retour
T (k) = eikx
Fermer
1- T (k) est-il unitaire ? Montrer que ses éléments de matrice vérifient quel que
Quitter
Exercices et Problèmes 463
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soit n :
|ϕn | T (k) |ϕn |2 = 1
n
λn
ϕn | T (k) |ϕ0 = √
n!
où λ est un paramètre complexe quelconque.
2 k 2
Page 463 de 978
ϕ0 | T (k) | ϕn
Plein écran
Quitter
EP 6.8 : Oscillateur harmonique et opérateur d’évolution
Exercices et Problèmes 464
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Page de titre
avec
1
H = ω(a+ a + )
Sommaire
2
1- On considère les opérateurs :
a(t) = U + (t, 0)aU (t, 0)
En calculant leur action sur les kets propres | ϕn de H , trouver l’expression de a(t)
Plein écran et a+ (t) en fonction de a et a+ .
2- Calculer les opérateurs X(t) et P (t) obtenus à partir des opérateurs position
X et impulsion P par la transformation unitaire.
Fermer
Plein écran On considère deux particules (1) et (2) de même masse m, se déplaçant sur
−→
l’axe Ox et interagissant par le potentiel :
Fermer
1 ! "
V = mω 2 (X1 − a)2 + (X2 + a)2 + 2λ (X1 − X2 )2
2
Quitter
Exercices et Problèmes 466
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où ω est une constante ayant la dimension d’une pulsation, X1 et X2 les
−→
opérateurs position des deux particules sur Ox, a, une constante ayant la dimension
d’un déplacement et λ une constante positive sans dimension que nous appellerons
constante de couplage.
Page de titre
1- Ecrire l’hamiltonien H du système des deux particules en fonction de V et des
opérateurs impulsion P1 et P2 .
2- On introduit les opérateurs XG , PG et XR , PR définis par :
Sommaire
XG = 12 (X1 + X2 ) et X R = X1 − X 2
PG = P1 + P2 et PR = 12 ( P1 − P2 )
m
et les masses μG et μR telles que μG = 2m et μR =
2
a- Calculer les commutateurs :[XG , XR ] , [PG , PR ] , [XG , PG ] , [XR , PR ] , [XG , PR ] ,
[XR , PG ].
Page 466 de 978
3- Déterminer les états stationnaires |ϕn,p et les énergies En,p du système des
Retour deux particules.
Y-a-t-il dégénérescence des niveaux d’énergie, expliquer ?
Plein écran
EP 6.10 : Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (2)
Fermer
On considère un système constitué par deux oscillateurs harmoniques linéaires
identiques de masses m et de pulsations propres ω0 , repérés par leurs coordonnées
Quitter
rectilignes respectives x1 et x2 .
Exercices et Problèmes 468
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1- On suppose que les deux oscillateurs sont sans interaction mutuelle.
a- Ecrire l’hamiltonien H0 du système
b- Montrer que les valeurs possibles E0 (n) de l’énergie du système s’expriment
en fonction d’un entier n positif ou nul. Quel est le degré de dégénérescence d des
Page de titre
niveaux d’énergie ?
c- Représenter le schéma de ces niveaux pour le fondamental et pour les deux
premiers états excités.
Sommaire
2- Les deux oscillateurs sont en réalité couplés par un potentiel W tel que :
W = λm ω02 X1 X2
où λ est une constante positive inférieure à l’unité et X1 et X2 les opérateurs
associés aux coordonnées x1 et x2 .
Page 468 de 978
a- Ecrire l’hamiltonien H1 du système.
b- On introduit les nouvelles coordonnées q1 et q2 telles que :
Retour
1
q1 = √ (x1 + x2 )
2
Plein écran
et
Fermer 1
q2 = √ (x1 − x2 )
2
Quitter
Exercices et Problèmes 469
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Montrer que H1 peut s’écrire comme la somme de deux hamiltoniens décrivant
des modes d’oscillations indépendants de pulsations ω+ et ω− qu’on explicitera.
c- Montrer que les valeurs possibles de l’énergie E(n+ , n− ) du système décrit
par H1 s’expriment en fonction de deux nombres entiers n+ et n− positifs ou nuls.
Page de titre
d- Que devient l’expression de E(n+ , n− ) dans le cas d’un couplage faible
(λ 1). On pose n = n+ + n− . Représenter le diagramme de niveaux d’énergie
correspondant à n = 0, 1, 2.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 470
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P12 + P22 1
Page 470 de 978
H0 = + mω02 (X12 + X22 )
2m 2
Retour
v = x1 − x2
Page de titre
m
On pose M = 2m et μ = .
Sommaire
2
du dv
et on note pu = M et pv = M les quantités de mouvement associées aux
dt dt
variables u et v.
a- Montrer que :
p1−−
→
− →
p2
pu=−
−
→ →
p1+−
→
p 2 et −
→
pv=
2
Page 471 de 978
u ) et (v, −
b- Montrer que (u, p →
p v ) sont les positions et les quantités de mouvement
Retour associées respectivement au mouvement du centre de masse du système et au
mouvement relatif des deux oscillateurs.
3- Soient U et V les opérateurs positions associés aux variables u et v et Pu et
Pv les opérateurs impulsions associés aux quantités de mouvement − →p u et −
→
Plein écran
p v.
Calculer les commutateurs :
Fermer
Sommaire
d- Déterminer les valeurs propres du système.
On posera :
Ω2 = ω02 (1 + λ) et ω 2 = ω02 (1 − λ)
au (t = 0) = α0 av (t = 0) = β0
où α0 et β0 sont des réels positifs vérifiant la relation :
Page 473 de 978
α02 Ω M
2 =
β0 4ω μ
Retour
EP 6.12 : Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (4)
Plein écran
On considère deux particules discernables (1) et (2) de même masse m, se
−→
déplaçant sur l’axe Ox, où elles sont repérées par leur abscisses x1 et x2 .
Fermer
I- On suppose d’abord que les particules sont indépendantes, mais rappelées par
a a
des forces extérieures à des positions d’équilibre respectives − et + . Leur énergie
Quitter 2 2
Exercices et Problèmes 474
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potentielle est alors :
1 a 1 a
U0 (x1 , x2 ) = mω 2 (x1 + )2 + mω 2 (x2 − )2
2 2 2 2
a a
Page de titre
On désignera par q1 = (x1 + ) et q2 = (x2 − ) les déplacements des deux
2 2
particules par rapport à leurs positions d’équilibre et par p1 et p2 leurs impulsions.
Sommaire
1- Ecrire l’hamiltonien H0 du système des deux particules en fonction des
observables Q1 , Q2 associées à q1 et q2 et P1 , P2 associées à p1 et p2 .
Calculer les six commutateurs :
Page 474 de 978 2- Montrer que l’énergie du système s’exprime en fonction d’un entier n positif ou
nul. Quel est le degré de dégénérescence d des niveaux d’énergie ? Représenter
Retour sur un schéma les trois premiers niveaux d’énergie en indiquant leur degré de
dégénérescence.
Plein écran II- On suppose maintenant que les deux particules sont couplées par un potentiel
d’interaction mutuelle W correspondant à une force qui rappelle les deux particules à
la distance a lorsque leurs déplacements les en écartent.
Fermer
W est donné par :
1
Quitter
W (x1 , x2 ) = C(x2 − x1 − a)2
2
Exercices et Problèmes 475
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où C est une constante réelle différente de zéro.
1- Ecrire le nouvel hamiltonien H du système en fonction de Q1 , P1 et Q2 , P2 .
2- On introduit les nouvelles observables, dites variables normales :
1
Q± = √ (Q2 ± Q1 )
Page de titre 2
1
Sommaire P± = √ (P2 ± P1 )
2
Calculer les quatre commutateurs :
[Q+ , P+ ] , [Q− , P− ] , [Q+ , P− ] et [Q− , P+ ]
3- Exprimer l’hamiltonien H en fonction des variables normales. Montrer qu’il peut
Page 475 de 978 s’écrire comme la somme de deux hamiltoniens décrivant des modes d’oscillations
indépendants de pulsation ω+ et ω− appelées modes propres du système. Exprimer
Retour ω+ et ω− en fonction de ω, C et m.
4- Montrer que les valeurs possibles de l’énergie E du système s’expriment en
Plein écran fonction de deux nombres entiers n+ et n− positifs ou nuls. Représenter le schéma
des trois premiers niveaux d’énergie dans la limite du couplage faible (C 12 mω 2 )
et le comparer au schéma obtenu au I-2◦ ).
Fermer
5- Donner brièvement une interprétation physique des deux modes de vibrations
ω+ et ω− qui permet de comprendre intuitivement pourquoi ω− est fonction de C alors
Quitter
que ω+ en est indépendant.
Exercices et Problèmes 476
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Sommaire
Retour
Plein écran
ψ (x)
1- Soit u(x) = −i . Donner l’expression de ψ en fonction de u.
Fermer
ψ(x)
Déduire de l’équation de Schrödinger satisfaite par ψ l’équation différentielle
satisfaite par u.
Quitter
Exercices et Problèmes 477
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2- On cherche une approximation appelée “approximation semi-classique” dans
laquelle est une quantité petite qui tend vers zéro. On développera u(x) en puissance
de :
Page de titre
b- Les fonctions A(x) et B(x) ont un comportement singulier en x = 0 ; on les
ignorera par la suite. De la condition de continuité sur ψ et ψ , déduire alors la valeur
Sommaire
que doit prendre δ .
c- On fera le même calcul en supposant maintenant que E − V (x), au voisinage
du point tournant est en β 2 x.
5- Montrer alors que l’énergie doit être telle que l’on ait :
x2
1
2 2m(E − V (x) dx = (n + )
x1 2
Page 478 de 978
1 2
Interpréter ce résultat et étudier le cas : V (x) = kx .
Retour 2
Cette méthode qui vient d’être exposée est connue sous le nom de méthode de
Wentzel Kramers et Brillouin (WKB).
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 7
Sommaire
Moment cinétique
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Définitions et relations de commutation 480
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Le moment cinétique joue déjà un rôle important en mécanique classique.
C’est une constante du mouvement dans le cas d’un système isolé et sa
connaissance nous permet en principe d’atteindre les lois qui régissent le
mouvement de ce système.
Pour une particule de masse m et d’impulsion − →p située à une distance
Page de titre
→ −
− → −→ →
−
r de l’origine O d’un référentiel R(O, i , j , k ) le moment cinétique L est
Sommaire
défini comme le produit vectoriel :
−
→
L =−
→
r ∧−
→
p (7.1)
C’est un vecteur axial orbital dont les composantes cartésiennes sont
données par :
x p ypz − zpy Lx
Page 480 de 978 → x
−
= zpx − xpz
= Ly
L = y ∧ py (7.2)
z pz xpy − ypx Lz
Retour
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. DÉFINITIONS ET RELATIONS DE COMMUTATION 482
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1. Définitions et relations de commutation
1.1. Moment cinétique orbital
1.1.1. Définition
Page de titre
→
− →
−
C’est l’observable L associée au moment cinétique classique L :
Sommaire −
→ → −
− →
L =R∧P (7.3)
→
−
Les composantes Lx , Ly et Lz de L s’obtiennent en associant aux
variables de positions x, y et z et aux variables d’impulsion px , py , pz les
observables X, Y, Z et Px , Py , Pz de sorte qu’on a :
⎧
⎨ Lx = Y Pz − ZPy
Page 482 de 978 Ly = ZPx − XPz (7.4)
⎩
Lz = XPy − Y Px
Retour
Lx , Ly et Lz sont des opérateurs hermitiques car Y, Pz et Z, Py commutent
entre eux et il en est de même pour Z, Px et X, Pz et X, Py et Y, Px
→
−
On introduit également l’opérateur L 2 :
Plein écran
→2
−
Fermer L = L2x + L2y + L2z (7.5)
L2x , L2y et L2z sont également des opérateurs hermitiques et il en est de même
→
−
pour l’opérateurs L 2 .
Quitter
Définitions et relations de commutation 483
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1.1.2. Relations de commutation
Sommaire −
→
Les composantes de L étant Lx , Ly et Lz ; il s’agit donc de calculer les
→
− →
− →
−
commutateurs [ L 2 , Lx ], [ L 2 , Ly ] et [ L 2 , Lz ].
→
−
Calculons par exemple [ L 2 , Lx ], on a :
→
−
[ L 2 , Lx ] = L2x + L2y + L2z , Lx
(7.12)
= [L2x , Lx ] + L2y , Lx + [L2z , Lx ]
Page 484 de 978
Le premier terme [L2x , Lx ] est nul car Lx commute évidement avec lui-
Retour même et donc avec son carré. Les deux autres termes donnent :
L2y , Lx = L2y Lx − Lx L2y = Ly [Ly , Lx ] + [Ly , Lx ] Ly
(7.13)
= −i (Ly Lz + Lz Ly )
Plein écran
Fermer
1.2. Définition générale d’un moment cinétique
Page 485 de 978
→
−
On appellera moment cinétique tout opérateur vectoriel J dont les trois
composantes Jx , Jy et Jz sont des observables satisfaisant aux relations de
Retour commutation suivantes :
Page de titre
2.1. Valeurs propres de J2 et Jz
Comme J2 et Jz commutent, on peut chercher un système de vecteurs
Sommaire communs {|a, m}.
On aura alors :
J2 |a, m = a2 |a, m (7.20)
Jz |a, m = m |a, m (7.21)
Cette écriture se justifie par le fait que J2 a la dimension de 2 et Jz
Page 486 de 978 a la dimension de . Les nombres a et m sont donc des réels dont on va
déterminer les caractéristiques. On a :
Retour
a, m| J2 |a, m = a, m| Jx2 |a, m + a, m| Jy2 |a, m + a, m| Jz2 |a, m
= |Jx |a, m|2 + |Jy |a, m|2 + |Jz |a, m|2
Plein écran
(7.22)
Fermer et
a, m| J2 |a, m = a2 a, m | a, m
(7.23)
Quitter = a2 ||a, m|2
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 487
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Les termes des deux égalités étant tous positifs à part a on en déduit
nécessairement que a est positif ou nul. On peut poser alors :
a = j(j + 1) (7.24)
Page de titre
où j est un nombre positif ou nul tel que, à toute valeur de a, correspond une
valeur de j est réciproquement.
Sommaire L’introduction de cette notation est destinée à simplifier les raisonnements
qui vont suivre et se justifie par le fait que l’équation du second degré en j :
j(j + 1) = a, a toujours une racine positive ou nulle et une seule.
Les équations aux valeurs propres de J2 et Jz peuvent s’écrire donc :
J2 |j, m = j(j + 1)2 |j, m (7.25)
Page 487 de 978 Jz |j, m = m |j, m (7.26)
Fermer
J+ = Jx + iJy (7.27)
J− = Jx − iJy (7.28)
Quitter
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 488
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Ces opérateurs ne sont pas hermitiques mais sont adjoints l’un de l’autre.
Ils vérifient des relations de commutation caractéristiques qui sont utiles pour
la suite et qu’on va établir
(i) Commutateurs [Jz , J± ] :
Page de titre
[Jz , J+ ] = [Jz , Jx + iJy ] = [Jz , Jx ] − i [Jy , Jz ]
(7.29)
= iJy + Jx = j+
Sommaire
Sommaire
[J+ , J− ] = 2Jz (7.35)
{J+ , J− } = 2(J2 −J2 ) z (7.36)
où {J+ , J− } = J+ J− +! J− J+ est
" l’anticommutateur
! " de J+ et J− .
2 2
(iii) Commutateurs J , J± et J , Jz
on a aussi :
! " ! " ! "
Page 489 de 978 J2 , J+ = J2 , J− = J2 , Jz = 0 (7.37)
Sommaire
[Jz , J+ ] = J+ (7.39)
soit
Jz J+ = J+ Jz + J+ (7.40)
Faisons agir les deux membres de cette égalité sur le ket |j, m :
Jz J+ |j, m = J+ Jz |j, m + J+ |j, m
Page 490 de 978 = J+ (m |j, m) + J+ |j, m (7.41)
= (m + 1) J+ |j, m
Retour
J+ |j, m est donc vecteur propre de Jz avec la valeur propre (m + 1) .
Comme J2 commute
!
2
"avec J+ , J+ |j, m est également vecteur propre de J :
Plein écran
En effet : J2 , J+ = 0 soit J2 J+ = J+ J2
Fermer
Et en faisant agir ces deux propriétés d’opérateurs sur le ket |j, m on a :
Sommaire
et
Page 491 de 978 Jz (J− |j, m) = (m − 1) (J− |j, m)
(7.44)
J2 (J− |j, m) = j (j + 1) 2 (J− |j, m)
Retour
Quitter (j − m) (j + m + 1) ≥ 0 (7.46)
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 493
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ce qui montre que :
−j − 1 m j (7.47)
Retour −j m j + 1 (7.49)
Fermer
Quitter
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 494
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On obtient donc une régle de sélection sur m qui s’écrit :
−j m +j (7.50)
(ii) • Si m = j
2
Page de titre Comme : |J+ |j, m| = (j − m) (j + m + 1) 2 j, m | j, m
2
alors : |J+ |j, j| = 0 ce qui ne peut être réalisé que si :
Sommaire
J+ |j, j = 0 (7.51)
• Si m = j
alors : J+ |j, m est un vecteur non nul dont le carré de
la norme est (j − m) (j + m + 1) 2 j, m | j, m.
(iii) • Si m = −j
Page 494 de 978
Comme :
a- Théorème 2
S’il existe un vecteur propre |j, m commun à J2 et Jz avec les valeurs
Page de titre
propres j(j + 1)2 et m alors :
(i) j est nécessairement un nombre entier ou demi-entier positif ou nul :
Sommaire
1
j = 0, , 1,....
2
(ii) j étant fixé, m ne peut prendre que l’une des 2j + 1 valeurs suivantes :
m = −j, −j + 1, ....j − 2, j − 1, j
Page 495 de 978
b-Démonstration
Retour
Soit |j, m le ket décrivant l’état du moment cinétique
∗ Considérons les vecteurs obtenus par applications successives de J+
Plein écran sur |j, m
Plein écran Cela veut dire que si on classe par ordre croissant les valeurs propres de
Jz , (m + p) serait soit l’avant dernière valeur propre si m + p < j ou la
Fermer dernière si m + p = j . Supposons que (m + p) est l’avant dernière valeur
propre de Jz ,d’après le théorème 1 par application de J+ on obtient le vecteur :
Quitter
J+ (J+p |j, m) = J+p+1 |j, m qui est non nul
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 497
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ce vecteur serait vecteur propre de Jz avec la valeur propre (m + p + 1) :
Jz J+p+1 |j, m = (m + p + 1) J+p+1 |j, m (7.56)
or la valeur m + p + 1 est par hypothèse supérieure à j ce qui est en
Page de titre
contradiction avec le théorème 1.
Il faut donc nécessairement que m + p = j , dans ce cas J+ |j, m
p
Page de titre
on obtient :
p+q
j= (7.59)
Sommaire 2
p et q étant des entiers positifs ou nul, 2j est aussi entier positif ou nul et j est
entier ou demi-entier positif ou nul.
Les règles de sélection sur j et m sont donc :
1
j = 0, , 1,.... (7.60)
2
Page 498 de 978 m = −j, −j + 1, ....j − 2, j − 1, j (7.61)
Retour
2.4.3. Récapitulation
Plein écran
Lorsque j(j + 1)2 et m sont les valeurs propres de J2 et Jz correspon-
dant au vecteur propre commun |j, m
(i) les seules valeurs possibles pour j sont les nombres entiers ou demi-
Fermer
entiers positifs ou nuls, c’est à dire :
Quitter
1 3
j = 0, , 1, , ....
2 2
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 499
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(ii) pour une valeur fixée de j , les seules valeurs possibles pour m sont
les (2j + 1) nombres : −j, −j + 1, ....j − 1, j . m est donc entier si j est entier
et demi-entier si j est demi-entier.
Sommaire
Si le vecteur propre |j, m commun à J2 et Jz existe, comme m peut
prendre 2j + 1 valeurs, on peut construire les (2j + 1) vecteurs propres de J2
et Jz par action répétée des opérateurs J+ et J−
En effet :
∗J+ |j, m est vecteur propre de J2 et Jz avec les valeurs propres j(j +
2
1) et (m + 1) . Ces valeurs propres étant non dégénérées, J+ |j, m doit
être égal à un facteur de phase près au vecteur propre |j, m + 1 ,soit :
Page 499 de 978
J+ |j, m = cm |j, m + 1 (7.62)
Retour
et d’après (7.45) on a :
j, m | J+ J− | j, m = (j + m) (j − m + 1) 2 j, m | j, m
= |dm |2 j, m − 1 | j, m − 1 (7.66)
ce qui donne :
|dm |2 = (j + m) (j − m + 1) 2 (7.67)
Page 500 de 978
En choisissant les phases relatives de |j, m − 1 , |j, m et |j, m + 1 de
façon que cm et dm soient réels positifs on obtient :
Retour
cm = (j − m) (j + m + 1) = j (j + 1) − m (m + 1) (7.68)
Plein écran dm = (j + m) (j − m + 1) = j (j + 1) − m (m − 1) (7.69)
ce qui donne en définitive
Fermer
J+ |j, m = j (j + 1) − m (m + 1) |j, m + 1 (7.70)
Quitter J− |j, m = j (j + 1) − m (m − 1) |j, m − 1 (7.71)
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 501
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On peut donc à partir de |j, m construire les (2j + 1) vecteurs propres
communs à J2 et Jz .
Comme l’action de J+ sur |j, m nous amène au ket supérieur |j, m + 1
et celle de J− au ket inférieur |j, m − 1, on appelle souvent les opérateurs
Page de titre
J+ et J− , respectivement, opérateur de “montée” et opérateur de “descente”.
1
Plein écran Jx = (J+ + J− ) (7.72)
2
1
Fermer
Jy = (J+ − J− ) (7.73)
2i
Quitter
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 502
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On aura alors :
1
Jx = j, m| Jx |j, m = j, m| J+ + J− |j, m = 0
2
(7.74)
1
Page de titre Jy = j, m| Jy |j, m = j, m| J+ − J− |j, m = 0
2i
Sommaire car l’action de J+ et J− sur |j, m donne |j, m ± 1 qui sont orthogonaux à
|j, m donc :
Jx = Jy = 0 (7.75)
La valeur moyenne des résultats de la mesure de Jx et Jy est nulle lorsque le
système est dans l’état |j, m
Page 502 de 978
Quitter
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 503
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or d’après (7.72), (7.73) et (7.36) on a :
1 2
Jx2 = J+ + J−2 + J+ J− + J− J+
4
(7.77)
1 2 2 2 2
Page de titre = J + J− + 2J − 2Jz
4 +
Sommaire
1 2
Jy2 = − J+ + J−2 − J+ J− − J− J+
4
(7.78)
1
= − J+2 + J−2 − 2J2 − 2Jz2
4
L’action de J+2 et J−2 sur le vecteur |j, m donne les vecteurs |j, m ± 2 qui lui
Page 503 de 978
sont orthogonaux on aura alors :
Quitter
2
Valeurs propres et vecteurs propres de J et Jz 504
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Jy2 = j, m| Jy2 |j, m
1
= j, m| J2 − Jz2 |j, m (7.80)
2
= 12 {j(j + 1) − m2 } 2
Page de titre
ce qui donne :
Sommaire
j(j + 1) − m2
ΔJx = ΔJy = (7.81)
2
On remarque que l’incertitude sur les résultats de mesure de Jx et Jy
dans l’état |j, m n’est jamais nulle sauf pour j = 0. On aura bien sûr toujours
ΔJz = 0.
Page 504 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. REPRÉSENTATION {|J, M} 505
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3. Représentation {|j, m}
3.1. Etats de base
→
−
Considérons un moment cinétique J agissant dans un espace d’état ξ.
Page de titre
Comme J2 et Jz2 constituent un E.C.O.C. dans ξ , leur vecteur propre commun
|j, m est unique pour j et m donnés et les |j, m peuvent constituer une base
Sommaire
de ξ .C’est la base {|j, m} pour la quelle les relations d’orthonormalisation et
de fermeture s’écrivent :
j, m| j , m = δjj δmm (7.82)
+j
|j, m j, m| =1 (7.83)
j m=−j
Page 505 de 978
α, m, j| α , j , m = δαα δjj δmm (7.87)
+j
Page 506 de 978
|α, j, m α, j, m| = 1 (7.88)
α j m=−j
Fermer
3.2. Forme des opérateurs dans la base {|j, m}
L’utilisation de la base {|j, m} permet de simplifier considérablement la
→
−
Quitter recherche des matrices qui représentent une composante de J ou toute autre
3. REPRÉSENTATION {|J, M} 507
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→
−
fonction opératorielle F ( J ) car toutes ces fonctions d’expriment en fonction
de J2 , Jz et J± dont l’action sur les vecteurs de base |j, m est simple. On a
en effet :
i
j , m | Jy | j, m =− j , m | J+ − J− | j, m
Sommaire
2
i
j (j + 1) − m (m + 1)δ −
= − δj , j m ,m+1
2 j (j + 1) − m (m − 1)δm ,m−1
(7.97)
Fermer
Quitter
3. REPRÉSENTATION {|J, M} 509
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Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
A cause du δj , j , toutes les sous matrices reliant les (2j + 1) kets |j, m
(j fixe, m = j, j − 1, ... − j) aux (2j + 1)) bras j , m | ( j fixe, m = j , j −
Quitter
3. REPRÉSENTATION {|J, M} 510
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1, ... − j ) sont identiquement nulles lorsque j = j (matrices rectangles) .
quand j = j , Les sous matrices qui sont carrées sont non nulles, chacune
d’entre elles est de dimension 2j + 1.
Chaque matrice se décompose donc en une infinité de sous matrices
Page de titre
carrées, une pour chaque valeur de j ayant (2j + 1) lignes et (2j + 1)
colonnes. Les (2j + 1) vecteurs |j, m (j fixe) sous tendent le sous espace
Sommaire
ξ (j) de dégénérescence de la valeur propre j (j + 1) 2 de J2 . Ces deux
(2j + 1) vecteurs sont orthogonaux et sont tous vecteurs propres de J2 avec
la valeur propre j (j + 1) 2 .
on peut donc étudier les opérateurs J2 , Jz , ... à l’intérieur de chaque sous
espace ξ (j) de dimension finie 2j + 1 ; chacun de ces opérateurs agissant
sur un vecteur quelconque de ξ (j) redonne un vecteur de ξ (j) . ξ (j) est
donc invariant sous l’effet de ces opérateurs.
Page 510 de 978
A titre d’exemple, dans l’espace ξ (1) de dimension 3, les matrices
représentant les observables J2 , Jz , J± et Jx et Jy s’écrivent :
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. REPRÉSENTATION {|J, M} 511
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⎛ ⎞ ⎛ ⎞
1 0 0 1 0 0
J2 = 22 ⎝ 0 1 0 ⎠ Jz = ⎝ 0 0 0 ⎠
0 0 1 0 0 −1
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
√ 0 1 0 √ 0 0 0
Page de titre J+ = 2 ⎝ 0 0 1 ⎠ J− = 2 ⎝ 1 0 0 ⎠
0 0 0 0 1 0
Sommaire
⎛ ⎞ ⎛ ⎞
0 1 0 0 −1 0
⎝ 1 0 1 ⎠ i
Jx = √ Jy = √ ⎝ 1 0 −1 ⎠
2 0 1 0 2 0 1 0
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
4. MOMENT CINÉTIQUE ORBITAL 512
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4. Moment cinétique orbital
Nous allons appliquer les résultats précédents au moment cinétique orbital
−
→ −
→ −
→
L = R ∧ P qui a un équivalent classique et qui intervient dans l’étude
Page de titre
de nombreux systèmes quantiques. On utilisera la représentation {|−
→
r } en
coordonnées sphériques qui rend mieux compte de certaines propriétés de
symétrie du système et qui s’adapte en particulier au mouvement d’une
Sommaire
particule dans un potentiel central V (r).
4.1. en représentation {|r}
Composantes de L
→
− →
−
En représentation {|−
→
r } les observables R et P correspondent respec-
−→
tivement à l’opérateur multiplication par −
→
r et à l’opérateur différentiel i
de
Page 512 de 978
sorte qu’en coordonnées cartésiennes :
−
→ −→
L =−
→
Retour
r ∧ (7.98)
i
Plein écran
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 513
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→
−
Et les trois composantes de L s’écrivent alors :
∂ ∂
Lx = y −z (7.99)
i ∂z ∂y
∂ ∂
Page de titre
Ly = z −x (7.100)
i ∂x ∂z
∂ ∂
Sommaire
Lz = x −y (7.101)
i ∂y ∂x
Il est particulièrement plus commode d’utiliser les coordonnées sphériques
{r, θ, ϕ} pour résoudre l’équation aux valeurs propres de l’opérateur moment
cinétique orbital car, on verra, que ses composantes n’agissent que sur les
variables angulaires θ et ϕ.
−−→
Page 513 de 978 Le vecteur position −→r = OM s’exprimera alors dans la base sphérique où
les coordonnées r, θ, ϕ définies sur la figure 7.1 sont liées aux coordonnées
Retour ⎧
cartésiennes : ⎧
⎨ x = r sin θ cos ϕ ⎨ r≥0
y = r sin θ sin ϕ avec 0θπ
Plein écran ⎩ ⎩
z = r cos θ 0 ϕ 2π
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 514
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Page de titre
Sommaire
−−−→
Figure 7.1 : Représentation du vecteur position OM
en coordonnées sphériques
Page 514 de 978
Fermer Les formules de changement de variables entre les deux système de coor-
Quitter
Moment cinétique orbital 515
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données sont donc :
⎧
⎪
⎪ r = x2 + y 2 + z 2
⎪
⎪
⎪
⎨ z
cos θ =
x + y2 + z2
2 (7.102)
Page de titre ⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎩ tgϕ = y
Sommaire x
et les dérivées partielles cartésiennes s’écrivent :
∂ ∂r ∂ ∂θ ∂ ∂ϕ ∂
= + + (7.103)
∂x ∂x ∂r ∂x ∂θ ∂x ∂ϕ
∂r x ∂θ xz ∂ϕ −y
Page 515 de 978 avec : = , = et = 2 et des expressions
∂x r ∂x sin θr3 ∂x x + y2
∂ ∂
Retour
analogues pour et .
∂y ∂z
Après un calcul laborieux mais non difficile on obtient pour la composante
Plein écran
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 516
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2 et L± :
Lz du moment cinétique et pour L
∂
Lz = (7.104)
i ∂ϕ
2 2 ∂ ∂ ∂2
Page de titre L = − 2 sin θ
sin θ + (7.105)
sin θ ∂θ ∂θ ∂ϕ2
∂ ∂
Sommaire L± = ±e±iϕ ±i cot gθ (7.106)
∂θ ∂ϕ
On remarque que Lz apparaı̂t comme le moment conjugué pϕ de de la
variable ϕ
→
−
on peut montrer aussi que dans la base sphérique les composantes de L
sont :
Page 516 de 978
Lr = 0 (7.107)
∂
Lθ = −
Retour
(7.108)
sin θ ∂ϕ
Plein écran ∂
Lϕ = (7.109)
i ∂θ
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 517
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4.2. Equations aux valeurs propres
2 et
En représentation {|, m} les équations aux valeurs propres de L
Lz s’écrivent :
Page de titre 2 |, m = ( + 1) 2 |, m
L (7.110)
Lz |, m = m |, m (7.111)
Sommaire
Quitter
Ψm (r, θ, ϕ) = f (r)Ym (θ, ϕ) (7.113)
Moment cinétique orbital 518
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On considérera alors Ym (θ, ϕ) comme la fonction propre commune à L 2 et
2
Lz associée aux valeurs propres ( + 1) et m de sorte que les équations
aux valeurs propres de ces opérateurs peuvent s’écrire :
4.3. 2 et Lz
Spectre de L
Page 518 de 978 D’après (7.112) et (7.115) on a :
∂ m
Retour −i Y (θ, ϕ) = mYm (θ, ϕ) (7.116)
∂ϕ
Plein écran Cette équation donne après intégration :
Sommaire
exp(2imπ) = 1 (7.119)
Cette égalité montre que m doit être entier, car s’il est demi-entier on aurait
exp(2imπ) = −1.
Comme : m = −, −+1, ...,−1, ; aussi doit être entier : = 0, 1, 2,.
soit :
est entier 0
Page 519 de 978
− m entier +
En conclusion, dans le cas d’un moment cinétique orbital et m ne peuvent
Retour être qu’entiers
est appelé : nombre quantique azimutal
Plein écran
m est appelé : nombre quantique magnétique
Fermer 4.4. 2 et Lz
Fonctions propres de L
Pour définir complètement les fonctions Ym (θ, ϕ) il faut chercher la
Quitter
dépendance en θ de Fm (θ). Pour ce faire prenons le cas particulier où m = ;
Moment cinétique orbital 520
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on aura d’après (7.51)
soit :
Page de titre
Quitter
où c est une constante de normalisation.
Moment cinétique orbital 521
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On aura donc pour chaque valeur entière positive ou nulle de une fonction
Y (θ, ϕ) unique définie par :
Y (θ, ϕ) = c (sin θ) eiϕ (7.125)
Par action répétée de L− sur Y , on génère donc les fonctions :
..., Ym ,..., Y− correspondant aux différentes valeurs de m.
Page de titre
Y−1 ,Y.−2
,
On voit donc qu’au couple de valeurs propres ( + 1) 2 et m de L 2
Sommaire
et Lz correspond une fonction propre et une seule Ym (θ, ϕ) calculable sans
ambiguı̈té.
Les fonctions Ym (θ, ϕ) sont appelées harmoniques sphériques.
4.5. Propriétés des harmoniques sphériques
Page 521 de 978 4.5.1. Relation entre les Ym (θ, ϕ)
soit :
2π π
∗
dϕ sin θYm (θ, ϕ) Ym (θ, ϕ) dθ = 1 (7.129)
Page 522 de 978 0 0
alors :
(−1) (2 + 1) !
Y (θ, ϕ) = (sin θ) eiϕ (7.131)
2 ! 4π
Page de titre
Quitter
Moment cinétique orbital 524
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ce qui donne après un calcul relativement lourd :
Ym (θ, ϕ) =
(−1) (2 + 1) ! ( + m) ! imϕ −m d(−m)
Page de titre e (sin θ) (sin θ)2
2 ! 4π ( − m)! d (cos θ)−m
(7.134)
Sommaire
(ii) Orthonormalisation
La condition d’orthonormalisation s’écrit :
Y∗m
(θ, ϕ) Ym
(θ, ϕ) dΩ = δ δm m (7.135)
soit encore :
Page 524 de 978
2π π
∗
dϕ sin θYm
(θ, ϕ) Ym (θ, ϕ) dθ = δ δm m (7.136)
Retour 0 0
(iii) Fermeture
Plein écran
Toute fonction f (θ, ϕ) peut être développée dans l’espace ξΩ sur les
harmoniques sphériques. Elle s’écrit :
Fermer
∞ m=
f (θ, ϕ) = c,m Ym (θ, ϕ) (7.137)
Quitter
=0 m=−
Moment cinétique orbital 525
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avec
2π π
c,m = dϕ sin θYm (θ, ϕ) f (θ, ϕ)dθ (7.138)
0 0
Page de titre Les harmoniques sphériques constituent donc une base orthonormée
complète dans ξΩ . Ceci se traduit par la relation de fermeture suivante :
Sommaire
∞ m=
∗
Ym (θ, ϕ) Ym (θ , ϕ ) = δ (cos θ − cos θ ) δ (ϕ − ϕ ) (7.139)
=0 m=−
1
δ [f (x)] = δ (x − xi ) (7.140)
Retour
i
|f (xi )|
Plein écran où f (x) est la dérivée de f (x) est les xi sont les zéros simples de la fonction
f (x). On a donc dans ce cas :
Fermer
1
Quitter
δ (cos θ − cos θ ) = δ(ϕ − ϕ ) (7.141)
sin θ
Moment cinétique orbital 526
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ce qui permet de reécrire la relation de fermeture sous la forme :
∞
∗ 1
Ym (θ, ϕ) Ym (θ , ϕ ) = δ(θ − θ )δ(ϕ − ϕ ) (7.142)
=0
sin θ
Page de titre
4.5.3. Parité
Plein écran
Ym (π − θ, π + ϕ) = (−1) Ym (θ, ϕ) (7.144)
Les harmoniques sphériques ont donc une parité indépendante de m et
Fermer égale à (−1) . Elle sont paires si est pair,impaires si est impair.
Enfin on peut montrer qu’avec le choix de phase qu’on a fait on a :
∗
Quitter Ym (θ, ϕ) = (−1)m Y−
−m
(θ, ϕ) (7.145)
Moment cinétique orbital 527
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4.5.4. Premières harmoniques sphériques
Plein écran
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 529
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Page de titre
Sommaire
Retour
Figure 7.2 : Représentation de Ym (θ, ϕ) pour = 0, 1, 2 et m = 0
Plein écran
Plein écran
Fermer
Quitter
Moment cinétique orbital 531
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Page de titre
Sommaire
Figure 7.3 : Précession d’un moment cinétique classique
Quitter
Moment cinétique orbital 532
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Les composantes Lx et Ly sont :
Lx = OP = Om cos ϕ = ( + 1) − m2 cos ϕ (7.156)
Ly = OQ = Om sin ϕ = ( + 1) − m2 sin ϕ (7.157)
−−→
Page de titre
Lorsque OM et θ restent constants et ϕ varie de façon aléatoire entre 0
Sommaire et 2π , les valeurs moyennes de Lx , Ly et L2x et L2y sont :
2π
Lx = ( + 1) − m2 cos ϕdϕ = 0 (7.158)
0
2π
Ly = ( + 1) − m2 sin ϕdϕ = 0 (7.159)
0
Sommaire
Cette équivalence ne doit pas cependant être poussée plus loin car
mesure unique de L
une x donne n’importe quelle valeur comprise entre
( + 1) − m2 et − ( + 1) − m2 alors qu’une mesure de Lx ne
donne que l’une des valeurs propres de Lx dans ξ ().
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 534
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Exercices et Problèmes
→
−
EP 7.1 : Composantes de L
→
−
Soit L l’opérateur moment cinétique orbital d’une particule
Page de titre
a- Montrer que ses composantes Lx , Ly , Lz s’écrivent en coordonnées sphériques
sous la forme :
Sommaire
∂ ∂
Lx = − cos ϕ cotg θ − sin ϕ
i ∂ϕ ∂θ
∂ ∂
Ly = − sin ϕ cotg θ + cos ϕ
i ∂ϕ ∂θ
∂
Lz =
i ∂ϕ
Page 534 de 978
→
−
b- En déduire les expressions de L 2 et L± :
Retour
−2
→ 2 2 2 2 1 ∂ ∂ 1 ∂2
L = Lx + Ly + Lz = − (sin θ ) +
sin θ ∂θ ∂θ sin2 θ ∂ϕ2
Plein écran
∂ ∂
L± = Lx ± iLy = e±iϕ ± + i cotg θ
Fermer ∂θ ∂ϕ
±iϕ ∂ ∂
L± = e ± + i cot g θ
∂θ ∂ϕ
Page 536 de 978 montrer que Y (θ, ϕ) est de même parité que .
c) Sachant que l’opérateur L− est pair, en déduire la parité des harmoniques
Retour
sphériques Ym (θ, ϕ).
Π ψ (−
→
r ) = ψ (−−
→
Quitter
r)
Exercices et Problèmes 537
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En déduire que :
Quitter
Ym (π − θ, π + ϕ) = (−1) Ym (θ, ϕ)
Exercices et Problèmes 538
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Page de titre
On considère un système physique dont l’espace des états qui est à trois
dimensions est rapporté à la base orthonormée formée par les trois vecteurs |+1 , |0
et |−1.
Sommaire
On définit dans cette base les opérateurs J+ , J− et Jz par :
√
J+ |1 = 0√ J− |+1 = 2 |0 Jz |+1 = |+1
J+ |−1 = √2 |0 J− |−1 =√
0 Jz |−1 = − |−1
J+ |0 = 2 |+1 J− |0 = 2 |−1 Jz |0 =0
Page de titre E1 2 E2
H = E0 + J + Jz
2
Sommaire
1
Lx = (L+ + L− )
2
Page de titre
L± |m = ( + 1) − m(m ± 1) |, m ± 1
ω0
H0 = (Lx Lz + Lz Lx )
c- En déduire la matrice représentant H0 dans la base :
{|, m} = {|1, 1 , |1, 0 , |1, −1}.
Page 540 de 978
3- Déterminer les énergies Ei0 ((i = 1, 2, 3) du système ainsi que les états
stationnaires ϕ0i qui leur correspondent.
Retour
1
4- A l’instant t = 0, le système est dans l’état : |ψ(0) = √ [|1, 1 − |1, −1]
2
Plein écran a- Quel est le vecteur d’état |ψ(t) à l’instant t ?
b- A cet instant, on mesure Lz ; que trouve-t-on comme résultats et avec
Fermer
quelles probabilités ?
5- a- Calculer les valeurs moyennes Lx (t), ' L( y (t) et Lz (t) à l’instant t ?
−
→
Quitter
b- Quel est le mouvement effectué par L ?
Exercices et Problèmes 541
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Plein écran
1- On pose L+ = Lx + iLy , L− = Lx − iLy . Calculer L̃+ |, m et en déduire
que L+ et L̃+ sont proportionnels ; calculer la constante de proportionnalité. Même
Fermer
question pour L− et L̃− .
2- Exprimer L̃x , L̃y et L̃z en fonction de Lx , Ly et Lz . Quelle transformation
Quitter
géométrique peut-on associer au passage de L à L̃ ?
Exercices et Problèmes 542
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3- Calculer les commutateurs [X ± iY, Lz ] et [Z, Lz ]. En déduire que les kets
(X ± iY ) |, m et Z |, m sont vecteurs propres de Lz avec des valeurs propres
que l’on calculera. Quelle relation doit nécessairement exister entre m et m pour
que l’élément de matrice , m | X ± iY |, m ne soit pas nul ? Même question pour
Page de titre
, m | Z |, m.
4- En comparant les éléments de matrice de X + iY et Z̃ à ceux de
X ± iY et Z , calculer X̃, Ỹ , Z̃ en fonction de X, Y, Z . Quelle est l’interprétation
Sommaire
géométrique de ce résultat ?.
EP 7.7 : Opérateur rotation infinitésimale
On considère un système physique dans l’état |ψ0 . Si on lui fait subir une rotation
Ru (ϕ) d’un angle ϕ autour de l’axe de vecteur unitaire − →u il est alors représenté par
Page 542 de 978 le ket |ψ.
Soit Ru (ϕ) l’opérateur tel que : |ψ = Ru (ϕ) |ψ0 . Ru (ϕ) est l’opérateur rotation
Retour de l’angle ϕ autour de l’axe de vecteur unitaire − →u.
→
−
Si J est le moment cinétique total du système, sa composante Ju est liée à
Plein écran
l’opérateur de rotation infinitésimale d’angle dϕ par la relation :
i
Ru (ϕ) 1 − dϕJu
Fermer
→
− →
−
Quitter 1-Justifier cette relation dans le cas où J = L est un moment cinétique orbital.
Exercices et Problèmes 543
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2- Montrer en utilisant la conservation de la norme de |ψ dans la rotation Ru (ϕ)
que R est un opérateur unitaire (R = Ru (ϕ))
3- Soit A0 un opérateur hermitique représentant une grandeur physique et A son
transformé dans une rotation. En écrivant que la valeur moyenne de A0 dans l’état
Page de titre
|ψ0 est la même que la valeur moyenne de A dans l’état |ψ.
Etablir que :
Sommaire A0 = R+ AR
Fermer On peut résoudre le problème en considérant que cet hamiltonien est la somme
de deux hamiltoniens Hx et Hy à une dimension et en appliquant les propriétés du
Quitter produit tensoriel, mais on va utiliser une autre démarche qui consiste à chercher les
Exercices et Problèmes 544
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fonctions propres communes de H et de la composante Lz du moment cinétique
→
−
orbital L .
1- Exprimer H et Lz en fonction des opérateurs de création et d’annihilation
ax , a+ +
x et ay , ay associés aux oscillateurs à une dimension d’hamiltonien Hx et Hy .
Page de titre
Montrer que H et Lz commutent.
2- On introduit les opérateurs ad et ag définis par :
Sommaire 1
ad = √ (ax − iay )
2
1
ag = √ (ax + iay )
2
Montrer que :
Page 544 de 978
ad , a+ +
d = ag , ag = 1
Retour
ad , ag = a+ + + +
d , ag = ad , ag = ag , ad = 0
Fermer
Nd = a+
d ad
Ng = a+
g ag
Quitter
Exercices et Problèmes 545
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a- Vérifier que :
[Nd , ad ] = −ad Nd , a+
d = ad
[Ng , ag ] = −ag Ng , a+g = ag et [Nd , Ng ] = 0
Page de titre
b- Exprimer H et Lz en fonction de Nd et Ng .
c- Donner les expressions des valeurs propres de H et Lz .
On appellera nd et ng les valeurs propres respectives de Nd et Ng .
Sommaire
et on posera :
nd + ng = n+
nd − ng = n−
Quitter
x = ρ cos θ
y = ρ sin θ
Exercices et Problèmes 546
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d- Etablir l’expression des fonctions d’onde associées aux deux premiers états
excités (n = 1, m = −1 et n = m = 1).
5- On suppose que le système est dans l’état :
1
Page 546 de 978
|ϕ = √ [|χn=1,m=1 + |χn=1,m=−1 ]
2
Retour
a- Quelle est la densité de probabilité de le trouver à la distance ρ de l’origine.
Tracer la courbe correspondante.
Plein écran
b- Quelle est la densité de probabilité de le trouver dans la direction θ .
Tracer la courbe correspondante.
Fermer ∞ 1
On donne : 0 U 3 exp(−β 2 U 2 )dU = .
2β 4
Quitter
EP 7.9 : Particule chargée dans un champ électrique et magnétique
Exercices et Problèmes 547
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PX2 + PY2 1 ω2 ω2 ωC
HXY = + m( C − Z )(X 2 + Y 2 ) + (XPY − Y PX )
2m 2 4 2 2
Page 547 de 978
où ωC est la pulsation cyclotron de la particule et ωZ est la pulsation propre du
−→
mouvement axial de la particule suivant Oz .
Retour
1- On considère d’abord le problème radial en l’absence de champ électrique
ωZ = 0 et on introduit les opérateurs annihilation de quanta circulaires droits et
Plein écran gauches définis respectivement par :
1 i
ad = β(X − iY ) + (Px − iPy )
Fermer
2 β
1 i
ag = β(X + iY ) + (Px + iPy )
Quitter
2 β
Exercices et Problèmes 548
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mωC
avec β = et les opérateurs créations associés a+ +
d et ag .
2
a- Montrer que les opérateurs nombre de quanta circulaires gauches Ng = a+
g ag
+
et droits Nd = ad ad s’expriment par :
Page de titre
1 mωC 2 2 2 2 2 LZ 1
Ng = (X + Y ) + (P + PY ) − −
4 2 mωC X 2 2
Sommaire
1 mωC 2 2 2 2 2 LZ 1
Nd = (X + Y ) + (P + PY ) + −
4 2 mωC X 2 2
En déduire LZ en fonction de Nd et Ng .
b- Montrer que HXY s’écrit alors sous la forme :
1
HXY = ωC (Nd + )
2
Page 548 de 978
Donner les valeurs propres de cet hamiltonien ainsi que leur degré de dégénérescence.
Expliquer cette dégénérescence.
Retour
2- On étudie maintenant l’hamiltonien HXY en présence du champ électrique
(ωZ = 0) et on utilise la même démarche que précédemment en introduisant les
Plein écran opérateurs :
1 i
ad = β (X − iY ) + (Px − iPy )
Fermer
2 β
1 i
ag = β (X + iY ) + (Px + iPy )
Quitter
2 β
Exercices et Problèmes 549
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avec β = β .
a- Calculer :
1 1
HXY = ωC (Nd + ) − ωm (Ng + )
2 2
c- Exprimer alors ωC , ωm et β en fonction de ωC et ωZ .
d- Décrire le spectre d’énergie de cet hamiltonien et préciser ses dégénérescence
Page 549 de 978
éventuelles.
Plein écran 1- Un rotateur rigide plan peut être constitué d’un point matériel de masse m
astreint à se mouvoir librement sur un cercle de rayon r dans la plan.
Fermer
a- Ecrire l’équation de Schrödinger en coordonnées polaires et montrer que la
fonction d’onde est de la forme
Quitter
EP 7.11 : Piège à électrons
Exercices et Problèmes 551
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→
−
On place un électron (charge −q , masse m) dans un champ magnétique B
−→
uniforme parallèle à Oz et de même sens et dans un champ électrique dérivant d’un
potentiel V (−
→
r ).
L’hamiltonien de l’électron dans la superposition de ces champs est donné par :
Page de titre
1 −→ →→ 2
− q−→−
→
H= ( P + q A (−
r )) + V (−
→
r ) + (1 + a) S B
2m m
Sommaire
→
− →
−
où P et S sont l’impulsion et le spin de l’électron, a est l’anomalie gyromagnétique du
→→
−
spin, A (− r ) et V (−
→
r ) sont respectivement le potentiel vecteur et l’énergie potentielle
électrostatique et sont tels que
−
→ 1 −
→ →
A = (B ∧ − r)
2
mω02
V (−
→
r)= (2z 2 − x2 − y 2 )
4
Page 551 de 978
−
→r étant le vecteur position de l’électron dans un référentiel d’inertie
Retour −→ −→ −→
(Ox, Oy, Oz ) et ω0 une constante positive.
qB
On pose ωc = où B est le module du champ magnétique et on suppose que
Plein écran m
ωc est beaucoup plus grande que ω0 .
1- Montrer que l’hamiltonien peut se mettre sous la forme d’une somme de trois
Fermer
termes :
Quitter
H = HZ + H T + H S
Exercices et Problèmes 552
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où :
PZ2 1
HZ = + mω02 Z 2
2m 2
1 1 1
HT = (Px2 + Py2 ) + mΩ2 (X 2 + Y 2 ) + ωc LZ
Page de titre 2m 2 2
HS = (1 + a)ωc SZ
Sommaire
X, Y, Z étant les trois composantes de l’observable position, LZ et SZ sont respecti-
−→ →
− →
−
vement les composantes suivant Oz du moment cinétique orbital L et du spin S de
l’électron.
Exprimer Ω en fonction de ωc et ω0 .
2- Montrer que HZ , HT et HS commutent. En déduire la forme de leurs fonctions
propres communes ainsi que celle des énergies propres du hamiltonien total H .
Page 552 de 978 3- Donner les valeurs propres et les vecteurs propres de HS . On posera ωS =
1
(1 + a)ωc et on notera |+ et |− les vecteurs propres de Sz .
2
Retour 4- On introduit les opérateurs de création a+
z et d’annihilation az :
1 i
Plein écran a+
Z = √ (αZ − PZ )
2 α
1 i
aZ = √ (αZ + PZ )
Fermer
2 α
mω0
Quitter avec α =
Exercices et Problèmes 553
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a- Montrer que aZ , a+
Z =1
b- Montrer que Hz peut s’écrire sous la forme :
1
HZ = (NZ + )ω0 avec NZ = a+
Z aZ
Page de titre
2
où a+ +
d et ag sont les opérateurs adjoints ad et ag .
Fermer b- Montrer que si Nd = a+ +
d ad et Ng = ag ag on a :
Quitter
LZ = (Nd − Ng )
Exercices et Problèmes 554
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1 1
HT = ωc (Nd + ) − ωm (Ng + )
Page de titre
2 2
Sommaire
1 1 1
Page 554 de 978
E = ω0 (nZ + ) + ωc (nc + ) − ωm (nm + ) + εωS
2 2 2
Retour où ε = ±1 et nZ , nc et nm sont des nombres entiers.
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 8
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Etats d’une particule dans un potentiel central 556
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Un potentiel central est un potentiel qui ne dépend que de la distance r
de la particule à l’origine des coordonnées. Il intervient dans de nombreux
systèmes physiques dont l’un des plus importants est celui d’une particule
plongée dans un potentiel coulombien.
Page de titre
On montrera dans ce chapitre, comment la connaissance des harmo-
niques sphériques Ym (θ, ϕ) fonctions propres de L 2 et Lz permet de sim-
plifier considérablement le problème de la recherche des fonctions propres et
Sommaire
valeurs propres de l’hamiltonien du système.
On étudiera également le cas d’un système de deux particules dont
l’interaction mutuelle est décrite par un potentiel ne dépendant que de leur
position relative (r1 − r2 ) et on montrera comment on peut se ramener à un
problème à une seule particule, problème qui se simplifie davantage lorsque le
potentiel d’interaction des deux particules ne dépend que de leur distance et
Page 556 de 978 se ramène à l’étude d’une particule en mouvement dans un potentiel central.
On appliquera enfin cette étude à la recherche des états propres et
Retour énergies propres de l’atome d’hydrogène qui constitue le système atomique
le plus simple.
Plein écran
Fermer
Quitter
1. ETATS D’UNE PARTICULE DANS UN POTENTIEL CENTRAL 557
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1. Etats d’une particule dans un potentiel central
On considère une particule de masse μ et de vecteur position r en
mouvement dans un potentiel central V (r).
En mécanique classique, l’énergie E de la particule est une constante du
Page de titre →
−
mouvement et il en est de même pour son moment cinétique L par rapport à
un point fixe O. La trajectoire de la particule est dans ce cas plane et située
Sommaire →
−
dans le plan perpendiculaire à L et passant par O.
En mécanique quantique, il s’agit de résoudre l’équation aux valeurs
propres de l’hamiltonien H associé à l’énergie E de la particule.
1.1. Hamiltonien de la particule
Page 557 de 978
En représentation {| r } l’hamiltonien H de la particule s’écrit :
Retour −2
H= Δ + V (r) (8.1)
2μ
Plein écran
Comme le potentiel est central, les coordonnées sphériques sont mieux
adaptées et le laplacien Δ s’écrit :
Fermer
1 ∂2 1 ∂ ∂ ∂2
Δ= r + 2 2 sin θ sin θ + (8.2)
Quitter r ∂r2 r sin θ ∂θ ∂θ ∂ϕ2
Etats d’une particule dans un potentiel central 558
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→
−
Nous avons montré dans le chapitre précédent que l’opérateur L 2 s’écrit en
coordonnées sphériques :
−2
→ 2 ∂ ∂ ∂2
L = − 2 sin θ sin θ + (8.3)
sin θ ∂θ ∂θ ∂ϕ2
Page de titre
1 ∂2 L
Δ= r− 2 2 (8.4)
r ∂r 2 r
de sorte que l’hamiltonien s’écrit en définitive :
−2 1 ∂ 2 2
L
H= r + + V (r) (8.5)
Page 558 de 978 2μ r ∂r2 2μ r2
ce qui permet d’écrire l’équation aux valeurs propres sous la forme :
Retour
−2 1 ∂ 2 2
L
Plein écran r+ + V (r) Ψ(r, θ, ϕ) = E Ψ(r, θ, ϕ) (8.6)
2μ r ∂r2 2μ r2
Fermer
où Ψ(r, θ, ϕ) est la fonction propre de l’hamiltonien et E son énergie propre.
Quitter
Etats d’une particule dans un potentiel central 559
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1.2. Séparation des variables
L’expression (8.5) de l’hamiltonien montre que toute la dépendance en θ
→
−
et ϕ est contenue dans l’opérateur L 2 .
→2
−
L commute donc avec le premier et le dernier terme de H qui n’agissent
Page de titre
que sur la variable r. Comme il commute avec lui-même, on a donc :
→
−
[H, L 2 ] = 0
Sommaire
∂
De même l’opérateur Lz = (relation (7.104)) qui ne dépend que de
i ∂ϕ
→2
−
ϕ et qui commute
- avec L , commute
. aussi avec H soit : [H , Lz ] = 0.
→2
−
L’ensemble H, L , Lz constitue donc un E.C.O.C. et les trois obser-
→
−
vables H, L 2 et Lz admettent un système commun de fonctions propres de
Page 559 de 978
sorte que l’on a :
⎧
⎨ H Ψ(r, θ, ϕ) = E Ψ(r, θ, ϕ) (a)
Retour 2 Ψ(r, θ, ϕ) = ( + 1) 2 Ψ(r, θ, ϕ)
L (b) (8.7)
⎩
Lz Ψ(r, θ, ϕ) = m Ψ(r, θ, ϕ) (c)
Plein écran
Mais nous savons déjà d’après le chapitre 7(cf. §4) que les fonctions propres
Fermer communes à L 2 et Lz et correspondant à des valeurs de et m fixées sont
les harmoniques sphériques Ym (θ, ϕ). Les fonctions Ψ(r, θ, ϕ) sont donc
Quitter
forcément les produits d’une fonction R(r) de de la variable r par l’harmonique
Etats d’une particule dans un potentiel central 560
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sphérique Ym (θ, ϕ), soit :
Quelle que soit la fonction radiale R(r), Ψ(r, θ, ϕ) est solution des équations
Page de titre
(8.7.b) et (8.7.c) et le problème consiste donc à déterminer R(r) pour que
Ψ(r, θ, ϕ) soit également fonction propre de H.
En utilisant le fait que :
Sommaire
2 Ψ(r, θ, ϕ) = L
L 2 R(r) Y m (θ, ϕ)
2
Y m (θ, ϕ)
= R(r) L
2
= ( + 1) R(r) Ym (θ, ϕ) (8.9)
D’après (8.6) on voit que Ym (θ, ϕ) peut se mettre en facteur dans chacun des
Page 560 de 978
deux membres de l’équation aux valeurs propres de H . Après simplification
on aboutit à l’équation radiale suivante :
Retour −2 1 d2 ( + 1) 2
r+ + V (r) R(r) = E R(r) (8.10)
2μ r dr2 2μ r2
Plein écran
2 ( + 1)
Vef f (r) = V (r) + (8.14)
Quitter
2μ r2
Etats d’une particule dans un potentiel central 562
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où la variable r ne peut prendre que des valeurs réelles positives ou nulles.
2 ( + 1)
Le terme est toujours positif ou nul et correspondrait à
2μ r2
→
− 2 ( + 1) −
→
r
l’énergie potentielle dont dérive la force f = − qui tend
Page de titre
μ r2
toujours à éloigner la particule de l’origine O. On appellera ce terme le
“potentiel centrifuge”.
Sommaire
d- La fonction d’onde Ψn,,m (r, θ, ϕ) doit être de carré sommable, elle doit
donc être bornée pour toute valeur de r. Pour que cela soit réalisable il faut
que Un, (0) = 0 pour que cette fonction soit finie à l’origine.
e- La condition de normalisation de Ψn,,m (r, θ, ϕ) s’écrit :
Page 562 de 978
|Ψn,,m (r, θ, ϕ)|2 d3 r =
Retour ∞ π 2π (8.15)
|Rn, (r)|2 |Ym (θ, ϕ)|2 r2 sin θ drdθ dϕ = 1
0 0 0
Plein écran
Plein écran
1.4. Nombres quantiques et dégénérescence des niveaux
Fermer Les fonctions propres de l’hamiltonien H s’écrivent donc :
1
Quitter Ψn,,m (r, θ, ϕ) = Un, (r) Ym (θ, ϕ) (8.19)
r
Etats d’une particule dans un potentiel central 564
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Les nombres réels n, , m sont appelés nombres quantiques.
n est le nombre quantique radial.
est le nombre quantique azimutal.
m est le nombre quantique magnétique.
Page de titre
Les (2 + 1) fonctions Ψn,,m (r, θ, ϕ) avec n, fixes et m variant de −
à + sont fonctions propres de H avec la même valeur propre En, . En, est
Sommaire
donc dégénérée au moins (2 + 1) fois. Cette dégénérescence qui ne dépend
pas de la forme du potentiel est appelée dégénérescence essentielle.
Il peut arriver que pour une certaine forme du potentiel il y ait coı̈ ncidence
entre deux valeurs propres En, et En , . Cette coı̈ncidence est alors appelée
dégénérescence accidentelle.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
2. MOUVEMENT RELATIF DE DEUX PARTICULES EN INTERACTION 565
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2. Mouvement relatif de deux particules en inter-
action
On considère un système isolé constitué de deux particules de masses
Page de titre m1 et m2 soumises uniquement à leur interaction mutuelle, qui est décrite par
un potentiel V (− →r1 − − →
r2 ), dépendant seulement de leurs positions relatives
Sommaire
−
→ →
− →
− →
−
r1 − r2 ; r1 et r2 étant les vecteurs positions des deux particules dans un
référentiel d’inertie d’origine O.
2.1. Mouvement Classique
2.1.1. Particule relative
Page 565 de 978 Les équations du mouvement des deux particules soumises à leur forces
→
− →
− →
− →
−
d’interactions mutuelles F 12 et F 21 ( F 12 = − F 21 ) s’écrivent dans le
Retour référentiel d’inertie :
⎧
⎪
⎪ d2 −
→
r1 →
−
Plein écran ⎪
⎨ m1 dt2 = F 12
(8.20)
⎪
⎪ 2−
→ →
⎩ m2 d r2 = −
⎪
Fermer
F 21
dt2
Quitter
Mouvement relatif de deux particules en interaction 566
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Ces deux équations peuvent se regrouper et se mettre sous la forme :
d2 −
→
r1 d2 −
→
r2 1 1 − →
2
− 2
= + F 12 (8.21)
dt dt m1 m2
Page de titre En posant :
−
→
r1 − −
→
r2 = −
→
r : position relative de la première particule par rapport à
Sommaire la deuxième.
1 1 1
+ = : μ étant la masse réduite du système des deux particules.
m1 m2 μ
l’équation (8.21) s’écrit :
d2 −
→
r →
−
μ 2
= F 12 (8.22)
dt
Page 566 de 978
Fermer
Quitter
Mouvement relatif de deux particules en interaction 567
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2.1.2. Hamiltonien classique
p21 p2
Page de titre
H= + 2 +V(− →
r1 −−
→
r2 ) (8.23)
2m1 2m2
→
− →
−
où →
−
p1 = m1 V1 et −
→
Sommaire
p2 = m2 V2 sont les quantités de mouvement des deux
particules.
Soit G le centre de masse du système dont la position est définie par :
− m1 −
→
r1 + m2 −
→
r→
r2
G = (8.24)
m 1 + m2
Page 567 de 978 En combinant cette relation avec celle donnant la position −
→
r on obtient :
⎧
⎨ →
−
r1 = −
r→
m2 − →
Retour G+ r
m 1 + m2 (8.25)
⎩ −
→
r2 = −
r→
G−
m1 − →
r
Plein écran m 1 + m2
En reportant les expressions (8.25) dans la relation (8.23) donnant l’hamilto-
Fermer nien classique et en utilisant (8.24), on obtient :
1 −
→ 1 −→
Quitter H= M VG 2 + μ V 2 + V (r) (8.26)
2 2
Mouvement relatif de deux particules en interaction 568
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−
→ →
−
où M est la masse totale du système ( M = m1 + m2 ) et VG et V sont
respectivement les vitesses du centre de masse et de la particule relative
−
→ d−
r→
G → d→
− −r
dans le référentiel d’inertie : VG = et V =
dt dt
En utilisant les relations :
Page de titre
−
→ − → → −
M VG = P G = −
p1 + →
p2 (8.27)
Sommaire
→ −
− → m 1 m2 − → − → m2 −
→
p 1 − m1 −
→
p2
μV =P = (V1 − V2 ) = (8.28)
m 1 + m2 m 1 + m2
−
→ →
− →
−
P p1 p2
= − (8.29)
Page 568 de 978 μ m1 m2
−
→ →
−
où PG est l’impulsion totale du système et P l’impulsion relative des deux
Retour
particules, l’hamiltonien classique prend la forme suivante :
P2G P2
+ +V(−
→
Plein écran
H= r) (8.30)
2M 2μ
Fermer
- Le premier terme représente l’énergie cinétique du centre de masse dans
le référentiel d’inertie. Ce terme est nul dans le référentiel du centre de masse
Quitter −→
où PG = 0.
Mouvement relatif de deux particules en interaction 569
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- Le deuxième terme représente l’énergie du système des deux particules
dans le référentiel du centre de masse.
L’étude du mouvement relatif des deux particules dans le référentiel du
centre de masse se ramène donc à celle du mouvement de la particule relative
Page de titre
de masse μ, de position − →r et d’impulsion P plongée dans le potentiel V (−
→
r ).
Sommaire
H = H G + Hr (8.34)
avec :
⎧
⎪ P2
⎨ HG = G
2M (8.35)
⎪ P2
+ V (−
→
⎩ Hr = r)
2μ
Page 570 de 978 HG est l’hamiltonien du centre de masse du système des deux particules et
Hr l’hamiltonien de la particule relative.
−→ − → → −
− →
Retour Comme RG et PG commutent avec R et P on en déduit que HG et Hr
commutent entre eux : [HG , Hr ] = 0
Plein écran
E = EG + Er (8.37)
On peut alors considérer l’espace des états ξ du système comme le produit
−→
tensoriel ξrG ⊗ ξr de l’espace des états ξrG associé à l’observable RG par
→
−
l’espace ξr associé à R .
HG et Hr apparaissent alors comme les prolongements dans ξ d’opérateurs
Page 571 de 978
n’agissant que dans ξrG et ξr respectivement (cf.§9 du chapitre 4).
On peut donc chercher une base de vecteurs propres |Ψ sous la forme
Retour de vecteurs produits :
avec :
Fermer
HG |χG = EG |χG |χG appartenant à ξrG
(8.39)
Quitter Hr |ϕr = Er |ϕr |ϕr appartenant à ξr
Mouvement relatif de deux particules en interaction 572
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En écrivant ces équations en représentation {|rG } et {|r} où l’action des
−→ →
−
opérateurs RG et R se traduit par la multiplication par les variables rG et r et
−
→ →
− −→ − →
où PG et P deviennent les opérateurs différentiels ∇G et ∇r on obtient :
i i
Page de titre −2
ΔG χG (rG ) = EG χG (rG ) (8.40)
2M
Sommaire
2
−
Δ + V (r) ϕr (r) = Er ϕr (r) (8.41)
2μ
avec
χG (rG ) = rG | χG et ϕr (r) = r | ϕr (8.42)
- L’équation (8.40) montre que la particule associée au centre de masse
Page 572 de 978
est libre et sa fonction d’onde est une onde plane ayant pour expression :
1 −
→ − →
Retour χG (rG ) = 3/2
ei pG . rG / (8.43)
(2π)
Plein écran - L’équation (8.41) est l’équation d’onde dans le référentiel du centre de
masse de la particule relative plongée dans le potentiel V (r).
Lorsque le potentiel d’interaction entre les deux particules ne dépend que
de leur distance |−→r1 − −
→
r2 | = r et pas de la direction du vecteur −r1 − −
→ →r2 = −
→
Fermer
r,
la particule relative va être soumise à un potentiel central V (r) et l’étude de
Quitter
ses états quantiques se ramène au problème traité dans paragraphe 1.
Mouvement relatif de deux particules en interaction 573
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2.2.3. Moment cinétique du système
avec :
Sommaire −
→ − → − →
L 1 = R 1 ∧ P1
−
→ − → − → (8.45)
L 2 = R 2 ∧ P2
Quitter
3. L’ATOME D’HYDROGÈNE 574
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3. L’atome d’hydrogène
L’hydrogène est le principal constituant de l’univers (70% en masse et 90%
en nombre d’atomes). Sa combustion en hélium est à l’origine de l’énergie
rayonnée par le soleil et par les autres étoiles.
Page de titre
L’atome d’hydrogène est constitué d’un proton et d’un électron. Il est, en
raison de sa simplicité, le seul atome pour lequel l’équation de Schrödinger
Sommaire
est soluble rigoureusement. Son étude est donc extrêmement importante et
se transpose au moins qualitativement à n’importe quel atome du tableau
périodique et parfois même quantitativement aux atomes alcalins et aux
atomes ionisés ne conservant plus qu’un seul électron.
L’étude de l’atome d’hydrogène est donc indispensable pour aborder
la physique atomique, la physique moléculaire, la chimie et tant d’autres
Page 574 de 978 domaines relatifs à la structure de la matière.
Retour
3.1. Données relatives à l’atome d’hydrogène
Plein écran
Le proton et l’électron de charges q et −q (q = 1.610−19 C) ont pour
masses respectives :
Fermer
mp = 1.710−27 kg
me = 0.9110−30 kg
L’atome d’hydrogène est donc un système de deux particules dont l’inter-
Quitter
action est essentiellement d’origine électrostatique et est décrite par le poten-
L’atome d’hydrogène 575
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tiel :
−q 2 1 −e2
V (r) = = (8.48)
4πε0 r r
q2
Page de titre
où r est la distance des deux particules et e2 = .
4πε0
Les résultats du paragraphe précédent nous permettent d’étudier ce
Sommaire
système dans le référentiel du centre de masse où l’hamiltonien de la particule
relative s’écrit :
P 2 e2
Hr = − (8.49)
2μ r
Comme la masse du proton est supérieure à celle de l’électron (mp ∼
Page 575 de 978 1800me ), la masse réduite du système est voisine de me :
mp me me me
Retour μ =
m p + me
= m e ∼ me 1 − m ∼ me (8.50)
1+ p
mp
Plein écran
Ce qui signifie que le centre de masse du système est presque confondu avec
Fermer
la position du proton et que la particule relative s’identifie avec une bonne
approximation à l’électron. Toutefois l’écart entre me et μ est suffisamment
important pour être détecté expérimentalement : c’est l’effet d’entraı̂nement
Quitter
du noyau.
L’atome d’hydrogène 576
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L’étude menée au premier chapitre dans le cadre du modèle semi-
classique de Bohr où l’électron décrit autour du proton une orbite circulaire
de rayon r nous a permis de retrouver la formule empirique de Balmer et de
définir deux données utiles pour la suite de l’exposé et qui sont :
Page de titre
- Le rayon de Bohr a0 qui caractérise la dimension de l’atome :
2
a0 = = 0.52Å (8.51)
Sommaire
μe2
- L’énergie d’ionisation E1 qui est l’énergie qu’il faut fournir à l’atome dans
son état fondamental pour en arracher l’électron :
μe4
E1 = = 13.6 eV (8.52)
22
Page 576 de 978
Plein écran L’équation aux valeurs propres de l’hamiltonien qui décrit le mouvement
relatif du proton et de l’électron dans le référentiel du centre de masse s’écrit
Fermer
en représentation {|r} :
−2 e2
Quitter
Δ− Ψ(r) = E Ψ(r) (8.53)
2μ r
L’atome d’hydrogène 577
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Comme le potentiel est central on peut appliquer les résultats du paragraphe
2 et écrire les fonctions propres Ψ(r) sous la forme :
1
Ψk,,m (r, θ, ϕ) = Uk, (r)Ym (θ, ϕ) (8.54)
r
Page de titre
où Uk, (r) est la solution de l’équation radiale (8.13) qui s’écrit dans ce cas :
Sommaire −2 d2 2 e2
+ ( + 1) − Uk, (r) = Ek, Uk, (r) (8.55)
2μ dr2 2μ r2 r
avec : Uk, (0) = 0
soit encore :
−2 d2
+ Vef f (r) Uk, (r) = Ek, Uk, (r) (8.56)
Page 577 de 978
2μ dr2
2 e2
avec : Vef f (r) = ( + 1) −
Retour
2μ r2 r
Il s’agit de résoudre l’équation (8.56) dans le cas où le spectre de H est
Plein écran discret.
Page de titre
Sommaire
Plein écran
(i) Pour une valeur positive de l’énergie E , le mouvement classique n’est
pas borné, il est limité à gauche mais non à droite. Ainsi si la particule vient de
l’infini elle est diffusée par le potentiel puis repart de l’infini : c’est la diffusion
Fermer
par un potentiel coulombien ou diffusion de Rutherford. Le spectre de H est
dans ce cas continu et les fonctions propres correspondantes ne sont pas de
Quitter
carré sommable.
L’atome d’hydrogène 579
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(ii) Pour une valeur négative de l’énergie E , le mouvement classique est
borné et correspond à une trajectoire fermée. Il en résulte que l’équation
aux valeurs propres n’a de solutions acceptables que pour certaines valeurs
de l’énergie. Le spectre de H est donc discret et correspond aux niveaux
Page de titre
d’énergie de l’atome. C’est ce que nous allons prouver par la suite.
Quitter
L’atome d’hydrogène 580
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soit après simplification :
d2 ( + 1) 2
2
− + − λ2k, Uk, (ρ) = 0 (8.59)
dρ ρ2 ρ
Page de titre
Pour résoudre cette équation nous allons développer la fonction Uk, (ρ) en
séries entières.
Sommaire
d2
2
− λ2k, Uk, (ρ) = 0 (8.60)
Retour dρ
Plein écran
Cette équation admet pour solutions les fonctions e± λk, ρ comme Uk, (ρ) doit
être bornée à l’infini, nous ne retiendrons que les solutions e− λk, ρ .
La solution générale de l’équation radiale sera alors de la forme :
Fermer
dVk, (ρ)
Plein écran ∞
= (p + s)cp ρp+s−1
dρ p=0
Fermer
(8.63)
d Vk, (ρ)
2 ∞
2
= (p + s)(p + s − 1)cp ρp+s−2
Quitter dρ p=0
L’atome d’hydrogène 582
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En partant de l’équation (8.62) et en égalant à zéro le coefficient de ρp+s−2 qui
est le terme de plus bas degré, il vient :
cp 2λk,
∼ (8.69)
cp−1 p
Page de titre
cp
Ce qui montre que tend vers zéro quand p tend vers l’infini. On en déduit
Sommaire cp−1
que la série correspondante est convergente quel que soit ρ et que pour une
valeur quelconque de λk, on peut déterminer sans ambiguı̈té les Vk, (ρ) et
par suite les Uk, (ρ).
3.2.4. Quantification de l’énergie
Page 583 de 978 Considérons le développement en série entière de la fonction e2λk, ρ :
∞
(2λk, ρ)p
∞
(2λk, )p
∞
Retour 2λk, ρ p
e = = ρ = ap ρ p (8.70)
p=0
p! p=0
p! p=0
Plein écran
On remarque que les coefficients ap de ce développement sont tels que :
Fermer
ap 2λk,
= (8.71)
ap−1 p
Quitter
L’atome d’hydrogène 584
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Ce rapport qui est égal à celui obtenu dans (8.69)
montre que pour les grandes
valeurs de ρ le comportement de la série cp ρp est dominé par e2λk, ρ .
On en déduit alors que pour les grandes valeurs de ρ, la fonction Uk, (ρ)
correspondante est :
Page de titre
Uk, (ρ) = ρ+1 eλk, ρ (8.72)
Sommaire
Cette fonction est divergente et est non acceptable physiquement. Pour y
remédier, il suffit de réduire le développement à un polynôme comportant
un nombre fini de termes. On admettra alors qu’il existe un nombre entier
k strictement positif tel que quel que soit p supérieur ou égal à k le coefficient
correspondant cp est nul ainsi que tous les coefficients de rang supérieur. On
aura alors d’après (8.68).
Page 584 de 978
λk, (k + ) − 1 = 0 (8.73)
Retour soit :
1
Plein écran λk, = (8.74)
k+
Fermer
Ainsi pour donné, les seules énergies négatives possibles sont donc :
−E1
Ek, = ; k = 1, 2, 3... (8.75)
Quitter
(k + )2
L’atome d’hydrogène 585
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On remarque que l’énergie Ek, ne dépend pas de k et séparément mais
seulement de leur somme. On peut alors poser :
n=k+ (8.76)
Page de titre
Ce qui donne pour les différents niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène :
−E1
En = ; n = 1, 2, 3... (8.77)
Sommaire n2
On retrouve donc la formule de Bohr établie au chapitre 1(expression (1.35)).
Le nombre n qui repère l’énergie est alors appelé nombre quantique principal.
Comme les observables H , L 2 et Lz constituent un E.C.O.C. et que la
donnée des trois nombres n, et m équivaut à celle de leurs valeurs propres
respectives, il est plus logique de repérer les fonctions d’onde associées à
Page 585 de 978
leurs vecteurs propres communs non pas par les trois nombres quantiques k ,
et m comme nous l’avons fait jusqu’à présent mais par n, et m. On notera
alors Ψn,,m (r, θ, ϕ) la fonction d’onde associée à l’énergie En .
Retour
Plein écran
3.2.5. Fonctions radiales
Fermer
Quitter
L’atome d’hydrogène 587
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A titre d’exemple, les trois premières fonctions radiales sont :
R1,0 (r) = 2(a0 )−3/2 e−r/ a0
r
R2,0 (r) = 2(a0 )−3/2 (1 − ) e−r/ 2a0 (8.81)
Page de titre 2a0
r −r/ 2a0
Sommaire R2,1 (r) = 2(a0 )−3/2 (3)−1/2 e
a0
3.3. Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène
D’après (8.77) l’énergie En de chacun des niveaux ne dépend que de n.
Si l’on se fixe une valeur donnée de n, plusieurs valeurs de sont possibles :
Page 587 de 978
= 0, 1, 2, ..., n − 1 et à chacune de ces valeurs correspondent (2 + 1)
valeurs possibles de m (m = −, − + 1,..., ) : c’est ce que nous avons
appelé dans 1.4 dégénérescence essentielle.
Retour
La dégénérescence totale d’un niveau d’énergie En est donc :
Plein écran
n−1
2n(n − 1)
gn = (2 + 1) = + n = n2 (8.82)
=0
2
Fermer
Mais il existe en plus, d’après la relation (8.75), des dégénérescences acci-
dentelles liées au fait que deux valeurs propres Ek, et Ek , correspondant à
des équations radiales différentes ( = ) sont égales si k + = k + .
Quitter
L’atome d’hydrogène 588
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Le nombre quantique principal n caractérise ce que l’on appelle une
couche électronique. Chaque couche comporte n sous-couches corres-
pondant chacune à l’une des valeurs de et chaque sous-couche comporte
(2 + 1) états distincts associés aux (2 + 1) valeurs possibles de m pour
Page de titre
fixé.
Ainsi le niveau fondamental n = 1 caractérise la couche K qui comprend
la seule sous-couche 1s, le premier niveau excité (n = 2) caractérise la
Sommaire
couche L qui comprend les sous-couches 2s, 2p.
Sur la figure 8.2 nous avons représenté le spectre d’énergie de l’atome
d’hydrogène. On range les niveaux d’énergie par colonnes verticales pour
chaque valeur de : = 0(s), = 1(p), = 2(d).
L’ordonnée de chaque niveau est proportionnelle à son énergie et ne
dépend que de n. On remarque également l’apparition de dégénérescences
Page 588 de 978 accidentelles liées à des mêmes valeurs d’énergie En .
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Sommaire
Cette dépendance est décrite par les fonctions radiales Rn, (r) dont
Sommaire
chacune est caractéristique d’une sous-couche.
Ces fonctions sont données par (8.80) :
r
Rn, (r) = Cn, e−r/n a0 Ln, ( ) (8.83)
a0
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Quitter
L’atome d’hydrogène 591
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Retour
3.4.3. Orbitales atomiques
Retour
Plein écran
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L’atome d’hydrogène 593
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1
niveau 1s Ψn=1,=0,m=0 = e−r/ a0
πa30
1 r
Page de titre niveau 2s Ψn=2,=0,m=0 = (1 − ) e−r/ 2a0
8πa30 2a0
Sommaire
1 r −r/ 2a0
Ψn=2,=1,m=1 = − 3 e sin θ eiϕ
8 πa0 a0
1 r −r/ 2a0
niveau 2p Ψn=2,=1,m=0 = e cos θ
4 2πa30 a0
1 r −r/ 2a0
Page 593 de 978 Ψn=2,=1,m=−1 = 3 e sin θ e−iϕ
8 πa0 0
a
Retour
Tableau 8.1 : Expression des fonctions d’onde Ψn,,m (r, θ, ϕ)
pour les premiers niveaux de l’atome d’hydrogène
Plein écran
On représente généralement les orbitales atomiques en fixant r et en por-
Fermer
tant sur chaque direction d’angles (θ, ϕ) un segment de longueur Ψ(r, θ, ϕ).
Les orbitales atomiques les plus utilisés sont les orbitales s et les orbitales p.
Quitter
(i) Orbitales s
L’atome d’hydrogène 594
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Quitter
L’atome d’hydrogène 595
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fonctions Ψn,,m (r, θ, ϕ) notés Ψnp (r) qui sont :
⎧
⎪
⎪ 3
⎪
⎪ Ψn,1,1 (r) = − Rn,1 (r) sin θ eiϕ
⎪
⎪ 8π
⎪
⎪
⎪
⎪
Page de titre
⎨
3
Ψn,1,1 (r) = Rn,1 (r) cos θ (8.84)
⎪
⎪ 4π
⎪
⎪
Sommaire ⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ 3
⎩ Ψn,1,−1 (r) = Rn,1 (r) sin θ e−iϕ
8π
En formant trois superpositions linéaires de ces fonctions on peut construire
trois fonctions réelles qui sont :
⎧
⎪
⎪ 3 z
Page 595 de 978 ⎪
⎪ Ψn,1,0 = Rn,1 (r)
⎪
⎪ 4π r
⎪
⎪
⎪
⎪
Retour ⎨
1 3 x
√ [Ψn,1,1 − Ψn,1,−1 ] = Rn,1 (r) (8.85)
⎪
⎪ 4π r
⎪ 2
⎪
Plein écran
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ i 3 y
⎩ √ [Ψn,1,1 + Ψn,1,−1 ] = Rn,1 (r)
Fermer
2 4π r
Ces fonctions sont désignées sous le nom d’orbitales pz , px , py . Elles sont
Quitter
notées Ψn,pz (r), Ψn,px (r) et Ψn,py (r) et sont représentées sur la figure 8.5 .
L’atome d’hydrogène 596
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Figure 8.5 : Orbitales atomiques pz , px et py de l’hydrogène
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Sommaire
Quitter
L’atome d’hydrogène 598
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charge −q est :
Zq 2 1 Ze2
V (r) = − =− (8.86)
4πε0 r r
Page de titre Et l’équation radiale adimensionnelle (8.59) prend la forme :
d2 ( + 1) 2Z
− + − λ2k, Uk, (ρ) = 0 (8.87)
Sommaire
dρ2 ρ2 ρ
Si on divise tous les termes de cette équation par Z 2 , elle prend la même
forme que l’équation radiale de l’hydrogène à condition de substituer ρ à ρZ
et λk, à λk, /Z .
Les systèmes hydrogénoı̈des ont donc les mêmes fonctions d’onde que
l’atome d’hydrogène mais les dimensions sont réduites d’un facteur Z et les
énergies sont multipliées par un facteur Z 2 .
Page 598 de 978
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Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 600
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Exercices et Problèmes
EP 8.1 Oscillateur harmonique isotrope à deux dimensions
x = r cos ϕ ; y = r sin ϕ
Retour c - On cherche une solution de cette équation sous la forme d’une série :
∞
Plein écran f (ρ) = ρs ak ρs+k avec a0 = 0et s entier
k=0
Fermer
α - Trouver la relation de récurrence entre les termes ak et ak−2 de la série.
β - Montrer que s est lié simplement à m (on vérifie la relation de récurrence
Quitter
pour k = 0).
Exercices et Problèmes 603
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γ - Montrer que si l’on veut que R (∞) s’annule (état lié), il faut que la série
s’arrête à partir d’un rang n.
δ - En déduire que l’énergie E est quantifiée sous la forme :
EN = (N + 1) ω
Page de titre
Retour 1 - Ecrire en représentation {| r} l’équation aux valeurs propres de l’hamiltonien
H de la particule.
Plein écran 2 - Indiquer sans démonstration la forme générale des fonctions d’onde station-
naires de la particule et écrire l’équation radiale correspondante.
Fermer
3 - Montrer que par une transformation simple, l’équation radiale peut se mettre
sous la forme :
d2 4 2 ( + 1)
Quitter −β r − + εk, Uk, (r) = 0
dr2 r2
Exercices et Problèmes 604
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μω
où β 2 = et εk, est proportionnel à l’énergie.
Donner les conditions que doit satisfaire la fonction Uk, (r).
4 - On désire résoudre l’équation précédente par la méthode polynômiale en
posant :
Page de titre
β 2 r2
Uk, (r) = exp( )Vk, (r)
2
Sommaire
Fermer p2G p2
H= + + V (r)
2M μ
Quitter
Exercices et Problèmes 606
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où M et μ sont la masse totale et la masse réduite du système des deux particules
et p
G et p sont respectivement la quantité de mouvement totale du système et la
quantité de mouvement de la particule relative.
2- Ecrire l’hamiltonien quantique et montrer qu’il se met sous la forme :
Page de titre H = HG + H r
Sommaire
Expliciter HG et Hr et montrer que l’ensemble {H, HG , Hr } constitue un
E.C.O.C.
En déduire que la fonction d’onde du système est de la forme :
G )ϕ (r)
Ψ (r1 , r2 ) = χ(R
Fermer où les Y,m (θ, ϕ) ne sont autres que les harmoniques sphériques (ν : nombre
quantique qui permet de classer les niveaux d’énergie).
2
L 1 ∂
Quitter
On rappelle que : P 2 = Pr2 + 2
où Pr = = r ∧ P .
r et L
r i r ∂r
Exercices et Problèmes 607
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Uν,
5- On pose : Rν, (r) = . Quelles conditions aux limites doit-on imposer à
r
Uν, (r) ? Montrer que Uν, (r) satisfait à l’équation radiale :
2 d2 ( + 1) 2
− + V (r) + Uν, (r) = Eν, Uν, (r)
Page de titre 2μ dr2 2μr2
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 608
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Page de titre
Sommaire
1- Cas où = 0
k
Page 608 de 978
Exprimer les niveaux d’énergie en fonction de V (re ), de ω = et du nombre
μ
quantique de vibration ν .
2- Cas où = 0
Retour
( + 1) 2
On peut montrer que le potentiel centrifuge : varie très peu en
Plein écran 2μr2
fonction de r , on remplacera donc dans l’équation radiale ce terme par sa valeur
Fermer à l’équilibre et on posera B = . B est appelée constante de rotationnalité.
4πμre2
Quitter
Exercices et Problèmes 609
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a- Montrer alors que les fonctions radiales Uv, sont indépendantes du
nombre quantique :
Page de titre
c- Application numérique :
Calculer la constante rotationnelle B et la fréquence de vibration de la molécule
HCl. On donne :
Page 609 de 978
rr = 1.3 × 10−10 m, μ = 1.6 × 10−27 Kg, k = 4.8 × 102 J/m2
Retour
Quitter
Exercices et Problèmes 610
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Dans une telle molécule les fréquences des ondes électromagnétiques polarisées
−→
suivant Oz , que la molécule peut absorber, correspondent à des transitions entre les
différents niveaux d’énergie. On montre que la probabilité de transition entre un niveau
|ϕν m et |ϕνm est proportionnelle au carré de l’élément de matrice :
Page de titre
ϕν m |D(r) cos θ| ϕνm
−→
Sommaire où θ est l’angle que fait l’axe de la molécule avec l’axe Oz .
1 - Montrer qu’on ne peut observer de transition entre deux niveaux de vibration
υ et υ que si υ − υ = 0, ±1 : (règle de sélection Δυ = 0, ±1).
2 - Montrer qu’on ne peut envisager de transition entre deux niveaux de rotation
et que si − = ±1 : (règle de sélection Δ = ±1).
Retour L’étude des mouvements de rotation et de vibration des noyaux des molécules di-
atomiques conduit à introduire une fonction d’onde Ψ(
r1 , r2 ) satisfaisant à l’équation :
Plein écran
2 2
− Δ1 + Δ2 Ψ (r1 , r2 ) + V (r1 , r2 ) Ψ (r1 , r2 ) = εΨ (r1 , r2 )
2m1 2m2
Fermer
où m1 et m2 sont les masses des noyaux, r1 (x1 , y1 , z1 ) et r2 (x2 , y2 , z2 ) leurs
Quitter vecteurs positions, Δ1 et Δ2 les opérateurs laplaciens, V est l’énergie potentielle
Exercices et Problèmes 611
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du système qu’on suppose ne dépendre que de la position relative des noyaux et ε
est l’énergie totale du système.
rG (X, Y, Z)
On repère le centre de masse G du système par son vecteur position
et on pose r1 − r2 = r(x, y, z).
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 612
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I- Calculs Préliminaires
1 - Montrer que l’on a :
Δ1 Δ2 Δ G Δr
+ = +
m1 m2 M μ
Page de titre où ΔG et Δr sont des opérateurs laplaciens se rapportant au mouvement du centre
de masse et au mouvement relatif des deux noyaux :
Sommaire
∂2 ∂2 ∂2 ∂2 ∂2 ∂2
Δg = + + Δr = + +
∂X 2 ∂Y 2 ∂Z 2 ∂x2 ∂y 2 ∂z 2
et M et μ respectivement la masse totale du système des deux noyaux et sa masse
réduite définies par :
m1 m2
M = m1 + m2 et μ=
m1 + m2
Page 612 de 978
2 - En posant Ψ = χ (− →
rg ) ϕ (−
→
r ), montrer que le problème peut être ramené à
Retour celui d’une particule unique de fonction d’onde ϕ (− →
r ) se déplaçant dans un potentiel
central V (r) ne dépendant que de la distance r entre les noyaux.
Plein écran
3 - Montrer que l’équation satisfaite par ϕ (−
→
r ) peut être intégrée par la méthode
de la séparation des variables en coordonnées sphériques (r, θ, ϕ) et que la fonction
u(r) = rR(r), où R(r) est la partie radiale de la fonction d’onde, satisfait à
Fermer
l’équation.
d2 u(r) 2μ ( + 1) 2
Quitter + 2 (E − V (r)) − u(r) = 0 ; ( entier ≥ 0 )
dr2 r2
Exercices et Problèmes 613
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On rappelle qu’en coordonnées sphériques :
1 ∂2 1 ∂ ∂ ∂2
Δ= r+ 2 2 sin θ sin θ +
r ∂r2 r sin θ ∂θ ∂θ ∂ϕ2
2
2 = − ∂ ∂ ∂2
L 2 sin θ sin θ +
Page de titre
sin θ ∂θ ∂θ ∂ϕ2
II - Vibration et rotation d’une molécule diatomique
Sommaire
1 - On admet que l’énergie potentielle V (r) a la forme suivante :
r0 1 r02
V (r) = −2V0 −
r 2 r2
Sommaire
et
2μr02 V0
+ ( + 1) = ν(ν + 1); (ν > 0)
2
L’équation satisfaite par U (ρ) est telle que :
d2 u 2 β ν(ν + 1)
+ −α + − u=0
Page 614 de 978
dρ2 ρ ρ2
Retour
b - Montrer qu’en cherchant une solution de la forme :
Page de titre
c - Montrer que pour que f (ξ) ait un comportement physique cohérent, il faut
qu’elle se limite à un polynôme de degré v tel que :
Sommaire
β
ν+1− = −v
2α
3 - Montrer que les énergies des niveaux de la molécule sont données par :
⎡ ⎤−2
8μ r02 V02 ⎣2v + 1 +
2
8μr0 V0 ⎦
Page 615 de 978 Ev, = − 2 (2 + 1)2 + 2
Retour
où v et sont des nombres entiers positifs dont on donnera la signification physique.
4 - On suppose d’abord que = 0, établir que pour V0 suffisamment grand et pour
Plein écran les faibles valeurs de v, l’expression de Ev,0 peut s’écrire en première approximation :
1
Ev,0 −V0 + (ν + )ω0
Fermer
2
Donner la valeur de ω0 et montrer que les premiers états excités correspondent à des
Quitter
vibrations harmoniques de faibles amplitudes autour de la position d’équilibre r = r0 .
Exercices et Problèmes 616
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5 - Dans le cas général où est non nul mais pas trop grand, montrer qu’une
meilleure approximation de Ev, est telle que :
1
1 ( + )2 2 (v + 12 )2 2
Ev, −V0 + (v + )ω0 + 2 − 3
Page de titre 2 2μ r02 2μ r02
Montrer que cette expression est relative à des rotations et à des vibrations anharmo-
Sommaire
niques de faibles amplitudes.
III - Application à la molécule HBr :
En utilisant la formule trouvée dans II.5 pour Ev, calculer en électronvolts, les
niveaux d’énergie de la molécule HBr correspondant à :
v=0 =0 et =1
Retour
Commenter les résultats obtenus.
On donne :
Plein écran
MH = 1.66 10−27 Kg MBr = 1.33 10−25 Kg r0 = 1.41Å
V0 = 4.06 10−19 J e = 1.602 10−19 C h = 6.6210−34 J.S
Fermer
1 - Ecrire l’équation aux valeurs propres et montrer que les fonctions d’onde de
H0 sont de la forme :
où Rk (r) est la dépendance radiale et Ym (θ, ϕ) les harmoniques sphériques.
Uk (r)
Sommaire 2 - En posant Rk (r) = , écrire l’équation vérifiée par les fonctions Uk (r)
r
et donner les conditions qu’elles doivent satisfaire.
2
3 - En effectuant le changement de variable suivant : r = a0 ρ avec a0 = ,
μe2
montrer que l’équation vérifiée par les fonctions Uk (ρ) peut s’écrire :
d2 ( + 1) 2
− + + W k Uk (ρ) = 0 (1)
Page 618 de 978 dρ2 ρ2 ρ
où
Retour
2μa20 Ek
Wk = 2
Ek =
Plein écran E1
Fermer 4- On peut montrer que Wk est négatif de sorte que l’on peut poser :
Wk = −ε2k
Quitter
Exercices et Problèmes 619
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Les solutions de l’équation (1) sont de la forme :
H = H0 + W
Page de titre
avec
Sommaire
W = −eEz
et E = E
Dans le cas où n = 2, W est alors représenté dans la base standard {|n, , m}
par la matrice dont les seuls éléments non nuls sont :
L
W = −αB.
|= ω ).
Calculer les niveaux d’énergie E du système (on posera α | B
1 √
3 - On considère l’état |Ψ1 = |Ψ+ + 2 |Ψ0 + |Ψ−.
' 2 (
2 2
Page 621 de 978 Calculer E et ΔE = (E − E) dans l’état |Ψ1 .
4 - En supposant qu’à l’instant t = 0 le système est dans l’état |Ψ1 calculer l’état
Retour |Ψ(t) du système à l’instant t. Montrer que dans cet état LZ ne dépend pas du
temps et donner sa valeur.
Plein écran
5 - Ecrire les matrices représentant LX et LY dans la base {|Ψ± , |Ψ0 }.
Calculer les valeurs moyennes LX et LY dans l’état |Ψ(t), interpréter le
résultat.
Fermer
6 - Quels sont les valeurs propres de LX et LY ?
Quitter
EP 8.7 Potentiel coulombien perturbé
Exercices et Problèmes 622
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A B
V (r) = 2
−
Page de titre r r
où A et B sont des constantes positives.
Sommaire 1 - Ecrire l’équation aux valeurs propres décrivant l’état quantique de la particule
et montrer que les fonctions propres sont de la forme :
Ψ(r, θ, ϕ) = Rn (r)Ym (θ, ϕ)
2 - Montrer que l’équation radiale peut s’écrire sous la forme :
Page 622 de 978
d2 R 2 dR 2m 2 ( + 1) A B
+ + 2 En − − 2+ R=0
dr2 r dr 2m r2 r r
Retour
Sommaire
Montrer que comme dans le cas de l’atome d’hydrogène on doit avoir :
n − 1 − S = n
Quitter
EP 8.8 Effet Zeeman Normal
Exercices et Problèmes 624
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−Ze2 a
V (r) = 1+
Sommaire r r
a est une constante positive
L’hamiltonien total s’écrit alors : H = H0 −
μ.B où H0 est l’hamiltonien de l’atome
en l’absence de champ magnétique.
1 - Ecrire l’équation aux valeurs propres de H et montrer que les niveaux d’énergie
sont de la forme :
Page 624 de 978
Enm = En − γBm
4 - Sachant que les harmoniques sphériques Ym (θ, ϕ) ont 'une parit
é (−1) . (
Montrer que les trois composantes de l’élément de matrice Ψnm M Ψn m
sont nulles si = .
5 - Trouver les' valeurs Δm =( (m − m ) pour lesquelles une au moins des
de
composantes de Ψnm M Ψn m est différente de 0.
Page 625 de 978 6 - Sachant que les valeurs moyennes des diverses grandeurs atomiques (dipôle
électrique,... ) oscillent aux diverses fréquences de Bohr et que seules ces fréquences
Retour puissent être rayonnées par l’atome, trouver les transitions dipolaires induites par
Mx , My et Mz à champ nul et en présence du champ B et montrer que les
raies émises sont décomposées en plusieurs raies polarisées.
Plein écran
Quitter
Exercices et Problèmes 626
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On considère l’atome d’hydrogène dans un état propre |nm d’énergie En . La
fonction d’onde associée à cet état stationnaire est :
Page de titre
Soit r̂ 3
l’opérateur
4 3 4 position
3 de4 l’électron, on se propose de calculer les valeurs
1 1 1
Sommaire moyennes , et dans les états 1s, 2s et 2p. Ces valeurs moyennes
r̂ r̂2 r̂3
interviennent dans le calcul de nombreuses expressions utilisées en physique ato-
mique.
Les fonctions radiales Rn (r) correspondant aux états 1s, 2s et 2p sont :
3
− r
R10 (r) = 2 (a0 ) 2 exp(− )
a0
Page 626 de 978 3
− r r
R20 (r) = 2 (2a0 ) 2 1 − exp(− )
2a0 2a0
Retour
3 1
− − r r
R21 (r) = (2a0 ) 2 (3) 2 exp(− )
Plein écran
a0 2a0
2
où a0 est le rayon de Bohr a0 = .
μe2
Fermer
1 - Montrer que la valeur moyenne r̂ q de la puissance q ème (q entier positif ou
négatif) de l’opérateur position, ne dépend pas de m.
Quitter
Exercices et Problèmes 627
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2 - Le calcul des r̂ q fait apparaı̂tre des intégrales de la forme :
∞
ρr
I (k, p) = rk exp(− )dr
0 a0
Page de titre
où p et k sont des entiers et k ≥ 0.
a - Montrer qu’on a la relation de récurrence :
Sommaire ka0
I (k, p) = I (k − 1, p)
p
b - En déduire que :
k+1
a0
I (k, p) = k!
p
Page 627 de 978
1
Expliquer pourquoi la valeur moyenne de n’a pas de sens pour les états 1s et
r̂3
2s.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 9
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Expérience de Stern et Gerlach 630
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Les observables étudiées jusqu’à présent ont toutes un équivalent clas-
sique et c’est d’ailleurs à partir de la définition des grandeurs classiques qui
leur sont associées que nous avons trouvé leur forme. Comme ces obser-
→ −
− →
vables s’expriment en fonction des opérateurs position et impulsion R et P ,
Page de titre elles correspondent nécessairement à des degrés de liberté externes.
Cette restriction quantique pour les grandeurs classiques a accumulé
beaucoup de succès et semblait répondre à toutes les exigences de la phy-
Sommaire
sique, malheureusement un grand nombre de faits expérimentaux (expérience
de Stern et Gerlach, effet Zeeman anormal, clivages des raies spectrales,...)
n’ont pu être interprétés dans le cadre de ce formalisme et il a fallu intro-
duire une grandeur correspondant à un degré de liberté interne et qui n’a pas
d’équivalent classique : le spin
On peut comprendre l’origine de ce degré de liberté dans le cadre d’une
Page 630 de 978 théorie quantique relativiste mais, à ce niveau nous postulerons son existence
en faisant remarquer quand même que le mot spin, venant de l’anglais “to
Retour spin” qui signifie tourner autour de soi-même, introduit un degré de rotation de
la particule ponctuelle autour d’elle même qui vient s’ajouter aux trois degrés
Plein écran de liberté de translation qu’on a considéré jusqu’à présent.
C’est à partir de nombreux résultats expérimentaux incompris, que Goud-
Fermer
smit et Uhlenbeck ont, en 1925, fait l’hypothèse de l’existence d’un degré de
liberté interne pour l’électron, qui est son moment cinétique propre ou moment
1
Quitter cinétique intrinsèque caractérisé par un nombre quantique s = et appelé
2
Expérience de Stern et Gerlach 631
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spin.
Ce degré de liberté interne est d’une grande importance au niveau
quantique et toutes les particules existant dans la nature ont un spin, au même
titre qu’elles ont une masse ou une charge. Ce spin détermine en grande
Page de titre
partie leur comportement.
Nous allons dans ce chapitre décrire et commenter l’expérience de Stern
et Gerlach et tenter de nous familiariser avec la technique et la manipulation
Sommaire
1
du spin . En introduisant l’espace des états de spin et en étudiant le
2
1
comportement d’un système de deux spins . On introduira également
2
les spineurs qui décrivent aussi bien l’état de spin que l’état orbital d’une
particule et on présentera en guise d’application le phénomène de résonance
magnétique.
Page 631 de 978
Retour
Plein écran
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Quitter
1. EXPÉRIENCE DE STERN ET GERLACH 632
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1. Expérience de Stern et Gerlach
1.1. Dispositif expérimental
Cette expérience réalisée en 1922 a mis en évidence pour la première fois
Page de titre
l’existence d’un moment cinétique intrinsèque ou spin et consiste à étudier
la déviation d’un jet d’atomes neutres paramagnétiques dans un champ
Sommaire
magnétique fortement inhomogène.
Des atomes d’argent s’échappent par un trou percé dans une enceinte E
chauffée à haute température. Ils se propagent ensuite en ligne doite dans le
vide où baigne tout l’appareillage (fig. 9.1).
Retour
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Quitter
Figure 9.1 : Schéma de l’expérience de Stern et Gerlach
Expérience de Stern et Gerlach 633
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Une fente collimatrice F sélectionne les atomes dont la vitesse est
−→
parallèle à Oy . Le jet obtenu traverse l’entrefer d’un électroaimant A au
→
− −→
centre du quel règne un champ magnétique B (z) parallèle à Oz , fortement
inhomogène et d’intensité de l’ordre de 1 T esla. Chaque atome subit une
Page de titre certaine déviation et va se condenser en un point N sur une plaque P .
= Γ =M∧ B (9.5)
dt
−
→
S est un moment cinétique électronique qui peut être dû à la rotation des
électrons autour d’eux même. On peut montrer et on l’admettra que dans un
−→ − →
niveau atomique donné M et S sont parallèles :
Page 634 de 978
−
→ →
−
M=γS (9.6)
Retour
la constante de proportionnalité γ est appelée rapport gyromagnétique du
niveau considéré.
Plein écran
Le théorème du moment cinétique s’écrit alors :
→
−
Fermer dS → −
− →
=γS ∧B (9.7)
dt
Quitter
Expérience de Stern et Gerlach 635
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ou encore :
⎧ − →
⎪ → − →
⎨ S = −γ −
⎪ d
B∧ S
dt−
→ (9.8)
⎪
⎪ d M → −
− →
Page de titre ⎩ = γB ∧ M
dt
Ces relations sont équivalentes à celles donnant le vecteur vitesse d’un point
−→ →
−
Sommaire
→
−
mat
−→ , autour d’un axe Oz avec la vitesse angulaire ω = ω k
+ ériel P en rotation
−→
=−
→
dOP
ω ∧ OP
dt
−
→ −→
Par analogie, le moment cinétique S ( ou le moment magnétique M)
→
−
−
tourne alors autour du champ magnétique B avec une vitesse angulaire égale
Page 635 de 978 →
à ω = γ B
→
−
L’atome se comporte donc comme un gyroscope et l’effet de Γ est de
Retour
→
− −
→ →
−
faire précesser
S ( ou M) autour de B (fig. 9.2) en laissant constant l’angle
−
→ − →
Plein écran θ = M, B .
Fermer
Quitter
Expérience de Stern et Gerlach 636
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Page de titre
Sommaire
→
−
Figure 9.2 : Précession du moment magnétique autour du champ B
A cause de la grande valeur que peut prendre ω les composantes Mx et
Page 636 de 978
My n’interviennent que par leur valeur moyenne dans le temps qui est nulle,
quant à la composante Mz , elle va rester constante.
Retour →
−
La force F qui s’exerce sur l’atome est donc :
−
→ →
−
Plein écran
F = Mz ∇Bz (9.9)
∂Bz ∂Bz −
→
Comme = = 0, la force subie par l’atome est donc parallèle à Oz
Fermer ∂x ∂y
et proportionnelle à M :
→
− ∂Bz − →
Quitter
F = Mz ( )k
∂z
Expérience de Stern et Gerlach 637
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Cette force étant responsable de la déviation HN de l’atome, HN est
alors proportionnelle à Mz ou Sz . Mesurer HN revient donc à mesurer Mz ou
Sz .
A l’entrée de l’entrefer, les moments des atomes sont répartis de façon
Page de titre
isotrope : toutes les valeurs de Mz comprise entre +M et −M sont réalisées
dans le jet et on s’attend à ce que le jet vienne former sur P une seule
tache, large, symétrique autour de H . Les limites N1 et N2 de cette tache
Sommaire −
→
correspondent aux atomes pour lesquels M est parallèle ou antiparallèle à
−→
Oz (fig. 9.3).
Plein écran
Fermer
Quitter
Expérience de Stern et Gerlach 638
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Page de titre
Sommaire
Plein écran
Fermer
Quitter
1
2. ESPACE DES ÉTATS DE SPIN 2 640
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1
2. Espace des états de spin 2
1
La propriété fondamentale d’une particule de spin est que lors de
2
la mesure de la projection de son moment cinétique intrinsèque (ou spin)
Page de titre
suivant un axe quelconque, les seuls résultats que l’on puisse obtenir sont
Sommaire
les deux valeurs + et − . Il en résulte que tout état de spin est une
2 2
superposition linéaire de deux états de base dont le choix est arbitraire et
que par conséquent le degré de liberté de spin se décrit dans un espace de
Hilbert à deux dimensions qu’on notera ξS .
→
−
A la grandeur classique S de composantes Sx , Sy , Sz est associé donc
→
−
l’opérateur de spin S de composantes Sx , Sy , Sz ou plus généralement Su où
−
→u est un vecteur unitaire quelconque.
Page 640 de 978
Quitter
1
Espace des états de spin 2 641
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|↑↓ ou plus simplement |± de sorte qu’on a :
⎧
⎨ Sz |+ = + |+
⎪
2 (9.10)
⎪
⎩ Sz |− = − |−
Page de titre 2
L’observable Sz forme donc à celle seule un E.C.O.C. et les deux vecteurs
Sommaire propres |± constituent une base unique de l’espace des états de spin ξS
associé à Sz . Cette base est orthonormée complète et discrète c’est à dire
qu’on a :
⎧
⎪
⎪ +|+=−|−=1
⎪
⎪
⎨
+|−=−|+=0 (9.11)
⎪
⎪
Page 641 de 978
⎪
⎪
⎩
|++|+|−−|=1
Retour
Le vecteur normé le plus général de ξS est une superposition linéaire de |+
et |− et s’écrit :
Plein écran
| Ψ = α+ | + +α− | − (9.12)
Fermer
où α+ et α− sont deux nombres complexes tels que :
Quitter |α+ |2 + |α− |2 = 1 (9.13)
1
Espace des états de spin 2 642
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Dans la base {|±}, la matrice représentant Sz est diagonale et s’écrit :
1 0
Sz = (9.14)
2 0 −1
Page de titre
2.2. Autres observables de spin :
Sommaire 2.2.1. Observables Sx et Sy
→
−
Aux composantes Sx et Sy de S sont associées les observables Sx et Sy .
L’action de ces observables sur les vecteurs de base |± s’obtient en utilisant
les relations :
1
Sx = (S+ + S− ) (9.15)
Page 642 de 978 2
1
Sy = (S+ − S− ) (9.16)
2i
Retour
Sx |+ = |−
2 (9.19)
Sx |− = |+
2
et
Page 643 de 978
i
Sy |+ = |−
Retour 2 (9.20)
i
Sy |− = − |+
2
Plein écran
de sorte que la représentation matricielle des observables Sx et Sy dans la
base {|±} diagonalisant S 2 et Sz est décrite par :
Fermer
0 1
Sx = (9.21)
Quitter
2 1 0
1
Espace des états de spin 2 644
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et
0 −i
Sy = (9.22)
2 i 0
Page de titre
2.2.2. Observable Su
→
−
Sommaire La composante Su de S suivant un vecteur unitaire −
→
u caractérisé par les
angles polaires θ et ϕ (fig. 9.4) s’écrit :
→→
−
Su = S .−
u = Sx sin θ cos ϕ + Sy sin θ sin ϕ + Sz cos θ
L’observable Su qui lui est associée est :
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Espace des états de spin 2 645
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2.3.2. Propriétés
A partir de leur définition, on remarque que les matrices de Pauli σi ( avec
i = x, y, z ) vérifient les quatre propriétés suivantes :
Page 647 de 978
det(σi ) = −1 (9.31)
T r(σi ) = 0 (9.32)
Retour
σx2 = σy2 = σz2 = I (9.33)
Plein écran et
⎧
Fermer
⎨ σx σy = −σy σx = iσz
σy σz = −σz σy = iσx (9.34)
⎩
Quitter σz σx = −σx σz = iσy
1
Espace des états de spin 2 648
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I étant la matrice unité 2 × 2
(i) Les relations (9.34) montrent qu’on a :
[σx , σy ] = 2iσz
[σy , σz ] = 2iσx (9.35)
Page de titre [σz , σx ] = 2iσy
Ce qui est conforme aux relations caractéristiques du moment cinétique de
Sommaire
spin :
[Sx , Sy ] = iSz
[Sy , Sz ] = iSx (9.36)
[Sz , Sx ] = iSy
(ii)- Les relations (9.34) montrent qu’on a également :
Page 648 de 978 σx σy + σy σx = {σx , σy } = 0
σy σz + σz σy = {σy , σz } = 0 (9.37)
Retour σz σx + σx σz = {σz , σx } = 0
On dit que les matrices σi anticommutent entre elles, c’est à dire que leur
Plein écran anticommutateur {σi , σj } est nul. Compte tenu de (9.33) on a également :
σx σy σz = iI
Fermer (iii)- Les relations (9.33) et (9.34) peuvent être condensés sous la forme :
σj σk = i εjk σ + δjk I (9.38)
Quitter
e
1
Espace des états de spin 2 649
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où δjk est le symbole de Kronecker et εjk est tel que :
⎧
⎨ 0 si j, k, ne sont pas tous différents
εjk = 1 si j, k, est une permutation paire de x, y, z
⎩
−1 si j, k, est une permutation impaire de x, y, z
Page de titre
Retour La relation 12 indique que l’état le plus général de l’espace des états de
spin est de la forme :
2 2
Plein écran
|Ψ = α+ |+ + α− |− avec |α+ | + |α− | = 1
On va montrer que cet état est proportionnel à l’état |+u décrit précédemment,où
−
→
u est un vecteur unitaire repéré par les angles polaires θ et ϕ :
Fermer
compte tenu de la condition de normalisation de |Ψ, il existe forcément un
Quitter
1
Espace des états de spin 2 650
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angle θ tel que :
⎧
⎪
⎨ |α+ | = cos θ
2 (9.39)
⎪
⎩ |α− | = sin
θ
Page de titre 2
θ α−
Si l’on impose en plus la condition : 0 θ π, l’équation : tg = ,
Sommaire 2 α+
détermine θ de façon unique.
Comme les phases de α+ et α− n’interviennent que par leur différence on
peut poser alors :
ϕ = Argα− − Argα+ (9.40)
χ = Argα− + Argα+ (9.41)
Page 650 de 978
on aura alors :
1
(χ − ϕ)
Retour
Argα+ = (9.42)
2
1
Plein écran Argα− = (χ + ϕ) (9.43)
2
Fermer Il s’en suit alors que l’état le plus général |Ψ s’écrit :
χ θ −iϕ θ iϕ
Quitter
|Ψ = exp(i ) cos exp( ) |+ + sin exp( ) |− (9.44)
2 2 2 2 2
1
Espace des états de spin 2 651
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Si l’on compare cette expression à la relation (9.26), on remarque que
χ
|Ψ ne diffère du ket |+u que par le facteur de phase exp(i ) qui est
2
sans signification physique. On en conclut alors que l’état le plus général de
l’espace des états de spin est un état proportionnel au ket |+u :
Page de titre
|Ψ ∝ |+u (9.45)
Sommaire
2.4.2. Valeurs moyennes
1
Sommaire 2.5. Evolution d’un spin 2 dans un champ magnétique
uniforme :
2.5.1. Hamiltonien d’interaction
En électromagnétisme classique on montre qu’on associe à une particule
→
−
de charge q de masse m et de moment angulaire £ .
−
→
Page 652 de 978
Un moment magnétique M valant :
−
→ q −
→
Retour M= £ (9.50)
2m
Plein écran On démontre également que l’énergie potentielle associée à ce moment
−
→
lorsque la charge est placée dans un champ magnétique uniforme B0 est :
Fermer
−
→−→
W = −M.B0 (9.51)
Quitter
1
Espace des états de spin 2 653
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−
→
Si le champ est orienté suivant Oz on aura :
Sommaire
H = −γB0 Sz = ω0 Sz (9.53)
on voit que les vecteurs propres de H sont ceux de Sz , c’est à dire |+ et |−
et que ses valeurs propres sont telles que :
ω0
H |+ = + |+ = E+ |+ (9.54)
2
ω0
Page 653 de 978
H |− = − |− = E− |− (9.55)
2
Le spectre de H comporte donc deux niveaux d’énergie E+ et E− séparés
de ω0 .
Retour
Nous avons représenté sur la figure 9.5 la disposition de ces niveaux dans
Plein écran
le cas de l’atome d’argent où γ est négatif et donc ω0 positif.
L’existence de deux niveaux définit alors une “fréquence de Bohr” unique
Fermer pour l’atome qui est :
1 ω0
ν= (E+ − E− ) = (9.56)
Quitter
2π
1
Espace des états de spin 2 654
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Page de titre
Supposons qu’a l’instant initial t = 0 le spin est dans l’état |Ψ(0) décrit
Page 654 de 978
par :
θ −iϕ θ iϕ
Retour
|Ψ(0) = cos exp( ) |+ + sin exp( ) |− (9.57)
2 2 2 2
Plein écran
Comme le système est conservatif et que |Ψ(0) est développé sur les états
propres de H , l’évolution dans le temps de |ψ(0) est donnée par :
Fermer
θ −iϕ −iE+ θ iϕ −iE−
|Ψ(t) = cos e 2 e t |+ + sin e 2 e t |− (9.58)
Quitter
2 2
1
Espace des états de spin 2 655
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soit en remplaçant E+ et E− par leurs valeurs :
θ θ
|Ψ(t) = cos e−i(ϕ+ω0 t)/2 |+ + sin ei(ϕ+ω0 t)/2 |− (9.59)
2 2
−
→
Page de titre
la présence du champ B0 induit donc un déphasage proportionnel au temps
entre les coefficients affectés à |+ et |−. Comme l’état |Ψ est proportionnel
Sommaire à l’état |+u de l’observable Su , on voit que la direction −
→
u (t) suivant la quelle
la composante du spin vaut + est définie par :
2
θ(t) = θ
(9.60)
ϕ(t) = ϕ + ω0 t
−
→ −
→
Page 655 de 978
L’angle entre −
→
u (t) et Oz reste constant mais −
→
u (t) tourne autour de Oz à
la vitesse angulaire ω0 proportionnelle à B0 .
Retour Nous retrouvons donc le phénomène décrit au paragraphe1.2 pour un
moment magnétique classique et qui s’appelle . ω0 est alors appelée pulsation
Plein écran de Larmor.
D’ailleurs un calcul des valeurs moyennes des observables Sx , Sy et Sz
Fermer
Quitter
1
Espace des états de spin 2 656
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donne :
Sx = sin θ cos(ϕ + ω0 t) (9.61)
2
Page de titre
Sy = sin θ sin(ϕ + ω0 t) (9.62)
2
Sz = cos θ (9.63)
Sommaire 2
Ce qui montre que l’évolution de ces valeurs moyennes est identique à celles
des composantes d’un moment cinétique classique de module et tournant
−
→ 2
autour de B0 à la vitesse angulaire ω0 .
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1
3. SYSTÈME DE DEUX SPINS 2 657
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1
3. Système de deux spins 2
1 1
Page 657 de 978
|ϕ (1) = α+ |1, + + α− |1, − (9.64)
• Dans ξS (2), la base est formée par les états propres de S2z qu’on note :
Retour 2, ± 1 ou |2, ↑↓ ou encore |2, ± et le ket le plus général s’écrit :
2
2 2
Plein écran |χ (2) = α+ |2, + + α− |2, − (9.65)
1,2
Fermer
où α± sont des nombres complexes quelconques.
Lorsqu’on réunit les deux particules en un seul système, l’espace des états
Quitter
ξS de ce système n’est autre que le produit tensoriel des deux espaces ξS (1)
1
Système de deux spins 2 658
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et ξS (2), soit :
ξS = ξS (1) ⊗ ξS (2) (9.66)
On obtient une base de ξS en multipliant tensoriellement les deux bases
Page de titre
relatives à ξS (1) et ξS (2), on obtient ainsi la base suivante associée à
l’espace à quatre dimensions ξS :
Sommaire |1, + ⊗ |2, + = |++ (9.67)
|1, + ⊗ |2, − = |+− (9.68)
|1, − ⊗ |2, + = |−+ (9.69)
|1, − ⊗ |2, − = |−− (9.70)
Cette base est comme les précédentes, une base orthonormée complète.
−
→
Page 658 de 978
Par exemple pour l’état de base |−+, la composante suivant Oz du spin de
la particule (1) est − et celle du spin de la particule (2) est + .
2 2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Système de deux spins 2 660
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www.goodprepa.tech - .
Par exemple, pour l’ensembles S51z , S52x ces vecteurs sont :
1
|1, + ⊗ |2, +x = √ [|++ + |−−] (9.71)
2
1
Page de titre |1, + ⊗ |2, −x = √ [|++ − |+−] (9.72)
2
1
Sommaire |1, − ⊗ |2, +x = √ [|−+ + |−−] (9.73)
2
1
|1, − ⊗ |2, −x = √ [|−+ − |−−] (9.74)
2
3.3. Etat le plus général d’un système de deux spins
Page 660 de 978 Nous avons vu dans le paragraphe 3.1 que les vecteurs les plus généraux
de ξS (1) et ξS (2) sont :
1 1
Retour
|ϕ (1) = α+ |+ + α− |− (9.75)
2 2
|χ (2) = α+ |+ + α− |− (9.76)
Plein écran
Ce ket est donc une combinaison linéaire des vecteurs de base. Pour le
Page de titre
normer il faut satisfaire à la condition :
Retour Comme α, β, γ et δ sont quelconques, il n’y a aucune raison pour que cette
condition soit toujours remplie.
Plein écran
Fermer
Quitter
4. LES SPINEURS 662
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4. Les spineurs
1
Une particule de spin a des degrés de liberté externes qui caractérisent
2
son mouvement orbital et des degrés de liberté internes qui caractérisent son
Page de titre état de spin. En tenant compte de l’ensemble de ces degrés de liberté, l’état
quantique de la particule est caractérisé par un ket appartenant à l’espace ξ ,
Sommaire produit tensoriel de l’espace orbital ξr et de l’espace des états de spin ξS :
ξ = ξr ⊗ ξS
4.1. Base de ξ
Pour déterminer une base de ξ , il faut trouver un ensemble complet d’ob-
Page 662 de 978
servables qui commutent dans ξ et qui sont des prolongements d’observables
agissant dans ξr et dans ξS .
Dans ξr on peut choisir pour E.C.O.C. l’un des ensembles
- {X,.Y, Z} ou
Retour
{Px , Py , Pz } , ou bien dans le cas d’un potentiel central H, L 2 , Lz .
- .
Plein écran Dans ξS on prend l’ensemble S 2 , Sz ou l’ensemble formé de S 2 et de
→
−
toute autre composante de S
Fermer
Quitter
Les spineurs 663
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Dans ξ les divers E.C.O.C. peuvent être alors :
- .
2 , Sz
X, Y, Z, S (9.80)
- .
2 , Sz
Px , Py , Pz , S (9.81)
Page de titre
- .
H, L 2 , Lz , S
2 , Sz (9.82)
Sommaire
|−
→
r , ε = |−
→
r ⊗ |ε = |x, y, z, ε (9.83)
Plein écran
Quitter
Les spineurs 664
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2 et Sz :
commun à X, Y, Z, S
X |−→r , ε = x |−
→r , ε (9.84)
Y |−→r , ε = y |−
→
r , ε (9.85)
→
− →
−
Z | r , ε = z | r , ε (9.86)
Page de titre
2 |−
S →r , ε = 2 |−
3 →
r , ε (9.87)
Sommaire 4
→
Sz |−r , ε = ε |−
→ r , ε (9.88)
2
Comme les bases |− →r et |ε sont orthonormées complètes, respectivement,
dans ξ et ξ , La base {|−
r S
→
r , ε} l’est aussi dans ξ et on a les relations
d’orthonormalisation et de fermeture suivantes :
Page 664 de 978
⎧ '→
− ( → →
−
⎪ | →
− = δε ε δ( r − −
r)
⎪
⎨ r , ε r , ε
Retour
(9.89)
⎪ 3 −
⎪
⎩ d r |→
r , ε r, ε| = 1
Plein écran ε
Fermer
Quitter
Les spineurs 665
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4.2. Représentation spineur
En utilisant la relation de fermeture, on peut développer un état |Ψ
quelconque de ξ sur la base {|−
→r , ε}. on aura :
Page de titre |Ψ = d3 r |−
→
r , ε −
→
r , ε | Ψ (9.90)
ε
Sommaire
Les nombres complexes − →
r , ε | Ψ représentent donc l’ensemble des
coordonnées du vecteur |Ψ dans la base {|−
→r , ε}on les note :
−
→
r , ε | Ψ = Ψε (−
→
r) (9.91)
Plein écran
Ψ (x, y, z) = Ψ (−
−
→r ) = −
−
→r , − | Ψ (9.93)
On écrit souvent ces fonctions sous la forme d’une matrice colonne à deux
Fermer composantes qu’on appelle spineur et qu’on note [Ψ] (− →
r):
Ψ+ (−
→
[Ψ] (→
− r)
Ψ− (−
→
r)= (9.94)
Quitter r)
Les spineurs 666
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Le spineur possède un adjoint qui est associé au bra Ψ| de l’état |Ψ.
On a en effet d’après (9.89) :
Ψ| = d3 r Ψ | →
−
r , ε −
→
r , ε|
ε
Page de titre
= d3 rΨ∗ε (−
→
r ) −
→
r , ε|
Sommaire ε
Retour
4.3. Produit scalaire et norme
Considérons deux vecteurs d’état |Ψ et |ϕ, leur produit scalaire s’écrit :
Plein écran
Ψ | ϕ = d3 r Ψ | −
→
r , ε −
→
r , ε | ϕ
Fermer ε
Quitter = d3 r Ψ∗+ (−
→
r ) ϕ+ (−
→
r ) + Ψ∗− (−
→
r ) ϕ− (−
→
r)
Les spineurs 667
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Cette expression peut se mettre sous la forme :
Ψ | ϕ = d3 r [Ψ]+ (−
→
r ) [ϕ] (−
→
r) (9.96)
qui est similaire à celle donnant le produit scalaire de deux kets de ξr à partir
Page de titre des fonctions d’onde correspondantes.
La normalisation du vecteur |Ψ se traduit dans cette représentation par :
d3 r [Ψ]+ (−
→
r ) [Ψ] (−
→
Sommaire
Ψ | Ψ = r)
! " (9.97)
= 3 →
− 2 →
− 2
d r |Ψ+ ( r )| + |Ψ− ( r )| = 1
Ψ+ (−
→
r ) = −
→
r , + | Ψ = −
→
r , + | ϕ, χ
Page de titre = −
→
r | ϕ + | χ = ϕ(−
→
r )c+
Sommaire
Ψ− (−
→
r ) = −
→
r , − | Ψ = −
→
r , − | ϕ, χ
= −
→
r | ϕ − | χ = ϕ(−
→
r )c−
et prend la forme :
ϕ (−
→
[Ψ] (→
− →
−
r ) c+ c+
ϕ (−
→
r)= = ϕ( r ) (9.101)
Page 668 de 978 r ) c− c−
Sommaire
|Ψ = Px |Ψ
= Px 3 →
− 3 →
−
d r |r, + Ψ+ ( r ) + d r |r, − Ψ− ( r )
5.1. Hamiltonien
→
−
Page 671 de 978 Considérons une particule de moment cinétique de spin S , possédant un
−
→ →
−
moment magnétique M colinéaire à S :
Retour −
→ →
−
M=γS
Plein écran
où γ est le rapport gyromagnétique de la particule.
−→
On place la particule dans un champ magnétique constant B0 dirigé selon
Fermer −→
le sens positif de l’axe Oz d’un référentiel galiléen R(O, x, y, z) et on lui
−
→ −
→
applique un champ B1 (t) perpendiculaire à B0 , de module constant B1 tel
Quitter −
→
que B1 B0 et tournant autour de B0 à la vitesse angulaire ω (fig. 9.6).
Résonance magnétique 672
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On pose : ω0 = −γB0 et ω1 = −γB1
Page de titre
Sommaire
Plein écran
Dans le référentiel fixe R(oxyz) on a :
−
→ →
−
B0 = B0 k
→ →
Fermer
−
→ − →
− −
B1 = B1 cos ωt i + sin ωt j
Quitter
Résonance magnétique 673
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L’énergie potentielle magnétique de la particule s’écrit alors :
−
→−→ →−
− →
W = −M. B = −γ S . B = −γ (Sz B0 + Sx B0 cos ωt + Sy B0 sin ωt)
(9.108)
Page de titre
L’hamiltonien de la particule s’en déduit en associant au moment cinétique
→
− →
−
classique S l’observable de spin S soit :
Sommaire
Retour 1
5.2. Cas d’une particule de spin 2
Plein écran C’est le cas des électrons et des protons et il est à la base de la résonance
magnétique électronique nucléaire (RMN) et de la résonance paramagnétique
Fermer
électronique (RPE).
Dans ce cas le vecteur d’état du système peut s’écrire :
Quitter |Ψ (t) = c+ (t) |+ + c− (t) |− (9.111)
Résonance magnétique 674
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et la matrice représentant H dans la base {|±} formée par les vecteurs
propres de l’observable Sz s’obtient à partir de (9.112) :
ω0 1 0 ω1 0 1 ω1 0 −i
H= + cos ωt + sin ωt
2 0 −1 2 1 0 2 i 0
Page de titre
(9.112)
soit :
Sommaire
ω0 ω1 e−iωt
H= +iωt (9.113)
2 ω1 e −ω0
A partir de cette expression et de (9.113), on peut écrire l’équation de
Schrödinger sous la forme du système suivant :
⎧
⎪ d ω0 ω1
Page 674 de 978 ⎪
⎨ i dt c+ (t) = c+ (t) + e−iωt c− (t)
2 2
(9.114)
⎪
⎪
Retour ⎩ i d c (t) = ω1 iωt ω0
e c+ (t) − c− (t)
−
dt 2 2
Plein écran Les équations (9.115) forment un système linéaire et homogène à coeffi-
cients dépendants du temps. Il est commode pour sa résolution de poser :
⎧
Fermer
⎨ b+ (t) = eiωt/2 c+ (t)
(9.115)
Quitter
⎩ b (t) = e−iωt/2 c (t)
− −
Résonance magnétique 675
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En reportant (9.116) dans (9.115) on obtient :
⎧
⎪ d Δω ω1
⎪
⎨ i dt b+ (t) = − 2 b+ (t) + 2 b− (t)
(9.116)
⎪
⎪
Page de titre ⎩ i d b (t) = ω1 b (t) + Δω b (t)
− + −
dt 2 2
Sommaire C’est un système linéaire et homogène à coefficients constants où Δω =
ω − ω0 . En dérivant ces équations par rapport au temps, on vérifie aisément
qu’on aboutit au système d’équations suivantes :
b̈± + Ω2 b± = 0 (9.117)
2
avec Ω2 = 12 (Δω) + ω12
Page 675 de 978
Les solutions de ce système sont de la forme :
et on aboutit à :
Page de titre
2
2 2ω1
|A| = (9.122)
Ω
Sommaire
c+ (t) et c− (t) s’obtiennent à partir de la transformation (9.116) et on atteint
en définitive :
|Ψ (t) = c+ (t) |+ + c− (t) |−
5.3. Remarques
Page 676 de 978
a) On remarque que ces calculs sont semblables à ceux effectués dans le
Retour
chapitre 5 sur les systèmes à deux niveaux. Cela est tout à fait normal puisque
1
le spin est un système à deux états quantiques.
2
Plein écran b) La transformation (9.116) est l’analogue quantique
( d’un changement
de référentiel. En effet si on introduit le ket Ψ̃ (t) et l’opérateur H̃ définies
Fermer
respectivement par :
(
Quitter Ψ̃ (t) = b+ (t) |+ + b− (t) |− (9.123)
Résonance magnétique 677
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−Δω ω1
H̃ = (9.124)
2 ω1 Δω
−
→ 1 →
− →
−
Retour B ef f = −ω1 i + Δω k (9.127)
γ
→
−
Plein écran
L’hamiltonien H̃ décrit alors l’interaction du spin avec un champ fixe B ef f dans
le référentiel tournant R(ox y z ) (fig. 9.7).
Fermer
Quitter
Résonance magnétique 678
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Page de titre
Sommaire
−
→
Figure 9.7 : Précession du moment magnétique M autour
→
−
Page 678 de 978 du champ efficace B ef f
Retour
5.4. Résonance
−
→
Plein écran B0 , la particule
Dans le champ magnétique peut être dans l’état |+
ω0 1
correspondant à l’énergie m=+ ou dans l’état |− correspondant
2 2
Fermer
ω0 1
à l’énergie − m=− .
2 2
Quitter
Supposons qu’à l’instant initial t = 0 la particule est dans l’état |+ c’est à
Résonance magnétique 679
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dire qu’on a :
ou encore :
Page de titre (
Ψ̃ (0) = |+ (9.129)
Sommaire
Plein écran Cette probabilité qu’on appelle formule de Rabi est le produit d’une lorent-
zienne ( fig. 9.8) “piquée” en ω = ω0 par un second terme toujours positif qui
Fermer oscille entre 0 et 1.
Quitter
Résonance magnétique 680
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Page de titre
Sommaire
Page de titre
Sommaire
Fermer
Quitter
Résonance magnétique 684
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Page de titre
Sommaire
−
→
On fixe la fréquence de la bobine créant B1 et on balaye le champ
Retour
−
→
électromagnétique selon Oz autour de la valeur B0 pour trouver la résonance.
Plein écran
Celle-ci se traduit par une absorption d’énergie dans la bobine radiofréquence
et par l’apparition d’une force e.m induite dans une bobine de détection placée
−→ − →
perpendiculairement à B0 et B1 . Ce signal est amplifié et analysé (fig. 9.11).
Fermer
On utilise aussi pour obtenir le signal une autre méthode qui consiste à faire un
−→ −
→
balayage de la fréquence associée à B1 pour un champ statique B0 constant.
Quitter
Résonance magnétique 685
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Page de titre
Sommaire
dMz Mz − M 0
=− (9.135)
dt T1
dMx Mx
Page de titre =− (9.136)
dt T2
dMy My
Sommaire =− (9.137)
dt T2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
6. FERMIONS ET BOSONS 689
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6. Fermions et bosons
En physique quantique une particule est un état bien défini, localisé dans
l’espace et dans le temps et qui est caractérisé par des éléments invariants
tels que la masse au repos, la charge, le spin, ...
Page de titre
Chaque espèce de particule est définie par une fonction de distribution
statistique f (T ) dans un gaz en équilibre à la température T :
Sommaire
gi
f (T ) = (9.138)
B exp (Wi /kT ) − q
gi est le poids statistique du niveau d’énergie Wi , K est la constante de
Boltzmann et B une constante caractéristique de la particule.
On classe les particules en deux familles distinctes selon que leur spin est
Page 689 de 978 entier ou demi-entier : les fermions et les bosons.
Retour
6.1. Les fermions
Plein écran Ils ont un spin demi-entier. la fonction d’onde totale d’un système de
fermions est antisymétrique, ce qui signifie que deux fermions ne peuvent
Fermer
pas occuper le même état quantique. Cette propriété est connue sous le nom
de Principe d’exclusion de Pauli. Ces particules obéissent à la statistique
de Fermi-Dirac pour laquelle q = −1. Les fermions les plus connus sont :
Quitter
l’électron, le proton, le neutron et le neutrino.
Fermions et bosons 690
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6.2. Les bosons
Ils ont un spin entier. La fonction d’onde totale d’un système de bosons
est symétrique, ce qui signifie que plusieurs bosons peuvent occuper le même
état quantique. Ces particules obéissent à la statistique de Bose-Einstein pour
Page de titre
laquelle q = 1. Comme bosons, on peut citer le photon, La particule α, le
méson π , ...
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 691
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Exercices et Problèmes
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 693
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1
EP 9.2 : Opérateur d’évolution d’un spin 2
1 −
→ −
→
On considère une particule de spin de moment cinétique M = γ S plongée
→
− 2
Page de titre dans un champ magnétique B 0 de composantes :
⎧ ωx
⎪
⎪ Bx = −
Sommaire ⎪
⎪ γ
⎨ ωy
By = −
⎪
⎪ γ
⎪
⎪ ωz
⎩ Bz = −
γ
où ωx , ωy et ωz sont des constantes positives.
−
→
On pose : ω0 = −γ B 0
Page 693 de 978
1- Ecrire l’hamiltonien de la particule et donner la matrice qui le représente dans
la base {|±} formée des kets propres de Sz .
Retour 2- Montrer que l’opérateur d’évolution de ce spin s’écrit :
U (t, 0) = exp(−iM t)
Plein écran
1 ω0
M 2 = (ωx2 + ωy2 + ωz2 ) = ( )2
4 2
Page de titre
Retour
Etablir alors la relation :
Quitter 1
1- On considère une particule de spin , de moment magnétique :
2
Exercices et Problèmes 695
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−
→ →
−
M =γ S
L’espace des états de spin est rapporté à la base des vecteurs |+ et |− ,
vecteurs propres de Sz de valeurs propres ± . A l’instant t = 0, l’état du système
2
est : |ψ(0) = |+.
Page de titre a- On mesure à l’instant t = 0 l’observable Sy . Quels résultats peut-on trouver et
avec quelles probabilités ?
Sommaire b- Au lieu d’effectuer la mesure précédente, on laisse évoluer le système librement
−→
sous l’influence d’un champ magnétique parallèle à Ox, de module B0 . Calculer l’état
du système à l’instant t (on posera ω0 = −γB0 ).
c- Calculer, à l’instant t,les valeurs moyennes des observables Sx , Sy ' et S( z.
−
→
d- Etudier et représenter dans R3 le mouvement du vecteur moyen S ( les
'−→(
composantes de S sont : Sx , Sy , Sz ).
Page 695 de 978 1
2- La particule de spin est maintenant soumise à la fois à un champ magnétique
→
− 2−→ →
−
Retour statique B 0 orienté suivant Oz et à un champ magnétique B 1 tournant à la fréquence
ω dans le plan xoy . Les composantes de ce champ sont :
Plein écran B1x = B1 cos ωt
B1y = B1 sin ωt
Fermer
i
Iz |+ = |+ Ix |+ = |− Iy |+ = |−
2 2 2
i
Iz |− = − |− Ix |− = |+ Iy |− = |+
2 2 2
gβN
Retour
H=− Iz B
Plein écran
Vérifier que les kets |+ et |− sont kets propres de H . Calculer l’écart entre les
deux énergies correspondantes. Si l’on veut que la fréquence ν0 de la résonance soit
Fermer →
−
égale à 60106 Hz , quelle valeur de champ B faut-il choisir ?.
b) Le noyau d’hydrogène est entouré d’un nuage électronique, le champ
Quitter →
−
magnétique au niveau du noyau n’est plus égal au champ extérieur B mais à
Exercices et Problèmes 699
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−
→
B (1 − σ), σ étant la constante d’écran (effet de blindage magnétique du au nuage
électronique).
→
−
Le champ magnétique B , à appliquer pour observer la résonance ν0 = 60106 Hz
pour un proton tel que σ = 17, 7810−6 , n’a plus la valeur trouvée en a).
Page de titre
De combien diffère-t-il de cette valeur ?
c) Pour observer la résonance, on doit appliquer, en plus du champ magnétique
→
− −→
permanent B , un faible champ oscillant B1 dont la fréquence est égale à la fréquence
Sommaire
de la résonance cherchée. Si cette condition est satisfaite, l’intensité de la raie de
résonance observée sera proportionnelle au carré du module de :
+| Ix B1x + Iy B1y + Iz B1z |−
−→
Montrer que l’intensité de la résonance est maximale si B1 est perpendiculaire à
−
→ −
→ →
−
B , et que l’on n’observera pas la résonance si B1 est parallèle à B .
Page 699 de 978
−→
Dans la suite, le champ oscillant sera toujours supposé parallèle à Ox.
Retour
2◦ ) On considère maintenant un système formé de deux protons notés A et
B , dans des sites chimiques différents définis par les constantes d’écran σA et
σB (σA > σB ).
Plein écran
Les spins sont supposés non couplés, ou tout au moins liés par une énergie de
couplage négligeable. L’hamiltonien du système est :
Fermer
gβN
H1 = − {(1 − σA )IzA + (1 − σB )Izb } B
Quitter
Exercices et Problèmes 700
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a) On considère que l’espace des états de spin des deux protons ξ est le produit
tensoriel de l’espace des états de spin de A et de B .
On obtient donc une base de ξ {|Ψ1 , |Ψ2 , |Ψ3 , |Ψ4 } telle que :
|Ψ1 = |+A ⊗ |+B ou plus brièvement |+, +
Page de titre
|Ψ2 = |+A ⊗ |−B ou plus brièvement |+, −
|Ψ3 = |−A ⊗ |+B ou plus brièvement |−, +
|Ψ4 = |−A ⊗ |−B ou plus brièvement |−, −
Sommaire
Vérifier que ces quatre kets sont des kets propres de H . Calculer les énergies
correspondantes E1 , E2 , E3 , E4 . Faire un schéma des niveaux d’énergie.
On posera :
gβN B gβN B
α= (1 − σA ) β= (1 − σB )
gβN h − →− →
H2 = − ((1 − σA )IzA + (1 − σB )IzB )B + 2 J IA .IB
avec :
Page de titre
−
→− →
IA .IB = IxA IxB + IyA IyB + IzA IzB
Sommaire
En reprenant les notations de la question 2◦ ), vérifier que les kets |Ψ1 et |Ψ4 sont
kets propres de cet hamiltonien.
Calculer H |Ψ2 et H |Ψ3 . En déduire que l’on peut trouver deux autres kets de
l’hamiltonien sous la forme :
|Φ2 = |Ψ2 cos θ + |Ψ3 sin θ
|Φ3 = |Ψ2 sin θ − |Ψ3 cos θ
Page 701 de 978
Sommaire
Calculer l’opérateur A = S1x S2x + S1y S2y en fonction de ces opérateurs, en
déduire la matrice représentant A dans la base définie plus haut.
Page 703 de 978
3- On suppose maintenant que les deux particules interagissent entre elles.
→ −
− → −
→ −
→
L’énergie d’interaction étant W =μM1 .M2 où μ est une constante et M1 et M2
Retour
les moments magnétiques des deux particules.
Ecrire l’hamiltonien H du système et la matrice qui le représente.
Plein écran
Calculer les énergies propres de H .
μγ1 γ2 2
On posera : K = et E2 = −(γ1− γ2 )α.
Fermer 4
4- Déterminer les états propres de H .
On posera ρ2 = 4K 2 + E22 et on donnera les vecteurs d’états en fonction
Quitter
seulement de ρ et de E2 .
Exercices et Problèmes 704
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5- Le passage d’un état |a d’énergie Ea à un état |b d’énergie Eb est
accompagné d’une émission de lumière de fréquence.
E a − Eb
νab =
h
Page de titre
2
Sachant que l’intensité de la lumière émise est égale à Iab = β |a| S+ |b| (
Sommaire
avec S+ = S1+ + S2+ et β une constante) calculer les fréquences et les intensités
relatives des raies émises ou absorbées par ce système.Faire un dessin.
Examiner le cas particulier où γ1 = γ2 ( particules identiques).
Les composantes de −
→
Fermer
σ étant les matrices de Pauli définies par :
0 1 0 −i 1 0
Quitter σx = σy = σz =
1 0 i 0 0 −1
Exercices et Problèmes 705
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2- σu étant la composante de →
−
σ dans la direction de vecteur unitaire u,
2
déterminer l’expression de σu .
Sommaire − −
→ → 1
S . I = Sz Iz + (S+ I− + S− I+ )
2
où S+ , S− , I+ , I− ont leur signification habituelle.
b- Ecrire la matrice représentant l’hamiltonien total H = Hz + H1 dans la base
{|±, ∓}.
c- Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de H .
Page 706 de 978
EP 9.8 Résonance magnétique d’un couple de protons
Retour
Une molécule possède deux protons dont les spins sont notés s1 et s2 et tels que
1 →
− −→
s1 =s2 = . On applique un champ magnétique B 0 dirigé parallèlement à l’axe Oz
Plein écran 2
(B0 = 104 Gauss). Si l’on néglige l’interaction entre les deux spins, l’hamiltonien du
système s’écrit :
Fermer
→
− −→
Montrer que si B 1 est parallèle à Ox, il n’y a qu’une fréquence de transition
permise. Donner sa valeur en sec−1 .
Page 707 de 978 3- On suppose que les protons restent immobiles pendant le temps d’une
expérience ( cas des solides). L’interaction la plus importante entre les deux spins
Retour est l’interaction dipolaire, dont la partie essentielle s’écrit :
→ −
− →
Hd = D( S 1 . S 2 − 3S1z S2z )
Plein écran
Fermer
a- Calculer le commutateur de Hz et Hd
b- Montrer que Hd peut se mettre sous la forme :
1
Quitter
Hd = D(S1+ S2− + S1− S2+ − 4S1z S2z )
2
Exercices et Problèmes 708
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avec
3 (1 − 3 cos2 θ)
Quitter
B0 = B ∗ ± γ
4 r3
Exercices et Problèmes 709
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où B ∗ est le champ de résonance d’un proton isolé.
Calculer l’écart maximum entre les raies en Gauss, sachant que :
r = 1.6 Å et h = 6.610−27 erg s−1 ( on effectuera les calculs en unités CGS).
5- En solution, la molécule a des mouvements extrêmement rapides (temps de
Page de titre
rotation de l’ordre de 10−11 sec). Montrer que l’interaction dipolaire moyennée pour
toutes les valeurs de θ est nulle (il en résulte qu’il est possible d’observer dans
les liquides des structures de raies causées par des interactions bien inférieures à
Sommaire
l’interaction dipolaire).
EP 9.9 : Spineur de l’atome d’hydrogène dans un champ magnétique
→
−
On considère un atome d’hydrogène plongé dans un champ magnétique B défini
par :
Page 709 de 978 −
→ →
− →
− →
−
B = B1 cos ωt i + B1 sin ωt j + B0 k
→ −
→ −
− →
Retour où i , j , k sont les vecteurs de base du référentiel galiléen R(oxyz) et B1 et B0
telle que B1 <<B0 .
Plein écran 1- Montrer que l’hamiltonien de spin de l’électron est donné par :
ge
H= (σx B1 cos ωt + σy B1 sin ωt + σz B0 )
Fermer
4m
où g est le facteur de Landé de l’électron, m sa masse, e sa charge et σx , σy et σz
Quitter
les matrices de Pauli.
Exercices et Problèmes 710
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Ecrire l’hamiltonien H sous forme maticielle.
2- Ecrire et résoudre l’équation propres de H . On décrira pour cela
aux valeurs
ϕ+ (t)
l’état du système par le spineur qui représente la décomposition de la
ϕ− (t)
fonction d’onde totale sur la base {|±} formée par les vecteurs propres de Sz .
Page de titre
On posera :
geB0 geB1
ω0 = , ω1 = et ωL = 2ω0
Sommaire
4m 4m
Retour
EP 9.10 : Equation de Pauli et courant de spin
Lorsqu’on ne tient pas compte du spin, on montre que l’hamiltonien d’un électron
Plein écran
en mouvement dans un champ électromagnétique a pour expression :
1 −→ q− →
H0 = ( P − A )2 + qU
2m
Fermer
c
→
− →
−
où m, q et P sont respectivement la masse, la charge et l’impulsion de l’électron, A
Quitter
est le potentiel vecteur et U le potentiel scalaire. c est la célérité de la lumière.
Exercices et Problèmes 711
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1- Montrer qu’en tenant compte du spin, l’hamiltonien de l’électron s’écrit sous la
forme :
H = H0 + W
−
→ i ! + −
→ →
− " q −
→ +
ψ ∇ψ − ( ∇ψ + )ψ −
Plein écran
j =− Aψ ψ
2m mc
Fermer →
−
En déduire l’expression de j en fonction des composantes ψ1 et ψ2 et de leurs
complexes conjuguées.
Quitter
→
−
Déterminer alors le vecteur densité de courant électrique j e .
Exercices et Problèmes 712
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4- On remarquera que l’expression précédente ne contient pas le spin et corres-
pond plutôt à la densité de courant produite par le mouvement orbital des électrons.
Cependant le spin de l’électron produit aussi un moment magnétique qui peut être ex-
primé par un courant. On appellera le vecteur densité correspondant vecteur densité
→
−
de courant de spin j s .
Page de titre →
−
Expliquer pourquoi j s ne peut pas apparaı̂ tre dans le formalisme utilisé dans la
question 3.
Sommaire
5- Pour calculer le vecteur densité de courant de spin on utilise l’équation de
Maxwell-Amp'ère (et on remplace l’aimantation par la densité moyenne du moment
−
→
magnétique M obtenue en moyennant sur les états de spin.
'−
→(
a- Montrer que : M = −μB ψ + −
→
σψ
→
−
b- Montrer alors que le vecteur densité de courant de spin js a pour expression :
−
→ −→
j s = −μB c rot(ψ + −
→
Page 712 de 978
σ ψ)
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 10
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Addition de deux spins 2 714
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→
−
En mécanique classique le moment cinétique total J d’un système isolé
est une constante du mouvement. Lorsqu’on réunit deux tels systèmes le
→
− →
− →
−
moment cinétique total est la somme J = J 1 + J 2 de leurs moments
cinétiques individuels.
* Si les deux systèmes sont sans interaction alors les moments cinétiques
Page de titre
−
→ − →
J 1 et J 2 correspondants se conservent et il en est de même pour le moment
→
−
cinétique total J .
Sommaire
→
− →
−
* Si au contraire, les deux systèmes interagissent entre eux, J 1 et J 2
évoluent au cours du temps et seul le moment cinétique total est une constante
→
−
du mouvement. Dans ce cas J s’obtient simplement en effectuant l’addition
vectorielle représentée sur la figure 10.1 :
Retour
Plein écran
→
−
Quitter Les composantes de J dans un référentiel orthonormé R(Oxyz) sont les
1
Addition de deux spins 2 715
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→
− →
−
sommes des composantes de J 1 et J 2 :
⎧
⎨ Jx = J1x + J2x
Jy = J1y + J2y (10.1)
⎩
Jz = J1z + J2z
Page de titre
→
−
Le module au carré de J est :
→ → 2
Sommaire
− − →−
− →
J2 = J 1 + J 2 = J12 + J22 + 2 J 1 J 2 = J12 + J22 + 2J1 J2 cos θ
(10.2)
→
−
Le module de J satisfait alors à la règle dite du triangle :
H = H1 + H2 + H12 (10.6)
Retour
−
→ →
− →
−
J 1 (ou J 2 ) commute avec H1 et H2 mais non en général avec H12 . J 1
Plein écran →
−
et J 2 ne sont plus constantes du mouvement. Par contre pour le système
→ −
− → − →
global, le moment cinétique total J = J 1 + J 2 commute avec H et est donc
Fermer
constante du mouvement.
On ne peut dans ce cas faire une construction vectorielle comme en
Quitter mécanique classique et il s’agit de déterminer les valeurs propres et les
1
Addition de deux spins 2 717
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vecteurs propres de J 2 et Jz à partir des valeurs propres et des vecteurs
propres de J12 , J1z et J22 , J2z
→
− →
− →
−
Signalons enfin que la relation d’addition : J = J 1 + J 2 signifie en
réalité :
Page de titre −
→ →
− →
−
J = J 1 ⊗ I2 + I1 ⊗ J 2 (10.7)
Sommaire →
−
où I1 est l’opérateur identité dans l’espace ξ1 associé à J 1 et I2 est
→
−
l’opérateur identité dans l’espace ξ2 associé à J 2 .
Nous allons dans ce chapitre construire la base des états propres de J2
et Jz à partir de celle formée par les états propres de J12 , J1z , J22 et J2z
et présenter les règles d’addition qui permettent de déterminer les valeurs
propres de J 2 et Jz .
Page 717 de 978 Nous traiterons d’abord le cas simple où les deux moments cinétiques
1
qu’on va additionner sont des spins et nous aborderons ensuite le cas
Retour 2
général de la composition de deux moments cinétiques quelconques.
Plein écran
Fermer
Quitter
1
1. ADDITION DE DEUX SPINS 2 718
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1
1. Addition de deux spins 2
1 →
−
On considère un système de deux particules de spins et on note S 1 et
−
→ 2
Page de titre S 2 leurs opérateurs de spin respectifs.
Sommaire
1.1. Espace des états ξ
Nous avons déjà défini dans le chapitre 9 l’espace des états de ce
système. C’est un espace ξS à quatre dimensions obtenu en faisant le produit
tensoriel des espaces de spins ξS1 et ξS2 des deux particules. Une base de
cet espace est formée des états propres des prolongements dans l’espace
produit des observables S12 , S1z , S22 , S2z . Cette base notée {|s1 , s2 , m1 , m2 }
Page 718 de 978
ou plus simplement {|m1 , m2 } s’écrit explicitement sous la forme :
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Addition de deux spins 2 719
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L’action de S12 , S1z , S22 et S2z sur les vecteurs de cette base est :
3
S12 |m1 , m2 = s1 (s1 + 1) |m1 , m2 = 2 |m1 , m2
4
3
Page de titre S22 |m1 , m2 = s2 (s2 + 1) |m1 , m2 = 2 |m1 , m2
4 (10.9)
Plein écran − −
→ → − →
S = S 1+ S 2 (10.10)
Fermer
→
− →
−
Comme les spins S 1 et S 2 sont des moments cinétiques, il est facile de
→
−
montrer que S est aussi un moment cinétique en calculant les commutateurs
Quitter
1
Addition de deux spins 2 720
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de ses composantes. On a alors :
Retour −
→
S satisfait donc à la définition du moment cinétique ; comme il est la somme
de deux spins, il est alors un opérateur de spin.
Plein écran
Sommaire
S12 , S22 , S
2 , Sz est bien un E.C.O.C. ; en effet :
→
− →
−
[S12 , S22 ] = 0 : car les deux opérateurs S 1 et S 2 agissent dans des
espaces
différents.
2 ] = 0 : car S 2 commute avec −
[S12 , S
→ →
−
S 1 et S 2 et donc avec
1
→ −
− → →
− 2.
S = S 1 + S 2 et par suite avec S
Page 721 de 978
[S12 , Sz ] = 0 : S12 commute avec S1z et S2z donc avec S1z + S2z = Sz
De même :
Retour
[S22 , S
2 ] = [S 2 , Sz ] = 0
2
2 , Sz ] il faut effectuer le calcul car à priori S
Enfin pour le commutateur [S 2
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Addition de deux spins 2 722
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ne commute ni avec S1z ni avec S2z ; on a :
! " ! − −
→ → " ! −
→− → "
2 , S1z
S = S12 + S22 + 2 S 1 S 2 , S1z = 2 S 1 S 2 , S1z
= 2 [S1x S2x + S1y S2y , S1z ] = 2i (−S1y S2x + S1x S2y )
Page de titre
(10.15)
! " ! →−
− → " ! →
− − → "
Sommaire
2 , S2z
S = S12 + S22 + 2 S 1 S 2 , S2z = 2 S 1 S 2 , S2z
= 2 [S1x S2x + S1y S2y , S2z ] = 2i (S1y S2x − S1x S2y )
(10.16)
3
S12 |S, M = S22 |S, M = 2 |S, M (10.18)
4
2 2
S |S, M = S (S + 1) |S, M
(10.19)
Sz |S, M = M |S, M (10.20)
Page 723 de 978
Il s’agit de trouver les valeurs que peuvent prendre S et M et d’exprimer
→
−
les vecteurs de base |S, M adaptés au spin total S en fonction des vecteurs
Retour →
− →
−
de base |m1 , m2 adaptés aux spins individuels S 1 et S 2 . Nous allons pour
ce faire construire et diagonaliser les matrices 4 × 4 représentant Sz et S 2
Plein écran
dans la base {|m1 , m2 }.
Fermer
Quitter
1
Addition de deux spins 2 724
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1.4. Valeurs et vecteurs propres de Sz
L’équation aux valeurs propres Sz s’écrit dans la base {|m1 , m2 } :
Sz |m1 , m2 = (S1z + S2z ) |m1 , m2
Page de titre
= S1z |m1 ⊗ |m2 + |m1 ⊗ S2z |m2
= m1 |m1 , m2 + m2 |m1 , m2 (10.21)
Sommaire
= (m1 + m2 ) |m1 , m2
= M |m1 , m2
1.5. S2
Valeurs et vecteurs propres de
Fermer
Pour déterminer les valeurs propres de S 2 on va calculer et diagonaliser la
matrice représentant l’observable S 2 dans la base {|m1 , m2 }. Cette matrice
Quitter
ne sera pas diagonale car S 2 ne commute pas avec S1z et S2z .
1
Addition de deux spins 2 726
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S2
1.5.1. Matrice représentant
On a :
− → 2
2 = →
S
−
S1+ S2
Page de titre
→−
− → (10.27)
= S12 + S22 + 2 S 1 S 2
Sommaire
4S1x S2x = S1+ S2+ + S1− S2− + S1+ S2− + S1− S2+
Quitter 4S1y S2y = −S1+ S2+ − S1− S2− + S1+ S2− + S1− S2+ (10.29)
1
Addition de deux spins 2 727
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Soit :
2 (S1x S2x + S1y S2y ) = S1+ S2− + S1− S2+
d’où :
S2 = S2 +S2 +2S1z S2z +S1+ S2− +S1− S2+ (10.30)
Page de titre 1 2
et l’on a :
Sommaire
2 |m1 , m2 = S12 |m1 , m2 + S22 |m1 , m2 + 2S1z S2z |m1 , m2
S
+ (S1+ S2− + S1− S2+ ) |m1 , m2 (10.31)
soit pour chacun des termes :
3
S12 |m1 , m2 = 2 |m1 , m2
Page 727 de 978 4
3
Retour
S22 |m1 , m2 = 2 |m1 , m2
4
Plein écran
2S1z S2z |m1 , m2 = 2m1 m2 2 |m1 , m2 (10.32)
3
Fermer S1± S2∓ |m1 , m2 = 2 − m1 (m1 ± 1)×
4
3
Quitter − m2 (m2 ∓ 1) |m1 ± 1, m2 ∓ 1
4
1
Addition de deux spins 2 728
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1
Les (mi ± 1) et (mi ∓ 1), i = 1, 2, ne doivent jamais être supérieures à +
2
1
ou inférieures à − , sinon le ket serait nul (Si+ |+ = Si− |− = 0).
2
On en déduit alors que :
Page de titre
2 |m1 , m2 = ( 3 + 2m1 m2 ) |m1 , m2 +
S
2
Sommaire
3 3
− m1 (m1 + 1) − m2 (m2 − 1) |m1 + 1, m2 − 1 +
4 4
3 3
− m1 (m1 − 1) − m2 (m2 + 1) |m1 − 1, m2 + 1
4 4
Page 728 de 978 En appliquant cette équation aux différents vecteurs de la base {|m1 , m2 }
on obtient :
Retour ⎧
⎪
⎪ 2 |++ = 22 |++
S
⎪
⎨ 2
S |+− = 2 (|+− + |−+)
Plein écran (10.33)
⎪
⎪ 2 |−+ = 2 (|−+ + |+−)
S
⎪
⎩ S
2 |−− = 22 |−−
Fermer
Sommaire
1.5.2. S2
Valeurs et vecteurs propres de
1
|u3 = √ (|+− + |−+) (10.37)
2
1
Page de titre |u4 = √ (|+− − |−+) (10.38)
2
Sommaire
L’observable S 2 possède donc deux valeurs propres distinctes 0 et 22 , la
première est non dégénérée et lui correspond le vecteur |u4 , la deuxième est
trois fois dégénérée et les trois vecteurs |u1 , |u2 et |u3 qui lui correspondent
forment une base orthonormée dans le sous-espace de dégénérescence qui
lui est associé.
En résumé, les valeurs propres et vecteurs propres de S 2 sont tels que :
Page 730 de 978
|u1 = |++
Plein écran
22 |u2 = |−−
1
|u3 = √ (|+− + |−+)
Fermer 2
0 1
|u4 = √ (|+− − |−+)
Quitter 2
1
Addition de deux spins 2 731
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1.6. Base |S, M
Les valeurs propres de S 2 sont S(S + 1)2 , comme elles sont égales
respectivement à 0 et 22 , on a :
Page de titre
1
Page 731 de 978 |0, 0 = √ ( |+− − |−+ ) (10.39)
2
Retour La deuxième est associée à trois vecteurs propres |u1 , |u2 , |u3 qui sont
également vecteurs propres de Sz avec les valeurs propres M = 1, −1, 0 ; on
Plein écran
note ces vecteurs |1, 1, |1, −1 et |1, 0 :
⎧
⎪
⎪ |1, 1 = |++
Fermer ⎨ 1
|1, 0 = √ ( |+− − |−+ ) (10.40)
⎪
⎪ 2
Quitter
⎩ |1, −1 = |++
1
Addition de deux spins 2 732
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www.goodprepa.tech - .
La nouvelle base |S, M adaptée à l’E.C.O.C. S12 , S22 , S
2 , Sz est alors
{|0, 0 , |1, 1 , |1, 0 , |1, −1}. On peut vérifier aisément que cette base est
orthonormée et complète.
A partir des relations (10.39) et (10.40) on peut d’ailleurs exprimer les
Page de titre vecteurs de l’ancienne base {|m1 , m2 } en fonction des |S, M , on aura :
⎧
⎪ |++ = |1, 1
Sommaire ⎪
⎪
⎪
⎪ |−− = |1, −1
⎨
1
|+− = √ (|1, 0 + |0, 0) (10.41)
⎪
⎪ 2
⎪
⎪
⎪ 1
⎩ |−+ = √ (|1, 0 − |0, 0)
2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
2. ADDITION DE DEUX MOMENTS CINÉTIQUES
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QUELCONQUES 734
2. Addition de deux moments cinétiques
quelconques
Considérons un système physique formé par la réunion de deux systèmes
→
− →
−
Page de titre
qu’on notera (1) et (2). Soient J 1 et J 2 les observables de moments
→
− →
− →
−
cinétiques respectifs de ces deux systèmes et J = J 1 + J 2 , le moment
Sommaire cinétique total du système global.
2.1. Espace des états
L’espace des états ξ1 du système (1) est rapporté à la base {|j1, m1 }
constituée des vecteurs propres communs à J12 et J1z et on a :
Page 734 de 978
J12 |j1, m1 = j1 (j1 + 1) 2 | j1, m1
J1z |j1 , m1 = m1 |j1 , m1
Retour
J1± |j1 , m1 = 2 j1 (j1 + 1) − m1 (m1 ± 1) |j1 , m1 ± 1 (10.42)
Plein écran
De même, l’espace des états ξ2 du système (2) est rapporté à la base
Fermer
{|j2 , m2 } formée des vecteurs propres communs à J22 et J2z de sorte qu’on
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 735
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a:
Sommaire
En toute généralité on aurait dû noter ces vecteurs |α1 , j1 , m1 et
|α2 , j2 , m2 où α1 et α2 sont des nombre quantiques décrivant les valeurs
propres d’autres observables éventuelles agissant dans ξ1 ou ξ2 et formant
des E.C.O.C. avec {J12 , Jz } ou {J22 , Jz }. Nous avons préféré omettre ces
nombres dans l’écriture des vecteurs de base dans le souci d’alléger l’exposé.
ξ = ξ1 ⊗ ξ2 (10.44)
Retour
ξ est alors rapporté à la base formée par le produit tensoriel des bases de ξ1
et ξ2 et notée {|j1 , j2 , m1 , m2 } avec :
Plein écran
Page de titre Il s’ensuit que ξ est la somme directe des sous-espaces ξ (j1 , j2 ) obtenus
par produit tensoriel de ξ1 (j1 ) et de ξ2 (j2 ) :
Sommaire
ξ= ξ (j1 , j2 ) avec ξ (j1 , j2 ) = ξ1 (j1 ) ⊗ ξ2 (j2 ) (10.47)
⊕
! " ! "
J2 , J12 = J2 , J22 = 0
[Jz , J12 ] = [Jz , J22 ] = 0 (10.48)
2.3. Valeurs propres de Jz et degrés de dégénérescence
2.3.1. Valeurs propres de Jz
Retour
Jz |j1 , j2 , m1 , m2 = (J1z + J2z ) |j1 , j2 , m1 , m2
= (J1z + J2z ) |j1 , m1 ⊗ |j2 , m2
Plein écran
= J1z |j1 , m1 ⊗ |j2 , m2 + |j1 , m1 ⊗ J2z |j2 , m2
= m1 |j1 , m1 ⊗ |j2 , m2 + m2 |j1 , m1 ⊗ |j2 , m2
Fermer
= (m1 + m2 ) |j1 , j2 , m1 , m2
Quitter = M |j1 , j2 , m1 , m2 (10.51)
Addition de deux moments cinétiques quelconques 739
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Les valeurs M de Jz sont donc telles que :
M = m1 +m2 (10.52)
Retour
L’état correspondant à M = j1 + j2 est unique, par contre il y a deux
façons de réaliser l’état correspondant à M = j1 + j2 − 1 ; on peut en effet
avoir (m1 = j1 − 1, m2 = j2 ) ou (m1 = j1 , m2 = j2 − 1) : La valeur propre
Plein écran
M = j1 + j2 − 1 est donc deux fois dégénérée. De façon générale la valeur
propre M = j1 + j2 − n aura une certaine dégénérescence.
Fermer
Pour trouver le degré de dégénérescence gj1 j2 (M ) on utilise en général
le procédé suivant :
Quitter
On porte m1 en abscisse et m2 en ordonnée et à chaque vecteur |j1 , j2 , m1 , m2
Addition de deux moments cinétiques quelconques 740
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on fait correspondre un point de coordonnées (m1 , m2 ). Tous ces points sont
à l’intérieur ou sur les cotés d’un rectangle dont les quatre sommets ont pour
coordonnées (j1 , j2 ), (j1 , −j2 ), (−j1 , −j2 ), (−j1 , j2 ). Tous les points situés
sur une même parallèle à la deuxième bissectrice correspondent à la même
Page de titre
valeur de M = m1 + m2 ; leur nombre est donc égal à la dégénérescence de
cette valeur de M .
Nous avons à titre d’exemple représenté sur la figure 10.2 le rectangle de
Sommaire
dégénérescence correspondant à la composition de deux moments cinétiques
3
j1 = et j2 = 1. Le degré de dégénérescence de M est noté entre
2
parenthèses.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 741
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Ces résultats sont résumés sur la figure 10.3 qui montre la variation du
degré de dégénérescence g(M ) en fonction des valeurs permises de M dans
Page de titre →
− →
−
le cas général de la composition de deux moments cinétiques J 1 et J 2 .
Sommaire
Retour
Fermer
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 742
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2.4. Valeurs propres de J2 :
2.4.1. Théorème fondamental d’addition
b
J = 12 n (a + b) = 12 (b − a + 1) (a + b)
Fermer a (10.61)
Quitter = 12 {b (b + 1) − a (a − 1)}
Addition de deux moments cinétiques quelconques 744
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b
La somme de type 1 vaut quant à elle b − (a − 1).
a
En reportant dans l’équation (10.60) on obtient :
j1
+j2 j1
+j2 j1
+j2
Page de titre
(2J + 1) = 2 J+ 1
Jmin Jmin Jmin
Sommaire
= {(j1 + j2 ) (j1 + j2 + 1) − Jmin (Jmin − 1)} (10.62)
+ {(j1 + j2 ) − (Jmin − 1)}
2
= (j1 + j2 ) (j1 + j2 + 2) − Jmin +1
En égalant avec le deuxième membre de l’équation (10.60) on a :
2
(j1 + j2 ) (j1 + j2 + 2) − Jmin + 1 = (2j1 + 1) (2j2 + 1) (10.63)
Page 744 de 978
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 746
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Sommaire
J2 |J, M = J (J + 1) 2 |J, M (10.68)
Jz |J, M = M |J, M (10.69)
Les vecteurs |J, M appartiennent à l’espace ξ (j1 , j2 ) = ξ (J) et sont comme
tous les vecteurs de cet espace vecteurs propres de J12 et J22 avec les valeurs
propres j1 (j1 + 1) 2 et j2 (j2 + 1) 2 respectivement.
Page 746 de 978 Remarquons que les valeurs de M sont toutes entières si j1 et j2 sont
tous deux entiers ou tous deux demi-entiers, et toutes demi-entières si j1
Retour
et j2 sont l’un entier et l’autre demi-entier. Par conséquent les valeurs de J
correspondantes sont elles aussi toutes entières dans le premier cas et toutes
demi-entières dans le deuxième.
Plein écran
Fermer
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 747
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2.5. Vecteurs propres communs à J2 et Jz
2.5.1. Coefficients de Clebsch-Gordan
Page 747 de 978 où on a omis les nombres quantiques α, j1 , j2 dans les kets pour en simplifier
l’écriture.
Retour
Les coefficients m1 , m2 | J, M de cette transformation sont appelés
coefficients de Clebsch-Gordan (CG) ou coefficient d’addition vectorielle et
ne dépendent que des nombres j1 , j2 , J , m1 , m2 , M (j1 , j2 , m1 , m2 | J, M ).
Plein écran
Ces coefficients permettent de connecter la base {|J, M } adaptée au spin
total à la base {|m1 , m2 } adaptée aux spins individuels et de construire ainsi
Fermer
les vecteurs |J, M .
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 748
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2.5.2. Détermination des coefficients de Clebsch-Gordan
2.5.2.1. Exigences
D’après précédemment le CG m1 , m2 | J, M existe lorsque les deux
règles de sélection sont satisfaites :
Page de titre
−(j1 + j2 ) M j1 + j2 (10.71)
Sommaire |j1 − j2 | J j1 + j2 (10.72)
avec M = m1 + m2
(i) La relation (10.70) définit les vecteurs |J, M à une phase arbitraire près.
On admettra pour lever cet arbitraire que tous les CG sont réels c’est-à-
dire :
Page 748 de 978
j1 , j2 | j1 + j2 , j1 + j2 = 1 (10.76)
Page de titre
Il n’existe en effet qu’un seul vecteur de poids maximum.
Les relations (10.74), (10.75) et (10.76) vont nous permettre de calculer
Sommaire tous les CG au moyen de relations de récurrence.
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 750
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ce qui donne :
aM |J, M + 1 = {m1 , m2 | J, M ×
m1 m2
(am1 |m1 + 1, m2 + am2 |m1 , m2 + 1)}
Page de titre
(10.79)
Sommaire aM , am1 et am2 sont données par la relation (7.70) du chapitre 7 et dépendent
respectivement de J , M , j1 , m1 et j2 , m2 .
En projetant la relation (10.79) sur le bras m1 m2 | on obtient :
aM m1 , m2 | J, M + 1 = m1 , m2 | J, M {am1 m1 , m2 |m1 + 1, m2
m1 m2
m1 = m1 + 1
m1 , m2 |m1 + 1, m2 = 0 pour : (10.81)
Plein écran m2 = m2
m1 = m1
Fermer
+a
m2 −1 m1 , m2 − 1| J, M (10.83)
Page de titre
On obtient une relation analogue par application de l’opérateur J− à
Sommaire
la relation (10.70), ce qui permet d’écrire la relation de récurrence la plus
générale :
(J ± M) (J ∓ M + 1) m1 , m2 | J, M ∓ 1 =
(j1 ∓m1 ) (j1 ±m1 +1) m1 ±1, m2 | J, M (10.84)
Page 751 de 978 + (j2 ∓m2 ) (j2 ±m2 +1) m1 , m2 ±1| J, M
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Addition de deux moments cinétiques quelconques 753
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Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
√
Tableau.1 : Coefficients de Clebsch-Gordan ; un signe
Quitter
est sous entendu dans chaque coefficient
Addition de deux moments cinétiques quelconques 754
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1
2.6. Application : Retour à l’addition de deux spins 2
→
− →
− →
− →
−
Dans ce cas J 1 = S 1 et J 2 = S 2 . L’espace de Hilbert ξ 12 , 12
admet une base de quatre vecteurs qu’on note {|++ , |+− , |−+ , |−−}
et il s’agit de passer à la base {|J, M } adaptée au moment cinétique total.
Page de titre
Comme :
soit :
Retour
|1, −1 = |−− (10.90)
Plein écran Ayant trouvé les 3 vecteurs associés à S = 1, il faut trouver celui qui est
associé à S = 0. Comme dans ce cas M = m1 + m2 = 0, ce vecteur
Fermer
appartient au sous-espace sous-tendu par les vecteurs |+− et |−+ et peut
s’écrire sous la forme :
Quitter |0, 0 = a1 |+− + a2 |−+ (10.91)
Addition de deux moments cinétiques quelconques 756
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ce vecteur doit être orthogonal à |1, 0, donc :
1 a1 + a2
1, 0| 0, 0 = √ (+−| + −+|) (a1 |+− + a2 |−+) = √ =0
2 2
(10.92)
Page de titre
ce qui donne a1 = −a2 , et comme |0, 0 est normalisé et que les CG doivent
être réels on doit avoir a1 = √12 , soit :
Sommaire
1
|0, 0 = √ (|+− − |−+) (10.93)
2
On obtient au total :
⎧
⎪
⎪ |1, 1 = |++
⎨ 1
un triplet : |1, 0 = √ (|+− + |−+) (10.94)
⎪
⎪ 2
Page 756 de 978 ⎩ |1, −1 = |−−
1
un singulet : |0, 0 = √ (|+− − |−+)
Retour
(10.95)
2
Plein écran Ce changement de base peut s’écrire sous la forme matricielle suivante :
⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎛ ⎞
|1, 1 1 0 0 0 |++
⎜ |1, 0 ⎟ ⎜ 0 √1 √1 ⎟ ⎜ ⎟
⎟ ⎜ |+−
Fermer 0
⎜ ⎟ ⎜ 2 2 ⎟
⎝ |1, −1 ⎠ = ⎝ 0 0 0 1 ⎠ ⎝ |−+ ⎠ (10.96)
Quitter |0, 0 0 √1 − √12 0 |−−
2
Addition de deux moments cinétiques quelconques 757
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Les éléments de la matrice 4 × 4 sont les coefficients de Clebsch-Gordan.
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1
3. ADDITION D’UN MOMENT CINÉTIQUE ORBITAL ET D’UN SPIN 2 758
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3. Addition d’un moment cinétique orbital et d’un
spin 12
Ce problème se rencontre lorsqu’on étudie le moment cinétique total
Page de titre 1
d’une particule de spin tel que l’électron ou le proton car cette particule
2
possède à cause de son mouvement un moment cinétique orbital L dont le
Sommaire
nombre quantique correspondant est un entier.
3.1. Espace des états
L’espace des états de la particule est le produit tensoriel de l’espace orbital
et de l’espace de spin qu’on note ξ = ξ() ⊗ ξ( 12 ) = ξ(, 12 ). C’est un espace
Page 758 de 978
de dimension 2(2 + 1) dont la base est :
6 1 7
, ; m, ms = {|m, ms }
Retour 2
avec :
Plein écran
m = , − 1, ..., −
Fermer 1
ms = ± (10.97)
2
Quitter
Pour simplifier davantage les calculs on notera cette base {|m, ±}.
1
Addition d’un moment cinétique orbital et d’un spin 2 759
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Cette base est formée des vecteurs propres communs aux observables
2, S
L 2 , Lz et Sz et il s’agit de construire la base {|J, M } formée des vecteurs
→
−
propres communs à J2 et Jz où J est le moment cinétique total de la particule
qui est donné par :
Page de titre −
→ +−
→
J =L S (10.98)
Quitter
1
Addition d’un moment cinétique orbital et d’un spin 2 763
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la forme suivante :
! "
−
→ m
ψ, 1 ;m,+ ( r ) = Rk, (r)Y (θ, ϕ)
1
(10.109)
2 0
! "
ψ, 1 ;m,− (−
→ 0
Page de titre r ) = Rk, (r)Ym (θ, ϕ) (10.110)
2 1
Sommaire D’après les expressions des |J, M on déduit que les spineurs qui leur sont
associés s’écrivent :
⎛ ⎞
! " +M + 12 M− 1
Y 2 (θ, ϕ)
ψ+ 1 ,M (−
→
r ) = Rk, (r) ⎝ 2+1 1 ⎠ (10.111)
2 −M + 2 M+ 1
2+1
Y 2 (θ, ϕ)
⎛ ⎞
−M + 12 M − 12
! "
⎜ − Y (θ, ϕ) ⎟
Page 763 de 978
ψ− 1 ,M (−
→ 2+1
r ) = Rk, (r) ⎝ ⎠ (10.112)
2
+M + 12 M + 12
Retour 2+1
Y (θ, ϕ)
Plein écran
Fermer
Quitter
1
Addition d’un moment cinétique orbital et d’un spin 2 764
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3.4. Application : Cas où = 1
L’utilisation des expressions (10.104) et (10.107) donne pour les |J, M les
relations suivantes :
3 3
, = |1, +
Page de titre 2 2
3 1 2 1
, = |0, + + |1, −
2 2
Sommaire
3 3
3 1 1 2
,− = |−1, + + |0, −
2 2
3 3
3 3 (10.113)
, − = |−1, −
2 2
1 1 2 1
Page 764 de 978 , = |1, − − |0, +
2 2
3 3
Retour 1 1 1 2
,− = |0, − − |−1, +
2 2
3 3
Plein écran
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 769
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Exercices et problèmes
1
EP 10.1 : couplage de deux spins 2
de particules identiques
1
On considère un système de deux particules identiques de spin et on note dans
Page de titre 2
l’espace produit tensoriel E = ES1 ⊗ ES1 {|m1 , m2 = |±, ±} la base commune à
l’ensemble S12 , S22 , S1z , S2z et {|S, M } la base commune à l’ensemble S12 , S22 , S
2 , Sz
Sommaire → −
− → →
−
avec S = S 1 + S 2 .
1- Donner les différentes valeurs de S et de M et trouver les 4 relations qui
connectent les deux bases.
2- L’hamiltonien du système est donné par :
→ −
− →
H = H0 + W avec W = α S 1 S 2
Page 769 de 978
où α est la constante de couplage.
On suppose que les quatre kets |±, ± sont tous vecteurs propres de H0 avec la
Retour
même valeur propre E0 qui correspond à l’énergie de l’état fondamental.
a- Monter que les kets |S, M sont vecteurs propres de H .
Plein écran b- En déduire que le couplage W découple le niveau E0 en un niveau singulet
|0, 0 d’énergie ES et un niveau triplet |1, M d’énergie ET .
Fermer Calculer ES et ET .
1
Quitter EP 10.2 : Couplage de deux spins 2 de particules différentes
Exercices et problèmes 770
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Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 771
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→
− J le moment cinétique et le
On considère un atome et on désigne par J et M
Page de titre →
− I le moment cinétique et le
moment magnétique du nuage électronique et par I et M
moment magnétique du noyau.
Sommaire
De sorte qu’on a :
−
→ →
− −
→ →
−
M J = γL J et M I = γI I
Quitter 1
EP 10.4 : Couplage d’un spin 1 et d’un spin 2
Exercices et problèmes 772
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EP 10.5 : Couplage spin-orbite et structure fine de la raie de résonance de
l’hydrogène
L’atome d’hydrogène est constitué d’un électron et d’un proton. Ce dernier étant
Page 772 de 978 1860 fois plus lourd que l’électron, on peut le considérer immobile à l’origine des
coordonnées et ramener l’étude de l’atome à celle du seul électron soumis à la force
Retour d’interaction électrostatique avec le proton.
Le moment cinétique orbital de l’électron par rapport à l’origine est décrit par
→
− →
−
l’observable L et son spin par l’observable S . On définit le moment cinétique total
Plein écran −
→
de l’électron par l’observable J telle que :
−
→ → −
− →
Fermer
J = L+S
Quitter
Exercices et problèmes 773
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On sait déterminer par la théorie du potentiel central les énergies propres En et
les états propres |n, , m de-l’hamiltonien H0 de.l’électron.
On peut montrer que 2 , Lz , S
H0 , L 2 , Sz est un E.C.O.C. et on rapporte
l’espace des états à une base {|n, , m, ±} constituées des vecteurs propres
Page de titre communs aux observables précédentes et tels que :
H0 |n, , m, ± = En |n, , m, ±
Sommaire
2 |n, , m, ± = ( + 1) 2 |n, , m, ±
L
Lz |n, , m, ± = m |n, , m, ±
2 |n, , m, ± = 3 2 |n, , m, ±
S
4
Sz |n, , m, ± = ± |n, , m, ±
2
Page 773 de 978
Cette base est orthonormée et standard pour le moment cinétique et pour le spin :
'
(
Retour
n, , m, E | n , , m , E = δ δ δ nn δ mm E, E = ±
EE
L± |n, , m, E = ( + 1) − m (m ± 1) |n, , m ± 1, E
Plein écran
S+ |n, , m, + = 0 ; S− |n, , m, + = |n, , m, −
S+ |n, , m, − = |n, , m, + ; S− |n, , m, − = 0
Fermer
→
−
On rappelle que pour un moment cinétique J quelconque, on a :
1
Quitter
J2 = (J+ J− + J− J+ ) + Jz2
2
Exercices et problèmes 774
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Plein écran
3- Le niveau fondamental de l’atome d’hydrogène correspond à n = 1 et = 0.
a- Combien de vecteurs de la base {|n, , m, ±} sous-tendent le sous-espace
Fermer
(n = 1, = 0) défini par ces valeurs de n et ?
b- Montrer que ces vecteurs de base sont déjà vecteurs propres de Jz , quelles
Quitter
sont les valeurs de mJ correspondantes ?
Exercices et problèmes 775
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c- Montrer que ces vecteurs sont également vecteurs propres de J2 , quelles sont
les valeurs de j associées à chacun d’eux ?
4- La raie de résonance de l’hydrogène (raie Lyman α) correspond à une transition
de l’atome entre son niveau fondamental et le niveau associé à n = 2 et = 1.
Page de titre
a- combien de vecteurs de la base {|n, , m, ±} sous-tendent le sous-espace
(n = 2, = 1) défini par ces valeurs de n et ?
b- Montrer que ces vecteurs de base sont déjà vecteurs propres de Jz ; quelles
Sommaire
sont leurs valeurs de mJ ?
5- On considère le vecteur de l’ensemble précédent associé à la valeur maximale
de mJ .
a-Montrer qu’il est également vecteur propre de J2 , et calculer la valeur j0 de j
correspondante ?
b- Combien y a-t-il, dans le sous-espace (n = 2, = 1), de vecteurs propres de
Page 775 de 978 2
J indépendants ayant cette même valeur j0 de j ?
c- Parmi ces kets, construire celui qui est également vecteur propre de Jz avec la
Retour valeur propre mJ = (j0 − 1) .
6- a- Montrer que qu’il existe, dans E (n = 2, = 1), un vecteur orthogonal à
Plein écran
celui qui a été construit en 5-c et qui est vecteur propre de Jz avec la même valeur
propre. Le construire.
b- Montrer que ce dernier ket est vecteur propre de J2 , quelle valeur j1 de j lui
Fermer
est associée ? combien de vecteurs propres de J2 indépendants, ayant cette même
valeur j1 de j , existe-t-il dans le sous-espace E (n = 2, = 1) ?
Quitter
Exercices et problèmes 776
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7- En récapitulant les résultats des questions 3, 4, 5 et 6, indiquer les valeurs
de j et mJ qui sont réalisées dans le sous-espace E (n = 1, = 0) et dans
E (n = 2, = 1).
→−
− → →
− →
−
8- Exprimer L . S en fonction de J2 , L 2 et S 2 .
Page de titre
En déduire les valeurs propres de l’hamiltonien total H et leur degré de
dégénérescence dans le cas des sous-espace E (n = 1, = 0) et E (n = 2, = 1).
9- Dans un spectromètre relativement peu dispersif, la transition entre l’un des
Sommaire
états de E (n = 2, = 1) et l’un des états de E (n = 1, = 0) donne lieu à une raie
spectrale unique.
a- Sachant que E1 = −13.6eV et E2 = −3.4eV calculer la fréquence et
la longueur d’onde de cette raie. Dans quel domaine (rayon X , ultraviolet, visible,
infrarouge, ondes hertziennes) se situe-t-elle ?
b- Si l’on améliore les caractéristiques du spectromètre au point de pouvoir mettre
Page 776 de 978 en évidence les effets de couplage spin-orbite, en combien de “composantes fines”
verra-t-on se scinder la raie précédente ?
Retour c- Quelle sera la séparation relative de ces composantes lorsque A = 0.5
−4
10 eV ?
Plein écran
1
EP 10.6 : Addition de trois spins 2
Fermer 1 → −
− → − →
On considère trois particules de spin et on désigne par S 1 , S 2 , S 3 ces spins
2
respectifs.
Quitter
Exercices et problèmes 777
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→
− →
− →
− →
−
Soit S = S 1 + S 2 + S 3 le moment cinétique total des trois particules
et |m1 , m2 , m3 les vecteurs propres communs à S1z , S2z , S3z de valeurs propres
respectives m1 , m2 , m3 .
2 2 2
1- Donner en fonction des vecteurs |m1 , m2 , m3 une base de vecteurs propres
Page de titre communs à S 2 et Sz .
2 et Sz forment-t-il un E.C.O.C..
2- S
Sommaire
Page 779 de 978 où Ω et ω sont des constantes positives proportionnelles à l’intensité B du champ
magnétique et telles que Ω > 2ω :
Retour
a- Déterminer les énergies propres de H0 et leur degré de dégénérescence.
b- Tracer le diagramme d’énergie.
2- Lorsqu’on tient compte du couplage entre les spins l’hamiltonien de la molécule
Plein écran
devient :
Fermer
H = H0 + W
avec :
Quitter →−
− → →−
− →
W = aS . I 1 + aS . I 2
Exercices et problèmes 780
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où a est une constante positive.
→−
− → →−
− →
A quelles conditions doivent satisfaire les m pour que a S . I 1 et a S . I 2 aient
séparément un élément de matrice non nul entre |ms , m1 , m2 et |ms , m1 , m2 .
1
Page de titre
EP 10.9 : Système de deux spins 2 dans le référentiel du centre de masse
1
On considère un système de deux particules de masses m1 et m2 et de spin .
Sommaire
→
− →
− →
− →
− 2
Soient S 1 et S 2 leurs moments cinétiques de spin et R 1 et R 2 leurs opérateurs
positions. On suppose que l’interaction W entre les deux particules est de la forme :
− −
→ →
S1S2
W = U (R) + V (R)
2
Page 780 de 978 où U (R) et V (R) sont des fonctions d’opérateurs ne dépendant que de la
−
→ →
−
distance R = R 1 − R 2 entre les deux particules.
→
− →
− →
−
Retour
1- Soit S = S 1 + S 2 le spin total des deux particules et P1 et P0 les projecteurs
sur les états de spin total S = 1 et S = 0 respectivement.
Plein écran a- Montrer que l’on a :
→ −
− →
3 S1S2
Fermer P1 = +
4 2
− −
→ →
1 S1S2
Quitter P0 = −
4 2
Exercices et problèmes 781
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b- En déduire que :
W = W1 (R) P1 + W0 (R) P0
Page de titre
où W1 (R) et W0 (R) sont deux fonctions de R que l’on exprimera à partir de
Sommaire
U (R) et V (R).
2- Dans le référentiel du centre de masse, l’étude du système peut se rame-
ner à celle d’une particule relative de masse la masse réduite μ du système et
→
−
d’impulsion. P .
a- Ecrire l’hamiltonien H de la particule relative dans le référentiel du centre de
2 et ne dépend pas de Sz .
masse et montrer que H commute avec S
b- En déduire que l’on peut étudier séparément les états propres de H corres-
Page 781 de 978
pondant à S = 1 et à S = 0.
c- Montrer que l’on peut trouver des états propres de H , de valeurs propres E qui
Retour sont de la forme :
+1
Plein écran |ΨE = λ00 ϕ0E |0, 0 + λ1M ϕ1E |1, M
M =−1
Fermer
où λ00 et λ1M sont des constantes, ϕ0E et ϕ1E des vecteurs de l’espace des
états Er de la particule relative et M la valeur propre de Sz .
d- Ecrire les équations aux valeurs propres vérifiés par ϕ0E et ϕ1E .
Quitter
Exercices et problèmes 782
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→
−
On considère un système quantique de moment cinétique total J et on rapporte
l’espace des états de ce système à la base {|α, j, m} formée par les vecteurs
Page de titre
propres communs à J2 et Jz :
Fermer On définit les phases relatives aux vecteurs |α, j, m appartenant aux mêmes sous-
espace E (α, j) par :
Quitter
J± |α, j, m = j ( j + 1) − m (m ± 1) |α, j, m ± 1
Exercices et problèmes 783
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→
−
Enfin on appelle opérateur vectoriel tout opérateur V dont les composantes Vx , Vy et
Vz vérifient les relations de commutations suivantes :
[Jx , Vx ] = 0
[Jx , Vy ] = iVz
Page de titre
[Jx , Vz ] = −iVy
→
−
a- Montrer que α, j, m| J |α , j , m = 0 si α = α où j = j
Retour →
−
En déduire que si |Ψ appartient à E (α, j), J |Ψ appartient aussi à E (α, j) et
par suite que :
Plein écran !−
→ "
J , P (α, j) = 0
Fermer
(J |Ψdésigne l’ensemble des kets obtenus en faisant agir une composante
Quitter →
−
quelconque de J sur |Ψ).
Exercices et problèmes 784
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b- Expliquer pourquoi P (α, j) BP (α, j) est la “restriction” de l’opérateur B à
l’intérieur du sous-espace E (α, j).
3- Relations de commutation - Eléments de matrice de V.
!−
→ "
Page de titre
a- Montrer que J , V 2 = 0.
b- On pose :
Sommaire
V± = Vx ± iVy
J± = Jx ± iJy
Sommaire
4- Théorème de Wigner-Eckart :
Fermer
où λ+ (α, j) est un nombre qui ne dépend que de α et j .
b- Par un raisonnement analogue, montrer que :
( (
Quitter
α, j, m| V− α, j, m = λ− (α, j) α, j, m| J− α, j, m
Exercices et problèmes 786
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→
− →
−
Sommaire d- En conclure que les éléments de matrice de V et J à l’intérieur du sous-
espace E (α, j) sont proportionnels :
P (α, j) Vz P (α, j) = λ (α, j) P (α, j) Jz
P (α, j) V± P (α, j) = λ (α, j) P (α, j) J±
Page 786 de 978 Ceci établit dans un cas particulier (restriction d’un opérateur vectoriel à l’intérieur
de E (α, j)), le théorème de Wigner-Eckart :
→
−
“A l’intérieur du sous-espace ξ (α, j), tous les opérateurs vectoriels V sont
Retour
→
−
proportionnels à J ”.
Plein écran −
→ →
−
V = λ (α, j) J
Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 787
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1
On considère un système de deux spins dont l’interaction est décrite par
2
Page de titre l’hamiltonien :
2
H=D Sz2 − + E Sx2 − Sy2
Sommaire 3
→ −
− → − →
Sx , Sy et Sz sont les composantes du spin total S = S 1 + S 2 et D et E sont des
constantes relatives à l’interaction dipolaire des deux spins qu’on appelle constantes
de structure fine.
On note (|α1 , |β1 ) et (|α2 , |β2 ) les états propres des observables S1z , S2z
Page 787 de 978
respectivement et on rappelle que les observables S1x , S2x et S1y , S2y s’expriment
en fonction des opérateurs S1+ , S1− et S2+ , S2− .
1- On considère les trois composantes de l’état triplet (S = 1) définies par :
Retour
|T1 = |α1 , α2
Plein écran 1
|T0 = √ (|α1 , β2 + |β1 , α2 )
2
Fermer |T−1 = |β1 , β2
Quitter
Déterminer en fonction de ces composantes :
Exercices et problèmes 788
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a- L’action de Sx , Sy et Sz sur |T1 , |T0 et |T−1
b- L’action de Sx2 , Sy2 et Sz2 sur |T1 , |T0 et |T−1
c- L’action de Sx2 , Sy2 et Sz2 sur les vecteurs |χ+ et |χ− définis par :
1
|χ+ = √ (|T1 + |T−1 )
Page de titre
2
1
|χ− = √ (|T1 − |T−1 )
Sommaire 2
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 789
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A
P2
Page 789 de 978 H= ( i + Ui )
2M
i=1
Retour
1- Un grand nombre de propriétés des noyaux s’obtient en choisissant pour Ui ,
un potentiel d’oscillateur harmonique à trois dimensions isotrope.
Plein écran
1
Ui = M ω 2 (x2i + yi2 + zi2 )
2
Fermer
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Chapitre 11
Sommaire
Perturbations stationnaires et
méthode variationnelle
Page 793 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Méthodes des perturbations stationnaires 794
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L’étude quantique d’un système physique est basée sur la résolution de
l’équation de Schrödinger associée à ce système. Cette résolution ne peut
se faire exactement que dans des cas très particuliers où l’hamiltonien est
suffisamment simple pour être facilement diagonalisable et dans ces cas on a
Page de titre
accès aux formes analytiques des énergies et des fonctions d’onde.
Dans le cas général, l’équation de Schrödinger est trop compliquée pour
qu’on puisse trouver les solutions sous formes analytiques. Par exemple on ne
Sommaire
sait pas traiter, même en ne tenant compte que de l’interaction électrostatique,
les atomes à deux ou plusieurs électrons ; on ne sait pas diagonaliser
exactement l’hamiltonien d’un système lorsqu’on incorpore le couplage spin-
orbite, le couplage avec un champ électromagnétique, les effets relativistes,
l’effet du champ cristallin ...,
Dans ces cas, on utilise en général la résolution numérique, mais il est
Page 794 de 978 quand même utile, pour s’assurer du bien-fondé des hypothèses faites et
de l’importance de la hiérarchie des interactions introduites, d’avoir au moins
Retour une formulation approximative des solutions analytiques ; on a alors recours
à des méthodes d’approximation. Ces méthodes très largement utilisées
Plein écran
correspondent à la démarche habituelle du physicien qui commence pour un
problème donné par dégager les effets principaux et d’expliquer ensuite les
détails provenant des effets secondaires, négligés en première approximation,
Fermer
et qui sont souvent sources d’applications et de meilleure compréhension des
lois physiques.
Quitter
Les méthodes d’approximation sont nombreuses en physique quantique
Méthodes des perturbations stationnaires 795
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mais on va introduire dans ce chapitre deux d’entre elles qui sont relatives à
des phénomènes indépendants du temps et qui sont importantes et facilement
utilisables : les perturbations stationnaires et la méthode variationnelle. On
abordera dans le chapitre suivant les perturbations dépendant du temps.
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. MÉTHODES DES PERTURBATIONS STATIONNAIRES 796
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1. Méthodes des perturbations stationnaires
1.1. Principe de la méthode
Cette méthode s’applique dans les cas où le système réel est stationnaire
Page de titre
et peut être décrit par de petites modifications d’un système idéal dont les
solutions de l’équation de Schrödinger peuvent être obtenues facilement.
Sommaire
L’hamiltonien du système est alors de la forme :
H = H0 + W (11.1)
où H0 est un opérateur indépendant du temps et dont on connaı̂t les valeurs
propres et les états propres et W est un opérateur dont les éléments de
matrice dans une représentation donnée sont petits par rapport à ceux de
H0 .
Page 796 de 978
H0 est appelé “hamiltonien non perturbé” et W est appelé “perturbation”.
Si W ne dépend pas du temps, la perturbation est dite stationnaire ; ce que
Retour
nous supposerons dans la suite.
Nous supposons également que les énergies propres E de H0 forment un
Plein écran spectre discret et nous les repérons par un indice entier n. Les états propres
correspondants sont notés |φαn , l’indice α permettant de distinguer, dans le
Fermer cas d’une énergie propre En dégénérée, les divers vecteurs du sous-espace
de dégénérescence qui lui est associé. On a alors :
Quitter H0 |φαn = En |φαn (11.2)
Méthodes des perturbations stationnaires 797
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où l’ensemble des |φαn forme une base orthonormée de l’espace des états,
soit :
φαn´´ | φαn = δnn´ δαα´ (11.3)
α |φn φn | = 1
α α
Page de titre n (11.4)
H(λ) = H0 + λW (11.5)
Page de titre
Sommaire
Figure 11.1 : Modification des niveaux d’énergie en fonction
de l’intensité de la perturbation
Plein écran
Fermer
Quitter
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1.2. Equation aux valeurs propres de H(λ)
1.2.1. Equations de perturbartion
Sommaire Soit :
∗Ordre 2 : (λ2 )
(H0 − ε0 ) |2 + (W − ε1 ) |1 − ε2 |0 = 0 (11.13)
Page 800 de 978
..
.
..
Retour .
····································
Plein écran ∗Ordre p : (λp )
On se limitera en fait aux trois premières équations, c’est à dire qu’on négligera
Quitter
dans le développement de E(λ) et |Ψ(λ) les termes d’ordre supérieur à 2.
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1.2.2. Norme de |Ψ(λ)
La définition de |Ψ(λ) ne lui impose pas d’être normée. On verra qu’il est
plus commode que |Ψ(λ) satisfasse à la condition :
Sommaire
Cette condition étant valable quelque soit le paramètre λ, il vient :
0 | 1 = 0 | 2 = ... = 0 | p = 0 (11.16)
Ce qui implique que |Ψ(λ) s’obtient en ajoutant à |0 un vecteur |v :
|v = λ |1 + λ2 |2 + ... + λp |p (11.17)
Page 801 de 978
qui est perpendiculaire à |0 et qui s’annule pour λ = 0.
Retour
ε 0 = En (11.20)
|0 = |φn (11.21)
ε0 = 0 | H0 | 0
Plein écran ε1 = 0 | W | 0
ε2 = 0 | W | 1 (11.22)
..
Fermer
.
εp = 0 | W | p − 1
Quitter
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1.3.1.2. Correction au vecteur propre
La projection de l’équation générale (11.14) sur l’état |φαm donne :
∗ Pour m = n :
1 6 α
φαm | p = φm |W − ε1 | p − 1
Page de titre
En − Em
(11.23)
Sommaire −ε2 φαm | p − 2 · · · − εp−1 φαm | 1}
∗ Pour m = n
Quitter
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En utilisant la relation (11.23) on obtient :
φα | [ W |p − 1 − ε |p − 1 − · · · − εp−1 |1 ]
m 1
|p = |φαm
m=n α
E n −E m
(11.27)
Page de titre
ε1 = 0 | W | 0 (11.28)
soit :
Page 804 de 978
ε1 = φn | W | φn (11.29)
Retour
La correction au premier ordre à l’énergie non dégénérée En est donc égale
à la valeur moyenne de la perturbation W dans l’état non-perturbé |φn .
Plein écran
1.3.2.2. Correction au vecteur propre
On a d’après (11.27) :
Fermer
φα | W |0
|1 = m
|φαm (11.30)
Quitter
m=n α
En − Em
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soit d’après (11.20)
φα | W |φn
|1 = m
|φαm (11.31)
m=n α
En − Em
Page de titre
La correction au premier ordre du vecteur d’état est une superposition
linéaire de tous les états non perturbés autres que |φn . On dit que la
perturbation engendre une “contamination” de l’état |φn par les états |φαm .
Sommaire
et d’après (11.25) on a :
Plein écran
|φαm φαm | = 1 − |φn φn | (11.37)
m=n α
Fermer
Quitter
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Ce qui donne :
|φn | W |φαm |2 = φn | W ( |φαm φαm | )W |φn (11.38)
m=n α m=n α
Page de titre
= φn | W ( 1 − |φn φn | ) W |φn
= φn | W 2 |φn − φn | W |φn 2
Sommaire
= W 2 − W 2
= (ΔW )2 (11.39)
où ΔW est l’écart quadratique moyen de la perturbation W dans l’état non
perturbé |φn
En reportant (11.39) dans l’inégalité (11.36) on obtient :
Page 807 de 978
1
|ε2 | ≤ (ΔW)2 (11.40)
ΔE
Retour
Ce qui permet d’avoir une idée sur l’ordre de grandeur de l’erreur commise sur
Plein écran
l’énergie lorsqu’on ne tient compte que de la correction au premier ordre.
Quitter
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Elle s’obtient facilement à partir de (11.27) et elle s’écrit :
1
|2 = φαm | (W |1 − ε1 |1 − ε2 |0) |φαm
m=n α
En − Em
1
Page de titre
= {φαm | W − ε1 |1 − ε2 φαm | φn } |φαm
m=n α
En − Em
Sommaire φα | W − ε1 |1
= m
|φαm (11.41)
m=n α
E n − Em
relation qu’on peut expliciter en remplaçant ε1 et |1 par leurs expressions
(11.29) et (11.31).
Retour
Les calculs des différents εp et |p peut se poursuivre suivant le même
principe mais on se limite en général à la correction au vecteur propre à l’ordre
Plein écran
1 et à celle de la valeur propre à l’ordre 2.
Les valeurs propres et les vecteurs propres de l’hamiltonien perturbé H
s’obtiennent en faisant λ = 1 dans les développements (11.8) et (11.9) de
Fermer
Quitter
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|Ψ(λ) et E(λ). On obtient en définitive :
φα | W |φn
m
|Ψ = |φn + |φαm + ... (11.42)
m=n α
En −Em
Page de titre |φn | W |φα |2
E = En + φn | W |φn + m
+... (11.43)
m=n α
En −Em
Sommaire
Retour
Comme d’après (11.9) on a :
il vient :
Fermer
0 | 0 + λ2 1 | 1 + ... = N −1 (11.46)
Quitter
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En utilisant les relations (11.15) et (11.31) :
0 | 0 = 1 (11.47)
|φα | W |φn |
|1 = m
|φαm (11.48)
m=n α
En − Em
Page de titre
on a :
Sommaire |φn | W |φα |2
1 | 1 = m
(11.49)
m=n α
(En − Em )2
Ce qui conduit à :
|φn | W |φα |2
N −1 = 1 + λ2 m
+ ... (11.50)
m=n α
(En − E m )2
Plein écran
Par ailleurs en dérivant par rapport à En , le développement de E(λ) donné
par (11.8) et (11.43), on obtient :
Fermer
∂E(λ)
N (11.53)
∂En
Page de titre Ce résultat peut être généralisé à tous les ordres de perturbation ce qui nous
permet d’affirmer que la constante de renormalisation des états perturbés à
Sommaire l’ordre p est la dérivée partielle de l’énergie perturbée développée à cet ordre,
par rapport à l’énergie non perturbée.
Enfin, dans l’expression (11.51) de N , le deuxième terme peut s’interpréter
comme une probabilité de fuite vers les états différents de n.
1.3.6. Application : Oscillateur anharmonique :
Page 811 de 978
C’est un oscillateur dont l’hamiltonien H0 est perturbé par l’opérateur W
tel que :
Retour
W = σω X̃ 3 (11.54)
Plein écran
où σ est un nombre réel sans dimension très inférieur à 1 et X̂ l’opérateur
Fermer
défini par :
mω 1/2
X̃ = ( ) X (11.55)
Quitter
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où X est l’opérateur position.
L’hamiltonien de l’oscillateur est donc :
P2 1 mω 3/2 3
H = H0 + W = + mω 2 X 2 + σω( ) X
2m 2
Page de titre
P2
= + V (x) (11.56)
2m
Sommaire
Nous avons représenté sur la figure 11.2 les variations en fonction de la
1
position x du potentiel V (x) = mω 2 x2 + W (x) et du potentiel harmonique
2
1
mω 2 x2 .
2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
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Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
Figure 11.2 : Variation en fonction de x du potentiel anharmonique (trait plein)
et du potentiel harmonique (pointillés).
Fermer
σω + σω 3
W = 3/2
(a + a)3 = 3/2 (a+ + a3 + 3a+ aa+ + 3a+ a2 + 3a)
2 2
(11.57)
σω ! +3 3 +
"
W = a + a + 3N a + 3(N + 1)a (11.58)
Retour 23/2
Les seuls éléments de matrice non nuls sont ceux qui sont pris entre | ϕn et
Plein écran
Fermer
Quitter
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les états |ϕn±3 , soit après calcul :
1/2
(n + 3)(n + 2)(n + 1)
φn+3 | W |φn = σω
8
Page de titre
1/2
n(n − 1)(n − 2)
φn−3 | W |φn = σω
8
Sommaire (11.59)
3/2
n+1
φn+1 | W |φn = 3 σω
2
n 3/2
φn−1 | W |φn = 3 σω
2
Page 815 de 978
(i) Energies propres :
La correction au premier ordre est nulle car l’élément de matrice diagonal
Retour φn | W |φn est toujours égal à zéro.
La correction au second ordre s’obtient en utilisant la relation (11.34) et
Plein écran les relations (11.59). On aboutit après un calcul relativement long mais non
difficile à l’énergie propre En qui s’écrit :
Fermer
1 15 1 7
En = (n + )ω − σ 2 (n + )2 ω − σ 2 ω + ... (11.60)
2 4 2 16
Quitter
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L’écart entre deux niveaux consécutifs En−1 et En est :
15 2
En − En−1 = (1 − σ n)ω (11.61)
2
Page de titre A la différence de l’oscillateur harmonique cet écart dépend de n. Les
niveaux ne sont plus équidistants et se resserrent lorsque n augmente.
Sommaire
L’effet de la perturbation est donc de déplacer les niveaux vers le bas,
quelque soit le signe du réel σ (fig. 11.3)
Fermer
Quitter
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ordre de perturbation :
n + 1 3/2 n
|Ψn = |φn − 3σ( ) |φn+1 + 3σ( )3/2 |φn−1
2 2
σ (n + 3)(n + 2)(n + 1) 1/2
Page de titre
− [ ] |φn+3 (11.62)
3 8
Sommaire σ n(n − 1)(n − 2) 1/2
+ [ ] |φn−3 + ...
3 8
On remarque que l’état |φn est contaminé par les états |φn+1 , |φn−1 ,
|φn+3 et |φn−3 .
Retour
Lorsque la valeur propre En de l’hamiltonien non perturbé H0 est gn
fois dégénérée, les équations de perturbations (11.11-11.14) établis dans
Plein écran 1-2 demeurent toujours valables, mais la relation ε0 = En ne suffit plus à
déterminer le vecteur |0 car l’équation :
Fermer
H0 |0 = ε0 |0 (11.63)
Quitter
Méthodes des perturbations stationnaires 818
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peut être vérifiée par n’importe quelle combinaison linéaire des gn vecteurs
|φαn sous-tendant le sous-espace de dégénérescence ξn de la valeur propre
En . On sait donc seulement que le vecteur |0 appartient au sous-espace ξn .
On va se limiter, pour calculer les valeurs propres et les états propres de
Page de titre
l’hamiltonien total H au premier ordre en λ pour les énergies et à l’ordre zéro
pour les vecteurs propres.
Sommaire
1.4.1. Equation de perturbation à l’ordre 1
Soit Pn l’opérateur projection sur le sous-espace ξn , Pn est donc défini
par :
gn
Page 818 de 978
Pn = |φαn φαn | (11.64)
α=1
Retour
et comme le vecteur |0 appartient à ξn on a bien sur :
Pn |0 = |0
Plein écran
(11.65)
Quitter
(H0 − ε0 ) |1 + (W − ε1 ) |0 = 0 (11.66)
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La projection de cette équation sur ξn donne :
or
Page de titre
gn
gn
Pn H 0 = |φαn φαn | H0 = En |φαn φαn | (11.68)
Sommaire α=1 α=1
= En Pn (11.69)
donc
Pn (H0 − ε0 ) = Pn (En − ε0 ) = 0. car (En = ε0 ) (11.70)
Retour
Pn (W − ε1 ) |0 = 0 (11.71)
Soit :
Plein écran
W̃ = Pn W Pn (11.75)
Sommaire
Or :
Retour
de même :
Fermer
' ' (
φβ Pn = φβ | φαn φαn | = δn φβn (11.78)
Quitter α
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de sorte que :
'
φβ W̄ |φγm = δn δnm φβn W |φγn (11.79)
Fermer
1.4.4. Discussion
Page 822 de 978 Soient ε1 ( = 1, 2, ...fn ) les diverses racines distinctes de l’équation
caractéristique de W̃ :
Retour
det |W − ε1 I| = 0 (11.82)
Plein écran
Chacune de ces racines donne une correction différente à l’énergie, le
niveau dégénéré se scinde donc sous l’effet de la perturbation en fn sous-
Fermer niveaux distincts dont les énergies sont :
Quitter
En (λ) = En + λε1 (11.83)
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Si fn = gn on dit que la perturbation W a levé complètement la
dégénérescence du niveau En .
Si au contraire fn < gn on dit que la dégénérescence n’est que partielle-
ment levée au premier ordre ou même pas du tout dans le cas où fn = 1 : il
Page de titre
faut alors pousser le calcul de perturbation aux ordres supérieures en λ.
Enfin comme la matrice W̃ s’écrit dans une base {|φαn } rapportée sous-
espace ξn , il y a intérêt à choisir une base qui simplifie la forme de W̃ avant
Sommaire
d’entreprendre le calcul de perturbation. Cette base sera dans tous les cas
formée des vecteurs propres communs à H0 , à W et à des observables
commutant avec H0 et W .
1.4.5. Application : Structure fine et hyperfine de l’hydrogène
Page 823 de 978 Nous avons vu au chapitre 10 que lorsque qu’on tient compte des effets
relativistes et de l’interaction spin-orbite, l’hamiltonien de l’atome d’hydrogène
Retour
s’écrit :
H = H0 + W1 + Wso + W2 (11.84)
Plein écran
Fermer
Quitter
Méthodes des perturbations stationnaires 824
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avec :
−P 4
W1 = (11.85)
8m3 c2
1 1 dV
WSO = L.S (11.86)
Page de titre 2m2 c2 r dr
π2 e2
W2 = ( ) δ(r) (11.87)
Sommaire 2m2 c3 4nε0
On peut montrer que les trois termes W1 , WSO et W2 conduisent à
des corrections relatives aux niveaux d’énergie non perturbés de l’ordre de
4 −4 e2 1
α 10 où α = est la constante de structure fine de
c 137
l’interaction électromagnétique. On peut donc considérer ces termes comme
des perturbations de l’hamiltonien non perturbé H0 et utiliser la méthode
Page 824 de 978 des perturbations stationnaires pour calculer les corrections apportées par
ces termes. Le calcul explicite de ces corrections fait l’objet du problème EP
Retour 11.9. Nous allons dans ce qui suit exposer la méthode de calcul et donner les
résultats.
Plein écran On rappelle que chaque niveau non perturbé de l’atome d’hydrogène ne
dépend que du nombre quantique principal n et sa dégénérescence est de
Fermer
2n2 :
(i) Le terme W1 n’agit pas sur la variable de spin et commute avec L 2 et
Lz . Les éléments non diagonaux de la perturbation sont nuls et les corrections
Quitter
sont données par (11.28)
Méthodes des perturbations stationnaires 825
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soit :
En 3 n
ε1 = −α2 2
( − ) (11.88)
n 4 + 1/2
Page de titre où En est l’énergie non perturbée donnée par le modèle de Bohr.
(ii) Le terme Wso commute avec L 2 mais ne commute ni avec Lz ni
Sommaire avec Sz . Pour une valeur de n et de fixée on a une dégénérescence de
(2s + 1)(2 + 1) soit 2(2 + 1) - . La perturbation
. n’est pas diagonale dans
la base associée à l’E.C.O.C. 2 , Lz , S
L 2 , Sz mais elle l’est dans la base
- .
associée à l’E.C.O.C. L 2, S
2 , J2 , Jz où J = L +S
. Le calcul effectué dans
cette dernière base conduit à :
⎧
⎪
⎪ −α2 En
1
pour j = + 1/2, = 0
⎪
Page 825 de 978
⎪
⎪ 2n( + 1/2)( + 1)
⎪
⎨
Retour ε(2) = −α2 En
1
pour j = − 1/2, = 0
⎪
⎪
⎪
⎪ 2n( + 1/2)
⎪
⎪
Plein écran ⎩
0 pour = 0
(11.89)
Fermer
2 et
(iii) Le terme W3 n’agit pas sur les variables de spin et commute avec L
Quitter
Lz . La perturbation est alors diagonale dans la base {|n, , m, ms } et n’agit
Méthodes des perturbations stationnaires 826
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qu’à l’origine à cause de la fonction de Dirac δ(r). Seules donc les fonctions
d’onde associées à = 0 (fonctions s) seront impliquées dans le calcul de la
corrections qui conduit à :
En
Page de titre (3) −α2 pour = 0
ε = n (11.90)
0 pour = 0
Sommaire
Au total les énergies des niveaux de l’atome d’hydrogène corrigés par les
termes de structure fine et hyperfine sont :
α2 n 3
En,j = En 1+ 2 ( − ) (11.91)
n j + 1/2 4
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
2. MÉTHODE VARIATIONNELLE 827
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2. Méthode variationnelle
La méthode de perturbations stationnaires exposée précédemment nécessite
la connaissance des valeurs propres et des vecteurs propres de l’hamiltonien
non perturbé H0 . Il arrive souvent qu’on ne peut pas décomposer l’hamiltonien
Page de titre
total H du système en une partie principale H0 et une perturbation W . Il ar-
rive également que la résolution de l’équation aux valeurs propres de H0 soit
Sommaire
très difficile. Dans ces cas, il est indispensable de connaı̂tre l’énergie de l’état
fondamental pour comprendre au moins quelques propriétés du système. On
a alors recours à la méthode variationnelle qui est un outil d’approximation
simple pour résoudre ce type de problème.
Tout vecteur |Ψ de l’espace des états peut alors être développé sur la base
Quitter
Méthodes variationnelle 828
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des vecteurs propres de H :
|Ψ = cn |φn (11.93)
n
Retour et
Ψ | H | Ψ = c∗m cn φm | H | φn
Plein écran n m
= c∗m cn En δmn = |cn |2 En
Fermer
n m n
Quitter ≥ E0 |cn |2 = E0 Ψ | Ψ
n
Méthodes variationnelle 829
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où E0 est la plus petite des valeurs propres de H .
On arrive donc au résultat important suivant :
Ψ | H | Ψ
H = ≥ E0 (11.96)
Ψ | Ψ
Page de titre
qui signifie que quelque soit le choix de l’état |Ψ, la valeur moyenne de
Sommaire l’énergie est toujours supérieure ou égale à l’énergie de l’état fondamental.
L’égalité n’est obtenue que si tous les coefficients cn sont nuls sauf c0 . Dans
ce cas l’état |Ψ s’identifie à |φ0 et le vecteur d’état du système n’est autre
que celui de l’état fondamental, ce qui implique que |Ψ est vecteur propre de
H avec la valeur propre E0 .
Cette propriété constitue donc une méthode de détermination approchée
de E0 . On choisit une famille de vecteurs |Ψ(α) dépendant d’un certain
Page 829 de 978
nombre de paramètres que nous symbolisons par α ; on calcule la valeur
moyenne H (α) de H dans ces états et on minimise cette valeur par rapport
Retour
aux paramètres α. La valeur minimale ainsi obtenue est une approximation de
l’énergie E0 du niveau fondamental du système.
Plein écran
Les vecteurs |Ψ(α) sont appelés vecteurs d’essais et les fonctions qui
leur correspondent fonctions d’essais. La méthode ainsi établie se généralise
Fermer lorsque le spectre de H est dégénéré ou continu.
Quitter
Méthodes variationnelle 830
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2.2. Théorème de Ritz
Plein écran
La valeur moyenne H est stationnaire si :
d H = 0 (11.100)
Fermer
Ce qui signifie que :
Quitter Ψ | [H − H | dΨ + dΨ | H − H] | Ψ = 0 (11.101)
Méthodes variationnelle 831
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En posant :
L’équation s’écrit :
Page de titre
Retour
2ε φ | φ = 0 (11.105)
La norme au carrée de |φ est donc nulle et il en est de même pour |φ lui-
Plein écran
même, ce qui entraı̂ne à partir de (11.103) que :
Quitter
d’où le théorème de Ritz :
Méthodes variationnelle 832
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La valeur moyenne H est stationnaire si le vecteur d’état |Ψ qui lui est
associé est vecteur propre de H et les valeurs stationnaires de H sont les
valeurs propres de l’hamiltonien.
On peut ainsi appliquer la méthode variationnelle à la détermination
Page de titre
approchée des valeurs propres de H : si la fonction H (α) obtenue à partir
des vecteurs d’essais |Ψ(α) présente des extrema, ces extrema fournissent
des valeurs approchées de certaines des énergies propres En de H .
Sommaire
Quitter
Ψ(α) | Ψ(α) = |Ψ(x, α)| dx = e−2αx dx (11.109)
−∞ −∞
Méthodes variationnelle 833
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et :
+∞
2 −2 d2 1 2
Ψ(α) | H | Ψ(α) = e−αx ( 2
+ mω 2 x2 )e−αx dx
−∞ 2m dx 2
+∞
Page de titre 2 222 2 2 1 2
= e−αx (
α− α x + mω 2 x2 )e−αx dx
−∞ m m 2
Sommaire +∞
2 −2αx2 1 2 22 2 +∞ 2 −2αx2
= α e dx + ( mω − α ) xe dx
m −∞ 2 m −∞
(11.110)
Comme
+∞
−βx2 π
Page 833 de 978 e dx = (11.111)
−∞ β
Retour et
+∞
2 −βx2 1 π
Plein écran
xe dx = (11.112)
−∞ 2β β
Fermer
On en déduit que
π
Quitter
Ψ(α) | Ψ(α) = (11.113)
2α
Méthodes variationnelle 834
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et que
2 1 π
Ψ(α) | H | Ψ(α) = ( α+ mω 2 ) (11.114)
2m 8α 2α
Page de titre Ce qui donne :
Ψ(α) | H | Ψ(α) 2 mω 2
Sommaire H(α) = = α+ (11.115)
Ψ(α) | Ψ(α) 2m 8α
d H(α)
Cette valeur moyenne est minimale lorsque =0
dα
mω
Soit pour α = α0 =
2
On a alors :
Page 834 de 978
1
H(α0 ) = ω = E0 (11.116)
2
Retour
mω 2
Plein écran Ψ(x, α0 ) = exp( x ) = ψ0 (x) (11.117)
2
Fermer
Le calcul exact donne aussi ces valeurs pour l’état fondamental de
l’oscillateur harmonique. Ce résultat est dû au fait que la fonction d’onde de
l’état fondamental de l’oscillateur est précisément l’une des fonctions de la
Quitter
famille d’essai, c’est celle correspondant à la valeur α0 du paramètre α.
Méthodes variationnelle 835
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Si par exemple on prend pour fonction d’essai :
1
Ψ(x, α) = avec α≥0 (11.118)
x2 + α2
Page de titre le même type de calcul conduit à :
Sommaire α0 = √ (11.119)
2mω
et
1
H(α0 ) = √ ω (11.120)
2
√
Page 835 de 978 La valeur minimale de Hα est dans ce cas égale 2 fois l’énergie fonda-
mentale exacte.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 836
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Exercices et Problèmes
EP 11.1 Oscillateur harmonique chargé
P2 1
Quitter H= + mω 2 X 2 et W = −qEX
2m 2
Exercices et Problèmes 837
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et on considère que W est une perturbation stationnaire de l’hamiltonien non perturbé
H0 . On écrit W sous la forme :
W = Aω X̂
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 838
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V (x) = V0 (1 − e−αx )2
Sommaire
−→
x étant l’abscisse de la particule sur l’axe Ox.
1- Tracer l’allure de V (x).
2- Développer V (x) en série entière de x jusqu’à l’ordre 4 :
Retour H = H0 + W 1 + W 2
Plein écran
où H0 est l’hamiltonien d’un oscillateur harmonique et W1 et W2 des perturbations
stationnaires telles que :
Fermer W1 = bX 3 et W2 = cX 4
Quitter
Donner les énergies propres et les fonctions propres de l’hamiltonien H0 .
Exercices et Problèmes 839
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4- En considérant W1 et W2 comme des perturbations stationnaires de H0 ,
calculer :
a- la correction au second ordre sur l’énergie de l’oscillateur provenant du
terme W1 .
Page de titre
b- la correction au premier ordre sur l’énergie provenant du terme W2 .
5- Donner une valeur approchée des niveaux d’énergie En de la particule.
6- Calculer la valeur moyenne X de l’opérateur position X quand le système
Sommaire
est dans l’état | ϕn correspondant à l’énergie En .
EP 11.3 Croisement de niveaux
ère un système physique dont l’hamiltonien H0 possède deux états
0 On consid
ϕ et ϕ0 d’énergies E 0 et E 0 (E 0 ≤ E 0 ) très voisines et très différentes de
1 2 1 2 1 2
Page 839 de 978 celles de tous les autres états du système qui en sont éloignés.
On soumet le système à une excitation extérieure qui se traduit par une perturba-
Retour
tion W . L’hamiltonien s’écrit alors :
H = H0 + W
Plein écran
Px2 + Py2 1
H0 = + mω 2 (X 2 + Y 2 )
Quitter 2m 2
Exercices et Problèmes 841
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On se propose d’étudier l’effet sur cet oscillateur d’une perturbation W donnée par :
W = λmω 2 XY
Fermer On considère dans l’espace rapporté à la base sphérique {r, θ, ϕ}, une molécule
diatomique de moment d’inertie I et pouvant tourner autour de son axe de révolution
−→ −→ −→ −→
Quitter
qui coı̈ncide avec l’axe Oz d’un référentiel d’inertie R(Ox, Oy, Oz). Cette molécule
Exercices et Problèmes 842
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qui constitue un rotateur rigide a pour hamiltonien.
1 2
H0 = L
2I
est le moment cinétique orbital.
où L
Page de titre
1- Donner les états propres et les valeurs propres de l’hamiltonien H0 et préciser
leurs dégénérescences.
Sommaire
2- A l’hamiltonien H0 on ajoute le potentiel de perturbation V (ϕ) défini par :
+∞
V (ϕ) = cn einϕ
−∞
où n est entier positif ou négatif et différent de zéro et ϕ l’angle de rotation dans un
Page 842 de 978
plan perpendiculaire à l’axe de révolution.
A quelles conditions doivent satisfaire les cn pour que V (ϕ) soit physiquement
acceptable.
Retour
3- Quels sont les coefficients cn qui donnent des termes non nuls dans les
matrices représentant V (ϕ) dans les sous-espaces = 1 et = 2.
En déduire la forme des V (ϕ) qui lève au moins partiellement la dégénérescence
Plein écran
de l’énergie au premier ordre des perturbations pour les deux premiers états excités
Fermer = 1 et = 2.
→
−
4- On suppose que la molécule a un moment dipolaire électrique D de module
→
−
Quitter D 0 et orienté de façon quelconque dans l’espace. On la place dans un champ
Exercices et Problèmes 843
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0 et orienté suivant l’axe −
de module E
électrique E
→
Oy , de sorte que son énergie
potentielle s’écrit :
→
−
W = − D .E = −Dy .Ey = −D0 .E0 sin θ. sin ϕ
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 844
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Sommaire avec
H0 = A(S1z + S2z )
3(S S
1 .R)( 2 .R)
W =B S 2 −
1 .S
R2
où A et B sont des constantes réelles, S 1 et S2 les spins des deux particules
Page 844 de 978 1
(S1 = S2 = 2 ), S1z et S2z les projections de S 1 et S2 sur l’axe −
→
Oz et R l’opérateur
caractérisant la position relative des deux particules.
Retour
1- Ecrire la matrice représentant H0 dans la base produit tensoriel des états
propres de S1z et S2z {|± ⊗ |± = |±, ±}.
Plein écran Donner les valeurs propres de H0 et discuter leur dégénérescence.
2- On considère W comme une perturbation de H0 et on introduit l’opérateur R±
Fermer défini par : R± = X ± iY .
Quitter
Exercices et Problèmes 845
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Montrer que la perturbation W peut s’écrire.
1
W = B S1z S2z + (S1+ S2− + S1− S2+ ) −
2
3 1 1
Page de titre
S1z Z + (S1+ R− + S1− R+ ) S2z Z + (S2+ R− + S2− R+ )
r2 2 2
Sommaire où :
S± = Sx ± iSy
1 − 3 cos2 θ
Retour ε=B
4
−→
Plein écran θ étant l’angle que fait r avec Oz .
4- Déterminer les états propres de H à l’ordre zéro.
Fermer
EP 11.7 Paramagnétisme et diamagnétisme atomique
Quitter
Exercices et Problèmes 846
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Soit une particule sans spin, de masse m et de charge q , plongée dans un
champ magnétique B . Cette particule est soumise à l’action simultanée d’un potentiel
scalaire V ( r) de sorte que son hamiltonien s’écrit :
r) et d’un potentiel vecteur A(
1 !−
→ −→ "2 →
−
H= P − q A( R) + V (R)
Page de titre 2m
→
− →
−
où R et P sont les opérateurs position et impulsion associées aux vecteurs −
→
r et −
→
p.
Sommaire
Lorsque le champ magnétique B est uniforme, on peut prendre le potentiel
vecteur A sous la forme :
−
A(
→ 1−→
R) = − R ∧ B
2
1-En reportant cette expression de A dans l’hamiltonien H montrer que ce dernier
peut s’écrire sous la forme d’une somme de trois termes H0 , H1 , H2 .
Page 846 de 978
H = H0 + H 1 + H 2
Retour
2- Montrer que H0 , H1 et H2 sont alors définis par :
P2 →
−
Plein écran H0 = + V (R)
2m
μ
Fermer H1 = − L.B
q2B 2 2
Quitter
H2 = R
8m ⊥
Exercices et Problèmes 847
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ΔEnP ara = kB + pB 2
Retour
Plein écran
ΔEnDia = DB 2
Quitter
Exercices et Problèmes 848
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On mettra alors l’énergie du nième niveau corrigée par H1 et H2 sous la forme :
En (B) = En + kB + pB 2 + DB 2
b- Calculer la susceptibilité diamagnétique χ du fondamental définie par :
Page 848 de 978
1 dE0 (B)
χ=−
B dB
Retour
EP 11.8 Interaction de Van der Waals
Plein écran
On considère deux atomes d’hydrogène dont les noyaux A1 et A2 sont fixes et
−−−→ . On repère la position de l’électron M1 du premier atome
distants de R(A1 A2 = R)
−−−→
Fermer par le vecteur A1 M1 =
r1 et la position de l’électron M2 du deuxième atome par le
−−−→
vecteur A2 M2 = r2 .
Quitter
Exercices et Problèmes 849
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L’hamiltonien non perturbé du système est la somme HA1 +HA2 des hamiltoniens
des deux atomes et ses énergies propres et valeurs propres sont :
E = En + En
(
1 A2
Page de titre |Ψ = ϕA ϕ
nm nm
(
Sommaire En particulier l’état fondamental de HA1 + HA2 = H0 est ϕA1 A2
100 ϕ100 et correspond
à l’énergie non dégénérée −2EI .
Les interactions électrostatique de type : (noyau A1 , noyau A2 ), (noyau A1 ,
électron M2 ), (noyau A2 , électron M1 ), (électron M1 , électron M2 ) donnent lieu à
une somme d’énergies potentielles qu’on note W et qu’on considère comme une
perturbation.
Page 849 de 978
1- Expliciter le terme de perturbation W .
2- On suppose que R est très grand devant r1 et r2 . Faire un développement
r1 r2
limité de W en puissance de et et montrer que le premier terme non nul qu’on
Retour R R
identifiera en première approximation à W est :
Plein écran
q2 r2 .R)
3(r1 .R)(
W = r1 .r2 −
4πε0 R3 R2
Fermer
C 6e2 a50
Page de titre
Calculer numériquement l’énergie potentielle de Van der Waals pour R = 10−9 m.
5- Donner une interprétation “dynamique” des forces de Van der Waals et préciser
Sommaire
si elles peuvent s’exercer entre des atomes quelconques.
1 1 dV (R) 2
+ L.S + ΔV (R)
Plein écran
2m2e c2 R dR 8m2e c2
→
− →
−
, P , L et S sont respectivement la masse, les opérateurs position et
où me , R
Fermer
impulsion et les moments cinétique orbital et de spin de l’électron.
Le premier terme de H est l’énergie au repos de l’électron, les deuxième et
Quitter troisième termes forment l’hamiltonien non relativiste H0 et les termes suivants sont
Exercices et Problèmes 852
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appelés termes de structure fine qu’on note :
P4
W1 = : terme de variation relativiste de la masse
8m3e c2
1 1 dV (R)
Page de titre WSO = L.S : terme de couplage spin-orbite
2m2e c2 R dR
Sommaire
2
W2 = ΔV (R) : terme de Darwin
8m2e c2
L’état de l’atome d’hydrogène étant décrit par le ket |nm, sms qu’on écrira simple-
ment |nm en sous-entendant le spin, on montre que la valeur3du carr 4 3é du module
4 3 de 4
1 1 1
la fonction d’onde à l’origine Ψnm (0) et les valeurs moyennes , ,
R R2 R3
(cf EP 8.9) sont données par :
Page 852 de 978
1
|Ψnm (0)|2 =
πn3 a30
Retour
3 4
1 1 1
= 2
Plein écran
R nm n a0
3 4
1 2 1
=
Fermer R nm (2 + 1) n a20
2 3
3 4
1 2 1
Quitter =
R3 nm ( + 1)(2 + 1)n3 a30
Exercices et Problèmes 853
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W1 WSO W2
∼ α2 , ∼ α2 , ∼ α2
Sommaire H0 H0 H0
e4
où α est la constante de structure fine : α2 = .
2 c2
Ce résultat justifie-t-il un calcul perturbatif ?
2- Exprimer le terme W1 en fonction de H0 et du potentiel de répulsion coulom-
2
bienne V (R). En utilisant la valeur de |Ψnm (0)| évaluer la correction en énergie
ΔE1 du niveau En .
Page 853 de 978
3- a- Soit J = L +S le moment cinétique total de l’atome. Vérifier que L.
S ne
commute pas avec Lz et Sz mais qu’il commute 2
,S
avec L 2 2
, J et Jz .
- .
Retour
b- Au lieu d’utiliser l’E.C.O.C. 2, S
H0 , L 2 , Lz , Sz dont les vecteurs
- .
propres sont |nm, s, ms on utilise alors le nouvel E.C.O.C. H0 , L 2, S
2 , J2 , Jz
Plein écran
qui est plus commode à l’étude du spin total et dont les vecteurs propres communs
|n, , s, J, Mj constituent aussi une base dans l’espace des états.
Fermer
Exprimer L. S en fonction des observables du nouvel E.C.O.C..
c- Calculer la correction ΔE2 dans la nouvelle base.
Quitter
4- Evaluer la correction ΔE3 due au terme de Darwin.
Exercices et Problèmes 854
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5- En faisant la somme des trois corrections ΔE1 , ΔE2 et ΔE3 , montrer que la
correction de structure fine est :
+ ,
α2 n 3 α2 1
ΔEn,J = 2 En0 1 − où En0 = −
n J+ 2
4 2 n2
Page de titre
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 855
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Page 856 de 978 On considère deux niveaux d’énergie d’un système atomique comptant un seul
électron en dehors de couches fermées. On néglige le spin de l’électron. Le niveau
Retour inférieur, d’énergie E0 , est un état S( = 0) ; la fonction d’onde de l’électron dans cet
état est R0 (r)Y00 (θ, ϕ).
Plein écran
Le niveau supérieur, d’énergie E1 , est un état P ( = 1) ; c’est un état tri-
plement dégénéré, auquel correspondent pour l’électron les trois fonctions d’onde
R1 (r)Y1m (θ, ϕ) avec m = −1, 0, +1.
Fermer
On appelle H0 l’hamiltonien du système, l’état propre correspondant à E0 , |1, m
(m = −1, 0, +1) les trois états propres correspondant à E1 .
Quitter
On pose : ω0 = E1 − E0
Exercices et Problèmes 857
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−→
1- On plonge l’atome dans un champ électrique uniforme parallèle à Oz et
d’intensité ξ0 ; l’énergie d’interaction entre l’électron et ce champ étant
Page de titre
a- Calculer les éléments de matrice de W entre les quatre états |0, 0 ; |1, 0 ;
|1, +1 ; |1, −1.
Sommaire
On posera :
e
γ = −√ R0∗ (r)R1 (r)r3 dr
3
c- Comment varient les énergies propres de H avec ξ0 dans les deux cas
limites :γξ0 ω0 et γξ0 ω0 . que se passe-t-il si ω0 = 0 ?
3- Dans le cas γξ0 ω0 , développer les états propres au premier ordre en γξ0
Page de titre
et les énergies propres au deuxième ordre enγξ0 .
Retrouver ces résultats par la théorie des perturbations stationnaires, aussi
simplement que possible.
Sommaire
4- Soit |Ψ0 l’état propre de H qui tend vers |0, 0quand ξ0 → 0 (on utilisera le
développement limité au premier ordre en γξ0 obtenu précédemment) et soit D = er
l’opérateur dipôle électrique. ' (
dans l’état |Ψ0 . Montrer que
Calculer la valeur moyenne de D
D = αξ0 , α
étant une constante que l’on calculera.
On rappelle que :
Page 858 de 978
1
Y00 =√
4π
Retour
3
Y10 = cos θ
Plein écran 4π
3
Fermer Y1±1 =∓ sin θe±iϕ
8π
Quitter EP 11.12 L’atome d’hélium
Exercices et Problèmes 859
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e2 e2 → − −
−
W = →− −
→ = avec R = →
ra − →
rb
Plein écran | ra − rb | R
H 0 = H a + Hb
Quitter
Exercices et Problèmes 860
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avec
Pi2 2e2
Hi = − (i = a ou b)
2m ri
Page de titre Les énergies propres de l’hamiltonien Hi , dit hydrogénoı̈de, sont données par :
Z 2 EI
En = −
Sommaire n2
où
me4
EI = = 13, 6 eV et Z est la charge du noyau.
22
Soient Ψa (−
→
ra ) et Ψb (−→rb ) deux fonctions propres orthonormées de l’hamiltonien
Page 860 de 978 hydrogénoı̈de Hi , d’énergies propres Ea et Eb que l’on calculera numériquement.
1) Montrer que Ψa (− →
ra , −→
rb ) = Ψa (− →
ra ) Ψb (−
→
rb ) est fonction propre de H0 =
0
Ha + Hb avec l’énergie propre Ea, b que l’on calculera numériquement.
Retour
2) Les électrons a et b étant indiscernables, on est contraint d’introduire les
fonctions :
Plein écran
1
Ψ± (−
→
ra , →
−
rb ) = √ (Ψa (−
→
ra ) Ψb (−
→
rb ) ± Ψa (−
→
rb ) Ψb (−
→
ra ))
2
Fermer
respectivement symétrique Ψ+ et antisymétrique Ψ− par rapport à la permutation des
deux électrons. On définit la parité par permutation d’une fonction de deux variables
Ψ(−→
ra , −
→ ra → −
rb ) par l’effet sur cette fonction de la permutation −
→ →
Quitter
rb .
Exercices et Problèmes 861
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Par exemple, Ψ(−
→
ra , →
−
rb ) est dite paire si
Ψ(−
→
ra , →
−
rb ) = Ψ(−
→
rb , →
−
ra )
Ψ(−
→
ra , →
−
rb ) = − Ψ(−
→
rb , →
−
ra )
Sommaire
Même dans une approximation grossière, on ne peut pas négliger l’effet du terme
Retour e2
répulsif W = .
R
A l’aide d’un calcul de perturbation au premier ordre en énergie, on va donc
Plein écran
chercher à évaluer l’influence de ce terme W sur les deux seuls états |1, s (n =
1, = 0, m = 0) et |2, s (n = 2, = 0, m = 0) auxquels on s’intéresse dans
Fermer
toute la suite du problème.
A cet effet, on envisagera successivement les deux cas suivants :
Quitter
(i) Ψa = Ψb = Ψ1s
Exercices et Problèmes 862
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(ii) Ψa = Ψ1s , Ψb = Ψ2s
1) Cas (i)
a) Quelle est la seule fonction d’onde Ψ+ ou Ψ− qui subsiste pour décrire le
système ?
Page de titre
b) Calculer la correction au premier ordre en énergie apportée par le terme
e2
W = , qu’on écrira sous la forme d’une intégrale Caa qu’on ne cherchera pas
R
Sommaire à calculer.
2) Cas (ii)
0 ?
a) Quelles sont les fonctions d’onde correspondant à l’énergie Ea,b
b) Calculer au premier ordre en perturbation, l’influence de W sur le niveau
0 ?
d’énergie Ea,b
c) Montrer qu’en présence de la perturbation W l’énergie peut se mettre sous
forme :
Page 862 de 978
0
Ea,b = Ea,b + Ca,b ± Aa,b
Retour
où Ca,b et Aa,b sont deux intégrales qu’on écrira sans chercher à les calculer
explicitement.
Plein écran
d) Faire un diagramme des niveaux d’énergie pour les cas (i) et (ii) en précisant
les valeurs numériques de l’énergie.
Fermer
Quitter
Exercices et Problèmes 863
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On donne :
2
2 e
|Ψ1s (−→
ra )| |Ψ1s (−→
2
I1 = rb )| d3 ra d3 rb = 34 eV
R
2
2 e
|Ψ1s (−→
ra )| |Ψ2s (−→
2
I2 = rb )| d3 ra d3 rb = 15 eV
Page de titre R
e2
I3 = Ψ∗1s (−
→
ra )Ψ∗2s (−
→
rb )Ψ1s (−→
rb )Ψ2s (−
→
ra ) d3 ra d3 rb = 0, 4 eV
Sommaire R
Pour chacun des deux électrons a et b, nous introduisons les deux états de spin.
Nous adoptons la notation |ms1 , ms2 (|+− est par exemple un vecteur propre de
Page 863 de 978 S1z avec la valeur propre + et un vecteur propre de S2z avec la valeur propre − ).
→ −
− → →2
− 2
Soit S = S 1 + S 2 le spin total des deux électrons.
Retour 2 et Sz qu’on notera |Σ+ , Σ0 , |Σ−
1) Déterminer les vecteurs propres communs à S
pour S = 1,et |σ pour S = 0.
→
− −→
Plein écran 2) On applique un champ magnétique B parallèle à l’axe Oz , sur le système
des deux électrons. Ecrire l’hamiltonien Zeeman et en déduire l’action du champ
Fermer magnétique sur l’énergie des différents niveaux.
Justifier l’appellation d’état singulet et d’état triplet.
Quitter
IV. Fonction d’onde totale
Exercices et Problèmes 864
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En notant désormais les états orbitaux |1s, 1s pour le cas (i) et |1s, 2s± pour
le cas (ii), les signes ± référant respectivement aux fonctions d’onde Ψ+ (− →
ra , −
→
rb ) et
→
− →
−
Ψ− ( ra , rb ), on associe, par un produit tensoriel, les états orbitaux aux états de spin.
On notera ainsi par exemple |1s, 2s+ , Σ+ l’état de l’atome où les électrons sont
dans l’état orbital |1s, 2s+ correspondant à la fonction d’onde Ψ+ (− →
ra , −
→
Page de titre
rb ) du cas (ii)
+
et dans l’état de spin |Σ .
Sommaire
1) Etablir la liste des états a priori possibles (états non soumis à aucun principe
d’exclusion) pour l’atome d’hélium dans les cas (i) et (ii).
2) Indiquer, pour chacun de ces états s’il est pair ou impair par permutation des
deux électrons.
V. Transitions permises ou interdites
Page de titre
Sommaire
Page 865 de 978 La transition entre le niveau fondamental et le premier niveau excité du para-
hélium est observée et correspond à une différence d’énergie de 22, 2 eV.
Retour Les flèches en pointillés indiquent que des transitions sont permises vers les
niveaux ainsi repérés.
Plein écran A l’aide des résultats, établis ci-dessus et en s’aidant des résultats expérimentaux :
Page de titre
EP 11.13 Potentiel gaussien
Plein écran
2- Calculer numériquement ces énergies lorsque la particule est un électron et
que :
1
Fermer
V0 = 1 Rydberg et α=
10a20
2
Quitter a0 étant le rayon de Bohr et le Rydberg est défini par : R = .
2me a20
Exercices et Problèmes 867
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V0
V (x) = −
Sommaire ch2 ( xa )
e−ar
V (r) = −V0
ar
où V0 et a sont des constantes positives.
1- Déterminer par la méthode des variations l’énergie E0 du niveau fondamental
en utilisant comme fonction d’essai
Ψλ (r) = Ae−λr
Page 868 de 978
Retour 2 α 2
Calculer numériquement E0 lorsque = 0, 37.
2mV0
V0
Plein écran 2- Montrer que dans la limite du potentiel coulombien (a0 → 0 et → Ze2 )
a
nous obtenons pour le fondamental les expressions exactes de l’énergie propre et de
Fermer la fonction propre d’un atome hydrogénoı̈de.
Quitter
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Page de titre
Chapitre 12
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Position du problème 870
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Nous avons vu dans le chapitre précédent que lorsque la perturbation W
est indépendante du temps, elle modifie légèrement les niveaux d’énergie de
H0 en levant éventuellement leur dégénérescence. Les états propres de H
peuvent alors être décrits comme des combinaisons linéaires à coefficients
Page de titre
constants des états propres de H0 et le système reste dans un état station-
naire.
Lorsque W dépend du temps on ne peut plus parler de niveaux d’énergie
Sommaire
modifiés puisque le système n’est plus conservatif et qu’il n’y a plus d’états
stationnaires. L’effet de la perturbation consiste alors à induire des transitions
entre différents états d’énergie.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
1. POSITION DU PROBLÈME 871
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1. Position du problème
Pour simplifier, considérons un système physique dont l’hamiltonien H0 ne
dépend pas explicitement du temps et a un spectre d’énergie discret et non
dégénéré de sorte que l’équation aux valeurs propres s’écrit :
Page de titre
On suppose que le système est initialement dans l’état stationnaire |φi qui
Quitter
est un état propre de H0 associé à la valeur propre Ei et on se propose de
Position du problème 872
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calculer la probabilité Pif (t) de le trouver à un instant ultérieur t dans un autre
état propre |φf de H0 .
Il s’agit donc d’étudier les transitions qui peuvent être induites par la
perturbation W (t) entre les états stationnaires du système non perturbé.
Page de titre
Pour déterminer Pif (t) il faut résoudre l’équation de Schrödinger :
d |Ψ(t)
H(t) |Ψ(t) = i (12.5)
Sommaire dt
Cette équation différentielle étant du premier ordre, sa solution |Ψ(t)
répondant à la condition initiale :
d |Ψ(t)
Sommaire i = (H0 + λW (t)) |Ψ(t) (12.9)
dt
avec
|Ψ(t) = cn (t) |φn (12.10)
n
et
Page 873 de 978
cn (t) = φn | Ψ(t) (12.11)
Retour
Fermer
dcm (t)
i |φm = cm (t)H0 |φm + λ cm (t)W (t) |φm
m
dt m m
Quitter (12.12)
Résolution approchée de l’équation de Schrödinger 874
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En projetant cette équation sur |φn et en se rappelant que :
et que :
Page de titre
où les bn (t) ne sont plus constantes mais sont des fonctions lentement
Retour variables du temps.
En reportant (12.19) dans les équations (12.17) on obtient :
Plein écran
dbn (t)
−iEn t −iEn t
ie + En bn (t)e =
dt
Fermer
(12.20)
−iEn t −iEm t
En bn (t)e + λ bm (t)e Wnm (t)
Quitter m
Résolution approchée de l’équation de Schrödinger 876
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soit encore en simplifiant et en multipliant les deux membres de ces équations
iEn t
par e , il vient :
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
3. EQUATIONS DE PERTURBATION 877
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3. Equations de perturbation
On va chercher une solution approchée du système d’équations (12.23)
sous forme d’un développement en série de puissance de λ, soit :
bm (t) = b(0) (1) (2)
λ(p) b(p)
Page de titre
m (t) + λbm (t) + λbm (t) + ... = m (t) (12.24)
p=0
Sommaire
b(0)
n (t) = cn (0) = φn | Ψ(0) = φn | φi = δni (12.27)
Quitter
Equations de perturbation 878
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(1)
Ce résultat permet d’écrire l’évolution du terme de premier ordre bn (t) à partir
de (12.25) :
soit :
Sommaire
(1)
dbn (t)
i = eiωni t Wni (t) (12.29)
dt
En intégrant cette équation et en tenant compte de la condition initiale :
b(p)
n (0) = 0 pour p≥1 (12.30)
Page 878 de 978
on obtient :
t
Retour
1
b(1)
n (t) = eiωni t Wni (t )dt (12.31)
i 0
Plein écran
En reportant (12.27) et (12.31) dans (12.19) et dans (12.10) on obtient le
Fermer
vecteur d’état |Ψ(t) du système à l’instant t à l’ordre 1 en λ.
On peut calculer suivant le même principe les corrections d’ordre supérieur,
mais l’approximation à l’ordre 1 suffit en général amplement dans la majorité
Quitter
des cas.
Equations de perturbation 879
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Il faut remarquer cependant, que dans cette approximation, on admet que
l’on fait une erreur négligeable en écrivant (12.23) sous la forme (12.29), c’est
à dire en remplaçant les coefficients bm (t) par leur valeur bm (0), à l’instant
t = 0. Ceci n’est valable que si les bm (t) ont des valeurs voisines de bm (0),
Page de titre
c’est à dire tant que t reste suffisamment petit. Pour t grand il faut pousser les
calculs aux ordres supérieurs ou trouver un autre type d’approximation.
Sommaire
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
4. PROBABILITÉ DE TRANSITION 880
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4. Probabilité de transition
Sous l’effet de la perturbation W (t) appliquée à l’instant t = 0, le
système évolue et peut se retrouver à un instant ultérieur t ≥ 0 dans un état
stationnaire |φf de H0 . On dit alors que le système a effectué une transition
Page de titre
de l’état initial |φi à l’état final |φf . La probabilité de transition Pi→f (t) induite
par la perturbation est donné au premier ordre par :
Sommaire
2
Pi→f (t) = φf | Ψ(1) (t) = |bf (t)|2 (12.32)
soit :
2
1 t
Pi→f (t) = 2 iω f i t
Wf i (t )e dt (12.33)
0
Page 880 de 978
Introduisons la fonction Wf i (t ) définie par :
⎧
Retour
⎨ Wf i (t ) = Wf i (t ) pour 0 ≤ t ≤ t
(12.34)
⎩
Plein écran 0 ailleurs
La transformée de Fourier de Wf i (t ) est :
Fermer
+∞
1
Quitter
W̃f i (ω) = √ Wf i (t )e−iωt dt (12.35)
2π −∞
Probabilité de transition 881
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ce qui permet d’écrire la probabilité de transition sous la forme :
2π 2
Pi→f (t) = 2 W̃f i (ω if ) (12.36)
Page de titre Ce résultat exprime que la probabilité de transition est proportionnelle au
carré du module de la transformation de Fourier de la perturbation.
Sommaire
On remarque d’après (12.33) que la probabilité de transition est nulle au
premier ordre si l’élément de matrice Wf i (t) est nul quelque soit t. Dans ce
cas un calcul poussé au second ordre pourrait faire apparaı̂tre la possibilité
d’une transition de |φi à |φf à travers un état intermédiaire |φd . On parle
alors d’un processus à deux étapes.
On remarque aussi, qu’ à cause de l’hermicité de W (t) on a au premier
ordre :
Page 881 de 978
Plein écran
Fermer
Quitter
5. PERTURBATION SINUSOÏDALE 882
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5. Perturbation sinusoı̈dale
Une perturbation sinusoı̈dale W (t) peut prendre l’une des deux formes
simples :
Page de titre
W (t) = W sin ωt
(12.38)
W (t) = W cos ωt
Sommaire
Quitter
Perturbation sinusoı̈dale 883
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5.1. Calcul de Pi→f (t)
Ecrivons la perturbation sous la forme :
W iωt
W (t) = W sin ωt = (e − e−iωt ) (12.40)
Page de titre
2i
Dans ces conditions, l’état initial du système à t = 0 étant |φi , la théorie des
Sommaire
perturbations dépendant du temps nous permet d’écrire au premier ordre en
λ et quelque soit n :
t
ib(1)
n (t) = Wni (t )eiωni t dt (12.41)
0
soit :
t t
Wni i(ω+ωni )t
Page 883 de 978 b(1)
n (t) =− [ e
dt − ei(ωni −ω)t dt ] (12.42)
2 0 0
il vient alors :
Retour
Wni 1 − ei(ωni +ω)t 1 − ei(ωni −ω)t
b(1)
n (t) = [ − ] (12.43)
Plein écran
2i ωni + ω ωni − ω
La probabilité de transition de l’état initial |φi à l’état final |φf entre 0 et t
Fermer est donc :
|Wf i |2 1 − ei(ωf i +ω)t 1 − ei(ωf i −ω)t 2
Quitter
Pi→f (t) =
42 ωf i + ω − ωf i − ω (12.44)
Perturbation sinusoı̈dale 884
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En remarquant que :
|Wf i |2
Pi→f (t) = 2
|A+ − A− |2 (12.46)
Sommaire 4
avec :
1 − ei(ωf i ±ω)t sin((ωf i ± ω)t/2)
A± = = −iei(ωf i ±ω)t/2 (12.47)
ωf i ± ω (ωf i ± ω)/2
Quitter
Perturbation sinusoı̈dale 885
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Page de titre
Sommaire
Figure 12.1 : Variation de f (ωf i ± ω, t) en fonction de ωf i ± ω
Page 885 de 978
sin((ωf i ± ω)t/2)
lim [ ] = 2πtδ(ωf i ± ω) (12.49)
t→∞ (ωf i ± ω)/2
Page de titre Pour calculer la probabilité de transition nous allons envisager successi-
vement le cas où |φi et |φf sont deux niveaux discrets puis celui où |φf
Sommaire appartient à un continuum d’états.
|Wif |2
Page de titre Pi→f (t, ω) = |A+ − A− |2 (12.50)
2
avec :
Sommaire
1 − ei(ωf i +ω)t sin((ωf i + ω)t/2
A+ = = −iei(ωf i +ω)t/2 (12.51)
ωf i + ω (ωf i + ω)/2
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Perturbation sinusoı̈dale 889
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Page de titre
Sommaire
Retour
Figure 12.2 : Variation en fonction de ω de la probabilité
de transition au premier ordre
Plein écran
.
Quitter
Perturbation sinusoı̈dale 890
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autour de ω = ωf i . On a donc :
4π
Δω ∼ (12.54)
t
Page de titre
Δω est d’autant plus faible que t est grand. Ce résultat est à rapprocher de
la quatrième relation d’incertitude de Heisenberg. En effet si la perturbation
agit pendant un temps Δt, l’incertitude ΔE sur la valeur Ef − Ei est telle que
Sommaire
1
ΔEt ≥ soit Δωt ≥ et Δω ≥
t
Ce qui est en accord avec (12.54) bien que t n’est pas un temps
caractéristique de l’évolution du système mais un temps imposé de l’extérieur.
5.3. Validité de l’approximation résonnante
Page 890 de 978
En considérant que ω ωf i , nous avons négligé le terme A+ devant
A− . En fait le calcul exact au premier ordre de perturbation de Pi→f (t) fait
Retour
intervenir la quantité :
Fermer
|A+ |2 et |A− |2 correspondent comme l’indique la figure 12.3 à des pics
prononcés centrés respectivement en ω = −ωf i et ω = +ωf i avec des
amplitudes centrales qui croissent en t2 , alors que les termes
√ croisés oscillent
Quitter
rapidement et leur amplitude est au mieux de l’ordre de t.
Perturbation sinusoı̈dale 891
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Page de titre
Sommaire
Retour 2 2
On remarque sur la figure 12.3 que |A+ (ω)| = |A− (−ω)| et que les deux
courbes ont la même largeur Δω . Lorsque ces deux courbes sont centrées
Plein écran
en des points dont la distance 2ωf i est grande devant Δω , il est clair qu’au
voisinage de ω = ωf i le module de A+ est négligeable devant celui de A−
Fermer L’approximation résonnante n’est donc valable qu’à la condition :
|Wf i |2 2
t 1 (12.59)
42
Page de titre ou encore :
2
t (12.60)
Sommaire
|Wf i |
2π 2π h
t = = (12.61)
ωf i Ef − Ei Ef − Ei
Page 893 de 978 En combinant les conditions (12.60) et (12.61) on obtient alors :
Retour
|Wfi | |Ef −Ei | (12.62)
Quitter
6. PERTURBATION CONSTANTE 894
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6. Perturbation constante
Supposons que la perturbation est nulle pour t < 0 et qu’elle est introduite
de manière abrupte à t = 0 et constante pour t > 0 :
Page de titre
⎧
⎨ 0 pour t < 0
W (t) = (12.63)
Sommaire
⎩
W pour t > 0
où W est un opérateur constant.
La probabilité de transition au premier ordre est alors :
t 2
(1) 2 1
2
iωf i t |Wf i |2
Pi→f (t) = bf (t) = 2 |Wf i | e dt = f (t, ωf i )
0 2
Page 894 de 978 (12.64)
où
Retour t 2 2
1 iωt 2 4 2 ωt sin(ωt/2)
iωt
f (t, ω) = e dt = 2 e − 1 = 2 sin ( ) =
Plein écran 0 ω ω 2 ω/2
(12.65)
Sommaire
Retour
Plein écran
Ceci signifie que les transitions se font préférentiellement vers les états
Quitter
2π
dont l’énergie est située dans une bande de largeur δE = autour de
t
Perturbation constante 896
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l’énergie Ei de l’état initial. Autrement dit les transitions conservent l’énergie
jusqu’à une valeur de l’ordre de δE .
Pour t → ∞, il n’y a plus de transitions. Une perturbation constante en
permanence, ne peut pas “ébranler” le système et donc ne peut induire de
Page de titre
transitions.
Pour un état final donné, la probabilité de transition Pif (t) oscille avec la
2π 2 |Wf i |2 2π
Sommaire période autour de la valeur moyenne 2
. Pour des temps t ,
ωf i (ωf i ) ωf i
Pif (t) a un comportement en t2 .
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
7. RÈGLE D’OR DE FERMI 897
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7. Règle d’or de Fermi
Jusqu’à présent nous avons considéré un hamiltonien non perturbé H0 qui
possède seulement un spectre discret, mais il peut arriver que H0 admet un
spectre mixte formé de valeurs propres aussi bien discrètes que continues.
Page de titre
Cette situation se rencontre dans de nombreuses situation et l’état final |φf
peut appartenir à un continuum d’états d’énergies voisines (fig 12.5). C’est le
Sommaire
cas par exemple de l’ionisation d’un atome qui correspond à une transition
d’un état discret lié vers un état du continuum suite au champ de perturbation
crée par une particule chargée qui passe prés de l’atome.
Retour
Plein écran
2πt
Pif (t) = ρ(Ef ) |Wf i |2 (12.70)
Page de titre qu’on peut écrire :
où Γif = dPif /dt est par définition, la probabilité de transition par unité de
temps, soit :
2π
Γif = ρ(Ef ) |Wfi |2 (12.71)
Page 899 de 978 Cette relation constitue La règle d’or de Fermi.
Une façon plus formelle d’obtenir cette règle consiste à utiliser la relation
Retour
(12.68) et à écrire dans la limite de t grand que :
sin(Ef − Ei )t/2 2
Plein écran (Ef − Ei )/2 → 2πtδ(Ef − Ei ) (12.72)
2π
Quitter Γif = |Wf i |2 δ(Ef −Ei ) (12.73)
Règle d’or de Fermi 900
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La densité d’états ρ est simplement remplacée par la fonction de Dirac.
Cette relation n’est applicable en pratique que si on somme la probabilité de
transition par unité de temps sur un ensemble d’états finaux proches les uns
des autres. C’est cependant sous cette forme qu’on retiendra la règle d’or en
Page de titre
raison de sa plus grande simplicité.
Remarquons que la conservation de l’énergie s’exprime d’une façon
particulière dans la règle d’or (12.73) par une fonction de Dirac. Les autres lois
Sommaire
de conservation du système (quantité de mouvement, moment cinétique, ....)
se manifestent dans l’élément de matrice ωf i , par des règles de sélection. Une
transition peut par exemple être compatible avec la conservation de l’énergie,
mais interdite par les règles de sélection et réciproquement.
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
8. PERTURBATION ADIABATIQUE 901
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8. Perturbation adiabatique
Dans l’établissement de la règle d’or de Fermi, nous avons supposé que
la perturbation était nulle pour t < 0 et constante pour t > 0. La perturbation
du système apparaı̂t donc de manière abrupte. En réalité toute perturbation
Page de titre
n’est ressentie par le système que sur une certaine échelle de temps. Pour
démontrer la validité de la règle d’or même dans ce cas, nous allons supposer
Sommaire
que la perturbation a la forme suivante :
1 e2βt
Pif (t) = |bf (t)|2 = |W fi |2
2
(12.77)
2 ωif + β2
Page de titre
La probabilité de transition par unité de temps est alors :
dPif 2 β
= 2 |Wf i |2 e2βt 2
Sommaire
Γif = (12.78)
dt ωif + β 2
à la limite β → 0, on a d’après E.P.4.17 :
β
limβ→0 2
= πδ(ωif ) (12.79)
ωif + β2
Page 902 de 978
soit :
Retour 2π
Γif = |Wfi |2 δ(Ei −Ef ) (12.80)
Plein écran
qui est la règle d’or de Fermi.
Ce résultat coı̈ncide donc avec celui obtenu pour une perturbation abrupte,
Fermer
ce qui montre que la façon dont la perturbation est introduite n’affecte pas la
probabilité de transition par unité de temps Γif .
Quitter
9. APPLICATION : INTERACTION D’UNE ONDE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
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AVEC UN ATOME 903
Page 903 de 978
= − ∂A
E
∂t (12.82)
Retour
=∇
B ∧A
Plein écran
9.1. Hamiltonien d’interaction
Fermer
Pour simplifier, on considère un atome à un seul électron de masse m,
de charge q , situé à la distance r du noyau supposé immobile en un point
Quitter O et soumis à un potentiel central V (r) crée par ce noyau. L’hamiltonien de
Application : Interaction onde électromagnétique-atome 904
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l’électron s’écrit alors :
H=
1
[P − q A( − q S.
t)]2 + V (R)
R, B(
R,
t) (12.83)
2m m
Page de titre
où R et P sont respectivement les opérateurs position et impulsion de
l’électron et le dernier terme décrit l’interaction du moment magnétique de
Sommaire
spin S de l’électron avec le champ magnétique de l’onde.
En développant H , on peut le mettre sous la forme :
H = H0 + W (t) (12.84)
où H0 est l’hamiltonien atomique et W (t) décrit l’interaction de l’atome avec
l’onde incidente :
Page 904 de 978
P2
H0 = +V(R̃) (12.85)
Retour
2m
Plein écran q ˜ q ˜ q2 2
W(t) = − A. −
P S. B
+ A (12.86)
m m 2m
Fermer
Les deux premiers termes de W (t) dépendent linéairement de l’amplitude
A0 et le troisième en dépend quadratiquement. Ce dernier est en général
Quitter négligeable en raison de la faiblesse des intensités des sources lumineuse
usuelles.
Application : Interaction onde électromagnétique-atome 905
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W (t) peut s’écrire alors sous la forme :
9.2. Amplitude de transition
Nous sommes donc en présence d’une perturbation périodique et l’ampli-
tude de transition entre deux états discrets |ϕi et |ϕf s’écrit d’après (12.31) :
t
(1) 1
Page 906 de 978 bf = [Ff i ei(ωf i +ω)t´ + Ff+i ei(ωf i −ω)t´]dt (12.92)
i 0
Retour
où Ff i = ϕf |F | ϕi
et Ff+i = ϕf |F + | ϕi
Comme ces éléments ne dépendent pas du temps, on peut les sortir de
l’intégrale et obtenir :
Plein écran
ωfi +ω 0 =⇒ Ef Ei − ω (12.94)
Page de titre
ωfi − ω 0 =⇒ Ef Ei + ω (12.95)
Sommaire
Lorsque Ef Ei + ω, l’atome absorbe un photon d’énergie ω et
l’électron passe du niveau Ei au niveau Ef plus élevé.
Lorsque Ef Ei − ω, l’atome émet un photon d’énergie ω et l’électron
passe du niveau Ei au niveau Ef plus bas.
Cette émission résulte de l’interaction d’un photon incident d’énergie ω
avec l’atome. Après l’interaction il y a donc deux photons en phase de même
Page 907 de 978 énergie. Ce phénomène s’appelle émission stimulée et ne doit pas être
confondu avec la desexcitation d’un atome du niveau Ei au niveau Ef en
Retour
l’absence d’onde électromagnétique extérieure qui est l’émission spontanée
(fig. 12.6).
Plein écran
Fermer
Quitter
Application : Interaction onde électromagnétique-atome 908
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Page de titre
Sommaire
Figure 12.6 : Processus d’absorption et d’émission
Il est important aussi de retenir que le terme eiωt est associé à l’émission
alors que le terme e−iωt correspond à l’absorption.
Page 908 de 978
Quitter
Application : Interaction onde électromagnétique-atome 909
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et que δ(ω) = δ(E), on obtient pour Pi→f :
2πt |Ffi |2
Pi→f = [δ(Ef −Ei +ω) + δ(Ef −Ei −ω)] (12.96)
Page de titre
La probabilité de transition par unité de temps est alors :
2π |Ffi |2
Sommaire
2π |Ffi |2
Page 909 de 978 Γi→f = [ρ(Ei +ω) + ρ(Ei −ω)] (12.98)
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 910
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Exercices et problèmes
EP12.1 Oscillateur chargé soumis à un champ dépendant du temps
Page de titre
On considère un oscillateur harmonique de masse m et de charge q en mouve-
−→
ment sur l’axe Ox. On lui applique un champ électrique homogène de faible intensité
−→
Sommaire suivant Ox et pouvant varier avec le temps suivant l’une des lois a et b telles que :
t2
a- E(t) = E0 exp(− )
τ2
|t|
b- E(t) = E0 exp(− )
τ
L’hamiltonien du système s’écrit alors :
H = H0 + W (t)
Page 910 de 978
avec
Retour
P2 1
H0 = + mω 2 X 2
2m 2
Plein écran
W = −qXE(t)
Fermer
Sommaire
EP12.2 Effet d’une impulsion sur un oscillateur
Retour H = H0 + W (t)
Plein écran
où H0 est l’hamiltonien non perturbé et W (t) la perturbation dépendant du temps :
W (t) = −qE(t)X , où q est la charge de l’oscillateur et X son opérateur position.
a- Calculer au premier ordre de perturbation la probabilité pour que l’oscillateur
Fermer
passe de l’état |m à t = −∞ à l’état |n à t = +∞. Quelles sont les transitions
permises ?
b- Discuter les limites τ ω −1 et τ ω −1 .
Quitter
Exercices et problèmes 912
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P2 1 2 2 μω 3
X3
2
Retour H= + μω X + σhω
2μ 2 h
Plein écran
La forme du terme anharmonique a été choisie de façon que σ soit un nombre
sans unités. La masse μ est la masse réduite des deux atomes et X est l’opérateur
Fermer
associé à l’écart de position r − r0 .
a- Trouver une expression explicite pour les niveaux d’énergie En et les états
Quitter
stationnaires |Ψn de ce système à l’ordre σ 2 pour En et à l’ordre σ pour |Ψn .
Exercices et problèmes 913
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b- Si la molécule est polaire (atomes différents) elle aura un moment dipolaire
électrique D proportionnel à X : D = αX . Ecrire l’hamiltonien décrivant l’interaction
de la molécule avec une onde électromagnétique incidente de fréquence Ω et
d’amplitude E .
Page de titre
c- On suppose que σ est assez petit pour qu’on puisse le négliger en première ap-
proximation. Les états vibrationnels de la molécule sont alors ceux de l’oscillateur har-
Sommaire
monique non perturbé notés |n. Donner une expression pour la probabilité transition
par unité de temps Γmn de l’état |m vers l’état |n due à l’onde électromagnétique,
au premier ordre du calcul des perturbations. Quelles sont les seules transitions per-
mises ?
d- Refaire le même calcul, pour la probabilité de transition par unité de temps Γmn
de l’état |Ψm vers |Ψn , en utilisant l’expression approximative obtenue pour |Ψn .
Page 913 de 978
Y a-t-il d’autres transitions permises au premier ordre en E ?
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Exercices et problèmes 914
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H = H0 + W (t)
(0)
Page de titre La molécule se trouvant à t < 0 dans l’état initial φm (ϕ), on applique différentes
formes de perturbations.
Sommaire
1- Perturbation exponentielle
On suppose que f (t) est telle que :
0 pour t<0
f (t) = t
exp(− ) pour t>0
τ
(1)
Donner l’expression de la probabilité de transition Pmk (t, ω) et tracer son allure
en fonction de ω .
Donner la condition d’applicabilité de ce résultat.
3- Perturbation soudaine
Dans le cas où f (t) est la fonction échelon définie par :
Page 916 de 978
0 pour t<0
f (t) =
1 pour t>0
Retour
Page de titre
On considère une particule de masse m et de charge q plongée dans un puits de
Dirac défini par le potentiel :
Sommaire
V (x) = −αδ(x)
où α est une constante positive.
On rappelle que dans un tel puits (cf EP3.8) la particule n’a qu’un état lié d’énergie
mα2 √
négative E0 = − 2 associé à la fonction d’onde ϕ0 (x) = ρ exp (−ρ |x|) (avec
2
mα
ρ= ).
Page 917 de 978
2
2 k 2
On montre aussi que pour chaque valeur positive de l’énergie E = il existe
Retour 2m
deux fonctions d’onde stationnaires correspondant aux processus de pénétration et
de réflexion des particules d’impulsion p = k . L’expression de ces fonctions est
Plein écran donnée par :
⎧
⎪
⎪ 1 mα −ikx
Fermer ⎨ √ e −
ikx
2 e : pour x < 0
ϕk (x) = 2π mα + i k
⎪
⎪ 1 i2 k
⎩ √ eikx : pour x > 0
Quitter
2π mα + i2 k
Exercices et problèmes 918
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1- a- Montrer que les fonctions ϕk (x) sont orthonormées et calculer la densité
d’états ρ(E) pour une énergie positive E .
b- Calculer l’élément de matrice ϕk |X| ϕ0 de l’observable position X .
2- On soumet la particule à un champ électrique sinusoı̈ dal de pulsation
Page de titre −→
ω parallèle à l’axe Ox et d’intensité E0 faible. Il en résulte une perturbation de
l’hamiltonien de la particule qui s’écrit :
Sommaire
Retour
EP 12.6 Principe simplifié du Laser
Page de titre
On considère un système stationnaire comportant deux niveaux d’énergie E1 et
E2 (E1 < E2 ) décrit par les kets |ϕ1 et |ϕ2 . On lui applique une perturbation W (t)
Sommaire telle que :
La nature de la fonction f (t) (supposée réelle) sera précisée plus loin et u est un
nombre complexe.
Page 921 de 978
1- La solution de l’équation de Schrödinger sous la forme la plus générale :
∂
H |Φ = i |Φ
Retour ∂t
peut s’écrire :
Plein écran
|Φ = c1 (t) |Ψ1 + c2 (t) |Ψ2
Fermer où |Ψ1 et |Ψ2 sont proportionnels à |ϕ1 et |ϕ2 respectivement. Déterminer les
facteurs de proportionnalité ?
Quitter
2- Ecrire les équations différentielles régissant c1 et c2 en introduisant la pulsation
(E2 − E1 )
ω0 = .
Exercices et problèmes 922
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3- On suppose qu’à l’instant initial, le système est dans l’état |ϕ1 . Que valent
respectivement c1 (0) et c2 (0) ?
En considérant que l’on peut toujours écrire
T
dc2
Page de titre c2 (T ) = c2 (0) + dt
0 dt
Sommaire
Expliciter cette dernière relation en faisant l’hypothèse c1 (t) c1 (0) pour 0 ≤ t ≤ T
lorsque f (t) varie rapidement durant ce même laps de temps.
4- Calculer alors, à l’instant T , la probabilité de transition entre l’état |ϕ1 et l’état
|ϕ2 . On notera P1→2 cette probabilité et on formulera le résultat au moyen d’une
intégrale double portant sur deux variables d’intégration t1 et t2 .
5- En effectuant le changement de variables t = t2 et τ = t1 −t2 et en introduisant
la fonction de corrélation G(τ ) = f (t + τ )f (t) où la barre indique une moyenne sur
Page 922 de 978 l’ensemble des parties constituant le système. Montrer que P1→2 s’écrit :
|u|2 T T −t
P1→2 = 2 G(τ ) exp (iω0 τ ) dtdτ
Retour
0 −t
6- La fonction f (t) 2
Plein écran
nature aléatoire : f (t) = 0, f (t) = 1,
est de
|τ |
et G(τ ) = exp − est une fonction paire qui ne dépend que de l’intervalle
Fermer
τc
τ et non de l’origine t. τc est appelé temps de corrélation.
Soit alors :
Quitter T
P = h(t)dt
0
Exercices et problèmes 923
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∞
7- Calculer l’intégrale J(ω0 ) = G(τ ) cos (ω0 τ ) dτ et montrer qu’elle vaut :
0
τc
Page 923 de 978 J(ω0 ) =
1 + ω02 τc2
Retour La quantité J(ω0 ) est appelée densité spectrale, donner son allure dans le domaine
ω0
0≤ ≤ 500M Hz pour τc = 1ps et τc = 1 ns.
2π
Plein écran
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
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Quitter
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Page de titre
Sommaire
Liste des exercices et problèmes
Plein écran
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Liste des exercices et problèmes 928
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EP 3.1 Discussion classique d’une courbe de potentiel
EP 3.2 Effet Tunnel et applications
EP 3.3 Puits infini : Niveau de Fermi
EP 3.4 Puits fini symétrique
Page de titre
EP 3.5 Puits fini dissymétrique
x
EP 3.6 Etats d’une particule dans un potentiel V (x) = −V0 /ch2 ( )
Sommaire a
EP 3.7 Quantification gravitationnelle
EP 3.8 Etats liés d’une particule dans un puits sphérique
EP 3.9 Effet MASER
EP 3.10 Etats liés d’une particule dans un puits delta
EP 3.11 Puits composés de plusieurs fonctions delta
EP 3.12 Potentiel de Kronig-Penney
Page 928 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
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Liste des exercices et problèmes 929
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EP 4.1 Inégalité de Schwarz
EP 4.2 Algèbre des commutateurs
EP 4.3 Dérivation d’un opérateur
EP 4.4 Formule de Glauber
Page de titre
EP 4.5 Fonction d’opérateurs
EP 4.6 Trace d’un opérateur
Sommaire EP 4.7 Procédé d’orthogonalisation de Schmidt
EP 4.8 Identité de Kubo
EP 4.9 Théorème du Viriel
EP 4.10 Représentations {| r} et {|p}
EP 4.11 Equation de Schrödinger en représentation {|
p}
EP 4.12 Fonction d’onde en représentation {|
p}
EP 4.13 Hamiltonien perturbé
Page 929 de 978
EP 4.14 Niveaux d’énergie fonctions d’un paramètre
EP 4.15 Quantification du champ électromagnétique
Retour
EP 4.16 Ensemble de deux observables qui commutent
EP 4.17 Distribution de Dirac
Plein écran
Fermer
Quitter
Liste des exercices et problèmes 930
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EP 5.1 Particule dans un potentiel coulombien
EP 5.2 Hamiltonien perturbé
EP 5.3 Mesure d’observables (1)
EP 5.4 Mesure d’observables (2)
Page de titre
EP 5.5 Mesure d’observables (3)
EP 5.6 Mesure d’observables (4)
Sommaire EP 5.7 Mesure d’observables (5)
EP 5.8 Mesure d’observables (6)
EP 5.9 Relations d’Heisenberg
EP 5.10 Matrice densité
EP 5.11 Molécule diatomique
EP 5.12 Molécule triatomique
Page 930 de 978 EP 5.13 Molécule à 6 atomes
EP 5.14 Densité de courant de probabilité
Retour EP 5.15 Représentation d’interaction
EP 5.16 Fonction de Green
EP 5.17 Mesures portant sur un système de deux particules
Plein écran
Fermer
Quitter
Liste des exercices et problèmes 931
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EP 6.1 Méthode polynômiale
EP 6.2 Relation d’Heisenberg
EP 6.3 Probabilité de mesure
EP 6.4 Etats quasi-classiques de l’oscillateur harmonique
Page de titre
EP 6.5 Oscillateur harmonique chargé dans un champ électrique constant
EP 6.6 Oscillateur harmonique chargé dans un champ électrique variable
Sommaire EP 6.7 Oscillateur harmonique et opérateur de translation
EP 6.8 Oscillateur harmonique et opérateur d’évolution
EP 6.9 Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (1)
EP 6.10 Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (2)
EP 6.11 Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (3)
EP 6.12 Modes propres de vibration de deux oscillateurs couplés (4)
EP 6.13 Méthode WKB
Page 931 de 978
Retour
Plein écran
Fermer
Quitter
Liste des exercices et problèmes 932
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→
−
EP 7.1 Composantes de L
EP 7.2 Propriétés des harmoniques sphériques
EP 7.3 Parité des harmoniques sphériques
EP 7.4 Propriétés de l’opérateur J
Page de titre
EP 7.5 Composantes d’un moment orbital = 1
EP 7.6 Opérateur rotation
Sommaire
EP 7.7 Opérateur rotation infinitésimale
EP 7.8 Oscillateur à deux dimensions
EP 7.9 Particule chargée dans un champ électrique et magnétique
EP 7.10 Rotateur rigide
EP 7.11 Piège à électrons
EP 8.1 Oscillateur harmonique isotrope à deux dimensions
Page 932 de 978 EP 8.2 Oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions
EP 8.3 Spectre de vibration-rotation d’une molécule diatomique
Retour EP 8.4 Rotations et vibrations anharmoniques d’une molécule diatomique
EP 8.5 Atome d’hydrogène
Plein écran EP 8.6 Evolution des composantes de L dans l’atome d’hydrogène
EP 8.7 Potentiel coulombien perturbé
EP 8.8 Effet Zeeman Normal
Fermer
EP 8.9 Grandeurs moyennes dans un atome
Quitter
Liste des exercices et problèmes 933
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EP 9.1 Précession de Larmor
EP 9.2 Opérateur d’évolution d’un spin 12
EP 9.3 Mesures de spin- Formule de Rabi
EP 9.4 Spectre R.M.N d’un système de deux protons
Page de titre
EP 9.5 Résonance magnétique de deux particules de spin 12
EP 9.6 Matrices de Pauli
Sommaire EP 9.7 Hamiltonien de Spin de l’atome d’hydrogène
EP 9.8 Résonance magnétique d’un couple de protons
EP 9.9 Spineur de l’atome d’hydrogène dans un champ magnétique
EP 9.10 Equation de Pauli et courant de spin
EP 10.1 Couplage de deux spins 12 de particules identiques
EP 10.2 Couplage de deux spins 12 de particules différentes
Page 933 de 978
EP 10.3 Moment cinétique total d’un atome
EP 10.4 Couplage d’un spin 1 et d’un spin 12
EP 10.5 Couplage spin-orbite et structure fine de la raie
Retour
de résonance de l’hydrogène
EP 10.6 Addition de trois spins 12
Plein écran
EP 10.7 RMN de trois protons
EP 10.8 Composition d’un spin électronique et de deux spins nucléaires
Fermer EP 10.9 Système de deux spins 12 dans le référentiel du centre de masse
EP 10.10 Théorème de Wigner-Eckart
Quitter EP 10.11 Tenseur de structure fine (Zero-field Splitting)
EP 10.12 Modèles du noyau
Liste des exercices et problèmes 934
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EP 11.1 Oscillateur harmonique chargé
EP 11.2 Oscillateur anharmonique
EP 11.3 Croisement de niveaux
EP 11.4 Oscillateur harmonique à deux dimensions perturbé
Page de titre
EP 11.5 Effet Stark sur un rotateur rigide
EP 11.6 Interaction dipolaire
Sommaire EP 11.7 Paramagnétisme et diamagnétisme atomique
EP 11.8 Interaction de Van der Waals
EP 11.9 Structure fine de l’hydrogène
EP 11.10 Structure hyperfine du niveau n = 1 de l’atome d’hydrogène
EP 11.11 Effet Stark
EP 11.12 L’atome d’hélium
Page 934 de 978
EP 11.13 Potentiel gaussien
EP 11.14 Potentiel hyperbolique
EP 11.15 Potentiel de Yukawa
Retour
EP 12.1 Oscillateur chargé soumis à un champ dépendant du temps
EP 12.2 Effet d’une impulsion sur un oscillateur
Plein écran
EP 12.3 Niveaux de vibration et oscillateur anharmonique
EP 12.4 Rotateur plan perturbé
Fermer
EP 12.5 Effet photoélectrique
EP 12.6 Principe simplifié du Laser
Quitter EP 12.7 Transitions induites par une perturbation aléatoire
EP 12.8 Transitions à deux photons
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Page de titre
Sommaire
Notes biographiques
Page de titre
Sommaire
Retour
Plein écran
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Quitter
Notes biographiques 937
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BALMER, Johann Jakob
Physicien suisse (1858 / 1898) Il étudia les spectres d’émission des gaz et
découvrit en 1884 une relation empirique qui porte son nom et qui décrit une série
de raies du spectre de l’atome d’hydrogène (série de Balmer). Cette relation a été
Page de titre
démontrée en 1913 à partir du modèle de Bohr
Sommaire
BOHR, Niels Hendrik David
Physicien danois (1885 / 1962). Il fut l’un des principaux acteurs de l’avènement
de la physique quantique. En 1913, il avait réussi à appliquer l’hypothèse quantique de
Planck (1900) au modèle atomique planétaire de Rutherford. Il a établi également un
principe de correspondance qui porte son nom et qui relie les théories classiques et
quantiques. En 1927, il développa avec plusieurs physiciens de renom “l’interprétation
Page 937 de 978
de Copenhague” de la mécanique quantique qui est basée sur le principe d’incertitude
de Heisenberg et la dualité onde-corpuscule.
Plus tard, il travailla sur des problèmes de physique nucléaire et de particules
Retour
élémentaires. Son interprétation de la fission nucléaire de l’Uranium, fut importante
pour les développements techniques futurs. De 1943 à 1945, Bohr participa au
Plein écran
développement de la bombe atomique à Los Alamos. Il fut lauréat du Prix Nobel de
physique en 1920.
Fermer
BOLTZMANN, Ludwig
Quitter Physicien autrichien (1844 / 1906). Il étudia la physique à l’université de Vienne
où il fut l’assistant de Josef Stefan. Boltzmann devint professeur de physique
Notes biographiques 938
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mathématique à l’université de Graz en 1869. Il enseigna aussi à Vienne, Munich
et Leipzig. Parmi ses étudiants il y eut S. Arrhenius et W. Nernst.
Le problème central de ses travaux théoriques fut la relation entre la thermody-
namique et la mécanique, qui requiert la levée de la contradiction entre la réversibilité
Page de titre
des processus mécaniques et l’irréversibilité des processus thermodynamiques. Il
démontra la relation entre l’entropie et la probabilité d’un état (S = KlogΩ). Ce fut
Sommaire
le point de départ de la théorie quantique à la fois dans la formulation de Max Planck
en 1900 et dans la version d’Albert Einstein (1905). D’autres réussites de Boltzmann
sont les relations pour la distribution en énergie d’atomes se déplaçant librement dans
un champ de force (distribution de Maxwell-Boltzmann) et l’explication théorique de la
loi du rayonnement du corps noir (loi de Stefan-Boltzmann, 1884).
Boltzmann fut un défenseur de la théorie atomique. Le peu d’enthousiasme, et
Page 938 de 978
même le rejet de beaucoup de physiciens contemporains, le déçurent profondément
durant toute sa vie. Il ne vécut pas suffisamment longtemps pour assister à la victoire
finale de la théorie atomique introduite en 1905 par la théorie du mouvement Brownien
Retour
d’Einstein. Boltzmann se suicida à l’âge de 62 ans.
Plein écran
BORN, Max
Physicien allemand (1882 /1970). Born fut professeur à Berlin (1915), Francfort
Fermer
(1919) et Göttingen (1921), il émigra à Cambridge en 1933 et devint professeur à
Edimbourg en 1936. Born se consacra d’abord à l’étude de la relativité et de la
Quitter physique des cristaux. A partir de 1922, il travailla à une nouvelle théorie atomique et,
avec ses étudiants W.Heisenberg et P.Jordan, réussit en 1925 à créer la mécanique
Notes biographiques 939
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matricielle. A Göttingen, Born fonda une importante école de physique théorique.
En 1926, il interpréta les fonctions d’onde de Schrödinger en terme d’amplitudes de
probabilité, introduisant ainsi le point de vue statistique dans la physique moderne.
Ces travaux lui valurent l’attribution du prix Nobel de physique en 1954.
Page de titre
Page de titre
DAVISSON, Clinton Joseph
Physicien américain (1881/1958). De 1917 à 1946, il occupa un poste scientifique
Sommaire
aux “Bell Telephone Laboratories” puis jusqu’à 1954, il fut professeur à l’Université de
Virginie à Charlottesville. Il effectua des recherches sur l’émission thermoélectronique
et sur l’émission par bombardement d’électrons, en remarquant que les théories
classiques manifestaient une inadaptation radicale dans l’interprétation des résultats.
A Oxford en1926, il prit connaissance de la toute récente théorie ondulatoire de
la matière de Louis de Broglie, deux ans plus tard, il confirma expérimentalement
Page 940 de 978
cette théorie avec L.H Germer par l’observation d’électrons diffractés par un cristal de
Nickel. Il fut Lauréat du Prix Nobel de physique en 1937 conjointement avec Georges
Thomson.
Retour
Fermer
DIRAC, Paul Adrien Maurice
Physicien anglais (1902/1984). Il étudia à Bristol Cambridge et fut nommé
Quitter professeur de mathématiques en 1932 à Cambridge. Dirac est l’un de fondateurs de la
mécanique quantique. L’équivalent mathématique qu’il créa consiste essentiellement
Notes biographiques 942
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en une algèbre non commutative et un formalisme matriciel. Il formula une nouvelle
version de la mécanique quantique relativiste en tenant compte du spin (Equation
de Dirac) ce qui lui permit de prévoir l’existence des antiparticules, deux ans avant
la découverte expérimentale par Anderson du positron. Il est également auteur
Page de titre
de découvertes importantes en mécanique statistique (statistique de Fermi-Dirac),
en électrodynamique quantique, en théorie des champs et en cosmologie. Ses
Sommaire
principales idées sont présentées dans son livre intitulé “The principles of quantum
mechanics”. Il fut Lauréat du Prix Nobel de physique en 1933.
EHRENFEST, Paul
Physicien autrichien (1880 / 1933). Ehrenfest fut professeur à Leiden (Pays-
Bas) à partir de 1912. Il contribua à la physique atomique avec son hypothèse des
Page 942 de 978
invariants adiabatiques et à la mécanique quantique par son théorème sur l’évolution
des valeurs moyennes.
Retour
EINSTEIN, Albert
Physicien allemand (1879 / 1955). Il grandit à Munich, puis, à l’âge de 15 ans,
Plein écran
déménagea en Suisse. Avec le titre “d’expert technique” au bureau des brevets
de Berne, il publia en 1905 trois articles de grande importance. Dans le premier
Fermer
article “sur la théorie du mouvement brownien,” il donna une preuve directe de la
structure atomique de la matière, basée sur une image purement classique. Dans le
Quitter deuxième “De l’électrodynamique des corps en mouvements”, il exposa sa théorie de
la relativité restreinte par son analyse profonde des concepts “espace” et “temps”. De
Notes biographiques 943
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ceci il conclut, quelques mois plus tard, à l’équivalence de la masse et de l’énergie,
exprimée par sa fameuse relation E = mc2 . Dans son troisième article “Sur un
point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière”,
Einstein étendit l’approche quantique de M. Planck (1900) et fit le deuxième pas
Page de titre
décisif vers le développement de la théorie quantique, menant directement vers l’idée
de la dualité des particules et des ondes. Le concept de quanta de lumière était jugé
Sommaire
trop radical par la plupart des physiciens et fut reçu avec grand scepticisme. L’opinion
des physiciens ne changea que lorsque Niels Bohr proposa sa théorie atomique
(1913). Einstein, devint professeur de physique à l’université de Zurich en 1909 et
à l’Université de Berlin en 1913. En 1914/1915 il développa sa théorie de la relativité
générale, en partant de la proportionnalité stricte des masses gravitationnelles et
d’inertie. Par la confirmation de sa théorie, à la suite de l’observation d’une éclipse
Page 943 de 978
solaire, Einstein devint bien connu du grand public. Ses opposants scientifiques et
politiques tentèrent une campagne de dénigrement de sa personne et de sa théorie
de la relativité et de ce fait, en 1921 le Comité Nobel jugea plus opportun de lui
Retour
attribuer le prix Nobel de physique pour ses contributions à la théorie quantique et
non pour sa théorie de la relativité. Au début de 1921, Einstein essaya de formuler
Plein écran
sans succès l’unification de la gravitation et de l’électrodynamique.
Si Einstein est respecté et écouté, il n’en est pas moins, qu’à la fin de sa vie, il fut
Fermer
en bute avec la jeune génération de physiciens comme Heisenberg, Pauli et surtout
Bohr. En effet, Einstein a posé les fondements de la nouvelle théorie quantique, qu’il
Quitter n’accepta pas. Cette théorie interdit toute représentation réelle des objets physiques
élémentaires comme les électrons, les protons, etc.. Ils ne peuvent être décrits qu’en
Notes biographiques 944
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termes de probabilité : probabilité qu’ils suivent une certaine trajectoire, qu’ils aient
une certaine position, une certaine vitesse. Or Einstein n’adhère pas à cette vision
probabiliste de la réalité. Pour lui, “Dieu ne joue pas aux dés”. Il refuse que le résultat
d’une expérience ne puisse être unique et prédit avec certitude. Pour lui, la mécanique
Page de titre
quantique est sinon inexacte, du moins incomplète. Einstein se révèle en cela le
dernier des physiciens classiques.
Sommaire
FERMI, Enrico
Physicien italien, (1901 / 1954). Fermi fut professeur à Florence et Rome puis
rejoignit l’université Columbia à New York en 1939. IL y resta jusqu’en 1946, puis
vint à chicago. Fermi s’occupa principalement de mécanique quantique. Il découvrit
la transmutation de noyaux par bombardement avec des neutrons, et ainsi, dès 1934,
Page 944 de 978
fut capable de produire beaucoup de substances radioactives nouvelles qu’il pensait
être des transuraniens. Il formula en 1935 la statistique qui porte son nom (statistique
de Fermi) et fut lauréat du Prix Nobel de Physique en 1938. Durant la seconde guerre
Retour
mondiale, Fermi fut profondément engagé dans le projet de l’utilisation militaire de
l’énergie atomique. Sous sa direction, la première réaction en chaı̂ne fut réalisée près
Plein écran
du réacteur nucléaire de Chicago le 2.12.1942. Le Prix Enrico Fermi fut créé aux
Etats- Unis en sa mémoire.
Fermer
FRANCK, James
Quitter Physicien allemand, (1882 / 1964). Il fut à partir de 1920, professeur à Göttingen
puis quitta l’Allemagne en 1933. A partir de 1935 il fut professeur de physique à
Notes biographiques 945
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l’université Johns Hopkins de Baltimore et de 1938 à 1947, professeur de chimie
physique à chicago. Avec Hertz, à l’institut de physique de Berlin, Franck étudia
le transfert d’énergie lors de collisions d’électrons avec des atomes de gaz. Leurs
résultats supportaient l’hypothèse des quanta de Planck ainsi que la théorie des raies
Page de titre
spectrales formulée par Bohr en 1913. Pour ce travail Frank et Hertz reçurent le prix
Nobel de physique en 1925. En étendant ces études, Franck mesura pour la première
Sommaire
fois l’énergie de dissociation de composés chimiques par des moyens optiques et
détermina la durée de vie d’états métastables d’atomes. Par ailleurs, il développa la loi
de distribution des intensités atomiques, connue actuellement comme le principe de
Franck-Condon. Aux Etats-Unis il se consacra principalement à l’étude de processus
photochimiques dans les plantes. Durant la seconde guerre mondiale, Franck travailla
à un projet d’utilisation de l’énergie nucléaire. En 1945 il prévint des conséquences
Page 945 de 978
politiques et économiques de l’utilisation des bombes atomiques dans une pétition
bien connue sous le nom de rapport Franck.
Retour
GAUSS, Carl Friedrich,
Mathématicien, astronome et physicien allemand, (1777 / 1855). Il étudia à
Plein écran
Göttingen et obtint son doctorat en 1799 à Helmstedt. A partir de 1807 Gauss fut
directeur de l’observatoire de Göttingen et professeur à l’Université de Göttingen.
Fermer
Il débuta ses activités scientifiques en 1791 avec ses recherches sur la moyenne
harmonique et la distribution des nombres premiers et en 1792 sur les fondements
Quitter de la géométrie. En 1794, Gauss inventa la méthode des moindres carrés et en
1795, il travailla sur la théorie des nombres. Dans sa thèse de doctorat, Gauss
Notes biographiques 946
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fournit la démonstration du théorème fondamental de l’algèbre. A partir de 1801,
Gauss s’intéressa à l’astronomie, les résultats de ses études concernent le calcul
de l’orbite de Cérès (1801), les perturbations séculaires (1809 et 1818) et l’attraction
de l’ellipsoı̈de universel (1813).
Page de titre
Dans ses dernières années, Gauss prit plaisir à certains problèmes physiques.
Ses contributions les plus importantes sont l’invention d’un télégraphe électrique,
Sommaire
réalisé en 1833/34 avec W.Weber, la découverte de la théorie potentielle en 1839/40
qui devint une nouvelle branche des mathématiques et la détermination du fonction-
nement de systèmes optiques sous les faibles incidences (méthode d’approximation
de Gauss). Il étudia enfin les distributions statistiques et énonça sa loi de Gauss ou loi
de Laplace-Gauss ou loi normale : loi donnant la probabilité d’une variable aléatoire
continue et dont la courbe représentative a la forme d’une cloche (courbe de Gauss).
Page 946 de 978
GERLACH, Walter
Physicien allemand (1889/1979). Il fut professeur à Francfort, Tübingen et Munich.
Retour
Il détermina la valeur de la constante de Stefan-Bolzmann avec précision en 1916.
Avec Otto Stern il montra en 1912 la quantification du moment magnétique par la
Plein écran
déflection d’un jet d’atomes dans un champ magnétique inhomogène (expérience de
Stern et Gerlach) Il a également travaillé sur l’analyse spectrale quantitative et sur la
Fermer
cohérence entre structure atomique et magnétisme. Gerlach s’intéresse également à
l’histoire des sciences et tenta de faire ressortir la “Valeur humaniste de la physique”.
Quitter
GREEN, George
Mathématicien anglais (1793 /1841). Après des études à Cambridge il suivit de
près toutes les découvertes concernant l’électricité et lut les travaux de Laplace.. Son
principal travail “Essay on the Application of Mathematical Analysis to Theories of
Electricity and Magnetism” (1828) représente la première tentative d’une description
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mathématique des phénomènes électriques, et marque, en même temps que les
travaux de Gauss, le début de la théorie potentielle. Il est surtout connu pour son
théorème relatif au flux d’un vecteur à travers une surface fermée et pour sa fonction
Retour
résolvante qui est d’une grande utilité en mécanique quantique (fonction de Green).
Plein écran
HEISENBERG, Werner Karl
Physicien allemand, (1901 / 1976). Elève de Somerfeld à Munich, puis assistant
Fermer
de Max Born à Göttingen, il soutint une thèse de doctorat en 1923 sur l’écoulement
des fluides. De 1927 à 1941, il fut professeur de physique théorique à Leipzig et
Quitter Berlin et entre 1941 et 1955, directeur du “Max Planck Institut” à Berlin, Göttingen et
Munich. Dans sa recherche d’une description correcte des phénomènes atomiques.
Notes biographiques 948
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Heisenberg formula son principe positiviste en juillet 1925 : il affirme que seules les
grandeurs qui sont en principe observables doivent être prises en compte. Dans
le même temps, Heisenberg posa les bases de la nouvelle mécanique matricielle,
qu’il développa avec M. Born et P. Jordan en 1925. En étroite collaboration avec N.
Page de titre
Bohr il put montrer la profondeur des bases physiques ou philosophiques du nouveau
formalisme. Le principe d’incertitude de Heisenberg devint la base de l’interprétation
Sommaire
de Copenhague de la théorie quantique. En 1932, Heisenberg reçut le Prix Nobel
de Physique “pour la création de la mécanique quantique”.Après la découverte du
neutron par J. Chadwick en 1932, Heisenberg réalisa que cette nouvelle particule
et le proton, devaient être considérés comme les constituants du noyau atomique.
Sur cette base, il développa une théorie de la structure des noyaux et introduisit,
en particulier, le concept d’isospin. A partir de 1953, Heisenberg travailla à une
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théorie d’unification de la matière souvent appelée équation de l’Univers. Le but de
cette théorie étant de décrire toutes les particules existantes et leurs processus de
conversion, par des lois de conservation qui expriment les propriétés de symétrie des
Retour
lois de la nature.
Plein écran
HERMITE, Charles
Mathématicien français, (1822 / 1902). Ses résultats scientifiques portent prin-
Fermer
cipalement sur les fonctions elliptiques, les fonctions modulaires, la théorie des
nombres et la théorie des invariants. Hermite coordina les idées de l’arithmétique
Quitter gaussienne, les fonctions elliptiques d’Abel et de Jacobi et la théorie des invariants
algébriques de Cayley et Sylvester et les développa davantage. Il ne devint profes-
Notes biographiques 949
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seur à la Sorbonne qu’en 1870. Il établit des correspondances avec de nombreux et
réputés contemporains et fut le professeur de H. Poincaré. Il est connu aussi pour le
polynôme qui porte son nom.
Page de titre
HERTZ, Heinrich Rudolf
Physicien allemand, (1857/ 1894). Il fut professeur de physique à Karlsruche et
Sommaire
Bonn et confirma les prédictions de la théorie électromagnétique de Maxwell par ses
expériences sur la propagation des ondes électromagnétiques (1887/88). Il découvrit
les ondes de Hertz, qui sont à la base de la radioélectricité moderne. Il a prouvé
l’influence des rayons ultraviolets sur les décharges électriques (1887) qui mena
à la découverte de l’effet photoélectrique par W.Hallwachs. En 1892, il observa la
transmission de rayons cathodiques à travers des feuilles minces de métal et confia
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à P. Lenard la tâche d’en expliquer leur nature. Hertz donna également une définition
de la dureté.
Retour
HERTZ, Gustav
Physicien allemand, neveu de Heinrich Hertz, (1887/1975). Il fut professeur à
Plein écran
Halle et Berlin, puis directeur du laboratoire de recherches de l’usine Siemens. A
partir de 1911, avec J. Franck, il étudia l’excitation des atomes par des collisions avec
Fermer
des électrons ; ils partagèrent le prix Nobel de physique en 1925. En 1932, Hertz,
développa la technique de séparation isotopique par diffusion gazeuse multiple. Il
Quitter appliqua cette méthode à l’extraction de l’Uranium 235 à l’échelle industrielle en
Union Soviétique. De 1945 à 1954, Hertz, avec d’anciens étudiants et collaborateurs,
Notes biographiques 950
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construisit un institut à Suchumi près de la mer Noire ; en 1954 il dirigea un institut
universitaire à Leipzig.
HILBERT, David
Page de titre
Physicien allemand (1862 / 1943). Il étudia à Königsberg et Heidelberg et devint
professeur à Königsberg en 1886. A partir de 1895, il contribua à faire de Göttingen
Sommaire
un centre mondial de recherches en mathématiques. Hilbert se révéla une autorité
mondiale en mathématiques lors de son fameux discours de Paris en 1900, lors
duquel il proposa 23 problèmes mathématiques qui intéressent les mathématiciens
aujourd’hui encore. Hilbert contribua à de nombreux domaines qui ont profondément
influencé la recherche mathématique moderne, par exemple la théorie des invariants,
la théorie des groupes et la théorie des nombres. Ses travaux sur la théorie
Page 950 de 978
des équations intégrales et le calcul variationnel ont fortement influencé l’analyse
moderne. Hilbert a également travaillé avec succès sur des problèmes de physique,
notamment la théorie cinétique des gaz et la relativité. Il est connu aussi pour la
Retour
création de l’espace qui porte son nom.
Plein écran
JEANS, James Hopwood
Mathématicien anglais, physicien et astronome, (1877 / 1946). Il fut professeur
Fermer d’astronomie à la “Royal Society” de 1972 à 1946. Jeans accomplit une oeuvre de
pionnier principalement en thermodynamique et en dynamique stellaire. Il s’intéressa
Quitter à la théorie cinétique de la matière, au rayonnement du corps noir et à la cosmologie.
Il fut un initiateur de la vulgarisation scientifique et publia de nombreux ouvrages
Notes biographiques 951
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notamment en astronomie.
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LANDAU, Lew Dawidowitsch
Physicien soviétique, (1908 / 1968) Il a été directeur de l’Institut de physique
Quitter théorique de l’Académie soviétique des sciences. Il a apporté une contribution
majeure à la physique du XXè siècle, et c’est notamment sur ses théories que
Notes biographiques 952
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repose en grande partie la physique de la matière condensée, il a construit les
modèles théoriques de la supraconductivité, de la suprafluidité de l’hélium en fondant
la théorie des transitions de phase de deuxième ordre. Il a étudié diverses propriétés
magnétiques de la matière, notamment le diamagnétisme des électrons dans un
Page de titre
métal en mettant, indépendamment de L.Néel, l’hypothèse de l’antiferromagnétisme.
Il a également contribué à l’étude de divers aspects de la physique des particules
Sommaire
(théorie de la brisure de symétrie) ainsi que de l’astrophysique (évolution des étoiles).
Les niveaux de Landau, le diamagnétisme de Landau, le spectre de Landau, la théorie
de Landau-Ginzburg demeurent des outils fondamentaux de la physique. Professeur
enthousiaste, il est l’auteur, avec son élève Evguenni Lifshistz, d’un cours de physique
théorique, qui a servi de manuel à plusieurs générations d’étudiants dans le monde
entier. Il fut lauréat du prix Nobel de physique 1962. Il fut un antistalinien et n’obtient
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jamais l’autorisation d’émigrer.
LYMAN, Théodore
Retour
Physicien américain (1874 / 1954). De 1910 à 1947, Lyman fut directeur du
“Jefferson Physical Laboratory” de Harvard. Il a été un pionnier dans le domaine de la
Plein écran
spectroscopie UV et, il découvrit en 1906 une série spectrale de l’atome d’hydrogène
qui porte son nom.
Fermer
Page de titre
PASCHEN, Friedrich
Physicien allemand (1865 / 1947). Il fut professeur à Tübingen, Bonn et à Berlin.
Sommaire
Il a construit des galvanomètres très sensibles et des électromètres à quadrants et
a travaillé avec C. Runge, principalement sur des expériences de spectroscopie. En
1889, il a découvert une Loi (loi de Paschen) qui stipule que la tension de décharge
dans un gaz ne dépend que de la distance des électrodes et de la pression du gaz.
En 1908 il a étendu la formule de Balmer aux raies IR du spectre de l’hydrogène (série
de Paschen). En 1912 /1913, il découvrit avec Back, l’effet Paschen-Back qui consiste
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en un dédoublement des raies dans un champ magnétique intense.
PAULI, Wolfgang
Retour
Physicien Austro-Germano-Suisse, (1900/1958). Fils d’un professeur de chimie
de l’université de Vienne, il choisit la voie de la physique théorique qu’il a étudié à Mu-
Plein écran
nich auprès d’Arnold Sommerfeld. En 1921, dans sa thèse de Doctorat, il démontra
que la théorie quantique en ce temps était encore incorrecte. Dans ses discus-
Fermer
sions avec W. Heisenberg, M. Born et N. Bohr, Pauli contribua substantiellement
au développement de la mécanique matricielle. Au début de 1926, il appliqua avec
Quitter succès cette théorie à l’atome d’hydrogène. En 1924, il découvrit le principe d’exclu-
sion (principe de Pauli), qui lui valut l’attribution du prix Nobel de Physique en 1945. La
Notes biographiques 956
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même année il avait postulé l’existence d’un spin nucléaire pour expliquer la structure
hyperfine. En 1927 il établit les équations de champ pour l’électron, qui comportaient
le spin dans une forme non relativiste. En 1930, il avança l’hypothèse du neutrino. De
1940 à 1945, en travaillant aux Etats-Unis, il s’occupa principalement de la théorie
Page de titre
des mésons. En 1946 il se consacra à la théorie quantique des champs et à la phy-
sique des particules. Pauli a beaucoup influencé la physique de son temps. Avec son
Sommaire
analyse profonde des hypothèses épistémologiques de la science et sa critique de
l’obscurantisme, il était considéré comme la “conscience de la physique”.
PLANCK, Max
Physicien allemand, (1858 / 1947). Il étudia à l’université de Munich où il
soutint à l’âge de 21 ans une thèse de doctorat sur le second principe de la
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thermodynamique. En 1885, il fut nommé professeur à Kiel et se consacra à l’étude
du rayonnement thermique du corps noir. En utilisant la loi empirique de Wien et en
abandonnant le concept classique de continuité de l’énergie au profit d’une hypothèse
Retour
de discrétisation, il parvint à rendre compte exactement de la distribution spectrale de
l’énergie rayonnée par un corps noir. Il établit ainsi par une interpolation ingénieuse
Plein écran
sa loi de rayonnement qu’il présenta le 14 Décembre 1900 devant l’Académie des
sciences de Berlin. Cette date est considérée depuis, comme la date de naissance
Fermer
de la physique quantique et le quantum d’action h qu’il découvrit est une nouvelle
constante de la nature qu’on appelle la constante de Planck. Tout en restant sceptique
Quitter quant à l’hypothèse des quanta de lumière d’Einstein, il reconnut indirectement
l’importance de sa théorie de la relativité restreinte établie en 1905. c’est grâce à lui
Notes biographiques 957
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que cette théorie fut acceptée rapidement en Allemagne. En 1918, il se vit décerner
le Prix Nobel de physique. Grâce à ses travaux scientifiques, son caractère droit et
sans compromis, il occupa une position unique parmi les physiciens allemands et fut
secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences de Berlin de 1912 à 1943. Il présida
Page de titre
aussi l’institut Kaiser Wilhelm pendant sept ans qui fut renommé plus tard Institut Max
Planck et incarna la science allemande durant l’une des périodes les plus sombres
Sommaire
de son histoire.
Page de titre
RUTHERFORD, Ernest
Physicien Néo-zélandais (1871/1937). Il fut professeur à l’université McGill de
Sommaire
Montréal et à l’université de Manchester en 1917. En 1919, il occupa après J.J
Thomson, la chaire Cavendish de l’université de Cambridge. Il fit un travail d’une
importance capitale en radioactivité et en physique nucléaire. Son grand apport à la
physique quantique fut sans doute son expérience de diffusion des particules (1911)
qui montra que l’atome est un édifice vide formé par un noyau central et des électrons
gravitant autour. Son modèle planétaire qui a été complété par les hypothèses de
Page 959 de 978 Bohr fut un véritable succès et démontre une intuition physique profonde. Il fut lauréat
du prix Nobel de chimie en 1908.
Retour
SCHRÖDINGER, Erwin
Plein écran
Physicien autrichien (1887 / 1961). Il étudia la physique théorique à l’université
de Vienne où il obtint un doctorat en 1910 et un poste d’assistant en 1911.
Après de courts séjours à Stuttgart et à Breslan, il devint professeur à Zurich
Fermer
et occupa la chaire de physique qui avait été celle d’Einstein. Il travailla sur la
thermodynamique statistique, la théorie de la relativité générale et la théorie de
Quitter
la vision des couleurs. Passionné par les travaux de L.De Broglie sur la dualité
Notes biographiques 960
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onde-corpuscule et sur les travaux de A.Einstein sur la statistique de Bose, il
créa la mécanique ondulatoire. En 1925, il établit l’équation de Klein-Gordan et en
1926, il établit l’équation qui porte son nom “Equation de Schrödinger” et qui décrit
dans l’approximation non relativiste, les états quantiques d’une particule. La même
Page de titre
année, il démontre l’équivalence mathématique de la mécanique des ondes et de la
mécanique matricielle introduite par M.Born, W.Heisenberg et P.Jordan dans le cadre
Sommaire
de “l’interprétation de Copenhague”. En 1927, il s’installa à Berlin comme successeur
de M.Planck. En 1933 en tant que libéral convaincu, il quitta Berlin à cause de
l’instauration du régime national socialiste pour s’installer à Oxford. La même année, il
reçut avec P.A.M Dirac le Prix Nobel de physique. En 1936, la nostalgie lui fit accepter
un poste à Graz en Autriche mais les nazis le destituèrent de ce poste. Il s’installa
alors à Dublin comme directeur de “l’institute for advanced studies” qui fut crée pour
Page 960 de 978
lui et où il y passa dix sept ans. Durant cette dernière période, il publia beaucoup de
travaux sur la mécanique quantique et sur la théorie du champ, et influencé par la
pensée indienne, il poursuivit une réflexion sur les rapports de la physique et de la
Retour
philosophie.
Plein écran
SOMMERFELD, Arnold
Physicien allemand (1868/1951). Il fut pendant de nombreuses années professeur
Fermer de physique à l’université de Munich. Il apporta d’importantes contributions au
développement de la physique quantique en améliorant la théorie de Bohr par
Quitter l’introduction des orbites elliptiques et la prise en considération de la relativité
restreinte. C’est dans sa théorie relativiste de l’atome d’hydrogène que fut introduite
Notes biographiques 961
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pour la première fois en physique la constante de structure fine.
STARK, Johannes
Physicien allemand (1874 / 1957) Il a été successivement professeur à Hanovre,
Page de titre
à Aix-la-Chapelle, à Greifswald et à Würzburg. Il étudia d’abord la conductivité
électrique des gaz. Il fut l’un des premiers à défendre l’hypothèse des quanta de
Sommaire
Planck et la théorie de la relativité d’Einstein, mais il changea par la suite sa position
et les attaqua violemment. En 1905, il découvrit l’effet Doppler optique et en 1913
l’effet qui porte son nom “effet Stark” qui est relatif au dédoublement des raies du
spectre d’émission d’un atome placé dans un champ électrique. Il fut lauréat du Prix
Nobel de physique en 1919.
WIEN, Wilhem
Physicien allemand (1864/1928). Il fut professeur à Aix la Chapelle, Gieen,
Würzburg et Munich. En 1893, alors qu’il était encore assistant de H.V. Helmholtz,
il découvrit sa loi de déplacement qui porte son nom “loi de Wien”et qui est relative à
Page 962 de 978
la répartition spectrale de l’énergie thermique émise par un corps noir. La poursuite
de ces travaux par M. Planck conduisit à la naissance de la physique quantique. En
1896, il effectua des travaux sur les faisceaux de particules chargées négativement.
Retour
A partir de 1906,comme éditeur des “Annalen der physik” il influença beaucoup le
développement de la physique allemande. Il fut lauréat du prix Nobel en 1911.
Plein écran
WIGNER, Paul
Fermer
Physicien allemand (1902/ 1995) il étudia à Berlin et y soutint en 1925, un doctorat
de chimie appliquée. Il émigra en Amérique en 1930 et devint plus tard professeur à
Quitter l’université de Princeton. Il a tout au long de sa carrière scientifique fait d’importantes
contributions dans des domaines aussi variés que la physique atomique, la chimie
Notes biographiques 963
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théorique, la physique du solide et la physique nucléaire. Sa contribution la plus
remarquable fut sa profonde analyse du rôle des principes de symétrie en mécanique
quantique ( théorème de Wigner Eckart).
Page de titre
YUKAWA, Hideki
Physicien japonais ( 1907/ 1981) il étudia à l’université de Kyoto et y fut professeur
Sommaire
en 1939. Après la seconde guerre mondiale il fut nommé membre de “l’Institute for
Advanced Studies” à Princeton puis professeur à l’Université de Colombia aux Etats
Unis. Il revint au Japon en 1955 et occupa le poste de directeur du “Research Institute
for Fundamental physics” qui venait d’être créé à Kyoto. Il travailla surtout dans le
domaine de la physique nucléaire et de la théorie des champs et est connu par le
potentiel qui porte son nom “Potentiel de Yukawa”. Il fut lauréat du Prix Nobel de
Page 963 de 978
physique en 1949 pour ses travaux sur les mésons.
ZEEMAN, Pieter
Retour
Physicien Neerlandais (1865 / 1943). Il fut professeur à l’université d’Amsterdam.
Il s’intéressa à l’émission de la lumière par les atomes excités et à la propagation
Plein écran
des signaux lumineux dans les milieux en mouvement. En 1895, il découvrit et étudia
l’effet qui porte son nom “Effet Zeeman” et qui consiste en la décomposition des
Fermer
raies d’émission des atomes par un champ magnétique assez intense, effet observé
d’ailleurs dix ans plustôt par Charles Jean Baptiste Fievez. En 1902, il fût lauréat du
Quitter Prix Nobel de physique avec H.A.Lorentz qui donna une explication de l’effet Zeeman
sur la base de l’absorption ou de la restitution de l’énergie par les électrons.
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Page de titre
Bibliographie
Sommaire
1. C. Cohen-Tannoudji , B.Diu et F.Laloë
Mécanique quantique - Tomes 1 et 2
Edition Heramann (1973)
2. A. Messiah
Page 964 de 978
Mécanique quantique - Tomes 1 et 2
Editions Dunod (1965)
Retour 3. L. Landau et E. Lifchitz
Mécanique quantique
Plein écran Editions Mir (1967)
4. J. L. Basdevant
Fermer
Mécanique quantique
Editions Ellipses (1986)
5. J. M. Levy-Leblond et F. Balibar
Quitter
Quantique, Rudiments
Bibliographie 965
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InterEditions (1984)
6. W. Greiner
Mécanique quantique, une introduction
Editions Springer-Verlag (1999)
Page de titre
7. Ch. Ngô et H. Ngô
Physique quantique, Introduction
Sommaire
Editions Masson (1991)
8. E. Elbaz
Quantique
Editions Ellipses (1995)
9. E. H. Wichmann
Physique quantique : cours de physique de Berkeley - Vol 4
Page 965 de 978
Editions Armand Colin (1974)
10. R. P. Feynman
Mécanique Quantique - Cours de physique de Feynman, Tome III
Retour
Interéditions (1979)
Plein écran
Fermer
Quitter
Bibliographie 966
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Retour
Plein écran
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Quitter
Constantes usuelles 968
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Constantes usuelles de la physique quantique
h 6.6260755 10−34 J s
Constante de Planck h
Page de titre = 1.05457266 10−34 J s
2π
Vitesse de la lumière c 2.997924562 108 m s−1
Sommaire
Charge de l’électron q −1.60217733 10−19 C
Constante gravitationnelle G 6.6725 10−11 m3 kg−1 s−2
e2 1
Constante de structure fine α= 7.29735 10−3
c 137
Nombre d’Avogadro N0 6.0221367 1023 mol−1
Constante de Boltzmann k 1.3806568 10−23 J K−1
Page 968 de 978 8.314510 J mol−1 K−1
Constante des gaz parfaits R = N0 k
1.986 cal mol−1 K−1
9.1093897 10−31 kg
Retour Masse de l’électron m
5.485930 10−4 uma
1.6726231 10−27 kg
Plein écran Masse du proton Mp
1.00727661 uma
1.6749286 10−27 kg
Fermer Masse du neutron Mn
1.0086652 uma
Quitter
Constantes usuelles 969
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h
Longueur d’onde de Compton λe = 2.42631 10−12 m
mc
de l’électron 3.86159 10−13 m
λ̄e =
mc
Page de titre a0 = α−1
Rayon de Bohr mc 5.29177249 10−11 m
= α−1 λe
Sommaire
e2
re = 2.81794092 10−15 m
Rayon classique de l’électron mc2
= αλe
1/3
Rayon nucléaire rn = Ar0 ( r0 = 1.2 10−15 m)
Potentiel d’ionisation
1
de l’hydrogène (sans effet R∞ = α2 mc2 13.60583 eV
d’entraı̂nement du noyau)
2
Page 969 de 978
Constante de Rydberg
RH 109677.576 c m−1
pour l’hydrogène
Retour
q
Magnéton nucléaire μn = − 5.0507866 10−27 J T−1
2Mp
Plein écran
Facteur de Landé du spin
ge 2 × 1.00116
de l’électron
Fermer
Quitter
Constantes usuelles 970
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Facteurs de conversion
1 Angström (Å)=10−10 m
Page de titre Longueur
1 Fermi (F)=10−15 m
1 unité de masse atomique (uma)=
Sommaire Masse
1.66053 10−27 kg
1 électron-volt (eV)=
Energie
1.602192 10−19 Joule(J)
2.417966 1014 s−1
Fréquence associée à 1eV
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